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Tu es sûre que je ne suis pas trop décoiffée ? -Angélique- |
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Sujet: Tu es sûre que je ne suis pas trop décoiffée ? -Angélique- Dim 21 Nov - 19:05 |
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Il était bientôt l'heure de rentrer définitivement dans les salles communes. Il se faisait tard, 23 heures approchait à grands pas. Mais ce fut précisément le moment que choisit Maxym pour aller faire un tour. Elle fit attention à ce qu'on ne la vit pas. Elle venait de se séparer d'une première année qui voulait aller se reposer après deux heures de devoirs bien intensives. Il y avait tout de même une foule incroyable dans la salle de Poufsouffle, comme chaque soir. Elle n'eut donc aucun mal à s'en aller sans qu'on y fasse attention. Cependant, à peine la porte refermée derrière elle, elle croisa un préfet de Poufsouffle. Il n'avait beau pas être plus vieux qu'elle, elle se devait d'être exemplaire pour sa maison et puis ce n'était pas dans ses habitudes de se faire surprendre. Elle avait toujours un mensonge ou deux pour qu'on ne se doute de rien. et avouons qu'avec son sourire, tout passait sans problème.
-Maxym ! Que fais-tu encore dans le couloir à cette heure là ?
-Je m'étais assoupie dans le parc...
-Va pour cette fois, tu as de la chance, le couvre-feu n'est pas encore passé, mais dix minutes de plus et tu nous faisais perdre des points. Maintenant tu rentres.
-Merci.
Elle déposa une bise sur la joue du jeune homme pour le remercier de sa bonté et elle se retourna pour rentrer dans la salle commune. Elle se fit suivre par le garçon et elle se dirigea vers un endroit libre. La salle ne tarderait pas à se vider, à minuit, il n'y aurait plus personne dans la pièce, peut-être que d'ici là, elle aurait trouvée une occupation digne de ce nom qui lui permette de ne pas enfreindre le règlement de Poudlard tout en ne se lamentant pas sur sa situation. Finalement, elle se posa avec un dernière année et ils entreprirent une conversation passionnante sur un roman moldu qu'elle li avait prêté quelques semaines plus tôt. Roman qu'elle aimait beaucoup et que son camarade appréciait beaucoup lui aussi.
-Bon il commence à se faire tard, je vais aller me coucher. Passe une bonne fin de soirée Maxym.
Il s'éloigna et elle se rendit compte qu'ils étaient resté les derniers élèves dans la salle. Elle hésita à aller se coucher, à rester là ou bien à sortir. Elle se positionna face à la cheminée et sentit la chaleur venir à elle. Elle avait plutôt envie de sentir ses cheveux s'envoler à cause du vent et ses mains froides sur son visage. Il y a toujours des moments où on a besoin de ne pas être assit bien au chaud mais de se confronter à la fraîcheur extérieure qui est aussi un bon facteur de la réflexion. Elle se leva d'un bon assez brusque, elle s'était enfin décidée. S'assurant qu'elle n'allait pas avoir froid, elle passa la porte en faisant le moins de bruit possible.
A cet heure-là les tours de garde venaient de se terminer et elle ne devait pas croiser un professeur ou un préfet-en-chef. Il attendraient une heure du matin pour une nouvelle ronde. Maxym prit alors sa baguette, elle n'allait pas vraiment voir le chemin qu'elle emprunterait, elle lui serait donc très utile. Elle l'alluma d'ailleurs puisqu'il faisait bien noir dans le château. Elle avait prit l'habitude de pencher légérement sa tête à chaque coin pour ne pas se faire surprendre. Elle était assez prudente en général, alors là encore plus. Allure assez lente mais qui lui permit cependant d'arriver dehors sans se faire remarquée. Elle savait que dehors il y aurait moins de chance pour qu'elle se fasse remarquer.
-Nox
Elle n'avait plus besoin de lumière, la pleine lune suffirait. Le ciel était bien dégagé, elle ne risquait donc pas de se retrouver dans le noir. Elle garda cependant sa baguette à la main. Elle avait du mal à croire que quelqu'un viendrait la déranger, mais il fallait toujours user d'attention dans ces moments-là. Elle fit un chemin sans bruit de l'entrée du château au potager. Pour cela, elle avait surtout dût faire attention devant la maison du garde chasse pour ne pas trahir sa présence dans l'obscurité. Mission réussis. Arrivée dans l'endroit remplis de potiron géants, elle s'assura une place où on ne pourrait pas la voir et elle s'adossa à l'un de ses énormes légumes.
Elle ferma les yeux pour réfléchir, penser. Elle avait tellement besoin de faire le point ces temps-ci. A vrai dire, Meg, sa plus grande amie moldue, lui manquait beaucoup. Autant avant elle s'en rendait compte mais c'était normal, elle la savait en bonne santé ce qui lui permettait de passer de bons moments. Or après la triste fin d'été qu'elle avait vécue, Maxym n'avait pas encore eut le temps de faire sa période de deuil, et ce n'est pas à Poudlard qu'il était possible de le faire rapidement, entre les devoirs et les aides qu'elle apporte, notre Poufsouffle ne pense pas souvent à se ressourcer. Mais à réfléchir, à trop réfléchir, voilà qu'elle s'assoupit. Il est donc vrai que penser est propice au sommeil...
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Angélique Stansfort
Âme égarée dans l'abysse.
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Feuille de personnage Côté coeur: J'ai le droit de dire son prénom? Camp: Aucun des deux Niveau magique: (70/100)
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Sujet: Re: Tu es sûre que je ne suis pas trop décoiffée ? -Angélique- Jeu 2 Déc - 19:36 |
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Moi, Angélique Stansfort, je suis une fille très compliquée. Malgré tout ce qui c'est passé, je ne peux m'empêcher de penser à lui et de voir son visage devant mes yeux quand je les ferme. C'est comme si son visage a été dessiné à l'intérieur de mes paupières et que je ne pourrais jamais l'effacer. C'est un dessin qui reste à jamais gravé là. J'ai essayé de l'oublier à plusieurs reprises, mais je n'y suis jamais parvenue. C'est comme s'il est un virus que je possède dans mon corps, mais un virus éternel... C'est douloureux de repenser au passé, on m'a souvent dit de ne jamais le faire, mais je le fais tout de même. Je me fais du mal, comme on dit. Il est vrai que penser au passé, c'est le plus douloureux qu'on puisse faire... Lorsque je pense à mes parents, à la relation que j'avais avec eux avant qu'il ne fasse son apparition, je souffre. Lorsque justement, je pense au bonheur dont j'ai joui en sa présence, de l'amour que je ressentais -et que je ressens toujours-, ça me déchire le coeur. Je n'ai aucune idée de pourquoi il m'ont reniée, de pourquoi ils m'ont foutue dehors, de pourquoi j'ai râté mes études. Dès qu'on a une évaluation, je me retrouve avec un T. Je suis nulle, pire qu'un botruc empotté, pire qu'un scroutt à pétard enragé. Et en plus de tout ça, je suis inutile, je ne sers à rien à personne. Je suis incapable de remonter le moral de quelqu'un, et même mes amis je les ai longuement délaissés. Je ne leur ai servi à rien pendant ce temps où je me suis laissée mourir... En attendant, l'après-midi est passé... J'ai passé tout mon après-midi avec James Potter, qui est à présent mon meilleur ami ainsi que mon confident. Je ne sais vraiment pas où j'en serais s'il n'avait pas été là. Je lui dois ma vie il me semble. C'est la personne la plus importante dans ma liste d'amis. S'il n'avait pas essayé de me remonter le moral cette nuit là, dans notre salle commune, je n'aurais sûrement plus été là. J'ai déjà fait deux tentatives de suicide, et comme on dit, la troisième aurait été la bonne. J'étais déjà un cadavre ambulant après ces semaines... Je ne buvais rien, et je ne mangeais rien. Je m'évanouissais au moindre effort, et c'est James qui m'a sortie de cet enfer, il m'a fait ouvrir les yeux sur le monde, il m'a dit qu'il fallait que je continue de faire des efforts, même si ça n'était pas toujours possible... On a passé notre temps aux cuisines, et c'est James lui-même qui m'a fait à manger; moi je me suis chargée du dessert. C'était amusant, on a beaucoup ri. Et puis, son prénom à lui n'est pas revenu une seule fois... Ce qui d'ailleurs m'arrange pas mal, parce que je n'aime pas penser à lui... Je dois avouer que par moments j'aurais apprécié qu'il soit là aussi, mais il ne l'est pas, et il ne le sera plus jamais. J'ai eu ma chance, j'ai tout gâché à l'époque, plus rien ne s'arrangera, c'est comme ça et puis c'est tout... Après ça, on est allés à la salle commune lui et moi, pour être au chaud. On a parlé à côté du feu, puis il est parti manger dans la grande salle, parce que l'heure du dîner était arrivée. De mon côté, je n'y suis pas allée au repas. Ce n'est pas parce que je n'avais pas envie de faire face aux autres, c'est juste que je n'avais vraiment pas faim... James et moi avions tellement mangé que je jugeais inutile de prendre un dîner. Et puis, ça ne fait pas bien longtemps que je vais mieux, on voit toujours exagéremment tous mes ossements... Enfin, entre temps le temps est passé et il est déjà 23 heures passées et moi, je me balade dans les couloirs, je m'apprête à sortir du château lorsque je croise mademoiselle Lindsay Andrews, Serpentard Septième année et préfète-en-chef qui me regarde et me dit : - Oh, salutations à toi, Bouffondor. Que fais-tu à une heure aussi tardive dehors? Ne devrais-tu pas être déjà allongée dans ton cerceuil à prononcer tes derniers mots? Enfin, tu peux aussi aller creuser ta tombe dehors. Je te conseille la terre du jardin potager, le garde-chasse en a pris soin, elle est plus facile à creuser. Elle prononce alors un sortilège et se retrouve avec une pelle dans la main. Me regardant de la tête au pieds, elle finit par jeter la pelle à mes pieds en ricaner. Puis elle passe à côté de moi, me mettant volontairement un coup d'épaule. Je l'entends derrière moi, hurler des "Oh, Steveen!" d'une voix mélo-dramatique. Ce qui me met hors de moi. Je ramasse la pelle qu'elle m'a jetée et me dirige vers le jardin potager. Ce n'est pas pour creuser ma tombe non, c'est pour la rammener au garde-chasse qui en plus d'être mignon semble sympathique. Alors que je marche, mes yeux finissent par être embués, des larmes coulent lentement. Je me mets alors à courir, et arrive devant le jardin potager où je vois les énormes légumes. Je prends alors la pelle et mets quelques énormes coups dans un des potirons géants en hurlant : - J'aimerais que ce potiron soit ta tête Andrews! GRR je ne te permets pas de mentionner son nom, pas le sien, pas sortant de TA bouche. Avec cette foutue pelle, je vais creuser une foutue tombe et ce sera la foutue tienne! Espèce de foutue harpie décervellée! Bien sûr que non, je ne vais pas creuser, ça ne ferait que m'énerver encore plus, et je finirais par tomber moi même à l'intérieur. Je constate alors qu'une tête dépasse du potiron sur lequel je me défoulais, une tête avec un visage ahuri et familier... C'est la tête d'une amie : Maxym Green. C'est une des rares personnes à connaître mon histoire en partie, elle a su pour la première tentative de suicide avant tous les autres, elle me soutenait.. Je l'ai lâchée elle aussi lorsque je ne sortais plus de ma salle commune. Tout comme j'ai lâché tout le monde. Mais récemment, je lui ai tout dit à propos de la deuxième tentative de suicide, et j'ai du lui expliquer ce qui m'était arrivé... Sachant que je n'ai jamais été grosse, j'étais vraiment devenue squelettique, même si ça ne s'est toujours pas réellement amélioré... Je lui adresse alors un sourire quelque peu cynique et dis : - Oh Maxym, tu veux passer une commande aussi? Je creuse des tombes pour qui veut. Si je la fais assez grande celle-ci, on pourra y mettre Andrews et la personne de ton choix. Pff Ma phrase était très, très ironique. Je finis par me laisser tomber sur le potiron que j'ai défiguré, il fera à présent office de fauteuil, ce qui est toujours utile après tout... Je n'en peux plus de cette Andrews. Elle a tous les garçons à ses pieds. Et bizarrement, elle en a plus que Beauregârd alors qu'elle aussi c'est une vélane. Et toutes les première année sont en extase devant elle, enfin, il n'y a pas qu'eux, tout le monde l'admire, tout le monde veut être à sa place, et tout le monde veut être apprécié d'elle. Je ne vois pas comment ça se fait qu'elle ait été désignée préfète-en-chef... Bon d'accord, elle est terriblement intelligente et douée, mais pourquoi elle? Les trois quarts des élèves du château ont peur d'elle, elle est... Terrifiante? Je soupire et lève les yeux vers Maxym. - Excuse moi Max'... Je me suis laissée emporter. Mais cette Andrews m'énerve tellement! Tu faisais quoi là...? Je lève alors un peu les yeux vers ses cheveux puis ajoute : - Tu as essayé une nouvelle coiffure..?
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