Héroïne Nathalia Dashwood

Feat Kaya Scodelario Crédit APOKALYPTO

Surnom : Celui qui te viendra quand je m'occuperai de toi. Âge : 16 ans Sexe : Femelle Date de naissance : 13 février 2002 Année : 6ème Race de sang : Pur Baguette : Bois de charme - Crin de licorne. Maison souhaité à Poudlard : Serpentard

Oh oui, j'ai mauvais caractère. Je pense pouvoir dire que ce n'est un secret pour personne. J'ai toujours été comme ça, depuis ma plus tendre enfance. Je suis insupportable, capricieuse, et je sais tout. Contrairement aux apparences, je suis bien plus intelligente que la plupart de personnes se trouvant dans cette salle (à condition qu'on admette que je suis dans une salle remplie de personnes moins intelligentes que moi.). Non sérieusement, j'ai une excellente mémoire, et j'analyse très vite toutes les situations. Et c'est ça l'intelligence après tout, savoir s'adapter à tout type de situation. La seule chose qui justifie mes résultats scolaires exécrables, c'est ma haine pour l'école. Einstein n'aimait pas l'école, vous savez ? Certes, c'était un moldu. Mais un moldu qui a permis au monde de trouver comment tuer beaucoup de moldus en même temps ! Donc un moldu génial. Vous l'aurez compris, je n'apprécie pas vraiment les gens qui ne sont pas comme vous et moi, qui n'ont aucun pouvoir. Je n'apprécie pas non plus leurs enfants, ces pauvres sang-de-bourbes qui ont volé leurs pouvoirs à je ne sais quels sorciers par je ne sais quels enchantements. Il faudrait les brûler vifs, comme les moldus le faisaient au moyen-âge pour ceux qu'ils soupçonnaient de sorcellerie. Certes, si cette règle entrait en vigueur, beaucoup des nôtres seraient eux aussi exterminés. Mais ceux qui résisteront n'en seront pas moins puissants ! J'ai une grande confiance en moi, en toute circonstance. Je dirais que je sais que je suis bien supérieure à la plupart des personnes en ce bas monde, ce qui me permet de ne pas douter de moi. Vous l'aurez remarqué, rien en moi ne m'empêche d'obtenir ce que je veux. Encore moins mon physique. Je fais tomber qui je veux dans mon lit, quand je veux. Je méprise les maisons qui ne sont pas la mienne, mais je pars du principe que ces gens là doivent avoir des choses à m'apprendre. Si vous voyez ce que je veux dire. Mon prénom est assez explicite sur le reste de ma vie. Les drogues sont mes amies, mes maîtresses, mes amours. Elles sont ma raison de vivre, la chose que j'aime le plus au monde. Vous ais-je dit que j'avais très peu d'amis ? Ceci s'explique par le fait que je sois totalement insensible. Je ne ressens rien qui ne soit superficiel, rien de profond. C'est une bonne chose, en soi. Je ne supporterais pas d'avoir à dépendre de quelqu'un, qui que ce soit. Mis à part de mon père, bien sur..

"Dans le vieux parc solitaire et glacé, deux formes ont tout à l’heure passé." (P. Verlaine, "Colloque sentimental") Ces deux formes, je les reconnaîtraits entre mille. Mes parents, deux êtres totalement différents. Sur cette photo, ils marchent dans un parc sombre. Rien ne bouge autour d'eux, tout semble mort. Deux spectres, c'est le mot. C'est d'ailleurs ainsi que ce poète moldu continue son histoire. "Dans le vieux parc solitaire et glacé, deux spectres ont évoqué le passé." Ici, c'est moi qui évoque le passé. Cette photo est la seule chose qui me raccroche à ma mère. Ma mère si douce, si honnête, si pathétique. Elle a été une mère parfaite, si je puis dire. Seulement, je n'avais pas besoin d'une mère parfaite. J'avais juste besoin d'un père. Un père violent, noir, et qui m'aimait. Un père mangemort.
Je me suis toujours demandée pourquoi ils s'étaient mariés. Ils étaient si différents, et pourtant. D'après ce que je me souviens, elle avait l'air totalement folle de lui. Il pouvait la battre, l'insulter, l'embrasser, l'aimer passionnément, elle était toujours à son service. Mon père était lunatique, jamais deux jours de la même humeur. Il est d'ailleurs possible qu'il m'est transmit un petit bout de ce gêne de lunatisme. Si c'est un gêne. Il lui arrivait parfois de monter l'escalier le sourire aux lèvres, de se laver les mains, et de redescendre en lançant des sorts partout dans la maison, détruisant tout sur son passage. Et ma mère passait des heures et des heures à réparer ses écarts. Vous vous demandez pourquoi j'ai toute ma vie renié ma mère et été fière de mon père, non ? Certes, il n'était pas le meilleur exemple qu'on pouvait donner à une fille de mon âge. Mais il avait une force, un caractère. Ma mère, elle, n'était rien. Elle n'était qu'une petite chose insignifiante qui passait son temps à subir. Je n'ai jamais voulu me laisser faire. Mon père a essayé un jour de lever la main sur moi. C'est ce jour là que j'ai découvert que j'avais des pouvoirs. Enfin, c'est la première fois qu'ils se sont manifestés. La fenêtre en face de moi s'est brisée, il s'est retrouvé avec des bouts de verre plantés un peu partout dans le dos. Bien sur, j'ai accouru pour l'aider. Mais il n'a plus jamais osé lever la main sur moi. Il a compris la leçon dès la première fois.
Lorsque j'eus atteint l'âge de raison, je reçus la lettre de Poudlard. Mon père était fier, et heureux. "Mon indic personnelle dans le château", m'a-t-il dit en m'ébouriffant les cheveux. C'est la fleur au fusil que nous sommes allés acheter ma baguette le lendemain. J'ai aussi voulu un balai, et un chat. Un albatros, blanc aux yeux rouges. Je me disais qu'il ferait peur à tout le monde, qu'on me respecterait. Il s'appelait Nitro. Parce qu'avec de la nitro, on peut tuer pleins de moldus, et on dira jamais que c'est nous. Mon père était fier de moi quand j'ai dit cette phrase, à table. Ma mère, elle, n'a pas aimé. Le soir, je les aient entendus se disputer. Pour la première fois, ma mère osait répondre à mon père. Je ne comprenais pas ce qui lui arrivait. Peut-être avait-elle compris qu'elle n'était pas une enfant, qu'elle aussi avait le droit de penser. J'ai entendu un bruit de verre brisé. J'avais peur qu'elle fasse du mal à mon père. Certes, il ne risquait pas grand chose. Mais j'ai quand même voulu aller voir. Mon père était tout ce que j'avais, avec Nitro maintenant. Cette brave bête m'a d'ailleurs suivi jusqu'en bas. Nous ne nous connaissions que depuis quelques heures, et elle savait déjà quoi faire. Oui, Nitro était une femelle. Bref. Quand je suis arrivée en bas, j'ai vu ma mère qui tenait un vase à la main. J'aimais beaucoup ce vase, c'était la mère de papa qui lui avait offert quand j'étais née. Il y avait marqué "A Héroine" d'une manière très douce dessus. Ma grand-mère devait être une femme bien. Dommage qu'elle soit morte deux jours après ma naissance ! Ma mère était donc prête à lancer ce vase par terre. Mais il était à moi, elle n'avait aucun droit de le casser. Je pris la première chose qui me tomba sous la main. Malheureusement pour elle, ce fut un couteau. Je savais comment il fallait faire pour empêcher quelqu'un d'agir rapidement. Il y avait une artère qui passait près de l'aisselle et qui, si on la tranchait, permettait à tout le sang du corps de se vider en 8 secondes environ, d'après les scientifiques moldus. Sous le coup de la haine, on ne réfléchit pas vraiment à ce qu'on fait. Je lui ai donc planté ce couteau dans l'artère aorte, puisqu'elle s'appelle comme ça. Elle mourut 15 secondes plus tard. Les scienfiques ne s'étaient pas trompés, je n'avais juste pas envisagé qu'avec les bras écartés le délai était plus long. Je ne voulais pas qu'elle souffre. Si j'avais su, je lui aurait peut-être tranché la jugulaire. Je ne savais pas ce qui était le plus rapide.
Ne croyez pas que j'étais triste, je vous ai dit que j'étais insensible. Je réussis à sauver le vase, quand même. Mon père me prit dans ses bras. Une fois qu'il fut au courant que j'allais bien, il me dit que ça faisait une éternité qu'il attendait ce moment. Lui aussi. Mon père était un type bien, je vous l'avais dit. Depuis ce jour, nous vivons tranquillement. Je suis à Poudlard, et il passe son temps avec ses amis Mangemorts. Quand je rentre pendant les vacances, plus personne ne se plaint, et l'elfe peut faire son travail en paix. J'ai eu raison, me dit mon père. De plus, les plantes poussent mieux depuis qu'on l'a enterré dans le jardin. Nous avons tout gagné, au final..
Cette photo ne veut vraiment rien dire. Couchée par terre au milieu du parc, une cigarette à la bouche, je sais ce qu'il me reste à faire. Je sors mon briquet, l'allume, et regard d'un air fasciné le dernier souvenir de ma mère partir en fumée.

Et maintenant.. Vous !





Pseudo : Jiou.
Âge : 16 ans
Niveau Rp : Vous verrez.
Fréquence de connexion : Surtout le week-end..
Pourquoi s’être inscrit sur 19 ? : J'adore l'histoire.
Tu la connue comment 19 ? : Pub.
Des choses à améliorer ? : On verra.
Autre ? : AMEN !