|
|
Trahisons et Méfiances [Elisa, James] |
|
|
Auteur |
Message |
James Sirius Potter
7ème année Gryffondor
Nombre de messages : 337
Age : 33
Maison : celle des maraudeurs
Emploi : dire des conneries, faire mon boulet, être arrogant...
Humeur : C'est comme si d'un cou tout le bonheur du monde c'était éteind
Feuille de personnage Côté coeur: L'amour si doux et amer a la fois...ma Eloise Camp: Le bien Niveau magique: (71/100)
|
Sujet: Re: Trahisons et Méfiances [Elisa, James] Jeu 17 Déc - 1:17 |
|
|
Il y a des moments ou la meilleure des choses que l’on puisse faire c’est juste lever les yeux au ciel. J’avais oublié à quel point les verts peuvent manquer de culture moldus. A quoi bon informer William que, si on se referait à ses dires, plus de la moitié du château était alors des imbéciles ? A pas grand-chose. Le mieux était encore de me taire et de le laisser dire. Personnelement, depuis longtemps je ne me laissais plus atteindre par ses réflexions. J’étais un crétin ? Très bien ! Mais dans ce cas, il était fort probable que Will en soit un plus grand que moi. Pour preuve : Je réussissais souvent là ou lui, avait échoué.
-Elisabeth, un peu de culture moldus pourrait t’être utile. Penches toi sur les dessins animés, et tu comprendras. Ha…tes amis…oui, bien sur. Cela dit, au dernière nouvelles, il m’avait semblé que tes amis n’avaient pas que de bonnes pensées à ton sujet…William, je te remercie, je sais parfaitement fermer ma grande gueule. En tout cas, je sais certainement le faire bien plus que toi. La preuve en est : qui est ce qui à la réputation du plus grand gueulard chez nous ? Il me semble bien que c’est toi, non ?
Parfois, j’avais juste envie de leur mettre des claques à tous les deux. Oui, parfois, j’en avais envie mais je ne l’avais jamais fait. A quoi bon…Je trouvais stupide l’idée de toujours vouloir avoir le dernier mot. Personnelement, c’était un combat que je ne connaissais pas. Je m’emportais rarement, peut être parce que je prenais d’avantage les choses à la légère…A moins que ce ne soit parce que, jusque là, personne ne m’avait jamais blessé autant que ces deux là ce l’était fait. Leur blessure devait dater de leur rupture, probablement qu’il leur était toujours difficile d’admettre ce qu’il c’était passé.
Il me fallut me résigné, contre mon gré, au fait que ces deux là puissent encore avoir des secrets. Il me semblait évident que l’on ne me disait pas tout. Quelque part, j’étais vexé, frustré peut être aussi. J’avais du mal à accepter le fait que Will puisse se confier à Elisa, qu’il considérait comme une véritable plaie, plutôt qu’à moi. Avec le temps, j’avais fini par comprendre une évidence : Pour Will, le sens du mot « meilleur ami » n’avait pas la même signification que pour moi. J’avais du mal à lui cacher des choses, à ne pas me confier à lui. De son coté, il était resté très loup solitaire. Il me fallait l’accepter.
Tandis qu’Elisa tentait de m’expliquer certaine chose, je tournai le regard vers Will afin de savoir si la verte disait ou non la vérité. Sang de bourbe…Le genre de mot que l’on emploie rarement dans une discussion civilisé. Je ne me souvenais pas si, oui ou non, la serpy avait put en faire usage après leur séparation.
-Est-ce qu’elle l’a fait ?
Je la voyais très bien, au coure d’une dispute, laisser échapper ce genre de mot. Après, qu’elle les ait ou non pensé, ne changeait pas grand-chose.
Ce qu’il y a d’étrange lorsqu’on côtoie Elisabeth et William, c’est la vitesse avec laquelle on peut passer du grincement de dent à un fou rire. J’avais parfois un peu de mal à les suivre. Cependant, je ne pouvais le nier, chaque fois que je les voyais se taquiner de cette façon, avec légèreté, je ne pouvais m’empêcher de repenser à l’époque ou ils étaient ensemble. Qu’ils aient encore des sentiments l’un pour l’autre, cela aurait sauté aux yeux du plus aveugle d’entre nous. Toutefois, je me gardai bien de leur en faire la remarque, me contentant de les fixer avec un sourire en coin.
-Hey ! Ça veut dire quoi ça ?! Même pas vraie que j’ai une tête gonflée d’arrogance ! Ma tête est tout ce qu’il y a de normal. Et puis de toute façon, si nous devons mourir, vous ne pensez tout de même pas que je partagerais mon Paradis avec vous ? Non, non…vous êtes bien trop insupportable.
Et, là-dessus, je leur tirai la langue à tout les deux. Question maturité, je pouvais repasser avec ce geste. Mais tant pis. L’ambiance était bonne enfant, je comptais bien en profiter pleinement.
Je n’aimais pas le nouveau lien qui s’emblait s’être établi entre la verte et moi. Plutôt que de me rassurer, son « je crois », fit complètement l’inverse. Pour le cou, c’est moi qui lui retournai un regard noir, je n’en avais rien à faire, moi, de ses suppositions. Ce que je voulais, c’était des certitudes ! Même plus que ça, je voulais des certitudes, mais je voulais aussi que celles si soit en ma faveur. Il était hors de question que nous restâmes avec un lien de cette trempe. J’approuvai vivement les paroles de mon meilleur ami. Il semblait lui aussi penser qu’un tel lien ne pouvait pas être bon pour ma santé.
Elisa nous parla alors de sa famille. J’étais comme un gamin à qui l’on compte une histoire. J’avais les yeux rivés sur elle, ce qui d’ailleurs au vue de notre lien n’était pas la meilleur des choses à faire, et la bouche légèrement entrouverte.
-C’est..whaou…En faite, je ne sais pas trop si ce Don est bien un Don, ou si c’est une tragédie. Pouvoir tout ressentir…ça doit être un truc énorme à gérer ça. Comment peut-on ne pas éclater sous la pression que cela doit être ? Ressentir l’amour, la haine, la tristesse, la joie, la colère, le bonheur…tout ça en même temps ?
Par Godric, que n’aurais je pas donné pour posséder un tel don ! Pas celui de lire les pensées, non ! Je parle de celui de ressentir. Durant quelques secondes, je perdis le fil de la conversation, n’écoutant plus que d’une oreille. Je m’imaginais, moi, avec un tel don. Qu’est ce que cela serait plus simple avec Eloïse ! Je n’aurais plus à me demander ce qu’elle pouvait ressentir, je le saurais.
-et inutile de préciser que le James, il n’a aucune envie de faire partie de cette liste.
Dis-je mollement, toujours perdu dans mes pensées. Je n’avais pas même prêté attention au fait que je venais de parler de moi à la troisième personne.
J’entendis vaguement William prononcer mon nom, presque de manière froide. Je relevai la tête, persuadé que l’on m’avait parlé.
-Hum ? Pourquoi, j’ai fais quoi, Will ? Excuses moi, j’étais en train de réfléchir, je n’ai pas suivie la conversation.
Je m’attends a ce que l’on me réponde, mais non. Will et Elisa sont à nouveau embarqués dans un dialogue dont je suis exclu. Cette fois, je ne me sens pas mis de coté.
C’est Elisabeth qui, la première répond à ma question sur les Sombrals. De nous trois, elle est la seule à pouvoir les voir.
-Moi non plus je ne les vois pas. C’est mon père qui m’en a parlé. C’est vrai que c’est assez morbide comme solution pour les voir. D’un coté, j’aimerais bien pouvoir me rendre compte par moi-même s’ils sont aussi impressionnants qu’on le dit. Mais d’un autre, devoir assister à un décès, ça donne à réfléchir…Tu as perdu quelqu’un qui t’était cher Elisa ?
Je ne sais pas pourquoi je lui demande cela. Peut être parce qu’à sa façon d’en parlé j’ai remarqué comme une certaine douleur dans sa voix.
Très vite, je me retrouve dans le cercle de Will. Une manière comme une autre de me protéger d’Elisa mais aussi de moi-même. La façon dont la verte parle de Bellatrix me fait frémir. Comment peut-on trouver quoi que ce soit de puissant chez cette femme ? Cela me dépasse. Je n’aime pas la manière dont elle se permet de prononcer le nom de mon oncle. Ni son allusion à mon grand père. S’il est deux personnes au monde que l’on aurait du mal à convaincre de la bonne fois d’une serpy, c’est bien eux !
-Bien sure que je leur ressemble ! Ils sont de ma famille ! Tu ne ressembles pas à des gens de ta famille toi ?! Je porte leurs noms à leurs mémoires ! Tu peux me dire ou est l’hommage de porter celui d’une folle dingue dévouée corps et âme à Voldemort ?! Elle aurait, oui ! Elle aurait put ! Sauf qu’elle à préféré les ténèbres ! C’est tellement plus facile, les ténèbres !
Il me semble qu’être le fils de celui qui a survécu (2 fois), me rend sensible à ce genre de conversation. Jamais je ne comprendrai que l’on puisse choisir le mal. Pour moi, il n’y à que les faibles et les idiots qui peuvent se laisser séduire par une telle chose. Quelque chose, dans l’explication d’Elisa me semble incomplète. J’ajoute, pour William
-Ce qu’il faut que tu comprennes, Will, c’est que les familles de sang pur, comme les Winster, deviennent de plus en plus rare. Pour garder la pureté du sang, on est amené à se marier entre cousin. La plupart des familles de sorcier au sang pure du monde entier, se retrouvent relié entre elles. Les Potter, avant le mariage de mon grand père avec une née moldus, ne comptait que des sangs pur également. Hors, dans les vielles familles attachées à la tradition, il est coutume de donner à son enfant le même prénom qu’un ascendant.
Houhou, je ne sais pas comment on en est arrivé là, mais j’aime pas du tout la direction que ça prend. On me crie dessus, on me rappel que je parle trop. Mon meilleur ami veut me frapper et son ex a manqué de me tuer. C’est mouvementé, y’a pas à dire. Finalement, je suis peut être pas si mal dans ce cercle. Sa question, elle est du genre dérangeant. Qu’est ce que vous voulez que je réponde à ça ? Je ne pense pas que lui dire « oh, bah, tu sais se lancer dans une mission suicidaire ça crêt des liens »…Surtout que, de toute façon, même si je voulais dire ça, je ne pourrais pas. Ha ! On peut dire que les précautions ont été éprises. Quant on me connait, on s’en étonne qu’à moitié. Son regard va d’Elisa à moi. La verte, bien sure, s’en tire bien mieux que moi au jeu du « je ne vois pas de quoi tu parles ».
- Non, je ne raconte pas TOUJOURS tout ! Ce n’est pas de ma faute si les serpentardes sont…persuasives. Je ne me confie pas à Elisa, qu’est ce que tu racontes ? C’est juste que…heu…Elle sait ce que tu sais aussi au sujet de ce que nous savons mais que les autres ne doivent surtout pas savoir.
Vous avez tout suivie ? Non ? Tant pis !
-De toute façon, nous savons tous les deux que, si tu me frappes, c’est moi qui aurai le dessus. Mais…Nous savons aussi que, si tu lui demandes de ne rien dire à Elo, elle t’écoutera. Tu as bien plus d’influence sur elle que moi.
Pour le premier point, je suis le plus musclé des deux. Entrainement de quidditch oblige. Will est plus léger que moi, moins carré aussi.
Le voilà qui revient vers moi. Je me tiens sur mes gardes. Je ne veux pas recevoir un cou de poing sans y être préparé. Mais finalement, non. Je reste incrédule alors qu’il me demande juste de sortir de son cercle. Autant dire que je ne cherche pas à comprendre ce revirement. Je fais un pas hors du cercle, pas le temps d’en faire un second que je suis tout bonnement propulsé dehors. Je me tiens d’un coté, de l’autre y’a Elisa. Surtout, ne pas chercher à la convaincre que je suis désolée. Je lui prouve que je ne suis pas stupide en restant dans mon coin tout en l’observant. Dan son cercle, Will semble…heureux. On dirait qu’il vient de retrouver un vieux copain. Moui…pourquoi pas…
D’un cou, mon ami s’effondre. Je pousse un juron, le genre que je ne répéterais surement pas devant mes parents. Will est à genoux, immobile. Autour de nous, l’ambiance redevient pesante, lourde, étouffante. J’ai la désagréable impression que quelque chose va se produire. J’essaie de garder mon calme. Le regard d’Elisa sur moi me fait lever la tête. Sa voix résonne dans ma tête.
*Winster, ce n’est pas le moment de jouer à ça !*
Non, ce n’est pas le moment. La magie noire enveloppe Will. On le dirait enfermer dans une bulle de magie pure. J’ignore s’il est capable de résister à son attraction. Je grimace.
Garder la tête froide, garder la tête froide…Si Will s’en sortait vivant, je le tue ! On n’a pas idée de plonger les gens dans une telle angoisse !
Il faisait de plus en plus sombre. Will ne réagissait plus. Le cercle semblait changer de texture. La lumière diminua, puis soudain…plus rien. Le noir, l’oppression de l’obscurité la plus totale.
La lumière revint. Aussi vite que précédemment, Elisa fut a mes cotés. Je serrais ma baguette dans ma main. Soudain, je sentis sa main sur mon bras. Sa voix résonna dans ma tête.
Je tournai les yeux dans la direction indiqué. Quelque chose remuait. Comme semblant lire à une vitesse fulgurante mes pensées, Elisa y répondait de même. C’était étrange ce dialogue muet. La chose avançait, comme semblant ne pas nous voir. J’étais sur mes gardes, à mes cotés, Elisa était tendue. Au moment ou je pensais à un éventuel transplanage, la verte me rappela une règle élémentaire.
La chose s’avéra être une fille. Une jolie fille d’ailleurs. Etrange, mystérieuse, envoutante. Je ne parvenais pas à détacher mon regard d’elle. Elisa grogna. Je secouai la tête.
L’inconnue semblait vouloir rejoindre Will. Avant que je puisse faire quoi que ce soit, Winster réagit au quart de tour. Entre la fille et le cercle, il y avait désormais une serpy bien décidé à protéger son territoire. Je jetai un regard vers Will.
Il semblait comme tétanisé. Un ordre sonna dans ma tête et, mécaniquement, je levai ma baguette en direction de l’inconnue. Elisa essayait de faire réagir William.
-Elisa, ce n’est peut être pas le moment de le mettre en colère. On ignore quel sera la réaction du cercle !
En même temps, cela pouvait être la méthode pour faire réagir Will. L’inconnue bougea.
-Vous êtes réelle ?
Elle tourna la tête vers moi, ce qui me confirma la chose.
-Bien ! En ce cas, ne bougez pas ! Je serais navré de devoir vous pétrifier !
Je n’hésiterais pas. Je ne la perds pas de vue. De son coté, Elisabeth vient d’entamer un duel avec le cercle de Will. Des éclaires fusent dans tous les sens. C’est à la fois beau et terrifiant.
-Il faut tenir !
Cela s’adresse autant à Will qu’à Elisa. Tenir, oui, il le faut ! Il faut aussi que cela s’arrête. Il faut briser ce cercle.
-Allez, Will ! Lutte ! Tu vaux mieux que ça, non ?!
|
|
|
|
Invité
Invité
|
Sujet: Re: Trahisons et Méfiances [Elisa, James] Ven 18 Déc - 22:20 |
|
|
Elisabeth ne semble pas comprendre ce que James raconte. Et ce n’est pas William qui irait lui expliquer. Ça lui retomberait encore dessus cette histoire, sinon. En même temps, elle avait l’air bien contente qu’il ait renvoyé l’ascenseur à James. Voilà ce que c’est de se mêler des affaires des autres. Comment ça "quand les Gryffondors seront intelligents" ? C’était un peu fort ça. Regard noir pour l’occasion, William croisa les bras :
- Ils le sont déjà, ma pauvre. Ta gueule James ! Je suis pas un gueulard !
William n’avais jamais été très loyal, mais s’il y avait quelque chose contre qui il n’avat jamais fait aucune critiques, c’était bien sa maison, en général. Il pouvait y avoir des cas particuliers, comme James, contre qui il pestait souvent, mais uniquement sous la colère. Dans tous les propos que William avait put tenir dans sa vie, les trois quarts étaient exagérés, déformés par sa colère.
Lorsque la préfète rappela qu’ils avaient eut une liaison, William fut surprit du naturel de ce ton ni sarcastiques, ni plaintif. Peut-être que comme lui avait dit James, avec le temps, tous deux finiraient par oublier l’amertume. Sa question le désarçonna. Il fuya aussitôt le regard de la verte. Puis ce fut au tour de James. William eut beau faire croire que ce qu’il lisait le passionnait, étant très mauvais acteur, il avoua alors, sans oser lever les yeux :
- Non. Non, elle ne l’a jamais dit.
Même dans ces moments sombres, le rouge arrivait encore à faire de l’humour. C’était sans doute une de ses qualités, de manière à rattraper ses nombreux défauts.
- Arrêtes ton baratin, Elisa. James ! Ne me dis pas que tu vas y croire ! Y’a rien après la mort ! Pigé, vous deux ? Juste le Néant, le vide. Mais rien d’autre. On le saurait sinon !
William n’était pas du genre à croire à un quelconque Dieu, ou croyance, même si le faite d’y croire le rassurait, il avait comprit depuis longtemps qu’il était seul, et que personne ne l’aiderait. Il souria lorsqu’elle mentionna les chevilles du préfet. Et encore, il perdait un peu de cette arrogance avec le temps. Il ignorait se qui avait poussé James à s’assagir. Eloïse peut-être.
Il se raidit lorsque la préfète lui fit remarquer que lui ne contrôlait pas sa légilimencie. Ça l’aurait bien aidé, justement, si ce don n’avait pas de contrôle possible. Elle pique cependant sa curiosité. Ce don devait être incroyable et rare. Tout ce que recherchait William : être exceptionnel et unique. Il prit un ton sérieux, presque académique :
- Au contraire, ça à l’air génial, James. On pourrait savoir, constamment, ce que les autres ressentent ! Tu saurais quand ils mentent ! Et comment développe-t-on ce don ? Hahem... ce doit être le cercle. Il produit de la magie très concentrée, mais tu t’en doutes, de la magie noire. Autrement dit, cela m’étonnerais que James y soit réceptif, mais toi si.
Une façon très habile de cacher la noirceur de son âme. Il était sûr que d’eux trois, le plus blanc était James, là-dessus, il n’y avait pas de doutes. Blanc, comme tous les Potter.
- Bin oui Potter ! James, c’est pas pareil, moi je te parle du mini-Potter. Tu sais... le gamin là... qui ne sait pas jeter d’expéliarmus ! Mais si, tu le sais, fais pas semblant !
Le rouge mima ses mots pour ne pas avoir à nommer le rouge en question. Jamais il ne s’y abaisserait.
- Ah voilà, c’est ça Albus ! Tu veux rire ?! C’est un petit crétin de deuxième année, oui ! Et pourquoi je n’aurais pas le droit de te donner des ordres ? Tu n’as qu’à me répondre quand je pose une question !
Là-dessus, n’ayant pas fait attention à son volume de voix, James les entendit. William hésita un moment avant de répondre :
- Non, non, j’ai pas dis... non... je parlais de... enfin, bref, tu... tu le connais pas c’est un type de Poufsouffle qui... enfin c’est un crétin. C’est dingue ça, pas vrai ?
L’excuse était minable. William n’avait pas pour habitude de discuter avec les jaunes, il préférait de loin la compagnie des rouges. Il se retourna de nouveau vers la verte, abaissant sa voix :
- Je lui en veux parce que... mais j’en sais rien moi ! Je t’en pose de ses questions, moi ?! Dis-moi ce qui ce passe !! Y’a un truc qui cloche, je le sens. Alors tu me le dis ou je... ou je passe tes souvenirs au décodeur.
Elisabeth cachait mal ses sujets sensibles. Elle cachait forcément quelque chose. Mais ce souvenant de leur dernière discussion là-dessus, il n’exécuta pas ses menaces aussitôt. Son regard noir faillit le faire flancher, mais il tenu sa parole.
La préfète lui expliqua qu’assister à la mort d’une personne n’avait rien de plaisant. Le ton n’avait rien d’orgueilleux, mais William le prit ainsi, sans réfléchir. Lui aussitôt avait vu la mort dans les yeux, il voulait le lui dire, qu’elle ne le prenne pas pour un débutant !
- Ne me prend pas pour un novice ! Bien sûr que je sais ce que...
Les mots venaient trop vite. Il fallait qu’un jour un arrête de parler sans réfléchir. Ou arrête de garder ses secrets pour lui, parce qu’il ne savait jamais les conserver. Sa conscience était de mèche, elle lui avait fait forcé la main pour qu’il parle.
- Je veux dire, oui, on n’imagine très bien que ce n’est pas... très...
Il se perdit dans ses explications, ne sachant quoi dire par la suite. Il ne répondit pas à James. Elisabeth avait vu ses parents mourir. Et parfois, William ne pouvait s’empêcher de penser à ce qu’ils diraient si ils avaient vécus assez longtemps pour apprendre que leur fils sortait avec une fille de mangemorts. Il avait également pensé à extraire se souvenir de la verte pour le lire, voir à nouveau ses parents, mais sa conscience lui avait défendu. Il était déjà remit de leur mort, inutile de remuer le couteau dans la plaie.
Elle posa un regard sur lui. Sans doute, hésitante de répondre. William ne réagit pas. Ce n’était à lui de dire qu’elle avait vu un mangemort tuer ses parents. Sans doute pensait-elle à cette journée maudite, ou il était subitement devenu orphelin.
Il n’avait évidemment jamais rien dit à James. Déjà qu’au départ, sortir avec une verte était un crime, mais une verte qui avait vu ses parents mourir, dans la tête de James, devait être pire. William, lui avait fait son deuil. Et les évènements derniers lui avaient prouvé qu’à la place de la verte, il n’aurait pas fait mieux. Il aurait peut-être même fait pire. Même si James avait changé, ce n’était pas facile à dire, aussi William préféra ne rien dire. Ce n’était pas à lui, en faite, mais bien à la préfète.
Sirius Black. William avait vaguement entendu parlé de ce sorcier. Un grand ami des Potter, selon James. Mais il ne voyait pas comment la verte s’informait. Mais il n’eut le temps d’en poser la question, les propos de James au sujet des ténèbres l’interpellèrent.
- Qu’est-ce que tu veux dire ? Que... enfin... imaginons que je n’ai pas eut le choix que de rejoindre les mangemorts, pour toi, je serais aussi détestable que Bellatrix ?
Craignant sa réponse, il jeta un regard à la préfète lorsqu’il prononça le mot "imaginons". Au sujet de Bellatrix, William était du même avis qu’Elisabeth, James le décevait un peu de penser le contraire. Cette sorcière aurait pu être brillante si elle n’était pas cinglée.
On finira par dire la même de toi, au point ou vont les choses...
Il se passait quelque chose, cette fois c’est sûr. Quand James se fait aussi évasif, c’est qu’il cache quelque chose.
- Mais si, James ! Tu ne sais pas garder des trucs pour toi ! Persua... quoi ?!
Le rouge lance un regard interrogateur à la préfète. Cette fois s’en est trop :
- Si !! Il y a un truc que vous me cacher ! Je ne le sais, James, ne me mens pas !! De quoi ?!! Mais quel sujet ?! Le faite que je sois Mang... ELISA ! Tu lui as dis ?!!
William lance un regard noir au rouge. Il sait très bien que James a hélas plus de carrure que lui. Et il n’a pas vraiment envie de se faire mettre au tapis par James devant la préfète, question d’honneur.
- Ne dis pas n’importe quoi. Je n’ai aucune influence sur elle. Elle me déteste, elle ne m’écoutera, réfléchis un peu ! Et même si c’était le cas... pourquoi je ferais ça, hein ?
Sa conscience se fait bien bavarde lorsqu’elle entre en contact avec une partie d’Elisabeth. William reste muet, il ne comprend pas ce qui se passe. Il se doutait qu’elle entendait cette conversation, comme lui l’entendait.
-Je vois. Je me fais plus discrète, d’habitude. Sans doute, oui. J’ai de plus en plus de mal à supporter cette cohabitation avec lui. Mais contrôle tes pulsions. J’ai besoin de lui.
William prit peur. Il se demandait qui était cette personne et pourquoi se manifestait-elle ainsi ? Il s’éloigna, encore préoccupé par ce dialogue. Sa conscience lui refusa toutes réponses, se qui l’agaça d’autant plus.
Par la suite, il perdit notion de tout. Il se sentit vidé, soudainement, sentit que quelque chose manquait en lui et le cercle combla alors ce grand vide, l’emplissant de magie noire. Reconnaissant, William se jura de ne plus le quitter.
Quelques instants après, on vint le tenter de briser cette promesse. William hocha non, restant loyal. Sa conscience fut aussitôt interpellée par Elisabeth. Mais celle-ci n’était pas décidée à fournir ces renseignements et se contenta d’un regard froid, presque supérieur.
- Je ne répondrais à aucunes de tes questions. Ce n’est pas à moi d’y répondre. Mais à...
Elle désigna de la tête le cercle dans lequel William semblait bien s’amuser. Puis elle prit une voix plus ferme :
- Allen, deuxième fois, sors de là !!
William hocha à nouveau non de la tête, se qui fit pousser un soupir à sa conscience. Elle laissa alors Elisabeth tenter son coup. James lui adressa à sa tour la parole, elle se retourna vers lui. Voir les choses de son propre corps était tellement plus agréable. Elle leva un sourcil, jugeant la question dérangeante :
- A toi de me le dire...
Elle ne bougea pas lorsqu’il pointa sa baguette vers elle, mais leva les yeux au ciel.
- Ne comprends-tu pas ? James, c’est moi. Celle que Will voulait faire apparaître.
La préfète réussit enfin à briser le cercle. Sa conscience attrapa aussitôt William, avant même que le cercle ne se répare, elle le traîna le plus loin possible de ce cercle, qui commençait à se décomposer de lui-même en un spectacle de ton et de lumière.
Le rouge reprit à peine conscience qu’elle lui lança aussitôt :
- Je te l’avais dis !! Je t'avais dis que c’était une mauvaise idée ! Une très mauvaise idée même !! Tu aurais put y rester, j’espère que tu as conscience de ça !! Heureusement qu’elle était là ! Comme les millièmes autres fois où tu as failli y passer !
Dans un souffle rauque, William lui répond, sa colère lui redonnant force :
- Rha ! Ça y est ! T’es à peine sorti que tu me gueules déjà dessus ! Je te signal que l’on est pas tous seul ! Les échanges oraux, ça s’entend !
Exaspérée, sa conscience se retourna alors vers James et Elisabeth. Elle se doutait bien que la possession de son propre corps demanderait du travail et de la concentration.
|
|
|
|
Elisabeth Winster
7ème année Serpentard
Nombre de messages : 1955
Age : 43
Maison : Serpy un jour serpy toujours
Emploi : Elisa de jour...Bella de nuit
Humeur : En manque...='(
Feuille de personnage Côté coeur: Il est mon âme, ma vie, mon tout...Scorp' Camp: Les deux Niveau magique: (73/100)
|
Sujet: Re: Trahisons et Méfiances [Elisa, James] Dim 20 Déc - 0:50 |
|
|
Entre Will qui réfutait ma théorie et James qui semblait prétendre que ma culture générale était à revoir, je manquai de m’étouffer. J’avais du mal à supporter les sous entendus de James. Mes amis n’avaient, et ça j’en étais convaincue, jamais laissé entendre quoi que ce soit à mon sujet. Ce qu’ils avaient à me reprocher, ils me le disaient en face. Ils n’avaient aucun besoin de passer par un interlocuteur ! Par moment, je détestais James et sa façon de vous sortir des choses que vous n’avez pas envie d’entendre. Je le détestais pour sa façon de tomber toujours dans le vrai sans même le vouloir.
-J’en sais suffisamment sur les moldus ! Si ta culture à toi, se résume a des trucs qui passent sur une espèce de boite et qui ne sont même pas réels, je me demande lequel de nous deux devraient se pencher d’avantage sur eux ! Mes amis n’ont aucune pensées a mon sujet, et surtout pas envers toi ! D’ailleurs, mes amis me cachent certainement bien moins de chose que les tiens, Potter ! Will, pour commencer, je suis certainement bien moins pauvre que tu ne l’es. Sur tous les domaines. Ensuite, je parlais de la moyenne d’intelligence chez les gryffondors. Des rouges intelligents, il y en a. j’en ai même croisé quelques un. Mais ce que je voulais dire, c’est que mis a part ces quelques rares personnes, votre degré d’intelligence ne sera jamais égal à celui des autres maisons.
Les bleus avaient développé leur intelligence en passant leur temps le nez dans les livres. Les jaunes, eux, l’étaient simplement en vertu de leur désir d’apprendre. Les verts, nous, l’étions au nom de notre ambition qui nous poussait à dépasser tout le monde. Quant au rouge…il n’y avait d’intelligent que ceux qui essayaient de sortir du lot. Assurément, ni William ni James n’en faisait partie.
Voir Will affirmer ne pas être un gueulard, manqua de me faire prendre un fou rire. Il n’était pas temps de le faire regarder à nouveau en ma direction. Que James se débrouille avec son copain !
J’étais triomphante. Non pas sur Will, mais sur James. Pour une fois, l’aveu de Will était en ma faveur. A présent, James devrait se rabattre sur autre chose pour avancer ses points de vue idiots. Je savais d’expérience que, jamais, James n’accepterait de me voir autrement que comme une verte. C’était sans nul doute un peu déplacé de sa part, lui qui justement sortait avec une fille de ma maison, mais c’était l’unique repère qu’il avait. Je n’avais plus ni l’envie, ni le désire de perdre mon temps à lui expliquer les choses. Si pour lui, le monde était soit blanc, soit noir…Je me demandais bien comment il allait réagir en se rendant compte que les ennemis ne sont pas toujours ceux que l’on croit.
Dans cet instant, un petit moment de discussion plus légère faisait vraiment du bien.
-Mais qui te parle de ta tête, Jamesie ? Moi, je faisais allusion à tes chevilles. Ho, ne t’inquiète pas, je partagerais déjà pas un bout de ma couette avec toi, même s’il faisait un temps de Sibérie, alors un bout de mon Paradis, c’est même pas la peine d’y songer. Et comment le saurait-on, Willy ? Moi, je suis persuadée qu’il y a bien quelque chose après la mort…Sinon, comment expliquer la présence des fantômes ?
Willy…je n’avais plus appelé William de cette façon depuis bien longtemps. C’est à croire que le temps finissait par avoir raison de nos disputes, de nos rancunes et de tout ce qui faisait nous haïr chaque jour d’avantage.
Si la réaction de James au sujet des pouvoirs de ma famille m’arracha un sourire, celle de Will m’arracha une grimace. Il n’apprendrait donc jamais ! Ses erreurs ne lui servaient donc à rien ?! Ce n’était pas croyable ça ! Son gout pour le pouvoir l’avait amené à la première ligne d’attention de Jedusor et lui, il en voulait encore d’avantage ! Au rythme ou allait les choses, je ne serais pas étonné de voir le monde sorcier au prise non avec un, mais avec deux, nouveaux seigneurs des ténèbres.
-J’imagine que c’est une question d’entrainement. Il faut avoir une capacité émotionnelle un peu plus élevé que celle d’un veracrasse. Oh, parce que, toi, tu te soucie de ce que peuvent ressentir les autres ? C’est nouveau ça ! Faut dire que si les gens mentent aussi bien que vous deux, y’a même pas besoin de ce pouvoir pour le deviner ! On ne le développe pas ! On l’a ou on ne l’a pas ! Fort heureusement, il n’est pas donné à tous le monde de le posséder. Manquerait plus que ça…
Son explication au sujet du cercle me semblait plausible. Même si je me refuserais d’avouer à voix autre être réceptive à la magie noire, Will avait raison.
Il m’exaspérait à juger de cette façon ! Il le faisait exprès pour m’irriter et le pire : ça fonctionnait !
-T’as raison, James ce n’est pas pareil ! Faut dire que tu as bien moins de mérite à avoir un Potter boulet comme meilleur ami plutôt que d’avoir sa mini réplique intelligente ! Il sait très bien jeter un experliamus ! Non mais..Tu vas arrêter de le rabaisser, oui ?!
Voilà, ça y était, je sentais la colère monter en moi. Je bouillais à nouveau. Il avait réussit une fois de plus à me rappeler pourquoi, on ne pouvait pas se parler normalement !
-ce n’est pas un crétin de seconde année ! Il vaut certainement dis fois plus qu’un autre crétin de septième année de ma connaissance ! Tu n’as pas à me donner d’ordre parce que, MOI, je ne suis aux autres de personne ! Et je n’ai pas à te répondre, parce que je n’ai pas à satisfaire ta curiosité maladive !
C’est le moment que choisit James pour sortir de sa rêverie. Will essaya une explication qui tenait si peu la route, que je me demandai comment James faisait pour ne rien voir. Je levai les yeux au ciel.
-ha ça oui, c’est vraiment DINGUE ! En effet ! C’est vrai que James, en tant que préfet en chef, ne doit absolument pas connaitre les pouffsoufle ! D’ailleurs qui aurait envie de connaitre les pouffsoufle qui sont, rappelons le, un modèle de travailleur exemplaire !
Mon regard se posa sur Will. Il n’avait qu’à apprendre à mentir avec de vrais mensonges ! Des vrais qui tiennent la route, pas des faux que l’on détecte au premier regard !
-Ce que Will essayait de t’expliquer, James, c’est qu’il ne parlait pas de Potter, mais de batteur. Il était en train de me faire remarquer que le batteur de l’équipe de Pouffsoufle manquait vraiment de frappe. Son jeu, fasse à moi, lors du dernier match laissait vraiment à désirer. Il à jouer comme un cretin, ne prenant pas en compte qu’il jouait contre l’équipe de serpentard et non contre celle de Serdaigle comme c’était prévu.
Ma voix à moi ne tremblait pas. Pour mentir à quelqu’un, pour détourner son attention, il y a une règle très simple : Il faut tourner la conversation sur un sujet qui le fera réagir. James Potter et le quidditch, une grande histoire d’amour.
Will semblait avoir compris la leçon, puisqu’il baissa la voix.
-Si toi-même tu n’es pas capable d’expliquer pourquoi tu en veux aux gens, comment veux-tu que moi, je comprenne ! La vérité, c’est que tu n’as rien contre lui ! Oui, tu m’en poses des questions ! Tu ne fais même que ça ! Il ne se passe rien ! Que veux- tu donc qu’il se passe ?! Oh, je t’en prie, ne viens surtout pas me parler de ton intuition ! Tu n’as aucune intuition, ou alors si tu en as, tu n’as jamais sut en faire bon usage ! Ne me menace pas ! Je te préviens, je réagis très mal à la menace, alors évites de t’embarquer sur ce terrain ! Je ne pense pas avoir de compte à te rendre d’une part et, d’autre part, ce qui touche de prés ou de loin Albus et mes rapports avec lui, n’a pas à faire l’objet de tes sarcasmes !
J’avais toujours pensé être un habile stratège. Et je l’étais ! Le seul problème, Will me connaissait un peu trop bien. Je pouvais passer de l’adorable chaton à la redoutable tigresse dés que l’on touchait d’un peu trop prés mon domaine sentimental. D’ordinaire, je réagissais ainsi avec les personnes abordant le sujet William.
La question de James me prit de coure. Je n’avais pas dans l’intention de faire étalage de mon vécu si peu glorieux dans cette pièce. J’avais beau savoir que le principal intéressé était au courant, ça ne m’empêchait pas de redouter de le dire à voix haute.
-Tu peux remercier la vie et ta famille de t’avoir épargné, James. Nous n’avons pas tous ce privilège, malheureusement.
Je pris une profonde i inspiration pour lui répondre.
-Qu’importe ? Que cela soit une personne proche ou un illustre inconnu, la mort laisse des traces. On va simplement dire que c’était des personnes qui auraient dût devenir importantes pour moi. Des gens que l’on ne connait pas, mais qu’un jour on regrette de ne pas avoir put connaitre.
Je ferme la bouche. La réaction de Will me fige sur place. Mon regard se déplace de James vers lui. Je le fixe comme si je ne l’avais jamais vu avant. Je préfère ne pas penser à ce qui se cache derrière ses paroles. J’ouvre la bouche, je secoue la tête. Mon regard se fait accusateur tandis que je remonte vers ses yeux. Si sa bouche ment, ses yeux, eux, sont criant de vérités. Je ne veux pas savoir…je ne veux pas entendre…je ne veux pas comprendre. Non ! Tout, tout mais pas ça ! Je peux lui chercher des excuses pour justifier son engagement envers Jedusor, mais je ne saurai en trouver aucune pour justifier une participation, active ou passive, à un meurtre.
-J’espère effectivement que c’est là ce que tu voulais dire ! J’espère, oui, j’espère pour toi avoir très mal compris !
Mon regard se glace tandis que je siffle discrètement ces mots à son intention. Inutile d’alerter James. Pas la peine de provoquer un esclandre.
Je soupire. James est réellement un esprit étroit.
-On peut ressembler à sa famille sans pour autant être une copie conforme du caractère de ses parents ! Si les ténèbres avaient gagnés, Potter, tes ancêtres seraient considérés comme les plus grands crétins que cette terre est portée ! Quant à Bellatrix, elle serait tout simplement vénérée ! Alors tu vois, tout est relatif quant on parle d’honneur ! Je suis comme toi, je n’ai pas choisi mes prénoms !
J’écoutai son explication d’une oreille distraite. Oui, les sangs purs étaient rares. Nombreux étaient ceux qui se présentaient comme tel alors qu’ils n’étaient en fait que des sangs mêlé. Soudain, James prononça ces mots « C’est tellement plus facile, les ténèbres »…Inconsciemment, je me tournai vers Will. De son coté, il ne put pas ne pas réagir. Mon regard alla de James à Will. La réaction du Potter m’inquiétait. Will n’aurait pas dut poser cette question. Tout le monde sait que, les Potter, sont des êtres intransigeants.
Plus facile, les ténèbres ? Je n’y croyais pas…Les ténèbres n’avaient rien de plus facile. Elle était juste plus tentante, plus envahissante. James avait tord. Les ténèbres, ce n’était pas plus facile. Au contraire. Les ténèbres ne pardonnaient rien.
-Je serais toi, James, je réfléchirais avant de répondre.
Pour James, c’était sans nul doute une aberrance que « d’imaginer » une telle chose.
Pour une fois que je ne m’occupe que de mes affaires et rien que de mes affaires, voilà que ça retombe sur moi. James n’a vraiment aucun aplomb lorsqu’il s’agit…en faite, on ne peut même pas dire que James mentait. Il ne mentait pas. Il ne se confiait pas réellement à moi. C’était Eloïse qui se confiait à moi. Quant au reste, à ce que je savais mais que, ni lui, ni moi, ne pouvions, et ne risquions pas de dire, cela n’avait aucun impacte. L’évasion de Sand devait être la cadet des soucies de Will. Il ne pouvait pas même penser une seule seconde que nous y soyons mêlés. Non…en réalité, Will s’intéressait bien moins aux secrets que son meilleurs amis avaient put me confier qu’a ceux que j’avais, moi, put vendre.
D’ailleurs, en parlant de vendre, il ne se fallut que d’un cheveu pour que Will ne se vende tout seul. Encore un mot, et James aurait tout sut. Comme ça. Sans y être préparé. Franchement, ça n’aurait pas été joli à voir.
-QUOI ?! Alors, écoutes moi bien ! Je vie avec ton saleté de secret depuis la fin de l’année dernière ! Je dois regarder les autres faire tes louanges de braves gryffondor sans rien dire ! Je dois aussi supporter le regard triomphant d’un serpent qui pense savoir quelque chose, que moi, je ne saurais pas sans jamais lui hurler à la tête que si, justement, JE SAIS ! Alors tes accusations, tu te les carres…hahem, je veux dire, tu te les gardes pour toi ! Je n’ai rien dit du tout ! Alors, laisse-moi en dehors de ça !
Je n’en avais rien à faire du regard complètement pommé de James. Je m’en fichais pas mal que de savoir si le rouge allait se poser des questions…Pourtant, j’avais promis…Aussi, c’est avec acidité que je donnai une explication monté de toute pièce a Potter.
-Ouai, j’imagine que Will ne c’est pas venté de ses derniers exploits. En faite, ton copain c’est fait avoir par…Malefoy. Il c’est fait manipuler par Scorpius et il a fallut que je le sorte de là. Une histoire idiote dont je n’aurais pas dut être au courant, mais que j’ai fini par savoir par Will. Enfin, tu connais Malefoy, toujours prompt à profiter de la faiblesse des autres.
Ce n’est pas donné à tous le monde de mentir aussi bien. Toute fois, j’ai pris soin de choisir un mensonge mettant Will dans une situation peu confortable. Dans la réalité, il se faisait avoir par Jedusor, dans mon mensonge, ce dernier troquait sa place contre son associé. Une substitution que je n’avais pas choisis au hasard. Je connaissais très bien les griefs de James pour Malefoy.
-Il parlait, d’Eloïse ! Oui, je suis au courant pour Eloïse ! Je ne savais pas que tu l’étais aussi, mais James vient de m’en donner la confirmation ! Voilà, c’est tout ! Tu dis de James, mais tu es exactement le même ! Vos secrets vous brulent les lèvres !
Pourquoi diable, James pensait il que Will puisse avoir de l’influence sur moi ? Une fois encore, mon regard se porta sur le Lion en question. Je n’ai pas vraiment le temps de réfléchir à la question. La partie sombre qui occupe pour le moment mon esprit, n’est pas disposer à se laisser distraire. Si Bella avait du mal à supporter la présence de Will, elle semblait apprécier ce qu’elle trouvait dans sa tête. Pour ma part, je pensais simplement être en train de devenir folle.
Will prit ses distances. Bella sembla se tenir tranquille. Je pus reprendre la maitrise de mon corps et de mes pensées.
Will dans son cercle, James à mes cotés. Nous faisons alors face à une intrusion pour le moins surprenante. Je n’aimais pas ça ! Je n’avais jamais aimé les choses que je ne suis pas en mesure d’expliquer !
Je ne pouvais pas m’occuper de cette fille et m’occuper de William. Exactement comme je m’y attendais, le rouge était en train de se laisser envahir par la magie noire. Vraiment ! Pourquoi ne m’écoutait-il jamais ! L’apparition, puisque je ne savais comment la nommer, me pris de haut. Alors là…grave erreur ! Ne jamais prendre une serpy de haut, A moins d’en être une également ! Ce qui, n’était pas le cas !
-C’est pourtant à toi que je les demande ces réponses !
Son regard froid rencontra le miens. J’avais l’impression de faire un duel de regard avec quelqu’un de ma maison. Quel métrise ! Quelle froideur ! Si je n’avais pas été aussi méfiante, j’en aurais presque été admirative. Mais ce n’était pas le moment. Sa façon de me désigner William, qui, soit dit en passant semblait beaucoup s’amuser dans son cercle, me déplu fortement. Je ne pus m’empêcher de ricaner en le voyant essayé de faire sortir Will de son cercle.
-Oh…et bien sur, tu avais espoir qu’il t’écoute ?
J’avoue, c’était du pur sarcasme. Je secouai la tête, bien décider à montrer a cette…chose ? Fille ? Inconnue ?-faites votre choix- combien j’en savais plus sur William. Lui montrer aussi, en passant, un échantillon de mon savoir.
James en reçu la garde et, je me désintéressai d’eux pour m’occuper du cas de Will. Un cas critique, si l’on pouvait en juger de ses réactions. Il paraissait tout à fait à son aise dans son cercle. Un vrai bébé dans le ventre de sa mère. James ne sembla pas aimer mes méthodes. Je n’avais pas le temps d’argumenté, pas plus celui d’écouter sa conversation avec la fille.
Enfin le cercle se brisa. Je n’eus même pas le temps d’attraper Will ! L’autre l’avait déjà saisie. Je retournai un regard noir à James. Si c’était ainsi qu’il tenait un attaquant au respect, on avait du soucie à se faire en cas de guerre.
-C’est comme ça que tu la surveilles ?! Ha bah, bravo !
Le cercle brulait toujours. Il fallait y mettre un terme. Je fis vaciller la flemme des bougies et envoyai un jet d’énergie pur en sa direction. Je grommelai une incantation. Aussitôt, le cercle perdit de sa prestance. Il était toujours là, complètement inoffensif.
Ce qui me fit me retourner ? Pas l’inconnue…non…Ce qui me fit me retournai avec force, c’est plutôt la façon dont Will et elle se parlaient ! On aurait dit lui et moi ! On aurait dit…un vieux couple qui se dispute ! Evidemment que cela ne me plut pas ! Déjà, elle sortait d’on ne sait ou, ensuite elle appelait William par son nom, et maintenant elle se permettait de lui parler de la manière dont j’estimais être la seule à avoir ce droit ! C’était un peu fort !
James senti t’il mon énervement ? Peut être…Sans doute car il tourna le regard vers moi alors que j’avançais vers eux. Le fait d’entendre l’inconnue reconnaitre mon rôle dans les multiples sauvetages de Will ne me la rendis pas plus sympathique. Vous savez ce qu’on dit ? Il n’est rien de pire et de plus bête qu’une femme jalouse…
-Bien sur que c’était une mauvaise idée ! Allen en a-t-il déjà eut des bonnes ?!William n’est jamais conscient qu’il peut mourir ! Mais allez-y donc, faites comme si nous n’étions pas là ! Une scène de ménage, ça nous aurait presque manqué ! Surtout ne vous genez pas pour nous, après tout, ce n’est pas comme si Will venait de manquer de vider sa magie, hein ! Alors, madame arrive, met ses grosses pattes sur toi, comme si c’était la chose la plus naturelle au monde, et tu penses que je vais faire comme si de rien était ? Comme si tu avais pas fait venir une parfaite étrangère, qui soit dit en passant, manque vraiment de classe ?!
James secoua la tête….trop tard, j’étais lancée.
-Bon, et à moins que ce ne soit trop demander, je peux savoir d’où sort cette…greluche ?
Ce n’était pas une serpy, nous sommes d’accord. Ce n’étais pas non plus une de mes connaissances dans les autres maisons…Donc, j’avais le droit, et entièrement le droit, de la traiter comme une inferieur ! Quoi ? Je m’en fiche si ça fait très serpy !
-Je passe mon temps à surveiller tes arrières, William ! Je garde tes secrets ! Je m’assure que tu restes en vie ! Et toi, tu fais quoi ? Tu t’exposes en plein devant moi avec…avec…Rha ! Il y avait d’autre moyen de me le dire que celui là, non ?! Je ne sais pas ce qui me retient de te flanquer mon poing dans la figure !
De lui taper dessus et d’exploser l’intrigante à qui je réservais mes plus beaux regards noir.
|
|
|
|
James Sirius Potter
7ème année Gryffondor
Nombre de messages : 337
Age : 33
Maison : celle des maraudeurs
Emploi : dire des conneries, faire mon boulet, être arrogant...
Humeur : C'est comme si d'un cou tout le bonheur du monde c'était éteind
Feuille de personnage Côté coeur: L'amour si doux et amer a la fois...ma Eloise Camp: Le bien Niveau magique: (71/100)
|
Sujet: Re: Trahisons et Méfiances [Elisa, James] Lun 21 Déc - 2:02 |
|
|
Si j’avais dut prendre la mouche à chaque fois que Will m’avait dit des amabilités de ce genre, j’aurais fini langue de plomb avant même de quitter Poudlard. Depuis bien longtemps, je ne faisais plus cas de ses injonctions. Cette fois ne fit pas exception, je me contentai de soupirer. Il avait toujours été un gueulard…En faite non. Il n’avait pas toujours été ainsi. Lors de nos trois premières années, il avait été un élève discret, aimant sa solitude mais aimant aussi s’amuser. C’est d’ailleurs ce second point qui nous avait rapprochés.
Quant à la réaction d’Elisabeth, sans aucune surprise. Ne jamais prétendre à une serpy qu’elle en sait moins que vous. Mine de rien, les verts sont des êtres très ambitieux, qui ne supportent pas d’avoir des lacunes. Si elle n’avait pas aimé mon allusion sur ses amis, je n’aimais pas plus la sienne sur les miens.
-Suffisamment ? Ça veut dire quoi, suffisamment pour une serpentard ? Juste assez pour ne pas vouloir les tuer, mais pas trop pour ne pas prendre le risque de les appréciez, c’est ça ?! Alors, là ! Tu as tout faux ! Ta culture à toi se limite à ce que contient les livres. Moi, j’ai vécu au coté de nés Moldus, j’ai même visité le Londres coté moldus. Quoi que tu puisses penser, j’en saurai toujours plus que toi sur ce domaine. Ha haha ! Bien sur ! Il faut dire que lorsqu’on ne compte que deux amies, c’est bien plus facile de connaitre leur secret que lorsqu’on en compte une bonne douzaine !
Contrairement à eux, je ne m’emportais jamais. L’avantage c’est qu’ainsi, je pouvais dire le fond de ma pensée d’une manière très froide. Que cela plaise ou non, ça ne faisait pas partie de mes soucies.
Entendre Will m’avouer qu’Elisa ne l’avait jamais appelé Sang de Bourbe, fut un choc pour moi. Je ne le montrai pas, mais mes idées toutes faites en prenaient un cou.
Machinalement, je baissai les yeux sur mes chevilles. N’importe quoi ! Ceci dit, la réflexion d’Elisa me fit rire. Celle de Will me fit relever la tête.
-Ha, Elisa, Elisa, Elisa… tu me fends le cœur. S’il venait à faire un froid de Sibérie, tu serais la première à me supplier de te rejoindre sous ta couette pour te réchauffer dans mes grands bras. Allons, ne dis pas non…Personne ne me résiste. Que veux tu, c’est ça quant on à un charisme aussi séduisant que le mien. Mais ne t’inquiète pas, mes bras sont assez grand pour vous toute. Ha ça Will, je ne suis pas aussi formel. Je ne peux pas t’expliquer parce que moi-même, j’attends encore que mon père me juge assez grand pour me raconter. Mais je sais qu’après la mort, il y a quelque chose. La vie n’est qu’une étape.
Pour moi, la mort ne pouvait pas être une fin. Ce serait bien trop triste s’il n’existait pas un monde ou l’on pourrait retrouver ceux qu’on a perdus.
Je n’aurais pas comparé ma capacité émotionnelle à celle d’un veracrasse, mais, pour autant, je ne m’imaginais pas pouvoir supporter de ressentir les émotions de toute une population.
-Heu Ouai…M’enfin, savoir ce que les autres ressentes, c’est aussi s’exposer à faire face à des sentiments qui peuvent déranger. Imagines un peu : En passant prés d’une fille que tu détestes, tu réalises qu’elle ressent de l’amour à ton égard. Moi, ça me mettrait mal à l’aise…Je suis d’accord, trop de pouvoir, tue le pouvoir. Après, ça monte à la tête…
Je voulais bien être un sorcier puissant, un jour, mais pas en accumulant des pouvoirs. Je les laissai discuter un peu entre eux, perdu dans mes pensées.
Lorsque je relevai la tête, persuadé d’avoir entendu mon nom, je fus surprise de l’hésitation de Will.
-Heu..Oui…Je veux dire non…enfin, je connais les pouffsoufle…un peu quoi. Pas plus que ça, mais…Attend, tu parles avec des pouffys maintenant ?
Elisabeth et Will, parlaient de quidditch ? Bon là, il faut avouer que mon regard à vraiment dut être celui du mec qui vient de se prendre un sceau de glace en pleine tête. Ma grande passion pour le sport en question, se chargea de me remettre en état.
-ha ça ! C’est clair ! J’ai beaucoup de respect pour l’équipe de Pouffsoufle, mais il faut bien le dire : leur dernier match fut une cata ! Le batteur a sous estimé ta force, Elisa. Son jeu c’est complètement basé sur l’idée que tu étais une fille. Une vraie erreur de débutant ! D’ailleurs, Will et moi qui étions dans les gradins, n’avons pas put nous retenir de le huer….ha non attend…c’est quant l’autre batteur a faillit t’envoyer un cognard en pleine tête que Will a hué.
Je me tapotai les levres du bout du doigt, me repassant mentalement ce dernier match.
La conversation sur les sombrals pris une tournure pour le moins étrange. Tour a tour, je regardai mes deux vis-à-vis. Elisa semblait avoir une blessure dont elle refusait de parler. Quant à Will, ses mots avaient l’air de dépasser sa pensée. J’hochai la tête. Oui, la vie m’avait jusque là mit dans une sorte de bulle. Ma famille n’avait été qu’amour et, je ne pouvais pas dire avoir vécu de véritable cou du sort.
-La mort n’a rien de drôle, ça c’est certain. Elisa ! Ne monte pas sur tes grands hippogriffes ! Dois je te rappeler que Will est certainement la dernière personne au monde, à avoir envie de voir des cadavres ?! Un brin de subtilité, je t’en pris !
Je désapprouvais. Oui, je désapprouvais. Je ne voulais pas que cette conversation fasse remonter de vieux démons.
S’il est une conversation capable de me faire sortir de mes gons, c’était bien celle là ! Je n’étais pas sans ignorer la façon de voir des serpentards, mais l’entendre de sa bouche, devant moi ! Ça, c’était plus que je ne pouvais supporter ! Je lui jetai un regard emplie de dégout.
- Comment peut-on seulement penser à une telle éventualité ?! Si ? Si les ténèbres avaient gagnées ? Mais elles ont perdue Winster ! Les ténèbres sont tombées ! Elles sont tombées cette fois là, mais aussi la fois d’avant, et la fois d’avant encore ! Tu sais pourquoi ? Parce que les ténèbres ne peuvent pas gagner ! Tu n’as pas choisis tes prénoms, mais tu as tout de même choisis d’être une serpy ! Je suis fier, moi, d’être une copie du caractère de mes parents ! Fier d’être un Potter, d’être un gryffondor et d’œuvrer pour le bien ! Je suis fier d’être ce que je suis ! Et toi, peux tu en dire autant ?!
Je serrai les poings. Le sang me battait les tempes. La question de Will ne me calma pas. Qu’est ce que c’était que cette histoire ?!
-Ne dis pas de conneries, William ! Pour commencer, c’est complètement impossible ce que tu veux me faire imaginer ! Toi, mangemort ? Et pourquoi pas moi, seigneur des ténèbres tant que tu y es ?!
La petite intervention d’Elisa ne me calma pas, au contraire.
-Hey, ça va hein ! Je n’ai pas besoin de réfléchir ! Je sais quoi répondre ! On a toujours le choix, Will, toujours ! Celui qui te dira le contraire, sera un menteur ! Nombreux sont ceux qui se sont cherchés des excuses, pour avoir un jour suivit Voldemort. Mais la vérité, c’est que tous, oui, TOUS, ils avaient préféré être avec lui, plutôt qu’être mort. Je t’ai un jour raconté l’histoire de l’ami de mes grands parents qui l’avait trahit, et bien, il avait choisit ! Personne ne devient mangemort par accident ou pour sauver le monde ! Si ce n’est pas le gout pour le pouvoir, c’est la peur de la mort qui dicte ce choix ! Alors, oui, OUI ! Je n’ai pas peur de le dire, pour moi, tous mangemort est forcement un être vil, idiot, cruel et aussi détestable que Bellatrix !
Si j’avais été moins énervé, peut être aurais je compris, à la façon dont Elisa secouait la tête, que mes pensées n’étaient pas celles qu’auraient aimé entendre Will. Mais qui puis-je ? Un mangemort choisit les ténèbres pour échapper à la mort, et fini tout de même par se précipiter dans la mort. N’était ce pas stupide ?
Je me calmai un peu.
On m’accusait d’avoir un secret et, au final, j’apprenais que c’était Will qui en avait un. Décidément, cette journée était pleine de surprise.
-Mais je ne mens pas ! Elle ne m’a rien dit ! Mais toi ? Qu’est ce que tu lui as dit que tu ne m’as pas dit ? Ha ! Non mais, j’en ai assez d’être le cinquième balais du plotons moi !
L’explication d’Elisa me fit tourner le regard vers William.
-Mais..Pourquoi tu ne me l’as pas dit ? On aurait été faire sa misère à Malefoy ! Je te comprends pas Will, tu me caches des trucs parce que tu as honte et que tu as peur que je me fiche de toi, mais en parallèle tu vas te confier à la seule fille qui, justement, risque de se foutre de toi. Y’a pas comme un truc qui cloche dans cette logique ?
Lorsqu’Elisa avoua savoir pour moi et ma petite amie, je crus bon de préciser.
-C’est Eloïse qui le lui a dit. Mais enfin Elisa, bien sur que j’en ai parlé à Will ! Réfléchies ! Si Elo t’en a parlé, c’est parce qu’elle savait que tu comprendrais. Il n’y avait que Will, qui pouvait me comprendre. Si on vous a choisi, c’est parce que vous avez vécu la même chose ! On savait que vous ne nous jugeriez pas.
Je ne m’avançais pas trop sur la chose. Les connaissant, ils n’aimaient pas qu’on leur rappel trop leur histoire.
J’ai le regard sur Elisa. Un instant, nos yeux se croisent. J’ai la sensation d’effleuré quelque chose intérieurement. Une pensée.
*J’ai toujours rêvé de voir Will se battre…Je suis certaine qu’il doit être très sexy*
C’est plus fort que moi, j’explose de rire.
-Elisabeth, tu ne devrais pas fantasmer aussi fort.
Bingo, les joues de la préfète deviennent rouges, elle détourne les yeux. Haha, j’adore. Bon, ce n’est pas le moment de faire le clown, ni de retourner les armes de mes ennemis contre eux.
-Alors voyons. Déjà, je ne suis pas d’accord. Elle ne te déteste pas. Ensuite, elle t’écoutera, simplement parce qu’elle a horreur de te décevoir. Même si elle ne reconnaitra jamais ça publiquement. Pourquoi tu ferais ça ? Heu…parce que je suis ton meilleur ami…et que tu n’as pas envie de me voir malheureux ?
Je lui fais le cou des yeux de cocker tout triste. Un James heureux, c’est pénible, mais un James malheureux, je ne vous explique même pas.
Une fois moi en dehors du cercle et Will dedans, les choses se précipitent. Plus question de jouer au plus con avec Elisa, nous avons un problème. Un problème sous la forme d’une jolie fille. Jolie, mais inconnue. Cette apparition nous met sur la défensive. Dans son cercle, Will semble le plus heureux des hommes. Le voir sourire aux anges, devrait me faire plaisir, mais là ce n’est pas le cas. Il plane, tel un drogué. Sauf que lui, c’est la magie noire qui le shoot.
Elisa et la jeune fille échangent direct des regards de glaces. Je sens la préfète très tendue. C’est mauvais. Tandis qu’elle me laisse la garde de la demoiselle, elle s’attaque à libérer Will de sa cage.
C’est une explosion de lumière.
Je fixe l’inconnue. Ma question semble lui semblé complètement hors de propos. Ma baguette est sur elle, mais son regard ne semble pas inquiet. Soudain, elle ouvre la bouche. Je sursaute. Holà, l’inconnue sait mon nom ! Mais c’est quoi de ce…J’ai soudain une illumination.
-Ok !! Je t’imaginais moins…enfin plus…heu, enfin, je ne t’imaginais pas ainsi.
Je me vois mal aller dire à ce que je considère comme une prolongation de l’esprit de mon meilleur ami, que je l’imaginais moins canon. D’ailleurs, je ne devrais même pas penser à ça !
-Alors c’est toi…Et…Tu as un nom ? Enfin, un prénom… une identité ? Ça serait mieux pour t’appeler…
Tout en parlant, j’ai légèrement baissé ma baguette. Au même moment, le cercle se brise. Aussitôt, madame la conscience récupère son autre bout d’elle. J’hausse les épaules devant la remarque d’Elisa.
-Bah quoi ? Elle ne s’est pas sauvé nan ?
Je me sens de trop entre Will est sa conscience. Si c’est étrange pour moi, je n’ose imaginer ce que ce doit être pour eux. Je recule d’un pas, faisant mine de trouver très intéressant les actes d’Elisa.
Entre Will et la demoiselle, ça ne semble pas les retrouvailles du siecle.Je siffle doucement entre mes dents. Le temps est à l’orage… Je ne fus pas le seul à réagir. Avant que j’aie put dire quoi que ce soit, Elisa se retourne et arrive sur nous.
Et c’est partie…Trois, deux, un…La verte explose. Personne n’a le temps de la stopper, elle éclate littéralement. Toute sa hargne est dirigée sur la jeune fille. Le rapprochement entre Will et l’inconnue ne semble pas du tout à son gout.
Attention, serpy jalouse en liberté. Aie, aie, aie, ça va faire mal ! Oh, Merlin…en plein dedans. Je secoue la tête devant le déluge de paroles. Elisabeth Winster, vipère a la langue acérée dés qu’un jupon approche de trop prés son territoire. De William, surtout.
Le vent tourne, Will n’échappe pas non plus a sa colère. Ho, ho…je crois que notre Serpy pense que Will et l’inconnue sont ensembles…
Bon, ça suffi, il faut la faire taire. J’avance jusqu’à elle et, je lui plaque une main sur la bouche. Je secoue la tête, comme on le ferait pour un enfant qui vient de faire une grosse bêtise.
-Bravo, Elisabeth, jolie démonstration de ton coté Serpy. C’est très mal de juger les gens qu’on ne connait pas sur leurs apparences, tu sais ça ? Mademoiselle est notre invité, à Will et moi. Il serait fort aimable de ta part de ne pas l’insulter, d’autant que ce n’est pas vrai. Mademoiselle est très jolie, d’un gout tout a fait remarquable. Oh et tu sais ce qui te retiens ? Je crois que pour le moment, c’est moi.
Elle va me mordre…je suis sure qu’elle va me mordre pour que je la lâche. Tant pis ! Je prends le risque. Je soupire. Mon regard se pose sur notre invité.
-Il faut l’excuser. L’ambiance de magie noire a mit un peu les nerfs a vifs à notre serpy. Et puis, elle est d’un tempérament très jaloux dés qu’une fille s’approche de Will. Il ne faut pas lui en vouloir, c’est sa manière de le détester…Cela dit, je te conseil de faire très attention. Il n’y a rien de pire qu’une verte, lorsqu’elle se sent menacée.
Je fais un grand sourire…Je sens Elisa qui s’énervé sous ma main. A mon avis, nous allons assisté à un joli duel de fille…
|
|
|
|
Invité
Invité
|
Sujet: Re: Trahisons et Méfiances [Elisa, James] Mar 19 Jan - 20:16 |
|
|
Ils allaient forcément finir par réveiller quelqu’un. Les sujets comme les reproches fusaient sans que personne ne songe à arrêter. Et cette fois, ces échanges se passaient essentiellement entre James et Elisabeth. Cette fois, William en était en dehors. Et de ce point de vu, la dispute devient comique. Les interrompant dans leur envois de sarcasmes, William s’esclaffa :
- Vous êtes dingues ! De toute façon le spécialiste moldu ici, c’est moi ! Donc, si, Elisa, il existe un domaine ou je serais TOUJOURS meilleur que toi ! Ça t’en bouche en coin, pas vrai ? JE suis meilleur !
En effet, savoir être toujours meilleur dans ce domaine donnait à William une satisfaction sans pareil. Il souria. Jamais il n’avait pu pensé que James et Elisabeth se battait sur le sujet. Les moldus. Sujet, sur lequel il était incollable... ou presque. L’ambiance détendue ne retomba pas aussitôt. William se surprit à espérer que jamais rien ne changerait. Elisabeth avait abandonné ce masque froid qu’elle prenait lorsqu’elle était sur la défensive.
Leurs explications sur l’après laissa William perplexe. Oui, les fantômes. C’était vrai. Mais aucuns n’avait réellement expliqué ce qui ce passait après. Potter aussi, Harry Potter, le survivant. William ne comprenait pas pourquoi ceux qui y étaient passé refusaient tous de décrire l’expérience, pour lui c’était complètement idiot. Si lui, l’avait vécu, il l’aurait sans doute compté mille fois après de s’en être vanté. Il fallait peut-être avoir frôler la mort pour comprendre leurs réactions.
- Ah j’en serais pas aussi sûr que toi, de ton charme, James. Rappelle-toi, c’était qui déjà la Serdaigle qui t’avais fichu une de ses tartes ! Monumentale ! Je sais pas si tu en a entendu parlé, Elisa, mais moi je l’ai senti passé ! J’étais juste à côté !
Il est clair qu’à jouer les coureurs de jupons, James avait fini par s’attirer des ennuis. Il avait réussit à aligner deux mots seulement, et paf, James s’était retrouvé avec une belle joue rouge. William avait d’ailleur aussitôt éclaté de rire. Se remémorer ici ainsi des souvenirs aussi joyeux le fit sourire de plus belle. Tout avait changé depuis.
Inexplicablement, Elisabeth grimaça et sa réponse se fit froide. Que lui prenait-il tout à coup ? Ses changements d’humeurs avaient le don de mettre William hors de lui.
- Je peux savoir pourquoi tu t’énerves ?! T’as raison, je me fiche des autres !! Ouais bah c’est bon ok : on ne le développe pas ! Je m’intéressais, c’est tout ! Pas la peine de me répondre comme ça ! Y’a pas de se vanter, Elisa ! Il est nul ton don.
Il avait horreur de ça. Qu’on se vante d’avoir quelque chose qui lui serait impossible d’acquérir. William était comme ça. Il en voulait toujours plus. Autant des autres, que de lui-même. La réponse de James lui fit ouvrir grands les yeux tellement il était surpris.
- Moi ça me mettrais pas du tout mal à l’aise. Au contraire, il faut connaître ses ennemis. Comment ça ? Alors... enfin quoi James ! Le pouvoir t’en a jamais assez ! ça monte jamais à la tête, c'est juste quand tu perds les pédales. De toute façon, y'a des risques dans tout ce que l'on fait !
S'éloignant de James, Elisabeth continuait de l'agaçer.
- Arrêtes ça ! Tu m'énerves ! Franchement arrête ou je raconte à James ce tu fabriques avec Potter !
Enfin une menace de taille. Quoique, William se doutait que James eut recours à de grandes tentatives. Il crierait un peu, au début, puis oublierais vite.
Parfois, c'était mieux ainsi, d'avoir quelqu'un qui pardonnait facilement. Et William espèrait que le rouge serait aussi tolérant si par malheur, il venait à apprendre son secret.
William continua de fixer la préfète lorsqu'elle débita son mensonge. Il essayait de retenir l'expression qu'elle prennait lorsqu'elle mentait, mais son visage mn'avait rien de mémorable, aucun signe particuliers. Elle était trop forte.
Il quitta bien vite son regard quand James décrivit le match. Il se sentit subitement mal à l'aise et ne sachant quoi faire, il enfourna ses mains dans ses poches.
James sortait complètement de ses gongs. Il s'énervait rarement, mais une fois titillé, il explosait littéralement. Perdu dans ses pensées les plus profondes, William hocha de la tête, approuvant uniquement dans le but de calmer son camarade.
Elisabeth ne le fit pas changer d'avis. Qui ? Les Potter étaient tous des buttés. Là où il y avait magie noire, il y avait mauvais sorcier. Ce qui était faux. William le laissa poursuivre dans son entêtemen, ne l'interrompit pas, ne lui accordant même aucuns regards. Chacun de ses propos le blessa, et il ressentit à nouveau le poid de la honte.
Tu savais bien qu'il réagirait ainsi. Inutile d'en espèrer plus.
Après que le rouge eut déversé toute sa colère, il y eut une grand silence. William n'osa toujours pas croiser le regard du préfet-en-chef. Mais il se sentit obligé de répondre.
- Je suis désolé, James
Un jour, il faudrait penser à remercier la verte. Un jour, oui. Elle lui sauvait bien trop la mise pour quelqu'un qu'elle est sensée détester. Et de son côté, William ne manquait pas de se montrer ingrat, il ne méritait pas cette aide, ce n'était pas juste, dans le fond. Sa conscience approuva ces paroles.
- Elisabeth n'a pas été au courant volontairement. C'était une erreur de ma part. J'aurais dû garder ça pour moi seul.
Avait-il dit, pensif. William s'en tenait évidemment au fait réel, pas à celui inventé par la préfète.
William hocha de la tête vigoureusement lorsque James rappella qu'un jour lui et Elisabeth avait formé un couple.
- En effet. Et tu sais parfaitement comment cela c'est terminé, James ! Enfin... enfin moi je comprends pas... pourquoi elle ?! Tu pouvais pas sortir avec une rouge, c'est ça ?
James tenta de conviancre William. Et repensant aux derniers faits, le rouge y vit une manière de se racheter de son ami.
- Tu dis des conneries, James. Mais je vais accepter de me faire convaincre. Simplement, j'espère qu'à ton tour tu te montreras aussi tolérant s'il m'arrive de faire une bêtise...
Il n'ajouta rien de plus, ayant déjà conscience que sa demande était ambibüe. Pendant quelques absences de sa part, sa conscience se matérialisa enfin. Elisabeth lui lança aussitôt des regards noirs, comme celle-ci s'y attendait.
- Techniquement, William nous écoute, si tu veux parler d'écouter au sens de ouïr. Mais nous sommes d'accord : Will entend beaucoup de choses, mais obéit à peu d'entre elles.
Quand il reprit enfin ses esprit, il était à l'autre bout de la pièce, avec une envie folle de rejoindre le cercle mourrant. Mais il était encore trop sonné pour réagir. Sa conscience ce tut et laissa Elisabeth se calmer seul. Elle avait le don de garder une contenance parfaite, même lorsqu'on lui sortait les meilleurs injures. Face à ce spectacle, William se sentit naître un complex, celui de jouer bien trop mal la comédie.
- E... Elisa... je te conseillerais de ne pas trop l'énerver...
Avait-il dit entre deux sarcasmes de la préfète. Mais elle ne sembla pas l'entendre et continua de plus belle. Sa conscience, se retourna alors vers lui, ignorant Elisa qui ne pouvait pas s'arrêter.
- Allen, ta baguette - Quoi ?! - Ta baguette ! - N... na... nan !
Encore un peu sonné, William perdit toutes ses forces et la laissa s'en emparer. Ce fut au dernier mot "greluche" que les traits de son visages semblèrent se refermèrent. Levant haut sa baguette, elle jeta un éclair de sort à la préfète. William n'avait jamais vu ce sort l'observa les yeux ronds, Elisa restait consciente, il ignorait les effet du sort. Sa conscience lança alors à sa dueliste, sans pour autant rendre sa baguette à William.
- Je ne fais pas partie du tableau de chasse d'Allen, d'accord ? Tu me devrais un peu plus de respect que cela, Winster, si William est encore vivant c'est grâce à moi ! Dans quel cas Jedusort l'aurait mit en miette ! Qu'est-ce que tu as, Allen ?! Qu'est-ce que tu ne veux pas que je dises ?! Je ne te dois rien, je ne suis pas une de tes potes, toi par contre, tu me dois la vie !
Ce fut au tour de James de répliquer, mais les remarques au sujet physique échauffèrent William. Sa conscience en resta indifférente. Elle aussi était trop forte.
- Ta gueulle, James ! T'as déjà une petite copine ! Oui, ferme-la ou je vais raconter à Eloïse ce que tu fabrique dans son dos !
Elle écouta James, hocha parfois de la tête, qui partait dans un discours sur l'art et les manières des verts. Elle voulut se retourner vers Will, mais celui-ci avait disparut. Appelé par la puissance encore entraînante du cercle, il s'en était rapproché.
- Allen ! Reviens ici ! TOUT DE SUITE ! - Oui, oui. Mais je me rapproche pas. Je suis...
Il refit un pas, sentant l'appel plus fort encore.
- Allen, si tu fais encore un pas je te dolorise ! - Mais je... oui ! Je reste là, je ne m'approche plus, mais je reprend des forces... - Ce n'est que de la magie noire ! Tu n'en n'as pas besoin. Dernière fois, revient-là !
William hocha non de la tête ce qui fit pousser un soupir à sa conscience.
- Bon alors, quel est le plan ?
|
|
|
|
Elisabeth Winster
7ème année Serpentard
Nombre de messages : 1955
Age : 43
Maison : Serpy un jour serpy toujours
Emploi : Elisa de jour...Bella de nuit
Humeur : En manque...='(
Feuille de personnage Côté coeur: Il est mon âme, ma vie, mon tout...Scorp' Camp: Les deux Niveau magique: (73/100)
|
Sujet: Re: Trahisons et Méfiances [Elisa, James] Dim 24 Jan - 17:50 |
|
|
Entre Potter qui se croit drôle et Allen qui se croit le plus fort, je devrais peut être songé à aller me pendre. …Si, si…vraiment ! Juste histoire de m’épargner moi-même. Bah oui, quoi…je m’hérite mieux que ça nan ? D’ailleurs, rappelez-moi, pourquoi je suis là déjà ? Ha oui…Pour assurer les fesses de ce Potter tellement idiot qu’il voit le mal partout sauf là ou il est ! Pis peut être aussi pour assurer les arrières de William. Comme toujours quoi. Arff, je suis trop bonne moi !
Potter m’agace. Je vais finir par le frapper s’il continu. Un bon coup sur la tête, et hop, je l’envoi au tapis pour quelques heures ! Ha ouai...c’est tentant ! Mais nan, je ne le ferai pas. Nan, à cause du risque ! Bah ouai, si je le frappe trop fort, son seul neurone encore a peut près correcte pourrait se barrer. Et là, c’est toute l’école qui pourrait aller se pendre.
Sa vision des Serpentards me laisse de glace. Qu’il continu a croire au joyeux petit monde des Bisounours si c’est vraiment ce qui lui fait plaisir. C’est débile. Il EST débile ! Sérieux quoi ! Je viens de lui prouver par A + B que j’étais capable de sentiments envers les nés moldus, et le voilà qui recommence à m’accuser de ne pas être capable d’apprécié les moldus ! Il me gonfle ! Vu que je ne peux pas le frapper, je décide d’ignorer ses paroles. Un regard noir, un léger secouement de tête et l’affaire est réglée.
-ne pas avoir beaucoup d’amis me permet au moins de les connaitre vraiment. Tu penses pouvoir en dire autant, Potter ?
C’est là une question rhétorique. S’il dit oui, j’éclate de rire. Je sais d’avance qu’il est impossible de me voir me retenir. S’il dit oui, je vais écrire son nom sur la liste des cas désespérés ! Du moins…Si personne ne l’a pas déjà ajouté…
William lui frôle un degré de pathétisme si grand, qu’il est incroyable de penser que je puisse encore l’écouter. Là, franchement, je ne sais plus si je dois rire ou bien pleurer. C’est dire.
Je fais mine d’adresser à William une révérence devant sa supériorité. En vrai, je me fiche de lui. Je suis une serpentard, les sarcasmes chez moi ne se résume pas qu’à des mots. Je pourrais l’applaudir, me mettre a genoux devant lui...Quoi que nan, même moi je m’abaisserais pas devant un rouge.
-Ho, mais je te le laisse la place de meilleur ! Pas de problème la dessus, tu sais. Moi, personnellement, si j’étais la meilleure dans un domaine aussi pitoyable que celui là, je ne sais pas si je m’en venterais. Mais tu n’es pas moi, ça c’est sur. Etre le meilleur dans un monde ou la moitié des gens meurent de faim et l’autre de maladies, ce n’est pas ce que j’appellerais une gloire. Alors je le dis : OUI tu es le meilleur ! Le meilleur des nazes dans un monde qui l’est tout autant.
Sourie William, sourie tant que tu peux encore. Sourie, parce que ça ne durera pas. Ça ne dure jamais quant je suis dans les parages, tu devrais le savoir. Je vais le gommer ton stupide sourire de faux supérieur ! Tu ne seras jamais supérieur à moi, et ce n’est même pas du narcissisme, c’est la vérité. Je m’en tire mieux que toi, dans tous les domaines. Ces choses là, je les fais passer par l’intermédiaire d’un long regard sur sa personne. Moi aussi je sourie, mais c’est un sourire narquois, le genre qui en dit long.
Et voilà, maintenant, je rie. Je m’en veux de rire a leurs conneries, ils vont se croire intéressent maintenant ! Mais, ce n’est pas ma faute, je ne peux pas faire autrement. Notre conversation à pris une tournure vraiment inattendu. Plus je regarde Potter, et plus je me marre. Je crois bien qu’il se prend réellement pour un tombeur. Ceci dit…Si on regarde la liste de ses conquêtes, on ne peur pas dire qu’il ait tord. Mais bon…ses conquêtes se limitent aux Gryffondors, au pouffsoufle et au Serdaigle. Chez les Serpentards, il n’y a jamais eu qu’Eloïse pour lui accorder un regard. Et encore…il a dut ramer le Potter ! Conclusion : Potter n’a eut que des conquêtes faciles mis a part Eloïse.
-Navré, James, il va me falloir te briser le cœur alors. De tous les Gryffondors, tu serais le dernier à qui je pourrais succomber. T’as autant de charisme qu’une huitre, mais bon ce n’est pas de ta faute, tu mise plus sur ton physique avantageux que sur ce que tu peux dégager. Nannnnn ??? Sans blague ? Une Serdaigle à humilier le grand tombeur ? Mwhahaha, faut me donner son nom, elle mérite bien une carte de félicitation ! J’aurais bien voulu voir ça !
Oui, j’aurais bien voulu…ça aurait eut le mérite de me mettre de bonne humeur pour la journée. James Potter se faisant baffer par une fille alors qu’il essayait de la draguer. Voilà qui avait dût lui mettre un cou dans son orgueil de roi des tombeurs ! Ou pas…Le connaissant, il avait certainement harcelé cette pauvre fille jusqu'à ce qu’elle finisse par fuir dans sa salle commune. Potter est décidément un drôle de spécimen. Je me demande si quelque chose est capable de le toucher vraiment, de lui faire gommer ses allures de sorciers toujours joyeux ! Enfin, en attendant, je ne me prive pas pour me fiche de sa mésaventure.
James est décidément un rouge à 100%. J’hausse les épaules. Ainsi, il y aurait bien quelque chose qui le mettrait mal à l’aise. C’est bisard, je n’aurais pas misé sur ça. Pourquoi être gêné de constater qu’une personne nous aime, même si ce n’est pas partagé ? Là…je ne comprenais pas la logique de la chose.
Allen…c’est peut être lui que j’aurais dût pendre ! Lui, son petit air supérieur, sa façon de se croire meilleur que tout le monde et capable de maitriser tous ! J’avais la baguette qui me démangeait, une sainte envie de lui montrer ce que le pouvoir, le VRAI, pouvait faire à sa petite personne !
Je restai de marbre. Il ne fallait pas lui donner la satisfaction de m’avoir vraiment énervé. Je pris mon air faussement ennuyé, le même que j’avais durant certain cours barbant. Je remis en place une de mes mèches de cheveux et levai enfin les yeux vers lui. C’est fou, je n’étais même pas surprise par sa réaction. Il suffisait de prouver à Will qu’il n’était pas tout puissant pour qu’il se mette à être désagréable. La soif de pouvoir ne semblait pas encore lui servie de leçon. Peut être bien que Leonard se montrait trop doux avec son disciple…
-Et voilà : Montrer à Saint William « Monsieur je suis le plus fort, le plus doué, le plus grand et le plus magiquement évolué » dis je avec mépris, qu’il ne peut pas posséder un pouvoir et, hop, comme par magie, vous vous retrouvez avec Saint William, version gamin à qui l’on aurait refusé une friandise. La seule chose de nul dans cette pièce, c’est TOI. Toi et ta prétendu supériorité qui, au final, te rend tellement inférieur à James ou à moi ! Tu n’avais pas besoin de le préciser, je le savais déjà que tu n’es qu’un égoïste. C’est toujours, toi, toi, toi…y’a de place pour personne d’autre que toi dans ta propre vie, Allen.
Mon ton est cassant, ma voix froide. C’est un direct dans les dents. Dans son intérêt, il vaut mieux qu’il n’en rajoute pas. Sa réponse à James me fait ricaner. Allen ou l’art de se faire passer pour ce qu’il n’est pas…
-Ennemis ? C’est marrant que tu parles de ça ! Toi qui semble justement ne plus vraiment savoir ou sont les tiens ! Oui, c’est juste quant tu perds les pédales, hein ! Ou alors aussi quant tu deviens tellement cupide que t’es incapable de t’arrêter et que tu finis par trahir tout le monde ! Ce n’est pas le pouvoir qui est dangereux, c’est son usage ! Hors, tu vois, Allen, du pouvoir dans tes mains, sa me fait le même effet que de voir du pudding dans un enclos d’hippogriffe : ça me désole devant le gâchis !
Comparaison blessante ! Mais je m’en fiche. Je me sens d’humeur Serpy ! J’ai envie de le blesser, de le ramener à sa place !
-Des risques…tu parles ! C’est vrai que y’a de sacré risque à se comporter comme un con, et pourtant, tu t’en lasses pas !
Oh, mais c’est qu’il voulait vraiment me menacer ! Ha haha, comme s’il était en position de force pour ça ! Tout ce qu’il avait c’était des présomptions. Moi, au moins, j’avais des preuves !
-Mais, ce que James ignore ne peur lui faire de mal, n’est ce pas ?
Il voulait parler d’Albus et moi à James ? Pas de problème…dans ce cas, moi, je parlerais de Leo et lui.
-Et tu lui diras quoi à James ? Oh...c’est vrai…j’oubliais…Affabuler c’est ce que tu fais de mieux...Pauvre type, va !
J’avais menti pour couvrir ses conneries ! Franchement, je me demandais bien pourquoi je faisais ça ! Ce n’est pas comme s’il le méritait ! Ha ça nan ! Jamais, pas une fois, il n’aurait songé à me remercier ou même à me renvoyer le balai ! Nannnn C’ n’est tellement pas Allen que de reconnaitre avoir besoin de quelqu’un ! Je le hais ! Ou pas….Saleté de frontière complexe entre l’amour et la haine !
Je fronçai les sourcils. Potter avait vraiment l’amour du quidditch.
-Ho, et bien, il n’y avait aucune raison de s’inquiéter. Les batteurs de Pouffsoufle ne sont vraiment pas un danger. Nan, il n’y a qu’un seul batteur qui soit une menace : Talus. L’élève n’a pas encore dépassé le maitre.
Ajoutais-je avec un léger sourire. Sur un terrain, le batteur des Gryffondors n’avait pas son pareil pour envoyer des cognards.
Potter toujours calme ? Pas du tout ! Y’avait des sujets qui fâchent, même pour lui ! Sa façon de ne jurer que par le bien finissait par me blasé. Potter ou l’art de croire en une vie aussi blanche qu’une colombe…S’en était presque gerbant.
-Je ne peux peut être pas en dire autant, mais je suis fière d’avoir sut choisir de voir clair ! Je n’ai sans doute pas la vie rêvé du Potter Parfait, mais je m’estime heureuse d’avoir sut choisir ma voie par moi-même ! Quant à être Serpy, ouai, je crois que j’en suis de plus en plus fière ! Surtout quant je vois votre petit monde d »hypocrite !
Lui donner le dernier mot ? Jamais ! Qu’il aille au diable ! La pureté de James Potter me rendait malade !
Ses pensées profondes me firent le regarder avec des yeux ronds. Je ne peux pas dire que j’étais surprise…nan, je m’y attendais. Seulement, je ne pensais pas le voir défendre avec autant de vivacité son point de vue. Il était inébranlable. On sentait dans son ton que rien ne pourrait le faire changer d’avis.
Un malaise s’installa en moi tandis que je m’empêchais de regarder en la direction de William. Potter sans le savoir, enfonçait plus profondément encore le clou. Ses mots étaient cinglants, sans répliques possibles. Il méprisait le mal. Plus que jamais, j’eus la conviction qu’il n’accepterait pas la position de son meilleur ami.
Je regardai avec insistance mes pieds. Je leur trouvais soudain un intérêt énorme ! Ne pas lever les yeux vers Will. Ne pas lui jeter ce regard du style « je t’avais prévenu ». Garder ma langue dans ma bouche, et attendre que l’orage passe. La culpabilité de Will semblait déteindre sur moi. De là ou j’étais j’arrivais à percevoir son malaise. Je n’avais pas pitié…je n’avais pas même de la compassion. Quant on marche avec le mal, on est souvent seul.
J’étais partagée. Le « je suis désolé » de Will était sincère, j’en étais certaine. Mais d’un autre coté…je ne sais pas…Je trouvais ça trop simple, trop facile…résumer ses actes par un simple « je suis désolé »…
Je gardai pour moi mes pensées. Je ne relevai les yeux vers eux que lorsque je fus certaine de pouvoir rester neutre. Contre toute attente, les mots de Will me touchèrent plus que de raison. Il aurait préféré garder son secret pour lui…Je secouai la tête. Il avait tord. Tord de toujours vouloir être seul pour affronter les choses !
-J’étais juste au mauvais endroit, au mauvais moment. Si ça peut te rassurer, James, il ne m’a pas volontairement choisi comme confidente. Je n’en sais rien, Will. Je crois que j’aurais de toute façon finis par le savoir et, dans le fond, je préfère l’avoir appris comme ça.
Si je l’avais appris par un serpy, ma réaction aurait été bien pire. Je ne lui aurais même pas donné la chance de ce justifié. Au moins, là, je connaissais l’histoire telle qu’elle c’était passée.
Malgré moi, je laisse échapper un léger rire. Ce n’est pas le moment, ce n’est pas le contexte ! J’ai fait comme une fausse note, là. Mais ce n’est pas ma faute ! Entendre William, ça me rappel mes propres paroles. J’ai pour eux un léger sourire d’excuse. Je soupire. C’est pas mon genre de jouer le rôle du sage plein de bon sens, mais j’imagine que je ne peux faire autrement.
-C’est exactement ce que j’ai dit à Eloïse le jour ou elle m’a parlé. Je vois que nous arrivons encore à être d’accord sur certaine chose, Will. A vrai dire, je crois bien qu’ils savent parfaitement comment ça c’est fini entre nous. Mais ils ne sont pas nous. Nous, on était seuls contre tous. Eux, ils nous ont. Ils ne feront pas nos erreurs. James n’est pas toi, il n’attend pas d’Elo plus qu’elle ne peut lui donner. Et, Elo n’est pas moi. Elle n’a pas eut la mauvaise idée de vouloir s’affranchir de ceux de sa maison. Moi, je pense qu’Elo et James peuvent réussir là ou nous avons échoué.
Hum... .comment Will faisait il pour toujours réussir à tirer la couverture à lui ? Son marché dupa peut être James mais pas moi ! Je connaissais la nature de ses bêtises.
L’intrusion d’une entité inconnue me mit sur mes gardes. James sembla tout d’abord surpris, puis ce fut comme s’il avait comprit un truc qui m’échappait. Le monde a l’envers ! Potter qui comprend et moi qui suis perdue ! Ha mais…je n’avais pas dit mon dernier mot ! Aussitôt, mes échanges avec cette fille furent houleux.
-Allen est l’esprit de la contrariété réincarné. Il n’aime pas donner à quelqu’un la satisfaction de pouvoir se dire qu’il lui a obéît !
Oui, parfois Will était un vrai gamin. Ceci dit…je n’étais surement pas mieux. La preuve, je ne fis aucun cas de ses mises en gardes. Cette présence me menaçait. J’avais horreur de ne pas comprendre ! Je n’aimais pas son regard sur Will ni ses injonctions ! Elle se prenait pour qui ? ! Je n’étais pas bi polaire pour rien. Capable du pire comme du meilleur. De passer du rire aux larmes en l’espace de quelques secondes. Devenir agressive, menaçante…
Une chose qui n’avait pas de baguette à elle ne pouvait pas être un danger. Lorsqu’elle s’empara avec une facilité qui frôlait l’indécence, de la baguette de Will je restai immobile. Ma propre baguette était toujours dans ma main. Je ne craignais rien ni personne. J’avais pour moi cet esprit de supériorité qui me faisait croire en une invulnérabilité que je n’avais point. Elle, moi…un face à face étrange. Dans sa main la baguette de William vibra. Je fus un instant interdite devant ses capacités à maitriser une baguette qui n’était pas la sienne. Je fis un mouvement sec de ma baguette pour mettre en place un bouclier de protection. Une éclaire fusa, me percutant, faisant voler du même cou ma protection pourtant connu pour être solide. J’eus à peine le temps de réaliser la teneur de la magie dont elle venait de se servir. Je plissai les yeux, j’étais face à une adversaire de taille. J’étais incapable de savoir avec justesse la nature du sort jeté. Je vérifiai quelques point primordiaux : Je tenais toujours debout, j’étais toujours visible, j’avais encore ma baguette, je pouvais encore parler. Je pouvais toujours penser par moi-même, il ne me semblait pas devoir envie d’obéir sans raison à un quelconque ordre. Non, tout semblait en ordre et pourtant, j’étais certaine que ce sort avait eut un effet sur moi. Elle n’avait pas dit un mot, prouvant par là sa maitrise des sortilèges informulés.
Je serrai mon point resté libre. Une vague de fureur monta en moi. Je n’avais jamais aimé être prise pour cible. Elle ne s’en tirerait pas comme ça ! J’allais la mettre en petit morceaux !
Ses paroles alertèrent mes sens. Elle connaissait mon nom ! Elle connaissait le secret de William ! Elle prétendait avoir sauvé la vie de Will, laissant supposer qu’elle ait put se tenir dans la même pièce que Leonard et Will ce jour là. Sa façon de me parler, de parler à Will…cette façon de me demander le respect. Tout ça sentait le Serpentard ! Qui qu’elle soit, d’où qu’elle vienne, j’avais l’intime conviction qu’elle aurait fini dans ma maison si on l’avait fait passer sous le choixpeau ! Dans son ton, je reconnaissais presque celui de Lindsay. C’est dire à quel point elle ressemblait à une verte !
Cette constatation me dérouta.
-Je n’ai aucun respect pour personne, hormis les gens que je choisis moi-même ! Tu peux me dire pourquoi je devrais te remercier de lui avoir sauvé la vie ? La mienne de vie serait bien plus simple s’il ne s’en était pas sortie ce jour là ! Ton intervention lui a peut être sauvé la peau mais a fait de lui un être méprisable. Jedusor ne l’a pas tué ? Parfait ! C’est formidable, comme ça c’est surement de la main même d’un de ses amis que James sera tué ! Quitte à choisir, il aurait mieux valu mourir avec courage de la main d’un ennemi plutôt que de mourir avec déshonneur de la main d’un ami !
Ce n’est que lorsque je me tournai vers Will, que je compris l’effet du sortilège. J’étais incapable d’avoir pour lui des mots qui ne viennent pas directement de mon cœur. En d’autre terme, je ne pouvais plus lui dire le contraire de ce que je pensais. Impossible par exemple de lui dire que je le détestais puisque dans le fond, je ressentais le contraire. Je ne pouvais plus mentir à William ! Quelle horreur ! Sous le choc de cette révélation, j’ouvrai des yeux ronds et me tournai à nouveau vers l’inconnue.
-Tu n’as pas osé me faire CA ? ! A moi ?! C’est…Enlève moi ce sort tout de suite ! Enlève-moi ça !
C’était un ordre, une injonction ! C’était de la torture ce sort ! Encore heureux, il semblait qu’il n’y ait des effets qu’envers William ! Enfin, quant je dis « heureux » c’est une façon de parler ! Nan, parce que y’avait rien d’heureux à ça !
James chercha à me calmer en me bâillonnant de ses mains. Je trouvais ça grotesque ! Je trouvai ça encore plus grotesque lorsque j’entendis ses excuses ! Je n’étais pas jalouse ! Je ne me sentais pas menaçante ! Je n’avais pas du tout l’impression que cette fille marchait sur mon territoire ! Pas le moins du monde ! Potter racontait que des conneries !
Je donnai un cou de dent dans la paume de sa main. A force de gigoter, je finis par me libérer de son emprise.
-Je ne suis PAS jalouse !
Will s’en prit à James. Je me tournai vers lui
-Rha, je t’en pris William, tu vaux quant même mieux que Jedusor, Nan ? ! Tu vas pas te mettre aussi à raconter des conneries pour avoir le plaisir de voir un couple se briser !
Nannn c’était pas ce que je voulais dire !! Je voulais surement pas lui faire l’honneur de lui dire qu’il valait mieux que Leonard ! Je foudroyai du regard la demoiselle responsable de cette infamie. Ma baguette se leva pour jeter un experliamus. Aussitôt la baguette de Will se logea dans ma main. Je la rendis à son propriétaire.
-Libères moi de ce truc, s’il te plait. C’est affreusement frustrant et terriblement dérangeant ce sort !
Will était bien trop occupé à lutter contre l’appel de son cercle. Lutter…façon de parler. Probable qu’il y serait allé en courant s’il n’y avait pas eut cette fille pour l’en empêcher. Elle avait des menaces convaincantes, faut bien le dire. Des menaces de vertes. Son « ce n’est QUE de la magie noire » me fit littéralement faire un tour sur moi pour la regarder. QUE de la magie noire ? Oo Mais il semblait que William ne lui obéirait pas plus qu’a une autre. Je savourais ma victoire.
-A défaut de doloris, tu devrais songer à l’imperium. Au moins, il n’aurait pas d’autre choix que de s’éloigner de ce truc.
J’haussai les épaules, vérifiant d’un cou d’œil qu’il se tenait toujours à distance raisonnable de son cercle.
-C’est inutile William, même si tu rentrais dedans, tu n’y serais plus a ton aise. Pour te sortir de là, c’est ma magie qui à agie. C’est donc ma magie qui l’habite. Je doute que tu te sentes chez toi dans une atmosphère emplie de mon essence.
J’avais pris soin de ne pas le regarder en parlant. Chaque fois que mon regard croisait le sien, j’éprouvais le besoin de lui dire une vérité ! Fallait vraiment que quelqu’un fasse sauter ce sortilège !
Quant l’autre reprit la parole, c’est à James que je demandai
-Le plan ? Quel plan ? Pourquoi l’idée que vous puissiez avoir un plan me laisse penser qu’on va droit dans les problèmes, hein ?
A nouveau, je regardai l’autre pour qui, il faut bien le dire, je nourrissais une profonde antipathie.
-Moi, j’en ai un de plan : tu retournes d’où tu viens ! Je n’ai jamais aimé les Serpy TROP serpy…hors toi, c’est tout à fait comme ça que je te décrirais !
|
|
|
|
James Sirius Potter
7ème année Gryffondor
Nombre de messages : 337
Age : 33
Maison : celle des maraudeurs
Emploi : dire des conneries, faire mon boulet, être arrogant...
Humeur : C'est comme si d'un cou tout le bonheur du monde c'était éteind
Feuille de personnage Côté coeur: L'amour si doux et amer a la fois...ma Eloise Camp: Le bien Niveau magique: (71/100)
|
Sujet: Re: Trahisons et Méfiances [Elisa, James] Jeu 4 Fév - 22:27 |
|
|
Je fis une petite moue dubitative. Le genre de petite moue qui indique que je ne suis pas convaincu. Pour moi, Will s’engageait sur une piste glissante. A vouloir jouer les « monsieur, je suis le meilleur », il allait finir par avoir droit aux sarcasmes de sa Serpy. D’ailleurs, c’est ce qu’elle ne manqua pas de faire. Je levai les yeux au plafond en soupirant.
-Yes ! I’m crazy ! Hey, on commence par dire « je suis le meilleur » et on fini par affirmer sa suprématie. Franchement Will, lui dire que t’es le meilleur parce que t’es un né moldus, c’est comme reconnaitre qu’elle est meilleure sorcière que toi parce qu’elle est sang pur.
Et oui, même moi je peux être logique des fois ! Faut pas croire, je suis moins stupide que j’en ai l’air !
Elisa est ce que j’appellerais une « enfonceuse de porte ouverte ». Elle n’a pas son pareil pour vous faire part de sa façon de penser. Même en m’associant à Will, c’est impossible d’avoir le dernier mot ! Elle est comme Eloïse : incassable. Parfois, elle donne l’air d’être la souris dans notre jeu du chat mais, jamais, je n’ai encore eut l’occasion de voir cette sourie se faire prendre au piège. Cela en deviendrait presque frustrant !
Sa question me fait hausser les épaules. Je n’ai pas la prétention d’affirmer connaitre tous les gens dont je suis proche.
-Je connais mes meilleurs amis, n’est ce pas déjà plus que suffisant ? On ne peut pas connaitre tout le monde ! Tu vois, Elisa, l’amitié c’est prendre des risques…On ne peut jamais être certain de ne pas être trahit un jour, mais pourtant on donne sa confiance. Voilà probablement pourquoi, toi, tu n’en as pas beaucoup.
Comme tous les serpentards, elle ne sait pas faire confiance. La peur d’être trahit et bien plus forte que le gout du risque. Les Serpy ne sont pas connus comme des gens s’attachant aux autres.
La comparaison m’arrache une grimace. Une huitre ? Yeurk ! Si je dois être une huitre, je veux être une huitre perlière ! Une huitre qu’on a envie de pêcher pour sa valeur ! Mais…nan…Je veux PAS être comparé à une huitre ! C’est…c’est juste dégoutant ! Je ne suis pas un truc visqueux. Pis, je ne sens pas la marée !
Je suis un comédien né ! Je porte la main à mon cœur comme si elle venait d’y porter un cou critique. Je prends un air triste, complètement bouleversé.
-Vraiment ? Haaa Mon pauvre cœur, tu n’as donc aucune pitié pour un pauvre homme consumé par…heu…ses hormones ? Ho, et bien…je me demande qui est le premier dans ce cas ? Dis moi, que je connaisse le nom de celui que je dois défier en duel =D
Tout en lui demandant, je tourne la tête pour regarder Will. Je m’incline, si c’est lui le premier, je ne cherche même pas à entrer en compétition. Le roi des tombeurs, c’est moi /O\. Mais, faut bien reconnaitre que Will aussi a pas mal de succès. Nous formons le duo sur lequel toutes les filles de Poudlard se retournent. Ne Cherchez pas ! On est les beaux gosses de Gryffondors
Outch ! Le beau gosse number one, il vient de se prendre un cou dans son amour propre là ! William ! Faux frère ! J’te ferai manger des épinards pour te faire payer cette infamie ! J’ai l’air de quoi moi, maintenant ? D’un blaireau ! (Pardon au Pouffsoufles U_u) Et bien sur, le verte, elle, sa la fait rire ! Ha ! Monde cruel !! Je suis un mal aimé !! Ceci dit, faudrait pas croire que je suis vexé, nan, pas du tout ! J’ai pris une claque dans ma fierté, mais je vais pas en mourir. C’est pas comme si c’était la première fois ! Enfin, cela dit, je me vengerai. Si, si, vous pouvez me croire. On ne se moque pas impunément de James Potter ! Je secoue la tête
-Ha…c’est marrant, mais je me rappel pas du tout de ça…t’es sur que c’était moi ?
Sourire digne d’une pub pour le dentifrice.
-Sincèrement Will, comment tu peux te rappeler de cette baffe, hein ? Non, plutôt, pourquoi est ce que t’en rappel ? C’est pas bien de se moquer…Est-ce ma faute si certaine Serdy n’ont aucun gout en dehors de leurs bouquins ? Nan, vraiment ce n’est pas sympa de sortir ça devant…la fille qui un jour t’a envoyé un verre en pleine figure !
Et toc ! Haha..Ha…c’est même pas drôle…On oubliera de préciser que ce jour là, c’est moi qui me suis pris le contenu du dit verre en pleine tronche. Comme quoi…ce n’est jamais bon d’être trop prêt des gens quant la bombe explose.
1…2….3…Hop ! C’est reparti ! Ils se disputent à nouveau ! Y’a-t-il vraiment eut une époque ou ils étaient d’accord ? J’ai du mal à y croire.
-S’il vous plait… !
Je soupire…Avec le temps, on pense qu’on peut s’habituer, mais nan…Pourquoi ils sont toujours comme ça ? Même la plus cuisante des haines ne peut expliquer ça. Elle l’accuse d’être égoïste, il lui rétorque qu’elle est nulle. Ou bien l’inverse…peut importe. La comparaison d’Elia me fait avoir un léger sifflement. Outch, elle y va pas avec le dos de la cuillère ! Je veux donner raison à personne mais je ne peux pas leurs donner tord non plus. J’ai envie de gueuler : EGALITE ! Juste pour qu’on passe à autre chose…Le pouvoir…Franchement…Qui est encore assez stupide pour croire que c’est avec le pouvoir que l’on devient grand ?
-Bhin, le truc c’est que c’est pas seulement les sentiments de tes ennemis que tu entendrais…Et ça, ça peut devenir ingérable. Sérieux, je n’aimerais pas du tout pouvoir ressentir ce que ma sœur ou bien mes cousines ressentir vis-à-vis de tels mecs. Ça me rendrait dingue …Après, je voudrais tous les fracasser. Oh moi tu sais ! Le pouvoir, c’est pas trop mon truc. Le pouvoir ne fait pas le bonheur...
J’hausse les épaules. C’est pas moi qui envierais les hommes de pouvoir.
Quant Elisa est lancée, rien ne l’arrête. Elle enchaine sarcasme sur mot blessant. Y’a-t-il espoir qu’un jour sa s’arrête ?
-STOP !! Putai* de merd* mais faut faire quoi pour que vous arrêtiez de vous engueulez sans arrêt ? Détester vous en silence, bordel ! Vous en avez jamais marre ?!
Parce que moi, si ! Pour preuve je m’éloigne un peu les laissant à leur messe basse. Ce n’est qu’un discourt sur le quidditch qui me fit sortir de mon coin. La réponse d’Elisa me surprend qu’à moitié. Certaine rumeur, non vérifié, m’était parvenue.
-Blecryo ? Le batteur des Gryffondors ? C’est le meilleur batteur qu’on ait eut, et de loin ! Oui, on dit que vous vous êtes beaucoup rapproché, même qu’il t’aurait fait cadeau d’une de ses battes. Vous vous entrainez souvent ensemble ?
J’ai du mal à imaginez deux personnes de maisons différents avoir un entrainement commun. Cela me semble contre performance.
Leur discourt sur le bien et le mal me fit sortir de mes gons. Je suis un Potter, je marche dans la lumière. Si je sais qu’il existe les ténèbres, je ne comprends pas l’attrait que l’on peut avoir pour elle. Pour moi, c’est de l’esclavagisme ! Ou bien du masochisme…j’hésite.
Elisabeth et moi, on se foudroie du regard. Aucun des deux ne lâchera l’affaire. On a chacun notre opinion, et aucun n’est disposé à laisser un peu de terrain à l’autre. Répliquer ne servirait pas rien, je sais reconnaitre une cause perdue quant j’en vois une.
Le silence, qui suit mon mouvement de colère est assez impressionnant. On peut presque palper la gène entre nous. Gène de quoi ? Ça je me le demande. Les mots de Will me font sursauter. Il est désolé ? Mais de quoi ? Ce n’est tout de même pas ça faute si l’on en est venu à parler de ça.
-C’est rien, c’est moi, je m’emporte vite. Tu n’y es pour rien.
Je suis tout feu tout flemme quant on me parle du mal. Peut être est ce parce que ma famille, autant que d’autre, à eut à souffrir des actes du mal ?!
Je me calme un peu, cherchant à me concentrer sur ce qu’y peut bien encore unir ces deux là. C’est étrange….Tantôt ils sont sur le point de s’entretuer et, tantôt ils se soutiennent. Ensemble, ils sont comme deux roques, impossible de les traverser. Je les observe longuement, sans un mot.
-Je ne sais pas, Elisa…parfois, j’ai l’impression…nan, rien, laissez tomber.
Quoi dire ? Que parfois j’ai l’impression qu’il se confie plus à elle qu’a moi ? Que j’ai la sensation qu’il a d’avantage d’affinité avec elle qu’avec moi ? Nan…je passerais pour un pote jaloux de ne pas avoir toute l’attention.
-Tout finit toujours par ce savoir, non ?
Dis-je, sans m’adresser à personne en particulier. Me parlant à moi-même.
Elisa rie. Je n’ai jamais sut comment elle avait put s’adapter si vite à la situation. William, même s’il a fini par accepter, ne comprend toujours pas. Mais, y a-t-il quelque chose à comprendre ? On ne choisit pas de qui on tombe amoureux. Ce n’est pas la serpy que j’aime, c’est elle, Eloïse. Je n’aime pas quelqu’un juste comme ça, je l’aime dans son ensemble. Pour ce qu’elle dégage, autant que pour ce qu’elle est. Je l’aime comme je n’aimerai probablement sans doute plus jamais. De cet amour tordu, déraisonnable qui fait souffrir et qui, pourtant me rend tout simplement heureux.
Elisabeth semble parfaitement comprendre pourquoi nous les avons choisis, eux. Pourquoi, parmi tous les élèves de Poudlard, c’est à eux que nous avons confié notre secret.
-ça ne s’explique pas, Will. C’est elle parce que c’est avec elle que je me sens entier, heureux. C’est elle, parce que, quant je la regarde, je me vois vieillir a ses cotés. On ne choisit pas, ça nous tombe juste dessus. N’as-tu donc jamais aimé au delà du raisonnable ?
Lui demandais-je, tandis qu’Elisa tournait les yeux vers lui.
- J’aurais put sortir avec une rouge, d’ailleurs je suis sortie avec des rouges, mais dans aucune gryffondor je n’ai trouvé ce que je trouve en elle. Elle est mon unique, mon essentiel.
Oui, je sais comment ça c’est terminé entre vous Will. Mais comme l’a dit Elisa, les choses sont différentes. Tu peux dire ce que tu veux, pour moi, vous resterez le couple que j’ai le plus admirer. Vous pouvez vous haïr, vous insultez, vous battre même…ça ne changera pas. Sans doute Will, vas-tu dire qu’au début quant j’ai sut que vous étiez ensemble, je ne pensais pas ça. C’est vrai, j’ai réagi comme un con…Mais ensuite, j’ai eut tout le loisir de voir ce que vous vous apportiez l’un a l’autre et, maintenant je peux le dire, quant vous étiez ensemble vous étiez surement plus heureux que maintenant.
Je sais que chacun de leur coté, ils ont eut d’autre aventure. Mais je sais aussi que, jamais, elles n’ont vraiment duré. Ils sont faits l’un pour l’autre, ça crève les yeux ! Dommage qu’ils n’y aient qu’eux pour ne pas le voir…
-Bah, de toute façon tu as déjà fait des conneries et je t’ai toujours pardonné, non ? C’est ce que font les meilleurs amis.
Je suis tellement sur de moi…Si seulement j’avais put deviner…
La conscience de Will nous empêche d’aller plus loin dans nos réflexions sentimental. C’est toujours comme ça, quelque chose arrive toujours à point nommer pour leur éviter de se débarrasser de ce qu’ils ont sur le cœur.
A peine arrivé, Elisabeth voit en elle une menace. Aussitôt, elles entament un duel de mots. Je ne sais plus bien ou me mettre pour ne pas être juste au milieu. Deux filles, deux caractères forts, ça en fait des étincelles ! Manquait plus que la boue et nous aurions eut un beau combat !
Je soupire, voyant qu’il n’y a pas que Will pour ne pas écouter les conseils avisé. Après les mots : Les baguettes. Je baisse la tête par reflexe tandis qu’un sort nous frôle et vient toucher Elisa. Je ne dis rien : J’observe. Je ne sais pas ce qu’elle a jette, je veux voir ce que sa donne. J’essaie de temporiser, musèlent Elisa de ma main. Le serpent me mord ! Ça fait mal ! Encore une fois je soupire. Pourquoi rien n’est jamais simple ?
-Non, non, bien sur que tu n’es pas jalouse…ça se voit
Dis-je avec sarcasme tout en complimentant la nouvelle venue. Quelque chose, pourtant, me chiffonne.
-How how how..Mollo les gens…c’est quoi cette histoire avec Jedusor ? Et c’est quoi cette histoire de déshonneur ?
Ils se regardent tous, comme s’ils en avaient trop dit ou pas assez et moi, ça m’énerve. Tous le monde sait, sauf MOI !
Will prend la mouche devant mes compliments. Au lieu de me faire rire, sa m’agace encore plus.
-Non, mais c’est bon ! Je peux trouver une fille jolie et charmante sans forcement vouloir la mettre dans mon lit ! Pt’ain Will ! Faut vraiment que t’arrête ta parano, merde ! Si c’est ça ton concept de l’amitié, ça craint !
Je suis pas vexé, je suis furieux. Nuance !
Je ne sais toujours pas ce qu’était le sort qu’Elisa a reçu, mais sur elle, ça a de drôle d’effet. Lorsque je l’entends dire à William qui vaut mieux que Jedusor –même si je suis d’accord-j’en reste sur le cul ! Elisa, faire un compliment à Will ? Y’a de quoi en rester baba en effet.
Will essaie toujours de regagner le cercle. Les filles se mettent a deux pour l’en empêcher.
C’est space une fille quant même ! Y’ a deux secondes, elles se battaient. Maintenant, elles font des plans démoniaques sur le comment empêché Will de faire des conneries. Pauvre Will…Avant il en avait une. Maintenant, il en a deux sur le dos. Si il se suicide, je comprendrai /O\
-A mon avis Will, tu ferais bien de te tenir a distance de ce truc.
C’est juste un conseil d’ami.
La conscience de Will –qui n’a toujours pas de nom, ce qui est pas pratique-est pragmatique. Elle en vient directe au fait, faisant tiquer Elisa. J’hausse les épaules.
-Parce que nous sommes des rouges et que, les rouges vont toujours au devant des problèmes, peut être ?
C’est la réponse à sa question. A nouveau ; c’est de manière agressive que la verte s’adresse a la demoiselle.
-Des serpy pas serpy sa existe ?
Lui demandais-je l’air de rien. Puis souriant à la jeune fille sans nom, je lui réponds enfin.
-Le plan exacte, je sais pas…En faite, on a fait appel à toi pour m’aider…Will m’a dit que tu avais un don qui pourrait peut être me permettre d’éloigner ma petite amie du mauvais chemin.
Remarquez…maintenant qu’elle est là, je me demande : Pourquoi accepterait elle de m’aider ?
-Sa famille est mangemort et, bien sur, ils attendent d’elle qu’elle suive ce chemin. C’est une serpy, autant dire qu’elle n’a pas beaucoup d’autre choix. Seulement si elle le devient…il nous faudra rompre d’une part mais aussi combattre l’un contre l’autre. Je ne veux pas la perdre…
|
|
|
|
Contenu sponsorisé
|
Sujet: Re: Trahisons et Méfiances [Elisa, James] |
|
|
|
|
|
|
|
Trahisons et Méfiances [Elisa, James] |
|
|
Page 2 sur 2 |
Aller à la page : 1, 2 |
|
|
Permission de ce forum: |
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|
|
|
| |