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Helen Trust
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Sujet: Toc. Toc. Toc. -Nathan- Lun 30 Mai - 21:50 |
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Me voilà rentrée à Londres depuis seulement deux jours et il s'est passé tant de choses que tout se brouille dans ma tête. J'ai revu des amis ou plutôt des connaissances car à faire ma globetrotteuse, il est vrai que les réelles amitié durable, je ne connais pas vraiment ça. Ah, je me sens comme dans une chanson de Bob Dylan, à raconter tout et n'importe quoi, avoir une vie sensationelle et revenir au bercail pour quelques jours sublimes et intense et bien sur il faut savoir enjoliver le tout, pimenter chaque histoire pour que le tout devienne bien plus romanesque. Fêter mon retour par un éclat de rire et quelques verres voilà comme je vois les choses. Glacius, l'un de mes plus vieux amis dans les deux sens du termes puisqu'il a fêté il y a peu ses 41 ans me tend un verre que j'accepte sans rechigner. Il me souris plus étrangement que d'habitude -ce qui n'est pas peu dire- et je le vois diluer un peu de poudre blanche dans un autre verre. Sans réfléchir, je m'enfile le mien d'un trait. Il faut savoir s'amuser. Je compte repartir sur les "routes" avant la fin de la semaine. Les effets de la drogue ne se font pas attendre, ceux de la musique non plus. Tout tourne autour de moi alors que dans les bras d'un homme, je tournoie en même temps que le bar. Couleur. Contraste. Rythme. Musique. Chaleur. Trop de Chaleur. - Je reviens Jane.Du moins je crois que son nom, Jane. Tant de filles se noment ainsi. J'ai donc mes chances d'être tombée juste quoique vu la tête qu'elle me tire, soit j'ai le visage vert fluo, soit je me suis trompée de prénom. Tant pis, à tous les coups, je ne la connais même pas. Je ris en poussant la porte de l'appartement de Glacius. je fais tournoyer mon sac autour de moi pour mieux descendre les escalier et me retrouve rapidement dans une rue presque vide. Je n'ai aucun moyen de savoir l'heure, je ne sais pas comment je suis arrivée ici et les effets de la drogues commencent à se dissiper, la sensation de plénitude qui les accompagnait aussi et mes pensées redeviennent plus claires. Un peu.
Je connais cette endroits. Ce porche en face de moi. Je jette un leger coup d'oeil à ma gauche avant de traverser et me faire klaxonner. Fichu anglais qui roulent de l'autre coté... Fichu réflex, je grogne et continue à avancer sans faire réellement attention au chauffard qui hurle. Hurle, hurle. Vas y hurle. Oui, moi aussi je t'aime. Un coup de baguette et je rentre dans l'immeuble avant de monter les escaliers à mon allure et d'enlever mon T-shirt puis ma jupe et les laisser tomber sur les marches, les offrir à la prochaine qui en voudra. Je me sens généreuse ce soir, siiiiii généreuse, tu ne peux même pas imaginer à quel point Nathan. Car je me suis menti, je ne pouvais pas passer à Londres sans te faire un coucou. Peu importe si c'est au milieu de la nuit. Cette porte je la reconnais. Je soulève mes cheveux, espérant trouver un moyen de les attacher sans réel succès.
Frappons. Toc. Toc. Toc. Je jette mes talons dans l'escalier, je ne les ai jamais aimés, trop rouge, trop noir, trop déséquilibrés, trop brillants, trop... Tiens toi prête, Helen. Il est là. La porte va s'ouvrir, je le sais. - Qui est la p#te maintenant ?In french in the text of course, car c'est notre code, n'est-ce pas Nathan ? Tu vas souffrir Helen. Toi aussi Nathan, j'espère. Ne réfléchis pas. Embrasse-le.
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Nathan Unless
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Sujet: Re: Toc. Toc. Toc. -Nathan- Lun 30 Mai - 22:55 |
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La fumé passe mes lèvres et va se fondre dans la nuit. Accoudé au rebord de la fenêtre de ma cuisine je regarde en rêvassant l’arrière cour de mon immeuble ainsi que les fenêtres de mes voisins, la plupart témoignent du silence propre aux appartement vides pour les vacances, les autres n’ouvres que sur des rideaux qui ne me permettent pas d’espionner mes voisins.
Je laisse ma cigarette se consumer trop longtemps et elle finit par s’éteindre, il n’en restait presque plus rien de toute manière. Je jette le mégot qui va se perdre plus bas avant de me souvenir que mon voisin du dessous était venu se plaindre hier des déchets que je lui balançais via ma fenêtre. Tant pis, j’aurai droit à une autre réclamation, ça me ferra une pause. Car oui officiellement c’est les grandes vacances, ce qui pour moi n’est pas synonyme d’une cessation de mon activité professionnel. Enfin tout dépend de ce que l’on considère comme les frontières de mon boulot. En ce moment il y a des problèmes un peu partout, et le ministère est remplis d’incompétents et pire, de personne qui semble vouloir que le système s’écroule et agissent en ce sens. Inconscients. Immatures. Révolutionnaires à deux sous. Le plus dur n’est pas de renverser un système, c’est d’un construire un viable, de préférence meilleur. J’essayerai quand même de me prendre des vacances, peut-être même rentrerai-je en Bulgarie ? Enfin rentrer… Je n’ai plus vraiment d’endroit où je me sens complètement chez moi. C’est assez déconcertant comme sensation. Je soupire et décide d’aller dormir. Il fait trop chaud, bien trop chaud, mais je commencerai presque à m’habituer, et puis, je suis crevé, je m’endore finalement sept minute après m’être allongé sur mon lit en t-shirt et pantalon de pyjama.
Trois heures après
Toc ?
…
Toc ?
Hhhm … ?
Toc ?
Mon cerveau brumeux analyse ce bruit parasite comme un appel. Dois-je y aller ? Peut-être est-ce important ? Les brides de mon rêve continuent d’extrapoler dans ma tête. C’est le panda rouge ? Ca n’existe pas un panda rouge… Quoi que, pourquoi pas ? Et l’homme au manteau de cuir rejoindra pépé, il lui donnera l’orange et je pourrais arrêter de courir. Enfin. Je me lève toujours flottant entre deux états, peu sûr de la réalité, sans étonnement pour l’irrationnel. La fatigue accumulée ses derniers jours n’arrange en rien les délires de mon esprit en manque de sommeil. Paradoxalement cette fatigue me semble être un excellent stimulant.
Je marche dans mon couloir en baillant une seule fois. Devant la porte quelques doutes m’assaillent sur la véracité de mes soupçons concernant une présence inattendue m’attendant. Un bruit dans la cage d’escaliers balaye cet inutile questionnement et m’incite à ouvrir à porte sans vérifier au préalable à qui j’ai à faire.
La main posé sur le bord de la porte je regarde mon visiteur sans savoir quoi penser.
- Qui est la p#te maintenant ?
Pas besoin de traducteur, mais je ne serai pas contre une explication. Oh et puis, pourquoi chercher à comprendre ? C’est tellement improbable que ce ne peut être qu’irréel. Mes yeux passent de son visage à ses épaules, son ventre, ses jambes. Habillée comme elle l’est je dois dire que je ne peux qu’approuver ce qu’elle vient de dire même si je n’arrive pas à comprendre à quoi elle se réfère. Pourtant je suis incapable de parler. Incapable de comprendre. Elle s’approche le regard déterminé. Et m’embrasse.
Ok. Je n’y crois plus. Helen n’est plus là, je pensais à tord l’avoir complètement surmonté. Seuls mes fantasmes sont capables de lui donner pareille vulgarité. Mais quoi qu’il se passe, quelle que soit la part d’illusions, la part de réalité, mon manque de discernement entre les deux je n’ai pas envie de rester stoïque à attendre de retrouver toutes mes facultés mentales. Je me fiche d’analyser quoi que ce soit, tant que c’est là, quoi que ce soit, profitons en.
J’entrouvre mes lèvres et répond à son baiser, avec quelques hésitations au début, puis je retrouve mes réflexes passés, le souvenir de son corps n’a jamais vraiment quitté le mien. Je saute le stade de la douceur et de la délicatesse. A quoi bon séduire un rêve ? Je passe mes doigts dans ses cheveux et lui prend le visage pour l’embrasser à nouveau plus brutalement. D’un geste précis je l’entraîne à l’intérieur et ferme la porte d’un geste sec. Dans le même mouvement je l’adosse contre le mur et passe une main sous sa cuisse. Je m’écarte de ses lèvres en embrassant son menton, puis le haut de son cou, descendant progressivement.
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Helen Trust
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Sujet: Re: Toc. Toc. Toc. -Nathan- Lun 30 Mai - 23:35 |
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Il n'a pas changé, il est resté le même, les cheveux plus longs, je me colle contre lui. Je ne crains pas sa réaction, que pourrait-il encore me faire ? Que pourrait-il me faire de plus ? Il m'a déjà insulté, il m'a déjà dit ce qu'il pensait de moi. Je me fond dans cette image au moins pour cette nuit. Ira-t-il jusqu'au bout, jusqu'à me donner quelques gallions ? Voilà mon erreur, voilà qui me ferait encore plus souffrir que le mot qu'il a prononcé il y a quelques mois. Hum... Que faire ? Je regrette la poudre blanche qui m'empêchais de me poser tant de questions. Mon pied butte contre la porte qui se referme à moitié. Mon regard croise celui de Nathan qui répond à mes baisers avec plus fougue, m’attrape avec plus de violence que jamais. Toi aussi tu m'as manqué.
Je sens ses baisers sur mon corps. J'avais presque oublié à quel point le sex pouvait être meilleur que les drogues. C'est absolument incomparable. Surtout avec lui. Je devrais en faire mon métier il a peut-être raison. Je soupire, attrape ses cheveux, l'embrasse à nouveau, il n'y a pas de raison : moi aussi j'ai le droit d'être violente. Je me dégage du mur tant bien que mal pour retrouver sa chambre. Ma respiration devient saccadée. Ma main dans son dos. Mes lèvres sur son front Je le sert de toutes mes forces et m'abandonne à lui.
Je t'aime
Il n'a pas entendu, non, il n'a rien entendu. Oubli. Magie. Bonheur. Passion. Haine. Amour. Je sens la chaleur de son corps contre le mien, rien n'a changé et tout est pourtant si différent, si... décalé. Des objets tombent autour de nous. On ne réagit pas, tout est parfait mais rien ne l'est. Je jouis et souffre en même temps. C'est du masochisme. Quelque chose cloche et pourtant tout semble parfait.
Nathan... Nathan... Attend !
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Nathan Unless
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Sujet: Re: Toc. Toc. Toc. -Nathan- Mar 31 Mai - 0:20 |
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Mon haleine se mélange un temps à la sienne, va se perdre dans ses cheveux pour revenir. Je sens mon pouls s’accélérer, mon corps réagit violemment à ce nouvel afflux de sensations. Le plaisir charnel n’est pas seul, le souvenir de la femme que j’ai aimé rend l’instant plus intense, bien plus jouissif. Mais elle est bien plus présente qu’un souvenir, loin d’être une poupée amorphe sous mes doigts elle répond. Après avoir pris la première initiative elle continue de suivre ce même chemin. Je sens ses ongles qui griffent mon visage mais la douleur se mélange au plaisir et excitent mes neurones avec une force qui les confond. Bien trop forte pour que j’arrête, bien trop additive. J’ai cette sensation délectable que le meilleur est à venir qu’il faut monter encore. Encore.
Elle s’extirpe avec brusquerie de contre le mur, sans me lâcher pour autant. Au contraire elle raffermit son étreinte en se déplaçant. M’obligeant à la suivre sans m’arrêter, en me serrant trop fort. Elle fait passer le trop plein de désir dans ses mouvements, tout comme moi. Le contrôle est inutile. Ma hanche tape contre le coin du meuble à côté de l’entrée de ma chambre, la pile instable de livre qui s’y trouvait en profite pour s’éparpiller sur le sol entraînant dans sa chute un vase que j’ai toujours trouvé sombrement laid. Mais le bibelot est bien vite mit de côté par mon esprit plus à même de traiter les informations orgasmiques qu’il reçoit.
Loin derrière l’envoutant brouillard de mes instincts passionnels il m’a semblé avoir entendu sa voix une nouvelle fois. Des paroles simples, à l’effrayante simplicité, naturelles peut-être mais étrange et déplacées à la fois. Ne sachant qu’en penser je préfère ne rien en penser du tout.
Je sens la sueur le long de mon dos, malgré la fenêtre de ma chambre restée ouverte la chaleur est insoutenable, et pourtant c’est bien la dernière chose qui pourrait nous arrêter.
Dans l’anarchie de nos mouvements l’un de nous deux ôte mon T-shirt. J’ignore où il finit, je n’ai déjà plus de souvenir de lui à vrai dire, il ne participe plus à l’instant présent, il est devenu une donnée inutile.
Je la prend par les hanches et l’oblige à basculer sur mon lit. Elle se retient à moi, ses ongles racles la peau de mon torse comme une punition de ne pas la suivre avec plus d’empressement. Je l’enjambe et parcoure son ventre de mes lèvres, je frôle se peau de mes dents jusqu’à sa poitrine..
Nathan …
Je dégrafe et la libère de ce vêtement inutile.
Nathan … Arrête !
Une main posée sous son aisselle, l’autre prenant appui sur le lit je ne bouge plus. L’atmosphère pourtant n’a rien perdu de sa tension électrique. Nos souffles bruyants marquent un suspense particulier. Dans cette situations, en suspend sans vraiment l’être, je lève les yeux vers son regard que je n’ai pas une fois croisé depuis qu’elle m’a embrassé. Des mèches en batailles me barrent le visage, mais ne m’empêche pas de plonger mes iris brûlant d’un feu toujours vif dans les siens. Je n’ose rien dire, de peur de briser l’instant, elle le ferra, fantasme ou non c’est elle qui a réclamé ce temps mort.
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Helen Trust
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Sujet: Re: Toc. Toc. Toc. -Nathan- Mar 31 Mai - 1:00 |
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Son visage est à quelques centimètres du mien. Pourquoi je ne suis pas resté chez Glacius ? Pourquoi est-ce que j'ai du m'infliger ça ? Je sens son souffle sur ma peau. Je croise son regard empli de désir presque animal. Un homme m'a-t-il jamais voulu autant ? Je ne pense pas.
Je le regarde, je le fixe, plonge mes yeux dans les siens et m'évade bien loin, je repense au passé au futur, à tout ses moments où j'ai pu croisé son regard. Nathan est une machine à remonter le temps ambulante, je me revois dans la forêt de Durmstrang, de l'eau sur le visage. Je me rappelle de cette journée magique dans la Montana profond, Nathan est le seul à savoir autant de choses sur moi. Je me souviens de cette fois à Noël, cette fois où j'allais tout lui dire que je l'aimais que je voulais passer le reste de ma vie avec lui, fonder une famille, m'emprisonner dans une vie de bonheur et ce Noël où il a tout réduit en fumée avant même que je ne lui explique réellement mes intentions... Son regard était alors aussi halluciné qu'à présent. Aussi fou. C'est peut-être cette lueur de folie que j'ai toujours aimé en lui. Lueur qui n'est qu'une lueur, juste ce qu'il faut, la dose parfaite, adéquate. Mais il a merdé, autant que moi auparavant, je n'était juste pas capable d'encaisser ce mot : P**e. Mot que j'essaye de comprendre à présent.
Mes pensées se rompent, se cassent, en même temps que mon souffle. Tout devient clair. Et si peu clair, comment réfléchir avec Nathan à quelques centimètres de moi ? J'attrape son bras, le serre, finis d'enlever mon soutien gorge qui me gène. Je dégage les mèches rebelles de son front, plonge à nouveau mon regard dans le sien.
- On est en train de faire la plus belle erreur de notre vie.
Les mots ont à peine été murmurés et pourtant, je sais très bien qu'il les a entendu, reste à savoir s'il veut les comprendre. Ca n'a aucun sens. Rien n'a de sens. Est-ce que je veux partir ? Non, bien sur que non. J'attrape sa nuque et le ramène vers moi.
Une bêtise. Je suis une enfant qui sait parfaitement que ce qu'elle fait aura des conséquences inimaginables et sur tout le reste de sa vie, une enfant qui ne peut pas s'empêcher de faire cette bêtise. Une bêtise si tentante. Une connerie. Une erreur.
Et pourtant, je serai bien la seule femme à considérer Nathan comme une erreur. Je l'embrasse, mord presque sa lèvre inférieur et le bascule sur le dos pour prendre les devant. Je passe lentement mes mains sur son torse avant de lui enlever son pantalon et l'embrasser à nouveau. Pas de marche arrière possible. Profitons et nous regretterons plus tard comme si une gueule de bois à perpétuité nous attendait après la cuite du siècle. I want it all. And I want it right now.
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Nathan Unless
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Sujet: Re: Toc. Toc. Toc. -Nathan- Mar 31 Mai - 2:00 |
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Mon souffle ralentit légèrement. Mes certitudes s’effacent lentement. Pourtant je ne veux pas douter, cette faiblesse, j’ai l’impression qu’elle gâcherait tout. D’un autre côté ne vaut il pas mieux qu’elle prenne le dessus avant d’aller trop loin ? Comme s’il y avait encore moyen de rebrousser chemin. Comme si on avait une raison d’arrêter.
Je ne bouge toujours pas, sensible au moindre de ses mouvement. Ses doigts caressent mon front avec une douceur qui manquait jusqu’alors.
- On est en train de faire la plus belle erreur de notre vie.
Je serre les dents. Vraiment ? C’est son point de vue, une telle pensé ne me serait jamais venu à l’esprit en ce moment. Cette phrase a t'elle pour but de me faire comprendre qu’il n’y a plus rien à construire. Que cette erreur, puisque c’en est une est destinée à ne jamais se reproduire ? Est-ce mon cerveau masochiste qui a décidé de me faire vivre une rupture cruelle car assaisonnés préalablement d’espoirs vains ? Ou au contraire dois-je y voir plus de poésie que de reproche ?
Je n’ai pas eu le temps de trouver quoi répondre qu’elle me ramène vers elle en coupant le contacte visuel. Je dois trouver quelque chose à répondre, ne pas rester enfermer dans mon mutisme :
- Dans ce cas je veux bien vivre une vie remplis d’erreurs.
Cela ne veut pas dire grand-chose, notre communication est limité, d’ailleurs je ne suis pas encore tout à fait certain d’être parfaitement conscient de ce qui est réel et ce qui ne l’est pas. Ses lèvres retrouvent les miennes, encore. Après cette pause, on reprend doucement. La fougue reviendra, c’est évident. Elle le veut autant que moi je le sens bien.
Je passe dans la position du dominé. Ses mains descendent sur ma poitrine suivant les traits de ma physionomie au rythme de ma respiration. Mon pantalon rejoint le sol, bientôt suivit de ses derniers sous-vêtements. D’une main dans son dos je l’oblige à s’allonger contre moi. Dans un élan viril j’échange nos rôles à nouveau, retrouvant de cette fougue bestiale qui m’animait peu avant. Je caresse sa peau en glissant sur nos sueurs mélangées. Alors que l’ascension commence je ressens l’envie, presque comme une nécessité, de savoir. Savoir si je ne suis pas devenu fou, prisonnier du souvenir d’une femme qui m’a abandonné. Savoir ce que je fais. Savoir qui est cette femme à qui je fais l’amour. Non pas qui elle était, mais qui elle est. Maintenant.
- Pourquoi es tu ici ?
Dans quel but, qu’attends tu de moi au juste ? Qui es tu ?
Je passe mes doigts sur ses lèvres, comme si j’avais envie de lui arracher l’information que j’attends. Je veux une réponse.
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Helen Trust
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Sujet: Re: Toc. Toc. Toc. -Nathan- Mar 31 Mai - 19:31 |
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- Dans ce cas je veux bien vivre une vie remplis d’erreurs.
J'attrape son coup comme pour lui montrer que je suis d'accord avec lui. Oui, le mal est fait, autant en profiter. Je sens ses doigts contre ma peau. Je ferme les yeux, me rapproche de lui, l'attend. Son corps m'a manqué, plus que je n'osais l'admettre. Je joue avec ses sentiments autant qu'avec les miens non sans plaisir. Tout semble parfait, plus violent plus intense que jamais ou peut-être est-ce les drogues qui continuent d'agir. Qu'elles agissent, qu'elles agissent. Je ne me suis jamais sentie aussi prêt de l'extase. Mon pied s'enfonce sous les draps alors que je daigne à nouveau ouvrir les yeux.
- Pourquoi es tu ici ?
Je sens ses doigts caresser mes lèvres et reste stupéfaite par une question qui sonne comme un bannissement, comme une punition, comme la fin de la récréation, comme ma fin. Un léger sourire se dessine sur mes lèvres alors que des milliers de réponses différentes s'opposent et se confrontent dans ma tête. "Devine !" "Bonne question !" Non... Nathan semble sérieux comme paniqué dans son propre calme à moins que ce soit l'inverse. Je le regarde. A quoi je pensais ? Je pensais pouvoir jouer avec lui et m'évanouir à nouveau... fade away comme on dit par ici. Tschuss et je me barre. Histoire de le faire souffrir comme il m'a fait souffrir. Non, si mes pensées étaient aussi cruelles, je le saurais, ce serait simple. J'aurais la force qu'a Jade, sa témérité, sa cruauté et je ne serais pas celle que je suis non. Pourquoi suis-je venue ? "Parce que je me sentais mal, que j'ai vu ton appartement et que je voulais te revoir et que je n'ai pas réfléchis". Non. Cette réponse là est encore plus minable que celles déjà imaginées.
J'attrape son poignet comme pour gagner un dixième de seconde de son temps. Quelque chose me fait croire que je ne pourrais pas esquiver la question. J'ai juste envie de l'embrasser une dernière fois. Ce sera pour plus tard. M'a-t'il déjà regardé ainsi auparavant ?
- Pour comprendre.
J'ai envie de me mettre dans ses bras et rester là une éternité mais la proximité ne me semble pas propice à cette discussion. Oui, je suis là pour comprendre ce qui n'a jamais marché entre nous ou plutôt pourquoi, pourquoi il a agi ainsi à Noël alors que j'étais à lui. Il ne m'avait jamais insulté avant cette nuit là. Il m'avait plus valorisé que n'importe quel autre homme ou être vivant sur cette Terre.
- Je voulais savoir pourquoi tu m'as traité de P**e. Pourquoi tu as tout foiré et tout ruiné en une seule soirée. Je sais que je n'avais pas été exemplaire les mois précédents mais je ne pensais pas mérité ça. Je voulais comprendre pourquoi rien ne marcherait entre nous.
Inutile de m'enfoncer plus et de tout lui raconter. Inutile de lui expliquer que j'étais prête à tout avant. Inutile aussi de dire qu'il m'a manqué. Inutile. Nathan est bien trois fois plus intelligent que moi, s'il ne comprend pas ça c'est qu'il ne veut pas le comprendre ou qu'il est handicapé des sentiments et je ne pense pas que ce soit le cas. La passion qui habitait il y a quelques instant chaque parcelle de mon corps, semble à présent investir mon cerveau, mon imaginaire et mes sentiments. Je frissonne sans la moindre raison et le défie du regard, bien décidée, puisque nous en sommes là, à comprendre ce mot qui a changé le reste de ma vie, P**e.[justify]
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Nathan Unless
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Sujet: Re: Toc. Toc. Toc. -Nathan- Mar 31 Mai - 20:59 |
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Mon indexe continue son chemin, suivant ses formes que je m’étonne de toujours connaître aussi bien. Pourtant entre ses absences, mon boulot, on ne peut pas dire qu’on se voyait aussi souvent qu’un couple normal. Certes il est vrai que dans ce domaine la notion de normalité n’a pas forcément beaucoup de sens, mais notre relation était bien plus distendue que toutes celles que j’avais eues auparavant.
J’avais suivis des yeux le trajet de ma main, mais finis par m’en désintéresser pour ramener ma complète attention sur son visage. Je la sens hésitante. En lui parlant j’ai brisé une protection que je m’étais inconsciemment forgé. Tant que je refusais de lui répondre, je refusais d’admettre sa part de réalité, maintenant que c’est fais je ne peux décemment croire encore qu’elle n’est qu’une illusion. Ou alors je suis fou. Réellement et de manière pathologique.
- Pour comprendre.
Ah ! On est deux. Je ne refrène pas le léger sourire qui s’affiche sur mes lèvres. Premier sourire depuis qu’elle est là, mais il ne témoigne pas d’une joie particulière, c’est plutôt une appréciation de l’humour dont elle à fait preuve en me donnant une réponse qui ne me satisfait absolument pas. J’attends encore un peu, voir si je dois me contenter de ça ou non. Le problème c’est que j’ai dû faire un suprême effort pour créer et maintenir ce temps mort. Tout mon corps appel à continuer l’acte commencé, et bien forte doit être le pouvoir de ma raison pour me retenir encore. Je me mords la lèvre inférieure alors qu’elle reprend sa tirade. Je l’écoute, extérieurement calme, alors qu’intérieurement ses paroles allument en moi des désirs contradictoires de réactions. Je sers les dents en encaissant tous ses reproches qui me semblent parfaitement injustifiés. Je fais une grimace, j’ai envie de lui dire de se taire mais aucun son ne passe mes lèvres. Je la déteste… Je la déteste pour son égoïsme. C’est son plus gros défaut d’ailleurs. A ses yeux, elle est et sera toujours la seule personne qui compte. Ce ne lui a rien fait de me quitter brutalement, comme ça ne lui fait rien de bouger de ville en ville, de changer d’amis tous les trois jours. Elle est immunisée contre une quelconque dépendance en quelqu’un. Elle peut bien clamer haut et fort que ce n’est qu’un désir de liberté, penser que c’est une forme de courage et de sagesse, mais au final elle fuit ce qui est le plus difficile : se lier. Elle est incapable de faire confiance à quelqu’un. Helen Trust tu portes terriblement mal ton nom. Pourtant je pense qu’elle n’est pas vraiment consciente de la force de ce trait de caractère chez elle.
Je décide de ne pas m’énerver, mes propres critiques de son attitude viendront plus tard, quand je serai plus à même de mener une telle discussion avec elle. Je la regarde simplement en hochant la tête de droite à gauche comme un adulte qui regarde avec reproche un enfant ayant commis une bêtise. Puis je souris d’un sourire sans joie avant de me pencher doucement vers ses lèvres que j’embrasse délicatement.
Je ne sais plus si le désir qui m’anime prend sa source dans l’amour ou la haine, je veux la faire jouir autant que je veux la faire souffrir. C’est sûrement malsain, mais elle n’a pas le droit d’en demander plus en débarquant chez moi la nuit après six mois d’absence.
Le lèches ses lèvres alors que tout mon corps se remet en mouvement. La main sur sa cuisse j’affiche toujours ce sourire qui n’a rien d’amicale et ajoute simplement :
- Assume ton erreur jusqu’au bout.
Personnellement je ne considère pas vraiment que je sois en train d’en faire une. Et elle n’a pas le droit de me repousser, c’est elle qui est venue frapper à ma porte habillée en catin, je réagis comme un homme normalement constitué. Finis ce que tu as commencé, même si tu le regrette maintenant. J’ignore ce qu’elle espérait en venant ici, mais il est clair que je ne ferrais pas l’impasse sur ce que nous avons vécu. Personne ne peut repartir de zéro. C’est impossible, et à mon sens comme pour beaucoup de choses, sombrement stupide.
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Helen Trust
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Sujet: Re: Toc. Toc. Toc. -Nathan- Mar 31 Mai - 21:38 |
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Je le regarde. Ses traits se tendent en un sourire mais ce n'est pas le sourire que j'aime et qui m'a toujours fait fondre. Son visage est dur, ses yeux brillent mais ils sont froids. Je lâche sa main alors qu'il se penche à nouveau vers moi. Il souris à nouveau de ce sourire qui effraie. Qu'ai-je dit ? Qu'ai fait ? Mon pouls s'accélère, ma mâchoire ses tend, mes dents s'entrechoque et je regarde passivement Nathan se pencher vers moi. Je sens sa langue sur mes lèvres, sa main caresser ma cuisse.
- Assume ton erreur jusqu’au bout.
Je crois son regard froid qui me contemple.
- Quelle err...
Je secoue la tête avant de laisser tomber. Je serai passive. Il a sans doute raison, je le mérite pour ce que j'ai fait ce soir mais je n'ai jamais rien mérité d'autre. Je n'ai pas mérité ce qu'il s'est passé au bal de Noël. Non. Alors que j'étais prête à tout, je ne méritai pas ça. Il m'a détruite alors que je vivais un rêve, que je voulais commencer une nouvelle vie. Ma respiration devient saccadé et je regarde le mur de la chambre. Mur de la chambre qui devient de plus en plus flou jusqu'à ce que je puisse plus le voir. du bout des ongles, je griffe la peau de son dos. Mes yeux brûlent, les larmes m'aveuglent. Je sers les dents puis l'embrasse à nouveau. Je ne comprend pas. Je laisse un cri s'échapper du plus profond de mon ventre. Les larmes baignent mon visage et je me sens couler, couler comme elle. Hors de moi.
[list] L'air entre dans mes poumons. Je me sens revivre. J'ouvre les yeux, mon regard balaye rapidement le plafond. 1 seconde : appartement de Nathan. 2 secondes : nuit merdique. projet : prendre un efferalgan, une pilule du lendemain et me suicider. ou peut-être pas pour le troisième plan. De nouvelles larmes coulent sur mon visage. Je n'avais pas pleurer autant depuis mon enfance ou même depuis tout le temps qu'aura duré ma misérable vie. Je n'ose pas bouger et pourtant il le faut. Il faut que je m'évade de cette enfer puisque Nathan ne m'a pas comprise. Puisqu'il n'a pas voulu comprendre. Chaque image de la veille me panique et me plonge dans une torpeur que je pensais ne jamais connaitre. J'ai vu la mort, j'ai vu l'amour, j'ai vu tant de pays, tant de femmes, tant d'hommes et je n'ai pas connu ça. Je me redresse aussi silencieusement que possible. Mes yeux me brûlent à nouveau, les larmes m'aveuglent alors que j'essaye de le contenir. Pitoyable. Je me lève et me dresse devant le placard, dés que j'aurai des vêtements, je transplanerai en plein Montana pour ne jamais revenir à Londres. Non.
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Nathan Unless
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Sujet: Re: Toc. Toc. Toc. -Nathan- Mar 31 Mai - 23:55 |
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- Quelle err…
Changés d’avis ? Tu ne penses plus avoir fais un mauvais choix ? Tant mieux car il t’est impossible de revenir en arrière. Puisque tu es revenue pour me narguer après m’avoir fait souffrir n’attend pas de clémence particulière. L’atmosphère est brulante, il est de ces nuits d’été où vous avez presque l’impression de suffoquer, c’en était de celles là. Elle se laisse finalement aller, c’est ma faute je le sais très bien, ce que j’ai dis et plus encore mon comportement on dû allumer, ou plutôt éteindre, quelque chose en elle. Je finis donc ce qu’elle n’a pas le courage de mener à terme. Puis je m’allonge à côté d’elle, un bras sur son ventre et m’assoupis presque instantanément. Pourtant même dans mon sommeil une partie de mon cerveau reste sur ses gardes, prête à me réveiller dès que mon inattendue partenaire bougera.
La notion du temps me quitta à nouveau quand je me replongeais dans les méandres de mes rêves pour deux ou trois heures. Pourtant il me sembla qu’il ne s’était écoulé que quelque secondes avant que les mouvements d’Helen me tirent de mon sommeil.
Je la sens se dégager sas violence mais sans douceur non plus. Je reprends peu à peu conscience du monde autour de moi. Je discerne beaucoup mieux ce qu’est la réalité que durant la nuit où je dois dire l’atmosphère particulière du moment avait complètement enivré mes sentiments. Les souvenirs de ce que j’y ai fais, de ce que nous avons fait me reviennent en une masse qui étrangement n’est pas confuse. Ce que j’ai pu penser me revient avec clarté, et me permet probablement de mieux me comprendre moi-même.
Je me redresse sans faire de bruit, sachant qu’Helen n’est pas encore sortie de la chambre. Assis sur mon lit je la regarde, elle me tourne le dos mais malgré ça je peux lire sans sa posture son indécision, sa … gêne ? Je tends la main vers ma table de chevet où ma baguette repose depuis la veille au soir. Sans bruit celle-ci vient se caller sur ma paume avant que je ne referme mes doigts sur son manche.
Mes premières paroles sont pour elle :
- Prends une de mes chemises ou un T-shirt, je n’arriverais pas à avoir une discussion constructive avec toi si tu restes nue.
Mes secondes paroles sont pour mon appartement. La formule est compliquée mais indispensable pour le directeur de Poudlard. Je suis celui sensé s’occuper de la sécurité du château, y comprit du sortilège annihilant la capacité à transplaner en son sein.
Ceci fait je me penche au bord de mon lit pour récupérer mon pantalon de pyjama que j’enfile. La remarque concernant sa nudité est probablement tout aussi valable pour moi.
Je jette un coup d’œil vers la fenêtre de laquelle les premières lueurs de l’aube nous parviennent, messagères d’une chaude journée. J’espère qu’aujourd’hui il y aura un orage.
Je m’assois en tailleurs, regarde Helen.
- Tu comptais filer à l’anglaise ? encore …
Ma voix n’est pas teinté de reproche mais ma phrase si. Peut-être que je vais regretter d’être aussi brusque avec elle, c’est très probable même…
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Helen Trust
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Sujet: Re: Toc. Toc. Toc. -Nathan- Mer 1 Juin - 0:25 |
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Je l'entend. Je n'ai pas été assez discrète. Pas assez. Je glisse les main sur mon visage pour le sécher et regarder fièrement devant moi. Mes yeux me brûlent toujours autant mais je serre les dents et me promet de ne jamais plus pleurer pour le restant de me jours, fierté stupide, certes mais qui me permet de concentrer mon intention et mes forces sur mon visage et mon expression. Nathan est déjà bien assez heureux comme ça. Inutile d'en rajouter. Mon visage semble irriter, peu à peu mes yeux se sèchent complètement, je n'ai aucun miroir pour vérifier leur état, leur rougeur. Par Merlin, j'espère ne pas ressembler à ces petites créatures qui n'inspirent aucunement l'amour mais plutôt la pitié. Voilà la dernière chose dont j'ai besoin : faire pitié.
Je respire profondément, essayant de me calmer. Non, se calmer n'est que détail, l'important est de ne pas flancher et rester impassible et ça... j'en suis capable pour quelques minutes, quelques heures même. Je tente un vague sourire en direction de l'armoire : peu concluant.
- Prends une de mes chemises ou un T-shirt, je n’arriverais pas à avoir une discussion constructive avec toi si tu restes nue.
Une discussion constructive, je t'en ficherait des discussions constructives moi. Sans protester ou provoquer, je tend une main assurée vers l'armoire et attrape la premier T-shirt de la pile. Je jette un coup d'oeil au nom dessus : The Ryan's spell, un groupe écossais indépendant qui jouait un rock bien grinçant il y a de ça vingt ans. Je l'enfile , prend une nouvelle longue respiration et me retourne vers lui.
Je le regarde s'habiller sans tiquer, espérer. Je me sens affreusement vide. Est-ce son cas ? J'en doute. Combien va-t-il me payer pour mes services cette nuit ? Mes yeux restent secs, je m'impressionnent et je bouillonne. J'attend qu'il prenne la parole ; c'est lui qui a parlé d'une discussion constructive. Je n'ai jamais voulu en avoir une, pas depuis ces dernières heures en tout cas.
- Tu comptais filer à l’anglaise ? encore …
Je croise les bras autour de ma taille. C'est tout ? Je suis censée répondre ? Je suis censée m'excuser ? Il se fiche de moi ! Le sadique dans l'affaire, c'est lui. La victime c'est moi. Non, erreur, je ne suis pas la victime, je ne veux pas en être une mais... ce'st tout comme.
- Tu ne peux pas m'en vouloir... A Noel, j'étais prête à tout pour toi et tu m'as littéralement insultée et traitée comme un chien. Tu ne peux vraiment pas m'en vouloir. Et voilà, je ne t'en veux pas, je ne t'en veux plus non plus, content ?
Erreur. Premier mensonge. S'il peut me permettre de courir, de m'enfuir loin d'ici. Oui, c'est sans doute ma spécialité de fuir. Peut-être que je pourrais m'installer pour quelques mois cette fois, réellement rencontrée des personnes. Oublier ma vie passée. Je me détourne de Nathan pour regarder par la fenêtre. Pourquoi ne suis-je pas restée dans ce foutue appartement de l'autre coté de la rue hier soir ?
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Nathan Unless
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Sujet: Re: Toc. Toc. Toc. -Nathan- Mer 1 Juin - 0:54 |
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Elle semble avoir repris confiance en elle. Ou alors c’est une façade. Probablement. On peut encore voir sur son visage les traces de l’expression qu’elle avait il y a peu encore. Elle a l’air fâchée, tant mieux, au moins elle dira enfin ce qu’elle a sur le cœur au lieu de juste disparaître. Comme si fuir avait déjà arrangé les choses. Je la provoque pour qu’elle s’exprime enfin. Les problèmes ne se règles jamais tout seul, ou alors vous êtes vraiment quelqu’un de chanceux.
- Tu ne peux pas m’en vouloir…
Je fronce les sourcils sans l’interrompre mais je n’en pense pas moins. Nooon bien sûr, elle n’a rien fait qui puisse nuire a qui que ce soit, je suis un dangereux psychopathe qui mérite parfaitement ce qu’elle m’a fait subir. Je suis aussi un être humain bordel, je peux pas continuellement répondre à ses caprices sans rien espérer en retour. C’est trop demandé qu’elle m’accorde de l’attention quand J’en ai besoin et pas seulement quand elle désir de la compagnie sexuelle ? Au fond dans l’histoire la catin c’était pas elle, c’était moi, sauf que je n’étais pas payé.
- A Noel, j’étais prête à tout pour toi
Trop mignon.
- et tu m’as littéralement insultée et traitée comme un chien. Tu ne peux vraiment pas m’en vouloir. Et voilà, je ne t’en veux pas, je ne t’en veux plus non plus, content ?
J’affiche à nouveau une expression d’incompréhension. Je cherche à rassembler mes souvenirs de Noel pour essayer de saisir à quoi elle fait référence exactement. D’accord j’avais invité Opale et pas elle, d’accord je m’en étais pas excusé et j’en avais même profité pour lui reprocher de ne jamais être là. Mais est ce que ça méritais vraiment qu’elle parte ? Sa susceptibilité ne laisse même pas la place à une petite remarque ?
– Non. Tu m’as frappé à Noël, je veux bien admettre que je le méritais, je t’ai fais des reproches d’accord, mais je ne pense pas t’avoir insulté de façon violente. Et même si je t’ai blessé je l’avais fais sous le coup de la colère tu le sais très bien. Je ne sais même plus ce que j’ai pu te dire d’insultant, ça montre bien que je ne le pensais pas.
En plus ça me ressemble pas d’insulter quelqu’un à qui je tiens comme je tenais à elle.
– Mais tu n’as pas cherché à comprendre tu as été radicale dans ta réaction. Si tu étais venue le lendemain, me demander des explications je t’aurai sûrement demandé pardon a ce moment, mais maintenant il est bien trop tard pour que je tente de m’excuser pour ça.
Je regarde un instant les draps devant moi, dégouté de la tournure des choses, sans savoir ce que je devrais faire ou dire. Je n’ai pas envie de rester sur des non-dits, je veux clarifier la situation mais d’un autre côté je ne veux pas qu’elle reparte non plus. Quoi que j’en dise ou que j’en pense je suis toujours amoureux d’elle. Mais j’en ai marre de faire des efforts sans contrepartie. Je relève les yeux.
- Qu’est ce qui t’as convaincu de fuir au juste ? Le fait que je danse avec une élève ?
Si elle est possessive a ce point c’est mort, ça marchera jamais, et ce serait sérieusement salaud vu son propre caractère.
– Que je te reproche tes absences ?
Si c’est une susceptibilité maladive ça le ferra pas non plus, je suis pas capable de supporter ça.
… autre chose ?
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Helen Trust
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Sujet: Re: Toc. Toc. Toc. -Nathan- Mer 1 Juin - 1:17 |
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Zen. Helen. Zen. Un medley de chansons de reggae ne pourraient rien y faire. N'importe quelle drogue douce non plus. No. Nathan a raison même si ça me fait bien mal de la reconnaître, nous devons parler, c'est la seule façon de comprendre. Mon coeur bat fort. Un mal au ventre me tenaille, j'ai du mal à avaler ce qu'il m'a fait hier soir mais je me concentre sur quelque chose de plus important pour l'instant. Comprendre, essayer de comprendre ce qui s'est passé ce fameux soir, essayer de comprendre pourquoi tous mes plans sont parti en quenouille à partir de Noël.
– Non. Tu m’as frappé à Noël, je veux bien admettre que je le méritais, je t’ai fais des reproches d’accord, mais je ne pense pas t’avoir insulté de façon violente. Et même si je t’ai blessé je l’avais fais sous le coup de la colère tu le sais très bien. Je ne sais même plus ce que j’ai pu te dire d’insultant, ça montre bien que je ne le pensais pas.
Je souris. J'avais oublié. Je l'avais frappé en effet. Rien de grave, je ne pensais même pas qu'il s'en souvenait. Lorsque j'ai pu le pulvérisé, alors qu'il n'avait pas de baguette et qu'il était à ma portée, j'avais juste choisis de lui balancer de l'eau dessus ce qui prouve bien mon inaptitude à faire du mal. Jade m'en a voulu, elle est bien plus radicale. C'est vrai.
– Mais tu n’as pas cherché à comprendre tu as été radicale dans ta réaction. Si tu étais venue le lendemain, me demander des explications je t’aurai sûrement demandé pardon a ce moment, mais maintenant il est bien trop tard pour que je tente de m’excuser pour ça.
Je fronce les sourcils... Ben voyons, c'est de ma faute. Il fallait que j'aille chercher les excuses. N'était-il pas assez grand pour me les faire lui-même s'il avait envie de se faire pardonner ?
- Qu’est ce qui t’as convaincu de fuir au juste ? Le fait que je danse avec une élève ? Que je te reproche tes absences ?
Je daigne enfin me tourner vers lui... le pire c'est qu'il semble sincère, il se fiche de moi pour que je pense réellement que je suis folle. Ca ne fonctionnera pas, ses évènements paraissent si anodins avec le recul mais ils sont bien ancrés dans ma mémoire pour encore longtemps.
- Non... franchement... je m'en fichais pour cette élève, bien sur que j'ai été vexée, légèrement jalouse mais tu danses avec qui tu veux, tu n'allais pas t'enfermer dans tes appartements un tel soir. Pour ce qui est de mes absences, je...
Hum, je le dis ou pas ? Quitte à être sincère autant l'être jusqu'au bout.
- J'allais te dire que je voulais emménager avec toi, ne plus partir... bon bien sur toujours voyager, je pouvais trouver un travail à Londres, je voulais une famille... on s'en fiche. Tu sais très bien que le problème n'est pas là.
Je fis quelques pas, pieds nus et m'assied sur le lit à un mètre de Nathan.
- Tu... m'as traitée de P**e. Deux fois. Ca sonnait si réel, sincère. Je suis désolée, j'ai pas pu.
Ca et le foutage de gueule qui s'en est suivi et qui semble si annexe à présent. Quelle soirée minable. Pourquoi y suis-je allée ? Je ne sais même pas.
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Nathan Unless
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Sujet: Re: Toc. Toc. Toc. -Nathan- Mer 1 Juin - 17:46 |
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J’ai besoin d’une clope. Toutes ces émotions dans tous les sens, cet ascenseur émotionnel pourris, ça me stresse et me perturbe. Ca me fait mal de ressasser cette soirée merdique qu’était le réveillons. Le pire c’est que je m’en souviens que très peu, tout est confus, la seule chose dont je sois certain c’est que Jade est la personne qui à réussis à gâcher cette soirée. Du coup je la hais.
Pourtant je vais attendre avant de fumer. La détente n’est pas pour tout de suite. Je soutiens son regard.
Elle se fichait de l’élève. Déjà ça. J’écoute la suite avec plus d’attention.
- J'allais te dire que je voulais emménager avec toi, ne plus partir... bon bien sur toujours voyager, je pouvais trouver un travail à Londres, je voulais une famille... on s'en fiche. Tu sais très bien que le problème n'est pas là. Vraiment ? Etait-elle vraiment déterminée ? Ou alors elle me dis ça maintenant car elle sait que je n’y serai pas insensible, elle sait que c’était exactement ce que je voulais à l’époque même si je le lui avais jamais explicitement demandé.
Elle s’assois devant moi, cela signifie au moins qu’elle ne compte plus partir en catimini.
– Tu … m’as traitée de P**e. Deux fois. Ca sonnait si réel, sincère. Je suis désolé, j’ai pas pu.
J’arque les sourcils, surprit. Je n’ai aucune explication à lui fournir. Je suis aussi étonné qu’elle s’excuse, je pensais qu’il faudrait plus longtemps avant que l’un de nous deux y parvienne. Je ne ferrai pas pareil, pas encore.
– Je peux comprendre mais … pourquoi maintenant ? Enfin je veux dire t’attends quoi de moi ? Qu’est ce qui t’as poussé a venir hier soir ?
J’arrête de parler un instant.
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Helen Trust
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Sujet: Re: Toc. Toc. Toc. -Nathan- Mer 1 Juin - 18:05 |
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Il fait toujours aussi chaud. Londres n'a pas du connaitre telle chaleur depuis des siècles, à moins que ce ne soit l'atmosphère lourde, la tension pesante qui me fasse transpiré. Non, je ne me transformerait pas, non, je ne partirai pas. Chaque instant dans cette pièce avec lui est éprouvant et alors ? Je dois rester là encore quelques minutes. Ensuite je partirai mais où ? La Terre me semble d'un coup toute petite. Peut-etre oserais-je aller en Indonésie, certains docteurs là-bas supprime les souvenirs les plus durs. Ils soignent en quelque sorte. Je me suis toujours résolu à garder chacun de mes souvenirs, convaincue qu'il s'agissait là de ma personnalité et qu'oublier, ce serait aussi rayer une partir de ma vie et de moi-même. Mais au fond, je suis jeune. Ne faudrait-il pas que je puisse repartir de zéro.
La voix de Nathan et son regard me sortent de mes pensées.
– Je peux comprendre mais … pourquoi maintenant ? Enfin je veux dire t’attends quoi de moi ? Qu’est ce qui t’as poussé a venir hier soir ?
Je le regarde, tente de croiser son regard puis pose à nouveau mes yeux sur le mur. Un sourire se dessine sur mon visage, un sourire presque naturel, presque sincère.
- Autant que je sois sincère... le 25 décembre au matin, j'ai pris mes affaires, je te haïssais et je savais que... enfin, je ne voulais plus jamais te revoir. Je suis revenu à Londres il y a quelques jours pour voir quelques amis, j'étais toujours aussi décidée à t'esquiver mais hier soir... j'étais chez Glacius, en face, je ne sais pas si tu vois qui c'est.
Je repris ma respiration et le regardais à nouveau. Je n'aurais jamais du revenir, jamais.
- Enfin bref, je ne sais pas ce que j'ai pris mais je n'étais pas moi-même et je suis sorti et j'ai vu ton appartement et... je ne pouvais pas résister. Comme je l'ai dit, je n'étais pas moi-même.
Je souris à nouveau. Tout me parait plus clair, je suis presque prête à me pardonner et à lui pardonner aussi. Je me lève du lit.
- Tout est dit.
Il faut absolument que je me trouve d'autres vêtements ou que je transplane à nouveau en plein Montana et que je me transforme pendant des jours et des jours. Ensuite, si je pense que c'est nécessaire, j'irai en Indonésie.
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Nathan Unless
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Sujet: Re: Toc. Toc. Toc. -Nathan- Mer 1 Juin - 19:06 |
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Je ne sais pas combien de temps cette confrontation durera encore, pourtant au moindre faux pasj’ai l’impression qu’elle disparaîtra pour de bon. D’un autre côté j’ai déjà eu cette impression plusieurs fois dans ma vie et je l’ai toujours revue. C’est le destin ? Je ne crois pas à ses conneries, mais parfois ça me plairait pas mal.
- Autant que je sois sincère... le 25 décembre au matin, j'ai pris mes affaires, je te haïssais et je savais que... enfin, je ne voulais plus jamais te revoir. Je suis revenu à Londres il y a quelques jours pour voir quelques amis, j'étais toujours aussi décidée à t'esquiver mais hier soir... j'étais chez Glacius, en face, je ne sais pas si tu vois qui c'est. Ce n’était pas prémédité visiblement. Mais je dois dire que cette réponse à heurté mon égo. Elle tenait si peu à moi qu’elle n’a même pas cherché à faire l’effort de comprendre, j’ai peut être toujours eu cette dimension d’être ‘jetable’ a ses yeux.
– Enfin bref, je ne sais pas ce que j'ai pris mais je n'étais pas moi-même et je suis sorti et j'ai vu ton appartement et... je ne pouvais pas résister. Comme je l'ai dit, je n'étais pas moi-même.
Elle est venue sous l’emprise d’alcool ou de drogue ? Wah génial. Preuve de plus que je ferrai mieux de ne pas me faire trop d’illusions et d’espoir.
– Tout est dis. – Sérieusement?
Je la regarde se lever carrément surprit. Wahou. Stupéfaction. Stupeur. Ahurissement. Je suis consterné. Et carrément dégouté.
- Alors c’était un jeu ? Je suis une peluche géante que t’avais envie de câliner donc t’es venu et tu repars. T’en a rien à battre de ce que je peux ressentir ? …
Je ne suis pas en colère non, je suis juste, juste … je ne sais pas trop en faite. Je me lève après elle et sans la regarder je répond :
- Je suis incapable de t’obliger à rester. Excuse moi d’avoir pas réagit comme tu l’aurais voulu hier soir, et de m’être réveillé trop tôt.
Je me dirige vers la porte mais avant de la franchir je me tourne vers elle et rajoute :
- Tu sais parfois ça vaut vraiment le coup d’accorder sa confiance à quelqu’un et de faire des efforts. Je ne suis pas parfait, mais tu sais … personne ne l’est. [/color]
D’accord je dis des choses d’une banalité navrantes, mais bon…
- Tu veux du café ?
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Sujet: Re: Toc. Toc. Toc. -Nathan- Mer 1 Juin - 19:37 |
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Je suis partagé entre l'envie de partir au plus vite et l'envie de le voir me supplier de rester ou tout simplement me demander. Faire un geste romantique ou quoique ce soit. une horrible sensation m'assaille : je suis une fille comme les autre comme celles dont on veut se moquer sauvagement dans tous les contes de fée ou bouquin à l'eau de rose. Je suis une fille pitoyable qui croit au prince charmant, à l'amour et au romantisme. Or, je ne mérite pas d'avoir un chevalier servant, je ne mérite pas d'être embrasser avec amour. Nathan Unless fait tout son possible pour me le faire comprendre chaque seconde que je passe ici.
– Sérieusement ?
Oh ne fait pas ton surpris cher Nathan, c'est toi qui m'a insulté, c'est toi qui m'a traîné mentalement dans la boue, qui m'a manipulé et déchiré le coeur. C'est toi. Ne me fait pas porter le chapeau, pas une fois de plus. Que voulais-tu ? Que je te mente ? Que je te supplie de m'aimer ? Que je change du tout au tout ?
- Alors c’était un jeu ? Je suis une peluche géante que t’avais envie de câliner donc t’es venu et tu repars. T’en a rien à battre de ce que je peux ressentir ? …
Je souris cette fois mon sourire est froid. Il comprend tout de travers. Est-ce moi qui me suis mal exprimée ? Est-ce nous deux qui passeront chaque moment ensemble à nous faire souffrir mutuellement ?
- Je suis incapable de t’obliger à rester. Excuse moi d’avoir pas réagit comme tu l’aurais voulu hier soir, et de m’être réveillé trop tôt.
Je sers les dents. Que faire ? Le contredire ? Non, il a tout à fait raison, chaque instant passer ici est un supplice, est de ces choses que je ferais tout pour effacer. Je constate avec bonheur que je n'ai plus envie de pleurer, ni de hurler, ni d'être passive mais oui, d'avoir une discussion constructive. Je partirai après ça, il est clair que nous nous entre-déchireront toujours, nous aimons nous faire mal. Quel avenir pour nous deux ? A supposer qu'il m'aime ce qui n'est pas certain puisqu'il me considère comme une catin. Non, nos chemins se sépareront à nouveau vraisemblablement. Pour ne jamais se recroiser.
- Tu sais parfois ça vaut vraiment le coup d’accorder sa confiance à quelqu’un et de faire des efforts. Je ne suis pas parfait, mais tu sais … personne ne l’es.
Noël dernier, je lui avait accorder tout entière. Que voulait-il que je devienne ? Une de ses femmes qui acceptent d'être insultée et battue ? Non, jamais, j'imaginais un avenir sédentaire magnifique, meilleur qu'une vie sur les routes. Pourquoi ? Parce que je l'aimais et que j'avais compris.
- Tu veux du café ?
Un café ? Un café, merlin que j'aime le café ! J'ai besoin d'un café, un bon de préférence.
- Non... non merci.
Je le suis dans la cuisine. Il faut que je m'explique si j'y arrive.
- Nathan, je ne joue pas plus avec tes sentiments que tu joues avec les miens. Je ne suis pas faites comme toi, tu appelleras ça comme tu veux, stupidité, sensibilité... peu importe mais je ne réfléchis pas à mes actes, rien n'est calculé.
Je me dirige à pas léger vers la fenêtre pour l'ouvrir en grand et ramasse ma baguette par terre comme pour gagner du temps et mieux chercher mes mots.
- Tu as remarqué que depuis ce matin, tu m'accuses. Selon toi je suis la responsable de tout ces échecs, Tu t'es totalement fichu de moi et bien sur c'est moi qui me moque de tes sentiments ! As-tu pensé aux miens une demi-seconde ? Et puis merde... pour te répondre, tu m'importes, tes sentiments aussi.
Je baisse les yeux et regarde par la fenêtre un instant. Un léger vent frais entre dans l'appartement et je souris, ce doit être un belle journée pour des milliers de personnes. Une jolie matinée sur Londres, je sens le bonheur des autres qui s'éveillent sans pouvoir être comme eux. J'attrape mes cheveux et les noue avant de regarder à nouveau Nathan.
- Tu arriveras sans doute à me persuader moi-même à la fin de cette matinée que je suis la source de toutes les failles de notre relation.
Je souris légèrement. Les hommes ont toujours raison et les femmes sont de vulgaires manipulatrices insensibles, c'est bien ça ?
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Nathan Unless
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Sujet: Re: Toc. Toc. Toc. -Nathan- Mer 1 Juin - 20:10 |
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Je n’entends pas le bruit de la porte, pourtant je dois admettre que je m’y attendais assez. Pas de café, tant pis. Elle adore le café pourtant. Ca ne me sert a rien pourtant de connaître ses goûts, mais c’est quelque chose que je n’oublierais pas même si je le voulais. Comme je ne peux pas oublier que Stephen adore le jus d’abricot par exemple.
Une fois dans la cuisine je ne me prépare rien, je prends simplement mon paquet à tabac et me roule une cigarette. Je n’ai ni faim ni soif en faite. Helen me suit, et malgré son précédent ‘tout est dis’ elle continue la conversation.
- Nathan, je ne joue pas plus avec tes sentiments que tu joues avec les miens. Je ne suis pas faites comme toi, tu appelleras ça comme tu veux, stupidité, sensibilité... peu importe mais je ne réfléchis pas à mes actes, rien n'est calculé.
Impulsivité. Parfois ça à du bon, je ne dis pas le contraire. Mais en permanence je dois admettre que c’est assez fatiguant.
- Tu as remarqué que depuis ce matin, tu m'accuses. Selon toi je suis la responsable de tout ces échecs, Tu t'es totalement fichu de moi et bien sur c'est moi qui me moque de tes sentiments ! As-tu pensé aux miens une demi-seconde ? Et puis merde... pour te répondre, tu m'importes, tes sentiments aussi.
Elle à pas tout a fait tords. Je me sens en position d’imposer mes conditions puisque elle est venue à ma rencontre, c’est stupide. Mais elle m’a fait souffrir et je vois ça comme une revanche. Suis-je immature ? C’est possible. Mais je préfère ça à être faible et complètement soumis.
Un vent frais pénètre la cuisine, c’est agréable. Elle prend place devant la fenêtre en attachant ses cheveux, diminuant légèrement son sex appeal.
- Tu arriveras sans doute à me persuader moi-même à la fin de cette matinée que je suis la source de toutes les failles de notre relation.
Je ne peux m’empêcher de sourire a ce que j’ai interprété comme de l’humour. Je cherche mon briquet du regard pour le trouver à côté de la cafetière.
- C’est pas mon intention, je sais bien que j’ai aussi des choses à me reprocher, mais j’assume mes erreurs plutôt que…
Oh et puis j’en ai marre d’essayer de me justifier, et de la rabaisser. Ca ne servira à rien, rien du tout, si ce n’est l’énerver et la faire partir plus vite. Je me ravise. J’allume ma cigarette.
– Helen … désolé, oublis. Je ne t’ai jamais considéré comme une P**e et je m’excuse si ces mots on pu franchir mes lèvres. Tu es sûr que je m’adressais à toi ? Que je ne parlais pas de quelqu’un…
Arrête Nathan, ton égocentrisme est maladif.
– Non rien en faite.
Je m’approche et prend appuis sur le rebord de la fenêtre avant de souffler la fumé hors de mes poumons, à l’extérieur. Je souris, plus calme.
– Tu regrettes d’être venue ?
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Helen Trust
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Sujet: Re: Toc. Toc. Toc. -Nathan- Mer 1 Juin - 20:33 |
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Je le regarde se rouler un cigarette, je ne fume plus. Depuis quelques semaines en fait. C'était polus par manque d'argent que par soucis pour ma santé ou celles des autres que j'ai arrêté et voir une cigarette me tente un peu plus chaque jour. Je me contrôle pourtant? Je ne demanderais aucune faveur à Nathan aujourd'hui même s'il ne s'agit que d'une cigarette, c'est déjà bien trop.
- C’est pas mon intention, je sais bien que j’ai aussi des choses à me reprocher, mais j’assume mes erreurs plutôt que…
Plutôt que quoi ? Je le regarde, le dévisage, l'observe, le fixe sans la moindre gêne. Ne peut-il pas finir sa phrase ? Il ne veut pas me blesser, c'est ça ? Hum, bonne idée mais c'est trop tard, on est arrivé à l'heure de la franchise Nathan. Après tout dans quelques minutes, on se dira A dieu et on ne se reverra plus, c'est ça ? Pourquoi s'épargner !
– Helen … désolé, oublis. Je ne t’ai jamais considéré comme une P**e et je m’excuse si ces mots on pu franchir mes lèvres. Tu es sûr que je m’adressais à toi ? Que je ne parlais pas de quelqu’un… Non rien en fait.
Je ferme les yeux et respire profondément. Les rayons du soleil se balade sur ma peau et me dépayse, je me sens bien. J'attendais inconsciemment cette phrase depuis des mois. Il ne m'a jamais considéré comme une catin. Je sens une douce chaleur s'éveiller dans mon ventre. Je rejoins l’allégresse générale. Mon bonheur se mêle au bonheur de milliers voire millions de londoniens heureux de retrouver le soleil un jour de plus. Je souris plus à moi-même qu'à Nathan. J'ai envie de le remercier mais je sens que ce serait inutile voire gênant.
– Tu regrettes d’être venue ?
Je m'approche de lui et pose mes mains sur le rebords de la fenêtre. Je me sens si sereine à présent. Sereine. Sereine ! Ne vois-tu rien venir ? Non, j'ai tout oublié, pour un instant du moins.
- Non, non je ne regrette rien.
Je ferme les yeux et laisse le soleil chauffer doucement mes joue, mes paupière et mes lèvres pour un temps avant de me remettre à bouger. La fumée de cigarette éveille un léger désir un moi mais je ne fait rien pour lui prendre sa cigarette, au fond avoir abandonner le tabac pour cause de manque d'argent semble si romanesque que j'ai envie de garder cette histoire en moi.
- Et toi ? Voudrais tu que je reste ?
J'insiste sur le conditionnel mais je sais que, quoiqu'il dise, la réponse m'affectera. J'ai un peu faim et assez soif aussi. Soif d'aventures, d'amour, de bonheur et de café aussi, je dois l'avouer.
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Nathan Unless
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Sujet: Re: Toc. Toc. Toc. -Nathan- Jeu 2 Juin - 17:42 |
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J'ai l'impression que l'atmosphère s'est détendue d'un coup. Pourtant de mon point de vu tout n'est pas réglé. D'accord nous avons joué nos adultes magnanimes qui s'excusent plutôt que de rester bloquer sur un quiproquo stupide, mais cela aurait eu pleinement son sens et aurait suffit le 25 décembre. Six mois se sont écoulé depuis, six mois qui ont changé la donne.
Je sens sa présence à côté de moi mais garde le regard perdu dans le vide, en fumant machinalement, profitant de chacune de ces apaisantes bouffé. Il ne faut pas que j'oublie de ne pas jeter le mégot sur le balcon de mon voisin du dessous. Précaution qu'en tant que sédentaire qui tâche de vivre en bonne entente avec ses voisins, je me dois d'essayer de respecter un maximum.
- Non, non je ne regrette rien.
Non ... rien de rien ... Arf génial, j'ai Edith Piaf en tête du coup maintenant. Ce n'est pas très gênant car j'apprécie assez cette chanson, mais je me détourne du principal. Ma cigarette finis je l'écrase dans le cendrier à côté de moi. Il y a des cendriers un peu partout dans cette baraque. Ma grand mère m'a raconté qu'une époque elle et mémé Colman avait prit pour habitude de fumer le cigare, je crois d'ailleurs que c'était à la mort de Caïn Dougie - mon papi si vous préférez . Paraît que lui même aimait beaucoup fumé le cigare. Je m'égare encore. Elle ne me touche pas, je lui suis d'ailleurs assez redevable de ne pas faire comme si rien n'avait changé, de garder encore cette distance entre nous. Bon certes, vous me direz que hier soir c'était bien le cadet de mes soucis, mais hier soir c'était différent.
- Et toi ? Tu voudrais que je reste ?
J'inspire profondément, la mâchoire un peu crispé contre ma volonté. Je ne détourne pas les yeux de la superbe véranda de moi voisin, je savais pas qu'il avait un chat aussi gros d'ailleurs. Je me demande s'il arrive encore à sauter et a courir avec autant de graisse superflue.. Mon voisin arrive dans mon champ de vision a ce moment là, à poils. Eurk. Je détourne les yeux pour regarder mes paumes bien conscient qu'Helen attends une réponse de ma part :
- Je ne sais pas.
Ça ne suffit pas, en tout cas moi, je ne me satisferais pas d'une telle réponse c'est évident. Si elle est resté jusqu'à maintenant ce n'est pas pour partir après une phrase pareil. Un blanc s'installe, rythmé par les chants des oiseaux qui survivent en pleins Londres pendant des étés pareils. Je finis par relever la tête pour la regarder quand je répond, je lui dois bien ça. J'ai envie de lui dire que ne veux pas recommencer la même histoire, ça ne marchait pas avant, ça ne marchera pas plus maintenant. Je ne veux pas m'engager à nouveau avec la crainte quotidienne qu'elle parte un jour sans me prévenir juste sur un coup de tête que je ne comprendrais pas. Parce que c'était bien ça le pire, ne même pas savoir pourquoi elle avait tout laissé tomber du jour au lendemain.
D'un autre côté ... est-ce qu'elle sous-entend une possible nouvelle relation amoureuse entre nous ? Je ne suis pas certain de ça. Peut-être qu'elle joue, comme une adolescente sur les dits et les non-dits. Étrangement je crois que je préférais que ce soit le cas, ça me permettrait de ne pas avoir à dire des choses que je n'ai pas forcément envie de dire. Je décide de mettre de côté cette mise à plat éprouvante, tant qu'elle n'abordera pas directement le sujet " what about us ?". Je la repousserais aussi longtemps que je le pourrais ( la mise à plat hein pas Helen). Je hausse les épaules et ajoute :
- Mais tu peux rester, y a toujours de la place ici t'façon, même quand Walker se dit que ça me ferrait plaisir de le voir débarquer à 3h du mat pour le voir décuver..
Manière peu subtil de la mettre au même niveau que mes amis. Proches certes, mais pas autant qu'une petite copine. Je me retourne pour aller vers la machine à café que je mets en route manuellement. J'évite d'utiliser la magie pour la gastronomie, c'est une habitude. Puis je vais chercher le pain au noix dans le sachet du boulanger, et le couteau à pain. je me coupe un bout en ajoutant plus pour meubler qu'autre chose :
- Si tu veux quelque chose tu peux te servir. Tu sais où les choses sont rangées de toute façon, ça n'a pas changé ...
Mon intonation à baissé et ma voix ressemblait plus à un murmure sur la fin.
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Helen Trust
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Sujet: Re: Toc. Toc. Toc. -Nathan- Jeu 2 Juin - 21:47 |
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Je regarde devant moi, les nuages passent doucement, leur forme est distincte comme dans les dessin de compte pour enfant. Un instant, j'aimerais transplaner et tomber dans cet océan de coton hydrophile, j'ai envie de sourire à cette idée mais ne fait rien. J'attend. J'attend sa réponse à cette question si catégorique. Je m'en veux de l'avoir poser mais en même temps tout sera plus clair une fois qu'il y aura répondu. Ses idées et ses sentiments m'apparaitront et je gèrerai avec.
- Je ne sais pas.
Je fixe toujours le toit d'en face, histoire de masquer mon désarroi. Soit, à quoi m'attendais-je ? Nathan me fait souvent souffrir mais pas sciemment, du moins c'est ce que je pense, comment aurait-il pu me balancer un "non" simple et méchant dans le genre "retourne faire mumuse au bord de la plage ou sur n'importe quel autre continent, laisse-moi tourner la page. Je ne bouge pas. J'attend, encore. Une centeine d'idées et de sentiments s'entre croisent dans ma tête sans que je ne parvienne à faire le vide ou à savoir quoi faire. Je n'ai aucune conscience, aucune morale, aucune attache réelle, aucun poid. Pour me décider je n'ai que ma raison, mon feeling et mon coeur. Les vérités du coeur ou celles que l'on ne peut pas démontrer mais qui nous arrivent bien plus certaines que 2 et 2 font 4 mais quelles sont ses vérités ? Qu'un au-delà existe ? Non, non, certainement pas. Que je sens et que je ressens, oui, sans doute plus. Chaque seconde me parait durer une infinité. Cette situation, tout est de ma faute mais pourquoi suis-je tombée amoureuse de lui ? No idea. J'aurais mieux fait d'éviter, tout serait plus simple avec un autre homme ou une autre femme ; il ne serait sans doute pas l'un des hommes les plus important et de Roumanie et d'Angleterre, il accèpterait sans doute plus facilement que l'on déménage de temps à autre, seulement tous les trois ans. Je savais pertinemment à Noel que si je voulais être avec Nathan, c'était pour me stabiliser, faire sans doute un de ses métiers de bureau dans lesquels je suis totalement incapable, que je serais là pour faire la cuisine le ménage grâce à quelques sorts et que je sombrerais sans doute dans une routine.
- Mais tu peux rester, y a toujours de la place ici t'façon, même quand Walker se dit que ça me ferrait plaisir de le voir débarquer à 3h du mat pour le voir décuver..
Walker, il vient de me comparer à Walker ou je rêve ? Walker le gars qui était ami avec Sand et qui l'est aujourd'hui avec Nathan, qui est mignon soit mais... Non, je n'ai rien dit, ou rien pensé plutôt, si je me met à critiquer les amis de Nathan je ne suis pas bien avancée quoique, lui, ne s'est pas privé de parler de Jade devant moi. Je respire calmement, sans laisser rien paraitre. Ainsi je suis devenue une bonne amie qui peut squatter sur le canapé si elle le souhaite ? Une "sex friend" peut-être ? Je m'écarte de la fenêtre et de Nathan par la même occasion.
- Si tu veux quelque chose tu peux te servir. Tu sais où les choses sont rangées de toute façon, ça n'a pas changé ...
- ok
Youpi Helen, tu fais avancé le débat. Je suis son amie, c'est ça ? Il ne m'a pas explicitement dit de partir... ni de rester mais à quoi m'attendais-je ? A une déclaration d'amour, non, nous n'en sommes pas à là, nous n'en seront jamais à là. Je ne crois pas qu'il m'ait d'ailleurs dit une seule fois qu'il m'aimait. Et si c'était moi qui lui disais tout ce que j'ai sur le coeur, il y a fort à parier qu'il reste de marbre. Je sautille jusqu'à la porte qui donne sur la cage d'escalier, l'ouvre et jette un coup d'oeil au dehors. C'est bien ce que je pensais, mes vêtements ont bel et bien disparu. Normal.
- Je t'emprunte un jean.
Ou plutôt un short qui me fera office de long pantacourt. Après tout je suis comme Walker, Walker a sans doute déjà du lui emprunter des fringues. C'est tout à fait normal. Sans attendre, je me redirige vers la chambre et grimace. J'attrape un short noir, tout en dessous de la pile, sans doute un de ceux qu'il met le moins. Comme mrévu, il est trois fois trop large. Tant pis. Je me dirige à nouveau vers la cuisine faisant bien attention de ne pas toucher Nathan, je me sers un café sans lequel je ne peux pas commencer une bonne journée. D'ailleurs, d'ailleurs que fait-on aujourd'hui ?
- T'as prévu quelque chose aujourd'hui ?
Réponse large, il peut très bien me raconter des conneries pour me dire d'aller voir ailleurs, ou il peut très bien de choisir de passer quelques heures avec son ex. Quoi ? Moi ? Vouloir qu'il retombe amoureux ? Jamais !
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Nathan Unless
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Sujet: Re: Toc. Toc. Toc. -Nathan- Jeu 2 Juin - 22:33 |
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« Ok ». C’est tout et c’est déjà bien assez, qu’aurait elle pu répondre d’autre d’ailleurs. Soit elle espérait quelque chose en venant ici et je viens de la rembarrer, soit elle est effectivement venue sur un coup de tête et dans ce cas elle se fiche sûrement pas mal de comment je la considère. Soit les deux. J’émiette le pain en le mangeant par petites boulettes, c’est pas bon pour la digestion je sais, je faisais toujours ça quand j’étais tout gamin à l’orphelina, là-bas le pain était toujours caoutchouteux et ça ne changeait pas grand-chose, puis ma grand-mère m’avait traumatisé avec ses enguelades à répétition sur un truc aussi insignifiant que ça, et j’ai perdu l’habitude de le faire. Je suis sûr qu’on pourrait psychanalyser mon ressentit vis-à-vis de ce que je suis entrain de vivre rien que par ce geste. Helen sors de la cuisine et se dirige vers la porte. Elle semble décidée à partir. Je ressent un pincement au cœur, c’est stupide je sais, je n’ai pas le droit d’essayer de la retenir après ce que j’ai dis, alors je continue de manger mes boulettes de pain. Par contre si elle part dans cette tenue … Mais elle rebrousse chemin.
- Je t’emprunte un jean. - Euh … ok.
Je ne pense pas qu’elle attendait une réponse particulière. Je souris en l’imaginant avec un de mes jeans. Vu que l’atmosphère s’est un peu adoucie je me permets de commenter :
- Tu sais que je suis légèrement plus gros que toi ? … Les ceintures sont dans le tiroir du milieu.
Une fille qui porte un T-shirt ou une chemise masculine je trouve ça classe mais un pantalon… Quand elle revient j’accentue mon sourire. En fait ça passe encore, elle à un petit côté garçon manqué ou femme sauvage qui part en camping.
- Me souvenais plus que j’avais ce fute.
Elle va se servir du café. Quand elle à finis et qu’elle s’écarte je fais de même avec ma tasse Sand Unless … ouais c’est ma grand-mère qui a acheté une tasse à l’effigie de mon frère faite par des fanatiques. J’adore cette tasse parce qu’il a l’air sombrement stupide dans son attitude de séducteur à deux mornilles avec une rose rouge en bouche.
- T’as prévu quelque chose aujourd’hui ?
Je dois manger avec Woodrow à midi, et j’ai une réunion avec Miss Rain cet après midi au ministère pour un projet concernant les élèves de dernière année de Poudlard. Je regarde au fond de mon bol le café qui tourne doucement sur lui-même.
- Non.
C’est vilain de mentir. Je m’apprête à lui retourner la question quand j’entends toquer à la porte.
Je regarde Helen puis pose ma tasse, finis mon bout de pain et va ouvrir. Sur le palier je reconnais mon voisin … du dessous.
- Ah Nathan ! Bien le bonjour ! J’aimerai vous parler de deux trois choses, si cela ne vous gêne pas. - Bonjour monsieur F… - Parfait ! Je peux ?
Il désigne l’intérieur de mon appartement et sans attendre de réponse entre d’un pas. Il tient une chaussure à talon en main. Ouah, monsieur Fabray vient me proposer une soirée drag queen @_@. Il me tend un mégot de cigarette sous le nez avec un air de reproche. Fichtre, hier soir…
- Déso… - Inutile de nier ! Vous êtes le seul dans cet appartement à fumer des roulées, il soupire, enfin je ne vous en veux pas mais bon vous comprenez Martin se balade sur le balcon le soir et mange vos mégots, et je ne pense pas que ce soit vraiment sain pour lui, ça attristerai tellement ma femme s’il devait mourir si jeune …
J’ai bien envie de lui répondre que si martin rend l’âme ce sera sûrement pas la faute de mes mégots mais de toutes manières je peux pas en placer une. Lui quand il commence à parler …
- Et puis je voulais aussi savoir si cela vous appartenait, il me montre la chaussure qui il me semble est à a pointure d’Helen. Enfin … plutôt à votre compagnie d’hier soir, je dois dire d’ailleurs que j’ai assez mal dormis, j’ai le sommeil léger quand il fait si chaud en été et … vous n’avez pas été des plus discrets dirons nous.
Il se penche de côté fait une mine surprise en apercevant le bordel du couloir derrière moi, comprenant ce qu’il veut comprendre mon voisin me tapote l’épaule et me fait un clin d’œil qui signifie clairement « Bien joué vieux » … ce type est irrécupérable.
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Helen Trust
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Sujet: Re: Toc. Toc. Toc. -Nathan- Jeu 2 Juin - 23:09 |
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Je le regarde. Le café n'est pas mauvais. J'accepterai une routine comme ça assez facilement en fait. Je n'ai plus l'embrasser, lui dire de bien travailler et de revenir le plus tôt possible car j'aurais certainement envie de faire quelque chose de spéciale le soir.
- Non.
Je souris largement. J'aime sourire, trop peu de personne sourit systématiquement et c'est bien dommage. Sourire permet parfois d'illuminer la vie de quelqu'un au moins pour quelques minutes. On frappe à la porte, je reste dans la cuisine. Je ne suis plus chez moi ici, les invités de Nathan ne sont pas les miens. Je le regarde s'éloigner vers la porte d'entrer, aux aguets, lorsque j'entends la voix peu attractive d'un homme, je souris à nouveau et me dirige vers la chambre de Nathan pour trouver une ceinture et améliorer ma tenue ce qui n'est pas une mince affaire, croyez-moi. Un ourlet ici, un resserrage par là. Je me regarde dans la miroir et choisis de me détacher les cheveux. Il y a longtemps que je n'ai pas paru aussi peu féminine mais je le vis bien. Je reste un instant dans la chambre avant de me diriger vers la porte d'entrée devant laquelle se trouve un homme rond une chaussure à la main. Ma chaussure.
- Bonjour. Vous avez retrouvé ma chaussure ? Merci beaucoup !
Je souris largement, ce n'est pas vraiment sincère puisque je ne pense pas que je retrouverai l'autre chaussure un jour mais bon, c'est l'intention qui compte et c'est bien sympathique. Je hoche la tête, accepte la chaussure qu'il me tend et me détourne.
- Ohoh, je ne veux pas vous déranger plus longtemps. Penser bien à vos mégots. Bonne journée... Bonne journée mademoiselle.
Je hoche la tête et lui souhaite aussi une bonne journée. Pas bien méchant le voisin même assez sympa au fond.
- Il me suffit de retrouver mon autre chaussure, dis-je à Nathan avec un léger sourire.
Je tournoie deux fois sur moi-même.
- Alors si tu n'as rien de prévu aujourd'hui, permet-moi de t'enlever !
Je ne vois absolument pas quoi lui proposer comme activité, rester à Londres j'imagine, lui montrer que je peux rester plus d'une semaine au même endroit, lui faire découvrir une autre partie de moi et le connaitre mieux. Faire quelque chose d'inédit.
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Nathan Unless
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Sujet: Re: Toc. Toc. Toc. -Nathan- Jeu 2 Juin - 23:52 |
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Helen débarque, récupère sa chaussure et fait partir mon voisin du même coup. Je le regarde disparaître dans la cage d’escalier franchement surprit. Bonne journée vieux… Je claque la porte derrière lui et me tourne vers Helen.
- Il me suffit de retrouver mon autre chaussure.
Je fronce les sourcils en me rappelle comment elle avait débarqué chez moi la veille. En tout cas elle a l’air en super forme. On dirait une enfant, ou une jeune amoureuse, ou …
– Helen … Qu’est ce que t’as fais du reste de tes affaires ?
Je ne sais pas pourquoi je l’imagine à moitié saoul, passer chez chacun de mes voisins en semant ses vêtements avant de retrouver enfin mon appart. Le vieux du troisième aurait été content en plus, elle c’est moins sûr pas contre.
– Alors si tu n’as rien de prévu aujourd’hui, permet-moi de t’enlever !
Fût-ce vraiment une bonne idée de lui dire que je n’ai rien de prévu ? Ses projets semble assez romanesque, du moins c’est ce a quoi me fait penser le mot « enlever », même si ce serait plutôt à moi d’effectuer une telle action. Il faut vraiment que je me détende un peu. Je souris :
– Pourquoi pas ? Je dois m’habiller de manière particulière ?
Je vais chercher ma tasse que je finis en revenant vers elle. Malgré mes efforts je n’arrive pas à cesser de trouver l’ambiance un peu bizarre. On a couché ensemble hier et là j’ai l’impression qu’on se comporte comme deux gamins qui viennent de se rencontrer. Je ne m’étais pas du préparé à la revoir et je dois dire que je suis un peu pris au dépourvu. Chamboulé dans mes sentiments. Je n’ai pas eu de relations sérieuses depuis six mois, bon je flirte avec ma bibliothécaire mais rien de plus pour le moment…
Si elle ne m’enlève pas trop loin on ira peut-être quand même manger avec Woody à midi. Il va me charrier mais bon…
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Helen Trust
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Sujet: Re: Toc. Toc. Toc. -Nathan- Ven 3 Juin - 0:11 |
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Mes affaires ? Bonne question, à vrai dire, je crois avoir tout laisser dans la cage d'escalier, pour ce qui est du reste... peut-être que j'avais laissé un sac chez Glacius... je n'en suis pas sur. J'avais apporter à Londres quelques changes histoires de survivre, se racheter des fringues tout le temps c'est bien sympa mais si j'ai abandonner l'idée de fumer ce n'est pas pour faire la razzia dans les boutiques de vêtements, ce n'est pas vraiment mon genre. Ce sera ma prochaine quête, retrouver un minuscule sac qui a pu être volé par n'importe qui... Oui, soit mais ça attendra, je ne tiens pas à ce que Nathan rencontre mes pseudo-amis. J'esquive donc sa question en parlant des projets pour la journée, mes vêtements de la veille sont sans doute perdus à jamais pour ce qui est du reste, j'ai prévu une bonne journée... comme repartir à zéro. Nathan et moi n'avons jamais réellement été amis... ce pourrait être une première même si je dois avouer que ce serait sans doute assez étrange.
– Pourquoi pas ? Je dois m’habiller de manière particulière ?
Il sourit légèrement, c'est un sourire que je n'avais pas vu depuis des mois, bien avant Noël. J'aimerais le faire sourire comme ça à nouveau.
- Tu t'habilles comme tu veux, à Londres on n'a jamais l'air d’être un clown.
Voilà, tu le sais aujourd'hui je resterai dans l'une des plus belles villes d'Europe rien que ça mais pour faire quoi ? Je n'en sais rien encore. Je m'assois dans un fauteuil en attendant qu'il se trouve des vêtements. On pourraaaaaaait refaire ma garde-robe. Non, non. Je n'ai que peu d'argent et bien que j'imagine l'activité comme assez sympathique si l'on ne craint pas les réprimandes des vendeuses, ce n'est sans doute pas la meilleure des activités. Pas de bar non plus. Le parc ? Oui... mais non. J'ai déjà vu Hyde Parc récemment avec Jade et avouons-le Hyde Parc, c'est bien mais pas grandiose. Marcher dans les rues et parler ? Je me lève d'un bond et frappe deux fois mon poings contre le mur.
- Prêt ?
Je souris légèrement à nouveau. Une idée m'a traversée l'esprit assez original pour qu'il ne l'ait sans doute jamais faite et moi non plus. Oui, c'est sans doute une idée totalement absurde et ennuyeuse mais bon.
- Que dirais-tu... d'aller au musée de la science moldue ?
Je souris largement. Après tout à part une infime minorité de personne portées sur les moldus, personne n'essayent de comprendre leur science, pas même les enfants de moldus qui arrêtent leur cursus moldu à l'age de 11 ans et ne connaissent donc pas grand chose. Juan, un brézilien m'en avait parlé en long en large et en travers, il avait 70 ans et avait passé les 3/4 de sa vie à comprendre les sciences moldues et en avait même écrit un bouquin qui ne s'est guère vendu mais ça c'est une autre histoire. Je regarde Nathan avec espoir.
- Sinon, on peut faire autre chose...
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Sujet: Re: Toc. Toc. Toc. -Nathan- |
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