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Qui ne tente rien... ne tente rien. -Nathan- |
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Helen Trust
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Sujet: Qui ne tente rien... ne tente rien. -Nathan- Dim 7 Fév - 20:58 |
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Un frisson me parcoure l'échine. D'un coup de baguette, la fenêtre se ferme accompagnée d'un gros craquement. Mon appartement craque de partout, sans magie, je ne sais pas si le chauffage servirait encore à quelque chose et si le toit serait toujours là. Je regarde en face de moi, il y a des journaux que je ne me résout pas à jeter, j'ai toujours été une collectionneuse et là, tous ces journaux parlant de l'affaire Unless, de l'enterrement de l'ennemi public, je ne les ai pas jeté, tout comme ceux montrant un Nathan Unless parfois pleurant, parfois souriant en première page. Je soupire, c'est comme si j'attendais un nouveau message de la part du directeur de Poudlard comme le 31 octobre., parfois, il faut cependant se résigner et comprendre qu'il n'y a plus d'espoir à avoir. Un verre de lait et je me lève de ma chaise. Ca va faire trois semaines et 3 jours que je ne fais plus rien, 24 jours à ne rien faire de plus que trainer à Londres, visiter l'Angleterre, me transformer, redevenir moi-même, lire les journaux en bloquant sur certaines images -et on ne précisera pas lesquelles-. Ma chaine diffuse The Shins – Caring is creepy, alors que je me rend compte de l'inutilité de ses dernières semaines, j'ai vu de magnifiques choses, j'ai sourit, j'ai revu d'anciens collègues, d'anciens amis, j'ai chercher un job dans l'espoir de n'en trouver aucun et ai-je été heureuse une minute entière durant ses dernières semaines, ai-je été pleinement heureuse ?
____________________________________________________ Je marche en direction du château de Poudlard, The Shins dans la tête. La dernière fois que j'ai vu Nathan Unless, c'était à l'enterrement de son frère jumeau et tout de suite, ça donne un petit coté dramatique à cette dernière rencontre. Nous ne nous sommes pas réellement parler, nous avons assister à la séance main dans la main pour qu'enfin, je le quitte. Sa grand-mère venait lui parler et me jetait des coups d'oeil agacés, j'ai rapidement compri qu'il fallait les laisser en famille. J'entre dans le parc et presqu'aussitôt un jeune homme court dans ma direction.
- Qui êtes-vous ? - Je m'appelle Helen Trust et... j'aimerais parler au directeur. - Ah...
Il me regarde de haut en bas.
- C'est étrange, votre nom me dit quelque chose et votre visage aussi mais je les aurais pas mis ensemble.
Je hausse les sourcils, c'est sympa ce qu'il me dit mais bon, je m'en fiche un peu.
- Bref, moi c'est Steven Young, je suis concierge et je vous fait... confiance... on dira mais faites pas de conneries, ça va me retomber dessus.
Je souris largement alors qu'il baisse les yeux. Je lui tapote l'épaule et reprend ma marche rapide jusqu'au château. Young, Young, j'ai lu se nom dans les journaux mais à propos de quoi, c'est autre chose. Je ferme les yeux plus longtemps qu'à l'usure en entrant dans l'établissement de Poudlard puis me dirige vers les escaliers. Je ne suis pas certaine de véritablement savoir où je vais, j'y crois, c'est surement le plus important. Ça m'étonnerait, ça se saurait. J'ignore les élèves, j'ignore les profs, je reconnaît Johnny Walker de loin. Je soupire une nouvelle fois, pas sûre de moi. Est-ce que je fais une erreur, devrais-je être ici ? J'ai l'intime conviction que c'est ce qu'il faut faire mais l'intuition féminine n'est pas toujours bonne. Elle ne l'est même que très rarement. Je me pose contre un mur, une des rares parcelles dépourvus de tableau, ferme les yeux et réfléchit. Je n'ai rien à faire de mes journées, soit, mais ce n'est pas le cas de tout le monde. Ensuite, ce n'est pas parce qu'il a été content de trouver mes épaule pour pleurer le jour de l'enterrement qu'il sera réellement content de me voir aujourd'hui alors qu'il pourra enfin réfléchir comme un être humain normale -et même doté d'une intelligence supérieure-. Je me regarde, je suis en jean et en T-shirt des Ramones, rien de bien classe, l'idée que j'ai eu il y a quelques heures de venir comme je suis ma paraît à présent totalement débile.
- Vous êtes perdue peut-être ?
Revoilà le concierge, j'ai la tête posée contre le mur et les yeux humides, c'est donc ça avoir l'air perdue ? Je hoche la tête.
- Vous étiez pas loin pourtant, c'est dans le couloir adjacent, enfin, c'est bien son bureau que vous cherchez ?
Je hoche la tête à nouveau.
- Je connais le mot de passe, je l'ai entendu récemment, venez, je vais vous faire rentrer.
Je pourrais aussi bien être une mangemort que cela ne changerait rien. Je pourrais tout aussi bien être venue dans l'espoir de tuer le directeur que l'on me conduirait à lui sans le moindre soupçons. Je dois avoir un visage qui inspire confiance. Je souris vaguement.
- Nathan Unless a de la chance.
Je regarde la concierge, il a à peu près mon âge, quelques années de moins peut-être.
- Merci, mais je viens pour... affaire. Je suis du ministère. - Rien de grave, j'espère. - Non, juste quelques broutilles, vous savez quand on envoi les stagiaires, c'est vraiment qu'il ne s'agit là que de détails ! Vous vous inquiéterez lorsque vous verrez le ministre en personne arriver.
Il me sourit et me désigne un petit escalier. J'entre alors qu'il ne me suit pas, surprise de ne pas avoir entendu le mot de passe, dommage, si je me fait jeter, je ne pourrait pas rerentrer dans le bureau, enfin, déjà, j'en aurait pas grandement envie. L'escalier bouge, c'est perturbant, on a l'impression d'être chez Virgin Megastore. Il s'immobilise, me laissant devant une porte en chêne. J'hésite à frapper, de toute façon, il est déjà trop tard, Nathan doit déjà savoir qu'il y a quelqu'un devant sa porte, prêt à entrer. Je respire profondément et frappe.
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Nathan Unless
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Sujet: Re: Qui ne tente rien... ne tente rien. -Nathan- Dim 7 Fév - 22:37 |
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Dans le premier tiroir peut-être ? J’ouvre celui avec néanmoins assez peu d’espoir. Ohmondieu. Je crois que c’était le fourre tout de Sand, il n’y a pas beaucoup d’autres explications qui peuvent justifier ce fatras de choses, les unes au dessus sans aucune logique de par leur nature tant que leur agencement.
Deuxième tiroir ? Celui là est déjà mieux rangé, des dossiers empilé aux couvertures différentes qui ne m’indiquent pas directement leurs contenus.
Pourquoi Jade n’est elle jamais là quand on a besoin d’elle ? Pourquoi le jeudi est-il son jour de congé ? Pourquoi était elle obligé d’être dans la dernière phase de sa grossesse lorsque j’ai besoin d’elle ? Elle fait vraiment tout pour m’énerver cette femme. Je la hais @___@.
Devant moi, sur le bureau ce n’est pas mieux rangé, il y a tellement de chose que je n’ai jamais trouvé le courage d’y mettre de l’ordre. Entre les deux pots à crayons, les quatre portes lettres, le cactus, la pile de classeur, les quatres encyclopédies, les deux livres, le crane qu’on sait pas ce qu’il fou là, et diverses feuilles, dessin, objets inutiles, plumes, trombones qui traînent n’importe comment. On voit 5 cm² du sous-main rouge grand maximum. Dessus les lettres les plus récentes attendent d’êtres ouvertes. Lire les mots condoléants de gens que je ne connais ni d’Eve ni d’Adam ne me dit pas grand-chose. Seuls les lettres marqués comme urgentes ou ayant un quelconque rapport avec mon travail méritent mon attention.
Troisième tiroir ? Des dossiers une nouvelle fois. Je sors celui qui à une couleur rose, il est joli, c’est la première fois que je vois un objet de cette couleur dans ce bureau. Il me semble que Sand n’aimait pas beaucoup le rose.
Nonchalamment je pose mes pieds sur les quelques lettres qui tapissent la partie de mon bureau qui se trouve dans mon environnement immédiat. A moitié avachis dans mon fauteuil rouge j’ouvre le dossier. Ah ! Ce sont les dossiers de certains des élèves de l’école. S, T et U. Je feuillette les fiches, il faut vraiment que j’apprenne à connaître ces élèves, je pense que c’est une part de mon boulot non négligeable. Poudlard est certes un grand château, mais il y a une unique classe de chaque maison pour chaque promo, donc il n’y a pas non plus énormément d’élèves. Sawyer Millie … Stanford Angélique … Sketter Kary … Sykes Mike … Je n’en connais aucun. Tarantino Léo, Teavy Jessie, Teavy Jordan… Je continue mon inspection, reconnaissant quelques noms de temps en temps, ça me rassure, d’un autre côté ceux que je connais sont ceux qui m’ont déjà rendu visite ici … souvent pas de leur plein gré mais bon. Tient ? Spencer ? Dans les U ? Je sors la fiche et la regarde plus attentivement. Alexey W. Spencer, Griffondor, gnagnagna … fil de Sand Unless et … Sand Unless ?! Oo’
Je lève les yeux, y a quelqu’un devant la porte de mon bureau. Je ne pense pas que ce soit un élève, je n’attend pas de visite ce matin, laissons nous surprendre. La personne frappe. Quelqu’un de poli au moins. Si la raison de cette visite est de me parler de mon frère je crois que je renverrai la personne sur le champ, pour une fois que j’arrive à penser a autre chose. Ranger ça vous occupe l’esprit. C’est bien le seul avantage immédiat de ce fastidieux travail ( que je ne mène pas très bien pour le moment cela dit ).
- Entrez.
Je prends la fiche d’Alexey et range le dossier rose dans le tiroir que je referme. Ah il faudrait peut-être que je reprenne une position conventionnelle ? Bah, j’m’en fiche, tout dépendra du visiteur, s’il mérite qu’on se tienne bien pour lui ou pas, et y a pas à dire comme repose pied un bureau en ébène noir c’est pas mal.
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Helen Trust
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Sujet: Re: Qui ne tente rien... ne tente rien. -Nathan- Dim 7 Fév - 23:29 |
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Je frappe doucement alors que je sais pertinemment qu'il sait que je sais qu'il sait que je suis là. Ouais, pour résumé, on est tous deux aware de l'autre, quoi que lui ne peut savoir qui est le visiteur inattendu, qui est le chieur qui a bien pu vouloir le déranger. Je me regarde rapidement alors que j'entend la voix de Nathan dire « Entrez ». Je referme un peu ma veste vert foncé tentant ainsi de cacher mon manque de classe par un subterfuge inutile puisque je vais rapidement enlever ma veste de lepreuchaun si Nathan m'invite à rester. Je pose ma main sur la poignée. S'il me rejette, ça n'est qu'un mauvais moment à passer, je sortirai du château, puis du parc, puis je transplanerais dans une forêt ou à Londres, et je courrai ou je verrai des amis, et je m'évaderai grâce à une nouvelle mentalité un nouvel instinct ou grâce à des paroles d'amis mêlées d'alcool. J'appuie sur la poignée, il est inutile d'imaginer ce que je vais faire dans quelques heures, autant ne pas loupé le présent. Penser à l'avenir serait comme une garantie de la vivre, ce que je préférerais éviter.
Je pousse la porte en rouvrant les yeux, c'est mieux. Le bureau est assez mal rangé et je regarde rapidement autour de moi, étrangement, les souvenirs de cet endroit que j'ai pu visiter avec Sand ne reviennent pas en flots comme le 31 octobre. Ils ne reviennent pas, comme si la mort de Sand avait effacé tous les souvenirs que j'avais avec lui. Pour l'instant ce n'est pas un mal, je réfléchirais plus tard aux inconvénients. L'avantage que je peux en tirer, c'est que je n'ai pas envie de fuir la pièce à toutes jambes.
Je regarde Nathan, tente un sourire, puis un seconde, la troisième tentative est la bonne puisque j'arrive à en tirer un large sourire. Et un sourire sincère car je suis réellement heureuse de le voir, lui, à quelques mètres de moi dans un bordel qui ne m'offusque en rien. Inconsciemment j'attendais ce moment depuis trois semaines et trois semaines ça peut être long. Derechef, je comprend pourquoi je suis venue ici parce que depuis trois semaines je n'avais plus eu cette sensation qui devient comme une drogue pour moi.
- Bonjour.
C'est bien Helen, on avance. Tout en gardant ma veste vert foncé serrée contre mon corps, je m'avance doucement sans lâcher Nathan des yeux. Évitons qu'il repère tout de suite mon T-shirt tout de suite. Là, je ne sais plus quoi dire.
- Je ne te dérange pas, j'espère ? Je venais voir comment tu allais.
Ce qui est totalement vrai. J'ai aussi bien pu dire « Ça fait trois semaines que je m'occupe sans m'occuper et la seule chose qui m'importait c'était de savoir si je te reverrais un jour, je t'ai revu, je suis comblée, au revoir ». A ce détail près de je n'ai pas envie de partir tout de suite et que plus mielleux et donc plus flippant pour un homme, tu meurs. Non, ce n'est vraiment pas le genre de chose à dire, ou c'est jouer très très risqué, c'est quitte ou double, on t'embrasse ou on te vire à jamais. Et est-ce que je le pense vraiment ? Malheureusement, la réponse se rapproche plus du « oui » que du « non ». Je repousse mes cheveux derrière mes oreilles et pose mon sac par terre.
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Nathan Unless
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Sujet: Re: Qui ne tente rien... ne tente rien. -Nathan- Lun 8 Fév - 21:19 |
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Je lève les yeux vers la porte. Aller je vais parier sur le sous-fifre direct du ministre de la magie, ça fait longtemps que je l’ai pas vu (c’est-à-dire deux jours), je dois lui manquer. En plus à chaque fois il me rapporte des mauvaises nouvelles ! Si ce n’est pas une preuve d’attachement ça ! Ou alors c’est un de ces imbéciles d’élève qui se prendra immédiatement une retenue, voila. Tant pis pour lui, j’m’en fiche de savoir ce qu’il a fait, il nettoiera le porche avec sa langue, c’est une bonne idée ça. J’espère juste que ce n’est pas Liam, ou l’un ou l’autre de ces incompétents du magenmagot. Ils m’énervent eux, j’ai intégré l’institution en début de cette année comme le veux la tradition, parce que ça me donne encore plus de pouvoir, sauf que la moitié de la cour est contre moi, ou du moins c’est l’impression qu’ils me donnent. Bon l’avantage c’est que ma présence y est obligatoire qu’en cas de grave cas, même si eux pense que je devrais y être plus souvent.
De l’administratif, toujours de l’administratif, encore de l’administratif, je vais finir par devenir fou ! Je veux de l’évasion, je veux partir, m’envoler, quitter ce monde de brute et de mécréants ! Et ces professeurs stupides qui soutiennent la gueguerre des étudiants. J’hallucine, pourquoi je suis entouré de gamins ?! Restons zen, voyons qui entre pour savoir si je passe mes nerfs sur ladite personne ou non.
… J’entrouvre les lèvres sans m’en rendre compte en regardant fixement Helen s’approcher de mon bureau.
- Bonjour.
Réveille-toi Nathan, tu peux ne pas avoir autre chose que des visites soûlantes en ce moment !
- Bonjour.
Je dois avoir l’air surprit. Un peu. Je sens mon rythme cardiaque qui s’accélère. Il est mignon lui mais ça sert à rien, slow down. Je suis agréablement surprit, ça c’est un fait, mais en ce moment ma vie se désenchante avec une force qui me pousse à être méfiant. Je ne crois pas à ce que quelque chose d’agréable m’arrive sans rien en contrepartie. Je ne m’illusionne pas inutilement, je souffre assez pour ne pas rajouter une couche par moi-même à coup d’espoir brisé. La dernière fois que je l’ai vu c’était à l’enterrement de Sand, je n’ai que de vagues souvenirs de cette cérémonie teinté d’obscurité. Elle fut le soutient dont j’avais besoin et je ne sais même plus ce que j’ai pu lui raconter, rien de trop déprimant j’espère, même si mon état d’esprit sur le moment n’offrait rien de mieux à mes interlocuteurs.
Je suis sûr qu’elle attend quelque chose de moi. Je ne souris pas, même si j’aborde des traits détendus. J’ignore ce qu’elle ressent à mon égard, je ne suis pas sûr moi-même de mes sentiments. On court souvent séparément et si parfois on se rattrape cela ne dure jamais longtemps, c’est assez ambigu comme relation. On ne peut pas se qualifier comme amis, ni comme petits-amis, pas vraiment non plus comme amant, ni comme « coup d’un soir », enfin je ne pense pas, même si a l’heure actuel c’est le terme le plus approprié. Je pense qu’il y a plus que ça. J’espère qu’il y a plus que ça.
Si ça se trouve elle est enceinte et elle veut que je lui paye une pension alimentaire. --‘ Génial.
- Je ne te dérange pas, j'espère ? Je venais voir comment tu allais.
Je la regarde d’abord sans rien dire, partagé entre la joie de la voir ici et la crainte de la raison première de sa venue. Je la lâche des yeux pour pas qu’elle se sente ‘harcelé’ par mon regard. Je me décide enfin à ôté mes pieds de mon bureau pour reprendre une position adéquate.
- Non non, pas du tout.
Mon bureau est un rempart, et je la connais assez pour savoir que les remparts elle aime pas, même si la plupart du temps j’arrive même pas à les concevoir, ça la fait fuir. Et je sais que je ne veux pas qu’elle s’en aille après m’avoir simplement dit ça. Quoi que si elle avait tourné les talons en me disant que ‘comme elle avait vu comment j’allais elle pouvait partir’ je crois que j’aurai explosé de rire. Je suis tellement nerveux en ce moment que j’ai des réactions inconsidérées. Tout ça pour dire quand dans un même geste je me lève pour contourner mon bureau et lui faire face.
- C’est gentil.
J’ai un demi-sourire que je ne préfère pas élargir par soucis de crédibilité. Je m’adosse à l’ébène noir, quelques mètres nous séparent, mais je n’ai aucune idée si le contacte physique est le bienvenue dès maintenant.
- Et toi tu vas bien ?
On commence une conversation comme on peut.
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Helen Trust
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Sujet: Re: Qui ne tente rien... ne tente rien. -Nathan- Mar 9 Fév - 0:08 |
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Je le regarde, il est là, quelques feuilles à la main, les pieds sur la table, la maitre, le maitre de son bureau et le maitre de Poudlard. Tout ça à la fois. Je le regarde, l'envie. Non, l'envier n'est pas le termle, je ne souhaite pour rien au monde être à sa place, j'aimerais juste le connaître mieux. Vous savez comme lorsque vous voyez une personne ou que vous voyez ses œuvres, ce qu'il fait, ce qu'il dit, son assurance, ce qui fait parti de lui et qu'instantanément, vous avez envie d'être son ami ou plus encore. Il est comme irrésistible. Il bouge avec assurance, enlève ses pieds du bureau, pose les feuilles en vrac. J 'ai du mal à le quitter des yeux.
Il me dis doucement que je ne le dérange pas, je l'espérais. S'il m'avait dit qu'il était sur une grosse affaire, à vrai dire, je ne sais pas ce que j'aurais fait. J'aurais certainement tourner les talons sans plus jamais revenir dans cette horrible château. Ouais, c'est sans doute ce que j'aurais fait.
Il se lève. Il ne faut pas se lever, ce n'est que moi, Helen, je ne vais pas m'offusquer si tu restes avachis dans ton fauteuil à l'air si …. confortable qu'on a pas envie de le quitter. Il me fixe, autant que je le fixe. Parfois, je baisse les yeux, histoire de na pas le mettre mal à l'aise, il fait pareil.
- C’est gentil.
Je souris légèrement. Doutait-il que je sois gentille ? Je comprend cependant que ma visite ne soit pas réellement prévue, je ne l'ai pas habituée à aller par moi-même vers lui. Je n'ai pas pris une seule initiative depuis que nous nous « connaissons » ou du moins pas une aussi grande. Je le regarde alors qu'il se cale contre son bureau, restant assez distant. Mon sourire se refroidit légèrement, je ne sais pas s'il est vraiment heureux que je sois venue. Peut-être y a-t-il une femme dans sa vie. Je le saurai surement bien assez tôt. Il me sourit. Je reprend un peu d'espoir bien que son sourire soit on ne peut plus léger. J'ai envie de le prendre dans mes bras autant que de partir en courant.
- Et toi tu vas bien ?
A défaut de rire, je souris un peu plus largement. La conversation commence mal, si on continue ainsi dans trente secondes, on sera parti pour une longue séries de blancs. Et c'est le scénario catastrophe à éviter absolument.
- Maintenant que je suis ici, oui, ça va.
Ouais, j'ai pas été aussi bien a jeun depuis longtemps. Il fait chaud, tant pis pour mon T-shirt des Ramones au pire je descends un peu dans son estime, il va pas me virer de son bureau pour une tenue. Je souris légèrement en posant ma veste sur le siège réservé aux visiteurs. Je baisse les yeux au sol puis me remet à fixer Nathan en avançant d'un pas vers lui, réduisant imperceptiblement l'écart entre nous deux.
- Tu sais qu'on rentre ici comme dans un moulin ?
Je souris légèrement avant de reprend.
- Steven Young m'a même aidé à trouver ton bureau m'a donné le mot de passe.
J'airais peut-être pu trouver mieux comme conversation car parler d'un autre homme pour lancer le message subliminale « Embrasse-moi ! » n'est pas forcément la meilleure des solutions.
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Nathan Unless
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Sujet: Re: Qui ne tente rien... ne tente rien. -Nathan- Mar 9 Fév - 1:55 |
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J’aime avoir le pouvoir, être maître, dominer, contrôler, mais pas avec elle. Etrangement quand elle est là je préfère justement le contraire, me laisser surprendre, ne rien comprendre. Certes ça entraîne une certaine frustration mais le plaisir qui peut aller avec est tellement désirable qu’il m’arrive souvent de préférer cette relation étrange a toutes celles que j’ai pu avoir. Il y a une époque où j’aurai été certain que Stephen se serait rué dans mon bureau pour me rassurer après un tel événement toutes les cinq minutes. Et s’il n’y a pas eu d’autre homme dans ma vie, je sais que certaines femmes qui ont partagé mon lit serait aussi venues prête à me porter assistance. Elles étaient tellement prévisibles pour la plupart que ça n’en était même plus amusant. Alors qu’Helen je n’arrive pas à comprendre ce qui la motive et comment cela la motive. J’en apprécie d’autant plus sa visite que je ne m’y attendais pas.
Les politesses d’usages ont été échangées, même si ça signifie un peu plus que cela dans sa bouche. Mais nous n’avons pas réellement discuté depuis le trente-et-un octobre.
- Maintenant que je suis ici, oui, ça va.
Que dois-je comprendre ? Qu’elle n’allait pas parfaitement bien loin de moi ? Non. Ca c’est ce que je veux comprendre, la réponse est sûrement plus … moins axée sur moi. Quoi que rien d’autre n’explique sa présence ici. Je la vois mal vouloir le dossier de James Potter, emprunter le Choipeaux ou me voler Fumseck. Vil femme, elle n’oserait pas @_@.
Elle enlève sa veste, signe facilement décryptable qu’elle veut rester. Ca me permet d’ailleurs de prêter attention à sa tenue. Elle ressemble plus à la première fois ou je l’ai vu. Halloween et un enterrement ça nécessite une robe, classe de préférence. Mais moi je préfère quand elle s’habille comme bon lui chante, même si elle a un T-shirt d’un groupe qui m’est complètement inconnu mais qui est probablement sortis des années 70.
Elle s’approche encore un peu, je préfère ne pas bouger, quand je sentirais que c’est le bon moment j’agierai.
- Tu sais qu'on rentre ici comme dans un moulin ?
Je rigole. Bah ouais, je vous ai dis, je réagis exagérément. C’est mon état d’esprit faussement tourmenté qui veut passer à autre chose et tous les moyens sont bons pour y parvenir.
- Il me semble bien en effet… surtout en ce moment. - Steven Young m'a même aidé à trouver ton bureau m'a donné le mot de passe.
Ah j’en étais sûr. Il est mignon Steven, il a quoi vingt ans ? vingt cinq ? Complètement novice, et le cœur sur la main. Dark Vador viendrait lui demander de lui ouvrir je suis sûr qu’il le ferrait après s’être enquit de savoir si la présence de ce maître Sith est a des fins pacifiques.
- Je crois qu’il peut mettre un panneau que ce serait pareil. Heureusement que l’entrée de mon bureau est secrète et qu’elle nécessite un mot de passe… d’ailleurs si tu l’as entendu je tiens a précisé qu’il n’est pas de mon cru, j’ai juste la flemme de le changer.
Faudrait peut-être que je m’y mette. Je crois qu’avec un mot de passe et un concierge pareil l’intimité du directeur de Poudlard n’a jamais été plus encline à être violé.
Je regarde la porte comme si je m’attendais à ce que quelqu’un entre pour vérifier mes paroles.
- Tu veux quelque chose à boire ?
Ouais je sais je passe du coq à l’âne, mais comme ça on s’occupe les mains, et en plus ça détend. Je me décide à le lever vraiment lorsque j’entends quelque chose qui cogne à la fenêtre. Ca c’est Fumseck qui rentre de balade, le plumage rouge du phoenix se repère facilement. Je me dirige vers la vitre en relaçant :
- Au faite tu n’étais pas sensée rentrer que dans deux mois ?
Vagues souvenirs d’une mâtiné désagréable… J’ouvre la vitre à l’oiseau qui rentre dans la pièce de son vol majestueux. Dehors il fait encore trop froid pour que je me permette de laisser la fenêtre ouverte, alors je la referme. J’ai essayé de dire cette phrase sur un ton neutre, parce que ce n’est pas un reproche, mais en ce moment j’arrive difficilement a éviter d’être cassant. Je relève les yeux vers elle alors que Fumseck décide de se poser sur mon épaule et de commencer a manger mes cheveux ( il est d’nouveau tout jeune ), j’perds toute ma crédibilité là le piaf ! Je la regarde toujours droit dans les yeux en ajoutant, craignant un peu la réponse il est vrai :
- Tu comptes repartir ?
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Helen Trust
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Sujet: Re: Qui ne tente rien... ne tente rien. -Nathan- Mar 9 Fév - 12:53 |
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- Je crois qu’il peut mettre un panneau que ce serait pareil. Heureusement que l’entrée de mon bureau est secrète et qu’elle nécessite un mot de passe… d’ailleurs si tu l’as entendu je tiens a précisé qu’il n’est pas de mon cru, j’ai juste la flemme de le changer.
Je souris légèrement, sans aller bon train la conversation commence doucement mais surement. Je regretterai presque de ne pas avoir entendu le mot de passe, comme quoi le jeune Young peut se montrer discret. Et c'est tout aussi discrètement que je redécouvre le bureau le plus grand de Poudlard. Il y a un peu de vacarme mais tout en restant dans la mesure, on a comme l'impression qu'il était en plein rangement. Ce qui me fascine le plus, c'est sans doute le nombre impressionnant de tableaux accrochés aux murs, des tableaux qui ont tous vus, les secrets de Dumbledore comme ceux de Sand. Rapidement je le cherche d'ailleurs, son tableau, celui de Sand. Je le trouve, il me fixe, je détourne les yeux, les repos sur Nathan comme honteuse d'être venue. C'est étrange de se sentir épiée ainsi par des dizaines d'hommes qui, un jour, ont été puissant, autant voir plus puissant que Nathan. J'ai l'étrange envie de partir ou de recouvrir tous les tableaux, car, si tous ces hommes sont morts, j'ai la très nette impression que c'est eux qui ont le dessus.
L'air de rien, je reporte mon regard sur Nathan qui me propose à boire. Voyons voir, nous sommes au milieu de l'après-midi, jeudi. C'était un jeudi après-midi... elle avait ses nouvelles chaussures, elle s'est dit « c'est aujourd'hui... j'en suis... sûre... ». Il était raide, il était raide, il était raide, complètement défoncé. Je baisse les yeux et prie pour que la chanson se déloge de ma tête tout de suite. Le jeudi après-midi, on commande rarement un whisky ou un scotch. Non, je vais éviter. Apparaître une nouvelle fois comme une alcoolique n'est jamais bienvenu.
- Je veux bien... Je ne sais pas, ce que tu as ! Quelque chose de frais si possible.
Je souris légèrement, et voilà, c'est à lui que revient la tâche ardue de choisir ce que nous allons boire. On frappe à la fenêtre, je sursaute avant de m'apercevoir qu'il s'agit d'un oiseau. Mieux, d'un phœnix. J'ai toujours trouvé ses oiseaux magnifique et toute la symbolique qui tourne autour « Celui qui renait de ses cendres ». En guérissant par une larme, ils sont le bien incarné. Nathan s'éloigne pour ouvrir la fenêtre à l'oiseau multicolore.
- Au fait, tu n’étais pas censée rentrer que dans deux mois ?
Je le regarde, repensant aux festivals à l'autre bout du monde, aux interviews, à quelques éclats de rire, au soleil, ma peau ne s'en est toujours pas remise, mon bronzage est toujours bel et bien présent. Puis ma décision de tout plaquer au son de la voix d'Eleanor au téléphone. Décision qui pour l'instant m'apparait comme la meilleure, mais j'imagine que bientôt ce ne sera malheureusement plus le cas.
- Si, fin Mars, après le Singapoure electro-rock festival.
Je souris. C'était l'un des festival qui bottait le plus dans la longue liste de ceux que je devais aller voir, si je suis libre et que j'en ai les moyens, peut-être pourrais-je profiter du moment en tant que spectatrice ce qui est toujours plus jouissif que tenant un micro depuis les coulisses. Je regarde Nathan, Le phœnix a l'air de l'apprécier, il lui gratte la tête, c'est mignon tout plein, je ne ferais pas de commentaire même si ça me démange. Non, je me suis déjà incrustée dans le bureau, ce n'est pas la peine d'énerver tout de suite mon hôte, non, pas tout de suite.
- Tu comptes repartir ?
Est-ce une nuance de crainte que j'ai perçu dans sa voix ? Non, c'est ce que j'aimerais, il me fait juste la conversation, rien de plus normale.
- Je ne pense pas.
Aller Helen, soit sincère, tu t'es auto-juré de toujours être sincère avec Nathan. Ne plus jamais lui mentir. Mon regard se dirige dangereusement vers la tableau de Sand avec la terrible impression qu'il nous surveille et qu'il ne va cesser de le faire.
- En réalité, j'ai... démissionné il y a un peu plus de trois semaines.
Pas besoin de lui faire un dessin pour lui expliquer pourquoi j'ai pris une telle décision, ça tombait étrangement juste sur la nouvelle de la mort de Sand et si je suis revenue au pays, je ne sais pas si c'est réellement pour adresser un dernier hommage à Sand ou pour revoir Nathan et peut-être l'aider. Sans doute les deux.
- Je n'ai donc plus aucune obligation envers qui que ce soit.
Et surtout pas Eleanor, une véritable libération. J'ai retrouvé mon indépendance ! C'est donc par ma seule et simple initiative que je suis ici, ce n'est pas pour lui demander une interview dans laquelle les questions ressemblerais toutes à « Ça fait quoi d'être directeur ? Quels étaient vos groupes préférés quand vous étiez adolescent ? » pour Radio Rock que je suis là mais juste parce qu'au fond, j'en avais terriblement envie.
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Nathan Unless
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Sujet: Re: Qui ne tente rien... ne tente rien. -Nathan- Mar 9 Fév - 22:41 |
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Elle me demande de choisir la boisson à sa place. Le problème c'est que je ne connais pas ses goûts, où si je les ai connu un jour je ne m'en souviens plus. Malheureusement je ne suis pas un homme très attentif à ce genre de détails. Me demander ce que j'ai ne sert pas à grand chose, j'ai tout, cela ne m'aidera pas à choisir. Quelque chose de frais. Elle veut se laisser surprendre voila tout. Je sors ma baguette magique de la poche de mon jean et après avoir fait apparaître un grand verre je le remplis à l'aide d'une formule sélectionné avec soin. Après le lycée, j'ai eu l'occasion de bosser dans un bar pendant quelques mois ( un point que nous avons en commun ). J'ai vraiment trop envie de lui servir un cocktail dit " aphrodisiaque " mais finalement je préfère être plus neutre.
Je lui tend finalement le verre remplis d'un liquide incolore. Pour e qui est de la présentation je dois admettre que c'est trop soft, mais je ne sais pas encore comment créer des feuilles de menthe sans matière de base. Habituellement je les ajoutais après avoir fait le cocktail. Je lui tend le mojito en décidant de taire ce que c'est.
- Si tu n'aimes pas je t'autorise à recracher.
Je dis ça mais je sais qu'elle ne le ferra pas, c'est vraiment tus l'amour une femme qui se comporte ainsi. Je me fais apparaître un verre de whisky avant d'aller ouvrir a Fumseck.
- Si, fin Mars, après le Singapoure electro-rock festival.
Je la regarde en attendant un explication à la contradiction posé. Elle est là alors qu'elle est sensé être à l'autre bout du monde à écouter de la musique faite avec des ordinateur modlus. Cela me laisse un peu dubitatif. Lorsque je lui demande si elle compte repartir elle me répond que non. Au moins une bonne nouvelle. De la main droite je caresse le phœnix toujours sur mon épaule. Je l'écoute en buvant la moitié de mon verre. Démission. Il y a trois semaine. Il y a probablement un rapport avec la mort de mon frère dont le portrait nous observe calmement. Je ne préfère pas interpréter son retour hâtif en Angleterre. Pour moi ? Pour lui ? Pour nous deux ? Sur un coup de tête ? Je pense qu'elle même ne sait pas trop. Elle ajoute n'avoir plus aucune obligation envers personne. Libre comme un oiseau. Libre d'aller, venir, repartir. Je souris, content pour elle, en me demandant toutefois si j'ai le pouvoir de la retenir ici, ou si sont plaisir a voyager est bien trop fort pour être contenu par un homme.
- Ça peux avoir ses avantages.
Je jette un coup d'oeil à mon verre vide que je pose sur le rebord de la fenêtre avant de me rapprocher d'elle. Je fronce légèrement les sourcils en pensant à quelque chose :
- Mais si t'as plus de boulot, t'as plus de salaire... T'as un endroit où dormir ?
Je suppose que oui, ça fait quand même trois semaines et elle a déjà dû se débrouiller pour trouver quelqu'un chez qui squatter si elle n'avait pas d'autre solution. Je n'aurai pas la prétention d'imaginer que je suis la seule personne qu'elle connait en Angleterre. Je vrille mes yeux dans les siens en souriant légèrement, à elle de voir si elle comprend le message subliminale. Je préfère quand les choses sont implicite, c'est dans mon caractère, j'aurai tout aussi pu lui demander directement si elle veut loger chez moi, mais je préfère qu'elle me répondre sans savoir ce que j'ai derrière la tête, même si, très franchement, je ne pense pas que ce soit difficile à deviner. Fumseck s'envole, fait le tour de la pièce et va se poser sur son perchoir alors que je reste face à Helen. D'un autre côté peut-être que j'ai aussi envie qu'elle me 'rembale' parce que la difficulté j'aime aussi ça, mais de ce côté là, pour le moment elle m'a assez bien satisfait.
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Helen Trust
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Sujet: Re: Qui ne tente rien... ne tente rien. -Nathan- Mar 9 Fév - 23:38 |
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Il reste de marbre alors que je lui apprend que je n'ai plus de travail, ouais, entre la retraite, le repos, les vacances, l'année sabatique, je ne sais pas trop ce que c'est. Je ne sais même pas si c'est bien ou mal. Je me retrouve dans ses positions si philosophique sur la vie, dans ses moments où on se demande si travailler est vitale pour rester sain d'esprit. Dans un moi, je serais dans le rouge, même si j'arrête de boire et de manger, il va bien falloir que je me retrouve un job. Nathan me dit que ce n'est pas plus mal parfois. D'être libre ? Oui, c'est l'une des choses les meilleurs qu'il puisse arriver à quelqu'un. Je jette un coup d'oeil à mon verre et décide de boire une gorgée. Je n'ai pas pu voir ce qu'il a mis dedans puisqu'il a tricher, mouais, la magie ce n'est pas bien. La boisson est incolore, c'est peut-être tout simplement de l'eau. J'en boit une gorgée. Pas mauvais, même si j'ai pu faire des overdoses de mojitos les mois où j'étais dans le « Sud ».
- Mais si t'as plus de boulot, t'as plus de salaire... T'as un endroit où dormir ?
Je souris à sa question sans pouvoir le lâcher des yeux. Je ne m'en suis jamais autant voulu d'avoir un appartement. Qu'est-ce que j'aimerais lui dire qu'il ne me reste plus que trois jours pour quitter mon appartement ou payer le loyer. Qu'est-ce que j'aimerais lui dire qu'en ce moment, je ne sais plus quoi faire, que je n'ose demander de l'aide à personne. Je chasse rapidement cette idée de mon esprit. Je ne mentirais plus à Nathan, même pour faire avancer une quelconque relation qui n'existe pour l'instant que dans mon esprit. Je me rapproche sensiblement de Nathan alors que dans mon esprit réapparait une lettre, une lettre que j'ai ouverte en vitesse, une lettre de Gringotts. Dans cette lettre il était stipuler que sans « gain d'argent », je serais bientôt dans l'incapacité de rembourser l'achat de mon appartement. Payer un appartement en sept ans, voilà l'assurance de bien des problèmes. Je n'avais plus que deux ans à tirer... C'est fou, cette nouvelle me retraversant l'esprit m'apparait bien plus belle que ce matin. J'ai envie de prendre la main de Nathan, puis m'abstiens.
- Je vais bientôt devoir vendre mon appartement si je ne retrouve pas rapidement un emploi. Gringotts me l'a gentiment rappelé par l'envoi d'une de ses chouettes tant redoutées.
Je souris légèrement en haussant les épaules, en fait j'ai connues des situations bien plus dramatiques, choisir de partir s'installer dans un autre pays sans connaître ni la langue, ni personne, c'est bien plus suicidaire. Mais je garde un air inquiet comme pour savoir s'il s'inquiétera pour moi. Je finis mon verre d'une longue gorgée puis le pose à coté de celui de Nathan pour garder mes deux mains libres. Je souris légèrement, arrêtons un peu de parler de moi, il paraît que les hommes sont toujours très contents de s'étendre sur leur petite personne en plus ça m'interesse.
- Très bon mojito, t'as appris à les faire où ?
Je souris légèrement, j'espère qu'il prendra en compte qu'un tel compliment de la part d'une barmaid, c'est la classe ! Ahem.
- Et toi ! T'habite 365 jours par an, ici ?
Je souris légèrement... cynique. Je m'imagine mal vivre ici pour toujours et tous les jours. Ca doit être horrible mais il paraît que certains enseignants n'ont pas d'autres endroits où vivre que Poudlard ce qui m'horripile un peu. Sache te contenir Helen, tu es peut-être face à l'un des ces spécimens rares ! Et peut-être qu'il va t'héberger -même si penser à cela dés maintenant, c'est ce que l'on peut appeler « rêver »- et il faudrait aussi dans ce cas se préparer psychologiquement bien que je ne pense pas que l'on puisse emménager ici avec un proche qui ne travaille pas à Poudlard -ce que j'aimerais éviter de faire dans la mesure du possible-, roh, les directeurs peuvent faire ce qu'ils veulent. Passons, il n'est en aucun cas question de cela.
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Nathan Unless
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Sujet: Re: Qui ne tente rien... ne tente rien. -Nathan- Mer 10 Fév - 23:03 |
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Ah les transactions immobilière c’est pas mon truc. Je me souviens vers mes 22, 23 ans les modlu avaient vraiment fait n’importe quoi à ce niveau là, et même si nous n’avons pas tout a fait le même système, cela avait aussi foutu la merde dans notre propre économie. Enfin, à l’époque tout ce que j’en savais c’est que ça bousillait mes projets d’aller à l’étranger. Les chouettes de Gringotts je connais aussi, même si j’ai un autre compte en Bulgarie… Au cas où.
- Ouais je vois. Ils envoient des lettres aimable ceux-là.
En même temps quand on voit a quoi ils ressemblent.
- Très bon mojito, t'as appris à les faire où ?
Je souris, indéniablement flatté, visiblement je n’ai pas perdu la main. Je hausse les épaules en répondant :
- Quoi qu’on en dise le diplôme de Durmstrang ça n’ouvre pas en grand la porte à la vie facile… J’ai dû bosser en parallèle pour payer mes études.
Je lève les yeux quelques minutes en réfléchissant puis me souviens de quelque chose. Je reprend en souriant :
- Ah ! Tu te souviens de Bart’ ? C’est lui qui m’a pistonné dans le bar ou il travaillait. Excepté les mojito et les téquilas sunrise je dois avouer que j’étais assez mauvais. M’enfin j’amenais tous mes potes de fac donc le patron m’appréciait pas mal.
Enfin mes potes de fac, c’était surtout mes ex’ de l’époque mais bon inutile de détailler ça a Helen. Et toutes les nanas aiment les mojito et les téquilas sunrise…
Elle me demande ensuite si j’habite ici 365 jours par an. Quelle horrible perspective ! Même si je n’avais pas d’autre choix je préfèrerais être SDF pendant deux mois plutôt que de passer tout l’été ici.
- Non !
Je note d’ailleurs son petit sourire. Sarcasme ? Cynisme ? Ironie ? Sûrement un peu des trois. N’empêche, je peux comprendre, elle n’a pas envie d’être désagréablement surprise de découvrir l’horrible endroit ou je vis dans l’optique ou elle viendrait loger chez moi. Elle prend ses précautions avant de passer à l’attaque. Logique.
- Bon c’est vrai j’ai un appartement de fonction ici, que tu as déjà vu d’ailleurs…
Je laisse un petit blanc sans vraiment faire exprès. Il vaut mieux éviter de revenir le dessus tout de suite, je préfère continuer sur le premier sujet :
- Mais j’ai un appart’ à Londres, que j’utilise quand je peux me permettre de quitter l’enceinte de cette école.
Erf … ça fait un peu prison Poudlard présenté comme ça. Rattrapons cette affirmation :
- Ce que je fais probablement plus qu’il ne faudrait. Les mauvaises habitudes transcendent les pays.
Je crois que j’ai plus vus ce bureau en six mois que celui du directeur de Durmstrang en 4 ans. J’hésite un instant à lui dire que si elle le désir je pourrai lui montrer mon appart quand quelqu’un toque à la porte.
Un moulin ce bureau. Je lance un regard d’excuse à Helen avant d’inviter la personne à entrer tout en faisant disparaître les verres d’alcool. La porte s’ouvre pour laisser apparaître Steven suivit d’un des mes collègues de Magenmagot. Je me tourne vers l’homme, Mr Ashton si mes souvenirs sont bons, m’attendant à ce qu’il explique la raison de sa présence ici. Il s’approche et me tend la main :
- Bonjour Mr Unless.
C’est un homme petit et assez débonnaire qui a l’air fort sympathique. Il porte une mallette noire.
- Je suis le notaire de votre frère, toutes mes condoléances. Il m’a confié son… - … merci.
Notaire. Ca sent le …
- … testament, celui-ci concerne pour la grand majorité des étudiant et personnel de Poudlard. C’est pourquoi je me suis permis de venir vous voir, serait il possible de procéder à la lecture du testament dans une salle de votre château ? - Bien sûr, un endroit en particulier ? - Y aurait-il une salle abandonné ou nous serions sûr de ne pas être dérangé ? - Certainement, il y en a plusieurs à cette étage. - Parfait. Il faudrait convoquer les élèves suivant…
Il baisse les yeux sur sa feuille et énumère une liste de noms qui ne me parlent pas tous.
- Mesdemoiselle Elwina Moon, Silice Young, Elynn Lone, Elisabeth Winster, Anna Fields, Lindsay Andrews et Messieurs Alexey Unless, Jagged Harrington, James Potter. - Steven ? Pouvez vous aller chercher ces élèves. - Bien sûr monsieur.
Le concierge m’adresse un sourire et quitte la salle sans avoir pris note des élèves à prévenir. Contrairement a moi ces noms ne doivent pas lui être inconnus. Un concierge ça connait souvent mieux les élèves que les profs eux même, et vu son âge il doit copiner avec pas mal d’entre eux. Le notaire relève les yeux vers moi. La liste n’est pas finie :
- Il faudrait aussi la présence de Madame Unless, monsieur Walker et Monsieur Elder, ils sont professeurs ici si je ne m’abuse ? - C’est exact. - Vous pouvez peut être demandé a votre secrétaire d’aller les chercher ?
Il jette un coup d’œil à Helen en disant cela. Je me tourne, près à demander à Jade par où sa perfidie l’as poussé à entrer mais reconnaissant une femme que j’apprécie derrière moi je mets simplement les choses au clair pour monsieur Ashton.
- Ah non, mademoiselle Patterson est … - Par contre nous avons un petit problème, m’interrompe t’il impoliment, il manque une personne que je n’ai pas réussit à contacter ce matin une certaine euh … Helen Trust ?
Je ne peux m’empêcher de sourire devant son air crispé.
- On peut dire que vous avez de la chance. Elle est ici.
J’invite Helen à nous rejoindre en disant cela. Il me regarde, la regarde avec un air suspicieux, mais ne fait pas de commentaire.
- Vous m’avez dit avoir une salle ? - Oui.
Je sors de mon bureau suivit de l’homme et Helen. On traverse rapidement le couloir avant de trouver une salle de classe abandonné.
- Je vais chercher les professeurs concernés.
Alors que le notaire observe la salle, je me tourne vers Helen, j’ai un moment d’hésitation puis je décide de lui faire un bisou rapide sur les lèvres, puis en souriant je tourne les talons et m’en vais rapidement.
Je vais d’abord prévenir Ryan, puis Johnny sur les pelouses, et enfin Lizzie. Bien accompagné je retourne dans la salle de classe abandonné, ou je retrouve monsieur le notaire, Helen, et les quelques élèves qui n’ont pas l’air de comprendre pourquoi ils sont là. Steven est reparti. On entre tous dans la salle, le notaire va de son propre chef à l’ancien bureau de professeur avant de commencer son petit numéro. Voyons ce que Sand nous offre.
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Sujet: Re: Qui ne tente rien... ne tente rien. -Nathan- Jeu 11 Fév - 0:00 |
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Nathan me dit qu'il a travaillé avec Bart, je ne peux réprimer un large sourire, Bart est l'un des meilleurs collègues que j'ai pu avoir, déjà car il ne me draguai pas ce qui était déjà un gros plus et qu'il avait toujours le mot pour rire. Je regarde rapidement dans le vague, dire que je ne vais le voir qu'une fois toutes les trente-six du mois. Bon sinon, à retenir : il va falloir que je goute une des tequila sunrise de Nathan.
Nathan me rassure, il a un appartement à Londres aussi, peut-être est-il spacieux, a-t-il un magnifique emplacement, oui, peut-être, peut-être que je pourrais le voir un jour aussi, peut-être. Quoi qu'il en soit, je souris légèrement, rassurée, plus pour sa santé mentale que pour mon avenir proche qui n'a tout de même pas trop de chance.
Avant que je ne puisse reprendre la parole. On frappe à la porte et là, je sens l'après-midi prendre un nouveau tournant, alors qu'elle commençait plutôt pas mal. Nathan s'excuse d'un regard alors que je fais un geste comme quoi ce n'est pas grave, le genre de geste totalement hypocrite mais que tout le monde fait par politesse. Steven entre dans le bureau, je lui fait un léger sourire, mais ce n'était pas pour vérifier si j'étais un taliban séquestrant le directeur qu'il est monté dans le bureau mais pour accompagner un homme. Je le regarde avec méfiance, c'est lui qui va me bousiller mon après-midi et je le sais, peut-être ai-je des dons de voyance tout compte fait ? Ou peut-être que tout le monde le sait lorsque quelque chose se termine, comme une discussion qui avait à peine commencée.
Je reste derrière Nathan alors que l'homme m'ignore complètement, je ne le connais pas, il ne me connait pas, tout va bien. Il se présente comme le notaire de Sand. Je lance un coup d'oeil au portrait de ce dernier, il me fixe avec un léger sourire qu'il n'avait pas tout à l'heure. Que doit-on craindre ? Ou plutôt que doivent-ils craindre ? La lecture du testament va a priori se faire aujourd'hui et je me demande si je pourrais être présente, rien qu'en tant que spectatrice, pour pas repartir directement à Londres. Je regarde autour de moi alors que le notaire énumère les personnes présente dans le testament de Sand, pas mal d'élèves. J'en aurais presque été étonné mais... en fait, non, pas vraiment, il aime bien la jeunesse et Sand devait côtoyer pas mal de jeune pour rester jeune avec eux, ne plus vieillir, il l'a fait, une mort à trente ans, histoire de laisser un beau cadavre. Sand a par contre nettement moins pensé à ses anciens collègues. J'écoute vaguement jusqu'à ce que le petit notaire à l'air désagréable me regarde fixement tout en disant le mot « secrétaire ». Je bug où il me prend pour la secrétaire de Nathan. Je hausse les sourcils sans répondre.
« Ah non, mademoiselle Patterson est … »
Mademoiselle Patterson, parle-t-il de Jade ? Jade à qui je n'ai pas parlé depuis longtemps d'ailleurs, il faudrait que je la revoit.
- Par contre nous avons un petit problème, il manque une personne que je n’ai pas réussit à contacter ce matin une certaine euh … Helen Trust ?
Je regarde le morceau de papier qu'il a dans la main sans savoir quoi dire. Helen Trust ? Pourquoi Sand m'a-t-il mise dans son fichu testament ? C'est ce que je sentais, l'après-midi va partir dans une... mauvaise direction. Je regarde le morceau de papier à moitié effrayée par ce qu'il peut y être écrit. Ce qui m'étonne le plus, c'est qu'il n'y a pas d'autres exs de Sand dans la liste, à part Lizzie, ou peut-être une ou deux mais nous n'y sommes pas toutes, il n'y en a aucune que je ne connais.
- On peut dire que vous avez de la chance. Elle est ici.
Je souris légèrement, tu parles d'une chance...
- Vous m’avez dit avoir une salle ? - Oui.
Je regarde Nathan alors qu'il sort de son bureau, je suit le notaire qui suit lui-même Nathan.
- Je vais chercher les professeurs concernés.
Je regarde Nathan avec des yeux ronds. Naaaaaaaaaaan, ne m'abandonne pas avec lui. Il m'embrasse rapidement sur la bouche avant de partir. Qu'est-ce que je donnerait pour qu'il y ait Steven ou Nathan avec moi. Je ne sais pas ce que j'ai contre les notaires.
- Et donc vous savez ce que je reçois de sa part ? - Son testament est rédigé réellement n'importe comment, nous allons procéder à une lecture complète ensemble.
Je le regarde avec un sourire qui s'efface aussi sec. Youpi, je sens que Sand a tout fait pour que nous ayons tous la honte au moment de la lecture. Je regarde mes pieds, le silence se faisant vraiment pesant.
- Vous pouvez pas me dire ce qu'il me lègue pour que je n'ai pas l'air totalement décontenancé lors de la lecture ? - C'est impossible. Tout le monde doit lire le testament en même temps, et devant témoins.
Youpi. Je ne tente même plus de lui sourire, je peux être hypocrite mais pas à ce point. Les élèves arrivent accompagné de Steven Young, ils me regardent étrangement mais je me sens mieux malgré le point de leur regards. Ils se demandent tous ce qu'ils vont recevoir, ce qu'ils vont avoir, ce qu'il peut se passer. Ils ont l'air de se connaître. Enfin, Nathan arrive avec les professeurs. Nous nous installons tous à des places d'élèves alors que le notaire deviendra professeur pour quelques minutes. Je me pose vers Nathan bien que la lecture du testament risque de ne pas être joyeuse à ses cotés. Tout d'un coup, je suis contente qu'il sache pour Sand et moi, qu'il ait tout appris le soir d'Halloween bien que ce soir a failli être gâcher par la nouvelle. Mon yeux passent de Nathan au notaire qui commence sa lecture à voix haute, tous le monde trépignent, tout le monde sait qu'il va être gêné ou qu'il risque de l'être mais au fond, tout le monde sait que l'heure qui va suivre est pire que l'enterrement, c'est la dernière trace de Sand, la dernière surprise, la dernière chose qu'il pourra nous adresser comme s'il était toujours devant nous. Je baisse les yeux, pose ma main sur celle de Nathan et attend que l'on cite mon nom ou celui de mon voisin de table.
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Nathan Unless
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Sujet: Re: Qui ne tente rien... ne tente rien. -Nathan- Dim 7 Mar - 19:48 |
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=> 1/2 heure plus tard.
Je repose le testament devant moi en regardant les objets qu’Ashton à placé devant moi pendant que je lisais la partie me concernant. Il y a une grande boite en carton contenant des choses à mettre sur mon bureau pour avoir l’air intelligent, je regarderai une autre fois de quoi il s’agissait exactement. Je prends le bracelet de mon père et le tourne entre mes doigts, l’objet est en cuire tressé et semble très vieux, d’une époque inconnue mais probablement bien antérieur à notre siècle. Résistant à la tentation de l’enfiler ( première règle du sorcier intelligent on ne met jamais un accessoire vestimentaire magique sans connaitre son pouvoir) je le glisse dans la poche de mon pantalon. Ensuite la boite, que je n’ouvre pas non plus sentant à plein nez l’humour massacrant et imbécile de Sand qui s’en dégage. La liste des objets sexuels préféré de Sand rejoins le bracelet dans ma poche… peut-être lui trouverai-je jamais une utilité qui sait ? Il en va de même pour les clefs du ‘cabanon’ africain. Je vois mal Sand vivre dans un cabanon, m’enfin la proximité d’une plage nudiste peut expliquer l’attirance qu’il à pu avoir pour ce lieu… Il me lègue son fil aussi, je n’ai pas oublié, mais le notaire ne l’a pas posé sur le bureau TT. Le problème Sandy-chou c’est que t’as tellement de gosse que tous tes rejetons vont pouvoir revendiquer légitimement un tutorat de ma part @___@ … Saleté. On verra plus tard de quel rejeton il s’agit. Il reste enfin la photo de mes parents. Je la regarde un instant de loin avant d’oser la prendre. Qu’on en pense ce que l’on veut, je n’avais jamais vu de représentations de mes parents avant. Gwladys m’avait affirmé qu’elle avait perdu le seul album photo qu’elle possédait et comme ils étaient morts je n’avais aucune raison de les rechercher. J’avais accepté ma situation d’enfant orphelin présupposé depuis la naissance. Etrangement le choc de me découvrir un frère me fut plutôt agréable, amusant… Mais celui de savoir qu’il avait profité de l’éducation et l’amour de mes parents jusqu’à son septième anniversaire… Cela m’avait blessé plus que je ne le pensais vraiment, et voir maintenant la photo de ces deux êtres qui m’avait arbitrairement abandonné à ma naissance, sur des critères complètement incompréhensible qui plus est, cela faisait naître en moi un sentiment indéfinissable. Alors que tout le monde regardait et comparait ses cadeaux autour de moi je restais à regarder une vieille photo de mes indignes parents. Je finis tout de même par y détacher mon regard et retrouver du même coup une expression plus sereine.
Décidant qu’il n’y avait rien d’autre à décider avec les autres personnes présentes dans l’immédiat je me relève pour aller remercier Ashton de s’être déplacé jusqu’ici.
- Je ne fais que mon travail monsieur. - Vous retrouverez la sortie ? - Oui ne vous en faite pas, je connais ce château, j’y ai étudié.
Trop passionnante ta vie mon gars \o/
- Très bien, dans ce cas je vous laisse ici. Bonne journée. - De même.
Je me retourne vers Helen qui s’est levée aussi et l’invite à me suivre d’un geste de la tête. Je prend au passage la petite boite et la photo posé face cachée dessus. En sortant de la pièce je vous Steven qui avait attendu dehors, il est bien dressé, c’est bien. Je lui adresse un sourire :
- Steven, vous fermerez la salle quand les énergumènes qui l’occupent se seront décidés à retourner à leurs cours respectifs.
Qu’ils prennent leur temps, c’est pas tous les jours qu’on reçoit l’héritage de Sand Unless. Après m’être assuré qu’Helen me suit, nous reprenons le chemin de mon bureau en silence. Chacun de nous doit réfléchir à la signification de nos nouveaux cadeaux, et puis je préfère être au calme de mon bureau, loin des indiscrets, pour parler avec elle.
On arrive devant la gargouille. Temps d’arrêt. Helen ne connait pas le mot de passe. Encore une fois j’insulte intérieurement le sombre idiot qui à des idées aussi bêtes en matière de mot de passe. Comme à mon habitude je regarde la gargouille inexpressive avec un air las et dans un soupire :
- Fuck.
Satisfaite, la gargouille toujours de marbre (ou de pierre plutôt), pivote pour dévoiler l’entré. Pour la première fois depuis ma lecture du testament je me tourne vers Helen pour la regarder dans les yeux une demi seconde avant d’aborder une expression poli et de l’inviter à passer en première :
- Après toi.
Elle entre la première dans mon bureau, je prends d’ailleurs soin de fermer la porte à clef, sait on jamais, il y a certaines personnes ici assez malpolies pour entrer sans frapper. Une fois dans la pièce je me rends compte que j’ai oublié de prendre le carton avec les objets qui me donneront une apparence d’homme intelligent à mon bureau … zuuut. Comme ça j’avais besoin de ça pour avoir l’air intelligent tient.
Je vais poser la petite boite sur une étagère avec la photo toujours dessus et commence à parler avant même de me retourner avec une pointe d’ironie dans ma voix :
- Alors future madame Unless, vous êtes satisfaite de l’héritage de votre défunt fiancé ?
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Sujet: Re: Qui ne tente rien... ne tente rien. -Nathan- Dim 7 Mar - 20:52 |
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Je me lève sans savoir trop quoi faire, Nathan est comme un gosse qui reçois ses cadeaux de Noël et c'est celui qui a été le plus gâté. Qu'il fasse exprès ou non, il évite mon regard et c'est polutot stressant. Je tiens ma super nouvelle bague entre les doigts sans oser la repasser à mon annuaire, elle est belle pourtant, j'vais devoir la garder dans une vieille boite à bijoux pour ne jamais la porter. A Shame. Je suis Nathan des yeux alors que les élèves bruyant se marrent pour la plupart, alors que l'ambiance était presque lourde au début, les élèves, pourtant agés, se chamaillent, font déjà des plans, se marrent, essaye de comprendre tous ce que Nathan a pu leur lire, il s'envient et ils ne sont pas près de se calmer. Je les comprend. Je regarde à nouveau Nathan, voilà qu'il parle au notaire. C'est toujours sympa. Nathan me jette un coup d'oeil, un coup de tête et sort, ça veut dire que je suis censée le suivre ? Je suppose que oui, enfin, si il va au toilette, j'aurais l'air futée. Avec un haussement d'épaule, je me décide à la suivre, bien décider à partir s'il continue à ne pas m'adresser un mot. Mon après, faut le comprendre, il a perdu son frère, a hérité de tout un tas de choses qui peuvent être plus ou moins cool. Il est en état de choc, ouais, on mettra ça là-dessus. Je glisse la bague dans ma poche de jacket et marche en silence à coté de Nathan, il doit réfléchir à tout son héritage, avec un peu de chance il a même totalement zappé ce qu'il y avait écrit à mon sujet. Ouais, j'ai de l'espoir je sais mais la vie sans espoir, c'est pas fun, là au moins, je suis certaine d'avoir des désillusions, trop cool ! On arrive assez rapidement à son bureau, toujours sans le moindre mot puis il se met devant la gargouille qui attend gentiement le mot de passe que j'aurais enfin la chance d'entendre.
- Fuck
Oh merde, il a oublié le mot de passe. La gargouille bouge et la porte s'ouvre. Fuck est le mot de passe ? C'est une blague ? Non, faut croire que non, Nathan ne sourit pas ce qui ne me donne même pas envie de me marrer devant l'absurdité de ce mot de passe. Le nombre d'élèves qui doivent passer par ici en disant "fuck". Pauvres gosses, ils doivent pas comprendre pourquoi la porte s'ouvre.
- Après toi.
Je baisse les yeux et passe la première par l'escalier pour me retrouver rapidement dans son bureau comme il y a plus d'une demi-heure et dire que l'aprem commençait bien. Merci Sand de venir pourrir tout ça ! Même mort. Je soupire alors que Nathan entre à nouveau dans la pièce et que je ne sais pas vraiment trop quoi faire.
- Alors future madame Unless, vous êtes satisfaite de l’héritage de votre défunt fiancé ?
Bon... Il a pas zappé le petit mot pour moi dans le testament, qu'est-ce que c'est gentil ><. Je baisse les yeux et tente de placer un sourire sur mon visage.
- Future madame Unless...
Oui, je voulais sortir une tirade bien digne d'un bon Shakespeare et tout ce que je fais c'est un chuchotement presque inaudible de son début de phrase. Je regarde Nathan, toute ma répartie envolé à l'instar de mon sourire.
-Hum... Ce n'est même pas drôle, c'était une blague.
Je souris légèrement devant la situation totalement pourri. Ouais, je crois qu'il vaut mieux pas que tu souris ma petite Helen, c'est pitoyable.
- Tu as un fils adoptif à présent ?
Oh, c'est le top, on aurait pas pu trouver plus pourri pour repartir dans la conversation, je crois.
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Nathan Unless
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Sujet: Re: Qui ne tente rien... ne tente rien. -Nathan- Dim 7 Mar - 21:37 |
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Je laisse la boite où elle est et m’en désintéresse au profit de mon invitée. Je veux bien reconnaître que sur l’échelle du tact ou de la gentillesse, ce que je viens de dire n’est pas très haut, mais c’est l’expression d’une frustration nouvelle, non pas à son égard mais à celui de mon frère. Je regarde son visage alors qu’elle préfère admirer le tapis qui n’est pas un objet particulièrement admirable cela dit. Elle murmure mes paroles, comme si elle se rendait compte de leur signification que maintenant, comme si elle voulait les imprimer dans sa tête et sa réalité… Je deviens parano, si je ne le suis pas déjà.
-Hum... Ce n'est même pas drôle, c'était une blague.
Si c’est drôle. C’est hilarant ! … Bon d’accord j’ai les nerfs que Sand ait fichu son grain de sel la dedans, mais d’un autre côté je n’aime pas voir Helen faire cette tête. Ce n’est même pas sa faute ! Je finis par sourire, en me disant que de toute façon ça ne sert à rien d’être en froid (même aussi peu) pour une histoire aussi stupide. Evidement que c’était une blague, de toute manière qu’est ce qu’il veut faire l’autre là au pays des morts pour empêcher que les choses ne se déroulent pas comme il veut. Et puis en même temps future madame Unless ça veut pas non plus dire future femme de Sand… enfin moi j’dis ça … il vaut mieux éviter les sous-entendus comme ça à voix haute, dans une relation qui est au stade où en est la notre c’est déplacé. Je me détend à nouveau et ajoute simplement, comme à titre d’information :
- Après … une demande de fiançailles ça peut se refuser, simplement, as-tu le courage de refuser quelque chose à un mort ?
As-tu le courage de refuser quelque chose à Sand Unless @__@ ? J’ai dis ça sérieusement, au cas ou elle ne prendrait pas la chose aussi légèrement que moi, il y a des gens très attaché aux derniers désirs de défunts.
- Tu as un fils adoptif à présent ?
Ah le changement de sujet ! Je hausse les sourcils en regardant dans le vide :
- Faut croire… J’étais pas plus au courant que ça, comme il n’a pas précisé de nom je ne sais même pas de qui il parle en faite.
Ce qui est vrai. J’ai des soupçons sur Alexey… mais à ce que j’ai lu il aurait aussi pu parler du futur fils de Patterson U___u. N’empêche, concrètement, qu’il me lègue son neveu ça veut dire quoi ? Lui payer une pension alimentaire ? Lui signer ses absences –‘ ? … Lui payer ses bouquins ? … le loger ? En parlant de logement… Ne restons pas sur des sujets stériles, parlons d’autre choses, hop !
- Sans vouloir changer de sujet trop rapidement…
… Pourquoi je dis ça moi ? C’est exactement ce que je veux faire u_u.
- En faite si, pour changer de sujet. Avant qu’on soit interrompu on parlait de ton appart que tu vas devoir vendre non ?
Question rhétorique, en plus elle doit vendre uniquement si elle ne retrouve pas de travail mais on va dire que j’ai omis ce détail inutile.
- Tu peux venir loger chez moi si tu veux..?
Je lève les yeux vers en disant ça pour observer sa réaction. Comme elle ne répond pas tout de suite, j’en déduis qu’il faut que je me justifie un peu pour pas que ce soit trop suspect. Ou je ne sais pas. Peut être pas en faite ? Ben nan, j’décide que je ne me justifiais pas. Elle peut accepter ou refuser sans détails supplémentaires.
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Helen Trust
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Sujet: Re: Qui ne tente rien... ne tente rien. -Nathan- Dim 7 Mar - 22:23 |
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Je regarde le bout de mes chaussures, quelle classe, on dirait une adolescente qui se fait disputer... quoi que... non... si j'étais une ado me faisant disputé, je rétorquerait sans doute des imbécilité, j'aurais les larmes aux yeux, je hurlerai, je ne sais pas mais je ne serais pas impassible à regarder mes pieds alors que le plus bel homme du monde d'après une dizaine de magazine se trouve en face de moi. Il me parle, instantanément, je relève la tête, il a troqué son expression crispé contre un sourire presque lumineux, j'aurais presque envie de lui sourire en retour alors qu'il me dit que les demandes de fiançaille, ça se rejette. Sand aurait été vivant, je l'aurais rejeté d'ailleurs et là... il faut dire que je n'ai même pas considéré la question, que je n'ai pas pris ça au sérieux. Sand a juste du se marré en entrant dans une bijouterie et en demandant une bague, ouais, ç a du être l'éclate pour lui. Et en regardant Nathan, j'ai envie de lui dire que bien sur, je rejettai cette demande de fiançaille mais je n'en fait rien et change de sujet. Par moment, on se demande vraiment pourquoi on agit de telle ou telle manière. Pourtant, je suis sobre, je n'ai rien fumé, je ne comprend pas vraiment.
Je le regarde alors qu'il m'explique qu'il ne voit même pas de quel fils il parle. Je sourit, me rappellant des deux fois où Sand s'était pris une baffe en face de moi par des femmes qu'il avait engrossé... Ce qui me ferait presque blêmir, c'est que Nathan va bientot se poser la question de savoir si Sand m'a fait un gosse... quoi que dans ce cas, j'aurais une réponse à peu près convenable à lui fournir.
- Sans vouloir changer de sujet trop rapidement…
Sisi, c'est une bonne idée de changer de sujet parce que là, on s'embourbe, on parle de Sand alors que c'est peut-être l'un des sujets à éviter sans qu'il ne devienne tabou, ce serait con tout de même.
- En faite si, pour changer de sujet. Avant qu’on soit interrompu on parlait de ton appart que tu vas devoir vendre non ?
Je sourit légèrement, ouais, on peut dire ça comme ça, mon magnifique appartement qui doit être super côté puisqu'avec une minuscule terrasse et donnant la possibilité à l'habitant d'aller aussi bien coté moldu que coté sorcier, en trois jours, il pourrait être vendu. Ca me fend pas vraiment le coeur de le vendre, je n'y ai pas vécu tant que ça, un an jour pour jour et je commence à me lasser du centre de Londres même si je dois avouer que y a pas plus pratique pour bosser. Je regarde Nathan, comme attendant qu'il continue.
- Tu peux venir loger chez moi si tu veux..?
Il lève les yeux chez moi alors que je tressaille intérieurement. C'est pas un peu rapide tout ça ? C'est la quatrième fois que l'on se voit et on ne se voit jamais plus de 12 heures d'affilées. En même temps, il y a trois quarts d'heures, c'est ce que j'avais le plus envie qu'il se produise, qu'il me propose d'habiter avec lui. Je n'ai même pas eu besoin de lui dire que j'allais sans doute me retrouver à la rue... au pire, il sait que j'aurais survécu. Je le regarde, craignant à présent qu'il ne soit pas sérieux. Je souris largement devant son visage interrogatif. Je m'avance d'un pas vers Nathan et hésite à prendre sa main, on est plus à ça près vous allez me dire. Mon sourire ne s'efface pas, Nathan a l'air assez sérieux. Je dépose un baiser furtif sur ses lèvres en me mettant sur la pointes des pieds avant de retomber.
- Ca me ferait plaisir...
Je souris largement.
- Bien entendu, ce serait temporaire...
Bon, ça, c'est encore à voir. Je me pose un bon milliers de questions mais le laisse me parler des modalités comme il le souhaite. J'attrappe sa main et le regarde. Peut-être demandait-il ça juste par politesse... c'est d'usure de proposer un logement à une future SDF en attendant d'elle qu'elle ait un peu de fierté et qu'elle dise qu'elle est indépendante et qu'elle n'a besoin de personne. Aujourd'hui, ma fierté est bien loin.
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Nathan Unless
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Sujet: Re: Qui ne tente rien... ne tente rien. -Nathan- Dim 25 Avr - 22:58 |
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Ouais d’accord, je veux bien l’admettre, parfois je suis un peu rapide de besogne, mais on n’a qu’une vie, et puis d’abord pourquoi je me justifie ? Si elle ne veut pas elle refuse, elle est assez grande pour ça. Et puis moi, si j’étais elle, j’aurais été content qu’on me fasse une telle proposition ! Et puis, on s’est déjà vu quatre fois, on est super intimes là. Voila. Je la laisse approcher, sans bouger. Un sourire. Elle me prend la main, c’est bien parti. J’arque un sourcil engageant auquel elle répond bien mieux que je l’avais espéré. Personnellement je prends ça pour l’équivalent d’un ‘oui’ – à moins que ce soit un ‘j’ai envie de toi, je te veux @_@’ – dans les d’eux cas je suis !
- Ca me ferait plaisir…
T’imagines même pas à quel point ça te ferra encore plus plaisir après. Aiiis confiance ! Elle a l’air contente, sincèrement.
- Bien entendu, ce serait temporaire…
Bien entendu, bien entendu, respectons les conventions, la politesse de base, tout ça tout ça. Je préfère ne rien répondre à cela, pour la laisser espérer, ce qu’elle ferrait bien de faire. C’est beau l’espoir, c’est grand, et ça porte les gens loin.
Je glisse mes doigts entre les siens en lui adressant un regard pleins de sous-entendus.
- Dans ce cas, si vous ne faites rien cet après-midi mademoiselle, je me ferrai une joie de vous faire visiter.
Bon personnellement je suis sensé avoir plein de choses à faire, surtout avec l’autre fainéante de base qui fait jamais son boulot… et dire qu’elle est enceinte… Pauvre gosse, pauvre gosse, pauvre gosse. Mais bon bref je viens de subir pas mal de traumatisme avec le testament de mon fou frère défunt, donc je m’offre des vacances réduites pour moi tout seul. Ah qu’est ce que ça fait du bien d’être tout en haut – ou presque – de la hiérarchie !
Je la laisse récupérer son sac, mais avant qu’elle se dirige (tout naturellement) vers la porte, je l’arrête.
- C’est plus cour par la cheminée.
Pourquoi se compliquer la vie ? Surtout que dehors il pleut, ou s’il ne pleut pas c’est tout comme. Je prends le bocal péruviens ocre qui se trouve au dessus de ma cheminé et le propose à la jeune femme avant de prendre moi-même une poignée de poudre verte.
J’apprendre le numéro de mon appartement et la formule ultra secrète pour y accéder à Helen – bah ouais, on n’entre pas chez moi comme dans un moulin tout de même -. Je la laisse passer en première comme tout gentleman qui se respecte et je m’engage à sa suite, après avoir verrouillé de l’intérieur la porte de mon bureau. Je n’aime pas beaucoup cette manière de voyager, mais je dois admettre que c’est super pratique.
Après la sensation désagréable et verdoyante, j’atterri tranquillement dans mon salon. Les flammes derrière moi s’éteignent à nouveau alors que j’ôte les quelques poussières qui ont accompagnées mon voyage, de mon bras.
Je lève les yeux vers Helen et lui annonce :
- Bienvenu chez moi !
Devant nous s’étale mon salon. L’appartement date déjà, ce qui explique le très haut plafond et certaines décorations kitchissimes qui ont perdurées dont le lustre d’ailleurs… Pour le reste c’est un salon normal, avec des canapés, des plantes vertes, des tables basses, une bibliothèque, et même un vieux tourne disque… c’est la pièce la plus grande ici, avec des grandes vitres à droite et une porte ouverte qui mène au couloir de l’autre côté, lumineux, tussa… je vais me transformer en agent immobilier si je continue u_u.
- Bon alors, le salon,… enfin je pense que t’avais remarquée...
Je me tourne vers elle en attendant de voir sa réaction.
[ j'te ferrai un plan dudit appart un d'ces quatre, ce sera plus simple pour rp dedant x) ]
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Helen Trust
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Sujet: Re: Qui ne tente rien... ne tente rien. -Nathan- Sam 8 Mai - 18:12 |
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Si j'avais su, j'avais su. Je ne comprendrai jamais réellement la vie, une invention que je ne considérerai jamais divine, ne m'en voulez pas, mais quelle création néanmoins, ou si ce n'est qu'un effet du hasard, que nous soyons tous là et bien, quel bel effet du hasard. Je ne vous parlerai pas de probabilités, vous me comprendrez peut-être mais rien que le mot probabilité me donne de l'urticaire, reste des moments que j'ai pu passer chez les moldus. Ce que je veux dire par tout ça, c'est que certaines journées peuvent s'avérer inutiles, beaucoup de journées sont d'ailleurs inutiles et prévisibles, nous savons exactement ce que nous ferons dans tel créneau horaire. Mais à contrario, il existe de ces journées magnifiques où tout part en vrille et où l'on ne se rend pas réellement compte de ce qu'il se passe. A croire que les rares fois où j'ai passé du temps seule à seul avec Nathan, ce fut le cas et nous réitérons. Il y a quelques heures, j'entrai dans son bureau, nous allions ensuite prendre connaissance de ce que nous laissait Sand Unless et à présent, j'ai un nouvel endroit pour vivre, tout m'apparait insensé, mais qu'est-ce qui est réellement sensé lorsque moi, Helen Trust, je me trouve face à Nathan Unless (que l'on ne présente plus) me faisant les yeux doux. Non, la vie est pleine d'improbabilité et là, je suis face à l'une d'elle et que c'est bon de se sentir libre et à moitié emprisonnée en même temps, que c'est bon de ne pas savoir ce que je ferai demain, ni ce que je ferai dans une heure. Je souris largement à Nathan alors qu'il me propose de visiter son appartement. Ben ouais et s'il est pourri, soyez sure que je préférerai dormir sous un pont... enfin, j'y réfléchirai ...
Je récupère rapidement mon manteau et mon sac et me dirige vers la porte avant que Nathan ne me rattrape et m'offre un chemin par poudre de cheminette, rien de plus... psychédélique que la poudre de cheminette, la première fois que j'ai emprunté ce chemin de transport, j'avais l'impression que j'allais mourir mais non... Quelques seconde plus tard, je me retrouvais à un endroit totalement différent et c'est assez flippant dans le genre "je perd tout mes repères". Nathan me dit d'y aller en première et je me demande ce qui est le plus ridicule, entrer dans la cheminée ou en sortir, il me donne l'adresse de son appartement et le mot de passe... Je souris, me disant que tout le monde peut rentrer chez moi puis révise mon jugement, il n'y a pas de cheminée chez moi. J'entre dans la cheminée et regarde autour de moi... autoujr de moi la cheminée de Poudlard, je ferme les yeux et balance la formule avant de balancer (ecette fois au sens littéral du terme) de la poudre. Même les yeux fermer, j'aperçois les flammèches vertes. J'arrive enfin et manque de tomber dans la cheminée, j'enlève rapidement la poussière restée sur mes vêtements et entre dans l'appartement de Mister Unless. Un endroit où je ne suis encore jamais venu, jamais, pas avec Sand, non, un endroit... inédit. Je regarde autour de moi et trouve un charme fou à l'endroit, des quelques bibelots sur certains meubles aux éléments de décoration qui ne vont pas tout à fait ensemble. Le tout donne un air à moitié bohème à l'endroit. Rien à fois avec mon appartement petit et penché, la pièce est haute et claire. Je suis tout de suite attirée vers la fenêtre pour savoir où je me trouve à Londres mais Nathan sort déjà de la cheminée et je me tourne vers lui un large sourire aux lèvres.
"Bienvenue chez moi !"
Je le regarde et me rapproche de lui.
"Bon alors, le salon,… enfin je pense que t’avais remarquée... "
Je ris légèrement sans pour autant pouffer et me détourne du salon pour le regarder, lui, il n'a rien à voir avec son mobilier et pourtant, il va très bien avec la pièce. Je sais, ça ne veut absolument rien dire mais bon.
- J'avais remarqué.
Je ne sais pas réellement quoi dire, c'est comme si je me sentais déjà chez moi dans un pareil appartement mais ça, je n'ai pas réellement envie de le dire... ça peut faire flipper. Hum... oui, ce serait... bizarre.
- J'aime ! ... Tu viens régulièrement ici ou t'es plus souvent à Poudlard ?
Je me mord la lèvre, espérant simplement qu'il me dise qu'il revient ici tous les soirs pour dormir et même parfois qu'il reste ici toute la journée.
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Nathan Unless
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Sujet: Re: Qui ne tente rien... ne tente rien. -Nathan- Jeu 24 Juin - 23:27 |
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- Spoiler:
Plan de l'appart o/ Uploaded with ImageShack.us
Qu’est ce que je suis entrain de faire moi là ? Rétrospective. Faudra qu’on me dise d’où me vient cette témérité nouvelle. Enfin non j’ai toujours été téméraire, m’enfin là, ça fait plusieurs mois que je l’ai pas revue, la dernière fois elle m’a planté, et là je l’invite chez moi avec une idée plus qu’évidente derrière la tête. Tout à fait. D’un autre côté elle a accepté. Et pourtant, je n’arrive pas à faire disparaître cette désagréable impression que ce moment va se finir exactement de la même dernière qu’à halloween dernier. J’aime pas être celui qui est manipulé dans l‘histoire, malgré tout je n’arrive pas à refréner le désir bien plus fort. Saleté, je suis vraiment un homme quand je veux, enfin non quand je ne veux pas plutôt. N’empêche que là je ne peux plus faire marche arrière, et d’ailleurs il n’y a qu’une petite partie de ma raison qui me dit que c’est la meilleure chose à faire. D’une manière globale mes envies actuelles sont assez basiques et compréhensible. La seule chose c’est que je ne dois pas trop en attendre.
Mon assurance reprend ses droits alors qu’elle se tourne à nouveau vers moi après avoir observé l’environnement quelques minutes. Je lui adresse un sourire. Elle commente l’appartement d’un simple mot, qui résume tout, inutile de s’étendre, je ne pourrais pas lui en parler pendant des heures de toute manière, ce n’est pas moi qui ai fait la décoration même si je me suis permis de jeter quelques trucs vraiment ignoble comme la statue d’angelots à l’échelle un qui trônait fièrement à côté de la porte toujours ouverte. Parfois ma grand-mère à vraiment, mais vraiment des gouts de ch….
- Tu viens régulièrement ici ou t'es plus souvent à Poudlard ? - Assez régulièrement, rester sur son lieu de travail en permanence ça rend fou… et puis poudlard c’est bien sympa m’enfin …
C’est pas le centre de Londres hein… C’est pas que j’aime pas mes collèges, mais je vois assez souvent leur tête, et faire la fête à dix c’est sympa mais on finis par se lasser. Bon c’est pas vraiment une excuse parce que je sais transplanter, donc Londres c’est pas trop loin magiquement parlant. En faite la raison principale c’est qu’à chaque fois que je vais dans mon appart de Poudlard seul je ne peux pas m’empêcher de penser à Sand et Lizzie, et ça me dégoute franchement. Surtout qu’en plus maintenant qu’il n’est plus ça devient douloureux.
Mais ne pensons pas à ça, en plus elle est orienté sud cette chambre moisit, ça me perturbe, breeef… C’est pas tout ça mais j’ai une invité, et si je m’en occupe pas elle va bientôt se sentir obligé de chercher quelque chose à dire.
- Je te montre le reste ?
Question rhétorique. Quoi que peut-être qu’elle ne veut pas visiter, peut-être qu’elle veut autre chose. So do I. Arf Nathan, Freud aurait été heureux de t’avoir comme patient, il aurait confirmé pas mal de ses théories.
- D’ailleurs tu me dis si tu veux quoi que ce soit.
Quoi que ce soit, n’est ce pas. Moi y comprit o/ J’ai vraiment un problème affectif je crois. En même temps je suis en train de traverser une période horrible de ma vie pendant laquelle je dois surmonter la mort de mon frère jumeaux @_@. Bon c’est pas comme si j’étais proche de lui m’enfin … on a quand même dû partager le même placenta pendant neuf mois. Ca crée des liens. Ouais, on y croit.
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Helen Trust
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Sujet: Re: Qui ne tente rien... ne tente rien. -Nathan- Ven 25 Juin - 10:50 |
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Je sens son regard sur mon alors que je marche en rond dans l'appartement, un appartement de taille assez importante pour se tenir au coeur de Londres et pourtant, il est bien là, je peux le voir pas moi-même grâce aux immeubles aperçus par la fenêtre, je connais Londres par coeur, ce n'est sans doute pas mon endroit préféré, ma ville préférée, je préfère la nature, je suis de ces citadines qui aiment la natures, de ces personnes qui adorent cotoyer du monde tout en préférant parfois la solitude. Rester à Londres, pendant plus d'un mois est un calvaire si je ne m'échappe pas pour quelques jours mais rester plus d'un mois dans un endroit coupé du monde est tout autant un calvaire ? Vous comprenez..; Sinon, tant pis ! Je n'ai pas le temps, Nathan m'observe et je ne compte pas le décevoir, je ne compte pas partir en courrant non plus, quelle gentille fille je fais. C'est comme si je m'otais une liberté qui m'est chère pour faire plaisir à quelqu'un, pour être avec quelqu'un. Je fronce imperceptiblement les sourcils, l'idée de ne plus être libre de mes faits et gestes est hideuse, affreuse, elle m'effraie aussi, j'ai peur de ne plus avoir cette liberté, c'est aussi un peu pour ça que j'ai passé ma vie à déménager, démissionner, remménager pour trouver un job et redémissionner et niveau mec... Celui qui est resté le plus longtemps à mes coté vient de m'offrir une bague pour un mariage que l'on ne célébrera jamais, car c'est bien connu, Sand ira brîuler en enfer tandis que moi, même si j'ai fait du mal à certaines peersonnes aussi bien physiquement que mentalement, je n'ai d'autre destinée que le paradis ! Je respire calmement, je ne m'hotte aucune liberté en étant ici puisque c'est vraiment ce que j'ai envie de faire, j'ai vraiment envie d'être ici. Je pivote sans un bruit pour regarder Nathan et lui adresser un léger sourire. Son appartement a l'air vraiment pas mal mais ce n'est pas vraiment pourquoi je suis ici.
- Je te montre le reste.
Mon sourire s'amplifie mais je refuse re répondre à sa question, question rhétorique de toute façon.
- D'ailleurs tu me dis si tu veux quoi que ce soit.
Je le regarde tandis que ses yeux me parcoure, j'ai très bien saisit ce qu'il insinuait sauf que non, j'ai envie d'attendre, et j'ai surtout envie de LE faire attendre. Il a l'air troublé, par quoi ? A quoi pense-t-il ? J'aimerai parfois savoir user de la legilimancie, ça a l'air pratique cette connerie, je m'approche de lui, non pour l'embrasser bien que l'idée soit parvenue à mon esprit tourmenté mais pour attrapper sa main et la serrer dans la mienne. Puis, je le regarde sans ciller, j'aime ses échanges tacites, j'aime ne pas forcément avoir à user de mes cordes vocales pour communiquer avec quelqu'un. Je hausse les épaules sans jamais déposer mon regard sur autre chose que sur Nathan.
- Je crois que j'ai à peu près tout ce dont j'ai besoin.
Et une chanson pourri entre dans mon cerveau "Besoin de rien, envie de toi", je soupire et pose mon regard sur le sol, comment casser un moment qui commençait bien.
- Si, je sais ce que je veux...
Je souris largement, mon expression n'a plus rien de celle d'une jeune femme qui veut un homme mais plutôt d'une gamine qui a une idée étonnante.
- de musique !
Grâce à la musique, on découvre quelqu'un, un slow pour m'envouter ? De la musique classique pour me montrer qu'il est sensible, passionnée et cultivée, du rock pour danser, chanter rire et partager notre culture général ? Je le regarde attendant et s'il n'a que des CDs de sa grand-mère, je ne lui en voudrait pas même si ç_a cassera un peu toutes mes attentes.
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Nathan Unless
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Sujet: Re: Qui ne tente rien... ne tente rien. -Nathan- Ven 25 Juin - 11:48 |
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Je préfère réfréner mes ardeurs, parfois il faut savoir être patient, et assez souvent, avec les femmes, ça paye. De toute manière pour le moment, on est encore dans la période ‘j’apprends à te connaître’ si on veut que notre relation soit durable. Ce qui est mon cas, indubitablement. Elle semble s’être lassée du décor puisqu’elle préfère me regarder. Ce n’est pas moi qui vais m’en plaindre, même si parfois un regard insistant ça peut mettre mal à l’aise. Mais pour le moment je me sens bien, je suis chez moi. Elle s’approche, pour me prendre la main. Commençons doucement, sans brusqueries. Je glisse mes doigts dans les siens, sans rien tenter de plus, son expression m’indique clairement que le moment n’est pas adapté.
- Je crois que j’ai à peu près tout ce dont j’ai besoin.
Le ton utilisé est nonchalant, et pourtant je ne sais pas trop comment interpréter cette affirmation. Dans le sens : « là j’ai tout ce qu’il faut, ne soit pas lourd change rien » ou « j’aime la tournure que prenne les événements, je suis comblé mais il faut continuer sur cette lancée ». Qu’importe, dans ce genre de situations, tout se joue au feeling. Je l’entends soupirer sans comprendre pourquoi, alors que son regard quitte le miens pour inspecter le sol. Parquet d’origine du XIX o/ … Bref.
- Si, je sais ce que je veux.
Aha Un sourire se dessine sur mes lèvres alors que mon regard se pose sur son visage. Mais au lieu du regard sensuel que je m’attendais à croiser, c’est une expression de joie puérile qu’il me semble deviner. Quelque chose me dis …
- De musique !
Je m’apprête à répondre quelque chose mais ma bouche reste entrouverte sans que je dise quoi que ce soit. Je fronce les sourcils quelques fractions de secondes le temps que l’information soit décodé par mon cerveau qui s’attendait à autre chose. Je me prends à sourire.
- Pourquoi pas.
J’ignore si elle veut un simplement un fond sonore, ou si elle veut réellement écouter la musique avec moi. Je n’ai jamais vraiment été un féru de musique. Je ne maîtrise aucun instrument de musique, même si au lycée j’ai apprit quelques morceaux de guitare pour impressionner la fille qui me plaisait à l’époque. J’adorer aller à des concerts ou des raves, mais plus pour l’ambiance que pour la musique. Mais au début de mes études secondaires j’étais pote avec un type qui voulait travailler dans le son et qui m’à permis de développer une culture musicale de base. Brave type, s’il savait comme je lui suis redevable là tout de suite.
Je pense que si elle m’a demandé ça, c’est aussi par curiosité de savoir ce que je vais lui proposer d’écouter. Classique ? Rock ? Jazz ? Electro ? .__. Réfléchit Nathan, qu’est ce qu’elle à envie que tu lui passes ? Le mieux c’est de lui demander non ? L’art d’éluder les demandes sous-entendues.
- Dit moi ce que tu veux écouter.
La tenant toujours par la main je l’entraîne vers la semi-alcôve que forme mon salon et dans laquelle trône les bouquins classique à côté des trois rangées de vinyle. Sur la première la musique classique, baroque, et romantique recouvre toute la rangée. La deuxième compte les vinyles de jeunesse de mon père (le bon rock des 70’s et les quelques blues note originaux qui date de quand il avait commencé à les collectionner). Et sur la dernière rangé c’est le reste, le n’importe quoi, les vinyles offerts, à moi ou ma grand-mère, et ceux que l’on n’arrive pas à classer.
- Bon je reconnais qu’on peut faire mieux niveau classement, mais si tu me dis ce que tu cherches je peux t’aider à trouver.
Normalement, ils sont encore tous en bon état. Normalement… Par contre je n’ai pas de platine… J’ai un gramophone retouché pour les vinyles ici. Ca donne un charme désuet y paraît.
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Helen Trust
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Sujet: Re: Qui ne tente rien... ne tente rien. -Nathan- Ven 25 Juin - 12:24 |
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Musique, oui, c'est exactement ce que je lui demande soit pour chanter, soit pour danser, soit pour rire, soit pour discuter, soit pour s'embrasser ou plus, la musique, c'est une ambiance et je ne sais pas ce que j'ai aujourd'hui mais j'ai comme envie de montrer une facette de ma personnalité à Nathan que je n'ai montrer qu'à peu de personnes, une facette improbable qui ne sort généralement que sous l'emprise de l'alcool.
- Pourquoi pas...
Il a l'air surpris ce qui me fait plus rire qu'autre chose, je ne suis pas pro en musique mais je dois avouer que ça veut dire beaucoup tout de même. Il réfléchit, me regarde, se pose des questions, voit venir mon piège de loin bien qu'il n'y est aucune mauvaise réponse à donner. Je ressert les doigts, maintenant bien sa main dans la mienne, le laissant réfléchir. Le sourire accroché à mon visage ne disparait pas lorsqu'il me dit qu'il me laisse le choix mais c'est clairement une mauvaise réponse. L'avantage, c'est qu'il ne me mettra pas un morceau horrible puisque c'est moi qui va choisir, il m'emmène jusqu'à trois rangées d'étagères remplies de vinyles, me laissant le choix, mon sourire s'amplifie au fur et à mesure que je lis le noms des artistes. Je décode chaque noms, essayant de trouver le morceau parfait, beaucoup ont l'air sympathique, mais il y a peu de chansons récentes, je ne vais pas l'en blâmer. Tout en gardant sa main dans la mienne, je caresse la tranche des vinyles avec le dos de l'index de l'autre mains, beaucoup de morceaux me tentent, je me demande ce qui conviendrait le mieux à la situation.
Un slow... trop banal et trop tot, il n'a pas encore sorti la bouteille de vin rouge, non, ça ne conviendrait pas. Punk ou rock, non, trop teenager, rien de mieux pour lui montrer que je suis plus jeune que lui, on va éviter. De vieilles chansons italiennes ou française, ça conviendrait pour un diner au chandelles, pas pour une fin d'après midi. Mon regard s'attarde sur les beach boys et les Beatles, oui, mais non. Pourquoi pas du David Bowie, je souris devant le CD de Let's dance et m'attend à voir un CD de Lou Reed à coté ou d'Iggy Pop mais Nathan choisit ce moment là pour s'excuser et pour me dire que rien n'est trié... j'avais je remarqué. J'adore les vinyle, c'est vintage et puis ce sont des oeuvres d'arts, j'aurais aimé avoir une pièce où les murs aurait été couvert de pochette de vinyles, plus jeune, mais je ne suis jamais restée dans un endroit assez longtemps pour m'embêter à faire ça, même grâce à la magie.
Mon doigt crochette une pochette, la tire et sourit devant l'image tout en la donnant à Nathan pour qu'il la lance. Je le laisse faire, j'aurai l'air futée si je me mettait à casser le matériel qui de toute évidence a l'air très ancien. Je souris largement, la petite a à nouveau laissé sa place à la jeune femme qui est en moi. J'enlève la fine veste que je portais puis détache mes cheveux qui tombe en pagaille sur mes épaules.
Je souris largement alors que le morceau se lance et que je m'avance vers Nathan et attrape ses deux mains alors que ma voix, mêlée à celle de Jim Morrison s'élève.
Love me two times, baby ! Love me twice today.
Je souris largement alors qu'un flot d'émotions et le souvenir de la fête d'Halloween m'assaillent. Je repousse doucement Nathan tout en continuant à murmurer la chanson des doors, je ne sais pas ce que je fais, ni où je vais, ni si je vais faire buter Nathan contre un mur sans qu'il s'en aperçoive, ni si... Non, je ne sais pas ce qu'il se passe mais je sais que si j'ai perdu toutes libertés d'action, je suis consentante. J'ai tourné en rond, bien sur, j'ai vu sa chambre ou du moins quelque chose qui y ressemblait mais j'ai évité de m'y aventurer, suggéré oui mais on va pas non plus tout mâcher le travaille. Les paroles des Doors tournent dans ma tête, espérant qu'il comprenne que je n'ai pas choisit cet album au hasard.
One for tomorrow One just for today Love me two times
Je taissai la phrase I'm goin away car je n'ai aucune envie de going away, je peux vous l'assurer, pas maintenant pas avec la façon dont il me regardes et donc je le regarde. On se retrouve à nouveau dans le salon et j'ai envie de rire, tellement j'ai l'air idiote de lui avoir fait fait le tour de l'appartement à reculons mais je me contente de sourire largement et de le fixer.
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Nathan Unless
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Sujet: Re: Qui ne tente rien... ne tente rien. -Nathan- Dim 27 Juin - 18:18 |
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Son expression ne change pas mais je suppose qu’elle aurait préféré que je choisisse quelque chose. Ou peut-être qu’elle préfère cette alternative, pour me montrer sa culture musicale, mais je ne pense pas, elle sait que je sais qu’elle avait son émission sur l’une des meilleures radios musicale d’Angleterre. Par conséquent elle n’a rien besoin de me prouver à ce niveau là. De sa main libre elle fait défiler les pochettes devant ses yeux, passant certains vinyles sans même en lire le titre, l’image d’illustrations suffit parfois amplement. De temps en temps son mouvement ralentit, puis reprend. Son choix finis par s’arrêter sur une pochette qui m’est familière. Celui-là c’est un vinyle qui m’appartient. Je me le suis fait offert par un papi dans une brocante qui m’a affirmé en rigolant que je lui rappelais cette pochette. Peut-être qu’il m’a expliqué pourquoi par la suite mais c’était e, Angleterre du temps ou je parlais encore très peu l’anglais, du coup je n’ai pas comprit le pourquoi du comment, j’ai juste sourit bêtement et je suis partis avec le vinyle. J’étais en compagnie d’un ami bilingue, mais celui-ci avait explosé de rire et à toujours refusé de me traduire les paroles du petit vieux malgré les nombreuses torture qui s’en suivirent @_@. Cette histoire est toujours un grand mystère pour moi. Le souvenir de l’anecdote me fait sourire alors que je prends la pochette entre mes doigts libres à nouveau. Je me détourne en sortants le disque noir aux strix réguliers. Je le dépose sur la platine et pose le diamant. Pris d’un doute je demande :
- Laquelle ? - The third one. - All right.
Je décale le dimant légèrement vers le centre puis recule. Il n’y a aucun bouton sur ce gramophone. Habituellement on ne met pas non plus le diamant en place à la main, mais pour une fois j’avais envie.
J’abaisse ma baguette légèrement alors que le diamant accompagne mon mouvement, puis d’un petit mouvement vers la gauche j’ordonne au vinyle de commencer à tourner.
Les premières notes s’échappent du pavillon quelqu’un secondes avant qu’Helen ne récupère mes mains. Elle à enlevé sa veste, et s’est lâché les cheveux pour se mettre à l’aise. Quelque chose me dit qu’on ne va pas simplement écouter gentiment la musique. C’est une bonne chose, la musique des doors n’est pas du genre à être écouter gentiment. Sa voix se mêle à celle de Jim Morrison alors que je ne peux pas m’empêcher de penser que ce type est un fantasme féminin en puissance. M’enfin, j’ai un avantage non négligeable face à lui, moi au moins je suis vivant.
N’ayant pas le choix je me laisse entraîner dans sa danse frénétique. Mais pour une raison inconnue elle me repousse et se délie de moi, tout en continuant à sauter tourner, faire n’importe quoi sur le rythme de la musique. Je la suis en rigolant, tout en l’empêchant de se prendre un meuble des plus mal placé pour qui décide de visiter un appart guidé par la frénésie amplifiée par la voix de Jim Morrison. Je ne pense pas qu’elle ait eu le temps de visiter grand-chose, tout au plus elle connaît vaguement l’emplacement de chaque pièce. Mais qu’importe. J’interprète ce qu’elle chante comme m’étant directement adressé. D’ailleurs quelque chose me dit que ce n’est pas pour rien qu’elle évite certaines paroles.
- Love me two time, girl, one for tomorrow, one just for today !
Ma voix s’approche déjà plus de celle de Morrison, même si je reconnais ne pas avoir tout a fait la même sensualité. Nous sommes de retour dans le salon. Je m’approche de nouveau en synchronisant mes mouvements aux siens. Je pose mes mains sur ses hanches sans l’immobiliser pour autant et cherche ses lèvres pour l’embrasser alors qu’elle continue de tourner, et que je peux que suivre son mouvement. Qui ne tente rien… n’a pas souvent ce qu’il désir. Malgré tout, quelque chose me dit que ce n’est pas pour autant qu’elle va arrêter de danser.
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Helen Trust
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Sujet: Re: Qui ne tente rien... ne tente rien. -Nathan- Dim 27 Juin - 20:33 |
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Je me met à rire tout en virevoltant encore et toujours devant Nathan. J'ai envie de l'embrasser tout comme j'ai envie, tout comme j'ai envie de... Nathan est beau, il est là, il ne me quitte pas du regard et je me laisse guidée par je ne sais quel sentiment ou quelle envie. Nathan chante ensuite alors que je ne peux plus m'empêcher de virevolter tout en le gardant dans mon champ de vision, chose difficile à faire, croyez moi. Nathan s'approche un peu plus de moi, espérant un baiser j'imagine. Baiser que je ne lui cède pas, laisser imaginer attise tout autant la flamme que faire. De retour dans le salon, la chanson se finit pour enchainer sur un autre de leur grand classique "Hello, I love you", je souris et lâche les mains de Nathan. Pour être honnête, je demeure confuse un instant sans réellement cesser de bouger, m'asseoir pour discuter m'apparait comme une idée géniale mais incevable vu mon état et tout autre activité physique me rebute. En une fraction de seconde, ma situation avec Nathan réapparait comme étrange, seulement quatre rencontres, déjà ce sentiments de manque parfois comme celui que l'on peut observée chez les drogués, peu de discussions, beaucoup de regard, une relation sexuelle, une attiorance physique et s'il n'y avait que ça. Si la relation entre Nathan et moi n'était basée que sur une simple relation physique. Je ferme les yeux rapidement tout en me détournant de Nathan. D'abord, si c'était le cas, on peut admettre que quelques millions de femmes aimeraient être dans la même situation que moi. Pour le reste de l'humanité, moi-même compris... ce n'est pas vrai. Un coup d'oeil par la fenêtre me laisse le temps de' voir de la brume tombée sur Londres en même temps que la nuit, impossible de sortir, on poiurrait aller dans un bar mais ça ne changerait pas grand chose, je devrais me contraindre à rester sur mon tabouret, stupide idée. Stupide. Oh oui que tu es stupide ma petite Helen ! Mon regard s'illumine un instant en pensant aux parcs en Amériques du Nord, il y fait jour, il y fait beau... enfin, ça j'en sais rien et c'est là que je suis renée, un born-gain à la George W Bush Jr mais en mieux... Et en moins... religieux.
Je me retourne, souriant à nouveau à Nathan, je le pousse sur le canapé. J'ai de bonnes idées parfois, pas aujourd'hui, Nathan me sait excentrique mais il ne me connait que partiellement, ce n'est pas le moment de lui faire peur. Après une brève hésitation, je préfère m'asseoir à coté que sur lui. D'un regard furtif, j'examine son visage qui m'apparait sans défaut, c'est impossible, on a tous d'innombrables défauts, il a celui de m'avoir repousser le premier jour, mais sinon... Rapidement, ja m'aperçois que je ne sais pas grand chose de Nathan. Je pose ma main sur sa cuisse et souris légèrement sans réellement réussir à rester immobile.
- Tu as des projets pour demain ?
Mon visage s'approche du sien jusqu'à ce que je puisse sentir son souffle.
- J'aimerais te faire... voyager.
Plus flou, tu meurs et c'est ce que j'adore justement, être flou, indiscernable même si parfois certains arrivent à me cerner... ce que je déteste.
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Nathan Unless
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Sujet: Re: Qui ne tente rien... ne tente rien. -Nathan- Lun 28 Juin - 20:02 |
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Le vent \o/
J’adore. Tu sais que si tu continue Helen je vais chercher ailleurs de quoi me rassurer sur mon sex-appeal. T’en fou c’est ça ? ;__ ; Un jour tu regretteras, même si pour le moment je crois bien être le seul à avoir les nerfs. En même temps si on avait tout de suite, tout ce qu’on veut ça ne serait pas drôle. Dans son euphorie enfantine elle me pousse sur le canapé, je ne résiste pas, conscient de la présence confortable de l’objet derrière mon dos. Le diamant du gramophone continue de glisser silencieusement sur la vinyle alors que Love me two time laisse la place à la chanson suivante, Unhappy girl. Ben pour la peine je change pas.
Confortablement installé sur le canapé j’attends qu’elle me rejoigne, même si une partie de moi s’attend toujours à une réaction incompréhensible, je commence à avoir l’habitude. Finalement, pour une fois la logique suit son cour, même si elle s’assoit gentiment à côté de moi, comme si on allait jouer à la PlayStation. Sauf que je n’ai pas de PlayStation, et j’ai jamais comprit comment ça marche, malgré les tentatives du directeur du département de la cohabitation avec les moldus du ministère de m'expliquer comment ça marche…
Je reviens à la situation présente en sentant sa main sur ma jambe. Il n’y a pas grand-chose de sensuelle dans son geste, même s’il reste ambigu. Trop proche du genou pour signifier quelque chose, mais trop loin pour être simplement amical. Je psychose là.
Je pense que les prochaines minutes vont servir à la discutions. Ca me fait réfléchir aux peu de choses que je sais sur Helen. Elle parle parfaitement français, anglais, un peu le bulgare, elle était barmaid et animatrice de radio et voyage beaucoup, elle est animagi – non déclarée (j’ai vérifié, pour éviter de faire une gaffe) – et elle est sortie avec mon frère. Ca m’a choqué ça qu’elle soit sortie avec Sand @__@, super longtemps en plus ! Dès que j’y pense j’ai ce sentiment bizarre qui me freine carrément. Bon là tout de suite, c’est peut-être mieux vu qu’elle a l’air décidé à taillé une bavette avec moi. Tout ça pour dire que je ne sais pas grand-chose de sa vie au fond. En même temps, je n’ai aucune envie de revivre ce que j’ai vécu quand Stephen m’a lâché, deux fois en plus. D’un autre côté, je ne vois pas ma relation avec Helen comme une amourette. Je suis paradoxale comme type.
- Tu as des projets pour demain ?
J’affiche à nouveau mon irrésistible sourire en chassant toutes ces pensées négatives. Ici, la réponse approprié c’est ‘non’, enfin je suis quand même sensé faire mon travail… A priori. Je laisse la question en suspend, ce qui ne l’empêche pas de continuer.
- J’aimerais te faire… voyager.
Son visage est très proche du mien, assez pour que je puisse apercevoir les grains de beautés et les rares imperfections sur sa peau. Mon regard n’a pas le choix que de sauter d’un de ses yeux à l’autre alors que j’essaye d’y lire ce qu’elle attend de moi. Les yeux sont peut-être le miroir de l’âme, mais on ne précise jamais que l’âme est indéchiffrable. Oh et puis zut, elle me fiche des vents, je ne vais pas faires des concessions en plus, non mais. J’approche encore mon visage du siens mais je frôle simplement sa joue de mes lèvres, sentant ses cheveux sur mon visage.
- Tu m’emmèneras où tu veux demain, si tu me laisse t’emmener très haut ce soir.
Franc et direct \o/ et paf ! Et je vais encore me prendre un vent qui va m’faire plaisir. J’anticipe. Au lieu de l’embrasser ou de lui faire un bisou je lui lèche la joue et me recule pour me rassoir correctement. Avec se geste je romps avec notre proximité sensuelle pour lui donner une couleur affective. Je regarde droit devant moi, sans lâcher mon sourire, conscient que le moment discutions n’est pas encore finis.
- On va où ? Un endroit symbolique ? Paris ? San Francisco ? Sofia ? … non Sofia je connais. Amsterdam ? Barcelone ?
Je me tourne à nouveau vers elle, en posant un coude sur le dos du canapé, la main proche de ma tête.
- Ou c’est une surprise ?
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Helen Trust
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Sujet: Re: Qui ne tente rien... ne tente rien. -Nathan- Lun 28 Juin - 21:34 |
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Alors que le visage de Nathan se rapproche, se rapproche pour finir par ne plus pouvoir se rapprocher, je contiens toutes mes pulsions pour ne ne pas me mettre à l'embrasser ou me faire repousser ou qu'il me dise qu'il doit travailler, mais demain, nous sommes toujours en semaine après tout, la chomeuse que je suis ne fais plus la différence entre les journées de repos et les autres, comme si chaque instant était d'un éternel ennui, d'une éternelle répétition. Il faudra vraiment que je me trouve un job, ou que je parte, parte de Londres, un coup d'oeil à Nathan me remet en place, je resterai et trouverai un travail, qu'il me rabaisse ou non, je m'en trouverais un. Je ne peux accepter dépendre de quelqu'un. Je sens le souffle de Nathan et le regarde de mes yeux sombres et brillants. Je sens ses lèvres sur ma peau et sert les dents pour ne pas trembler, tourner la tête m'asseoir sur lui pour assouvir mes fantasmes.
- Tu m’emmèneras où tu veux demain, si tu me laisse t’emmener très haut ce soir.
Un léger sourire apparait sur mon visage même si je ne sais pas réellement comment prendre pareil avances. Pourquoi suis-je ici ? Si j'ai débarqué dans son bureau il y a maintenant 5 ou 6 heures, c'était pour le voir, tout cimplement mais pourquoi me garde-t-il ? Ne suis-je qu'un objet sexuel pour lui. Je mord ma lèvre inférieur tout en le voyant se repprocher, tout en sentant son contact sur ma peau. Je ne tressaille pas mais ferme les yeux. Tu réfléchis trop Helen, il te propose ce que tu hésitais à faire il y a trente secondes et d'un coup, ça te parait moins tentant. C'est d'une stupidité affligeante. Je pose tout de même ma main sur l'épaule de Nathan comme pour le repousser sans le repouisser, sans lui donner un iota de pression. Non, je ne le repousse pas ou ce serait bien la dernière fois que je le vois, je n'ai beau pas le connaitre énormément, j'y tiens, moi, à lui. Il semblme avoir capter le message que je me refusais à lui envoyer ou peut-être est-ce juste une coincidence. Il pose son coude sur le dos du canapé et je le regarde sans daigner parler. Je n'ai pas réellement acquiescer à sa proposition, un leger sourire fut ma seule réponse.
- On va où ? Un endroit symbolique ? Paris ? San Francisco ? Sofia ? … non Sofia je connais. Amsterdam ? Barcelone ?
Je laisse glisser un sourire énigmatique sur mon visage sans daigner lui avouer la destination prévue, déjà parce qu'il n'y a rien de précis mais aussi parce que je n'ai pas envie qu'il sache, un peu de peur qu'il se rétracte mais aussi parce que je n'ai absolument pas envie. Tout ce que je sais de notre futur destination, c'est qu'il faudra chercher longtemps pour trouver un pub, une maison, une voiture, un fil électrique ou une cape de sorcier !
- Ou c’est une surprise ?
Un nouveau sourire se forme sur mon visage, plus franc cette fois-ci, plus sincère aussi. Je lève mon bras pour le porter jusqu'à sa tête et m'amuser avec ses cheveux. Mon sourire devient un rire alors que je m'amuse. Je le laisse tranquillement sur sa question tout en ôtant mes talons et en m'asseyant tranquillement sur Nathan, j'ai envie de l'embrasser et je suis à peu près sûre à 100% que cette envie, ce besoin, est réciproque. Toutefois, je ne rapproche pas mon visage du sien, je le contemple tout en passant mes doigts dans ses cheveux puis sur sa nuque. Puis sans prévenir, je me relève, je me sens libérée sans mes talons mais pas moins dansante. Je tend la main vers Nathan, espérant qu'il accepte une danse. Je le regarde sans pitié, qu'il ne me fasse pas le coup du "Je ne veux pas danser" ou encore du "Je suis fatigué". J'attrape sa main sans ménagement, mon large sourire habituel aux lèvres. En espérant qu'il danse bien et qu'il fasse... ce qu'il veut.
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Sujet: Re: Qui ne tente rien... ne tente rien. -Nathan- |
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Qui ne tente rien... ne tente rien. -Nathan- |
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