Note importante: Ne jamais insulter les vilains escaliers de Poudlard.. [Anna Fields]

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Une agréable odeur me parvint aux narines.. La douce odeur de l'hiver. Ne cherchez pas à comprendre comment je parviens à assimiler une odeur à une saison mais le fait est là, j'y arrive. Bon peu importe... Qui dit hiver, dit froid et justement, un frisson me parcourre l'échine. N'est-il pas censé faire chaud dans notre dortoir ? A tout les coups un elfe de maison idiot avait jugé bon d'aérer la chambre. J'ouvris un oeil, puis l'autre et poussai un soupir résigné. Je ne pourrais plus me rendormir maintenant, même avec tout la bonne volonté du monde. Contrainte et forcée, j'extirpai mon innocent pied du lit pour évaluer la température extèrieure.

Glaciale !!

Avec un grognement sigificatif, je sortis tout de même mon second pied. Le reste du corps suivit et courageusement, je me trainai vers la salle de bain. Après une rapide douche brûlante et un brin de toilette dans les règles, je me plantai devant mon armoire pour m'habiller . L'uniforme et des épais collants noirs feraient tout à fait l'affaire.. Il n'y avait plus qu'à enfiler mes escarpins vernis et le tour était joué.. Un coup d'oeil à ma montre m'indiqua que j'avais plutôt intérêt à me presser pour ne pas rater le petit déjeuner. Et oui, même un samedi matin, les horaires étaient strictes à Poudlard!! La grasse matinée se payait au prix fort. Entendant mon pauvre ventre gargouiller, je devalai les marches jusqu'à la Salle commune et sans même regarder qui s'y trouvait, je continuai mon chemin hors de la Salle.

Les couloirs étant tout aussi peu chauffés, je m'auto-congratulai d'avoir opter pour une cape de sorcier moelleuse. J'étais extrèmement frileus et je l'assumai très bien !! Arrivée au dernier escalier me séparant de la Grande Salle, je verifiai l'heure et pressai le pas. Bien entendu, comme toujours les pires pépins arrivent quand justement on a pas le temps de s'en occuper. Les lourdes escaliers de pierre se mouvèrent de manière à m'emmener là où j'avais aucune envie d'aller. Il ne me restait plus qu'à attendre que ce capricieux château daigne reprendre sa position initiale. Bon sang et combien de temps était-ce censé prendre?? Un juron s'echappa de mes lèvres.. Ca ne m'arrivait que très rarement voire même jamais en public mais là, je n'avais pas pû le retenir!!

Contre toute attente, quelqu'un lâcha un claquement de langue agacé derrière moi.. Je n'avais même pas remarqué que je n'étais pas seule. Derrière moi, se trouvait Fields, une Serdaigle de mon année avec qui je n'entretenais pas vraiment de bons rapport. A vrai dire, je ne savais pas si je la detstait ou pas car on ne se cotoyait pour ainsi dire jamais. Elle était belle, intelligente et méchante. On aurait pû être amies c'est vrai. Pourtant je crois que l'on s'irritait mutellement. En tout cas maintenant, je me retrouvais coincée avec elle sur ce foutue escalier..

- Fields.. Belle journée, pas vrai ?

En plus du ton détaché dont j'avais usé, je m'appliquais à observer ma récente manucure avec une application toute surfaite ..

AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAARG !! Merde, merde MERDE !!

Voici les premiers mots qui me vinrent à la bouche en ce magnifique matin d'hiver. Un matin froid et sec. Je hais l'hiver. J'ai toujours froid. Je crois que si quelqu'un créait un manteau avec radiateur intégré, je serais la première à le tester. Bref. Ces magnifiques mots, qui ne faisait pas honneur à mon statut de Serdaigle, faisait allusion à l'heure. Je suis en retard ! Vous allez me dire, si vous me connaissiez plus que bien : " Tu ne serais pas toi même si tu étais à l'heure et ordonnée" ou encore " Le jour où tu seras à l'heure, les hippogriffes seront végétariens". Bon ok. J'ai tendance à être un peu en retard. J'essaye en général de ne pas dépasser le quart d'heure de courtoisie. Il faut pas abuser non plus.

Donc, ce matin là fut un matin comme les autres. Une fois mon lot de jurons balancés dans le vent, je me levai en courant. Le froid ne tarda pas à réveiller mes pauvres neurones encore endormis.

* En plus j'ai même pas le temps de passer mes 20 minutes habituelles sous la douche.*

Je serrais les dents. Une douche express plus tard, je choisis les habits que j'allais porter. Je pris les premiers habits qui passèrent par là. Du coup je me retrouvais avec une jupe noire légèrement plus courte que la normale, plutôt serrée et un haut léger en soie bleue. Un peu plus strict que ce que je souhaitais mais il faudrait faire avec. J'attrapais un pull, tout en mettant mes petites chaussures noires et en ouvrant la porte. On pouvait être sûr à 99% que j'allais me cogner. Ce qui fut fait dans la minute. Un nouveau flot de jurons franchit mes lèvres. Charmant. Je me jette hors du dortoir en accrochant mon collier et en lançant un sort à mes cheveux pour les coiffer. Contrairement à ce qu'on pourrait penser, le sort était réussi. (C'est peut être la seule chose que j'ai réussi depuis le moment où je me suis levée).

Pourquoi est ce que je me dépêche comme ça ? Parce que je suis à deux doigts de rater le petit dèj' et que après je dois voir Rich'. Aaaaaaaaaaaah tout de suite je me calme. J'arrive presque à sourire. Je regarde ma montre qui me ramène à la dure réalité. Je suis TRES en retard maintenant. Je cours dans les escaliers. L'amour donne des ailes =D ! Ok ça va j'arrête.

Je suis soudain interrompue dans mon élan d'allégresse. Ces foutus escaliers ont encore bougé. Je vais être obligée d'attendre leur bon vouloir. Si on m'avait dit qu'un jour mon petit dèj' dépendrait d'un escalier. Je souffle rageusement. En levant les yeux, je remarque que quelqu'un d'autre s'est fait avoir. Et ce quelqu'un n'est pas franchement la personne idéale. Viola. Grrr ! Pourquoi pas Elynn non plus ? Non quand même pas. Elynn est bien pire que Viola. Viola est jolie, Viola est pas bête mais Viola est méchante. Une vraie serpentarde. Je me demande pourquoi elle n'y est pas d'ailleurs. Elle ne m'avait pas entendu arriver. Mes chaussures ne font pas de bruit. Mon claquement de langue agacé la fit se retourner.

- Fields... Belle journée, pas vrai?

Je hais les gens qui ne me regarde pas quand ils me parlent. La demoiselle admire ses ongles.

- Miss Longdubat. Ton sarcasme m'avais presque manqué. C'est toi qui est à l'origine de tout ça?

Quitte à être coincée ici, autant essayer de trouver la raison du problème et, qui sait, une solution. Je ne sais pas pourquoi on ne s'aime pas. Pourtant nos caractères sont plutôt similaires. Je suis sûre qu'on pourrait s'apprécier. Mais pas aujourd'hui. Je suis trop énervée. Nous sommes en compétition. Enfin, dans une sorte de compétition. Les gens s'amusent à nous confronter : nous sommes soit disant les prétendantes au titre de Miss Serdaigle. Ce petit concours me fait rire. Personnellement je ne me sens pas concernée par ce "Amour, Gloire et Beauté" version Poudlard.

- Ca fait longtemps que l'escalier est comme ça ?

Je cherche mon bloc note et envoie une note à Rich' pour lui faire savoir que je serais en retard, que je suis désolée et que je l'aime (ça passe toujours mieux avec ça à la fin).

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- Miss Longdubat. Ton sarcasme m'avais presque manqué. C'est toi qui est à l'origine de tout ça?

C'est vrai que le sarcasme était une sorte de marque de fabrique pour moi.. A force d'être hypocrite et de dire ce que les gens veulent entendre, j'ai perdu l'habitude d'être franche. Alors le seul moyen de critiquer avec tact c'est l'ironie. Merveille des subtilités de la langue !! Bon, revenons à nos hippogriffes, il s'agissait là d'une attaque. Bon, peut-être pas une attaque mais Anna avait quand même explicitement déclarer que j'avais déplacer les escaliers exprès. Genial. Alors non seulement ce léger contre-temps m'empêchait de manger mais en plus c'était maintenant de ma faute. Non vraiment, trop d'honneur!!

- Oui bien entendu que je suis à l'origine de tout ça .. Je claque les doigts et l'escalier change de direction. Tellement de talent dans une si petite personne, ironisai-je en me montrant du doigt.

Comme si ça m'apportait un quelconque plaisir d'attendre sur ce foutu escalier. Faire la potiche ça va cinq minutes mais là, je n'avais qu'une envie c'est croquer à belle dent dans une brioche succulente!! Peu importe, il fallait se faire une raison maintenant. Ni jus de citrouille, ni porridge, ni beurre, ni confiture pour moi aujourd'hui. Un petit regime de dernière minute avant le bal ?! Mouii, un bien pour un mal dirons-nous !!

- Ca fait longtemps que l'escalier est comme ça ?

J'haussai les épaules.. je n'étais pas encore tout à fait calmer. L'image du petit-déjeuner que je comptait m'offrir me restait dans la gorge, curieusement!! Inconsciemment, je lâchai un soupir desespéré comme si toute la misère du Monde pesait sur mes frêles épaules. Un nouveau gargouillement de mon ventre coupa mes tristes envolées. Au lieu d'être gênée, je formulai une réponse à la question de Anna:

- Bien trop longtemps à mon goût .. et à celui de mon estomac.

D'une main distraite, je tapotai ledit ventre comme pour l'inciter à se calmer et à prendre son mal en patience. Face à moi, Fields enfonça sa main dans son sac à la recherche d'un bloc-note. Intriguée, j'observai ses gestes. Elle inscrivit un mot bref sur le papier et l'envoya à un destinataire qui m'était inconnu. Je destestais cette curiosité en moi qui se reveillait sournoisement au moindre mystère, aussi petit soit-il. M'appliquant à avoir l'air totalement désinteressée, je montai quelques marches pour m'approcher d'elle.

- J'ai du mal à croire que quelqu'un a besoin d'être rassurée sur ton état en ce moment-même.

Et oui, subtile façon de demander à qui elle ecrivait pour vraisemblablement lui dire qu'elle était coincée..

Jamais. Je ne m’étais jamais trouvée dans cette situation. Je savais que les escaliers avaient tendance à bouger dans tous les sens. Jusqu'à aujourd’hui j’avais évité leurs petits tours, ou alors je n’étais jamais coincée plus de deux minutes. En plus je suis coincée avec Viola, la fille du prof de bota’ qui se trouve être une des personnes que je n’apprécie pas particulièrement. On se taquine. Je ne pourrais pas appeler cela de l’amitié. Ni de la haine. C’est une sorte de relation qu’on a quand on est enfant : on teste l’autre pour voir ce qu’il vaut. Je dirais presque que j’aime bien me prendre le bec avec Viola. Etrange non ?

- Oui bien entendu que je suis à l'origine de tout ça .. Je claque les doigts et l'escalier change de direction. Tellement de talent dans une si petite personne.

Je ris jaune. Quel narcissisme ! Je sais pas si elle agit comme ça
parce qu’elle y croit vraiment ou si c’est seulement pour me provoquer et se croire supérieure. Je laisse échapper un petit soupir sarcastique. Allez soyons cool. 2 filles entrain de se tapper dessus dans les escaliers … ce ne serait pas très classe. En plus, étonnamment, cette petite discussion me distrait.

Elle affirme que l’escalier est déjà comme ça depuis trop longtemps. Pas faux. Nous avons toutes deux faim. Nouveau sourire. Une idée me traverse la tête mais je décide de la garder pour plus tard. Tout vient à point à qui sait attendre.

J’écris mon petit mot à Rich en souriant. Je sais que cela intrigue mon interlocutrice. La curiosité est un vilain défaut Viola.Tandis que mon petit mot en forme d’oiseau s’envole vers Rich’, Viola m’affirme qu’elle a du mal à croire que quelqu’un s’inquiète pour moi. Je ris.

- Je te rassure tu sauras bien assez tôt qui s’inquiète de savoir où je suis. Maintenant, je crois qu’il ne nous reste plus qu’a attendre.

Je m’assied en souriant, contente de ma réponse. Je la taquine. Je sors mon miroir et me maquille. Avec tout ce chamboulement, je n’ai pas eu le temps de me maquiller ! Je n’ai pas terriblement faim, je peux attendre. De toute façon, nous avons raté le petit dèj. Une fois la dernière touche de blush posée sur mon visage, je lèvre les yeux vers Viola. Son ventre émet des bruits de protestation. Et le mien commence également. Je souris sincèrement cette fois.

- J’ai une proposition pour toi et ton estomac, dis-je en me levant et en attrapant ma baguette, peut-être qu’en s’y mettant à deux on pourrais faire venir à nous quelque chose à manger. Je te propose un sortilège d’attraction à deux baguettes !

Je regarde Viola dans les yeux. Si elle refuse ma main tendue, elle me déclare une guerre ouverte et sans merci. Non je rigole. Je suis de bonne humeur maintenant. Bizarre. Commencerais-je à m’assagir ?

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[HJ: Je suis vraiment désolée du retard Note importante: Ne jamais insulter les vilains escaliers de Poudlard.. [Anna Fields] Kopfschuettel

J'ai eu beaucoup de boulot!! J'ai une question à te poser; Le nom Fields t'est venu d'où? Tu n'aurais pas lu le livre Les Menteuses par hasard ??]

Anna rigole. Je veux dire, elle se marre devant ma remarque qui était supposée être blessante. Du moins un minimum blessante. Aurais-je perdu de mon acidité durant la nuit? Ou alors est-ce dû à mon estomac vide? Trève de plaisanterie, j'ai vraiment très très faim là..

- Je te rassure tu sauras bien assez tôt qui s’inquiète de savoir où je suis. Maintenant, je crois qu’il ne nous reste plus qu’a attendre.

Bien assez tôt ? J'ai peur de ne pas comprendre ce qu'elle veut dire par là. Elle ne lui a quand même pas demandé de venir la secourir tel un prince charmant sauvant sa blonde princesse? Surtout que dans l'histoire, c'est moi qui suis blonde. Passons, la faim me fait délirer apparamment.. Et comme dit Fields, il ne reste qu'à attendre.

Une nouvelle fois, je lâche un soupir. J'ai horreur d'attendre et là, je considère ça comme du temps perdu. Me tournant vers Anna, je vois qu'elle a sorti un de ces petits miroirs de poche que toute fille qui se respecte garde en permanence sur elle. Elle sort ensuite son maquillage et commence à appliquer toute sorte de produit sur son visage. Personellement, je trouve qu'elle n'en a pas besoin, à ce que j'ai vu, elle est bien assez jolie au naturel. Cela dit, plutôt me couper l'oreille gauche avec un ciseau que de lui dire.. Il s'agit là d'une inimitié de qualité entre elle et moi, pas question de gâcher ça .. Ironique, bien entendu!!

De nouveau, mon ventre se charge de me rappeler à quel point manger est vital pour nous, fragiles humains. Je serre les lèvres. Ca en deviendrait gênant à force! Pourtant, Anna lève le regard vers moi et m'adresse un sourire que je pourrait presque qualifier d'amical tant il est franc.

- J’ai une proposition pour toi et ton estomac, dis-je en me levant et en attrapant ma baguette, peut-être qu’en s’y mettant à deux on pourrais faire venir à nous quelque chose à manger. Je te propose un sortilège d’attraction à deux baguettes !

L'information met un peu de temps à atteindre mon cerveau. Faire un Accio pour apporter de la bouffe ici?? N'est-ce pas censé être interdit ? Je me demande si Mcgo ou Dumby dirait quelque chose si deux/trois mets s'envolaient des tables pour nous rejoindre. Après tout, nous sommes de pauvres affâmées coincées sur un escalier capricieux. On a le droit à un peu de clémence, non? Je ne suis pas convaincue..

- Je ne crois pas qu'il soit permis d'utiliser la magie pour ce genre de chose, lâchai-je d'une voix qui sonnait chiante à mes oreilles.

Je détèste passer pour la préfète coincée dont la sainte horreur est de transgresser les règles. J'en ai marre d'y faire toujours attention et j'ai extremement faim alors tant pis pour mon statur prefectoral !!

- Quoi que on s'en fout de ça, sors ta baguette qu'on le lance cet Accio mémorable..

Etant moi-même un estomac sur patte la plupart du temps, je comprends l’état d’animosité du ventre de Viola. Mais j’avoue que c’est assez amusant de la voir essayer de cacher sa faim. C’est comme ça entre nous. On se taquine, parfois un peu durement mais ce statut nous convient plutôt bien. J’adore avoir le pouvoir Cool

. Je sais que ça la dérange de ne pas savoir à qui j’envoie mon petit mot. Héhé ! Je vous l’avais dit j’ai le pouvoir ! Je vois son regard tenter de sonder le mien pour savoir. Je souris. Quelle curiosité ! Une vraie serdy celle là !

Viola soupire d’impatience. Perso, je trouve que me maquiller fait passer le temps. Mais ça ne contente pas mon estomac, qui lui voudrait bien se remplir un petit peu. J’entends encore celui de Viola. Wow ! Mais il crie famine ! C’est probablement ce qui m’a poussé à lui proposer un accio.

Vu la tronche qu’elle tire, ça n’a pas l’air de l’enchanter. Au pire, je lance le sort. Et je garde tout pour moi Cool

. Mwahahaha ! Quel machiavélisme =) . Je me vois déjà en train de savourer mes petits pains et autres viennoiseries toutes plus savoureuses les unes que les autres devant le regard affamé de Miss Longdubat. Je ris doucement. J’ai vraiment des tendances psychopathes parfois. Et schizophrènes aussi. Il se passe trop de choses dans ma tête ça doit être ça.

- Je ne crois pas qu'il soit permis d'utiliser la magie pour ce genre de chose.

Nooooooooooon ?!? Sérieux ! Je regarde Viola puis son ventre bruyant avec un regard un peu interrogateur. Serais tu prête à attendre le bon vouloir des escaliers, au risque de rater le petit déjeuner, petite princesse ? Cruel dilemme. La légalité ? Ou la bouffe ? Mon choix à moi serait déjà tout tracé. Hahaha… Avant même que j’ai le temps de l’en dissuader, Viola se reprend et accepte mon offre. Je n’aurais pas à user de mes talents de négociatrice aujourd’hui. Une autre fois peut être.

- Mémorable, mémorable tout est relatif ! C’est un cas d’extrême urgence. Ils ne voudraient pas d’un mort par hypoglycémie à Poudlard. Et au pire, on a qu’a dire que c’est moi qui t’ais forcé. Comme ça tu garderas ta place de Perfect Prefect.

Je lève ma baguette dans un mouvement gracieux. Je suis encore à la limite de la légalité mais tant pis. Il faut bien le faire un jour.

- Accio petits pains ! Accio jus de citrouille !

J’attends quelques instants et vois arriver des petits pains volants et un verre de jus de citrouille. Après une courte hésitation, j’entends Viola lancer LE sortilège d’attraction. Elle remonte dans mon estime la petite !

J’installe correctement ma jupe et m’assieds sur l’escalier. Je vois la commande de Viola arriver. J’attaque mon petit pain sans bruit. Tout à coup, je vois un petit oiseau en papier arriver. Je souris en voyant le petit mot de Rich’.

Pas grave Anna’chou ! Je t’attends. En espérant que les escaliers voudront bien te libérer !
Bisous, Rich’

Je sens le regard de Viola par-dessus mon épaule et cache mon petit mot en lui tirant la langue et souriant. Mwahahhaha ! Je maintiens le suspens.

- Si tu veux savoir, mon interlocuteur s'inquiète bel et bien de savoir ce qui se passe ici.

Un petit clin d'œil appuie ma phrase. Si elle insiste, peut être que dans ma grande bonté je lui dirais. Mais tout à un prix Wink

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