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 Quand le hasard est injuste [Elisa]

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Quand le hasard est injuste [Elisa] Vide
MessageSujet: Quand le hasard est injuste [Elisa]   Quand le hasard est injuste [Elisa] EmptySam 6 Juin - 22:32

    William ne tenait plus. Cette semaine était la plus horrible de toute sa vie. On ne pouvait pas faire pire. Du moins, Miller ne pouvait pas faire pire. Enfin, mieux valait éviter de la sous estimer, elle y verrait un défi, et Miller est très forte pour les défis, surtout ceux qui concerne un certain Allen, William Allen. Elle voulait sa peau, c’était obligé.

    Tout est-il, qu’elle allait payer pour avoir osé le coller ici ! Mais... elle aussi lui renverrait l’ascenseur... Merlin ! Si tout le monde raisonnait comme Will, il ne serait pas prêt de revoir la tour des rouges ! Oui, revoir. Vous croyez quoi ? Qu’il a obéit ? Qu’il n’y est pas retourné ? Bah vous devez bien mal le connaître ! Enfin, quoi... tout le monde connaît Will... pour sa grande gueule...

    N’importe qui aurait fini par craquer, n’importe qui. Dès le premier jour, un soir de Noël –triste coïncidence- Will s’en était pris à Elisa, préfète des verts puis à Jedusort qui avait souhaité assister au spectacle. Souhait que le Père Noël n’a pas dû accepter si le grand bonhomme en traînant, n’était autre que... Miller. Encore elle, est oui ! M’enfin, pas pour annoncer une terrible sentence, nan, pour virer Léonard de la pièce. Et sur le coup, William en remerciait presque son professeur.

    Très vite, tous les Serpentards l’évitèrent, fuyant sa compagnie. A table, personne ne lui adressait la parole. Il devait se contenter d’écouter celle des autres. Ce qui, lui avait apprit quelques potins. Mais pour ce qu’il en faisait. William avait eut assez d’expérience avec les ragots pour en diffuser à son tour. Bref, il ne pouvait rien dire en faite.

    Enfin ce n’était pas comme s’il voulait discuter avec l’un des verts, non, mais le silence qu’il gardait pendant le dîner, contrastait avec la table bruyante des rouges. Tout contrastait d’ailleur. Et de trop. Serpentard était froid, vide, ennuyant. Gryffondor était réchauffant, bruyant, amusant. William ne se faisait pas à ce style de vie. Il n’y s’y ferait jamais. C’était inutile de le garder plus longtemps ici, il n’en apprendrait rien.

    Il ne vivait que lors de ses nombreuses fugues. Celle-ci en était une, parmi d’autre, pas la première et sûrement pas la dernière. Elisa devait comme à chaque soir, le chercher. Il était près de 23h du soir et tout le monde devait déjà être couché. Il ne se cachait pas, non. Les premiers jours il avait essayé, mais il faut croire que la préfète des Serpentard connaissait bien le château : elle l’avait toujours retrouvé.

    Ses parties de cache-cache géantes ne lui plaisaient guère. Et c’était pour cela que William continuait de fuguer, sans pour autant être caché. Il s’éloignait le plus des cachots, grimpant les étages, espérant retarder au maximum, le moment où Elisa viendrait le rechercher pour redescendre... en enfer...

    Mais cette fois, il avait une bonne raison. L’exil. Il avait faillit craquer la fois ou James et lui s’étaient disputés dans la cabane hurlante. Maintenant, il était seul, et s’était bien mieux ainsi. Personne n’osait aller dans ses toilettes, Elisabeth les fouillerait sans doute en dernier, ne pensant pas que Will serait assez idiot pour y aller. Et elle aurait tord de croire ça.

    William se fichait bien du fantôme qui hantait les lieux, il était tombé dessus plusieurs fois, comme chacun, mais il suffisait généralement de lui jeter un truc à la figure pour qu’elle disparaisse. Pourquoi ? Aller savoir ! Ça marchait, après pourquoi ? William avait d’autres questions à se poser, il voulait être seul, simplement seul.

    Le rouge se leva du mieux qu’il put, afin de se passer de déjà 15 minutes qu’il pleurait, déjà 15 et il avait déjà envie de se traiter lui-même de Mimi Geignarde. Autant de minutes qu’il était là, et qu’il n’arrivait pas à s’arrêter de sangloter, les yeux rouges en plus d’être cernés. Il voulait simplement être tranquille, le temps de se calmer, ce n’était pas trop demandé.

    Il n’avait jamais autant pleuré. Du moins pas depuis la mort de ses parents. Il avait trop de soucis sur le dos, il en portait trop sur lui. Il se frotta une nouvelle fois les yeux. Non. Il n’y avait rien à faire.

    Manquait plus qu’elle. Il entendit des bruits de pas. Mimi, forcément, Mimi. William se décida de se la jouer "rien entendu"... mais attendez... Mimi c’est un fantôme ! Bravo ! Elle ne marche pas ! Sans blagues ?! Ce... mais c’est qui alors ?!

    Il releva la tête vers le miroir et eut le désagréable plaisir d’y croiser le reflet de la préfète... des verts. De toutes les personnes du château, il avait fallut que se soit ELLE ?!! Mais quand est-ce que le hasard sera partial ?! Il avait fallut que ce soit Elle !

    La colère de William reprit contrôle sur ses émotions, il n’y restait, cependant, pas moins attristé. Il se retourna vers la verte et lui lança du plus méchamment possible.

    - Qu’est-ce que ce t’as toi ?! Ouais, ouais, je rentre, je sais !! Maintenant tu dégages... barres-toi, j’te dis !!! J’te rejoindrais ! Allez vires !!

    Personne n’avait le droit de le tirer de ses moments de vide. Surtout pas Elisa. Et pourtant, William se doutait bien qu’elle ne le laisserait pas.
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Elisabeth Winster
7ème année Serpentard
Elisabeth Winster

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MessageSujet: Re: Quand le hasard est injuste [Elisa]   Quand le hasard est injuste [Elisa] EmptyDim 7 Juin - 3:58

23 heures, l’heure du crime. Bon d’accord, non ce n’est pas tout à fait ça, mais dans les circonstances du jour, on pouvait bien voir les choses comme ça. Si elle avait voulu, Lindsay l’aurait dispensé de sa ronde quotidienne, il aurait juste suffit qu’elle aille la voir, qu’elle lui dise qu’elle n’allait pas bien. Lin, aurait fait le reste. Seulement, depuis leur dispute, il y avait comme quelque chose de différent entre elles deux. Lindsay et elle, le duo d’amies inséparables…Jusqu’à quelque jour plus tôt. Il y avait eut cette dispute, ce sors qu’elle lui avait jeté a la tête et puis toutes ces confessions. On pense connaitre ses meilleures amis, jusqu’au jour ou la réalité nous rattrape. Lindsay était toujours une amie, elle était toujours là. Simplement, elles avaient besoin toutes les deux de comprendre là ou elles avaient échoué. Voilà pourquoi ce soir, Elisa ne demanderait pas à Lindsay de la dispensé de sa ronde, voilà aussi pourquoi la verte ne demanderait pas à sa consœur de bien vouloir récupérer Allen pour le trainer jusque dans les cachots. Une semaine, oui, une semaine, un grain de sable dans la vie d’un homme, une éternité dans celle d’Elisa.

La verte soupira. Depuis qu’Allen avait été envoyé chez eux, elle avait passé son temps a le traqué chaque soir dans les couloirs, a le ramener parfois de force jusque dans la salle commune, a soudoyer le portrait pour qu’il ne le laisse pas sortir avant le petit matin. Mais là, elle était vraiment lasse de ce jeu puéril de cache. Allen était peut être un gryffondor, mais pour le moment tout ce qu’il savait faire c’était se plaindre, geindre comme un gamin qu’on aurait privé de bonbons, se lamenter sur son sort et..Ha oui surtout, hurler ! Mais alors hurler sur tout et n’importe quoi. Sur elle, sur les cours, sur Miller. En faite, peu lui importait d’avoir ou non une bonne raison d’hurler, il avait juste besoin de le faire. Peut être bien que ça l’aidait à supporter sa punition, mais elle c’était en train de la rendre dingue. Les cachots si calme, était devenu invivable depuis qu’il avait investi les lieux. Saleté de rouge, saleté de Miller ! D’accord, elle savait que ça devait pas être facile pour lui, d’accord il devait se sentir seul, dépaysé, d’accord il devait avoir, a juste raison, l’impression d’être mis au banc de la société, rejeté des verts pour ne pas en être un et rejeté des rouges pour être obligé de vivre avec les verts. Dilemme. Ok, elle reconnaissait tout ça, mais juste une fois, elle aurait aimé qu’il se rende compte que pour elle non plus les choses n’étaient pas simples. Essayé donc d’oublier quelqu’un quant vous l’avez sans arrêt sous le nez, essayez donc de faire votre place dans votre maison quant grâce a une prof idiote vous ramenez dans votre antre l’ennemi en personne. Non, la vie n’était pas simple pour lui, mais elle ne l’était pas plus pour elle.

Ce soir, cela aurait put être juste un autre soir. Un autre de plus, inscrit sur la longue liste des soirées monotones ou chacune ressemblent à celle de la veille. Oui, ce soir aurait juste put être comme celui d’hier, si seulement son frère n’était pas venu apporter une goutte supplémentaire dans l’immense cruche représentative de sa vie de merd*. Quant elle l’avait vue venir vers elle, Elisa avait de suite compris a son regard que quelque chose n’allait pas. Matt et elle, c’était une grande histoire. S’il n’avait pas fait un an à Durmstrang, il ne serait même plus à Poudlard cette année. Mais les choses ne sont pas toujours ce qu’elles doivent être, si bien que Matt et Elisa fréquentaient la même classe depuis leurs 14 ans. Il était venu vers elle, il lui avait demandé de venir a part. Dans sa main, il tenait une lettre froissée. Il avait ce tic insupportable de faire craquer ses doigts, signe qu’il était nerveux. Elle avait plongé son regard dans le sien, et elle avait attendu. Au départ, tout ce qu’il avait réussi à dire c’est qu’elle ne devait pas avoir peur, que tout irait bien. Et puis, il avait eut ce geste de remettre une des maiches de cheveux d’Elisa derrière son oreille. Un geste que tant de fois leur mère avait eut. Et enfin, ces mots « je suis désolé, Elisa. C’est maman…Elle…Enfin, il y a eut une attaque…et maman…maman n’aurait pas dut être là….Elle….Elisa, maman est a l’hôpital….dans un état grave ».

Le reste des paroles de son frère avait été perdu dans ce court instant qu’il avait fallu à son cerveau pour comprendre. Leur mère allait sans doute mourir, victime de la folie de son mari. Elle se mordit la joue et un gout de sang envahit sa bouche. Matt se voulait rassurant, et pourtant en cet instant Elisa n’avait pas besoin d’être rassuré. « Ce n’est pas sa faute Elisa…papa.. » Elle l’avait arrêté d’un geste de la main. Bien sur que si, c’était sa faute à lui ! A ce mari indigne qui n’avait jamais eut le moindre geste affectueux ni pour sa femme, ni pour ses enfants. A cause de lui, Lina était traumatisé, et Matt avait rejoint les mangemorts l’été de ses 17 ans. Bravo, Matt, un vrai Winster.

Elle avait fuie la salle commune, sans plus attendre. Quelque part, dans un hôpital désert sa mère était en train de mourir, et tout ce qu’on attendait d’elle c’était qu’elle soit forte. Mais pour qui ? Pour quoi ? Elle avait juste dit a Matt « je dois sortir, j’ai ma ronde ». Et puis, voilà. Le reste de sa douleur était en train de se consumé a l’intérieur de son corps. Pourquoi la vie s’acharnait-elle contre elle ? Pourquoi toutes ces choses ? Pourquoi, rien jamais ne pouvait être simple ?!

Un vent de lassitude souffla sur son âme. Elle était déjà tellement fatiguée de devoir courir après Allen. Mais ce soir, pour une fois, il aurait la paix. Qu’il court, qu’il se cache, qu’il fraude une fois encore et aille se terrer dans sa tour ! Oh, oui elle savait très bien qu’il y était retourné ! La prochaine fois, peut être qu’il penserait à demander au chevalier de Quettobant de ne rien dire, comme ça elle n’en saurait rien. Dans le fond, a quoi bon tout cela ? Jamais il n’arriverait à s’entendre. Allen n’apprendrait rien de son séjour chez les verts, et quant il en sortirait les choses seraient surement pire encore. Alors a quoi bon ? Puisque Miller semblait être habile à les manipuler comme des marionnettes, qu’elle le fasse donc ! De toute manière, faire pire que cette punition, ça semblait être difficile, bien que, ne sous estimons surtout pas la fourberie de cette prof. Même si elle finissait par les renvoyer, Elisa venait presque à penser que ce serait un service non seulement pour Poudlard, qui retrouverait son calme, mais aussi pour les deux jeunes gens qui éviteraient de s’entretuer chaque fois qu’ils se croisaient. L’amour fait des ravages a ce qu’on dit, et bien laissez moi dire que les ruptures ça fait bien pire. Surtout quant on s’appel Winster et Allen.

La verte avait commencé sa ronde par les cachots, puis c’était répartie les étages avec Mike. Il ferait le bas, et elle le haut. Les préfets en chefs s’occuperaient du parc . Ce soir, Elisa se moquait bien des jeunes fraudeurs, ils pouvaient bien passer la nuit dans les couloirs si bon leur semblait. Ce soir, elle voulait juste être seule, ne plus penser à rien et oublier. Effacer de sa mémoire que sa mère allait probablement mourir, effacer de son esprit toute ces choses qui s’imposaient d’elles mêmes. Si Melinda Scott Winster, venait à mourir, la vie deviendrait impossible au manoir. La verte devrait alors affronter son père, faire face. Elle devrait s’affirmer et devenir réellement adulte. Le monde n’a aucune pitié pour les gens faibles, les Winster eux, n’en ont aucune pour les traitres.

Elle aurait aimé aller se recueillir en haut de la tour, mais depuis qu’elle en avait sauté et que Lindsay l’avait sut, son amie avait fait en sorte que les préfets de Serdaigle ne la laisse plus passé, a moins d’être accompagné, et si possible pas de Richard. Difficile dans ce château de trouver un endroit calme et désert, un endroit où l’on peut déverser ses larmes sans craindre d’être surprise. Et des larmes, Elisa en avait un stock. Elle sentait une boule lui nouer la gorge. Ses yeux devenaient humides, elle passa rageusement une main dessus. On arrête difficilement un torrent de mal être, et les gouttes de calice amer ont vite fait de glisser sur les joues.
Ses ongles s’enfoncèrent dans sa peau, arrachant au passage des petits lambeaux de peaux. Ne pas craquer, résister. Se faire mal pour faire taire cette douleur intérieure qui vous brule les entrailles.

Elisa était parvenue à se mettre un bras en sang, lorsqu’elle tomba nez à nez avec le préfet en chef. Potter, de pire en pire. Cette vie devait vraiment être faite de déveine. Ils s’échangèrent un regard meurtrier avant que le rouge ne constate l’état du bras de la préfète.


-Qu’est ce que tu t’es fait ?
- ça ne te regarde pas, Potter ! Fiches moi la paix !
-Winster, tu saignes ! Et pas qu’un peu ! On va aller a l’infirmerie et…
-On ? Il n’y a pas de « on » Potter ! Il y a toi, et il y a moi..Mais pas de « on » ! Et pas d’infirmerie non plus ! Je vais très bien !
-Oh, oui ça a l’aire c’est fou…Enfin, comme tu veux..Après tout c’est toi qui a mal, c’est pas moi. M’enfin comme je suis préfet en chef, je vais tout de même te conseiller d’aller passer ça sous l’eau, immédiatement ! Les toilettes de Mimi sont tous prés, je me charge de finir la ronde dans ce couloir, et je préviens Andrews.

Ce n’était pas un conseil, c’était un ordre, elle avait bien saisi. Encore un échange de regard noir, et résigné, la verte avait pris la direction des toilettes de Mimi. A défaut d’une vraie solitude, elle aurait pour compagnie un fantôme dépressif, qui peut être lui ficherait la paix, lorsqu’elle verrait que la verte n’avait absolument rien à lui envié. Elisa ouvrit donc la porte et la laissa claquer derrière elle. La verte allait avancer vers les lavabos, lorsque levant la tête, elle surprit dans le miroir le reflet d’une personne qu’elle ne connaissait que trop bien. LUI ! Et comme de bien entendu, il ne mit pas longtemps avant d’exprimer son mécontentement de la voir. Il n’était pas content ? Elle non plus ! Il voulait ^pas la voir ? Elle non plus ! Alors dans ce cas, il avait qu’à aller se planquer dans les toilettes des mecs ! A nouveau, elle passa une main rageuse sur ses yeux, essayant le restant de ses larmes . C’est alors qu’elle remarqua que lui aussi avait les yeux rouges. Il avait pleuré…En temps normal, cette vision lui aurait fait mal…nan, d’ailleurs on n’était pas en temps normal, mais ça lui fit tout de même mal. Elle avait mal de le voir là tout seul en train de pleurer. Il n’allait pas bien apparemment, mais elle non plus. Il venait de l’agresser. Il était mal, il se croyait donc obligé de faire du mal. L’ennuie c’est qu’elle aussi allait mal, et devant cet amas de mal , on ne peut avoir qu’une réaction explosive

-Je te fais remarquer que c’est les toilettes des filles ! T’es une fille Allen ? Excuses moi, mais je pense que si ça avait été le cas, je l’aurais remarqué ! Et tu crois que je te cherchais ? Je n’en ai rien à foutre de tes parties de cache cache, Allen. Ça fait longtemps que j’ai perdu l’illusion de te voir un jour grandir assez pour assumer les conséquences de tes actes ! Si t’es pas capables de respecter les termes pourtant simple d’une punition, c’est bien la preuve que tu es minable.En plus, c'est Potter qui m'a demandé de venir ici, alors si t'as des comptes a rendre va donc en demander a ton pote!

Elle lui retourna un regard noir et sortie sa baguette. D’un seul geste violent de sa main gauche, elle fit s’ouvrir toutes les portes des toillettes.Il fallait bien vérifier que personne d’autre ne se planquait là. Elle s’approcha ensuite vers le lavabo, et fit couler de l’eau glacé sur son bras ensanglanté. La douleur n’était pas insurmontable, ce n’était pas celle là la pire.

-Sors d’ici Allen. Dans quelque minute, le spectacle qui va se dérouler dans ces toilettes, ne sera pas fait pour les âmes sensibles. Alors, je vais passer outre le fait que tu viens de me parler comme a un chien, et te demandé de foutre le camp de ces toilettes . Tu vas ou tu veux, même rejoindre cette grosse dinde de Weasley, mais surtout tu dis plus un mot. Tu m’entends ? Ce n’est pas moi qui vais me barrer, c’est toi Allen ! Tout de suite, maintenant ! Aller, ouste dehors, va pleurer ailleurs !

Elle lui adressa, un regard qui en disait long. Son ton avait été froid. Pas cassant, pas violent, juste froid.

-Quoi ? Tu vas me dire que t’as pas pleuré c’est ça ? Et bhin dans ce cas tu as surement une bonne explication au fait que tu es des yeux d’Albinos croiser avec ceux d’un cocker. Alors Allen, qu’est ce qui te rend si mal pour que tu en viennes à venir te réfugié ici ? Nan, tu me diras rien n’est ce pas ? T’es bien trop fier pour ça. C’est dommage, parler parfois ça fait du bien. Enfin, Sur ce, je te retiens pas, alors barres toi avant que l’envie me prenne de te faire passer ma douleur dessus.

Si ça n’avait pas été lui, Elisa aurait sans nu doute déjà été en train de le consoler. Elle aurait passé un bras autours de ses épaules, et aurait essayé de lui montrer que les choses peuvent toujours être pires. Mais voilà, c’était lui, et aussi mignon qu’il puisse être, surtout lorsqu’il prouvait qu’il était humain, elle se méfiait de ses réactions.
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MessageSujet: Re: Quand le hasard est injuste [Elisa]   Quand le hasard est injuste [Elisa] EmptyDim 7 Juin - 15:49

    La vie était vraiment dégelasse... le hasard aussi. William ne devait pas avoir beaucoup de karmas ou il avait dû faire trop de conneries pour avoir une bonne étoile. Et ça, ça n'étonnerait personne. Aujourd'hui encore il le prouvait...

    Elisa paraissait prise au dépourvut. Et bizarrement, elle n'affichait plus cet air de "je t'ai trouvé, maintenant tu vas souffrir, Allen !" , nan, c'était plutôt "il a fallut qu'on se croise, maintenant tu vas souffrir, Allen !" quoique dans tout les cas, il allait passer un sale quart d'heure.

    Enfin c'était idiot ! Ils étaient là, tenant à moitié debout, les yeux rouges, et aucuns des deux ne voulaient s'avouer imiter Mimi Geignarde. Pas seulement l'imiter d'ailleurs, vraiment gémir. Ils auraient put gémir ensemble, mais William était beaucoup trop fier pour se laisser emporter par ses émotions. Nan, ce serait trop con de sa part de compatir pour la préfète, lui qui avait tellement répété qu'il était plus fort qu'elle... il aurait l'air d'un vrai con...

    - C'est peut-être des toilettes de filles, mais plus personne n'y vient ! Alors ils appartiennent à tout le monde !! Bin ouais j'croyais ! Sinon, pourquoi tu viendrais là ?! Hin, Winster-la-parfaite-préfète-de-Serpentard-qui-a-surement-autre-chose-à-faire !! Mais mes actes je les assume très bien !! Ne commences pas à me... Potter ?! James... il est là ?

    William se perdit dans ses pensées. Il fallait mieux pas sortir. Si James le croisait dans cet état... bin... nan, c'était hors de question, pas la peine d'y penser, il resterait là, attendant que James finisse sa ronde. Après, éventuellement, il rejoindrait les cachots.

    La verte eut un geste brusque de sa baguette, William sursauta, sortant de ses songes. Sa baguette ? Mais où l'avait-il mise ? Merlin, il avait dû l'oublier dans les cachots !! Mais qu'est-ce qu'y lui avait prit ? Sortir sa baguette ! Enfin on a pas idée de faire des choses pareilles ? Surtout en la compagnie de Winster... sa s'annonçait prometteur... Il remarqua son bras en sang. William fronça les sourcils. Qu'est-ce qu'elle avait bien put faire ? Elle avait encore sauté de la tour, hein ? Nan... pas possible...

    - De quoi ? Moi sortir ? Ah nan nan ! TOI, tu sors, moi je restes ! J'étais là avant toi ! Ah vraiment ? Mais je suis mort de trouille, tu sais ? Et que vas-tu faire ? Ouvrir la Chambre des Secrets ? Eh attends ! T'es Fourchelangue ?! Dis-lui ! Dis-lui un truc !

    William fit le tour des lavabos pour tomber sur celui orné d'un serpent. Il examina l'espace. Sa curiosité l'emportait. Il avait toujours rêvé d'entrer dans la chambre, mais Elisabeth ne semblait pas vouloir l'aider.

    - NAN ! Nan, je m'en irais pas ! C'est... c'est toi la grosse dinde, Winster !! Je dis ce que je veux, pigé ?!! Et c'est surtout pas toi qui va acheter mon silence !! Pleu... rer ?! Mais je... ne parle de... pas sur ce ton ...

    Il ne fallait pas qu'il pense, il devait faire le vide en lui, mais c'était beaucoup trop dur, impossible, il ne pouvait pas se contenir aussi longtemps...

    Si. Si, si il avait pleuré. A ce point, c'était inutile de le nier. Oh, mais des explications, il avait des dizaines, il en trouvait toujours, dans quel cas il ne s'appellerait déjà plus Allen. Simplement que cette fois, mieux ne valait pas chercher la bagarre, il n'avait pas sa baguette et il n'était pas d'humeur... pas du tout d'humeur à chercher des noises.

    Alors qu'est-ce qu'y le rendait si mal ? Tout. Tout en faite, mais en effet, il était trop fier pour le dire. Il venait d'écouter sans interrompre le discours de la préfète, mais il n'avait pas oser croiser son regard. Il se sentait à présent si faible, sans rien pour le protéger, pas de James, pas de baguette. Rha... c'était tellement con de sa part de l'avoir oublié comme ça dans les cachots... les verts allaient sans doute la brûler... comme on avait brûler sa cape...

    Il n'avait rien ajouté d'autre. C'était inutile. Dire que oui, il avait pleuré, elle le savait déjà, comme le oui, il était trop fier. Il la serra aussi fort qu'il put dans ses bras, tentant de sangloter le moins possible.

    - J'suis désolé...

    [Pari tenu !!]
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MessageSujet: Re: Quand le hasard est injuste [Elisa]   Quand le hasard est injuste [Elisa] EmptyLun 8 Juin - 0:03

Avec Winster et Allen, c’est un peu comme sur ces répondeurs moldus, quant vous êtes énervé après la personne à qui vous téléphoner. La petite voix n’a même pas le temps de vous débiter son speech habituelle que vous, vous avez déjà commencé à hurler, et quant le Bip sonore ce d’éclanche, vous continuez comme si de rien n’était. Et quant l’autre entendra son message, probablement qu’il se demandera longtemps pourquoi il n’est « qu’un pauvre tipe minable » ou bien « une sale garce ». Tout ça pourquoi ? Parce que vous n’aurez pas pris le temps nécessaire avant de laissez éclater votre colère.

Et bien eux, c’est pareil. Ils savent pertinemment que chaque fois qu’ils se croisent, ça éclate entre eux. Ils le savent, oui, mais pensez vous qu’ils y attachent la moindre importance ? Aucunement. Et quant les punitions pleuvent, ce sont même les premiers à crier a l’injustice. Mais la vérité, c’est que s’ils prenaient juste un peu plus de temps , s’ils essayaient de respirer, alors tout pourrait changer. Les regards continueraient à se défier, les gestes et les actions seraient toujours aussi agressifs, mais il n’y aurait plus les mots. Plus cette longue liste d’injure, cette expression de colère. Si Elisabeth et William essayaient de se canaliser, sans doute que jamais ils n’auraient autant à se supporter qu’en l’état actuelle des choses. Preuve en est, ils ne sont pas réunies dans ces toilettes depuis plus de 5 secondes que déjà ils sont en train de s’engeuler. D’aucun dirait que c’est désopilant, d’autre simplement pathétique. Est-ce un jeu ? Un de ces jeux qui ne connait jamais de fin car aucun des deux joueurs ne veut être celui qui déclarera forfait ? Peut être…ou pas.

Si elle n’avait pas été aussi fatiguée, Elisa aurait sans doute ricané en le voyant déclaré qu’il assumait ses actes. Oh, oui bien sur, il les assumait, la preuve, c’est pour ça qu’il se cachait dans des toilettes minables ! Belle mentalité que voilà. Elle leva les yeux au ciel, évidement qu’elle parlait de James, qui d’autre appelait elle Potter ? Il était peut être temps que ses neurones fassent connexion.


-Si, il y a des gens qui y viennent, la preuve, je suis bien là ! Ensuite, sur la porte c’est marqué « girl » et , même si y’a pas beaucoup de fille qui viennent, ça reste des toilettes pour filles ! Et pour finir, je te ferais remarquer que le fantôme qui habite ici, est aussi une fille ! Ce qui prouve bien que ces toilettes sont exclusivement réservé a la gente féminine et que, part conséquent, tu n’as rien à fiche dedans ! Donc, tu vas en sortir gentiment, avant que j’enlève encore des points a ta maison, ce qui aurait pour conséquent sans nul doute de placer Gryffondor en tête des records de la maison la plus nul de toute l’histoire de Poudlard ! Evidement , James ! Qui veux tu que j’appel Potter franchement ?! Et oui, il est là, dans le couloir. Faut il que je hurle pour l’alerté et le voir débarqué, ou bien tu vas t’accorder une sortie un peu plus digne que celle de te voir escorté par ton préfet en chef ?

Ce qui énerva le plus Elisa, dans cette histoire, ce n’était pas de se dire que de toute façon Allen en sortirait indemne, même si Potter déboulait. Elle le savait bien, être ami avec son préfet en chef avait bien des avantages. La preuve, Lindsay et elle. Non, ce qui l’énerva plus que de coutume fut cette insolence avec laquelle il la présenta comme « Winster, la parfaite préfète de serpentard ». Elle était préfète, oui, mais certainement pas parfaite.

-je ne suis PAS parfaite ! Si je l’étais Allen, tu sais quoi ? Tu serais même plus là pour le constater, parce que si j’avais été si parfaite que ça, je t’aurais laissé crever comme l’aurait fait n’importe quel serpy ! Ha et, aussi si j’étais aussi parfaite que tu le dis, déjà tu ne serais pas en punition chez nous parce que j’aurais jamais craqué pour toi, et pour finir je ne serais surement pas ici à chercher un endroit tranquille ! Donc, monsieur Allen, lion mité de gryffondor qui va aller voir ailleurs si j’y suis, je vous serais gré de ranger vos « parfait » qui n’ont rien à faire dans cette conversation . Crois moi, si j’étais parfaite, bien des choses ne seraient pas comme elles sont !

Pour commencé…nan, en faite la liste était bien trop longue, il suffisait juste de ce dire que si la verte avait été parfaite, sa mère ne serait surement pas en train de mourir et sa sœur n’aurait pas fini a gryffondor…Quoi que…A moins qu’on considère que si elle avait été parfaite, c’est elle qui aurait été chez les rouges..Enfin, peu importe, elle était loin de cette soit disant perfection, point final !

Elisa n’était pas dupe, elle avait bien remarqué que Will avait eut une drôle d’intonation dans la voix lorsqu’elle avait parlé de la présence de James. C’était il disputé avec lui ? Possible, après tout, mais c’était bien le cadet de ses soucis. Elle fit s’ouvrir violement toutes les portes des toilettes pour une inspection général et leva les yeux au ciel en le voyant sursauté. Merlin, qu’il était prévisible. D’ailleurs, elle fut étonnée que la voyant avec sa baguette, il n’avait pas sortie la sienne. Elle l’observa un instant, il semblait fouiller ses poches. A son air a la fois colérique et penaud, elle comprit qu’il avait oublié sa baguette, quelque part. L’heure n’était pas a la moral, mais pourtant

-Et là, si ça avait été Jedusor au lieu de moi, tu n’aurais même pas eut la possibilité de te défendre. On vous apprend donc rien n’a Gryffondor ? Ton pote Potter, t’a jamais parlé de « vigilance constante » ? Pourtant, lui il doit être assez bien placé pour connaitre ce vieux truc. Tu vois Allen, quant on oublie sa baguette , on évite d’énervé les gens…Parce qu’on ne sait jamais se qu’ils peuvent faire.

Elle pointa sa baguette sur lui d’un geste brusque. Peut être bien qu’elle avait trop trainé avec Lindsay, ou alors que c’était la présence constante de Jedusor dans les cachots qui avaient fini par porté ses fruits. Elle fixa un moment William, avant de lâcher

-Accio baguette de William.

Et nan…vous y aviez cru a cet hypothétique renversement vers le coté obscur de la force ? Elisa était peut être malheureuse, elle avait peut être terriblement mal, la présence du rouge était sans doute aussi en train de lui rappeler un tat de truc, mais jamais elle ne deviendrait comme ceux qui, probablement était responsable de ce qui était arrivé a sa mère. Durant ce moment de doute, on entendit un sifflement aigu, et la baguette vint se loger dans sa main. Pour une fois, c’était elle qui tenait la baguette de Will et pas l’inverse. Elle pointa cette nouvelle icône vers une porte de toilette et lança un sortilège censé ouvrir les portes. Elle explosa. La verte émit un sifflement avant de tendre la baguette a son propriétaire
-Nerveuse, comme son propriétaire. Mais je pense que je saurais m’en servir aussi bien que la mienne. Un conseil, la laisse plus trainer, ça serait dommage que tout ce que tu retrouves d’elle soit un amas de cendre dans un petit pot, et je précise que je n'en suis absolument pas responsable.

Elle avança vers les lavabos pour nettoyer sa plaie. William suivie des yeux son geste, elle n’avait pas envie de se justifier. Surtout pas devant lui. Alors qu’elle savonnait la plaie, il repassa à l’attaque en évoquant son don..Ou sa malédiction, selon les points de vue. Elle fit volte fasse

-Ecoutes moi bien Allen, je t’ai redonné ta baguette, donc maintenant tu peux sortir t’as moyen de te défendre ! Me fait pas regretté de ne pas t’avoir jeté un sortilège du saucisson pour avoir la paix et avoir préféré la loyauté a la lâcheté ! Tu étais là avant moi, sauf que tu as rien à faire ici, et que moi j’ai deux fois plus le droit d’y être que toi ! Et Ouai, parce que primo c’est l’autre idiot de préfet en chef qui m’y a envoyé, et secundo, je suis une fille ! En résumé, oui TOI tu dégages, tu vires, tu me fais de l’air ! Je te donne même le droit d’aller passer la nuit ou bon te semble, même a te bourrer la gueule au point de plus savoir qui tu dragues…tout ce que tu veux, du moment que tu disparais de ma vue ! Ce que je vais faire ? Je crois pas que ça te regarde, et puis regarde, mis a part moi y’aura personne d’autre ici une fois que tu seras dehors, donc tu peux partir tranquille, ce n’est pas dans mes projets d’assassiné quelqu’un…mais promis, si l’envie m’en prend, tu seras le premier avertie ! Ouvrir la…mais t’es un grand malade toi, tu sais ça ? Va donc chercher Jedusor, il sera ravie de te faire une visite guidée des lieux, d’autant qu’il t’a déjà fait faire celle de son dortoir, pas vrai ?

Ce n’était pas une question, plus de la rhétorique. Elle était bien placé pour savoir qu’il avait été dans le dortoir du Salazard, vue qu’elle l’en avait vue redescendre. Ce soir là, il semblait plus perturbé que jamais, sauf qu’il n’avait pas voulu parler de ce qui c’était passé. La verte connaissait aussi bien Jedusor que William, l’un était capable de corrompre même une âme chaste, l’autre était assez fort pour résister. Mais ce soir là, elle avait eut l’impression que William n’était plus le même.
L’insulte de « gosse dinde » ne lui fit ni chaud, ni froid. Elle avait remit son bras sous le jet d’eau. Le faire sortir de là, serait visiblement pas aussi facile que ça en avait l’air. Pourquoi fallait-il toujours qu’il rende les choses compliquées ?


-Si, tu vas dégager, et plus vite que ça encore ! J’ai peut être qu’un seul bras de valide, mais c’est encore assez pour te forcer à prendre cette porte dans le sens inverse. Mais putai* William ! Pourquoi tu me contredis toujours ? Tu sais qu’on va s’engeuler, que ça va encore mal finir, alors décampe de là merd* ! Je n’ai vraiment pas l’humeur pour me battre avec toi, la seule personne à qui je veux faire du mal là, c’est moi ! Alors bouges toi, et va donc voir ailleurs si j’y suis ! Ha et, ok, je suis une dinde si ça peut te faire plaisir et te faire sortir de là, ok, pas de problème, je suis une dinde ! Mais en tout cas, je ne suis pas grosse ! Acheter ton…mais de quoi tu me parles Allen ? Quel silence ? Y’a pas de silence avec toi, même si on y mettait le prix fort on n’arriverait pas a acheté un truc qui ….

La fin de sa phrase, elle la perdit de la même manière que lui avait perdue la sienne. Comment il se retrouva a la prendre dans ses bras ? Aucune idée. Il la tenait fortement contre lui, a la manière dont on se serait raccroché à une Boué. 9a aurait put être mignon, tendre…Si ça avait pas été totalement…Imprévisible Oo Un Allen qui la sert dans ses bras, c’est déjà du surréalisme, mais en plus un Allen qui se met à pleurer en la serrant contre lui, là c’est certain, elle devait avoir changé de dimension. Pas possible autrement. Elle ne savait pas comment réagir, mais elle referma les bras autours de lui, presque mécaniquement. C’est dingue ça, elle avait réconforté plein de gens , elle trouvait toujours les mots d’habitude, mais là…Elle ne savait pas quel attitude adopté. En plus, ils étaient dans les bras l’un de l’autre, résultat, elle ne pouvait pas ne pas rater son parfum qui était en train de l’enivrer. William était en train de lui faire un câlin, et de son coté elle sentie que la plaie de son cœur était en train de se rouvrir. Bon sang, ce n’était pas possible de voir combien il lui manquait ! Sans parler, du fait que ce n’était pas le moment de lui faire un câlin. La verte avait bien trop de douleur en elle pour supporter que le seul mec qu’elle est jamais vraiment aimé, et qu’elle ait perdue, soit en train de la câliner. Emotionnellement parlant, c’était bien trop intense pour que cela reste vivable.

Elisa aurait aimé ne pas se remettre à pleurer, sauf que le fait de tenir William ne l’y aida pas et elle sentit ses joues devenir humides. Avec un peu de chance, il ne remarquerait pas . Elle l’entendit dire qu’il était désolé, et elle le sera légèrement plus fort en geste de réconfort. Tachant de maitriser le tremblement de sa voix

-Désolé, mais de quoi au juste ?

Bonne question. Elisa senti son cœur s’emballer, elle se détacha légèrement du rouge de manière à le conserver dans ses bras, tout en pouvant le regarder dans les yeux. Au diable sa légilimencie, ce n’était pas le moment d’y penser. Elle posa son front contre le sien. Ils devaient faire un joli spectacle les deux avec leurs yeux rouges et leur joues humides de larmes.

-Will, je crois que ça serait vraiment mieux si tu partais…parce que si tu restes…Ecoutes…je sais que c’est pas facile pour toi…je dis pas que je connais tout de ce que tu peux vivres en ce moment, mais je sais juste que c’est pas facile..Et ça l’est pas non plus pour moi, crois moi…ce n’est pas de ta faute, d’accord ? Enfin, je veux dire que ça vient pas que de notre cohabitation si les choses sont compliquées pour moi ces derniers temps…Enfin bref…s’il te plait Will…Sort d’ici…parce que si tu sors pas…je vais pas pouvoir lutter longtemps contre ce que j’ai envie de faire, et ça te plairait pas du tout…Et puis…j’ai eut assez mal comme ça…Tu me détestes, on le sait tout les deux..Mais quelqu’un m’a dit que si je voulais être honnête avec toi…il fallait que je trouve le courage de te dire que…Enfin que moi je te déteste pas…En faite, je t’aime…Et ça fait terriblement mal de t’aimer…Et maintenant, s’il te plait laisses moi toute seule avant que je me ridiculise un peu plus.

Une pensée pour Lily Potter…Au moins, maintenant quoi qu’elle fasse de sa vie, elle avait la satisfaction de lui avoir dit les choses.

[j'avoue, tu as gagné x) Mais c'était risqué j'aurais put profiter de la situation ^^ lool)
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Quand le hasard est injuste [Elisa] Vide
MessageSujet: Re: Quand le hasard est injuste [Elisa]   Quand le hasard est injuste [Elisa] EmptyDim 14 Juin - 19:13

    Merlin, il ne manquait plus que ça ! Il était à nouveau prit au piège. C’était une habitude chez les verts, visiblement. Il ne voulait pas sortir, il avait souhaité être seul. S’il sortait, discret comme il l’était, James le verrait. Oh ! Bien sûr, il pouvait se montrer très discret dans la Salle Commune des verts, mais pas devant James, nan, d’autant qu’il relancerait sans doute le sujet tabou "Winster", se dont Will préférait éviter de parler. Ils se connaissaient trop bien pour filler sous le nez de l’autre.

    - M’en fous ! M’en fous ton fantôme de merd* ! J’espère qu’elle s’est coincé dans un de ses tuyaux pourris, qu’elle me fiche la paix ! Eh bah essayes un peu de m’en enlever des points ! Non, je ne sortirais pas !

    Si, si. Elle lui enlèverait des points. Et pas que 5 ! Non, il ne fallait pas rêver, elle ne lui enlèverait pas 5 points avec pour motif insolence, elle en profiterait et ne tarderait pas à en trouver d’autres d’excuses pour trouver d’autres points à enlever. Surtout que Gryffondor était déjà dans les négatifs. Pour une fois, William n’aiderait pas James. Non, il allait se trouver un prétexte de béton pour ne pas ajouter de négatifs à leurs points.

    - Mais je sais pas, mais réfléchit un peu ! J’ai horreur de ces toilettes, alors si je viens là, c’est que je dois avoir une bonne raison ! Hein ? Ah nan, nan, nan ! Ne dis rien ! Tu ne l’appelles pas, pigé ?!

    Il s’approcha de la porte, osa un coup d’œil. Il faisait trop noir dans les couloirs. Il aurait vu le Lumos de James éclairé l’endroit s’il était là.

    - Où tu l’as vu ? Où tu l’as croisé, Winster ?! Non ? Eh bien d’accord tu n’es pas parfaite, tu en es très loin, ça te va ? Mais que veux-tu que je te dise ? Je compatis à ta douleur ? Que se doit être frustrant que de savoir que tu AURAIS pû me faire disparaître ? Pour moi aussi, c’est très frustrant, j’aurais préféré que se soit quelqu’un d’autre qui m’ai sauvé la vie ! Ah mais justement, ça, ça serait parfait que je ne sois jamais sortit avec toi et que je n’ai jamais mit les pied à Serpiland ! Moi aussi j’voulais être tranquille, mais vu que t’es là, ça va sûrement pas être le cas ! Ne me traite pas de lion mité !!!! Tu as parfaitement raison ! Je ne devrais jamais utiliser le mot parfait pour faire une parfaite discussion avec toi ! Peut-être, mais ce qui est sûr c’est que si tu étais parfaite, tu n’existerais pas ! Une Winster parfaite, n’existe pas, bien sûr ! Une Winster c’est toujours aussi chiant... ça ne change jamais une Winster parfaite... hem Winster tout court... rha !! Mais tu m’énerves tellement que je sais plus ce que je dis !!!

    Ce n’était pas tellement de l’énervement. William était devenu tête en l’air. La preuve, sa baguette. Un sorcier n’oublie jamais sa baguette comme ça. Bin, William si. Il eut beau fouiller et re-fouiller ses poches, il fallait l’admettre. Comme un vrai con, il l’avait laissé. Mais laissé où, c’est une autre histoire.

    - Bah déjà, je vois pas trop ce que Jedusort irait faire aux toilettes des filles. Tu sais, il doit avoir un emploi du temps très... chargé alors ça m’étonnerait qu’il est le temps de prendre le thé avec Mimi... De quoi ? Vigilance ? Ah non, rien le premier mot je suis sûr que James l’a pas retenu alors comment il aurait put m’en parler ?

    La voix de la verte ce faisait très inquiétante. William ricana faiblement. Cette fois, il avait honte de lui. Et ça le faisait rire, parce que c’était pathétique. Il s’était déjà retrouvé désarmé face à la verte, et de cette expérience, il n’en n’avait tiré aucune leçon. Il enfonça ses mains dans ses poches avant de s’adresser à la préfète.

    - Nan... t’oserais pas, hein ? Tu me feras rien, pas vrai ?

    Mais maintenant qu’il venait de le dire, il en était moins sûr. A ce moment, il espéra la visite de James. C’était top facile. Ouais, c’était beaucoup trop facile que dès le moindre pépin, quelqu’un arrive pour soutenir sa cause.

    Personne n’arriva. Du moins si. Sa baguette arriva. Et dans la main de Winster, se qui le frustra d’autant plus. Maintenant qu’elle avait deux baguettes, Will évita de lui répliquer méchamment comme il l’avait fait quelques minutes avant.

    - J’suis pas nerveux. Non, non, tu ne pourras pas t’en servir !

    Il lui arracha des mains. Enfin quoi, c’était sa baguette ! Elle avait pas à y toucher. Mais Elisa ne répondit pas. Elle pensait sans doute qu’à présent, il allait lui fiche la paix. Bin, elle se trompait. William venait de repenser à James et leur dernière discussion qui avait conclu qu’il devait poser son camp entre "ami" ou "ennemis" avec Winster. Elle ne le laissa pas faire, comme il l’imaginait et l’interrompit plusieurs fois.

    - Nan, toi écou... mais laisse-moi... J’ETAIS PAS BOURRE !!! J’avais juste un peu trop bu ! Rho et puis quoi, ça sert à quoi une fête si on n’a pas le droit de boire ? Et me dis pas que t’es pas jalouse, ou j’te fous la tête dans les toilettes !!! Mais je suis pas malade !! Tout le monde veut savoir comment c’est la Chambre des Secrets ! Bon ok... pas tout le monde mais ... Allez, s’te plaîs ! J’dirais même pas que tu m’as aidé et promis, j’te pousses pas dedans !

    William ne répondit pas à sa remarque pour Jedusort. Il lui lança un regard noir. Ça suffisait. Il ne voulait toujours pas se dégonfler et resta immobile, cherchant ses mots. James avait raison, ils fallaient qu’ils arrêtent bien vite de s’engueuler ou quelqu’un allait finir par tué l’un des deux.

    - Non, j’dégagerais pas ! J’veux te dire un truc, mais tu m’aides pas. Je te dis que NON, je ne prendrai pas la porte en sens inverse ! Hein ? Quoi j’te contredis ? J’te contredis pas !! Mais non, on va pas s’engueuler si tu te calmes ! J’ai pas envie de me battre non plus. Toi ? Te vouloir du mal ?! T’as déjà assez de personnes à détester, et tu te rajoutes toi-même !

    Je suis une dinde. C’était comique. William ricana face à sa réplique, avant de se reprendre. Mieux valait ne pas trop rire ou la verte allait vraiment s’énerver.

    - Ah ouais, ça me fait plaisir que tu le dises... mais ça me fait pas décamper. Et attends, Winster-parfaite-préfète-de-serpentard, tu peux le dire ça ?

    Là c’était plus profité de la situation. La verte était peut-être à bout elle aussi. Lui aussi, en effet, il la serra dans ses bras. Soudainement, il se sentit moins seul, et comprit que de son côté, Elisabeth devait vivre la même la chose.

    - Bin désolé d’être con. J’y peut pas grand-chose, moi. J’peux juste m’excuser.

    Il souria faiblement. Ses propres répliques le faisait rire.

    - Ok... mais hem... c’est la faute de qui ? Nan, parce que jusqu’ici, c’était toujours moi, alors j’suis un peu perdu là... Haha ha ! Mais qui a dis qu’un type minable ne faisait pas d’effet, pas vrai Wisnter ? Nan... en faite... je te déteste mais... mais j’te déteste pas quand même... enfin... j’veux dire que moi aussi je t’aime... en ami... enfin... j’crois...

    Will fronça les sourcils sur sa dernière réplique. Il croyait. C’était difficile de savoir réellement s’il l’appréciait ou s’il lui en voulait encore.

    - Haha ha ! Tu peux pas être plus ridiculisé qu’en disant que t’es une dinde ! Vas-y redis-le que t’es une dinde...

    Il souria à nouveau. Sa Légillimencie ne lui causait pas de problème. Sans doute parce qu’à présent c’était sa conscience qui la gardait.
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Elisabeth Winster
7ème année Serpentard
Elisabeth Winster

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MessageSujet: Re: Quand le hasard est injuste [Elisa]   Quand le hasard est injuste [Elisa] EmptyDim 14 Juin - 22:04

Devant les mots du gryffondor, Elisa tourna vivement la tête en direction des toilettes. Insulter Mimi, la chose a ne pas faire, jamais, surtout si précisément on voulait réellement la paix. Mimi est un fantôme lunatique, qui oublie généralement qu’elle est morte et qui surtout prend chaque parole que l’ont peut dire pour argent comptant. Avec elle, il fallait peser ses mots, sinon on se retrouvait avec un fantôme gémissant et criant de sa voix aigue dans vos oreilles. Elle soupira

-Bordel Allen, ferme là ! Tu veux que Mimi t’entendre l’insulter et qu’elle vienne nous faire entendre sa douce voix ? Et je te ferais remarquer que là, tu es chez elle, donc si tu veux réellement avoir la paix, tu n’as qu’a aller ailleurs ! Que j’essaie ? Non, Allen sache que moi, je fais ou je ne fais pas les choses, mais je n’essaye jamais ! T’enlever des points ce n’est qu’un détail pour moi, une bagatelle ! Et le pire c’est que je n’ai même pas besoin de motifs valables pour le faire, parce que Potter et toi êtes tellement connu comme fouteur de trouble que plus personne ne s’inquiète de savoir pourquoi on vous aurait encore enlevé des points ! Si tu vas sortir ! Ce n’est pas Salazard possible d’être aussi têtu ma parole !

Un point pour lui, effectivement il fallait vraiment être désespéré pour en venir à se cacher dans ces toilettes. C’est là que les âmes perdues venaient échouer leur course .là, le hasard avait fait les choses bien étrangement. Elle eut un léger sourire ironique devant son refus de la voir appeler Potter.

-Oh, mais je réfléchie, t’en fait pas pour ça ! Une bonne raison ? Je serais curieuse d’entendre quelle excuse tu vas me trouver pour expliquer ta présence ici…non…Rho William, fallait le dire de suite que tu étais tombé sous le charme de Mimi. Je suis certaine qu’elle serait ravie de te faire une place dans ses toilettes.

Sarcasme idiot, quant tu nous tiens

-mais comme je te l’ai signifié, j’ai moi aussi une bonne raison d’être ici. Et comme ces toilettes ne sont pas assez grande pour nous deux, il faut que l’un de nous en sorte. Et il va de soit, que ça sera toi ! Tient donc, et pourquoi je ne devrais pas appeler Potter ? Il n’est pas censé être ton ami ? Ou bien faut il comprendre qu’il ne sait pas que tu es là et que justement tu ne veux pas qu’il l’apprenne ?

Le geste de Will la conforta dans cette idée. Elle aurait put se précipiter et le pousser dehors, mais elle se ravisa en jugeant que cela ne serait pas très faire Play. Elle haussa les épaules

-Il était là bas, au bout du couloir. Il fait sa ronde, ce qui veut dire qu’il devrait passer devant cette porte a un moment ou a un autre, et ce d’ici quelque minute. Oui ça me va ! La perfection n’est pas de ce monde et même si elle devait avoir un nom, elle n’aurait ni le tien, ni le mien ! Non, je ne veux pas que tu me dises quoi que ce soit, au contraire ! Je veux que tu te la ferme et que tu dégages d’ici, ce n’est pourtant pas compliqué à comprendre ça ! Je ne pense pas avoir demandé ni ta pitié ni ta compassion ! Encore que si c’était le cas, il faudrait surement que tu apprennes le sens de ces deux mots ! Ha ça suffit maintenant, tu ne vas pas passer ta vie à regretter de m’avoir demandé de sortir avec toi hein ! Sinon faudra que j’envisage de passer la mienne à me demander pourquoi je t’ai dit « oui » ! Tu n’aurais jamais eut à mettre les pieds a serpentard si tu avais sut te contrôler et si je t’avais simplement embrassé au lieu de suggérer de faire bruler le gui ! C’est ça que tu voulais entendre ?! Alors parfait, tu l’as entendu ! Moi aussi je voulais être tranquille, sauf que j’avais oublié que tant que tu seras dans ce château, le simple mot « tranquillité » n’existera pas ! J’arrêterai de te traiter de lion mité le jour ou tu arrêteras de me traiter de parfaite serpentard ou de vipère, ce qui signifie en gros : jamais. Un Allen non plus ça ne change jamais, la preuve, tu accuses toujours autant les autres d’être responsable de tes lacunes !

Il avait oublié sa baguette. Ça aussi c’était ironique. Il passait le plus clair de son temps à se battre pour qu’on le reconnaisse comme étant un sorcier et il oubliait sa baguette. Elle manqua d’éclater de rire, avait il conscience que sa réplique faisait passer James pour un imbécile ayant grave besoin d’un dictionnaire ?

-Et bien, je ne sais pas…Oh…mais voyons, peut être bien que Jedusor pourrait venir ici afin de visiter les appartements de son ailleul qui sait ? Et va savoir, peut être bien aussi qu’a défaut de prendre le thé avec Mimi, il est dans ses projets de le prendre avec son serpent favoris qu’il aurait caché au même endroit que celui de son père. Le cou du Basilic c’était assez bien pensé non ? Je vois…Et bien peut être devrais tu songer à offrir a James un exemplaire du petit Larousse, a t’entendre, il en a réellement besoin. Mais en attendant, demande lui de t’éclairer sur Maugrey Fol Œil, peut être bien que ça suffira à connecter le peu de neurone qu’il possède.

Ce qu’elle aimait par-dessus tout, c’était voir le doute dans le regard des autres. Ce moment de flottement ou d’un cou il se demande si vraiment il vous connaisse aussi bien qu’il le pensait. Tout le secret réside dans le fait d’être imprévisible, d’être capable du meilleur comme du pire. Le reste, c’est son visage de marbre qui s’en chargeait. Non, elle n’aurait jamais fait ça. Pour deux raison, la première parce qu’attaqué un homme désarmé est un acte lâche, la seconde parce qu’attaqué un homme désarmé n’apporte aucune satisfaction. Elle préférait les duels, les vrais. A défaut de lui flanquer un sort derrière les oreilles, elle appela la baguette du rouge. Celle-ci mit un peu de temps, mais fini par arriver jusqu’à eux. L’avoir dans ses mains étaient en soit satisfaisant, trop sans doute pour Will qui la lui arracha.

-Si tu es nerveux Allen, et tu sais pourquoi ? Parce que l’espace de quelque seconde, tu t’es demandé si tu savais vraiment qui j’étais et de quoi j’étais capable.

Elle n’ajouta rien, lui-même venant de reprendre la parole. Elle ouvre les yeux ronds devant son affirmation..Quoi commet ça elle était jalouse ? Mais non …mais si…mais…rho et puis zut hein, ce n’était pas le sujet de la conversation là !

-Un peu ? Un peu beaucoup oui ! Le problème il n’est pas que tu avais but William ! Je m’en fiche que tu avais but ! Moi aussi ça m’est arrivé de boire plus que de convenable, et ce n’est pas du tout ça que je te reproche ! Le problème il est que tu étais avec ELLE ! Et en plus tu as le culot de me dire que tu n’étais pas bourré…Alors dans ce cas, ça veut dire que tu étais avec ELLE, en tout état de cause, en pleine conscience de tes actes et tout ?! Alors c’est encore pire ! Je vois pas ce que ma jalousie à avoir là dedans, parce que toi, bien sur, tu n’as jamais été jaloux ou possessif hein ?! Non, moi je ne veux pas savoir ce qu’il y a la dedans…Rien que de savoir que c’est l’héritage de Jedusor, je n’ai pas tellement envie de m’en approcher tu vois. Oh, merci, je suis honorée ! Rien que le fait que tu dises que tu me pousseras pas dedans, ça laisse à penser que justement tu avais caressé l’idée de le faire ! C’est très encourageant comme argument, si, si, je t’assure.

Elle fit comme si elle n’avait pas vue son regard noir. Un jour, ces deux là allaient finir par se blesser, mais pas que par les mots. Leurs disputes étaient de plus en plus violentes, de plus en plus dur aussi. Ils avaient encore bien des choses à apprendre sur le sujet nommé « paix ». Les choses ne seraient pas aussi simples qu’elles auraient put l’être. Ni l’un ni l’autre ne voulant sortir. Elle se calma, du moins en apparence, le laissant lui dire ce qu’il avait à dire de si important.

-D’accord, alors reste là ! Mais je te préviens je reste aussi ! Tu veux pas te battre, je ne veux pas me battre, alors tout est parfait non ?! Nous voilà au moins d’accord sur un point, c’est un vrai miracle ça ! Juste une chose, on ne s’engueule pas toujours parce que je m’énerve, des fois on le fait parce que c’est toi qui perds ton calme. Donc c’est 50-50 ! Mais je m’en fiche des gens qui me détestent William, plus de la moitié des gens qui me haïssent, je le leur rend au moins au centuple ! Mais oui, c’est tout de même à moi que je veux faire du mal parce que…parce que je me dis que si j’ai mal physiquement cette douleur qui est là..À l’intérieur..Elle arrêtera de me bruler…Mais je m’attends pas a ce que tu me comprennes…Simplement puisque tu es là…je préférerais que tu regardes ailleurs…personne ne peut me détester autant que moi, je me déteste William, personne. La preuve, même le jour ou j’ai sauté de la tour, la mort n’a pas voulu de moi…

Elle secoua la tête. Il ne pouvait pas comprendre, personne ne pouvait le faire…Elle ne savait pas s’il était au courant ou non pour la tour. Il y avait eut des rumeurs, alors peut être qu’il les avait entendu. Mais peut importait, elle ne lui avait pas dit pour qu’il sache, elle le lui avait fit simplement parce qu’elle avait besoin de le dire.
Même dans ces moments là, William arrivait à faire de l’ironie. Peut être bien que c’était pour ça qu’elle était tombé amoureuse de lui, parce qu’avec lui il n’y avait rien, jamais, de dramatique. Il arrivait à passer au dessus de toutes ces choses, c’était son arrogance naturel qui l’avait séduit en premier.


-je pourrais le dire si j’étais certaine que ça suffise pour que tu fiches le camp, mais comme c’est fort peu probable, alors je dirais que non, je ne peux pas le dire. Mais toi par contre tu pourrais peut être essayé de dire : Allen, super lion mité de gryffondor ? Juste pour me faire plaisir.

Là-dessus, elle lui décrocha un large sourire. Ce n’était pas du foutage de gueule ou du sarcasme, c’était juste leur manière de détendre l’atmosphère. Ils n’avaient jamais sut se parler réellement, ce n’était pas là que ça allait commencer.

Soudainement, comme quoi il lui faudrait revoir sa théorie sur le fait que les rouges ne savent pas être imprévisibles, il la serra dans ses bras. Ce geste sans aucune prétention, sans aucune attente avait quelque chose de naturellement beau et tendre. Elle le serra a son tour, simplement parce que c’était bon de le sentir là. Les émotions creusent parfois des choses insolites, des trucs qu’on n’aurait jamais cru penser possible. Elisa se recula doucement en le gardant dans ses bras pour le regarder dans les yeux. Il s’excusait, une grande première.

- Je ne suis pas certaine que tu doives t’excuser d’être toi…Je veux dire…je sens que je vais regretter cette confidence mais au point ou on en est hein…Tu sais a quel moment je suis tombée amoureuse de toi ? Le jour où j’ai réalisé qu’avec toi je n’aurais jamais le dernier mot.

Elle laissa échapper un léger rire au milieu d’un sanglot refoulé. C’était un de ces moments intenses qu’on voudrait toujours garder en soit. Un moment qu’on ne voudrait jamais voir se finir. Elle était bien là, dans ses bras. Elle hocha la tête, elle voulait bien le croire qu’il ne comprenait plus.

- Je veux dire que des fois, tu le fais exprès de rendre les choses difficiles et dur a vivre…mais pas toujours…Par exemple, quant on se dispute et que tu as des mots qui me blessent, là c’est volontaire. Par contre, quant tu es dans les bras d’une autre et que ça me blesse, ce n’est pas réellement ta…

Comprenant qu’elle venait de dire quelque chose qu’il ne fallait pas, elle laissa sa phrase en suspend

-Enfin bref…tout ça pour dire que si des fois tu es responsable, là ça a rien à voir avec toi…Absolument pas..Parce que tu vois Will, je peux t’accuser de beaucoup de choses, mais je pense pas que tu sois responsable du fait que mon amitié avec Lindsay est en train de prendre l’eau, ou bien du fait que ma mère soit actuellement sur son lit de mort ou bien encore que Jedusor essaie de plus en plus de me rendre la vie impossible…On en est tous là William…On a tous des raisons d’en vouloir aux un ou aux autres…sauf que dans mon cas, la seule personne a qui je puisse en vouloir c’est moi ! J’ai peut être dit que tu étais minable Allen, mais je n’ai jamais dit que tu avais aucun charme. Oh…Et bien…c’est très confus tout ça… c’est sur quel partie que tu doutes, sur l’amitié ou sur le fait que tu puisses finalement m’aimer ?

La phrase à bannir « restons amis »…heureusement qu’elle avait plein de raison pour justifier les larmes qui embuaient son regard, sinon il aurait fallu avouer que ce n’était pas vraiment de cette forme d’amour qu’elle espérait. Elle se força à rire sur sa dernière réplique, se réjouissant d’avoir passé des années à faire semblant de tout, et de rien.

- Non, je ne peux pas le redire parce que ça t’amuse beaucoup trop, et que nous avons passé l’âge de ces enfantillages. N’est ce pas, monsieur Allen-je ne suis plus un gamin ?

Elle le pinça en douceur juste sous les cotes, en riant, geste qu’elle faisait souvent avec ses amis, un geste qui accompagnait régulièrement une séance de chatouille avec Anna ou Lindsay, mais qui n’alla pas jusque là avec lui. Elle se pensa qu’elle allait encore en entendre longtemps parlé de cette histoire de Dinde, au moins autant que James avec sa chèvre.

-Si, je peux me ridiculisé beaucoup plus que ça. D’ailleurs, on peut toujours faire pire que ce traité soit même. Sauf que je ne vais pas te le prouver, parce que faut jamais donner le bâton pour se faire battre.

Il souriait et elle se pensa qu’il avait réellement le plus beau des sourire de tout ce fichu château. Instinctivement, elle se mordilla la lèvre et passa la main dans les cheveux de Will pour les ébouriffer.

-Moi aussi je suis désolée Will, vraiment.

Son regard était rivé au sien, tandis qu’ils étaient toujours l’un contre l’autre.
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MessageSujet: Re: Quand le hasard est injuste [Elisa]   Quand le hasard est injuste [Elisa] EmptyJeu 25 Juin - 23:23

    D'un regard, William balaya les toilettes. Non, Mimi n'était pas là. Il avait parfois de la chance, visiblement. Ce fantôme l'avait traumatisé lors de sa première année, mais il était revenu l'année suivante, jeter son manuel de métamorphose à la tête du fantôme, Manuel, qu'il n'avait jamais retrouvé d'ailleurs.

    - Impossible, il faut... que... est-ce que je peux... Rha mais laisse-moi en placer une !! Haha ha ! C'est vrai que notre statut de fauteur de troubles n'est plus à prouver, pas vrai ? Rha mais nan, je suis pas têtu moi, nan !

    William souffla et leva les yeux aux ciel. Mimi. Mais enfin QUI voudrait de Mimi ? Même, on peut rien faire avec un fantôme ! Tout le travers !

    - Dis pas de conneries. Que... si, si, c'est mon pote ! Mais je ne veux pas qu'il sache que je suis là, exactement.

    Il tentait d'être ferme, mais clair. Cependant, Elisabeth ne semblait ne rien vouloir entendre et une nouvelle fois, il ne put en placer une.

    - BON ÇA SUFFIT !!! J'ai essayé de parler gentiment, une fois, deux fois, mais y'aura pas de troisième !! Tu veux pas m'écouter ?! Je sortirais pas tant que tu ne m'auras pas entendu !! Est-ce que c'est clair ??!

    Il y eut un silence. Que personne n'arrive, que personne n'arrive. William songeait enfin à lui dire mais il n'y arrivait pas. Il s'éclaircit plusieurs fois la gorge, mais il hésitait encore.

    - Non... je... rien... rien, pas grave...

    Il sentit ses joues s'embraser, même s'il évitait d'y penser. Il avait horreur de passer pour ridicule. Encore trop honteux, il ne chercha pas à répliquer. Il adressa uniquement un regard noir à la préfète lorsqu'elle fit allusion à James. Personne à part lui n'avait le droit de le traiter de crétin. C'était con, mais c'était comme ça que ça marchait, pas autrement.

    - Non, non, je... savais très bien que tu ne ferais rien... Ahem... c'est vrai ? Et t'as fais quoi ? Je veux dire... quand t'étais bourré ? Et alors j'étais avec Rose ? Ahem... bon, d'accord, j'étais bourré, maintenant ouvre-la s'te plaîs ! Mais... non, j'y avais pas pensé... c'était pour te montrer... que... tu l'avais pensé donc... hem... Ouvre-la ! Ouvre la !!!

    Elle lui redonna sa chance, semblant lui laisser le temps de dire... ce qu'il voulait de puis le début. Lorsqu'il l'écouta, et c'était plus clair que les autres fois, Elisa ne semblait bien triste, chose qu'il n'avait jamais remarqué puis elle mentionna la tour et Will se souvint aussitôt de la discussion qu'il avait avec James à ce sujet.

    - Ah oui, la tour... pourquoi ? Pourquoi t'as fais ça ? Du moins, pourquoi t'as essayé ? Explique-moi, j'essayerais de comprendre...

    Depuis le temps qu'il s'en posait la question. Maintenant, plus que jamais, il comprenait que de son côté, ça ne devait pas être facile tout les jours, de le traîner avec elle.

    - En effet, c'est peu probable. Ok, je le dirais si toi aussi tu le dis, que t'es une dinde

    Il échangèrent un sourire.

    - Nan ? Haha ha ! C'est vrai ? Moi je ne m'en souviens pas vraiment quand... mais le jour ou j'ai fais raté une de tes potions, accidentellement, je le répète, et que tu m'as traité de crétin, je me suis dis, que t'étais pas n'importe qui

    Elisa laissa sa phrase en suspens, remarquant sa faute. William souria de plus belle.

    - Ah ! Dis-le, avoue-le, que t'es jalouse ! Là, comme ça, tu pourras plus mentir ! Tu veux pas le redire, que j'enregistre pour te le repasser la prochaine fois que tu mentiras ? Hein ?

    Elisa semblait anéantit. William n'était de ceux qui savent les mots pour réconforter, non lui, tout comme James, il savait sortir les conneries qu'il fallait au bon moment, parfois ça suffisait pour consoler, parfois non, et ils passaient pour de vrais bouffons... d'ors...

    - Bin, si j'étais Superman, je donnerais une potion Super-Copain à Lindsay, une potion Super-Force à ta mère et j'donnerais un Super gros coup de poing à Jedusort... mais je suis pas Superman... et c'est bien ça le problème. Nan, bah moi j'trouves ça très clair... je t'aime bien quand tu me traites pas de Lion mité, mais je t'aime pas quand tu me traites de Lion mité, c'est pas encore clair ? Rha... dommage... ouais, c'était marrant. Nan, nan, je suis plus un gamin. Hey attention, hein ! Ce que je t'ai dis pour le Lion mité, ça marche aussi avec gamin !

    Il tenta d'éviter Elisa, mais se fut sans succès. Il attrapa la verte par la taille et la souleva dans les airs.

    - Tu vas vois, j'vais t'envoyer rendre visite à Mimi... attention à la casse...

    Il la reposa enfin, lentement. Les yeux dans les yeux, il sentit une de ses mains dans ses cheveux. Il resserra l'étreinte, lui déposant un baiser dans le cou.
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Elisabeth Winster
7ème année Serpentard
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MessageSujet: Re: Quand le hasard est injuste [Elisa]   Quand le hasard est injuste [Elisa] EmptyMar 30 Juin - 0:37

Que dire de plus ? Elle avait fait le tour de la question. Depuis longtemps déjà, elle avait compris qu’avec Will la meilleure façon pour réussir à lui faire perdre ses moyens était encore de le saouler de paroles. Tant qu’il ne pouvait pas en placer une, il ne risquait pas de dire de choses désagréables. Mais visiblement, contrairement à ce qu’il se passait d’habitude, il semblait vraiment vouloir parler. Qu’a cela ne tienne, la verte resta un instant immobile en face de lui et croisa résolument les bras en dessous de sa poitrine.

Ainsi, elle le toisa de son regard, semblant lui dire « et bien vas y, je t’écoute là ». Elle fit la mou en constatent que tout ce qu’il trouvait à faire était de lui donner raison. Nan, en effet leur statut a James et a lui n’était plus à prouver, mais était ce réellement le moment de s’en réjouir ? D’ailleurs, y avait il de quoi être fière ? Si encore leurs blagues étaient marrantes…Mais allez savoir pourquoi, elles ne l’étaient jamais que pour les gryffondors, les pouffsoufle et les Serdaigle. Jamais pour les serpentards ! En faite, le pourquoi était simple a comprendre, c’était toujours les verts les premières victimes. Elle hocha la tête, partagé entre l’exaspération de le voir rester là et le fatalisme de devoir l’écouter se venter d’être un petit con.

-Non, il n’est hélas plus à prouver. Votre sablier en témoigne lamentablement, vos professeurs sont partagés entre ceux qui dépriment et ceux qui veulent vous tuer et pour finir, on ne peut plus faire un pas dans ce château sans entendre quelqu’un s’écrier « ohhh tu savais que Potter ceci » ou bien « tu savais qu’Allen cela ». J’imagine que pour vous cela doit être considérer comme une certaine rançon de la gloire. A chacun son point de vue et il est préférable que je ne m’étende pas sur ma vision, à moi, de la chose. Oh que si tu es têtu William, tu l’es au moins autant que moi, c’est tout dire.

Elle n’avait pas envie d’aller plus loin sur la question. Elle savait que si elle le faisait, il s’en suivrait une énième dispute qui au final ne conduirait pas a son désire le plus cher : le voir décamper des lieux. Autant donc adopter un profil bas d’autant qu’a l’heure actuelle son énergie était déjà bien suffisamment absorber par d’autre élément négatifs. Elle n’avait pas envie de se battre avec lui, pas là ni maintenant. Tout ce qu’elle désirait c’était un simple moment de paix, quelques minutes rien qu’a elle. Juste le temps de verser toutes les larmes de son corps en fracassant un ou deux miroirs a main nue.
Elle resta perplexe de l’entendre dire qu’il voulait se cacher de James. Quelque chose lui échappait dans cette histoire, sans qu’elle sache exactement quoi.

-je ne dis pas de connerie, je m’essaie à l’humour. Mais apparemment ce n’est pas une réussite. Ok, donc tu ne veux pas que Potter sache que tu es là…mais pourquoi tu ne veux pas ?

Personnellement lorsqu’elle ne voulait pas que Lindsay sache un truc c’était toujours parce qu’elle savait que son amie ne serait pas en accord avec ses actes. Toutes vérités n’est pas bonne a dire, comme disait grand mère Scott. Une fois encore, il demanda un peu plus violement à s’exprimer. Elisa se résolu donc à se taire, garda ses bras croisé et soupira. Elle espérait qu’il crache sa pastille et qu’ensuite il aille se balader ailleurs.

-Si tu me prends par les sentiments, vas-y, je t’écoute. Il fallait le dire plus tôt qu’il suffisait que je t’écoute pour qu’ensuite tu ailles voir ailleurs. Inutile de t’énervé, voilà je me tais. Tu as toute mon attention, vas-y.

Effectivement, il avait toute l’attention de la verte qui le fixait avec attention. Elle n’avait pas oubliée ses yeux rouge, ni son envie de pleurer et encore moins la boule qui depuis le début de cette conversation lui nouait le ventre et la gorge. Les explications de Will furent confuses au point qu’elle n’en sut finalement pas d’avantage. Il avait l’air …gêné ? Oui, aussi stupéfiant que cela puisse paraitre, William Allen avait l’air de quelqu’un qui n’est pas à l’aise avec ce qu’il doit dire. En d’autre circonstance elle l’aurait rayé sur la chose, mais pas cette fois. Elle préféra abandonner son aire sérieux, froid, distant pour se montrer un peu plus amicale et compréhensive. Tout doucement, comme dans un murmure elle l’encouragea

-Si, vas y. Je sais que tu portes peu de crédit à ma parole, mais je te la donne tout de même. Quoi que tu es à me dire, je te jure que je ne me moquerai pas et je ne me montrerai ni blessante, ni humiliante, ni quoi que ce soit d’autre. Will, je sais qu’il y a quelque chose, je le sens. Ça s’explique pas, je le sens c’est tout. Alors dis moi quoi, s’il te plait.

Elle lui laissa le temps de trouver ses mots à son rythme. Elle ne voulait pas l’obliger à se confier, simplement elle aurait aimé que pour une fois il arrive à lui dire les choses. Vraiment les lui dire, sans se cacher derrière un amat d’insulte ou autre joyeuse paroles habituelles. Elle porta sur lui un regard surpris.

-Comment ? Je veux dire comment tu pouvais être certain que je ne ferais rien ? Quand j’étais bourrée ? Je ne suis pas certaine que tu ais très envie d’entendre ce que j’ai put faire sous l’effet de l’alcool. Enfin, sans entrer dans les détails, et sans tout de divulguer, sache que je tiens particulièrement bien l’alcool, et il m’en faut beaucoup pour être bourré. Mais quant je le suis, c’est soit très drôle à voir comme le jour ou avec Lindsay on c’est amusé à faire des guirlandes avec nos soutiens gorges ou bien la fois ou j’ai repeins le dortoir de Jedusor en rouge et or d’un seul cou de baguette, soit c’est pathétique et affligeant a regarder. Mais là, je vais te passer les détails. Oui, tu étais avec Rose en effet ! Et c’est bien ce que je te reproche ! Comment est ce que tu as pu…avec Rose ?! Oh, merlin je veux même plus y penser, rien que de d’en parler j’ai cette image de toi et elle particulièrement très occupé, et ça me donne envie de vomir ! Plus j’y pense et plus je me demande comment j’ai fait pour pas vous tuer tous les deux !

Elle secoua la tête, la serpy avait encore en mémoire toutes les émotions contre lesquelles elle avait dut lutter ce soir là. Rien que d’y penser, elle avait à nouveau envie de pleurer. Il insistait pour visiter les quartiers privés de Salazard et elle soupira.

-Tu te plains sans arrêt que notre salle commune est humide, sordide et mal fréquenté et voilà que tu veux aller visiter la chambre des secrets ? Quoi qu’il y ait là dedans, je ne crois pas que ça soit vraiment ta place. Et si on a fait en sorte qu’elle demeure fermé ce n’est surement pas pour rien. Honnêtement, je ne dis pas que cette salle ne m’intrigue pas, mais elle me fiche les jetons en même temps. Enfin, tu veux que je l’ouvre ? D’accord, je l’ouvrirai…Une fois que tu m’auras dit ce que tu avais à me dire.

Elle misait sur un marché dont elle n’était pas certaine de sortir victorieuse. Cela lui importait peu, de toute façon elle n’avait jamais dit qu’elle irait visiter cette chambre avec lui. Il avait juste besoin qu’elle ne l’ouvre, point final.

-Et si tu sais que je l’ai pensé, c’est que soit tu as jeté un œil sur mes pensées, soit tu me connais très bien.

Elle avait dit ça sans aucune animosité, même avec une sorte de petit rire. A sa façon de dire « ha oui », elle comprit qu’il était déjà au courant. Les rumeurs encore une fois avaient visiblement frappées. Il voulait savoir pourquoi, il voulait comprendre. Elle haussa les épaules.

-C’est difficile de t’expliquer pourquoi j’ai sauté. J’étais monté la haut sans arrière pensés, j’avais juste besoin d’un endroit pour évacuer toute ma colère, tout ce mal qui me ronge de l’intérieur. Je voulais juste flirter avec le vide, avoir l’impression pour une fois d’être capable de dominer les choses. Et j’ai rencontré ce garçon là haut, on a discuté et il m’a dit que le destin n’existait pas. Que j’étais maitresse de mes choix. Que j’avais en main les cartes du jeu qu’est la vie. Alors soudainement, je me suis rendu compte que j’avais plus envie de vivre. Pour quoi faire ? Pour qui ? J’allais mal, j’arrivais plus à avancer. Je ne voulais pas de cette vie ou tout le monde semble mieux savoir que moi ce que je dois faire. Alors j’ai sauté. J’ai sauté pour oublié que tout les serpy me déteste, j’ai sauté pour ne plus avoir à te voir, pour ne plus avoir mal chaque fois que mon regard croise le tien, pour ne plus avoir à me repasser en boucle notre rupture, pour ne plus éprouver sans arrêt ce manque de toi. Je n’en pouvais plus Will, j’étais a bout. Mon père venait de me rappeler que comme tous les Winster à 17 ans, je devais recevoir la marque. Mais moi, je ne veux pas être comme eux ! J’en avais assez d’errer sans but, sans cause, de ne pas avoir de place nulle part. Dans ma maison on me reproche de ne pas être digne de mon blason et dans les autres maisons on me reproche d’être serpentard ! Tu sais ce que c’est de toujours devoir marcher en regardant derrière soit et de savoir que nulle part tu es en sécurité ? Même pas dans ta salle commune ? Tu sais ce que c’est que d’avoir un Jedusor fou de rage dans ton ombre ? Tu sais ce que c’est que de porté un masque en permanence ? De faire semblant que tout va bien alors que ton monde s’écroule ? De te sentir seule même au milieu des autres ? De voir tout ces regards de reproche posé sur toi simplement parce que tu es responsable de la présence d’un gryffondor dans leur chère maison ? D’entendre sans arrêt des reproches parce que tu es incapable d’aimer quelqu’un d’autre que celui qui ne veut pas de toi et pour qui en plus tu ne devrais pas ressentir quoi que ce soit, parce que c’est devenir un traitre à ton sang que de le faire ? Tu as une idée de se que l’on peut ressentir lorsqu’on sait que tôt ou tard on devra faire des choix qui amèneront des personnes que tu aimes à se retrouver en face de toi ? D’avoir des amis dans le regard desquels tu lis de la déception ? De ne plus être en mesure de protéger ta petite sœur ? De te réveiller chaque nuit après des cauchemars effroyables peuplés de morts ? D’être la honte de ta famille et de savoir qu’à cause de toi ta mère paye pour tes fautes ? De faire un tat de chose qui petit à petit détruise ta vie ? Parce que j’en étais là Will, je faisais n’importe quoi de ma vie ! Je ne savais plus rien, la seule chose que je reconnaissais c’est cette douleur là, au milieu de ma poitrine, cette douleur étouffante qui chaque jour me plongeais de plus en plus bas. J’ai sauté parce que je n’arrivais plus à affronter tout ça, je voulais juste que tout s’arrête, ne plus avoir mal. J’ai sauté parce que je me sentais seule, inutile et que j’avais l’impression de devenir un poids pour tout ceux qui voulaient m’aider. J’avais l’impression d’être persécuté de partout. Devoir sans arrêt me disputer avec toi, me faire punir par Miller…tout ça n’a rien arrangé a mon état, crois le bien. Alors, si maintenant tu as une idée de l’état d’esprits dans lequel j’étais, peut être effectivement que tu peux me comprendre, et peut être aussi que toi, tu ne me diras pas que j’ai été lâche.

Elle lève les yeux vers lui, un regard dans lequel brillent quelques larmes. C’est une véritable confession qu’elle vient de lui livrer. Au milieu de ce moment poignant, ils arrivent encore à faire un peu d’humour. Elle lui adresse un petit sourire en coin

- Non, non je ne le dirai pas. Je te connais, tu vas me laisser dire ça et ensuite tu feras en sorte de ne pas accomplir ta pare du marché. Tu es un petit malin, mais pas de chance moi aussi.

Au souvenir de sa potion qui avait explosé, elle ne peut s’empêcher d’avoir un léger rire. Contraste avec son air triste.

-Bien sur que je n’étais pas n’importe qui. Attend, j’étais Elisabeth Winster, élève model de serpentard, doué pour les potions…Et qui venait de voir son chaudron explosé. Avoue que la tête que j’ai faite t’a tout de même fait rire. J’ai toujours pas compris comment tu avais put lire «moudre la salamandre » a la place de « poudre de colloquant ». Je me demande si tu lisais vraiment le tableau à ce moment là.

Elle pouffe encore de rire avant de prendre un air angélique qui ne lui va pas le moins du monde

-Mentir ? Moi ? Jamais. Je ne sais même pas ce que c’est qu’un mensonge. Je suis l’honnêteté réincarné. Mais non, je ne peux pas le redire parce que je ne veux surtout pas que tu détiennes une telle preuve contre moi. Et de toute façon, pourquoi te confirmer quelque chose que tu sais déjà ?

Large sourire entendu. Will à sa manière bien a lui pour remonter le moral des gens. Elle lui est presque reconnaissante de ne pas afficher un air de pitié. La verte se loge un peu plus dans ses bras.

-j’ai aucune idée de qui peut bien être superman, mais il a l’air vachement balaise. Tu ne peux en effet pas grand-chose pour moi, bien que pour ce qui est du cou de point a Jedusor, je suis certaine que tu en serais capable. C’est comme ça, j’ai une vie compliqué et parfois j’ai l’impression que ça ne s’arrêtera jamais. Mais je te remercie tout de même pour ton soutien. Ha oui, oui là c’est beaucoup plus clair. Et bien, je te traiterai plus de Lion mité si tu me traites plus de Vipère. Parce que moi aussi je t’aime bien quant tu es sympa, mais je t’aime beaucoup moins quant tu me hurles que je suis une Vipere arrogante et sans pitié. C’est certain que tu n’es plus un gamin Will, tu as beaucoup muri depuis notre…enfin je veux dire depuis..Heu…bref, tu as beaucoup muri.

Sans prévenir, elle se retrouva soulevée de terre. La serpy se mit à rire en protestant pour le jeu

-Ha non, non pitié pas Mimi !!!! Pitié, monsieur le Lion sexy, n'infligez pas ma présence a ce pauvre fantôme.

Et aussi soudainement, elle se retrouva à terre, dans ses bras. Elle sentit qu’il la serrait pus fort et son baiser dans le cou la fit frémir. Le cou, un de ses endroits les plus sensibles. Ce moment là lui rappelait étrangement un autre, il y a longtemps. Un jour où ils avaient été se balader au lac. Elle le lova dans ses bras et leva la tête vers lui. Doucement elle posa son front contre le sien et lui murmura

-Ne fais pas ça si tu veux que je reste maitresse de mes actes. Je n’ai aucune envie de briser ce moment privilégié, alors s’il te plait…ne me donnes pas des idées.

Et par idée, elle entendait que ce baiser dans son cou venait de lui donner envie de s’emparer de ses lèvres, tout simplement.
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MessageSujet: Re: Quand le hasard est injuste [Elisa]   Quand le hasard est injuste [Elisa] EmptyDim 30 Aoû - 21:57

    Rha... ça, ça se faisait pas ! C’était même carrément de la triche ! Elisa elle avait pas le droit de ne pas le laisser en placer une, nan, bah nan, sinon à quoi ça servait ses sarcasmes ? Hein ?

    William ricana de nouveau. Il était clair que lorsque que l’on parlait de fouteurs de troubles à Poudlard, ont avait toujours les deux même noms à l’esprit : Potter et Allen. Le rouge devait s’avouer assez fier de ce statut, même si celui-ci lui attirait beaucoup trop ennuis. Comme celui d’être toujours accusé parfois, à tord.

    - Ouaip... c’est pas faux.

    Il venait de prononcer cette phrase d’un ton peut-être un peu dur, comme si la préfète venait de le ramener à la réalité. Mais elle avait raison, encore. Pas faux qu’il n’avait pas de quoi se vanter.

    - Haha ! Nan, nan, n’essayes plus...

    Il espérait qu’elle allait laisser tomber le sujet, mais elle revint à la charge, se qui lui tira un grimace.

    - P... Pourquoi ? Ah mais... pour hem... Un pari ! Ouais, c’est ça, j’ai parié un truc...

    Elle allait laisser tomber cette fois. Elisabeth n’était pas du genre à laisser William raconter les paris idiots qu’il pouvait faire avec James, aussi ce mensonge était vraiment bien fait. Ce qui était vrai, par contre, était que le rouge ne voulait absolument pas le voir débarquer ici... il s’imaginait déjà la scène "Ah, James ! Quelle surprise ! Mais qu’est-ce que tu fous là ?", "Bin c’est à moi de te poser la question, qu’est-ce que tu fous dans les toilettes de filles... avec... Winster ???! Mais tu fous quoi ici ?!"... Mouais... Mieux valait chasser ses idées de sa tête.

    Oui, Vas-y. Elle avait toute son attention sur lui. Et... c’était peut-être une des rares fois, ou il en était déstabilisé. Parce que cette fois ce n’était pas pour sortir un autre de ses sarcasmes, il voulait vraiment le dire... parce que ça comptait pour lui.

    Il se frotta les yeux. Il avait complètement oublié que la préfète venait de le surprendre en crise de larmes, ce qui ne fit qu’aggraver sa gêne. Et alors, alors qu’il ne s’y attendait pas... elle... l’encouragea ?! William était à la fois reconnaissant et surpris qu’il mit de nouveau un moment avant de se reprendre.

    - Je... j’veux dire... qu’on arrête... j’en ais marre de... Rien. Nan, nan, rien j’te jures, c’est pas important.

    Et c’était un gros mensonge. Lorsque le sujet "Rose" fut remis sur le tapis, William se contenta de ne rien dire. Il voulait que tout cela cesse, qu’Elisa se calme. Aussi se tut-il au lieu de retourner dans ses sarcasmes, parce qu’il ne s’excuserait pas, jamais. William était comme ça. C’est tout.

    - Bin oui ! Je veux pas en faire mon quartier général ou je-ne-sais-quoi, je veux juste y aller ! Mais justement ! Si c’est fermé, c’est que ça doit être géant ! T’as toujours pas compris ? Il nous ferme l’accès à tout ce qui demande un peu de courage et d’iniciative, comme si on était des gamins ! Et la Forêt ? Interdite, je te rappelle... et toi, dis-moi en tant que préfète combien de mômes perdus y as-tu croisé, hein ? Rha... mais allez... tu dors bien dans les cachots... alors ça peut pas être pire...

    Il s’arrêta. A nouveau surpris par la verte. Il poussa un soupir. Quand il fallait il aller...

    - Hem... Oui... je voulais... j’voulais qu’on arrête de s’engueler.

    Il laissa un silence. Il restait lui-même surpris de ses propres mots. La punition de Miller avait sans doute finit par marcher, même si le rouge n’avouerait jamais et trouverait une toute autre raison. Mais ces derniers jours passés aux sarcasmes des verts, de Jedusort et ses acolytes, seul, errant et pensif dans les cachots l’avait blasé de ses disputes incessantes avec la préfète.

    Elisabeth partit dans des explications à la fois compliquées et dépressives. Il sursauta lorsqu’elle parla de marque, mais elle ne sembla pas le remarquer. Il ne savait pas vraiment s’il devait se prendre pour l’unique coupable, ou un simple détonateur des problèmes de la préfète, mais il se rendit compte, à ce moment là, qu’il avait bien fait de lui dire, maintenant, alors que tous deux semblait animés de désespoir. Il eut un sourire.

    - Rha... c’est vraiment dommage ça. T’es sur que tu veux pas le redire ? Pour que je l’enregistre ça aussi ? Nan ? Vraiment ? Bin zut alors...

    Ils échangèrent quelques souvenirs, ce qui remonta un peu le moral du rouge. Il ajouta dans un sourire.

    - Hahem... nan... je regardais pas le tableau, nan...

    William n’avait pas toujours le talc pour consoler. Enfin, si, mais ça marchait pas souvent. Y’a ceux avec qui ça marche et ceux avec qui ça fait l’effet inverse.

    - Un coup de poing à J... Jedusort ? Ouais, nan, ça va pas être possible...

    Il prononça sa phrasa un peu trop sérieusement. En effet, mieux ne valait pas titiller le serpent. Le vert venait juste de le laisser tranquille, après un pacte avec le diable, mais il avait au moins la paix.

    Ils eurent, le premier moment tranquille, à eux, du moins depuis bien longtemps. Et dans un élan de folie nostalgique, il accrocha ses lèvres aux siennes, comme avant, quand rien chez eux n’était plus vert ou rouge que leur amour. Puis il desserra son étreinte.

    - J... Je... J’ai... J’ai jamais fait ça d’accord ? Ah ! Au fait, tu... tu devrais sortir avec Potter. Ouais, Potter, James, je veux dire...

    Il lu sur le visage de la verte un "Et pourquoi ?" sarcastique. Mais peut-être était-ce parce que William sautait du coq à l’âne.

    - Ouais, c’est vrai. C’est un type bien, nan ?

    Il avait intérêt à le gagner son pari. Parce que William n’aurait jamais fait ça pour 3 galions. On entendait clairement qu’il y avait quelque chose de faux dans sa voix.

    - Bon... bin... je vais te laisser, comme tu le voulais... Salut.
    Il fit un léger signe de main, puis après avoir vérifié que James n’était pas dans le couloir, il s’y engouffra.
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