PARADOX ♛ Brillant stéréotype de la génération MTV
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Feuille de personnage Côté coeur: Une amante bien trop fougueuse pour mon pauvre organe. Camp: Les deux Niveau magique: (94/100)
Sujet: Show Must Go On || Libre || Dim 2 Mai - 23:20
Encore un héros. Encore un pitoyable crime derrière un rideau. Le dernier. Le foutu dernier. Avant la résurrection.
Qui suis-je ? Ce n'est même pas la question. Demandons nous plutôt.. Qu'est ce que je suis ? Un bout d'âme enfermé dans un biblo. Un bout d'âme qui ne demande qu'à sortir pour s'enfuir retrouvé son corps avant que celui-ci ne finisse en poussière. Je ne pouvais rien faire, j'pouvais pas bouger, j'pouvais pas parler, j'pouvais qu'hurler silencieusement en espérant que quelqu'un m'entende. En espérant être sauver. J'étais terrorisé à l'idée de finir ainsi à réfléchir sur le monde pour l'éternité. Je n'était plus rien.. Je n'étais plus qu'une âme. C'est horrible je ne suis même pas mieux qu'un fantôme. Je ne peux même pas discuter avec les autres. Je suis enfermé, enfermé dans mon monde, enfermé dans ma solitude. Alors comprenez moi. Et pardonnez moi pour ce que j'ai fait à cette pauvre vieille femme qui a poser les mains … Sur mon biblo. Qui a posait ces mains sur mon âme en murmurant : « Oh ça ferrait beau ça dans mon salon. » Pardonnez moi... Mais.. Elle était si faible son âme était si petite , si pure, si triste de la perte de son mari, si cassé que je n'ai pas pu résister. Je ne suis qu'un lâche je ne suis qu'un monstre. Je ne suis qu'un parasite. Le parasite de cette héros de tout les jours. Tel un poison j'ai pris possession de son sang, j'ai peu à peu anéanti son âme, j'ai mis son corps sous mon joug et cette pauvre vieille était devenu en l'espace de quelques jours l'une des sorcière les plus dangereuse d'Angleterre. J'avais absorbé sa mémoire, j'avais détruit un à un ces souvenir. Un monstre. Je ne suis qu'un monstre. Tel un parasite je l'ai bouffé peu à peu et j'l'ai forcé à aller vers Poudlard. J'l'ai forcé à utiliser des pouvoirs qui dépassait sa résistance physique. J'l'ai forcé à mourir. A mourir pour que j'puisse retrouver mon corps. C'était étonnant de me voir allonger de ce cercueil. J'avais l'air paisible. Heureusement je ne semblait être en état de décomposition comme si mon corps attendait sagement que je revienne à lui. Avec les dernière force de la vieille j'ai soulevé légèrement mon corps et à peine le contact entre ces doigts et ma peau eut lieu que j'ai quitté son corps avec le peu de vie qui lui rester. J'ai pris toute sa force vital pour redémarrer mon corps. J'ai tué cette femme. Je l'ai tuer. Tout ça pour vivre. Je l'ai tué. Mais elle ne méritait pas ça. Nan elle le méritait pas. C'que j'avais pas prévu.. C'est que mon corps avait subi une autopsie c'que j'avais pas prévu c'est qu'un à un mes organes devait se reformer. C'que j'avais pas prévu c'était le cri de douleur que je pousserais. Un cri a réveillé tout Poudlard fort heureusement vite atténuer et mis sur le compte des loups garous qui étaient de sorti ce soir. Mais j'avais retrouvé mon corps. J'avais retrouvé la vie.
La vie est douloureuse malheureusement. Des braise, j'avais l'impression que mon sang n'était que des amas de braise, mes os me brûlaient d'une façon tel que je ne savais pas si je pourrais un jour les bougeait à nouveau. Mes muscles avoir étaient congelé pendant des milliers d'années et le fourmillement que je ressentais dans ceux-ci était désagréable mais à la limite c'était presque une caresse comparer à ce que mes organes me faisait subir. J'respirais très mal en faite j'arrivais pas à respirer ma bouche était tellement sèche que j'avais l'impression d'aspirer de la poussière, mon cœurs battait d'une façon .. Tellement.. Irrégulière tellement rapide que je ne comprenais pas vraiment comment je pourrais revivre s'il était aussi fou. Quant à mes reins ils m'avaient été enlevé du moins je le suppose vu la douleur que j'avais à mesure qu'il repoussé dans mon corps apparemment trop peu élastique pour eux. Ma peau même semblait s'être figé. Mais le pire... Le pire. C'était mon crâne. Mon cerveau ne m'avais jamais donné un tel migraine qu'à cette instant même un marteau piqueur ne me ferrait pas aussi mal. La souffrance était tel que même un doloris. Même un foutu doloris... Ne m'aurais pas fait aussi mal. Ce n'est qu'après une dizaine de minute qu'en sueur j'ai pu respirer à peu près normalement ce n'est qu'après cette foutu dizaine de minute que j'ai ouvert les yeux et que j'ai vu les étoiles. Le ciel de Poudlard était dégagé et c'était magnifique. Pourtant cette vision ne dura qu'un quart de seconde car juste ensuite je du fermer à nouveau mes paupières tellement mes yeux était sec . Je brulais. C'était ça je brulais et j'étais en enfer. En enfer pour avoir défier les lois de la vie. En enfer pour avoir défier dieu et lui avoir : Va te faire foutre c'est pas mon heure. En enfer pour avoir tuer cette pauvre femme qui ne demandait rien. Au bout d'un moment j'ai fini par m'y faire à cette foutu j'ai fini par comprendre qu'elle mettrais un temps à s'atténuer et j'ai surtout compris que je ne pouvais pas rester ici. Alors malgré mes os qui m'hurlait de rester allonger, malgré ma peau était encore trop rigide pour me permettre de bouger à mon aise se fissurer par endroit laissant à mon sang le loisir de couler à nouveau. Ce sang que j'venais à peine de créer était déjà en train de couler. Ainsi été ma vie. Ainsi serrait mon avenir. Le sang à toujours rythmé mon chemin. Une fois debout j'eu du mal à aligner deux pas, j'étais comme qui dirait rouillé et mes articulation semblait crier à chaque mouvement. Elles craquaient d'une façon tel que j'cru bien qu'elle finirait par céder et malgré tout la douleur que cela m'importait je soulevais la femme qui m'avait permis d'être à nouveau vivant. Je soulever cette pauvre dame et la mettais à ma place dans ce cercueil. A nouveau j'utilisais la magie pour le refermer, cette magie qui une fois que j'l'eu utiliser à nouveau... Oh mon dieu. Elle pris possession de mon être. Me couvrant d'un halo chaud et reposant, j'aurais fermer les yeux pour me laisser porter par ces vagues. Je ne m'étais jamais senti bien qu'en l'utilisant un simple sort de fixage me rendait ma puissance d'antan. Tout mon être vibré de cette magie qui me permettait de vivre. Je sentais mes plaie se refermer, mon dos se redresser, mes muscles se bander, mes yeux s'humidifier, la vie. La vie me reprenait un peu plus me serrant dans son étreinte chaude alors que la mort était de plus en plus repoussait. Mon corps semblait de nouveau accepter l'idée de vivre encore un peu. Mes poumons prirent une grande goulée d'air. J'étais vivant. Vivant ! Et personne. Non personne. Ne mettrais plus jamais mon nom sur une tombe. Me sentant soudain puissant et fou de rage en même. Une rage dont j'ignorais la provenance mais dont me être se nourrissait pour soulever la baguette vers la tombe et la déraciner et la faire voler au loin dans le lac. Sand Unless n'est pas mort tel était le message.
Par la suite j'ai eu un énorme trou est ce qu'il durait une heure ? Un jour ? Un mois ? Un an ? J'en sais rien. Mais tout ce dont je me souviens à la suite de ce trou c'est le froid, le froid, la pluie, la campagne anglaise et ce taxi dans lequel je suis monté sans grande conviction. La magie. Quel connerie que la magie.
« J'vous emmène où ? » N'importe où tant que c'est loin d'ici. »
Loin d'ici. Je ne savais même pas où j'étais mais j'devais m'enfuir. M'enfuir loin. Loin de toute cet magie. J'n'étais au fond qu'une erreur de la nature. J'aurais du être mort. Pas encore en vie. Pas ici assis dans ce taxi. Et cette conasse de magie n'aurait jamais du me rendre mon corps aussi puissant qu'il l'était avant, elle n'aurait jamais du me redonner tout mes pouvoir d'antan. J'étais trop dangereux. Beaucoup trop dangereux.
« Ça va pas mon gars ? »
La voix du taximan me fit sursauter, je vis ces yeux bleu dans le rétro qui me regardait d'un air pour le moins inquiet. C'était marrant ces gens qui s'inquiétait pour leur prochain comme ça. Trop altruiste pour survivre dans nos monde de brute. Je lui souris en lui répondant
« Si c'est juste que la pluie me rend nerveux. »
L'homme me sourit à mon tour en m'répondant.
« T'as pas l'accent du coin.. Américain ? » « En quelque sorte. »
En quelque sorte oui, mon accent était revenu comme si mon corps avait été réinitialiser. Puis enfin l'homme qui conduisait repris comme s'il avait l'habitude de trimballer des paumés dans mon genre.
« T'es sur que ça va mon gars ? J'en connais pas beaucoup des gens qui savent pas où y vont et laisse leur destin a un modeste chauffeur de taxi. »
De nouveau j'lui est souris et c'est en regardant par la fenêtre et en voyant tout ces paysages grisâtre que j'lui repondais.
« Bah tu sais... J'ai plus rien à perdre. J'aimerais tout recommencer. J'aurais voulu être quelqu'un d'autre. J'aimerais enjamber la peur, les doutes, les cicatrices et moi aussi pouvoir rencontrer tranquillement mon futur sans m'poser trop de question. Moi aussi j'aimerais que mon seul soucis soit c'qui passe ce soir à la TV. Mais les secondes claquent en moi comme les talons aiguilles d'une putain déroutée. J'suis perdu. Et un chauffeur de taxi aussi modeste soit il m'emmènera plus loin que mes jambes aurait pu le faire. »
Un foutu philosophe. J'étais devenu un de ces putain de C*****d blasé par le temps avant l'heure qui s'croit poète. Putain j'ai honte. Je soupire. Quel connerie. Quel connerie j'avais faite en créant cette Horxcruce. Voilà où j'en étais maintenant. La moitié de mon âme était morte. Quand l'autre était morte de regret.
« Ôte moi d'un doute t'es pas un candidat au suicide ? »
J'ai de nouveau posé mon regard sur le vieux chauffeur de taxi auquel je répondis toujours souriant. J'avais envie de le rassurer. D'être gentil avec lui. Décidément j'avais changé.
« Nan.. T'inquiète j'ai assez donné dans le suicide. »
Il m'a sourie et la conversation a continuer ainsi pendant un petit moment, ce mec était vraiment sympa' j'l'aimais bien et même si sa vie semblait assez inintéressante il était heureux ça s'sentait dans sa voix quand il parlait de ces enfants. Ces enfants. Les miens doivent me haïe j'l'ai est tous lâchement abandonné quel père de merde je fais. Quel merde je suis en faite. J'ai mérité tout ce qui m'est arrivé. Toute cette descente aux enfers. La douleur j'devais la ressentir encore et encore. J'le devais pour me faire pardonner. Me faire pardonner de tout. Putain. Puis nous arrivons dans le cœur de Londres. C'est là que mon chauffeur s'arrête. C'est là que nos destins se séparent.
« Allez j'vais te lâcher ici, en plein milieu de Londres t'as tout qui se suit.. Motel, café tout ça quoi. Bon courage le yankee » « Ouais merci. J'te dois combien ? » « Laisse c'est pour la maison. » « Okay merci, bonne continuation. » « A toi aussi gamin. »
Un dernier sourire et j'suis sorti. Sous la pluie. Londres. Ma bonne vieille Londres. Rapidement je me suis retrouvé mouillé jusqu'à l'os. Le sweat que je portais me coller à la peau. Mon jean fit de même quelque instant plus tard quant à mes chaussure à chaque pas elle émettais un couic signifiant que mes pieds baignaient dans l'eau eux aussi. Pour sur j'attraperais la crève et se serrait bien fait pour moi. Mes jambes m'ont porté jusqu'à un motel du nom de « L'amour ». L'amour. C'te bon vieux mot français. J'ai payer pour une semaine et j'ai fini par m'installer dans une chambre au premier c'était miteux mais j'm'y sentais bien. De nouveau j'ai utilisé la magie .. Pour me créer des papier d'identité qui changerait en fonction du nom que je donnerais à mon interlocuteur. Sand Johnny Vince Unless. J'avais honte de ce nom maintenant. Honte de toute ce qu'il représentait, de la crainte qu'il pouvait inspiré .. Installé dans ma chambre je regardais la pluie qui tombait à travers la fenêtre. C'est quand j'ai vu un taxi passé dans la rue que j'ai repensé à ce vieille homme tout sympathique.. Oh et puis pourquoi pas.
Deux jours plus tard je m'étais acheter un de ces vieux taxi londonien et j'm'étais rendu dans un de ces entrepôt où on récupérais nos licence et tout ça. Bien entendu la magie m'avait un peu aider à faire accélérer les choses. Je ne l'utilisais plus souvent juste quand j'en avais vraiment besoin. Et là on peut dire que mes faux papier on a nouveau démontrer leur efficacité.
« Comment tu t'appelle mon gars ? » « Sa... Appelez moi Edward. Edward Hyde. »
C'était venu tout seul. Et le nom s'est changé automatiquement sur mon permis, ma carte d'identité et toute ces connerie. Edward Hyde. Ce personnage de la nuit. Cette autre personnalité antisocial et folle. Ce monstre. Ce monstre qui doit rester caché. C'que je suis à présent. Je ne suis plus une menace tant que je reste à l'abri des regards et en étant chauffeur de taxi je ne pouvais trouver mieux comme métier banal.
« Bon tiens mon gars normalement tu as déjà ta bagnole, ça c'est ta licence et tout ton matos démerde toi et fais moi un bon chiffre sinon j'te flanque à la porte pigé ? » « Pas de soucis. »
Et voilà ainsi serrait chauffeur de taxi. A toute dire j'm'en sortait plutôt pas mal pour mes premiers clients même si bon ma conduite était légèrement dangereuse par moment tout le monde arriver entier c'est le principal. Aujourd'hui encore il pleuvait et c'est près d'une silhouette familière que je me suis arrêter cette fois j'sais pas si c'est mon esprit qui me joue des tours en tout cas j'me devais prendre un client dans le besoin. Je ne sais pas si j'étais vraiment en état de revoir quelqu'un qui me connaissait . Bah. On verra bien. La silouette s'engouffre dans mon taxi et c'est en regardant dans le rétroviseur que j'demande.
« Bonjour. J'vous emmène où ? »
Elisabeth Winster
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Sujet: Re: Show Must Go On || Libre || Lun 3 Mai - 1:58
Les gens changent. Le temps, les événements, les épreuves, les obstacles sont autant de choses qui peuvent changer le cœur d’un homme. Longtemps, je me suis battue contre moi-même. Je me suis cherchée, souvent égarée pour au final, être enfin celle qu’il me fallait être. Je ne suis ni un démon, ni un ange. Un somptueux mélange des deux, un accord parfait entre le bien te le mal. Souvent, avant, j’avais tendance à me mettre en situation d’échec, à penser que je n’étais rien et que, toujours, je raterais tout. Je ne croyais pas en moi. J’étais perdue au milieu d’une vie qui m’échappait totalement. Sans repère, j’ai connu la solitude, l’abandon, la fuite.
J’ai longuement trainé les pieds, remis au lendemain les choses à faire. Je ne savais pas qui j’étais, trop accroché à la vision que les autres avaient de moi. Pour qu’ils soient fiers, je n’ai pas hésité à jouer leurs jeux. Je voulais porter le nom des Winster bien haut, pouvoir marcher la tête haute et savourer le plaisir d’être quelqu’un. Seulement, voilà, je m’en suis lassée. Etre méchante, faire claquer mon fouet, regarder les gens de haut tout en les écrasants sous mes talons ça n’avait jamais été moi. Je n’étais qu’une copie, un simple robot formater pour reproduire la sacro sainte image de mon père. La suprématie des sangs pure, l’assouvissement des moldus…Quel bêtise ! Le combat entre le bien et le mal, quelle connerie ! Ne voyaient-ils donc pas, tous ces assoiffés de pouvoir qu’il n’y aurait jamais de vainqueur ?! Personne ne gagne jamais ! Jamais !
Voilà pourquoi moi, j’ai décidé de suivre ma propre voie. Si je tombe, ce sera pour avoir suivie mes idéaux. Fini le temps ou je n’étais qu’un petit mouton docile. 17 ans. C’est le temps qu’il m’a fallut pour enfin savoir qui j’étais et ce a quoi je voulais employer ma vie. 17 ans à vivre dans le noir, à provoquer les deux camps sans même forcement le vouloir. J’ai toujours sut être là ou l’on ne m’attendait pas. Précurseur d’un monde meilleur ou, enfin, nous vivrons tous égalitairement ! A 16 ans, je fermais à jamais la porte de la voie familiale en épousant les principes d’un camp adverse. Je ne serai jamais Mangemort ! Pas plus qu’une de ces défenseuse du sois disant « bien ». A17 ans, je m’affirmais définitivement.
Aujourd’hui, c’est une porte de mon passé que je vais fermer. Ce que j’ai vécu ces deux dernières années, m’a permis d’ouvrir les yeux sur beaucoup de chose. La vie n’est pas facile mais je m’y accroche. J’en ai fait la promesse un jour à un vieil ami…Parfois, on a besoin de quelqu’un pour nous ouvrir les yeux. Il suffit d’une rencontre, d’une seule parole échangé pour qu’enfin les choses se mettent à leur place. Pour ma part, je devais ma sérénité d’Esprit à un seul homme : Sand Unless.
D’aussi loin que je me souvienne, il est le seul à avoir cru en moi. Le seul à m’avoir prouvé que je valais bien plus que ce que je ne le pensais. Sa confiance, son enseignement sont à l’ origine de la femme que je suis devenue. J’étais dans l’obscurité, il a juste allumé la bougie. Qu’importe ce que lui est devenu, qu’importent les voix sur lesquelles je ne pouvais le suivre. Sans lui, je ne serais pas aussi certaine de mes choix. Sans lui, l’Ombre en moi n’aurait pas enfin trouvé sa place.
Je suis une Ombre. En tant que telle, j’ai déjà du sang sur les mains. Aucun meurtre commis n’a été inutile. Tous étaient une menace pour nous, pour les moldus, pour eux même ou pour la paix. Aucun meurtre ne m’a jamais apporté la moindre satisfaction, le moindre plaisir. Au contraire. C’est ce qui d’une certaine façon, me distingue des mangemorts. Je ne me souviens pas de chacun des visages de ceux à qui j’ai pris la vie. Quelle importance ? Mais je me souviendrai à jamais de son regard, de ses yeux, de ses mots. Les siens. Ceux de Sand Unless. Aujourd’hui encore, tous ils cherchent à comprendre, à savoir qui tenait la baguette lui ayant ôté la vie. Nombreux sont ceux qui semble ne vouloir se rappeler de Sand que comme l’homme de bien qu’il était. Peut être est ce mieux ainsi…Je n’ai put faire mon deuil qu’en sachant qu’il m’avait choisi moi, qu’il m’avait confié cette mission de lui-même. Quelqu’un devait le stopper, je fus ce quelqu’un. Hasard ou destiné ? Peut importe…J’avais pris sa vie pour en sauver d’autre…Seule j’avais dût surmonter cette épreuve. Personne ne sait que c’est moi, leur chagrin était suffisamment lourd comme ça. Je n’avais pas voulu en rajouter. Je m’étais faite le bras de la mort pour lui, pour Sand, sans penser une seule seconde aux conséquences pour moi.
Mon âme est toujours intacte bien que torturée. Mon deuil, je l’ai fait seule. Ma douleur, je l’ai enfouie en moi. J’ai changé depuis cette mort. Je le sens là, en moi, au plus profond de mon cœur. J’ai changé. Je suis plus froide, plus dure, plus secrète, plus solitaire. Mes priorités ne sont plus les mêmes, j’accorde moins d’importance aux querelles puériles qui jalonnaient mon chemin. Le cadeau de Sand, une pensine, m’a permis enfin de me décharger d’une partie de mon passé. A présent, je sais exactement qui je suis et ce qu’il me faut accomplir.
Je suis une Ombre. Une défenseuse de la paix, la balance de l’équilibre entre le bien et le mal.
Le manoir Winster m’accueil aujourd’hui pour la dernière fois. Ils ne le savent pas encore, mais je serai partie de là avant même que je jour s’achève. Je ne peux plus vivre ici, faire comme si de rien était. Ils ont choisi leur camp, moi le mien. Nous n’avons plus en commun qu’un simple nom : Winster. Je ne suis pas dupe. Je ne me fais aucune illusion. A la minute même où ils comprendront, je ne figurerai même plus sur l’arbre généalogique. Je n’aurai plus de parents, plus de famille…Je ne peux plus supporter mon père. Ses discourt et ses jugements me sortent par les yeux. Je dois m’affranchir ! Faire le dernier pas pour être enfin libre ! Ou irais-je ? Je ne sais pas…peut être chez Lindsay ou bien ailleurs. Peu m’importe !
Tout est prêt. Mes valises sont bouclées. Je n’emporte avec moi que peu de souvenir. A quoi bon ? Je ne serai plus leur fille de toute façon. J’aurais aimé pouvoir expliquer les choses à Lina, lui dire que non, je ne l’abandonne pas. J’aurais voulu qu’elle sache que, si je fais cela, c’est aussi pour elle. Mais elle ne comprendrait pas. J’avais juré de toujours veiller sur elle, de l’emmener avec moi….il ne faudrait jamais faire de promesse lorsqu’on sait qu’il sera impossible de les tenir…
Depuis ce matin, j’ai 18 ans. Dehors, il pleut. Normal, nous sommes à Londres. J’ai toujours trouvé ironique de voir que le manoir Winster avait été construit en plein milieux des Moldus. De la fenêtre de ma chambre, j’ai toujours aimé voir déambuler les gens sous leur parapluie. Nous, les sorciers, nous n’en avons pas besoin. Un simple sortilège impérius nous garde bien au sec. Je n’arrive pas à être nostalgique, à être triste de partir. J’ai pourtant vécu un tat de chose dans cette maison. Père sera bientôt là. Je mets le peu de temps qui me reste à profit pour faire le tour de chacune des pièces. Du grand grenier à la cave en passant pas les cuisines ou nous ne mettons presque jamais les pieds. Ici, c’est le domaine de nos elfes de maison. Dixie me manquera surement. Cette vieille Elfe s’occupait de moi depuis que je suis née. Je ne peux m’empêcher de soupirer.
La cheminée crépite, père est de retour du ministère. Matt, mon frère sort l’accueillir tandis que Lina voudrait se fondre dans le décore. Rituel habituel des enfants bien élevé que nous sommes, placé en ligne devant lui pour saluer son arrivé. Autre fois, Charles Winster était fier de ses 3 enfants…Aujourd’hui son regard semble ne plus vouloir quitter celui de mon frère. Il fallait bien qu’au moins l’un de nous reprenne la relève, même si c’est là un acte stupide. Matt a toujours eut soif de reconnaissance, il est le parfait petit mouton de mon père. Autrefois, Charles Winster posait une main bienveillante sur la tête de sa dernière née. Aujourd’hui, elle n’est plus pour lui que les déshonneurs prononcés de sa famille. Ce n’est pas grave ! Lina, est ma fierté, à moi.
Routine habituelle, nous prenons place autours de la cheminée du petit salon. Père nous raconte des anecdotes de son travaille, riant à gorge déployé au sujet d’une nouvelle blague idiote sur les nés moldus. Les Elfes nous portent l’apéro, Lina se fait oublier en lisant un livre au titre désopilant. Je la plain…
Entre les petits fours et les canapés, je lâche ma bombe. Le froid s’installe dans la pièce au moment même ou je prononce ces mots
-Père, je m’en vais.
Matt et lui me regarde, tandis que j’entends Lina grincer des dents.
-Comment ça, tu t’en vas ?
Pourquoi faut-il toujours qu’ils rendent les choses plus difficiles ?
-Je pars. Définitivement. Je quitte le manoir.
L’incrédulité ce lit dans les yeux de mon frère, le chagrin dans ceux de ma sœur. Dans ceux de mon père, je retrouve la mauvaise lueur, celle qui me permet d’avancer qu’il ne va pas simplement me souhaiter bonne chance. D’un geste de la main, il fait sortir Lina et Matt de la pièce. Je ne le crains plus depuis longtemps. Je ne baisserai pas mon regard, je ne quitterai pas mon air décidé. Il n’a plus d’emprise sur moi…c’est terminé
-Et ou iras tu ? Tu es une Winster ! Ta place est ici, chez nous ! Nous sommes ta famille !
-Ma famille ? MA famille ? Si vous étiez ma famille, vous respecteriez mes choix, père !
-Les Winster ne se sont jamais acoquiné avec les sangs de bourbes ! Tu me fais honte Elisabeth ! Ta petite crise n’a que trop duré !
-Alors, peut être ne suis-je pas une Winster ? Peut être que je ne suis qu’Elisabeth, juste Elisabeth !
-Sa suffit ! Ta mère…
-Mère n’est pas là ! Et c’est votre faute ! C’est a cause de vos idéaux que mère est à Sainte Mangouste ! A cause de vous et de vos pathétiques petites idées archaïques !
-Je ne te permets pas, Elisabeth ! Je suis ton père !
-Plus pour longtemps, père ! Je pars ! Je quitte cette maison ! C’est fini ! Terminé !
-Et que feras-tu ? Tu n’auras rien, Elisabeth ! Rien du tout, tu m’entends ?! Pas d’argent, pas de maison, Rien ! Si tu pars, je te renie ! Tu n’existeras plus pour moi !
-Je n’existais déjà plus, Charles ! Je n’ai pas besoin de l’héritage des Winster ! Je n’ai que faire de tout cela ! Vous avez choisis d’être un perdant ! Moi, je choisis le camp des gagnants. MON camp !
J’étais las de me disputer ainsi avec lui. Ma décision était prise, irrévocable. La porte du salon s’ouvrit sur une Lina aux yeux brulant de larmes. Il ne me fallait pas la regarder, je devais aller jusqu’au bout. Un seul geste de ma baguette fit voler mes baguages vers moi. Un autre les fit rapetisser pour les rendre plus facilement transportable. Charles ne bougea pas de son fauteuil, je le sentais brulant de rage. Je serrai ma sœur dans mes bras, consciente de l’abandonner aux chiens. Mais que pouvais-je faire d’autre ? Elle était encore loin de sa majorité, la prendre avec moi n’aurait fait que multiplier les problèmes. Ses levres murmuraient un « ne me laisse pas, m’abandonne pas »contre mon oreille. Mais, il le fallait. Elle était Gryffondor, elle saurait être courageuse. Mon frère lui, me regardait livide. Nous avions été si proches durant notre enfance. De vrai inséparable. Et maintenant….Maintenant il était la nuit et j’étais le jour. Je l’avais aimé, adoré, envié mais, tout enfant grandi un jour. C’est ce que j’avais fait.
Juste avant que je ne parte, mon père se leva enfin. Ses yeux étaient d’une noirceur à faire peur. Sa rage était mal contenue. Il devait enfin avoir compris qu’il ne pouvait plus me tenir. Il avait sorti sa baguette, je tenais toujours la mienne dans ma main droite. Nos yeux se croisèrent et se défièrent. Je ne voulais pas le détruire, pas comme ça. Un jour viendrait ou, surement il me faudrait le faire. Mais pas ainsi, pas devant Math et Lina…Pourtant, s’il venait à tenter la moindre chose, je n’hésiterais pas à me servir de mes nouveaux pouvoir. L’enseignement de mon père, celui de Poudlard ainsi que celui des Ombre m’avait permis d’avoir bien des ressources en matière de sortilège.
Un premier sort fusa, je me contentai d’un simple bouclier. Lina se mit à pleurer, Matt lui lança un regard d’avertissement. Un Winster ne pleure pas, un Winster ne s’abaisse pas à ce genre de démonstration ! Foutaise ! J’avais envie d’hurler à ma sœur de pleurer, de pleurer tout son saoul ! J’avais envie de lui dire d’être humaine, de garder son cœur intact et son âme pure ! Seulement ce n’aurait pas été une bonne idée de faire cela devant mon père. Ma provocation attiserait la haine de Charles envers Lina. Elle n’avait aucunement besoin de cela. Un éclair doré frappa mon bouclier. Je secouai la tête.
-Avons-nous réellement besoin de nous livrer à cette démonstration père ?
Il ne répondit que par un nouveau sort. Son visage était glacial. Nulle émotion ne se lisait sur ses traits. A mon tour, je levai ma baguette et, conjurant un sort dans une langue ancienne, je dirigeai vers lui une boule violette. Son bouclier fut inutile, ma boule le traversa et l’envoyât valser a travers la pièce. Matt se précipita vers son père, tandis que Lina levait les yeux sur moi
-Dés que tu le pourras, fuie cette maison, Lina. Peu importe le camp que tu choisiras, ne restes pas là !
Son camp…Lina ne serait pas mangemort non plus, j’en avais l’intime conviction. Sans plus attendre, je me dirigeai vers la sortie.
La porte du manoir claqua derrière moi. Je posai une main sur le bois de cette dernière comme pour m’en imprégner une dernière fois. Dehors, il pleuvait toujours. Tant pis, je serais mouillée. Je ne pouvais pas transplaner dans cette rue, à la vue de tous ces gens. Un dernier regard sur le manoir Winster et je m’éloigne. Je m’engouffre au milieu de la foule de passant pressé. Dans mon malheur, j’ai de la chance : Je connais le monde des Moldus. Pas autant que je le voudrais, certes, mais être sorti avec un né moldus et avoir étudié cette matière me sera finalement d’une certaine utilité. Je ne sais pas ou aller, ça n’a pas d’importance. Peut être devrais je fêter ma toute nouvelle liberté ?
La pluie est froide, j’ai horreur de ça. Je suis assez frileuse de nature. Devant moi passe une voiture marqué « Taxi ». Un instant de réflexion plus tard, je lui adresse un signe. C’est bon, il m’a vu ! Je m’engouffre dans le véhicule sans même un regard pour le chauffeur. Quelle importance qui conduit ?
« Bonjour. J'vous emmène où ? »
Cette voix….je l’ai déjà entendu…Mais ou ? Bof…peu importe. J’hausse les épaules, attrapant au passage une serviette dans la seule de mes valises à avoir conservé sa taille normale. Tout en me séchant les cheveux, je fini par lui répondre
-Bonjour. Ou vous voudrez, tant que c’est loin d’ici.
Loin d’ici. Loin du manoir Winster, loin de la seule petite chose qui me raccrochait encore à mon passé.
-Et, s’il vous plait, serait-il possible de monter le chau…le chau…mage ?
Chaumage ? Hum…étais je bien certaine de ce mot ? nan…Monter le feu ? Ça aurait été peut être moins suspect comme ça.
-Navré, j’étais distraite. Je voulais dire : augmenter la chaleur.
Là-dessus je lui lance mon sourire séduisant. D’ordinaire, cela suffit pour détourner l’attention des hommes. Sans rien ajouter, je termine mon séchage –s’aurait été plus rapide et efficace avec ma baguette-et m’installe confortablement dans mon siège. Ma tête se pose sur l’appuie tête et je lâche un soupir .j’aurais pensé qu’il aurait été plus facile de laisser Lina derrière moi…pourtant, je ne pouvais m’empêcher de culpabiliser.
Sand Unless
PARADOX ♛ Brillant stéréotype de la génération MTV
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Feuille de personnage Côté coeur: Une amante bien trop fougueuse pour mon pauvre organe. Camp: Les deux Niveau magique: (94/100)
Sujet: Re: Show Must Go On || Libre || Mer 5 Mai - 2:39
La silhouette entre j'ai même pas eu besoin d'un regard. Son odeur simplement m'a suffit à la reconnaître. Putain, Il fallait que ça soit elle. T'as vraiment un sens de l'humour à la con dieu. Son reflet dans le rétroviseur ne fait que m'enfoncer dans ma certitude. Elisa. Il a fallut que se soit toi. Il fallait que ça soit toi. Tu m'as conduit à la porte de la mort, faut bien que se soit toi qui me récupère la première.
« Bonjour. Ou vous voudrez, tant que c’est loin d’ici. »
Sa voix, ça me fait bizarre de l'entendre mais en même temps ça me fait super plaisir. Un léger sourire vient naître sur mon visage même si en vérité ces paroles ne prête pas du tout à sourire. C'est juste que l'entendre à nouveau ça me fait chaud au cœur. Oh mon dieu voilà que j'suis devenu sentimental –'. Cependant ce n'est que quelques secondes plus tard que j'analyse sa phrase. Fin surtout qu'un écho résonne dans ma tête. C'est presque mot pour mot ce que j'avais dis à mon taximan il y a quelques jours. Mon regard se perd sur son reflet dans le rétroviseur, elle m'a l'air plus grande, plus sure d'elle, plus mature. Au point que j'en viens à me demander. Combien de temps ai-je disparu ? Combien de jours, de mois , d'années se sont écoulés depuis ma mort ? Vaut mieux pas penser à ça sinon j'risque de vite me griller et même si j'en crève d'envie de lui dire qui je suis je vais éviter. Perdu dans mes pensée sa voix me sort de ma torpeur.
« Et, s’il vous plait, serait-il possible de monter le chau…le chau…mage ? »
Le chômage ? Heu ouais pourquoi pas. Tout dépend ce qu'elle entend par là. Si elle veut que j'demissione pour augmenter le taux de chômeur dans ce pays ben j'lui dirais gentillement d'aller se faire voir nan mais oh =O. Ce n'est pas parce que je ne suis plus le directeur de Poudlard ou l'ennemie public n°1 qu'il faut me mettre à la rue. Nous remarquerons la descente aux enfers dans mes métiers d'ailleurs . C'te classe passé du sorcier le plus puissant et le plus craint d'Angleterre à un modeste chauffeur de taxi. Y'a pas à dire. Je gère ;_;.
« Navré, j’étais distraite. Je voulais dire : augmenter la chaleur. »
Oh c'te petit sourire charmeur que j'aperçois dans le retro.. Bah alors Eli c'est comme ça que tu te fais pardonner tes erreurs ? Bah remarque en même temps elle a raison d'utiliser ces charmes. Cependant moi ça m'avance pas tout ça. Je suis un sorcier et à la base le chômage ou l'augmentation de chaleur dans une voiture c'est pas vraiment mon truc. Voiture qui par ailleurs roule sur le boulevard. Elle a dis loin d'ici pas besoin de tourner à tout les coins de rue.. Du coup pendant cette longue ligne droite moi j'lui répond d'une voix disons légèrement faussement maquillé. - ou l'art de paraître suspect en quelques secondes par Sand Unless. -
« Augmenter la chaleur... Ouais j'devrais pouvoir faire ça. »
J'devrais... Sauf que les boutons là ils sont vraiment étonnant, du coup j'ai bien l'air con moi là à chercher.. P't'être celui là il a une bonne tête. J'appuie dessus et entend de clic clic … Nan ça a pas l'air d'être ça... J'appuie sur l'autre à coter rien ne se passe.. Bon ben pas celui la .. Peut être ça... Nan pas vraiment nan vu l'bruit que la voiture vient de faire .. Par les caleçons de Merlin @_@ J'ai envie d'utiliser la baguette de la vieille femme là mais violent quoi.. En plus Elisa est sorcière. Quoique j'suis sur qu'elle me grillera direct si elle me voit utiliser un sort... Mais j'peux être discret ouais =O. Pencher sur le tableau de bord je prend ma baguette dans ma main gauche normalement cacher à la vue d'Elisa et après un sort informulé un bruit synonyme d'air conditionnait entrant et sortant à des chaleur variable me fait savoir que j'ai réussi o/. Le chômage est allumé o/.
« Dieu a dit augmente la chaleur o/ Et la chaleur fut ._. . »
Et merde, pour cette fois j'avais pas maquillé ma voix –'. En même temps v'là quoi si c'est pour avoir une voix à la con tout le trajet pas la peine. D'ailleurs en parlant de trajet j'sais même pas où on va. Elisa même ne sait pas où elle va. J'ai bien envie de l'emmener à Poudlard mais déjà en train ça prend des heures alors en voiture. N'empêche que si j'me souviens bien nous étions dans le quartier du manoir Winster et à la vue de la valise d'Eli... Oh non. Dite moi pas que c'est pas vrai. Aye Londres va disparaître de la carte son père va péter un câble et on va tous mourir. On a survécu à 2012 mais on va pas survivre à Papa Winster en colère. L'anxiété me ronge le ventre alors que je règle mes rétroviseur ce vieux fou serrait capable d'attaquer la voiture pour ramener sa fille à la maison. Un soupire traverse mes lèvres. Comment t'en est arriver là Elisa ? Arrivé à un carrefour je m'arrête au feu rouge et c'est à cet instant que ma mémoire se décide à me rappeler en flash cette soirée dans la forêt. Cette soirée qui été sensé signé la fin. Putain j'me rend compte à quel point ça a du être difficile pour elle. Et j'comprend qu'elle paraisse plus vieille. Le chagrin des autres elle a du le porter en assumant toute la culpabilité. Sa propre culpabilité elle a du l'assumer. Mes doigts se crispent légèrement sur le volant et sans que je ne puisse le contrôler la magie émanant de mon corps dérèglent ces foutus feu tricolore qui passent par toute les couleurs à une vitesse folle. Putain, surtout ne pas se laisser envahir par les émotions. Surtout. Autant un gamin de 8 ans qui contrôle pas ces pouvoirs c'est normal et pas forcement dangereux mais si moi j'venais à perdre totalement contrôle. J'ose même pas imaginer c'qui se passerait ;_;. Soupirant j'adopte alors l'attitude parfaitement débile du taximan blasé.
« Mais quel circulation de merde j'vous jure –'. »
Sur ces mots sous les klaxons des autres voiture je m'engouffre dans le carrefour que je traverse en manquant de me.. De nous faire faucher par un bus u_u'. Mais c'est pas grave tout ça on s'en fiche. Parce qu'en faite là j'essaie de me focaliser sur plein de truc juste pour pas me concentrer sur elle. Juste pour ne pas harceler de question et surtout pour résister à l'envie de lui demander pardon ou même de lui dire que j'la pardonne pour avoir été jusqu'au bout de son geste cette nuit là histoire de la libéré de cette maturité beaucoup trop froide pour une fille de son âge. A chaque fois que j'la regarde dans le rétroviseur j'ai l'impression de voir une femme. Une vrai femme, qui en a vu d'autre et qui en est à son 2 ème mari. Ce genre de femme que plus rien n'étonne ni n'effrite. Et surement pas une demoiselle tout juste sorti de l'adolescence pleine de fougue et de passion comme elle devrait l'être. Si tu savais comme j'm'en veux Elisa' … Le silence de mort régnant de le taxi se fait de plus en plus pressant. Seul la pluie et le bruit des essuie glace vient perturber le climat de malaise qui semble régner entre ces portes. Nerveux je savais que j'allais finir par cracher le morceau si on partait pas de suite sur un autre sujet de conversation auquel je m'intéresse énormément d'ailleurs. Parce qu'en faite j'avais quand même une chance sur je sais pas combien d'embarquer un sorcier dans mon taxi... Et une nouvelle chance sur je sais pas combien pour que se soit Elisabeth. Lui lançant un regard dans le rétro je lui demande.
« Vous savez, loin d'ici c'est relatif. Pour m'aiguillez un peu vous pourriez me dire ce que vous fuyiez que je sache au moins dans quel quartier vous amenez. Londres est une grande ville pleine de surprise. »
J'ai lu quelque part que pour certaine personne c'était facile de se confier à un inconnu alors que pour d'autre c'était impossible j'espérais juste qu'Elisa fasse parti de cette première catégorie. Après c'est sur que ça va déraper si elle me parle comme ça.. J'vais me trahir c'est certain mais j'peux pas laisser Elisa comme ça avec cet air préoccupé sur le visage. J'peux pas faire comme si j'voyais rien. Parce que c'est pas le cas et que cette nana elle a toujours été là quand il le fallait pour moi alors si j'ai l'occasion de lui rendre la pareille j'vais le faire. Quitte à me faire passer pour Nathan ou un triplé Unless. Il est juste hors de question que je la laisse à nouveau en proie au doute et surtout si j'peux l'empêcher de prendre une mauvaise décision. J'vais le faire et tant pis pour les conséquence.
Elisabeth Winster
7ème année Serpentard
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Sujet: Re: Show Must Go On || Libre || Lun 28 Juin - 23:25
La voiture démarre lentement. Nous nous fondons dans la circulation. Bientôt, même en me retournant, je ne verrai plus la silhouette de mon ancien chez moi. Je suis comme vide. Sans aucun regret, remord ou autre forme de tristesse. C’est fou. Quatre, c’est le nombre de fois ou je suis montée dans une voiture. La première fois, c’était le jour de ma naissance. Il pleuvait aussi ce jour là. Ce doit être un signe. Le conducteur semble respecter mon silence. Après tout, qui suis-je ? Une anonyme de plus. Un visage dont il ne se souviendra même pas à la fin de sa journée. Ma tête est tournée vers la vitre, je regarde le déferlement des voitures qui nous dépassent. La pluie glisse sur le carreau, dessinant des sillons que je suie du bout des doigts. J’ai froid. Je frissonne. Les voitures Moldus sont peut être un bon moyen de locomotion mais elle manque de chaleur. J’ai besoin d’un bon feu. Mon chauffeur semble un habitué des exigences de ses clientes. Il ne discute pas. Quelle vie est donc la sienne ? Condamné à longueur de temps à assouvir les désires de ses clients.
« Augmenter la chaleur... Ouais j'devrais pouvoir faire ça. »
Je détourne mon attention du paysage qui défile devant mes yeux. Un simple signe de tête pour le remercier. Mon visage reste de marbre, pas le moindre sourire. Sa voix est étrange, partant trop dans les aigus. Je me raidis sur mon siège. Vieux reste d’une vie passé à côtoyer des gens louches. Je suis constamment en alerte, sur le qui vive. Mon apparence est paisible, c’est un masque permanant. Mon chauffeur tripote un tat de bouton, cherchant visiblement à satisfaire ma demande. Je retourne à la contemplation de la pluie. Mes pensées sont vers le manoir. J’imagine mon père, hurlant, se mettant en chasse. Matt lui prête surement main forte. Il pense avoir encore un peu d’influence sur moi, sa petite sœur. Lina soit se terrer dans un coin, se faisant oublier. Je les connais, bien mieux qu’eux me connaissent, moi. Ils sont perfides, manipulateur et ne manquent pas de ressources. Jamais mon père ne tolérera qu’une Winster lui tienne tête ! Me radier de son arbre généalogique ne suffira pas.
Une musique douce, provenant de je ne sais ou, raisonne dans la voiture. Je tourne la tête, à la recherche de la source d’origine. En vain. Je me laisse emplir des paroles inconnues. Sans doute une chanson Moldus. Relent de nostalgie. Je sens ma gorge se serrer, mauvais signe. Je ne veux plus pleurer. Ça n’à jamais rien apporter de se laisser aller aux larmes. Je me souviens pourtant de ce Viel ami me regardant dans les yeux, et me murmurant que toutes les larmes ne sont pas inutiles. Peut être…peut être avait il raison. Mais, pleurer ne changera plus rien.
Je ne sais pas d’où elle vient, mais je l’aime bien. Elle est en parfait accord avec le temps, avec mes sentiments. Je regarde les nuages gris s’amonceler au dessus de nos têtes. Ce n’est pas demain qu’il arrêtera de pleuvoir. Qu’importe ? Pluie ou soleil, le monde n’en devient pas plus beau à regarder. Je suis fatiguée, j’ai froid, les cheveux encore humide. Rien ne va ! Et pourtant…je ne me suis jamais sentie aussi calme. Je roule vers nulle part, chaque cou de roue m’éloigne de mon passé. Ce n’est pas ainsi que j’imaginais ma vie. Mais au fond, à qui dois j’en vouloir ? A moi, ou bien à tous ces gens qui se sont employés à me faire rentrer dans un moule ? Je l’ignore. Ça n’a plus guère d’importance aujourd’hui. Je reviens de loin. J’ai touché le fond plus d’une fois, baisser les bras souvent. Je suis l’exemple parfait de celle qui touche le fond et qui, pourtant, réussie encore à creuser. Je suis peut être devenue quelqu’un mais…A quel prix ? J’ai tellement perdu dans cette bataille. Plus de rêves, plus d’illusions. Incapable d’aimer encore, même ma conscience n’y a pas réchappé. 18 ans et déjà si blasé. Je me bas pour un monde meilleur, pour une chose a laquelle je ne suis plus certaine de croire vraiment. J’ai trop vu de chose. Des gens biens devenir des monstres. Trop de trahisons. Y’a-t-il encore quelqu’un, quelque part qui mérite d’être sauvé ? Si j’arrêtais d’y croire, plus rien ne me rattacherait à ce monde. Je n’ai pas envie qu’il arrête la musique…je veux l’entendre encore.
Une douce chaleur m’enveloppe. Triomphalement, mon chauffeur semble être parvenu à trouver le bouton. J’avais fini par croire ma demande impossible à réaliser.
« Dieu a dit augmente la chaleur o/ Et la chaleur fut ._. . »
Phrase ironique ou zest d’humour ? Je ne sais pas. Sa phrase a au moins le mérite de m’arracher à la contemplation de la pluie. Je sourie. Il vient de ma rappeler Sand. Sand et ses remarques complètement dingues. Cette voix…cette intonation…je les connais ! Je sais que je les connais…Mais d’où ? J’ai la mémoire qui flanche…j’me souviens plus très bien….Tout ce que je sais, c’est que je les ai déjà entendu ! Mais OU ? Oui….OU ? Mystère… Sans le savoir mon chauffeur vient de me sortir de mon cafard. Ces mots…cette voix…Ha ! Je rie ! D’un rire discret…certes…mais je rie tout de même !
Dieu…Dieu, une invention moldu…faut bien qu’ils se raccrochent à quelque chose ces pauvres gens ! Nous, on a Merlin et compagnie ! Laissons leur donc leur Dieu (qui soit dit en passant, ne doit pas être autre chose qu’un sorcier…enfin, moi je dis ça…je dis rien, hein) . Je laisse tomber mon cynisme habituel. Je ne crois pas en Dieu, mais on s’en fiche ! Un jour, j’y ai cru…Seulement avant de me rendre compte qu’un homme qui soit disant est mort avant de ressuscité, c’est un peu glauque, comme truc ! Pour moi, leur soit disant Dieu, il c’est tiré au soleil en simulant sa mort…parce qu’au font, qu’est ce qu’il en avait à foutre de sauver l’humanité ?
Je laisse mon homme croire en son Dieu. Je lui laisse l’insouciance, la part de rêve. J’aime cette idée de croire en une chose qui, un jour, devrait vous sauver…Croire….c’est formidable d’avoir en soit encore un peu de place pour l’espoir…De conserver un garde fou, un moyen de se rappeler ou se termine le bien et ou commence le mal… Je continue de rire comme une andouille…L’autre doit se penser que je suis complètement dingue ! Tant pis…ou tant mieux ! Je suis à cran. J’en prends seulement conscience. Moi qui pensait que, le jour ou je quitterais la maison, tout irait à merveille. J’ai eu tord. La peur est sournoise, elle se tient dans l’ombre attendant le moindre signe de faiblesse. La peur…je ne sais plus à quant remonte la dernière fois ou je ne l’ai pas eu au ventre. Elle m’accompagne. Elle me tient. A chaque respiration, elle est là. J’ai appris a ne plus la trahir, a paraitre de marbre. J’ai peur, mais je rie ! Rire c’est salvateur…rire, ça fait du bien ! Rire, c’est comme une potion calmante…ça vous fait oublier l’endroit ou ça fait mal…
Silence. Dans la voiture, il se fait pesant. Y’a que moi qui rigole d’une parole quelconque… Mon pauvre chauffeur doit se demander sur quel genre de passagère il est tombé. Je devrais essayer, juste une fois, d’être plus sociable. Moins froide, moins impénétrable. Arrêter de rire, ou lui faire partager mon délire personnel…Après tout…il a le droit de rire lui aussi ! J’ai été bien élevé. Les sangs purs veillent toujours à ce que leurs enfants se tiennent bien en public. Pour cet homme, je dois ressemblée à une petite bourgeoise. Je ne peux lui en tenir rigueur. Ma façon de m’assoir : droite, ma façon de m’exprimer : sans fausses notes, même ma tenue vestimentaire trahit ma bonne éducation. Je n’ai pas envie qu’il me compare a ces femmes rigides, qui le regarde de haut et le juge sur son emploi misérable. Je vaux plus que ça ! Je ne lutte pas contre mes paires qui oppressent les moldus pour rien. Faut que je brise la glace !
-Dieu ? Mais…Dieu est un grand lapin !
Vive les cours d’étude des Moldus ! J’me rappel encore de cette leçon sur la poésie…J’espère que mon chauffeur est un homme cultivé…je rie de ma bêtise, de la tête qu’il doit tirer même si je ne peux la voir….je rie en pensant à Sand…il aurait aimé cette répartie digne de lui… La pluie vient frapper la vitre. Je veux oublier, ne plus penser…Oublier un peu cette nuit, dans cette forêt. La main tenant la baguette, c’était la mienne. Ses mots. Son regard. Ma promesse. Un baiser papillon, comme une caresse sur ses lèvres. Un éclair vert. Le souffle du vent, le bruit d’une chute. Ce cri muet, le mien. Je voudrais lui dire à mon chauffeur…oui, je voudrais lui dire « j’ai connu un ami qui aurait adoré votre humour ! » Seulement c’est impossible. Je ne peux pas lui en parler…je ne peux car Sand est mort. Je ne peux pas car, c’est moi qui lui ai ôté la vie…! Je n’avais pas le choix. C’est ce que je me répète. Je n’avais pas le choix et, pourtant, cela ne m’aide pas à accepter ce que j’ai fait.
Je laisse mon rire se mourir doucement. On n’échappe pas longtemps à ses sombres pensées.
Le silence se réinstalle dans la voiture. Nous sommes deux inconnus, que pourrions-nous donc avoir à nous dire ? Nos vies sont aussi éloignées que possible. Je ne connais pas assez bien son monde, il ignore tout du mien.
Les rues s’enchainent les unes après les autres. J’ai du mal à me situer. Je crois reconnaitre un pont, un coin de rue. Sa conduite est irrégulière. La voiture prend de la vitesse, pile soudainement et repart comme si de rien était. Je regarde à nouveau la pluie tomber. Mon front, posé sur la vitre, j’essaie de faire partir mon mal de tête. C’est un des symptômes de l’angoisse. Il faut que j’arrête de penser. Ma main droite caresse un instant le tatouage en forme de petit scorpion au creux de mon poignet gauche. La marque des Winster. Le dernier signe visible, pour qui sait l’interpréter, de celle que j’ai été.
Je m’enfonce dans mon siège. Au diable la bienséance ! Mon regard fait le tour du propriétaire. L’intérieure de ce taxi est propre. Accroché au fauteuil de devant, j’avise une petite affiche « Merci d’attacher votre ceinture ». Je lève un sourcil. Attacher ma ceinture ? Je porte une robe…Pourquoi, par merlin, faut-il accrocher sa ceinture ? La logique Moldus m’échappe.
Nous pilons. Les trucs tricolores jouent les caméléons. Je sens la magie. Elle est là, venante de nulle part. Une vague de magie puissante. Imperceptiblement, je glisse ma main sous ma veste, serrant ma baguette. Je me retourne, guettant avec angoisse les voitures qui nous suivent. Quelqu’un, quelque part…j’en suis certaine. C’est bien trop présent pour être un simple accident de magie enfantine.
Nous redémarrons brutalement. Un bus passe à un cheveu de notre carrosserie. Son cou de volant, violant, me projette brutalement en avant. Ma tête entre en contact avec le siège conducteur auquel je me cramponne pour ne pas faire un vol plané à travers la vitre avant. Merlin est avec moi….sans ce pilage, j’aurais fini par dire une énorme bêtise…j’en rougie…parler « érectile » avec un homme…c’est sans doute pas une bonne idée…N’empêche…comment qu’on dit alors ?!
« Mais quel circulation de merde j'vous jure –'. »
Et c’est tout ce qu’il trouve à dire ?! Je reprends ma place au fond de mon siège, frottant mon front douloureux. Prononçant un Putai*, plus que sonore. Un liquide me poisse les doigts. Du sang. J’ai du m’érafler dans le choc. Attrapant mon sac à main, j’y farfouille dedans à la recherche du petit miroir de maquillage. Deux ou trois fioles de potion s’entrechoc dans un tintement de verre, le froissement d’un parchemin. Je jure entre mes dents. Quel bordel dans ce sac ! Un vrai four tout ! A ça, y est. Je l’ai ! Enfin ! Je le sors de sa cachette et l’ouvre. Le portant à hauteur des yeux je peux en effet constater une petite coupure au dessus de l’arcade sourcilière. Shit ! Je soupire, sors un mouchoir et le dépose dessus.
On nous klaxon. J’adresse à la voiture qui nous dépasse un geste de la main fort peu polie. Nan mais, Oh ! Ce n’est pas notre faute si la circulation est dingue ! Mon mal de tête vient de s’amplifier. J’ai les oreilles qui bourdonnent. Mes muscles sont tendus et mes sens toujours en alerte. On n’est pas passé loin d’une catastrophe. Fermant les yeux, je sonde l’air. Tout semble de nouveau calme. Il demeure une certaine chaleur magique, comme si ‘l’on avait jeté un sort. C’est étrange. La voiture entre sur un long boulevard. Mes yeux restent fermés et j’y pose mes deux mains dessus pour évacuer les tensions. La musique tourne encore et en arrière plan, je perçois le bruit du moteur, des essuies glace et de la pluie. Nous sommes de nouveau silencieux. Cela devient comme pesant. Trop lourd. Je peux ressentir la nervosité de mon conducteur. Il ne me parait pas à son aise.
« Vous savez, loin d'ici c'est relatif. Pour m'aiguillez un peu vous pourriez me dire ce que vous fuyiez que je sache au moins dans quel quartier vous amenez. Londres est une grande ville pleine de surprise. »
Des surprises, j’en ai eu assez pour le restant de ma vie. Je comprends, il a besoin de savoir ou me conduire. Il doit me prendre pour une fugueuse ! C’est la comble…j’ai 18 ans, et les allures d’une ado qui fuie la maison ! Salazards…Que tout cela est pathétique ! J’hausse les épaules. C’est que moi, je ne sais pas où aller ! Je n’y connais rien au monde Moldus. Il est marrant lui…Je peux pas aller, comme quant j’étais gamine, chez Sélène Lone. Mon, père ira forcément là bas. Chez Lindsay ? Nan…c’est tellement prévisible que même un idiot irait voir là. Pas à Poudlard non plus…J’ai dis à Unless numéro 2 que j’allais dans ma famille, je me vois mal retourner là bas, la bouche en cœur et lui demander asile.
Je ne suis pas sans le sou. J’ai peut être perdu l’héritage des Winster, mais ma grand-mère maternelle avait pensé à tout. L’ennuie c’est que les biens qu’elle m’a légué sont en France…ici, je n’ai pas de pied à terre… Mon taximan est charmant, aimable et probablement plein de bonnes intentions. Il me sort de la contemplation de la pluie. Mon mouchoir toujours sur mon front, j’analyse comment je pourrais bien lui répondre.
-Je vous le dis de suite : je ne suis pas en train de fuguer…
En même temps…il avait rien dit de tel…Au final, je me vends comme une débutante… Je secoue la tête, faisant voler mes cheveux. Je peux presque deviner ses pensées…Maintenant, j’ai plus qu’à lui expliquer la situation si je ne veux pas finir entre deux « gentes dames »…
-Bon, d’accord…peut être bien que j’ai quitté le domicile familial avec perte et fracas mais…je suis majeure ! Me livrer pas à la première « Gente Mari » qui se posera sur votre chemin…j’ai rien fait de mal sur ce coup là…j’ai juste…contrarié mon père mais bon… Fallait bien ! Vous n’avez pas idée de ce que mon père avait en tête pour sa fille…. Alors, si on pouvait faire en sorte de mettre le plus de kilomètres possibles entre lui et nous, ça serait formidable…croyez moi, si vous ne le voyez pas, vous ne vous en porterez pas plus mal…. * C’est une version condensé de mon histoire. S’il connaissait le monde de la magie, il saurait à quoi est destiné une jeune fille, de « bonne famille » au sang pure. Chez les Winster, les lois de la noblesse ne sont pas encore éteinte….En attendant, mon chauffeur attend toujours que je lui dise ou me déposer…Je lui adresse un pauvre sourire évitant avec soin de croiser son regard dans la mini vitre devant lui. Je passe une main dans mes cheveux, vérifie si mon front saigne encore. Soupire…Je regarde a travers la vitre, il pleut toujours autant…
-J’ai pas de pied à terre…je sais pas ou aller…vous savez je connais pas tellement Londres de ce coté de la barri…
Je me stop, murmure un « shit »…J’ai vraiment pas l’habitude de parler avec des non sorciers. J’improvise
-Ce que je veux dire c’est que je ne connais pas votre Londres…moi, je viens du Londres Bling bling, argent et tralala. Le luxe, le fric, le se…hahem, je connais que ça …dis je avec une grimace de dégout. Mais j’ai jamais eu l’occasion de visiter le vrai Londres…Mes vacances, je les ai plutôt passé en France ou bien dans mon pensionnat. Du coup…tout a l’air immense l…
Ça à au moins le m !mérite d’être honnête ! Je pourrais aussi bien lui dire « je suis pommée, perdue… ». De suite, ça fait moins grande dame et plus demoiselle en détresse. Dommage que je ne crois pas au conte de fée…
Du bout du doigt, je dessine une rune sur sa vite.
-J’ai une idée, Marcel ! Vous me faites faire le tour de Londres, d’accord ? J’ai envie d’une visite guidée…Pis ensuite…Bah, vous aurez qu’à m’abandonner au coin d’une rue…je trouverai bien ou poser mes fesses pour quelques nuits. Dans quelques jours, je retourne dans mon école passer mes exams de fin d’année…ensuite…on verra…
Marcel…pourquoi Marcel ? Sais pas…Juste parce que j’aime bien mettre un nom sur une tête. C’est plus, sympathique, plus conviviale. Sur un trottoir en face, une femme court, un bébé dans les bras. Je l’observe jusqu'à la perdre de vue.
-Vivre au jour le jour….Faudra aussi que je me trouve un p’tit boulot…sauf que là aussi…je manque de culture…Vous auriez une idée ?
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Sujet: Re: Show Must Go On || Libre ||
Show Must Go On || Libre ||
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