Pas seule dans ce couloir (Eloïse & James)

Invité

Voilà, c'est fini. Je ne sors plus avec James, ça a la fois un soulagement et tristesse. Soulagement car je ne devrais plus faire croire que je l'aime alors que mon amour pour lui ne dépasse pas la case amitié. Les hormones m'ont surement fait croire des choses que je ne ressentais pas pour mon meilleur ami quand j'étais encore petite. Tristesse car notre rupture a mit un froid, bien que léger, entre ma famille et celle de James. Ce que j'avais prévu depuis que je me suis rendu compte de mes vrais sentiments. L'amour nous joue parfois des tours, on croit l'avoir attrapé alors que ce n'est qu'une illusion. Je commence à croire que l'amour c'est comme l'eau, quand on croit l'avoir attrapé, il glisse entre nos doigts sans qu'on sache le rattraper. Entre James et moi, ce n'était qu'une illusion. Je crois qu'entre nous deux, je suis celle qui ne croyait guère plus à notre couple qu'à la victoire de l'Ordre sur les Mangemorts. La première fut vrai alors la deuxième, le fait que « le mal » va gagner sur « le bien », l'ai peut être aussi. En tout cas j'espère.

Je suis une future traite, la seule traite de ma famille pour l'instant. Je n'aurais jamais pensé que je finirais comme ça, l'idée ne m'a jamais traversé l'esprit jusqu'à cette été où ... Je ne vais pas dire le moment où tout à changer car c'est mon secret :X. Mais suite à l'événement mystérieux, j'ai comprit que ma place ne sera pas dans l'ordre mais du côté des Mangemorts. Le bien et le mal, personne ne peut les séparer de l'autre car il n'y aurait pas de bien après avoir vécu le mal. Personne de ma famille et de l'ordre a imaginé ma future trahison envers eux et quand ils le seront, j'aurais donner toute les informations que je sais à Jade et aux autres. J'aurais accomplit ce que je veux faire, rentrer dans les rangs des Mangemorts et prouver à tous que je ne suis pas seulement Lorcane Longdubat, fille de Neville et Luna Longbubat.

Je ferme mon bouquin et regarde part la fenêtre de la Bibliothèque. Il fait chaud donc pas mal d'élèves sont couchés au soleil dans le Parc. Je n'avais aucune envie d'aller dehors, j'avais envie de rien faire ces temps-ci même. Je retiens un soupir et continue de voyager mon regard sur les élèves. Je reconnais quelques élèves dont ma soeur jumelle Lysander, Albus, Richard, Alexander et bien d'autres. Tous des personnes sauf Lysander que je connais pas vraiment, je ne peux pas vraiment les considérer comme mes amis sauf peut être Alexander malgré sa soudaine attitude étrange envers moi.

Je reporte attention au bouquin que je tiens en main, je l'ai déjà lu plus d'une fois ce livre. Pourtant quand je vais mal ou que je ne sais pas comment m'échapper de ca monde, je le lis. Il est abimé car il avait appartenu à la mère de mon père, ma grand-mère quoi, elle me l'avait donné un jour où elle avait mystérieusement retrouver un peu de son esprit. Depuis ce jour, je garde ce livre avec moi. Ce n'est pas un trésor, il ne vaut rien mais il est, enfin était, important pour moi. Il parle de justice et de paix, deux choses qui manquent cruellement à ce monde.

Après avoir mit mon livre dans mon sac, je me lève de ma place et me dirige hors de la bibliothèque. Je n'ai pas d'idée où aller, je veux juste me dégourdir les jambes. Les couloirs sont un peu peuplée, il fait frais mais je ne peux retenir un frisson, je suis assez frileuse. Personne ne me remarque et ça comme d'habitude, je ne veux pas que ça change pour l'instant malgré que ce sera obligatoire si les Mangemorts m'acceptent dans leur rang.

*S'ils m'acceptent, je serais la première surprise. D'autant plus qu'ils pourront croire que je suis une espionne envoyé par l'Ordre afin de rapporter des informations à l'Ordre. Et aussi qu'ils ne me prendront jamais aux sérieux si je leur dis mon nom de famille. Mon nom de famille est pareil que celui Potter et Weasley, il relie notre famille tout de suite à l'Ordre. Mais je suis différente des miens et je compte le prouver même au péril de ma vie*

Un soupir passe mes lèvres entre ouverte puis je monte dans mon dortoir pour déposer mon sac qui me sert de moins en moins ces temps-ci. J'eus aucune surprise en voyant pas mal d'élèves en train de lire ou de faire ces devoirs. Je me demande si j'étais vraiment comme eux avant, un bourreau de travail ...Oui surement en rappelant les remarques que me fessait les personnes qui ne sont pas de ma maison.

Je monte dans ma chambre, celle-ci est vide au contraire d'en bas, je ne reste pas longtemps juste le temps de ranger mon sac à sa place. Je retourne dans ma salle commune et je la traverse pour retourner dans le couloir.

J'ai marché mais je ne sais pas combien de temps et à cause de mon allure rapide, je sentais une légère douleur dans mon mollet. Il faut vraiment que je fasse plus d'exercice parce qu'une simple marche ne doit pas avoir un pareil effet normalement mais ce tout petit effet. Heureusement que je ne grossis pas même si je viens à manger beaucoup. Au moins les gênes de mes parents ne sont pas tous mauvais.

L'heure tourne et je vois doucement le soleil se coucher. Je ne m'arrête pas pour regarder le coucher de soleil. Je traverse les couloirs l'un après l'autre, je monte les escaliers, les descends mais malgré tout ça, je savais où j'étais. J'avais tellement voyager ma première année que je connaissais maintenant assez bien Poudlard sans pour autant le connaitre totalement. Personne ne le connait totalement de toute manière.

J'arrive après 10 minutes de marche au 5ème étage, le couloir où je me trouve est désert. Le soleil est presque partit, il ne reste que quelques lumières. Je m'arrête malgré que je ne suis pas fatiguée et m'appuie contre un mur froid du couloir. Je ferme les yeux et passe ma main dans mes cheveux. Je ne sais pas où aller, voilà pourquoi je n'arrête pas de marcher. Personne à voir, aucun endroit m'attirant, rien. Avant, j'aurais été voir James pour m'occuper mais là, je ne pouvais pas. Je devais prendre mes distances. Car avec du recul, je crois qu'il sait jouer de moi, de mes sentiments. C'est seulement maintenant que je m'en aperçois. Il aurait bien peut me manipuler, même si ce n'est pas trop son genre, pour avoir ce qu'il voulait. Je dis à voix haute en le remarquant seulement quand j'entends ma voix

« Connard de Potter, j'aurais du me méfier de toi. »

Je retiens un grognement au fond de ma gorge pareil pour mes larmes, je ne pouvais pas pleurer. Mais c'était trop fort, quelques larmes coulèrent sur mes joues pour atterrir sans bruit. J'essaye celle qui reste sur mes joues en me disant que ce n'est que les faibles qui pleure.

Je n'avais pas remarqué des pas s'approchant de l'endroit où je suis, je me suis rendue compte que la personne avait entendu ce que j'ai dit mais je m'en fichait. Ca doit être qu'un simple élève, il ne me posera pas des questions pour savoir la raison de cette phrase.