Youpi, on va s'amuser ! -Amber-

Il y a des moments, je me demande réellement pourquoi j'ai pris des matières aussi stupides et ennuyeuses que celle d'Histoire de la magie pour mes Aspics. Surement parce que je ne pensais pas rester à Poudlard jusque ma septième année. Et aussi pour dessiner...
Enfin, moi qui d'habitude n'y vais pas ou y vais pour être avec des amis, j'y vais seule, aujourd'hui. La faute à qui ? La faute à quoi ? Victoire ! Je vais la tuer, elle m'a secouer comme un torchon ce matin pour que j'aille à sa place en cours et lui prenne le cours, à croire qu'elle ne peut pas trouver quelqu'un d'autre pour aller en cours à sa place. Elle m'a dit qu'elle était désolée mais qu'elle devait aller à l'infirmerie, savoir ce qu'elle a, c'est autre chose.
Et à coté de ça, y a Jag qui se marre, enfin, j'imagine qu'il le fait... Je ne l'ai pas vu ce matin, il dormait. Pourquoi je vais en cours. Il parait que la prof d'histoire de la magie n'est pas du tout sympa, j'ai surement du la croiser quelque fois sans m'en rendre compte. Si je ne me fait pas lapider sur place pour tous ses cours loupés, j'imagine que ce sera un miracle. Je peux toujours prendre la carte de la sincérité à savoir que je suis là pour aider une amie et que je ne suis pas le cours habituellement, ce qui est globalement vrai. Jouons avec les mots, j'aime ça.

J'espère bien que Victoire ne pense pas réellement que je vais lui prendre son cours, j'écouterais d'une oreille, dessinerait d'une main et dormirait avec la moitié du cerveau. Ouais, un truc dans le genre.
Les seuls cours que je suis réellement sont les cours de vol, c'est le strict minimum pour une capitaine d'équipe. Heureusement que j'ai des contacts parce que sinon je n'aurais jamais été capitaine et j'aurais tout simplement quitté Poudlard depuis un moment déjà. Merci Sand !
Nathan a l'air de ne pas réellement se préoccuper de ce genre de petits privilèges.

J'arrive au troisième étage, pas eu le temps de déjeuner et je quand même en retard. Maintenant que je suis levée, je ne vais pas faire demi-tour et puis, ça se trouve... le cours sera intéressant aujourd'hui, il y a peu de chances mais, je peux toujours espérer.
Dans le couloir, il n'y a plus personne, la porte est même fermée. Aller, ça va être marrant, au pire, je cours en dehors de la salle en prétextant un haut le coeur. Ouais, c'est pas mal.
C'est dans cette optique que je frappe à la porte. J'ouvre, sourit à la prof qui me regarde froidement, c'est mon blason rouge et or qu'elle regarde en premier et oui, c'est Victoire, j'ai changé de tête dans la nuit !
Bon, en plus c'est un cours mélangé avec les sixièmes années, tain, les sixièmes années quoi >< ! Un cours spéciale maternelle.

Je regarde autour de moi, il n'y a plus de place, muahaha, j'ai plus qu'à me pendre ou à ressortir de la salle. La deuxième solution me parait bien meilleur comme ça mais j'hésite, puis m'aperçois qu'il y a une place de libre à coté d'une blonde à qui je fait un sourire.

- Salut Barbie ! J'm'installe là pour l'heure ça te dérange pas, j'espère ?

Elle est de Serpentard et, c'est une sixième année, tout va bien, tout va bien ><. Je n'aurais pu tomber sur pire. Voilà, pourquoi je n'aime pas aller en cours.

Invité

Pourquoi tout le monde me deteste, franchement je suis si désagréable que ça ? Depuis ma première année à Poudlard, personne n'a jamais été vraiment gentil avec moi, tout le monde me prend pour la blonde super conne qui ne pense qu'a elle. Mais dans le fond personne ne sait vraiment qui je suis.

Je descend du dortoir des filles, elles non plus ne m'adressent pas la parole, je crois que je vais finir par mourir de solitude, enfin ça fait 5 ans que je mène la vie en solitaire, alors maintenant je suis une habituée ! Je rentre dans la salle commune des Serpentards, des garçons qui chuchotaient entre eux s'arrêtent tout d'un coup, me dévisagent, puis me rient au nez. Je me dépêche de remonter pour aller dans le hall, puis dans la cour, au moment ou j'ouvre la grande porte en chêne, une brise fraiche me caresse le visage, je reste un moment sans bouger, je me sens bien, j'oublie tous mes problèmes, je me sens pousser des ailes quand tout d'un coup, quelqu'un me bouscule. Je tombe par terre, le temps que je me relève, pour voir qui m'a mis dans cet état, mon agresseur s'est déjà envolé. Déprimé, je retourne dans le hall, pour aller au 3ème étage, c'est l'heure du cours d'histoire de la magie, je trouve ce cours ennuyant, mais il faut que j'y aille pour me cultiver, enfin a quoi bon y aller, je resterai à tout jamais, l'eternelle conne de Poudlard, quoi que je fasse.

Je me dépêche de monter les 3 étages, j'entend les tableaux marmonner et rire de moi, je les regarde sur le point de pleurer, je fais de mon mieux pour retenir mes larmes et je leur lance :
-Vous allez arrêtez de parler dans mon dos !!
Les tableaux me regardent avec des airs offensés, je les regarde avec un air déséspéré puis monta le dernier étage avant d'arriver en cours, je ne suis pas en retard, au contraire je suis plutôt en avance, je regarde la prof, je ne l'aime pas elle, elle se croit plus belle que tout le monde (un peu comme moi^^).
Je m'assis à une table, et sors mes affaires en éspérant que personne ne s'assoie à côté de moi, tous les autres élèves entrent en classe peu après moi, je suis plutôt contente personne ne s'est installé à mes côtés, quand quelqu'un frappe à la porte.
Je me retourne suivie par toute la classe. C'est une Gryffondor de 7ème année, elle a les cheveux châtains avec des mèches blondes.
Je la voit regarder autour d'elle, puis tourner son regard sur moi, elle avance vers moi en me faisant un grand sourire, comme ceux qu'on fait aux gens atteints d'un cancer et qui vont mourir. Je la regarde dans les yeux puis elle me lance :
-Salut Barbie ! J'm'installe là pour l'heure ça te dérange pas, j'espère ?
Je lui répond :
-Te gène pas, installe toi !

Je balance mon sac par Terre et soupire en m'asseyant à coté de la jolie blonde. Jeune, folie, blonde, à Serpentard, oh voilà quelqu'un de méprisable . Il ne faut pas que je me fasse d'idée préconçues après tout j'adore Elynn et Elisa même si je ne leur parle jamais, un fossé nous sépare.
Je soupire et regarde en face de moi, la montre à mon poignet me dérange déjà alors qu'à peine deux minutes se sont écoules. Qu'on m'annonce que ce supplice durera deux heures et je cours vers la sortie.
La prof commence a parlé, je la regarde comme un mouton, j'adore regarder les gens ainsi, c'est assez perturbant pour eux en générale et je n'ai aucun feeling avec cette prof, elle me rappelle une mangemort que je n'ai jamais connue personnellement mais dont j'ai vu des photos. Vive l'ordre, beaucoup de docs mais alors les missions pour les moins de dix-sept ans, c'est impossible et à présent que j'ai l'âge suffisant, Sand n'est plus là et faut l'avouer, l'ordre patine.
Je sors une feuille, un crayon de papier et ... il faut que je trouve quelque chose ou quelqu'un à dessiner. Je soupire et regarde ma voisine. Un stéréotype cette fille, aucun sourire sur son visage, un visage beau mais trop froid, une fille de serpentard serait la définition exact. Mais je ne l'ai jamais réellement vu trainer avec d'autres serpy du genre Jedusor que je ne supporte pas et ne supporterai sans doute jamais, je ne sais pas comment Elynn peut sortir avec ! Et elle qui se moquait de mes amis de l'année dernière ! Ils étaient beaucoup plus fréquentables que ce psychopathe.
Je commence à dessiner un visage, féminin. Puis je me relève, je n'ai absolument pas envie d'écouter ce cours et je ne comprend toujours pas pourquoi j'y suis allée.
Je suis presque à la tête d'un mouvement anti-serpentard dans ma maison et pourtant j'ai l'horrible envie de parler et faire chier quelqu'un, juste pour savoir si mes sentiments envers les verts sont justifier ou non.
Je donne un coup de coude à ma voisine de table. On ne sait jamais. Au pire, si on se prend la tête, ce sera marrant et si on se parle, ça peut l'être tout autant. J'ai rien à perdre.

- Moi, c'est Silice, ça te dit que je te fasse un portrait pendant l'heure ?

Tout dépendra de sa réaction et de sa réponse.Mais c'est vrai qu'elle est le modèle parfait, elle est déjà assez proche de moi pour que j'aperçoive les détails de son visage, elle est en sixième année et par conséquent ne me fait pas peur. Ensuite, je suis presque certaine qu'en lui posant une telle question, je flatte son égo ce qui n'est pas vraiment mon but à la base.
Elle aura peut-être peur que je fasse une horrible caricature de son magnifique visage mais au pire, elle pourrait bruler le parchemin. Je soupire et la regarde, attendant une réponse de sa part.

Invité

De quel droit elle m'appelle "Barbie" celle là ! Franchement, vous trouvez que je ressemble à ces affreuses poupées en plastique, avec un sourire figé, des dents blanches et une tignasse de cheveux blonds impossible à coiffer ?! On ne peut pas juger les autres quand on ne les connait pas. Alors pourquoi les autres me jugent sans arrêt ? Je pense que c'est une question qui va rester sans réponse pendant un bon moment...

Vu la façon dont elle balance son sac, on voit tout de suite son mécontentement d'être à côté de moi. Je la dévisage avec un air de déprimé, elle ne me jette même pas un regard. Je fait mine d'écouter la prof, alors qu'en fait, je la regarde discrètement. Elle regarde la prof, mais elle a l'air plutôt perdue dans ses pensées. Elle pense certainement à moi, elle doit se dire qu'elle n'aurai pas du se lever ce matin, et encore moins aller en cours d'histoire de la magie. Moi non plus je n'aurai pas du me lever. Je ne sais pas si ça se peut de mourir de solitude, mais si oui, tuez moi tout de suite, ça ira plus vite que de me laisser seule tout le temps.
Je me demande ce qu'il y a après la mort, ça doit être un monde merveilleux, ou il n'y a que des gens normaux et ou il n'y a pas d'Histoire de la Magie, ni de cours de Défense Contre les Forces du Mal ou autres cours à mourir d'ennui, ce serait un monde ou on aurait pleins d'amis et ou personne ne vous metterait de côté par jalousie. Je pourrait aussi retrouver ma défunte mère, qui ne m'aurait jamais laisser tomber comme mon père l'a fait...
Trève de rêverie, perdue dans mes pensées j'en avait oublier que j'était en cours et que j'avais une voisine plutôt désagréable. La voila qui me fait un coup de coude, je la regarde, et la elle me balance :
- Moi c'est Silice, ça te dit que je te fasse un portrait pendant l'heure ?
Je lui repond :
- Si ça peut te faire plaisir, moi c'est Amber.
Je ne sais pas pourquoi, mais je suis persuadée qu'elle va faire exprès de me rater...

[ Désolée Sil' pour la suite un peu courte =( ]

- Si ça peut te faire plaisir, moi c'est Amber.

- Tu devrais être plus souvent comme ça.

- Enfin... tu sais... j'dis ça, j'dis rien !

Invité

Une affreuse fille avec des cheveux secs et jaunes, et des pommettes toutes rouges qui fait un sourire à l'envers, enfin, je ne sais pas comment s'appellent ces sourires qui ne sont pas des sourires mais qui sont tout le contraire comme on en voit dans les dessins pour montrer sa mauvaise humeur c'est certainement comme ça qu'elle m'imagine. Bref je ne vais pas m'attarder sur le sujet, je sais déjà qu'elle va me faire comme tout le monde me voit : La jolie fille anti-Gryffondors, anti-Poufsouffle, anti-Serdaigle, anti-tout quoi !

C'est vrai que je n'aime pas les "gentils" ceux qui ont admiré il y a longtemps déjà Dumbledore ou encore le fameux Potter. Ah, les Potter ! C'est bien simple, rien qu'a entendre parler d'eux j'attrape des furoncles. Mais je dois avouer qu'ils sont très séduisants...
Enfin bon, revenons à nos moutons. Je disais donc que je n'aime pas les "gentils", ou ce sont eux qui ne m'aime pas, bref, on ne va pas jouer à qui aime qui ! Ce que je sais moi, c'est que je suis pour les "méchants", ceux qui ont admiré Voldemort.
Je n'ai même pas choisi d'être dans ce camp, ce sont à cause de mes parents. Mes parents étaient de grands mangemorts ! Pourquoi je parle au passé ? C'est vrai que ma mère est morte, mais mon père ? ça doit être parce que je n'entend plus parler de lui et que je ne lui porte plus l'admiration que j'avais pour lui avant car il se moque de moi et de ma misérable existence.

Je retourne à ma voisine de table, dont le nom me fait penser à cette maladie sexuellement transmissible, la syphilis. Je met ma main devant ma bouche pour pas que tout le monde remarque mon fou rire.

Elle glisse le parchemin sur la page, et me balance :

- Tu devrais être plus souvent comme ça.

- Enfin... tu sais... j'dis ça, j'dis rien !