|
|
Un chou en forme de kangourou? (Al \o/) |
|
|
Auteur |
Message |
Peter Smith
Nombre de messages : 55
Age : 30
Maison : C'est un bien joli mot
Humeur : Illogique
Feuille de personnage Côté coeur: L'illogique Camp: Les deux Niveau magique: (0/0)
|
Sujet: Un chou en forme de kangourou? (Al o/) Dim 19 Juin - 18:04 |
|
|
Il était 4h et demie du matin lorsque mes yeux s'ouvrirent. Je ne savais pas pourquoi ni comment. Pourquoi est encore explicable, mais Comment, je n'en ai aucune idée : Comment ont-ils pu s'ouvrir alors qu'ils étaient bien clos pendant des heures? Ils étaient pourtant paisibles, fermés. Mais le tourment du monde nous rappelle toujours à la tâche. La question du Pourquoi se pose mais n'est pas incompréhensible. Les bruits étranges de mon ventre vous répondront à ma place. Ce qui est illogique si l'on y réfléchit bien. Mais après tout, qu'est ce qui n'est pas illogique? L'arithmancie. Je ne vois que ça qui puisse avoir une valeur dans ce monde. Les kangourous n'en ont pas non plus, mais dans le sens contraire de toutes les choses banales de la vie, comme le deuil, le chant des oiseaux, les clowns, les pieds, la honte. Les kangourous sont bien au dessus de tout cela. Et dire qu'ils en font des peluches! Ces mortels devraient avoir honte! Les kangourous désapprouvent le culte des icônes, comment ne pas en être persuadé? On ne doit adorer que leur toute puissance authentique, pas la toute puissance infondée (et non-contenue) dans de vulgaires peluches adorables. Il faut dire que les imitations sont réussies pour la plupart. A ce qu'il paraît. N'ayant vu qu'une fois dans ma vie un kangourou je ne saurais affirmer si la copie miniature est fiable ou non. Ah, le souvenir, quelle grande plaie! Mais ceci n'explique pas le fait que mes yeux soient ouverts. Ils restent encore ainsi quelques secondes puis clignent une fois, à ma grande surprise. J'attends encore un peu et constate qu'ils clignent encore, et encore, et encore... Je n'avais jamais remarqué combien le clignement des yeux pouvait être aliquote... Ou peut être pas finalement. Captatif serait le terme approprié. Mon corps se redresse ensuite et je me retrouve debout, au bord de mon lit. Ne sachant pas exactement pour quelle raison, j'enfile le seul T-shirt et le seul jean contenus dans mon armoire, délaissant mon pyjama multicolore capricieux. Je sors de ma chambre en levant les yeux vers les escaliers qui semblent plus banaux qu’à l’ordinaire. Je décide de descendre quelques marches, et je croise le directeur dans les escaliers qui s‘est arrêté. Je fais de même et le dévisage. Il n’a pas tellement l’air de se rendre compte que je suis là, j’ai plutôt l’impression qu’il a vu quelque chose d’étrange derrière moi. Je fronce les sourcils, me retourne et ne distingue rien. Je lui refais face, l’interroge du regard. Nous restons là quelques secondes, puis il souffle, semble me remarquer, me sourit et s’en va en me souhaitant de ne pas me perdre ni de me faire agresser par Peeves. Il est vrai que l’on m’a déjà retrouvé suspendu à un lustre au milieu de la grande salle; mais c’était si confortable que je m’étais endormi. Je lui promets d’essayer et continue ma descente. J’arrive finalement, je ne sais trop comment, aux sous-sols du château. J’erre d’un pas vigoureux dans les cachots quand, surpris, je m’arrête. Une délicieuse odeur de pain sorti du four semble envahir le couloir. Alors qu’un bruit sourd grondant sort de mon ventre, je me dirige vers la source de lumière apparue à une dizaine de mètres de moi et pousse la porte entrouverte qui donne sur une pièce lumineuse et remplie de choses plus ragoutantes les unes que les autres. J’ai dû atterrir aux cuisines, cet endroit du château dont on ne parle jamais. Quelques petites créatures se précipitent vers moi et me tirent dans tous les sens pour me faire asseoir à une petite table en bois. L’une d’elles me demande ce que je voudrais manger. Surpris je ne réponds rien. Que répondre lorsqu’on est face à une question inattendue? J’ai bien envie d’une omelette aux champignons avec un verre de lait de soja. Je transmet mon vœu de manière que j’estime assez polie et remercie les petits elfes qui n’ont rien d’attirant sinon leur gentillesse. J’attends ensuite patiemment que ma commande arrive en me demandant ce qui pourrait m’occuper. Je prie un elfe de m'apporter du papier ainsi que de m'indiquer son nom. Il m’en donne et me répond qu’il s'appelle Lomelindi. Je le remercie et commence à gribouiller sur mon papier. 3+6+4+5+3+9+5+4+9 donnent 3, puis 2 et donc 1. 321, la belle combinaison! Je commence à écrire mon analyse, perdu dans la science qu’est l’arithmancie.
|
|
|
|
Alastrann G. Dougherty
Nombre de messages : 64
Age : 32
Maison : P'tit lionceau qui ronronne dans la savane. Gryffondor.
Emploi : Glandeur en alternance
Feuille de personnage Côté coeur: & ta mère ? Camp: Le bien Niveau magique: (0/0)
|
Sujet: Re: Un chou en forme de kangourou? (Al \o/) Lun 20 Juin - 12:56 |
|
|
1, 2, 3, 4… 12 546, 12 547, 12 548 moutons. La nuit, belle et majestueuse avec sa lune pleine et lumineuse était censée être un havre de paix et de sommeil pour tout bon élève qui se respecte. Elle était le lieu des rêves et songes, ou tout devenait possible et (ir) réalisable. Du haut de son lit à baldaquin, Alastrann fixait le spectacle que lui offrait le plafond. Quelle était-il ? Au moins deux, trois ou quatre heures du matin… Et ce qui le titillait le plus était son entrainement de Quidditch du lendemain, il allait s’endormir sur son balai et dégringoler dans le sable du milieu du terrain. De plus, il était censé être le capitaine de l’équipe et plus ou moins donnait l’exemple aux petits nouveaux. Mais non… Non, demain, c’était les sélections pour savoir, justement, qui seraient les nouveaux arrivants. Un rire nerveux s’échappa de la gorge du jeune homme, qui finit par s’assoir en tailleur sur son matelas. Vêtu de son seul caleçon blanc, sur lequel étaient dessinées de grosses pommes rouges, il se rendit vite compte que son ventre grognait comme un loup affamé. Il lui parlait, il lui hurlait : « Donne moi une brioche et de la confiture ! » Car oui, l’adolescent parlait à ses intestins et se mit à rire…silencieusement, car tous ses camarades ronflaient à poings fermés. Quel bonheur de dormir entouré de garçons qui ne savent pas s’assoupir sans laisser échapper des gargouillis de leur arrière gorge… Et le pire, c’est qu’il n’y avait pas un moment de répits, de silence, puisqu’il n’était pas concevable qu’ils respirent tous en même temps, de façon synchronisée. Alastrann se demandait même si certains n’allaient pas s’étouffer à force de presque se noyer dans leur glaire… A cette idée, il fut pris d’une sueur froide qui lui traversa tout le dos, et décida de partir loin de ce concerto de gorges déployées. Sautant de son lit sur le parquet, il sentit le moindre poil de son corps se hérisser : il faisait tellement bon sous sa couette… Il se précipita vers sa malle, manqua de tomber car il avait oublié de ranger ses livres et parchemins avant de penser dormir, il trébucha et faillait s’abattre de tout son corps sur son balais qui était là, par terre pour des raisons inexpliquées. Arrivé temps bien que mal à sa valise, il en sortit son pantalon de velours gris et une chemise noire, ainsi que de vieilles baskets en cuir. Il enfila le tout et fit son maximum pour ne pas faire le moindre bruit… Sur la pointe des pieds, il quitta son dortoir, descendit les marches et se retrouva dans la salle commune. Il ne comprit pas ce qui se passait sous ses yeux : le feu presque éteint dansait encore dans la cheminée, et, sur le sofa en face de celui-ci, il entraperçut une scène qui semblait réellement être quelque chose de post-coïte… Des habits étalés par terre, un couple se lovant sous une simple couverture laissant paraître quelques parties de leur corps. Partagé entre le choc et l’hilarité, Alastrann se mit en tête de faire une petite blague à ces amoureux : caché tout ce qui relevaient des pantalons et sous vêtements dans une armoire de la salle commune. Ceci fait, il s’éclipsa, passant le tableau de la Grosse Dame et faisant (évidemment) attention à ce que Peeves ne vienne pas lui jeter des quelconques objets… Il y avait déjà eu quelques incidents, mettant en scène une douzaine d’œuf finissant en omelette dans les cheveux du rouge et or, et il termina dans les toilettes de Mimi Geignarde, quasiment vissé à un siège de toilette. Il pouffa lorsqu’il se souvint de cela… Depuis, il jouait la sécurité et faisait extrêmement attention à ne pas croiser le chemin de l’esprit frappeur.
Il descendit des centaines de marches, s’amusant à jouer avec les escaliers qui n’en faisaient qu’à leurs têtes… Il savait où il voulait aller, mais la manière dont il s’y rendrait restait un mystère. Il finit par atterrir dans les cachots, non loin des dortoirs des vipères. Cela ne lui fit ni chaud, ni froid, il savait pertinemment que les verts et argents ne le voyaient pas d’un très bon œil, mais avaient un bon point de vue sur lui : certes, il était un Gryffondor, mais au-delà de ça, il était sang pur. Mais pour lui, ça ne changeait strictement rien. Il se mit à gambader dans les couloirs humides et froids, un peu plus il se faisait deux petites couettes de chaque côté de la tête, et portait un panier orné d’un bouquet de marguerite. Il poussa un cri de soulagement lorsqu’il vit (enfin !) la porte des cuisines. « MANGER ! » hurla-t-il. Son estomac lui lançait des SOS depuis presque une heure, et il allait enfin pouvoir lui donner ce qu’il méritait : de la brioche et du thé. Et peut être un œuf à la coque. Il poussa discrètement l’embrasure de la porte, et vit quelque chose d’étonnant : les petits elfes de maison s’affairaient à préparer…une omelette. Il fronça les sourcils, et vit, assis à une table et plongé dans ses pensées monsieur Peter Smith, le professeur d’arithmancie, fou et exceptionnel par cette folie. L’adolescent se remit à gambader, un grand sourire inscrit sur ses lèvres et s’assit à côté du professeur. Il vit s’approcher de lui des petites créatures et leur dit ce qu’il voulait manger, et les remercia d’avance. Oui oui, il avait appris à être poli et respectueux des elfes de maisons, LUI ! N’osant prononcer un mot, il prit une miche de pain qui trainait là, sortit sa baguette et fit travailler ses prédispositions à la métamorphose pour transformer ce bout de nourriture en petite sculpture de kangourou… Il savait bien que monsieur Smith vouait une admiration sans limite à ces animaux.
|
|
|
|
|
Un chou en forme de kangourou? (Al \o/) |
|
|
Page 1 sur 1 |
|
|
Permission de ce forum: |
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|
|
|
| |