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Sujet: Derrière le saule - Erès Mar 16 Juin - 23:21 |
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Keeping a brave face In circumstances Is impossible Cannot describe So many decisions It's impossible To know which is The proper order The best position To be in Take advantage Or so it seems The way it goes.
Je regarde cette lettre, ne sachant pas quoi en faire. Toujours pas. Cela me contrarie fortement. Car cette lettre, ce n’est pas à moi de l’ouvrir, mais à Tia. Sauf qu’on ne l’a pas vue depuis des semaines au manoir. Personne ne l’a vue partir, personne ne sait où elle est, ce qui est un comble quand même. Ca devient vraiment n’importe quoi les Ombres. Enfin, peut-être qu’elle avait de bonnes raisons, mais elle aurait pu au moins m’en parler, sinon me laisser entendre quelque chose. Mais non, rien. Silence radio.
Trois jours que cette lettre est posée en évidence sur le bureau Trois jours que cette enveloppe demande à ce qu’on l’ouvre. Trois jours.
Je sais que c’est mon rôle de Second d’assurer le rôle de Tia quand elle n’est pas là. Mais cela inclut-il d’ouvrir son courrier ? Il faut croire... Au pire, si c’est personnel, je le verrai. Enfin, j’imagine. Je me lève du fauteuil et va prendre le petit rectangle de papier. Je l’ouvre et en sort un fin papier plié en deux. Quelques mots y sont griffonnés. Un rendez vous. Dans.... un cimetière. O_o. Pas de signature, juste une griffe, une griffe comme celle des Ombres. Plus ou moins. Un rendez vous pour. Ce soir !
Je pousse un soupir. Encore un rendez-vous anonyme. C’est une mode chez les Ombres il faut croire... Enfin bon. J’irai. C’est peut-être Tia.... Ca paraît improbable, mais bon.
Un coup d’œil à l’heure m’indique qu’il est temps que je me mette en route pour Poudlard. Mes élèves m’attendent. Enfin... j’ai encore du temps, juste assez pour me préparer. Je quitte le bureau et le verrouille. A cette heure matinale, le manoir est calme. Quelques domestiques qui longent les murs, quelques Ombres qui rentrent de missions nocturnes. Rien, comparés à l’activité qu’il règne dans la journée. Fort heureusement, je n’y suis presque jamais. Être devenu bras droit ne veut pas dire que tout à coup, je me suis mise à apprécier la compagnie d’autrui, que je suis devenue souriante et aimable, que j’aime la vie. Non, non, rien de tout ça. A vrai dire, je suis restée moi. En pire. C’est égoïste ? Mais, égoïste, je le suis. Depuis toujours, depuis que j’ai décidé de ne plus me mêler aux autres. Que voulez-vous, chassez le naturel, il revient au galop.
Je longe les couloirs sombres et arrivent dans ma chambre, y entre. J’allume une bougie et sonne une cloche, avant de préparer des habits. Trois coups frappés sur la porte et un domestique entre. Je lui demande de me monter un petit déjeuner, tandis que j’entre dans la salle de bain. Quand j’en ressors, un plateau est posé sur mon lit. Un bol de thé fumant, un verre de lait, une pomme, un petit pot avec de la confiture et du pain. Ils font ça tellement bien... Pourtant, je n’y touche pas toute de suite. Je finis de me préparer. Une touche de maquillage pour masque mes cernes. Un peu de noir sur les yeux. Un peu de rouge à lèvres. Me voilà prête. Je mange en vitesse, et quitte le manoir, en silence.
Images of broken light which dance before me like a million eyes They call me on and on across the universe Thoughts meander like a restless wind inside a letter box They tumble blindly as they make their way across the universe
J’ai encore du temps devant moi, avant de devoir arriver au château. Je marche dans les rues de Londres. Et ce que je vois me désole au plus haut point. Des hommes et des femmes. Tous la même tête. Tous les mêmes pensées. Moldus et sorciers confondus. Tous plus orgueilleux et vaniteux les uns que les autres. Tous, hurlant devant les journaux le matin, mais ne faisant rien, ne s’impliquant pas. Tous, laissant couler. Ce monde est pourri. Si pourri. Le monde moldu, comme le monde sorciers. Les moldus détruisent le monde, les sorciers détruisent tout court. Les belles utopies se fissurent petit à petit. Ces idéaux que tout le monde croit, qu’on veut nous introduire en force dans la tête. Ce monde, je n’y crois plus depuis trop longtemps.
Les Ombres changeront cela. J’espère.
Finalement, je transplane à Poudlard. Encore une journée bien banale. Je fais mes cours, évite mes collègues, distribue et enlève des points, donne des devoirs. C’est une journée comme une autre. Qui passe vite et qui se déroule. Ni bien, ni mal. Elle passe. C’est tout. Trop souvent, je me sens étrangère à moi même, comme si je me voyais vivre, mais que je restai passive, que je n’avais aucune main mise sur ma vie. C’est frustrant.
Puis, finalement, l’heure du rendez vous approche. J’ai fini de corriger mes dernière copies. Je suis restée plus tard exprès. Je les range, puis quitte le château et transplane. Le soleil vient de se coucher. C’est l’heure où on ne voit plus les couleurs, mais où le noir et blanc ne domine pas encore. Le cimetière se trouve excentré d’une petite bourgade bien calme et isolée. L’air est frais, mais supportable. Ca sent l’été. Un légère brise agite les arbres. Je pousse le petit portail métallique et entre. Au centre du cimetière, il y a un saule pleure qui paraît centenaire, les branches sont tellement longues, qu’elles touchent le sol, on ne voit même pas le tronc. Je me dirige et passe derrière les branches, pour aller m'asseoir sur une racine, dos contre l’arbre. Si j’avais donné rendez-vous dans ce lieu, c’est ici que je serai allée. Je suis en avance.... Je profite pour savouer le moment. Je fermes les yeux et prête attention à ce qui m’entoure, les odeurs, les bruits, le vent, la température.
Quand j’entends d’infime bruits de pas. J’ouvre les yeux.
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Erès Dÿn
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Sujet: Re: Derrière le saule - Erès Dim 21 Juin - 16:35 |
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Un cimetière. C'est étrange n'est ce pas, comme point de rendez vous. Mais ne le suis je pas, étrange ? Dans mes manières de procéder, dans mes convictions, dans mes fringues, dans ma coiffure, tout sors de l'ordinaire. Qu'est ce que veut dire étrange? Quelque chose que l'on ne comprends pas, qui change de l'ordinaire. Moi, on ne me comprends pas. Mes habits paraissent étrange, je trouve mon confort dans se que les autres trouverais inconfortable. Je suis toujours vêtu de jeans noirs, de chemises blanche, de vestes de costumes... Là, j'étais habillé tout en noir. Mes cheveux avait autant cet effet décoiffé que d'habitude, rien ne change. Un cimetière.
C'est lugubre n'est ce pas ? Je trouve aussi. Mais c'est parfait comme lieu de rendez vous pour un Ombre. Surtout qu'il fallait marquer le coup. Je reviens, après avoir prévenu Tia de mon départ mais pas d'un départ aussi long ! Je lui est dis que je devais comprendre un peu mieux se que je défendais, l'humanité. Je lui est demandée d'assurer seule le rôle de chef de clan, et que je reviendrais pour qu'on reprenne notre entente en temps que co chefs de clan. On avance bien, tous les deux. Elle travaille très bien. Elle est comme ma soeur. Et elle me manque. Terriblement. Il fallait donc marquer le coup, les deux membres les plus importants du clan qui se retrouve... Pardon, deux des membres les plus importants. Les chefs sont considérés partout comme très importants, mais pas autant que les fondateurs, selon moi. L'homme sans visage, son successeur. Et puis, KamiraZ Peverell. Eux sont les plus importants. Mais ils n'ont plus leur rôles a jouer, a part peut être Kami s'il revenait... Se qui est une utopie.
Je ne suis pas en avance. Ni en retard. Je ne suis jamais en avance. Jamais en retard non plus. Toujours pile a l'heure. C'est la classe, que voulez vous. J'avance entre les tombes. Je devrais arriver avant Tia, elle est toujours en retard. C'est ainsi, certaines personnes sont en avances, d'autres en retard. Une infime partie sont a l'heure. Il est tellement plus simple d'arriver en avance ou en retard ! Je m'approche du lieu de rendez vous. Je n'avais précisé que le cimetière, mais je suis sure qu'elle m'attends la bas. Sous le saule pleureur... Majestueux, ses branches et feuilles vertes viennent taquiner le sol, doucement. Je prends tout mon temps. Je sais que je suis dans les temps, alors j'en profite. Je suis en paix intérieur, c'est se qu'il faut dans ces lieux, pour ne pas troubler leur repos. Je suis serein et calme, je prend tout avec un calme impressionnant, dans ces lieux.
Je regarde l'arbre. Je fronce légèrement un sourcil. La fille qui est assise, se n'est pas Tia. C'est April. Qu'est t il arrivé a Tia, pour qu'elle ne vienne pas elle même au rendez vous ? Jamais elle n'aurait laissé un simple membre, même si elle fait un super travail, venir a sa place. Elle a du être retenue par quelque chose de plus important. Ou peut être lui est il arrivé malheur ? ... Calme Erès, calme... Je ne peux pas me permettre de prendre des conclusions seul, je dois comprendre, en étant calme. Tia ne peut pas mourir. Je l'aurais su. Ma marque me l'aurait prévenu. Cette marque nous appelle auprès du chef s'il y a un soucis. Le chef en question était KamiraZ; mais il ne l'est plus. C'était Tia et moi, mais je ne sais pas comment cela a fonctionné sans moi. Techniquement je n'ai jamais renié les Ombres, et ils étaient toujours présents dans mon coeur, donc tout membre aurait pu me contacter s'il le voudrait. Et ma relation avec Tia est plus étroite encore que cela. Nous nous sommes jurés fidélité en quelque sorte. Dans notre serment, nous avons juré fidélité aux Ombres, et au chef. Ainsi, au départ de KamiraZ notre relation est devenue plus intime, n'imaginez rien, je la considère comme ma soeur. Tous deux avons été très atteints par le départ de Kami, elle parce qu'elle avait de forts sentiments pour lui, moi, parce que je l'admirais plus que n'importe qui, je le respectais plus que n'importe qui aussi.
April ferme les yeux, elle les ouvre quand j'arrive, marchant doucement. Je lui souris gentiment, tout en lui disant.
« Bonjour. Nous ne nous sommes pas rencontrés beaucoup, mais je sais qui tu es April Winston, membre des Ombres. Erès Dÿn, co chef des Ombres avec Tia. Où est elle ? J'espère qu'il ne lui est pas arrivé malheur... Mets toi a l'aise, et raconte moi tout. Trop longtemps que je n'ai pas parlé a une soeur. Se que l'on est tous, frères et soeurs. Tia en tant que dirigeante a mes côtés, je la considérais plus encore comme quelqu'un de ma famille, elle faisait comme partie de moi, dans mon sang je pouvais sentir le miens, alors que la famille Dÿn et Diamonds n'ont aucun membre en commun. Mais je ne dois pas parler d'elle au passé. Raconte moi, je m'inquiète beaucoup. »
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Sujet: Re: Derrière le saule - Erès Dim 28 Juin - 3:52 |
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J’ouvre les yeux. Et devant moi, je vois Erès. Erès. Alors c’était lui la lettre ? Que fait-il ici après tout ce temps ? Pourquoi est-il revenu ? Et surtout, pourquoi n’a-t-il pas utilisé la marque des Ombres pour prévenir de son retour. Je frôle doucement mon épaule, là où se trouve la mienne. Tant de questions qui se bousculent dans mon esprit. Que veut-il ? Pourquoi revenir maintenant ? Mon visage reste de marbre, rien ne traduit mes pensées, pas même mon regard qui reste fixe et froid, comme il est depuis trop de temps maintenant. Je sais que mon esprit est inviolable. Mes pensées restent donc secrètes.
Je me lève et fais face au jeune homme qui est devant moi. Je garde le silence, commençant un examen physique. Il a changé. Je me souviens de lui, lors de cette rencontre dans la forêt avec Lindsay et je peux assurer sans trop de difficulté qu’il n’avait pas un regard si grave, qu’il n’avait pas l’air si vieux ni aussi soucieux. Pourtant, il est resté le même, il a toujours une aura particulière, à laquelle je ne suis pas sensible, mais que je sens tout de même. Il sourit et prend la parole.
« Bonjour. Nous ne nous sommes pas rencontrés beaucoup, mais je sais qui tu es April Winston, membre des Ombres. Erès Dÿn, co chef des Ombres avec Tia. Où est elle ? J'espère qu'il ne lui est pas arrivé malheur... Mets toi a l'aise, et raconte moi tout. Trop longtemps que je n'ai pas parlé a une soeur. Se que l'on est tous, frères et soeurs. Tia en tant que dirigeante a mes côtés, je la considérais plus encore comme quelqu'un de ma famille, elle faisait comme partie de moi, dans mon sang je pouvais sentir le miens, alors que la famille Dÿn et Diamonds n'ont aucun membre en commun. Mais je ne dois pas parler d'elle au passé. Raconte moi, je m'inquiète beaucoup. »
Ah bah ça... Merci de me dire me mettre à l’aise Erès, mais à partir de maintenant, tu dois me considérée comme une égale. Beaucoup de choses ont changées durant ton départ. Mais ça, je te l’expliquerai plus tard. Avant, il me faut savoir certaines choses. Ta fiabilité par exemple. Je vrille du regard le jeune homme, restant distante, ne répondant pas à son sourire. C’est triste à dire, mais la confiance des Ombres dans son deuxième Bras Droit est ébranlée. D’ailleurs, les Ombres en elles-mêmes sont ébranlées. L’instabilité des dirigeants nous a beaucoup trop affaibli. Les membres n’ont plus confiance en nous. Mais nous respectons aussi les choix des autres, son départ à sûrement des justifications... Qu’il doit maintenant donner, sans vraiment rentrer dans les détails. Je ne veux pas savoir les tenants et les aboutissants, juste savoir si je peux toujours placer une même confiance en lui. Je lui montre d’un geste de la main l’endroit où j’étais assise, et m’assois à sa suite.
« Bonsoir Erès. Je vois que tu ne m’as pas oublié, bien que nous ne nous soyons que peux côtoyé. Je suis Inwë Galadriël, bras droit chez les Ombres, assistante de Tia. April Winston dans la vie de tout les jours. Je suis étonnée et surprise de te voir ici. Pardonne-moi ce manque de respect, mais les Ombres ne sont plus ce qu’elles étaient, je dois te poser une question cruciale : pourquoi ce départ ? Je ne veux pas savoir en détails, mais j’ai besoin de savoir pourquoi ? Était-ce vital ? Un caprice ? Autre chose ? Une fois que j’aurais obtenu cette réponse, je pourrais te répondre... mon frère. ».
Je plante mon regard dans le sien. Mes lèvres ont oublié depuis longtemps ce que ‘sourire’ veut dire, mais mes yeux ne mentent pas, eux. Ils ont toujours été le centre de mes pensées et je sais qu’ils expriment actuellement la gène qu’est cette situation. Je regarde Erès, grave. Puis baisse les yeux. Et pousse un soupire.
Je lui demande sa raison plus par acquis de conscience qu’autre chose, mais mon instinct ne me trompe que rarement, je sais qu’on peux toujours lui faire confiance. Je sais ce que je vais devoir lui dire. Lui dire la décadence et la déchéance des Ombres. Lui dire le nouveau départ de KamiraZ, après quelques mois à avoir repris le contrôle des Ombres. La blessure de Tia, son départ à elle aussi, peu après m’avoir nommé Bras Droit et assistante. Lui dire quoi ? Que nous n’avons plus aucun but et aucune raison ? Que nous errons sans but ? Quelle honte ! Quelle déchéance !
Je ferme encore une fois les yeux. Puis les rouvre. Et prend la parole, d’une voix douce. La brise du soir s’élève, remuant un peu les branches du saule. Je regarde Erès d’un regard clair et franc.
« Je n’ai pas de bonnes nouvelles à te rapporter malheureusement. Les Ombres ne sont plus telles que tu les as connues, et j’ai tendance à croire qu’elles ne le seront plus jamais. Peu après ton départ, alors que KamiraZ était revenu, il est de nouveau parti, comme ça, du jour au lendemain, sans laisser une trace, sans rien dire. En ce qui concerne Tia, je ne peux malheureusement rien te dire, pour la simple raison que je n’ai rien à dire. Elle a été blessée de ton départ, blessée une seconde fois par celui de notre... leader. Si tant est qu’on peut appeler leader un homme qui ne cesse de fuir »
Mon ton se fait dure. Mais je n’ai pas pour habitude de cacher ce que je pense. Oui, je pense et j’affirme que KamiraZ est lâche. Il a peut être vécu de terribles choses, fait de grandes choses, mais il n’en reste pas moins un homme qui fuit. Erès pourra penser ce qu’il veut, je n’en démordrai pas.
« Tia est donc partie à son tour, peu de temps après m’avoir nommée Bras Droit. Ce qui explique ma présence ici. Je sais que je ne suis pas celle que tu espérais et je ne peux pas te donner de bonnes nouvelles. Mais poses tes questions, elles sont légitimes. Dis moi ce que tu souhaites savoir. Tu as ta place parmi nous, en tant que dirigeant. ».
Je marque un temps de silence, histoire de lui laisser le temps d’assimiler ce que je viens de lui dire et de préparer ses questions.
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Erès Dÿn
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Sujet: Re: Derrière le saule - Erès Dim 28 Juin - 13:51 |
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Je la regarde. Mon regard est dur, froid, distant. J'ai fais erreur. La considérer comme ma soeur, l'accueillir ainsi. Elle me prouve le contraire. Alors, je me demande. Se qu'elle fiche ici. J'aurais préféré attendre seul plutôt que quelqu'un aille a la place de Tia. Surtout avec ses airs de je m'en foutisme. Son regard froid, faudra qu'elle l'accorde a quelqu'un d'autre. Elle affiche aucun respect pour moi. Et ça, je ne supporte pas. Elle est plus jeune que moi, c'est une gamine. Je la gagne en tous points. En âge, en maturité, en expérience. En pouvoirs. Même en combats a main nu ! Elle n'a aucune chance. Et pour dire, même en méchanceté, je la gagne. Je suis plus déterminé. Et se n'est pas une gamine dans son genre qui m'éloignera de mes buts. Mon regard est noir, elle gêne, et je le lui fais sentir. Elle se lève, me regarde. J'en fais de même. Alors quoi, madame oublie qui la recrutée ? C'est moi, et moi seul, qui l'a recrutée... Sans moi elle ne serait pas là. Et maintenant elle se permets de prendre ses grands airs ? Sa ne marche pas avec moi. Et je vais vite le lui faire regretter. Les ombres sont m'a raison de vivre, elle, se n'est qu'un membre comme un autre. Et le respect, nous l'avons toujours appris a nos subalterne. Qu'a donc fait Tia pendant mon absence ? Elle me montre un endroit où s'assoir, je m'assois après elle.
April :« Bonsoir Erès. Je vois que tu ne m’as pas oublié, bien que nous ne nous soyons que peux côtoyé. Je suis Inwë Galadriël, bras droit chez les Ombres, assistante de Tia. April Winston dans la vie de tout les jours. Je suis étonnée et surprise de te voir ici. Pardonne-moi ce manque de respect, mais les Ombres ne sont plus ce qu’elles étaient, je dois te poser une question cruciale : pourquoi ce départ ? Je ne veux pas savoir en détails, mais j’ai besoin de savoir pourquoi ? Était-ce vital ? Un caprice ? Autre chose ? Une fois que j’aurais obtenu cette réponse, je pourrais te répondre... mon frère. ».
Je la regarde, avec froideur. Je l'analyse. Pour qui se prend elle ? Elle me questionne, traitant mon départ de caprice ? Je comprends qu'elle a du être perdue, mais de là a manquer de respect a son supérieur.... Je la regarde, avec l'envie de la tuer. C'est simple, je n'ai pas ressentis cela depuis longtemps. Kamiraz m'aurait tué si j'aurais seulement osé parler ainsi. Il faut simplement et purement qu'elle se calme, et qu'elle me montre le respect dont elle me doit. Je ne suis pas le rigolo que tout le monde peut attaquer sans se prendre une droite. Ma réaction est peut être exageré, peu m'importe franchement. Du revers de la main, je la giffle. Mon regard noir, je lui réponds. Ma voix est rauque, bien plus que d'habitude. Il n'y a aucun accent mielleux. Seulement de la haine.
Erès : « Mais pour qui te prends tu ? Bien sûr que je sais qui tu es, as tu oublié qui ta recrutée ? Tu dis être l'assistante de Tia, c'est beau, mais tu me dois le respect ! Peu m'importe tes excuses débiles, Tia ne t'a jamais appris comment s'adresser a un supérieur ? Peut être que tu a pris ma place en mon absence, mais oublie pas que je suis ton aîné, dans toutes les catégories. Tu n'es qu'une gamine, qui a un peu trop pris du grade. Peut être a tu fais du bon travail, mais sache que jamais tu n'en serais pas là si je ne m'étais pas absenté. Je ne te dois rien ! Se n'est pas a toi de poser des questions. C'est a moi de les poser, et a toi d'y répondre. C'est a moi de m'expliquer, par bonté, si je le souhaite. Mais je ne te dois rien du tout; et tu n'a pas a me parler sur ce ton. Estime toi heureuse, tu serais entrain de souffrir le martyr avec KamiraZ. Avec l'ombre sans visage, tu serais morte. Mais pardon, tu ne connais pas KamiraZ. Et encore moins l'ombre sans visage. Alors présente moi tes excuses, et ensuite, si je le veux, je parlerais. »
April :« Je n’ai pas de bonnes nouvelles à te rapporter malheureusement. Les Ombres ne sont plus telles que tu les as connues, et j’ai tendance à croire qu’elles ne le seront plus jamais. Peu après ton départ, alors que KamiraZ était revenu, il est de nouveau parti, comme ça, du jour au lendemain, sans laisser une trace, sans rien dire. En ce qui concerne Tia, je ne peux malheureusement rien te dire, pour la simple raison que je n’ai rien à dire. Elle a été blessée de ton départ, blessée une seconde fois par celui de notre... leader. Si tant est qu’on peut appeler leader un homme qui ne cesse de fuir »
Je la regarde durement. Je la laisse finir.
April : « Tia est donc partie à son tour, peu de temps après m’avoir nommée Bras Droit. Ce qui explique ma présence ici. Je sais que je ne suis pas celle que tu espérais et je ne peux pas te donner de bonnes nouvelles. Mais poses tes questions, elles sont légitimes. Dis moi ce que tu souhaites savoir. Tu as ta place parmi nous, en tant que dirigeant. ».
Erès : « Ai un peu de respect pour KamiraZ. A croire que toute ton éducation est a faire, tu n'es pas une enfant pourtant non ? Mais chacun son opinion. Dis moi seulement... Si tu parle en ses thermes de KamiraZ Peverell... Qu'est ce que tu fiche ici ? A tu seulement compris le but des ombres ? Leur raison d'être ? ... J'en est pas l'impression. Tia reviendra. Et KamiraZ aussi, un jour. Toi, tu es seulement trop égoïste pour comprendre cela. Nous avons tous un but dans la vie, un rôle a jouer. Les ombres ont trop airées, mais toujours avec un but ! KamiraZ n'étant plus là pour le moment, je dirigerais les Ombres. Je ne veux pas faire un coup d'état, en te virant, ou quoi que se soit. Je ne veux pas t'imposer de place, un bras droit se forme sur la confiance, vu tes thermes, et ton irrespect envers moi, je ne vois aucune confiance dans notre relation. Dis moi, je sais que nos effectifs sont faibles, mais qu'annoncent ils ? »
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Sujet: Re: Derrière le saule - Erès Dim 28 Juin - 23:49 |
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Le regard d’Erès se fait froid, dur et tranchant. J’aurais du me douter que je ne serait pas accueilli en alliée. Pourtant, mon expression reste la même, inexpressive, froide. S’il faut en passer par là, et bien soit. Erès ne m’apprécie pas ? Tant pis. Pourtant, je ne peux réprimer le frisson qui parcours mon échine. Son regard ce fait celui d’un tueur. Mais on ne change pas une nature. Seule ma pupille se rétracte, exprimant le semblant de peur que j’éprouve. Je suis devenue imperméable aux sentiments depuis trop longtemps.
Je n’aurais jamais pu pressentir ce qui allait se passer. Je n’ai pas vu sa main se lever, mais par contre, je la sens s’abattre avec violence sur ma joue. Mon visage se tourne à cause de l’impact, je sens ma pommette chauffer, j’imagine qu’elle doit rougir à vu d’œil. Je reste interloquée. Mes yeux perlent quelques instants de larmes que je m’efforce de ne pas faire couler. Puis je tourne mon visage vers Erès. Toujours aussi inexpressif. Mes lèvres se pincent imperceptiblement. Je n’affronte pas le regard noir de l’Ombre. Raide, j’attends qu’il prenne la parole. Et bien quoi ? La franchise n’est pas une qualité appréciable chez les Ombres ? Qui est-il, pour se permettre de tels gestes ? Un homme qui est parti sans donner de signe de vie et qui revient, tel un roi après un long voyage qui a laissé une régence et qui réclame le droit de régner. Pourtant, je ne dis rien. Car je n’ai rien à dire. Car je ne peux rien dire. Il me répond enfin, d’une voix rauque et autrement moins agréable.
« Mais pour qui te prends tu ? Bien sûr que je sais qui tu es, as tu oublié qui ta recrutée ? Tu dis être l'assistante de Tia, c'est beau, mais tu me dois le respect ! Peu m'importe tes excuses débiles, Tia ne t'a jamais appris comment s'adresser a un supérieur ? Peut être que tu a pris ma place en mon absence, mais oublie pas que je suis ton aîné, dans toutes les catégories. Tu n'es qu'une gamine, qui a un peu trop pris du grade. Peut être a tu fais du bon travail, mais sache que jamais tu n'en serais pas là si je ne m'étais pas absenté. Je ne te dois rien ! Se n'est pas a toi de poser des questions. C'est a moi de les poser, et a toi d'y répondre. C'est a moi de m'expliquer, par bonté, si je le souhaite. Mais je ne te dois rien du tout; et tu n'a pas a me parler sur ce ton. Estime toi heureuse, tu serais entrain de souffrir le martyr avec KamiraZ. Avec l'ombre sans visage, tu serais morte. Mais pardon, tu ne connais pas KamiraZ. Et encore moins l'ombre sans visage. Alors présente moi tes excuses, et ensuite, si je le veux, je parlerais. »
Je le regarde interloquée. Qui m’a recruté ? Mais KamiraZ, et non pas lui ! Aurait-il oublié que son seul rôle dans cette histoire s’est limité à nous parler dans une forêt sombre, de parler à deux étudiantes perdues ? Pourtant, je garde le silence. Pas la peine de le provoquer ni de l'énerver, cela ne mènerait à rien. Je n’ai jamais voulu une telle situation, alors je vais faire ce que je sais mieux faire, me taire. Le silence est un refuge magnifique, décidément. Le respect ? Mais qui parle de respect dans l’histoire ? La franchise et le manque de tact évident dont je fais preuve ne sont décidément pas au goût de tout le monde. Mais qui parle de respect ? Je ne suis pas venue ici pour me faire insulter. Ma tête reste penchée, je fixe le sol avec attention, mes cheveux formant une cascade brune. Je me mure peu à peu dans le silence. Même ma respiration se fait silence. Je retiens un sourire, me souvenant de l’entrevue que j’avais eu avec KamiraZ, peut après mon recrutement, j’avais fait preuve de la même franchise. Si j’avais dû souffrir, je crois que ce soir là, j’aurai appris. Mais encore une fois, je garde le silence. Les pupilles blanches de KamiraZ me hantent encore...
Je relève enfin la tête, une fois sa tirade achevée. Au fond de moi, gronde les prémices d’une crise d’angoisse. Il y avait si longtemps que ce n’était pas arrivé ! Je sens le sang se retirer de mon visage, tandis que je pâlis mortellement. Pourtant, je ne dis rien, me concentrant pour la tenir éloignée le temps de cette entrevue. Je suis à cran en ce moment, je suis fatiguée, je ne dors pas la nuit, je dois assurer le jour. Je m’inquiète énormément pour Tia. Je prends peu à peu conscience de mon ton sec et revêche. Hum. Cela justifiait-il une telle réaction ? Je prends la parole, d’une voix peu assurée. Car il a raison sur un point. Mon manque de respect.
« -Pardonnez-moi ce manque de respect évident. »
Retour au vouvoiement. Il faudrait même faire un retour sur des bases plus saines. Passons.
« Je sais que cela ne justifie en rien mon comportement, mais... » Je marque un temps, j’hésite. La crise monte plus rapidement que je ne l’aurais cru, je perds mon souffle. C’est pas le moment ! « Je manque cruellement de sommeil, je suis à cran. Je n’ai.... jamais voulu que la situation prenne un tel tournant. »
« Ai un peu de respect pour KamiraZ. A croire que toute ton éducation est a faire, tu n'es pas une enfant pourtant non ? Mais chacun son opinion. Dis moi seulement... Si tu parle en ses thermes de KamiraZ Peverell... Qu'est ce que tu fiche ici ? A tu seulement compris le but des ombres ? Leur raison d'être ? ... J'en est pas l'impression. Tia reviendra. Et KamiraZ aussi, un jour. Toi, tu es seulement trop égoïste pour comprendre cela. Nous avons tous un but dans la vie, un rôle a jouer. Les ombres ont trop airées, mais toujours avec un but ! KamiraZ n'étant plus là pour le moment, je dirigerais les Ombres. Je ne veux pas faire un coup d'état, en te virant, ou quoi que se soit. Je ne veux pas t'imposer de place, un bras droit se forme sur la confiance, vu tes thermes, et ton irrespect envers moi, je ne vois aucune confiance dans notre relation. Dis moi, je sais que nos effectifs sont faibles, mais qu'annoncent ils ? »
Encore une fois, je ne réponds pas tout de suite. Si je parle en ces termes de KamiraZ ? Mais enfin, ce n’est pas un sur-homme, ce n’est pas Dieu ! C’est juste un homme ! Un homme qui a des responsabilités. Et j'estime qu’un homme qui prend des responsabilités doit aussi en répondre. Je suis peut-être dans l’erreur, mais c’est ainsi que je pense. S’écraser. Pourtant, je ne dis rien, je ravale mes mots et ne dis rien. Parce que ça ne servirait à rien. Ca ne ferait qu’envenimer la situation. Puis Erès parle de confiance. Mais la confiance, c’est quelque chose qui se pose sur la durée, pas le temps d’une entrevue entre deux inconnus. J’oserai même dire, encore heureux qu’il ne m’accorde pas sa confiance immédiatement ! Nous ne nous connaissons pas.
Mais je suis choquée par sa réponse. On dirait un enfant qui se bat pour un jouer. Sauf que là, c’est un Ombre qui se bat pour le pouvoir. Impossible de décrire le sentiment de déception qui monte en moi. Jamais, au grand jamais je n’aurai pu penser qu’on se battrai ainsi pour le pouvoir. Le petit chef se prend pour un grand. Alors ainsi, c’est devenue aussi comme ça chez les Ombres ? On se bat pour le pouvoir, pour être « celui qui va prendre la tête » ? Pathétique. C’est tout ce que j’ai à dire. Pathétique et puéril. Mais n'énervons pas plus l’enfant, il risquerait de taper une colère.
« Je respecte cet homme Erès, plus que vous ne semblez l'imaginer. Mais dire un fait, n’est pas un manque de respect. Pour ce qui est de Tia et de KamiraZ, oui je sais qu’ils reviendront un jour. Je l’espère grandement.... »
Quand il parle de mon supposé égoïsme, j’accuse le choc, le regarde avec de grands yeux surpris. Égoïste ? Jamais au grand jamais je n’ai fait passer ma personne avant les Ombres, jamais, au grand jamais je n’ai fait passer ma personne avant quoi que ce soit de manière générale. Alors l’égoïsme n’est pas vraiment un trait de caractère que l’on peut m’attribuer !
« Je n’ai pas las prétention d’affirmer que je peux diriger les Ombres. Durant votre absence, celle de Tia et de KamiraZ, j’ai juste assuré le minimum. De toute façon, je ne suis pas taillée pour diriger. » Reprend ton jouet qui te plaît tant. Si tu es revenu pour ça, je te laisse volontiers la main. Je croyais plus en l’humain depuis longtemps, je pensais que les Ombres étaient différentes, mais je me suis leurrée. « Pour ce qui est de nos effectifs, ils sont des plus réduits. Malcolm est porté disparu lui aussi. Tout porte à croire qu’il est mort, mais rien n’est vraiment sûr. Les recherches n’ont rien donné, c’est comme s’il avait disparu de la surface de la terre. Et Lindsay... nous ne savons pas si elle nous est toujours fidèle, car cela fait longtemps que nous ne l’avons plus vu. Pour ce qui est des nouvelles recrues, il y en a deux, Helen Trust et Elisabeth Winster. Toutes deux semblent prometteuses. »
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Erès Dÿn
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Emploi : Chômeur a plein temps.
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Sujet: Re: Derrière le saule - Erès Lun 29 Juin - 0:21 |
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Je l'écoute, ne dis rien de particulier, gardant seulement un masque de noirceur sur le visage. Tandis qu'au fond de moi, je me calme, tranquillement, lorsqu'elle s'excuse. Si il y a une chose que je ne supporte pas, c'est l'irrespect. Je ne peut pas diriger seul, et j'entend d'elle qu'elle m'aide, et prenne la place de Tia en son absence, c'est évident. Sauf qu'il fallait lui faire comprendre, en tant qu'humain, pas en tant qu'Ombre, qu'il y a du respect a avoir. Envers un aîné, mais simplement envers un être humain...
« -Pardonnez-moi ce manque de respect évident. »
« Je sais que cela ne justifie en rien mon comportement, mais... » « Je manque cruellement de sommeil, je suis à cran. Je n’ai.... jamais voulu que la situation prenne un tel tournant. »
« Je respecte cet homme Erès, plus que vous ne semblez l'imaginer. Mais dire un fait, n’est pas un manque de respect. Pour ce qui est de Tia et de KamiraZ, oui je sais qu’ils reviendront un jour. Je l’espère grandement.... »
« Je n’ai pas las prétention d’affirmer que je peux diriger les Ombres. Durant votre absence, celle de Tia et de KamiraZ, j’ai juste assuré le minimum. De toute façon, je ne suis pas taillée pour diriger. » « Pour ce qui est de nos effectifs, ils sont des plus réduits. Malcolm est porté disparu lui aussi. Tout porte à croire qu’il est mort, mais rien n’est vraiment sûr. Les recherches n’ont rien donné, c’est comme s’il avait disparu de la surface de la terre. Et Lindsay... nous ne savons pas si elle nous est toujours fidèle, car cela fait longtemps que nous ne l’avons plus vu. Pour ce qui est des nouvelles recrues, il y en a deux, Helen Trust et Elisabeth Winster. Toutes deux semblent prometteuses. »
Enfin, quand elle finis, mon visage se fait inexpressif un moment. Je crois que j'aime de trop torturer les gens... Enfin, un sourire s'affiche. Se n'est pas un sourire vicieux, pueril ou méchant, c'est un sourire sincère. Léger sourire, de satisfaction, de fierté. J'ai voulu donner des leçons, et elle ne risque pas d'apprécier.
« Ecoute, je n'ai pas la prétention d'être un surhomme, ou de commander qui que se soit. D'ailleurs, tutoie moi, et excuse moi pour la giffle. Vois tu, j'ai des idéaux assez spéciaux parfois. Et je suis persuadé que nous serions partis sur de mauvaises bases si il n'y aurait pas eu ça avant. Je ne veux pas que tu me respecte parce que je suis plus âgé, sois disant plus mûr ou autres choses. Je veux que tu me respecte parce que je suis un être humain. Et tu étais mal partie pour le faire. On ne respecte pas quelqu'un que l'on ne connaît pas pour se qu'il est. Se serait idiot de ma part de vouloir t'imposer un respect pour mes capacité ou quoi que se soit, sa ne marche pas comme ça. Mais il y a le respect de l'autre, être humain. Je ne suis pas un sage ni quoi que se soit de ce genre, ne te meprends pas. Seulement je pense que pour arriver à la confiance, pour arriver a être autonome, il faut avoir un respect envers ses collègues. Pour réussir a apprécier quelqu'un, comme un frère, il faut le respecter comme un être humain qu'il est. Je ne suis personne, et je te l'ai dis, se n'est pas a moi de te dire se que tu dois faire. Je serais très honoré si tu m'aidais a amener les Ombres vers leur but. »
Je la regarde, mon visage n'affiche rien de particulier, mais la haine est partis aussi vite qu'elle est arrivée. Je lui réponds.
« Très bien pour les recrues. Dommage pour les personnes que nous avons perdus. Mais nous restons assez faible... Je te le dis franchement, je ne sais plus quoi faire. Pour emmener les ombres de l'avant. Nous n'avons jamais eu une renommée importante, nous terrifions les gens à l'époque de l'ombre sans visage... Et je t'avoue que moi non plus, je n'ai jamais été taillé pour diriger. La seule chose que j'aime faire, c'est justement, ne rien faire. C'est pour ça que je pense que nous ferions une bonne équipe... Regarde les mangemorts, ils sont détestables, et pourtant ils ont toujours un tas de membres ! Sa me dépasse tout ça... Et pour tes questions, tu avais tout a fait raison. J'ai été lâche. J'ai voulu me remettre en question, savoir pourquoi je faisais tout ça, et comprendre. Même si mon but était louable, je l'ai fait pour moi a la base. Je suis partis dans des pays sous développés, en Afrique. J'ai vu, j'ai été témoin d'événements que je ne voudrais pour rien au monde que tu vois... Au final, même si j'ai pris conscience de ma place dans l'univers, tu a tout a fait raison. Bien que je les ai aidé, a la base, je suis partis pour moi. »
Mon regard se fait vide l'instant où je repense a toutes ces horreurs. Mon regard se fixe sur elle, le temps qu'elle réponse. Je sais que mon virement de paroles pourrais la surprendre, et la faire se renfermer. Je sais qu'elle n'appréciera pas que je l'ai 'manipulée' ainsi. Moi, je n'ai jamais voulu que du respect. Elle m'a insulté, et m'a poussé a réagir en me manquant de respect. Maintenant qu'elle c'est excusée, et que moi même je me suis excusé de l'avoir gifflée, la situation me paraît plus claire.
« L'être humain est égoïste. Tous, on veut tous changer les choses. Mais en voulant ça, n'est ce pas une preuve de notre faiblesse ? On veut tous les aider, mais est ce vraiment pour eux ? N'est ce pas pour nous prouver que nous ne sommes pas mauvais ? En voulant que tu me respecte, n'est ce pas une preuve de non respect que j'ai eu pour toi ? Je ne suis pas Dieu, ni Bouddha, personne ne me doit rien, et je ne dois rien a personne. J'aurais aimé retourner a une vie normale. Sauf que je ne veut pas être lâche, et abandonner les ombres, m'abandonner moi même. Moi aussi, je suis un peu a cran, ces temps si Excuse moi, pour tout. Maintenant, je comprendrais que tu me trouve pueril, que tu pense que je suis un donneur de leçon de merde, ou quoi que se soit d'autre. »
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Sujet: Re: Derrière le saule - Erès |
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