James Sirius Potter
7ème année Gryffondor
Nombre de messages : 337
Age : 32
Maison : celle des maraudeurs
Emploi : dire des conneries, faire mon boulet, être arrogant...
Humeur : C'est comme si d'un cou tout le bonheur du monde c'était éteind
Feuille de personnage Côté coeur: L'amour si doux et amer a la fois...ma Eloise Camp: Le bien Niveau magique: (71/100)
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Sujet: Nous ne sommes pas des anges à condamner (Eloise) Dim 25 Oct - 19:52 |
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Encore une année à faire ici. Juste une et, ensuite, il me faudra être adulte. Les événements de cet été m’ont préparé à cela. Alors qu’avant je n’étais qu’un gamin arrogant, imbu de sa personne et terriblement naïf, aujourd’hui je suis quelqu’un de nouveau. Je sais que je n’ai plus qu’une seule année devant moi pour jouir un peu de l’insouciance. Je sais aussi qu’a la fin de l’année, lorsque la grande porte du château se fermera derrière moi, je devrai dire adieu à ce lieu qui m’a vue grandir. Poudlard, l’endroit ou l’on vie les meilleurs années de sa vie. Le lieu où l’on passe de l’enfance a l’adolescence avec tout ce que cela engendre comme difficulté. C’est ici que la plupart d’entre nous ont vécu leur premier amour, leur premier chagrin. Ici aussi que l’on c’est constitué un véritable réseau d’amis et bien sur d’ennemis. C’est assez étrange de se dire que la vie d’une personne est en grande partie dépendent de la façon dont elle a vécu ses années dans ce château. Je sais qu’une fois dehors tout sera différent. Mais, je sais aussi que ceux qui aujourd’hui ne m’apprécient pas, ne m’apprécieront pas plus une fois notre scolarité fini.
Cette année est aussi celle que je redoute le plus. C’est là, maintenant, que tout va se jouer. Cela fait bientôt un an maintenant que je fréquente Eloïse, un an que nous nous cachons, que nous vivons notre amour comme s’il s’agissait d’un crime. Un an que l’on redoute d’être découvert, que l’on vie dangereusement mais aussi, un an que l’on se prépare a ce qui doit arriver. Fatalement, le jour des 17 ans d’Elo va arriver. Je ne peux pas stopper le temps, je ne peux pas non plus revenir en arrière. Cette année, ma chérie sera majeure et elle devra faire un choix. Ce n’est pas moi qui lui impose de choisir, c’est la vie. Nous avons réussi à vivre notre amour tout en étant de maison opposée mais, si une fois adulte nos camps venaient a nous opposés, je sais qu’il faudrait nous quitter. Parfois, aimer une personne c’est savoir lui rendre sa liberté. Jamais je n’ai aimé comme je l’aime elle, jamais je n’ai ressenti autant l’envie de faire moi-même des sacrifices. Je voudrais pouvoir lui épargner ce qui l’attend, lui dire qu’elle n’a pas à renoncer a ce qu’elle est…Mais je sais que je ne peux pas. Quel avenir aurait un Potter qui sombrerait dans les ténèbres par amour ? Je n’en vois aucun…Ce n’est pas tant l’idée de renoncer a ma famille, a mes amis qui me retient. Si seul ce sacrifice pouvait suffire, j’y renoncerais là, maintenant. Mais je sais que si j’allais la rejoindre, il me faudrait devenir ce que je ne suis pas. Jamais je ne pourrais devenir un meurtrier, un être se complaisant dans la souffrance…Je suis né Potter, je mourrai Potter. Je ne connais que le bien.
Les vacances ont été longues sans elle. Son court séjour chez moi fut magique. Pendant quelques jours, nous avons oublié elle et moi, tout ce qui pouvait nous opposer. Loin de ce château, nous étions juste Eloïse et James, deux personnes s’aimant. Là encore, il nous avait fallu ruser. Je devais la présence d’Eloïse chez moi qu’au fait qu’Elisabeth ait accepté de nous couvrir. Encore une fois, j’avais été surpris par Elisa, notamment par sa façon d’accepter de m’aider alors qu’ici nous ne faisions que nous quereller.
Juillet fut pour moi le plus beau mois de l’année. Chaque jour je m’éveillais non loin de ma dulcine. Chaque jour je savais que j’allais la retrouver et que nous allions passer une autre journée mémorable. Tout était parfait, fabuleux. Malheureusement, le jour de son départ avait fini par arriver. Nous nous étions quittés avec quelque bleu au cœur. Le moi d’Aout s’installai avec morosité. Je n’avais plus de nouvelle d’elle, je ne pouvais pas lui écrire. Trop dangereux. Puis, il y avait eut la grande opération évasion à laquelle je m’étais invité. J’avais conscience que si Eloïse apprenait que j’avais pris part à une mission suicidaire, elle me ferait probablement regrettée de ne pas être mort là bas. Encore une fois, durant cette mission, j’avais découvert des verts comme jamais je n’aurais pus les imaginer. Pour la première fois, je me suis rendu compte que j’avais été trop rapide a juger, que le monde n’est pas soit blanc, soit noir. L’absence d’Elo ce jour là me rappela ce qui nous attendait. Je connaissais l’attachement de ma verte a notre directeur. Je savais que, jamais, elle ne l’aurait laissé mourir s’il avait existé une autre alternative. Si elle avait put être là, elle l’aurait été. Son absence était une simple preuve de plus que, bientôt, il lui faudrait choisir le monde dans lequel elle voudrait vivre.
Je n’avais pas put lui parler de cette mission, de ma participation. Nous avions fait le serment de ne jamais rien dévoiler à qui n’avait pas été des nôtres ce jour là. Pour notre sécurité a tous, nous devions à jamais rester les anonymes qui avait réussi un tour de maitre. Lorsque la rentrée était enfin arrivé, j’avais espérer pouvoir avoir un peu de temps avec ma serpy. Mais, hélas, en dehors de quelques regards discrets entre deux cours, nous n’avions pas eut un seul moment rien qu’à nous.
Je commençais à devenir maussade, à maudire ce secret qui me privait de sa présence. Un peu plus de deux semaines après la rentrée, j’en eus assez de laisser au hasard le pouvoir de dessiner quant et ou je pourrais la revoir. Je ne pouvais pas entrer en contact avec elle de manière directe. Elle faisait partie de ces vertes qui restent avec les siens, de ces serpentards qui se donnent des allures hautaines, froides et intouchables. Le regard de Jedusor n’était pas constamment sur elle mais, je savais que le moindre de mes faux pas pouvaient nous couter cher. C’est donc une fois encore à Elisabeth que je fis appel. Personne ne trouverait étrange que cette verte là me parle. Peut être trouverait on simplement surprenant de nous voir parler ensemble alors que pendant prés de 6 années nous n’avions jamais fait que nous crier dessus, nous insulter. Mais cela n’avait rien à voir avec elle…ce n’était pas son coté vert qui alors me gueulait dessus comme un chien le ferait sur un inconnu. Non, si nous étions comme cela, c’était uniquement a cause de mes préjugés et aussi de William, mon meilleur ami. Un an avant moi, William avait testé l’amour entre maison avec elle. Malheureusement leur histoire avait prit fin peu de temps avant que la mienne ne commence avec Eloïse. Pour des bêtises, pour des conneries. Même si ce n’était pas à moi d’en juger, je savais que William avait fait une belle idiotie en saccageant ainsi son histoire. Un an plus tard, il continuait à aimer la verte sans vouloir l’admettre. Leur rapports n’en avait été que plus difficile, passant de l’amour a la haine sans que rien ne puisse les en empêcher. Elisabeth et William se détestaient autant qu’ils s’aimaient et il en était parfois douloureux de les voir souffrir autant sans pouvoir les aider.
Bref, tout cela pour dire que ce matin, j’avais décidé de mettre une fin à l’absence d’Eloïse dans ma vie. Elle me manquait trop..Sa chaleur, son odeur, sa façon de rire, sa façon parfois de me rudoyer…tout me manquait. J’avais besoin d’elle pour ne pas devenir odieux avec mes camarades. Le manque d’Elo me rendait de fort mauvaise humeur et ceux qui en compatissait était, bien sur ,ceux qui se trouvait le plus proche de moi.
Ma chance fut que ce matin, nous ayons double cours de potion. J’étais nul en potion, je ne savais même pas comment j’av ais put obtenir un « E » a mes Buses en cette matière. Si j’avais put, je l’aurais arrêté. Mais, mes parents avaient sut me convaincre de continuer. Alors, j’avais encore un an à souffrir. Nous n’étions plus si nombreux que ça à avoir continué. Toutes les 7 eme années de toutes les maisons étaient réunies aux mêmes cours. Evidement, nous comptions plus de vert à ce cours que n’importe quelle autre maison. Ils avaient toujours été les champions en cette matière. Notre prof trouvait intéressant de faire des binômes de maisons mixtes, malheureusement je n’avais jamais eut la chance d’être avec Elo. Les verts, fidele a eux, faisaient tout pour ne pas être mélangé. La plupart du temps, ma chérie faisait équipe avec Andrews tandis que moi je faisais en sorte d’éviter Jedusor. William se retrouvait régulièrement avec Elisabeth, soit parce que le prof était un sadique, soit parce qu’il aimait voir des explosions de chaudrons. Et moi, je me retrouvais du cou avec Jordy, un serpy qui haussait simplement les épaules en me voyant et qui faisait en sorte que je touche le moins possible notre chaudron. Sage précaution, cela me convenait parfaitement.
Ce matin, William dut vraiment me trouver bizarre lorsque je lui demandai de me laisser sa place avec Elisabeth. Non pas qu’il n’en fut pas soulager, mais allez savoir pourquoi, son regard se remplis de suspicion. Je n’avais pas le temps de lui expliquer pourquoi j’avais besoin d’Elisa. Je savais aussi que si je lui disais, il allait m’accuser de fraterniser avec l’ennemie. Comme quoi…nous n’avons pas tous la même définition du mot « ennemi »…Aussitôt arrivé dans la salle, je me précipitai a la table d’Elisa qui leva sur moi un regard interrogatif. Je l’entendis murmurer un vague « A quoi tu joues, Potter » auquel je ne répondis que par un long regard appuyer. Au final, elle dégagea la table, résigné à faire équipe avec moi. Jordy se retrouva du cou avec William, chose qui sembla lui faire ni chaud ni froid. A peine je le vue lever les yeux vers Elisa qui secoua alors la tête de gauche à droite. Il y avait eut entre eux une question muette, une question qui, j’en étais certain, devait concerner ce que Jordy aurait put faire a William si Elisabeth avait donné son accord.
Derrière nous, je sentais la présence d’Eloïse et d’Andrews. Le regard de ma verte sur ma nuque me brulait. Je la sentais interrogative. Andrews quant à elle, s’éclaffa qu’Elisa n’avait vraiment pas de chance de tomber toujours sur des bouffons. J’aurais put prendre le temps de relever l’insulte mais une fois encore, Elisa secoua la tête de gauche à droite. Elle m’invitait à me taire. C’était assez étrange de voir combien Elisa savait se faire comprendre sans même ouvrir la bouche. Il était clair qu’elle ne voulait pas montrer ici, en public, que nos rapports avaient légèrement changé. Nous avions alors commencé à préparer notre potion, en silence. De temps en temps, je sentais son regard se poser sur moi, je croisais alors son regard. Lorsqu’elle se lança dans un monologue sur les gestes à faire pour réussir notre potion, je ne compris pas la manœuvre. Puis soudain, alors qu’elle me parlait de salamandre, je l’entendis murmurer une formule. Sans me regarder, elle me demanda ce que je voulais. Je compris qu’elle venait d’insonoriser notre espace. Personne ne pouvait plus nous entendre mais, il fallait faire vite.
-Qu’est ce que tu veux James ?
-J’ai besoin que tu m’aides…Je veux pouvoir passer du temps avec Eloïse, mais nous n’arrivons pas à nous croiser…
-Normal, plus les 17 ans d’Elo approche et plus Jedusor pose son regard sur elle. Je ne peux rien pour toi. Si je me rapproche trop d’Eloïse, c’est aussi dangereux que si on te voyait avec elle.
-S’il te plait Elisa…
-D’accord, d’accord ! Mais je le fais pour elle…Ce soir, c’est moi qui doit faire la ronde. Je prétendrai avoir besoin d’Eloïse pour le cours d’Astronomie. Elle viendra avec moi, personne ne se posera de question. On a justement un devoir sur l’observation de je sais plus quel étoile a rendre, ça servira de couverture. Tu l’attendras en haut des cachots et tu l’emmèneras en haut de la tour Est. De mon coté, je me rendrai en haut de celle d’Astronomie…Je vous laisse jusqu’au lever du soleil.
J’hochai la tête. J’avais compris. Si quelqu’un allait vérifier, il trouverait Elisa en haut de la tour. Elle saurait alors expliquer l’absence d’Eloïse. Elle me tendit une sorte de miroir.
-Tu donneras ça à Eloïse. Si jamais y’avait du grabuge, je m’en servirai pour la prevenir.Elle n’aura qu’a me rejoindre en prenant au passage le panier de provision que j’aurai dissimulé derrière le tableau du troisième étage. C’est tout ce que je peux faire..
Je connaissais ces miroirs. Papa m’en avait parlé. Ou que l’on soit, ils permettaient a deux personnes de rester en communication. Elisa replongea le nez dans notre potion et moi, je la laissai faire perdue dans mes pensées.
Enfin, le soir arriva. La journée avait trainé en longueur. J’étais tellement impatient. Les préfets finissaient leur ronde et moi, en tant que préfet en Chef je pouvais m’attarder sans attirer l’attention. J’étais appuyé nonchalamment contre un pilier. J’attendais…Elisa et Eloïse apparurent en haut des escaliers. Je vérifiai qu’il n’y avait personne. Comme un chat, je me glissai derrière elles et, sans un mot, j’enlaçai Eloïse en lui murmurant à l’oreille
-Tu m’as tellement manqué…
Je vie Elisa sourire avant de nous faire signe de dégagé. Elle secoua la tête. Juste avant que l’on disparaisse, elle stoppa Eloïse par le bras
-Si jamais quelqu’un venait à vous voir…Oubliette…c’est la seule alternative.
Le regard des deux filles s’accrocha avec intensité. Je savais qu’Elisa ferait tout pour que cela n’arrive pas. Je tenais Elo par la main et l’entrainai en haut de la tour. Nous devions faire vite. Lorsque la porte se referma sur nous, enfin, je poussai un énorme soupire. J’enlaçai ma verte en la fixant dans les yeux.
-Ces semaines sans toi ont été les pires que j’aie connu. Mais maintenant, c’est fini. Nous avons toute la nuit devant nous, pour nous. Je n’arrivais plus à me contenter de nos regards qui se défilaient.
Avec douceur je déposai un baiser sur ses levres. Puis, cherchant dans mon sac, je lui remie le miroir.
-Elisa m’a dit de te donner ça. Si jamais quelqu’un venait fouiner, elle te préviendra. Elle à déposer un panier a provision derrière le tableau du 3eme étage. Tu devras le prendre avant de la rejoindre à la tour d’Astronomie.
Je ne me lassais pas de la regarder, de m’imprégner de son image. Je n’avais pas la moindre idée de la façon dont Elo allait réagir en constatant qu’une fois encore, j’avais mêlé Elisa à nos histoires.
-Comment c’est passé la fin de tes vacances ? Tes parents ne se sont doutés de rien ?
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Eloïse Owned
Wayward Blackbird ► I'm safe up High, Nothing can touch me
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Maison : Moi? Mais chez les violets bien sûr!
Emploi : Raler, voir travailler la théorie de l'emm*rdement maximum! ♥
Humeur : C’est trop calme... j’aime pas trop beaucoup ça... J’préfère quand c’est un peu trop plus moins calme...
Feuille de personnage Côté coeur: Camp: Le bien Niveau magique: (77/100)
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Sujet: Re: Nous ne sommes pas des anges à condamner (Eloise) Lun 14 Déc - 0:27 |
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Tout s'emmêle, se démêle, s'entremêle et finit dans un capharnaüm indescriptible. Tel était la façon que ma vie avait décidé de prendre comme tournure. D'ailleurs je ne la remerciai en aucun point, je haïssais l'idée même que les changements ne soient pas assez radicale pour me changer. Elisa avait raison, quoique je fasse je ne serait jamais de ces gens du bien et presque uniquement bien.
Il me restait trois jours, trois jours avant que l'échéance ne me ramènes à al réalité qui était la mienne. Finalement je n'avais pas le courage d'Elisa qui devait tenir plus du lion que certains rouges. Elle avait sut choisir par elle même et pour elle même ... Elle avait sut prendre un chemin différent de celui qui lui était tout indiquer, ouvrir les yeux par elle-même. Moi il m'avait fallut le plus rouge des rouges et ors pour me faire ouvrir les yeux et me montrer d'autre chemin, enfin un. Elisa semblait m'en proposer un autre, encore différent. Pour l'instant je n'avais guère d'idéaux, si ce n'est l'idée clair qu'il était hors de question que je laisse de serait-ce qu'un cheveu de mangemort me barrer la route avec James. Toutefois tuer ou massacrer quelques personnes ne suffisait pas à faire de quelqu'un une personne courageuse, je ne l'étais pas. Je n'avais pas ce sens du sacrifice, certes laisser ma famille ne me serait pas la plus grande des étapes. J'ai surtout peur de laisser une partie de moi derrière. je veux rester celle que je suis, je ne veux pas que l'amour soit le prétexte qui me serve à choisir ce chemin de facilité ! Même si je ne voulais pas devenir mangemorte j'en étais sur, mais devenir quelqu'un aux idéaux tels ceux de James j'en étais incapable également, je n'étais pas quelqu'un de bien, enfin suffisamment bien, pour suivre la voie que c'étaient choisie l'ordre du phoenix.
J'avais pu passer le mois de juillet avec lui, un mois
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