j'ai des choses a te dire (Elynn)

[Lyline exceptionnellement pour ce topique je vais utiliser le « je » au lieu du « elle » que j’utilise en principe pour Elisa…mais je le sens mieux comme ça ^^]

J’ai la tête ailleurs, sa a été comme ça toute la semaine. Je ne tiens pas en place, je fuie tout le monde, je passe mes nuits à me retourner dans mon lit, je déserte ma salle commune, je ne relève même plus les sarcasmes de Léonard et en cours on se demande toujours si je suis là ou bien ailleurs.

Je sais plus quoi faire pour apaiser mon esprit, j’essaie chaque jour dans la grande salle de na pas croiser son regard, je fais en sorte quant on se croise dans les couloirs de ne pas accrocher mon regard au sien et quand par le azard des emploies du temps on se croise a un cours dans lequel j’entre tandis que lui sort j’essaie de me retenir de ne pas le frôler. Une semaine que ce jeu de chat et la souris dure. Une semaine qu’on se retrouve en cachette à la bibliothèque, que nos corps se rapprochent, que nos lèvres se dévorent. Une semaine…Et déjà moi, je deviens folle. Je suis pas faite pour les relations compliqués…Ironiques, des relations compliqués je n’ai jamais eut que ça. Je me sens pommé dans un débordement de sentiments qui s’entremêlent, qui luttent, qui me rende confuse.

Si on me donnait un billet pour la lune, je crois bien que je prendrais directe la ligne 21 en me foutant de savoir combien de temps durera le voyage. Une semaine, que je sens que mes amies se demande se que j’ai et qui comprennent pas comment je fais pour avoir un tat de devoirs en retard quant on compte le nombre d’heure que je passe a la bibliothèque. Devoir de potion : D…comme désolant…c’est pas mon devoir qui est désolant, c’est moi tout court.

L’après midi touche a sa fin, le week end est terminé, et moi je suis là assise dans ce fauteuil a la con à faire semblant de suivre avec passion une partie d’échec que se livre Elynn et Lindsay. La vérité, c’est que je ne sais même pas laquelle des deux a les blancs et que je suis bien incapable de cire a Elynn si elle doit avancer son cavalier ou bien son roi. Je lève les yeux vers elle et hausse les épaules en signe d’impuissance. Oui, je sais, je pourrais faire un effort. Mais moi là, a la place de leur pion c’est le visage d’Albus qui se ballade et a la place du cavalier je vois William. Bordel, comment je fais pour me retrouver toujours dans de telles histoires ? Tout pourrait être si simple. Une semaine que je ne vais plus rond, une semaine que je ne me suis pas engueulé avec Allen et le comble c’est qu’en sortilège je lui ai même dit qu’il avait raison. Je tourne plus rond, et je sens que mes nerfs forment une boule qui ne demande qu’a être balancé a travers la pièce.

Je me sens mal, les cases blanches se superposent aux noires et dans ma tête c’est une valse de petits carrés. Mon estomac menace de nous faire participer a une distillation grandeur nature, pourtant ce n’est pas avec se que je mange ces jours derniers qu’il a de quoi se plaindre. Je repousse ma chaise brusquement, Jordy qui suivait aussi la partie me suie des yeux. Je ne sais pas ou je veux aller, simplement loin. Ce sont mes amis et chaque minutes que je passe avec eux me donne envie de me gifler. Je n’aime pas devoir leur mentir, je n’aime pas leur faire des cachotteries. Je me sens pitoyable et pas digne de leur amitié. J’ai besoin d’air, besoin de respirer. J’attrape ma cape qui était posé sur le dos d’un fauteuil et j’entends Lindsay m’interpeller. Elle me demande ou je vais, je hausse les épaules. Partout, nulle part je m’en moque du moment que c’est loin. Et soudain, j’entends Jordy qui me crie

- Elisa, tu ne peux pas te casser, il pleut !

Je le regarde, je ne sais même pas si c’est vraiment se qu’il a dit. Putain, je suis en train de me zombifier à force de pas dormir et de me torturer l’esprit. Il pleut ? Géniale, je vais aller dehors. J’ai besoin de me sentir vivante, si la pluie arrive à me geler les os, alors je saurai que la douleur que je ressens, que se vide qui grandit a chaque instant est bien réel. Je me tourne vers Elynn. J’aimerais tellement le lui dire…Mais comment ? Je me rappel hier au petit déjeunée, elle me parlait de Silice et moi d’un cou en la regardant je lui avais dit « Elynn, en parlant de Silice, sa n’a rien a voir mais je…je me demandais si t’avais eut des nouvelles de Talus », elle m’avait regarder pendant un si long moment que j’avais été certaine qu’elle avait capter que c’était pas se que je voulais dire, et puis j’avais encore essayé de lui parler pendant le cours d’histoire de la magie. On faisait un pendu et tout en cherchant son mot je lui avais glissé comme ça « dis Elynn, comment tu le prendrais si je te disais que…y’a une nana là bas qui arrête pas de regarder Léonard ? » Nouveau regard suspect, comme ci j’étais du genre à observer se que faisait Léo. Après ça, j’avais abandonné.
Je fixe Elynn un moment, et fini par dire

-je sors

Lindsay commente

-Sa va tout mouiller tes cheveux !

Je la vois pas qui se penche vers Elynn et qui lui murmure quelques chose, je ne vois pas non plus le regard d’Elynn me transpercer.

Si seulement sa pouvait me faire fondre aussi. Je ferme ma cape, là bas prés du feu un seconde année me regarde étrangement. Dommage pour lui, je ne suis pas d’humeur. En plus ce n’est doublement pas de chance, depuis que je fréquente Albus, je supporte plus les secondes années de ma maison. J’attrape ma baguette et sans un mot je lui balance un sortilège de furiculong si puissant que je me demande comment il arrive à rester assis. Je jette un dernier regard à mes amis et me voilà partie.
Je veux voir personne, je ne veux pas croiser Albus et encore moins William. J’ai des choses à mettre à la claire avec moi-même. Je remonte les escaliers des cachots direction la surface. Le hall grouille de monde, je passe entre les gouttes. Juste au moment où je sors William entre. On se croise, nos regards se défies, je le vois prés à ouvrir la bouche mais je suis déjà loin. Il pourra dire une fois encore que les serpentards ne sont que des lâches. Jordy avait raison, il pleut. Je marche un moment dans le parc jusqu'à se que mes habits se retrouvent trempés et lourd ; Mes cheveux dégoulinent et je sens le froid qui pénètre mes os. J’éternue une première fois, puis une seconde. Moralité, je suis bien en vie. Et par la même occasion, tout se que je ressens est bien réel. J’ai envie de me défouler. Je sors ma baguette et lance plusieurs sors sur un arbre. Je suis tellement prise par mon exercice que je ne vois même pas là bas l’ombre qui me fixe. Pour ceux qui me connaissent, je suis dans une période noire, aucun ne prendra le risque de m’approcher. Je me bas un moment contre mon arbre avant de finir par lui flanquer un cou de pied et de me retrouver a sauter a cloche patte comme une andouille.

Fin de la ballade, j’ai froid et je me sens encore plus mal qu’avant. Je rentre au château. Le hall est toujours plein, et cette fois tous les regards convergents sur moi, veulent ils ma photo ? Mon regard noir les dissuade pourtant de venir m’en demander une. Gentil sorcier, sont intelligent quant ils veulent ! Là bas, je vois Potter numéro un qui se dirige vers moi a grand cou de « Et alors Winster, y’a plus de douche chez les serpentards ou bien c’est une pénurie de serviettes ? » Se croient-ils drôle ? En tout cas, moi je ne rigole pas et d’un cou froidement j’ai envie de lui balancer a ce con là « et alors Potter c’est une façon de parler a sa belle sœur ? ». Mais je me retiens, surement pas pour lui, mais pour Albus. Tant que personne ne saura, lui pourra continuer à jouir de sa tranquillité. Je n’explique pas comment il fait pour rester aussi calme alors que moi se secret me ronge. Je passe a coté de James sans lui accordé le moindre regard et m’évade dans les escaliers. La tour est, la seul qui soit abrité par un ômme en verre. De la haut je pourrai me libéré, m’allongé et réfléchir. Je gravis les escaliers quatre a quatre, un point de cotés me brule les cotes et quant j’arrive en haut je suis presque sur les genoux. Il n’y a personne, je ne comprends pas pourquoi personne ne vient jamais, c’est tranquille. Là bas, une large margelle n’attend que mon postérieur, et me voilà assise les jambes dans le vide à regarder Poudlard vue d’en haut.

Je suis perdu dans mes songes, je voudrais être une goutte de pluie, n’avoir pour vocation que retourner a la terre. Le silence rimé par le bruit de la pluie qui ruissèle dur le verre m’enveloppe. Et soudain, j’entends un grincement. La porte derrière moi vient de s’ouvrir. J’écoute, l’autre semble ne pas bouger. Enfin des pas s’approchent, je n’ai pas besoin de me retourner, je sais que c’est elle. Je ne sais pas comment elle fait, ou que j’aille elle me retrouve toujours. Sans me retourner je tapote une place a coté de moi

-Restes pas debout, viens t’assoir Elynn.

Oui, Elynn, mon amie d’enfance, celle avec qui j’ai traversé tant de tempête. Je lui laisse le temps de s’installer et enchaine

-Je savais que tu finirais par venir. Tu es la seule a osé m’affronté quant je suis comme ça, mais je suppose que je ne peux pas être pire que Léonard.

Je lui sourie. Si j’ai des choses à lui dire, de son coté je sais qu’elle a aussi quelque chose à me confier. La seule différence c’est que moi je sais déjà, alors qu’elle, elle va tomber des nues.

-je suis contente que tu sois là…Jordy avait raison, je n’aurais pas dut me casser il pleut. Alors qui a gagné Lindsay ou toi ?

Comme ci ce genre de réflexion avaient sa place ici. Je lui souris encore avant d’ajouter

-Lynn…tu sais que tu es ma meilleure amie et que je ne t’ai jamais rien caché…Mais…justement là, j’ai un problème…J’ai longtemps hésité à t’en parler parce que….En faite je ne sais pas, je crois que j’attendais que tu viennes me parler de Léonard, mais comme tu ne l’as pas fait…je savais plus trop si je voulais t’ennuyer avec ça…d’autant que c’est un problème de…j’ai eut un D en potion

Mon regard se pose au loin. J’attends le bon moment, tout lui dire d’un cou serait déplacé. Je viens encore de me défiler. Je soupire et dans un murmure je lâche

-mais c’est pas le pire problème…non le pire c’est celui qui concerne gryffondor.

La tour … est ?
Le fou … qui est fou ?
Le cavalier … sans tête ?
La reine ? C’est moi, je ne me sacrifie pas.
Le roi y bouge pas.

Je me tourne vers Elisa, elle a l’air tellement concentré, je suis sûre qu’une stratégie est déjà complètement en place dans sa tête. Elle hausse les épaules en me regardant.
Damn’ ! J’en étais sûre ! Elle est pour Lindsay !
Tant pis, je gagnerais pas la seule force de mon esprit stratégique sans faille !
Sacrifice du pion @__@ !
Je regarde Jordy en prenant le pions le plus à droit. Il à un air entendu, m’approuvant totalement. Je lâche le pions. Quand Jordan est d’accord c’est qu’il ne faut absolument pas faire ça. Ce type est trop nul aux échecs c’en est presque hallucinant.
Finalement je prend le fou et l’avance en diagonal de trois case. Aha ! Que Va-t-elle faire maintenant ?! Lindsay, elle, n’hésite pas, elle recule la tour et zigouille mon cavalier au passage.
Meeerde.
Je l’avais pas calculé ça.
Je me reconcentre. Comment sortir de ce bourbier ?

- Elisa !

Ca c’était la voix de Lin’. Je relève les yeux, pour voir Elisa, cape sur le dos se diriger vers la porte. Elle est bizarre en ce moment Elisa, quelque chose ne va pas et pourtant elle essaye de ne pas le montrer. Ses notes chutes, elle est souvent dans les nuages, me parle de trucs complètement incongru.
Hier elle à mentionné Talus, à table en plus.
Ca fait longtemps que je l’ai pas vu mais si un jour je croise se boulet à nouveau, je jure que je l’étripe, ou du moins j’essaye de le blesser de quelque manière que ce soit. Je déteste ce mec pour ce qu’il a fait à Léo, ce qu’il est, ce qu’il représente, tout quoi.
Le regard que je lui avais lancé l’avais décourager à continuer sur cette voie. J’aurais dû persévérer la conversation, ça m’intrigue maintenant. Talus aurait il un rapport avec son état ?

- Je sors.
- Ca va tout mouiller tes cheveux !

Lindsay se tourne ensuite vers moi et me chuchote à l’oreille :

- Je suis sûre qu’elle a un rendez-vous.

Lindsay est moqueuse, pourtant ce qu’elle me dit me fait réfléchir. Elisa est assez frivole quand on y pense, et elle apprécie autant les Serpentards que les élèves des autres maisons. Ca à un rapport avec Talus ? Ohmondieu ! J’espère bien que non !
Lindsay s’apprête à me dire quelque chose d’autre quand soudain un grand cris fait sursauter tout le monde. Sauf Léo assit plus loin. Je sais pas comment il fait pour être aussi stoïque et pourtant avec des réflexes excellent quand il le faut.
C’est mon homme ça .
Je jette un coup d’œil à la source du bruit.
Un deuxième année s’est levé est gueulant et cour maintenant vers le dortoir. On reconnait tous les symptômes de l’un des sortilèges préférés d’Elisa.
Lindsay éclate de rire, Jordan la suit sur sa lancé, Léo s’en contre-fout, et un garçon va tranquillement voir ce qu’il advient de son ami. Moi je souris, Elia n’est pas très sadique, sauf quand elle est tourmenté. Mauvais signe.
Je dois faire mon boulot d’amie !
Chercher à comprendre ce qui se passe.
En plus j’ai vraiment l’impression qu’elle cherche à me dire quelque chose depuis un petit moment. Elle commence des phrase puis les finis en donnant l’impression de se raviser et raconte quelque chose d’inintéressant.

Je regarde le damier, et décide de bouger un des pions vers la gauche. Lindsay réfléchis deux minutes et finis par le prendre avec sa dame faisant d’un même coup échec et mat. J’arrive toujours à perdre sans qu’on se doute que j’ai fais exprès, surtout avec Lindsay, avec Jordy quand j’essaye j’arrive pas, quand c’est trop subtil il comprend pas.
M’enfin.

- Bravo Lin’. Je vais aussi faire un tour.

Je me lève, va vers Léo lui faire un bisou puis sort de la salle commune.
Mission, retrouver Elisa. Quand elle va pas bien elle fuit la population. Elisa est quelqu’un de normal.
Je traverse le Hall en demandant à une seprentard s’il a vu Winster, c’est quelqu’un d’autre qui me répond :

- Elle était allée bronzer dehors.

Je me retourne pour voir le dos de Potter qui repart. Même pas moyen de répliquer qu’il a déjà disparu. Ah ça m’aurait fait plaisir une petite joute verbale là mais j’ai d’autres choses à faire, bien plus importantes qu’un petit rouge.
Je parle de James hein … pas de vin. --’
A l’extérieur il pleut toujours, interprétant les paroles de mon ennemi préféré j’en conclu qu’Elisa était dehors mais qu’elle a finis par rentrer au sec.
Donc elle n’est pas au potager. Et un endroit de moins !
J’essaye de réfléchir comme elle. Partir de ce Hall bondé déjà. Monter, toujours plus haut.
Je finis par arriver au dernier étage. Direction la tour est. C’est un instinct.

J’entre dans la pièce qui se trouve sous les combles.
Elisa est assise à la fenêtre. J’ai un demi sourire, contente de moi. Maintenant…

- Restes pas debout, viens t’assoir Elynn.

Comment sait elle que c’est moi ? Elle le sait c’est tout et c’est ça le principale.
Je ne me fais pas prier et va m’assoir à côté d’elle.

- Je savais que tu finirais par venir. Tu es la seule a oser m’affronter quand je suis comme ça, mais je suppose que je ne peux pas être pire que Léonard.

Je rigole.
En effet, Léonard, quand il s’énerve c’est quelque chose, même si ce n’est jamais moi qui en fait les frais.
Je préfère la laisse continuer.

- Je suis contente que tu sois là… Jordy avait raison, je n’aurais pas du me casser il pleut. Alors qui a gagné Lindsay ou toi ?
- Comme quoi, parfois il ne dit pas que des conneries… C’est Lindsay qui a gagné. En faite, je l’ai laissé gagné, pour accélérer le dénouement, je voulais venir te voir, mais tu sais bien qu’elle n’aime pas quand on interrompe une partie en plein milieu…

On commence à parler de choses inutile comme ça, même si l’on sait toutes les deux que notre conversation va bientôt dériver sur d’autre sujets.
Le moment est enfin idéal pour parler de tout, vraiment tout. Moi aussi j’ai des choses à lui dire que je ne savais pas trop comment annoncer avant.

-Lynn…tu sais que tu es ma
meilleure amie et que je ne t’ai jamais rien caché…Mais…justement là,
j’ai un problème…J’ai longtemps hésité à t’en parler parce que….En
faite je ne sais pas, je crois que j’attendais que tu viennes me parler
de Léonard, mais comme tu ne l’as pas fait…je savais plus trop si je
voulais t’ennuyer avec ça…d’autant que c’est un problème de…j’ai eut un
D en potion

Hum… le début n’annonce par grand-chose de bon. Mais je n’ai aucune raison d’être sur mes gardes. Je peux tout lui dire, et elle aussi, on a toujours fonctionné comme ça.
Quoi qu’il y a une chose que je ne lui ai jamais raconté. Une journée. Je verrais déjà si le moment est propice à le placer. Tant qu’on sera dans les confidences.

- Me parler de Léonard ?

Serait elle déjà au courant ? Si c’est le cas ça passera peut-être plus facilement. Ou alors elle parle d’autre chose que moi… Ne pas faire de boulette surtout. Elle n’à pas l’air d’être au mieux de sa forme.

- Un D en potion ? Tu sais bien qu’Unless sous-note tout le monde. Tu va te rattraper… J’ai aussi eut un D récemment en défense contre les forces du mal… Lizzie me déteste de toute manière j’en suis sûre..

C’est encore pour passer le temps, il ne faut pas qu’Elisa désespère pour ça. Elle n’est pas mauvaise en cour mais c’est n’est pas une Serdaigle non plus. Et puis Unless, en ce moment j’sais pas, il est stressé, il met des bâches à tout le monde. Comme Lizzie. Ils supportent pas de s’être quitté ces deux là…

-Mais c’est pas le pire problème.. Non le pire c’es celui qui concerne gryffondor.

On rentre dans le vif du sujet.
Gryffondor.
Sûrement pas la maison en entier.

- Gryffondor… Tu veux dire un Gryffondor ?

Elle ne dit rien. Je dois la pousser à parler. Je dois être tolérante, quoi qu’elle me dire. Je me prépare. Zen Elynn, zen. Elisa est ton amie, tu dois te contrôler, accepter ses fréquentations.
N’empêche que pour Seth, j’aurais peut-être du plus insister …
Bref, je me prépare au pire. Enfin j’essaye. Finalement je demande :

- James …?

Puis je me souviens de hier matin.

- Talus …?

Je ne m’explique pas comment je fais pour deviner lorsque c’est Elynn qui s’approche de moi. Sans me retourner, je sais que c’est elle. Appelons ça une sorte de sixième sens, ou bien le bon sens tout simplement. Je sais que les rares personnes à se soucier de moi dans ma maison sont Elynn et Lindsay. Jordy aussi, d’une certaine façon. Mais lui en étant un mec, il passe son temps à, nous dire qu’il ne se sent pas a la hauteur pour comprendre notre grande logique féminine…Disons plutôt que Jordy n’aime pas se mouiller et qu’il craint les humeurs hormonales des demoiselles.

Nous sommes toutes les trois différentes, même si au final nous nous complétons. Elynn est la plus réfléchie, Lindsay la plus fonceuse et moi je suis sans doute la plus délurée. Délurée pour une verte en tout cas. Bref..Si je sais que là c’est Elynn et non Lindsay qui vient de me rejoindre c’est pour une raison toute simple. Lindsay n’est pas du genre discrète. Lorsque quelque chose ne va pas, elle vient directe. Si cela avait été Lin qui avait franchit cette porte, de un elle l’aurait claqué histoire que je sache qu’elle venait d’entrée et de deux elle aurait déjà crié froidement un de ses fameux « bordel, tu peux me dire ce qui va pas avec toi ? ». Mais là, il n ‘y a rien eut de tout ça. La porte a juste grincé et la présence derrière moi ne c’est manifesté que de part sa respiration. Un silence respectueux que je ne reconnais chez nulle autre personne qu’Elynn.

A ma demande, mon amie vient me rejoindre. Nous voilà toute deux assises a des mètres de hauteurs, Poudlard se dessinant sous nos pieds. Elle n’est pas surprise que j’aie deviné que c’était elle. Sans doute parce que de son coté, elle sait toujours lorsque c’est moi qui viens la rejoindre.

Nous commençons à discuter de tout et de rien. Ça aussi c’est une sorte de marque de fabrique chez nous deux. Contrairement à avec Lindsay, nous n’aimons pas ni elle ni moi entrer de suite dans le vif du sujet. Nous éprouvons le besoin de peser nos mots, de chercher ce qui ne risquera pas de blesser l’autre.

Elynn et moi avons grandit ensemble. Notre amitié à évoluer au rythme des années et des tempêtes que nous avons traversé. Nous avons appris à nous respecter sans forcement être toujours d’accord avec les actes de l’autre. Elynn n’a jamais compris pourquoi j’étais devenu si différente de ce que j’avais été plus jeune et de mon coté je n’ai jamais compris comment elle avait put accepter de se soumettre a qui que se soit. Je suppose que malgré ces incompréhensions, nous pouvons tout de même dire que les liens qui nous unissent sont très forts. La preuve, si ce n’était pas le cas, elle ne serait pas là. Elynn, Jordy et Lindsay sont les trois seules serpentards que je respecte encore, avec peut être Eloïse. En dehors de ses quatre là, je n’ai plus réellement de rapport avec les gens de ma maison.

Je ne pense pas que Lyline soit dupe quant au fait que les résultats de sa partie d’échec avec Lindsay ne soit qu’une excuse pour engager la conversation. Pourtant, elle joue le jeu.

Comme quoi, parfois il ne dit pas que des conneries… C’est Lindsay qui a gagné. En faite, je l’ai laissé gagné, pour accélérer le dénouement, je voulais venir te voir, mais tu sais bien qu’elle n’aime pas quand on interrompe une partie en plein milieu…

Oui, je le sais. Je sourie faiblement a mon amie, ne voyant guère de raison de continuer à faire semblant de vouloir discuter du caractère de Lindsay. Un simple hochement de tête de ma part suffit à lui signifier que je sais qu’elle a raison et que notre Lin est intraitable lorsqu’il s’agit d’échec.

Je me lance alors dans le vif du sujet. A ma manière, en prenant le plus de précautions possibles. Je ne sais pas vraiment par quoi commencer, ayant depuis quelque temps perdu le début de ma descente vers un monde que je trouve assez sombre. Il y a tellement de choses que j’ai gardé pour moi ces derniers temps. J’ai l’impression d’être un vrai coffre fort remplit de sombres secrets.

Elynn joue la carte de la prudence, du moine c’est ce qu’il me semble. Au lieu de saisir la balle au bon, elle préfère tâter le terrain avant. Sans doute se demande-t-elle ce que j’ai à lui dire au sujet de Leo. Je l’observe un instant

Me parler de Léonard ?

Je reconnais bien là toute la prudence d’une serpy. Ne jamais trop en dire, garder toujours un espace de sécurité. Elynn aurait put me signifier simplement « Leo et moi sommes ensemble » et couper ainsi court a tout risque de me voir déblatérer des immondices sur son petit ami, mais non. Elle veut savoir, connaître ce que j’ai réellement à dire. C’est là aussi une preuve de notre grand respect l’une envers l’autre. Nous laissons toujours a l’autre le droit de s’exprimer librement, même si ce qu’elle a à dire n’est pas forcément sympathique.

-Oui, de Leo…Tu sais Elynn, aussi anti serpy que je puisse paraître, il n’en reste pas moins que je suis tout de même une serpentards. Hors, qui sont les yeux et les oreilles de ce château ? Qui savent toujours tout avec un train d’avance ? Qui sait observer dans l’ombre sans dire un mot ? Qui sait voir sans être vue ? Qui..Si ce n’est nous, les serpentards. Et comme j’en suis une, tu dois bien te douter que je ne suis pas suffisamment aveugle pour ne pas avoir remarqué des choses se déroulant dans ma propre salle commune. En d’autre terme, j’ai cru constater que Jed…je veux dire Leonard et toi, vous êtes considérablement rapproché ces temps derniers. Votre différent semble s’être suffisamment amoindrit pour que l’on vous revoir discuter ensemble. Je ne sous entend rien, je te dis juste ce que j’ai remarqué…

Je sais qu’Elynn n’aime pas spécialement me voir appeler Leo par son nom de famille. C’est pour cette raison que je me suis rattrapée à la dernière minute. Je ne peux pas avancer plus que ce que j’ai vu. Certain raconte qu’ils se sont remis ensemble, d’autre qu’ils ont juste enterré la hache de guerre. Moi, je ne crois rien. Je laisse à Elynn la possibilité de me dire les choses elle-même. Je ne juge pas, je ne suis pas en colère, je ne suis pas déçue…Je lui tends juste la perche pour m’aider à savoir ce qu’il faut que je déduise de tout cela.

Nous en venons à discuter de mes notes. Je soupire. Ces temps ci mon bulletin est tellement en chute que je ne serais pas surprise de devoir prendre des cours de rattrapage. Je n’ai pas la tête aux études, voilà tout.

Un D en potion ? Tu sais bien qu’Unless sous-note tout le monde. Tu va te rattraper… J’ai aussi eut un D récemment en défense contre les forces du mal… Lizzie me déteste de toute manière j’en suis sûre..

Elle essaie de me rassurer à sa manière. Le seul problème pour moi, c’est qu’un D est une note éliminatoire. Hors, je ne veux en aucun cas laisser tomber les potions. Je ne sais pas encore ce que je ferai plus tard, mais je préfère avoir mit toutes mes chances de cotés. J’hausse les épaules. Madame Unless n’a jamais été connu pour sa sympathie envers ses élèves…Mais il est vrai que ces dernier temps cette tendance est en forte croissance surtout avec nous, les verts.

-je sais bien..On dirait qu’Unless est contrarié ses temps ci. Il n’est pas à prendre avec des pincettes. Je voudrais bien être certaine de me rattraper…Mais le problème c’est que je suis incapable de me concentré plus de 10 minutes sur quelques chose. J’ai pris tellement de retard dans mes devoirs, que j’en ai pour un mois à me remettre à jour. Oh..Tu as eut un D en défense contre les forces du mal ? Et bien…En faite ça me surprend même pas…Lizzie semble être remonté par les serpentards ces derniers temps, j’ignore pourquoi. Mais ne t’inquiète pas, de toute façon la défense contre les forces du mal, c’est une matière que les verts ont toujours trouvé idiote.

Je lui adresse un léger sourire. Il est vrai que nous les verts, nous n’avons jamais trouvé cette matière réellement passionnante. Non, parce que ce que l’on y apprend est inutile, mais plus parce que dans nos familles ont nous a appris bien plus que ce que jamais on apprendra à ce cours. Sauf que bien entendu, notre savoir n’est pas tellement joli à voir.

Je pense qu’il est grand temps de ne plus tourner autours du pot et de divulguer a Elynn le pourquoi de mon mal être actuel. Je sais qu’elle peut comprendre, elle comprend toujours tout..Ou presque. Disons juste qu’avec moi, plus rien ne l’étonne.

Gryffondors… Tu veux dire un Gryffondors ?

J’hoche la tête en guise d’affirmation. Oui, un gryffondors, bien entendu. Je n’ai pas de problème avec toute la maison des rouges, bien que tout dépend de la façon dont on regarde les choses…Je soupire

-Il serait plus vrai de dire, trois gryffondors en faite.

Oui, trois..Parce que mon problème actuelle, s’il est surtout porté par Albus et William n’exclue pas les révélations de Talus. A dire vrai, c’est surtout cette partie là que j’ai peur d’avouer à Elynn. Depuis la mésaventure de Leo avec Talus, on ne peut pas dire que le rouge ait les faveurs de mon amie, loin de là.

Elle essaie de deviner

James …?

Je suis partagée entre l’envi de rire et le vieux reflexe de l’outrage. James Potter…Nan, mais je sais que j’ai des gouts assez particulier mais tout de même, j’ai mes limites !

-Que ? Nan !! James Potter est…Enfin quoi, James Potter..Tu me vois avec James Potter ? Cet idiot a l’égaux tellement gros que je ne sais même pas comment il fait pour passer les portes ? Elynn, je sais que par le passé j’ai déjà eut des choix spéciaux, mais là, ça frôlerait la débilité profonde.

Voilà qui est dit. Sans doute qu’Elynn c’est rendu compte elle-même que ce nom ne convenait pas car elle en essaie un autre

Talus …?

Outch…en plein dans le mille…Mon regard se pose sur Elynn, un instant silencieuse. Peut être que je devrais commencer par le début de toute cette histoire si je veux que mon amie s’y retrouve. Je soupire, résignée

-Y’a de l’idée…oui..Talus est bien un des trois rouge…Mais, le début de tout ça ne commence pas par lui. En faite tu n’étais pas si loin en proposant James…Sauf que tu as misé sur le mauvais Potter…Ce n’était pas James, c’était Albus.

Je remonte mon regard pour la fixer dans les yeux. La pluie continue à tomber au dessus de nos têtes. Afin qu’elle sache les trois noms, je les lui remets dans l’ordre

-Mon, ou mes problèmes, comme tu veux, ils s’appellent William, Albus et Talus.

Je la laisse digérer la chose. Mine de rien, en une seule phrase je viens de lui révéler des choses plus que bisard même pour l’une de mes deux meilleures amies. Albus est en seconde année, j’imagine qu’elle va se demander comment il peut être un problème, Talus est un indésirable a ses yeux et là, je pense que ses dents risquent de grincer, quant au dernier, qui est en faite le premier, William, ce n’est un secret pour personne et surtout pas pour elle qu’il a été le petit ami auquel je m’étais le plus attaché.

Mon regard s’évade, cherchant un point d’attache loin en dessous de nous.

Je sais qu’Elisa n’aime pas Léo. Tout le monde le sait, suffit de passer trois jours chez les Serpentard pour le deviner, et si moi j’ignore quelque chose d’aussi gros c’est que vraiment, il y a un problème. Ils se haïssent et le faite que ma meilleure amie ai quelque chose à me dire sur mon nouveau petit copain ne me rassure pas vraiment.
Elle n’est pas sensé savoir que nous sommes à nouveau ensemble d’ailleurs, alors elle ne va pas prendre des gants si elle veut le critiquer. Combien de fois lui avais-je dis que je le détestais lorsque nous nous étions séparé ? Combien de fois Elisa elle-même m’a entendu le traiter de tous les noms d’oiseaux imaginable et le couvrir d’insultes plus imagés les unes que les autres ?
Au fond je l’aimais toujours, mais cela se voyait si peu ( ou plutôt j’y mettait tellement de mal à le cacher ) que je ne pense pas qu’Elisa me croit encore éperdument amoureuse du présumé insensible héritier de Salazard.
Cependant je pense que si Eli n’avait pas détesté Léo, elle aurait peut-être remarqué que je l’aimais toujours, mais cela devait lui convenir que je le détestais autant qu’elle.
Mais attendons de savoir ce qu’elle lui veut avant de spéculer ainsi.

Elle affirme être une Serpentard… anti serpy. Chercher l’erreur… Enfin bon, moi ça ne me dérange pas, même si je suis le summum de la Serpentarde pur souche, ou presque, j’ai quand même deux ou trois amis dans les autres maisons. De toute manière j’accepte Elisa telle qu’elle est, quoi qu’elle m’avoue, quoi qu’elle me dise. Je tiens à elle plus que vous pouvez l’imaginer.
Les yeux et les oreilles, c’est nous. On est là partout @___@
Tout voir, tout le temps, tout savoir, tout entendre, même dans notre salle commune ? Ouh, doute insupportable qui s’insinue en moi.
Problème avec Léo.
Problème dans NOTRE salle commune.
Ca veut dire problème avec moi… ou Scorpius. Pour le peu que Léo est dans la salle commune, il parle pas à énormément de gens. Plutôt tendance à dénigrer les autres, et puis je lui ai pas remarqué de comportement suspects, ou qui pourrait paraître suspect à des yeux étrangé… Sauf peut-être le fait que je lui reparle.
Merde.
Elle a constaté. Elle a remarqué.
Je souris en la regardant. Elle reste neutre, ne m’en veut pas, je ne vois aucune lueur de reproche dans ses yeux. C’est une bonne amie, je n’ai aucune raison de lui mentir, et puis je ne veux pas lui mentir.

- En effet, tu constates bien. Ni lui, ni moi, ne tentions réellement de le cacher même si on préfère éviter les débordements d’affections en public…

Paf, en une phrase j’ai tout dis.
Ah Elynn, c’est pas parce que tu sais que tu peux tout avouer à Elisa qu’il faut pas y mettre les formes. Parfois la subtilité ça sert ! Même avec tes amis. Je conclus, pour qu’il n’y ai aucune ambigüité. Ca lui ferra peut-être mal, elle ne comprendra peut-être pas, mais je sais qu’au fond, elle l’acceptera. Elle détestera toujours Léo comme je déteste Allen, mais ne m’en voudra pas, comme je ne lui en veux pas de s’être enticher de cette espèce de macques stupides, ignare, fashion décoloré et .. Et… Et d’accord je me tais.

- On s’est remis ensemble, comme tu avais certainement du le deviner.

Si ça n’avait pas été Léo, vu les relations qu’on affiche, on aurait très bien pu croire qu’on était simplement devenus bons amis. Mais lorsqu’on connait les Jédusor, on sait que c’est bien plus que ça.

On parle ensuite de cour.
Des notes de la Team Unless. J’ignorais les difficulté d’Elisa en cour, mais ça c’est forcément la conséquence d’un profond tourments. Il n’y a que quand elle est tourmenté qu’elle fait n’importe quoi aux interros, et le problème avec Eli, c’est qu’elle est souvent tourmenté. Mais en parler, ça aide, et les amis, c’est utile, et c’est là que j’interviens !

- Ouais, t’as raison… Pour ce qui est de ton problème de concentration, quelque chose te tracasse, il faut pas que tu le gardes pour toi, ça va te miner de l’intérieure sinon…

Une invitation aux confidences.
Quoi que si elle y passe, j’y passerai aussi, n’empeche que de mon côté la plus grande à déjà été dites, mais bon Elisa ignore d’autres petits détails de ma vie que je devrais peut être lui avouer.
Mais d’abord parlons d’elle.
Ses problèmes actuels la minent bien plus que les miens ne me décourage. Et c’est pas d’un John Kaffee qu’elle a besoin pour l’écouter. D’ailleurs je sais même pas s’il est toujours salarié ici celui là, qu’Unless l’ai viré que ça ne m’étonnerais pas.

Un Gryffondor.
Jackpot…
Elizou voyons, c’est de la discrimination envers les autres maisons à force ! Pourquoi toujours les Gryffondor ? Sont pas mignon les Pouffy ? Mon cousin Jim’ il te plait pas ? =]
« Plus vrai de dire, trois gryffondor ».
Comment ? Oo’, TROIS ? Maismaismais ! Qu’est-ce qu’ils ont de plus les gryffondor ? Il y a un jeu concours dans leur salle Co « A celui qui séduit Elisabeth Winster j’offre … un SANDWISH ! =D » a quoi le sandwish ? A la fraise *___* ! - s’baf -

- Ah ouais … quand même…

Fiouu, je regarde devant moi. Qui sont les trois vainqueurs ?
Je propose James, elle semble outrée. Ouf ! Ah ! C’est pas le pire alors ! Je rigole à sa remarque et renchéris :

- Ah ! Alors là je suis rassurée ! Je le redoutais celui là franchement, mais heureusement tu n’es pas embourbé à ce point dans le rouge dégelasse ! Maintenant je crois que je supporterai toutes tes révélation, qu’importe l’homme qu’elles impliquent ! Enfin … sauf s’il y a aussi un femme dans le lot…

Je préfère pas m’avancer, je comprend pas grand-chose aux choix amoureux d’Elisa, alors soyons ouvert d’esprit hein, ne l’enfermons pas dans une hétérosexualité sans savoir.
Je m’attend à tout. A tout. Plus de doute sur James, tout va bien… enfin je pense.
J’essaye le deuxième détestable, satisfaite de la réponse pour le premier, j’ose espérer une réaction similaire pour celui-ci.
« Y’a de l’idée ».
…
Loupé !
You lose !
Try again !
« Talus est bien l’un des trois rouges »
Try again !
« Le début ne commence pas par lui »
Try again !
« Tu n’étais pas si loin en proposant James »
Tr… Waas ? Oo’

- Quoi ?! Ja…

Elle m’interrompe.
Le mauvais Potter ?
Parce qu’il y a des bons Potter maintenant ?
Maman ! Cette famille nous hante ! @___@ Exterminons les tous ! Ils sont mauvaiiis ! Mon diiieu ! Elle se tape Harry Potter !!! Suicidons nous ! Y a un autre Potter ?

« c’était Albus »

… c’est qui celui là ? Il fait quoi dans la vie ? Couleur des yeux ? Des cheveux ? Age ? Taille ? Plat préféré ? Température idéal de son bain ?
Mais on s’en fou de ça, c’est un Potter ! Ah ! Je me souviens j’ai déjà entendu parlé de lui, le petit frère Potter. Mais attend voir …

- Albus ? … Euh … Albus Potter, il est pas en deuxième ou troisième année celui là ?

Elisa ! T’es majeur, ou presque, on va t’accuser de pédophilie ! TT
Ses problèmes…
L’ignoble William.
Baby Potter.
Et Talus qui pète plus haut que son cul et qui aime ça.
Eh ben purée.

- Ca pour être des problèmes, s’en est des sacrément problématiques ! Alors là… William j’étais au courant, vite fait .. En faite tu m’en as jamais vraiment parlé, mais bon c’est pas le meilleurs pote de Potter euh … du grand Potter ? Enfin … Talus, alors là… parlons en après, ça vaut mieux, et Albus… Albus … j’arrive même pas à saisir le concept.. Comment elle vous est venu cette lubie ?

Oui je sais, la subtilité que j’avais dis. Mais là je suis choqué, et j’ai pas envie de passé trois heure à formulé une idée dite en deux mots, et surtout je veux savoir, je veux connaître, je veux comprendre !

Elle me sourit, signe qu’elle sait que je ne vais pas exploser. Encore une chose qu’Elynn connait à mon sujet, je ne porte jamais de jugement sur mes amis. Parfois, il m’arrive de leur dire « vas y fait comme tu veux…on en reparlera quant tu te seras payer un mur ». Ouai, voilà, ça c’est moi. Je donne des conseils, je fais part de ce que je pense mais je force personne à m’écouter. Libre à chacun de considérer que je puisse avoir raison ou pas. De toute façon, mes amis savent que même s’ils m’écoutent pas et qu’au final ils se ramassent, je serai là pour les ramasser. De la même manière, si au final ils me prouvent que j’avais tord, je fais pas la gueule. Je suis heureuse quant les choses fonctionnent pour mes amis, heureuse de les savoir bien dans leur vie, a l’aise dans leur peau.

Lorsqu’elle commence à me parler de « débordement d’affection », je dois me faire violence pour pas lui demander depuis quant Leonard est quelqu’un d’affectif. J’imagine que je suis pas impartial T-T. J’imagine aussi que le fait d’avoir été celle qui ait eu l’occasion d’assister en public aux fameux débordements d’affection de monsieur Jedusor pourrait me rendre un tantinet Scinique. Mais, ne soyons pas acide. Ne commençons pas à remuer le passé. Si Elynn a choisit de tourner la page sur cet événement, je n’ai pas le droit d’arriver avec mes grand sabots et de lui flanquer par terre toute sa bonne volonté. C’est sa vie, c’est ses choix. Elle n’a jamais contesté les miens, je lui dois bien d’en faire autant. De toute façon, ce n’est pas comme si c’était là un truc surprenant. J’ai toujours sut que cela finirait ainsi. Il fallait juste que Jedusor bouge un peu, fasse un effort. Lilyn pense sans doute qu’elle m’avait berné, comme elle a berné les autres, en s’affichant publiquement avec un autre. Pour être honnête, j’avais fait semblant de croire qu’elle avait oublié Leo, simplement parce que cela m’arrangeait.

Je la fixe un moment et lui adresse un sourire. Ce que j’aime avec ma meilleure amie c’est qu’elle ne tourne pas autour du pot. C’est pas le genre à avancer, reculé, avancé encore, reculé toujours, pour au final terminer au même endroit. Elle appel un chat, un chat. Elle me précise au final, que oui, ils se sont remit ensemble.

-A dire vrai, j’avais en effet deviné. Même si quelque part j’aurais sans doute préféré avoir tord. Mais si tu es heureuse, alors ça me va. J’imagine que quelque part j’ai toujours sut que tes démonstrations affectives public avec Chris étaient justement trop public pour être naturelle. Leonard n’est pas quelqu’un qui aime se donner en spectacle. Peut être qu’il n’a pas tord dans le fond, moins les gens en savent, mieux c’est. Après, c’est certain que lorsqu’ils ne savent pas, les gens spéculent beaucoup. Mais bon…Les démonstrations public, c’est le mal @__@

Dis-je avec un sourire en coin. Il faut dire qu’en la matière j’ai de quoi parler T-T Je dois être celle qu’on a vue le plus s’exhiber dans tout Poudlard, certain font même encore des cauchemars devant la vision qu’ils ont eut devant le nez =D J’enchaine alors

- Je ne dirai pas que je comprends Elynn, parce que cela serait un mensonge. J’ai du mal à imaginer qu’après tout ce qui c’est passé tu es réussi à lui pardonner et a lui offrir une seconde chance. Mais je sais ce que c’est que d’aimer quelqu’un plus que tout…Et a l’heure actuelle, même si ça me coute de dire un truc pareil, je crois que t’es bien plus en sécurité avec lui.

Houlà…Elia ? T’as de la fièvre ? Oo Tu te rends comptes que c’est comme si t’avais donné ta bénédiction a Elynn pour sortir avec Léo ? Oo En réalité, ne soyons pas aveugle ! Elle n’a pas besoin de ma bénédiction. Elle me dit les choses et je dois faire avec, point. Je pense que c’est tout de même normal, c’est à moi de m’adapter pas à elle. Après tout, c’est moi qui déteste Leo…Même si de son coté a lui, je ne peux pas dire qu’il m’adore.

Nous dérivons du sujet. Les cours, vaste terrain de conversation. Je ne suis pas mauvaise élève, Elynn le sait bien. De la même façon qu’elle n’est pas dupe. Lorsque mes notes chutent, c’est que j’ai la tête ailleurs. Par conséquent, il faut trouver ou est ma tête pour trouver une solution. Elle a raison, il faut que je me confie. Sauf que le problème avec moi, c’est que je garde tellement les choses que lorsque j’accepte de parler ça fait un peu l’effet d’une bombe atomique.

-A l’intérieur de moi, c’est un bordel hollywoodien. J’ai la sensation d’être une cocote minute sous pression, de risquer d’imploser à tout moment. J’aimerais bien réussi à parler a quelqu’un sauf …Que ce n’est pas si simple. Quant je parle de William à Lindsay, je dois me battre avec elle ensuite pour qu’elle n’aille pas le tuer. Et si je parle avec toi de certain de mes problèmes, j’ai toujours peur de te décevoir. Jordy, quant je lui parle, il m’arrête toute les deux minutes pour me dire « attends deux secondes…je comprends plus là »…Forcement le pauvre, comment il peut comprendre un truc quant même moi je suis perdue ? Et le principe du journal intime…trop peu pour moi…J’ai encore en mémoire ce qui est arrivé a cette pauvre Stella…tu te rappels ? Tu étais en seconde année, elle en troisième et quelqu’un c’est amusé à lire des pages de son journal devant toute la sale commune U_u Et bien entendu, dedans y’avait des trucs très compromettant…Alors imagine, si dans le journal d’une verte de pure souche y’a des trucs compromettant qu’est ce que sa serait du mien hein…

Bhin dans le mien, ça serait surement un cataclysme géant. En faite avec mon journal, on pourrait surement même tirer un de ces films à l’eau de rose, complètement débiles que les moldus affectionnent U_u.

Et ça je ne veux pas !

Non mais oh ! Hors de question qu’on se fasse du fric sur mon dos…ou alors, je veux un petit pourcentage…Ouai, mais dans ce cas là, mon journal, je le vends ! Bon, on s’éloigne un peu du contexte là. Revenons a nos moutons ou – dans notre cas – a mes confidences. Je me dis qu’après tout, si y’a bien quelqu’un a qui je peux parler librement c’est Elynn. Elle tombera surement des nues, elle ouvrira surement des yeux comme des soucoupes, mais elle s’abstiendra de tout commentaire désobligeant…Ou peut être pas…mais venant de sa part, je l’ai prendre forcement beaucoup mieux. Alors, je me lance.

J’adore sa façon de réagir lorsque je lui apprends que mon problème concerne 3 gryffondor. C’est tout juste si elle ne me sort pas « des gryffondor ? Merlin, comme c’est étrange ! »…Evidement, hein, quant on s’appel Elisa, avec quoi peut on avoir des problèmes si ce n’est pas avec des rouges ? On se le demande…3, ça lui semble un peu beaucoup tout de même. Que voulez vous, je fais jamais rien à moitié…

Elle propose James Potter…Alors là, je suis offusqué ! Je sais que j’ai mauvais gout mais pas a ce point =O. Je crois que quant je lui dis, que, non, James a rien à voir là dedans, elle est presque soulagé. Cela dit, si j’étais elle, j’attendrais avant de sauter de joie. Elle va peut être bien regretté que sa soit pas James. Elle rigole…j’espère qu’elle ne va pas rire jaune à la fin de notre conversation…remarquez pour une verte, rire jaune c’est assez paradoxal…hahem..Blague pourrie du jour, Bonjour !

Elle parle de l’éventuel présence d’une femme Oo…Non, mais ou va-t-elle chercher des trucs pareils hein ?

-Je sais que je suis déjà tombée bien bas, mais James Potter, tout de même ça serait vraiment tomber dans le mauvais gout. A la limite si y’avait plus que lui sur terre…Et encore, je crois que je préférerais rester toute seule ! Heu…oui…enfin t’avance pas trop vite…y’a pire que James…Enfin, pire si on se réfère a ton point de vue..Parce que du mien, c’est mieux que lui..Enfin bref…Une femme ? Lilyn…je suis un aimant a gryffondor…bien plus encore, je suis un aimant a testostérone…Alors, non, je ne fais pas encore dans l’éplucheuse de lentille. Mais si jamais ça me prenait, je te jure, tu seras la première au courant…Et promis, je prendrai des filles ailleurs que chez les rouges, histoire de partager.

Cette fois c’est moi qui me mets à rire. C’est fou, mais ça fait drôlement du bien. Rien de mieux qu’un bon fou rire pour détendre l’atmosphère. Surtout qu’on va en avoir besoin avec ce que je vais lui annoncer.

Si elle était heureuse d’apprendre que James ne fait pas partie du lot, elle affiche une grimace mal dissimulé devant le nom de Talus. Mais on s’éternise pas dessus, on saute à l’essentiel. Allez opp, comme au tiercé gagnant, je lui file dans l’ordre le nom des 3 chevaux…heu, non garçons, qui sont exaeco ou presque à l’arrivé. Je la laisse pas digérer entre chaque, non, je me débarrasse vite fait de la chose. Le fait que y’ait bien un Potter dans le lot, sa doit lui faire regretter d’avoir eut tord pour James. Au nom d’Albus, je la voie qui réfléchie, et qui soudain, me demande d’une voix mal assuré si c’est bien celui qu’elle pense. Bah Ouai…Y’a pas des millions de Potter a Poudlard…Qu’est ce qu’elle imaginait ? Que je comptais fleurette à Potter père ? =O

-Oui, Albus. Le petit frère de James..Le petit brun, aux yeux vert…celui qui ressemble a son père…il entre en troisième année…il est dans la classe de Lina

Lina, ma sœur. Bien sur qu’Elynn connait ma sœur. On habite l’une a coté de chez l’autre, on a grandit ensemble, on a tout fait ensemble..Donc évidement qu’elle sait qui est Lina…A bien y réfléchir, je dois avoir l’air là , de quelqu’un qui marche sur les plates bandes de sa petite sœur…

Elynn essaie de faire le trie de toute ces informations. Au moins, elle reconnait que pour un problème, s’en est un, et un beau. Je ne sais pas si elle est choqué, révolté, complètement déboussolé ou un peu de tout ça à la fois…mais en tous les cas c’est l’impression qu’elle me donne. Elle ne veut pas parler de Talus pour le moment, je respecte sa volonté…Elle saura bien assez tôt…Pour Will…Bah elle a suivie comme tout le monde l’affaire…mais je dois dire que pour une fois c’est moi qui n’ai pas voulu faire de démonstration public…Elle qualifie Albus de lubie…Bien…Hey ! Je proteste, je ne suis pas du genre à avoir des lubies moi ! Je suis pas capricieuse =O

-Si, William c’est bien le meilleur pote à James Potter. J’avoue que je t’en ai pas beaucoup parlé…faut dire que tout a été tellement vite…Sans parler que Leo était mêler a l’embrouille donc, je n’ai pas eut tellement le cœur à venir te parler de ça alors que toi-même tu étais en pleine rupture avec lui. En faite, y’a pas tellement a en dire…On est sortie ensemble l’année dernière, on est resté presque un an ensemble..On a eut une rupture très difficile…j’ai pas mal fait l’idiote après ça…Du style Malefoy quoi…et au final….Je l’aime toujours…William, pas Malefoy..Parce que lui, non je l’aime pas…Enfin bref…J’aime toujours Will, mais on n’arrête pas de se disputer..Que dis-je ? On se hurle dessus oui…Et dernièrement, Will a fait quelque chose que je n’arrive pas à pardonner..Quelque chose qui m’a fait très mal…Ensuite, au lieu de s’excuser, il c’est enfoncé encore plus…Et maintenant…maintenant je sais plus…je l’aime mais…On est plus du même coté et je sais pas comment faire face a ça…Parce que je ne comprends pas…

Dur d’expliquer a Elynn, sans vendre William, que pour une obscure raison, le mec que j’aime ,se ballade avec une marque des ténèbres sur le bras u_u

-Pour Talus…je vais te laisser digérer la nouvelle hein..Pas la peine que j’en rajoute une louche…Quant à Albus…Que veux-tu que je te dise ? C’est arrivé c’est tout. Tu crois que je sais ce qui m’est passé par la tête ce jour là ? Pas du tout. Je l’ai surpris en train de faire de la magie dans les couloirs, j’allais pour l’engueuler sauf qu’il c’est légèrement blessé. Du cou, je lui suis venue en aide. Je n’allais pas le laisser se vider de son sang tout de même si ? @____@ Ne réponds pas a cette question…Donc voilà, il c’est blessé, je l’ai aidé, on a discuté, je lui ai filé un cours de magie et on a sympathisé. Il est pas du tout comme James…C’est pas le genre gros boulet à l’égaux démesuré qui passe son temps a faire le paon devant les filles. Non, Albus est plus tendre, plus attentionné, plus doux….Alors on c’est revu..Et de fil en aiguille un jour a la bibliothèque..Bham, je l’ai embrassé..Et depuis, ça me poursuis. Chaque fois que je le vois, j’ai envie de recommencer Oo. Lina, me fait la tête parce qu’elle me trouve trop proche d’Albus, sauf qu’elle ne sait pas a quel point nous somme proche…C’est pas une lubie Elynn, c’est quelque chose de beaucoup plus profond..Je sais que c’est mal…Sérieux, si je le savais pas, je me sentirais pas aussi mal, justement…Sauf que…Qu’est ce que je peux faire contre ça ? L’éviter ? Impossible, si je faisais ça, de un je le blesserais et de deux il serait capable de venir camper devant notre salle commune pour avoir une explication. Tu imagines un peu le bordel que ça ferait ? Bonjour la discrétion hein…Sans compter que cette relation, c’est un peu comme si j’étais assise sur une mine…Si jamais ça se sait chez nous, je t’explique pas l’angoisse…Et si Potter…James, je veux dire, apprends ça…Alors là, je vais sérieusement avoir des ennuies…Cela dit…J’ai déjà des ennuies là non ?

Je secoue la tête et fixe mon amie, attendant la sentence.