Une journée ou tout va de travers (Dam')

Il est des jours comme ça ou tout va mal. Vous avez beau faire n’importe quoi, ça va de travers et même quant vous y mettez toute votre attention sa fini par se casser la figure. Ces jours là, on aimerait être resté au lit, et on attend la fin de la journée un peu comme un prisonnier attendrait la délivrance.

Et bien, aujourd’hui c’était un jour comme ceux là pour la préfète des serpentards. Dés son lever, tout avait été de travers. D’abords le réveil qui n’avait pas sonné, ensuite un élève de seconde année lui avait renversé son verre dessus, puis il y avait eut cette accident de potion, la mauvaise note en sortilège, la dispute avec Elynn et pour finir la splendide plaisanterie d’un petit rigollot qui avait balancé un sortilège a ses cheveux. Maintenant, elle arborait deux splendides mèches argenté de chaque coté de son visage. Et le pire, c’est qu’elle avait eut beau tout essayé rien n’avait réussi à faire partir cela, et bien sur le coupable lui courrait toujours dans la nature. Bref, que des réjouissances qui avaient mit à mal sa bonne humeur.

La fin des cours avaient sonnés, mais loin de la libéré, cela avait apporté une charge supplémentaire. Son prof d’astronomie c’était en effet servie de son statue de préfète, pour lui coller sur les bras un tas de documents en lui demandant de bien vouloir aller les accrocher sur le tableau prévu a cet effet. Génial, elle avait l’impression d’être un elfe de maison maintenant. Soupirant, elle avait prit le tat de feuille et avait fait contre mauvaise fortune bon cœur se disant que plus vite elle irait, plus vite sa serait fini.

La serpy avait dévalé les escaliers avec grande prudence, et avait presque poussé un soupire de soulagement en arrivant sur ses deux pieds en bas. Plus que le hall a traversé, et le calvaire serait fini. Ensuite, direction la salle commune et chercher un remède pour ses cheveux. Elle réfléchissait a qui elle pourrait demander, et se retrouva perdu dans ses pensées.

Elle ne vit rien venir, elle ne sentit pas le cou, elle ne put rien faire. Son pied droit entra en contacte avec une chose glissante non identifié et elle partie en un dérapage complètement incontrôlé. Pas même le temps de pousser un crie, elle eut beau faire, elle ne put éviter la collision avec une personne qui arrivait en sens inverse.

Un bruit sourd accompagna la rencontre des deux corps. L’avantage c’est que cela avait arrêté la glissade d’Elisabeth, l’inconvénient c’est que déjà les feuilles avaient volé au dessus de sa tête et ensuite elle-même se retrouvait assise par terre.

Elle ferma les yeux, et compta jusqu'à cinq *pitié, faite que sa soit pas Allen ou Potter ou un autre griffy qui va profiter de l’accident pour se défouler sur moi*. D’un cou elle réalisa qu’elle devait avoir l’air bête, assise au milieu de ses feuilles et les yeux fermés. Elle les rouvrit et remonta timidement le long de la silhouette pour tomber sur un blason de pouffsoufle

-Chouette, un pouffsoufle ! La première bonne chose de la journée !

Oh, merd* elle n’avait pas dit ça a voix haute hein ? Ha, bah visiblement si. Vraiment de mieux en mieux, comment avoir l’aire ridicule en moins de cinq minutes par Elisabeth Winster.

Elle toussota et tacha de garder contenance en levant la tête pour découvrir le visage de celui qui avait ralentie sa course. Des excuses étant sans doute de rigueur, elle lui fit un sourire décidant de prendre la chose avec humour, au point ou elle en était. De toute façon c'était ça ou bien se mettre à pleurer devant le désastre de la journée. Et comme se laisser aller aux sentiments ne faisait pas trés serpy, le mieu était encore de le prendre avec humour.

-Vraiment désolé, j’ai mit le pied sur un truc glissant et impossible de m’arrêter. Finalement dans mon malheur j’ai eut de la chance puisque tu t’es trouvé là pour ralentir ma cascade. Enfin, de toute façon je crois qu’il y a quelqu’un dans ce château qui m’a prise pour la cible de ses farces.

Ça pour être une cascade, s’en était une.

-Elisabeth Winster, serpentarde et préfete a mi temps et maladroite le restant du temps.

Bon, elle espérait ne pas se faire crier dessus et que le pouffy se montrerait compréhensif. Ceci dit, elle s’enquiert quant même des dommages qu’elle aurait put lui causer

- Je ne t’ai pas blessé au moins ? Toute ma journée a viré a la catastrophe, alors j’aimerais bien en plus ne pas être responsable d’un séjour a l’infirmerie.

Invité

Lorsque l'on se réveille dans un lit, seul, c'est dur. Très dur. Pas que je ne sois pas habitué mais quand on est avec Rose, on devient un éternel insatisfait de toutes les choses dont on se foutait plus ou moins avant. Comme se réveiller dans un lit une place, seul, à cause du soleil ou des bruits qu'il y a dans le dortoir ou dans les escaliers. Le sentiment d'être seul en permanence n'est du qu'au fait qu'elle occupe une trop grande dans mon place. Pas que ça soit quelque chose de négatif mais c'est difficile de penser à autre chose ou quelqu'un d'autre. A ce qu'il paraît, tout est question de volonté. Alors je ne veux pas penser à quelqu'un d'autre ou à autre chose. Je suis têtu quand je veux. Les cours vont être difficile à suivre maintenant... Mais bon, tant que je rendais mes devoirs au bon moment et que je ne m'y mettais pas à la dernière minute, tout allé bien se passer. Je ne voulais pas qu'on m'empêche de la voir, alors je devais tout faire pour montrer que cela n'avait rien affecter dans mon comportement, même si ça n'était pas le cas.

Ca ne m'arrivait pas souvent d'être un flemmard mais là, je voulais rester au lit, dans mes rêves, dans les couvertures chauffées par la température de mon corps qui allaient être fraiches à nouveau quand j'allais y remettre les pieds. Cette pensée me fit grimacer avant que je ne me mette assis dans mon lit pour bailler. J'essayais de ne croiser aucun miroir ou reflet de ma tête, je savais exactement à quoi ressemblait mes cheveux quand je venais de me lever mais je ne pus pas m'empêcher de glisser ma main dedans, m'arrachant une grimace et un gémissement de douleur. Ces cheveux étaient une vraie plaie! Moi qui ne prenais pas spécialement soin de moi, j'avais des cheveux excécrable! La journée ne commençait pas bien. Même si mes cheveux étaient tous les matins emmélés, là s'était pire...

Ca ne s'était pas arrêté là. En me levant, j'ai appris à connaître ma table de nuit. Mon pied vint se planter dedans dans un grand bruit. Autant d'habitude ça me faisait sourire, là je crois que je n'étais pas d'humeur. Mais bon, j'allais essayé de tout prendre bien avec le sourire. Je ne fis pas attention à mon orteil douloureux et enfila mes chaussettes une fois que je fus complètement habillé. Je mis mes chaussures, ma cape et pris mon sac. Et s'était parti pour une journée de cours!

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La suite de la journée avait été calme et ça avait calmé mes hardeurs de mauvaises humeur. J'avais retrouvé le sourire, j'allais mieux. De voir du monde, des cours, des professeurs, des chouettes. Tout ça m'a fait du bien! Au premier cours, j'avais eu besoin d'un grand étirement, d'un baillement et, une fois que mes yeux avaient eut fini de couler, je repris mon sourire et mon rôle de celui qui sourit mystérieusement, voilà! Ca me rassurait parcequ'être de mauvaise humeur n'était pas mon truc. J'avais toujours peur de le rester. Et la sonnerie ne fit qu'élargir mon sourire sans raison particulière.

Une fois que je sortis de la salle, je pris la délicate attention de jeter mon sac sur mon épaule et voulais sortir pour aller à la volière. Peut être qu'envoyer une lettre à Rose me ferait du bien?... En même temps, je vois déjà sa réaction de la. Je pense qu'elle me dirait que je suis un homme faible juste pour se moquer de moi. Une fois devant la lourde porte, je décidais finalement de rebrousser chemin. Il fallait que je me contrôle! Je la reverrais quand même! C'est pas si dramatique.

Une fois que je fus devant les escaliers, évidemment je ne regardais pas devant moi, je levais tout juste les yeux quand je vis la jeune fille glisser et me tomber dessus dans un bruit sourd avec les feuilles s'éparpillant autour de nous. J'aurais voulu voir la situation de l'extérieur!! Elle se retrouva les fesses par terre alors que j'avais réussi à sauver un petit paquet de feuilles à elle sans les mélanger. La jolie brune avait les yeux fermés tandis que je souriais face à la situation. Je la vis rouvrir les yeux et les poser sur mon blason avant de s'écrier:

- Chouette, un pouffsoufle! La première bonne chose de la journée!

Puis elle toussa, comme pour s'éclaircir la gorge, et me regarda enfin dans les yeux. Mon regard devait être rieur mais je ne me moquerais pas d'elle. Pas mon genre. Et là, elle commença à parler. Assez rapidement. Trop rapidement pour moi.

- Vraiment désolé, j’ai mit le pied sur un truc glissant et impossible de m’arrêter. Finalement dans mon malheur j’ai eut de la chance puisque tu t’es trouvé là pour ralentir ma cascade. Enfin, de toute façon je crois qu’il y a quelqu’un dans ce château qui m’a prise pour la cible de ses farces. Elisabeth Winster, serpentarde et préfete a mi temps et maladroite le restant du temps.

Elle eut un moment d'arrêt comme si elle réflechissait, me laissant faire de même. Elle avait l'air marrante. Qu'elle soit de Serpentard, je m'en moque. Puis, elle était préfète, elle devait respecter tout le monde normalement. J'espèrais qu'elle était tolérante vis à vis des maisons... Mais la première phrase qu'elle avait prononcé me fit douter.

- Je ne t’ai pas blessé au moins? Toute ma journée a viré a la catastrophe, alors j’aimerais bien en plus ne pas être responsable d’un séjour a l’infirmerie.
- Ne t'en fais pas pour ça, répondis je gentillement. Je vais bien.

Je me suis ensuite levé et lui ai tendus ma main pour qu'elle fasse de même. Au pire elle la rejèterait.

- Damiàn Lerry, dis je en souriant toujours, attendant qu'elle prenne ma main.

Elle devait vraiment avoir l’air idiot assis là au milieu de ce hall, des feuilles éparpiller autour d’elle et avec en plus ses deux mèches argentées. Vraiment tout pour plaire. Enfin, encore heureux elle était tombé sur un pouffsoufle. C’est gentil ça un pouffsoufle en général, sa vous crie pas dessus, sa ne vous jette pas un regard dégoutté devant votre blason et surtout sa ne se met pas a rire même face a une situation plus que comique.

Le pouffsoufle en question semblait ne pas déroger à la règle attendu qu’il lui adressa un sourire et la rassura quant a son état physique. Ouf, il n’était pas blessé. Tien d’ailleurs maintenant qu’elle y pensait, pourquoi il n’était pas tombé lui aussi ? Ce n’était pas juste ça, il fallait toujours que se soit ses fesses a elle qui rencontre les dalles froides. Pas un seul morceau de ce château n’avait dut échapper au fracas de son postérieur, vraiment déprimant.

Hahem, ce n’était peut être pas le moment de s’égarer dans ses pensées. Le jeune homme venait de se présenté. Elle vit la main tendu et se demanda si c’était là une âme charitable volant a son secoure et prés à l’aider à se remettre debout. Ha nan, à bien y regarder ce n’était pas ça, il voulait juste sceller leur rencontre d’une manière virile. Bon, et bien puisque c’était ça, elle leva sa main, serra les doigts du jeune homme dans une poigne bien féminine et leva la tête pour lui adresser un sourire

-Je suis enchantée de te rencontrer Damian. Même si j’aurais aimé une rencontre un peu moins fracassante. Mais je suis ravie d’apprendre que je ne t’ai causé aucuns dommages.

Le ridicule ne tue pas, Elisa en était la preuve vivante. Pour réussir à croiser le regard du jaune et noir, elle avait été obligée de se mettre légèrement en arrière et de lever la tête ; charmante position, à cou sur elle allait attraper un torticolis. Elle rebaissa la tête et regarda autours d’elle les feuilles volantes, finalement il n’y en avait pas tant que ça.
L’avantage à être au sol, outre le fait que l’on ne peut tomber plus bas, c’est qu’on a une vue d’enfer sur les chaussures de ceux qui vous font face. Passionnant n’est ce pas ? Quoi que nan, enfin sauf que là en y regardant a deux fois, Elisa avait noté un petit détail futile, mais qui fit son chemin dans sa tête pour malheureusement terminer au bout de sa langue

-Pourquoi tu portes deux chaussettes différentes ?

Alors là bravo, Damian avait eut la gentillesse de faire aucune remarque sur sa posture plus que ridicule et elle, elle faisait quoi ? Elle commentait l’état de ses chaussettes. Elle se reprit aussitôt

-Non, finalement ne répond surtout pas à cette question stupide. Navrée, je crois que bien que sa soit sur les fesses que je suis tombée, ma tête a dut en prendre un cou. Et puis franchement, avec mes deux superbes mèches argentées, je dois être la plus mal placé pour commenter tes chaussettes.

Elle eut un léger rire. Ce pouffy avait l’air sympathique, et malgré que la rencontre ne soit pas la plus traditionnel qu’il soit, elle décida qu’il n’y aurait sans doute aucun mal à essayer de faire plus ample connaissance.

-Tu ne peux pas savoir comme je suis contente d’être tombé sur un pouffsoufle, avec ceux de ta maison au moins je n’ai pas de soucie. Vous apporter comme un souffle de fraicheur, c’est très reposant. D’autre a ta place se serait amusé de la situation, mais pas toi…Alors, je crois que je peux bien te dire merci.

Elle lui adressa un nouveau sourire

-Après une journée entière passé a voir la catastrophe attirer par moi comme des aimants, sa fait du bien de tomber sur un visage souriant.

Se rendant compte qu’elle était toujours assise par terre, elle commenta

-Quel pourcentage de chance pour que je me retrouve à nouveau au sol si je me relève d’après toi ?

Elisa était décidée de prendre la chose avec humour. A quoi bon ce prendre la tête pour des futilités. Enfin, elle se renseigna sur Damian

-Je sais maintenant que tu es chez les jaunes, mais tu es en quelle année ? Je suis à peu prés certaine que tu n’es pas en sixième. Bien que nous ayons peu de cours en commun avec les pouffsoufle, si tu avais été dans ma classe je pense que je t’aurais remarqué.

Invité

J'avais eut de la chance de ne pas l'avoir rejoint sur les dalles froides du grand hall. Ma bonne humeur était revenue, elle serait partie si mes fesses s'étaient retrouvées elles aussi par terre. Même si je ne me moquais pas de la jeune fille, mon sourire ne me quitta pas. Je suis moqueur oui, à mes heures. Mais là, je ne souris pas parcequ'elle s'est retrouvée par terre. Moi je ris mais je ne me moque pas. Pas aujourd'hui du moins. Même si elle n'était pas une de ma maison, et qui plus est, une Serpentard, je n'étais pas ce genre de gars qui se moquait des autres gratuitement. Je ne fais pas la différence entre les maisons. Je m'en moque.

Décidemment, je n'arrivais pas à me faire comprendre aujourd'hui. Elle me serra la main alors que je lui proposais mon aide. Cela me fit sourire à nouveau. Elle aussi me sourit mais pas pour les mêmes raisons. Elle me souriait parcequ'elle était heureuse de faire ma connaissance.

-Je suis enchantée de te rencontrer Damiàn. Même si j’aurais aimé une rencontre un peu moins fracassante. Mais je suis ravie d’apprendre que je ne t’ai causé aucuns dommages.

Elle n'arborait pas une position très féminine pour me regarder mais bon, elle avait mal compris ma main tendue vers elle. Heureusement que j'avais réussi à récupérer quelques unes de ses feuilles parcequ'elle en avait vraiment beaucoup. D'ailleurs, elle se mit à les regarder à son tour. Elle devait être contente de ne pas à avoir tout ramasser. Ca me faisait plaisir d'avoir aider Elisabeth à récupérer toutes ses feuilles.

-Pourquoi tu portes deux chaussettes différentes ?

Tiens... En voila une remarque à laquelle je ne m'attendais pas. Comme je ne m'étais pas réveiller de bonne humeur, je n'avais pas du faire attention à ce détail... Je n'eus pas le temps de cogiter d'avantage puisque j'allais lui répondre mais elle me coupa.

-Non, finalement ne répond surtout pas à cette question stupide. Navrée, je crois que bien que sa soit sur les fesses que je suis tombée, ma tête a dut en prendre un cou. Et puis franchement, avec mes deux superbes mèches argentées, je dois être la plus mal placé pour commenter tes chaussettes.

Elle accompagna son monologue d'un léger rire. Cette fois ci, j'allais lui répondre avant qu'elle ne continue son monologue. Ma main vient passer dans mes cheveux, comme d'habitude.

- Je ne trouve pas que tes deux mèches fassent moches. Au contraire c'est original! dis je en lui souriant sincérement.

-Tu ne peux pas savoir comme je suis contente d’être tombé sur un pouffsoufle, avec ceux de ta maison au moins je n’ai pas de soucis. Vous apportez comme un souffle de fraicheur, c’est très reposant. D’autre à ta place se serait amusé de la situation, mais pas toi…Alors, je crois que je peux bien te dire merci. -Nouveau sourire de sa part.- Après une journée entière passé a voir la catastrophe attirer par moi comme des aimants, sa fait du bien de tomber sur un visage souriant.

Elle était rigolote pour une Serpentard. Je ne pensais pas que je discuterais comme ça un jour avec quelqu'un de cette maison. Non pas à cause de moi mais à cause d'eux qui avaient l'habitude d'envoyer bouler tout ceux des autres maisons... Elle analysa une nouvelle fois sa situation.

-Quel pourcentage de chance pour que je me retrouve à nouveau au sol si je me relève d’après toi ?

Je me mis à rire face à sa remarque puis elle me parla à nouveau. Mais elle n'était toujours pas lever.

-Je sais maintenant que tu es chez les jaunes, mais tu es en quelle année ? Je suis à peu prés certaine que tu n’es pas en sixième. Bien que nous ayons peu de cours en commun avec les pouffsoufle, si tu avais été dans ma classe je pense que je t’aurais remarqué.
- Bien vu, je suis en septième année. Je suis si original que ça que tu m'aurais remarqué? dis je en prenant ses deux mains pour l'aider à se lever enfin.

Elle ne tomberait pas une nouvelle fois de toute façon. Au pire, nous irions nous asseoir dans la grande salle si notre conversation s'éternisait.

Pas moche…oui peut être, peut être qu’il n’avait pas tord et que finalement ses deux mèches ne juraient pas temps que ça. En plus, il avait dit cela avec un sourire, preuve qu’il le pensait réellement. La verte attrapa une de ses mèches et la regarda de plus prés, ses long cheveux lui permettant ce genre d’acrobatie. C’est vrai que c’était un chouette argenté finalement….Elle aurait bien rie, là, en pensant qu’elle avait passé la journée à maudire ces deux mèches alors qu’en une phrase une seule, accompagné d’un sourire Damian avait réussi à les lui faire accepter. Il devait avoir un don, et elle regretta beaucoup de ne pas être tombé sur lui plus tôt…Enfin façon de parlé, car là pour être tombé dessus, elle l’avait fait de manière littéral.

Elle jeta un œil au paquet de feuille qu’il tenait dans ses mains, grâce a lui, elle aurait vite fait de toutes les rattroupés et de les mener jusqu'à ce fameux panneau qui ne devait plus attendre que son bon vouloir. Jusque là, elle était toujours assise par terre, comme ci c’était la chose la plus naturelle au monde. A bien y repenser, cela faisait longtemps que sa maladresse ne l’avait pas rattrapé, sans doute trop…Il se passa la main dans les cheveux, et elle ne put s’empêcher de penser que ce geste était complètement inutile. Les cheveux du jeune homme paraissait bien fougueux, et ce passage éclaire de cinq doigts ne les rendirent que plus indomptable..Mais cela n’était pas sans conférer un certain charme à leur propriétaire. Elle relâcha sa mèche de cheveux et soupira

-Et bien, il faut se dire qu’au moins le plaisantin a eut le gout de me mettre au couleur de ma maison… j’aurais tout aussi bien put me retrouvé avec des mèches doré, et là c’est sur que j’aurais fait fureur. Un blason au couleur de serpentard et une tête au couleur de gryffondor…Je crains fort que nombreuse personne auraient trouvé ça de mauvais gout et vu là une nouvelle tentative de ma part de jouer les rebelles.

Il se met à rire tandis qu’elle évalue la situation. Tout depuis le matin va de travers, elle est donc largement en droit de se demander se qui risque de lui tomber encore sur la tête. Mais même si la journée a été épuisante, Elisa a prit le partie de ne pas se laisser gagner par la mauvaise humeur. D’autant que Damian n’y est pour rien, du moins elle l’espère, dans toutes ces mauvaises blagues. Alors, pourquoi s’en prendre a lui ? Il n’a rien demandé le pauvre.

Ha enfin, elle en apprend d’avantage….un septième année donc, oui cela paraissait logique, il n’avait de toute façon par l’air d’être plus jeune qu’elle, par conséquent il ne pouvait être que là.

Il attrape ses deux mains, et lestement Elisa se retrouve debout. Finalement, c’est tout de même plus confortable d’être à la même hauteur que son vis-à-vis pour discuter. D’un petit geste de sa baguette, qu’elle vient de sortir, elle rattroupe les feuilles encore a terre et les fait venir dans ses mains. Voilà, tout est en ordre, elle peut donc remercier comme il se doit le pouffsoufle. A présent, elle n’a plus aucun mal à le regarder dans les yeux, même si elle doit tout de même lever légèrement la tête vue qu’il a tout de même quelque bons centimètres en plus.

-Merci…Et merci aussi pour mes feuilles, sans toi elles auraient volées partout.T'as de sacrés bon reflexe, tu joues au quidditch?

Original ? Non, elle ne dirait pas qu’il est original…Peut être c’est elle mal exprimé, aussi elle corrige de suite avec un léger rire
-Non, non ça n’a rien à voir avec le fait que tu sois ou pas original. C’est simplement que je suis préfète et que du cou je connais de prés ou de loin, la majorité des élèves de mon année quelle que soit sa maison. Hors, comme toi tu ne me rappelais personne, j’en ai déduit que tu ne devais pas être en sixième.

Question de logique, être préfète présente parfois quelques avantages, mais pas toujours…Genre par exemple quant c’est toujours sur vous que pleuvent les corvées. Damian a l’aire de quelqu’un d’assez sympathique. Se rappelant qu’il tient toujours ses feuilles, elle l’en débarrasse.

-Sa doit parfois paraitre étrange de se dire qu’il ne nous reste plus que quelques mois a passer dans ce château quant on y a vécu 7 ans…moi, il me reste encore un an a faire ici, et même si a un moment j’avais pensé que je pouvais en partir, tu vois j’y suis finalement revenu. Qu’est ce que tu comptes faire une fois l’année finie ?

Personnellement, elle ne savait pas du tout se qui l’attendait une fois sortie de Poudlard, elle était bien contente d’avoir encore une année pour y réfléchir. D’un geste de la main, elle remit en ordre ses vêtements malmenés par sa chute et passa une de ses mèches argenté derrière son oreille.