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Qui ne tente rien... ne tente rien. -Nathan- |
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Nathan Unless
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Sujet: Re: Qui ne tente rien... ne tente rien. -Nathan- Lun 28 Juin - 23:58 |
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Elle ne répond rien à ma condition. Il n’y avait pas grand-chose à répondre je veux bien l’admettre, au moins elle n’à pas refusé. Sa main sur mon épaule accompagne mon mouvement de retrait. Le message est assez clair. Ma question sur notre emploi du temps de demain accuse elle aussi un silence. Je m’y attendais assez, a tous les coups elle-même ne sait pas encore ou nous allons aller. Je m’imagine très mal Helen planifier sa vie plus loin que deux semaines dans le futur. Mais en même temps je suis sûr de me faire pleins de fausses idées sur elle. Finalement discuter parfois, ça peut être pas mal aussi.
Le seul sourire que je reçois en réponse me confirme qu’en effet c’est une surprise. Elle peut m’amener absolument partout, d’ailleurs je me demande quel moyen de transports elle va choisir. C’est important aussi ça.
Je regarde toujours devant moi en m’attendant à ce qu’elle continue la conversation. Mais à la place je ses doigts glisser dans mes cheveux. Je tourne simplement mon regard vers elle pour observer un visage à l’expression de bonheur enfantine. Je la laisse faire en souriant, sans penser plus à rien. J’apprécie simplement le contacte, en profitant du plaisir immédiat que cela procure avec l’impression que je ne m’en lasserais jamais. C’était de ces moments dont on a l’impression qu’ils durent une éternité et en même temps ils sont tellement brefs. Elle se dégage le temps d’enlever ses chaussures avant de m’enjamber. Je pose mes mains sur ses hanches sans pouvoir m’empêcher de commenter :
- Je vous trouve bien entreprenante mademoiselle.
Quelque chose me dit que je vais regretter d’avoir dit ça. Je sens le délicieux contactes de ses doigts qui glissent entre mes cheveux jusqu’à ma nuque avant de quitter ma peau. Je sens qu’elle prend appuis sur mes jambes quelques instants avant qu’elle se relève finalement. Je ne la retiens pas, d’ailleurs une fois debout elle me tend la main pour que je danse avec elle. Enfin je suppose que c’est pour danser. Vu l’intensité de son regard je n’ai pas intérêt à refuser. J’accepte donc l’invitation. Helen bouge n’importe comment, alors je suppose que je dois faire pareil. Je commence à danser comme Travolta dans pulpe fiction, parce que je m’en fou, et elle aussi. La chanson qui défile n’est pas forcement des plus adapté, mais de toute manière on a juste besoin d’un support musicale.
Maintenant que je suis parti, je ne m’arrête pas, autant me défouler un maximum si c’est ce qu’elle veut en plus. J’ouvre un bouton de ma chemise, et l’ôte de mon pantalon pour une plus grande liberté de mouvement.
Je continu de danser, tantôt avec elle, tantôt tout seul, je ne réfléchis plus d’ailleurs, et rigole avec elle dan l’euphorie de notre retombé en enfance. La chanson se finis, celle d’après commence. Encore et encore, jusqu’à la fin du vinyle.
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Helen Trust
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Sujet: Re: Qui ne tente rien... ne tente rien. -Nathan- Mar 29 Juin - 0:43 |
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La voix de Nathan s'incruste dans mon cerveau "Je trouve que vous êtes bien entreprenante, mademoiselle", ah ouais et qu'est-ce qu'il venait de me dire juste avant ? Un troc, une nuit d'amour pour un voyage le lendemain ? Je fais mine de le tirer alors qu'il se lève pour danser avec moi, il me sourit puis commence à changer de style, à faire ce qu'il a envie ou ce qu'il y a de plus ridicule, un peu des deux mais je peux vous assurer que c'est assez drôle à voir et aller savoir pourquoi, excitant. Il se déshabille, pour m'ensorceler, pour me prendre pas surprise, pour ne pas avoir chaud, pour pouvoir mieux se mouver ? J'hésite à faire de même mais garde mes vêtements et le regarde se déchainer sans réellement savoir quoi faire. Moi je virevolte, tourne autour de la table, marche sur le canapé, lui attrappe les mains, puis le lâche et me rapproche de lui jusqu'à pouvoir gouter à son souffle pour ensuite disparaitre, à nouveau, sans un bruit. Mes cheveux saute sur mes épaules alors que je tourne. Espiègle. Je souris, éclate de rire, marche, danse, tourne, et la musique continue, continue, sans s'arrêter, le disque tourne, Nathan qui avait l'air d'être pris d'une crise d'épilepsie commence à trouver un rythme, alors que je me rapproche de lui, je suis sure d'une chose, et je n'ai jamais été sûre de ça. Je n'ai jamais été si heureuse, si... pleine de vie. Non, j'ai sans doute eu cette impression à maintes reprise mais être heureux avec quelqu'un est tout à fait... différent. Je ne vois pas le temps passer alors que l'énergie afflut toujours dans mon corp, une énergie venue de jenesaisoù. Mon sourire se transforme regulièrement en rire sans que je n'arrive réellement à quitter des yeux Nathan. Le disque a beau tourner indéfiniment, il arrive toujours un moment où la musique s'arrête. Un coup d'oeil par la fenêtre m'indique qu'il fait nuit. Mes doigts crochettent doucement ceux de Nathan alors qu'un nouveau sourire, beaucoup moins enfantin, se dessine sur mon visage.
- Tu es terriblement séduisant quand tu danses !
Je ne lâche pas ses yeux du regard, je le fixe, c'est un combat, comme si l'on jugeait celui qui avait le regard le plus sombre, mais nos regard sont aussi éclatants que sombres ce soir. Mes doigts disparaissent pour s'éloigner de la main de Nathan et passer derrière sa nuque. La musique s'arrête dans un dernier rythme, la voix de Morrison n'est plus qu'un souvenir. Mes lèvres se posent sur celle de Nathan. Mon coeur bat la chamade comme celui d'une adolescente, je me rassurent me disant que les trois quarts d'heures de danse effrénée n'y sont pas pour rien dans le roulement de tambours qui bat dans sa poitrine mais je sais que je peux courir pendant deux heures sans réellement être fatiguée. Mon étreinte se resserre sur Nathan, n'espérant qu'une chose qu'il ne me repousse pas et qu'il me réponde. Je voulais parler, je n'ai que danser, les mouvements sont ils aussi démonstratifs que les mots ? Sans doute mais ils sont bien plus durs à décoder, c'est certain. Je sens sa peau nue sous mes doigts, je ne comprend pas réellement ce qu'il se passe, une idée furtive de m'éloigner de Nathan pour lui réclamer à boire ou à manger me traverse l'esprit mais repars aussi tôt. Nathan m'a promis une ascension, je lui donne la possibilité de monter où il veut quand il veut, à partir de maintenant, c'est lui qui a les rênes de la soirée, qu'il m'emmène à diner, qu'il continue sur sa lancée ou qu'il me repousse, c'est à lui de décider. Je suis dans ses bras.
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Nathan Unless
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Sujet: Re: Qui ne tente rien... ne tente rien. -Nathan- Mar 29 Juin - 18:27 |
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Je commence à avoir chaud. Globalement je suis quelqu’un d’endurant, mais là on se défoule tous les deux d’une manière qui n’a rien de sportive. On se fatigue simplement, sans chercher à ménager nos forces, nous sommes bien plus dans l’instantanéité que dans une quelconque recherche de durée. Dans le feu de l’action, en raison de la chaleur ( et parce que ça fait rock-star o/ ) j’ouvre complètement ma chemise, sans l’enlever pour autant. J’ai une vague conscience des mouvements d’Helen qui me tourne autour en jouant avec dimension spatiale des meubles.
Peut avant la fin de la dernière chanson je prends ma baguette magique et ouvre une des grandes fenêtres qui donnent sur la rue. Elle est relativement calme la nuit, puisqu’il n’y à pas de bars dans ce quartier, tout au plus on entend par intermittence des groupes de gens plus ou moins sobres qui vont d’un endroit à un autre. En plus j’habite au deuxième étage de l’immeuble.
Je sens la présence d’Helen avant de la voir alors que Strange Days tourne dans le vide derrière nous. Elle prend une de mes mains, et j’utilise mon bras libre qui tient toujours ma baguette magique pour le passer derrière sa nuque et l’étreindre.
- Tu es terriblement séduisant quand tu danses !
Sa remarque me fait rire, avant que je rétorque :
- C’est de l’ironie ?
Je me connais, quand je fais n’importe quoi, j’ai l’air stupide, mais souvent les gens apprécient parce que ça leurs permets de pouvoir eux aussi faire n’importe quoi alors ils sont content. Et si ce n’est pas de l’ironie, j’aurais une meilleure idée de l’étrangeté des goûts d’Helen et de ce que je dois faire pour la séduire, si ce n’est pas déjà fait. Enfin personnellement je pense que l’on a jamais finis de séduire une personne, ce n’est jamais acquis.
Je fais quelques mouvements de ma main droite pour enlever le vinyle des doors et le remplacer par un de Led Zeppelin. Comme ma liberté d’action est légèrement restreinte, les pochettes tombent au sol dans un bruit étouffé. Ce n’est pas un problème, je rangerais demain, et puis le carton et les vinyles ne sont pas aussi fragiles.
Les premières notes de Dazed ans confused retentissent alors qu’elle pose ses lèvres sur les miennes. Wah je ne pensais pas que la suggestion mentale par la musique serait si rapide ! Non, j’ai choisis cette chanson pour la musique en faite, je me souvenais plus de ce que racontait les paroles. Ou peut-être est-ce mon subconscient ?
Je pourrais me venger, ne pas lui répondre, mais ce serait une réaction enfantine et je ne crains qu’après cela se retourne contre moi. C’est pourquoi, contrairement à elle je n’hésite pas et répond à son baiser comme un assoiffé dans le désert depuis trois jours sans eau, avec passion, envie, et peut-être un peu de violence.
Quand j’y repense aujourd’hui elle m’a embrassé une fois furtivement, et ne m’a pas répondu avant, donc c’est le premier réel baiser que l’on échange. Je sens ses doigts qui passent sous ma chemise, cela signifie qu’elle m’ouvre la porte de ses bras ?
Mon cœur bat toujours d’un rythme plus rapide que la normal, alors que le siens semble déjà plus calme. Je me doute qu’il commence à faire tard, mais pour me part je n’ai ni faim, ni soif, surtout si une autre perspective pour occuper mon temps s’offre à moi. Je recule légèrement et pose ma baguette magique sur une commode à côté du canapé sans lâcher Helen. Mes lèvres quittent les siennes pour aller se balader sur sa joue et le creux de son cou. Je sens ses cheveux lâches qui caressent mon visage alors que je descends une de mes mains vers ses hanches pour la glisser ensuite dans son dos sous son T-shirt. Si je ne reçois pas de refus d’ici quelques petites secondes, je supposerai qu’elle sera consentante. En même temps si elle me repoussait maintenant, je ne comprendrai vraiment pas la raison de sa présence ici. D’ailleurs ne lui ai-je pas fait une promesse ?
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Sujet: Re: Qui ne tente rien... ne tente rien. -Nathan- Mar 29 Juin - 22:30 |
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Lorsque Nathan me demande si c'est de l'ironie, je ne réponds pas, je ne préfère pas. Vu comme ça, on pourrait croire que je suis une fille assez taciturne, mais une fois lancée, je peux m'avérer très bavarde, mais ce soir non, je préfère laisser la musique dialoguer à ma place. La réponse est oui, pas réellement parce qu'il dansait bien à l'instant, ça me rappelle presque les originalité des belges il y a une bonne dizaine d'années avec la tecktonique... Non, je blague, Nathan ne ressemblait en rien aux ados prépubère tentant de chercher un nouveau genre. Non, Nathan était libre de tout ce qu'il voulait et c'est celà qui etait impressionnant, peu de personnes sont assez libres pour faire réellement ce qu'il veule. Je le regarde, il ne s'arrête pas une seconde de danser, même pour changer et mettre un vinyle que je reconnais dés les premières notes : Led Zeppelin, très bon choix. Nathan commence réellement à me plaire, ça devient comme une évidence. Les fenêtre dans mon dos laisse passer un air glacé dans mon dos. Je frissonne plus de plaisir de froid, je respire enfin alors que mes lèvres touchent celles de Nathan, avant même que je ne comprenne ce qui arrive, il répond à mon baiser avec ferveur. Mes doigts passent sous sa chemise alors qu'il me sert un peu plus contre lui. Il pose sa baguette derrière sans que je ne m'en rende réellement compte, puis arrête de m'embrasser. Il aurait pu continuer que ça ne m'aurait pas gêner. Mais je sens mes mains dans mon dos, sous mon T-shirt. Je frissonne à nouveau et pousse Nathan vers le canapé. Si Nathan fuis demain ou trouve un prétexte pour ne plus me voir et ne pas partir en promenade avec moi, je m'en voudrais de ce que je fais maintenant. Mais si j'ai bien compris, Nathan m'a proposé d'emménager ici, sans me connaitre, soit, mais c'était quelque chose de... sérieux... Il faut bien baptiser un appartement, non ?
Posant mon index sur sa poitrine, je m'écarte de lui afin de lui adresser un leger sourire et d'enlever mon T-shirt. J'enjambe Nathan pour l'embrasser une nouvelle fois.
Ce qui me surprend le plus dans le mélange de sensations et de sentiments qui apparait en moi c'est cette impression de nouveau puis de commencement. Un rire sort de ma gorge alors que je crochette la nuque de Nathan tout en lui enlevant sa chemise. La nuit va être longue ou courte, un peu des deux en même temps et moi... j'aurais passer une des journées les plus muettes de ma vie dans un monde civilisé.
Désolée, c'est court ><.
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Nathan Unless
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Sujet: Re: Qui ne tente rien... ne tente rien. -Nathan- Mar 29 Juin - 23:17 |
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Je l’entraîne avec moi dans ma chute. … Qu’est ce que c’est mélodramatique comme phrase ça ! C’est poétique. Sauf quand ce n’est pas une métaphore. Heureusement que la réception n’est pas douloureuse cela dit, parce que mine de rien je suis en dessous. Personnellement j’aurai plutôt opté pour ma chambre, m’enfin… j’ai un lit deux places, autant qu’il serve à quelque chose. Mais bon, là tout de suite, l’endroit m’importe que très peu.
Elle se recule légèrement, alors que je ne peux plus m’empêcher de sourire, parce que je suis heureux \o/, je l’observe sans siller lorsqu’elle enlève son T-shirt. J’accompagne l’ensemble de ses mouvements, une main légèrement plus basse que ses hanches, et l’autre dans le bas de son dos. Je l’entends rire tout en enlevant ma chemise. J’apprécie ce rire, que j’ai envie d’accompagner, je veux être en harmonie avec elle, totalement, sans quoi je ne pourrais pas tenir ma promesse, je le sais déjà.
La dernière – et unique – fois l’ambiance était bien différente, vu la conversation qui avait précédé. Vous allez me dire que là c’est pas beaucoup mieux vu l’épisode de la lecture du testament de mon frère, mais je décide d’en passer outre. Tout ce qui compte c’est elle. Rien qu’elle. Et je l’emmènerai au septième ciel, parce qu’on en a tous les deux envie. Je sens les gouts de ses lèvres sur les miennes, le sensuelle contacte de sa langue, le toucher de ses doigts qui parcourent délicatement ma peau. J’entreprends de la déshabiller un peu plus, avec douceur et sans brusquerie, elle fait de même avec moi d’ailleurs.
Derrière nous le rythme cinglant de John Bonham continue en boucle nous obligeant presque à nous caller sur la musique. Je passe ma main dans ses cheveux, en la regardant quelques instants dans les yeux, je la sens frénétique, tout comme je le suis d’ailleurs.
Come on baby light my fire.
J’ai presque l’impression que la musique viens d’un autre monde, loin très loin des plaisirs charnel passionnelles qui m’animent. L’instinct reprend le dessus, chassant le rationnelles et le terre-à-terre pour nous permettre tout simplement d’aller plus loin dans les sbires du plaisir. Ma conscience plane tout en restant rattaché à ce que je ressens et ce que je vais lui faire ressentir.
Je sais qu’on est toujours dans l’euphorie du moment. Aucun de nous n’a envie d’arrêter maintenant qu’on a commencé. Si elle était réticente au début, il me semble que ce sentiment là complètement quitté. Le mélange des sensations, toutes les informations qui parviennent à mes sens, je me noie dans sa chevelures, succombe à son contacte, recherche son souffle comme preuve de vie, d’existence. Sans échanger aucune parole, la nuit suit lentement son cour, le vinyle tourne à vide sur le gramophone silencieux, mais il n’est plus besoin de fond sonore pour ressentir la meilleures des musiques intérieurs.
Mi-ster mo-jo ri-sing …. Mister mojo rising … mistermojorising !
Allongée dans mon lit à côté de moi elle s’abandonne finalement à Morphée quelques secondes avant moi. Au dehors il me semble que les étoiles commencent à perdre de leur éclat.
¤ ¤ ¤ Hum… Quel rêve étrange. Impossible de m’en souvenir, mais quel rêve étrange. Y avait une bête bleue, avec trois yeux, et un balai en guise de chapeau. Moui…
Je baille grandement en ouvrant le deuxième œil. Je suis… - coup d’œil au plafond - … chez moi. Il est … - coup d’œil au volet fermé qui laisse traverser des rayons de lumières - … tard le matin u_u. Je suis avec … - coup d’œil au bras sur mon torse et à ce qui continue ledit bras - … Un sourire se dessine sur mon visage. Je regarde quelques secondes le visage endormi et serein d’Helen, avant de dégager délicatement son bras pour le poser à ma place que je viens de quitter. Je me lève et sens mon dos craquer quand je m’étire. Les souvenirs plus ou moins confus de hier soir me reviennent en mémoire et m’accompagne jusqu’à à la salle de bain. L’avantage c’est qu’elle est relativement éloigné de ma chambre, enfin assez pour étouffer le bruit et éviter de réveiller ceux qui dorment encore.
L’eau fraiche finis de me réveiller, et encore tout mouillé je me rend compte que j’ai pas pris de fringues o/ Intelligent ça mon grand. N’empêche pour une raison qui m’est inconnu y a toujours des calçons propres à moi ici. Sûrement parce que ma grand-mère en a marre de me surprendre à poile dans les couloirs le dimanche matin ? Ah peut-être. J’en prends un blanc avec des rayures bleues que j’enfile avant de mettre également mon peignoir que je laisse ouvert – t’façon j’ai perdu le lacet pour le fermer … - Je frotte énergiquement mes cheveux avec une serviette pour éviter qu’ils gouttent dans tout l’appart, ce qui me fait une coupe d’enfer. Ça peut avoir son charme. Je me brosse les dents – ce n’est pas dans mon habitude de le faire avant le petit déjeuné mais là j’ai une invité et il y a une possibilité qu’elle se lève avant que j’ai eut le temps d’atteindre la tasse de café. Je passe une main dans mes cheveux, fait une grimace à mon miroir avant de me diriger vers la cuisine. Quoi que … une fois dans le couloir, je fais un petit détour par le salon. Fringues de la veille, retrouvées \o/ Bah si Helen ne veut pas se balader dans son plus simple appareil, j’espère qu’elle osera se servir dans ma commode, on verra déjà. Manuellement j’arrête le gramophone et range le led Zeppelin. J’hésite un instant à mettre pink floyd pour qu’elle se réveille avec des pensées complètement psychédéliques, mais je me ravise pour lui permettre de dormir plus longtemps.
Je sors de mon salon en attrapant ma baguette du bout des doigts. Une fois dans la cuisine, j’esquisse quelque mouvements du poignet, ce qui permet de mettre en route le café, les toasts, et d’ouvrir le volet. La lumière du jour inonde la pièce et presque au même moment j’aperçois une chouette perché sur une corde à linge et qui m’observe de son regard persan. Elle déploie ses ailes au moment à j’ouvre la fenêtre et traverse la courte distance qui nous sépare en quelques seconde avant de se poser sur le rebord de ma fenêtre. Je détache la gazette du sorcier de la patte qu’elle me tend professionnellement avant d’attendre une récompense tout en se grattant sous l’aile avec sa tête.
La cafetière choisit ce moment pour me signaler qu’elle à finit son boulot. Je pose le journal sur la table et me sert une tasse de café, puis je prends la gazette en m’adossant sur le rebord de ma cuisinière. D’une main je déplie le journal en portant la tasse – rouge – à mes lèvres de l’autre. Le titre de la une est la première chose que je vois, suivit directement par la photo juste en dessous.
L’anche de ma tasse glisse entre mes doigts qui ne font rien pour la retenir et cette dernière finis par se briser au sol dans un bruit cinglant de porcelaine brisé. La chouette relève les yeux vivement, juste assez vite pour observer en live ma réaction :
- AAAAAAH ! O___________o
Je reste bouche bée, en observant sans réellement comprendre la première page du journal. Je relis le titre, la date – nan on n’est pas le premier avril -, l’auteur de l’article, le titre, la photo, le titre, la photo… Ce n’est pas moi sur cette photo, pourtant j’aurai bien aimé, mais ce n’est définitivement pas moi. Oh damn’. Je suis sûr d’avoir réveillé Helen en gueulant, mais je n’ai pas pu m’en empêcher.
Mon ******** de frère est vivant. …
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Sujet: Re: Qui ne tente rien... ne tente rien. -Nathan- Mer 30 Juin - 22:42 |
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Un sourire s'épanouie sur mes lèvres alors que je sens un léger rayon de soleil caresser mon abdomen. On peut le dire, la nuit a été extraordinaire, Nathan a tenu ses promesses pour le coup. Je me retourne délicatement cherchant à nouveau le soleil et me remémorant clairement les instant de la veille, de la musique, nos corps, rien d'autre, absolument rien d'autre, aucune substance euphorisante ou alcool de tout type, aucune réelle discussion et c'est peut-être là le réelle point noir de la soirée s'il y en a eu un. Quoi qu'il en soit nous nous sommes retrouvés dans sa chambre, je ne me souviens plus réellement comment. Je m'étendis et tourna sur moi-même, sans ouvrir les yeux, je m'aperçus rapidement qu'Il n'était pas là et que ça n'a plus aucun intérêt de trenailler au lit si Il est levé, le lit est tout de même encore chaud, il n'a pas du se lever il y a bien longtemps, je ne suis donc pas une marmotte ou pas tant que ça. C'est assez étonnant, lorsque je dors chez quelqu'un, ne vous méprenez pas, ce n'est pas si fréquent que ça, je suis toujours réveillez avant, je peux faire mes étirement, m'assouplir, faire une promenade, ramenez des croissants, respirez dehors, trouver les bonnes fringues, lire le journal, tout ça, avant même que la personne chez qui j'ai dormi n'est atteint le semi-sommeil précédant le réveil. C'est donc assez troublant d'ouvrir un oeil sans trouver personne à mes coté. Je tire un peu plus le drap pour qu'il m'arrive au-dessus de la poitrine et regarde un peu la pièce avant de laisser tomber ce stupide drap sur mes cuisses, la chambre est sobre et... vide... Nathan n'est pas là. Je fronce des sourcils inutilement et baille légèrement et m'étire. Je sors du lit pour toucher la pointe de mes orteils de la paume des mains et descendre en grand équart, en fait, je suis heureuse que Nathan ne soit pas là pour voir mon rituel matinale, sans certains gestes, je me trouve mal à l'aise pour toute la journée. Je me relève d'un bon efficace et silencieux, je me relève pour me trouver face à une armoire, c'est pas que je sois contre me balader nue dans l'appartement mais je ne suis pas encore tout à fait chez moi. J'ouvre l'armoire, il n'y pas tellement de fringues... J'attrape la première chemise blanche qui me tombe sous la main. Je l'enfile rapidement et avant de pouvoir me contempler ou arranger rapidement mes cheveux, j'entend un hurlement.
Je relève la tête brusquement me demandant ce qu'il se passe. Ne prenant pas le temps d'attacher la chemise de plus d'un bouton, je cours silencieusement et rapidement vers la source du cri. Bien sur c'est Nathan. Bien sur, il est dans la cuisine avec du café renversé partout, mais quelque chose me dis que ce n'est pas à cause du café qu'il s'est mit à hurler.
Il ne me regarde pas alors que j'avance lentement, sans faire de bruit jusqu'à lui, quelque chose me dit aussi que ça ne va pas. Il tire une tête de torturé alors que je fronce des sourcils. C'est sur le journal, qu'est-ce qu'il y a sur ce fichu journal, j'ai envie de lui arracher des mains mais il n'a pas l'air de vouloir s'en défaire.
Merde, peut-être qu'il y a écris qu'une guerre mondiale entre sorcier et moldu est déclarée et je ne le sais pas. Rapidement, je contourne la table pour lire par-dessus l'épaule de Nathan. Ma main retombe, la bouche reste béante et mes poumons refuse de se remettre à bouger.
Un millier de chose me viennent à l'esprit, la bague, Jade, le gosse, Nathan, moi, Nathan et moi, Sand vivant, tristesse inutile, la bague, adieu inutile. Les visages de toutes les personnes présentes lors de la lecture du testament tourne dans ma tête et plus rapidement, plus clairement, les visage humides après tant de pleurs. Un feulement sort de ma gorge alors que je le transforme en injure. Puis je me reprend pour prononcer une phrase.
- C'est impossible...
Je hoche la tête comme pour me donner un peu plus d'assurance. Je n'imagine même pas ce qui peut se tramer dans la tête de Nathan, j'aimerai passer mes bras autour de son corps comme pour le rassurer mais me ravise, il n'a sans doute pas besoin de moi à cet instant. Quoi que peut-être que si, peut-être que c'est le moment où il a le plus besoin de quelqu'un. Je fronce des sourcils, Sand n'a pas pu revenir, pas après avoir si bien tirer sa révérence, non. Non, ces journalistes ont monté ceci de toute pièce, c'est improbable, impossible, incohérent, cruel. S'il est en vie, je vous jure de l'envoyer à sainte mangouste si je le recroise et pas pour lui trouver un job. C'est impossible, je ne pourrai jamais le revoir Je me détourne et pose mes mains sur le plan de travail, je me mord la lèvre inférieur pour ne pas céder devant les larmes, le plaisir, la colère et le dégout qui monte en moi. Un léger sourire apparait sur mes lèvres, un sourire qui s'agrandit. Sand est vivant.
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Nathan Unless
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Sujet: Re: Qui ne tente rien... ne tente rien. -Nathan- Dim 4 Juil - 21:24 |
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Mes yeux quittent un instant le journal pour se poser sur mes pieds mouillé de café et entouré de débris de porcelaine, en plus ça me brule.
- Et merdeuh.
Au moment où je dis ça je sens quelqu’un tirer le journal, mais j’ai les doigts bien trop crispés dessus pour penser à le laisser aller. Un vif coup d’œil m’apprend qu’Helen m’à rejoint dans la cuisine. Malgré la nouvelle que je viens d’apprendre, je ne peux pas m’empêcher de la trouver particulièrement désirable habillée de la sorte. D’ailleurs alors qu’elle me contourne pour lire par-dessus mon épaule mes pensées s’égarent à savoir si elle a des sous-vêtements sous la chemise qu’elle m’a emprunté ou non.
Je la regarde toujours pendant qu’elle prend connaissance de la une de la Gazette, et j’ai ainsi tout le loisir d’observer les métamorphoses qu’affiche son visage au fur à mesure que sa compréhension du sujet s’affine. Son visage affiche la surprise puis la colère, les mêmes sentiments que j’ai moi-même ressentis quelques secondes auparavant. Elle ne cris pas, mais jure tout comme je l’ai fais en découvrant le café par terre.
- C’est impossible.
J’aurai bien aimé le croire, moi aussi, mais la confiance que je porte à la Gazette du sorcier me pousse à croire ces faits comme véraces.
- La seule chose que je peux t’assurer c’est que cette photo n’est pas truquée et que ce n’est pas moi dessus.
Je ne fais pas exprès mais le ton de ma voix est assez froid. Pourtant elle-même n’y est pour rien. La photo présente une marque distinctive prouvant que ce n’est pas un montage, sorte de garantie magique. Une goutte glisse d’une de mes mèches de cheveux encore mouillées et va s’écraser sur la photo juste à côté d’un Sand miniature qui a sauté de côté pour éviter cette agression extérieure, qui aurait été fatale à sa faible personne de papier.
Helen se retourne, mais mes yeux restent toujours attentifs à son expression. Je sens qu’elle refoule ce qu’elle ressent et je la comprends, même s’il est évident que j’aurais préféré qu’elle s’exprime de vive voix et me dévoile ses pensées. D’un autre côté, je ne le fais pas non plus.
Je la vois réussir à se contrôler. Ses lèvres s’étirent en un sourire qu’il m’est difficile d’interpréter mais que, sûrement par jalousie, je prends directement pour du plaisir. Je sers les dents et serre plus fort le journal entre mes doigts en froissant la photo du Sand miniature qui s’indigne d’être traité de la sorte.
Je ne suis pas quelqu’un de possessif au point d’en être maladif, mais la jalousie à toujours été une des expressions de l’amour. Et cette jalousie est naturellement la plus forte quand elle met en jeu mon frère jumeaux, mon double physique, mais parfaitement opposé moralement. Me tromper avec mon frère serait la meilleure manière de me faire souffrir, étant donné que cela représenterai un désaveu douloureux de ce qui fait réellement ce que je suis : ma personnalité.
Je respire profondément, je n’ai pas la conviction nécessaire à réprimer le dragon possessif qui m’habite, et ne peut m’empêcher de commenter froidement :
- Ravi de constater que cette nouvelle te fait plaisir.
Je regrette instantanément mes paroles, parce qu’elles sont méchantes, immatures et haïssables. Je suis aussi sensé me réjouir de cette nouvelle, et pourtant je n’y arrive pas. Conscient de cette hideuse contradiction je détourne le regard en posant le journal sur la table.
- Pardon, oublis ce que j’ai dis.
Sans la regarder je répare la tasse d’un coup de baguette et nettoie la tâche de café dans un second mouvement avant de quitter la cuisine. Je vais dans ma chambre, le temps d’enfiler un jeans noire et un T-shirt gris foncé aux motifs kaki rares et abstraits. Je me prends cinq minutes pour me calmer, chasser ces pensées dont je ne veux pas qu’elles me gâchent ma journée. Une autre fois peut-être. Ayant retrouvé une expression décontractée, je retourne à la cuisine ou j’espère retrouver Helen.
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Helen Trust
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Sujet: Re: Qui ne tente rien... ne tente rien. -Nathan- Dim 4 Juil - 22:39 |
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Je fixe Nathan, il est impassible, un peu trop impassible pour faire réellement mine que rien du monde extérieur ne le touche. Mes bras encercle ma poitrine, c'est impossible, c'est à n'y rien comprendre, je suis chez Nathan, tout était juste... parfait, j'allais proposer un voyage à Nathan dans le Nord des Etats-Unis pour lui montrer l'un des plus beau coin que j'ai pu voir, je m'étais réveillée avec le sourire. Et là, tout s'est effondré, Nathan m'a assuré que c'était bien Sand sur la photo ou plutot qu'il ne s'agissait pas de lui et que je sois damnée si les jumeaux Unless sont des triplés. Rapidement, mon cerveau se vide de toutes pensées, Nathan tout comme la cuisine s'éloigne de moi et ce léger sourire apparait sur mon visage. Suis-je réellement heureuse de savoir que Sand est en vie ? En voilà une bonne question, c'est censé ne pas m'affecter, c'est censé ne rien me faire, mais tout comme j'ai été triste de savoir que Sand Unless était mort, je suis heureuse de comprendre qu'il est bien vivant. Je me sens si éloignée de mon environnement et pourtant l'aura froide et contrariée de Nathan m'irradit complètement. Je cligne des yeux, je connais trop ce sentiment, ces sentiments. Ils sont là lorsque je fuis. Lorsque je me fuis. Lorsque je devient une autre. Lorsque j'ai besoin de me libérer et de ne plus réfléchir.
Or, je n'ai en aucun cas envie de devenir un coyote dans cette cuisine. Je soupire propfondément sans chasser ce sourire. Je rejette mes cheveux en arrière alors que Nathan me regarde froidement et lâche d'un ton cassant "Ravi de constater que cette nouvelle te fait plaisir." Je le regarde à nouveau, toute bonte et tout bonheur ayant été chasser de mes pupilles, il ne s'y trouve plus que de la froideur et une légère pitié pour l'homme qui se tient face à moi ; un homme qui était capable d'épprouver une immense tristesse lors d'un enterrement et aucune joie lors de cette annonce. Je le regarde mais sait très bien qu'il ne me regarde plus.
- Pardon, oublis ce que j’ai dis.
Je ne le quitte pas des yeux alors qu'il répare les dégats qu'il a fait à la tasse, à défaut de réparer le doute qui a été semé en moi par la dernière phrase qu'il a prononcé. Nathan choisit de partir, je le comprend tout en lui en voulant. Il a besoin de temps pour se remettre de la nouvelle, soit ! Il ne veut pas en parler, soit ! Qu'il soit pris d'une crise de jalousie ou d'un besoin d'attention... non. Je me laisse couler jusqu'au sol pour remettre de l'ordre dans mes pensées. Un nouveau sourire, plus marqué cette fois, apparait lorsque je me rend compte que Sand est réellement vivant car oui, si je n'aime plus cet homme, si je ne l'apprécie que raisonnablement, si je n'ai plus du tout envie de le revoir, je l'ai aimé. Sand n'est pas aimé de tous mais je fus de ceux qui l'ont aimé et qu'il a aimé. Deuxième bon point, je n'ai que très très peu de chance de le croiser et de lui reparler un jour, le savoir vivant est la seule chose que m'apporte cet article, tout benef. Je baisse la tête pour me caler le front contre les genoux alors que la question de Nathan débarque dans mon esprit, il a besoin de réfléchir, tout comme moi, mais je connaissais pas plus que ça son lien avec son frère, à part qu'ils ne se connaissaient pas quand je sortaient avec Sand et qu'ils ne se parlaient que très peu. La réaction de Nathan m'exaspère, ça doit être très dure mais cette remarque, en rien rattrapée par son "oublie ça", comment pourrais-je oublier ?
Je sens mes yeux se charger de larmes alors que je lève les yeux vers le plafond pour essayer de les faire couler. Je les reffrène et baisse à nouveaux les yeux. Mes mains, mes fesse, mes pieds, touchent le sol gelé mais je m'en balance. Même si cette nouvelle m'a apporter une seconde de bonheur, elle m'a pourrie ma journée avec Nathan car au fond, il y a une demi-heure, j'étais persuadée que j'appréciais Nathan voir même plus que ça bien que je n'arrive pas à le formuler et ce n'est pas sa froideur post-traumatique ou l'une de ses remarques qui va me faire revoir à la baisse le jugement que j'avais de lui. Je soupire largement et un nouveau sourire apparait sur mon visage, cette fois-ci, Sand n'en ai plus la cause mais bien Nathan. Toutes les remarques cinglantes que j'aurais aimé adresser à Nathan s'échappe de mon esprit et je me relève souplement alors que Nathan fait à nouveau irruption dans la cuisine. Je lui sourit allégrement sans réellement savoir pourquoi, mon caractère lunatique doit en démunir et en énerver plus d'un et je ne me comprendrait jamais réellement moi-même. Je me dirige vers lui sans un bruit et m'arrête à trente centimètres de son visage.
- J'espère que cette annonce ne t'empêcheras pas de tenir ta promesse auquel cas, je deviendrai méchante.
Le large sourire qui ornait mon visage devint plus fin alors que j'attrapais une de ses mains et le tirai vers la machine à café.
- Encore un ?
J'assistai sur le "encore" tout en me servant une tasse. Je voulus m'excuser pour avoir souris quelques minutes auparavant puis me ravisais, je n'avais pas à m'en vouloir, comme il n'avais pas non plus à le faire, ma réaction bien que rapide était on ne peut plus logique et c'est en repensant à ça que je regardais avec attention son visage, traquant des traces de larmes ou de sentiments quelconque face à la curieuse nouvelle à la une de la Gazette.
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Nathan Unless
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Sujet: Re: Qui ne tente rien... ne tente rien. -Nathan- Dim 4 Juil - 23:07 |
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Elle est partie. Evidement. Suffit que je m’éclipse trente seconde pour qu’elle fuit, j’ai été si désagréable que ça ? Elle se relève finalement en interrompant mes pensées et permettant de les démentir en même temps. Finalement elle était juste cachée par la table. J’ignore pourquoi mais cela me rassure. Je m’attendais à lui trouver une expression neutre, mais à la place elle m’offre un visage serein et plutôt joyeux. Je la regarde se rapprocher dans bouger, sans savoir exactement l’origine ni le but de son sourire.
- J’espère que cette annonce ne t’empêcheras pas de tenir ta promesse auquel cas, je deviendrai méchante.
Le message est clair, ou du moins je l’interprète facilement de la manière qui m’arrange. On arrête de parler de ça, de toute manière ça ne peut qu’être un sujet de discorde entre nous pour le moment. Dans mes yeux s’allume une nouvelle lueur qui ressemble plus à celle qui était déjà là hier soir. Je lui adresse un sourire malicieux et réplique en haussant un sourcil :
- Hum… et si je veux que tu deviennes méchante ?
Nooon, je ne suis pas masochiste. Juste un peu. De temps en temps. Breeef. Je n’attend aucune réponse, d’ailleurs j’enchaîne rapidement pour ne pas qu’elle se sente obligé de répondre :
- Au contraire en faite, elle me donne encore plus envie de changer d’air. Le seul endroit où t’as pas le droit de m’emmener maintenant c’est Poudlard…
Je réfléchis quelques instants et ajoute :
- Et le ministère. Sinon je crois que je t'en voudrais.
Elle m’attire ensuite à nouveau vers la cafetière – toujours dans la machine à café – encore à demi pleine.
- Encore un ? - Encore ? C’est mon premier pourtant.
Je récupère la tasse rouge que je viens tout juste de réparer et pour la deuxième fois y verse tranquillement le liquide noir. J’essaye de garder un visage serein car je sens qu’elle m’observe. Aujourd’hui je ne penserai pas à tout ça, et peut-être que demain non plus. J’aurai bien assez de temps de m’occuper des nouvelles conneries que ne va pas manquer de commettre Sand. Aujourd’hui dans cette société ce n’est plus lui qui a du pouvoir, c’est moi.
Je tourne mes yeux noisette pour croiser son regard :
- On dois prendre quelque chose de particulier avant de partir ? Sinon… moi je suis prêt. Je vais te laisser t’habiller correctement, parce que même si j’adore te voir dans cette tenu je pense que j’apprécierai moins que t’en fasse profiter tout le monde.
Je souris en posant ma main libre sur ses hanches pour appuyer mes propos, j’ai été très tenté de la mettre plus bas, mais je sais qu’aujourd’hui ne sera pas de cette couleur. J’ai eu ce que je voulais hier soir, maintenant c’est à moi de répondre à ses attentes.
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Helen Trust
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Sujet: Re: Qui ne tente rien... ne tente rien. -Nathan- Dim 4 Juil - 23:41 |
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Toutes tension est dissipé du regard et du visage de Nathan, ce qui me conforte dans mon idée, ce n'est pas un stupide article qui va détruire ma journée, hier c'était sa soirée et un peu la mienne, je dois l'avouer mais aujourd'hui, ce'st moi qui décide. Je me ravise, me demandant si la France ne serait pas mieux pour un voyage mais je préfère sans doute lui montrer ces grands espaces naturelles où la nature est loi et où j'ai passé plusieurs semaine, seule, plusieurs semaines qui m'ont fait telle que je suis aujourd'hui.
- Hum… et si je veux que tu deviennes méchante ?
Je souris largement.
- Je pourrais l'être aussi...
Il me dis qu'il veut changer d'aire, ça ne pourrait tomber mieux, pas de Poudlard, pas de ministère, je hoche la tête pour lui promettre comme si j'avais seulement penser à Poudlard ou au ministère, ces endroits ne sont pas ce que je suis. Ils n'ont rien pour eux et ne pourront jamais me faire passer une journée idyllique. Je me met à boire mon café tout en le dévorant des yeux, quel était ce doute qui m'avait ébranlé il y a seulement quelques minutes ? Un doute qui n'avait pas lieu d'être. Je ne pourrait rêver mieux que de passer la journée entière avec Nathan et c'est ce que je m'apprête à faire.
- On dois prendre quelque chose de particulier avant de partir ? Sinon… moi je suis prêt. Je vais te laisser t’habiller correctement, parce que même si j’adore te voir dans cette tenu je pense que j’apprécierai moins que t’en fasse profiter tout le monde.
Je repose la tasse de café vide sur le plan de travail et souris légèrement.
- Hum... jaloux ?
Pour appuyer ses propos il pose ses mains sur mes hanches ce qui me fait frissonner de plaisir.
- Là où nous allons, peu de personnes auront l'occasion de nous voir, ne te fais pas de soucis. Mais je vais me changer pour plus de plasticité.
Je dépose un léger baiser sur ses lèvres et me faufile entre ses mains jusque dans le salon où j'avais laissé la majorité de mes vêtements de la veille. Je suis rassurée de voir que je n'avais tenté aucune extravagance en terme de fringues ce qui ne se serait pas révéler très malin mais je tiquais devant mes chaussures à talon... Je suis mal barrée avec ça. Je fronçais des sourcils sans réellement trouvé d'autres solution que de marcher pied nus ou de passer à mon appartement ou de demandé des chaussures taille 39 femme à Nathan...
En un instant, je me matérialisait chez moi afin d'attraper une paire de chaussure plate et de déposer mes talons pour réapparaitre dans le salon de Nathan et les enfiler.
Je retrouvais rapidement Nathan pour l'attraper avec force par le bras et l'embrasser. Je n'étais pas sure de moi mais le stratagème fonctionna et avec une désagréable sensation au nombril masqué par le baiser de Nathan, on se retrouva dans une des régions les plus sauvage de l'Amérique du Nord à la frontière entre les Etats-Unis et le Canada. Je relâchait ma poigne sur Nathan et un rire sortit de ma gorge alors que le vent commençait déjà à emmêler mes cheveux.
Plus loin en contrebas, l'herbe laissait la place à une forêt de grands feuillus. Nous nous trouvions au sommet d'un petite colline nous laissant voir un paysage désert de toute présence humaine où nature était reine, vent liberté maitre mot. Je souris largement en regardant Nathan, espérant voir le Bonheur sur son visage.
- Qu'en dis-tu ?
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Nathan Unless
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Sujet: Re: Qui ne tente rien... ne tente rien. -Nathan- Lun 5 Juil - 0:18 |
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Oh oui fait moi mal @___@ Euh. Peut-être pas en faite. Pas maintenant du moins.
- Hum… jaloux ? - Oh … si peu si peu.
Parfaitement ironique. Oui je suis possessif, oui je suis jaloux, oui je peux devenir très méchant quand il s’agit de ça, il faudra vivre avec. Ca à aussi ses bons côtés d’ailleurs. Paradoxalement je suis aussi quelqu’un de très confiant, je crois en la sincérité de gens, quoi qu’en dise Docteur House.
Je reçois un premier indice sur notre petit voyage. Il n’y aura que peu de monde, ou pas âme qui vivent je ne sais pas trop. L’argument qu’elle utilise avant d’obéir à ma demande détourné me laisse penser que l’on ira ne pas se poser sur une plage et rien glander de la journée non plus. Mais à vrai dire je m’en doutais. Comme je commence à connaître un peu Helen – ou du moins je crois – je m’imagine plutôt quelque chose de plus physique, comme la montagne, la jungle, la savane. C’est une bonne chose, ça va vraiment me permettre de me concentrer sur autre chose que cette ‘bonne nouvelle’ de la Gazette. Je la regarde se diriger vers le salon, et en attendant qu’elle se prépare je me beurre un toast et m’assoit sur le rebord de la fenêtre. La chouette à dû se lasser d’attendre une récompense culinaire puisqu’elle est partie. Les yeux perdue dans le vague j’entends un –CRAC – distinctif émaner du salon.
Etrangement je ne réagis même pas. Si elle avait voulu partir, je sais qu’elle l’aurait fait avec discrétion. Helen n’est définitivement pas quelqu’un d’exubérant. Quelques minutes plus tard c’est le même manque de réaction qui accueille le nouveau –CRAC- qui semble répondre au premier en écho. Je finis mon toast, ma tasse de café, et quitte ma position assise en fermant la fenêtre d’un même mouvement.
J’ai à peine le temps de me retourner qu’Helen colle ses lèvres aux miennes en serrant fermement mon bras. C’est dans la sensualité de notre premier baisé de la journée que je ressens la désormais familière sensation du transplanage.
Je nous sens réapparaître quelque part mais je n’ouvre pas tout de suite les yeux, profitant encore un instant de ses lèvres avant de la laisser rompre notre étreinte. Je sentais le vent frai parcourir ma peau avant d’ouvrir les yeux. Je l’entends rire à côté de moi alors que j’admire le paysage que s’offre à mes yeux. Nous somme sur une colline, et à l’horizon s’étend une forêt de grand arbres. Je regardais tout autour de moi, conscient que nous somme probablement la seule présence humaine à des miles à la ronde.
- En faite t’aurai pu garder ma chemise…
Je me tourne vers elle en laissant un sourire grandir sur mon visage. Le grand air m’a toujours fait du bien. Quand j’étais à Durmstrang, j’affectionnais particulièrement les promenades solitaires dans la montagne. Plus l’endroit était inaccessible, plus ils me plaisaient.
- Qu’en dis tu ?
Je la regarde toujours avec la même intensité.
- Une chose… j’aime.
Elle, le temps, le lieu, le vent, l’odeur, les couleurs, la saveur, tout… tout ce qui fait qu’en ce moment chacun de mes sens est en harmonie avec les autres et me permet d’apprécier pleinement l’endroit. Je glisse mes doigts dans les siens et commence à marcher, sur l’herbe encore légèrement mouillé. Il a dû pleuvoir il n’y a pas trop longtemps. L’air d’ailleurs est assez frai, mais étant habitué à des climats peu avantageux, mon T-shirt me suffit amplement, et puis sinon ma baguette magique est toujours là.
J’affiche un demi-sourire mi-amusé, mi-confus en demandant :
- Mais, au risque de paraître inculte … on est où exactement ?
Ils sont jolis les arbres, mais des arbres y en a un peu partout sur terre, et elle aurait pu m’emmener au Pays-bas ou en nouvelle Zélande que le voyage aurait eut la même durée.
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Helen Trust
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Sujet: Re: Qui ne tente rien... ne tente rien. -Nathan- Lun 5 Juil - 0:47 |
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Certes, j'aurais pu garder sa chemise mais sans sous-vêtements et avec le vent qu'il ya. Il m'a déjà vu nus mais il est inutile de m'exhiber constamment devant monsieur au risque que celui-ci ne s'habitue à la situation, ou même qu'il s'en lasse. Je souris devant son air béat. J'attendais cette réaction, je l'ayttendais, je la voulais. J'espère au plus profond de mon être qu'il ressent la même chose que moi à cette instant précis, une harmonie et une liberté impressionnante, naturelle, implacable. Une harmonie si impressionnante qu'elle bouleverse tous les répères établis au préalable. Je lui souris largement, je n'ai jamais été plus heureuse qu'en ce moment même, le vent d'Est rabattant mes cheveux vers l'arrière.
- Une chose… j’aime.
Un nouveau rire frais sortit de ma gorge, je pourrais passer des heures debout ici, mais j'aime encore plus me ballader dans la région, rencontrer du monde, à savoir un peu toutes les bêtes imaginables, mais aussi respirant l'air frais ou grimpant dans les arbres ou marchant dans les rocheuses car oui, nous y sommes bien.
- Mais, au risque de paraître inculte … on est où exactement ?
Je regarde Nathan, ma joie ne pouvant pas être bien dissimuler. Je le regarde comme je n'ai jamais regarder personne et décide de lui répondre sans pouvoir réellement étouffer un rire devant son air enchanté et confus.
- Retourne toi.
Comme pour lui montrer l'exemple. Je me tournais, la vue étant imprenable aussi du coté Ouest, le vent rabattait mes cheveux sur mon visage mais je m'en fichais, je cherchais à voir le réaction de Nathan devant les montagnes que l'on pouvait voir, les Rocheuses.
- USA, Montana.
La vue était éblouissante, on pouvait voir quelques brins de neiges éternelles, au loin, très loin, j'ai du monter par là-bas mais nous sommes à des centaines de kilomètres des plus hauts monts, d'un coté un personnage valonné et commun, de l'autre une chaine de montagne impressionnante et non-loin, cacher de notree vue, un lac. J'aime cet endroit et celà pulse au plus profond de mon être. La main de Nathan dans la mienne, le rythme de nos pas s'accélère jusqu'à devenir une course légère puis plus rapide puis à nouveau plus légère. J'arrête de courrie pour l'embrasser, l'euphorie du moment toujours présente. Je passe ma main dans ses cheveux.
- Je suis venue plusieurs fois ici... Je peux... me retrouver, comme me ressourcer comme si je n'étais entière qu'ici et cette impression n'en est que plus flagrante lorsque je suis à tes cotés.
Un déclaration, ça y ressemble, je fis tous mon possible pour ne pas rougir tout en plongeant mon regard dans les iris de Nathan afin de comprendre ce qu'il pensait et si ce que je disais était trop fort.
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Nathan Unless
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Sujet: Re: Qui ne tente rien... ne tente rien. -Nathan- Lun 5 Juil - 1:28 |
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- Retourne-toi.
Oui madame. J’obéis. Je me retourne et aperçoit la chaine de montagne au loin. Des montagnes il y en a partout aussi, mais celles-ci me rappellent quelque chose, même si je ne suis pas sûr de les avoir de ce point de vue là. Finalement devant mon silence elle finit par me dire ou nous somme. Aux Etats-Unis, au Montana plus précisément. J’ajoute simplement :
- C’est la première fois que je viens…
Je la sens accélérer, et calque mon pas sur le sien jusqu’à en venir à courir pour pouvoir la suivre. J’ai l’impression de marcher sur une terre nouvelle, jamais foulé par l’homme en général, moldu ou sorcier. Retourner à la beauté de la nature primaire sans pour autant céder nous même à des instincts animaux. Elle ralentit, puis s’arrête, je fais de même sentant dans ma poitrine mon cœur qui à déjà pris le rythme dans la possibilité d’une course plus longue.
Elle ne me laisse pas le temps de reprendre mon souffle qu’elle m’embrasse. Je sens son souffle sur ma peau alors qu’elle s’écarte légèrement puis revient, cherche mes lèvres des siennes. Je réponds à son baiser en la prenant par les hanche, le contacte de sa main dans mes cheveux encore mouillé de ce matin me fait frissonné, ou peut-être est ce à cause du vent plus frais qui vient de reprendre.
- Je suis venue plusieurs fois ici... Je peux... me retrouver, comme me ressourcer comme si je n'étais entière qu'ici et cette impression n'en est que plus flagrante lorsque je suis à tes cotés.
Je l’écoute parler, sans trop savoir quoi répondre. Sa phrase fait réellement office de déclaration d’amour. Je sens l’intensité de son regard, je suis obligé de répondre à cela ? Je pourrai lui faire probablement tellement plaisir en répondant trois petits mots, mais d’un autre côté ils ne se disent pas facilement, et la dernière fois que je les ai utilisé j’en ai souffert par la suite. Peut-être que si je le pense très fort ça suffira ? Je la prend dans mes bras, et la serre un instant avant de l’embrasser à nouveau essayant de mettre tout ce que je ressent dans ce baisé, puis au moment d’y mettre fin je me laisse tomber sur l’herbe et l’entraîne dans ma chute. Je me couche dans l’herbe et regarde le ciel nuageux au dessus de moi. Ma main droite qui était resté autour des épaules d’Helen caresse maintenant ses cheveux doucement.
- D’où tu connais ce lieu ? Enfin … j’veux dire, pourquoi est-il si important pour toi ?
Cette journée nous servira probablement à apprendre à nous connaître. Ma vie est dévoilée assez largement dans les journaux. La sienne est encore un épais brouillard à mes yeux. Je veux savoir si elle a grandit ici, si c’est la qu’elle a échangé son premier baiser, si elle y a fait du camping, j’en sais rien moi, mais si elle m’a emmené ici, ce n’est sûrement pas anodin. De tous les endroits du monde elle à choisit celui là. Pourquoi ?
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Helen Trust
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Sujet: Re: Qui ne tente rien... ne tente rien. -Nathan- Lun 5 Juil - 12:12 |
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Après ma semi-déclaration, Nathan décide de m'embrasser, je me laisse aller dans ses bras, dans son baiser sans plus n'y montrer aucune résistance. Il est bien là et moi aussi. Comment pourrait-on rêver d'un instant meilleur ? Il n'est jamais venu et bien qu'il me laisse lui montrer la beauté des lacs, des forêts ; de ces paysage qui n'ont que rarement été fouler par l'homme. Il tombe, il glisse, m'entraine dans sa chute alors que je ne peux m'empêcher de rire avant de revenir à notre baiser. Nous voilà étaler dans une herbe assez haute, ici, personne ne tond, c'est un endroit bien trop dangereux pour des moutons de paturge sans berger et la tondeuse est prohibée, ou du moins personne n'a jamais eu l'idée de evenir tondre ici et on les comprend. Je sens son bras sous ma nuque, sa main caressant mes cheveux. Je me rapproche pour mieux me caler contre lui.
- D’où tu connais ce lieu ? Enfin … j’veux dire, pourquoi est-il si important pour toi ?
Je souris en regardant les nuages, il va falloir que je parle mais si je l'ai amener ici c'est aussi pour parler, être loin de Poudlard, de toutes les responsabilités qui l'accablent, pouvoir parler, se découvrir l'un l'autre. Je laisse passer un leger temps de silence tout en contemplant les formes des nuages qui m'étonneront toujours. Je prend une grande inspiration comme pour me donner du courage.
- J'avais dix-sept ans, je venais de passer mes aspics avec succès en candidat libre et j'étais heureuse mais à présent que mon cursus scolaire était fini, je n'avais pas envie de repartir tout de suite dans les études. J'avais besoin de liberté, ou du moins j'avais besoin de me sentir libre à défaut de l'être réellement. Et la meilleure façon de me sentir libre pour moi, n'était autre que de voyager. Cette fois-ci, j'ai commencer par l'Asie mais j'ai eu beaucoup de mal à apprendre le vietnamien, il y avait beaucoup de monde, beaucoup de travail et si tout ça me paraissait captivant, aucune liberté ne se profilait. J'ai donc choisis d'aller en Afrique où je ne suis pas passer inaperçue, les gens attendait de moins que je les aide, je l'ai fait mais au bout de deux mois, je sentais déjà une relation de dépendance s'établir, me privant de toute liberté. J'ai donc choisis de repartir, choisissant un endroit où personne ne pourrait avoir réellement besoin de moi, c'était New York.
Je m'arrête comme pour reprendre mon souffle avant de recommencer mon récit.
- Ce ne fut pas le cas, j'ai rencontré une femme, une vieille femme qui était à la retraite depuis bien longtemps crois-moi, elle ne rêvait que d'une chose, retourner dans sa région natale or cela s'avérait plus compliquer que prévu. Je voulais l'aider car elle m'avait aidé, elle m'avait hébergé, nourrit, rassurer, fait rire.
Un léger sourire se dessina sur mon visage au souvenir d'Anita.
- Elle était sorcière mais ne pouvait plus transplaner, trop faible, elle ne m'a jamais avoué son âge, j'ai toujours cru qu'elle avait dépassé les 100 ans. Aucun portauloin ne menait vers chez elle. Je suis donc aller chez elle en train et à pied pour ensuite transplaner et la faire retransplaner. Je te passe les détails, sa maison familiale se trouvait à 150 bornes de ce coté-là.
Je passais pas main par-dessus son épaule pour lui montrer l'Est.
- Elle est morte quelques jours après et m'a légué sa maison que je n'ai ni habité, ni vendue mais qui m'appartient toujours.
Je fronce les sourcils à cette idée.
- Et si je t'ai amené ici, ce n'est pas pour tout ce que je t'ai raconté mais parce que j'ai pour la première fois rencontré un coyote ici, lorsque j'avais dix-sept ans. Je l'ai fixe et il m'a fixé pendant des heures, la nuit suivante, j'ai pu me transformer. Ce fut le plus étrange chose qui m'ait arriver mais c'est grâce, ou plutôt à cause, de ça que je suis telle que je suis. C'est comme si ici, j'étais née une nouvelle fois.
Je soupire, consciente d'avoir trop parler, d'avoir trop expliquer mais étrangement je me sens aussi comme délester d'un poids. Je n'en avais jamais parler à personne auparavant et dans chacune de mes paroles, je sentais la vérité s'y refletter, je n'ai jamais été aussi vulnérable qu'en ce moment.
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Nathan Unless
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Sujet: Re: Qui ne tente rien... ne tente rien. -Nathan- Ven 20 Aoû - 16:36 |
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Ah les Etats-Unis … Le pays de mon enfance ! Qu’est ce que c’est émouvant… Ou pas. Saleté. Souvenir médiocre et maudits dans un environnement crasseux et sans intérêt avec des gens stupide et violent. Mais bon aucun n’est associé à ce genre de paysage et je peux même apprécier cet endroit. Je ne sais pas trop pourquoi je suis là, pour lui faire plaisir ? Pour oublier ? Oublier quoi ? On s’en fou, de toute façon je dois l’oublier. Dans ces moments là il faut juste profiter, parler, sans penser au passé ou au futur. Je regarde le ciel, je suis content, ou j’essaye de l’être car je sais que je n’ai besoin de rien d’autre pour apprécier l’instant, rien d’autre, n’est ce pas ? Il faut simplement que je me vide l’esprit… et que je ne pense pas qu’à moi non plus. Je dois apprendre à mettre mon égoïsme naturel de côté. Helen respire un grand coup, je la sens prête à me parler réellement, pas à me faire la conversation, non, à me parler. D’elle surtout.
Je la regarde en souriant mais son regard saute d’un nuage à l’autre plutôt que s’attarder sur mon visage. Elle saute sa jeunesse pour parler de son adolescence, enfin son entrée dans l’âge adulte plutôt. Vietnam, Afrique, New York. Et encore je suis sûr qu’elle ne me parle là que de ses séjours les plus longs en pays étranger, y a-t-il encore un endroit qu’elle n’a jamais vu ? Qui la surprendrait ? Mais je ne m’inquiète pas, je parviendrais à la surprendre, j’en suis sûr. Je comprends au fil de son récit à quel point la notion de liberté est importante pour elle. Je ne sais pas trop quoi en penser. Je suis quelqu’un qui exècre la monotonie, mais d’un autre côté il est certaines choses que l’on aime avoir proche de soit, longtemps… La stabilité est aussi une bonne chose, mais je n’arriverai sûrement pas à la convaincre de cela avant un petit moment. De toute manière j’accepte aussi bien cette partie de sa personnalité que tout le reste de sa personne. Cela lui donne un côté indomptable et sauvage qui ne me déplais pas au fond.
Elle me parle d’une vieille dame tout en restant évasive sur ce qu’elles ont réellement vécues ensemble, je me doute que leur relations à du marquer la vie d’Helen, sûrement dans le sens d’une sorte d’initiation à la vie, quelque chose comme ça, quelque chose que je n’ai jamais réellement eu. Aucun adulte n’a vraiment passé de temps à m’expliquer les choses de la vie, ma grand-mère est bien trop superficielle dans sa manière d’élever les enfants pour ça, surtout qu’elle à bien vu le résultat de son éducation sur mon père. Je m’en fou au fond, j’assume et j’apprécie la personne que je suis devenu et cela suffit.
Je suis des yeux la direction qu’indique son doigt. Quand le sage montre la lune, Unless regarde la lune, n’est ce pas Elle a une maison, une maison qu’elle possède sans l’utiliser, une maison qui représente sûrement ce qu’elle craint. La stabilité, peut-être la vieillesse aussi, l’immobilité, la faiblesse, la mort… Ah je suis glauque quand je veux, si ça se trouve elle ne pense même pas à ça.
Je garde respectueusement le silence. Finalement elle bifurque sur autre chose. Le lien reste évidement le décor, mais elle me présente ça comme une longue introduction pour expliquer son ancienne présence ici et venir au plus important qui concerne son côté animagi.
Etre animagus ne m’a jamais spécialement attiré, même si je pense avec le niveau et la motivation nécessaire à la devenir si j’avais envi. Cela semble signifier beaucoup pour elle. Une renaissance carrément. J’ignorais que cela pouvait être aussi important. En faite c’est peut-être plus dur qu’on ne le croit d’être animagi, il faut sûrement avoir une grande part de soit qui aspire à la liberté instinctive ? J’en sais rien, il faudrait que je me renseigne.
Son visage est callé dans le creux de mon bras, et quand je comprends qu’elle à finit son histoire je passe ma main dans ses cheveux.
- Qu’est ce que tu ressens quand tu es un coyote .. ?
J’ignore si elle saura quoi me répondre, mais d’un autre côté, ces moments où elle est transformé sont bien les seules que je ne pourrai jamais pleinement partager, alors forcément ils m’intriguent.
J’entends un bruit en peu en contrebas sur la colline. Je me relève sur les coude pour voir ce que c’est et je croise un regard qui me fixe sans siller et commente en souriant.
- Eh ben… c’est répandu les coyotes ici.
Elle doit vraiment aimer l’endroit..
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Helen Trust
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Sujet: Re: Qui ne tente rien... ne tente rien. -Nathan- Mar 24 Aoû - 20:49 |
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Ca fait longtemps que je suis bien. Je suis avec l'homme avec qui j'ai envie d'être et avec qui pas mal de femmes ont aussi envie d'être, ce qui doit, peut-être un peu me donner l'impression d'être unique. Il en faut peu pour se penser incroyable, comme différents du reste du monde et ce moment fait partie du peu de chose qui peuve mener à cette erreur, erreur que tout le monde commet un jour ou l'autre. L'herbe apparait comme douce, je me suis dévoilée. Dans les bras de Nathan, je me suis allongée. Un vent vient se briser sur le colline verte Et je sens mon coeur qui s'emballe en ma poitrine.
J'ai envie d'embrasser Nathan mais me contente d'un sourire égaré pour le ciel nuageux. Jamais depuis longtemps, je me sens si vivante.
- Qu’est ce que tu ressens quand tu es un coyote .. ?
Je souris bien toujours, comment lui expliquer ? Il semble impossible de former en français Une phrase qui puisse retranscrir cette vie.
- Imagine-toi un peu, sans soucis existants. Courrire sans fatigue, un incroyable instant. Crois-tu qu'il soit possible ? De penser animal ? Les hommes songent bien, mais ne pensent que mal.
Je souris à nouveau, ne sachant plus quoi dire.
- Imagine ce monde, où l'inquiètude, la peur, la raison, la folie, la douleur, la stupeur, te serais étrangèrent ! Tu serais libéré ! Ca ressemble à un rêve et ça n'en est pas un. Un peu plus comme un cri, un cri émerveillé. Et là tu te réveille, et de nouveau certains qu'un jour tu trouveras, cette belle liberté.
Je me tournait vers lui, comme percer à jour. Ainsi lui disais-je tout, sans le moindre détour ?
- Il serait étonnant, que tu comprenne vraiment. C'est par définition, impossible à décrire. Comme un endroit lointain, que peu voit réellement. Les seraient trop faibles, il ne faut que le vivre.
Je me tourne à nouveau vers ce bel Apollon, lui sourit vaguement, l'envie de l'embrasser, est à présent si forte, Je ne peux refouler, cet idée ce désir, de le savoir miien.
Mon regard à nouveau, se porte sur le ciel, alors qu'il s'étonne de voir mes accolytes.
- Eh ben… c’est répandu les coyotes ici.
Je souris grandement, mes yeux pétillent aussi. Me lève promptement et le tire vers moi. J'ai tant de chose ici, à lui fair découvrir. Aussi l'envie me prend, de connaitre tout son être. Tout le monde à Londres ne sachant que paraitre Il devra aujourd'hui se dévoiler à moi.
Je descend la colline et fonce vers le lac. Sera-t-il chaud ou pas ? Une seule façon Me permettra de voir. Je courre sans savoir. Je plonge sans réfléchir. Et regarde Nathan, Peut-être soupirant. Je ris, l'eau est bien chaude et je me déshabille. Frappant l'eau en bougeant, tel une petite fille.
- Je veux tout savoir de toi Tes sentiments pour moi. Ton enfance bien trop loin. Et tout ce que tu est que je ne connais point.
[désolée... je suis partie en vrille, la faute à Racine qui m'a bouffée l'esprit =x]
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Nathan Unless
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Sujet: Re: Qui ne tente rien... ne tente rien. -Nathan- Dim 29 Aoû - 2:03 |
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Je sais que je n’ai pas apporté une grande contribution à la conversation après son monologue. Juste une question qui l’incite à continuer de parler. J’ai juste envie de l’écouter, de me laisser bercer par le son de sa voix tout en en apprenant plus sur elle. Elle peut difficilement m’offrir une réponse courte et claire, je reconnais avoir posé une question vague, à laquelle elle ne peut que répondre de manière poétique. Ce qu’elle fait d’ailleurs admirablement. Et même plus que ça. J’écoute plus attentivement sa réponse Elle fait des rimes là où je rêve ? Je hausse un sourcil alors qu’elle ne me regarde toujours pas. Je souris sans le vouloir vraiment, amusé mais pas moqueur, j’ignorai cette part poëte de sa personnalité, elle n’a vraiment pas finis de me surprendre.
La couleur de la liberté ressort principalement dans ce qu’elle me dit. Oublié ces sales sentiments typiquement humain, oublié ces barrières sociales, tout, il ne reste que le vent, les étendus sauvages, le simple sentiment d’être en vie, sauvage, animal, rien d’autre.
Elle finit son poème en m’embrassant, j’enroule me bras autour d’elle dans une étreinte que nous ne prolongeons pas longtemps. Juste le temps de sentir le gout sucré de ses lèvres sur les miennes et elle se relève. Mes mains glissent le long de son dos alors qu’elle reprend une position verticale. Elle m’aide à me relever avant de se retourner et de descendre vers un lac en contrebas. Son pas s’accélère jusqu’à être une course effréné. Je la suis lentement en admirant ses fesses Elle plonge toute habillée. Sauf que quelques instants après elle se déshabille. Ouiii Helen, tout a fait logique ! C’est l’euphorie de l’instant C’est moi qui lui fait cet effet muhahaha.
J’arrive au bord du lac. Mon regard se promène sous la surface où j’aperçois son corps flou dans le reflet de l’eau clair. Agaaa. Elle reprend la parole, alors que je déboutonne ma chemise tout doucement.
- Tu as vraiment des talents de poëte cachés toi.
Je sais ma phrase ne sert a rien mais je m’en fou o/ J’enlève ma chemise, j’enlève mes chaussette, mon pantalon, mon caleçon et je la rejoins \o/ Je commence à nager autour d’elle sans la toucher. A mon tour de raconter un peu ma jeunesse, ce qui a fait de moi l’homme que je suis. Certes ce que je vais dire sera exhaustif, il faut bien plus de temps pour vraiment connaître quelqu’un.
- Mes sentiments pour toi, tu les connais, ou du moins je pense que tu les présents, non ?
Je ne lui dirais pas que je l’aime. Pas encore. Stephen est la seule personne à qui je l’ai dis avec sincérité. Je tiens à ces trois mots. C’est mon côté romantique kitch peut-être ? =’) Bref. Je lui souris avant de continuer, tout en lui tournant toujours autour. On dirait des poissons qui dansent avant de s’accoupler, c’est mignon … ou pas. Elle veut me connaître un peu mieux, et je ne serai pas un rempart à ça. Je souris de manière un peu rêveuse près à retourner dans l’antre de ma mémoire pour me remémorer le passé.
- Eh bien, j’ai vécu la plus grand partis de ma jeunesse pas très loin d’ici en faite.
Je lève les yeux au ciel pour réfléchir mais je suis bien incapable de m’orienter dans l’espace et je ne peux donc pas lui indiquer la direction a suivre pour tomber sur l’orphelinat de mon enfance.
- En Californie, si je me souviens bien, je ne sais plus trop, l’orphelinat était gris et moche, on n’avait pas grand-chose pour s’occuper, ni journaux, ni bouquins, on pouvait jamais vraiment partir bien loin à l’aventure, sauf si tu décidais de fuguer…
Je souris plus largement en pensant à cette jeunesse détestée puis complète :
- Mais bon, quand j’étais gamin j’étais le bouc émissaire, le gamin malchanceux par excellence, celui qui se fait frapper avant d’avoir pu toucher à son dessert…
Je n’arrive pas à m’empêcher de rire nerveusement à l’évocation de ce passé que seul Gwladys connait. Je me tourne à nouveau vers Helen toujours un sourire aux lèvres, mais plus amer celui-ci :
- Comme quoi, ton enfance ne détermine pas forcément toute ta vie.
Je me tourne à nouveau pour regarder le ciel avant de continuer :
- Mais quand j’avais sept ans ma grand-mère est venue m’arracher de ce maudit endroit. Pour le meilleur ? Pour le pire ? Je sais pas trop, sûrement des deux. Enfin bref, a ce moment là direction l’Europe de l’Est, jusqu’à la fin de mes études… M’enfin à Durmstrang j’ai quand même moins souffert qu’en primaire moldu. Tsss…
Je la regarde dans les yeux en m’approchant, toujours un sourire au lèvres.
- Tu veux que je te raconte mes années à Durmstrang ?
Je lui fais un bisou avant de la laisser répondre. C’est un univers qui lui est inconnu, et j’ignore si cela lui fait plaisir, ou au contraire l’attriste que j’en parle.
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Helen Trust
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Sujet: Re: Qui ne tente rien... ne tente rien. -Nathan- Mar 31 Aoû - 17:25 |
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Je le regarde se déshabiller profitant du spectacle. Et j'attend qu'il me parle de tout, de sa vie, de tout ce que je ne sais pas de lui même si ça prend des heures, des jours des nuits, j'aimerais savoir. Le vent souffle comme pour refroidir un lac déjà gelé. Il arrive vers moi alors que je m'enfonce un peu plus dans l'eau fraiche (quel admirable pléonasme). Il tourne autour de moi alors que je lui lance un grand sourire puis il se décide à me parler. Un orphelinat en Californie, je hoche la tête, ne l'imaginant pas du tout comme le petit gamin à l'écart, différent des autres, incompris et bouc émissaire. Non, j'imagine plus Nathan comme un leader comme son frère en moins barge peut-être mais au fond tout sorcier est à l'équart du monde, à de rares exceptions, les sorciers ne sont pas ceux qui s'intègrent le mieux à la société moldue. Je sourit lorsque j'apprend que Nathan a été "sauvé" de cette orphelinat par sa grand-mère, comme si une page sombre de son histoire avait été tourner grâce à elle. Je l'avais rencontrer à l'enterrement de Sand, pas forcément le genre de femme avec lequel j'aurais adoré vivre un long moment mais c'est une grandmère et dans les bonnes histoiires, les grand-mères savent ce qu'il y a de bons pour leur enfants. Je continue de marcher dans le lac, regardant autour de moi.
Je sers les dents violemment au risque de me casser une canine ou deux, je me suis écorchés le pied, l'eau claire me permet de voir du sang partir dans le lac. Ce n'est pas le moment de jouer les demoiselles en danger, nous ne sommes même pas dans de l'eau salée, je peux bien survivre encore quelque temps, le froid, finira bien par anesthésié mon pied. Je regarde Nathan, il ne s'est aperçu de rien et je ne veux pas gâcher ce moment, son moment à cause de mes problèmes momentanée. Sa vie est bien plus importante qu'une légère coupure et nous saurons bien rapidement si il y a des pyranhas, requins ou autre vampires. Je commence à nager avant de frissonner.
- Tu veux que je te raconte mes années à Durmstrang ?
Nathan m'embrasse et j'accroche mes bras à ses épaules ignorant si, lui, a pied. Je me serre contre lui comme pour happer la chaleur de son corp.
- Oui, je le veux.
Je souris légèrement avant de m'écarter un peu plus et m'éloigner vers le centre du lac, histoire de bouger pour ne pas finir congeler et couler tout droit.
- Y a-t-il des maisons comme à Poudlard ? Comment as-tu fini si rapidement directeur ? Etais-tu bon en cours ? en quidditch ?
Je souris légèrement me rappelant mes jeunes années, haissant un peu plus pronfondément mes parents qui ne m'ont pas laisser le droit de connaitre ce qu'un lycée est. Je plonge sous l'eau , évaluant ainsi la profondeur impressionnante du lac puis remonte à la surface et retourne vers Nathan.
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Nathan Unless
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Sujet: Re: Qui ne tente rien... ne tente rien. -Nathan- Sam 6 Nov - 21:16 |
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L’eau est tellement claire qu’on voit au travers l’irrégularité du fond en pierre et en mousse. J’ignore si le coin dans lequel elle m’a emmené foisonne de créatures magiques ou si, au contraire, c’est un coin plutôt calme sur ce critère là. Je connais assez peu d’animaux dangereux qui vivent en eau douce ceci dit, et à force d’être trop prudent on en devient parano. Helen s’accroche à moi, et bien que n’ayant pas pied, j’arrive tout de même à rester à la surface de l’eau – trop fort -.
Après avoir reçu son approbation je continu l’histoire de ma vie \o/ Elle m’encourage d’ailleurs à continuant, en me posant une série de questions, auxquelles je répondrai en priorité. Mais au fond il y a bien trop de chose pour que je n’omette rien, alors je brosse les grandes lignes de mon adolescence.
- Ah, il n’y a pas de « maison » à Durmstrang, même si l’esprit de compétition est quand même bien présent, en faite c’est une école presque exclusivement masculine, ça l’a été très longtemps du moins… J’étais assez mauvais en cour au début, puis j’ai commencé à prendre ça au sérieux alors je me suis rapidement amélioré, sauf en potions m’enfin ça on s’en fou, sauf qu’après disons que j’ai découvert ce que c’était que d’être jeune, et du coup je ne bossais plus beaucoup mais j’avais quand même des facilités dans les matières importantes, j’étais excellent en magie noire, métamorphose et sortilèges…
Je m’arrête quelques secondes, pour voir si elle à quelque chose à dire puis reprend :
- Pour ce qui est du quidditch, quasiment tout le monde en jouait, j’adorais particulièrement ça aussi, même si je n’ai jamais réussit à être assez bon pour être dans l’équipe officielle de l’école… M’enfin, c’est pas très grave, de toute manière presque tout ceux qui y était on finis par devenir joueurs professionnelles, ce qui n’était pas du tout dans mes motivations…
Je lui aussi parle de mes anciens profs tous plus barge les uns que les autres, de mes amis de l’époque, j’évite volontairement de parler des petites amies, je mentionne aussi mon pote Ryan qui m’a laissé un petit Van der Woodsen de 5 ans sur les bras alors que j’étais sur le point de finir ma scolarité. Et je continue à lui raconter des détails sans importance, des moments qui m’ont marqué sans raison apparente.
Je continue de parler en la laissant de temps en temps placer un commentaire, ou une histoire à elle, afin d’éviter de monopoliser la parole. On parle longtemps, d’ailleurs malgré notre proximité on commence tous les deux à avoir froid, et de plus le soleil commence à décliner à l’horizon.
Sans se concerter on sort de l’eau l’un derrière l’autre puis on se rhabille rapidement. J’aurai du prendre un pull. Je m’assois dans l’herbe en regardant le soleil couchant.
Je la regarde à nouveau et lui demande avec un visage sérieux :
- Qu’est ce que tu comptes faire ?
Je me rend compte que ma phrase est un peu ambigüe alors je continu :
- Je veux dire, par rapport à moi, ta vie à Londres … enfin, tu vois ?
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Sujet: Re: Qui ne tente rien... ne tente rien. -Nathan- |
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Qui ne tente rien... ne tente rien. -Nathan- |
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