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 The minor fall and the major lift| Lindsay.

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The minor fall and the major lift| Lindsay. Vide
MessageSujet: The minor fall and the major lift| Lindsay.   The minor fall and the major lift| Lindsay. EmptyDim 30 Jan - 20:41

The minor fall and the major lift
Lindsay Andrews && Ludwig Van Glasgow




    La pluie. Une chose qui ne mériterait pas d’exister. Elle ne rend service qu’aux grenouilles et aux escargots, et encore, cela n’a jamais été scientifiquement prouvé. Elle est juste là pour vous briser le rêve du pique-nique parfais en famille, ou celui d’une après-midi entre amis. Ou alors, elle vous empêche tout simplement de travailler, comme c’est le cas pour Ludwig. Un après midi de libre, c’était parfait pour aller capturer un Pitiponk. Il n’avait qu’à prendre une flute ou une clarinette, et le tour était joué, il revenait à poudlard accompagné de cet animal. Mais par temps pluie, ses plans étaient compromis. Ces bêtes-là ne sortent pas lorsqu’il pleut. Et de toute façon, ils n’avaient aucune envie de prendre une douche froide pour ensuite avoir quarante de fièvre. Il allait donc devoir rester enfermé toute l’après-midi. Dure réalité.

    Quoi de mieux qu’aller retrouver son piano en salle de musique ? Du moins, ce n’était pas le sien, mais c’était tout comme. Il y passait tellement de temps qu’il aurait dut écrire son nom dessus. Le pire, c’était qu’il en avait un dans ses quartiers, mais qu’il ne l’utilisait que très rarement. Peut être parce qu’il avait la fâcheuse impression d’être coupé du monde et d’être un associable. Alors la solitude, il préférait être en sa compagnie le soir, lorsque l’insomnie le saisissait.
    Une mélodie en tête, il prit la veste qui gisait sur sa chaise, et partit. C’était impressionnant comme les couloirs pouvaient être grands sans tous ces élèves qui trainaient dans les couloirs, dans l’espoir d’arriver ne serais-ce que cinq minutes en retard. Ils sont drôles de nos jours ces gosses. Et ils croient que leurs excuses peu plausibles fonctionnent à merveilles.

    Sifflotant, Ludwig se rendait dans la salle qui préférait d’un pas pressé, mais léger. Il saluait d’un signe de main les tableaux qui lui souriraient. C’était dingue le nombre de peintures qui étaient incapables de sourire. Faire la tête et tirer la langue, ça ils en étaient capable. Mais sourire, c’était une tout autre chose. Mais tant pis, se moquer de leur salle tête lui donnait l’impression que le temps défilait plus vite. Parce que dieu seul sait ce qu’il trouvait le temps long entre sa salle de cour et la salle de musique. Mais tout cela n’était que dans sa tête. Même une tortue mettrait moins de dix minutes pour arriver à cette fameuse salle. Mais Ludwig ne portait pas de carapace. Il mit donc moins de dix minutes avant de pouvoir pousser la grande porte qui menait à son petit coin de paradis. Et à sa plus grande surprise, quelqu’un jouait du piano. Du moins, essayait. Le pauvre avait mal au cœur en entendant l’enchaînement de fausses notes. Cela ne ressemblait à rien. Enfin si, à quelques accords alignés. Si on pouvait appeler ça des accords. Visiblement, le pianiste lui-même n’était pas satisfait. Un gémissement empli de colère se fit entendre, suivit d’un cri. S’avançant en direction du piano et du musicien en herbe, Ludwig reconnu Lindsay. Il ne put s’empêcher de rire. Elle était là, en train de gesticuler, énervée parce qu’elle n’arrivait pas à jouer. Elle avait l’air d’être au bord de la crise de nerf. Et c’était peu dire. Ces joues s’étaient rougies à cause de la colère, ses cheveux étaient ébouriffés et de temps en temps, elle tapait sur l’instrument. A moins qu’elle ne veuille sortir une note correcte, au choix.

    Le regard pétillant et le sourire élargit, le musicien s’appuya contre le piano, puis la regarda, intéressé. C’était drôle de la voir s’énervé sur son piano ! D’autant plus qu’il pouvait en profiter, elle ne l’avait pas encore remarqué. Elle devait vraiment être absorbée par ses fausses notes.

      «Vous savez, si vous continuez comme ça, vous risquez de casser quelque chose. Mais rassurez moi, vous n’essayez tout de même pas de jouer quelque chose ? On dirait que vous essayez de réveiller les morts. »


    Il ne put s’empêcher de rire bruyamment. Non, il ne se moquait pas. Mais c’était tout de même drôle de là voir dans un état pareil. Peut être que ce qu’il venait de dire ne lui plairait pas, mais tant pis. De toute façon, elle devait avoir l’habitude maintenant.
    Le regard rivé sur Lindsay, il la regardait pour voir si elle se calmerait, ou au contraire continuerait à s’énerver. Elle n’avait tout de même pas de chance. Celui qui serait entré aurait pu être une pauvre première année qu’elle aurait pu martyrisé s’il lui disait quelque chose. Mais c’était Ludwig, et cela lui donnait juste le droit de continuer leur petit jeu.
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Lindsay Andrews
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Lindsay Andrews

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Côté coeur: Encore une question du genre et je t'arraches le coeur de mes propres dents, compris?
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MessageSujet: n   The minor fall and the major lift| Lindsay. EmptyDim 30 Jan - 21:50


    Aujourd'hui, on n'a pas cours. C'est pourquoi en me réveillant, je décide d'aller dehors pour prendre l'air en solitaire. J'aime beaucoup ça, rester seule pour pouvoir réfléchir à tout ce que j'ai vécu, pour pouvoir me vider la tête tout simplement. Sauf que cette humeur calme que j'avais en ouvrant les yeux, et bien elle est bien vite partie, puisqu'en mettant un pied en dehors de mon lit, j'ai marché sur l'un de mes cadres qui était tombé pendant la nuit. En guise de récompense, j'ai eu le droit à une multitude de petits morceaux de verre plantés dans le pied. Et pour couronner le tout, je me suis cognée la tête en perdant l'équilibre. C'est donc en poussant des jurons que je me suis levée, ce qui a réveillé tout le dortoir. Mais au lieu d'aller à l'infirmerie me faire soigner, j'ai préféré me débrouiller seule avec ma baguette; c'est donc ce que j'ai fait. À l'aide d'un premier sortilège, j'ai retiré tous les morceaux de verre de mon pied, puis à l'aide d'un deuxième j'ai fait apparaître un bandage. C'est donc légèrement dégoûtée, que je me suis habillée pour aller marcher dans le parc. J'ai donc quitté la salle commune pour traverser d'abord les cachots, puis le hall d'entrée, et me diriger vers la grande porte.

    Une fois devant la porte, je me rends compte qu'il pleut, et que je ne suis pas vraiment habillée comme il le faudrait, mais je n'en ai rien à cirer, puisque ça m'arrive souvent d'aller dehors sous la pluie, ça fait du bien aussi... Même si je risque de tomber malade aujourd'hui, ça me fera du bien. Je sors alors, en mettant mes mains à plat devant moi, comme pour recevoir plus directement les gouttes de pluie sur mon corps. Je lève les yeux vers le ciel, et commence enfin à me détendre. J'entends alors des rires derrière moi, et avant que je ne puisse m'en rendre compte, je me prends un sortilège dans le dos, qui me propulse vers l'avant dans l'herbe. Je glisse donc à plat ventre dans une herbe humide et boueuse, et en me relevant, j'ai de la boue de la tête aux pieds, même sur le visage. Je me retourne donc, bouillonnant de colère, cherchant des yeux le crétin qui a osé me lancer un sort. C'est un Gryffondor de quatrième année, je le reconnais immédiatement Geoffrey Leroy... Je le stupéfixie à distance, ainsi que ses trois amis. Arrivée à leur hauteur, j'attrappe Geoffrey par le col, et le déstupéfixie. Il me regarde en ricanant, moi, je ne rigole pas. Je pointe ma baguette sous sa gorge et lui lance de multiples menace tandis qu'il tremble de peur. Il se met alors à pleurer alors que je lui fais aimablement goûter le sol. Après lui avoir dit de ne jamais sous-estimer une femme, je le lâche en le poussant vers ses amis qui tombent tous dans la terre. Je les déstupéfixie un à un et les regarde partir en courant. Je suis en colère à présent, il me faut une course, un peu de divertissement... Je vais donc courir dans la forêt et y croise Héroïne avec Jordy... Encore ensemble ces deux là, le pire c'est que je sais très bien ce qu'ils font là-bas... Mais ils ne m'ont pas vu, tant mieux.

    Ce n'est qu'après quelques heures d'errance que je rentre de nouveau au château pour prendre une douche et changer de vêtements. Tout le monde se trouve à présent dans la grande salle, puisqu'il est temps de manger, mais moi je n'en ai aucunement envie, mon estomac ne crie pas famine, et je n'ai besoin de rien... J'arrive bien vite dans notre dortoir où je peux finalement prendre la douche qu'il me fallait. Je change alors de vêtements pour opter pour une chemisier léger à manches courtes en soie de couleur beige presque blanche qui m'arrive aux genoux. Elle est très charmante, et je trouve qu'elle me va bien, enfin ce n'est que mon avis. J'enfile également un collant noir ainsi que mes petites ballerines. Une fois habillée, je sèche mes cheveux d'un coup de baguette puis me rue hors du dortoir après avoir attrappé ma baguette et enfilé ma veste. Sauf qu'une fois arrivée dans le hall d'entrée, je me prends un poing dans la figure de la part d'Angélique Stansfort et mon nez se met à saigner. À moitié sonnée, je bouche ma narine d'une main, et la pétrifie de l'autre. J'attrappe son écharpe que je pose contre mon nez, et la fais léviter vers le placard le plus proche pour la foutre à l'intérieur. Elle n'avait qu'à ne pas venger ses compagnons bouffondor de la sorte cette espèce de bouffone. C'est donc emplie de colère que j'ai couru en direction du deuxième étage pour aller dans ma petite salle de musique pour jouer du piano tranquillement, loin de tous ces élèves qui me tappent sur les nerfs aujourd'hui. C'est ainsi que je me retrouve à jouer du piano.. Enfin, si on peut appeler ça jouer du piano, puisque je m'énerve simplement sur les touches, je n'arrive à rien et ça m'énerve. ça m'énerve tellement que je me mets à frapper dans le piano, en m'ébouriffant les cheveux -je m'en arrache quelques uns aussi au passage..- Je me mets alors à couiner en continuant de ne jouer que des fausses notes et en m'énervant sur l'instrument pour exprimer toute cette colère que j'ai accumulée aujourd'hui..
    « Vous savez, si vous continuez comme ça, vous risquez de casser quelque chose. Mais rassurez moi, vous n’essayez tout de même pas de jouer quelque chose ? On dirait que vous essayez de réveiller les morts. »

    Une voix m'a tirée de mes rêveries, et je sursaute. Les mots que cette personne prononce sont tout de même légèrement vexantes... Mais puisque ça vient de monsieur Van Glasgow, je ne peux m'empêcher de sourire à sa dernière phrase. Sauf qu'il n'a pas intérêt de trop m'embêter aujourd'hui, puisque j'en ai eu assez aujourd'hui. D'abord le miroir, ensuite le petit couillon de Gryffondor, puis Jordy et Héro et enfin l'autre harpie de Stansfort. D'ailleurs, de quel droit est-ce qu'elle m'a frappée hein? Je jette un regard sur le sol derrière moi pour constater l'écharpe blanche ensanglantée portant le blason des gryffondor sur le sol. Elle ne la récupèrera certainement pas son écharpe en satin la catin. J'émets un grognement en mettant un coup de pied dans le piano. Je lève ensuite les yeux vers le professeur... J'ai soudainement une certaine envie de dessiner.. De le caricaturer lui aussi!
    « Mais cette saloperie d'instrument ne veut pas coopérer! Et c'est pas le seul d'ailleurs. J'en ai marre aujourd'hui. Ne me parlez pas de mort ou il y en aura vraiment... Vous tenez à être le premier? »

    Je le regarde encore droit dans les yeux. Il a quand même un certain charme derrière cet air de zombie... Beaucoup d'élèves l'appellent "monsieur zombie", je crois même être l'une des rares élèves à vraiment l'admirer. Je l'ai entendu jouer du piano plusieurs fois, et apparemment il a déjà fait des concerts... Enfin, ça ce ne sont peut-être que des rumeurs. On m'a aussi dit qu'il avait couché avec toutes ses fan, mais il faut vraiment être détraqué pour ça. Je ne suis pas sûre qu'il ait vraiment couché avec toutes ces femmes, peut-être même qu'il n'a jamais fait de concert et qu'il joue simplement pour lui même, ça on ne sait pas. Et puis ça ne m'intéresse pas, il vit sa vie et m'enseigne les soins aux créatures magiques, c'est simple comme cela.

    « Et puis vous pouvez me tutoyer, laissez donc de côté toutes les formalités. Je suis une élève, vous êtes un professeur. Heureusement que vous n'êtes pas un élève d'ailleurs... Vous vous doutez certainement de ce qui se serait passé à ce moment... »

    Je prends alors ma baguette, la fais tourner entre mes doigts, puis la pointe par dessus l'épaule de mon professeur pour faire exploser le tambour qui se trouve à quelques mètres derrière lui à l'aide d'un sortilège imprononcé. Puis je me mets à ricaner avant de repasser mes doigts sur les touches du piano. Je tente de nouveau les premières notes de la chanson "Into the fire" de Thirteen senses... Une chanson que j'aime beaucoup jouer au piano, je la connais par coeur et l'ai jouée si souvent que j'arrive à chanter en même temps. Emmett m'a souvent dit que je chantais bien, et que je devrais le faire plus souvent, mais moi je n'aime pas chanter, j'ai l'impression d'entendre un chat se faire égorger lorsque je chante.. C'est vraiment atroce à mon goût, tandis que lui il trouve ça magnifique... Ce n'est pas le seul d'ailleurs à le dire. Elisa aussi trouve que je chante bien... J'ai peut-être une image trop négative de moi même, oui ça doit être cela... Je parviens alors parfaitement à faire l'intro de la chanson, puis m'arrête et souris.
    « Et bien voilà, ce n'était pas dur si? »

    Je m'adresse au piano... Bien sûr que je vais bien, bien sûr... Je ricane alors avant de me lever et de mettre un coup de pied dans le piano pour enfin lui tirer la langue. Je dirige alors ma baguette vers l'écharpe ensanglantée pour y jetter un incendio et tout faire cramer. C'est alors un sourire satisfait aux lèvres que je regarde le professeur que j'aime le plus embêter... Que ce soit en cours ou non!
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MessageSujet: Re: The minor fall and the major lift| Lindsay.   The minor fall and the major lift| Lindsay. EmptyMer 2 Fév - 15:47

    La pauvre petite avait l’air bien énervée, et voilà que Ludwig venait d’en rajouter une couche. Mais la voir sursauter au son de sa voix était tellement drôle. Pas très gentil, certes, mais ce n’était pas non plus cruel. Il aurait pu faire des choses bien plus mauvaises. Comme arriver par derrière et lui couper ses cheveux, ses beaux cheveux. Mais ça lui aurait fait mal, ils étaient tellement beau que les voir tomber était bien dommage. Et elle risquait de devenir folle. Mais à la limite, il n’en avait pas vraiment peur. C’était juste une élève après tout. Une élève intelligente et très douée pour faire mal aux autres, mais une élève.

    « Mais cette saloperie d'instrument ne veut pas coopérer! Et c'est pas le seul d'ailleurs. J'en ai marre aujourd'hui. Ne me parlez pas de mort ou il y en aura vraiment... Vous tenez à être le premier? »

    Un rire bruyant sortit de ses lèvres. Décidemment, elle était drôle cette petite. Et sa façon d’accuser le piano était toute aussi amusante. Mais Ludwig s’arrêta vite de rire. Visiblement, Lindsay n’avait pas eu une journée facile et était au bord du meurtre. Si elle n’avait pas dit qu’il serait le premier, le musicien penserait qu’elle en avait déjà égorgé plus d’un, à en juger par le sang de l’écharpe quelques mètres plus loin. C’était bien dommage, une si belle écharpe blanche désormais tachée de rouge. Quelqu’un avait dut perdre un peu de sang. Enfin, elle avait peut être égorgé un cochon, mais un porc qui portait une telle écharpe était difficilement crédible.
    Le sourire aux lèvres, il se rapprocha d’un pas de la jeune fille. Elle s’était probablement un peu calmée, le rouge qui empourprait ses joues laissait place à un rose qui deviendrait pâle si elle continuait comme ça. C’était rassurant ! Ludwig n’avait pas envie d’avoir mal à la tête en l’entendant crier. Il détestait ça, les maux de têtes. Il y a même des fois où il se taperait bien le crâne contre un mur, juste pour calmer la douleur. Mais c’était plutôt débile. Il aurait sans doute deux fois plus mal.

      « Le premier ? Ce n’est pas ce que montrent ces tâches de sang… »


    Il prit un petit sourire complice en désignant l’écharpe en satin. Mais le problème de l’identité de la victime se posait. Il était certain qu’elle n’ait tué personne, mais elle avait au moins blessé quelqu’un. Et, en tout bon professeur, il devait savoir si elle allait bien. Enfin, bon professeur, presque. Parce qu’il ne la punirait pas. Il savait très bien que copier mille fois la même phrases ne servait à rien, et que s’il la collait, elle et Ludwig passerait leur temps à se chamailler. Donc les punitions débiles, il préférait éviter.

    « Et puis vous pouvez me tutoyer, laissez donc de côté toutes les formalités. Je suis une élève, vous êtes un professeur. Heureusement que vous n'êtes pas un élève d'ailleurs... Vous vous doutez certainement de ce qui se serait passé à ce moment... »

    Elle avait raison. Toutes ses formules de politesses et ses bonnes manières entre professeur et élève, il en avait assez. Il savait très bien qu’il était respecté et qu’il respectait lui-même ses élèves. Il n’avait pas besoin de les vouvoyez pour leur montrer. Mais c’était plus la seconde partie de sa phrase qui était intéressante et surtout, amusante. De toute façon, quoi qu’il se produise, il trouvait presque toujours tout amusant. Pire qu’un enfant. Ce qui était moins drôle, c’est qu’elle sortit sa baguette un pauvre tambour innocent qui n’avait rien demandé à personne. Qu’il repose en paix. Mais à vrai dire, Ludwig ne pouvait pas le laisser comme ça, en mille morceaux. Cela devait être torturant pour les autres instruments de voir leur ami complètement brisé. A conditions qu’ils soient vivants, bien entendu. A son tour, il sorti sa baguette pour ressuscité le pauvre tambour. Il était bien mieux en un seul morceau. Enfin, il était plus utile dirons-nous.

      « Tu crois vraiment que je me serais laissé faire ? C’est mal me connaître… Et sans vouloir te vexer, ce tambour méritait mieux comme sort. »


    Un sourire aux lèvres, il regarda Lindsay regagner le piano et commencer à jouer. C’était mieux, beaucoup mieux même. Ce n’était pas parfait, mais il y avait du bon. Aucunes fausses notes, et une musicalité plutôt bonne. Il reconnut tout de suite la chanson. Il faut dire qu’à son arrivée, grandes connaissance musicale ou pas, il n’avait pas réussir à déterminer le morceau.
    Une fois qu’elle s’arrêta, elle eut un sourire. Ludwig était content qu’elle soit satisfaite. Au moins, elle était quitte de frapper le piano.

    « Et bien voilà, ce n'était pas dur si? »

    Et voilà qu’elle se mettait à parler au piano. Aussi fou soit-il, Ludwig n’avait jamais parlé à son piano. Mais la raison n’était pas vraiment normale. A vrai dire, il le respectait tellement qu’il ne se permettait pas de lui parler. Il eut un petit rire, puis la regarda fixement traiter le piano comme un gosse désobéissant. Enfin, c’était plutôt elle la sale gosse à vrai dire. Après tout, ce n’était pas exemplaire de brûler une écharpe ensanglantée empruntée, ou volée, à sa victime.

      «Tu aurais dut lui parler plus fort… Des fois qu’il ne t’entende pas. Tiens, et essaie de parler à la trompette, elle te comprendra peut être. Après tout, vous parler la même langue ! »


    Il voulait dire pas là que le son de la trompette n’était pas excessivement beau, tout comme sa voix et sa façon de parler. Mais il plaisantait. Il alla chercher la trompète. Tout en l’inspectant, il revint vers Lindsay. Le musicien était tellement fasciné par la brillance de l’instrument qu’il trébucha. Mais il ne tomba pas. Il se rattrapa sur la jeune fille, qui elle, partit en avant.
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Lindsay Andrews
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MessageSujet: Re: The minor fall and the major lift| Lindsay.   The minor fall and the major lift| Lindsay. EmptyVen 4 Fév - 19:44

    Franchement, qui aurait cru que je serais un jour en colère au point de frapper un piano qui n'a rien demandé? Des fois je me demande vraiment si je n'ai pas un problème, s'il ne faudrait pas que je consulte quelqu'un. Après tout, ce n'est pas étonnant si je suis considérée comme une fille hors du commun, tous les autres élèves de Poudlard n'ont pas eu la même histoire que moi... Pas la même origine, pas le même parcours, pas la même famille. Je doute qu'il y ait une personne dans le château qui soit lié à une prophétie comme moi, qui ait un destin prétracé... Je n'ai que dix-sept ans, et je suis déjà face à un dilemme mettant en péril ma vie et celle d'autres. J'ai choisi mon camp, mais j'aurais mieux fait de rester seule. J'aurais mieux fait de me cacher et de ne jamais rejoindre un camp, j'aurais du agir en solitaire... Parce qu'au jour d'aujourd'hui, mes "collègues" sont autant en danger que moi si la prophétie vient à se réaliser. C'est moi ou Jédusor, mais si c'est l'un des deux, alors c'est les deux. Si je venais à mourir, j'en connais qui pourraient se venger et vouloir le tuer lui, par surprise... Pour m'assurer ma survie, j'aurais du faire un horcruxe... J'ai failli en faire un, j'ai hésité pendant un moment, mais je n'y suis pas parvenue, j'ai laissé le corps couler, le sang aussi. Je n'aurais jamais réussi à séparer mon âme en deux, je n'aurais jamais réussi à choisir un objet qui ferait l'affaire, et je n'aurais jamais non plus réussi à cacher cette action de mes amis. Donc je ne l'ai pas fait.

    « Le premier ? Ce n’est pas ce que montrent ces tâches de sang… »


    Effectivement, il a raison. Il n'aurait pas été le premier si je l'assassinais, mais il n'aurait pas non plus été le dernier. Qui a été le premier? Je ne sais plus qui était le premier. Mais je me souviens de quelques cibles... Je me souviens de mon braquage de pâtisserie avec Lara Demonic, je me souviens du mangemort que j'ai tué, et de sa marque que j'ai découpée de son bras... Je me souviens aussi d'Haley Valentine, cette peste qui depuis son arrivée à Poudlard me répugnait. Je lui ai certainement rendu un énorme service, et Elisa est ma complice... C'est notre secret à nous deux, personne ne doit savoir ce qui c'est passé ce jour là. Personne n'a remarqué sa disparition apparemment, pas même Scorpius alors qu'il la considérait comme une amie... Enfin en même temps je ne suis pas dans sa tête à lui, je ne sais pas s'il lui arrive de penser à son ancienne amie... Je ne saurais le dire. Peut-être si je lui demandais..? On verra bien, je lui demanderais un jour.

    « Oh ça? Ce n'est pas bien grave. Cette catin a eu ce qu'elle méritait. Personne ne lève la main sur Lindsay Andrews sans conséquences. »

    Effectivement, cette catin de Stansfort a eu ce qu'elle méritait. Je me demande quand quelqu'un va se rendre compte qu'elle n'est pas là. Je me demande même si quelqu'un va s'en rendre compte. Peut-être Potter, après tout les deux sont amis non? Enfin, en attendant la pauvre elle est pétrifiée dans un placard qui est fermé par des sortilèges de magie noire. Donc ce n'est pas un pauvre élève qui réussira à ouvrir ce placard. Peut-être que pendant la nuit un elfe trouvera ça étonnant que le placard ne s'ouvre pas et qu'il transplanera à l'intérieur qui sait? On verra bien, en attendant moi j'espère qu'elle se sente mal à l'intérieur, qu'elle ait mal et qu'elle ait peur. J'y suis peut-être allée trop fort pour un simple coup de poing? Pas du tout, j'ai été vraiment trop aimable. Je vais finir par être une guimauve.

    « Tu crois vraiment que je me serais laissé faire ? C’est mal me connaître… Et sans vouloir te vexer, ce tambour méritait mieux comme sort. »

    Je crois que s'il s'était laissé faire j'aurais été fortement déçue. Après tout c'est toujours plus amusant lorsqu'on riposte non? De toute façon, toutes mes cibles favorites finissent par m'ennuyer au bout d'un moment. En ce moment, je commence à regretter les temps où Haley était encore là, c'était amusant de la voir en difficulté comme ça, ça me faisait toujours rire de l'énerver. Rien qu'en repensant au jour où elle a transformé Elisa en escargot je ris. Je lui le rappelle parfois à Eli, et on en rit toutes les deux. Après tout, nous sommes les seules à savoir ce qu'il est advenu d'elle... Enfin de ce qu'il restait d'elle. J'ai été vraiment sadique lorsqu'elle a sorti sa baguette, je ne l'ai pas fait vraiment proprement, la pauvre elle aurait hurlé si je ne l'avais pas fait taire grâce à ma baguette... Enfin, toujours est-il que je suis parvenue à jouer le morceau que j'essayais de jouer, et je me mets à dire au piano qu'il aurait pu coopérer tout de suite. Après tout, si je n'y arrivais pas c'était bien de sa faute non..?

    «Tu aurais dut lui parler plus fort… Des fois qu’il ne t’entende pas. Tiens, et essaie de parler à la trompette, elle te comprendra peut être. Après tout, vous parler la même langue ! »


    Aussitôt qu'il prononce ces mots, je lui lance un regard noir. Si j'avais des pistolets à la place des yeux, il aurait été pire qu'un morceau de gruyère; il aurait plus ressemblé à une passoire. Après lui avoir tiré la langue, je le regarde s'éloigner pour aller chercher la trompette... C'est méchant ce qu'il a dit, le son d'une trompette c'est très désagréable... Enfin dans mes oreilles du moins. La trompette dans les mains, il reste la regarder, en extase. La chose brille m'enfin ce n'est pas une raison... M'étant levée, je lui tourne le dos pour regarder le mur à guitare et me dire qu'il faudrait vraiment que je sache jouer plus de cinq accords.. C'est à ce moment que je me fais pousser violemment vers l'avant, et avant que je ne puisse dire ou faire quelque chose, je me retrouve propulsée vers l'avant. N'ayant pas le temps de mettre mes mains vers l'avant en guise de réflexe, je me prends le sol en pleine figure. Un violent courant de douleur me traverse le visage et mon nez se met de nouveau à saigner. Mais plus intensément cette fois-ci. Tandis que je me relève avec peine et douleur, je me bloque une narine à l'aide de ma main gauche et reprends ma baguette dans ma main droite. Je suis de nouveau en colère, décidément ce n'est pas ma journée.

    « Espèce de crétin fini! Bon dieu mais votre cerveau a été entamé par une harpie après avoir été cuit dans de l'huile de foie de morue avec des boyaux de crapaud et de l'intestin de gobelin. Non mais même un botruc empaillé est moins maladroit que vous! »

    J'essaie de rester à peu près polie dans mes insultes, un minimum correct. J'aurais pu lui dire que c'était une pourriture de sale type complètement abruti ainsi qu'un bon gros c*nnard, mais ça n'était pas assez correct comme insulte, après tout il restait mon prof. Un gros maladroit mais tout de même mon prof. Je bloque toujours ma narine d'un doigt. Je l'ai insulté pour exprimer ma colère. Enfin c'était surtout pour expulser toute la douleur, pour éviter de crier de douleur. De la colère, je n'en ai pas tant que ça. Enfin, pas mal quand même, mais pas autant que pour les bouffondors qui m'ont pourri ma journée. Je finis par regarder mon joli chemisier de couleur claire, elle est tâchée de sang... Alors que je tappe du pied sur le sol pour exprimer mon mécontentement, je fais disparaître la tâche d'un coup de baguette. Je me demande toujours quoi faire pour mon nez...

    « Je me vengerais bien, mais je n'aimerais pas voir votre sale tête au fond du lac à côté des jolis corps qui s'y empilent depuis mon arrivée à Poudlard... »

    Je me mets alors à ricaner... J'ai de la chance que je ne parle pas bizarrement lorsque j'ai le nez bouché, j'aurais vraiment l'air d'une abruti sinon... Je commence à avoir la tête qui tourne, il me faut vraiment une solution pour ce nez qui saigne encore et toujours. Et cette fois-ci ce n'est pas qu'un peu... Je me demandes ce qui fluidifie mon sang comme ça, c'est presque effrayant... En repensant à ce que je viens de dire, je me pose une question : y a-t-il vraiment des corps au fond du lac? Je sais qu'il y en a au fond d'un autre lac, puisqu'ils y sont à cause de moi, mais celui de poudlard alors? Le fond de ce lac est-il aujourd'hui orné de corps en décomposition ou n'est-ce pas vrai? Je devrais aller l'examiner pour savoir... Enfin en attendant mon nez se remplit de sang, et je me suis mordue la lèvre au passage, donc j'ai aussi du sang sur la bouche et le menton... C'est génial, j'adore...

    « Je ne devrais pas être désagréable avec vous, ce n'est pas de votre faute après tout.. Veuillez m'excuser, j'aurais du y penser plus tôt. La nature ne nous gâte pas tous... Et puis elle en rate beaucoup... »

    J'use alors de mon terrible pouvoir de vélane sur lui pour qu'il ait pitié de moi et qu'il s'en veuille de son acte terrible... Je dégage donc un mélange de ses parfums préférés et une ambiance quelque peu tragique pour qu'il prenne conscience et qu'il ait des remords. Tandis que je fais cela, je baisse la tête et lache mon nez, la quantité de sang qui s'y accumulait est devenue quelque peu importante... Et je le vois à la quantité de sang qui créée une flaque devant moi, sur le sol. J'ai soudainement la tête qui tourne et perd mon équilibre, tandis que je vascille, je trébuche sur un fil et -par chance- ne tombe pas, mais m'assoeis sur un ampli. Je rebouche mon nez d'une main et me tiens la tête de l'autre. J'ai un mal de crâne à présent. C'est génial de tomber la tête la première, je vous le conseille...
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