Qualité principale : Je dirais que je peux être heureuse pour un rien et que ma joie est contagieuse, je peux ainsi remonter le moral de mes amis amusés par ma candeur.
Défaut principal : Je dirais que mon mépris des autres est exagéré…

Vous voulez je me décrive ? Tout le plaisir est pour moi ! Je sais exactement comment m’introduire. Pour commencer je suis belle. Pas d’une beauté d’aujourd’hui, blonde pulpeuse et bien bronzée aux UV, non. J’ai horreur de ça. Je suis d’une beauté de porcelaine, au corps digne des belles femmes de la France bourgeoise des années vingt de l’âge d’or. Une petite poitrine rebondie, des fesses fermes mais discrètes régulièrement travaillées par la danse. Ma taille de guêpe s’y marie avec élégance et mes longues jambes accentuent cette vision toute en longueur avec mes bras fin et mes longues mains correspondant parfaitement à mes talents de pianiste. Fine, aux traits fins, le visage doux. Toute en harmonie avec mes cheveux tombants sur mes épaules et mes yeux bruns qui donnent un trait plus noble à mon visage et qui contrastent à merveille avec ma peau de nacre.

Style vestimentaire : Mon style vestimentaire me sied parfaitement. Il va à merveille avec mon physique. Tout comme les femmes de l’âge d’or de France, l’élégance est le mot d’ordre, élégance mais simplicité également. Toujours dans des tons sobres, une minuscule touche de vif comme un foulard ou un bijou s’y marie avec goût. Toujours en talons de style ancien, bottines lacées la plupart du temps.

L’enfance n’est pas un souvenir, ce n’est pas un passé, c’est un rêve inaccessible…

Les jeunes années ont une odeur de propre d’une maison, de lessive de vêtements, de velours de tentures immaculés… Les jeunes années sont sillonnées de vieux livres à faire tenir sur la tête, de notes de piano tourbillonnant dans les airs, de bruits de cuillères à thé…

Les jeunes années sont un ramassis de politesses et bonnes manières, qui n’avaient alors aucun sens si ce n’est celui de plaire aux parents, soucieux des apparences. Toute la journée assise sur une chaise à boire du thé en silence avec le petit doigt levé. A apprendre trois pas de danse et répéter sa valse des heures durant. A laisser courir les doigts sur le clavier par automatisme.

Les jeunes années sont des heures passées à être habillée et coiffée comme une poupée, plaine de rubans et de dentelles, plaine de velours et de bijoux, plaine d’ennui et de rêves… Jouer dehors, dans l’herbe, dans l’eau. Connaître d’autres enfants, explorer le monde…
Les jeunes années sont un monde de grands. Il faut se comporter en adulte, sacrifier tous les jeux d’enfant, grandir dans le moule de la jeune fille du monde, d’une jeune fille riche, d’une jeune fille vertueuse.
Une femme n’a pas à être éduquée, juste à satisfaire les critères d’art et de beauté, savoir jeter les sorts de cuisine et de ménage, et encore, lorsqu’on n’avait pas de bonne. Mon père ne voulait que me marier. S’allier à une bonne famille. Faire fortune. Mener son fils dans ses pas.

Car oui, j’avais un frère. Un gentil garçon, doué en tout, qui apprenait le monde, ses causes et ses raisons avec son précepteur à domicile. Nous ne nous parlions guère, lui étant très proche de mon père et marchant sur ses traces. Mais il me permettait d'assister à ses cours, bien cachée de sorte qu'on ne puisse pas me découvrir. Car mon père en serait entré en une colère noire.

Les cours n'étaient pas un monde de fille, de toutes façons j'étais encore trop jeune et ce n'était pas ce que je devais apprendre. J'ai longtemps cru que c'était une façon de penser générale et je pestais contre la société toute entière. Cela m'a au moins permis de ne pas haïr mon père, de lui trouver des excuses.

Ainsi, j'ai appris bien jeune toute la théorie des cours de mon frère qui devrait bientôt entrer à Poudlard, l'école pour garçon je croyais. Car on m'avait certifié que je n'irai pas à l'école et que ma place était à la maison.

Mais la mort accidentelle de mon frère a bouleversé le cours des choses. Mon père en total désarroi retourna sa douloureuse colère contre ma mère et moi, et toute la maison d'ailleurs. Il fini cependant par se calmer, devenant morose, toujours ailleurs, les yeux vides... Un corps sans âme.

Je le regardais et me demandais comment un homme pouvait passer de son état de maître orgueilleux, élégant, autoritaire, à une situation si... végétative...

Ma vie qui déjà n'était pas bien heureuse était un enfer de tristesse, de deuil, de silence, de froid... Ma mère et moi nous étions rapprochées, comme pour réchauffer un peu nos coeurs, engourdis par l'ambiance glaciale et morte.

Ma mère décida enfin de prendre les affaires de la famille en mains. Elle avait réservé toute une partie du manoir pour mon père et l'avait laissé tel quel, mais le reste devint vit plus joyeux. La décoration, l'ambiance, tout réchauffait l'âme. On parlait à table, les petites réceptions intimes se préparaient toutes les semaines et j'y assistais avec plaisir, pour voir du monde.

Ma mère avait décidé de remplacer l'inscription de mon frère à Poudlard par la mienne. Et le jour de mes onze ans, ma surprise fut à son comble. Mon univers, mes idées de la société, tout basculait, et je découvris un monde de libertés!

Le Chemin de Traverse fut l'une de mes plus excitantes découvertes! Toutes ses boutiques, défilant les une après les autres, sur une telle distance! Chacune proposant des affaires différentes!

Je me souviendrai toujours de la première boutique où ma mère et moi nous étions arrêtées. Celle de madame Guipure. Je portais alors la robe de sorcier trop grande et très démodée de mon défunt frère. Quand j'entrai, la boutique était pleine de tous les élèves conviés à la rentrée scolaire. On me fit enlever la robe de mon frère pour prendre mes mesures.

C'est lorsque que toutes les têtes ce sont tournées vers moi, vers ma robe toute de dentelle, de satin et de perles, vers tous mes rubans, vers mes bijoux d'argent que j'ai réalisé une nouvelle vérité: Tout le monde n'a pas le luxe, l'argent, l'aisance... Et je voyais dans tous ces regards que ces avantages ne me donneraient pas que de l'amitié...

Je découvris ensuite les livres chez Fleury&Bott. J'avais déjà envie de m'assoire sur le sol même de la boutique et tous les lire! Ensuite passage chez Scribbulus Everchanging Inks m'acheter parchemins, plumes et encre. J'avais stoppé net à la vue d'une plume argentée, très longue et à la pointe on ne peut plus aiguë. Je ne pouvais en détacher mon regard, si bien que ma mère me l'offrit. Je l'ai gardée précieusement, c'est encore avec elle que j'écris.

Mon passage chez Olivender m'enthousiasmait plus que tout! J'aurais ma propre baguette, qui m'aurait choisie spécialement moi! En entrant dans le magasin, je me sentit si minuscule devant ces immenses étagères pleines de milliers de boites! Mais je m'émerveillai surtout! Olivender se montra très gentil si bien que je me sentis vite à l'aise. Puis on passa aux baguettes.

Après une bonne heure à essayer des baguettes, blanc nacrés, vertes, brun-roux, etc... On en vain à ce demander s'il ne fallait pas aller chercher ailleurs... Pourtant je voulais tant ma baguette! J'étais sûre qu'elle était là quelque part! Je sentais une colère monter en moi, j'avais envie de saccager la boutique! De créer une tornade et tout faire s'envoler! Avec toute la conviction de ma colère, j'essayai un sort que j'avais vu faire mon frère, le premier qui me vint. Lumos!

Une forte lueur perça d'entre les rayons, nous aveuglant. Olivender se précipita pour attraper la boite d'où elle provenait. Ma colère cessa des que je la vis et l'envie de l'ouvrir me fit perdre toute concentration si bien que tout redevint normal et la lueur s'en fut. Je courais découvrir ma baguette! J'en voulait une blanche nacrée!Une argentée! J'ouvris la boîte... Une baguette noire... veinée de pourpre m'y attendait...

Le regard surprit, Olivender expliqua les raisons de son étonnement et pourquoi il n'avait pas sortit de baguette en ce genre pour moi... Force et brutalité, tels sont les significations du bois de saule cogneur. La surprise se peint sur mon visage et celui de ma mère... mais les adultes voient plus loin que les enfants, et leur regard était emprunt d'inquiétude. J'étais cependant trop occupée à regarder ma baguette noire avec désarroi pour le remarquer.

En sortant, je fis part de ma déception à ma mère, qui avec un regard étrange me demanda si un petit animal pourrait me consoler. Je fus tout de suite enthousiaste! Je n'en avais jamais eu! On entra donc dans la Magical Menagerie. J'y choisis un magnifique chat blanc aux longs poils soyeux, avec des yeux verts émeraude d'un éclat magnifique. Je réfléchi longtemps avant de ressentir une forte impulsion et de l'appeler Melancholia. Ça ne me ressemblait pourtant pas...

J'arrivai à Poudlard les yeux émerveillés, petite fille enthousiaste que j’étais je voulu tout de suite explorer le château, mais on alla tout d’abord à la grande salle où l’on devait essayer un chapeau. Toutes les premières années attendaient groupées dans le fond de la salle. Mon nom fut appelé. Je me concentrai alors pour marcher vers le tabouret comme on me l’avait appris à la maison.

Droite, légère, élégante, je ne quittai pas le milieu exact du chemin entre les tables. On souleva le chapeau parlant et je m’assis avec élégance pour qu’on me l’ajusta sur la tête. Il ne parla pas tout de suite, la salle était parcourue de chuchotement pendant qu’il marmonnait. "Cette décision est bien délicate jeune fille…" dit-il.
J’entendais en même temps les chuchotis parier sur mon appartenance à Serpentard de par mon apparence et ma démarche.

Le chapeau continua :
"Tu m’as tout l’air d’une Seraigle ma petite… Pourtant… Pourtant quelque chose dérange mon jugement… quelque chose d’enfoui qui te pousse vers les Serpentards…"
J’entendis des manifestations de joie pour la victoire des paris mais le chapeau bavard reprit :
"Je vais donner une chance à cet instinct caché de se faire oublier au plus profond de toi. Tu sera donc à Serdaigle !"
Des exclamations de joie retentirent à la table de ma maison, et l’on m’accueillit les bras ouverts.

Ma scolarité fut la meilleure qui soit. Mes notes vacillant entre E et O, les O restant en majorité. Quoi de plus normal qu’une bonne élève, amies avec tous sans différenciation de maisons ? He bien ce serait normal si ce n’étaient pas que des amis superficiels, plus des camarades que des amis et s’il n’y avait pas eu quelques incidents, comme prédit par le Choixpeau Magique.

Durant mes deuxième, troisième et quatrième années, je m’isolai de plus en plus, suivant mes changements progressifs. En effet, j’eu de plus en plus fréquemment des excès de méchanceté envers des camarades, je faisais des farces de mauvais goût, je devenais serpent rampant en silence jusqu’à trouver une proie. J’utilisais la ruse pour tromper les gens et les humilier. Je devint même peu à peu violente, brutale, je commençai à lancer des sorts douloureux avec assez de puissance.

Tout cela se passait étrangement, comme une sorte de schizophrénie. Par moment innocente, gentille, enthousiaste, charmante, et d’un autre côté une vrai garce. Les moments de violence commencèrent à se ressentir sur moi, je tombai un jour en coma et fus transportée à Sainte Mangouste avant la fin de ma quatrième année.

Je revins pour ma cinquième année, guérie, mais changée. Je suis maintenant froide, méprisante, digne d’une princesse des Serpentards de dehors, mais j’ai également des amis qui me connaissent, avec qui je suis plus spontanée, à qui je montre ma nature joyeuse et adorable. Je me suis somme toute forgée une carapace.

Pseudo : CompleteAmnesia
Âge : 17 ans
Niveau RP : J'en ai beaucoup fait un temps, notamment sur HP ou Alice au pays des merveilles, je m'y remets.
Fréquence de connexion : Je ne sais pas... Franchement je ne sais pas...
Pourquoi s'être inscrit sur 19 ? J'avais déjà un personnage mais le forum sur lequel était trop complexe au niveau du codage de la présentation, je devais le modifier à chaque édition du message et ça m'a pris la tête, je suis partie. maintenant je réutilise ce personnage déjà bien construit dans ce forum que je trouve bien organisé, intéressant, très beau et agréable;
Des choses à améliorer ? L'idée de faire dérouler les parties dans la fiche de présentation permet un gain de place, mais franchement c'est désagréable à lire, et mieux vaut prendre de la place mais au moins tout avoir devant les yeux.
Autre : Une petite phrase pour la route: Don't judge a book by its cover.
Crédit(s) : BN