You hate me ? It doesn't matter - Mia :)-

Help !!! Parfois je me demande comment je fais pour TOUJOURS perdre quelque chose (ou ne pas parvenir à mettre la main dessus ce qui est plus que frustrant). Que voulez vous ? Le bordélisme doit être héréditaire et je n’ai pas échappé à la règle. Mon père m’a laissé un beau cadeau : la majorité de mes amis m’aiment pour mon caractère. Mais franchement. Il aurait pu s’arrêter là. En plus d’être petite et un peu forte tête, il fallait en plus que je sois bordélique. Hum. Bref. L’objet de ma convoitise ? Flûte ! C’était quoi ? Oo Hum. Je développe un alzheimer à chaque fois que je suis en colère. Euh … Ah oui ! JE SAIS ! Je ne suis pas encore prête pour la maison de retraite Cool

. Je cherche le merveilleux livre que ma mère m’a offert sur les sortilèges du monde. Oui il me le faut pour mon cours du lendemain et pas moyen de la mettre dessus. Grrrr. J’ai beau réfléchir à où pourrait se trouver ce foutu bouquin, pas moyen de m’en souvenir. Mon appartement n’est tout de même pas si grand pour pouvoir perdre aussi facilement un livre. Surtout un livre de cette importance. Grrrrr.

Après avoir vidé et rerangé mon appart’ out entier, je perd espoir. Je n’ai absolument aucune idée de e que j’ai fais de ce foutu machin ! Hum. Je m’assieds sur mon lit pour tenter de ma rappeler. La dernière fois que je l’ai vu ………… Je crois que c’étais dans ma biblio perso. Je me rend vers le meuble qui me sert de biblio. J’ai beau tout vérifier 3 fois, elle n’est pas dans mon armoire. Mince, mince, mince ! Ou est passé ce bouquin ? Il s'est quand même pas envolé ? (Quoi que, connaissant l'originalité de certains livres, ça se pourrait).

Je retourne m’asseoir sur mon lit. Et là, la révélation. Bien sûûûûûûr ! Je l’ai feuilleté juste avant mon cours d’il y a 2 semaines et j’ai du le laisser dans mon bureau. Bureau qui est en général le premier endroit où on regarde quand on a perdu quelque chose. Quelle cruche.
J’attrape ma baguette, l’utilise à la place de mon élastique pour faire tenir mon chignon et me rend à ma salle de cours. Je marche vite. Si je dois encore retourner tout Poudlard, chaque seconde est précieuse ! S’il n’est pas là bas, je me jette de la tour d’astronomie.

J’arrive devant ma salle et rentre en trombe. J’ouvre mon tiroir et bonheur, il est là. Ainsi qu’une foule d’autres livres. Sorts du monde, sorts et autres enchantements d'Amérique du sud ... Il est lààààà ! Bon. Je ferais mieux de ranger mon bureau. En 2 pauvres petites semaines, j’ai réussi à foutre un bordel pas possible. J'attrape ma baguette et lance un sort de rangement avant de la remettre à l'endroit d'où je l'ai tirée.

Je sors avec ma pile de bouquins que j’ai soigneusement mis dans un carton. Ce carton est énorme et m’empêche de voir devant moi. Voilà pourquoi je suis entrée en collision avec quelque chose. Ce n’est pas un mur vu la flopée d’injures. Je pose mon carton et m’excuse envers la personne que je ne vois toujours pas. Je reconnais alors la prof d’histoire de la magie et m’excuse encore une fois en lui tendant la main. Elle a l’air horriblement furax et me regarde (ainsi que ma main) d’un regard dédaigneux. Apparemment, Layla sortait de cours quand j'arrivais. Il n'y a aucun élève dans le couloir (ils sont bien trop pressés de ce casser de ce cours, à ce que j'ai entendu). Layla est assise par terre et marmonne dans sa barbe.

Hum. J’ai toujours détesté les gens antipathiques et ceux qui ont un regard tellement mauvais que tu te demandes si ya pas du venin que va en sortir. Je tente pourtant de savoir si je lui ais vraiment fait mal.

- Ca va ?

Je tente de ne pas faire attention à ce regard haineux qu’elle pose sur moi. Elle et moi … Ca commence déjà mal. Je crois même qu'elle ne va pas me laisser partir comme ça.

«Comme plusieurs le savent déjà, le monde sorcier a pu assisté, au 17ème siècle, à une révolte des gobelins. Quelqu’un pourrait me dire quelles étaient les raisons de cette révolte? »

Silence de mort dans la classe. Merde. Je lance un regard noir à toute la classe, mais personne n’ose me répondre. Je les déteste tous. Il n’y en a jamais un pour répondre aux questions, j’ai toujours l’impression de parler TOUTE SEULE! Même les Serpentards les plus vaniteux n’ont pas l’aisance et le potentiel pour me répondre.

«Alors, personne?»

Accentuer très fort le “personne” et vous aurez le résultat à peu près. Après encore quelques secondes de regard meurtrier de ma part, la cloche sonna. En moins d’une minute, ma classe était enfin vide, alléluia. C’était toujours pareil : cloche = on vide la classe avant que Küstah nous donne à tous une retenue! C’était assez réaliste, mais j’en avais déjà distribué une dizaine seulement aujourd’hui.

Prenant mes parchemins, je sortis de ma classe, verrouilla la porte et partie en direction de mon appartement. Regardant dans un bouquin pour planifier mon prochain cours, je ne vis pas ce qui s’en venait vers moi : un mur, un mur brun, une boîte, en fait.

Et BAM! Je suis au sol. Qu'est-ce que je fais là, au juste??

« Bouse de dragon, mais c'est quoi ce bordel! J'en ai mon chapeau! »

Je regarde un peu partout autour de moi, et me rend compte qu'ila quelqu'un devant moi. M'enfin, je vois juste ses jambes pour l'instant; je suis quand même assise par terre, là, faut pas trop m'en demander! Relevant le regard, je remarque la prof de sortilèges qui pose un énoorme carton au sol. Elle semble désolée de me voir ainsi sur le sol. J'espère bien! Et en plus, elle me tend la main! C'est dégoutant, DÉ-GOU-TANT! Avec un certain dédain visible, je regarde sa main, jusuq'à ce qu'elle l'enlève. Plus loin, saleté, houst! On ne touche pas à Mia Livingston comme ça! Il faut une autorisation, tout de même! Marmonant des trucs tout bas comme « La prochaine fois que tu me fais un coup pareil, tu vas en baver », je me relève tant bien que mal, tout en ignorant trop bien la main qu'elle semble avoir l'intension de me redonner.

- Ca va ?

Est-ce qu'elle vient vraiment de me demander si ça allait?! Est-ce que j'ai vraiment l'air d'aller bien?! Avec une voix neutre certie de ressentiment, je lui demande:

« Qu'en pensez-vous, Professeur? Est-ce que j'ai l'air d'aller bien ou mal?? »

Je crois que toute la compassion que j’ai éprouvé pour la pauvre personne qui s’est prit mon carton et qui a fini les fesses par terre s’est évanoui au moment ou je l’ai entendu jurer. Hum. Le destin nous réserve parfois de drôle de choses. J’aurais pu foncer dans n’importe qui mais non, il fallait que je tombe sur la prof d’histoire de la magie. Mlle Küstah (que j’ai pu reconnaitre au doux son de sa voix de folle maboule hystérique) est apparemment la pauvre personne que je viens malencontreusement de bousculer. Je n’aime pas avoir des à priori sur les gens mais d’après mes élèves, elle est la prof la plus cruelle, sadique, antipathique et vicieuse que la terre ait jamais portée. Après ses cours, les élèves se jettent dans le couloir tellement rapidement que je suis sûre qu’un d’eux en a déjà oublié sa baguette dans la salle. Une fois mon carton posé par terre, je jette un regard à Miss Küstah qui a l’air d’un chien enragé. Je l’entend pester à coup de bouse de dragon.

Vu le regard qu’elle m’a lâché quand je lui ais tendu la main, je préfère la retirer en marmonnant un « si tu le prend comme ça » dans ma barbe. Je la regarde qui se met en position assise tout en marmonnant que si jamais je refais ça, elle va m’en faire baver. J’aimerais bien voir ça. Si elle croit que je suis le genre de personne qui se laisse marcher dessus par n’importe qui, elle a le pied plus profondément enfoncé dans la bouse de dragon que ce que je croyais. Hahaha ! Voire la prof d’histoire de la magie les fesses par terre a fait rire quelques élèves qui vinrent se cacher au coin du couloir pour observer.

Après avoir retiré ma main, je vois Layla qui se relève tant bien que mal. Je préfère ne rien ajouter. Mieux vaut ne pas se prendre les foudres de ses collègues trop tôt. Mais si elle lance les hostilités, ma réponse sera justifiée. Et je pense que ça ne va pas tarder. C’est comme si une jauge s’était incrustée dans son visage et qu’elle semblait à 2 doigts d’atteindre le dernier petit trait.

« Qu'en pensez-vous, Professeur? Est-ce que j'ai l'air d'aller bien ou mal?? »

Je souris. La mettre en rogne à l’air encore plus facile que ce que je croyais. Je comprend maintenant pourquoi certains élèves en pleine plein la tronche avec elle. Si elle pète un plomb pour un petit accident comme celui là, je préfère même pas imagine ce que ça donne en cours quand un élève lance une petite réplique. Je me demande si elle s’est déjà transformé en dragon sous l’effet de la colère. Si c’était faisable techniquement, je pense qu’elle serait la première à le savoir.

- Je ne sais pas si pour vous le mot professeur est une insulte mais c’est comme si. Il me semble que nous n’ayons pas la même signification de ce terme. Tout d’abord, un professeur se doit de conserver un vocabulaire correct que ce soit en présence de ces élèves ou de ses collègues. Mais passons. Personnellement, je pense que vous allez on ne peut mieux. Vu la vitesse à laquelle vous vous êtes levée je ne crois pas que vous ayez besoin de moi pour vous rendre à l’infirmerie.

J’attrape ma baguette dans mes cheveux et fait léviter mon carton devant moi. Quelle dramatisation. Je pense d’ailleurs avoir plus ébranlé son égo que n’importe quelle partie de son corps. Nous nous toisons mutuellement. Elle me crache son venin à la figure. Je souris. Je perd doucement patience. Faire un tel bazar pour une petite bousculade. Elle ne doit pas faire souvent les magasins en période de soldes elle. Enfin en y repensant, je ne pense pas qu’elle ait déjà mis un pied dans un magasin moldu. Je la regarde dans les yeux et plante mon sourire le plus convaincant sur mes lèvres.

- Concernant mes excuses, sachez que ce n’était que pure politesse.

Je n’ai plus rien à faire ici. Cette bonne femme m’insupporte et j’ai autre chose à faire que ces jérémiades. Je fais léviter mon carton tout en passant à côté de miss Küstah.