Papa ? Maman ? Yeaaah ! \o/ ~ Elynn & Léo

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[ Hors rp : Le début est en flash back, les premiers posts sont réservés à papa Léo =D ]

Je faisais dodo dans mon lit, la méchante vilaine nounou m'avait encore enfermée dans la chambre ! Je l'aime pas cette dame, j'ai hâte de ne plus la voir ! C'est une vilaine parce qu'elle me laisse pas approcher les animaux, et les enfants non plus ! Elle me garde toujours toute seule. Et les seuls gens que je vois sont des vieux ! J'aime pas les vieux ils sont pas rigolos ! Nan, j'aime pas j'aime pas j'aime pas ! Moi je veux maman ! Ou mon papa ! Je connais pas mon papa, je l'ai jamais encore vu en vrai. Maman Cycy elle me montrait des photos de mon papa et me disait de surtout pas oublier comment qu'il est beau mon papa ! J'obéis que à maman, parce que les autres gens je les aime pas.
Je faisais donc dodo dans mon lit avec des barreaux autour. J'aime pas les barreaux, c'est pour les cages d'abord ! Et je suis pas un animal. Heureusement que j'ai mon doudou et ma pelle dans mon lit parce que sinon je suis sûre que la nounou elle serait cap' de m'assomer avec ma pelle et de m'accrocher sur le truc bizarre comme j'avais fait au hibou ! Elle est trop vilaine ! Une fois pour rigoler, j'ai mis des souris mortes dans ses chaussures et un crapaud dans son chapeau. Elle était pas contente et m'a encore dit que j'étais une spychopathe. J'arrive presque à prononcer le mot ! Sauf que je parle pas beaucoup, je sais juste dire à peu près mon prénom et mon nom. Je sais dire papa et maman aussi ! Et maman m'a appris à dire Je t'aime.
Moi j'étais en train de dormir et je faisais un rêve du lapin d'Alice au pays des merveilles. Il était en retard .. Très en retard. Mais c'est pas grave, parce que je l'aime le lapin ! Sauf que juste avant qu'il ne vienne me faire un câlin et ben la vilaine nounou elle a ouvert la porte et m'a secouée pour que je me réveille. J'aime pas cette dame ! Elle est pas comme maman. Maman elle était douce, elle était gentille. Cette dame là c'est un monstre ! Et dès que je saurais dire "Toi même" et ben je la traiterais de spychopathe elle même ! Parce que moi et ben je suis pas comme elle ! Moi je suis belle. La dame elle est pas belle, elle est pas comme maman .. Elle est où ma maman ? À chaque fois et ben la vilaine nounou qui s'appelle Cecilia et ben elle vient me réveiller comme une brute, elle se prend pour Hulk la dame ! Et ben à chaque fois je me demande où est maman et si je vais rester longtemps ici. Alors que Cecilia me porte je demande :

Alice : « Maman ? »
Cecilia : « Non p'tite, ta m'man n'est pas là ! Et elle n'reviendra jamais t'voir pacqu'elle n't'aime pas ! Tu es un monstre ! Ta m'man à honte d'toi. Aller, d'bout ! »

J'aime pas comment elle parle la madame, je comprend pas toujours tout. Sauf qu'elle me ment parce que ma maman elle m'aime ! Je veux ma maman ! Je veux ma mamaaan ! J'ai envie de pleurer sauf que moi je pleure pas, je suis une fille très forte ! J'ai ma pelle dans la main alors que la vilaine dame me porte vers la cuisine et elle m'installe dans mon siège devant la table. Elle m'attache en plus. J'aime pas être attachée et en plus j'ai faim ! Je veux maman ou papa .. Pas Cecilia ! Elle est vieille et elle est pas belle ! En plus elle est méchante parce que je suis pas un monstre ! C'est elle le monstre !
La madame elle met une boîte au micro-ondes et puis me la donne quand c'est prêt. Je prends ma fourchette, la plante dans l'espèce de truc que je suis sensée manger. C'est quoi ? J'arrive pas à lire ce qu'il y a écrit dessus. Je regarde Cecilia, puis la boîte, puis de nouveau Cecilia; l'air interrogateur. Elle est pas si bête que ça si ? Elle doit comprendre que j'essaie de lui demander qu'est-ce que c'est qu'elle me donne à manger. Je veux savoir ce que c'est que ce truc bizarre qui est tout pateux. C'est orangé en plus, sûrement mauvais ..

Cecilia : « Aller l'môme, mange et tais toi. T'veux savoir c'que tu manges là ? D'la bonne purée d'carottes, de pommes d'terre, d'potirons et de poireaux. »

Je regarde la petite boîte, en prends sur ma fourchette en plastique et le lui jete à la figure. Elle pensait que j'allais manger ça ! Moi je touche pas à ça. C'est pas bon les potirons, c'est pour Halloween ! C'est pas pour manger. En plus, c'est pas beau à voir parce que par endroits ya des points verts comme si le manger était pourri. Et ben maintenant Cecilia en a plein les cheveux de sa purée ! Vilaine dame. Vilaine.
Elle a compris le message, elle enlève la boîte de sous mon nez. Bravo madame ! \o/ Je souris pour la remercier en quelque sorte. Elle me rit au nez et me dit que dans ce cas je suis privée de nourriture. Je hurles, et si fort qu'elle abandonne sa punition et me met une compote de pommes. C'est bon la compote ! Je vais manger que ça parce que la purée c'est pas bon.
Quand j'ai fini ma compote, la madame elle m'envoie à la salle de bains et me met dans le bain après m'avoir enlevé mon pyjama et ma couche. J'lui ai fait un gros caca pour l'embêter ! Hihi. Elle aime pas me changer, je sais parce qu'à chaque fois elle fait la grimace. Quand elle me met dans le bain, elle a les manches relevées et essaie de ne pas trop se mouiller. Alors moi j'éclabousse partout ! C'est bien plus rigolo comme ça ^___^ Cecilia n'est pas contente, elle hurle des injures, je la regarde avec ma petite tête toute mignonne et je souris. Elle dit des choses que j'arrive pas à entendre. Tant pis c'est pas important !
Après mon bain, elle me remet une couche, un body et elle me met un beau pantalon tout noir. Je montre mon t-shirt vert du doigt, celui qui va bien avec mon chapeau qui est vert aussi avec des écritures dessus. C'est écrit en argenté, et ça brille ! Cecilia me met donc le t-shirt à manches longues vert, me met des chaussettes et mes chaussures. Voilà, je suis toute belle !
Ah non, elle a pas fini. D'abord faut qu'elle me brosse mes cheveux. Veux paaas ! Parce que ça fait maaal ! Elle me fait mal la vilaine dame, elle tire sur mes cheveux exprès ! J'en suis sûre d'abord ! Quand elle a enfin fini de m'embêter, j'attrappe mon chapeau et me le mets sur la tête. Elle me donne mon lapin et puis me porte. Je sais pas où qu'on va ..

Cecilia : « On va aller voir ton père p'tite. »

Mon papa ? Je souris encore plus. J'ai pas vu mon papa ! Veux voir papa =D Je suis mignonne quand je souris qu'on m'a dit ! Hihi ^___^ La dame elle a quand même les bras durs, c'est pas agréable quand elle me porte. Maman elle, elle était toute douce et délicate, je faisais dodo dans ses bras ! Sauf que cette dame là c'est pas pareil, c'est pas maman ..
On marche, on s'en va loin de sa rue, ayèèè ! Plus d'appartement tout pas beau de cette vilaine dadame ! J'suis contente moi ! Veux voir papaaa ! Quand on arrive devant un grand bâtiment, j'ouvre des grands yeux ronds. C'est quoi ? On entre dans une cabine téléphonique et je comprend rien de ce qui se passe. On me donne un badge et après la cabine elle bouge. Au secouuurs ! On va se faire avaler par le monstre qui habite dans une caverne au fond de la terre ! Je verrais jamais mon papa Sad

Je serre très fort mon lapin dans mes bras. Faut pas qu'on me l'enlève, il va mourir en même temps que moi ! Oh .. On s'arrête ! Ouiiii \o/ On est sauvé ! Hihi, j'ai eu peur .. La madame prend un ascenseur, je fermes les yeux pendant un moment, j'en ai marre du trajet. Quand j'entends le bruit de voix, je rouvre les yeux. Cecilia ouvre une porte et puis dans la pièce ya deux monsieurs et .. Et mon papa ! Papaaa ! Je souris encore plus.

Alice : « PAPAAAAA ! »

Je ne peux rien dire d'autre, je ne sais pas parler. Les gens autours de moi disent des choses que je ne comprends pas. Je veux être grande ! Je veux comprendre !

Monsieur 1 : « Léonard Jédusor, connaissez vous Cynthia Lymes ? »
Monsieur 2 : « Ce n'est pas la peine de répondre, nous avons déjà vérifié certaines choses. Elle est la mère, vous êtes le père. Les moldus ne sont pas si bêtes au fond .. Les test d'ADN sont vraiment utiles ! »
Cecilia : « Bon les gens, allez à l'essentiel. Dites lui donc tout d'suite qu'il est père ! Que l'autre mangemorte a eu un gosse d'lui et que l'voilà le gosse ! Prenez le s'il vous plait. »

Cecilia me tend à mon papa. Je tends les bras vers lui. Il n'bouge pas. Cecilia me pose par terre après que je lui aies mordu le bras. Ouais la vilaine voulait pas me poser !

Cecilia : « Allons, j'vais expliquer certaines choses. C'tenfant a un an. Cynthia est décédée récemment, on a r'çu une lettre nous annonçant qu'vous êtes l'père. C'est à vous d'choisir, soit vous l'amm'nez chez vous, soit .. Soit vous m'le laissez. Pitié prenez le. C't'un enfant horrible ! D'abord elle a assomé un hibou avec sa p'tite pelle, elle l'a accroché à un panneau en liège avec des punaises et l'a martyrisé le pauvre hibou. Tous les jours elle refait une ânerie. R'garder là ! Elle est horrible ! Elle vient d'me mordre en plus ! C't'un monstre ! Prenez là je vous en supplie ! C'votre enfant .. »

Je fais des gros yeux, j'ai pas tout compris mais en tout cas elle me traite de monstre encore ! Vilaine dame .. Vilaine. Je sers mon lapin contre moi de la main gauche, et je marches à quatre patte vers mon papa comme je peux. C'est pas très pratique de marcher avec mon gros lapin ! De ma main droite, je tire sur le bas de son pantalon, tends mes bras vers lui et affiches un grand sourire. Je suis tellement mignonne papa, tu ne peux pas résister ! =D

J’ai reçu une lettre, il y a une heure peut être, arrivé dans la grande salle, maladresse d’un hibou idiot. Je déteste ces hiboux qui volent de partout, renverse tout sur la table et mette une plombe à trouver le destinataire de la lettre. Non vraiment, moi, ces volatils ils m’exaspèrent ! D’ailleurs je n’ai pas d’hiboux à moi. Qu’est ce que j’en ferais ? A qui donc voulez vous que j’écrive ? J’ai plus de famille et ma petite amie est avec moi à l’école. Alors sérieux, je ne vois pas ce que je ferais avec un volatil plus embarrassant qu’autre chose. Et puis, quant vraiment j’ai besoin de leur service, bah j’en pique un. C’est bien plus simple comme ça. Je le chope, je le fixe dans ses grands yeux, je lui fais comprendre qui c’est le maitre, et s’il n’est pas idiot, il retrouve sa liberté dés qu’il a accomplie sa mission. Par contre, s’il est idiot, je n’ai aucun scrupule à le faire rôtir sur un des feux de la salle commune. Je suis cruel, je sais. C’est comme ça que je m’aime *-*.

Enfin bref, j’ai donc reçu une lettre, chose inhabituel. Entre nous, j’aime pax les surprises. J’ai donc illico ouvert ma lettre et quant j’ai vu l’entête du ministère, je n’ai pas put m’empêcher de soupirer. Mais qu’est ce qu’ils me veulent encore ceux là hein ? Ils ont fouillé mon manoir au moins 10 fois après la mort de mon père, ils m’ont soumis au véritaserum, ils ont contrôlé mon acte de naissance, vérifié que j’étais saint d’esprit, essayé de m’empêcher de suivre une scolarité normal..Bref, ils m’ont pourri l’existence et voilà qu’alors que je m’en croyais débarrasser, ils m’écrivent à nouveau ? Franchement, je crois bien qu’il y a des meurtres qui se perdent. Après tout si je liquidais le ministre, qui m’en voudrait ? On aurait droit à un jour de vacance pour deuil national. Une grande première, un Jedusor qui rendrait service a l’humanité.

Je soupire en lisant ma lettre. « Monsieur Jedusor, blablabla…prié de vous rendre au ministère ce jour…recevez..blabla »..Ok, vous avez compris j’ai coupé la lecture au cours. Pourquoi me donner la peine de toute lire ? Y’a rien la dedans qui me dit pourquoi je dois aller là bas de toute façon.

Rha, je déteste ces gens, je déteste les formalités ! Je voudrais me rendre là bas et apprendre un peu à ces gens comment on doit parler a un Jedusor ! Attendez ho ! Comment ils se permettent de me demander à MOI de me déplacer ? C’est à eux de venir à moi ! Je crois que ces gens me sous estiment beaucoup, il est temps que je leur montre de quoi je suis capable.

Après quelque formalité, j’ai put sortir du château. Au regard que m’a jeté Unless, j’ai compris que ça ne lui disait rien qui vaille de me laisser courir dans la nature. Cet homme n’a pas confiance en moi. Il a raison. Je suis ce qu’on appel un démon en sommeil. Un jour, je renverserai le pouvoir, je liquiderai de mon passage tout ces empêcheur de tourner en rond>. Un jour, je serai le maitre, et tous trembleront à l’évocation de mon nom.

Un jour, oui. Mais là pour le moment j’ai une orde de menu fretin qui m’attend. A peine sortie de Poudlard que je transplane. Le ministère, haut lieu de la communauté sorcière. Une assemblé complète de crétins, tous plus incompétent les un que les autres. Je plisse le nez devant la cabine téléphonique que je dois emprunter pour entrer là bas. J’ai l’impression que tout empeste autour de moi. Je suffoque tellement que cela pue le moldu. La cabine m’emporte dans les entrailles de la terre. Une petite sorciere m’attend a l’entrée.

-Non, prénom, raison de votre visite.

-Je suis attendu..

Elle me regarde, mon regard pénètre en elle avec brusquerie. Qui est-elle pour me demander ainsi mon identité ? Je la voie trembler sous ce regard qui s’enfonce en elle, faisant remonter au passage toutes ces choses qu’elle voudrait oublier. Elle bégaie, elle hésite. Son bras se lève et me désigne une porte. J’ai un sourire mauvais à la lèvre. Je la lâche du regard et me dirige vers l’entrée désigné. Elle a de la chance que je sois pressé d’en finir. Elle et moi, nous aurions put follement nous amuser…Du moins, moi surtout. J’entre dans un nouveau bureau, un sorcier dodu lève les yeux vers moi. Il a l’air fatigué et c’est d’une voix éteinte qu’il s’adresse à moi

-Votre baguette s’il vous plait. On n’entre pas au ministère avec sa baguette. Consigne de sécurité.

Mon regard s’arrête sur lui. Misérable larve. Ma baguette ? Avec joie. Je la sors de son étui, je la porte devant mes yeux. Je la regarde, je l’admire. Consigne de sécurité a-t-il dit, il aurait dut apprendre MES consignes a moi. Je tends mon bras en sa direction, il veut ma baguette ?

-IMPERO

C’est si simple, si facile. Le ministère m’a convoqué. Donnons à ces gens un motif valable pour courir derrière le fils unique du seigneur des ténèbres. L’homme derrière son bureau a le regard vitreux. Il est à ma merci, mais je m’en désintéresse aussitôt. Pauvre diable, la facilité avec l’laquelle je l’ai plié a mes ordre est pitoyable. Je ne m’intéresse pas aux gens faibles. Je traverse son bureau sans un regard pour lui. Je suis souple, je suis discret. Je regarde tout ces gens qui gravitent autour de moi. « Bureau numéro 4 »..Finissons-en. J’avance dans le couloir, dépassant des bureaux sans importances. Je regarde le numéro défilé, les gens s’attardé sur mon passage. Je marche droit, la tête haute ; la baguette serré dans ma main. Je n’ai pas peur. Les Auror n’ont rien contre moi. Le temps qu’il se rende compte que leur collègue est sous imperium et je serai déjà loin. Enfin..Le voilà « bureau 4 ». J’entre sans frapper, ils voulaient me voir ? Ils doivent donc s’attendre a ma venu. A quoi bon les ^prévenir que je suis là, puisque c’est eux qui m’ont obligé à me déplacer.

Plusieurs têtes se tournent vers moi.

Monsieur 1 : « Léonard Jedusor, connaissez vous Cynthia Lymes ? »

Je le fixe sans un mot. Me croit-il assez stupide pour lui dire qu’effectivement je connais cette femme au passé plus que douteux ? S’il la cherche, je leur souhaite bien du plaisir. Cynthia est l’une des plus grande mangemorts que je connaisse. J’ignore ce qu’elle a put faire pour provoquer les foudres de ces hommes, mais je ne les aiderai pas à mettre la main sur elle. Je les méprise, tous autant qu’ils sont.

Monsieur 2 : « Ce n'est pas la peine de répondre, nous avons déjà vérifié certaines choses. Elle est la mère, vous êtes le père. Les moldus ne sont pas si bêtes au fond .. Les test d'ADN sont vraiment utiles ! »

Ils ont vérifié ? Ils n’ont aucune preuve. Cynthia n’a jamais travaillé pour moi. Elle ouvrait pour mon père, elle fut une amante d’un soir formidable. Point. Les choses ne vont pas plus loin. Ils n’ont rien contre moi, rien qui puisse me faire tomber. Je ne comprends rien à ce que cet homme raconte. « Vous êtes le père »…Le père de qui, de quoi ? Le père du mal, sans aucun doute. Cet homme est fou a lié. Ma grimace de dégout devant le mot moldu ne doit échapper à personne. Que Salazard me donne la force de ne pas leur vomir mon déjeuné. Bande de traite à leur sang, immondice erreur de l’humanité. Je ne veux pas rester une seule seconde de plus dans ce bureau. Le sang me monte aux yeux, une envie meurtrière me mord les tripes.

Cecilia : « Bon les gens, allez à l'essentiel. Dites lui donc tout d'suite qu'il est père ! Que l'autre mangemorts a eu un gosse d'lui et que l'voilà le gosse ! Prenez-le s'il vous plait. »

Je me tourne vers cette femme qui ne prend pas même le tact de baisser les yeux pour s’adresser à moi. Je la dévisage, descend mon regard vers le paquet qu’elle tien dans les bras. Paquet qui se révolte et la mord violemment. Elle ne peut rien faire d’autre que lâcher cette gamine par terre. Je ne peux rien faire d’autre que penser que je comprends cette gamine. Pauvre gosse, qui pourrait supporter d’être ainsi tenue par une femme qui tien bien plus du crapaud que de l’être féminin ?

Je n’ai toujours pas dit un seul mot que l’autre reprend la parole. Elle m’explique des choses auxquelles je ne comprends rien. Cynthia est morte. Cynthia a une petite fille. Cynthia a laissé une lettre…Cynthia dit que je suis le…PERE ???? Je bénie ce pouvoir qu’il m’est donné de ne rien laisser transparaitre sur mon visage. Ils sont tous fou. Moi père de cette gamine qui rampe au sol en ma direction ? Ou est le piège ? Que cherche-t-il à faire ? Pense t’il que me confier une enfant me rendra plus humain ? J’explose d’un rire sadique, cruel. Elle a dit « pitié » ? Ne sait elle donc pas que je ne connais de ce mot que le simple son qu’il m’est donné d’entendre par mes victimes ? Elle veut que j’aie pitié d’elle ? Peut être bien que je l’aurai. Oui…peut être que je l’achèverai d’un cou, sans la faire souffrir. Ce n’est pas aussi amusant, c’est vrai, mais quelle image je donnerais à cette enfant si je faisais surgir les entrailles de cette femme sur le tapis ? Apparemment, à ses dires, cette fillette n’a rien d’un ange.

Là voilà pendu à mon pantalon. Je baisse mon regard vers elle. Elle est jolie. Je ne suis pas quelqu’un de tendre, je ne connais rien aux enfants. Avec sans doute plus de brusquerie qu’il ne faudrait, j’attrape le bras de la môme et le dénude. Je passe ma baguette sur ce bras fluet. Si elle était ma fille, il y aurait sur elle cette petite marque que seul un Jedusor porte et qui ne peut être vue que par quelqu’un qui partage le même sang que nous. Ma baguette remonte, mes yeux herchent. La marque est là. Qui que soit cette petite fille, elle est belle est bien une Jedusor. Je mettrai les choses aux claires plus tard, pour le moment j’ai des comptes à rendre.

-vous la trouvez horrible ? Je dirais qu’elle l’est bien moins que vous ma chere.J’ignore qui est cette fillette, mais ce que je sais c’est que vous allez amèrement regretter de l’avoir traité de la sorte. Vous pensiez qu’elle était folle ? Tyrannique peut être ? Quoi qu’elle vous ait fait, ce n’est rien face à ce qui vous attend

Ma baguette se lève à nouveau. Par instinct ou je ne sais quoi, je pousse la fillette derrière moi.

.-Ferme les yeux et les oreilles !

C’est un ordre. Qui qu’elle soit, elle est trop jeune pour voir ça. Je suis doué en sortilège, je suis doué en maléfice. Deux levicorpus immobilisent les hommes, un sectumsempra achève la femme. Le tapis se part d’une couleur rouge. Rouge de sang.

Je l’observe avec sadisme se vider devant moi, je n’ai pas un seul mouvement devant ses lèvres qui murmurent d’inutiles pitié. J’enjambe ce corps à présent immobile et me dirige vers le bureau sur lequel repose quelque papier. Je les parcours du regard. Alice Lymes, fille de Cynthia Lymes. Née de père inconnu. Voilà l’acte de naissance de cette gamine qui sert contre elle une espèce de lapin étrange. Père inconnu…Elle porte pourtant la marque des Jedusor…. Cynthia …cela me semble si prés et si loin à la fois…je dois savoir…Pauvre louloutte, pauvre petite. Elle semble avoir confiance en moi, une chose qu’elle ne devrait pas.

Je m’approche d’elle avec douceur et me penche pour être à sa hauteur.

-Alice ? Tu vas peut être avoir mal..Mais tu ne dois pas crier..Une Jedusor ne crie jamais, même face à la torture.

Je répète mécaniquement les mêmes mots que jadis mon père. Je devrais avoir honte de faire ça, mais je ne connais pas la honte. Je lève la baguette vers la petite, mon regard se fixe au sien

-LEGILIMENS !

J’entre en elle avec une facilité qui me surprend. En même temps, elle n’est qu’une enfant, sans aucune défense..Aucune ? Vraiment ? Pas si sur…Tandis que je fais le tour de ses pensées, je me heurte a une sorte de mur..Minuscule certes…Mais qui semble être les prémices d’une futur défense contre les attaques du genre. Je revois les souvenirs de cette enfant. Je revois Cynthia, je la vois avec sa mère assise sur un lit regardant des photos, je la vois jouant dans un parc…Et soudain cette image…Celle de Cynthia allongé sur le sol, du sang dans la bouche. Je n’ai pas besoin de poser de question, je comprends que Cyn’ n’est pas morte de mort naturelle. Je continue mon exploration, souriant bêtement devant la gamine en train d’achever un écureuil. Les souvenirs s’enchainent, s’entremêlent. Je déteste de plus en plus cette femme qui se vide encore de son sang sur le tapis. Elle a traité cette enfant comme un animal. Un lapin blanc fait irruption dans la tête de la gamine..Un lapin avec une…Avec une montre ?Oo..Apparemment, souvenir et imagination se mêle dans cette petite tête brune. J’estime en savoir assez, suffisamment en tout cas pour être certain d’une chose. Alice Lymes est ma fille…

Autant que cette nouvelle puisse me laissé pantois, autant il me faut l’accepter. Je sors de sa tête, je la regarde à nouveau. C’est vrai qu’elle a mes airs. Je ne sais pas encore ce que je vais faire d’elle, mais une chose est certaine, je ne la laisserai pas ici. Pas avec ces gens adorateur de moldu qui finiraient par l’enfermé et l’attaché a son propre lit. Je me baisse et attrape cette jeune fille. Je me méfie, je sais de quoi ses dents son capable. Ma main replace une de ses mèches derrière son oreille.

-Alice ? Écoute bien…papa…Ce mot semble étrange dans ma bouche…moi-même, je ne l’ai jamais dit. Oui, écoute bien papa, c’est important. A partir d’aujourd’hui tu t’appelleras Alice Jedusor, et si un jour on te demande qui est ta maman, tu répondras que tu ne sais pas. Je sais que c’est dur, je sais que tu aimais ta maman, mais personne ne doit savoir.

Non, personne ne doit…D’ailleurs, je me tourne vers les hommes qui ont encore la tête en bas et pointe ma baguette vers eux.

-Oubliette !

C’est fini, leur regard devient vitreux. Quant ils seront à nouveau en état de penser, ils ne sauront plus que je suis venu ici. Quant a la femme, morte à nos pieds, personne ne sera en mesure de dire qui lui a fait cela. Avec adresse, je modifie l’acte de naissance d’Alice. Il devient « Alice Jedusor, née de Léonard Jedusor et de mère inconnue ». Je dois faire ça pour elle, pour la protéger. Si on a tué Cyn’ on pourrait remonter jusqu’à notre enfant.

Je ne sais pas encore ce que je vais faire d’elle, mais je sors de ce bureau en la serrant dans mes bras. Nous quittons le ministère en effaçant toute trace de notre passage. Il est une personne que je dois prévenir. Elynn. J’entre dans un bar désert, je pose Alice a mes cotés, puis me serrant de ma baguette, j’envois un message a ma fée. J’ignore comment elle va réagir face à tout ça. Moi-même j’ai du mal à y croire. Je lui écris ces mots « Elynn, ma douce, il c’est passé quelque chose d’important. Viens me rejoindre. Sorts de Poudlard et sert toi du médaillon que je t’ai offert, il te conduira jusqu'à moi. Je t’aime, Léo ». Je n’ai confiance en personne, c’est pour cela que je ne lui donne pas de point fixe de rendez vous. Elle saura me trouver, j’ai confiance.

Je baisse mon regard vers Alice

-Bien…je crois que maintenant nous voilà tous les deux…Qu’est ce que je vais faire de toi hein…Je dois déjà te présenter quelqu’un…S’il te plait essaie d’être gentille avec elle, elle s’appel Elynn et elle compte beaucoup pour papa.

Je saisie sa peluche dans mes mains et l’observe. Avec une certaine tendresse qui ne me correspond pas, je frotte le bout du nez de ma fille avec.

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La madame elle est vraiment bizarre et je n'ai toujours pas compris ce qu'elle me veut. Déjà je l'aime pas parce qu'on m'a enlevée de ma maman pour m'ammener voir cette dame bizarre. J'ai plus ma maman ! Ma maman Cycy c'était la plus gentille des mamans du monde ! Sauf qu'elle me laissait trop souvent toute seule, beaucoup trop souvent c'est pas rigolo .. Sauf que maintenant ça fait trop longtemps que ma maman est pas revenue ! Et d'habitude j'ai le droit de rester à la maison, sauf qu'ici c'est pas pareil .. Nan parce qu'ici c'est pas ma maison ! Ya pas le gros méchant qui bois de l'alcool assis dans le canapé en mangeant ma nourriture.
Une fois le monsieur et ben il a ammené son gros chien, c'était un énorme chien noir ! Et il avait des dents énormes ! J'vous jure hein ! C'était pas pour rire hein ! Il faisait peur avec ses dents et ses yeux qui disaient : « Toi je vais te manger @___@ »
Mon papa quand je suis allé le voir il a relevé ma manche et avec une brindille de bois il me touchait le bras, c'était bizarre .. J'ai eu peur parce qu'une brindille c'est dangereux ! La preuve, j'ai crevé les yeux du chien avec une brindille sans faire exprès ! Et une fois, j'ai marché sur une brindille, elle a craqué et tous les oiseaux se sont envolés ! J'ai eu peur hein ! Parce que les oiseaux je les avais pas vu ! Alors faut faire attention aux brindilles, on sait jamais ce qu'elles peuvent bien nous faire .. Moi je n'ai qu'une seule chose à dire : J'aime pas les brindilles.

Papa : « vous la trouvez horrible ? Je dirais qu’elle l’est bien moins que vous ma chere.J’ignore qui est cette fillette, mais ce que je sais c’est que vous allez amèrement regretter de l’avoir traité de la sorte. Vous pensiez qu’elle était folle ? Tyrannique peut être ? Quoi qu’elle vous ait fait, ce n’est rien face à ce qui vous attend »

J'en ai marre d'abord. J'suis encore par terre moi, et même debout sur une chaise je ne serais pas à la hauteur. Voilà je boude. C'est pas juste, eux ils sont grands et moi je suis petite. J'en ai marre d'être petite et de ne comprendre qu'un mot sur deux. Moi aussi je veux parler comme une grande !
En tout cas j'ai compris une chose, ils parlent de moi et papa il paraît plutôt gentil .. Après je peux me tromper hein, parce que je sais pas trop ce qu'ils disent ils parlent trop vite avec des mots compliqués.
Je vais essayer de comprendre quand même ce qu'ils disent. Alors d'abord il a dit horrible et vous. Alors du coup il dit que la dame est horrible. C'est bien papa ! Réduits là en miettes ! Comme ça après je la donnes aux Goélands ! Et aux rats aussi, et aux petites souris et aux hamsters et aux oiseaux et même aux écureuils ! Après il a dit quoi papa ? Alors .. Déchiffrons .. regretter, ouais papa ! Mets lui la fessée comme ça voilà elle est punie. Ou alors enferme la dans sa chambre, elle me fait pareil ! Tyrannique ? Quoi que ça veut dire papaaaa ? Dis moiii je veux savoir papa ! S'il te-plaiiiiiiit ! Je veux savoir ce que ça veut dire tyrannique, et spychopathe aussi ! Papa me pousse derrière lui .. Mais euuh ! Heureusement qu'il est grand, je vois par entre ses jambes ! Hihi

Léonard : « Ferme les yeux et les oreilles ! »

Papa lève sa brindille et tout à coup les deux monsieurs ils se retrouvent la tête en bas. Oh, mais c'est rigolo ! Moi aussi je veuuuux ! Je veuuuuuuuux è__é' ! Je veux faire pareil ! Je veux lui mettre la tête en bas à mon papa ! Sauf que j'ai pas obéi à papa, j'ai ni fermé les yeux, ni fermé les oreilles.
Pour la méchante dame il lui fait autre chose, je l'avais dit ! Ces brindilles sont dangereuses ! Parce que là, la brindille a du faire quelque chose de spécial parce que Cecilia elle tombe au sol et son sang s'éparpille partout par terre. J'ai peur .. J'ai peur de la brindille à papa ! Très peur même .. Et si papa me fait pareil à moi ? Et si .. Et si à moi aussi il me fait mal avec sa brindille ? Je ne sais pas ce que je pourrais faire, c'est vraiment triste hein, parce que moi je n'ai pas de brindille ! Je ne pourrais pas me sauver la vie en lui faisant mal aussi avec ma brindille.
Il va falloir que je demande une brindille à mon papa aussi, comme ça j'aurais plus besoin de ma pelle ! En parlant de ma pelle, où qu'elle est ? Cecilia n'a pas intérêt de me l'avoir volée ! Ma peluche elle vait fourre tout aussi, il y a une poche à l'intérieur, je fouille dedans et rencontres ma pelle en plastique. Ouf ! Elle est là ! Franchement ma pelle elle fai des miracles ! Je l'aime cette 'tite pelle ! ^___^
Papa il est allé derrière le bureau faire je ne sais quoi. C'est bizarre parce que moi je comprend rien. Pourtant c'est mon papa donc je l'aime. Maman m'a toujours dit que mon papa il ferait des choses bizarres mais que c'était mon papa donc il fallait que je l'aime et que je l'écoute. Sauf que maman a pas dit qu'il faut que je fasse tout ce que papa il me dit.
Déjà quand maman me disait de faire quelque chose je le faisais pas, alors en plus papa alors qu'il était jamais là ! Faut pas pousser bébé dans les orties ! Papa il fait encore des choses avec sa brindille et après il vient près de moi.

Léonard : « Alice ? Tu vas peut être avoir mal..Mais tu ne dois pas crier..Une Jedusor ne crie jamais, même face à la torture. »

Qu'est-ce qu'il fait papa ? Nan, je suis une grande fille je ne cries pas moi ! Je suis pas Alice pour rien ! Alice c'est la meilleure d'abord ! Il me regarde et il dit quelque chose de bizarre. Le jeu limace ? C'est quoi ça ? Je connaissais le jeu de l'oie un petit peu, maman le jouait avec son ami avant ! Sauf que le jeu limace connais pas ..
J'ai très mal à la tête tout à coup. Et je revois des choses que j'ai fait avant aujourd'hui. En premier c'est maman et moi sur le lit ! On regardait des photos, elle me montrait des photos de papa, des photos de moi et des photos de son autre enfant qui était déjà parti au ciel. Et après c'est moi dans le parc ! C'était le dernier jour où j'ai vu maman, je ne sais pas où elle est ma maman .. Après je revois maman par terre avec du sang dans la bouche. C'était bizarre quand même parce que personne a tappé maman ! J'ai très mal à la tête et je sais même pas pourquoi je vois tout ça. Et puis je vois aussi mon écureuil que j'ai embêté ! Il était pas mort, je l'ai laissé vivre parce que je suis gentille des fois. Je vois encore tout plein de choses aussi. Et puis je vois la méchante Cecilia qui m'embêtait tout le temps ! Elle a jamais été gentille avec moi, je sais même pas pourquoi. Peut-être qu'elle aimait pas maman. Après je repense au lapin blanc ! Il a une montre, c'est le lapin d'Alice au pays des merveilles ! Et il est en retaaaard !
Papa arrête enfin ce qu'il faisait avec son jeu limace. J'ai très très mal à la tête. D'ailleurs j'ai les mains sur les oreilles et les yeux fermés, très beaucoup fermé, ils sont tout plissés et mon nez aussi. C'est pas bien, ma tête elle fait encore plus mal qu'au début. Papa m'attrappe et il remet un cheveu à sa place. Je mets la tête de travers et sourit à papa.

Léonard : « Alice ? Écoute bien…papa…Ce mot semble étrange dans ma bouche…moi-même, je ne l’ai jamais dit. Oui, écoute bien papa, c’est important. A partir d’aujourd’hui tu t’appelleras Alice Jedusor, et si un jour on te demande qui est ta maman, tu répondras que tu ne sais pas. Je sais que c’est dur, je sais que tu aimais ta maman, mais personne ne doit savoir. »

J'ai très bien écouté ce qu'il a dit papa. Il faut que je m'appelle Alice Jédusor. Maman elle m'appelait comme ça aussi, c'est pas dur alors ! Sauf que j'arrive pas à le prononcer, je dis : Jeu du sort. Mais c'est presque pareil alors on va pas chipotter =3
Par contre dire que je sais pas qui c'est ma maman .. C'est pas bien parce que je sais ! Et j'aimais maman ! Mais pour papa je dirais que je sais pas, je dirais que j'ai jamais eu de maman. Que maman ben c'est papa. Papa il fait tout ! Il fait papa, maman, tonton, tata !
C'est qu'il est multifonctionnel ! x)
Après papa il fait encore un autre truc avec sa brindille. J'ai peur de sa brindille hein, parce que les deux monsieurs ils ont une tête bizarre. Papa il me sert dans ses bras et on quitte ce bureau. On va où papa ? On rentre dans un bar je crois, je suis pas sûre .. Et papa me pose à côté de lui. Moi je serres très fort mon doudou contre moi et je murmures : Lapin ..
Papa je sais pas ce qu'il a fait mais après il me regarde encore. Garde ta brindille dans ta poche papa ! La sors pas hein !

Léonard : « Bien…je crois que maintenant nous voilà tous les deux…Qu’est ce que je vais faire de toi hein…Je dois déjà te présenter quelqu’un…S’il te plait essaie d’être gentille avec elle, elle s’appel Elynn et elle compte beaucoup pour papa. »

Une dame ? Une gentille fille ? Moi je vais être très gentille ! Je suis tout le temps gentille non ? C'est moi ça, je suis gentille avec maman et papa et avec les gens qu'on me demdande d'être gentille avec. Je regarde papa et affiches un grand sourire. J'vais essayer de dire son prénom, même si ça va être dur ..

Alice : « Lii..Lynn. »

Et je souris. Papa il prend mon lapin et puis il regarde. Il a une montre aussi mon lapin ! Sauf que je lui ai mordu l'oreille. Papa me frotte le bout du nez avec, moi je prend le lapin dans mes mains, me tiens à papa et lui fais un bisou. Après je reprends l'oreille du lapin dans la bouche. Il faut que je mordille quelque chose, j'en ai envie. J'ai pas parlé beaucoup, je revois encore devant moi ce que papa a fait avec sa brindille .. Quelque part, j'ai peur. Mais je suis toute belle avec mon t-shirt vert, mon chapeau et mon pantalon noir. À croquer non ? =3

7h30

Wouaaaaah.
Je m’étire.
J’ai mal dormis.
Il y quelqu’un qui parle dans son sommeil.
Et cette personne est dans MON dortoir. Evidement.
Je jette un coup d’œil à lit de Lindsay, il est déjà vide. Je me demande si la jeune fille à dormis ici ou si elle fait une escapade nocturne et qu’elle n’est pas encore rentrée. Je regarde ensuite celui d’Elisa, vide aussi. J’espère qu’elle est pas allée dormir chez Allen u____u.
Les autres lits sont encore occupé, mais je me fiche un peu de leur propriétaire.
Doucement, sans rien brusquer, je me lève, je m’habille puis descend dans la salle commune en regardant l’horloge.
Il est un peu moins de huit heure. Je crois que j’ai cour ce matin mais je sais plus de quoi, faudra que je demande à quelqu’un de ma classe, pour le moment direction petit déjeuné.

***

11h
Enfin ! Enfin finis ce cour d’histoire de la magie. En plus c’était pas un cour commun, résultat je me suis fait chier comme c’est pas permis. Sans Elisa, Jordy, Lindsay, Léo, qu’est-ce que je m’ennuiiiies !
Mais maintenant c’est finis, même si j’ai encore une heure à tuer avant de pouvoir manger avec les autres.
Je sais même pas s’ils ont cour.
Comme Unless est en taule, la gestion de Poudlard c’est n’importe quoi !
Lizzie n’était pas en état de prendre les commandes, et je sais même pas à qui ils ont donné le poste de directeur provisoire. Ruiz c’est barré sans qu’on sache pourquoi il y a peu, puis y a encore d’autres profs qui sont partis, enfin bon on comprend plus rien. Le seul cour qui me passionne encore c’est celui de Cattivo. J’adore ce type ! J’adore comme Jordan est toujours mort de trouille quand il voit les pégases.
Je me dirige vers la bibliothèque d’un pas tranquille jusqu’à ce que je reçoive un message.
Yeah ! J’ai des amis ! \o/

« Elynn, ma douce »

Ah ça c’est Léo. Continuons la lecture.

« il s’est passé quelque chose d’important. »

Oh oh… Toujours le chic pour choisir les bons mots. Important, c’est ni bon ni mauvais, c’est juste … important. Je peux même pas essayer de prévoir quelle genre de réaction je vais avoir.
Damn’.

« Vient me rejoindre. »

Impératif.
D’accord, je ne conteste pas, je viens, mais où ?

« Sors de Poudlard et sert toi du médaillon que je t’ai offert, il te conduira jusqu’à moi. Je t’aime, Léo »

Pas de lieu, je dois trouver toute seule, enfin presque…
Ce type est parano parfois je pense… Mais bon je l’aime quand même.
Ca doit être quand même suuuuper important pour qu’il prenne autant de précautions !
Je fourre le bout de papier dans ma poche, place mon sac en bandoulière correctement pour une petite ballade et je me dirige vers la sortie de Poudlard.

J’appréhende un peu la suite des événements. J’aime pas beaucoup ne pas être dans la connaissance des fait, rester dans le mystère.
Mais j’ai parfaitement confiance en Léo alors ça m’apaise.
Une fois à l’extérieur de l’enceinte de l’école je me concentre, le médaillon en main. Je sais pas ce que je dois faire vraiment, mais c’est instinctif.
Le feeling.
Quand je sens que je sais ou il est je transplane à Pré-au-lard.

CRAC.

Le bar devant lequel je me trouve n’est ni les trois balais, ni la tête de Sanglier. Léo en a choisit un peu fréquenté qui est désert à cette heure ci de la journée.
Soit.
J’expire un bon coup avant d’enter dans le bâtiment.
Mon regard n’a pas à errer longtemps entre les tables vides pour trouver mon amoureux.
…
Je fronce les sourcils.
Il n’est pas seul.
Il est avec une fille !
Enfin je ne suis pas jalouse non, vu que la fille en question doit avoir dans les environs d’un ou deux ans.
Il me regarde avec un air impassible et moi je sais absolument pas comment réagir.
D’un côté je trouve la scène tellement incongru que j’ai envie de rire.
De l’autre je me souviens que je me suis déplacé pour quelque chose d’IMPORTANT.
Une fillette c’est important ?
Qui est elle ?
Ou l’a-t-il trouvé ?
Que … que représente t’elle pour lui ?
A priori la seule chance de le voir tenir un enfant serait que cet enfant soit le siens.. Et encore.
Mais ça peut pas être ça, je n’ai jamais été enceinte, je n’ai jamais eu de fille, c’est pas ma fille, c’est donc pas sa fille… quoi que…
Stop Elynn, ne fait pas de plans sur la comète.
C’est peut-être, (c’est sûrement !) tout autre chose.
La fille d’un de ses amis ?
Une enfant abandonné ?
La réincarnation de son père ?
Un robot bionique moldu ? @_@
Un … un …
Non je ne veux pas, je ne veux pas que ce soit sa fille…

Je m’avance doucement, essayant de garder un sourire calme. Attendre les explications, réagir en conséquence après.
Je lâche l’enfant du regard pour le me concentrer sur les yeux électriques de Léo. Je lui fais un bisou sur la joue, à cause de l’enfant à côté et aussi peut être car je préfère éviter les effusions d’amour avant qu’il ne m’annonce ce qu’il a à m’annoncer.
Sans me brusquer je prend une chaise et m’assoit en face de lui.

- Salut..

Je regarde la petite fille qui me fixe de ses grand yeux marrons.
Non, non elle ne ressemble pas à Léo, elle ne doit pas lui ressembler, et pourtant…

- Bonjour toi.

Elle est mignonne, aucun doute la dessus, même si je ne suis pas non plus du genre à adorer les enfants…
Je reporte mon attention sur Léo en souriant :

- Tu m’as fait venir pour quelque chose d’important, je suppose que ça à un rapport avec cet enfant, n’est-ce pas ?

Qui est elle ?
D’où vient elle ?
Que fais tu avec elle ?
Quel rapport avec moi ?
Tout ça, je peux le résumer en une question, dont je redoute la réponse que je suis sûre de connaître déjà :

- C’est ta fille ?

Je ne souris plus.

Cette gamine a déjà dans le sang toute la ténacité de son père. Malgré mon intrusion douloureuse dans son esprit, elle n’a pas bougé. J’ai bien remarqué a son comportement que je devais lui faire mal, mais elle n’a pas crié, pas verser une seule larme. Je n’en suis pas peu fier, j’ai toujours eut en horreur les enfants qui gémissent. C’est plus fort que moi, quand ça piaille, j’ai des envies de meurtres. J’avoue que c’est là un comportement violent, certainement réprouvable lorsqu’il s’agit de son propre enfant. Mais c’est comme ça. J’ai été élevé à la dur, je ne connais que cette façon de faire. J’ai tendance à vouloir mener mon monde à la baguette, alors vous imaginez bien qu’avec ma propre fille, je ne risque pas de tomber dans le sentimentaliste. Si Alice est ma fille, je veux qu’elle comprenne très tôt que les gens faibles n’ont aucune place dans mon estime.

Nous avons quitté ensemble le ministère, elle dans mes bras, moi marchant d’un bon pas. J’ai remarqué qu’Alice semble porter grande importance à une petite pelle qu’elle sert fort contre elle. A défaut de baguette, ma fille a déjà trouvé une arme pour tenir tête aux autres. A l’évidence, elle ne porte que peu d’amour pour les animaux. Je ne peux pas lui en vouloir, moi même je n’ai d’affection que pour les serpents. D’ailleurs père n’aurait jamais conçu l’idée de laisser un nuisible a poil ou a plume loger chez nous. Pour me divertir j’avais a ma disposition ses mangemorts puis plus tard, les moldus.

Je nous ai conduits dans un bar un peu miteux, un lieu ou je sais que personne ne viendra nous importuner. Le barman ne fait même pas attention a nous. Tant mieux pour lui, dans le cas contraire j’aurais encore dut faire preuve de persuasion. Or, tout le monde sait que ma persuasion à moi ne se fait pas sans douleur. J’ai envoyé une courte missive à Elynn. Elle doit savoir. Je n’ai plus envie de cacher des choses à ma fée. Dans le passé, cela c’est retourné contre moi. Je n’ai pas envie qu’une telle chose puisse se reproduire. Je suis conscient que la venue de cette enfant ne fait surement pas partie des plans d’Elynn. Elle pourrait fort bien prendre la mouche et m’abandonné a mon sort. Quelque part, je ne peux le lui reprocher, si les faits avaient été inversé il est fort probable que ma réaction aurait été détonante. Ma fille me regarde avec ses grands yeux tandis que j’essaie de lui expliquer ce que nous faisons là. J’ignore ce qu’elle est en, mesure de comprendre, la seule chose que je suis certain c’est qu’elle n’a pas entièrement confiance en ma baguette. Elle a sur elle un regard qui me laisse à penser que contrairement a ce que je lui avais demandé, elle n’a rien perdu du sort que j’avais réservé à la femme du ministère. Je suis impitoyable. Les choses commence à peine que déjà Alice use de rébellion. Du moins, c’est ainsi que je vois les choses. Mon éducation n’a laissé aucune place pour la pitié, la compassion, la gentillesse ou même pour la tendresse. Je ne suis pas à l’aise avec toutes ces choses que peuvent dégager l’amour. Elynn, elle le sait bien et elle se contente de ma manière un peu rustre de lui prouver que je l’aime. Quant sera-t-il de cette fillette ? Je sors ma baguette et la pose sur la table. Avec un regard dur, certainement trop dur, je plonge mon regard dans celui de ma fille

-Alice ! Tu ne dois pas avoir peur d’une baguette ! Comme papa et maman un jour, toi aussi tu en auras une. Mais à l’ avenir jeune fille, quant papa te dira de faire ou de ne pas faire quelque chose, tu obéiras ! Sinon..Et bien sinon tu seras punis. Considère que la peur de ce que pourrait faire ma baguette est ta punition pour avoir fait preuve de curiosité à un moment ou je te demandais de fermer les yeux.

Alice est avec moi depuis même pas une demi-heure, que me voilà déjà lancer dans une éducation à la Jedusor. Première règle, chaque acte à des conséquences. Seconde règle, si a la curiosité tu t’abandonnes, le prix de ton audace tu devras payer seule. Et enfin troisième règle, lorsque papa ordonne, on se plie a sa volonté ! Je soupire, lui expliquant du mieux que je peux qu’Elynn va venir. Je n’ai pas envie qu’Alice fasse mauvaise impression a ma fiancée. Même si pour le moment je ne sais toujours pas ce que je vais bien pouvoir faire d’elle, je tiens a ce qu’Elynn ait la meilleure image possible de ce a quoi peut ressembler la chaire de ma chaire. Alice semble comprendre

Alice : « Lii..Lynn. »

Ce n’est pas tout à fait ça, mais l’idée générale est là. Je lui sourie, enfin pas trop non plus. Sourire, c’est un truc qui n’est pas naturel chez moi. Lorsque mon visage se pare de ce rictus, on a toujours l’impression que je médite un cou foireux. J’ai un sourire démoniaque.

-Oui, Lilynn..C’est bien Alice. Donc Lylinn va venir voir papa. Et toi, pendant ce temps là, tu joueras avec monsieur lapin et surtout tu seras une gentille petite fille.

Je n’ai pas envie que la première vision qu’Elynn ait de ma fille soit celle d’un monstre. Je suis perdu dans mes pensées, observant a la dérobé l’enfant. C’est la première fois que je remarque la façon dot elle est habillée. Je ne peux pas m’empêcher de trouver cela terriblement mignon et collant tout à fait avec la personnalité de la fillette.

-Une véritable serpentards en signature. Ton alleu Salazar aurait de quoi être très fier.

Sans prévenir la môme se dresse en se tenant à moi et dépose un baiser sur ma joue. Machinalement, je porte la main à l’endroit ou le baiser humide est venu se poser. Je ne suis pas un habituer des démonstrations affective, sauf peut être avec Elynn. Par moment j’ai l’impression que cette gamine m’aime bien et à d’autre moment je crois bien qu’elle a peur de moi. Elle est chou avec son lapin dans la bouche, silencieuse donc forcement adorable. Je me demande si Cyn’ lui a parlé de moi et ce qu’elle a bien pus lui dire. Une chose est certaine, la gosse savait dés qu’elle m’a vu que j’étais son père, c’est seulement maintenant que je réagie a ce fait.

La porte s’ouvre, laissant entrée une faible lumière qui aussitôt disparaît. Je lève la tête le temps d’entrevoir Elynn qui s’avance. Je savais bien qu’elle saurait comment me trouver. Je n’ai pas choisi Elynn par hasard, je l’ai choisi parce qu’elle a tout d’une grande. Elle dépose un baiser sur ma joue…ok…Bon, j’avais plus pensé a quelque chose de plus…intime…M’enfin peut être qu’Elynn sait d’avantage que moi ce qui se fait ou pas en, présence d’une enfant. Je ne me formalise pas, répondant à son salut par un signe de tête.

Elle s’assoie en face de moi. Je l’observe un instant en silence. Son regard va de moi à Alice et d’Alice à moi. On dirait qu’elle nous passe sous tous les angles, essayant de voir le rapport qu’il peut y avoir entre la chose importante et cette demi-mesure.

Tu m’as fait venir pour quelque chose d’important, je suppose que ça à un rapport avec cet enfant, n’est-ce pas ?

A quoi bon lui répondre ? A l’évidence Elynn a déjà compris. Me voir avec une enfant doit tellement être étrange, que forcément elle a dut se dire que cela ne pouvait qu’avoir un rapport avec cela. Je lis dans les yeux de ma fée autant de questions muettes que celles que j’ai dut me poser moi-même au ministère. J’ignore s’il y a une bonne ou une mauvaise manière pour lui annoncer la chose. Les faits sont là, essayé de la préservé ne changera pas grand choses aux conséquences. Je suis père, et même si je venais a décidé d’abandonner Alice, il faudrait bien que je compose avec le fait que quelque part, une petite fille partageait mon sang. La seule solution pour remédier a ce problème, serait certainement de la tuer. C’est une idée que j’ai exclue au moment même ou j’ai pris la décision de prévenir Elynn. Si j’avais eut pour but de faire disparaître purement et simplement Alice de la surface de la terre, pourquoi me serais je encombrer de la lourde tache de prévenir la femme que j’aime ?

Elynn me sourie, comme cherchant à m’encourager à trouver rapidement une excuse qui ne serait pas celle qu’elle craint de devoir entendre.

C’est ta fille ?

Toujours aussi perspicace. Son sourire se fane au rythme de son regard qui n’a pas dut lui cacher combien Alice me ressemblait. Que pourrais-je bien lui dire ? A travers ses yeux, je vois qu’elle est en train de prier silencieusement pour me voir partir d’un éclat de rire. Un de ces rires dont j’ai le secret et qui lui fournirait la preuve que son idée est complètement saugrenue. Si je le voulais, je pourrais trouver une excuse bidon, lui dire qu’Alice est la fille de quelqu’un d’important, lui faire croire que j’ai enlevé cette enfant dans le but d’assouvir je ne sais quel plan diabolique. Mais a tout moment, Alice peut s’écrier « papa », me mettant ainsi a nu et révélant au passage tous mes mensonges. Le serpentards qui est en moi me souffle de fuir cette discussion, tandis que l’homme au fond de moi m’ordonne de me comporter dignement. Je soupire.

-C’est compliqué Elynn…

Tout est toujours compliqué avec moi. Regardons les choses, j’ai eut une aventure avec une mangemorts, je n’ai pas eut la présence d’esprit de me protéger et au final Alice est arrivée. Dit comme ça, tout semble finalement très simple non ? Sauf que je ne peux pas le présenter de cette façon à la seule personne qui n’est jamais eut assez de confiance en moi pour m’aimer.

-Je te présente Alice..Elle a un an.

Je n’aide pas à l’éclairer sur ce qu’est réellement Alice pour moi. Je fixe un moment ses grands yeux d’enfant qui semblent me dire « allez papa, dis lui ». Je m’adresse alors à elle

-Alice, c’est Elynn.

Mon regard froid se pose à nouveau sur Elynn. C’est étrange, sur mon visage on ne peut aucunement lire le combat que je suis en train de me livrer intérieurement. Je semble serai, dénuer de sentiments. C’est avec détachement que je me lance enfin dans une explication

-J’ai reçu ce matin une lettre du ministère. Encore une convocation. J’y suis allé, pensant que cela avait encore un rapport quelconque avec mon père. Mais ce n’était pas le cas. 2 sorciers et 1 sorcière revêche m’attendaient. Ils ont commencé à me parler de Cynthia, une mangemorts qui servait mon père et que j’ai connu autrefois. Et au final, ils m’ont annoncé que Cyn’ était morte en lassant derrière elle sa fille, Alice.

Jusque là, je ne mens pas. La seule chose que je ne lui ai pas encore dite est le rapport qui uni Alice et Cynthia à moi. Je vois bien dans les yeux d’Elynn que pour le moment elle a d’avantage l’impression de perdre son temps plutôt qu’autre chose. Dans le fond, j’essaie de retarder le moment ou il faudra lui dire. Dans le fond, je sais que cette attitude ne lui échappe pas. D’ordinaire, je ne prends pas de gans. Je dis les choses comme elles sont, sans me soucier du mal qu’elles peuvent provoquer.

-Tu aurais dut voir comment ils traitaient cette petite fille, Lynn. Pire que si elle avait été un monstre ! Cette femme, cette sorcière aux allures de crapaud défraichis lui en a fait baver. Elle la tenait enfermé dans son lit, lui servait de la nourriture dont même un scroutt à pétard n’aurait pas voulu. Elle était traitée comme un criminel, payant sans doute pour les crimes de sa mère ! Je n’ai pas put cautionner une telle attitude…cette folle à payer, quant aux sorciers, ils ne sont plus en mesure de se souvenir de quoi que ce soit.

J’ai commencé par la fin. Sans pour autant donner de précision. Je connais Elynn, elle saura poser les bonnes questions. Mon regard se soude encore au sien. J’essaie de lire en elle se qu’elle peut ressentir. J’ai toujours promis de ne pas user de légilimencie à son égard. Je cherche mes mots, me décidant enfin à lui répondre

-D’après le ministère, Alice est ma fille…Ils ont fait je ne sais quel tests moldu…Test dans lesquels je n’ai aucune confiance tu t’en doutes. Alors j’ai moi-même procédé à une vérification. Alice porte bien la marque des Jedusor, c’est un fait indiscutable. Pour vérifier s’il ne s’agissait pas d’une quelconque manipulation, visant à détruire dans l’œuf mon attention vers le pouvoir, j’ai usé de légilimencie sur Alice. J’ai vu ses souvenirs.

Je ne m’attarde pas sur ceux-ci, préférant donner à Elynn des renseignements plus important.

-La mère d’Alice, Cynthia est morte. Elle a été tuée. Dans une lettre, elle demandait a ce que l’enfant me soit remit. J’ai connu Cynthia il y a quelques années, mais nous nous sommes revu il y a presque 2 ans. Toi et moi n’étions plus ensemble. Je faisais un voyage en Albanie, sur les traces de mon père quant elle est venue me voir…la suite n’est pas dur a deviner…une fois..Une seule Elynn, je t’en fais le serment sur la tombe de Salazar. Mais une seule fois qui a suffit, puisque voilà maintenant Alice.

Je me tais, attendant de voir comment elle va réagir face à tout cela. Ce n’est pas simple que de tout lui dire d’un cou. Je ne vois pas l’intérêt de lui dire là maintenant que je n’ai aucune idée de ce que je vais faire de la fillette. Après tout, si Elynn me laisse tomber, le sort d’Alice ne lui importera plus grand-chose.

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-Alice ! Tu ne dois pas avoir peur d’une baguette ! Comme papa et maman un jour, toi aussi tu en auras une. Mais à l’ avenir jeune fille, quant papa te dira de faire ou de ne pas faire quelque chose, tu obéiras ! Sinon..Et bien sinon tu seras punis. Considère que la peur de ce que pourrait faire ma baguette est ta punition pour avoir fait preuve de curiosité à un moment ou je te demandais de fermer les yeux.

Oh ? Papa il vient de dire qu'en fait ce n'est pas une brindille mais une baguette ! Et que moi aussi je vais avoir une brindille. Mais j'ai peur moi... Papa il parle déjà de me punir alors que je ne fais pas de bêtises. Il va me faire peur papa ? Oh non ! Pas lui aussi ! J'aime pas avoir peur, et tout le monde essaie de me faire peur. Une fois maman m'a ammené voir un monsieur au nez rouge et il m'a fait peur aussi ! Sauf que j'ai réussi à faire exploser son nez et il a eu peur ! Nah c'était bien fait pour lui d'abord ! Je tire la langue à papa et après je souris. Moi je vais te tirer la langue quand tu m'embête papa ! Et tu vas pitêtre dire comme la méchante dame, tu vas dire que tu vas me la couper si je continue. Sauf qu'en plus je mords ! J'suis une vilaine petite fille qu'on m'a dit, mais pourtant je suis gentille d'habitude !

-Oui, Lilynn..C’est bien Alice. Donc Lylinn va venir voir papa. Et toi, pendant ce temps là, tu joueras avec monsieur lapin et surtout tu seras une gentille petite fille.

Oui et papa il va être fier ! Parce que moi vais être très sage ! J'ai lapinou dans la bouche et j'attend que Lilynn elle vienne ! Je vais être très gentille avec Lilynn parce que papa il a dit que Lilynn importante ! Alors vais être toute mignonne comme ça Lilynn voudra me faire un câlin ! J'aime bien les câlin moi, sauf que pas de n'importe qui. La méchante dame quand elle voulait faire câlin je mordais comme un vampire !

- Une véritable serpentards en signature. Ton alleu Salazar aurait de quoi être très fier.

Papa fier ? Je sais pas, mais papa a eu le droit à un bisou de moi ! Je l'aime déjà mon papa. Et puis là ya une dame qui rentre et elle vient vers nous. Elle est belle ! J'ai envie que ce soit elle ma maman ! Mais non, maman est partie, on m'a volé maman ! Maman elle .. Elle ... Maman on l'a kidnappée ! Comme dans euuh .. J'ai oublié le nom de l'histoire que maman m'avait racontée. Maman Cynthia ... Mais maintenant j'ai papa Léo =D Et maman a dit tout plein de choses sur papa Léo !

- Bonjour toi.

Je fais un grand sourire à Lilynn et si elle était plus près de moi je lui aurais fait un bisou, mais je me contente de tendre les bras vers elle avec un air interrogateur.

- Li..Lynn Câlin ?

J'suis sûre Lilynn voudra pas de mon câlin, elle va croire que je mords.
Et puis là papa il parle de tout plein de choses, mais il parle trop vite alors moi pas comprendre >___<'
J'ai juste compris qu'il parlait de moi et euh .. Aussi de maman et de la vilaine dame. Mais surtout de maman et papa là il paraît bizarre. Et Lilynn j'ai peur qu'elle me tappe avec sa brindille ... Pourquoi tout le monde a une brindille et pas moi ? Je garde l'oreille de mon 'tit lapin dans la bouche et la mâchouille. Je serres fort ma petite pelle entre mes doigts et je regarde devant moi sans rien dire. Sauf que je ne comprends plus rien et en plus je m'ennuie. Du coup je regarde le monsieur qui est au bar, il est debout juste en dessous d'une lampe suspendue au plafond... Et je me concentre sur cette lampe, ce serait amusant qu'elle lui tombe dessus ! Aussitôt dit, aussitôt fait =X La lampe tombe sur sa tête au pauvre homme, et tout à coup toutes les lumières s'éteignent. Reuzement qu'il fait jour ! Sinon on verrait plus rien. Je souris innocemment et regarde autre part. Au moins ça m'occupe. Je ne sais même pas comment j'ai fait pour faire tomber la lampe sur sa tête, mais c'est rigolo et je veux le faire encore !
Je regarde aussi un monsieur qui a une bouteille dans sa main et qui s'énerve tout seul, j'imagine la bouteille lui exploser entre les doigts et me concentre là dessus, je veux qu'elle casseuuuuuuh ! Je veux que la bouteille exploseuuuuuuuuuh ! M'énerve m'énerve m'énerve ! Et puis plus j'attends plus ça m'énerve. Et quand ça m'énerve tellement fort que je fais la moue et que j'ai froncé les sourcils et ben la bouteille elle explose et moi j'ai un très grand souriiiire ! Suis contente !
Et là je regarde papa... J'ai peur qu'il va me gronder ! J'suis sûre qu'il va gronder, j'ai fait une bêtise. Je reprends mon lapin dans mes bras, puis je dis ..

- Papa ? Li..Lynn maman ?

Je regarde papa, puis Lilynn, puis je remets l'oreille de lapinou dans ma bouche. Lapin en retaard. Et moi sais pas qui c'est Lilynn. Veux savoiiiiiir ! Je fais des yeux doux à Lilynn et un petit sourire timide, j'ai la tête un tit peu baissée et les yeux relevés. Je ne plais pas à Lilynn ?
Assise à côté de papa, sans aucun contact physique me sens seule. Du coup j'escalade les genoux de papa, avec mon lapin dans la bouche et ma pelle dans la main et je m'installe. Je lève les yeux vers papa et colle ma tête sur lui et souris, je me fais toute mignonne. =3