Loin du froid de décembre... Non, pas si loin que ca... (libre)

Invité

Stell avait regardé par la fenêtre de son dortoir dès qu'elle s'était réveillée, et quelle ne fut pas sa surprise de voir que tout avait gelé. Les arbres étaient d'un blanc transparent et l'on voyait leur couleur naturelle au travers, l'herbe était du même colori. Quant aux élèves déjà dehors, ils étaient tous emmitouflés dans des écharpes, des capes d'hiver, des gants et des bonnets. Ils avaient tous sorti leur attirail du grand froid de décembre alors que l'on était qu'en novembre. Un hiver très froid, c'est ce qu'ils avaient prévu dans la Gazette du Sorcier, et même dans le Chicaneur, cela promettait.
La jeune fille se pencha alors un peu plus pour voir pourquoi tant d'élèves étaient ici rassemblé. C'était rare que les gens s'agglutine dehors à -15°C alors qu'il ne neigeait même pas, du moins pas encore. Elle se rendit compte alors que la raison n'était rien d'autre que le lac qui était entièrement gelé.
De nombreux groupes d'élèves étaient en train de patiner tant bien que mal sur la jolie surface blanche et lisse du lac, tandis que d'autre les regardaient et d'autres encore, un peu moins malin, essayait de faire un trou dans la glace.
Stella ne réfléchi pas deux fois, elle s'habilla en condition - bonnet, grosse écharpe, collant, jean, robe d'hiver, gants - et sorti rejoindre ses camarades afin de s'amuser un peu elle aussi.

Quand elle arriva au lac, elle chercha des amis des yeux, mais elle n'en trouva pas. Ils devaient certainement être bien au chaud à la bibliothèque ou dans la grande salle. Elle décida alors de monter sur glace avec les autres, elle se ferait des amis sur place, comme elle l'avait toujours fait ! Elle mit ses patins, et commença, non sans peine, à patiner.
Stella n'avait jamais été une surdouée dans ce domaine, mais elle se débrouillait assez bien pour avancer et tenir en équilibre, contrairement à cette jeune fille qu'elle venait d'éviter de justesse dans un grand "WoOoOooooW", ou ce garçon la-bas, pendu à un buisson.
Stell se mis alors à sourire, un samedi matin comme ça, elle en voulait plus souvent !

Ce matin là les rayons du soleil qui pénétraient tant bien que mal dans la salle commune des Serpentard avaient une couleur étrange, une texture inhabituelle. Jordan, seulement à moitié réveillé se dirigea vers l’une des vitres qui le séparait de l’eau du lac de Poudlard. Un poisson dont les moldu ignorait l’existence passa nonchalamment devant le jeune homme qui finit par comprendre la raison de cette luminosité inhabituelle.
Le lac était gelé.

Sans attendre les autres, il mit un sweat-shirt sombre, son écharpe verte et argent, des doc marten’s, et sorti.
L’atmosphère glacée contrastait avec force avec le chaleureux foyer de la salle commune, mais Jordan n’était pas de ces personnes qui redoutent le froid, même s’il savait qu’il aurait bientôt le bout du nez tout rouge.

Arrivé près du lac il vit que quelques élèves avaient eut la même idée que lui et certains patinaient déjà avec plus ou moins de classe.
Le jeune homme prit sa baguette et lança un sort à la semelle de ses chaussures afin de les adapter au patinage, puis il s’élança sur la glace.
Il n’était pas excellent patineur, loin de là, mais savait faire de la vitesse en ligne droite, ralentir, et tourner. Cela suffisait amplement.

Maintenant, ce qu’il voulait c’était trouver quelqu’un à embêter. L’idéal ce serait Elynn, Elisa, ou Lindsay… Oh quoi que, si Etienne était là ce serait sacrément jouissif également. Mais Jordan ne voyaient aucun d’eux sur la glace. Qu’importe, il finirait bien par trouver une autre victime.

Alors qu’il admirait le type qui était entré en collision avec un buisson, et son pote mort de rire à côté il entendit un « WooOOoo » caractéristique de la personne qui va se rétamer en deux deux. Mais avant qu’il n’ai pu régir d’une quelconque façon à ce bruit ( même si ce n’était pas vraiment dans ses intentions de départ d’y prêter une attention plus soutenue ), la personne la plus proche de lui s’agrippa à lui pour se rétablir entraînant Jordan dans un demi tour non maîtrisé qui les fit translater vers une troisième personne qu’ils heurtèrent de plein fouet.
Résultat, en dix secondes et trois centièmes Jordan était passé de la position verticale agréable de celui qui rêvasse, à la position moins agréable de celui qui vient de chuter avec deux autres personnes, et qui se retrouve écrasé et écrasant des membres inconnues.
Incapable de bouger son bras qui était sous quelque chose dont il ignorait la nature il ne trouva rien de mieux à faire que de témoigner son agacement à voix haute :

- Rah bordel de purée d’imbécile de scroute sur patin, quand on sait pas tenir debout on reste par terre et on décuve au lieu d’entraîner les autres dans sa chute… crétin…

Il ne savait pas à qui il parlait au juste, mais ça défoule.