La citrouille a une gueule d'enfer!! (Tara )

Octobre touchait à sa fin et les premières vacances venaient de s’installer. Demain, nous fêterions le jour d’Halloween. Chez nous, les sorciers, cette fête n’avait rien de commun avec ce que l’on pouvait raconter au sujet des moldus. Comme eux, nous avions des citrouilles qui illuminaient le château et nous faisions aussi une sorte de fête. Mais la comparaison s’arrêtait là. Dans notre monde, il n’était nul besoin d’inventer des monstres, des fantômes, des vampires et autres créatures étranges. Non, nul besoin de les inventer puisque nous, nous vivions avec chaque jour de l’année. Halloween, jour ou les enfants moldus aimaient se faire peur n’était pour nous qu’une occasion de plus d’apprécier le fait d’être sorcier. Bien entendu, nous faisions quelques farces, nous nous amusions aussi a nous faire peur, mais a notre manière. En grandissant, je dirais même que cette fête perdait un peu de sa magie.

Je me rappelais encore de ma toute première soirée d’Halloween à Poudlard. Nous avions passé la nuit, dans notre tour, à manger des sucreries en se racontant des histoires de mage noir. Chaque fois que l’un de nous succombait a la peur, il devait sortir dans le château, sans se faire prendre, descendre les escaliers sombre et lugubre jusqu’au cuisine et remonté avec quelque chose en guise de preuve de sa réussite. Chacun de nous y avait eut droit. Je me rappel que cette fois là, pour la première fois, j’avais pensé que le courage des rouges devait subir un maléfice exprès pour cette nuit là, tellement que j’avais eut la frousse.

Aujourd’hui, je repensais à cela en souriant. Malgré ce début de vacance, il y avait encore pas mal de monde dans le château. Le froid commençait à pointer le bout de son nez, nous avions même déjà ressortie les bonnets et les écharpes. De moins en moins de monde s’attardait dans le parc de Poudlard, préférant la chaleur de leur salle commune.

D’ordinaire, a cette époque, j’aurais été de ceux qui, bravant le froid, aurait organisé une grande partie de quidditch avant de finir la journée autour d’un bon feu. Dans notre salle commune, j’aurais raconté un tat de blague en faisant une démonstration des dernières trouvailles de la boutique d’Oncle George. Je me serais aussi gavé de sucrerie avec William. Sauf que cette année…Plus rien n’avait un aspect d’ordinaire. Cette année, je venais d’entrer dans ma dernière année. J’avais aussi grandit d’un seul cou, murie plus précisément. L’expédition « évasion », de l’été m’avait poussé a ne plus me comporter comme un gamin. Et puis, il y avait aussi Will…Cette année, cela me semblait impossible que nous finissions cette soirée, assis dans des fauteuils, a rire de vieux souvenirs.

Cela faisait maintenant quelque temps qu’entre lui et moi, tout était différent. Je ne savais pas pourquoi. Simplement, alors qu’avant nous étions toujours ensemble, lui disparaissait mystérieusement. Il passait de moins en moins de temps chez nous, il était devenu nerveux, agressif, renfermé. Chaque fois que je l’interrogeais, il semblait agacé. Oui, William avait changé lui aussi, mais pour devenir quelqu’un que je ne comprenais plus. Je n’en étais pas au point de remettre en cause nitre amitié, non, loin de là. Il m’avait même rappelé dernièrement qu’il faudrait que l’on agisse bientôt au sujet de notre « plan »….

Une bande de gamin de première année passa devant moi en chantonnant « Halloween, halloween, les monmonstres d’Halloween ». Je les suivis des yeux, envieux de leur innocence. Combien j’aurais aimé moi aussi, être là, à chanter et a rire. Combien j’aurais aimé que cette soirée d’Halloween soit comme celle d’avant, de l’époque où je n’étais qu’un gamin arrogant. Je ne pus m’empêcher d’avoir un sourire en les regardant. Dans le fond, voilà ce que j’étais, un Potter au cœur tendre.

Sur le bord d’une fenêtre, j’avisai une citrouille qui n’avait pas encore été modelé. A l’aide de ma baguette, je la fis léviter jusqu'à moi. Jamais encore je n’avais eut l’occasion de m’amuser à creuser une citrouille. Peut être que m’occuper les mains libérerait un peu mon esprit.

Emportant le gros légume orangé sous mon bras, je m’engouffrai dans la première salle de classe vide. Je posai mon trophée sur une table et penchai la tête pour mieux l’observer. Elle avait une bonne taille. Avec un peu d’imagination, j’étais certain que je pouvais en faire quelque chose.

Avant de commencer, je sortie de mon sac un paquet de bonbon et en glissai un dans ma bouche. D’un air grave, je tapotai la table de ma baguette. Si cette citrouille avait eut des jambes, j’aurais vraiment compris qu’elle prenne peur. Se faire ravaler la façade par un débutant, y’a largement de quoi se faire des frayeurs, non ? Surtout un débutant non diplômé.

Je pris une grande inspiration, puis, m’adressant à ma citrouille, comme si elle pouvait me comprendre

-A nous deux, madame la citrouille. Voyons si je peux te faire une gueule d’enfer !

Je me mis à rire de mes propres paroles. Toute façon, vue mon manque d’entrainement, y’avait de forte chance pour que la madame citrouille, elle finisse au musée des horreurs.

Un premier cou de baguette plus tard, je me retrouvai avec une citrouille abordant un sourire quelque peu édenté. Mouai…pas fameux comme résultat…Je tapotai le haut du légume, comme si je voulais le consoler.

Il faut avouer, que je devais avoir l’air un peu ridicule là. Une nouvelle fois, je me mis à rire. Décidément, il devait y avoir un truc dans l’air ! Je me sentais d’un cou plus léger. C’était un peu comme si l’âme du gamin que j’avais été, était en train de reprendre ses droits. Quelque part, cela ne me déplaisait pas. Je n’avais pas envie de devenir un adulte sérieux trop rapidement.

Alors que je levais ma baguette une seconde fois, je sentis comme quelqu’un qui m’observait. Je me retournai d’un cou pour voir, par la porte que j’avais laissé entrebâillé, une jeune demoiselle. Elle semblait fort amusée du spectacle.

Me prenant au jeu, je lui fis une sorte de révérence, puis d’un geste je l’invitai à entrer.

-restes pas devant la porte, viens plus prêt. C’est une démonstration gratuite... j’espère juste que tu n’es pas une âme sensible…parce que je crains fort que cette pauvre madame citrouille ne finisse en piteux état.

A nouveau, je me mis à rire. Mes yeux brillaient comme autrefois. J’avais réussi à mettre mes soucies de coté pour quelques heures. Ne connaissant pas la demoiselle, je me présentai. Cela dit, j’étais certain que si, moi je ne connaissais pas son nom, elle, elle connaissait surement le mien.

-Salut, moi c’est James Potter. En ce jour où tous les sortilèges sont permis, me permettras-tu gente demoiselle, d’être ton protecteur ?

Voilà…Le gosse en moi avait repris le dessus. D’un geste qui se voulait chevaleresque, bien que terriblement exagéré, je lui tandis la main en riant.

Ah enfin ! Depuis le temps que j’attendais ce jour (presque béni) ! Aujourd’hui c’est Halloween ! La fête préférée des enfants et vu que je me considère encore comme une enfant, ça reste une grande fête pour moi. Je me rappelle quand petite j’allais chercher des bonbons dans les rues avec mes camarades de primaire. Ce qui me fait penser que depuis la mort de papa je n’ais pas voulu retenter l’expérience. Néanmoins je me déguise toujours : chaque année j’enfile des habits adéquats. Cette année j’optais pour une robe noire très cintrée et un teint très pâle. Pas envie de prendre un chapeau. Vous voyez Morticia Addams dans la famille Addams ? Eh oui cette année j’ai choisis d’incarner un personnage de fiction. Ne cherchez pas ce qui m’est passé par la tête.

Malgré la bonne humeur ambiante, je n’arrivais pas à oublier les raisons qui faisaient que je ne rentrais pas chez moi pendant les vacances. Ma belle sœur, dont le passe-temps est de me pourrir la vie, n’a pas raté une occasion d’ouvrir sa grande g….. bouche. Après avoir raconté tout un tas d’horreur à mon sujet, elle avait réussi à monter ma mère contre moi. Vu la beuglante que j’avais reçu la veille des vacances, j’avais décidé de rester au château. Connaissant ma mère et son impulsivité, d’ici les prochaines vacances elle aurait tout oublié. Ou alors peut être que je devrais faire un truc tellement con qu’elle oublierait Carmen ? Mauvaise idée. Je serais capable d’aller beaucoup trop loin.

Je sentais largement les regards de mes homologues masculins dans mon dos. Certains devaient me prendre pour une cinglée. Pas grave. Heureusement que je n’avais pas mis mon chapeau. Je me baladais sans but précis dans le château quand j’entendis quelqu’un parler dans une salle de classe. Un bosseur invétéré ? Pas trop mon style. Je souris intérieurement. Encore quelque chose qui rendait ma mère folle : mon manque d’assiduité. En me forçant à sortir cette idée de ma tête je passais la tête dans l’entrebâillement de la porte. Un garçon beaucoup plus grand que moi se tenait devant une citrouille dont il venait d’entamer la découpe. En tendant l’oreille quelques secondes avant, j’aurais juré l’avoir entendu parler à son légume. Ce qui me fit rire. M’ayant remarquée, le garçon me fit signe d’approcher d’une manière peu commune. Vous avez déjà vu quelqu’un qui vous invite à rentrer dans une pièce en vous faisant la révérence ?

- Restes pas devant la porte, viens plus près. C’est une démonstration gratuite... j’espère juste que tu n’es pas une âme sensible…parce que je crains fort que cette pauvre madame citrouille ne finisse en piteux état.

Je fis quelques pas avant de lui adresser la parole, un grand sourire illuminant mon visage.

- Ame sensible ? On voit que tu n’as jamais vu la tête de ma demi-sœur au réveil.

Je ne peux pas m’en empêcher. Le sarcasme a tendance à m’habiter. Surtout en ce moment. Je m’approcher et me penche sur la citrouille. La bouche n’est pas si ratée. Il souriait et avait les yeux brillants comme si on venait de lui annoncer que Noël avait été avancé de 2 mois. Il me jette un coup d’œil et se présente. James Potter. Le fils aîné du Survivant. Marrant que je ne l’ais encore jamais croisé avant aujourd’hui. Je lui répondis avec une voix haut perchée et très formelle tandis qu’il me tendait une main que je pris presque aussitôt.

- Enchantée James. Je ne vois pas ce que vous entendez par protecteur mais j’en serais tout de même ravie.

Je ris légèrement. Pour un dernière année il n’avait pas l’air de se prendre au sérieux. Tailler des citrouilles ne fait normalement pas partie des priorités des 7^ème année. Non que ça me déplaise.

Je le regarde tailler le nez. Une fois qu’il eut fini, j’attrapai ma baguette.

- Je peux ?

Me répondant par l’affirmative, je me lançais dans la création des yeux. Je taillai la chair orangée d’une manière plutôt atypique pour une citrouille. J’avais décidé de faire une sorte de croissant de lune ayant les pointes tournées vers le bas. Le but était de représenter la pupille. Pendant que je rajoutais quelques cils, James rit. Je trouvais le résultat plutôt réussi. Je lui tournai le dos pour pouvoir m’attacher les cheveux en une ample queue de cheval. Il parut quelque peu interloqué par mon tatouage. Peu de jeunes filles de 14 ans ont un tatouage dans le dos. Bref. Je reportai mon attention sur lui et le regardai de mes grands yeux noisette. En réalité j’attendais qu’il me dise quelque chose sur mon « œuvre ».

J’aimais bien cette jeune fille. Son sourire, son visage amusé, son aspect a la fois féminin et légèrement enfant. Elle avait des vêtements pour le moins original mais ne semblait pas en être préoccupé outre mesure. J’avais eut de la chance, j’étais tombé sur une fille pleine de vie, de joie et aussi de fraicheur.

A sa façon de me parler de sa demi -sœur, je ne pus m’empêcher d’avoir un sourire en coin. Visiblement, tout portait à croire que les deux filles ne devaient pas s’entendre plus que ça. A moins que comme Albus et moi, elles aiment se chicaner. Lorsqu’elle entra dans la pièce, je devinai chez elle un caractère sociable. Le genre de jeune fille qui ne se prend pas la tête a se demander si oui ou non elle doivent parler a tel ou tel personne. Mon inconnue était naturelle, sympathique.

Lorsqu’elle évoqua le réveil de sa demi -sœur, je croisai son regard. Je cherchais en elle les traits éventuels d’une autre demoiselle que j’aurais pus croiser dans ce château. En prétendant que je n’avais jamais dut assister au réveil de l’autre membre de sa fratrie, elle pouvait bien se tromper…ou pas. Je dois bien reconnaitre que je n’ai pas toujours été un model avec les demoiselles .J’ai assisté a bien plus de réveil qu’il ne serait convenable de le raconter, seul William serait d’ailleurs capable de faire la liste de toutes les filles a qui j’ai fait du charme. Pendant longtemps, j’ai été un séducteur. Un honnête séducteur, cela dit. J’ai toujours fait de mon mieux pour ne briser aucun cœur sur mon passage. Simplement, je me refusais à être mis en cage, alors du cou, je voletais de ci de là, profitant un peu trop de ce que l’on voulait bien m’offrir.

Enfin, bref. Je n’allais pas ranger ma bonne humeur au placard pour le simple doute que cette jeune fille en fasse de moi puisse être la sœur d’une de mes anciennes conquêtes. Aussi, c’est avec un large sourire que je lui demandai

-Ha, et bien…je ne sais pas…il me faudrait plus de renseignement pour pouvoir affirmer qu’en effet je n’ai jamais eut le plaisir, ou le déplaisir si on se fit a ce que tu dis, de me réveiller au coté de ta demi- sœur. Est-ce qu’elle est à Poudlard elle aussi ?

Si elle ne l’était pas, cela simplifierait grandement les choses. Je n’avais jamais eut d’aventure avec d’autre fille que celle de notre école…Sauf peut être une fois, en France…M’enfin, j’avais 12 ans a l’époque et, encore que cela fusse la sœur de cette jeune fille, je pourrais tout de même certifier ne pas m’être réveillé a ses cotés. J’avais attendu encore quelques années, tout de même, avant de tester l’humeur des femmes aux réveilles. C’est d’ailleurs avec un brin de complicité que j’ajoutai

-Quoi qu’il en soit, j’ai moi aussi une sœur, et je peux t’affirmer qu’il ne fait pas bon chatouiller Lily le matin. C’est d’ailleurs pour cela que je prends un malin plaisir à le faire. La voir se mettre en pétard alors qu’elle n’est pas encore coiffée, qu’elle est encore dans son petit pyjama…ça me met de bonne humeur !

Je vais passer pour un bourreau. Mais tant pis, ça m’empêche pas de me mettre à rire. J’ai beaucoup de chance car je crois bien être tombé sur une jeune demoiselle possédant un grand sens de l’humour. Plutôt que de se fiche de moi ou de m’envoyer au diable, elle se prête au jeu. Parfait, pour une fois que quelqu’un veut bien se lâcher et ne pas se prendre au sérieux, ça fait vraiment plaisir.

Alors qu’elle accepte que je joue le rôle de son protecteur, elle me fait part de son incompréhension. Visiblement, elle ne sait pas de quoi je pourrais bien la protéger, mais ça lui convient quant même. Ma main enserrant la sienne, je plonge mon regard dans le sien. Je suis décidé a joué mon rôle jusqu’au bout.

-Ha charmante demoiselle, vous voilà bien innocente. Ne réalisez vous pas que nous sommes le jour d’Halloween ? Un jour ou tout peut arriver…Des gnomes pourraient venir essayer de vous croquez les oreilles, des farfadets pourraient s’amuser à faire des nœuds dans vos cheveux si soyeux, des fantômes pourraient avoir l’idée, fort déplaisante croyez en mon expérience, de vous conviez a leur festivité…Pire encore, de jeune diablotins pourraient essayer de vous corrompre..Que sais-je encore ? On dit que le jour d’Halloween est un jour ou la frontière entre le bien et le mal n’existe plus…Mais maintenant, vous n’avez plus à avoir peur, puisque me voilà devenu votre sorcier tout dévoué.

J’avoue, j’ai eut beaucoup, beaucoup de mal a dire tout cela sans éclater de rire. La jeune fille ne m’ayant toujours pas dit son nom, je ne saurais dire à quelle maison elle appartient. Pas serpentard en tout les cas, elle est bien trop joviale pour ça. Quelque part, me retrouver avec une jolie inconnue, un jour d’Halloween, ça à quelque chose de mystique…

Je reprends mon opération « massacre à la baguette », commencé sur ma citrouille. La jeune fille m’observe en train de tailler un nez à mon légume. Apparemment, le résultat semble lui paraitre pas si moche que ça. Lorsqu’elle me demande si elle peut essayer, je me pousse afin de lui laisser la place. J’admire la grâce avec laquelle elle use de sa baguette. Un premier œil fait son apparition, suivit d’un second. Des yeux en forme de croissant de lune…cette jeune fille a du gout en matière artistique. Visiblement, elle a aussi le sens des finitions. Tandis qu’elle se met à dessiner de jolis cils a notre légume, j’éclate tout simplement de rire. Cette fois, plus de doute possible, nous avons bien réalisé une madame citrouille et non un monsieur.

Une fois satisfaite de son travail, elle me tourne le dos un instant. Chacun de ses gestes sont réalisés avec douceur, délicatesse et légèreté. Elle noue ses longs cheveux en queue de cheval, dévoilant ainsi à mes yeux ,sa jolie nuque. Un tatouage semblant se perdre vers son dos, attire mon regard. Le geste est trop bref pour que je sois en mesure de déterminer de quel genre de tatouage il s’agit. J’ignore encore l’âge de cette fille, mais je sais que peut de sorcier son adepte des tatouages. Je pourrais presque affirmer qu’elle doit avoir des origines moldus. Alors que son regard se pose sur moi, je secoue la tête pour effacer cette image. Je lui adresse un sourire et la regarde un instant dans les yeux

- Finalement, je ne la trouve pas si mal…La citrouille, je veux dire !

Boulet, boulet, boulet James ! Ralalala… et, désignant notre citrouille

-J’adore cette forme des yeux que tu as choisis. La lune…encore un élément qui n’est pas sans rappeler un certain mystère. Une forme de rigueur pour une nuit ou, dans le monde des moldus, on va se faire peur en se comptant des histoires de loup garou.

Tout ce que je sais des Moldus, je l’ai appris de ma tante mais aussi de William. Parfois, maman dit que je dois tenir de mon grand père, simplement parce que moi, qui ne lit jamais de livre, j’en ai pourtant lut un tat traitant des non sorciers. C’est à mon tour de plonger mon regard bleu vert dans celui de la demoiselle.

-Excuses moi si je suis indiscret…Mais je n’ai pas put m’empêcher de remarquer que tu portais une sorte de tatouage dans ton cou. C’est assez inhabituel…Cela représente t’il quelque chose de particulier, un tatouage familial par exemple ? Ou bien c’est juste une envie personnel que tu as eus ?

Je me mordis la lèvre nerveusement. Un tat de fois on m’a répéter que cela ne se faisait pas de questionner les gens de cette façon, que parfois cela pouvait les mètres mal a l’aise. Aussi, je me rattrape aussitôt

-Désolé…j’aurais pas dut te poser ce genre de question. Bref…heu…que dirais tu si…si…si…heu…Si on trouvait une bougie ou un truc qui sorte de l’ordinaire pour éclairer notre chef d’œuvre ?

Ça c’est ce qu’on appel un rattrapage des plus minables..Mais bon…Au moins, j’ai toujours mon sourire et elle aussi !

-Ha, et bien…je ne sais pas…il me faudrait plus de renseignement pour pouvoir affirmer qu’en effet je n’ai jamais eut le plaisir, ou le déplaisir si on se fit a ce que tu dis, de me réveiller au coté de ta demi- sœur. Est-ce qu’elle est à Poudlard elle aussi ?

Je ris doucement. Pour vouloir de Carmen il fallait le faire ! Elle n’est pas moche mais son attitude de gamine écervelée peu en agacer plus d’un ! Une petite de 11 ans comme petite amie semblerait pour le moins étrange. Je me retourne vers James, tout sourire.

- Je ne crois pas que tu ais déjà fait sa connaissance. Elle a 11 ans et je crois qu’elle est à Serpentard. Elle représente tout ce que je hais le plus chez les verts : la lâcheté. Une grosse balance cette Carmen !

En me retournant je vis son sourire. A la fois très sage mais aussi très enfantin, et espiègle. Son visage est le reflet de son sourire. Comme ça à première vue, je dirais que c’est un grand enfant. Du genre qui ne prend jamais rien au sérieux. Tout à fait ce qu’il me faut aujourd’hui. A bas les cours, le sérieux, les devoirs ! Cette phrase me résume assez bien. Je suis née pour glander La citrouille a une gueule d'enfer!! (Tara ) Icon_cool

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-Quoi qu’il en soit, j’ai moi aussi une sœur, et je peux t’affirmer qu’il ne fait pas bon chatouiller Lily le matin. C’est d’ailleurs pour cela que je prends un malin plaisir à le faire. La voir se mettre en pétard alors qu’elle n’est pas encore coiffée, qu’elle est encore dans son petit pyjama…ça me met de bonne humeur !

- Exact ! Je fais la même chose à Carmen ! Seulement moi c’est par pure méchanceté. Ne t’inquiète pas elle me le rend bien ! Voire même plus que bien …

Sa façon de me regarder était étrange : un mélange de curiosité et d’étonnement. Pour ma part, je n’avais pas encore pris le temps de vraiment examiner à qui j’avais affaire. Il était grand. Bien plus que moi, minuscule petite 4^ème année ! Ses yeux bleu-verts brillaient d’une lueur amusée. Je souris inconsciemment. Ca promet ! Je sens que aujourd’hui j’ai enfin trouvé quelqu’un d’aussi déjanté que moi. Ca fait plaisir à voir.

Il m’explique rapidement et en tentant de ne pas exploser de rire, ce dont il va devoir me protéger. Je ris légèrement. Son imagination était débordante ! Voire un peu farfelue parfois ! Je le remerciai avant qu’il ne se retourner vers la citrouille.

Après avoir rendu la vue à notre pauvre citrouille, je m’aperçu qu’il la regardait avec beaucoup d’intérêt. Pui il se mit à me regarder avec intensité, comme s’il voulait savoir quelque chose et que l’information allait brusquement s’inscrire sur mon front. Mais bien sûr quelle idiote !

- Ah oui pardon ! Tara Hazel Mendez, pour vous servir Monseigneur ! Je suis en 4^ème année à Poufsouffle.

Je lui souris. Ma maison avait beau être la moins connue, pour moi elle avait une importance capitale. L’ouverture d’esprit de ses membres fut probablement ce qui me plut le plus. Je regardai la citrouille et j’étais plutôt fière de moi. J’entendis James me parler.

- Finalement, je ne la trouve pas si mal…La citrouille, je veux dire !

- Oui elle est jolie et en plus, elle est classe ! Dis-je en riant. Je crois qu’il ne lui manque plus rien.

-J’adore cette forme des yeux que tu as choisis. La lune…encore un élément qui n’est pas sans rappeler un certain mystère. Une forme de rigueur pour une nuit ou, dans le monde des moldus, on va se faire peur en se comptant des histoires de loup garou.

- Tu semble bien renseigné sur les moldus ! Pour ma part je n’ais fais que vivre avec eux. Je t’avoue que j’adorais aller chercher des bonbons. J’adoooooore les bonbons.

J’éclatai de rire en disant cela. Je pouvais sentir le sucré à des kilomètres à la ronde. En rouvrant les yeux, je me rendis compte qu’il était plus proche que ce que je croyais. Il me fixait.

-Excuses moi si je suis indiscret…Mais je n’ai pas put m’empêcher de remarquer que tu portais une sorte de tatouage dans ton cou. C’est assez inhabituel…Cela représente t’il quelque chose de particulier, un tatouage familial par exemple ? Ou bien c’est juste une envie personnel que tu as eus ?

Avec un air fautif, il répliqua presque aussitôt :

-Désolé…j’aurais pas dut te poser ce genre de question. Bref…heu…que dirais tu si…si…si…heu…Si on trouvait une bougie ou un truc qui sorte de l’ordinaire pour éclairer notre chef d’œuvre ?

- Ah oui ça, dis-je en baissant mon T-shirt pour laisser entrevoir mon tatouage entre les homoplates. Pas de problème, je veux bien t’expliquer. C'est effectivement un tatouage familial. Chaque étoile représente un membre de ma famille. Enfin avant la réunification !

Je ris en disant cette phrase. Cette époque me semblait bien lointaine. Pas de Carmen ! Le rêve !

- Mon père me l’a fait quand j’avais 5 ans. Une pour ma mère, une pour mon père et une pour moi. Ca te paraît étrange qu’une fille de 14 ans soit tatouée non ? lui dis-je en le regardant dans les yeux.

Je lui souris et fit venir à moi un des bonbons qui traînait non loin de lui. J’éclatais de rire en voyant sa tête.

- Je t’avais prévenu ! Aucun bonbon, ni gâteau ne m’échappe !

Je m’assis en tailleur.

- Maintenant que tu connais quelque chose sur moi, je veux savoir quelque chose sur toi.

Faisant voler 2 bonbons, je lui en donnai un pour l’inviter à la confession. Tout sourire, je jouais avec mes cheveux, une habitude chez moi.

Et Bam, j’ai perdu une occasion de me taire. Nan, parce que bon, déjà que dans ma maison tout ceux qui sont en dessous de la 4eme année je les connais pas trop, mais alors ceux des autres maisons c’est encore pire. J’ai du mal à croire que la sœur d’une jeune fille aussi douce et rayonnante puisse être chez les verts. Cela dit, Albus a bien faillit y aller a serpentard et pourtant, y’a rien chez moi qui soit proche de ce qu’on trouve chez les serpents. Enfin, Albus est finalement dans notre maison et moi, ça me va tout à fait.

Je dois paraitre un peu étrange à la regarder comme ça avec des yeux ronds. La pauvre, elle doit se demander se qu’elle a dit de si bizarre. Je préfère redonner le ton à l’atmosphère en répondant joyeusement à son sourire.

-Serpentard ? Y’a aucune chance pour que je la connaisse alors. Ça non. Je ne fréquente pas tellement ces gens là ou plutôt c’est eux qui ne voudraient pas me fréquenter. Ha, et puis aussi, Carmen est trop jeune pour avoir attiré mon regard. Même si je reconnais qu’en générale, chez les serpy, les filles ont beaucoup de classe. Mais bon, je suis un grand gamin c’est sur, mais pas au point de choisir mes petites amies à un si jeune âge. Ho, mais je vois que ta sœur est fidele a sa maison. Un vert qui ne serait pas lâche ne serait plus vraiment un vert n’est ce pas ? Quant à balancer, c’est aussi assez fréquent chez eux. Ils ne connaissent pas grand-chose au principe de loyauté même entre frères et sœurs.

Si Eloïse m’entendait…hahem, enfin heureusement pour moi, elle ne m’entend pas hein. C’est fou comme je reprends vite mes veilles habitudes. J’ai beau savoir que y’a des verts sympa, pour moi le serpentard reste un être assez abjecte en général.

La jolie demoiselle qui me fait face semble aussi espiègle que moi. Elle a un air mutin, jovial, sympathique. C’est rare les gens qui ne me disent pas au bout de 10 minutes « James, la ferme ! » Faut que je profite. Pour une fois que quelqu’un semble aimer mon coté gamin. Allons lâchons nous, ce soir ne laissons pas notre âge nous rattraper. C’est halloween, c’est la fête. Demain, il sera assez tôt pour se rappeler que, précisément, je ne suis plus un gosse.

Exact ! Je fais la même chose à Carmen ! Seulement moi c’est par pure méchanceté. Ne t’inquiète pas elle me le rend bien ! Voire même plus que bien …

-Ha, et bien malheureusement, je crains que ta sœur ne soit dans la maison ou martyriser les autres est vue d’avantage comme un passe temps plutôt qu’autre chose. Visiblement, vous êtes aussi différentes que pourrait l’être le jour et la nuit. Je suis fort content de t’avoir rencontré toi plutôt que cette mystérieuse Carmen.

Voilà qui est dit. Si elle en doutait encore, maintenant elle est certaine que les vert et moi c’est pas une grande histoire d’amour. En même temps, si ces derniers arrêtaient de toujours vouloir me faire regretter de m’appeler Potter, peut être qu’on s’entendrait mieux.

Je m’en retourne à ma citrouille, ajoutant de ci de là quelques détails. Je sens qu’elle est en train de me jauger. Suis-je à ses yeux un fou saint d’esprit ou bien un saint d’esprit complètement dingue ? Aucune importance, je balaie toutes les pensées. Je suis James Potter et aujourd’hui je ne veux être qu’un gamin ! Qu’on vienne pas me dire « grandit un peu », parce que là, tout ce qu’on obtiendrait de moi c’est un bon gros éclat de rire.

Je me tourne à nouveau vers elle, les yeux brillant. Je veux son point de vue sur notre légume. Maintenant qu’elle m’a laissé être son défenseur pour une soirée, je me dois de veiller à sa sécurité. Me voilà devenu chevalier au service de sa princesse. Hahem…vue le jour, je serais plutôt le chat noir au service de ma sorcière bien aimé.

Enfin elle me livre son identité. Tara, jolie petit nom. Mon attention part à la dérive tandis que je me perds dans son regard. Vaguement je l’entant me donner son autre prénom. Tara Bretzel Mendez ? Hu ? Mais qui donc aurait l’idée saugrenue d’appeler sa fille Bretzel ? J’ouvre de grands yeux. Je dois dire que je manque à toutes mes politesses. Au lieu de lui dire « enchanté » voilà que je la regarde comme si elle venait de faire apparaitre devant moi un bon gros gâteau a la crème. Faut que je me reprenne, elle va vraiment penser que j’ai une case en moins. Avec hésitation, j’avance

-Bretzel ? c’est..heu…original.

Et là…là je comprends plus. Voilà que la demoiselle se prend d’un fou rire. Les larmes lui en viennes aux yeux. Mais…qu’est ce que j’ai dit de si drôle ? Entre deux rires, elle parvient à me faire comprendre mon erreur. C’est Hazel, pas Bretzel. Pour le cou, je me mets à rire aussi. J’aurais bien dut me douter que y’avait un truc qui allait pas. Bretzel…Franchement hein…j’en fais un beau de Bretzel moi.

-Houps…désolé. Je suis enchanté, Tara Hazel. Vous me voyez confus de ce lapsus fort peu seyant à votre égard. Je mériterais de me transformer moi-même en citrouille en guise de punition. Mendez…aurais tu des origines Espagnol ou quelque chose du genre ?

Là-dessus, je lui adresse un petit clin d’œil complice. Devenir une citrouille en pareil jour, ça peut être dangereux hein. Tandis qu’elle m’annonce être à Pouffsoufle, je lui livre un grand sourire. Je connais très peu de jaune, mais je sais qu’ils sont plutôt sympathiques. C’est des bons vivants. D’ailleurs si gryffondor avait pas voulu de moi, y’a que chez eux que j’aurais pu aller.

-Me voilà bien chanceux de tomber sur une pouffsoufle. Ta maison représente la joie de vivre. J’ai toujours eut beaucoup de respect pour les jaunes. Certain dise que sa rime avec pantoufle, ma fois…On pourrait alors dire que si jamais la demoiselle en face de moi venait à perdre sa pantoufle de verre, je saurais la retrouver pour la remettre a son pied.

Sauf que la demoiselle en question elle n’a pas de pantoufle de verre au pied. Mais ça, c’est un détail. Je sais pas pourquoi, mais je crois que si, un jour, on lui demande si elle connait James Potter, elle risque de répondre : « quoi, ce farfelue de gryffondor ? ». Bof, ce n’est pas grave. Mieux vaut passer pour fou que pour cynique.

Et nous voilà à débattre de la beauté de notre citrouille. Il faut avouer qu’elle + moi, ça donne une des plus belles citrouilles de tout le château !

Oui elle est jolie et en plus, elle est classe ! Dis-je en riant. Je crois qu’il ne lui manque plus rien.

-Normal qu’elle ait la classe. Attend, c’est la seule citrouille Pouffandor de tout le château ! Je fais le parie que même celles des serpentards peuvent pas avoir plus de classe que la notre. Pourtant, c’est bien eux qui se vantent d’avoir le monopole de la classe hein.

Pouffandor…un mélange de nos deux maisons bien sur. J’aurais put dire Griffonsoufle, mais je trouve que ça avait beaucoup moins la classe justement.

- Tu semble bien renseigné sur les moldus ! Pour ma part je n’ais fais que vivre avec eux. Je t’avoue que j’adorais aller chercher des bonbons. J’adoooooore les bonbons.

-Quoi de plus normal. Mon père a vécu son enfance chez des moldus. Ma grand-mère était une née moldus. Ma tante en est une aussi. C’est elle qui m’a presque tout appris sur son monde. Ha, et puis mon meilleur ami est aussi un né moldus…Alors tu vois, j’ai même pas besoin d’aller au cours des moldus. J’ai l’enseignement en direct. Cela dit, j’ai jamais vraiment vécu avec eux. Juste quelques séjours pendant les vacances, rien de plus. Haha, nous voilà avec un péché mignon en commun, je suis moi aussi très friand des bonbons.

De toute la famille, je passais pour le plus gourmand. C’était à un point que Lily et Albus étaient obligés de cacher leurs sucreries pour ne pas que je les mange.

Mon regard avait été attiré par un petit détail. Un tatouage. Tara ne sembla pas s’offusqué de ma curiosité. Sans aucune cérémonie, elle baissa légèrement son tee shirt afin que je puisse admirer l’œuvre. Elle avait une très jolie nuque. Un instant, je suivie la courbe de son épaule, avant de fixer mon regard sur l’étoile qui ornais le haut de son dos.

Elle m’en expliqua la signification tout en remettant de l’ordre dans sa tenue.

- Mon père me l’a fait quand j’avais 5 ans. Une pour ma mère, une pour mon père et une pour moi. Ca te paraît étrange qu’une fille de 14 ans soit tatouée non ? lui dis-je en le regardant dans les yeux

-Je trouve que c’est un joli symbole. Ça rappel que ou que tu sois, ta famille est toujours avec toi. En réalité, c’est le premier tatouage que je vois d’aussi près. Les seuls dont j’aie entendu parler sont loin d’être aussi magnifique que le tien. Pour cause : c’était celui des mangemort. Une étoile est bien plus sexy entre tes omoplates que pouvait l’être une tète de mort sur un avant bras.

Elle me fixait dans les yeux puis l’instant d’après elle était là, riant après avoir volé un de mes bonbons. Je partageai avec elle ce moment d’euphorie. Elle me rappelait moi a son âge. Ha, les joies de la jeunesse insouciante.

-J’imagine que Carmen et toi, vous n’avez pas le même père c’est ça ?

Bah oui, parce que sinon, pourquoi son père n’aurait pas ajouté une branche pour cette dernière ?

Maintenant que tu connais quelque chose sur moi, je veux savoir quelque chose sur toi.

Elle avait les yeux levés vers moi. Je m’assis juste en face d’elle. Que pouvais-je bien lui dire ? J’avais encore la tête remplie des conseils d’Elisabeth qui me reprochait de trop faire confiance aux gens…Des secrets, j’en avais pas mal…Seulement, combien pouvais je en dévoiler ? Je me mordillais la lèvre, signe que je réfléchissais. Soudain, le secret que je n’avais jamais dévoilé é a personne me sembla le plus facile à raconter.

-Et bien, je vais te confier quelque chose que peu de personne savent. Ou plutôt, deux choses. La première, je voudrais ne jamais avoir à grandir. Rester ici, toujours. Tante Hermione dit que je souffre du syndrome de Peter Pan…Possible…En faite je ne sais pas trop parce que personne ne m’a encore expliqué qui était Peter Pan.

J’eux un léger rire. Peut être bien que elle, elle saurait qui est ce mystérieux Peter ?

-Et la seconde chose, je suis myope. Si, si…je suis myope. Personne ne m’a jamais vue avec des lunettes car je porte des lentilles, mais je peux te garantir que je suis aussi myope que le fut mon père.

Et là-dessus, je gobe le bonbon qu’elle vient de me donner. Tu parles d’une révélation. Je sens son regard qui accroche le mien. Elle doit chercher la trace de mes lentilles. Seuls un œil avertie peuvent remarquer que la couleur de mes yeux n’est pas constante. Je lui sourie en lui tendant un autre bonbon.

-Voilà, tu sais deux choses de moi, maintenant c’est ton tour de m’en raconter une autre.

James paraît quelque peu étonné que Carmen soit à Serpentard. Pour moi qui ais vécu déjà quelques années (trop longues à mon goût) avec elle, il me paraît évident qu’elle soit chez les vert et argent. Des images de mon enfance, brèves mais nettes, traversent mon esprit. Carmen qui me dénonce après que j’aie emprunté le maquillage de ma mère, Carmen qui va voir ma mère en lui assurant que j’ai frappé, Carmen qui va dire à ma mère que je suis sortie en douce voir mon petit ami. Ah que de doux souvenirs ! Cette petite peste n’en manque pas une ! Le fait qu’elle aille à Serpentard n’a fait que me persuader un peu plus que ceux-ci avaient le vice dans la peau. La Peste m’a toujours haït et je n’ai jamais eut l’honneur de savoir pourquoi. Peut être à cause de son physique peu avantageux ? Ha ha ha ! Rire jaune. Tout ça pour dire que je l’aime pas.

James semble être de mon avis en ce qui concerne les serpys. Il ne semble pas franchement les porter dans son cœur. Pourtant j’avais crut entendre qu’il avait quelques affinités avec une serpys. M’enfin ! Il doit bien exister des serpys gentils. Il ne faut pas perdre espoir !! Je souris intérieurement. James est quelqu’un de très gentil et pétillant. Il me fait oublier le fait que je me suis encore fait avoir par ma fichue demi sœur. Je souris en regardant mes pieds. James balance sur les verts et ça me fait du bien. Heureusement qu’il n’est pas sorti avec Carmen sinon je l’aurais quitté de suite !! Il ne manquerait plus que ça ! Ca avait peu, vraiment très peu de chance d’être arrivé mais quand même … Pour quelqu’un de Gryffondor il est drôlement bavard ! Il vient de me déblatérer un monologue plutôt impressionnant. C’est agréable. Pas de prise de tête aujourd’hui ! Il me regarde comme s’il s’attendait à ce que je m’évapore dans un nuage de fumée. Dommage ! Je n’ais pas encore appris ce tour …

-Ha, et bien malheureusement, je crains que ta sœur ne soit dans la maison où martyriser les autres est vu d’avantage comme un passe temps plutôt qu’autre chose. Visiblement, vous êtes aussi différentes que pourrait l’être le jour et la nuit. Je suis fort content de t’avoir rencontré toi plutôt que cette mystérieuse Carmen.

Je souris. Il est content de m’avoir rencontrée hein ? Je le regarde dans les yeux.

- Ah et comment peux tu être sûr que je ne suis pas pire que la vile Carmen ? Si ça se trouve je suis une petite pourrie gâtée tout juste bonne à claquer l’argent de Papa Maman !

Je ris. Rien que le fait de m’assimiler à Carmen est une vraie blague. Alors la suite …

James admire notre « œuvre ». Il est vrai qu’elle est réussie. Parfaite. La plus belle de toutes les citrouilles ! Il commence à la peaufiner. Je me rapproche pour voir ce qu’il fait. Il se retourne vers moi comme pour me demander mon approbation. Mon sourire jusqu’aux oreilles semblent lui servir de réponse. Elle est magnifique et classe. Ce qu’a dit James n’est pas faux, il faut le reconnaître : les serpys ont la classe. En fait, toutes les filles sont plus ou moins classes. Je ne sais pas pourquoi on accorde ce trait de description uniquement aux « Serpies »( ca rime avec harpies ! Une merveilleuse description des filles de cette maison). Je me considère comme classe. Enfin pas vraiment maintenant tout de suite. Ni quand j’étais petite avec mes shorts bouffants. Mais bon, on ne peut pas toujours avoir la classe non ?

Juste après m’être présentée, James me regarda fixement pendant 2 secondes avant de m’accorder le même regard mais étonné. Quoi ? … Quoi ? Qu’est ce que j’ai dis ? Je m’appelle Tara Hazel Mendez… Poufsouffle… Peut être qu’il a un problème avec les pouffys ?! Pourtant on est adorables avec la plupart des gens. Peut être que le fait que je sois en 4^ème année lui fait peur ?

- Bretzel ? c’est..heu…original.

Il ne m’en fallut pas plus. Je partis dans un fou rire incontrôlable. Je ris très fort incapable de me contrôler. N’empêche, il faut avouer qu’elle est bonne. Et voilà ! Encore un truc pas très classe à rajouter à la liste… J’ai les yeux qui pleurent quand j’arrive enfin à retrouver mon self-control. C’est mignon d’être comparée à une pâtisserie française.

- En fait, même si j’apprécie beaucoup les bretzels, mon second prénom est Hazel. Je t’autorise à ne m’appeler que Tara, comme tout le monde. Non pas que le fait que tu m’appelles Bretzel me dérange mais je t’avoue que c’est … peu commun.

-Houps…désolé. Je suis enchanté, Tara Hazel. Vous me voyez confus de ce lapsus fort peu seyant à votre égard. Je mériterais de me transformer moi-même en citrouille en guise de punition. Mendez…aurais tu des origines Espagnol ou quelque chose du genre ?

- Exact j’ai des origines brésiliennes et anglaises. Je pense que ça se voit dans mon physique ! Je suis loin de la blonde pulpeuse nordique !

Je ris de ma propre blague. Je suis un vrai prototype brésilien : long cheveux noirs, yeux chocolat, peau matte … et petite taille. Je suis plutôt contente que ma présence ne lui soit pas insupportable.

-Me voilà bien chanceux de tomber sur une pouffsoufle. Ta maison représente la joie de vivre. J’ai toujours eut beaucoup de respect pour les jaunes. Certain dise que sa rime avec pantoufle, ma fois…On pourrait alors dire que si jamais la demoiselle en face de moi venait à perdre sa pantoufle de verre, je saurais la retrouver pour la remettre a son pied.

- Il vaut mieux que ça rime avec pantoufle plutôt qu’avec godasse. Vantard … Serpentard ! Cette rime est représentative non ?

Je ris en comprenant tout le sens de la réplique chevaleresque de James.

- Très cher, la prochaine fois que je perdrais ma pantoufle je vous le ferais savoir. Mais dites moi, est-ce grave si elle n’est pas en verre ?

Une fois notre fou rire terminé, nous reportons notre attention sur la citrouille. James affirme qu’elle doit être une des plus classes, si ce n’est la plus classe de toute les citrouilles. Pas faux !

- Oui cette citrouille mériterait un prix. Je l’appellerais Miss Pumpkin. Ca lui irait bien non ? Miss Pumpkin, élue citrouille de l’année. Une citrouille de race : une Poufandor. C’est pas rien. Ca n’existe pas chez les moldus.

Je souris avant d’ajouter qu’il semblait s’y connaître en moldus.

-Quoi de plus normal. Mon père a vécu son enfance chez des moldus. Ma grand-mère était une née moldus. Ma tante en est une aussi. C’est elle qui m’a presque tout appris sur son monde. Ha, et puis mon meilleur ami est aussi un né moldus…Alors tu vois, j’ai même pas besoin d’aller au cours des moldus. J’ai l’enseignement en direct. Cela dit, j’ai jamais vraiment vécu avec eux. Juste quelques séjours pendant les vacances, rien de plus. Haha, nous voilà avec un péché mignon en commun, je suis moi aussi très friand des bonbons.

- Wouw quel entourage moldu, dis-je en riant, et en plus même pas besoin de suivre le cours d’étude des moldus ! La chance ! La seule chose moldue que j’ai en moi c’est mon amour inconditionnel pour le chocolat que ma mère m’a légué.

Je ris tout en expliquant la signification de mon tatouage à James. Il le regarda avec beaucoup d’intérêt avant de délibérer.

-Je trouve que c’est un joli symbole. Ça rappelle que ou que tu sois, ta famille est toujours avec toi. En réalité, c’est le premier tatouage que je vois d’aussi près. Les seuls dont j’aie entendu parler sont loin d’être aussi magnifique que le tien. Pour cause : c’était celui des mangemorts. Une étoile est bien plus sexy entre tes omoplates que pouvait l’être une tète de mort sur un avant bras.

- C’est sûr que comme symbole il y a mieux, dis-je en pensant à tout autre chose.

Je me perdis dans mes pensées mais revint rapidement à moi en attirant les bonbons vers moi.

-J’imagine que Carmen et toi, vous n’avez pas le même père c’est ça ?

- Maintenant que tu connais quelque chose sur moi, je veux savoir quelque chose sur toi. Je répondrais donc à ta question après, dis-je en souriant.

-Et bien, je vais te confier quelque chose que peu de personne savent. Ou plutôt, deux choses. La première, je voudrais ne jamais avoir à grandir. Rester ici, toujours. Tante Hermione dit que je souffre du syndrome de Peter Pan…Possible…En faite je ne sais pas trop parce que personne ne m’a encore expliqué qui était Peter Pan.

Il rit légèrement avant d’ajouter :

-Et la seconde chose, je suis myope. Si, si…je suis myope. Personne ne m’a jamais vue avec des lunettes car je porte des lentilles, mais je peux te garantir que je suis aussi myope que le fut mon père.

- J’avais cru comprendre que tu n’étais pas franchement du genre conformiste et sérieux. C’est un atout malgré tout ce que les gens peuvent en dire. Moi je n’ai pas de problème : je sais être les deux. Peter Pan… C’est un personnage d’un dessin animé moldu qui vit dans une sorte de monde imaginaire et qui ne voulait pas grandir. C’est tout toi !

Je me penchais lentement vers James pour savoir si on pouvait apercevoir ses lentilles, lorsque je me rendis compte que ce n’était pas vraiment poli.

- Désolé je voulais juste voir. N’ayant pas de problèmes de vue je n’ais encore jamais vu de lentilles.

-Voilà, tu sais deux choses de moi, maintenant c’est ton tour de m’en raconter une autre.

- Alors pour commencer je vais répondre à ta question d’avant. Non, Carmen et moi n’avons pas le même père. Heureusement d’ailleurs. Le mien est mort d’une crise cardiaque la veille de mes 8 ans. J’en ais tout d’abord voulu à ma mère de se remarier aussi vite. Mais je n’aurais fait que reporter ce qui allait de toute façon arriver. J’étais un peu perdue mais je me suis plutôt bien remise.

Je souris à James :

- Ca devait arriver, c’est comme ça ! Mais passons à des choses plus joyeuses. Une deuxième chose sur moi c’est que je suis toujours calme. Les fois où je perds patiente sont extrêmement rares et se comptent sur les doigts d’une main. La seule personne à recevoir mes foudres est ma Serpentarde Cadette.

Je me levai doucement en attrapant un bonbon, lorsque j’eus la révélation.

- Zut ! Miss Pumpkin n’a pas de cerveau, dis-je en faisant venir une bougie et en la plaçant à l’intérieur. Parfait ! Maintenant, Miss Pumpkin est prête à défiler !! Ca te dirait de faire léviter cette très chère citrouille dans les couloirs ? A moins que je ne te fasse honte ?

Mmh … Oui mon habit est un petit peu hors du commun. Je le regarde en espérant ne pas le faire fuir.

[Désolé pour le roman =/ j'avais pas vu que c'était aussi long xDD]

Ha ! Que voulez vous que je trouve à répondre a ça ? Je ne la connaissais pas il y a encore quelques minutes et pourtant, me voilà en train d’affirmer qu’elle est certainement mieux que sa sœur. Je crois que je serai toujours ce grand naïf que l’on ne cesse de dépeindre. Je me fis toujours à ma première impression. Les serpy, je les sentais venir de loin ! Il suffisait de les regarder pour savoir qui ils étaient. Tous les verts ont la même tête, le même aspect. Ils sont tous froid, peu avenant. Lorsqu’on les regarde on a toujours l’impression qu’ils sont de mauvaise humeur. Jamais de sourire, jamais de rire…bref, les verts ont un mode de vie qui se repère a des kilomètres a la ronde.

Les autres maisons, je n’ai rien contre eux. Je sais que tous les bleus ne sont pas forcement sympa, surtout quant on fait le bordel en cours, et que tous les jaunes n’ont pas le sens de l’humour. Mais bon, je me dis que, si cette jeune fille n’avait pas d’humour, elle serait surement pas restée. Un instant, je reste à la regarder. Jeune fille simple, sans artifice. Pas le genre de nana qui semble vouer un véritable culte à la mode, en bref, pas quelqu’un de futile. Son assurance est pour moi la preuve qu’elle ne manque pas d’audace. Je ne suis pas avec une fille qui joue la jeune fille prude dans le simple but de se rendre intéressante. Je suis certain qu’elle a du caractère.

-Question d’observation. Tu me regardes dans les yeux pour prouver que tu n’es pas quelqu’un de faible, mais je n’y vois aucun défie. Premier indice qui me permet de dire que tu n’es pas une petite arrogante. Ton style vestimentaire est original, te va à merveille mais reste simple. On sent que tu es le genre de fille qui sait se qui la met en valeur et qui sait aussi que y’a pas besoin de claquer des millions de galions pour être jolie. Second indice qui me permet de dire que tu ne jettes pas les mornilles par la fenêtre. Tu entretiens une discussion civilisé avec moi et ne semble pas avoir envie de fuir devant mon petit coté original. Troisième indice qui me permet de dire que tu es quelqu’un de sociable. Et pour terminer, si tu étais comme la ville Carmen, tu n’aurais probablement pas un aussi joli sourire et cette petite lueur de mélancolie dans le regard. Conclusion, tu ne peux pas être pire que la ville Carmen, qui, parce qu’elle est serpy, est certainement quelqu’un d’imbuvable qui ne s’abaisserait pas à converser avec un vulgaire bouffon tailleur de citrouille.

Le léger rire qu’elle a laissé échappé en faisant cette comparaison, est aussi une preuve que je ne peux qu’avoir raison. Cette jeune fille n’a vraiment rien à voir avec une serpy.

C’est tellement simple de passer un bon moment avec quelqu’un lorsqu’on ne se prend pas au sérieux. Ma belle inconnue se prénomme Tara. Une légère inattention de ma part…et nous voilà tous les deux secoué d’un fou rire. N’est ce pas merveilleux ? Le rire de deux personnes, un jour de fête ? Elle aurait put être offusqué de se faire appeler « Bretzel » ou bien décidé que finalement je n’étais qu’un idiot pas même capable de retenir un nom. Mais non ! Tara n’est pas ce genre de fille qui vous catalogue juste pour une petite erreur. Ce n’est pas non plus le genre à se prendre trop au sérieux. Vraiment, ça fait du bien un peu de fraicheur et de bonne humeur. Ça me change des gens que je côtoie et qui me rappel, environ deux fois par jour, qu’il me manque des neurones.

-Et bien Tara, je vais t’apprendre une chose. J’aime les choses hors du commun. Je t’appellerais certainement mon petit Bretzel si je ne craignais pas que d’un cou plein de monde veuille te manger. Oh, et puis, je dois dire que je n’ai pas très envie de tomber sur ton petit ami, qui, jaloux devant autant de familiarité ne manquerait pas de m’arranger le portrait.

Personne ne m’a dit qu’elle avait un petit ami. Simplement ça me semble logique. Une aussi jolie fille avec autant de qualité, ça ne peut pas être toute seule. A moins bien sur qu’elle soit de ces féministes qui revendique haut et fort la girl powa ! Ceci dit, si elle en fait partie, elle ne le montre pas vraiment.

Nous finissons de rendre belle notre citrouille. On y met beaucoup de cœur et tout notre talent. Cette citrouille, ça sera un peu notre bébé à la fin. Alors que tout deux nous apprécions le travail, je penche la tête pour mieux voir. Avec humour et entrain je commente.

-Et quant ton copain aura fini de me refaire le portrait, même notre citrouille sera plus joli à regarder que moi.

J’éclate de rire. Le rire du bon vivant. Je suis pas un trouillard, je n’ai pas peur des petits amis des filles. D’ailleurs j’ai piqué pas mal de filles a d’autre gas…cela dit…ça m’a valut pas mal d’ennuie ces choses là.

Tandis qu’elle me confirme ses origines, je parts dans un léger rire. Merlin, pourquoi toutes les filles pensent elle que les hommes préfères les blondes ? Personnelement dans la famille, j’ai une tante qui est blonde. Ha, elle est gentille, je ne dis pas ! Mais qu’est ce qu’elle est chiante !

-Oui, ta peau dorée me fait penser à un petit caramel tout doux. Tu sais, les blondes pulpeuses nordique, comme tu dis, sont bien loin d’avoir tes qualités. Elles sont loin d’être aussi chaleureuse que toi. Et puis moi, les cheveux blond, non merci ! Je ne veux pas prendre le risque de tomber sur un sosie de ma tante Fleur.

C’est vrai qu’elle a la peau caramel. Ça lui donne vraiment bonne mine. A coté, je dois avoir des airs de cachet d’aspirine, comme dit tante Hermione. Ce n’est pas de ma faute..J’ai beau être aussi brun que papa, j’ai la peau aussi sensible que maman.

Maintenant que nous avons fini de faire une beauté à notre citrouille, nos langues vont bon train. J’adore faire de nouvelle connaissance. C’est toujours tellement enrichissant. En plus, Tara à de l’humour.

- Il vaut mieux que ça rime avec pantoufle plutôt qu’avec godasse. Vantard … Serpentard ! Cette rime est représentative non ?

-C’est sur. Godasse, ça le fait nettement moins. Pis si sa rimait avec, c’est que votre nom serait « pouffedasse » ou « pouffessasse »…Faut bien le dire, ça serait très moche. Pauvre Helga. Pouffsoufle c’est quant même plus joli. Ha, ça oui, Serpentard, vantard ! Jolie représentation. Ça leur va à merveille ! Par contre…pour Serdaigle et Gryffondor, ce n’est pas facile de trouver.

Je plisse un peu les yeux, cherchant ce qui pourrait coller le mieux avec ces deux maisons. Gryffondor, Bouffon en or, répondrait un serpent vantard. Mais, je ne trouve pas qu’on soit plus bouffon que n’importe quelle autre maison.

J’adore voir Tara rire. Je sais pas pourquoi. Elle est d’une telle fraicheur. Son rire c’est un peu comme une mélodie, sa vous donne envie de sauter, de bondir, de faire la fête.

Très cher, la prochaine fois que je perdrais ma pantoufle je vous le ferais savoir. Mais dites moi, est-ce grave si elle n’est pas en verre ?

Je prends un air grave avant de lui répondre. Elle joue le jeu ! C’est si rare les gens qui se prennent a mes jeux…

-Que nenni très chère. Qu’importe sa matière, je vous ramènerez cette pantoufle au péril de ma vie s’il le faut ! Un aussi joli petit peton que le votre ne saurait rester dénudé. Je m’en voudrais que vous attrapiez le rhume des pieds !

Encore une fois nous partons dans un fou rire. La nature est parfois étrange. On passe une partie de sa vie a coté d’une personne sans la voir et un jour, elle croise votre chemin. J’ai bon espoir de conserver Tara comme connaissance bien après ce jour.

Notre citrouille se retrouve avec un nom. J’adresse a Tara un large sourire. Avec la pointe de ma baguette, je grave en lettre rouge et noir sur le haut de notre légume « miss Pumpkin ». Et voilà, Miss Pumpkin est au couleur de ses deux maisons. J’applaudie des deux mains (cela dit applaudir d’une seule serait dur) en sautillant sur place comme un gosse excité, l’idée de Tara

- Oui cette citrouille mériterait un prix. Je l’appellerais Miss Pumpkin. Ca lui irait bien non ? Miss Pumpkin, élue citrouille de l’année. Une citrouille de race : une Poufandor. C’est pas rien. Ca n’existe pas chez les moldus.

-Ce nom était fait pour elle ! Miss Pumpkin va faire des ravages chez les citrouilles masculines. Il va nous falloir surveiller cette jeune demoiselle de très prés. Ha mais, ça ne peut pas exister chez les moldus. Tu sais pourquoi ? Mais simplement parce que les moldus n’ont pas une Tara et un James pour leur donner le secret de fabrication d’une miss Pumpkin. D’ailleurs, c’est un secret. Nous le garderons jalousement et ne le transmettrons qu’à nos enfants.

Je vais lui faire peur là, si je commence à lui dire qu’un jour il y aura peut être plein de petit Potter dans ce château. Imaginez, 2 ou 3 gamins comme moi…Poudlard risque bien d’en perdre la tête.

Alors qu’elle s’intéresse à mes connaissances moldus, moi, je couve miss Popkin du regard. Elle est chouette notre citrouille !

- Wouw quel entourage moldus, dis-je en riant, et en plus même pas besoin de suivre le cours d’étude des moldus ! La chance ! La seule chose mordue que j’ai en moi c’est mon amour inconditionnel pour le chocolat que ma mère m’a légué.

-Une chance, oui et non. Je ne suis pas certain que le prof d’étude des moldus soit aussi sévère que ma tante Hermione. Avec elle, on ne plaisante pas ! Dés que j’ai sut lire, elle a fait en sorte d’approfondir mes connaissances avec la littérature moldus. Y’a de bon livre, je ne dis pas..Mais y’en a certain, je me suis demander comment ça avait put finir en best seller. Et puis, malheureusement, je n’ai pas connu ma grand-mère paternelle…c’est dommage, les grandes mères ont toujours tellement a raconter. Si l’amour du chocolat est une chose moldus, alors je suis aussi contaminé.

Tara me montra son tatouage que je pus admirer de prés. Alors que je faisais mon petit commentaire, elle me donna l’impression de penser à quelque chose. Je venais de parler du symbole des mangemort quant cela sembla la troubler. Avec un sourire chaleureux, je lui demandai

-ça va ? J’ai eut l’impression que l’évocation des mangemorts te mettaient mal a l’aise. Il ne faut pas tu sais…Ici, personne n’a de jugement à faire sur toi.

J’étais peut être quelqu’un bourré de préjugé , mais pas au point de jugé quelqu’un sur le passé de ses ancêtres.

Tara était de bonne guerre. Une réponse chacun son tour. Je me prêtai à cette règle bien volontié, sachant que j’aurais probablement la réponse à ma question plus tard. A ma première confession, elle apporta ses connaissances.

- J’avais cru comprendre que tu n’étais pas franchement du genre conformiste et sérieux. C’est un atout malgré tout ce que les gens peuvent en dire. Moi je n’ai pas de problème : je sais être les deux. Peter Pan… C’est un personnage d’un dessin animé moldu qui vit dans une sorte de monde imaginaire et qui ne voulait pas grandir. C’est tout toi !

-Je n’aime pas être comme tout le monde, suivre des effets de mode. Nombreuse personne ne pense que je suis tel un chien fou. C’est faux. Je sais être sérieux lorsqu’il le faut, mais je trouve que la vie est trop courte pour s’encombrer de trop de sérieux. Parfois, ça me joue des tours. Je confirme, je pourrais être ce Peter Pan. C’est un rôle taillé sur mesure pour moi ! Sauf que, je n’ai pas besoin d’un monde imaginaire, le mien est bien assez étrange.

Voilà ce que les moldus pouvaient nous envier. Chez nous, il y avait tellement de chose incroyable ! Tara se pencha vers moi, me fixant avec grand intérêt. J’avoue qu’au départ, je me demandai ce qu’elle cherchait. Avais-je un bouton sur le nez ? Lorsqu’elle m’expliqua, j’eus un léger rire. Si ce n’était que ça !

Me détournant un peu, j’ôtai avec précaution l’une de mes lentilles. La posant dans ma main, je la lui présentai. A présent, je ne voyais plus que d’un œil.

-Et voilà…cette toute petite chose, c’est ce qui me garantie une vue parfaite.

Je lui laissai tout le loisir de l’observer avant de la remettre à sa place. Ha ! C’est mieux quant on voie des deux yeux !

Ce qui suivie fut un peu moins gaie. Je regrettai d’avoir posé cette question qui enleva , bien que brièvement, le sourire de ma jeune amie. Je sentais qu’elle n’avait pas envie d’entendre les phrases de circonstance. Son père était mort, elle en avait fait son deuil.

-J’imagine que certaine choses sont en effet inéluctable. Quant bien même on en voudrait a la terre entière, ce n’est pas cela qui les changerait. Peut être que ta mère avait juste peur de se retrouver seule…Si Carmen est a Serpentard, j’imagine qu’elle doit tenir son caractère de quelqu’un. De ton beau père je présume ?

Ha la bonne heure ! Je suis en compagnie de quelqu’un qui a une patiente d’ange ! Voilà pourquoi elle me supporte !

-Je suis assez calme moi aussi. Il faut dire que c’est nécessaire lorsque tu as William Allen comme meilleur ami. Non pas qu’il soit insupportable, non, mais il a bien assez d’impatiente pour nous deux. Personnelement, j’incarne la joie de vivre…Sinon, j’ai aussi le surnom peu glorieux de « Monsieur Boulette »…mais bon…je ne peux qu’assumer.

De toute façon qu’aurais je pus faire d’autre ? C’était la stricte vérité. J’étais à moi tout seul, un véritable cataclysme pour les secrets. Soudain, ma jeune amie pousse un cri.

- Zut ! Miss Pumpkin n’a pas de cerveau, dis-je en faisant venir une bougie et en la plaçant à l’intérieur. Parfait ! Maintenant, Miss Pumpkin est prête à défiler !! Ca te dirait de faire léviter cette très chère citrouille dans les couloirs ? A moins que je ne te fasse honte

-Godric tout puissant ! Heureusement que tu étais là pour corriger cette erreur ! Une miss Pumpkin sans cerveau serait alors devenu un Mister Pumpkin. Il est bien connu que c’est la femme le cerveau de toute chose, n’est ce pas ? Dis-je avec malice. Honte ? Mais de quoi aurais-je honte ? D’être vue en compagnie d’une véritable nymphe des bois ? Allons un peu de sérieux, jeune fille ! Me montrer en ta compagnie ne me fera absolument pas honte, au contraire, ce sera pour moi un honneur.

Regardant sa tenu, je me regardai ensuite. Visiblement, elle était bien plus dans les tons d’Halloween que moi.

-Mais avant ça, dis-moi, en quoi puis je m’habiller pour être en accord avec toi ? Entre miss Pumpkin et toi, je n’ai pas envie d’être la fausse note dans une symphonie parfaite ! Je veux être à la hauteur. Ensuite, je me ferai une joie de te donner le bras pour que nous allions exhiber notre Miss devant les yeux de nos camarades.

Il ne sera pas dit, fois de Potter, que ce dernier Halloween à Poudlard ne sera pas parfait.

James se lance dans une explication complexe et philosophique pour me prouver que je ne suis pas Carmen : je ne le défie pas, je ne le snobe pas, je m’habille bien, je suis gentille et sociable, économe … Je ris en entendant cette description plus qu’élogieuse sur ma personne. Lui, on voit qu’il ne m’a pas vue dans mes mauvais jours ! Une vraie harpie ! Bon il est rare que je perde mon sang froid mais c’est pas impossible. La preuve en images. Silence ! On tourne !

- Espèce de sale petite pourrie gâtée !! T’en as pas marre d’être toujours insatisfaite. J’en ais marre d’avoir à subir tes petites crise de pré-ado ! Va t’en ! Dégage !
- Je vais tout raconter à ta mère !
- Eh ben vas-y ! J’attends que ça !! Maintenant casse-toi ! J’ai pas de temps à perdre avec une gamine mal élevée dans ton genre.

Eh oui ! Ceci est un extrait d’une discussion avec ma demi-sœur. Il n’y a guère qu’avec elle que je me comporte comme ça. Je ne ferais jamais ça à Selena, ou à James par exemple. En parlant de lui, il semble être heureux que quelqu’un soit avec lui. Il faut avouer : ça fait longtemps que je n’ais pas ris comme ça. J’ai mal aux côtes et aux abdominaux. Mais c’est plaisant.

Au moment où il m’appelle Bretzel, s’en est trop. J’explose dans un grand rire cristallin. Personne n’a jamais fait le rapprochement entre Hazel et un bretzel. J’adore les Bretzels !! O.O Il semble content de me faire rire et rit à son tour de sa méprise. Il faut dire qu’elle est drôle ? Non ? Vous avez pas d’humour c’est tout ! Un grand sourire barre son visage enfantin et espiègle.

-Et bien Tara, je vais t’apprendre une chose. J’aime les choses hors du commun. Je t’appellerais certainement mon petit Bretzel si je ne craignais pas que d’un cou plein de monde veuille te manger. Oh, et puis, je dois dire que je n’ai pas très envie de tomber sur ton petit ami, qui, jaloux devant autant de familiarité ne manquerait pas de m’arranger le portrait.

Je ris. N’ayant personne, il peut m’appeler comme il veut. Et puis Bretzel c’est mignon. C’est fondant et craquant. Bon ok ça va j’arrête de divaguer. Ne me parlez pas de bouffe : je risquerais de baver. Avant que j’ais le temps d’en placer une, James ajoute :

- Et quant ton copain aura fini de me refaire le portrait, même notre citrouille sera plus joli à regarder que moi.

- Tu peux m’appeler comme tu le souhaite. Mon ourson en peluche et mon petit ami imaginaire ne te feront rien. Juré ! Par contre TA petite amie ne risque t'elle pas de mal prendre le fait que tu traîne avec moi et que tu m'appelle "ma petite Bretzel"? Hein? Que tout le monde veuille me quoi ? Le premier qui me mord se prend ma main dans la tête.

Je le regarde en souriant. Il me sourit avant de porter son regard sur THE citrouille. Eh oui ! Il lui faut son titre de noblesse ! Ce n’est pas n’importe quelle citrouille. Je réfléchis à sa dernière phrase.

- Même elle sera plus jolie à regarder ? Ca dépend. Dans quelques mois, cette pauvre petite sera toute fripée et sèche, alors que toi, même avec un coquard ou deux, tu seras toujours jeune. J’ai une question : avec qui as-tu échangé de corps ? Je serais curieuse de voir un gamin ayant une mentalité de 7^ème année. Ca doit être drôle à voir !

Je ris tout en répondant à sa question concernant mes origines. En effet je n’ais absolument rien de la blonde nordique. Le cliché de la petite brune latino c’est presque moi. James affirme que les blondes nordiques n’ont pas mes qualités. Peut être. Mais toutes les blondes ne sont pas stupides ! Quoi que ? Concernant Andrews je me permets d’avoir des doutes… Un sourire sarcastique se peint sur mon visage à cette pensée.

Je reviens à James qui converse avec moi des maisons de Poudlard.

-C’est sur. Godasse, ça le fait nettement moins. Pis si sa rimait avec, c’est que votre nom serait « pouffedasse » ou « pouffessasse »…Faut bien le dire, ça serait très moche. Pauvre Helga. Pouffsoufle c’est quant même plus joli. Ha, ça oui, Serpentard, vantard ! Jolie représentation. Ça leur va à merveille ! Par contre…pour Serdaigle et Gryffondor, ce n’est pas facile de trouver.

- C’est vrai ! Pouffessasse et Pouffedasse, y’a plus classe. Les Serdaigles ne savent que respecter les règles. Les Gryffondors passent leur temps dehors à … faire je sais pas quoi-or ! Je manque cruellement d’imagination aujourd’hui.

Je ris et James me sourit. Un sourire béat et enfantin. J’aime le voir sourire. L’expression de son visage me rappelle un petit chiot : innocent et toujours joyeux. Je me dis qu’il existe encore des gens qui ne se prennent pas au sérieux dans ce bas monde. Le gryffon prend une voix grave et jure solennellement :

-Que nenni très chère. Qu’importe sa matière, je vous ramènerez cette pantoufle au péril de ma vie s’il le faut ! Un aussi joli petit peton que le votre ne saurait rester dénudé. Je m’en voudrais que vous attrapiez le rhume des pieds !

Je pars dans un nouveau fou rire. James est « trippant » comme dirait cette très chère Carmen.

Il grave le nom de notre citrouille sur ce qui pourrait être son crâne. Des belles lettres rouges et noires ornent maintenant son noble front : Miss Pumpkin. James applaudit et rit à gorge déployée. Pire qu’un gosse ce petit rouge !

-Ce nom était fait pour elle ! Miss Pumpkin va faire des ravages chez les citrouilles masculines. Il va nous falloir surveiller cette jeune demoiselle de très prés. Ha mais, ça ne peut pas exister chez les moldus. Tu sais pourquoi ? Mais simplement parce que les moldus n’ont pas une Tara et un James pour leur donner le secret de fabrication d’une miss Pumpkin. D’ailleurs, c’est un secret. Nous le garderons jalousement et ne le transmettrons qu’à nos enfants.

- Miss Pumpkin, élue top Model citrouille de l’année. Et après elle aura des tonnes de petites citrouilles Pouffandor avec une magnifique citrouille mâle. Je crois que je ne suis pas prête à la laisser partir faire sa vie. J’en ais la larme à l’œil.

A nos enfants ?

- Oh tu vois loin ! Quand il y aura 3 ou 4 petits James, et 2 ou 3 petites Moi, Poudlard va rire ! Au propre comme au figuré.

Nous parlons à présent des moldus. James m’apprend qu’il a des origines moldues et cela me fait rire. Qui sait ? C’est peut être de là qu’il tient son sens de l’humour si particulier. Mais ça je ne vais pas lui dire : après il se croira discriminé. Il m’explique que lui aussi trouve que le chocolat est une drogue.

- Tant mieux ! On est deux alors ! D’ailleurs j’ai une folle envie de chocolat là, maintenant, tout de suite ! Ca te dirait qu’on aille à Pré-au-lard un de ces jours ?

En écoutant sa réponse, je le regarde pour apercevoir ses lentilles. Il en enlève une pour me la montrer. Je fixe mon regard sur cette toute petite chose. Je ris en le voyant la remettre : il dut cligner 4-5 fois de suite avant qu’elle ne se mette en place. Il me parle de son caractère : il sait être sérieux autant qu’être fou. Un peu comme moi ! Mais je crois que je ne lui arrive pas à la cheville niveau folie. Je souris quand il dit qu’il n’est pas un chien fou : là-dessus j’ai des doutes, très cher !

Je ne voulais pas lui parler de mon père. Je ne voulais pas franchement plomber la bonne ambiance. Il se montre compréhensif envers ma mère et moi et se demande de qui Carmen tient son caractère Serpentardiesque.

- Non non ! Mon beau père est au contraire quelqu’un de très patient et gentil ! Je pense qu’elle tient ça de sa mère. Ne l’ayant jamais rencontrée, je ne peux que me douter que son comportement vient du côté maternel. Ou alors c’est une erreur de la nature. Cette option est plus que plausible !

Nous nous ressemblons beaucoup James et moi. On est tous les 2 fous et calmes à la fois, ce qui a des répercussions sur notre entourage qui n’apprécie pas toujours. Il me parle de William Allen, le copain de jeux d’Elisabeth, comme une personne impatiente et m’affirme que son surnom est Mr Boulette. Je ris en entendant cela : pas étonnant qu’en ayant la langue aussi bien pendue il fasse des boulettes !

Je lui propose d’aller faire un tour du château avec Miss Pumpkin, et il accepte malgré mon accoutrement. Une chance ! Il dit même que je ressemble à une nymphe des bois et que ce sera un honneur d’être vu avec moi. Son problème : il n’est pas déguisé. Quitte à être ridicule autant l’être à deux. Je ris.

- Une nymphe des bois ? Pas une vampire ? C’était le but. Tant pis. Ah mais oui je sais !

Je vais chercher mon maquillage spécial Halloween qui se trouve dans mon sac et demande à James de fermer les yeux. Joueur il le fait. Je lui mets du noir sur les yeux et lui dessine de belles canines pointues aux coins des lèvres. Je ris de mon œuvre et lui tend un miroir.

- Ca te plait ? Sinon on enlève tout et tu te fais ce que tu veux, dis-je en riant. Par contre pour les habits je n’ai pas d’idée, il vaudrait peut être mieux que tu rentre te changer non ? Ou alors on y va comme ça ? Eeeeeeeeeh ! Et si on allait à Pré-au-lard ?

Je sais pas si on a le droit d’aller à Pré-au-lard en ce moment. Mais bon, autorisé ou pas, j’irais. Je souris et regarde Miss Pumpkin. Elle risque d’en effrayer plus d’un. Elle est belle mais une citrouille volante on n’en voit pas à chaque recoin de couloir.

[Maintenant tout dépend de toi : soit il va pas se changer et on va a Pré-au-lard de suite dans ce topic, soit on en crée un nouveau où Mr Boulette est changé =) ]

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