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Trahisons et Méfiances [Elisa, James] |
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Sujet: Trahisons et Méfiances [Elisa, James] Sam 3 Oct - 21:22 |
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Il était environs six heure du soir, les cours de la journée étaient terminé et les élèves de Poudlard rentraient fatigués d'un après-midi ou enjoués ; pensant à la façon d'optimiser leurs heures de libres ou simplement rêvant de leur lit bien chaud, au drap pliés soigneusement par les elfes de maison.
William commençait à peine sa journée. Il avait eut un mal de crâne horrible pendant la nuit dernière et avait décidé, de sa propre initiative, sans en parler à personne, ni même à James, de rester dans son lit et sécher par conséquent tous les cours de la journée.
Sa conscience lui avait bien dit, répété plusieurs fois, même, que s'il ne se sentait pas bien, mieux fallait reporter à un autre jour. Exorciser demandait d'être au meilleur de sa forme.
Il ne l'écouta pas. Il sentait qu'il devait se rattraper se début d'année. Aussi s'était-il montré plus attentif avec James et nettement moins tête-baissé. Par contre, il était plus difficile de rester impassible avec Elisabeth, qui ne ratait jamais une occasion pour lui rappeler sa trahison, son manque de jugement, de courage, se qui contribuait William à se refermer d'autant plus sur lui même.
Le faite de se savoir traître parmi les rouges le rendait d'autant plus coupable que traître parmi les verts. En effet, car il avait l'impression d'avoir trahit sa maison entière, tous ceux avec qui il avait des affinités, contrairement aux verts, qu'il détestait de nature.
Jamais son geste ne lui avait parut aussi lâche. Il passait désormais son temps libre dans la bibliothèque à lire des ouvrages sur de la magie douteuse, sur les pactes de magies et noires et les éventuelles échappatoires. Mais il dut bien vite comprendre que dans son cas, il n'en existait pas. Et ces pages noircis de formules affreuses n'arrangeait en rien sa façon de voir les choses.
Ses maux ayant stoppés seulement une heure plus tôt, William se décida. Il devait y aller. James avait besoin de lui. C'est une manière, plus ou moins, de se racheter. Il avait promis d'être devant la salle sur demande à six heures piles. Il allait finir par être en retard s'il ne se pressait pas.
Sans plus penser à ses folies noires, le rouge enfila ses baskets et quitta son dortoir, la mine morose. Sur son chemin, il aurait bien aimé évité de croiser Jedusort, qui rejoignait visiblement les cachots, son sac de cours à la main. William lui adressa un regard noir, et le vert y répondit en un sourire faussement innocent.
William remarqua Elisa, qui elle devait être en plein travail de préfète, son blason miroitant sur sa robe. Il savait que tôt ou tard, soit Jedusort soit Winster, le questionnerait sur ses activités. Il décida accélérer le pas, craignant de se voir demander pourquoi sa place était-elle vide toute la journée. ça arriverait. Et à ce moment, William avait intérêt à savoir bien mentir car ni Elisabeth ni Léonard ne devait être au courant pour sa conscience.
Il prit le couloir de gauche tout en ayant la brusque pensée qu'il regrettait d'avoir mit James au courant. Si Jedusort venait l'interroger, par sa faute, le rouge serait mis en une position bien inconfortable et finirait par savoir ce que William cache sous ses manches.
Il arrêta ses pensées en entendant des pas. Des chaussures à talons exactement, qu'il identifia tout de suite comme ceux de la préfète. Il poussa un profond soupir. Être tranquille devenait de plus en plus difficile, il qui se plaignait déjà l'année dernière, cette fois ça n'avait plus aucuns rapports. Enfonçant les mains dans ses poches, il ralentit son allure, se retournant brusquement.
- Quoi ?!!
Venait-il de lancer, exaspéré.
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Elisabeth Winster
7ème année Serpentard
Nombre de messages : 1955
Age : 43
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Sujet: Re: Trahisons et Méfiances [Elisa, James] Lun 5 Oct - 1:21 |
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Bien avant de découvrir que Will portait la marque, nous avions fait un pacte de non agression lui et moi. C’était un peu après les vacances de noël de l’an dernier alors que Will suivait encore sa punition chez les verts. Nous avions convenus qu’il était temps de mettre un terme à nos disputes. Même si nous n’avions pas juré, même si cela n’était pas une vraie promesse, j’avais fait en sorte de m’y tenir.
Je ne dirais pas que cela avait été simple tous les jours. Parfois, il se montrait si exaspérant que j’avais qu’une envie : lui sauter a la gorge. Mais dans ces moments là, je tachais de me rappeler de cette soirée dans les toilettes de Mimi. Aujourd’hui, encore, je ne comprends toujours pas ce qu’il c’était passé. Nous nous étions embrassés. Comme ça, alors que l’un comme l’autre nous ne faisions que jurer a quel point nous nous détestions.
D’ordinaire, les gens normaux, parle de ces choses lorsqu’elles arrivent. Sauf que ni Will ni moi n’avons jamais été très démonstratif ou causant. Et puis, au final, il y avait eut ce fameux soir. Cette soirée là, ou avec la peur au ventre j’avais dut aller récupérer Will et James a Prés au Lard alors que nous subissions une attaque de détraqueur combiné a une action de mangemort. Combien de fois ne me suis-je pas dis que, si j’avais put savoir ce qui m’attendait là bas, j’aurais envoyé quelqu’un d’autre ? Combien ? Je ne sais plus…trop de fois en tout cas. C’est ce soir là que j’avais découvert ce que William cachait. Ce soir là que j’avais vue se dessiner sur son bras la marque des ténèbres. C’était également ce soir là que, malgré mon dégout, je lui avais promis de ne rien dire. A personne.
Et j’avais tenue parole. Personne ne savait. Ni Lindsay, ni James, ni Eres. Personne. J’avais gardé ce secret alors que je savais que c’était mal. Je l’avais gardé alors que, maintenant que j’étais devenue une Ombre, j’aurais dut le dire a ceux de mon camp. En tant qu’Ombre, nous n’acceptions aucun mangemort. Il n’existait à nos yeux, aucune rédemption pour ceux qui avaient pris cette voie là. En devenant une Ombre, j’avais fait le serment d’éliminer tous ceux qui portait la marque. Un serment que je savais ne pouvoir tenir, mais que j’avais tout de même fait en regardant ma nouvelle famille dans les yeux.
Depuis, bien des choses c’étaient produites. Sand avait été emprisonné et, nous, une bande d’élève aidé de deux ou trois adultes, nous avions organisé son évasion. Voilà à quoi j’avais passé mes vacances. Je n’avais pas eut beaucoup de temps pour penser a ce que je ferais pour William. J’avais mis toute mon énergie au service de ceux qui voulait sauver Sand d’un destin aussi tragique qu’inacceptable. Pour la première fois, les maisons de Poudlard c’était uni pour une même cause. Serpentard, Gryffondor, Serdaigle et ancien Pouffsoufle avait unies leur force pour un homme. Pour la première fois aussi, j’avais eut une discutions civilisé avec James Potter. Il faisait partie de l’expédition. J’avais plaidé sa cause pour qu’on lui laisse sa chance. Et il était venu. Loin de Poudlard, loin de William, j’avais vue un James complètement différent. Un James Potter, avec qui j’avais apprécié de « travailler ». Un Potter sur qui j’avais dut me reposer, a qui j’avais du accorder ma confiance. Puis, lorsque tout avait été fini, lui comme moi avions sut que bien des choses avaient changé.
Aujourd’hui, la rentrée des classes avait été effectuée depuis quelques temps. La vie avait repris son cour à Poudlard. Etions nous différent, nous qui avions risqué nos vies pour celle de notre directeur ? Je pense que oui. Il y avait à présent entre nous un lien, indéfinissable, qui faisait que nous ne pouvions plus simplement nous ignorer. Même Lindsay ne pouvait plus faire semblant de rien. Nous avions pris la décision de ne jamais révéler quoi que ce soit à quiconque n’avait pas pris part à cette évasion, mais malgré nous, nous ne pouvions plus nous comporter comme avant. Nous faisions attention, mais un œil avertit aurait surement remarqué qu’a présent, il était fréquent que Lindsay échange un sourire avec Angélique ou bien que moi, j’échange quelques mots avec Silice ou encore qu’Elynn adresse un vague sourire a James. Nous n’avions pas pris plus de place dans la vie de nos camarades, mais nous ne pouvions plus nous taper dessus comme avant.
Une autre chose avait changé, sans rapport avec cette excursion. Depuis la rentrée, j’avais fait en sorte d’éviter le plus que possible la compagnie de William. Fidel a notre promesse, j’avais mis toute ma volonté pour ne pas lui lancer a la tête tout ce qui me pesait sur le cœur. Oh, bien sur, il arrivait des fois ou, malheureusement nous devions cohabiter. Et alors là, il m’était difficile de m’abstenir de toutes remarques désobligeantes. A mes yeux, il n’était plus qu’un traitre. Un traitre pour qui j’avais toujours des sentiments, mais un traitre tout de même. Pire encore, il était devenu un ennemi. Je crois que c’est en grande partie la raison qui me poussait a lui en vouloir, a lui rappeler sans arrêt qu’il n’était plus qu’un mangemort, un ignoble futur meurtrier qui c’était abaisser a ployer devant Jedusor. Pourquoi ? Je n’en savais rien. Je n’avais pas voulu entendre ses explications. Ni avant, ni maintenant. Je refusais de savoir pourquoi il avait fait une telle chose. Rien pour moi ne pouvait excuser cela. Personnelement, j’aurais préféré mourir plutôt que devenir l’une d’entre eux. Et, je ne comprenais pas comment il avait put en être autrement pour lui. A cause de lui, j’en étais venue à protéger un mangemort. A le protéger lui. En me taisant, je faillissais a ma cause. Mais en parlant, je le condamnais. Son choix avait eut des répercussions sur ma propre vie. C’est en partie pour cela que jamais, je ne pourrais le laisser en paix avec son secret.
Alors que j’aurais voulu simplement l’ignorer, je me surprenais à l’épier sans arrêt. Chaque regard qu’il échangeait avec Jedusor, chaque sourire mauvais de mon grand ennemi de toujours, chaque regard de désespoir de ma plus grande déception amoureuse de tous les temps…rien ne m’échappait. Que cherchais-je à prouver ? Je l’ignore…
Autre chose qui, depuis la rentrée, était différente. Maintenant que Will était à nouveau à gryffondor, je n’avais plus aucune possibilité de surveiller ses faits et gestes. Je ne savais pas ce que je devais faire. Mais je savais une chose, je devais le tenir loin de Potter. Si pour cela il me fallait à mon tour user de menace, je n’hésiterais pas. Je ne laisserais pas ma promesse de me taire, mettre en danger James. Pour moi, il était la principale cible. Son amitié avec Will, le mettait plus que n’importe qui à découvert. Je devais remédier à cet état de fait. Fort heureusement, il venait d’être nommé Préfet en Chef. Même si cela pouvait sembler aberrant, cela me donnait l’avantage, en temps que préfète, de vérifier tous les jours qu’il se portait bien.
Aujourd’hui, justement, lors de notre réunion, il avait semblé préoccupé. Lorsque, profitant que les autres sortaient de la salle, je lui avais demandé s’il avait des ennuis, il m’avait juste répondu qu’il s’inquiétait de l’absence de Will en cours. J’avais essayé de le rassuré, sans grande conviction. Il faut dire que j’étais moi-même en train de me demander ce qu’il pouvait bien faire.
Ce n’est que durant le cours de potion, que je pus me rendre compte par moi-même de son absence. J’observai Jedusor durant le reste de la journée, mais rien de suspect de son coté ne m’alerta. Le prof de potion ayant décidé de nous faire travailler en binôme, j’avais volé au secoure de James qui pour peu se serait retrouvé avec Jedusor comme compagnon. Lindsay avait semblé surprise et m’avais murmuré que « si jamais j’apprends que tu sors avec Potter en douce, je meurs sur le champ ». J’avais rassuré mon amie, lui faisant simplement remarqué qu’attendu qu’elle avait été choisie pour faire équipe avec Eloïse, je n’avais de choix que William ou James. Elle sembla ravie finalement de mon choix. Quant à Jedusor…il dut faire sa potion tout seul, son compagnon étant aux abonnés absents.
A la fin du cours, le prof me donna un sujet avec pour mission de le remettre a monsieur Allen. Formidable ! Je me maudis de sortir toujours en dernier. Je n’avais aucune envie de faire cette commission, mais mon devoir m’y obligeait. Restait le plus dur à faire : trouver l’absent. J’avais passé des jours à me bagarrer pour l’éviter et maintenant que je le cherchais, il était introuvable. Ça me rendait folle.
Je le cherchai dans tous les couloirs et fini par lui tomber dessus…juste au moment ou Leonard et lui échangeait un de leur regard qui en dit long. Cela fit bouillir mon sang. Mes talons claquèrent alors que Will cherchait visiblement à m’éviter. Je devais me contrôler, mais je n’y arrivais pas. Les voir, Leo et lui, presque ensemble, ça me donnait envie de les tuer les deux !
Lorsqu’il apparu à Will que, cette fois, il ne couperait pas a ma présence, il se retourna avec son ton agressif. Je le fixai un moment, partagé entre l’envie de lui dire « rien…va donc jouer avec tes nouveaux amis.. » et l’envie de faire comme s’il n’existait pas. Au final, je ne pus l’ignorer.
-Tu n’es pas venu en cours aujourd’hui. A moins d’avoir une bonne excuse, validée par un prof, un préfet ou bien l’infirmière, je me verrais contrainte de te mettre une retenue.
Je le fixais dans les yeux, sans aucune crainte. Grace a Sand, plus personne maintenant ne pouvait entrer en mon esprit. J’avais appris, en secret, avec lui l’occlumencie. Je n’étais pas peu fière de ce nouvel avantage que je prenais sur tout ces satané légilimencie. Je continuai sur ma lancé
-Tes nouvelles occupations, ne te dispense pas de tes cours, Allen. Jedusor a certes beaucoup de pouvoir ici, mais il n’a pas encore le contrôle des profs. Je te suggère donc de surveiller tes arrières…quoi que..Non, suis-je bête…Ce n’est pas toi qui dois surveiller tes arrières, mais tes amis. Ouai, juste histoire qu’ils ne se fassent pas planté de couteau dans le dos..N’est ce pas ?
Le défiant toujours du regard, elle lui tendit le paquet de copie.
-De la part du prof de potion. Tu es en binôme avec ton nouvel ami, Leonard. N’est ce pas merveilleux ? Enfin pour toi..Pas pour James et moi, juste derrière qui devrons alors supporter l’odeur puranique du mangemort.
C’est dingue comment je peux être sarcastique même quant je ne devrais pas. Il faut que je repense a notre close de non agression. Je respire un grand cou. J’oublie momentanément le mangemort pour me focaliser sur l’être Humain. Je secoue la tête et, avant qu’il ne commence lui aussi à partir dans les joyeuses hostilités, je le coupe
-Non, je ne comprends pas ! Non, je n’arrive pas à comprendre comment ni pourquoi tu as fait ça William ! Non, je ne veux pas savoir comment tu vies la chose, parce que tu as choisis ! Et non, je ne veux pas non plus t’entendre dire que je suis idiote, parce que l’idiot ici, c’est toi ! Tu auras beau dire, beau faire…je ne vois plus qu’une chose en toi Will, le traitre. Tu as trahie James, les gryffondor en général..Moi, aussi…Et non, je ne comprends pas. N’est ce pas pire que la mort, finalement ? Alors, je suis désolée William. Oui, nous avons passé un pacte pour ne plus nous engueulé tous le temps, et je fais ce que je peux pour le tenir, crois moi ! Mais ça…ça…ça c’est quelque chose que je ne peux pas accepter…et tu m’as demandé de ne rien dire ! Je garde ton secret, William !
Je secoue la tête à nouveau. J’ai besoin de savoir au moins une chose. Juste une chose. Pourtant, je n’arrive pas à le lui demander. Je sonde son regard, comme si je voulais vérifier qu’il avait encore une âme.
-C’était ça ? Dans les toilettes de Mimi, juste avant la fin de ta punition…C’était ça que tu voulais me dire ? Quant tu m’as..Non d’accord, quant on c’est embrassé, c’était ça que je devais comprendre ? Que plus jamais nous ne serions du même coté ? Et bien je te rassure…Maintenant, j’ai compris !
Je suis des yeux le couloir dans lequel nous sommes. Pas très loin du 7eme étage. Je viens donc de l’intercepté avant qu’il ne remonte rejoindre James. Si tard ? Mais pour quoi faire ? En me quittant, James m’a dit avoir un devoir à finir…Visiblement, il me manque une fois encore une partie de l’histoire. Presque avec accusassions, je pointe le bout de ma baguette sur le torse de William
-Je sais..Oui, je sais ce que tu fais là ?! Tu allais voir James, n’est ce pas ? Ça ne sert à rien de nier, j’ai des preuves de ce que j’avance ! Tu allais voir James dans un endroit ou vous seriez seul, hein ?! Alors..C’est à mon tour de jouer mes cartes, William. Si tu t’approches de James, ton secret, je l’éclate aux quatre coins du château ! Je me fiche de savoir la mission que Jedusor t’a confié au sujet de James. Dis lui que tu as échoué. Dis lui, s’il le faut, que je suis intervenue. Dis lui ce que bon te semblera, mais tu n’approcheras pas James. Suis-je claire ?!
Je réalise que, même pour Will, cela doit sembler étrange que, de un j’appel Potter, par son prénom et que de deux, je prenne sa défense.
-James mérite autre chose que d’être poignarder par son meilleur ami ! Alors, tu fais demi-tour Allen. Parce que je te le dis sans haine, tu ne passeras pas ! Je ne te laisserai pas voir James, seul à seul. D’ailleurs, la meilleur chose que tu puisses apporter a James là, serait de mettre un terme à votre amitié ! Ment lui..Invente…trouve….Mais reste loin de lui !
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Sujet: Re: Trahisons et Méfiances [Elisa, James] Mer 7 Oct - 19:56 |
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William n'avait jamais ressentit ça, avant. Mais étrangement, il avait envie de prouver, et à tout le monde, qu'il avait changé. Et pourtant, c'était idiot, si'l voulait montrer qu'après avoir vécu aux cachots, il en était ressortit indem, s'il voulait que personne ne doute de sa position, de son camp. Mais ce désir profond de changement le prit tellement violamment, que peu importait l'avis des autres.
Elisabeth, à qui il venait de hurler à la figure, le fixait droit dans les yeux. Qu'essayait-elle ? De jouer au plus malin ? Elle allait perdre. Avait-elle oublié qu'il était légillimens ou était-elle simplement profondémment énervée ? Il se décida de rependre un ton et un air détaché. Il ne s'énerverait pas, dans quel cas, la préfète voudrait le mot de la fin et James allait ensuite l'enguirlander.
- Et tu dois en mourir d'envie ! Trouve-la ton excuse, je dois y aller.
Elle reprit un autre sujet et son regard défiant força William à rester face à elle. Ses propos dessinèrent un sourire sarcastique sur le visage du Gryffondor, qui essayait, tant bien que mal, de ne pas y répondre. Elle lui tendit un paquet de parchemin qu'il feuilleta, sa curiosité prenant le dessus et à sa dernière phrase, dernière remarque, il adressa à la verte, un regard des plus noirs.
S'en était trop. Il allait exploserSa main tremblante de colère, il froissa son parchemin et commença de faire demi-tour, partant sans s'être énervé. Il y avait de quoi être fier. Mais elle l'arrêta. Lançant le sujet tabou au tapis. Sa migraine le reprit. Dos à la préfète, il passa sa main sur son front brûlant. C'est en entendant les paroles d'Elisabeth qu'il décida de se retourner, de nouveau face à elle.
- T'as pas besoin de comprendre. Moi non plus j'ai rien compris.
Ses mots étaient si francs, que William en eut presque honte. La vérité ne lui allait pas aussi bien. Il s'accomodait bien mieux avec le mensonge.
- Qu'est-ce que ça aurait changé si je te l'avais dis ? De un tu m'aurais gifflé. Mais sinon, tu serais quand même ici, à me faire perdre mon temps avec tes questions stupides. ça n'aurait rien changé. Tu me traiterais toujours de lâche.
La verte observe. Tente d'expliquer, de trouver la vérité par elle même. Et dans sa façon de faire, on William y reconnait celle Jedusort. Tous deux reste à distance, pour mieux voir les choses, d'un oeil attentif. Lui, fonce tête baissée dans le tas; les réponses il ne les cherche pas, il les a des autres.
- Qu'est-ce que tu sais ? Hein ? Tu... tu as lu mon esprit ?
Il se jeta aussitôt dans celui d'Elisa. Sa réponse, il l'aurait grâce à elle. Mais il se fait soudainement repoussé pae des barrières qu'il n'attendait pas. Sa migraine reprend. Il recule. La première fois qu'Elisabeth reste impénétrable par son esprit. Voilà d'où venait ce regard défiant.
- Elisa ? Qui t'as appris ça ? Et depuis quand t'appelles Potter par son prénom ?
William ne demandait pas. Il ordonnait. Chacun aurait plus l'entendre dans sa voix clair qu'il ne souhait pas tourner autour du pot, il n'avait pas le temps. James l'attendait. Il se rappella son dernier pari avec le rouge. Et si James avait réussi ? En aussi peu de temps ? Impossible. Même pour 25 galions. Il perdit toute sa contenance en prononçant ses quelques mots et en les mimant avec de grands gestes incompréhensibles :
- Oh non. Elisabeth, rassure-moi, tu ne sors pas avec James ? Hein ? C'est pas un type bien, il est trop.... tu vois ? Je veux dire... Hem... tu comprends ?
Et là, tous ses efforts pour apparaître différent tombèrent à l'eau. Non, il avait changé, mûrit peut-être aussi, mais au fond, il restait le même idiot qui pariait des choses stupides. Il revint bien vit à la discussion.
- Etre poignardé ? Mais qu'est-ce que tu crois ? Je... je ne m'appelles pas Jedusort ! Pour rien au monde je n'oserais le tuer !! Pour qui tu me prends ?! Baisse ta baguette ! Baisse-la !! J'irais où je veux, d'abord. Ensuite, tu vas me lâcher. Qu'est-ce qui te prends de me suivre comme ça ?! Et me dis pas que c'est pour ces maudits parchemins, parce que tu aurais très bien put demander à quelqu'un d'autre de me les apporter !
Dernière édition par William Allen le Mer 30 Déc - 22:05, édité 1 fois
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Elisabeth Winster
7ème année Serpentard
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Sujet: Re: Trahisons et Méfiances [Elisa, James] Jeu 8 Oct - 1:44 |
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Il avait tord. Oui, il avait tord de croire que la seule chose dont j’avais envie était de le mettre en retenue. Le concernant, je n’avais plus envie de grand-chose, si ce n’est celle de comprendre comment on avait put en arriver là. En temps normal, je me serais fichu qu’il ait séché les cours. Sérieusement. C’est son avenir à lui qu’il mettait en péril, pas le mien. S’il venait a redoublé en raison de son manque d’assiduité, je ne voyais pas en quoi cela me regardait. Sauf que là, nous n’étions pas en temps normal. Nous étions dans un temps ou, lui, portait une marque des ténèbres et ou, moi, je ne pouvais pas ne pas me demander a quoi avait servie ce surplus de temps libre.
J’avais assez d’expérience pour connaitre la façon d’agir de Jedusor. Je savais aussi qu’aucun jeune ne pouvait entrer chez les mangemorts sans en avoir reçu l’enseignement. C’est pour cela que c’était plus simple pour nous, les verts. La plupart d’entre nous ayant grandit dans une famille de mangemort, nous avions été a bonne école. Ce n’était pas le cas de Will. J’ignorais qu’elles étaient les attentes de Leonard à son sujet, ce a quoi il le destinait. Mais j’étais certaine que quoi que ce fût, il s’assurerait avant de la loyauté de son esclave.
Je n’avais pas envie de polémiquer sur la chose. Je sortie simplement mon calepin de retenu et inscrive dessus :
Mit en retenu : William Allen.
Donateur de la retenue : Elisabeth Winster, préfète des serpentard.
Motif : absentéisme répété en cours.
Jour de retenu : samedi prochain.
Lieu et description de la retenu : bureau de madame Miller, au bon soin de celle-ci de lui donner la punition qu’elle jugera la plus approprié.
Sans aucun sourire, j’agitai ma baguette au dessus du calepin. L’encre devint rouge, puis argenté, signe que Miller venait de recevoir une copie de la missive dans son casier. L’encre vira ensuite a l’or, me signifiant que William pourrait prendre connaissance de sa retenue au courrier du lendemain. Enfin, lorsque l’encre devint noire, je sue que les préfets en chefs en avaient tout deux reçus une copie.
William n’avait pas passé 7 ans dans ce château, pour ne pas reconnaitre ce fameux carnet de retenu. Je n’avais pas choisis Miller par hasard, ni, comme il le penserait probablement, parce que je savais qu’il la détestait. Non, si je l’avais choisie, elle, c’était simplement parce qu’une part de moi la tenait pour responsable du destin de William. Tout était arrivée parce qu’elle avait commis la bêtise de croire qu’il serait assez fort pour résister et que, moi, je serais assez attentive pour éviter une telle chose.
J’avais peut être murie, en un an, mais je voulais encore penser que peut être, Miller saurait réparer les dégâts. Du moins, encore fallait-il qu’elle soit innocente face à ce sort et non coupable. Après tout, le cas Miller n’avait jamais été éclairci. Elle n’avait rien d’une blanche colombe et se baladait tout de même avec un tatouage sur le bras. Au pire des cas…au moins j’aurais choisit quelqu’un qui saurait comprendre William. Entre mangemort…
Je n’allais pas lui signifier sa retenu. Je n’avais rien à lui dire. Je savais que, si je commençais à l’ouvrir, nous n’en finirions plus. Il amorça son départ, mais je ne pus me retenir de lui faire part de mon incompréhension.
Ce fut ses mots qui m’interloquèrent. « Moi non plus, je n’ai rien compris »…Pourquoi ne voulais je pas croire que peut être il n’avait pas eut d’autre choix ? Pourquoi étais ce si dur de le voir comme une victime plutôt que comme un coupable ? Probablement parce qu’alors, je lui aurais trouvé des excuses. Et ça, je ne le pouvais pas. Je ne le pouvais plus. Je ne pouvais pas comprendre parce que moi, j’avais choisis une autre voie. Un chemin qui tôt ou tard, le conduirait à nous retrouver face a face. Le dernier duel…celui ou, même si je le gagnais, je sortirais perdante.
Je n’avais rien à redire sur ce qu’il affirma ensuite. Il avait raison. Même si cela me coutait de le reconnaitre, il avait raison. S’il c’était confié a moi, nous en serions au même point. Lui mangemort, moi membre des Ombres. A mes yeux, il serait toujours ce lâche qui, plutôt que de mourir aurait choisit de s’agenouiller, de servir une bien vilaine cause. Je ne pouvais même plus lui mentir en lui affirmant que tout aurait été différent s’il c’était confié a moi. Je n’aurais probablement pas plus compris que je ne comprenais aujourd’hui.
Une seule chose, peut être aurait changé..Une seule…et surement pas la meilleur. S’il m’avait ouvert son cœur ce jour là, il serait probablement mort. Je n’aurais pas eut le recul nécessaire pour retenir mon geste.
Nos regards se défiaient toujours. J’étais calme, posée. Il semblait afficher ce froid et ce détachement tellement cher aux serpentard.
-Tu as sans doute raison. Cela n’aurait rien a changé…si ce n’est que tu ne serais plus en train de perdre ton temps. Au contraire, tu aurais l’éternité devant toi. Le problème, William, lorsqu’on choisit le camp des perdants, c’est qu’on fini toujours dans la tombe.
Voilà ce que je ne comprends pas ! Quitte à mourir, ne pouvait-il donc pas choisir la solution la plus noble ? Celle qui aurait été la plus proche de ce qu’il était ? N’aurait pas mieux valu être tué par Jedusor plutôt que par moi, ou n’importe quel autre de ses amis ? Gryffondor un jour…imbécile toujours !
Si la situation avait été un peu plus comique, j’aurais probablement rie en le voyant m’accusé de lire dans ses pensées. Ceci étant, je pris tout de même beaucoup de plaisir à le voir se casser les dents en essayant de violer les miennes. Son air surpris, presque accusateur avait un petit coté triomphale. Un jour, peut être apprendrait il qu’on apprend plus des autres en observant plutôt qu’en menaçant.
-Je n’ai pas besoin de lire dans ton esprit, moi ! Je discute avec des gens, j’observe et ensuite, je tire mes conclusions. Justes ou fausses, ce n’est pas l’important. La seule chose qui importe, c’est de toujours pouvoir avoir un cou d’avance sur les gens tels que toi. Si tu avais moins de choses ont caché, tu serais probablement moins effrayé à l’idée qu’on puisse lire en toi. Cela dit…que peux tu donc avoir encore à me cacher ? Je ne vois pas ce qui serait pire que ce que je sais déjà…Et n’oublies pas que je finis toujours par savoir TOUT ce que je veux.
Je n’ai pas besoin de manipuler les gens, de les menacer ou encore de les effrayer. J’ai en moi ce don qui inspire la confiance. J’ai aussi le don de découvrir le secret des gens. Un don, qui parfois peu se révéler pesant. Si toutes vérités n’est pas bonnes a dire, elles le sont encore moins a savoir.
Son questionnement claque a mes oreilles comme des ordres. Je ne suis pas même étonné de l’entendre me parler avec la même intonation que Jedusor. Apparemment, l’éducation de William est déjà bien commencée. Des choses lui échappent…il n’aime pas ça. Exactement comme Leonard. Il veut avoir l’emprise sur tout, connaitre le secret de chaque personne. Il n’aime pas ne pas avoir de prise sur quelqu’un. Bravo, Léo, je ne savais pas qu’on pouvait changer quelqu’un en si peu de temps.
Malgré moi, ce constat me troubla. M’étais je trompé a ce point sur William ? J’avais toujours défendu bec et ongle le fait qu’il puisse y avoir du bon en lui. A le regarder là, j’avais plus la sensation que le mauvais avait pris le dessus. J’aurais d’avantage été effrayé si j’avais été en face de tout autre apprenti mangemort. Face à lui, je voulais encore croire que Jedusor n’avait pas tout anéanti.
-Parce que tu penses que je vais te révéler quoi que ce soit ? Allons, William, tu te doutes bien que je ne puis satisfaire ta curiosité. Mon maitre en la matière est un grand timide, il n’aime pas se retrouver sous les feux de la rampe. Toutefois, je veux bien te confier une chose…Mon niveau en occlumencie pourrait bien te surprendre. Et oui, William…tu n’es pas le seul à avoir des petits secrets. Par contre c’est dommage hein…tu pourras plus m’envoyer a la figure que je suis faible. Quant à Potter…Disons que j’ai mes raisons.
C’est dingue comme une excursion, un flirt avec la mort et l’appartenance enfin a un groupe qui vous ressemble, peut changer quelqu’un. Là devant William, je me sentais plus arrogante qu’avant. Toujours autant sarcastique, certes, mais pouvoir le toiser sans crainte me rendait plus forte. Cela dit, j’étais tout de même sur mes gardes…Comme Sand me l’avais apprit : « c’est lorsqu’on se croit inviolable que l’on baisse sa vigilance, offrant ainsi a l’autre une ouverture ».
Je ne pouvais pas expliquer a William pourquoi de Potter, nous en étions venu au « James ». De un, parce que cela reviendrait à lui parler de l’expédition, et de deux parce que je ne savais plus…non, je ne savais plus quel degré de confiance je pouvais avoir envers lui. Oui, je l’aimais toujours. De ce coté là, rien avait changé…Mais comme avait dit Lindsay « les amours impossible, tragico dramatique…c’est mauvais pour toi ». D’ailleurs, en parlant de Lin, si je lui avais dit que William était devenu un mangemort, je sais ce qu’elle m’aurait conseillé. « Tues le, avant qu’il ne tue des gens. Si tu l’aimes, fais en sorte qu’il garde un minimum de dignité et de respect de la part des autres »…Sauf que je m’appelais pas Lindsay et que moi, je continuais bêtement a croire qu’on pouvait sauver tous le monde.
William, que je voyais pour la première fois, essayé d’observer pour tirer des conclusions, tira justement une drôle d’explication au fait que j’appel Potter, James. Je posai sur lui un long regard, cherchant si par hasard il n’était pas en train de se fiche de moi et, lorsque je fus certaine, qu’il envisageait réellement que je puisse sortir avec James, je me retins d’exploser de rire. James et moi..Haha ha. La bonne blague. William ne savait il donc pas que James sortait avec Eloïse ? Elo, qui soit dit en passant compte parmi mes meilleures amies ? Bon, je savais que c’était un secret, mais Elo m’en ayant parlé, je pensais que Will …Oh, merlin tout puissant ! Je venais de réagir…Si Will était au courant pour Eloïse et James, alors…alors il pouvait tout dire a Jedusor ! Mes neurones m’envoyaient illico le signal de danger. Plus qu’une chose à faire..Semer le doute..Ha et puis, au passage, ne pas oublier de demander a William pourquoi le fait que je sois avec James le met dans un tel état…Décidément, je ne comprendrai jamais rien a ce garçon. D’un coté il affirme qu’il me déteste, ensuite que finalement il me voue une profonde indifférence et maintenant, il réagit comme un mec jaloux. Moi je dis, certain mec devrait être livré avec un décodeur.
-Non, j’avoue que je ne comprends pas William. Je te rappel que c’est toi-même qui m’a proposé de sortir avec James, qui, selon toi, était un garçon tout a fait convenable. Et maintenant, tu me dis que ce n’est pas un mec bien ? Faudrait savoir ! Oh et puis le cou du « ce n’est pas un mec bien » venant de ta part, je crois que c’est Sainte Mangouste qui se moque de la charité là ! Je te signale que James, lui, fait des choix bien plus réfléchi que les tiens !. Enfin bref, de toute façon, je ne vois pas en quoi tout cela te consternerait. Encore que je sorte avec lui, je ne vois pas ce qui te dérange . A moins qu’a ce sujet, tu ais encore un secret que tu ne veux absolument pas dévoiler de crainte de ce qui pourrait se passer ?
Cette fois, il a droit à mon petit regard suggestif. Je connais Will, je pourrais lui tendre une perche de 15 mètres de long, qu’il ne la saisirait pas. Me dire « ça me dérange parce que j’ai pas encore fait le deuil de notre histoire » c’est un truc qui lui écorcherait la langue ! Rh les mecs et leur foutu orgueil hein ! En attendant, je n’ai répondu par ni oui, ni non. Le voilà dans le flou total. Parfait, comme ça, il n’aura rien à mettre sous la dent de Jedusor.
Le Will, plein de mauvaise habitude, celui qui s’exprime presque en me hurlant dessus fit son retour. Je gardai mon self contrôle. Pas question de remettre en question notre pacte de non agression. Je ne succomberais pas ! Enfin du moins, j’allais essayer. Un point pour lui, j’aurais put demander a quelqu’un de les lui apporter. Mais si j’avais fait cela, j’aurais alors ignoré ce qu’il pouvait bien mijoter. Hors, pour notre sécurité a tous, je preferais savoir ou il était, avec qui…Quoi ? Non…rien à voir avec ma fichue curiosité ! Lorsqu’il affirma ne pas s’appeler Jedusor, j’eus ce qu’on appel le ricanement de trop. Vous savez, ce genre de ricanement qui en dit plus long sur ce qu’on pense que ce qu’on voudrait en dire ? Oui ? Et bien, mon ricanement voulait bien dire ce que William devait penser qu’il voulait dire. A savoir, que pour le moment, la différence entre Jedusor et lui était si mince, que j’aurais put les confondre…non, bon..J’exagère..Un tout petit peu…
-Oh, pitié, ne commence pas à te lancer dans les grandes phrases ! « Pour rien au monde…gnagnagna »..Tss, je te signale que y’a même pas un an, tu disais « pour rien au monde, je ne deviendrais comme toi, Elisa ! » ceci dit, tu avais vue juste. Tu n’es pas devenu comme moi, tu es devenu pire ! Alors excuses moi, si je ne porte que peu de crédit à tes promesses. On ne sait pas de quoi tu pourrais être capable, dans la mesure où tu ne cesses de faire des choses défiant totalement le bon sens ! Pour qui je te prends ? Evites de me poser cette question, je pourrais vexer ta petite nature avec ma réponse. Pour qui tu veux que je te prenne William ? Vas y, dis moi…non, parce que y’a même pas un an, a mes yeux tu étais ce mec rebelle, caractériel, séduisant, qui me faisait toujours fondre même si on était plus ensemble, un mec bien dans le fond..Et maintenant, tout ce que je vois c’est un mini Jedusor en puissance….Ce peut il que je me sois trompé a ce point sur toi, William ?
J’ai besoin de savoir. Ça ne changera rien au fait, c’est certain, mais au moins je saurai si oui ou non, je n’ai été qu’une petite gourde romantique et naïve. Son injonction pour que je lâche ma baguette me fit plisser les yeux. En même temps, je sentis en moi mon sang bouillir.
-De quel droit tu me donnes des ordres William ? Ma baguette est très bien ou elle est ! Après tout, n’est ce pas la sagesse même que de ne pas paraitre désarmé devant toi ? Il va falloir t’y habituer, personne ne sort désarmer devant un lèche botte de Jedusor. Oh, mais je te retiens pas. Va donc là ou tu veux, tu es encore libre pour le moment. Profite d’ailleurs..Entre Askaban et l’enfer, tu n’auras bientôt plus l’embarra du choix. Tu veux savoir pourquoi je te suie ? Simple, Allen, parce que chaque pas que tu fais au coté de ton maitre est pour moi la preuve que tu es un danger pour les autres. Je déteste ce que tu es devenu, William, et je m’emploierai à tout faire pour que tu n’atteignes personne. La vie est faite de sacrifice…Entre un innocent et toi, je choisis l’innocent. Ça n’a rien à voir avec la rancœur qu’on a put avoir dans le passé…Disons que je fais juste ce qui doit être fait. Je te suie pour que tu n’approches pas de James, et pour être certaine que tu ne feras de mal a personne. Je t’ai donné ma parole que je ne trahirais pas ton secret, pas que je ne t’empêcherais pas de nuire aux gens qui t’aiment et qui, de ce fait, son incapable de voir ce que tu es devenu. Donc, tu as raison : les parchemins ne sont qu’un prétexte. Habitue toi donc a me voir dans ton ombre, mon cher.
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James Sirius Potter
7ème année Gryffondor
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Emploi : dire des conneries, faire mon boulet, être arrogant...
Humeur : C'est comme si d'un cou tout le bonheur du monde c'était éteind
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Sujet: Re: Trahisons et Méfiances [Elisa, James] Jeu 8 Oct - 17:18 |
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William m’avait donné rendez vous, ce soir, après notre dernier cours. Je devais le retrouver dans la salle sur demande, afin de réaliser ce dont nous avions parlé ensemble. Il avait décidé de mettre un terme a sa possession, de rendre sa liberté a cet autre lui, ou je ne sais quoi, qui visiblement habitait son corps. Ou plutôt, son esprit. J’avoue qu’avant de nous décider, j’avais soulevé un tat de protestation diverse. Je pensais aux dangers d’une telle entreprise, je me posais aussi un tat de questions. Comment être certain que les deux pouvaient continuer à vivre l’un sans l’autre ? A la limite, que sa conscience meurt cela m’était un peu égale, mais que Will meurt, hors de question. Et puis, aussi, comment savoir si, une fois libre, sa conscience serait une bonne personne ? Si ça trouve, nous allions relâcher dans la nature une sorte de monstre incontrôlable. Nous n’avions aucune réponse à apporter à cela. Pas plus que l’on pouvait affirmer que sa conscience serait d’accord pour nous apporter son aide.
Parce que voilà, si on avait décidé d’entreprendre une telle chose, c’était dans un but bien précis. Il ne s’agissait pas de libérer William, non, parce que lui, au bout de 17 ans, il devait avoir fini par s’habituer à cette présence. Non, si on voulait faire cela, c’était parce que William pensait que sa conscience pouvait m’aider. Il était certain que, grâce à elle, je pourrais sauver Eloïse de sa triste destiné. Alors…rien que pour ça…J’avais fini par me laisser convaincre. Au diable les doutes. S’il existait une toute petite chance de pouvoir sauver notre amour, autrement qu’en suivant ma princesse dans les enfers, je ne pouvais pas ne pas la saisir.
Ce projet, il avait murie dans nos têtes lors de notre petite virée à Prés au Lard, pendant les vacances de Noel de l’an dernier. Cette virée qui, sans l’intervention d’Elisa, aurait put si mal finir. Je n’ai jamais réussi à comprendre ce qu’il c’était passé exactement, ni pourquoi il nous avait fallu laisser William derrière nous. Bref, tout ça pour dire qu’on y pensait pas d’hier et que, si on n’avait pas encore franchit le pas, c’était uniquement par soucie de bien tout organiser. Hors de question de faire cela a la légère. Et puis, il y avait eut les grandes vacances. Cela n’avait pas été la période la plus propice pour faire ça. Mieux valait que cela ait lieu ici, a Poudlard. Un lieu de magie puissance. Ainsi, nous pourrions mieux canaliser les choses.
Nous avions donc laissé passer la rentrée et, maintenant, nous étions prêts. Enfin, je crois. Ces vacances là n’avaient pas été comme toutes les autres pour moi. D’abord parce que mes parents étant toujours en mission, j’avais dut aller au terrier. Mes grands parents nous avaient accueillis, Albus et moi. Du moins, jusqu'à ce que nous allions rejoindre Lily en France pour quelque temps. Je n’étais donc revenue au terrier qu’en Aout, un mois que cela dit en passant avait été mouvementé. Durant la fin des vacances, j’avais participé avec d’autre a une expédition dangereuse ayant pour but de libérer Unless. Lorsque j’avais appris son arrestation, j’avais récent une sorte d’injustice. Ensuite, son procès m’avait laissé perplexe. Coupable…On avait parlé de meurtre, d’assassina sanguinaire, de violence sans limite…Mais a aucun moment on avait parlé du courage de cet homme, de sa dévotion pour son école, de ce qu’il avait put faire pour nous, ses élèves. Contrairement a ce qui avait été dit, Unless n’avait jamais été un model de délinquance pour ses élèves. Il nous avait appris le courage, le respect et bien plus encore, il nous avait appris le libre arbitre. Je ne dirais pas que son éducation fut douce, qu’il nous parla de toutes ces choses clairement. Non, lui, il était d’avantage pour que chacun tire ses propres conclusions. Aussi, coupable ou innocent, je n’avais pas put rester là, les bras ballant. J’avais joint mes maigres forces à tous ceux qui, comme moi, ne pouvait pas livrer cet homme à Askaban. Je m’étais allié a des gens qui, jusque là, n’avait jamais été que des ennemis pour moi.
Tout cela m’avait muri. J’avais arrêté de n’être qu’un joyeux imbécile qui porte des jugements sans savoir. Oh, bien sur, je ne vais pas dire que maintenant j’aime les serpentards. Non, mais j’avoue que le fait qu’Andrews, Lone, Richard et Elisabeth ait été de la partie, m’a aidé à comprendre qu’il n’y a pas que des gens mauvais là bas.
Cette expédition m’avait également rapproché partiellement d’Elisa. Loin de William, je l’avais perçu avec un autre regard. Peut être avec ce regard que Will avait eut sur elle lorsqu’il en était tombé amoureux. Après l’aventure, elle était venue passé quelques jours au terrier. Juste le temps de s’assurer que sa famille ne savait pas qu’elle avait été mêlée a ça. Elle aurait put aller chez Lindsay ou bien chez Elynn, mais elle avait choisit de s’éloigner un peu. J’imagine qu’elle avait également envie de revoir mon frère. D’ailleurs, les premiers jours, elle avait été bien plus avec Albus qu’avec moi. Mais vivre sous le même toit nous avait aidés à abattre certain préjugés. Je n’avais pas put parler a William de notre expédition, pour la simple et bonne raison que chacune des personnes présentes étaient lié par un pacte de silence. Je n’avais jamais eut de véritable secret pour mon meilleur ami, cela m’était étrange. D’une toute autre manière, je ne lui avais pas parlé du séjour d’Elisa chez moi. Oh, avec Elisa, nous avions élaboré l’excuse toute trouvé pour lui expliquer sa présence au terrier s’il venait à l’apprendre. Mais, je ne sais pas pourquoi, quelque chose m’avait empêché de le lui dire. Peut être parce que je n’avais pas envie de lui mentir. Même pour un demis mensonge…
Enfin, voilà. A présent, je l’attendais tranquillement dans la salle sur demande. J’étais arrivé un peu en avance, mais pour rien. William d’ordinaire si ponctuel n’arrivait pas. Je commençais à me demander si je ne m’étais pas trompé de jour. Will n’était pas venu en cours aujourd’hui, pour autant je ne l’avais pas trouvé à l’infirmerie. S’il c’était trouvé mal, de toute façon, mon meilleur ami n’aurait jamais été là bas. J’ignorais ou il avait bien put passer la journée. Elisa, a qui j’avais confié mon inquiétude, n’avait pas sut me renseigner. Depuis quelque temps, j’avais l’impression qu’il y avait des choses qu’on ne voulait pas me dire ! Will et elle, se disputait moins. Elle m’avait raconté qu’ils avaient décidé de signer une trêve longue durée. Tant mieux d’un coté. Mais d’un autre, ça n’expliquait pas leur attitude. C’est vrai que l’an passé, ils faisaient en sorte de ne pas devoir être trop ensemble. Mais depuis la rentrée, j’avais la sensation qu’ils s’évitaient carrément. Ça n’avait aucun sens. Du moins, de mon point de vue. En cours de potion, Elisa avait même fait en sorte de se mettre avec moi. Il faut dire que sinon, j’aurais été avec Jedusor. Seulement du cou, c’est Will, fort heureusement absent, qui se retrouva avec lui. Et lorsque je demandai à Elisa si elle trouvait que c’était raisonnable, vous savez ce qu’elle me répondit ? « Oh, la raison tu sais…pour ce que Will en a à faire des choses raisonnable… » Et voilà, rien de plus ! Ensuite, elle a plongé son nez dans notre chaudron et les seuls mots que je pus obtenir d’elle furent « passes moi la salamandre, remue dans le sens des aiguilles d’une montre…Attention, ça boue… » Conversation très passionnante n’est ce pas ?
Bon d’un coté, nous ne voulions pas trop montré que quelque chose avait changé dans nos rapports. Les gens nous avaient toujours vus en train de nous chercher des noises. Nous voir discuter civilisémant, cela pourrait en faire s’interroger pas mal. C’est pour cette raison qu’en général, nous ne nous parlions que lorsqu’on était sur que personne ne nous verrait. Genre, dans la salle des préfets ou bien, pendant une ronde. Ha oui..Parce que..J’allais oublier de vous dire le principal. Attention, tenez vous bien..Moi, James Potter, j’avais été choisi pour porter l’insigne de Préfet en Chef ! Ça vous en bouche un coin, hein ? Je vous rassure, à moi aussi.
Enfin, bref. Je vous parle..Ça fait passer le temps…mais ça ne fait pas venir Will pour autant. Bientôt, il aura une heure de retard ! Ce n’est pas que je m’ennuie, mais je ne vais pas rester là, à l’attendre pour rien. Soit c’est moi qui me suis trompé, soit c’est lui qui a oublié. En tout cas, il faut que je vérifie ça.
Je laisse un mot à son intention dans la salle sur demande. Je ne suis pas certain qu’il l’aura, mais j’aurai au moins essayé. Ensuite, je parts a sa recherche. Je n’ai aucune idée de là ou il peut être. D’ordinaire à cette heure ci, nous sommes en train de bosser à la bibliothèque ou dans notre salle commune. Vu qu’il n’a pas été en cours, j’exclue d’office cette possibilité. Il ne peut qu’être en train de trainer par là.
Je longe le couloir du 7 eme étage en direction des escaliers. Je ne suis pas réputé pour ma patience. J’aime pas tellement qu’on me pose un lapin. J’ose espérer que pour une fois, Will aura une explication plausible. Alors que j’arrive dans un tournant du couloir, j’aperçois Elisa. C’est étrange de la voir à cet étage. D’ordinaire, les verts ne se baladent pas ici. C’est un peu notre domaine, tout comme les cachots sont le leur. Enfin, peut être a t’elle apprit quelque chose sur Will ? Ça ne coute rien de lui demander. Ce qui est bizard, c’est qu’elle est immobile dans ce couloir, fixant un point que je ne vois pas encore. J’hausse les épaules. La verte doit être en train d’admirer une tapisserie quelconque. Avant d’arriver a sa hauteur, je commence à l’interpeller
-Hey, Elisa, tu aurais pas croisé….
Ma phrase reste en suspend tandis que je découvre ce qu’Elisa regarde avec autant d’insistance. Il s’agit en faite de Will. Un Will qu’elle tien au bout de sa baguette ! Allons bon…c’est ça leur beau projet de trêve ? Avant ils s’engueulaient et maintenant, ils se battent ? Oui, c’est sur que ça change du quotidien…Je secoue la tête en avançant vers eux. Il va encore falloir que je les sépare. Arriver prés d’eux, mon regard se pose sur la verte.
-Elisa ? Will ? Mais, qu’est ce que…Tu peux me dire ce qu’il te prend, Elisa ? Et me dis pas que c’est Will qui a commencé ! La seule personne qui a une baguette en main, c’est toi. Je croyais que s’en était fini de vos histoires ? Les bonnes résolutions ne durent jamais bien longtemps chez vous !
Je lève les yeux au ciel , posant ma main sur celle d’Elisa pour lui faire baisser sa baguette. D’un cou, je réalise que je viens de commettre une succession de boulettes monumentales. Déjà, j’ai appelé Elisa par son prénom au lieu de Winster, ensuite j’ai évoqué l’existence de leur pacte de non agression, et pour finir je pose ma main, le plus naturellement du monde sur sa baguette. Merde ! Ça va faire beaucoup de trucs étranges pour Will, ça. Surtout que lui, il m’en avait pas parlé de ce pacte.
Bon, ahem…tachons de faire comme si de rien était. Une diversion s’impose.
-Ha, bien, Winster, je constate que tu as retrouvé William. C’est gentil de me le ramener dit donc. Mais je pense qu’il aurait trouvé le chemin tout seul. Heu..Will…On avait pas un truc de prévue nous deux ? Enfin moi je dis ça..Mais je dis rien. Ça fait juste une heure que je t’attends, mais c’est pas grave. Je m’attendais pas non plus à ce que tu arrives avec une invitée, d’autant que tu m’avais dit que tu voulais qu’on soit seul.
J’ai de plus en plus de mal a comprendre pourquoi je les ai retrouvé les deux ensembles. Là, y’a quelque chose qui m’échappe. Bon, c’est vrai que je les ai pas retrouvé en train de s’embrasser, non parce que là, ça aurait carrément été surréaliste ! Mais je comprends pas quant même ! D’abord, ils s’évitent, et ensuite ils se retrouvent les deux a un étage ou, Elisa, ne vient jamais. Avouez que y’a anguille sous roche là, non ? Je les regarde l’un après l’autre avec sur le visage cette expression de parfaite incrédulité.
-Je comprends pas…Qu’est ce que vous fichez les deux ici ? Will, tu devrais être avec moi et au lieu de ça, je te retrouve avec Eli..Winster ? Et toi, Winster, tu viens jamais ici, et tu vas me faire croire que là, d’un cou, tu avais envie de visiter l’endroit , c’est ça ? Non, mais…vous vous fichez de moi les deux, hein ? Je sais pas ce que vous avez à cacher, mais ça me désole d’être tenu a l’écart. Enfin bref. Will, on fait quoi ? On y va ou bien tu restes avec la demoiselle ? A moins que la demoiselle ne soit finalement de la partie, au point ou on en est, ça me surprendrait plus. Alors ?
Personnelement, qu’Elisa vienne ou pas, ça m’est égale. Après l’expédition de cet été, je sais qu’elle n’est pas foncièrement mauvaise. Mais, je ne suis pas certain que Will partage mon opinion, ni qu’il ait très envie de lui révéler l’existence de sa conscience. D’un autre coté, Elisa ne semble pas décidée à nous laisser seul. Quant je vous le dis que y’a des trucs pas net qui se passent ici !
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Sujet: Re: Trahisons et Méfiances [Elisa, James] Ven 9 Oct - 19:57 |
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William décida de laissser tomber le jeu du dernier mot. Cette fois, il était vraiment en retard. James allait le tuer. Il afficha du mieux possible cette indifférence qu'il espérait voir marquante sur son visage. Elisabeth finirait bien par comprendre et le lâcherait peut-être.
Pourtant, plus le temps passait, et plus la verte se défendait sur ses propos, plus il se demandait s'il existait vraiment cette possibilité qu'elle le laisse tranquille, partir comme ça, sans rien dire. Nan jamais. Il ne fallait pas rêver, ce serait bien trop facile.
Mais il y avait bien une chose sur laquelle il ne resterait pas sans répondre. C'était bien ce maudit pari. Il alla même jusqu'à maudir James et ses galions. En même temps, 25 galions c'était pas rien. A ce prix, William n'aurait jamais renoncé. Il allait finir sa vie en joueur compulsif, criblé de dette et il continuerait de servir Jedusort pour des aides financières...
Il chassa aussitôt cette image de sa tête. Le vert lui en avait fait tellement voir qu'il préfèrait tout oublier. Il était furieux. Furieux d'avoir perdu. William n'était pas du genre faire-play. S'il jouait c'était pour gagner. Et là, ile venait de se faire complètement laminé par James. Il avait dut tricher. Il avait forcément dut.
- Ne joues pas à ça avec moi ! Pas là-dessus ! Mais oui je sais que... mais c'était avant ! Je me suis trompé sur son compte ! Alors maintenant, dis-moi simplement si oui ou non, tu sors avec lui ou si vous avez... Rha, bref, tu vois ce que je veux dire ! Dis-le !! Hin ?! Ah ouais tu crois ça ? Ok. Parfait. Tu veux savoir ? James a essayé de s'engager dans les angemorts. Mais Jedusort a refusé, il n'avait pas besoin de lui autant que moi...
William se surprit de s'être vanter d'une pareille chose. En effet, être utile au vert en tant que mangemort n'avait rien de bon. Aussi ce reprit-il :
- Mais je... voulais pas dire ça comme ça... Mais enfin, tout est-il que si tu me crois pas, t'as qu'à aller voir Jedusort. Même, ça m'étonnerais qu'il te réponds. Bien sûr que ça me dérange !! J'ai pas envie de perdre ! Surtout pas 25 galions !! Rha mais c'est de ta faute tout ça... alors c'est toi qui me rembourssera.
Il eut un moment. William ne savait plus quoi répondre. Que faire ? Rejoindre James ou rester et vaincre par les mots ? Quelle attitude avoir ? Froid et distant ou franc ? Il se contenta de fixer Elisa dans les yeux, hésitant dans sa réponse.
- M... Mais ça n'a pas rapport avec ça. C'est... c'est rien ça ! On s'en fous nan ? Moi j'veux juste gagner 25 galions, et tu m'aiderais bien en, répondant à ma question, d'abord, ensuite en ne sortant pas avec James ! Après, le reste, j'm'en fous !
C'est repartit. Foutu sujet tabou. Pourquoi Elisabeth tenait tant à en parler ? Il n'y avait rien à rajouter, rien à dire. Exaspéré, William perdit toute sa retenue et coupant la verte, dans un soupir, il lui lança :
- Elisa ? Ta gueulle ! Merci.
Et alors qu'elle le tenait encore, sa baguette braqué vers lui, James arriva, l'air de rien. Le comble. Nan en faite, pas tout à fait l'air de rien. Il était tout de même énervé. Sans doute à cause du lapin que Will venait de lui poser.
Mais bientôt ce fut Will le plus énervé. James venait d'appeler la verte par son prénom ! Impossible. Et pourtant... Il leur adressa un regard noir, devenut d'autant plus sombre après les enseignements de Jedusort et de Mia. Il était plutôt bien entouré, finalement. Entouré de mangemorts, oui. A cette idée funeste, il sortit sa baguette à son tour, vers ses deux camarades.
- Fais pas le malin, Potter ! Tu vas le regretter ! Tes 25 galions tu sais où tu peux te les mettre, parce que tu gagneras jamais !
Le ton de William se fait un peu dur pour se qui n'est qu'un pari. Mais si James gagne. Cela voudra définitivement dire qu'il aura réussit partout où William aura échoué, et ça, ça, jamais le rouge ne s'y fera. Et à cette pensée, son amitié avec James, passe bien après le pari.
Il abaissa sa baguette, à la demande de sa conscience. Il jeta un dernier regard à la préfète, lui signifiant qu'ils avaient un secret, et qu'ils se devaient de ne pas le dire. Lui signifiant qu'ils allaient tous deux ranger leurs armes et retourner calmement de leur côté pour que James ne se doute de rien.
Et ce fut sans ce retenir, sans le vouloir, qu'un ton sarcastique sortit tout seul, brisant ainsi leur pacte de non-violence verbale.
- Exactement. Mais cette... vipère m'a chopé et à crut bon de m'énerver et non, ferme-la Winster, on veut pas l'entendre ta réplique !!
Il avait atteint le sommun. Il ne pouvait pas être plus énervé. Et encore. Cela restait de la colère froide car jusqu'ici il n'avait frappé personne. Il n'avait pas changé, il était revenu au même stade.
- Ne l'appelle pas par son prénom !! Je te l'ai expliqué ! T'es con ou quoi ?! Tout ça c'est SA faute !! Encore ! Alors j'ai aucune explications à donner ! Quoi ?! Mais tu veux ma mort ?! Elle ne vient pas, hors de question !!
Will sentit sa migraine le reprendre. Mieux valait se dépêcher. Aussi, essaya-t-il de se trouver prétexte.
- Allez viens. On se barre, ou elle va nous suivre.
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Elisabeth Winster
7ème année Serpentard
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Sujet: Re: Trahisons et Méfiances [Elisa, James] Sam 10 Oct - 17:00 |
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Je crois que l’air qui me tomba sur la figure, en cet instant, devait être assez proche de celui qu’on prend devant une chose totalement surréaliste. Non, ce n’était pas de savoir que James avait voulu entrer chez les mangemorts qui me laissaient comme ça. En faite, ce détail, je le savais déjà. Je savais même pourquoi, il avait agit ainsi. Eloïse m’en avait fait part, le jour ou elle m’avait apprit pour James et elle. Non, ce qui me donnait un air de surprise mélangé à mon air d’indignation, c’était d’avantage que Will soit en train, même indirectement, d’évoquer au milieu de ce couloir ma vie sexuel.
Oui, j’avais parfaitement compris ce qu’il voulait dire. Je n’étais pas née d’hier. Toutefois, j’avais un peu de mal à saisir pourquoi cela lui importait autant de savoir ce qu’y avait bien put se passer, ou ne pas se passer entre James et moi. Jusqu'à ce jour, il avait toujours mit un point d’honneur à afficher une profonde indifférence au sujet de ce que je pouvais faire et avec qui. Alors, pourquoi là, d’un cou, cela devenait il vital pour lui de savoir une telle chose ? Je n’en avais aucune idée. Par contre, ce que je savais, c’est que le simple fait de le voir a ce point nerveux face a ça, allait me servir. Il voulait savoir ? Parfait…en ce cas, il ne saurait rien du tout. De un, je n’avais rien à lui dire. De deux, même si j’avais eut quoi que ce soit à dire, je ne voyais pas pourquoi je me serais confié a lui. Après tout, est ce que lui me parlait de ces choses là ? Non…Chaque fois qu’il avait eut une aventure, je l’avais appris soit de moi-même, soit par les rumeurs. Il avait convenu alors, qu’il n’avait aucun compte à me rendre. Par conséquent, j’en ferais de même aujourd’hui.
Je me contentais de le fixer, un léger sourire aux lèvres. Le genre de sourire qui ne veut rien dire, mais qui sème le doute partout ou il passe. Je l’observais en train de s’enfoncer au sujet de sa relation avec Jedusor. Visiblement, Will, par moment, semblait penser que c’était un privilège que d’être devenu le petit toutou de mon ennemi. J’avais en cet instant, beaucoup de pitié pour lui. Bien que ce ne soit pas dans ma nature. Le voir a ce point se débattre, chercher à se rattraper, en devenait pitoyable. Même si je n’avais pas envie de lui appuyer sur la tête, histoire de l’enfoncer d’avantage, la petite voix d’en ma tête m’y poussait. C’était trop tentent que de l’humilier un peu plus. Je ne pouvais rien dire, au sujet de James. J’ignorais si Potter avait parlé d’Eloïse à Will. Elo m’avait dit que personne ne devait savoir. Je ne serais pas celle par qui le secret serait éventé. C’est pour cette unique raison que je choisi une voie détourné. Je ne voulais pas laisser à Will le loisir de penser que James ne valait pas mieux que lui.
-Ha, mais je ne joue pas. Pour une fois, je ne fais que suivre ton opinion. Il me semble que c’est toi qui avais décrété que ta vie personnelle ne regardait que toi, non ? Et bien, c’est pareil pour moi. Non mais…je crois, rêver là ! Est-ce que tu t’entends parler ? Tu peux me dire pourquoi j’aurais envie de te parler, à toi, de ma vie sexuel ? Ça c’est une chose qui ne te concerne plus, il me semble. Alors, je te serais gré d’arrêter de vouloir violer mon intimité avec tes questions et tes exigences déplacés ! Faudrait pas croire, mon petit père, que parce que tu es devenu…ce que tu sais, tu as le pouvoir d’exiger des autres touts et n’importe quoi ! Navré de te décevoir, mais il semble que, vraiment, nous n’aurons jamais les même valeurs ! Tu as peut être besoin de Jedusor pour apprendre des choses sur les autres, mais moi, j’ai mes propres sources, bien moins néfaste que les tiennes ! J’étais déjà au courant pour James, figure toi. Et tu sais quoi ? J’ai bien plus de respect pour les raisons qui l’on poussé à faire cela, que pour les tiennes ! Te crois surtout pas indispensable, Will. Un pion, reste un pion. Pour Jedusor, tu n’as aucune valeur. En faite…je devrais même dire que, si ton secret venait à se savoir, tu n’aurais plus de valeur pour personne ! Tu n’as toujours été qu’un rouge perfide, un rouge portant un double masque. Tu n’es fiable pour personne, Will.
Je secouai la tête. J’avais parlé d’une voie froide, sans aucun signe d’énervement. Avais-je la haine ? Oui…Sans aucun doute. J’avais toujours la haine, maintenant, lorsque je croisais son regard ou que je lui parlais. J’avais la haine de ce qu’il était devenu, de ses choix.
Ce qui termina de me faire croire qu’il était en train de devenir cinglé, fut le moment ou il me parla de galions. Par tous les Salazards, mais de quoi parlait il ? Visiblement, il n’y avait pas que sur son moral que Jedusor était en train d’agir. Sur sa raison aussi. Je ne comprenais pas de quoi il parlait. Sans doute, en ce cas, aurais je dus m’abstenir de répondre.
-Mais en fin, Will, tu as déjà perdu ! Me dis pas que tu n’as pas remarqué quant même ? ! Comment peux-tu penser que tu avais la moindre chance de gagner ? Tu as tout perdu. Ta dignité, ta personnalité, tout ! Tu as même perdu ce regard d’admiration que pouvait te porter certain ! Et ça ne fait que commencer. Tu es parti perdant de toute façon, je ne vois pas comment tu aurais put arriver gagnant. Parce qu’au fond…c’est ça que tu es Will..Un perdant ! 25… ??? Mais, de quoi tu me parles là ? Tu perds la tête ou quoi ? Je ne vois pas comment j’aurais pu te faire perdre 25 galions ! Tu m’excuseras, mais je suis suffisamment riche pour ne pas avoir besoin de dépouiller un pouilleux !
Non mais..Là, il m’avait énervé, un peu. Juste un peu. Mais quant même ! Comme si, moi, j’avais besoin de taxer des galions à qui que ce soit ! A plus forte raison a quelqu’un comme lui ! J’avais peut être passé un pacte de non agression avec lui, mais pour le moment, il semblait bien qu’il avait décidé de faire une trêve dans notre trève justement. Ses paroles étaient cinglantes. Entre ses ordres et ses remarques déplacé, c’est les bornes qu’il dépassait ! Je n’allais surement pas me laisser faire !A cet instant..Je ne savais pas que je venais de faire une erreur de stratégie et que, dans la tête de Will, mon explication pouvait avoir des allures d’aveux. De faux aveux, puisque je n’avais rien fait..Mais ça, il ne pouvait pas le deviner…
C’est la suite de ses propos qui commença à éclairer ma lanterne. J’osais espérer pour lui, que je comprenais mal ! Là, nous étions au comble de l’humiliation ! Il me fixait dans les yeux, et je sentis mon regard se durcir. Etait il vraiment en train de sous entendre qu’il avait fait, je ne sais quel parie stupide avec quelqu’un ? Et que ce parie concernait mes rapports avec James ? Aucune femme, non aucune, et a plus forte raison encore moins une serpy, ne pouvait se laisser humilier de la sorte. Ha, monsieur voulait jouer à ça ? Ha, monsieur pensait qu’on pouvait jouer avec les sentiments et ensuite prétendre que cela n’avait pas d’importance ? Ha..Monsieur pensait qu’il avait la moindre chance de gagner en pariant sur ma vertu ? Parfait ! Je me retins de lui coller une baffe en travers du museau, et préférai faire comme lui : jouer. Rira bien qui rira le dernier, William Allen !
-En effet, cela n’a aucun rapport. C’est vrai, tu as parfaitement raison. Toi et moi, c’est de l’histoire ancienne. Un vieux truc sans importance. Du réchauffé, comme on dit. Parfaitement, on s’en fiche. Non, mais c’est vrai, ce n’est pas comme si tu avais encore des sentiments pour moi, ou que j’en avais encore pour toi. Non, on a dépassé ce stade nous deux. C’est d’ailleurs pour ça, que nous avions décidé de ne plus nous disputer. Après l’amour, la haine et ensuite…l’indifférence. C’est tout naturel. Oh..Will !!! Tu sais que si je le pouvais, je t’aiderais. Sauf que voilà, c’est impossible. Je ne peux pas répondre à cette question, parce que j’ai promis. Et tu sais comme moi, combien certain secret doivent le rester. Quant a ne pas sortir avec James…Et bien, tu l’as dit toi-même, le reste, on s’en fou ! En ce cas, je n’ai absolument pas à te dire quoi que ce soit au sujet de ma vie amoureuse. Pas plus que je n’ai de promesse à te faire au sujet de James. On s’en fiche non ? Donc, je peux sortir avec qui je veux. Même avec lui.
Jamais de ma vie, je n’avais fais si longue réplique sarcastique. J’ignore s’il pouvait sentir combien tout cela sonnait faux. Probablement pas, vu que je savais mentir. Quant bien même il aurait put deviner que ce n’était là qu’une habile manœuvre de ma part, je savais que j’aurais réussi à semer le doute en son esprit. Avec ma réponse, il ne pouvait pas déterminer s’il avait ou non déjà perdu ses 25 galions. Hey oui, qui sème le vent, récolte la tempête. A l’avenir, il éviterait peut être de prendre des paries idiots a mon sujet.
Je jubilai devant sa façon de réagir. Autrefois, lorsqu’il me disait « ta gueule » je bondissais, crochet dehors pour le mordre. Mais pas aujourd’hui. Non. Parce qu’aujourd’hui, cette insulte était pour moi une victoire. J’avais touché une corde sensible, voilà pourquoi il tenait tant a ce que je me taise.
-Y’a pas de quoi. Je comprends. La vérité, c’est toujours si difficile à entendre dans la bouche des autres.
Finalement, je me rendais compte, que pendant plus d’un an, j’avais perdu mon temps. M’engueulé avec lui, cela n’avait conduit a rien. Alors que, là, sans élever la voie, je parvenais à lui faire perdre le sien de calme.
James apparu au bout du couloir alors que je tenais Will au bout de ma baguette. Le pauvre semblait ne plus rien comprendre au film. James étant James, il ne prit pas le temps de réfléchir avant d’ouvrir la bouche, et mit, en une seule phrase, toute notre couverture à découvert. Je poussai un soupire de résignation. Peut être aurions nous dut lui jeter un sort de langue de plomb. Enfin, le mal était fait. Il ne servait plus a rien de faire comme si de rien était. Will avait noté cette soudaine familiarité entre nous, il ne restait plus qu’a noyer le poisson.
Les 25 galions revinrent sur le tapis. J’avais la main de James, posé sur ma baguette. Will en profita pour sortir la sienne. Mauvaise idée, mon gas. Il n’avait pas idée de ce que les Ombres m’avaient appris. Par contre moi, j’avais une idée bien précise de ce que Jedusor avait put lui apprendre.
-C’est rien James. Will et moi, étions justes en train de débattre d’un sujet fort passionnant. Et, tu nous connais. On c’est laissé prendre par le feu de l’action. C’est tellement prenant de pouvoir discuter des raisons qui poussent un homme à commettre le pire, avec quelqu’un comme lui. Tu le connais, toujours prés à sauver la veuve et l’orphelin.
Mes propres sarcasmes m’auraient bien fait rire, si je n’avais pas eut a cœur de ne pas vendre William. Je sentais mon regard et le sien se défier. Je venais de comprendre que James semblait être au courant pour ce parie stupide. Visiblement, j’avais en face de moi, les deux plus grands abrutis immatures que Poudlard ait put compter. Mais je choisis une fois encore de faire semblant de rien.
-Fais pas attention, Jamesie, William a toujours été mauvais perdant. Mais, je suis certaine qu’il s’en remettra.
Par tous les fondateurs, j’aurais donné tout ce que je possédais –enfin, non peut être pas tout- pour avoir un appareil photo en cet instant. Lorsque j’appelai James « Jamesie », je vie le visage du dit Jamesie sombrer dans l’incompréhension la plus total, tandis que celui de Will en était devenu indéchiffrable. Donner un petit surnom affectueux a quelqu’un, et vous pouvez être certain qu’un tat de questions fusera dans la tête des autres.
Will abaissa sa baguette. D’un commun accord avec son regard muet, je baissai la mienne aussi. Je ne la rangeai pas pour autant, je la mis juste en position de repos. J’étais en accord avec ce regard muet. Nous défier a la baguette, ne pouvait qu’attirai l’attention sur nous. Personnelement, je n’avais pas grand-chose a caché. Mais puisque je m’étais engagé à ne pas révéler a quiconque la nature de Will, il me fallait tout mettre en œuvre pour protéger ce secret.
James m’apporta la réponse que j’attendais. Will lui avait bien demandé de le retrouver seul, quelque part. Ces mots suffirent à m’alerter. Le geste que Will avait eut plus tôt, à savoir lever sa baguette sur moi, mais aussi sur son meilleur ami, avait déjà fait naitre en moi beaucoup de doute. Will me traita de Vipère, une vielle insulte qui en appelait une autre.
-Tous le monde sait que le lion mité n’a pas besoin de grand-chose pour s’énervé. Le comble, c’est qu’il m’accuse alors que pour une fois, je n’ai rien fait. La preuve, ne suis-je pas d’un calme absolu ?
Je fis exprès de regarder James, comme le prenant a témoin. Will monta d’un cran sur l’échelle de la perte de patience et, il se mit indirectement à s’en prendre à l’autre gryffondor. Pathétique. On aurait dit une bataille entre un vert et un rouge.
-Oh, tu crois qu’il est con ? Non, moi je ne trouve pas. Il a une bonne tête. Une tête qui respire l’honnêteté, la droiture, le courage et la fraternité. Arff, ce genre de tête, ça se perd de nos jours. Pas Vrai Will ? Mais oui, James, tu sais bien que tout est toujours de ma faute. M’enfin, ne nous inquiétons pas, je suis certaine qu’un jour viendra ou William, comme nous, saura enfin prendre ses responsabilités en main. Mais allez, je suis bonne joueuse, j’avoue tout . C’est en effet à cause de moi qu’il est en retard.
C’est avec grand sérieux que je fixai Will au moment ou il demandait à James s’il voulait sa mort. Etant juste a coté de James, je tapotai l’épaule de celui-ci. Je trouvais que Will en faisait trop. Beaucoup trop pour quelqu’un qui, soit disant n’avait pas d’idée derrière la tête.
- Je ne pense pas que tu es tellement le choix, en faite. Soit je viens, soit tu ne vas nulle part.
Will proposa à James de se barrer. Instinctivement, sachant que James allait suivre, je posais ma main sur le bras de James. Je venais d’arrêter tout mouvement. Je secouai la tête.
-Je ne te suivrai nulle part, Will, mais James non plus. C’est inutile d’insister ou de tenter quoi que ce soit. Tu me connais, tu as toujours dit que pour te nuire, je serais prête a tout, pas vrai ? Alors, demande-toi ce que je pourrais faire là, maintenant.
Avec une discrétion que seuls les habitués connaissent, je tapotai discrètement mon bras gauche. Signe en fait, que ce que je suggérais là, était finalement de tout déballer à James. Gageons qu’ensuite, il aurait certainement eut bien moins envie d’accompagner Will.
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James Sirius Potter
7ème année Gryffondor
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Maison : celle des maraudeurs
Emploi : dire des conneries, faire mon boulet, être arrogant...
Humeur : C'est comme si d'un cou tout le bonheur du monde c'était éteind
Feuille de personnage Côté coeur: L'amour si doux et amer a la fois...ma Eloise Camp: Le bien Niveau magique: (71/100)
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Sujet: Re: Trahisons et Méfiances [Elisa, James] Sam 10 Oct - 18:52 |
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Je ne sais pas si vous avez déjà eut la sensation de tomber comme un cheveu sur la soupe. Si oui, alors vous savez précisément ce qu’on ressent dans ces cas là. Justement, moi, c’est comme cela que je me sentais. Je ne comprenais pas ce qui se tramait dans ce couloir, si ce n’est que j’étais certain qu’on me cachait des choses. Au final, je ne pouvais pas tellement reproché à Will ou à Elisa d’avoir des secrets, vu que, moi-même, j’en avais un. Nous étions trois individus avec des choses qu’on ne devait pas dire. Il n’y avait qu’une chose de surprenant, c’était de voir que, dans chacun des cas, on retrouvait Elisa. J’avais un peu de mal à imaginer William, épancher son âme sur la serpy. M’enfin, après tout, pourquoi pas. Peut être que maintenant qu’ils étaient censés avoir dépassé le stade du « si tu me parles, je te bouffe », ils arrivaient à avoir des conversations plus civilisé ? Cela dit, je doutais fort que dans une discussion civilisée l’un des protagonistes ait réellement besoin de braquer sa baguette sur l’autre. Non, vraiment…tout cela ne me semblait pas naturel.
Une autre chose qui, elle non plus n’avait rien de naturelle, c’est la façon dont j’arrivai au cœur de l’action. Comme un cheveu sur la soupe, je vous dis ! Je suis pas arrivé en sifflotant, le sourire aux lèvres, ravie de retrouver deux être chers, mais on en était pas loin. Bon, ok , j’étais un peu énervé parce que Will avait raté notre rendez vous et que, du cou, j’avais fais le poireau pour queue dalle. Mais bon. Je suis pas rancunier. Y’a des choses plus graves dans la vie . C’est pas comme ci j’avais eut d’autre chats à fouetté, même si j’étais certain que j’aurais put trouver quelque chose à faire de plus intéressent que d’attendre. Comme dit la chanson, j’ai attendu, attendu, mais il n’est jamais venu.
Enfin si, mais non. Au vue des explications d’Elisa et des siennes, je pouvais en conclure que Will avait eut dans l’intention de venir a ce rendez vous mais qu’Elisa, l’avait quelque peu retenu. Je n’avais même pas encore ouvert la bouche pour rétorquer, que je me retrouvai avec une baguette sous le nez. Waouh, non mais quelle mouche avait donc piqué Will ? Il commença à me parler des 25 galions. J’avoue que sur le cou, je me mis à le regarder comme si j’avais à faire à je sais pas quoi. Je comprenais rien, mais alors rien a ce qu’il me racontait. Je savais même plus pourquoi il devait me donner 25 galions. Cela dit, je trouvais que, me menacer avec une baguette, juste pour 25 galions, c’était un peu fort. S’il avait des soucies d’argent, il aurait put me le dire simplement. Sans baguette. Si je lui avais prêté 25 galions, qu’il pouvait pas me les rendre, on allait pas en faire un drame, si ?
-Hey, depuis quant tu m’appels Potter ? Et puis, baisse ta baguette, tu veux ? J’ai pas l’impression qu’il soit nécessaire d’employer les grands moyens juste pour 25 galions. J’en ai pas franchement besoin, tu sais. On a qu’à dire, que je t’en fais cadeau.
Et là-dessus, je lui livre un large sourire entendu. Large sourire qui commença à se dissoudre au moment ou Elisa parla de « mauvais perdant ». Merde, crotte, shit ! Comment j’avais put zapper le parie qu’on avait fait, un soir ou on devait vraiment rien d’autre à avoir à faire ? Maintenant, ça me revenait. Sauf que je voyais pas pourquoi il pensait que j’avais déjà réussi…
-Haaa..heu..hem..Nan, mais Will, au sujet des 25 galions…Bon déjà, je pense pas que ce soit le moment qu’on parle de ça. C’est pas très faire Play je trouve, tout le monde a pas besoin de savoir. C’est du sabotage que t’essaies de faire, et donc de la triche ! Pis, je te rappel que c’était pour te rendre service, alors je vois pas pourquoi tu reviens là-dessus !
Nan mais c’est vrai quoi. Comment il voulait que je puisse séduire Elisa, s’il lui révélait les termes de notre parie ? Ça devenait de la triche. J’aurais sans doute put continuer à débattre du sujet pendant un certain temps, si Elisa ne c’était pas mit à m’appeler « Jamesie ». Nan, mais..D’ou ça sortait ça ? Depuis quant elle me donnait un petit surnom, elle ? J’avais la désagréable sensation qu’elle avait dut boire un verre de trop. Je tournai la tête vers elle, dans un geste si vif, que je m’en fis mal au cou. Je la dévisageai avec une surprise mêlé à mon air douteux. Puisqu’elle se permettait de me donner des petits noms, on allait voir si elle apprécierait que j’en fasse de même
-Je pense, Elisou, que tu te trompes. Will n’a jamais aimé perdre c’est vrai, mais je doute qu’il s’en remette aussi facilement. Justement, vu qu’il est mauvais perdant, il est plutôt du genre à avoir la défaite amer. Peut être même plus que tu ne le penses..Surtout dans ce cas précis. Mais, je pense pas que ce soit le moment d’en débattre. Restons en sur ce qu’on a convenu tu veux ?
Ce qu’on avait convenu ? Je faisais allusion au fait de ne pas dire qu’Elisa était venue passer quelques jours chez moi..rien de plus…Je n’étais pas certain qu’en faite, Will ait eut vraiment envie que je gagne ce parie. Non parce qu’il n’aimait pas perdre, mais simplement parce que je n’étais pas certain qu’il souhaitait vraiment que je le débarrasse d’Elisa. Enfin, bref. Tout deux, se mirent a lors a m’expliquer pourquoi Will n’avait pas put arriver a l’heure a notre rendez vous. L’attitude d’Elisa me laissait quelque peu perplexe. « Défendre la veuve et l’orphelin » ? Soit c’était un sarcasme, soit je ne m’appelais plus Potter. Toute fois, je choisis de ne pas trop relever, d’autant qu’ils avaient fini par baisser leurs baguette. Inutile de raviver la flemme de la querelle entre eux.
En faite, je n’eus pas besoin de la raviver. Will succomba a la tentation, et nous en revinrent au point de départ. Je n’aimais pas le jeu qu’Elisa semblait jouer. Je n’aimais pas, simplement parce que je n’en connaissais pas les règles. Je n’avais pas envie d’entrer là dedans. Je savais trop les risques que j’encourais. Dans ces circonstances, mieux vaut jouer la carte de la neutralité.
-Certes, je ne doute pas que vous ayez eut une discussion fort intéressante Elisa. Toutefois, tu ne m’en voudrais pas d’y couper court. Vue la manière avec laquelle tu sembles défendre tes arguments, il me semble préférable de ne pas trop insister. Cela dit, il était temps que tu admettes les grandes qualités de William. Ne t’avais je pas dis que tu le jugeais un peu vite ? Ravie de voir que tu as sut prendre du recul.
Je sais pas pourquoi, mais j’avais la sensation que j’aurais dut me taire. J’aurais voulu creuser ma propre tombe que je ne m’en serais pas mieux débrouillé. Enfin…au moins, j’avais fait preuve de tact.
-Nan, mais c’est pas fini, vous deux ? Je pensais que vous deviez vous respecter maintenant ? Vous ne pourriez pas arrêter de vous traiter de vipère ou de lion mité ? C’est franchement débile cette histoire ! D’accord, Will, elle t’a chopé. Ok, Elisa, il c’est énervé ! Mais bon sang, vous pouvez pas, je sais pas moi, simplement faire comme si l’autre existait pas ? Je vais vous dire vous deux, ça fait maintenant plus d’un an que je supporte vous engueulade a répétition, et je crois que là, je sature ! Elisa pour te répondre, je trouve pas que tu sois calme non, je trouve plutôt que tu es un fine stratège ! T’es pas idiote, tu sais exactement ce que tu fais et permet moi de te dire que non, c’est pas plus intelligent que de ce que fait Will ! Quant a toi, Will, je me demande comment tu fais pour toujours tomber dans le panneau !
Bon voilà, ça c’est dit. Depuis le temps que je supporte engueulade sur engueulade, je suppose que j’ai bien le droit de peter mon câble moi aussi, non ? J’ai pris partie ni pour l’un ni pour l’autre. Neutralité, je vous dis. Même si, je suis pas certain que ça joue en ma faveur avec Will, vue que d’ordinaire, j’aurais prie partie pour lui. Espérons que Godric soit avec moi lorsque les foudres de ces deux là vont s’abattre sur moi pour avoir osé dire tout haut, ce que beaucoup pense tout bas. Pris séparément, ils sont mignon tout plein les deux, mais ensemble c’est comme s’ils avaient le diable au corps. Je sais que les opposés s’attirent, que dans la haine résidé souvent l’amour…m’enfin pitié quoi. Que quelqu’un fasse quelque chose. Y devrait y avoir un spécialiste matrimonial dans cette école ! Rien qu’avec ces deux là, il aurait du boulot au moins pour un an. Faudrait que je pense à demander a Mamie Moly si, a Sainte Mangouste, y’aurait pas un service spécialisé qui s’occupe de ce genre de cas. Juré, je me dévouerais pour les appeler au secoure. >.<
Et voilà comment moi, James Potter, plein de dévotion, étant juste venu chercher mon meilleur ami, je me retrouve traiter de con. N’est ce pas charmant ? Le comble fut lorsqu’Elisa vain a mon secoure. Du moins, elle fit semblant de venir me secourir. Parce que dans le fond, je crois qu’elle cherchait d’avantage a agacé Will. Même lorsqu’elle avoua être responsable de son retard, je sentie que cela sonnait faux.
-Mais on s’en fou de comment je l’appel nan ? Quelle importance ? C’est pas comme si j’appelais Jedusor, Leo. Là, Ouai, tu aurais le droit de te poser des questions. Mais là, c’est juste Winster. Alors qu’est ce que sa peut faire ? Oui, oui tu m’as expliqué, c’est bon ! Pas la peine de passer tes nerfs sur moi ! J’y peux quoi moi, si a chaque fois elle arrive à te retrouver et a te rappeler des choses que tu veux pas te rappeler ? Règle ça avec elle, pas avec moi ! Mais oui, t’as pas de compte à me rendre, rho ! Merci, Elisa. Je suis pas certain que tes commentaires arrangent les choses, mais bon..C’est tout de même agréable de savoir que j’inspire la confiance. De toute façon…nous savons tout les deux a quoi nous en tenir maintenant, pas vrai ? Après tout ce qu’on a vécu…Enfin bref…je parle trop.
Trop, en effet. Mal, aussi . Fallait que j’apprenne à me taire. Fermer ma bouche. C’est plus ma tombe que je creuse là, c’est carrément un cimetière entier. Allez ; on respire. On se calme. On laisse les choses se passer et on évite de jeter de l’huile sur le feu. A ce rythme, j’allais déclencher un incendie que j’étais pas certain de métriser. Allo les pompimagique ? On a un début de foyer avec risque d’étendu au voisinage. Prévenez les secours, et accessoirement le croque mort aussi, parce qu’il risque d’y avoir au moins une victime.
Sauf que, la victime, ça serait pas Will, qui semble penser que je voudrais sa mort. Mais plutôt moi, si j’apprends pas à me la fermer.
-N’importe quoi ! Comme si moi, je pouvais vouloir ta mort. T’es mon meilleur pote, je fais un tat de truc dingue pour toi, tu fais plein de truc fou pour moi..Alors pourquoi je voudrais ta mort ? Y’a pas de problème, elle vient pas. On fait comme tu le sens. Zen…Je te rappel que si t’es pas dans de bonne condition, ça serait dangereux de…faire ce qu’on doit faire. Alors, calme-toi. Toute façon, Winster n’a surement pas plu envie que toi de venir. Une chose sur laquelle vous êtes au moins d’accord c’est que moins vous vous voyez et mieux c’est .
Grave erreur. J’avais à peine dit ça, que voilà qu’Elisa réplique qu’elle compte le suivre. Nan, mais qu’est ce qui lui prend a elle aussi ? Elle évite Will depuis la rentrée, et voilà que maintenant comme ça elle décide de le coller ? C’était franchement pas le moment ! Et puis, pourquoi qu’elle veut pas que j’aille avec Will ? C’est quoi ces allusions ? Hey, ho ! Je suis là ! Je voudrais comprendre ! Allo Youstonne, on à un passager en difficulté, prévenez la tour de contrôle ! Nan, mais voilà quoi ! Will propose de se barrer, et Elisa me stop net dans mon élan. Sa main sur mon bras, c’était presque un ordre muet. Trop, c’est trop !
-Je suis assez grand pour allez là ou je veux ! Je connais pas votre problème a tous les deux, mais visiblement, y’en a un sacré. Elisa, tu sais que je respecte beaucoup tes intuitions, mais que veux tu qu’il m’arrive avec Will ? T’as vraiment dut rester trop longtemps au soleil, ma grande.
Je secouai mon bras pour me libérer. Depuis quant je me fiais aux intuitions d’une verte ? Depuis que j’avais put la voir a l’œuvre…Je sentais dans le regard des deux, comme un orage qui couvait.
-Ecouter, je pense que le mieux c’est qu’on aille les 3 dans la salle sur demande. Là, on est en train de se donner en spectacle, et c’est bon pour aucun de nous ! Non, Will, je ne veux pas ta mort, seulement même si on l’en empêche, elle nous suivra, tu l’as connais encore mieux que moi. Et si on fait en sorte qu’elle ne puisse pas nous suivre, genre en la pétrifiant, ça risque de se retourner contre nous. Alors, je pense qu’on n’a pas tellement d’autre choix…on y va, vous régler votre problème et ensuite on s’attèle au mien…c’est ce qu’on appel un compromis…essayez pour une fois….S’il vous plait. Will, si on ne règle pas ce soir ce qu’on doit régler, après il sera trop tard. Tu sais que je peux pas me le permettre ! Elisa, pour l’amour de Godric, arrête de jouer les justicières ! Tu n’as pas idée de ce qui pourrait ce passer si Will et moi, nous n’allons pas a notre rendez vous ! On a tous des secrets apparemment….ça ne sert a rien de nous battre pour ça.
Je les regarde tour à tour. Dans une semaine, Eloïse aura 17 ans. C’est ce soir ou jamais. Et si c’est jamais…Alors, je n’aurai plus aucune chance de la sauver…
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Sujet: Re: Trahisons et Méfiances [Elisa, James] Sam 10 Oct - 22:18 |
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La discussion, ou plutôt l'altercation, l'épuisait. Mieux valait qu'il garde ses forces et ne s'énerve pas trop. Mais c'était bien difficile en la présence de la verte, surtout que celle-ci avait décidé de jouer du sarcasme aujourd'hui. William avait de plus en plus de mal à répondre et bien que la répliqua de la préfète le blessa, il ne trouva qu'une maigre réponse.
- Écoute. J'en ai marre de m'énerver, là. Alors on arrête de faire du sarcasme, j'ai déjà assez de problèmes en tête. Alors pense ce que tu veux de moi, de mes actes, mais dans ta tête, pas à voix haute.
Sa migraine lui flouait la vue, mais il ne perdit pas l'équilibre. En ce moment, il douta alors de ses capacités et de son endurance. Allait-il oui ou non y arriver ? Cela ferrait-il mal ?
- Comment ça j'avais aucune chance ?! Mais c'est toi qui délire ! Moi je parlais du par... du... du rien, rien laisse tomber. Un pouilleux ?! Pardon ? Mais qu'est-ce que t'as aujourd'hui ?! Je... je ne suis pas un pouilleux !!
Bine extrêmement vexé, il n'insista pas. Il prit une bouffé d'air. Il avait chaud. Plus le temps passait, plus il allait mal. William espérait simplement qu'il s'agissait du stress. Après tout c'était normal. Combien de sorcier de 17 ans pratiquaient l'exorcisme ?
- Rha... mais ne le prends pas comme ça ! On peut jamais rien dire avec toi, tu t'énerves tout de suite, c'est dingue ça ! J'voulais pas le dire dans ce sens là... Rha... J'm'excuse, voilà ? ça te vas ?! Maintenant tu veux bien répondre à ma question ?
Il avait essayé d'être un peu moins agressif sur sa dernière phrase. Mais il doutait d'avoir réussit. Il ne comprenait pas en quoi la préfète se refusait à répondre, simplement par rancune. C'était idiot.
William se contenta d'un regard noir. En effet. Il préférait tellement croire aux mensonges que voir la vérité, et même ça, il avait du mal à l'avouer. Il vivait mieux sa vie ainsi, alors il ne voyait pas en quoi c'était mal, après tout.
Sans savoir pourquoi, William se crut obliger de se venger sur son meilleur ami. C'était certes, complètement idiot de sa part, mais en même temps, il avait ainsi moins l'impression d'avoir perdu face à Elisabeth.
- J't'apelle Potter parce que j'ai envie ! C'est interdit c'est ça ? Faut payer des impôts ? Hin ?
Le regard des rouges se croisèrent. William dans l'exaspération, James dans l'incompréhension totale. Comment avait-il fait pour oublier ça ? Lui qui paraissait tellement motivé ? Il avait du ce passer d'autres choses, beaucoup plus importante pour qu'il en vienne à ce point, celui d'avoir tout oublié.
- J'en reviens pas que t'ai oublié ! J'aurais mieux fais de me taire et j'aurais gagné. Pour me rendre service ? Tu sais quoi ?! ça m'énerve plus qu'autre chose !
Elisabeth se crut obligé de refaire du sarcasme. Même à James, pour justifier le faite qu'elle avait sortit sa baguette. Mais elle la rangea bien vite, d'un commun accord, avec William.
Il fut surpris d'entendre que James avait dit de la verte qu'il jugeait trop vite le rouge. Quand est-ce qu'ils avaient parler de cela, tous les deux ? Surement pas devant lui, il s'en serait souvenu, il ne perdait pas la mémoire aussi facilement que James.
Et ses surnoms ? D'où venaient-ils ? William observa, tenta d'expliquer les faits, comme avait l'habitude de faire Winster et Jedusort, au lieu de crier au et fort qu'il voulait une réponse. Il se découragea bien vite et prit une inspiration avant de se faufiler dans l'esprit de James.
- Quand est-ce qu'elle est venue chez toi ? Pourquoi ?
Il n'était pas énervé. Contrairement à d'ordinaire, il avait un ton froid qui venait de couper James qui tentait de recoller les morceaux entre eux. Il s'arrêta et se perdit dans ses explications. Comme ça, sans prévenir, il posa cette question. Effet de surprise garantit. C'était sûr, ils comprendraient, tous deux, que William avait usé de ses dons de légillimens, mais ce n'étaient pas comme s'ils pouvaient l'en empêcher.
- C'est absolument hilarant ! Léo... Jedusort, vous devriez vous y mettre à deux pour me charrier sur le sujet !! Enfin... je veux dire... nan rien, rien... Apelles-la comme tu veux.
Il était enfin calmé, pour un mal de tête. William devait avoir des migraines plus souvent, cela lui éviterait de se retrouver dans certaines situations.
William est bien content d'apprendre que James prend son partie et qu'il est d'accord pour laisser la préfète ici. Mais sa bonne humeur retombe aussitôt lorsque la verte lui jure de tout faire pour venir. Il a beau essayé le regard noir, se taire, même faire profil bas, rien ne marche. Il va bien falloir l'emmener.
C'est plus la peine d'essayer, Will. Je te laisserais pas le faire tout seul. Il faut au moins que James vienne. Et puis, Elisabeth sait très bien réagir, deux sorciers avertis valent mieux qu'un, n'est-ce pas ?
Sa conscience a bien raison. Et de toute façon, il va bien falloir s'y faire, il n'a pas d'autres choix. Jetant un dernier regard à la préfète, il répond acquiesçant, dans un souffle, avant de rejoindre la salle sur demande.
- Je te déteste.
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Elisabeth Winster
7ème année Serpentard
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Sujet: Re: Trahisons et Méfiances [Elisa, James] Dim 11 Oct - 0:12 |
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J’aurais put continuer comme ça pendant encore longtemps. Personnelement, jamais je ne m’étais sentie aussi calme lors d’une altercation avec William. Je savais que cela venait du simple fait que, pour une fois, j’en avais suffisamment sur lui pour tenir son destin entre mes mains. Si j’avais voulu, j’aurais put faire de sa vie un enfer. Un enfer bien pire que celui ou il était déjà. Un enfer ou plus personne n’aurait envi de lui parler, un enfer ou il serait seul contre tous. Je n’avais néanmoins pas assez de haine en moi pour tomber aussi bas. Même à mon pire ennemi, je ne souhaitais pas de connaitre le gout amer de la solitude, ce vide qui vous ronge de l’intérieur, cette impression de ne plus exister pour personne. Même pour assouvir mon désire de vengeance personnel, je ne pouvais me résoudre à faire de lui un paria.
Je pouvais encore me regarder dans un miroir, garder la tête haute. Si j’avais été une serpentard a part entière, de William Allen, il ne serait plus resté que la simple ombre de son existence. Fort heureusement pour lui, j’avais un cœur. J’étais humaine. Je pense que quelque part, au fond de lui, il devait savoir que jamais je ne dirais rien. Tant qu’il ne me donnerait aucune raison de le faire, je ne dévoilerais pas ce que je savais.
Mon regard se riva au sien, avec cette énergie que seul les occlumences connaissent. Je ne pouvais pas lire en lui, d’ailleurs je ne le voulais pas. Lorsque j’avais appris l’occlumencie, Sand m’avait donné quelques astuces sur la légilimencie. Mais je refusais d’en faire usage. Il demandait la paix. Je lui fis un simple signe de la tête, serrant les lèvres sur tous les sarcasmes qui montaient en moi. Je l’avais ma victoire. Alors pourquoi ne ressentais je pas ce doux sentiment de contentement ?
-Tu t’énerve tous seul. Je n’y suis pour rien. Mais d’accord, je vais faire un effort. Contrairement à toi, je n’éprouve aucun réconfort à jouer ce petit jeu. Quant à tes problèmes, j’ai dans l’idée qu’ils ne font que commencer. Et ça n’a rien à voir avec moi.
Non, rien à voir avec moi en effet. Je connaissais l’éducation des mangemorts. Je savais que tôt ou tard, il ne pourrait plus se cacher. Je soupçonnais Jedusor de ne pas tout lui avoir révéler. On ne pouvait dissimuler la marque éternellement. Qu’adviendrait-il de Will le jour où, Leonard appuierait sur sa propre marque pour rassembler ses fideles ? Comment pourrait il continuer à jouer un double jeu, tout en devant a chaque batail se retrouver du coté de ceux qui porte un masque ? Du jour ou j’avais vue la marque sur le bras de Will, je l’avais sut condamner. Qu’il ait vraiment ou non choisit cette voie, qu’il soit ou non dévouer a cette cause, ça n’avait au final aucune importance. Si moi, aujourd’hui, je doutais de lui, c’était uniquement par principe. Les mangemorts sont le mal, point barre. Il n’y a aucune exception, jamais. Je n’avais rien à dire à Will, simplement parce que je ne pouvais pas lui expliquer. Un jour viendrait ou, pour prouver sa loyauté, on lui demanderait de tuer. Moi, je le savais…lui, il n’était jamais qu’un petit pion de plus. Un petit pion que moi, en tant qu’Ombre, il me faudrait éliminer ou faire éliminer.
Je vie dans son regard que je l’avais vexé. Je ne savais pas d’où m’était sortie cette expression de « pouilleux » mais en tout cas, elle était efficace. Je fus conforter dans l’idée que j’avais mal interpréter les choses lorsque lui-même tomba des nues. Visiblement, nous n’avions pas la même connexion. J’ignorais de quoi il parlait, même si j’avais de fort soupçon au sujet d’un parie quelconque. Toujours était il, que quel que soit les termes de ce pari, il ne serait pas dit que je le laisserais le gagner. Question de fierté. Personne n’avait à faire des paris sur ma tête.
-Non, je ne délire absolument pas. Si tu t’exprimais plus clairement, il va sans dire que je donnerais moins l’impression d’être a coté de la plaque. Pour autant, vu que tu veux la paix, je crois qu’il est préférable d’éviter ce genre de sujet. Mais à l’ avenir, si tu dois te servir de moi pour gagner de l’argent, assure toi que je ne mette pas toute ma volonté à te faire perdre. Ce que j’ai ? Rien du tout ! Ou plutôt, c’est mon état normal ! Amer, sarcastique, blessante…ce n’est pas comme ça que tu me définies d’ordinaire ? De mon point de vue, si, tu es bel et bien un pouilleux. Mais ne nous étendons pas là-dessus, tu pourrais encore perdre ton calme.
Bah quoi ? Il était orphelin, même si ses parents avaient une quelconque fortune dans le monde des moldus, chez nous William ne roulait pas sur l’or, contrairement a moi il ne vivait pas dans un immense manoir, il n’avait aucune attache et pour couronner le tout il c’était cru obliger de se faire enrôler chez les mangemorts pour qu’enfin on retienne un tant soit peu son nom. Vous conviendrez que je ne pouvais pas lui dire ce genre de choses ? Même si ce n’était là que la vérité, je doute qu’il ait apprécié. Donc, autant garder cela dans ma tête, comme il me l’avait conseillé.
Un léger sourire se posa sur mes levres tandis qu’il m’accusait de m’énerver pour un rien. Foutage de gueule là. De nous deux, j’étais surement la plus posée. Il pouvait toujours s’excuser, je n’avais rien à dire sur le sujet en question. Je campai donc sur mes positions.
-Tu confonds avec toi, William. Essaies de ne pas nous mélanger. Excuse accepté. Mais pour autant, je n’ai absolument rien à te dire sur ce sujet. Encore une fois, cela ne te concerne pas. Inutile d’insister, tu ne sauras rien. Quant bien même j’aurais eut une aventure avec James, c’est entre lui et moi. Mais ne t’inquiètes pas, si cela à eut lieu, nous saurons ne pas nous afficher en ta présence…Enfin, on essaiera.
Je ne savais pas ou tout cela me conduirait. Il y avait eut tellement de rancœur entre lui et moi durant un an, que j’avais bien du mal a ne pas lui rendre la monnaie de sa pièce.
A défaut de pouvoir se défouler sur moi, Will déversa sa hargne sur son meilleur ami. Quelle belle preuve d’amitié que voilà ! Même chez les verts on était capable de mieux. Je ne relevai même pas l’histoire des impôts, tellement que s’en était pitoyable a mes yeux. Je trouvais ça moche pour James, lui, il donnait tant a cette amitié. Pour Will, je savais que James ferait n’importe quoi. Visiblement, Potter était surtout armée d’une énorme patience parce que si cela avait été moi, depuis longtemps que je l’aurais envoyé se faire cuire un œuf en enfer le Allen.
Les 25 galions ne semblèrent pas, au premier abord, réveiller quoi que ce soit dans la tête du rouge. Comme moi, il resta interdit devant cette déclaration. Toutefois, il parut avoir une illumination. Avec un train de retard, malheureusement pour lui. Ce petit oublie déclencha les foudres de William. Pauvre Potter, il aurait mieux fait de tenir sa langue. Ceci étant, j’avais à présent ma preuve.
-Lui, il avait peut être oublié. Par contre, moi, je viens de comprendre ! Je ne sais pas ce que vous avez parié…et, NON ! Je ne veux rien savoir, James ! Tu la boucle ! Rien du tout ! Retenez juste que si jamais a l’avenir, j’apprends que vous faites encore des paries débiles a mon sujet, je pourrais bien oublier ce que le mot « secret » veut dire ! C’est clair ? Et Non, James, tu ne dis rien ! Rien du tout ! Je ne veux pas savoir qui a gagné ! En réalité, j’ai quelque doute sur la gagnant en faite…
Leonard, je te hais ! Oui, je le haïssais parce que de plus en plus, Will commençait à avoir des reflexes de vert. La preuve, en un cou d’œil, il devina que j’avais été chez James. En même temps, il faut dire que Potter n’avait pas été d’une discrétion à toute épreuve. Un jour, il faudrait que je songe à lui apprendre l’occlumencie. Encore heureux que nous avions protégé le secret de l’évasion par un sortilège particulier. En vérité, le même que celui qui empêchait qui que ce soit, de pouvoir deviner qu’une personne appartenait aux ombres. Même Jedusor ne pouvait lever pareil barrière.
Pour la première fois en 7 ans, James devenait raisonnable. L’entendre nous parlez sur ce ton me sembla presque hors contexte. C’était si étrange de le voir autrement que comme le joyeux bouffon. Finalement, j’en aurais presque regretté l’ancien James. D’un autre coté, il n’avait pas tord. Oui, j’étais un fin stratège. Après tout, j’avais tout de même du sang de serpy dans les veines.
En attendant, il me fallait empêcher James de répondre.
-La légilimencie, c’est juste bon pour ceux qui n’ont pas de scrupule, qui ne respecte rien de la vie privée des gens et qui, au final, ne mérite en rien l’attention qu’on leur porte ! Tu te sens fort Allen, hein ? Simplement parce que tu peux lire en lui, tu te sens fort n’est ce pas ? Ne plus pouvoir lire en moi, voilà qui doit être frustrant ! Autant de pratique indécente et pleine de magie noire doit réellement cacher un être abjecte tu ne penses pas ? Au lieu de fouiller l’esprit de ton meilleur ami pour lui arracher ses secrets, tu ne penses pas que tu devrais partager avec lui les tiens de secrets ? Ça vous mettrait sur un pied d’égalité ! Oh, bien sur, James ne peut pas lire en toi. Pratique quant, comme toi, on a tellement besoin de passer inaperçu ! Dommage, à défaut de lire en toi, je peux toujours lui expliquer ce qu’il rate !
J’avais durci le ton, défiant le traitre du regard. Jamais secret ne m’avait autant démangé.
-J’ai en effet été chez lui. Bravo, Will, tu apprends très vite. Seulement, je te conseil de ne pas te mêler de nos affaires si tu tiens a ce que je ne me mêle pas des tiennes. Ce que j’ai été faire chez lui ne regarde que moi. Vie privée, ça te dis quelque chose ? Après, tu en tires les conclusions que tu veux, c’est plus mon problème.
Mieux valait encore qu’il pense que James et moi avions put faire des choses plutôt que de lui dire la vérité. Il y avait dans ma vie, un peu trop de secret ces derniers temps. Mais de ces secrets dépendaient la vie de beaucoup de gens. Personne n’avait acheté mon silence. Je l’avais donné de moi-même.
C’est en fixant James que je répondis à sa question. Aussi froidement que j’avais jusqu’alors parlé a Will
-Trois choses Potter : un, tu es assez grand pour te mètre dans les emmerdes et, comme je n’ai pas vraiment le temps de t’en sortir, il serait préférable que tu apportes plus de crédit a ce que je te dis. T’as pas besoin de comprendre, juste a obéir, ça doit pas être compliqué même pour toi. Secondo, tu as peut être murie, mais tu es encore trop naïf et aveugle. Ouvre un peu les yeux et tu verras que le monde, c’est loin d’être ce que tu crois. Et Tercio, je ne fais pas de compromis avec ce genre d’individu. Cependant, si pour toi, c’est un cas de vie ou de mort, je peux faire une exception.
Oh, et…fermes ton esprit ! Si t’es pas capable de faire ça, il te suffit de penser à une image. Incruste là dans ta tête de manière a ce que, en cas d’intrusion, l’autre ne voie que ce que tu veux qu’il voie. Choisie une image immonde de préférence, comme ça tu pourras jouir du spectacle de voir l’autre verdir de dégout.
Je reposai mon regard sur Will. Par moment, je me sentais vidé de toutes mes émotions. Lorsque cela arrivait, mon coté vert, dominateur, prenait le dessus. Lindsay aurait sans doute été très fière de m’entendre tenir un tel discourt. Pour ma part, il ne me faisait ni chaud ni froid.
-Quant au secrets que l’on porte…Je ne saurais te rappeler James, que si moi je ne dois rien dire, toi non plus. Quoi que j’aie put te confier ce soir là alors que..Je n’étais pas dans mon état normal, tu ferais bien de tenir ta langue, pour une fois.
Une soirée, beaucoup d’alcool, une nuit étoilée…ça avait été suffisant pour que James et moi nous fassions quelques confiances, sans grandes gravités, mais que je ne voulais pas voir ressortir ici. J’avais eut la bêtise de vider mon cœur devant lui et, même si Potter en avait fait autant devant moi, il me semblait beaucoup moins dérangeant d’avouer que James était éperdument fou amoureux d’Eloïse plutôt que d’avouer que j’étais dans le même cas envers Will.
James me connaissait bien plus que ce que l’on pouvait imaginer. La preuve. Il avait compris que rien, non rien, ne m’empêcherait de les suivre. Finalement vaincue, Will accepta ma présence. A contre cœur, certes. Mais je ne lui laissais guère d’autre choix. Lorsqu’il me murmura combien il me détestait, je le regardai passer devant moi.
Nous entrâmes dans la salle sur demande. Une salle dans laquelle je n’étais venu qu’à de rares occasions. Cette fois, elle était meublée sobrement. En faite, la pièce semblait immense. Si on exceptait les quelques fauteuils, la table, quelques bouquins et des parchemins, il n’y avait rien. Je fis le tour des lieux avec les yeux. Simple précaution d’usage. Passant vers Will pour aller me poser contre la table, je lui soufflai
-Tu voudrais t’en convaincre, hein ? Que tu me détestes…Mais la vérité, c’est que tu ne peux pas me détester plus que tu ne te détestes toi. Quant à moi…je n’ai pas encore décidé quoi que ce soit à ton égard. Ce doit être la différence entre quelqu’un qui a encore une âme et quelqu’un qui est en voie de perdre la sienne.
Je pouvais être odieuse par moment. Je prie une forte inspiration avant de demander
-Bien, alors…Quelqu’un peu me dire ce que nous sommes venus faire ici ?
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James Sirius Potter
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Sujet: Re: Trahisons et Méfiances [Elisa, James] Dim 11 Oct - 18:22 |
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Mais qu’est ce que j’avais fait pour mériter ça ? Je n’étais venu chercher Will, que parce que nous devions nous retrouver. Alors, pourquoi s’en prendre a moi de cette façon ? C’est dingue ça, a les regarder et surtout a les écouter, j’avais presque l’impression que les rôles avaient été inversé. Elisa agissait comme une gryffondor tandis que Will n’aurait pas été plus cassant avec moi s’il avait été un vert. Le monde a l’envers. C’était pas du tout pour me plaire d’ailleurs.
Je fixais Will avec un regard désabusé. Ce regard de profonde lassitude. J’en avais assez qu’a chaque fois que cela tourne au vinaigre avec Elisa, il se passe les nerfs sur moi. C’est vrai quoi…C’était si facile. Moi, le Potter innocent, tout gentil, qui jamais ne se plaignait ! J’étais la cible idéale. Je devais même avoir écrit sur mon front « Besoin de vous défoulez ? Chercher plus, Potter est votre homme ». Je devenais pathétique jusque dans mes pensées. Il fallait que je me reprenne. Sans doute que l’été m’avait changé, que l’absence de mes parents dont je n’avais aucune nouvelle depuis des mois avaient fini par me faire basculer dans l’âge adulte. Mais je n’étais pas certain d’y être totalement prêt. Je vivais à Poudlard ma dernière année, il aurait été dommage de me la gâcher en étant d’un cou, trop raisonnable.
-excellent idée, les impôts ! Vue le nombre de fois que les verts m’appel comme ça, je finirai riche a million avant même la fin de l’année. Ceci dit c’est idiot, parce que, si tu te mets à m’appeler comme ça aussi, tu vas te retrouver a contribuer a ma fortune personnelle. Si c’est pas malheureux de voir ça…
Non, je n’avais pas oublié notre parie. Enfin, si…mais j’avais des excuses ! Lui qui se plaignait de toujours avoir trop de trucs dans la tête, il pouvait pas comprendre que pour une fois, peut être j’étais dans ce cas ? J’avais eut plein de choses à penser, plein de truc qui avaient été prioritaire sur ce parie. Ça veut pas dire que j’avais complètement oublié. Juste que c’était passé en second plan. Pas de quoi en faire tout un plat.
Et puis, je comprenais plus. Je savais plus du tout ce qu’il était en train de dire ni ce que je devais en déduire. Qu’est ce qui l’énervait ? De perdre ou bien l’enjeu du parie lui-même ? Lorsqu’on avait parié ça, il avait été le premier à presque me faire la danse du gryffon, rien qu’a l’idée d’être enfin libéré de Winster. Et maintenant…il voulait plus ? Vachement logique tout ça. Surtout que, si on regardait les choses, Winster venait encore de l’énervé. Alors, pourquoi ne voulait il pas que je l’en débarrasse ?
-Mais c’est bon ! Non, j’avais pas oublié ! J’ai juste eu d’autre Niffleur a fouetté ces derniers temps. Je t’ai dit que je le ferrais, alors, je le ferrai ! Pas la peine de monter sur tes grands hippogriffes ! Quoi ? Mais faudrait savoir, merde à la fin ! C’est bien toi qui avait dit que ce serait le bonheur si quelqu’un pouvait faire en sorte que cette personne ne soit plus dans tes pattes non ? Et maintenant, ça t’énerve de savoir qu’elle puisse être dans les miennes plutôt que dans les tiennes ? T’es franchement pas clair, William. Cette fille te sort par les yeux, non ? Alors, qu’est ce que ça peut te faire que je la drague ou que…enfin, tu sais ? Si je te connaissais pas, je croirais que finalement ça n’a rien à voir avec les galions..Mais d’avantage avec toi. Tu veux une preuve ? Facile…même si y’avait pas eut ce parie, que je sois sortie avec elle comme ça, juste pour le fun, tu m’aurais tout de même incendié !
Dans toute cette histoire, ce que je trouvais le plus nul c’est qu’Elisa avait tout compris. Maintenant, si j’arrivais avec mes yeux doux et mes proposition pour une ballade a prés au lard sous un soleil magnifique, y’a de forte chance pour qu’elle me renvoi jouer avec ma pelle et mon sceau. J’appellerais ça, du sabotage. Ni plus, ni moins. Un véritable sabotage dans le simple but de faire en sorte que je ne puisse pas séduire Elisabeth. Après, expliquer pourquoi Will agissait ainsi était un peu plus compliqué. Je n’avais jamais été très doué pour comprendre la nature humaine, alors celle de Will, encore moins.
Evidement, Elisa s’énerva à son tour. Difficile de parié sur la tête d’une verte et de s’en sortir sans aucun dommage ensuite. Je pense que si elle avait put sortir sa baguette et nous balancer un sort a tous les deux, elle l’aurait probablement fait. Ça se voyait dans ses yeux. Encore heureux qu’elle n’avait pas compris exactement les termes du parie. Chaque fois que j’essayais d’ouvrir la bouche, j’avais droit a une intervention en force de la verte. Non pas que je ne sois pas habitué a ce qu’on me dise de la fermer, mais a la longue c’est lassant. « James, tais toi ! « James, boucle là » « James, la ferme ! » et j’en passe et des meilleurs. Je suis certain que je dois arriver numéro un dans le concours de celui qui a le plus entendu ce genre de phrase dans sa vie. Dire que, justement, ma vie ne faisait que commencer. Ça promettait pour l’avenir. Enfin, je pus en placer une.
-Mais je…J’avais pas dans l’intention de dire quoi que ce soit, Elisa. Je voulais juste préciser qu’en faite, tu n’avais rien à voir avec ce parie. Franchement, comme si c’était notre style de parié sur quelqu’un comme toi…
Oui, je sais. Inutile de me le rappeler ! Je sais que je mens mal. Mais quoi ? Je pouvais tout de même essayer non ? Ça coutait rien. Et puis…avec un peu de chance, comme ça, elle éviterait de chercher l’enjeu du parie. Pour notre santé, je crois que c’était préférable.
J’en étais à ces réflexions lorsque Will me posa une question qui me laissa bouche ouverte. Comment il avait sut ? Comment il avait deviné ? Oh merlin tout puissant, c’était la panade là. Je cherchai le regard d’Elisa, lui envoyant des SOS mentaux. Au secoure, j’ai besoin d’aide. Je sais pas mentir et je peux pas dire la vérité ! J’étais bien plus occuper à chercher comment me tirer de là sans trop de bobo pour réfléchir a comment Will avait apprit ce détail. Par contre Elisa, elle, semblait avoir une idée bien précise de ce comment.
Elle monta au créneau comme seuls les verts savent si bien le faire. Elle cracha sur Will, tout son venin, lui donnant ce que j’appelais une sacré douche froide. Moi, j’attendais en fixant Will. J’attendais qu’il dise que c’était faux, que jamais il avait regardé dans ma tête. Il avait toujours promis de ne jamais user de son pouvoir sur moi. Alors, j’attendais. J’attendais un déni qui ne vain pas, j’attendais un visage coupable qui ne se dessina pas. Et je restai là, comme ayant pris une enclume sur la tête.
Elisa semblait savoir des choses sur Will. Des choses que je ne devais pas savoir. Sur ce point, je ne pouvais en vouloir à mon meilleur ami, moi-même ayant mes propres secrets. Toute fois, je trouvais aberrant qu’Elisa soit celle qui sache. Ne se détestaient ils donc pas ?
-Tu avais promis, William. Tu avais juré que jamais tu ne t’introduirais dans mon esprit contre mon gré. Comment tu peux te comporter de la sorte alors que c’est justement ce genre de comportement que nous avons toujours dénoncé chez les serpentards ? Comment tu peux ainsi violer mon droit a l’intimité ? Tu as des secrets pour moi, n’ais je donc a tes yeux aucun droit d’en avoir pour toi ? Will, reprend toi mon vieux, j’ai l’impression que tu es vraiment en train de mal tourner…
Je secouais la tête de gauche à droite, signe de la peine que j’avais devant ce spectacle. Comment avoir confiance en quelqu’un qui, si on se refuse à lui dévoiler ce qu’on a dans la tête ; vient se servir lui-même ? Excellente question.
Je laissai à Elisa le soin de répondre à cette question. Elle choisit de nous mettre sur la défensive, laissant planer sur ce qui avait put se passer entre elle et moi, un doute malsain. J’étais piégé par mon propre silence. J’essayais malgré moi de croiser le regard de Will, mais je sentais sur mon visage une expression de complète culpabilité qui certainement n’allait pas jouer en ma faveur sur ce cou là. Je ne pus que marmonner.
-Oui..oui, elle est venue chez moi. Pendant les vacances…Il fallait qu’elle vienne…je….Elle…Nous…Enfin, y’avait pas d’autre moyen.
Une explication qui n’en était pas une. Elisabeth Winster était venue chez moi, en l’absence de mes parents. Nul besoin d’être légilimence pour savoir ce que, dans la tête de beaucoup, cela pourrait donner. Le pire était encore mon attitude. J’aurais dut me défendre, lui hurler que non, il c’était absolument rien passé, que je pouvais rien dire mais que ça n’avait rien à voir avec une quelconque relation. Sauf que…Pour une fois, je ne sus que me la fermer.
Le discourt d’Elisa me fit l’effet d’une gifle en pleine figure. Quel que fut nos relations depuis l’expédition, elle n’avait aucun droit sur moi. Je n’étais le pantin de personne ! Je n’avais à obéir a personne et encore moins a une serpy en jupette ! Son ton cassant, froid, imposant et ordonnateur, me rappela d’un cou tout les griefs que je pouvais avoir contre ceux de sa maison. Pendant un été nous avions peut être réussi à construire un pont entre le gouffre qui nous sépare, mais la rentrée semblait avoir tout mit en œuvre pour détruire une telle passerelle.
-Winster, est ce que tu t’entends parler ? Jedusor ne ferait pas mieux ! Tu crois que, parce qu’on a enterré la hache de guerre, tu peux me donner des ordres ? Tu te prends pour ma mère, ma nounou ou peut être ma maitresse ? Je suis un Potter, moi, madame, les emmerdes c’est mon lot quotidien et je n’ai jamais eu besoin qu’une fille, et encore moins toi, tu viennes a mon secoure ! Tu me trouves naïf ? Venant d’une personne qui est incapable de décidé de ce qu’elle doit faire, c’est fort ! Pour finir, William est mon meilleur ami, je n’ai pas besoin qu’une petite serpy qui se comporte comme une garce simplement parce qu’elle est blessée dans son amour propre, vienne me dire ce que j’ai à faire !
Par Saint Godric, quel esprit de vert avait donc déteint sur moi ? Non…non…je n’arrivais pas Aa croire que ces mots soient sortie de ma bouche. Je suis un bouffon moi, un gentil bouffon…je suis pas censé faire des sarcasmes ni blessé les autres…Cette fois c’est a William que je jetai un regard de SOS. Elle allait me foudroyer pour lui avoir dit de telle chose. Je n’avais pas peur d’elle…juste de ses colères quoi…
Elle me rappela une certaine soirée où nous nous étions laissé aller à quelques confidences. Une soirée ordinaire, si ce n’est que nous avions légèrement abusé de l’alcool. Nous en étions devenus euphorique et, l’ambiance prêtant son aide, les langues c’étaient déliées.
-Pas dans ton état normal ? En faite, je te trouve beaucoup plus aimable quant tu as de l’alcool dans le sang.
Je lui décrochai un large sourire qui se voulait sympathique mais que se heurta au final à son masque glacial. Un cou dans l’eau, une autre occasion perdue de me taire.
Au final, Will décida de faire le compromis et nous nous dirigeâmes vers la salle sur demande. Tout cela ne me disait rien qui vaille, et finalement j’en vaint à me demander s’il n’aurait pas mieux valut que l’on trouve une autre solution. Je ne savais pas comment allait se dérouler ce que l’on voulait faire, je ne savais pas non plus qu’elle serait la réaction d’Elisa. Sa présence pouvait être un atout magique, évidement, mais si elle n’apprenait pas à se contrôler avec Will, cela risquait de devenir douloureux.
Lorsqu’Elisa demanda ce que nous faisions là, je fixai Will. Je ne pensais pas que ce soit à moi de lui répondre.
-Je pense que Will saura mieux te répondre que moi. Toutefois, Elisa, puisque tu as voulu venir, ça serait bien que pour une fois tu gardes tes remarques pour toi.
Voilà qui était dit.
-Will ? Comment tu te sens ? Ça risque d’être assez éprouvant pour toi. J’ai lu quelques bouquins là-dessus et dans tous les cas il est dit que ce n’est pas une partie de plaisir. Je me sens pas franchement a l’aise lorsque je me dis que c’est pour me rendre service que tu fais ça…Disons que j’ai quelques angoisses sur ce qui pourrait arriver si cela venait a mal se passer…
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Invité
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Sujet: Re: Trahisons et Méfiances [Elisa, James] Dim 11 Oct - 20:06 |
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William tenta de garder son calme malgré les remarques douteuses de la préfète. Elle n’avait jamais été aussi odieuse avec lui. Il avait presque l’impression de voir le reflet de lui-même jouer du sarcasme.
- C’est frustrant, en effet. Mais vous ne pouvez pas comprendre. Vous, vous n’êtes pas Légillimens. Une fois qu’on y a goûté... c’est... tentant de réessayer. Ça devient obsédant, je le reconnais. Mais cela ne veut pas dire qu’on se sent plus puissant pour autant. Je ne me souviens pas m’être vanté, d’ailleur d’avoir ce don.
William prend à nouveau une inspiration pour se calmer. Aujourd’hui il fait preuve d’un calme extraordinaire, sans doute à cause du stress, de sa migraine donc.
- Elisa, si tu fais ça, je te jure que je te tue. Si, si, je te tue ! Après tout IL m’a très clairement dit que tu étais une ennemie à présent. Et s’il apprend que j’ai réduit au silence cette ennemie, je pense sans doute qu’il portera sur mon un autre regard. J’ai tout a y gagné, tu vois ?
Il s’effrayait lui-même en étant si sur de lui. Et des propos. Aucuns rouges n’en avait des comme ça. Ses propos auraient dû sortir droit de la bouche de Jedusort, pas de la sienne. Bien entendu ce IL, bien marqué voulait insinuer Léonard. Simplement, en la présence de James, mieux valait parler dans le vague. William n’insista pas sur le sujet. Il pouvait toujours, après, s’expliquer avec James sur le sujet. Ce qu’il n’oublierait pas.
William eut un sourire lorsque James remit la verte à sa place et lorsqu’elle croisa son regard, il eut le même rictus. Mais sa victoire fut courte. Il allait devoir s’y faire. Il devra exorciser sa conscience avec Elisa ou laisser James dans ses problèmes. Rien qu’à y penser, il doute à nouveau de ses capacités. Déjà parce que lui-même, il n’a pas put se sauver de l’emprise de Jedusort, alors sauver quelqu’un d’autre, ça parait presque ridicule.
Il ne répondit pas à la réplique d’Elisabeth. Il savait très bien que cela était vrai. Depuis le jour où il avait fait la connaissance de Mia, il avait plus en plus de mal à cohabiter avec sa conscience. Peut-être était-ce une autre cause de sa migraine.
Une fois entré dans la salle, la verte crut bon de demander ce qu’ils allaient faire. De toute évidence, et pour l’une des rares fois, elle avait eut tord. Elle aurait mieux fait de se taire. William lui jeta un autre regard noir et James s’occupa de la réplique.
Le rouge se dirigea droit vers la pièce. Il savait parfaitement ce qu’il avait à faire, il avait répété plusieurs fois. Autant y aller directement que de faire languir la préfète. D’un air interdit il décrivit de sa baguette, un cercle formé de vapeur bleue, juste au dessus de lui. Ceci-ci descendit avec douceur du plafond pour flotter quelques mètres aux dessus du sol. William fut quelque peu touché de l’inquiétude que lui manifestait James, il y répondit, d’un ton cependant assez tendu.
- Un peu stressé. Oui, moi aussi, je me suis fait enfermé dans la réserve il y a deux jour, j’ai eu tout le loisir de lire là-dessus. Mais ce n’ai pas la même chose que... enfin cette partie voudra sortir, donc ce devrait être moins douloureux... j’espère. Eh bien si ça tourne mal... hem... je vous interdit d’entrer dans ce cercle, compris ?! Vous risqueriez le démenbrement, et croyez-moi, ça aussi c’est pas une partie de plaisir...
Il se souvenait notamment là fois où sa conscience avait essayé de lui apprendre à se téléporter. Il avait finit à l’infirmerie sans pouvoir expliquer comment il en était arrivé là. Il ne donna pas plus d’explications. James n’en avait peut-être pas grand-chose à faire et cela alerterait sans doute Elisa qui irait dénoncer la pratique de magie douteuse dans la salle sur demande, car tout, dans se que faisait Will, respirait la magie noire. Et ça, il ne doutait pas qu’elle le sentirait. Après tout, elle était la fille de mangemort, elle aussi ?
- Elle m’a dit qu’il fallait que je m’occupe pendant ce temps. Alors ça risque de prendre un peu de temps. Donc... hem...
Il venait de s’adresser à James, mais il se perdit dans ses explications, ne trouvant pas de fin pour sa phrase. De toute évidence, Elisabeth ne pouvait pas comprendre la discussion. Mais William avait décidé de l’ignorer. Il attrapa grâce à un Accio, sans sortir de son cercle, un pupitre pour y poser un des gros livres abîmés de la réserve, qu’il avait réussit à voler. Il tourna quelques pages. Le stress lui rongeait le ventre, mais il essayait du mieux possible de se concentrer sur les lignes noires de son grimoire.
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James Sirius Potter
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Sujet: Re: Trahisons et Méfiances [Elisa, James] Mer 14 Oct - 15:51 |
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Je ne savais pas vraiment, en effet, ce que l’on pouvait ressentir à l’idée d’être capable de lire à tout va dans la tête des gens. J’imaginais que, si j’avais eu ce pouvoir, j’aurais moi aussi eut beaucoup de mal a ne pas l’utiliser pour soutirer aux autres ce qu’ils ne voulaient pas dire. Pour autant, cela ne voulait pas dire que je ne sache pas que c’était mal. Ce pouvoir n’avait rien d’un don, pas à mon sens en tout les cas. Lorsqu’on étudiait de prêt l’histoire des plus grands légilimence, on y retrouvait fatalement le désire de pouvoir, la puissance et surtout la pratique de la magie noire.
J’aurais bien signifié à Will, qu’en effet, il ne s’en était jamais vanté. Pour preuve, j’avais attendu 6 ans avant qu’il ne me confie ce secret. Mais je n’avais pas envie de donner à Elisa, une excuse pour souligner que, lorsqu’on cache quelque chose, c’est fatalement parce que l’on sait que c’est mal. Lire dans l’esprit des gens, leur voler leur secrets…Ouai, présenté comme ça, on ne peut pas dire que ce soit vraiment un truc sympa. Du moins, pour celui qui subit.
-Je veux bien comprendre, même si comme tu le dis, je suis pas légilimence. J’avoue que savoir qu’on peut faire un truc, ça doit donner envie de le faire. Même si on sait que c’est pas forcement bien. Seulement, Will, j’aimerais bien que tu essaies de t’abstenir avec moi. Lit dans la tête de qui tu veux, mais pas dans la mienne. Non pas que j’aie de secret pour toi, seulement chaque fois que tu lis en moi, j’ai la sensation d’être un coffre de gringott qui aurait échappé a la surveillance des Gobelins. C’est pas franchement agréable comme sensation, tu peux me croire. Sans compter que chaque fois que tu arraches un truc de ma tête, y’a quelqu’un pour me rappeler que je suis tout simplement un gros nul qui ne connait rien a l’occlumencie. Ça non plus c’est pas génial. Et puis l’obsession, ça n’a jamais rien donné de bon. A force d’être obséder par un truc, on fini par ne plus voir ce qu’il y a autour. C’est comme ça qu’on fait des conneries après.
Ha, et moi, bien sur, en matière de conneries, j’en connais un rayon. Je suis le cerveau de la connerie, le roi de la bêtise, le prince des boulettes en tout genre. J’ai rarement vue William aussi zen en présence d’Elisa. Soit il a réussi a trouvé une sorte de « repousse sarcasme » lui permettant de ne pas se laisser atteindre, soit il a fait de gros progrès sur ce point là. Ou alors, il est bien trop préoccupé par notre mission pour user de son temps, et de sa salive avec elle. J’avoue que s’en est presque reposant. Je dis presque parce que, les regards qu’ils s’échangent, en hippogriffes de faïence, sont bien le signe qu’on est encore loin de la paix total.
Qu’est ce que je vous disais ? Je venais à peine de penser que, pour une fois, William laissait la serpy s’épuiser toute seule, qu’il partie dans des menaces de mort. Waouh, j’en eus froid dans le do. Il avait dit « je te tue », de la même manière qu’il m’aurait dit « on va boire une bière »…Un ton détaché, banal, avec juste une petite pointe de froideur pour bien signifier a la destinataire qu’il ne plaisantait pas.
C’est la toute première fois que je voyais Will menacer Elisa de mort avec autant de légèreté. Son ton, ses phrases, rien n’avait l’intonation de l’innocent petit rouge. Je me demandais, qui, dans ce château pourrait bien célébrer la mort de la préfète comme une victoire. J’avais bien quelques noms, mais tous aussi improbables les un que les autres. C’est vrai quoi, soyons réaliste ! Pourquoi diable, William aurait voulu que Jedusor ou bien Malefoy le voit autrement que comme un rouge, né moldu de surcroit ? Nous sommes d’accord, c’est du n’importe quoi. C’est bien pour ça, que je sais que ce ne peut être eux, même si j’ignore alors qui c’est. M’enfin…La verte se fait tellement d’ennemis …je les compte plus.
Avant que Will ne se lance dans une démonstration de tuerie en règle, pitié pour mes pauvres petits yeux innocents quoi ! Je crue bon de lui rappeler une ou deux choses.
-Mauvaise idée William. Très mauvaise idée même. Déjà parce que tuer quelqu’un dans ce château, c’est du suicide. Ensuite parce que tuer une verte, même Winster, c’est encore du suicide. Et enfin parce que si je me souviens bien, tu ne peux pas la tuer. C’est bien toi qui me l’a dit non ? Oh, et tu sais quoi ? Quant tu parles comme ça, tu me files la chaire de poule. Je sais pas ou t’a été dégotté un ton aussi froid, cassant et déterminé, mais ça flanque un peu la trouille.
Non pas que je sois peureux. Loin de là. Juste que je ne suis pas habitué.
Je fus étonné de le voir évincer la question de la préfète et de n’y répondre que par un regard noir. Visiblement, Winster ferait bien de tenir sa langue, elle aussi. Will ne semblait pas déterminé à lui donner plus d’explication que ça. Au lieu de s’adresser a elle, c’est à moi qu’il répondit. Je le sentais bien stressé, comme espérant que tout cela finisse vite. Au mot réserve, je vis Elisa lever la tête vers moi. Je croisai son regard, lui commandant muettement de ne pas faire de commentaire. Je l’avais remise à sa place une fois, je n’étais pas certain de savoir le faire une seconde. Etre cassant avec les gens, c’est pas du tout dans ma nature.
Rho, et puis quoi ! Comme si, elle, elle avait jamais mit les pieds dans la réserve sans y être odorisé. Allons, on va pas se mentir entre amis hein. Je sais de source sur qu’elle y a déjà été, et pas pour juste regarder. Par conséquent, elle n’a rien à dire.
Will se livre à une sorte d’incantation mystérieuse. Aussitôt une fumée bleue sembla tomber du plafond pour former un cercle autours de lui. Je fixais l’endroit avec une sorte d’effrois. Je n’avais jamais rien vue de tel. William nous expliqua en gros que ce cercle représentait une limite. Tout ce qui était extérieur au cercle, donc nous, devait le rester. De son coté, il s’installa confortablement a l’intérieur du cercle. L’évocation d’un possible démembrement me fit plisser le nez.
-GLoups…
Bruit étrange, caractérisé par une monté brutal de ma pomme d'Adam vers le haut. Elle resta bloquée en travers ma gorge, rendant celle ci douloureuse. On peut être courageux et ne pas avoir pour autant envie de se faire démembrer. Will était très clair. Si ça tournait au vinaigre, il n’y avait rien que l’on puisse faire. Le cercle représentait une sorte de défense magique plutôt puissante.
Pendant quelques minutes, je me revis lors de l’expédition pour sauver Sand. Je me revois prêter serment avec les autres que « si l’un de nous était en danger et que, le sauver vienne à mettre en péril notre vie, celle du groupe ou notre plan, il fallait alors l’abandonner à son triste sort ». Pour moi, ce que demandait Will avait une impression de déjà vue. Mis à part que cette fois, c’est mon meilleur ami qui prenait tous les risques. Si les choses tournaient mal….je ne voulais même pas y penser. Je voulais être positif au milieu de mes pensées négatives. Nous avions toujours survécus à tout ! Il en irait de même pour cette fois ci.
-C’est compris. Personne ici n’a envie de se faire démembrer. Enfin, je suppose… Mais, tout va bien se passer, n’est ce pas ? Oui…Parce qu’on a prit toutes les précautions pour, qu’on a étudié la question depuis longtemps et aussi parce qu’elle sait qu’elle doit sortir. Je ne vois pas pourquoi elle opposerait la moindre résistance. C’est très bien que tu es put aller chercher les informations directement a la réserve. J’ai bien essayé, moi aussi, mais tu connais la bibliothécaire. Il suffit qu’elle me voie pour se douter que je prépare un truc pas net. J’aurais surement dut faire en sorte d’éviter de faire exploser la moitié du rayon botanique quant on était en 3eme année…
Je secoue la tête avec un léger sourire. J’essaie de détendre l’atmosphère du mieux que je peux. En toute confidence, c’est surtout moi que j’essaie de rassurer. Will décide d’occuper son temps à la lecture de bouquin. Je l’observe un moment avant de me rappeler que je ne suis pas seul. Mon regard glisse vers Elisa. Doucement, pour ne pas perturber William, je lui demande
-C’est de la magie noire n’est ce pas ?
Question rhétorique. Si le sort vient d’un livre de la réserve, il y a de forte chance pour que ce ne soit pas un sort très sortable. D’ailleurs, rien que le regard noir qu’elle porte sur Will aurait dut me renseigner. Si j’y regardais de prés, je suis certain que j’y verrais des éclaires dans ce regard. Pourtant, Will ne fait aucun mal, enfin, pas vraiment. Si elle pouvait savoir pourquoi il fait ça, peut être comprendrait elle que mon meilleur ami n’est pas en train de basculer vers les forces occultes. Toutefois, je ne peux lui expliquer. J’ai promis à William de ne rien dire au sujet de sa conscience.
Je ne sais même pas comment elle va réagir face à cette apparition. J’ose juste espérer qu’elle n’y verra pas là une menace quelconque. Tout le monde sait, et encore bien plus les verts je suppose, qu’une chose venant au monde par la force de la magie noire, ne peut être considérée comme un bon présage.
Puisque Will est occupé à lire et que, nous, on ne peut rien faire, je saisie la main d’Elisa pour l’entrainer vers une seconde table non loin du cercle. Je délaisse la chaise, prenant directement place sur la table elle-même. Pendant ce temps, Elisa continu son observation.
-Elisa ?
Elle digne quitter Will du regard pour se tourner vers moi.
-Est-ce que tu peux faire quelque chose ? Je veux dire …Pour aider Will…J’imagine que c’est pas la première fois que tu voies ce genre de truc, ou du moins que tu as déjà dut en entendre parler…Après tout, tu as plus de connaissance en magie noire que moi.
Pas très adroit de ma part de lui dire ça de cette façon. Mais d’un autre coté, ce n’est pas tout à fait faux. Mon regard va d’Elisa à Will, surveillant que tout va toujours bien. Soudain, je pense que je n’ai pas pensé à demander à Will une chose cruciale.
-Au faites, Will, est ce qu’elle t’a dit de quelle manière elle va se manifester ? Je veux dire…est ce qu’elle va sembler réelle ou bien est ce qu’elle sera comme un fantôme ? Est-ce que je la verrai ou est ce qu’elle aura la faculté de se rendre visible seulement a qui bon lui semblera ?
A la façon dont Elisa me fixe, je comprends qu’elle attend une explication qui ne viendra pas. Elle doit avoir la sensation désagréable d’être totalement mise à l’ écart. Impression fortement réelle d’ailleurs. Ce « Elle » qui sans arrêt revient dans notre conversation, doit commencer à lui chauffer les neurones. Tant pis…Elle a voulue venir, elle n’a plus qu’a assumé. C’est assez étrange et nouveau pour moi de me retrouver en présence d’Elisa et de Will sans qu’ils ne soient à la limite de se taper dessus. C’est une ambiance presque irréelle. Le silence d’Elisa est tellement inhabituelle que pendant quelque seconde, j’ai presque envie de la pincer pour m’assurer qu’elle est bien là. Je dois être dans une dimension parallèle, impossible autrement. Une dimension dans laquelle, William mon meilleure ami, gryffondor et né moldu, pratique la magie noire, pendant que Elisabeth, serpentard a la langue bien pendu, se contente d’observer sans dire un mot.
Tout en les observant les deux, je repense aux confidences que l’un et l’autre ont put me faire. Je me demande si le caractère de Will sera changé une fois que cette part de lui ne sera plus là. Je me demande aussi si sa conscience saura tout de lui ou bien si elle aura sa propre personnalité…En faite, je me pose un tat de question. Tout est tellement nouveau et pas du tout ordinaire…
En plus de son air noir, de son visage qu’elle veut fermer mais qui me laisse tout de même percevoir combien elle trouve tout cela pas du tout a son gout, Elisa me parait un peu tendue. Sans y réfléchir, je pose ma main sur la sienne.
-Je peux pas t’expliquer…Simplement, je peux juste te dire que ça n’est pas aussi terrible que ça en a l’air. Oh, évidement, je suis pas en train de dire que c’est pas éprouvant pour William, non c’est pas ça. Juste que même si c’est de la magie pas tellement sortable, ça n’a rien à voir avec une mauvaise intention. Alors si tu pouvais essayer de mettre un peu moins d’onde négative dans la pièce, je pense que ça pourrait aider…
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Elisabeth Winster
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Sujet: Re: Trahisons et Méfiances [Elisa, James] Jeu 15 Oct - 2:20 |
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Les explications de Will sur la Légilimencie ne me satisfaisaient pas. Se justifier en disant simplement « je le fais pas exprès, c’est pas de ma faute » me semblait quelque peu abuser. Oui, je ne connaissais pas ce don. Oui, je ne savais pas ce que cela faisait de savoir que l’on pouvait rentrer dans la tête du premier venu. Mais j’avais bien d’autre pouvoir, et ce n’était pas pour autant que je m’en servais a tout va ! D’accord, je voulais bien admettre qu’il ne s’en était jamais vanté. Seulement, le simple fait de s’en servir sans même essayer de le cacher, valait pour moi toutes les vantardises possibles.
L’attitude de James n’arrangea pas mon humeur. Celui là, il aurait été prêt a pardonner a William n’importe lequel de ses crimes pourvus que celui-ci lui fasse croire qu’il était désolé ! Foutaise ! William Allen n’avait jamais été désolé de rien du tout et, cela m’aurait fait bien mal qu’il le soit de violer l’intimité de son meilleur ami. J’avais presque envie là, a bout de nerfs, de hurler a James « Mais putain, c’est un mangemort ! Bien sur que c’est grave s’il entre dans ta tête ! » Seulement, je ne pouvais pas faire ça. Il me fallut donc serrer bien fort les dents et me contenter de lancer à l’un comme a l’autre un regard bien noir. J’étais toutefois assez fière de pouvoir enfin frustrer l’indélicat personnage. Maintenant qu’il ne pouvait plus lire ce que je pensais, il n’aurait plus jamais la possibilité d’avoir un cou d’avance. Je serais pour lui ce que je suis pour chacun de ceux qui me connaisse : imprévisible.
-Si on venait à justifier chaque acte de magie noire par le fait qu’une fois qu’on y a gouté on ne peut plus s’en passer, on en viendrait même à pardonner a ces pauvres mangemort de ne pas savoir se retenir de doloriser les gens ! A t’entendre, on jurerait qu’au final nous sommes tous des idiots et que nous avons en face de simple incompris. Des incompris qui tuent, mais c’est pas de leur faute voyons, pardonnons leur, c’est tellement difficile de résister a l’attrait de l’avada ! Tu t’en es peut être pas vanté, mais je ne me souviens pas non plus que tu ais fait des efforts pour ne pas le brandir comme une arme lorsque quelqu’un se refusait à te dire quelque chose ! Quant à toi, James, arrêtes de lui trouver toujours un tat d’excuses ! Ou alors, je vais en effet penser que William a force de te soumettre à sa légilimencie t’a bel et bien arraché quelque chose de la tête : tes neurones !
Jadis, je n’aurais probablement jamais sortie une telle phrase. Et pour cause, dire un truc comme ça revenait à admettre que James puisse en avoir des neurones. Ce qui, entre nous, n’avait toujours pas été vérifié. Je m’en fichais bien d’être agressive ou même odieuse avec les deux. Si on m’avait écouté, nous serions tout les trois ailleurs mais surement pas ensemble ! Pour ça, il aurait suffit que William aille faire mumuse ailleurs, loin de James. Et moi, je n’aurais pas été obligé de jouer les nounous bienfaitrice contre ma volonté.
William en face de moi a beau faire preuve de calme, ce n’est pas ça qui me rend moins électrique pour autant. Bien au contraire. Je suis certaine que l’électricité que je dégage doit être palpable dans l’air. Ses menaces de mort ne m’arrachent même pas le moindre sourire. Le pauvre. Il a peut être le bon ton, la bonne froideur, le bon détachement et même la bonne intonation convaincante, l’élève n’a pas encore rattrapé le maitre. Des menaces de mort de Jedusor ne parviennent même plus à me faire frémir…Alors, les siennes…En faite, ça m’amuse. Ça m’amuse encore plus de voir James un peu perdu devant ce mystérieux « il ». J’aurais bien aimé que pour une fois il ouvre sa grande gueule et demande « mais qui ça IL ». Sauf que voilà, Potter ne l’ouvre jamais que quant il ne faut pas. Donc, là qu’il l’aurait fallut, il ne dit rien. Enfin si, il commente. Il explique pourquoi me tuer serait une erreur. D’ailleurs, je ne lui donne pas tord. Me tuer serait une très vilaine erreur de stratégie, tellement vilaine qu’elle conduirait William directement dans la tombe après moi. Une Ombre tué par un mangemort ne reste jamais longtemps invengée.
-Oh, mais je te crois sur parole William. Je suis certaine qu’IL a déjà dut t’en apprendre beaucoup sur l’art et la manière de tuer. Ceci dit, la phrase exacte serait plutôt que « tu essaierais de me tuer » Parce que le résultat est loin d’être garantie. On ne joue peut être pas dans la même court mon cher, mais cela ne signifie pas que je n’en sais pas plus que toi sur la façon d’éliminer une menace. Ça fait très longtemps qu’il est mon ennemi. Comme l’ami de mon ennemi est mon ennemi, j’imagine donc que c’est la une confession de ta part. J’ai toujours sut que tes rapports avec LUI était ambigüe. Mais tout de même pas au point que tu le considères comme un ami. Oui, je vois en effet que tu aurais tout à y gagner. Sauf que tu oublies un petit détail. Comme vient de le souligner notre ami Potter, TU ne peux pas me tuer. Et nan, c’est ballot hein ? Parce que si tu essayais, tu me tuerais peut être mais tu mourrais avec moi. Pas sur qu’alors IL verrait cela comme un acte de charité. Tu sais, les actes commis pour la prospérité, c’est pas tellement son truc.
James était peut être ébranlé par le ton de William, mais moi, il m’en fallait un peu plus. Etre une serpentard à du bon sur ce coté là. On est habitué aux tons cassant et aux menaces de mort. Surtout moi. Tandis que Will essayait de ne pas attirer l’attention sur ce Il, moi je prenais un malin plaisir à le fixer droit dans les yeux à chaque fois que je l’évoquais.
Devant mes mises en garde, James pris le partie de faire du sarcasme. James, du sarcasme ? C’était nouveau ça…J’allais vraiment finir par penser que William était contagieux. Peut être bien qu’il valait mieux se tenir à distance. En tout les cas, Potter ne mâcha pas ses mots pour me remettre en place et, le sourire de victoire de William devant se spectacle eut pour effet de m’agacer encore d’avantage. Enfin, si cela était possible. Pour le cou, je fus très vexée. James avait probablement réussi là ou jamais William ne l’avait fait. J’étais pourtant habitué aux insultes en tout genre, au fidèle « langue de vipère » et autre joyeuseté. Mais je sais pas. Entendre James me traiter de Jedusor, de petite serpy et de garce, le tout dans une même phrase, me toucha en plein dans mon amour propre. Se qui suivit ne fut guère mieux. Savoir que l’on est plus aimable lorsqu’on est imbibé d’alcool n’est pas franchement des plus sympathiques.
Je pris le partie de ne rien répliquer, lui retournant simplement un regard noire en secouant la tête. Je remis ensuite mes cheveux en place, signe chez moi d’un agacement total. Je défiais qui que ce soit de venir me titiller sur la chose. Elisabeth Winster qui accepte la défaite aussi facilement, cela ne c’est jamais vu…Et pourtant…C’est bien ce que je fis.
Personne ne sembla vouloir m’expliquer ce dont il retournait. William m’ignorait superbement. Quant a James, sa réponse fut si évasive qu’elle ne m’apporta aucun secoure. Tout ce que je sus fut que Will devait faire quelque chose, qu’apparemment cette chose n’était pas de tout repos et qu’ils angoissaient les deux.
A l’évocation de la réserve, je relevai la tête. Quoi ? Ils étaient allés chercher des informations à la réserve ? Mauvais signe ça…Tout le mon de sait que, si une information vient de la réserve, elle ne peut être que dangereuse…
Je suivis des yeux la baguette de Will. Lorsqu’une sorte de vapeur bleuté l’enveloppa dans un cercle, j’amorçai un geste de recul. Je comprenais rien de rien a leur discutions. « ELLE » voulait sortir…mais QUI ? Et puis aussi d’où voulait-ELLE sortir ? Apparemment ce ELLE semblait en tout cas parler, puisqu’elle avait donné des informations précises a William. Ok..Résumons…un certain Elle était prisonnière quelque part, voulait en sortir, demandait de l’aide a William, l’envoyait faire des recherches dans la réserves et pour finir le faisait utiliser de la magie noire…Pourquoi j’avais la sensation étrange que tout cela puait la mauvaise idée ?
Je n’avais aucunement besoin qu’il me précise que le cercle ne devait pas être franchi. Au moment même où il était apparu, je l’avais identifié. Je connaissais les risques, par contre je n’étais pas certaine que lui, il connaissait ceux qui l’attendait pour avoir invoqué ce cercle…Soit Jedusor lui avait donné des leçons particulières express, soit William était complètement dingue. Ou les deux…Je savais que, quoi qu’il arrive, ni James ni moi ne pourrions lui venir en aide. Quant bien même il viendrait à se consumer sur place, nous n’avions aucun pouvoir. Le démembrement n’était pas un simple danger. C’était une réalité. Si nous entrions dans ce cercle, nous pouvions nous retrouver au mieux avec juste un bras ou une jambe en moins, au pire avec la tête sur nos pieds. Pas tellement tentent comme expérience…
-t’en fait pas, si jamais tu venais à être en danger, il me viendrait certainement pas a l’idée de sauver ta peau. Mes membres ont beaucoup plus de valeur à mes yeux que ta personne. Pis t’inquiètes pas, tu me connais, je laisserais pas James risquer sa vie pour sauver la tienne. Ais confiance, si les choses tournent mal, je saurai l’empêcher de se faire démembrer.
J’avais dit cela d’un ton froid. Mes yeux étaient rivés sur le cercle. Lorsque James me demanda si c’était là de la magie noire, je levai les yeux vers lui avec une expression proche du « tu te fiches de moi là, hein ? »…Sincèrement, ne sentait-il donc pas l’odeur de la magie noire qui emplissait la pièce ? Bien sur que cela en était ! Et de la pure par-dessus le marché ! Pensait il vraiment qu’il existait beaucoup de magie, autre que la noire, qui puisse mettre en danger la vie d’une personne entrant dans son périmètre ? Si on exceptait les erreurs de transplanage, je n’en voyais pas beaucoup.
Will s’étant installé a une table et bouquinant, je répondis sur le même ton a James.
-Ce qui est certain, c’est que c’est pas le genre de magie qu’on exhibe en publique ! Je sais pas a quoi tu joues William, mais permet moi de te dire que c’est plus de l’inconscience a ce stade, c’est de la débilité profonde !
Son copain pratiquait la magie noire et lui, cela ne le choquait pas plus que ça ? Sérieux, y’avait un truc qui m’échappait là…En tout cas, moi, tout cela me mettait mal a l’aise. J’avais sous les yeux la preuve par A+B que William baignait dans la magie noire et je n’étais capable que de regarder ? Franchement il fallait que je ressaisisse là !
En parlant de saisir, je sentis d’un cou James qui me prenait la main. Il m’entraina vers une des tables et y pris place. J’avais du mal à comprendre pourquoi il avait eut besoin de me mener jusque là avec lui. S’il voulait s’assoir, il pouvait le faire sans moi…Je serrais de plus en plus les dents pour ne pas faillir a la promesse que j’avais faites de ne pas faire de commentaires. Je mourrais d’envie de prendre William a partie et de lui dire ma façon de pensée sur ses procédés, mais si je voulais savoir ou cela allait nous mener, il fallait que je me taise.
Perdue dans mes pensées, j’entends James qui m’interpelle. Je lève les yeux vers lui. Sa demande me fait ouvrir des yeux ronds. Il voudrait que je…que moi, je…Hors de questions ! Je me fiche que mon savoir soit plus grand que le sien ! Et puis en plus, je trouve que c’est franchement très mal venu de sa part de venir me rappeler que je connais assez bien ce genre de magie ! Non mais…il me prend pour qui hein ?! Je réponds en grinçant des dents
-Effectivement, je connais ce cercle. Il peut servir à plusieurs choses totalement différentes, mais je connais tout de même l’idée générale qu’il dégage. Quant à faire quelque chose…James ! C’est de magie noire qu’on parle là, pas de tricot ! Tu me demandes à MOI, d’aider William dans ses projets complètement dingues de science occultes ? Et c’est quoi ta demande après, que je fasse des enfants avec ?!
Sa demande était si stupide, tellement mal venue que je ne pouvais qu’y répondre avec sarcasme. Toutefois, jetant un regard a William, je poussai un soupire. Qui que soit ce ELLE, et bien ELLE ne lui avait pas tout dit…Si je voulais pas que tout cela tourne a la catastrophe, il valait mieux que j’apporte ma petite touche personnelle. J’expliquai à James
-Ce cercle est une limite. Tout ce qui est hors du cercle est considéré comme « bon ». Le cercle se nourrie de la magie de celui qui l’invoque. C’est pour cela qu’on ne peut pas le franchir. Il est fait d’énergie pure. Maintenant…oui, je peux faire quelque chose…mais que ce soit bien claire, je ne le fais pas pour William !
En réalité, je crois que James se fichait du pourquoi je le faisais tant que je le faisais justement. Je sortie ma baguette de ma manche et me concentrai. La dernière fois que j’avais fait appel a ce genre de cercle, cela avait été pour venir en aide à Albus…Une chose que James se devait de ne surtout pas savoir.
Je fermai les yeux un instant, visualisant le cercle dans ma tête. Avec ma baguette, je fis quelque petit mouvement. J’ouvrai à nouveau les yeux et pris une profonde inspiration. Autour du cercle de William se dessina un pentagramme en forme d’étoile à 6 branches. Au bout de chaque branche, une bougie de cire blanche trouva sa place. Une incantation plongea la pièce dans une obscurité totale qui ne dura que le temps que chaque bougie s’allume. Petit à petit, les flemmes devinrent bleus tandis que 3 des bougies passèrent du blanc au noir.
L’atmosphère de la pièce était de plus en plus pesante au fur et a mesure que ma magie, associé a celle de William l’emplissait. Je m’adressai alors à Will
-Le pentagramme au sol est une zone de sécurité. Si pour une raison quelconque tu venais à perdre le contact avec ton cercle, il t’assurerait de rester en vie. Sans quoi, l’énergie du cercle, finalement ton énergie, pourrait te détruire. Les bougies, elles, sont une sorte de canaliseur. Elles vont éviter que l’énergie du cercle ne se propage dans la pièce. Elles servent aussi à la concentration et peuvent, en cas de besoin, nous permettre a James ou a moi, de te donner de notre propre énergie pour nourrir le cercle. Tant que les flemmes restent bleues, cela signifie que ton énergie est suffisante. Cette dernière bougie derrière toi, a, comme tu peux le voir, une flemme verte. C’est la bougie de sécurité. Sa flemme est verte tant qu’aucune chose malveillante n’entre dans ton cercle. Si cela venait à se produire, elle deviendrait rouge. Tu es le seul à pouvoir agir si quelque chose entre dans ton cercle. Que ce soit un esprit, une force énergétique…Nous n’avons aucun pouvoir dessus puisque nous sommes hors du cercle…Par contre, si tu ne la retiens pas, cette chose peut réussir a creer une breche dans ton cercle et donc a passer dans notre zone...Vue que je ne sais pas à quoi tu destines ton cercle, je me dois de te prévenir d’une chose…Si jamais ce cercle devait te servir à entrer en contacte avec le monde des âmes perdues, tu ne peux entreprendre ce voyage seul. Il te faut quelqu’un avec toi pour te servir de point d’encrage, sans quoi, tu prendrais le risque de ne jamais revenir parmi nous.
Je déteste faire étalage de mes connaissances en magie noire. Je ne vois rien d’autre que je puisse faire tant qu’on ne m’indiquera pas ce a quoi rythme tout ceci. Je sens la main de James se poser sur la mienne. Je tourne la tête vers lui. Il est tellement naïf par moment…S’en est presque triste. Irritée, je finis par lui dire
-C’est de la magie noire James ! Excuses moi de penser que la magie noire ne peut pas être pratiquée à bon escient ! Quoi des ondes négatives ?! J’ai pas d’ondes négatives ! Si tu crois que c’est facile d’être là, de regarder tout ça sans rien dire, de rien comprendre a ce qui se passe, et bien tu te plantes ! J’ai horreur de pas comprendre ! Alors, sorry, mais je vais avoir beaucoup de mal à penser positif ! Et si tu n’es pas content, tu n’as cas faire quelque chose pour que mes ondes deviennent plus positives a ton gout !
Non mé ho ! Des ondes négatives…tss…n’importe quoi…Au fond de moi, quelque chose me disais que je n’aurais pas dut présenter les choses ainsi…Allez savoir comment James allait les interpreter…je détourne a nouveau la tête pour m’adresser a William
-Ton niveau en magie noire m’épate. Comme quoi, tu peux être bon élève quant l’éducation te convient. Toute fois, je tiens à dire que je cautionne rien de ce qui se passe dans cette salle ! Juste une chose William…Si comme le dit James, tu n’es emprunt que de bonnes intentions…peux tu me dire comment cela se fait que ce soit vers ce genre de magie que tu te sois dirigé ? C’est vrai quoi…y’a pas si longtemps, tu me reprochais justement d’y avoir recourt et là, c’est toi qui en fais usage…Etrange non ? Venant d’une âme sensé être pure…..
C’est plus fort que moi…quand je comprend pas, j’ai besoin de tout analysé….pour le plus grand déplaisir de certain.
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Sujet: Re: Trahisons et Méfiances [Elisa, James] Mar 27 Oct - 19:09 |
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William a beau se chercher des excuses et rester calme, son petit jeu ne marche pas pour Elisabeth. Elle lui trouve encore des reproches.
A l'évocation de meurtres et d'avadas, William eut quelque flash-backs honteux. Il observa les mines du rouge et de la verte, voir si par un heureux mystère, ils auraient put entrevoir ces scènes.
Tu devrais avoir honte. *J'ai honte.* Alors pas passez pour leur avouer. *T'es malade ?! Je suis un homme mort, si je leur dit quoique soit !* Donc, tu n'es pas assez honteux. Ne te cherche plus d'excuses, William. Je ne veux plus les entendre.
Ces temps-ci, plus personne ne le croyais, à part James qui gardait cette confiance inébranlable, s'en était presque pathétique. William ne s'était jamais sentit aussi seul, même durant sa semaine aux cachots.
Les paroles de James sont presque touchantes, mais William est encore trop énerver pour les entendre, aussi répondit-il, autant à Elisabeth qu'au rouge :
- Si les gens arrêtaient de me cacher des choses, aussi ! Vous n'avez qu'à me le dire ! Je ne lui ai rien arraché du tout ! Il faut l'équivalent d'un moins ou deux -dans le cas de James, je dirais plutôt un- 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, dans sa tête pour que je puisse y arracher quoique soit !
S'en suis une discussion codé avec Elisabeth ou le Il représente Jedusort. James n'en reste pas moins dérouté. Mais William se refuse à des explications. Quand soudain, James vient lui rappeler des mésaventures. Le rouge se sent bouillir et complètement idiot. Lui qui s'était sentit persécuter de chaque côté, dans ses pensées, il avait oublié un détail qui avait son importance : Elisabeth lui a sauvé la vie.
Tu vois, je ne suis pas si mécontente de moi. Je ne regrette pas ce jour, de t'avoir poussé à bout. Elle allait forcément te sauver, se protégeant ainsi de ta personne, je l'avais lu.
Comment n'avait-il pas comprit tout cela plus tôt ? Était-il aussi aveugle ?
- Idiote !!
William hurla. Sa colère ne pouvant rester plus longtemps prisonnière. Et ce n'était pas vraiment sur la verte, mais pour sa conscience. Il créa un silence confus. Mais il préféra ne rien rajouter, de peur de s'enfoncer.
Il se consola en voyant James remettre la verte à sa place. On n'aurait pas put faire mieux. Elle était vexée comme jamais, cela se sentait très clairement. Cependant, William ne rajouta rien, juste ce sourire victorieux. Elle venait de se taire, mieux valait ne pas insister là-dessus. Il pourrait toujours ressortir cet exemple quand le moment sera plus propice.
Une fois arriver dans la Salle sur Demande, il fallut qu'elle l'ouvre à nouveau. Cette victoire n'était finalement, que de courte durée. Et comme toute réponse, il ne put s'empêcher de mentir.
- Mais je disais ça comme ça, hein ! Parce que, comme James l'a rappelé, je ne peux pas te tuer parce que... parce que tu as régis comme une idiote, alors que je n'avais pas besoin de toi ! Alors aujourd'hui, je préfère que ce soit clair !
Même si les choses étaient durement dites, elles avaient l'air franc. Aussi, William crut-il la verte dans ses propos. Tandis qu'il feuilletait un de ses livres usés de la réserve, William ne prêta pas attention aux chuchotements de James et Elisabeth. Il arrivé à une page bien trop intéressante pour se laisser déconcentrer.
Il eut du mal a relever les yeux de son ouvrage. Même lorsque la préfète l'interpella, il fallut qu'elle s'y prenne à deux fois. Le regard du rouge se fit noir, et dans cette provocation totale, il se décida d'aller dire deux mots, face à face avec la verte, oubliant son cercle.
Arrivé à la limite, il fut violemment projeté en arrière. Maintenant que le cercle avait prit forme de sa magie, il était décidé à rester ancré ici, dans les airs. Il renversa son livre de son pupitre, au passage, et ce fut ce moment, que choisit sa conscience pour sortir. Il la sentit s'éloigner, s'étirer, chercher un passage, la sentit remonter sa gorge, il toussa, perdit toute sensation de son être, mais chaque fois, elle revenait. Enfin, elle abandonna, laissant William revenir à son état normal.
Je n'y arrive pas. Essaye de te détendre ou je vais devoir y aller par la force.
Encore sut le choc, William ne lui répondit pas. Il prit aussi la chose comme un échec, il poussa un soupir, puis se redressa, sans adresser le moindre autre regard aux deux autres, trop honteux.
Il remarqua ensuite, qu'ils s'étaient éloignés et échangeais désormais à voix basse. Bien qu'étant curieux, William ne retenta pas l'expérience de sortir du cercle. Et en y pensant, il se sentit piégé, dans un espace trop étroit pour lui. Il se contenta, avec regrets, de les fixer d'un œil suspicieux, cherchant une autre page intéressante dans son livre usé.
Il sursauta lorsqu'il entendit Elisabeth hausser le ton. Et fut presque content de voir que les discussion houleuses de le verte ne lui était pas toutes réservées. Et ce qu'il entendit ne fit qu'accroître sa curiosité.
"... que je fasse des enfants avec"
Mais qu'est-ce que ça voulais dire ? De qui parlait-elle ? La Serpentard lui jeta un regard, William s'empressa de baisser les yeux vers ses pages de lignes noires.
Il ne comprit pas tout de suite, mais elle sortit sa baguette et parut se concentrer vers son cercle. Que lui prennait-il ? La pièce prit des airs pesants et inquiétants qui ne firent qu'aggraver l'angoisse de William. Un pentagramme se dessina au sol. William écouta alors, avachis contre son livre, les explications de la Serpentard. Elle semblait bien connaître son sujet, et en ce moment, William regretta d'avoir refuser à sa conscience de mettre Elisa au courant.
Elle se retourna vers James et ils eurent de nouveau un échange houleux. William afficha un sourire lorsqu'elle s'adressa de nouveau à lui. Ce n'était pas vraiment à lui que revenait le mérite.
- Tu ne cautionne rien, on est tous d'accord. Pourquoi ? Eh bien... parce que. C'était le seul moyen. Du moins, le plus facile. Très bien, je ne te reprocherais plus rien alors ! On n'est jamais tout blanc, Elisa.
La verte semblait curieuse. Elle posait milles questions auxquelles William hésitait à répondre. Le faite d'avoir un deuxième esprit dans sa tête restait du domaine de la magie noire, du moins c'est ce qu'il en avait tiré, ne sachant pas les raisons de cette apparition soudaine en lui.
Il n'espérait plus que sa conscience retente à nouveau le coup. Et que cette fois, il soit à la hauteur.
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James Sirius Potter
7ème année Gryffondor
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Sujet: Re: Trahisons et Méfiances [Elisa, James] Mer 28 Oct - 0:59 |
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Je ne voyais pas pourquoi Elisabeth se mettait ainsi dans tous ses états simplement pour une petite lecture dans mon esprit. Si encore cela avait été Jedusor ou bien quelqu’un de son équipe, j’aurais put comprendre. Mais là, c’était Will. Juste Will. Je n’avais jamais eut de secret pour mon meilleur ami. Quoi de plus normal ? N’est ce pas à cela que sert un meilleur amis ? A lui confier ses joies et ses peines ? Je comprenais bien que nous avions passé un pacte. Personne en dehors de nous ne devait être au courant pour l’expédition. J’étais d’accord avec ça. Je savais très bien que je n’avais pas le droit ni d’en parler ni de laisser qui que se soit me dérober ce genre d’information. Mais en dehors de ça, quelle chose avais-je à cacher ? Il savait déjà tout.
Je préférai les laisser se disputer, encore une fois. Avec le temps, on ne s’habitue pas forcement à leur engueulade. Mais on apprend à faire avec. Depuis maintenant un an passé que je les voyais incapable de se parler sans en venir à s’insulter, j’avais fini par comprendre que je ne pouvais rien y faire. A la façon de dire les choses, Will avait l’air de prétendre une fois encore que, dans ma tête, il n’y avait rien d’autre si ce n’est du vide. Sympa…Moi je le défends et lui, il m’enfonce. Ça aussi c’était tellement courant que je m’en étonnais plus. Je ne comprenais pas pourquoi Elisabeth se refusait à démentir ou confirmer ses pensées. Pourquoi jouait-elle ainsi ? Ou plutôt, à quoi jouait-elle ? Bien que ne comprenant pas ou tout cela allait nous mener, je me contentai d’hausser les épaules.
-Parce que toi, bien sur, tu n’as jamais rien caché a personne. Sincèrement Will, ais je déjà eus le moindre secret pour toi ? Nan…Alors pourquoi je refuserais de te répondre si y’avait quoi que ce soit à raconter ? Ce parie est en train de te monter a la tête. Personne ne me prendra quoi que se soit dans ma tête ! J’aimerais bien qu’au moins une fois vous attendiez que je sois plus là avant de me critiquer ! James à la tête vide, James a que de l’air entre les oreilles, James est faible ! Gnagnagna…bordel, peut être que je n’ai pas votre force mental mais moi au moins, j’ai un cœur !
Nan mais ! C’est rare que je m’emporte, que je ne fasse pas de mon désaccord. Les gens ont tellement l’habitude de voir en moi le joyeux bouffon qu’ils en oublient que je peux aussi être blessé par leurs paroles.
Et c’était reparti pour un échange entre Will et Elisabeth. J’avais la sensation de suivre un match de quidditch sans en connaitre les règles. Comment peut-on apprécier quelque chose à sa juste valeur si on n’en connait pas le but ? On ne peut pas, exactement ! Et moi, là, je n’arrivais pas à comprendre qui était ce IL. Je n’arrivais pas non plus à capter pourquoi ce LUI semblait autant énervé Elisabeth ni pourquoi ça mettait William hors de lui. Je n’arrivais pas à les suivre. C’était comme regarder un film dont on aurait raté le moment le plus important. J’aurais bien voulu leur hurler « Mais QUI ? » sauf que pour ça, il aurait fallu que je puisse en placer une. Rho, et puis franchement, pour le moment ce n’était pas la priorité. Je n’étais pas là pour savoir avec qui mon meilleur ami pouvait bien avoir fraternisé, ni pourquoi Elisabeth avait l’air de prétendre qu’il était le mal en personne. Non, moi, j’étais là pour qu’on trouve une solution à mon problème. J’étais là pour que la conscience de William se matérialise, pas pour débattre de je ne sais quel sujet !
Pendant quelques secondes, j’eus l’étrange sensation que, si il l’avait put, Will aurait réellement tué Elisa. Nan…J’avais dut mal interpréter les choses. Il était énervé c’est tout…Pourquoi allais je chercher midi a quatorze heure ? Son regard noir ne signifiait rien d’autre que sa colère. Je n’avais jamais réellement sut dans quelle circonstance Elisabeth avait sauvé la vie de William. Je savais juste que pour Wil, c’était là un sujet tabou. Il m’avait déjà avoué ce fait a contre cœur, inutile de dire qu’il n’avait pas souhaité s’étendre. Pour lui, ce sauvetage avait toujours eut des allures d’immondices. Chaque fois qu’il était en colère, il rappelait qu’il n’avait besoin de personne ! Une façon comme une autre de refuser le fait qu’un jour, il ait eut besoin d’Elisa. Encore une fois, je les laissai régler cela entre eux. Une part de moi aurait voulu soutenir William et rappeler à Elisa que nous, les gryffondor, n’avions jamais eut besoin de l’aide de personne pour nous sortir de nos problèmes. L’autre part au contraire avait très envie de dire a Will que, non, Elisabeth n’avait pas réagit comme une idiote. Elle avait suivit son cœur. Vous comprendrez bien que, pour ma santé et ma sécurité, il valait mieux que je m’abstienne de tous commentaires. Les deux se seraient retournés contre moi et…nous y serions encore à la nuit tombée.
Enfin, William commença ce pourquoi nous étions là. J’observais chacun de ses gestes, sans un mot. Il donna ses consignes. Ne pas entrer dans le cercle. Consigne simple pour laquelle il apporta une justification. Elisabeth comme a son habitude joua du sarcasme. Personne n’était il donc en mesure de la faire taire ? Selon toutes vraisemblances, non. J’avais remarqué que plus tôt, mes propos semblaient l’avoir vexé. Je n’avais aucunement dans l’intention de jouer à ce petit jeu avec elle. Je connaissais que trop la ténacité des verts là-dessus. Vous les vexé une fois et c’est a vie que vous en payez le prix.
-Elisa ? Fais moi penser plus tard a résilié ton contrat de Nounou. Je crois que j’ai passé l’âge d’être surveillé.
William était plongé dans sa lecture. J’avais entrainé Elisabeth un peu plus loin, histoire que les choses se calmes entre eux. Le regard de Will à son égard ne présageait rien de bon. Lorsque je le vis se lever et essayer de venir régler ses comptes avec la demoiselle, j’eus un léger frisson. Le cercle l’empêcha vilement d’accomplir son geste. Mon meilleur ami semblait être, pour le moment, prit au piège par sa propre magie. Phénomène intéressant mais pour le moins, stressant. Il sembla secoué et l’espace d’un instant je crue qu’il était en train de s’étouffer.
-William ?! Ça va ? Nom d’une chouette, je crois que c’était une mauvaise idée ! On aurait jamais dut faire ça ! Je n’aurais jamais dut…S’il t’arrivait quoi que ce soit, jamais je ne me le pardonnerais !
J’ignorais ce qu’il c’était passé. La façon dont mon ami se releva en évitant notre regard ne fit qu’amplifier mes angoisses. J’avais toujours eut fois en lui…Pourquoi ne lui avais je donc jamais dis que même s’il venait à échoué je serais fier de ce qu’il avait fait pour moi ? Maintenant, il était un peu tard pour y penser…
Je n’avais jamais réussi à être calme dans les moments d’angoisse. Il fallait que je parle. Ne pouvant discuter avec Willaim c’est vers Elisabeth que je me tournai. Après tout, qui mieux qu’une serpentard pouvait m’expliquer les rouages de la magie noire ?
Je ne peux pas dire d’ailleurs qu’elle s’exécuta de bonne grâce. J’avais la sensation que, pour elle, mon manque de réaction n’était pas normal. J’avais de la magie noire sous les yeux et moi, tout ce que je trouvais à faire c’était de me donner confirmation ? J’avoue que pour quelqu’un qui ne sait pas de quoi il retourne, ça peut paraitre étrange. Cela le devint encore plus lorsque je lui demandai de l’aider. Aussitôt, je déclenchai sur moi une pluie de sarcasme bien senti. L’un deux trouva pourtant le moyen de m’arracher un sourire.
-Je sais très bien de quoi on parle, merci. Contrairement à ce que vous semblez penser, je suis pas idiot ! Oui, je te demande à TOI. A qui tu veux que je demande ? Y’a que nous deux dans la pièce et tu es certainement bien mieux placé que moi pour ce genre de chose. Ce n’est pas des sciences occultes…C’est juste…On va dire que c’est une expérience qui, si elle réussi, pourrait bien changer le cours de beaucoup de chose. Crois moi…Sa t’arrive de faire confiance aux autres, Elisa ?
Mauvaise question. Un vert, ne fait confiance à personne sauf à lui-même. Malgré les sentiments qu’Eloïse me portait ou ceux qu’Elisa partait a William, je pouvais affirmer que ni l’une ni l’autre ne nous suivrait quelque part les yeux bandés. La méfiance, le doute, la suspicion faisaient partie d’eux. Je soupirai, me rabattant sur le sarcasme qui m’avait arraché un sourire
-Dans l’immédiat, je ne pense pas que faire des enfants avec lui soit nécessaire. Toutefois, je n’exclue pas cette possibilité. Mais dans ce cas, que Godric ait pitié d’eux, parce que je ne veux pas dire mais, un mélange de toi et de lui…ça ne peut être qu’explosif. Enfin…S’il suffit que je demande pour que les choses se réalisent…Attend, ce n’est pas comme pour les génies hein ? J’ai droit a combien de souhait au juste ?
C’était plus fort que moi. Il fallait que je sorte une connerie. Je savais que personne n’avait le même sens de l’humour que moi mais ça m’était égal. Etrangement lorsqu’Elisa m’expliqua enfin à quoi nous avions à faire, je compris assez rapidement. Elle employait des mots simples, des images qui, pour moi, était assez parlante. Enfin, je réalisais dans quoi nous nous étions engagés. Dans un voyage sans retour si jamais les choses tournaient mal. Le regard que je jetai alors a la verte dut a lui seul le convaincre que je n’étais pas du tout rassuré, qu’il fallait qu’elle fasse quelque chose…N’importe quoi, mais quelque chose.
Après quelques hésitations, elle sorti sa baguette. L’atmosphère de la pièce devint lourde, pesante. L’angoisse montait en moi. Je coulai un regard vers Will. Rien chez lui ne semblait exprimer le moindre trouble si ce n’est le regard qu’il me jeta. J’avais la sensation que son regard était à la fois chargé de reproche et d’angoisse.
-Est-ce que c’est obligé que cette pièce soit aussi…angoissante ?
Je regrettai directe ma question. Le regard d’Elisa valait toutes les réponses. Je pouvais entendre dans ma tête son « C’est de la magie noire, abrutit, tu t’attendais a quoi ? A des lapins roses ? »…D’ailleurs, a bien y réfléchir, je me demandai même comment Elisa avait put mettre sa voix dans ma tête…Là, j’atteignais le summum de la crise d’angoisse. Pourquoi est ce que, a travers son simple regard, je pouvais entendre ses pensées a mon égard ? Je reculai brutalement comme si quelque chose m’avait brulé. Mes yeux s’ouvrir d’effroi alors que le son de la voix continuait a résonnai « Na panique pas, t’es pas en train de devenir dingue…enfin pas plus dingue que ce que tu ne l’es déjà ». Et avec ça, elle se permit de me faire un de ses grands souries ironiques. Dans ma tête, je me repassais en boucle les mêmes mots « un gryffondor ne cède jamais a la peur, un gryffondor n’a peur de rien, un gryffondor… » Mais je fus coupé par ce même son de voix qui résonnait en moi « James…la ferme ! Même en pensé tu rabâches des conneries ! C’est normal d’avoir peur ! Ce n’est pas la peur en elle-même qui est dangereuse, ce sont les actes que l’on accomplit en y cédant ! »
Oh my God ! Je devenais taré ! Il fallait que je sorte d’ici ! Je reculai encore, me butant contre le mur. Je devais donner l’impression d’être attaqué par quelque chose d’invisible. Je ne pouvais pas lutter, je ne pouvais pas céder. Je refusais de finir à sainte Mangouste avec une camisole de force.
-Comment tu fais ça ? ! Non ! Je m’en fiche en faite ! Je veux juste que tu arrêtes ! Sorts de ma tête ! Maintenant !
Je ne sais pas si c’est l’ordre que je lui donnais ou bien si elle avait besoin de se concentré mais Elisa détourna son regard vers William et la voix dans ma tête se tue. Je ne pouvais pas m’empêcher de me demander si elle n’était pas là, tapie dans l’ombre. Elle expliqua a William ce qu’elle venait de faire. Autour du cercle, je distinguais maintenant un pentagramme et des bougies. Le cercle était déjà flippant, mais là, c’était encore pire. Je commençais à sentir une migraine pointer le bout de son nez. Je passai une main moite sur mon front. Elisa était à nouveau en train de débattre du sujet « magie noire » avec Will. Devant la réplique de mon ami, j’ajoutai
-Personne ne t’a demandé de cautionné la chose Elisa. La magie noire représente le mal, je suis d’accord. Je continue à croire que personne ne devrait s’en servir. Seulement, il y a des moments ou aucun autre moyen n’existe. Tu as toujours dit que la magie noire ne l’était que par son usage non ? Dans ce cas…ne peux-tu pas penser que quelque chose de bon puisse sortir d’une chose infiniment mauvaise ? Personne n’est tout blanc, personne n’est tout noir. Hier encore, tu étais loin de penser qu’un Potter puisse accepter la magie noire et pourtant, je suis bien là. Ta pratique de la magie noire, ton savoir en la matière est largement supérieur au notre et pourtant tu affirmes te battre du coté du bien, non ? Seulement, tu ne peux pas nier que la tentation existe..La preuve, il n’y a pas 5 minutes, tu étais dans ma tête !
Je me sentais mieux. Moins oppressé maintenant que cette voix n’était plus là. Je n’expliquais pas ce qu’il c’était passé mais j’étais certain d’une chose, Elisabeth maitrisait des choses qui nous dépassaient complètement. Lorsqu’elle se tourna de nouveau vers moi tandis que Will semblait attendre le moment pro pis, j’évitai soigneusement son regard.
-Will, dis lui de ne pas recommencer ! Elle me donne des migraines !
Alors que j’accusais Elisa de propager des ondes négatives dans la pièce, elle se défendit en restant sur ses positions. Vraisemblablement, elle voulait bien utiliser la magie noire mais n’acceptait pas que quelqu’un d’autre en fasse usage. Ha ça, qu’elle puisse avoir horreur de ne pas comprendre, je voulais bien la croire. Une phrase attira mon attention « tu n’as qu’a faire en sorte que mes ondes deviennent positives »…oh, mais a vos ordres très cher. Puisque tel est votre désire. Ce fut mon tour de prendre un sourire en coin. Elle c’était amusée à jouer de ses pouvoirs sur moi ? Parfait, a mon tout de jouer des miens sur elle ! Et qu’elle est le pouvoir que je détiens ? Exactement ! Je parle de MON pouvoir de séduction, bien sur. Quant on joue avec un Potter, il ne fait pas s’attendre à ce qu’il vous laisse vous amuser seul.
J’évitais toutefois soigneusement son regard. Avançant jusqu'à elle, je coulai un regard vers les bougies. Rien de suspect. Tout semblait bien aller. Arrivé vers elle, je me plantai droit comme un « I » juste en face. La table derrière elle s’opposa à toute tentative de fuite. Je sentais qu’elle cherchait mon regard, sans nul doute pour découvrir ce qui se tramait dans ma tête. Je ne lui donnai aucunement satisfaction. William n’avait jamais réussi à dompter ce serpent, je ne pensais pas faire beaucoup mieux.
-Si, tu as des ondes négatives Elisa. La preuve, tu es toute tendue. Ha, ma pauvre, je ne sais que trop ce que cela fait d’être spectateur d’un truc qui nous échappe. C’est frustrant n’est ce pas ? Oui..Je comprends. Mais ne compte pas sur moi pour t’expliquer. La magie noire entre tes mains semble si simple...pourquoi lutter contre ta nature ? Je pense qu’effectivement, tu as besoin d’une bonne dose d’onde positive.
Le parie. « 10 galions, si j’embrasse ton ex »…Quoi ? Comment ça ce n’est pas le moment ? Ne soyez donc pas rabat joie ! Je sais ce que je fais quant même. M’approchant un peu plus de la serpy, je posai mes deux mains sur la table, de chaque coté d’elle. La verte se retrouva coincé entre moi et la table. Levant brièvement les yeux vers elle, je vie passer une ombre dans son regard. Ferais-je peur à Elisabeth Winster ? A entendre les battements de son cœur qui venaient de s’accélérer, cela me semblait bien être le cas. Je tournais le dos au cercle et, de ce fait, je ne pouvais plus voir William. J’ignorais ses réactions en me voyant si proches de la seule fille pour qui il eut un jour de véritable sentiments.
Soyons réaliste, dans cette histoire, je suis le bon. Ne l’oublions pas voulez vous. Je n’allais pas embrasser Elisabeth de force tout de même.Du moins j'entend par là, un vrai baiser avec la langue et échange de salive... Je voulais juste lui prouver que parfois, elle ne pouvait pas tout métriser. Je m’approchai encore un peu. Nous étions à présent l’un contre l’autre. Mon regard se souda au sien. Je voyais qu’elle lutait. Avec délicatesse et un sourie en coin, je me penchai et déposai un léger baiser sur ses levres. Vue de dos, vue du cercle de William je pouvais parier que cela ressemblait à autre chose. Plongeant à nouveau mon regard dans celui d’Elisa, j’entendis dans ma tête le son d’une voix qui murmurait en boucle « Ce n’est pas Jedusor, ce n’est pas Jedusor…Potter, Non ! » Je n’eus pas le temps de comprendre ce que Jedusor avait à voir dans cette histoire. La voix quitta ma tête tandis qu’Elisa levait sa baguette. Je me retrouvai projeté contre le mur opposé. Le regard d’Elisa venait de virer au noir tandis que, sa baguette toujours levé vers moi, je sentais comme quelque chose qui emprisonnait ma gorge. La lueur des flemmes des bougies vacilla devant mes yeux, je manquais d’air. Il ne me faisait aucun doute que le sortilège utilisé contre moi venait de la magie noire. Pour une simple blague, j’allais mourir ! Je tombai à genoux à terre, les mains à ma gorge. Levant les yeux vers le cercle, vers William, je parvins avec difficulté à murmurer
- Je…Je ne suis…pas…comme…Jedusor…Elle…Elle croit que…Je…voulais…du mal…
J’ignorais si, lui, il comprendrait pourquoi Elisabeth venait de projeter sa colère contre Jedusor sur moi…Pourquoi l’avait elle vue en moi ? Qu’avais je donc réveillé en elle de si douloureux ? J’avais bien peur de ne jamais le savoir….
Dernière édition par James Sirius Potter le Jeu 29 Oct - 3:29, édité 1 fois
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Elisabeth Winster
7ème année Serpentard
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Humeur : En manque...='(
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Sujet: Re: Trahisons et Méfiances [Elisa, James] Jeu 29 Oct - 3:22 |
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Un point pour James. Je me demandais bien ce que Will pourrait retrouver à dire à ça. En matière de non dit, il devait arriver en tête de liste. Pour obtenir des réponses de sa part, il fallait toujours les lui arracher. Je continuais à le fixer avec un air de défit dans le regard. Je savais que, si je le voulais, je pouvais choisir quoi montrer à William. Dans ma tête, j’avais encore les conseils d’Unless. Lorsqu’il m’avait appris l’occlumencie, nous avions passé de bons moments. Pas au début, c’est certain. Au début, je ressortais de mes leçons complètement vidée, la tête dans le coton. Chaque séance était éprouvante au départ. Je revivais sans arrêt les mêmes souvenirs. Sand avait fini par en savoir de belle à mon sujet. Encore heureux qu’il se soit montré impartial. Jamais il ne c’est permis la moindre remarque. Sauf une fois. Une fois, en riant, il m’avait dit qu’il commençait à être malade de voir autant de gryffondor dans la tête d’une verte. Pauvre Sand…Je ne sais pas comment j’ai fait pour ne pas le traumatiser.
Enfin, bref. Après ces débuts quelque peu scabreux, c’était devenu des cours que je prenais avec plaisir. Lorsque j’avais maitrisé la chose, Sand m’avait appris qu’en plus de fermer mon esprit, je pouvais le dompter. Ainsi, je pouvais forcer mon esprit à enregistrer une image, même fausse, et l’imposer dans ma tête. Ensuite, je décidais donc complètement de ce que je voulais montrer a celui qui violait mes pensées. Par exemple là, j’aurais put imposer a mon esprit une image de James et moi enlacé. Cette image se serait fondue en moi comme une vérité. William pénétrant dans mes pensées ne verrait donc que cette image.
Cela aurait put être drôle…Mais non. Je n’avais pas envie de m’amuser pour le moment. Je preferais rester là, mon regard rivé au sien. James fit encore une fois allusion au parie ce qui lui valut un regard noir de ma part. Il semblait vraiment ne pas digérer le fait qu’on le voit comme un mec faible moralement. Je ne dirais pas qu’il était vexé. Il semblait juste en avoir ras le bol qu’on le critique sans prendre la peine de se demander s’il n’allait pas être blessé. Mais tout ça c’était la faute de Will ! Que moi je fasse des remarques, j’avais le droit ! Mais lui…lui il était son meilleur ami ! Enfin…rectifions, il était sensé être son meilleur ami. Je secouai la tête, posant ma main sur le bras de James.
-Tu veux savoir pourquoi on te cache des choses ? Simple : Parce que t’es pas quelqu’un de fiable. Tu fais d’un rien une montagne ! Tu veux savoir des choses qui ne te regardent pas ! En effet James, tu as un cœur. Pour une fois je suis complètement d’accord, d’autant que par ta phrase nous comprenons que toi tu en as un mais que nous, non. Je suis heureuse qu’enfin tu reconnaisses Will pour ce qu’il est : un sans cœur.
Et sans âme aurais je ajouter. James semble perdu au milieu de notre échange. Je n’arrive pas à croire qu’il n’ait pas encore capté qui pouvait être ce « IL ». Fallait vraiment qu’il ait une confiance à toute épreuve pour William. De l’inconscience associé a de la stupidité. Rien d’autre. William préféra ne pas répondre. Sans nul doute avait-il peur de se trahir tout seul. J’aime cette sensation de dominer les choses. Pour une fois, il n’a pas les pleins pouvoirs. Il ne peut pas hurler tout ce qui lui passe par la tête. Pauvre chou…Quand j’aurai le temps, je le plaindrai.
Sans que l’on sache pourquoi ni a qui, Will lança un « Idiote » venant du cœur. Probable que cela puisse s’adresser a moi, après tout j’étais la seule fille. Toutefois, je fis comme si de rien était. Je pris le partie de ne pas prendre ce « Idiote » pour moi. Ainsi, je pus à loisir le regarder comme s’il devenait dingue. Un long regard souffreteux comme il les déteste. Je me mis à secouer la tête comme si, au final, il venait une fois de plus de me prouver qu’il n’allait pas bien dans sa tête.
-Complètement dingue.
Je susurrai ces mots entre mes dents en lui délivrant un sourire plein de compassion hypocrite. Je savais qu’il m’avait entendu. Mon comportement était assez proche de celui d’une vraie serpy. Pour une fois, j’étais fière d’être une vipère. Fière d’avoir du venin à revendre.
A peine arrivé dans la salle, nous reprenions notre jeu de sarcasme. William n’avait jamais supporté que je puisse lui avoir sauvé la vie. Je ne l’avais même pas fait mécaniquement. Il avait fallu que quelque chose se glisse dans mes pensées pour que je lui vienne en aide. Le jour là, je lui en voulais tellement que le voir mort n’était plus une épreuve. J’aurais pus le laisser mourir sous mes yeux sans rien tenté si quelqu’un n’était pas venu me rappeler que je le regretterais ensuite. Jamais William n’avait voulu reconnaitre qu’il ait put avoir besoin de mon aide. Le bilant de cette intervention avait tout de même du bon : quoi qu’il fasse, il ne pouvait pas me tuer avec préméditation.
-Ha ça c’est certain que j’ai réagi comme une idiote ! Si j’avais pu savoir ce que t’allais faire ensuite, je t’aurais fini a cou de talon aiguille ! Nan, t’a raison t’avais pas besoin de moi…t’étais juste en train de pleurer ta mère sur le carrelage de la salle de retenue en souhaitant que la douleur s’arrête ! T’as beau jouer les durs, William, tu en restes pas moins plus faible que n’importe lequel d’entre les rouges. Et pour ta gouverne, moi aussi je veux que ça soit clair, je t’ai pas sauvé la vie volontairement ! C’est quelque…
J’arrêtai net mes explications. Lui dire « c’est quelque chose dans ma tête qui m’a dit de te le dire « ça serait revenu à me faire passer pour une dingue moi aussi. Pas la peine d’en rajouter. Il était dingue, j’étais saine d’esprit. Point final.
-Laisse tomber, crois ce que tu veux, j’en ai rien à foutre. Je sais ce qui c’est passé, je sais ce que tu me dois maintenant et ça me suffit !
Nous nous regardâmes un moment en chien de faïence. Je m’en fichais, je n’avais rien à ajouter. Sans plus d’explication, William se mit à faire de la magie. James et lui avaient l’air de savoir de quoi il en retournait. Je me retrouvais au rôle, oh combien détesté, de spectatrice. Je reconnaissais ce sort. Au moment même ou le cercle se forma, je sus que nous étions en pleine magie noire. Will nous donna quelques consignes. Je ne pus m’empêcher de me montrer sarcastique comme d’habitude. Si Will ne releva pas, James lui sembla en avoir assez. Il ne pouvait pas deviner que je ne voulais que son bien, que j’agissais dans son intérêt. Son exaspération attira sur lui mon regard de lassitude.
-James ? Fais-moi penser plus tard à t’offrir une paire de lunette. Je crois que tu en es arrivé au stade ou tu vois même plus les choses quant elles sont sous ton nez.
Bien évidemment, je faisais allusion au fait qu’il était incapable de voir un mangemort quant celui là se tenait tout le temps devant lui. William ne semblait plus tellement faire attention à nous. Au départ, je crue que j’en avais fini avec lui, que mes paroles n’avaient plus aucun effet sur lui. Zut alors…ça allait devenir beaucoup moins drôle dans ce cas. Heureusement, ce ne fut qu’une fausse alerte. D’un cou, il sembla vouloir traverser son cercle. Mal lui en pris. Si nous, nous ne pouvions pas entrer dedans, lui ne pouvait pas non plus en sortir. Sa propre magie se retourna contre lui en l’envoyant valsé. J’eux une légère grimace. Aie, ça devait faire mal, ça ! Pendant quelque seconde, je pensai que le choc avait été trop rude. James s’inquiéta illico alors que moi, j’observais. De toute façon, je ne pouvais rien faire de plus. Devant les remords de James, je ne pus retenir ma langue.
-Non, sans blague, tu crois ou tu es sure que c’était une mauvaise idée ? Ça, mon grand, c’est certain que vous n’auriez pas dut faire ça, sauf que là c’est un peu tard. Mais si, mais si, tu finirais par te pardonner. D’ailleurs William ne t’en voudrait pas le moins du monde s’il venait à passer de vie a trépas, n’est ce pas Will ?
Je ne savais pas avec quoi il c’était étouffé, mais j’espérais bien que c’était avec ses remords pour sa trahison. Il sembla reprendre contenance même s’il évitait notre regard. La faiblesse, c’est fou comme ça peut rendre honteux.
James trouva probablement que William en avait eut assez. Il m’entraina un peu plus loin, vers une table. Sa nervosité était palpable. Il me faisait l’impression d’être un gosse qui a joué avec des allumettes et qui, maintenant se trouve tout bête devant l’incendie qu’il a déclenché. Il avait besoin de comprendre, besoin de savoir. Si au départ ma première pensée fut de le laissé dans le flou, je fini par lui expliquer. Parler m’aidait moi aussi. Pendant que je canalisais mes sarcasmes sur James, j’en oubliais un peu Will. Ce n’est pas lui qui s’en plaindrait.
Lorsque James me demanda si, parfois il m’arrivait de faire confiance aux autres, je secouai la tête. Il voulait changer le cours des choses avec un cercle magique…James était décidément trop naïf. Il vivait dans son monde. Un monde certainement utopique.
-Je suis pas mieux placé que toi, je suis juste plus instruite que toi. Oh pitié James, tu ne vois pas que c’est un peu tard pour vouloir changer le cours des choses ? A moins de remonter dans le temps, je ne vois pas vraiment comment tu pourrais rendre au monde ta vision innocente ! C’est trop tard James, la machine est en route. Soit tu montes dedans, soit tu vas te faire écrabouiller. C’est tout ! Un cercle de magie noire ne changera rien du tout ! Non, James, ça ne m’arrive plus de faire confiance aux autres, j’ai trop été déçu. D’ailleurs tu ferais bien d’apprendre à avoir moins confiance. Tu sauras une chose, on ne peut jamais être trahit que par les gens qu’on aime.
Il ne pourra pas dire que je ne l’ai pas prévenu. Quant les choses vont lui tomber dessus, il va rien comprendre le pauvre. C’est d’un pathétisme à faire peur. Nous sommes au cœur d’une conversation sérieuse et lui, trouve le moyen de faire de l’humour. On ne le changera jamais. C’est un éternel gamin. Je soupire tout en lui jetant un regard désapprobateur. M’imaginer moi, faire des enfants avec William, mais quelle imagination débordante !
-C’est Salazards qui aurait pitié d’eux pour commencer. Ensuite, y’a pas de risque qu’on mélange quoi que ce soit. Au cas où tu aurais raté l’épisode le plus important, c’est mort entre lui et moi. Fini, terminé, HS…James….Tu crois que c’est le moment de faire de l’humour ? Je ne suis pas un génie ! Je suis une serpy ! Et en tant que tel, je te prédis que si tu continues a déblatéré des conneries, tu vas mal finir !
Depuis quant les verts étaient ils devenus les maitres en divination ? Aucune idée. D’ailleurs, je n’écoutais jamais que d’une oreille pendant ce cours. Jouer avec Eloïse était bien plus divertissant. James me demanda mon aide. Il voulait que je soutienne William sans ses délires. Je trouvais ça gonflé ! Mais en même temps, je ne pouvais ignorer les effets que cela aurait si William venait à perdre le contrôle de son cercle. Comme un inconscient, il travaillait sans filet. Personne n’avait semble t’il prit la peine de lui dire que, lorsqu’on use de magie noir, il faut assurer ses arrières. Mêlant mon savoir au sien, je régularisai la chose. Hors de question de me lancer dans les grandes formules. Je me contentai juste de sécurisé ses actes. Une fois encore, j’assurais les arrières de William. Ça devenait une habitude. Il ne le voyait surement pas de cet œil là, mais il fallait bien reconnaitre que chaque fois qu’il c’était mit dans la panade, j’avais été là pour le soutenir. Sauf la fois ou il avait rencontré Jedusor…oui, sauf là…Et on voyait le résultat !
La pièce devint étouffante. J’étais habitué à ses ambiances un peu glauques. Cela ne m’effrayait pas. James, par contre, n’avait jamais dut être aussi proche d’un sort de magie occulte. Il était mal à l’aise. Sur son visage, on pouvait lire l’angoisse, la peur. Lorsqu’il posa une question absurde, je sus que c’était d’avantage pour prévenir de son mal être que pour avoir une réponse. Je croisai son regard avec un zeste d’ironie.
Mon regard accrocha le sien tandis que les bougies dansaient autours du cercle. Je sentis comme quelque chose effleuré ma conscience. J’avais déjà eut cette sensation avec Lina ou avec Lindsay. Etrangement, je ne reconnaissais pas en cette présence celle de l’un de mes amis proches. Ce n’était ni un membre de ma famille, ni Albus, ni Anna, ni Lindsay. Cette présence m’était inconnue. Je ne reconnaissais pas son parfum. Je continuais de fixer James. Il était blême. En le voyant aussi perturbé, je ne pus m’empêcher d’avoir une pensée ironique « C’est de la magie noire, abrutit, tu t’attendais a quoi ? A des lapins roses ? » Je ne voulais pas céder a la tentation de faire de l’ironie. Je gardai cette pensée pour moi. Pourtant, bien que je n’ais rien dira, je vis James se renfrogner. Mon regard se fit plus insistant sur lui et, soudain, je compris. Cette présence, cette sensation, c’était lui ! James ! J’avais oublié les effets secondaires de ce sort sur certaine personne. D’ailleurs c’était la première fois que cela me faisait cela. Pourquoi lui ? Pourquoi maintenant ? Aucune idée…En tout les cas, je compris que je pouvais lui transmettre mes pensées à son sujet sans même parler. Je pouvais aussi entendre les siennes. Simple condition a la chose, je devais garder un contact visuel. Je voulais le rassurer. Je sentais dans sa tête flotter un air de « je suis complètement dingue ». Il me fallait lui prouver que non, que tout était normal. Malheureusement James n’est pas homme a s’habitué facilement aux effets de la magie noire. Il commença à se lancer dans ses grandes phrases. « Un gryffondor est…un gryffondor n’a pas peur »…Rha non, pitié quoi ! Si je dois entendre ses pensées, que ce soit au moins quelques choses d’intelligent ! J’essayai de le calmer mais, au lieu de quoi, il recula comme si je l’avais agressé. Son dos percuta violement le mur. Il semblait vouloir prendre la fuite. James Potter se croyait posséder. Hallucinant ! Voilà ce qui arrive quant on joue avec des sorts qui nous échappent.
Il pensait être en train de devenir fou. Si une fenêtre avait été là, je suis certaine qu’il serait passé a travers. Il m’ordonna de sortir de sa tête. Il ne se rendait même pas compte que si j’étais dans la sienne, il était autant dans la mienne. J’affichais mon plus beau sourire ironique.
-Comment tu disais James ? Ce sortilège va changer le cours des choses hein ? Et bien, y’a pas que ça que ce sortilège a changé ! Je ne peux pas arrêter, je le fais pas expert idiot !
Vrai et faux en même temps. J’avoue que je savais que, si notre contact visuel était rompu, je ne l’entendrais plus. Il serait toujours là, mais « inactif ».
Maintenant que ça c’était réglé, je pus expliquer a William ce que mon intervention avait eut comme effet. Son cercle bien a l’abri de mon pentagramme était en sécurité, les bougies lui garantissaient un control total .Je n’avais pas envie que l’on puisse un jour dire que j’avais participé a cette action. J’avais simplement secondé. Je n’étais mêlé a rien du tout et j’entendais a ce que cela reste tel que.
Will m’assura que maintenant, il ne me reprocherait plus rien. Un miracle ? Surement…J’haussai les épaules. Personne ne voulait m’expliquer et ça me rendait de mauvaise humeur.
-Parfait ! Ha j’adore ta réponse Will. Pourquoi ? Parce que…Avec ça, je suis bien avancée ! Potter le problème n’est pas de savoir si la magie noire est ou n’est pas bonne. Elle est noire voilà tout ! Elle demande précaution ! Personne n’est tout blanc ou tout noir mais tout le monde ne touche pas à ce genre de force pour autant ! Ma pratique ? Nan…nan, pas ma pratique, mon savoir ! Ha..Le bien, le mal…Potter, on est bien loin de tout ça. Je me bas ni du coté du bien, ni du coté du mal. Je me bas pour le seul coté auquel je crois, le mien. Tentation ? J’étais pas dans…enfin si j’y étais mais je n’y peux rien ! C’est un effet de la magie qui nous enveloppe. J’ai jamais voulu entrer dans ta tète, merci bien !
Je me tournai à nouveau vers lui. Il évita mon regard. Visiblement, lui aussi avait compris. Bien, Potter, tu commence à devenir intelligent. Ça façon de se refugier dans le giron de William me fit sourire. Il semblait que l’esprit de James ait plus de mal a s’habituer au mien que l’inverse. Je n’avais pas de migraine. Je me sentais bien.
Son accusation sur le fait que je puisse diffuser des ondes négatives m’attira de l’exaspération. Comme si j’avais envie d’être positive alors qu’on jouait à l’apprenti sorcier avec des formules noires ? Idiot, idiot, idiot ! Soudain, il bougea à nouveau. Il avait compris que ma présence était omniprésente lorsqu’il n’y avait pas de contact visuel. Aussi, il évitait mes yeux. Il s’approcha jusqu'à venir en face de moi. Il était très prêt. Je me demandais à quelle expérience il comptait se livrer là. La table derrière moi m’empêchait de reculer. Plus j’essayais de fixer le regard de James et plus il fuyait. Trop malin parfois…Soudain, alors que j’allais lui demander ce qu’il voulait prouver, il commença à parler.
Il se fichait de moi ? Ça devait être ça…Ha…Potter, là, tu m’agaces. Pas besoin de rappeler que je suis dans l’ignorance ! Ma nature ? Mais quelle nature ? Je n’étais pas mangemort moi…
-Tu te fiches de moi, c’est ça ? T’as envie de mourir et tu te dis que, si tu me pousses a bout, je vais te zigouiller. Bah, c’est assez bien vu dans l’ensemble. Sauf que je ne vais pas te tuer, juste t’envoyer a l’infirmerie si tu continues à faire ton malin. La magie noire n’est pas ma nature ! C’est juste quelque chose que j’ai appris ! Non merci, je n’en ai pas besoin. Toute façon là, mes ondes elles pourraient bien te balancer un éclaire dans les dents !
Non mais ! Pour autant, cela ne perturba pas le rouge. Au contraire. Il prit ses aises sur la table. Ses mains posé de chaque coté de moi. J’étais coincé entre lui et la table. Je détestais être coincé. J’avais horreur de me sentir prise au piège. Ça me rappelait de mauvais souvenir. Avec James devant moi, je ne pouvais même pas voir William. Il s’approcha et mon cœur s’emballa. Je sentais une boule d’angoisse monter en moi. J’allais exploser. Il fallait qu’il recul. Il devait reculer. Mon regard se fit plus noir tandis qu’il accrochait le sien au mien. J’avais l’impression que mon sang boulonnait dans mes veines. Soudain, il se pencha et effleura mes levres des siennes. Son regard soudé au mien, j’aurais voulu hurler. Mais c’est dans sa tête que l’écho de ma colère se projeta. Je ne voyais plus James devant moi. Je voyais Jedusor. Je voyais ce couloir ou il m’avait coincé, je voyais ce sourire en coin, je sentais ses levres sur les miennes. Ma colère gronda. Je ne pouvais plus rien retenir. Je ne contrôlais plus rien. Jedusor, Potter…Je ne savais plus. Qu’importe ? Potter venait de poser ses levres sur moi sans y être invité. Il venait de violer mon espace, mon droit au respect de mon corps.
En faisant cela, James ne pouvait se douter de ce qu’il allait éveiller. L’Ombre en moi s’éveilla. Comme lors de mes entrainements, comme lors de nos missions. L’Ombre m’envahissait. Je n’étais plus Elisabeth, j’étais Isabella. J’étais l’Ombre, j’étais celle qui protège ce corps, qui venge sa propriétaire. J’étais l’Ombre sans artifice, celle qui ne laisse à personne la possibilité de justifier ses erreurs.
L’ombre était déchainée. Isabella pouvait ressentir la douleur d’Elisa, le mal qui la rongeait. Il fallait punir ! L’Ombre tue. L’Ombre se fait justice. L’Ombre veille à ce que ce monde soit meilleur en éliminant les parasites. Les mangemorts d’abords, les dangereux ensuite. Pour l’Ombre, James était l’un de ceux là. Un danger qui venait de mettre Elisabeth dans une colère noir.
Sans croiser son regard, La baguette roula jusqu'à mes doigts. Il allait souffrir. Non ! Pas de souffrance ! La peur puis…la mort ! Ma baguette le projeta contre le mur opposé, réduisant ses mouvements à l’état de rien. Isabella était là, à travers ce regard noir. Elisabeth avait des jolis yeux noisette, Isabella elle, dormait dans la noirceur de ce regard. La flemme derrière William vira au rouge. Elle avait sentie l’intrusion, sentie que l’Ombre était là. D’un seul geste de ma baguette, je coupai la respiration de James. Je n’entendais plus rien. Je n’étais que rage, fureur et colère. James tomba à genoux, les mains à son cou. Je ne voyais plus William. Je ne voyais que James.
Une seconde encore, James prononça ses derniers mots. D’un bond souple je fus a ses coté. De ma poche droite, je sortie un couteau argenté a la lame bien aiguisé. Mon regard se posa sur James tandis que j’attrapai ses cheveux pour tirer sa tête en arrière. La lame de mon couteau se posa sur sa carotide. Je pouvais sentir sa peur. J’appuyai plus fort et une goutte de sang perla. L’Ombre ne connaissait pas la pitié.
Je fixai son regard. Sa voix était dans ma tête « Elisa, non ! Pardon ! Pardon ! Pardon ! » Je ricanai.
-Pour cette fois, Potter, appels moi Bella.
Isabella, Bella…Moi, la partie d’Ombre en moi. Elisabeth Isabella Winster, mon nom complet. Elisabeth la serpentard étrange, Bella L’Ombre, la tueuse…Le couteau entra un peu plus dans la chaire. Tant pis si personne ne comprenait pourquoi Bella…
-C’est l’odeur de la peur ou de la mort ? Tu vois James…La voilà ma vraie nature ! Il faut que quelqu’un paix pour ce qui a été commis. Je demande justice !
J’avais oublié William là bas, prisonnier de son cercle. James allait payer pour son affront mais aussi pour Jedusor. Mon âme avait besoin d’être libéré.
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Sujet: Re: Trahisons et Méfiances [Elisa, James] Jeu 29 Oct - 20:38 |
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William se sentait à nouveau piégé, car en effet, le rouge n'était pas du genre à se confier à n'importe qui. Les remarques de James le touchèrent, sans qu'il ne décide à l'avenir d'en tenir compte. Il y a des personnes comme ça qui ne change pour rien au monde.
Elisabeth continuait de le fixer. Et dans ce regard, William y vit une invitation à entrer son esprit. Bien que tentant, sa conscience s'efforça de le garder à distance de la préfète. Il ne fallait pas oublier qu'Elisabeth était une Serpentard et qu'elle avait déjà été assez énervé pour ne plus avoir a se trouver une bonne raison pour jouer un mauvais sort aussi bien à James qu' à William.
- Qu'est-ce que t'essayes de prouver, Elisa ? Que t'es plus forte, maintenant que t'es Occulmens ? Ha ! J'aimerais bien voir ça !
Ces mots lui échappèrent, malgré l'interdit de sa conscience. Il était sûr de lui, de son coup. Il soutenu le regard de la verte, prêt à n'importe quel affront : verbale, physique, magique ou, et surtout, par la pensée.
- Je suis parfaitement fiable ! La preuve, c'est que si je répète si peu de choses, j'en garde pour moi un plus grand nombre, donc je suis fiable ! Mais ça, tout le monde veut savoir ce qui ne le regarde pas, et ne me dites pas que cela ne vous ait jamais arrivé! Rha ! Mais taisez-vous avec vos histoire de cœur ou pas !
William s'agaçait. Il ne chercha plus répliques sur ce sujet. Tout ça, ça le dépassait, c'était du n'importe quoi...
Il avait hâte d'en finir. De monter à la Salle sur demande, faire sortir sa conscience, puis allez se recoucher, comme si de rien n'était. Malheureusement, tout semblait bien plus compliqué que prévu. Et par dessous tout, il perdait les pédales, il devait effectivement passer pour un vrai taré pour qu'Elisabeth en vienne à ce genre de discours. S'en était trop. Il fallait qu'il se calme ou ça allait mal finir. D'un geste vif, il sortit sa baguette.
- Bon ça suffit !! Elisa, tu la fermes !! J'ai autre chose à faire que m'énerver là, tu nous fait perdre notre temps à moi et à James ! Et en plus de ça tu perds le tien, tu sauras rien de plus ! Alors tu vires ou tu restes et tu te la ferme !!
Il n'y avait aucunes menaces dans ce que venait de dire le rouge. Et c'était bien rare, lui qui sortait toujours des menaces avant de vérifier s'il était en position de les proférer. Il avait sortit sa baguette, simplement pour qu'on l'écoute, pas pour faire peur, car il avait apprit, depuis le temps que la Serpentard ne craignait plus grand chose, ni même la mort.
Et le silence fut de courte durée car elle reprit son sarcasme dans la salle sur demande. William regretta alors de ne pas avoir trouvé de menaces plus effrayantes.
- Est-ce que tu sais seulement ce que cela fais ?! Arrête de jouer à je-suis-la-plus-forte-et-ça-vous-rend-dingue !! Parce que c'est même pas drôle et même pas vrai ! T'as aucune idée de ce que ça peut faire !! Mais quand tu veux, je peux remédier à ton ignorance, quand tu veux !! Je vais te pousser jusqu'à ta dernière limite mentale, et là, tu verras, tu verras comment tu vas réagir ! Et alors, tu pourras peut-être comprendre ce que j'ai ressentit à ce moment
Il y avait quelque chose de pathétique dans la voix de William, bien qu'il ne sut pourquoi, il poursuivit sur sa lancée :
- Je ne suis pas faible !! Je suis encore debout, entier et conscient de moi alors que peu de sorciers de mon âge auraient étés capables d'accomplir ce que j'ai réussis ! Peu de personne ont eut accès aux chemins par lesquelles je suis passé et pour ses raisons, même si mon parcours n'a pas été toujours très... légal et glorieux, j'en suis tout de même fier !
Son discours prenait de drôles de formes. William aura mieux fait de s'écouter un peu plus. Mais dans sa colère, il continua, répliquant en pleine ironie :
- Bien sûr ! Bien sûr, ce n'est pas toi, ce n'est pas ta faute, il faut t'excuser ! Et qui vas-tu me donner comme coupable, hein ?! Vas-y, qui ?! C'est Jedusort, c'est ça ? Il t'a forcé à me sauver la vie pour me la pourrir après ? Et pour faire de moi et de ces m...
Il s'arrêta à temps, dans son délire. Là-dessus, il ne pouvait pas compter sur sa conscience, elle qui voulait tout révéler à Elisabeth et James. Et alors qu'il s'arrêtait, il se sentit soudainement vidé de son énergie et se raccrocha à son livre. Il remarqua que désormais, le cercle avait prit une lumière beaucoup plus vive, il était devenu plus puissant.
Allen. On avait dit qu'on se dépêcherait. Ce cercle se nourrit de ta magie, il peut très bien t'affaiblir ! Je t'avais prévenue des éventuelles conséquences, mais tu as voulu faire au plus simple. C'est de la magie noire !!
Nourrit de toute sa colère, le cercle devenait plus fort, plus luisant et maintenant il se retournait contre William lui-même, refusant de le laisser sortir. La douleur ne fut que très rapide. Rien de grave, si ce n'était qu'un échec. William sut que s'il ne répondait à son camarade rouge, celui-ci allait s'inquiéter d'autant plus. Il s'expliqua, honteux :
- Ce... ce n'est rien. Je vais bien.
Rassura-t-il, bien que le cercle continuait de se nourrir de sa propre magie.
- Si. C'était ce qu'il y avait de mieux à faire. Je devais le faire. Mouais... c'est un peu tard. Un peu beaucoup. Je suppose qu'il ne me laissera plus sortir, maintenant qu'il se nourrit de ma magie, je suis coincé ici tant que je n'aurais pas réalisé ce que j'ai à faire.
On sentait l'angoisse dans la voix du rouge, aussi bien que dans ses gestes. Et s'il ne parvenait jamais à faire sortir sa conscience ? S'il restait à jamais coincé dans cette magie noire ? Jusqu'à se qu'elle le vide de toute sa magie, le tut. Il perdit toute confiance en lui, qu'il prit au premier degré les paroles de la Serpentard.
- J'imagine. Si... si je viens à mal tourner... dans ce cercle... éloignez-vous, quittez la pièce même et allez chercher Miller. Elle saura quoi faire.
Par ses derbiers mots, le Gryffondor ne sous-entendait même pas le faite de se sauver lui, mais sauver sa conscience, et mettre fin au cercle et par conséquence à sa propre existence, s'il était trop tard pour l'en sortir. En ces pensées nerveuses, ce n'est pas ainsi que sa conscience se trouva un passage pour sortir. William tente alors de se calmer, faisant définitivement abstraction de ses deux camarades.
Mais il fut forcé de leur prêter à nouveau attention. Il entendit James s'exclamer. William ne comprit pas tout de suite se qu'il se passait. Mais en jetant un œil à la verte, il n'eut plus de doutes.
- Mais à quoi vous jouer ?! Elisa !! Tu as arrêtes ! Baisse tes yeux ! James, calme-toi ! Si tu prend peur, ça sera plus facile pour elle. Ne la regarde pas, James ! Qu'est-ce que je viens de te dire ?!! De pas la regarder !!
Les explication d'Elisabeth le réconfortèrent quelque peu. Malheureusement, elle n'avait pas tout empêché, ne sachant pas en quoi servait ce cercle. A sa réplique ironique, il souria à nouveau, sans pour autant relever les yeux de ses pages.
- De rien. C'était voulut. Ne dit pas de bêtises. Je suis sur que des millions de gens ont crée ce cercle. Je ne dis pas qu'elle en sont toutes sortis vivante, mais ce cercle est très bien connu des... experts de magie noire ou de personnes voulant tenter.... quelque chose....
Il s'enfonçait lui-même. Il y eut un long silence. William releva la tête, sentant que quelque chose se passait. Il fut figé d'effroi, devant la scène et son cercle se nourrissant de cette effroi scintilla de nouveau, l'affaiblissant plus encore. Il entendit la flemme du pentagramme s'éteindre. William se retourna instinctivement et la fit se rallumer, mais cette fois de couleur rouge. Il comprit alors ce qu'il se passait, mais uniquement par bribes.
Sortant sa baguette, depuis son propre piège, il fendit l'air. La magie noire fusa, créant un trou dans son cercle, atteignant la verte. Elisabeth n'avait pas dû le voir, ou oublier sa présence, trop concentré sur un sort, de magie noire, encore, de toute évidence, qu'elle lançait à James.
Elle fut projeté à l'autre bout de la pièce, à terre, violemment. Une fois écartée, William attrapa James comme il le put et le tira dans son cercle, par la brèche crée par son sort. Il n'avait rien à craindre. Bien qu'affaiblit, ce cercle d'énergie l'aiderait à se remettre.
William, oubliant ce pour quoi il était venu, préféra s'assurer que chacun allait bien. C'était dans ce genre de situation qu'on comprenait pourquoi il n'était pas entièrement vert. Il s'avança à grands pas vers Elisabeth, s'accroupit, face à elle.
- Mais ça va pas la tête ?! Qu'est-ce qu'y t'as pris ?! Tu étais venue, prétendant que c'était pour la sécurité de James !! Regarde ce que tu lui as fais ! Alors c'est qui, le plus dangereux, finalement ?! Est-ce que tu te rends compte de...
Et ce fut William qui se rendit compte que la Serpentard ne répondais pas. Il s'interrompit, cherchant le regard d'Elisabeth.
- Eli... Elisa ? T... Tout vas bien ?
Fais attention. Elle est peut-être encore possédée. Ne fais pas de gestes brusques.
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Elisabeth Winster
7ème année Serpentard
Nombre de messages : 1955
Age : 43
Maison : Serpy un jour serpy toujours
Emploi : Elisa de jour...Bella de nuit
Humeur : En manque...='(
Feuille de personnage Côté coeur: Il est mon âme, ma vie, mon tout...Scorp' Camp: Les deux Niveau magique: (73/100)
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Sujet: Re: Trahisons et Méfiances [Elisa, James] Ven 30 Oct - 17:22 |
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Je n’avais pas besoin de prouver quoi que ce soit. Je savais que j’étais plus forte. Plus forte que lui, peut être pas, mais plus forte quant même. Pour entrer dans ma tête, il aurait besoin de bien plus de concentration qu’a l’ordinaire. Mes barrières ne se lèveraient pas facilement. J’avais eut, a mon avis, le meilleur professeur en la matière que l’on puisse trouver. Même Jedusor ne pouvait rien contre Unless. Il pouvait toujours tenter l’expérience. A ses risques et périls. Mes pensées se rangeaient d’elles même dans les recoins de ma tête. Pour les y déloger, il fallait s’accrocher. J’avais appris l’importance de savoir être énervé tout en gardant son esprit en alerte. Là, devant lui, j’avais une colère froide mais je gardais un esprit fermé. Dans ma tête, il y avait en permanence l’image d’une petite cabane au fond des bois. D’un ruisseau paisible et d’un couteau posé sur l’herbe. Une scène que j’avais vécue mais dont j’avais arrangé les contours. Dans cette image, nulle trace de sang comme cela n’avait été le cas en vérité. J’avais déjà testé cette image sur Leonard. Une fois, alors que j’avais levé les yeux vers lui, j’avais senti son regard me traverser. Je n’avais pas bronché, faisant semblant de ne rien comprendre. L’image avait été projette dans son esprit. La minute suivante, il baissait les yeux, perdu dans ses pensées. J’avais souris, convaincu qu’il devait chercher la signification a tout cela.
Au-delà de cette image, j’avais celle toute prête de James et de moi. Encore une image tronqué. J’avais pris le souvenir d’une scène qui avait eut lieu lors de l’expédition. Une scène pendant laquelle James avait été obligé de me tenir dans ses bras le temps d’un transplanage. Une image réelle à laquelle j’avais imposé ma fantaisie jusqu'à la faire devenir sensuel. Je ne voulais pas être provocante, me mettre en avant en raison de mon nouveau pouvoir. Je laissais aux rouges leur manies agaçantes de toujours vouloir briller par leurs égaux. Une serpy se devait d’être au dessus de ça. Nous n’avions pas besoin d’être reconnu comme étant les meilleurs, nous savions déjà que nous l’étions. Contrairement a Will, je n’avais jamais eut besoin d’être considéré par les autres.
-Et toi Will, qu’est ce que tu cherches ? Une nouvelle excuse pour pouvoir essayer d’entrer dans ma tête ? Je n’ai pas besoin de te prouver quoi que ce soit, je sais que je suis plus forte ! Après…Si tu as besoin de vérifier, libre à toi. Ne viens pas te plaindre alors si ce que je te ferai voir venait à te déplaire.
En tant qu’occlumence, Will devait savoir que l’on pouvait choisir ce que l’on désirait montrer ou pas. Qu’il sache que l’on pouvait aussi trafiquer ses souvenirs, ça j’en doutais. Aucun livre n’expliquait la chose et pour cause : C’était Unless lui-même qui avait fait cette découverte.
Que Will puisse encore se définir comme quelqu’un de fiable me dépassait complètement. Personne n’était aussi peu fiable qu’un mangemort ! S’il avait conservé certain secret, je ne voulais pas croire que cela soit dans l’intérêt des personnes. Pour moi, William était quelqu’un de calculateur. Il attendait le bon moment pour divulguer les choses, cherchant celui qui lui permettrait d’en tirer le meilleur des avantages.
-Oh, oui, aussi fiable que le diable en personne ! Si tu ne répètes rien, Will, ce n’est surement pas pour protéger l’intérêt des autres ! Si tu ne dis rien c’est pour être certain de t’assurer de leur éternel reconnaissance, oui ! Si, ça nous est surement déjà arrivé à tous. Mais comme a toi, nous avons certainement tous essuyé des refus de divulgation. Ha bah…ça tombe bien que tu nous dises de nous taire vue que précisément on contait ne rien te dire !
Ouarf ouarf ouarf ! Voilà qui s’appelait un super revirement de situation. William voulait savoir et maintenant, il nous demandait de nous taire. Puisque nous étions très obéissants, nous allions donc respecter ce souhait.
Alors que visiblement a bout de nerf, mon rouge a moitié vert sortait sa baguette, je lui adressais un long regard pathétique. Voilà ce qui nous différenciait Will et moi. Il était le feu, j’étais la glace. Ses colères étaient redoutables, les miennes étaient calculées. Il perdait la face, je ne perdais jamais pied. Quoi que l’on vienne à en dire, William avait beaucoup de chose du gryffondor alors que moi, j’étais une parfaite serpentard. Sa baguette me fit autant d’effet que l’aurait fait un cognard lâché sur moi. Plus rien ne pouvait m’ébranlé depuis que j’avais commencé mon éducation chez les Ombres. Si je l’avais voulu, avant même qu’il n’ait le temps de dire quidditch, il serait déjà mort. La gorge tranchée. Il ne voulait rien me dire ? Parfait…je prendrais le temps qu’il faudrait mais je devinerais. Je ne relevai même pas son ordre de me la fermer. Au contraire. Je poussai le vice à m’écarter de devant lui et à lui faire signe qu’il pouvait circuler. Je leur emboitai le pas, sans un mot.
James et lui me conduisirent vers la salle sur demande. Je ne connaissais ce lieu que pour y être venu une fois, par hasard. Aussitôt entrée, nous nous mirent à nouveau à nous battre avec les mots. Ses accusations me firent rire. Jamais je n’avais joué à ce jeu là. C’est lui qui avait passé son temps à brandir son don comme une menace, lui encore qui avait toujours tout fait pour que l’on pense qu’il était le meilleur. William ne devait le respect des autres que par la crainte que ses colères dévastent tout. Venant de sa part, je trouvais vraiment minable de m’accuser de ne pas connaitre la vraie douleur. Contrairement à lui, je n’avais pas passé mon enfance dans une jolie petite bulle de coton moi ! Pendant que ses parents veillaient sur son bien être les miens m’apprenait à serrer les dents sous leur doloris ! Je n’avais aucun besoin de son enseignement, simplement parce que bien avant lui j’avais accusé les cous. Ma barrière mentale avait été brisée depuis bien longtemps ! William Allen parfait petit gryffondor de son état, n’avais même pas été fichu de remarquer que la parfaite petite serpentard que j’étais, selon lui, n’avait plus rien que l’on puisse lui prendre ! Pitoyable, minable, imbécile ! Il ramenait tout à sa petite personne. Moi, moi, moi ! Pauvre petit chou…c’est vrai que ça doit être très dur de se retrouver confronter a la dur réalité de la vie !
-Tu étais encore dans tes couches quand moi j’ai appris ce que cela faisait ! Je ne joue pas à ça, moi ! Qui c’est toujours cru super puissant ? Qui la ramène toujours avec son super don ? Qui se fait craindre des autres à cause de ses colères ? Qui est détesté par la moitié du château simplement parce qu’il n’est qu’un sale gosse arrogant vantard et terrifiant ? Oui…tu pourrais répondre Jedusor, à ces questions. Mais malheureusement, c’est bien de toi que je parle ! Arrête de te croire unique Allen ! Arrête aussi de penser que personne au monde n’a jamais dut souffrir plus que toi ! Tu veux remédier à mon ignorance ? Commence donc déjà par remédier à la tienne ! Et pourquoi ne commencerais tu pas ton éducation en ouvrant les yeux ? Il n’y a rien que tu puisses me prendre, William. Parce que je n’ai déjà plus rien ! Je n’ai pas besoin que tu me fasses comprendre ce que l’on ressent dans ces moments là. Je le sais déjà ! La seule différence entre toi et moi…c’est que moi, j’ai grandi là dedans alors que toi, quant ça t’es tombé dessus, tu n’a rien sut faire d’autre que hurler « pourquoi, moi ?! » ! Tu vois au final, Will, je te plains. Oui, je te plains vraiment. Tu sais pourquoi ? Parce qu’alors que cette souffrance me faisait devenir meilleure, toi elle t’a fait devenir un monstre.
Je crois que le pire lorsqu’on déballe ses quatre vérités a quelqu’un, c’est de le faire avec froideur. Sans aucune animosité, sans aucune colère. Lui dire qu’il n’est qu’une immondice que la nature a créée sans même détourner le regard.
Et on en revint à lui. Encore lui, toujours lui. Après ses dons, voilà que c’était son chemin, son parcourt qu’il fallait admirer. Oh, non ! Là, ce n’était plus du pathétisme, ça dépassait de loin tout ce dont j’avais l’habitude.
-« Moi, je » ! Tu veux qu’on t’applaudisse pour ce beau parcours William ? Qu’on te fasse une ovation, peut être ? Certain sont passés par des chemins pires que les tiens et s’en sorte bien mieux que toi ! Tu es fier de ton parcours ? Tu peux…Je connais peut de personne qui peuvent se venter d’avoir traversé les flemmes de l’enfer et d’en sortir vivant. Mais je connais aussi de nombreuse personne qui ont connu bien pire que la mort et qui pourtant s’intéresse plus aux autres qu’a eux même ! Tu es toujours debout, entier…mais sur combien de cadavres, dis moi ? Au détriment de combien d’existence as-tu sauvé la tienne ? Je vais te dire ce que tu as réussi, oui je vais te le dire ! Tu as réussi a ne même plus voir la souffrance des autres, a ne même plus être capable de faire la différence en ce qui vaut la peine de se battre et ce qui ne mérite que d’être rejetté ! Tu veux que je dise que tu n’es pas faible ? Alors, prouve-le-moi Sauf que je ne pense pas que ce soit possible, tu vois…Parce j’en ai fini de me faire des illusions sur ta personne. Tu es né bon, tu mourras mauvais.
Regarder le calendrier…ne serait ce pas la Saint William aujourd’hui ? Non ? Ha, et bien pourtant ça y ressemblait. James une fois encore devait être dans ses petits souliers. Depuis quelques minutes, nous ne lui avions pas accordé le moindre regard, trop occupé à nous envoyer des fleurs. Au moment ou, sous l’emprise de la colère, William manquait de vendre la mèche de son secret, je me tournai vivement vers son meilleur ami. Une partie de moi était désireuse de finir cette phrase, de la finir en fixant Will dans les yeux. De dire « faire de toi un de ses mangemorts ? Oui ». De le provoquer en lui prouvant que, si a moi on ne pouvait plus rien voler, a lui il était encore une chose que je pouvais lui enlever : son meilleur ami. Dans l’intérêt de James, il aurait surement été bon que je le dise. Dans celui de Will…Mais au fond, qu’en avais-je encore à faire de ses intérêts ?
Je dus me faire violence. Repenser a tout ce que je ne voulais pas être. Si je faisais ça, là, maintenant, je ne vaudrais pas mieux que les autres. Avec une sorte de vivacité, je terminai cette phrase
-Faire de toi un de ses souffres douleurs ? Ça pourrait sembler logique, oui. Mais non, Jedusor n’a rien à voir là dedans. Tu devrais savoir, au bout de tant d’année, que lorsque Jedusor me donne un ordre, j’ai tendance a…désobéir. Et oui, que veux tu, personne n’est parfait. Alors non, ce n’est pas lui ! Evidement que ce n’est pas de ma faute ! Je te rappel que ce jour là, j’étais très en colère contre toi, j’étais même en train de te regarder agoniser ! Alors, franchement, tu crois que j’aurais eu, toute seule, l’idée de te sauver ? Non ! Parce qu’à ce moment là, mes désires de te voir mort était bien plus fort que ce que pouvait me dicter mon cœur ! Je ne sais pas qui m’a persuadé de te convaincre ! Je ne sais pas ! Ça te va comme réponse ?! Il était là, dans ma tête, il me disait des choses ! Il parlait de Miller ! Je ne suis pas légilimence, William ! Si tu avais deux doigts de jugeote, tu aurais remarqué que sans l’intervention de quelqu’un je n’aurais pas put entrer dans ta tête ! Quelqu’un est venu dans ma tête pour me dire ce que je devais faire pour te sauver, et je l’ai fait ! C’est tout ! Maintenant, je ne te demande pas de me croire ou de comprendre quelque chose ! Mais je ne t’ai pas sauvé de manière charitable !
Encore une chose de dite. Le cercle de Will devenait plus puissant au rythme de sa colère. Plus il montait en pression et plus le cercle se chargeait en énergie. Il se nourrissait de Will de la même manière qu’un vampire se nourrit du sang de ses victimes. Alors qu’il se remettait d’un léger malaise, James s’inquiéta. Je trouvais ça stupide de s’inquiéter maintenant au lieu d’avoir réfléchit avant. Will le rassura. Si lui, fut dupe, ce ne fut pas mon cas. Non, Will n’allait pas bien. Je le savais, je le sentais. Il n’était pas assez fort pour nourrir à la fois sa colère contre moi et le cercle. Il fallait que j’adopte un profil bas.
Je ne comprenais toujours pas l’enjeu. Qu’est ce qui pouvait être plus important que de rester en vie ? Du moins pour quelqu’un qui n’est pas comme moi. Qu’est ce qui avait poussé Will a utilisé ce sortilège ? Je secouai la tête.
-De mieux, je ne sais pas…Mais de dangereux ça c’est certain. Oui et nan. Tu pourrais sortir de ce cercle, mais pour ce faire tu devrais utiliser la magie du cercle. En d’autre terme, une magie obscure. Si tu vas au bout de ce que tu as commencé, le cercle te reconnaitra comme son maitre légitime. Tu pourras le quitter comme bon te semblera. Mais pour ça il faut en effet que tu ailles au bout de ta quête, mission, chose…Enfin, au bout de ce que je n’ai pas le droit de savoir.
Je n’étais pas prof de magie noire. D’ailleurs, il aurait fallu me payer pour que je reconnaisse m’être cultivé bien au-delà de l’éducation de mes parents en la matière. Je n’avais jamais voulu mettre de coté une forme de magie. Lorsque Will, d’un cou prie conscience qu’il allait peut être y rester, je fus…déstabilisé. J’étais si habitué à le voir sure de lui. Lorsqu’il évoqua Miller, je levai les yeux vers lui. J’étais certaine que James devait se demander pourquoi Miller. Le directeur semblait tellement plus à même de régler ce genre de chose. Moi-même, je me serais posé la question si, au fond de moi, je n’avais pas sut qu’il avait raison. Pour autant, si cela venait à tourner mal, je ne quitterais pas la pièce. Je flanquerais Potter dehors avec mission de ramener Miller, mais je ne partirais pas. Loin de moi l’idée de chercher une fois encore le moyen de le sauver. Je ne resterais pas pour lui, je le ferais pour tous les innocents. Mourir ici en sauvant le château ou bien mourir ailleurs en essayant de faire un monde meilleur, quelle différence ? William aurait dut savoir que jamais je ne l’abandonnerais seul face a la mort. Encore une fois, beaucoup de chose lui échappait. Un jour, peut être il comprendrait. Surtout si on se retrouvait avec l’éternité pour y penser. Je secouai la tête.
-Cette pièce a beau être magique, elle fait partie du château. Je ne connais pas ses limites. Personne ne les connait. Si jamais ça venait à tourner mal, je ne peux pas être sur que cette pièce suffira à retenir la déflagration de magie noire qui s’échappera de ton cercle. Si ça tourne mal…Je ferai ce qui doit être fait. J’ai dit que je veillerais sur Potter, je le ferai. C’est pourquoi, si les choses échappent à ton contrôle, je le flanquerai moi-même dehors. C’est lui qui ira chercher Miller. Quant à moi, je resterai dans cette pièce. Désolé, James, mais non, tu n’as pas les compétences pour retenir autant de puissance. Tu serais mort avant même de réussir à toucher le cercle. Trouver Miller au plus vite nous sera plus utile. Quant à moi, William, je resterai pour faire en sorte que tout ce pouvoir lâché en pleine nature ne fasse pas explosé le château. Oui, je sais, je risque d’y rester avec toi. Aucune importance. Je ne cherche pas à te sauver, c’est avant tous les autres que je veux protéger. Si ça tourne mal, en attendant Miller, il n’y a qu’une personne ayant déjà utilisé la magie noire, qui saura lutter.
Je ne prétendais pas être meilleur qu’eux. D’ailleurs je m’attendais même à des protestations. Etrangement, je rivai mon regard dans celui de Will. Je le rivai avec intensité. Mes pensées coulaient en moi de manière fluide. Il faudrait déjà me tuer pour que je laisse William mourir seul ! Dans mon regard, j’essayais de garder un air posé et déterminé. A travers lui, j’essayais aussi de faire comprendre à William, qu’en dernier recourt, s’il le fallait, je serais la seule à pouvoir jeter un sort mortel contre lui. Je ne lui dis pas qu’après cela, je mettrais moi-même fin à mes jours. Il n’avait aucun besoin de le savoir.
Après cet échange de joyeuseté, je le laissai finir de trouver son calme. Plus loin avec James, nous débattions du pourquoi j’étais la mieux placé pour aider William depuis le début et aussi du pourquoi il n’y aurait jamais de petit Allen Junior possédant mes gènes. J’avoue…c’était là un sujet bien étrange. Mais bref…C’est au cours de cette conversation, que je découvris quelque chose d’à la fois marrant et d’inquiétant. Je pouvais correspondre avec James par la pensée. Du moins, lors de nos contacts visuels. Bien évidemment James paniqua complètement. Suivie un ramdam d’enfer. Tout cela attira l’attention de William. Au début, il sembla ne pas comprendre ce qu’il se passait. Mais soudain, tout lui paru clair. Il ordonna à James de baisser les yeux. C’était trop drôle. Plus James savait qu’il devait les baisser et plus il les scotchait aux miens. Au final c’est moi qui rompit le contacte.
-Rien à voir avec la peur, William. Je n’ai pas le contrôle sur ce don. Il faut juste que James ne me fixe pas dans les yeux. N’empêche c’était trop marrant !
Je devrais avoir honte. Me moquer comme ça d’un pauvre rouge. Je quittai définitivement la tête de James pour échanger quelques banalités au sujet du cercle avec Will. J’espérais en savoir plus sur son usage, mais rien. Nada. Je soupirai. Je le détestais, na ! Il faisait tout pour me contrarier !
-En réalité, non. Il n’y a pas beaucoup de monde qui l’utilise tout simplement parce qu’il se nourrit de la magie. Par contre, j’en connais deux qui l’on utilisé pas plus tard que l’année dernière et ils sont revenus en vie. Pourtant ce n’était pas gagné vue que l’une était en 6 eme année et l’autre en seconde. En effet, ce cercle est très connu par ceux qui ont étudié la magie noire de troisième niveau. Donc, pas par des débutants. Ce cercle est un symbole, un lieu de passage. Les deux personnes dont je te parlais, s’en sont servie pour rendre visite à une connaissance morte en emportant ses secrets et ses remords. On appel ça, une âme égarée. Elle n’est ni ici comme les fantômes, ni là haut. Je doute que tu ais envie de papoter avec les morts…Par contre vue la puissance de ton cercle, j’en déduis que tu as besoin de beaucoup d’énergie.
Je ne saurais rien ? A quoi bon insister ? Reprenant la conversation avec James, celle-ci devint houleuse. Rapidement, la situation échappa à tout contrôle. Que ce soit par jeu ou mut par une quelconque idée saugrenue, James me vola un baiser. Enfin..Un baiser, c’était vite dit. Il n’avait fait qu’effleurer mes levres. Mais qu’importe, pour moi c’était déjà de trop. Ce geste éveilla en moi de mauvais souvenirs. Il fit remonter à la surface toute la rage et la colère que je gardais enfouie. Après ce qu’il c’était passé avec Jedusor, j’avais fait la promesse que plus personne ne me toucherait. Je n’avais jamais put me venger directement. Ma souffrance avait alors consumé ce qui restait de mon âme et, je m’étais fait la promesse que, si un jour quelqu’un venait à recommencer, je lui ferais payer pour les deux. Depuis prés de deux ans je vivais avec ce besoin de justice.
Petit à petit, Elisabeth, moi, celle que j’étais aux yeux du monde se terra au profit d’Isabella. Mon éducation en tant qu’Ombre m’avait appris à faire ressortir tout ce qu’il y avait de plus noir en moi. N’étant pas du genre à attaquer, il avait fallu que j’apprenne à laisser ma part d’humanité de coté. Une Ombre ne s’encombre pas de détail. L’Ombre ne tue jamais au hasard. Ses victimes sont choisies. L’Ombre élimine les mangemorts mais aussi tous ceux qui se dresse sur son chemin. Une Ombre peut aussi protéger les plus faibles. Ce qu’elle fait n’est jamais pour son bien à elle mais pour celui de l’humanité. Lorsque je me sentais en danger, lorsque la souffrance de mon corps ne me permettait plus de respirer, lorsque je perdais pied pour sombrer dans un gouffre sans fin, je faisais appel à Isabella. Elle était celle qui ne flanchait jamais. Cette partie de moi que plus rien ne peux atteindre. Isabella était faite de noirceur, de vengeance et de sang.
C’est elle qui guida ma main vers ma baguette, elle encore qui choisit le sort qui mit James au tapis. Elle toujours qui décida qu’une mort par étranglassions n’était pas digne de ce que nous étions. Lorsque ma fureur battait mes tempes, lorsque mon sang bouillonnait dans mes veines, lorsque j’entrais en phase avec l’Ombre, je retrouvais mes points de repère. Je devenais plus souple, plus rapide, plus destructrice. Personne n’aurait put m’empêcher de bondir jusqu'à ma victime pour lui trancher la gorge. Personne.
Une Ombre se délecte de la peur dans les yeux de sa victime. Elle ne cherche pas la souffrance, la mort est rapide. Lorsque mes levres livraient l’identité de celle qui, en moi, guidait mes gestes, je ne pus m’empêcher de sourire. Nul ne connait l’identité des Ombres, simplement parce que nous ne laissions jamais de témoin derrière nous. James Potter, en entendant ces mots « appel moi, Bella », venait de recevoir sans le savoir, l’injonction à sa mort. J’étais a deux doigts de lui ouvrir la gorge lorsqu’un sortilège sortie de nulle part vain me frapper. N’étant pas suffisamment sur mes gardes, je volai à travers la pièce pour aller m’écraser contre un mur. Je restai sonné quelques instants. Lorsque je revins à moi, je cherchai d’où venait le tir. C’est alors que j’aperçu William. Tout a son désire de vengence et de justice, l’Ombre en moi avait été aveuglé au point d’en oublier la présence du rouge. Je pouvais encore sentir Bella en moi, emplie de fureur. Mon éducation était encore trop récente, je ne maitrisais pas complètement ce coté de moi. Autant il m’était facile de la faire venir en surface, autant j’éprouvais des difficultés à la laisser faire revenir Elisa. De nombreuse fois, juste après un meurtre, j’avais éprouvé la douce sensation de puissance. Il était plus simple d’être Isabella que d’être Elisa. Avec difficulté, je tournai la tête vers l’endroit ou, quelque minute plus tôt, je me tenais encore. James avait disparu. Un simple regard vers le cercle suffit à me renseigner. Je n’avais pas besoin de comprendre comment, je comprenais simplement que William était intervenu. Isabella gronda. L’Ombre n’aime pas que l’on se glisse entre elle et sa victime.
Mes yeux trahissaient encore sa présence. Lorsque Will apparu devant moi, je retins mon souffle. Isabella sentait la présence proche du mangemort, de l’ennemi à abattre. J’avais de plus en plus de mal à la retenir. J’entendais Will, je comprenais le sens de ses mots. Mais l’Ombre elle, ne comprenait pas. Elisa voulait juste assurer la sécurité de James. Mais James avait fait du mal à Elisa. Pour Isabella, un homme qui éveille la souffrance n’est plus une victime. Il devient coupable. Elisa ne se sentait pas dangereuse. Elle aurait voulu hurler à William que tout était la faute de James. Que c’était lui qui avait éveillé ses instincts les plus sombres. Mais l’Ombre était encore présente.
Je secouai la tête tout en évitant son regard. J’avais du mal à retenir Isabella. Mon instinct de survie était le plus fort. Je m’étais entrainée des jours durant pour éliminer les mangemorts. J’avais commandé à mon autre facette de moi de m’aider dans cette tache. Et là, maintenant, l’un deux était face a nous. Si James était en danger a mes cotés, c’était bien pire pour William.
Il croisa mon regard. Un regard noir, brulant de haine. Dans ma tête, une voix résonna. « Elle est peut être encore possédée » …cette voix…je ne comprenais pas. Ce n’était pas celle de Will. A l’idée que quelqu’un puisse croire que j’étais possédée j’éclaté de rire. Un rire sinistre, froid, impersonnel. Un rire comme seule Isabella avait le secret. Froidement, d’un timbre de voix qui n’était pas le mien, les mots sortirent de ma bouche.
*Non, non Elisa n’est pas possédée. Mais tu ne peux pas comprendre ! *
Une discussion d’esprit a esprit.
Un léger filet de sang s’écoule de ma lèvre. J’ai dut être blessai lors de mon vol plané. Un gout métallique se propage dans ma bouche tandis que mes prunelles noires rencontrent son regard électrique. L’Ombre voudrait bondir, je la maintiens au sol. Je me livre un véritable combat intérieur. Encore une fois, je secoue la tête. J’ai mal. Dans ma tête une multitude d’images défilent. Sans prévenir, j’attrape le bras de William. Nos regards s’affrontent. Le cercle se met à bruler d’une lumière de plus en plus vive. C’est de ma colère, de l’Ombre qu’il est en train de se nourrir. Je réussis à reprendre le dessus sur Bella. Poussant un soupire, ne sachant pour combien de temps dans cette atmosphère de magie noire je vais pouvoir la contenir.
-Non, non ça ne va pas bien ! Eloignes toi William ! Comme elle te l’a dit, tu ne peux pas comprendre ! Eloignes toi avant qu’elle ne refasse surface. Ce que tu es attise sa fureur ! Tout ça c’est la faute de James ! Tu veux que je regarde ce que je lui ai fait ? Mais, et toi, tu penses a ce qu’il a essayé de me faire à moi ?! Je ne suis pas un jouet ! Je ne suis pas une poupée ! Je ne laisserai plus personne essayer d’abuser de ma faiblesse physique pour assouvir ses désires !
Je lâchai sa main, le repoussant. J’essaie de me souvenir de mes entrainements avec Lindsay. De me rappeler comment je peux apaiser l’Ombre qui me consume.
-Eloignes toi ! Je ne veux pas te tuer William…Mais tu n’as pas idée de la puissance magique que ce cercle produit en moi ! Recule Will, sans geste brusque ! Retourne dans ton cercle !
Ma main se lève, brandissant ma baguette. Encore une fois, mon regard accroche le sien. Doucement, j’essaie de mettre de l’ordre dans mes sensations. Je cherche la voix de mon cœur. L’Ombre recule, sifflante. Elle n’aime pas les sentiments, elle n’aime pas les débordements.
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James Sirius Potter
7ème année Gryffondor
Nombre de messages : 337
Age : 33
Maison : celle des maraudeurs
Emploi : dire des conneries, faire mon boulet, être arrogant...
Humeur : C'est comme si d'un cou tout le bonheur du monde c'était éteind
Feuille de personnage Côté coeur: L'amour si doux et amer a la fois...ma Eloise Camp: Le bien Niveau magique: (71/100)
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Sujet: Re: Trahisons et Méfiances [Elisa, James] Sam 31 Oct - 0:36 |
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Avions nous vraiment besoin de jouer à « qui est le plus fort » ? Si vraiment Elisa et Will avait besoin de déterminer lequel des deux étaient le plus fort, je pouvais leur arranger un duel. Nous ferions ça dans les règles, de manière sorcière. Deux adversaires, un second pour chacun et basta ! Mais pour le moment, je ne trouvais pas que nous ayons vraiment besoin de savoir lequel des deux était le plus fort. Nous n’étions pas là pour ça. Puis, aussi, moi, tout ce débordement d’attaque mental, ça me dépassait. Je pouvais combattre avec ma baguette, pas avec mon esprit. Je trouvais ça complètement fou que deux personnes se battent pour savoir laquelle des deux avait le plus grand mental. Je soupirai. L’exaspération me guettait.
Papa m’avait déjà parlé des pouvoirs des occlumences. Si Elisabeth se sentait plus forte, c’était à juste titre.
-Sommes nous donc là pour ça ? Si vous voulez vraiment vous mesurez l’un à l’autre, on pourrait le faire à un autre moment non ? Ha…et puis ça suffit ! Je suis Préfet en Chef ! En tant que tel, je vous interdis de vous livrez a quoi que ce soit de magique dans ce couloir ! Faites ce que bon vous semble quant je ne suis pas avec vous ! Battez vous, tuez vous si ça vous chante mais pas quant je dois être témoin de vos bêtises !
J’ignorais ce que je pourrais bien faire s’ils venaient à ne pas m’écouter. Je pouvais difficilement mettre une retenue à William. Je ne pouvais pas non plus lui enlever des points…J’allais finir par penser que les méthodes de punitions de Miller n’était pas si stupide que ça.
Elisabeth trouva le moyen de détourner mes propos. Je n’avais jamais voulu dire qu’ils étaient sans cœur, même si le sens de ma phrase pouvait porter à confusion. Je pris le partie de garder le silence là-dessus. Que chacun pense se qu’il voulait ! Les doutes de la verte quant a la fiabilité de mon ami finirent par me faire soupirer. Depuis leur séparation, ces deux là avaient dut essayer de se rabaisser mutuellement de toutes les manières possibles. Je me sentais complètement mis a l’écart de la discussion. Elisa voyait Will d’une manière si négative…Elle le présentait comme un manipulateur, un être perfide qui prend en chacun ce qu’il y a de meilleur et laisse le reste. Comment pouvait-elle en être arrivée à une telle vision ? J’avais passé presque 7 ans aux cotés de Will. S’il n’avait été qu’un profiteur, je pense que je l’aurais remarqué, non ? Quoi que…Difficile a dire. Moi et ma tendance à ne voir dans les gens que le bon…
-Stop ! Puisque vous voulez vous accusez de tout et de n’importe quoi, on va devoir revoir les règles du jeu ! Chaque fois que l’un de vous avancera quelque chose sur l’autre, il devra en apporter une preuve tangible ! Au moins comme ça, j’aurai moins l’air d’être complètement à l’ouest de ce que vous racontez ! William, on ne dit rien parce que y’a rien à en dire !
Parfois, je crois qu’Elisabeth et William se comportent comme des gamins trop gâtés ! Ils passent leur temps à me dire que je suis un imbécile, mais ils oublient souvent que je suis l’ainé des 3. J’ai bien plus de sagesse qu’eux, même si ça leur coute de le reconnaitre.
Enfin, oui enfin ! On bouge de ce couloir. Elisabeth nous suie, visiblement pas décidé a nous laissez seul. Un silence s’installe. Je peux vous dire que ça fait du bien le silence ! Pour une fois, même moi je ne trouve rien à dire pour le briser. Je profite pleinement de l’instant. D’ailleurs je fais bien parce que, a peine sommes nous arrivez dans la salle sur demande que les voilà qui se batte a nouveau. Et c’est reparti pour un tour. Ha, non mais je vous jure…Je ne sais pas ce qui me retient de leur lancer un silencio ! Ha si je sais…Je crois que je me méfie de ce qu’ils me feraient si je faisais ça. J’abandonne. Je les laisse se cracher leur vérités ! William ramènent toujours tout a lui, Elisabeth de son coté essaie de lui montrer qu’il n’est pas le centre du monde….En bref, je ne vois pas comment je pourrais intervenir la dedans. Des souffrances on en a tous eut, des chemins difficiles on en a tous pris, des décisions pas jolies on a tous pris aussi…je ne vois pas pourquoi on a besoin d’en faire tout un plat. C’est presque amusant leur engueulade parce que Will se comporte comme un rouge et Elisa comme une verte. Normal vous allez me dire…mais non. Pas quant on sait qu’ils sont les deux présentés comme des antithèses à leurs maisons. Alors je fais quoi moi ? Je sors une ardoise et je compte les points ? Bah…toute façon là, c’est avantage Elisabeth. Faut bien avouer qu’avoir une langue de vipère ça donne un son cruel aux vérités qui dérangent.
Les serpents c’est capable de vous descendre quelqu’un de son pied d’espale comme ça, en deux mots trois mouvements. C’est dingue comme leur fureur est glaciale, comment même en colère ils arrivent à rester maitres d’eux. William est aussi rouge qu’une tomate alors qu’en face, Elisabeth a le teint aussi pâle que lorsque je suis malade. Pourtant, je sens bien qu’elle est en pétard. Bon, je ne suis pas en train d’admirer les serpy là hein ! Merlin, quel horreur ! Non, je suis juste en train de faire une constatation de fait. « Tu es né bon, tu mourras mauvais » hey, mais c’est vachement philosophique cette histoire ! Ça sous entend que Will est né comme quelqu’un d’infiniment bon mais qu’il va changer…une seconde…pourquoi mon meilleur ami mourrait mauvais ? Rha les filles ! Je vous jure ! Vous les larguez et vous voilà devenu une véritable ordure ! Pire que si vous étiez mangemort…Quoi que non pas pire, mais au moins égale vue comment Elisabeth s’excite sur ce pauvre William. Peut être bien qu’il n’aurait pas dût la quitter. Toute façon, je l’ai toujours dit : larguer une serpy, c’est du suicide, tromper une serpy c’est encore du suicide, dire a une serpy quel manque de classe là…c’est carrément la mort sans sommation. En gros, si on veut rompre avec une serpy, faut lui faire croire que cette idée vient d’elle ou alors lui dire un truc du genre « t’as tellement de classe et moi j’en ai tellement pas…non vraiment, tu ne réalises pas la honte que tu vas t’attirer en t’affichant avec moi. Je t’aime trop pour que tu subisses ça…Alors je te rends ta liberté » Voilà comment il faut larguer une verte. Flatter son égaux, c’est le seul moyen d’éviter qu’ensuite la verte ne vous démonte la tête. Dommage pour toi Will, je crois que tu n’as pas sut rompre dans les formes !
Ha tien, voilà un truc intéressent. Je vais peut être enfin savoir ce qui c’est passé le jour où Elisa à sauvé la vie de Will…Ou pas. Non, en faite, je n’en sais pas vraiment plus. Si ce n’est que visiblement la serpy n’avait pas du tout prémédité son geste. A l’entendre, elle voulait même le laisser mourir. Sympa. Je ne comprends absolument rien de ce qu’elle nous raconte. Une voix dans sa tête lui aurait ordonné de le sauver ? Pour un peu et je me serais mit à rire. Encore heureux que j’ai de la retenu. Une vois dans sa tête a parlé…mais bien sur…c’est tout a fait logique ça…c’est ce qu’on appel la conscience. Oui, la conscience ! On en a tous une ! En faite non, on en a deux. On a une bonne et une mauvaise conscience. Quoi ? Vous avez jamais regardé de dessin animé moldus ? Rho, mais faut tout vous apprendre ma parole ! La bonne conscience c’est un mini vous avec une auréole angélique sur la tête et la mauvaise conscience c’est un mini vous avec une queue en forme de trident et des cornes. Souvent même ce dernier mini vous, il est rouge. Conclusion, la mini Elisabeth avec l’auréole c’est surement la petite voix qui a sauvé Will !
Fier de ma propre analyse, je porte un regard sur eux pour voir ou ils en sont. Je ne vois pas trop ce que Miller vient faire là dedans..Mais bon…Et de quel intérêt Jedusor aurait il sauvé Will ? Je manque de soulever la question, mais c’est Elisa qui finit la phrase de Will. Ha bah, ça c’est nouveau ! C’est y pas mignon ? Ils se complètent leur phrase maintenant ! Seul hic, c’est que « Souffre douleur » ça commence pas par un « M ». Du cou, je ne peux pas m’empêcher de le faire remarquer.
-Nan, il a dit « Pour que Jedusor fasse de moi un de ses M… » ! T’écoute même pas ce qu’il dit Elisa. Souffre douleur ça commence par un « S », donc ce n’est pas ça ! Alors…Qu’est ce qui commence par « M » et qui concerne Jedusor ? Mouchard, Meurtrier, Murielle…ha non, pardon, ça c’est le nom d’une grande tante qui a de la barbe, rien à voir…oh, pis zut, je ne trouve pas !
Enfin Elisa daigne m’adresser un doux sarcasme. Ha !! J’ai cru qu’on m’avait oublié ! Elle me conseil de porter des lunettes. Cette fois, je me mets à rire franchement.
-Désolé Elisa, mais ça va pas être possible. J’en porte déjà figure toi !
Et oui, voilà ce que c’est que d’être élevé en parfait sorcier. On ne connait pas les lentilles. Or moi, justement, j’en porte. Sauf que ça personne ne le sait. Même pas William, tien…Jamais pensé à lui dire. Enfin, on s’en fou ce n’est pas l’info du siècle non plus.
Will sembla avoir une sorte de malaise. Aussitôt je me détournai de cette annonce forte peu importante. Alors que je m’inquiétais de son état de santé, il me rassura. De son coté, je sais pas pourquoi, Elisabeth cru bon d’envisager le pire des scenarios. Si jamais ça tournait mal…J’allais lui dire que de toute façon, ça ne pouvait pas tourner mal ! Lorsque William se mit lui aussi à envisager le pire. Génial ! Après les engueulades, les idées morbides ! Alors qu’Elisa expliquait à Will les risques encourus à quitter un cercle, j’observais le dit cercle. Ce machin était il vraiment en train d’aspirer la magie de Will ?
-Mais qu’est ce qui se passerait si Will ne pouvait pas aller au bout de la chose ? Il…Enfin je veux dire…Enfin…vous voyez quoi… Disons plutôt que c’était la seule chose réalisable en si peu de temps…
Je n’arrivais pas à dire les mots. Je ne voulais pas penser à William mort. Impossible. De son coté, Will semblait envisager cette idée. Il donna ses instruction quant a la conduite à tenir s’il venait à perdre le contrôle. Dégager, aller chercher Miller. Je ne fus pas même étonner d’entendre Elisa dire que, si cela arrivait, elle ne partirait certainement pas. Sans doute aurais je pus dire qu’il était hors de question que moi-même je sorte mais, je compris que sur ce point aussi les deux allaient se liguer contre moi.
-On ne peut pas prendre le risque de faire exploser tout le château. Vous imaginer ? Des centaines de morts à cause de nous ? Non…Impossible ! William, faut il vraiment qu’Elisa veille sur moi ? Si les choses tournent mal, je ne vois pas pourquoi je devrais être mit dehors ! Je suis autant concerné ! Trouver Miller..Non mais vous en avez de bonne vous…Vous me voyez débouler dans son bureau et lui dire que « Winster et Allen risque de faire sauter le château, madame, j’ai besoin de vos services avec urgence ! »…J’aurai l’air de quoi hein ? Et si elle ne me croit pas ? Si ça tourne mal et que tu restes là, Elisabeth, le cercle va se nourrir de la magie noire que tu emploieras contre lui…Tu risques de mourir ! Nan mais…je vois déjà les gros titre du journal d’ici « Allen et Winster, retrouver mort ensemble. Les circonstances de cette tragédie sont encore inconnus ». On va aller raconter que vous vous êtes livré un duel a mort alors que…merde alors ! Toi Will tu voulais juste m’aider, si tu y restes personne ne saura que tu te comportais ce jour avec courage et bravoure. Et toi, Elisa, si tu meurs, personne ne saura que tu as sauvé des centaines de vies ! On va vous bavez dessus alors que vous êtes des héros ! Et moi dans tout ça, qu’est ce que je devrai faire ?
Ce n’est pas tellement des rumeurs que je m’inquiets là, c’est d’avantage à leur honneur. Je ne veux pas qu’ils meurent et qu’ensuite on présente ça comme un truc stupide alors que c’est de l’héroïsme. Avec Elisa, nous nous éloignons pour laisser Will à sa tranquillité. A voix basse, je l’entraine dans une discussion quelque peu houleuse. Nous n’avons décidément pas la même vision des choses.
-Si on suie ton raisonnement, il ne faudrait plus aimer. Aimer c’est risquer d’être trahit. Donc, il ne faudrait plus ressentit l’amour. Sauf que, tu oublies une chose Elisa…sans amour, a quoi bon vivre ? Pour qui tu te bats mis à part toi ? D’accord, adoptons un partie neutre, c’est Rowena qui devra avoir pitié d’eux. Ton intelligence + celle de Will, je pense que ça devrait donner de futur Serdaigle en perspective. Oh, mais je sais que tu es une serpy, et moi, je suis un griffy. En tant que tel, je n’ai pas besoin de prédiction. J’ai rien raté du tout, Eli. Mais si tu penses que c’est vraiment mort entre vous, tu peux me dire pourquoi tu l’aimes toujours ?
Ha ! La question piège ! Elle ne s’y attendait pas à celle là ! Allez, je vous fais le parie qu’elle va se défiler. Ou bien se mettre en colère, ou encore mentir en jurant sur Salazar (pauvre homme, heureusement qu’il est déjà mort) qu’elle n’a plus aucun sentiments pour lui.
Nous en étions là dans la discussion lorsque, soudain, un événement perturba les choses. Dans ma tête, la voix d’Elisabeth résonnait. Je n’arrivais pas à m’en défaire. Elle devinait mes paroles et pire, elle y répondait sans ouvrir la bouche ! Griffy ou pas, ça m’a fichu les boules. Ce n’est pas normal ces choses là. Je reculai effrayé, tandis qu’elle, avait l’air de trouver ça normal. Après quelques minutes passé a me demandé si je devenais fou, elle m’expliqua que c’était un effet du sort. De son coté, Will me commanda de baisser le regard. Ok, ne pas la regarder…ne pas la regarder…haha mais pourquoi je faisais justement le contraire ?! Sortez-la de ma tête !
-Alors quant Will rentre dans ma tête pour me piquer mes pensées c’est un scandale mais quant toi tu y entres pour semer la zizanie dans ces dernières, c’est marrant ? ! Et bien moi, je ne trouve pas ça drôle !
Et pourtant, j’en ai une bonne dose d’humour, moi je vous le dis. Bref, j’avais compris le truc. Ne pas la regarder dans les yeux. Ok, message ressue. A nouveau, elle apporta quelques informations sur le cercle. William continuait à cultiver le secret. Je les laissai faire sans m’en mêler. Je me demandais bien quelle 6eme année pouvait avoir eut la bêtise d’emmener un gamin aussi jeune en plein cœur d’un voyage redoutable. Il fallait vraiment être inconscient. Ou stupide.
De fil en aiguille, nous réprimes Elisa et moi nos distances avec William. J’avais envie de tester la verte. La taquinant sur ses ondes négatives, elle réagit au quart de tour. Je ne pensais pas à mal…En faite je ne pensais pas du tout même. Lorsque je vins lui proposer de lui donner des ondes positives et que je lui volai un baisé…Je crus bien que cela allait être la dernière chose que je fis de ma vie. Avant que j’aie le temps de comprendre, j’étais déjà à terre plusieurs mètres plus loin. La respiration coupée. Pour une raison inconnu, Elisabeth avait projeté des souvenirs de Jedusor sur ma personne. J’avais beau essayé de lui faire comprendre que je n’avais pas voulu la blessé, elle se déchaina. Avec une souplesse que je ne lui connaissais pas, une rapidité si vive que je n’eus pas même le temps de comprendre, elle fut sur moi. Une lame de couteau sous ma gorge. Mes yeux imploraient son pardon. Pour la première fois, je comprenais le sens de la phrase « crever de trouille ». Oui, j’avais peur. Très peur même. J’avais tout juste réussi a expliqué à Will le peu que j’avais compris. Je sentais la lame du couteau pénétrer mes chaires.
Elisabeth me demanda de l’appeler Bella. Bella…comme Bellatrix ? Je manquais peut être d’air mais mon cerveau fonctionnait encore. Bellatrix…Comme cette femme affreuse, cruelle, mauvaise, terrifiante et j’en passe et des meilleurs dont mes parents m’avaient parlé. C’était elle qui avait jadis tué oncle Sirius et maintenant…maintenant elle était revenue pour moi ! Comment….Elisabeth…Bellatrix….je ne voyais pas le rapport. Ce n’était pas le moment de chercher à comprendre. J’allais mourir ! La véritable nature d’Elisa ne me plaisait pas du tout ! J’étais un élève doué en duel, en défense contre les forces du mal. Mon père avait contribué a mon enseignement et, pourtant, j’avais la sensation de ne rien avoir put faire pour contrer Elisabeth. Elle avait été si rapide ! Je m’étais fait avoir comme une première année se fait avoir par un élève plus vieux ! J’aurais put avoir honte si je n’avais pas été terrifié par ce regard noir. Un gryffondor ne connait pas la peur…Mais, mon père ne m’a jamais dit que face a la mort il avait été serein. Lui aussi avait eut peur ! Ha et puis zut ! Je suis trop jeune pour mourir.
Elisabeth…enfin non, Bella, demandait justice.. .mais justice de quoi ? Quitte à devoir mourir ne pouvais-je pas connaitre les raisons ?
Soudain, un sort frappa Elisa. William depuis son cercle attrapa mon bras et, la minute suivant j’étais en sécurité dedans. Waouh, jamais encore je n’étais passé aussi prés de perdre ma tête. Je compris sans trop savoir comment que William avait usé de magie noire pour créer une brèche dans son cercle. Je lui devais la vie. Ha bah…tien, maintenant, moi aussi j’avais une dette envers lui. Lorsqu’il sortit du cercle, j’étais encore en état de choc. Trop, pour lui dire de ne pas y aller. Je porter les mains a ma gorge. Un liquide chaud et poisseux se déposa sur mes doigts. Merde, du sang ! Un rapide examen me permis de déterminer que la blessure ne devait pas être trop grave. Un simple pansement suffirait. J’observais, assis au milieu du cercle, ce qu’il se passait. Lorsque Will rencontra le regard d’Elisa, son corps eut un frisson que je détectai même de là ou j’étais. La flemme derrière nous était rouge…Une possession ? Si c’était ça…Alors cela expliquerait pourquoi Bella…Mais cela mettait Will en danger !
Je me remis debout, la tête me tournant un peu. Je voulu retraverser le cercle, mais une décharge électrique me propulsa à nouveau au sol. J’étais à mon tour prisonnier. Je n’entendais pas ce qu’Elisa disait a Will, ni ce que lui, lui disait. Une seule fois, j’entendis. Ce fut au moment ou Elisa s’exclamait avec une colère qui ne lui ressemblait pas, que tout était de ma faute.
Je la vis ensuite repousser Will et lui dire de revenir dans le cercle. Leur regard était soudé. A genoux dans le cercle, je rappelai Will
-Eloignes toi ! Elle est dangereuse, Will ! Ce n’est plus elle…je crois qu’elle est…en faite je ne sais pas trop, mais elle a dit Bella ! C’est très mauvais ça ! Recule et viens !
Le cercle brulait de plus en plus.
-Je suis désolé, je ne sais pas ce qui m’a pris. Je ne pensais pas qu’elle réagirait de cette façon ! C’est de la folie ! Je l’ai à peine effleuré ! Will ! Tu sais, toi, que je voulais ne pas lui faire de mal ! Elle m’a pris pour Jedusor ! Je ne ressemble pas à Jedusor ! Je voulais juste…l’embêter…
J’avais dit ce dernier mot dans un murmure, comme un gosse pris en faute. Quoi qu’il arrive à Elisa, j’en étais le déclencheur. Pour le moment, Will était occupé par elle, mais je me doutais bien qu’il y avait peu de chance que je m’en tire à si bon conte.
-Je n’avais pas dans l’intention d’abuser d’elle…
Je ne sais pas pourquoi j’ai précisé ça. Ais je une tête de violeur, de sadique ou je ne sais quoi ? Nan..Je suis un gentil griffon…pas très malin d’accord, mais je suis gentil ! Je fais le bien, moi ! Je suis du coté de l’Ordre ! Je ne suis pas un vilain…J’ignore pourquoi, mais j’avais besoin de me repasser ça dans la tête.
-Ce n’est pas ma faute ! C’est elle qui a…M’enfin tu as vue a quelle vitesse elle a réagie ? Je n’ai même pas eut le temps de cligner des yeux que j’avais déjà un couteau sous la gorge ! Elle a voulu me tuer, bordel ! Et tu ferais bien de revenir dans ce cercle avant qu’elle décide de te faire la même chose. Noyer le poisson, c’est tout ce que je pouvais faire pour arrêter de culpabiliser
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Sujet: Re: Trahisons et Méfiances [Elisa, James] Sam 31 Oct - 17:10 |
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William brulait d'envie de se plonger complètement dans les yeux de la verte. Tous deux continuaient de se soutenir du regard. Elisabeth attendant William qui se cherchait encore une excuse pour forcer ses barrières. Ce que je te ferais voir va te déplaire ? Mais qu'est-ce qu'elle lui feras voir ?
Allen, arrête ça tout de suite ! On a pas le temps, baisse les yeux ! T'es pas venu ici pour jouer à ça, garde ton énergie pour des choses plus importantes !
Au contraire, pour William c'était très important, ça. James eut exactement le même discours. Bien que Will se demandait ce que son camarade pouvait bien lui faire, en tant que Préfet en chef, il dut bien reconnaître qu'à deux contre un, il valait mieux pas tenter... maintenant.
Il brisa l'échange, détournant les yeux. Mieux valait rester calme, en effet et garder ses forces pour après. Il ne répliqua aux remarques de la verte, les jugeant bien trop basses. Mieux valait économiser ses sarcasmes aussi, et là, ça n'en valait plus le coup.
D'accord. Il n'en saurait rien de plus, parfait. Vexé, William jeta un regard noir à la préfète. Pourquoi avait-il fallut qu'elle devienne Occulmens ? C'était bien plus simple avant.
- Comment ça une preuve ?! Et puis quoi encore ? C'est débile de se justifier, James. Quand quelqu'un t'envoies du sarcasmes à la figure, tu les lui renvois ! Y'a rien d'autres à justifier.
Venant de toi, ça parait presque évident...
Elisabeth ne cesse de l'enfoncer. Comme si, William ayant dérapé était tombé à l'eau. Une image déjà peu glorieuse, mais qu'en plus, maintenant, la préfète lui maintienne la tête sous l'eau, histoire de faire durer cette image honteuse. Et en effet, trop honteux, William ne trouvait plus rien à répondre, sans doute aussi, parce que pour une fois, il est d'accord avec les propres sarcasmes d'Elisabeth.
Touché par ses paroles, le rouge ne répondit pas et n'accorde plus d'autres regard à la verte, de peur de se trahir à nouveau. Parce que s'il avait bravé les dangers pour aider James, c'était bien pour se racheter et s'il voulait tant se racheter, c'est qu'en effet, il avait honte de lui à ce point.
Plus le temps passait, et plus William s'enfonçait. Voilà qu'il avait faillit hurler qu'il était mangemort, oubliant que James était dans les parages. Il fallait dire que lorsqu'il s'énervait, c'était en faisant abstraction total de son entourage.
Lorqu'Elisabeth se retourna alors vers James, William se sentit le rouge montrer aux joues. Allait-elle lui dire ? Et là, il lui fut plus que reconnaissant ne de pas avoir finit sa phrase. Il était alors bien trop heureux pour lui envoyer de joyeuses répliques à la figure. Il préféra se taire, essayant de garder pour lui son sourire. Parfois c'était bien plus facile comme ça.
Il perdit toute sa bonne humeur quand James insista sur ce M. Il préféra ne pas relever les yeux de son livre, voyant déjà le regard interrogatif de James et sarcastique de la préfète, dans le genre "mais c'est pas moi, j'ai rien dit, il a trouvé tout seul", on ne faisait pas mieux.
- J'ai rien dit, James. Rien. Non, non, c'est moi qui voulait dire hem... nan en faite je me suis trompé. Je voulais pas dire ça, mais Elisabeth m'a reprit à temps... oui
Il jeta un regard furtif à la verte. Vieux réflex d'un Légillimens qui cherche à savoir ce à quoi pense les autres. Mais comme à chaque fois, il se heurta à la vérité suivante : Elisabeth était Occulmens. Il lui faudrait du temps avant de s'en remettre. Comment avait-elle put ? Qui avait été son professeur ? Miller ? Nan tout de même pas !
L'endroit n'aidait William à se calmer. Il sentait le cercle lui monter à la tête, comme une sangsue qui vous agrippe pour aspirer tout ce que vous avez sans pouvoir l'enlever. Il n'avait jamais été aussi inquiet de son propre sort, à part le jour où Léonard Jedusort l'avait enfermé dans son dortoir. Et ce jour, il n'avait pas très bien réagis à sa peur, il y avait un risque pour qu'aujourd'hui encore il perde les pédales.
- O... oui... oui, je sais tout ça ! Je sais ! M... mais si j'y arrive jamais ? Je serais piégé ici à tout jamais ! Le cercle le viderait de toute ma magie et si... si il m'aspire toute ma magie je... eh bien... je ... James, tais-toi ! Tu ne m'aides pas ! Et toi aussi Elisa ! Gardes pour toi tes idées morbides !
Il n'était pas énervé. Il angoissait et sa voix se cassait dans sa gorge, prit à la peur. William respira un grand coup, essayant d'oublier les risques, se concentrant sur l'objectif. Pour faire des idioties, il y arrivait toujours, mais là, il était figé par la peur. Son propre cercle, donc sa propre magie l'effrayait. Et tout ça, il ne cherchait plus à le cacher, il n'avait plus d'honneur à sauver, il n'y avait que sa magie qui le piégeait à un jeu auquel il se croyait le plus fort.
Elisabeth ne le rassurait pas, préparant à l'avance ce qu'elle allait faire une fois qu'il allait échouer. Plus elle s'expliquait, plus l'évidence semblait clair ; il allait échouer, comme il avait échoué il y avait deux secondes. Mais, et il ne put s'empêcher d'avoir cette pensée idiote qu'il aurait fait quelque chose d'héroïque, ce que le discours de James ne fit qu'accroître.
- Nan. Il n'y a rien d'héroïque dans ce que j'aurais fait, James. Je... je n'avait aucunes bonnes intentions en créant se cercle... Et que veux-tu que je te dise ?! Que j'écrive un testament avant de... le faire ?! Alors, arrête. Arrête ça, il faut que je me concentre...
Et après ses aveux quelques peu agacés, la verte le regardait fixement. William ne sut pas vraiment ce qu'il fallait y comprendre, encore moins maintenant qu'elle était Occulmens. Et comme toute personne qui a peur, il le prit au degré le plus rassurant.
Ayant enfin retrouvé son calme, ce fut au tour de James de perdre contenance. William se demandait comment Elisa avait put apprendre la Légillimencie, pour avoir accès aux pensées de James, alors qu'elle jugeait cette pratique bien trop indécente pour elle. Et d'ailleurs, sa réplique montrait bien que quelque chose échappait à Will.
- Ce don ? Mais si la Légillimencie ça se... contrôle...
Ses derniers mots, William les prononça dans un souffle, juste pour finir sa phrase pas forcément pour être entendu. Perdu dans une incompréhension totale dont il avait horreur, il resta figé, pensif. Par réflex, à nouveau, il chercha le regard de la préfète pour s'y river, mais il abandonna, se rappelant qu'elle était Occulmens.
- Mais de quel don tu parles ?
Elisabeth confia quelques anecdotes qui rassurèrent William quelque peu. Si ces deux personnes avaient réussies, étant plus jeunes, pourquoi pas lui ?
- Mais... qui aurait envie d'aller de faire la discution avec les morts ? Y'en a déjà assez avec Mimi... Bin techniquement,je pouvais le faire en dehors du cercle, mais ça serait beaucoup trop douloureux. Utiliser ce cercle, son énergie ça permettait de... d'atténuer la force que cela demande mais aussi la douleur. Mais... C'était qui ces deux types ?
Demanda William piqué par la curiosité. La première fois de la journée qu'il s'adressait calmement à Elisabeth. Mais cet instant paisible ne fut trop court pour que sa conscience ne puisse avoir le temps de sortir. Tout alla si vite, James se retrouva dans le cercle brisé et Elisabeth à terre.
Il ne comprit pas la provenance ce de cette voix, ni comment celle-ci parvenait à échanger avec William et sa conscience. Brusquement, le préfète lui attrapa le bras, celui sur lequel brulait encore sa marque. Sa poigne était si forte que de surprise, William manqua de s'en plaindre.
Elisabeth semblait inquiète, quelque chose la possédait mais elle semblait garder encore le contrôle. Sa conscience réfléchit. Ni lui ni elle ne comprenait ce qu'il se passait. James aussi paniquait, demandant à William de s'éloignait. Mais, prit par la curiosité, il ne recula pas.
- Di... Dis-moi si tu as besoin de quelque chose je... je me débrouille pas mal dans ce domaine, je... je veux t'aider. Ce que je suis ?
Ce qu'il est ? Mais de quoi voulait-elle parler ? Un né-moldu ? Un mangemort ? William tente de ne pas s'affoler, d'être efficace. Peut-être réussira-t-il à se racheter de cette manière ? La préfète le repousse, mais William n'en tiens pas compte.
- Mais c'est juste... un pari idiot... non, bien sûr tu n'es pas... un jouet, non...
Il venait de prononcer ces mots d'un ton honteux, comme un enfant à qui ont faisait la leçon, il tenta de rassurer Elisabeth, comprenant sa position. Lui non plus n'aurait pas aimé qu'on pari sur sa tête. De la même façon, James s'excuse, depuis son cercle. Mais, inexplicablement, ses excuses ne marchent pas, ce retournant vers son camarade rouge, il s'exclame alors, visionnant la scène dans sa tête.
- La ferme Potter ! Quand en aura fini, je te casse le tête !!
Je ne comprends rien ! ça m'énerve ! Mais pourquoi as-tu utiliser ce foutu cercle ?!
Situation inverse. Sa conscience perd le contrôle d'elle même, alors que, et pour une fois, c'est William qui se calme, sous l'angoisse.
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Elisabeth Winster
7ème année Serpentard
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Sujet: Re: Trahisons et Méfiances [Elisa, James] Dim 1 Nov - 20:15 |
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On pouvait bien se défier du regard, il n’en restait pas moins que James avait raison. Nous n’étions pas là pour ça. Cela semblait étrange d’entendre James mettre en avant son statue de Pec. Un cours instant, je me pris moi-même en plein flagrant délit d’échange silencieux avec William. Mon regard sur lui n’avait aucun mystère, sans le demander de vive voix, j’étais en train de lui demander s’il avait la moindre idée de comment James avait put finir Préfet en Chef. Le jour de cette annonce, j’avais bien faillit faire répéter deux fois Lindsay. Jamais je n’avais compris qui avait bien put faire cette folie. Ni pourquoi. James avait passé le plus clair de son temps à prouver qu’il était totalement indiscipliné et, telle une récompense, on lui avait donné le grade le plus important du château. C’était à ne rien y comprendre.
Je me mordillai un instant les levres. Un tic nerveux chez moi lorsque j’essaie de ne pas dire tout haut ce que je pense. Je trouvais l’idée d’un duel très intéressent. Mais pas dans l’immédiat. Comme Will, je préférai détournai le regard. Ce n’était que partie remise. James avait fait naitre en moi une soudaine envie de connaitre mes limites, de savoir jusqu’ou je pouvais aller. William était au final le cobaye idéal pour tester mes nouveaux pouvoirs. J’allais enfin savoir a quel point mes images pouvaient se révéler précise. Mais encore une fois, pas maintenant. Il me faudrait attendre.
William était terriblement frustré de plus réussir à savoir ce qui l’intéressait. La suggestion de James me sembla assez marante . Je vis là une nouvelle occasion de contrarié Will. Soyons honnête, s’il avait approuvé cette idée, je l’aurais trouvé stupide. Mais puisqu’il la trouvait stupide, j’allais l’approuver. C’est ce qu’on appel « l’esprit de contrariété ».
- Moi je ne trouve pas. C’est une merveilleuse idée que tu as eu là James. Will, tu dis que c’est débile simplement parce que la plupart du temps tu jettes aux autres ce qui te passe par la tête sans aucune preuve tangible ! Tu te fiches que ce soit vrai ou faux du moment que ça blesse. Sauf que là, maintenant avec cette idée, t’es bien emmerdé parce que, si tu devais dire que des choses vraies, tu n’aurais plus rien à dire. Conclusion : ça va devenir très calme d’un cou.
En même temps, ça allait forcement devenir calme vue que, moi-même, je n’avais pas dans l’intension de justifier le moindre de mes sarcasmes. J’en faisais de trop dangereux pour les expliquer. Et puis, que Potter soit dans le brouillard, ça c’était bien le cadet de mes soucies.
Etrangement, William ne trouve rien à redire à mes paroles. A sa façon de fuir mon regard, j’ai la sensation de l’avoir plus ébranler qu’il n’y parait. J’ai toujours sut trouver les points faibles de Will. Même lorsqu’on était ensemble, je savais le ramener sur terre dés qu’il faisait mine de vouloir s’installer sur un nuage. Ma franchise en déstabilisait plus d’un, jamais je ne mâchais mes mots.
Lorsque James en vînt à me dire qu’il portait déjà des lunettes, je me tournai vers lui dans un geste de pure incompréhension. Jamais je n’avais vue le rouge avec des lunettes, ou alors c’est que vraiment, mon attention baissait. Mais bref, tout cela n’était que bagatelle.
Le problème, avec William, c’est que lorsqu’il s’emporte, il ne réfléchit plus à ce qu’il dit. Encore un peu et il dévoilait son secret. J’avoue que j’aurais surement trouvé amusant de voir le visage de James se décomposer. Pour une fois, je doute que le rouge aurait trouvé matière à défendre son ami. Il est probable que j’aurais moi-même put finir cette phrase et mettre ainsi un terme a toute cette sinécure. Mais non, malgré le regard presque suppliant de Will, je ne tombai pas aussi bas. James manqua de me faire rire lorsque, sans le savoir, en voulant deviner ce mot, il tomba précisément en plein dedans. Meurtrier et Mouchard, c’était exactement ce que Jedusor allait faire de Will. Evidement, Potter ne pouvait pas se rendre compte de la justesse de ses paroles. Jamais il n’aurait seulement pensé que son ami puisse être un traitre. Will, essaya de se rattraper aux branches d’une manière quelque peu maladroite. Je soupirai en regardant James.
-C’est exactement ça. Il c’est trompé. Tu connais Will, quant il s’emporte, il mâche la moitié de ses mots. Il est tellement habitué à insulter les verts de Mangemort, de Mouton …qu’il en perd le fil de sa propre conversation.
Quant à faire, autant profiter un peu de l’occasion pour me fiche de lui. Tant pis si le regard de James semble peu convaincu. Je connais l’animal. Il va chercher pendant quelques minutes et, dans peu de temps, il pensera déjà à autre chose. Chanceux que tu es, William ! Mais prend garde…la chance finie toujours par tourner…
Vous savez quel est le problème des rouges ? En dehors du fait qu’ils soient rouges justement ? C’est que lorsqu’ils font quelque chose, ils n’anticipent jamais rien. Ils sautent à pied joint dans la chose, sans même envisager les différent cas de figures. Avec eux, tout ne peux jamais que fonctionner comme sur un éclair de feu. Seulement, dans la vie, tout n’est pas aussi parfait qu’un éclaire de feu, justement ! Être optimiste et sure de soit, c’est très bien, mais encore faut il savoir être réaliste. Si, nous, serpentard n’échouons que peu souvent c’est parce que nous prenons le temps d’évaluer la situation. Si Will avait réfléchit avant de faire ce cercle, il aurait envisagé le cas de figure dans lequel il échouerait. Mais non…Il ne l’a pas fait. Maintenant, il est là à nous crier dessus, parce que nous, nous y pensons.
Devant la question de James, j’hausse les épaules puis le regardant en soupirant, je passe un doigt en travers ma gorge. Facile à comprendre. Si William ne va pas au bout, c’est la fin de la partie. Game over. Poussière tu étais, poussière tu redeviens. De son coté, William semble quelque peu angoissé.
-C’est impossible William. Tu as toujours dit, que, lorsque tu entreprenais quelque chose, c’était que tu étais sure de réussir. Par conséquent, tu ne peux pas échouer. Dans ton malheur, tu as de la chance Will. Contrairement à moi, qui suis une sang pure, tu es un né moldu. Et là, tu vas me dire : Parce que c’est une chance ? De mon point de vue, pas vraiment non. Mais ça, on s’en fiche. Ce qui est intéressent c’est que ce cercle se nourrit de ta magie, donc d’une partie de ta force vital. Seulement, une partie de toi est sorcier, l’autre est moldus. Si tu venais à échouer, il existerait toujours la possibilité de réussir à te sortir de là avant que le cercle ne te tue. Seulement…Seul ta partie moldus survivrait…En conclusion, tu perdrais tes pouvoirs…
Il m’a bien dit d’arrêter mes idées morbides non ? Et bien, je trouve que ce que je viens de lui dire est plutôt une bonne nouvelle. Il a une chance de rester en vie ! Mais à quel prix…personnellement, je crois que je préférerais encore la mort…Mais bref. Je trouve le discours de James presque touchant. Plein de naïveté, bien sur, mais touchant quant même. Nous voir comme des héros…le pauvre, s’il savait les secrets que cachent ses deux héros, je gage qu’il serait bien moins enclin a faire briller notre mort.
-Mieux vaut faire la une des journaux en étant soupçonné de s’être entretué que de la faire parce qu’on aura fait exploser Poudlard non ? Tu sais James, ce que les gens pensent et disent de moi, je m’en fiche déjà pas mal maintenant, alors quant je serai morte, ça sera le dernier de mes soucies ! C’est précisément ce que l’on attend que tu dises à Miller. T’en fait pas, elle te croira. Cette femme à toujours un cou d’avance sur tout, je suis certaine qu’a peine elle te verra débouler qu’elle saura ce qu’il s’est passé. Comment crois tu qu’elle nous a toujours pincé Will et moi ?
Nous en avions fait plusieurs fois l’expérience. Chaque fois qu’on avait essayé de se cacher d’elle, elle nous avait retrouvées. Pire, elle devinait tout le temps ce que nous allions dire ou faire. Jamais nous n’avions put la surprendre. Parfois, s’en était presque hallucinant.
Tandis que Will se justifiait de son coté, une phrase attira mon attention plus que les autres. « Je n’avais aucune bonne intention… ». C’est bien ce que je pensais ! Depuis le début que je pense qu’il y a anguille sous roche. Mais dans ce cas, qu’est ce qui avait motivé William à faire ça ? Etait ce encore une des manipulations de Leonard qui, ne pouvant décemment garder un né moldus dans ses rangs, se serait résigné à le sacrifier en lui confiant une mission d’où il le savait incapable de sortir vivant ? Rien n’était à exclure.
-Les héros sont ceux qui se battent pour les autres, pas ceux qui se battent pour eux même. Un jour je t’ai dit James que tu n’avais pas l’étoffe d’un héro…Et bien, tu vois, ni Will ni moi ne l’avons non plus. C’est un peu tard pour le testament William. Tu n’as qu’a simplement léguer tout tes biens à James…Quoi que non… En faite, James, je te conseillerais si Will te lègue ses affaires, de refuser cet héritage. Les malédictions aussi se lèguent.
Au vue de tous les malheurs qui avaient jalonné la vie de William, il y avait largement de quoi penser que celui si puisse être maudit. De plus, James sortant avec une serpy, il était certainement plus prudent d’éviter d’accepter l’héritage de quelqu’un qui c’est planter dans le même type de relation.
Mon échange visuel avec William ne sembla pas porter ses fruits. Aucune importance. Je savais ce que je devais faire si jamais les choses venaient à déraper. Peut être qu’une fois mort, William m’en voudrai à jamais de l’avoir tué, mais c’était le risque à prendre.
Durant un moment James et moi finissons par donner raison à Will. En restant a ses cotés, nous sommes sources de mauvaises ondes. Il a besoin de se concentré, nous n’arrêtons pas de le perturber. On s’éloigne un peu. James éprouve le besoin de discuter, bien sur d’un sujet dont je ne veux pas parler. Sa question me dérange, autant qu’elle me donne envie de le mitrailler du regard. Est-ce que je lui demande la couleur de son caleçon moi ? De quoi il se mêle…Ce qu’il y a de dérangeant avec Potter, c’est que sous ses airs naïfs, c’est au final quelqu’un qui vous perce a jour sans que vous lui ayez rien demandé.
-Je me bats pour ce que je pense être juste. Sans amour, c’est possible de vivre. On vie pour soit. C’est ce que vous, gryffon appeler de l’égoïsme et que nous, serpy, appelons de l’intelligence. Pourquoi je…Mais je…ha et puis, zut ! Je ne me mêle pas de ton histoire avec Eloïse moi, alors ne te mêle pas de mes sentiments !
Je déteste quant on vient me parler de ce que je ressens. Surtout quant il s’agit de Potter. Je ne veux pas parler de Will avec lui. Je le connais trop…Si je me laisse aller aux confidences, il trouvera le moyen de tout raconter à William.
Tandis que Will amplifiait les pouvoir du cercle, la pièce se chargea elle-même de magie pure. Le résultat sur moi, fut de voir certaine de mes capacités s’accroitre. Sans que je m’y attende, je me retrouvai à entendre les pensées de James. Bien évidement, celui-ci trouva la chose fort peu a son gout. Personnelement, je trouvais amusant de pouvoir converser avec quelqu’un sans ouvrir la bouche. Un lien visuel était indispensable à cette pratique. James ne possédant aucun objet magique m’appartenant, je n’aurais pas dut avoir ce pouvoir sur lui. Je soissonnais le cercle d’en être à l’ origine.
-Mais, ça n’a rien à voir James ! Tu n’arrêtes pas de dire que l’on manque de sens de l’humour et, pour une fois que j’en fais preuve, tu grognes ! Tu sais pas ce que tu veux….Je ne suis pas légilimence, William. Je ne l’ai jamais été, tu le sais bien. Je connais la légilimencie, son principe, mais je n’en connais pas sa pratique.
Entendre William dire que la légilimencie se contrôle, me fit sourire. Ces mots dans sa bouche à lui, avait un je ne sais quoi d’ironique. Lui qui, jamais n’avait vraiment cherché à contrôler la sienne. Alors qu’il me demandait à quel don je faisais allusion, j’haussai les épaules.
-Difficile de te répondre. En théorie, ce don est une légende. Un truc inventé par les moldus dans le but, justement d’expliquer la légilimencie. Sauf que, ce n’est pas du tout une légende…Ma grand-mère du coté Crewyll était une sorcière douée du don de télépathie combiné a celui d’empathie.
Je ne lui indiquai rien de plus. Surtout pas le fait que, moi-même je possédais ce don mais de manière atténué. Grand-mère était capable de ressentir les émotions de n’importe qui. Moi, je ne peux ressentir celles que des personnes à qui j’ai confié un objet magique. En dehors de ma famille, ces personnes sont aujourd’hui au nombre de 3 : Anna, Lindsay et Albus. Tout cela pour dire que je ne devrais pas ressentir celles de James. Je n’ai rien fait pour que cela arrive. C’est juste arrivé.
Afin de redonner un peu confiance à Will, j’avais jugé bon de lui dire qu’il existait deux personnes qui étaient parvenues à sortir de ce cercle en entier. J’hochai la tête pour signifier que je comprenais ce qu’il venait de me dire. Je ne voyais pas de quelle douleur il voulait parler, mais je savais qu’il était dans le vraie.
-Mimi est une morte fort peu intéressent qui n’a pas grand-chose à nous apprendre. Certain mort sont…différents. On ne dialogue pas avec n’importe quels morts. William…je te pensais plus observateur ! Réfléchie et tu trouveras la réponse tout seul. J’ai sut exactement les gestes qu’il fallait faire. Tu crois que c’est un hasard ? Ha ! Chut ! Ne commence pas à poser de questions dérangeantes ! Je sais que tu as compris qui était l’une de ses personnes, mais je ne peux pas te dire qui était la seconde…Disons que centaine personne ici présente pourrait ne pas apprécier la plaisanterie.
Si je ne veux pas voir James monter sur ses grands chevaux, il vaut mieux que j’évite de lui dire que c’est son frère que j’ai emmené dans cette aventure. Sans parler de William, qui ne manquerait pas de demander depuis quant je suis aussi proche d’un Potter. D’ailleurs en y pensant c’est assez marrant. William est en train d’avoir des doutes sur mes relations avec James sans se douter que c’est d’Albus dont il aurait dut se méfier. D’accord, oui je sais ! Je n’ai pas de quoi me venter ! Inutile de me rappeler ce fait…
Pour la première fois de la journée, William et moi venions d’avoir un échange civilisé. L’ambiance était moins électrique. Cela ne dura que le temps pour James de déclencher ma fureur. Tout s’enchaina à une vitesse phénoménale. D’abord ma prise de pouvoir sur James, ensuite l’intervention de William. En quelques minutes à peine j’avais eut la vie de James entre mes mains, puis celui-ci c’était retrouvé dans le cercle.
L’Ombre en moi venait de s’exprimer. Je n’avais pas encore assez d’entrainement pour la dominer complètement. Lorsque mes colères montaient en moi, lorsque je me sentais blessé, elle prenait le dessus. L’Ombre, Isabella, était bien moins conciliante que moi.
La présence de William la fit gronder d’avantage. Elle ne comprenait pas mon désire de vouloir préserver cette vie qui, pour elle, représentait l’ennemi. William c’était mit entre James et elle, il portait la marque…Autant de motifs pour elle, de devoir l’éliminer. Alors que je cherchais à repousser William, a le faire retourner dans son cercle, celui-ci persévérait dans son besoin de comprendre, d’être là à un moment ou, visiblement, je n’allais pas bien. Je tenais son bras porteur de la marque dans ma main. Je pouvais même sentir cette marque en moi.
-Ce que tu es, ce que tu représentes je te parle de ça, Will ! De ce qui marque ta peau au fer rouge. De cette douleur qui irradie en ce moment même ton bras. Tu ne peux rien faire ! Alors, retourne dans ton cercle ! Fuie…Pauvre fou que tu es.
Je lâche son bras, le repousse mais il reste là. Je sais, oui je sais que ce n’était qu’un parie idiot ! Je le sais ! Mais Isabella, elle, ne voit pas les choses ainsi. Lorsque une âme par une fois à torturé comme la mienne la été, elle en garde a jamais des marques. James a agit sur moi comme un couteau agirait sur une plaie toute fraiche. Il a fait sauter la cicatrisation. Je secoue à tête. Il ne peut pas comprendre.
James essaie de se justifier. Sa voix au lieu de me calmer me donne d’avantage envie de l’écorcher vif. Un grognement m’échappe, tel un chat en furie contre un autre animal. Je serre le poing de ma main gauche au point que mes ongles sont en train de me lasserez la peau. Potter a de la chance d’être hors de mon atteinte. A l’entendre, il serait la victime, je serais la coupable. Si Will ne l’avais pas mit en sécurité, je pense que je serais même devenue son bourreau !
-Elisabeth, Isabella, Winster…C’est mon nom. Mon père était un fanatique de Bellatrix Lestrange. Je porte en second prénom le même diminutif qu’elle. Bella. Will, est ce que tu sais ce que sont des âmes jumelles ?
Je lui posais la question à lui parce que de un, il semblait avoir des connaissances en magie noire et, de deux, je refusais ne serait ce que de croiser le regard de Potter. Lorsque Will lui demanda de se taire et menaça de lui casser la tête, l’Ombre en moi eut une sorte de geste de recul. Un mangemort qui prenait ma défense ! Une chose a la fois incompréhensive et humiliante pour elle. Potter demanda une nouvelle fois à Will de le rejoindre. Levant mon regard vers celui de William, j’y restai un long moment accroché
-Tu serais mort, Potter, si Will n’était pas intervenu. Je n’ai aucun remord a l’égard de ça. Penses-tu avoir tous les droits sur une personne simplement parce que tu es plus fort ? Penses tu que, nous, les filles, sommes juste là pour que tu puisses t’amuser ? Tu es un être abject ! William t’a sauvé la vie cette fois, mais je ne donne pas cher de ta peau lorsqu’Eloïse sera mise au courant de tes petits jeux, puérils.
A nouveau, mon regard sombra dans la noirceur. En face de moi, William était d’un calme qui me surprenait. Isabella brulait d’intervenir. Je la laissai se glisser en moi, gardant pourtant le contrôle. Mon esprit frôlait celui de William. C’était une expérience sans aucun précédent. Encore une fois, je n’étais pas légilimence. Isabella ressentait en William une présence, quelque chose que moi je ne comprenais pas.
*pourquoi ? Pourquoi a-t-il sauvé le garçon s’il éprouve lui aussi de la colère contre lui ?*
Je portai une main à mon front. J’avais le sang qui battait mes tempes. J’avais chaud, très chaud. Jamais je n’avais ressentie cette étrange sensation. Isabella semblait s’adresser à quelqu’un d’autre que William. J’avais l’impression d’être en train de devenir folle. Une douleur vive à la tête me fit me mordre la lèvre. Au delà du mangemort, il existait quelque chose de suffisamment intéressent pour que Bella soit détourner de son désire de tuer William. Mais pour combien de temps ?
-Je suis certaine que tu ne frapperais pas Po…Attend voir, depuis quant tu appelles James, Potter ? Enfin, peu importe. Je ne pense pas que tu en viendrais à le frapper. Alors que moi, sans ton intervention, je l’aurais tué. Conclusion, je crois que tu devrais l’écouter. Va le rejoindre.
Je baissai le regard. La douleur qui tapait contre mes tempes me brouillait la vue. Une fois, une seule lors de l’entrainement j’avais connu cette douleur. Cette fois là, je m’étais tout simplement évanouie. Aujourd’hui je restais consciente, ce qui n’était pas forcement plus simple. Au fond de moi, je luttais. Je luttais pour reprendre possession de mon corps, de ma tête, de mes émotions. Je donnais l’ordre à Bella de reculer, de s’effacer. Mais elle restait sur le qui vive, tendue. Je la savais en train de guetter le moindre geste brusque de Will. Encore une fois, je soudai mon regard au sien.
-ça fait…mal.
Lui qui, plus tôt, ne rêvait que de me faire connaitre cette douleur, il venait d’être exaucé.
-Je ne peux pas la retenir éternellement William ! Elle n’est pas moi mais je suis elle. Si elle prend le dessus, elle t’éliminera parce que pour elle, tu es le mal ! Je ne peux pas lutter contre ça…c’est ce que j’ai choisi. Rappel toi ce que je t’ai toujours dit « il n’y a pas le bien d’un coté, le mal de l’autre…il y a juste un ensemble qui nuit à un monde meilleur ».
Pour le bien de tous. Tuer les mangemorts, tuer aussi ceux qui représentaient un danger pour notre monde. Je fermai les yeux, pour les rouvrir peut de temps après. Il n’y avait plus aucune trace de douceur dans ce regard, juste un regard noir dans lequel brulait le désire du sang, la soif de justice. Isabella faisait à présent face à William.
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James Sirius Potter
7ème année Gryffondor
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Maison : celle des maraudeurs
Emploi : dire des conneries, faire mon boulet, être arrogant...
Humeur : C'est comme si d'un cou tout le bonheur du monde c'était éteind
Feuille de personnage Côté coeur: L'amour si doux et amer a la fois...ma Eloise Camp: Le bien Niveau magique: (71/100)
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Sujet: Re: Trahisons et Méfiances [Elisa, James] Jeu 5 Nov - 22:22 |
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Je ne savais pas que j’étais capable de me faire respecter de ces deux là. Je ne pensais pas non plus une seule seconde qu’ils allaient faire attention à mes menaces. En faites, je pensais même qu’ils allaient plutôt me demander de la fermer ou bien me rire au nez. Mais non. Pour la première fois, je n’ai eut droit à aucun sarcasme. Je n’ai même pas eut droit a ce fameux petit regard d’Elisa qui me dit « tu me fais pitié, Potter ». Rien, de rien. Ils se sont regardés encore quelques minutes, ils se sont provoqués du regard, puis comme s’ils c’était concerté de manière muette, ils ont juste détourné le regard. Et bah, si j’avais sut qu’ils suffisaient de ça pour qu’ils se calment, j’aurais mit en place mes menaces beaucoup plus tôt. Enfin, ce n’est pas grave, le principale c’est qu’on avance.
Tant qu’ils se disputaient pour savoir qui était le plus fort, on n’avait pas grande chance de mettre notre plan en place. Maintenant qu’ils se sont tus, on va pouvoir passer aux choses sérieuses.
Premier set, avantage Potter. Ce n’est pas tout les jours qu’on voit ça ! Deuxième set…ha bah nan alors ! Pourquoi ils font exprès de se contredire ? Pourquoi que c’est Elisabeth qui me soutient et que c’est William qui me dit que mon idée et débile ? C’est le monde à l’ envers…Je n’aime pas quant c’est comme ça. Je n’aime pas non plus quant Elisa profite d’une de mes idées pour enfoncer William. Après, à cou sur ça va me revenir dans la tronche. Les mauvaises idées c’est comme des boomerangs, ça te revient toujours en pleine face. Croyez-moi ! J’ai de l’expérience en la matière.
- Non ce n’est pas débile. Quant quelqu’un t’envoi un sarcasme en pleine figure et que tu lui renvois, tu lui montres que tu portes de l’intérêt a ce qu’il dit. On dit que seul les vérités blaisent…bah quant on vous regarde, je dois dire que y’a de quoi s’interroger sur vous. Tout ce que dit l’un blesse l’autre..Résultat, la plupart des gens on une sacré image de vous. Par exemple Will, la plupart pense que tu es un mec caractériel, insupportable qui souffre du syndrome de Scare. Quant à toi, Elisabeth, tu es perçue comme une fille sensible, hystérique qui souffre du syndrome de cendrillon. Moi ce que j’en dis hein, c’est que si vous justifiez plus vos sarcasmes, les gens penseraient pas n’importe quoi.
Je les regarde tour à tour comme si ce que je venais de dire était d’une justesse inébranlable. Si je pouvais au moins réussir à faire en sorte qu’ils arrêtent de se disputer pour la journée, ça serait un miracle. A peine sommes-nous dans la salle sur demande que c’est reparti. Etrangement malgré les paroles très dures d’Elisa, James ne trouve rien à redire. Soit qu’il sait que cela ne servirait a rien, soit qu’il pense qu’elle est un peu dans le juste. Difficile à dire.
Aux détours d’une petite répartie, j’attrape une phrase au vol. Je sens qu’on me cache des choses. C’est ça qui est dingue avec eux. Ils s’engueulent sans arrêt mais ils volent au secoure l’un de l’autre dés qu’ils en ont l’occasion. Parfois, avec eux, c’est un peu « je t’aime, moi non plus ». Je suis absolu pas convaincu par ce qu’ils me racontent. Je pose sur eux mon regard le plus septique que j’ai en stock. Je connais Will, je sais que quant il s’emporte il peut dire des choses sans réfléchir. Mais je sais aussi que dans ces cas là, ce n’est pas forcement n’importe quoi ce qu’il raconte. Je fais une légère moue, toujours à la recherche de pourquoi Jedusor est venu dans la conversation. Abdiquant, je fini par répondre
-Ouai, si vous le dites ! Moi, je pense plutôt que y’a un truc louche dans l’histoire. Y’a pas que les verts qu’il insulte, Elisa. Je ne suis pas vert et pourtant, il dit souvent que je suis stupide. Enfin bref, je vois que vous avez vos petits secrets. ..C’est fou…Même séparé, vous continuez à vous couvrir l’un l’autre…
Le regard que je leur jette est un peu du genre comment dire…accusateur. Je leurs en veux de me laisser toujours de coté, de ne jamais me dire les choses importantes. Ils pensent tous que je ne sais pas garder un secret. Mais si, je sais ! Je ne parle pas a tords et a travers !
La suite est quelque peu étrange. Je sens que Will est ébranlé par mes paroles. C’est un peu comme ci, d’un cou, il venait de prendre conscience qu’il existait une chance, même minime, que les choses puissent ne pas se dérouler comme nous l’avions prévu. Pour lui, j’affiche mon manque de croyance. Pourtant, s’il est une personne en qui j’ai toujours eut fois, c’est bien lui. Je ne voulais qu’être réaliste, pas morbide. Je suis vraiment navré que mes propos aient été ainsi interprétés. Alors qu’Elisa, prend la parole, je lui jette un regard de surprise. C’est bien la première fois que je la vois soutenir William. On dirait presque qu’elle essaie de le motiver, de lui faire oublier les risques. Tout ça n’est pas normal.
La verte nous explique alors que si le cercle peut en effet tuer, il existe une possibilité pour que Will s’en sorte sans en arriver là. Mais alors…Quel sacrifice cela serait ! Je secoue la tête. Non ! Non, je refuse que mon ami perdre ses pouvoirs ! Je refuse que Will devienne un moldus. Même pas un craquemol, un moldus ! Je n’ai absolument rien contre les moldus, je les aime bien…sauf que les moldus ne vivent pas dans notre monde. Egoïstement, je refuse de perdre William. A cette idée, une boule se forme dans ma gorge. Je n’ai jamais été quelqu’un d’émotif, de sensible. Du moins pas au-delà de la normal. Mais là…perdre mon meilleur ami…Je sais que mieux vaut un meilleur ami moldus, qu’un meilleur ami mort. Mais même…Je veux qu’il reste comme il est. Que deviendrait William sans ses pouvoirs ? Je connais l’existence qui l’attend de l’autre coté de la barrière. Il n’y a rien pour lui. Plus de famille, pas d’amis…rien. Depuis qu’il à 14 ans, William appartient complètement a notre monde. Chaque fois qu’il a dut retourner chez ses tuteurs, je l’ai vue revenir plus renfermer. Je me refuse de le condamner à une telle vie.
-Elisabeth, tais toi ! Ferme là ! Tu te rends compte un peu de ce que ça voudrait dire pour lui ? Tu ne vois pas que, si tu lui laisses le choix entre la mort et une vie de moldus, il choisira la mort ? Ce n’est pas un ultimatum ça, c’est une condamnation ! Je refuse ! Tu m’entends ? Je refuse qu’une telle chose arrive ! William est un sorcier ! Un sorcier ! Est-ce que ça s’imprime dans ta caboche ? ! Un SORCIER ! Peu importe son sang, pour moi il vaudra toujours mieux que certain de tes paires au sang pure ! Will, ne l’écoute pas…ou plutôt si, écoute là, mais seulement lorsqu’elle dit que tu ne peux pas échouer. Moi, je crois en toi et je sais que tu vas réussir !
Je défie la verte de me donner tord. Conformément à sa maison, Elisabeth essayait de garder un cou d’avance. Je pouvais comprendre qu’elle ait besoin d’assurer nos arrières. Même si ses pensées étaient loin d’être positives, je ne lui en voulais pas pour ça. Son discourt m’arracha un léger sourire. « Je me moque de ce que les autres dise »…Tout à fait le genre de truc que William pourrait dire. Dans le fond, ceux qui disent que William et Elisabeth sont comme le jour et la nuit sont à la fois dans le vrai et dans le faux. Quant on les regarde bien, on peut voir qu’ils se ressemblent, qu’ils se complètent. Je suppose que c’est ce qui a, jadis, fait le ciment de leur couple. En faite, quant j’y pense, lorsqu’ils étaient ensemble, ils ne se disputaient que très rarement. Leur plus grosse dispute ayant été celle qui déclencha leur rupture…
-Je suppose que tu as raison. En réalité, j’ai toujours soupçonné Miller d’avoir un œil constamment sur vous. Je n’ai jamais compris pourquoi, mais on dirait que vous l’intriguez beaucoup.
Ni l’un ni l’autre ne semblent vouloir être considérer comme des héros. Très bien ! Puisque c’est, ils resteront mes héros à moi. Will se permet un zest d’ironie. Je secoue la tête, préfèrent ne rien ajouter. Il a demandé le calme, nous le lui offrons en allant discuter un peu plus loin avec Elisa. Je lui offre mon plus beau sourire de victoire tandis qu’elle n’arrive même pas à me contredire. Piégé, Elisabeth ! J’ai toujours sut qu’elle aimait toujours William. Voilà qui devrait lui apprendre à suivre d’avantage le cours d’histoire de la magie au lieu de le regarder. Oh, bien sur, il n’y a que moi qui ai remarqué. Normal en même temps. Eloïse étant assise juste a coté d’elle, je passe mon heure à la regarder. Du cou, forcement, nos regards se sont croisé plus d’une fois avec Elisa.
Le sujet était clôt. Je savais que rien, jamais ne la ferait avouer. C’est ainsi que fonctionne les serpy. L’intrusion soudaine de la verte dans mon esprit mit mes pensées sans dessus dessous. J’avais horreur qu’on se glisse dans ma tête. Ma mauvaise humeur pris-le dessus. William prenait ça pour de la légilimencie. Moi aussi d’ailleurs. Mais apparemment, nous faisions fausse route.
-Je ne grogne pas, je dis juste que si on te le faisait a toi, tu n’aimerais pas non plus ! Ha bah, désolé alors, on a pas le même sens de l’humour !
Will devança la question. Si elle n’était pas légilimence, qu’était-elle alors ? Devant son explication, j’hochai la tête. Mon père avait lui-même pas mal de dons un peu hors du commun. Il pouvait ressentir la présence des gens, faisait des rêves prémonitoires et pouvait faire de la magie sans baguette. Je n’avais aucun mal à penser que d’autres sorciers puissent avoir d’autres dons.
-Empathie ? Elle pouvait ressentir les sentiments des autres c’est ça ? Mais alors si ta grand-mère avait ses dons…Qu’en est-il de toi ?
Question que je juge pertinente. On dit souvent que les serpentards ne ressentent pas les choses de la même manière que nous. Ainsi, la plupart ne sont jamais tombé amoureux. Peu de vert connaissent l’amour, sa force et sa douleur.
Apprendre que quelqu’un d’autre que Will à déjà crée ce cercle est encourageant. D’autant que d’après elle, deux personnes dont elle ne livre pas le nom, l’ont utilisé et en sont revenus vivant. J’avoue que je suis assez d’accord avec elle, Mimi n’est pas du genre fantôme intéressent. Pour ma part, je trouve un peu étrange que quelqu’un veuille faire la conversation avec un mort. Ce n’est pas naturel.
- Je ne vois pas ce que tu veux dire…En quoi l’identité de cette personne pourrait nous mettre en colère ? Tu l’as dit toi-même, l’une d’elle était en 6eme et l’autre en 2eme…Si on admet qu’à la rigueur on puisse connaitre la 6eme, il n’est pas dans nos habitudes de fréquenter les secondes années. Enfin bref…Maintenant que tu le dis, c’est certain que le fait que tu es sut ce qu’il fallait faire ne peut être dut au hasard. Elisa, Will, est ce que vous pouvez voir les sombrals ?
Je n’avais rien trouvé de plus détourner pour leur demander s’ils avaient déjà vue la mort dans les yeux. Je connaissais l’apparence de ces animaux grâce à la description que mon père m’en avait faite.
C’est étrange ce qui se passe, là, d’un cou. On discute comme de vieux amis. On a presque plus la sensation désagréable de jouer avec le feu. Mais comme tous bon moments, celui-ci connu sa fin. Alors que je n’avais pour but que de plaisanter, j’ai vue dans les yeux d’Elisabeth le désire de sang. Ce qui, pour moi, n’était qu’une vaste plaisanterie, fit naitre en elle une vague de fureur. Je ne dus mon salut qu’a la présence de William. A l’avenir, j’y penserais à deux fois avant de m’approcher d’elle.
Les rôles s’inverses. Je suis dans le cercle alors que William est à l’extérieur. Je suis prisonnier d’une barrière invisible, d’une force qui m’interdit toute tentative de recul. A moitié encore sous le choc de ce que je viens de vivre, j’essaie de me sortir de là. J’ai le pressentiment que William ne mesure pas le danger à sa juste valeur. Il est là, à deux pas d’Elisa, penché vers elle comme si c’était elle la victime. C’est elle qui a manqué de faire un meurtre et c’est de sa santé que l’on se préoccupe. Je n’entends rien de ce qu’ils se disent à demi-mots. Je comprends juste qu’Elisa voudrait que William revienne dans le cercle. Je partage cet avis. Je voudrais pouvoir me rattraper, revenir en arrière. Je me sens coupable, mal a l’aise. J’ai la sensation d’avoir mal agie tout en continuant de penser que je ne pensais pas à mal.
Le ton d’Elisa s’élève juste un peu, suffisamment pour que je l’entende nous dévoiler son identité complète. On m’a toujours dit que si mon caractère était comme ça, c’était parce que je portais le nom de Sirius et celui de James. Si j’ai hérité de certain gène des maraudeurs, est il possible qu’Elisabeth est héritée de ceux de Bellatrix ? La question qu’elle pose à William me fait frissonner. Je me souviens avoir eut cette discutions avec Albus. Comme Elisabeth, Al pensait avoir un lien avec Serverus Rogue…je me rappel encore m’être gentiment moqué de mon frère…Maintenant…je ne suis plus aussi sure de moi. Et si tout ça n’était pas des bêtises ? Si certain d’entre nous portaient en eux des traces de ceux qui nous ont quittés ?
-Ton père avait vraiment de drôle de gout. Les âmes jumelles…Mon père m’a souvent parlé de sa baguette qui était jumelle avec celle de Voldemort…Mais les âmes jumelles c’est un mythe n’est ce pas ? Je veux dire…quant quelqu’un est mort, il ne peut plus influencer sur notre monde a travers un vivant. Bellatrix était une meurtrière, une folle, une femme sans âme, sans cœur ! Peut être qu’il y a quelque ressemblance entre vous en faite !
Il n’y a que sur la question du cœur que c’est contradictoire. Je sais qu’Elisa a ou a eut un cœur. Ce peut il que quelque chose, quelqu’un lui ait fait perdre tout illusion au point de ne plus ce rappeler l’amour ?
J’essais une fois encore de m’excuser. Cette fois, c’est William qui réagit. Je sens dans sa voix la colère, le mécontentement, la rancune…bref, rien de bon pour moi. Je connais Will, lorsqu’il menace quelqu’un sur ce ton de lui casser la tête, en général, il le fait. Ce n’est pas quelqu’un qui fait des promesses de ce genre en l’air. Ça va de plus en plus mal pour moi. D’abord j’ai manqué de me faire tuer par Elisabeth, je porte au cou une légère entaille et, maintenant, je risque de me faire refaire le portait.
-Mais…William….
Pourquoi j’ai la sensation que, si je parle, je vais m’enfoncer ? Les mots d’Elisa me font culpabiliser encore d’avantage. Eloïse….Si Eloïse apprend ça, je suis un homme mort !
- Tu ne vas pas faire ça ? Si tu dis une telle chose à Elo, elle va…Elle va très mal le prendre ! Elisa…dis je d’un aire implorant, avec mon regard de chien battu, tu ne voudrais pas être la cause d’une rupture entre elle est moi.
Je sais pas pourquoi, mais je crois bien que mon argument est le plus minable que j’aie pu trouver. Comme si, dans l’état actuelle des choses, la verte pouvait s’en vouloir de me briser le cœur…
-William veut déjà me casser la tête, ce n’est pas suffisant ça comme punition ? Je t’ais dit, Elisa..Je voulais pas te faire du mal. Je n’ai pas réfléchi, je n’ai pas pensé…
Quoi je m’enfonce ? ! Je fais ce que je peux, là !
-Will…C’est avec toi que j’ai fait ce parie idiot…Tu ne peux pas me taper dessus simplement parce que j’ai gagné…Pis…tu ne peux pas la laisser parler à Eloïse. Tu sais que je ne m’en remettrais pas si je perdais Elo ! Peut être qu’un Oubli…
Je me rends compte de ce que j’allais dire et ferme la bouche. Je secoue la tête tandis que je sens sur moi fondre leurs deux regards. Etait ce là le mot de trop ? Un oubliette…
A nouveau, les deux se mettent à parler à voix basse. Ça m’énerve d’être là, sans rien pouvoir faire. Je ne comprends pas ce qui se passe. William semble étrangement calme alors que le regard d’Elisa vacille. Je regarde autour de moi, les flemmes bleues brulent ardemment. Je me rappel ce qu’Elisa nous à dit : « le cercle se nourrit de la magie de celui qui est a l’intérieur ». Je n’ai pas invoqué ce cercle mais je suis celui qui, à présent, se trouve dedans. Ma magie est puissante, ainsi que le veut mon héritage Potter Weasley. Puissante, oui, mais pas assez pour être la responsable des phénomènes qui se produisent. Je ne sais pas si la brèche créé par William à put changer quelque chose. Soudain, j’ai peur. J’affronte, je me concentre. La flemme derrière moi varie entre le vert et le rouge. Il se passe quelque chose. D’un cou, elle devient à nouveau rouge. Les flemmes bleues grandissent encore. Je pousse un juron. Armée de ma baguette, je lance contre le cercle tous les sorts de magie blanche que je connais. Rien à faire.
-William !
J’étouffe dans cette atmosphère de magie noire mais, étrangement, je ne perds pas mon sang froid. J’appel encore mon ami.
-William ! Bordel ! On ne pourrait pas régler ça plus tard ? ! Il se passe quelque chose de pas normal là ! Y’a trop de magie ! Je ne comprends pas, je ne peux pas nourrir ce cercle de cette manière ! Je crois que ça vient d’Elisabeth et toi ! Regarde la flemme, elle est rouge ! Il y a quelque chose dans cette pièce qui ne devrait pas y être !
Mon regard essaie de percer l’invisible. J’ai besoin que William revienne dans le cercle, je ne suis pas en mesure de gérer ça. Pendant quelques secondes je réfléchis. Etait ce là une manifestation de la conscience de William ?
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Sujet: Re: Trahisons et Méfiances [Elisa, James] Mer 2 Déc - 17:19 |
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Wiliam ne répondit pas au pic d'Elisabeth, mais préféra de nouveau un regard noir. C'était bien plus simple que de trouver une insulte justifiée. Regard qu'il lança également James pour avoir eut une idée aussi idiote. De quoi se mêlait-il d'ailleurs ?
- Elle me blesse pas ! Je veux pas qu'elle ait le dernier mot, c'est tout ! J'ai aucuns syndromes ! Et ceux qui pensent cela ont justement le syndrome de l'imbécile !! Mais moi aussi je peux dire que t'es qu'un petit crétin qui sait pas fermer sa GRANDE gueule !
Les paroles se devaient d'être blessantes ou frustrantes, au moins autant que celles de James, même s'il n'avait fait que rapporter. William avait sa règle. Celle de toujours répliquer plus fort, ou tout au moins aussi fort.
Merlin. Ce qu'Elisabeth pouvait être contrariante. Elle devait le faire exprès. Elle le devait forcément. En même temps, ça ne lui ressemblait pas de dire cela. Elle devait être simplement ironique, dans le but d'énerver un peu plus le rouge, ce qui, marcha fort bien. Le problème des verts ? C'est qu'on ne sait jamais se qu'ils pensent. Même étant Légillimens, on peut encore douter.
Meurtrier et mouchard. Les mots de James lui revinrent, même s'il ne lui était pas destiné, William les prit pour lui. Depuis le début, James visait juste, sans le savoir. Elisabeth avait malheureusement bien raison de faire le fière. Un jour, il finirait par s'en rendre compte et plus le temps passait dans le secret, plus James lui en voudrait. Et William avait sincèrement peur de perdre son amitié avec lui, mais aussi peur de sa réaction. Ce n'était pas le genre de nouvelles que l'on pouvait facilement glisser dans une conversation, aussi, préféra-t-il ne rien dire.
Ironie du sort. Lui qui avait passé sa vie à traiter les mangemorts et plus globalement les Serpentards d'imbéciles qui obéissaient sans réfléchir aux ordres de Jedusort ; lui qui c'était juré de venger ses parents, il était désormais devenu tout ce qu'il avait horreur. Il était devenu vert, devenu mangemort aussi, mais surtout, il avait cédé face à Léonard, et finalement, c'était sans doute cela qu'il regrettait le plus. Maintenant, il avait tout fait pour qu'on lui revoit les mêmes insultes.
William devait se sentir honteux de prendre à ce point son meilleur ami pour un abrutis, car il n'en était pas un. Il était sans doute bien meilleur que lui. Face à Jedusort, aurait-il réagit de la même façon ? Non. Potter s'en serait sortit. Les Potter s'en sont toujours sortit. Mais lui, non, il avait échoué. Et la réalité lui éclata à la figure. James avait gagné et lui avait indéfectiblement perdu.
Le regard accusateur que lui lance alors James n’a rien pour l’en déculpabiliser. Il lui en veut, William le sait. Sans doute qu’il y avait de ces choses que William n’aurait jamais l’occasion de dire. Mais peut lui importait. Il avait apprit à ne pas mettre tous ses secrets dans le même panier mais premièrement de ne pas les répéter.
Elisabeth avait sa façon à elle de rassurer les autres. Et ce n’était pas la meilleure. En effet, ce savoir mort ou potentiellement moldu n’avait rien de rassurant. D’ailleurs William ne savait pas vraiment ce qu’il préférait. Il avait encore des choses à vivre, il était trop jeune pour mourir, mais si pour survivre il fallait qu’il perde ses pouvoirs, il n’était plus aussi sûr de lui. La question avait de quoi le faire réfléchir et bien que touché par les paroles du rouge, William ne se laissa pas rattraper par les émotions et essaya de calmer son camarade :
- Oui, James, oui. Je te remercie, d’accord.
Il n’était pas le plus à plaindre dans sa famille de moldus. Simplement, eux ne s’intéressaient pas à son monde, ils avaient autres problèmes de la vie courante à régler, et pour eux, c’était bien plus important que n’importe quelle magie. Leurs relations se basaient sur l’indifférence, mais avec tolérance. Il ne les considéraient pas comme ses parents, mais les respectait. Eux ne le considérait pas comme leur fils, mais le tolérait.
De toute façon c’était bien mieux comme ça. Chacun dans son coin, chacun ses problèmes, William savait s’occuper de lui tout seul. Il ne regrettait pas cette indépendance, elle lui donnait certains avantages, parfois.
La discussion reprit. Les sarcasmes étaient abandonnés. Il était donc, finalement, possible d’avoir ce calme en eux. Il fallait juste trouver le bon moment.
- Ah bah non ! Moi, je suis pas d’accord ! J’préférais qu’on dise que j’ai explosé le château ! Ce serait plus... hem... nan, vous trouvez pas ? Ça c’est vrai. Elle nous espionne je suis sûr. Ou elle le lit dans son cristal. Ah nan c’est vrai, elle est prof d’astronomie...
Miller était sans doute le professeur qu’il craignait le plus. Car en plus de savoir tout à l’avance sur tout le monde, elle avait le don de trouver de cruelles punitions.
Le rouge afficha un sourire lorsqu’Elisabeth mentionna les malédictions. William n’était, effectivement, pas le mieux chargé. Arrivé dans le monde des sorciers, il portait déjà le fardeau du né-moldu, qui avait tout à apprendre. Mais cette inégalité lui avait donné soif d’apprendre dans quel cas il n’aurait sans doute pas fait plus d’efforts pour ses études.
Non. Non, William n’avait pas créé tout cela uniquement pour aider James et Eloïse. Donc pas uniquement pour une bonne cause, il n’avait aucune bonne intension. Sinon, il aurait put trouver une autre alternative, comme faire boire du Polynectar à Elisabeth pour la transformer en Eloïse, ce qui aurait été un très bon plan. Mais il avait voulut chercher au plus difficile car il avait envie de se tester, expérimenter. C’était avant tout pour lui, pour sa curiosité.
Ce moment calme lui rappela que sa conscience pouvait sortir à tout moment. Ses sens se mirent aussitôt en alerte, ce qui empêcha à sa conscience toute tentative. William avait bien trop peur. La douleur risquait d’être vive comme à chaque fois.
Tu exagères...
Il avait honte de ce deuxième échec. Mais il n’eut pas le temps d’y repenser. Tout s’emballa, le temps passa, les évènements, rebondissements. Tout repartit à nouveau de travers.
- Si c’est pas de Légillimencie alors c’est quoi, hein ?! Tu lis bien dans ses pensées alors que veux-tu que ce soit d’autre ?! Qu’est-ce qu’y te fais sourire ? Que j’te dises que ça ce contrôle ? Eh bah oui je... moi... nan.
Evidemment, tu es au-dessus de toutes les règles toi.
- Ce n’est pas ce que j’ai dis ! Ahem... nan, je parlais tout seul.
Il perdit contrôle de lui-même. Il pensait à voix haute. Sans doute dû à la fatigue. Il fallait en finir vite.
- Tu as hérité de son don... d’empathie c’est ça ?
William ignorait ces ancêtres de la verte. Lorsqu’il avait commencé de s’y intéresser, quand ils sortaient ensemble, le simple fait d’apprendre que les Winster était une famille de mangemorts lui avait suffit. Il avait eut tord. En plus d’être mangemorts et purs, les Winster semblaient être de puissants sorciers et dans tous les domaines.
- Comment ça plus observateur ?! Mais c’est toi qui explique mal aussi ! Oui, tu savais quoi faire et alors quel est le ra... Hey attend ! C’est to... C’était t...
La préfète l’interrompit. Il retourna la tête vers James qui s’interrogeait également. Qu’est-ce qui pourrait déranger James dans le faite qu’elle ait crée un cercle, elle aussi ? Et qui plus est avec un deuxième année ? Depuis quand Elisabeth jouait à la magie noire avec des deuxièmes années ?!
James lui donna l’illumination. Un deuxième année. Il n’y avait qu’Elisabeth pour traîner avec eux. Et sans penser qu’il valait mieux ne pas affoler James ; ni même penser que maintenant qu’elle en savait trop sur lui, il valait plutôt se faire bien voir si William ne voulait pas la voir révéler ses secrets, William s’exclama, sous le choc :
- Potter !! C’est lui, hein ?! Dis-le, avoues que c’est lui !! Pourquoi t’as fais ça ?! M... mais t’es dingue ?!!
Le préfet trouva alors un bon moyen de changer de sujet : les sombrals. William c’était informé dessus, mais jusqu’ici, il n’en n’avait jamais vu. De la même façon qu’il n’avait pas vu la mort dans les yeux. Ses parents étaient peut-être morts, mais pas devant lui.
Et comme tout curieux, il avait souhaité les voir. Il paraissait que ces créatures étaient pourtant laides, effrayantes même, mais William était plus curieux que méfiant. Comme toujours.
- Non. Non, mais je me suis toujours demandé à quoi ça ressemblait. Je n’ai... jamais vraiment vu quelqu’un mourir devant moi, vous comprenez... ?
Il se rappela alors ce maudit jour où il s’était rendu chez ces ex-mangemorts, accompagné d’une charmante demoiselle. Mia. Et ce soir là, il avait tué. Se remémorant la scène, il sursauta au jet de lumière verte, provenant de sa baguette. Est-ce que le faite de tuer donnait la possibilité de voir ces créatures ? Il n’en savait rien, mais depuis, il n’en avait pas vu.
Il n’osa pas relever la tête, perdu dans ses pensées noires, il espérait juste que personne n’ait rien remarqué. Au fond de lui, il sentait sa conscience enrager devant un comportement aussi lâche et lui-même, s’en rendait compte sans pour autant vouloir le reconnaître.
La préfète changea bien vite de visage. Elle semblait lutter contre un présence, quelqu’un et William, qui avait dû lutter contre sa conscience était pourtant prêt à l’aider, lui qui avait l’expérience.
Mais elle lui tenait l’avant-bras, celui marqué et elle l’empoignait si fort qu’il ressentait à nouveau la brûlure de Jedusort, comme si elle venait de rouvrir sa plaie. Il avait complètement oublié son statut de mangemorts, perdus dans les derniers évènements. Il espérait que James n’ait pas entendus ses propos. Enfin, elle lui parla d’âmes jumelles :
- Oui. J’en ai entendu parler. Mais c’est assez... étrange et... enfin... noir
William se faisait vague. Il ignorait pourquoi la verte venait à aborder ce sujet. Il ne souhaitait pas monter qu’il était parfois, bien plus callé magie noire que blanche.
James s’enfonce de plus en plus, éloigner dans un cercle qui n’était même pas le sien. Elisabeth le menace, William en rajoute, trop énervé. Le pauvre n’a pourtant pas fait grand mal. Mais William veut se venger.
- On verra ça, si je vais te la casser ou non ta tête ! Quoi ? Ah mais tu n’avais pas à lui dire ! Tu racontes toujours tout aux autres et après tu t’étonnes, James ! Attends... depuis quand tu te confie à Elisa ?!
William se retourna alors vers la verte puis le rouge. Contrairement à James, lui ses explications il les aura coûte que coûte. Mais pour le moment il tente de rester calme. James peut bien attendre deux minutes. Il sent soudainement que quelqu’un entre en lui, mais pas de manière violente, juste assez pour un échange de pensées.
Deux choses sont maintenant clairs : De une, ce n’est pas Elisa, il l’aurait sentit. Et de deux, cette personne ressent la présence de sa conscience. Celle-ci s’assure de ses barrières mentales et répond alors, méfiante et froide :
- Qui es-tu ? Comment as-tu sus que j’existais ?
William perd totalement l’enchaînement des choses. Et pour toute réponses à la verte, il lance :
- Je frapperais Potter.
Le rouge hésite encore à s’éloigner. Sa conscience s’interroge sur la nature de cet échange. Bien sûr que cela était douloureux, William la croyait. Mais la douleur s’oublie avec le temps et avec la pratique elle s’atténue.
James continu de s’exclamer. William se décide enfin à le rejoindre, sans gestes brusques, tentant de garder son calme. Le cercle est encore fissuré et en s’y approchant, le rouge le ressent presque en lui, cette faille béante qui malgré la douleur, ne parvient toujours pas à l’achever. Il arrive même à éprouver une certaine compassion face à cette plaie, comme si ce cercle était un être fragile, il allait le soigner.
La magie du cercle lui montait à la tête. Il s’obsédait, ne pensait plus qu’à lui, qu’à le rejoindre, qu’il en oublia James et sa rancune, il osa même un léger sourire, heureux de pouvoir rejoindre sa propre magie :
- Allez, sors de là, James. Si tu ne veux pas rester enfermer.
Il entra enfin dans son cercle. Et il se sentit aussitôt mieux. Il était bien là, il n’avait plus peur de rien, ni personne, il ne faisait plus qu’un lui et sa magie noire. Parvenu à l’intérieur, le cercle prit une nouvelle lumière, plus forte, plus intense, aveuglante. Il se reforma, reprit sa forme bien ronde, s’élargit même. Il avait enfin trouvé son maître, et il ne le lâchera plus.
La magie qui s’y concentre à l’intérieur est si forte que William y oublis tout, ne pense à rien d’autre que ce cercle et ses besoins. Il oublia James, en dehors, et Elisa. Il oublia l’idée que laisser son camarade avec une Serpentard possédée n’était pas la meilleure chose à faire. Il oublia tout jusqu’à sa conscience. Plus rien ne l’importait plus.
Il perdit contrôle de ses membres, tomba à genoux, sans comprendre. Et quand il s’en posa la question, il sentit que quelque chose en lui l’avait quitté et il se sentit soudainement vidé. Il y eut un grand fracas dans un coin sombre de la pièce, mais William était encore trop surprit par se grand vide en lui qu’il n’entendit plus rien, ou simplement le cercle.
Une silhouette féminine sortit de la pénombre et s’adressa à lui. Il ne voyait pas de qui il s’agissait, mais le cercle lui déconseilla d’approcher. William préféra lui obéir.
- Allen ! Tu t’es encore trompé dans tes calculs ! J’étais sensée arriver DANS ce maudit cercle, pas en dehors ! Allez, sors de là
Elle approcha la main. Se sentant attaqué, le cercle riposta aussitôt, repoussant l’ennemie et James à distance raisonnable. William ne réagissait plus, perdu dans la magie noire qui emplissait son espace.
Dernière édition par William Allen le Ven 18 Déc - 19:50, édité 3 fois
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Elisabeth Winster
7ème année Serpentard
Nombre de messages : 1955
Age : 43
Maison : Serpy un jour serpy toujours
Emploi : Elisa de jour...Bella de nuit
Humeur : En manque...='(
Feuille de personnage Côté coeur: Il est mon âme, ma vie, mon tout...Scorp' Camp: Les deux Niveau magique: (73/100)
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Sujet: Re: Trahisons et Méfiances [Elisa, James] Lun 7 Déc - 1:27 |
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Cendri…cendri qui ? Je ne connaissais personne de ce nom là. Inconnue , tout comme l’était le syndrome en question. D’ailleurs, je me sentais très bien ! Il n’y avait rien d’étrange chez moi et surtout pas de syndrome ! La colère de Will changea de direction. Alors que, jusque là, j’en avais fait les frais, c’était au tour de James de s’en prendre plein les dents. Je n’allais pas m’en plaindre ou bien le plaindre, lui. Il n’avait que ce qu’il méritait. Voilà ce qui arrive lorsqu’on s’acharne à vouloir se mêler de la conversation des autres. Alors que Will, fidele à lui, explosait littéralement, moi je reprenais contenance. Très vite, mon visage ne refléta plus que la froideur. Cela m’amusait un peu d’entendre William avouer que, dans tout cela, la seule chose qui l’agaçait fut que je puisse avoir le dernier mot. De toute façon, il fallait bien reconnaitre que je l’avais souvent. Dans nos affrontements, Will perdait généralement , même si jamais il ne le reconnaitrait. D’après lui, je n’étais pas en mesure de le blesser. Très grave erreur de stratégie mon petit William. J’en savais bien assez à son égard pour l’enfoncer. Bien assez aussi pour remuer le couteau dans la plaie. D’ailleurs, il est bien connu qu’il n’y a jamais que la vérité qui blesse, hors pour ce mettre dans tout ces états chaque fois, il fallait bien que mes paroles le touchent d’une manière ou d’une autre.
Je ricanai malgré moi. C’était tellement pathétique ce qu’il disait.
-Cendrillon ? Scare ? C’est qui, ça Cendrillon et Scare ? Potter, t’es mignon, mais faut bien reconnaitre que c’est débile. Tu ne crois quant même pas que je vais me justifier ? Il n’y a que les idiots qui justifient leurs actes devant les autres. Je veux encore bien expliquer pourquoi je pense qu’Allen est un imbécile, mais me justifier, hors de question ! Quant aux autres, en faite je m’en fiche de la vision qu’ils ont de moi. Mes amis savent ce qu’il en est, c’est tout ce qui compte. Will, le jour où tu auras le dernier mot, les gryffondor seront intelligents. Comme ce n’est pas demain la veille, inutile de t’épuiser en vain.
Souffrir d’un syndrome n’avait pas l’aire de beaucoup plaire a mon ex petit ami. J’ignorais qui était ce Scare, mais, quelque chose me disait que ce n’était pas un compliment.
Que James ne soit pas crédule devant nos explications, ne me surpris guère. Il sentait que quelque chose clochait, sans pour autant réussir à mettre le doigt dessus. Potter, pourtant, avait précisément dit les bons mots. Il ne pouvait pas comprendre combien il avait vu juste. Je me contentai de le fixer en secouant la tête. Il n’était pas capable de voir un traitre quant il en avait un sous les yeux mais, il pensait être capable de déterminer ce qui motivait mon action de protection envers William. Je n’avais pas envie de mettre les pieds dans ce petit jeu. Aucune envie de devoir palabrer avec un Potter sur se que je ressentais. Si Will n’était pas capable d’avoir le dernier mot, je le laissai volonté, par pur intérêt, à James. Je détourne mon regard de ces yeux accusateurs. Techniquement, je ne fais rien de mal. Je protège uniquement ma vie privé.
C’est beau l’amitié. C’est beau et débile à la fois. Surtout dans le cas de James et William. James volait au secoure de son meilleur ami, sans se poser de question. Il ne voyait même pas que, pour le bien de tous, il aurait mieux valu que William redevienne un simple moldus. Un moldus n’est pas dangereux. Un sorcier comme Will, l’est. La foie du rouge en son ami me fit lever les yeux au ciel. Comme c’était touchant ! Encore un peu, et j’en aurais la larme à l’ œil. Je me contentai de lever les épaules, en signe que je me fichais bien de ce qu’il pouvait penser.
-Potter, épargnes ta salive. Je n’ai jamais dit que William n’était pas un sorcier. Je te rappel que je suis sortie pendant un an avec lui. Qu’il soit né moldus n’a jamais été un problème pour moi, contrairement a ce que tu veux croire. Demandes le lui. Will, est ce que je t’ai déjà traité de sang de bourbe ?
Des mots que je n’utilisais plus depuis bien longtemps. Plus jeune, oui, je les avais utilisés. Lorsque je trainais avec Jedusor, je les utilisais sans même réfléchir. Mais depuis que j’avais suivie mon propre chemin, j’avais mit un terme a ce vocabulaire.
Malgré le coté dramatique de la situation, William me fit sourire. Peut être bien que Miller avait secrètement une boule de Crystal caché sous son bureau.
-ça serait plus pompeux c’est vrai. Mais bon, réussir l’exploit de faire sauter le château pourrait te donner la grosse tête. Si je dois te supporter dans la mort, je n’ai pas envie de te retrouver complètement gonflé d’arrogance. Nous avons déjà bien assez de James pour ça. Elle lit peut être dans les étoiles…comme les centaures.
J’avais dit cela d’un ton léger, montrant bien que je ne faisais que plaisanter. Pour une fois, il n’y avait aucun sarcasme derrière la chose. Peut être était ce cette ambiance plus détendu cumulé bien sur au cercle qui fit que je pus entendre les pensées de James. C’était assez étrange, jusqu'à ce jour, je n’avais jamais eut de lien qu’avec les personnes très proches de moi. Des personnes suffisamment proche en tout cas, pour porter un morceau de mon collier. Je levai les yeux au ciel devant le manque d’humour de James.
-Ha, James ! Lorsque tu fais tourner en bourrique les verts, tu trouves anormal que nous protestations mais quant c’est une verte qui te fait tourner en bourrique, tu te réserves le droit de te plaindre. Sourie mon chou, c’est juste temporaire…enfin je crois.
Je me mordillai la lèvre. Je n’avais aucune envie de pouvoir lire en James en permanence ! Ses pensées risquaient de me coller la migraine ! D’autant que si, lui, pouvait aussi entendre ce que je pensais a son égard, cela n’avait plus rien de risible. Entendre Will dire et redire que cela se contrôlait me faisaient bien rire. Alors moi, je devais apprendre à me contrôler et lui, il pouvait entrer dans les pensées des gens sans que l’on trouve à y redire ? Vraisemblablement, Will avait perdu la mesure des choses.
-Je ne lis pas ses pensées, je les entends ! Ce n’est tout de même pas la même chose. Oui, ça me fait sourire de t’entendre dire ça. Toi qui ne suie aucune règle, tu t’attends a ce que moi j’en suive ? Sans parler que ce n’est pas quelque chose que je peux contrôler justement. Déjà que je ne m’explique pas comment je me suis retrouvée lié a lui.
Une fois encore, Will se livra à un léger monologue. Je n’en étais même plus étonné. C’était si courant avec lui. Seulement, après, qu’il ne vienne pas me dire qu’il était saint d’Esprit ! D’ aussi loin que je me souvienne, je n’avais jamais parlé de ma famille. Lindsay, Elynn, Eloïse et Jordy devaient être les seuls a réellement connaitre d’où je venais. La curiosité des deux rouges me fit secouer la tête. Je posai un long regard sur Will. Un de ces regards dont je savais faire preuve lorsque je voulais jauger une personne. Était-il réellement prudent que je dévoile certaine chose devant eux, alors que je savais à quel camp appartenait William ? N’étais je pas en train de me mettre en danger ? Après tout, Will pourrait ensuite tout rapporter a Jedusor…
-Ouai, elle pouvait ressentir les choses. Lorsqu’un danger arrivait par exemple, elle le pressentait. Quant quelqu’un mentait, elle le devinait. Non, moi je n’ai pas réellement son don d’empathie. Je peux ressentir les émotions des personnes qui me sont chères, mais pour ça, j’ai besoin de me lier à eux par un objet. Mon empathie est très limitée. Je ne sais pas si elle va évoluer avec le temps ou pas. Le fait d’entendre les pensées de James est lié avec mon don de télépathie. Seulement, là encore, je ne peux en principe communiquer qu’avec une liste très ne restreinte de personne. Des personnes que j’ai moi-même choisis. Inutile de dire que James ne fait pas parti de cette liste de personne.
Plus j’y pensais et plus je ne voyais qu’une seule raison pour que cela se doit produit. Je n’avais pas de lien avec James par contre, j’en avais un avec Albus. Il était possible que le cercle, par je ne sais quelle action, est joué un rôle de vecteur. James et Albus étant de la même famille, un lien du sang pouvait avoir été invoqué. Evidement, je ne me voyais pas leur expliquer cela. La question de James me prit par surprise. Il était impensable que je lui livre l’identité de la seconde année. J’étais même heureuse qu’il n’ait fait aucun rapprochement. Même si le rouge me savait amie avec son frère, il était inutile qu’il connaisse certain détail.
-Les sombrales ? Heu…Oui. Oui, je peux les voir.
Je n’avais pas dans l’intention de lui dire comment et pourquoi. J’avais vue quelqu’un mourir, effectivement. J’avais moi-même déjà ôté la vie. Inutile de préciser que ce genre de détail n’était pas du genre que l’on place dans une discutions. Mon regard se posa sur Will. Lui, par contre, s’il n’avait pas répondu a la question, semblait avoir bien réfléchit a qui pouvait être ces deux élèves dont j’avais parlé. Je répondis par un simple soupire lorsque, par illumination, il comprit que la 6eme année ne pouvait être que moi. Comme quoi…je ne m’expliquais pas aussi mal qu’il voulait le penser. Son exclamation me fit sursauter. Je lui jetai un regard noir ! Non mais..Vraiment hein ! Le mot DISCRETION ne lui disait il donc rien ? Pendant qu’il y était, il aurait dut le gueuler encore plus fort. Heureusement, James trop occupé avec son questionnement sur les Sombrals ne semblaient pas avoir entendu.
- Gueules encore plus fort, je ne suis pas certaine que tout le château t’ait entendu ! Dis- je avec agacement. Potter…tu dis ça comme si c’était un truc immonde. Dois- je te rappeler que ton meilleur ami est aussi un Potter ? Je ne vois vraiment pas ce que tu as contre Albus ! C’est quelqu’un de gentil, d’attentif, d’intelligent et de très en avance sur son âge ! Hey, tu vas arrêter de me donner des ordres ?! « Dis le ! » Et bien non, je ne le dis pas ! Je n’ai rien à te dire en ce qui concerne la nature de ma relation avec Albus, pas plus que je n’ai à me justifier sur le pourquoi j’ai fait une telle chose ! Maintenant, à moins que tu ne veuilles m’expliquer toi, pourquoi tu en veux autant au petit frère de ton meilleur ami, je suggère que nous évitions d’alerter James sur ce que je trafique ou pas avec son frangin !
Je le gratifiai encore d’un regard noir. A son tour, il donna une réponse à James. Il ne pouvait pas voir les Sombral. Etonnamment , il avait l’air presque désolé de ne pas pouvoir les voir.
-Voir quelqu’un mourir n’a absolument rien d’une partie de plaisir. Ne pas les voir n’est finalement pas une si mauvaise chose. Lorsque je suis arrivée à Poudlard, je ne pouvais pas les voir non plus. Moi aussi je me demandais comment ils étaient. Parfois, je tendais les mains dans le vide dans le vague espoir d’en sentir un sous mes doigts. Puis, lors de ma rentrée en 4eme année, je me suis rendu compte que je les voyais.
Pas par hasard, bien évidement. Mon regard se posa sur Will. Il savait, oui, il savait que je pouvais les voir. Il savait même pourquoi. Nous n’en avions jamais reparlé, mais je doutais fort qu’il ait put oublier une telle chose. Je me sentais toujours aussi coupable. Quelque chose me disait qu’il n’avait pas dut confier ce secret à James. Un secret de plus, étrangement celui là, je n’avais rien contre l’idée qu’il reste bien planqué.
Après les événements, James se retrouva dans le cercle et Will a ses cotés. James avait éveillé tout ce qu’il y avait de plus sombre en moi Une chose qu’il vaut mieux ne pas mettre en colère. Je savais que j’avais encore bien du travail avant de réussir à fondre l’Ombre en moi. Pour le moment, je luttais encore trop. Eres m’avait bien expliqué que, pour être complète, je me devais d’accepter mon caractère dans son entier. Ni ange, ni démon. Juste entre les deux. Moi, jusqu'à présent, je n’avais réussi qu’à avoir tantôt l’un , tantôt l’autre. Jamais les deux en un. Je ne fus guère surprise par les propos de James. Un Potter ne peut désaiment pas voir du bien dans le mal.
-Ce n’est pas un mythe ! Elles existent ! Bien sur que si, un mort peut influencer sur notre vie ! Potter, ne t’as donc jamais fait remarqué combien tu ressemblais a ton grand père mais aussi à Sirius Black ? Crois tu que c’est un hasard si, justement, tu portes leur nom ? Bellatrix était ce qu’elle était ! C’était un monstre, mais aussi une sorcière puissante ! Si elle n’avait pas été cinglée, elle aurait put faire de grande chose !
Je ne prenais pas la défense de cette femme. Je ne faisais que dire des vérités. Je tenais toujours le bras de William.
-C’est assez noir oui, mais bien utiliser cela permet à quelqu’un d’être entier. Les âmes jumelles remontent à la nuit des temps. Nombreux sorciers, non né moldus, seraient touché par ce phénomène. Mais peu d’entre eux cherche à l’exploiter. Ce qu’on ne comprend pas fait souvent peur.
James est attaqué de toute part. Il essai de se défendre, mais bien vite, le ton monte. William est en colère, Je suis révoltée. Heureusement pour lui, le cercle le protège.
-Il n’a pas pensé…Bien sur ! Evidemment qu’il n’a pas pensé ! Cet imbécile ne sait pas penser !
Je suis dure, très dur…James craint de perdre Eloïse, moi je sais déjà que sa petite amie saura comment son copain se comporte quant elle a le dos tourné. Puisque Potter ne sait pas penser, il est temps que quelqu’un le lui apprenne ! Je le laissai se débrouiller avec William. Maintenant que son ami pensait qu’il se confiait a moi, il aurait fort à faire pour se dépatouiller de là dedans. A chacun ses problèmes !
Un étrange dialogue s’installe mentalement. Le coté Bella d’Elisa a ressentie chez William une part de lui qui n’était pas tout a fait lui.
-*je suis elle et elle est moi. Je suis tout ce qu’elle refoule, son coté serpentard. Je ne savais pas que tu existais, je t’ai ressenti. Tu es moins noir que lui.*
Pour Bella, il ne fait aucun doute qu’en Will il y a comme chez Elisa un bon et un mauvais coté. Sauf que dans le cas de Will, ce serait le bon coté qui serait caché. Bella ne ressent pas de l’animosité envers cette présence, par contre son désire de tuer William est bien là.
Je ne sais quoi penser. Will est il sérieux en affirmant qu’il le frapperait ? Il semble que lui…Je ne sais pas. Son regard sur moi semble inquiet. Devant mon insistance, il fini par rendre les armes et par s’éloigner. Je soupir de soulagement. Ainsi, loin, de lui, je vais pouvoir faire reculer Bella. Sa présence est douloureuse. Il regagna le cercle. Je fermai les yeux quelques instant, me concentrant sur celle qu’il me fallait refouler. Je retrouvai mon calme bien que ma respiration restait saccadée. Lorsque je rouvris les yeux, James était hors du cercle, a l’opposé de moi et William était à genoux dans le sien. Plus que jamais, je pouvais ressentir les effluves de la magie noire. Je me tenais sur mes gardes. C’était su fort, si intense. Le cercle brulait d’une toute nouvelle énergie. De là ou j’étais, je pouvais entrevoir le regard de Will. Un regard épuisé, vitreux, agar. Le cercle ne faisait que grandir. Je comprenais ce qu’il se passait sans être en mesure d’agir. Will perdait pied avec la réalité, la magie noire lui montait a la tête.
James me fixait. Dans sa main, il serrait sa baguette. Nous nous défiâmes du regard avant de convenir que ce n’était pas le moment de régler nos affaires. Je pouvais entendre de là ou j’étais les inquiétudes muettes de James. A nouveau, j’étais reliée à lui.
*Potter, arrête de stresser ! Il faut garder la tête froide !*
Je le vie grimacer. Il avait entendu le message, j’en étais convaincu. Encore plus lorsque j’entendis dans ma tête sa voix me sommer d’arrêter de jouer à ça ! Bientôt, tout devin de plus en plus sombre. La chaleur de la pièce grimpait, l’angoisse aussi. Je me remis debout, contre le mur. Je ne quittais plus William des yeux. Son cercle se para d’une sorte de bouclier. Une sueur froide coula dans mon dos. Et soudain…soudain, les flemmes vacillèrent. Il fut nuit pendant quelques secondes. D’un mouvement de baguette, je rallumer les flemmes. Je sentais mon pouls battre à toute vitesse. Mon coté serpy me sommait de fuir. Jamais. Jamais je ne prendrais lâchement la fuite !
Lorsque la lueur des flemmes illumina à nouveau la pièce, je sentis mon instinct se mettre au garde à vous. Mes yeux firent le tour de la pièce. Nous n’étions plus seuls ! J’en étais certaine. D’un bond, je fus au coté de James qui sursauta. Je posai une main sur mes levres, lui ordonnant le silence. Je cherchais. Dans un coin d’ombre, je la vie remuer. Un grognement rauque s’éleva de ma gorge.
*Potter, là, à droite !*
*qu’est ce que c’est que cette chose ?*
Je n’en savais rien. C’était une chose inconnue, une chose ayant un corps comme nous. La chose se déploya vers la lumière sous la menace de ma baguette pointée en sa direction. Bientôt, ce ne fut plus une chose mais une personne. Une fille qui plus est. Je l’observai.
*Elle n’est pas du château*
* Mais elle vient d’où ?*
-Aucune idée ! Non, Potter, on ne peut pas transplaner ici !
Je secouai la tête tout en observant la nouvelle arrivant. Elle s’approcha du cercle de Will et tendit la main comme pour le toucher. A nouveau, je me mis à grogner. Mon regard vira au noir. Cette fois, ce n’était plus la colère mais l’instinct de protection.
-Hey ! Bas les pattes ! Tu te crois ou ?!
Je quittai Potter pour bondir vers l’arrivante. Je me posai entre elle et le cercle. Je sentais que ce dernier ne faisait que grandir. William ne tiendrait plus longtemps à ce rythme.
- Je ne sais pas qui tu es, mais tu vas vite expliquer comment tu es arrivé ici et aussi, pourquoi tu semble si bien comprendre les événements qui se produisent !
Elle n’avait en effet pas l’air surprise, au contraire. D’office, je la pris comme une ennemie. Déjà, je n’aimais pas sa façon de regarder Will. Elle avait dans le regard quelque chose de…je ne sais pas, mais je n’aimais pas ça ! Mon regard resta sur elle. Mentalement je demandai à James de garder sa baguette sur elle, ce qu’il fit.
Je me tournai vers Will toujours à genoux dans son cercle. Salazards ! Son attitude prouvait que j’avais vue juste. Le cercle était en train de gagner. Je levai ma baguette. Je n’allais pas le laisser mourir sans rien faire.
-William ! William, bouges de là ! Tu ne vas pas laisser un petit cercle avoir le dessus tout de même ?! Aller ! Sois fort ! Allen ! Oh ! Tu m’écoutes ?! Prouves moi que t’es pas faible ! J’ai invoqué ce cercle et j’en suis revenue moi ! Tu veux donc que la dernière image que j’aie de toi, c’est toi te faisant laminer par un petit cercle que moi, j’aurais vaincu ?
La provocation, des fois ça marche. Je secouai la tête. Il fallait l’aider. Je fermai les yeux et, levant ma baguette, je prononçai une longue incantation. Une lumière vive s’échappa de ma baguette et frappa le cercle de plein fouet. Le combat de la lumière contre l’obscurité.
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Sujet: Re: Trahisons et Méfiances [Elisa, James] |
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Trahisons et Méfiances [Elisa, James] |
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