Rencontre inattendu en cuisine -Priorité James S.Potter, du moins pour le début-

Invité

« J’aime bien manger épicé. Mais pas en même temps »

Minuit sonna, c'était l'heure. Fred regarda sa montre dont les aiguilles étaient représentées par de petits balais de couleur or - un cadeau de ses parents pour ses BUSE obtenus un an auparavant - enfila sa robe de chambre et descendit dans la salle commune. Fort heureusement pour lui, celle-ci était vide, mis à par l'élève de troisième année assoupit sur l'un des fauteuils, près du feu. Confiant, mais en faisant attention de ne pas faire de bruit, Fred se dirigea vers le passage lui permettant de sortir, dit le mot de passe et se faufila par l'ouverture habituellement dissimuler par grosse dame - un gigantesque tableau représentant une femme de forte corpulence -.

Puis il s'arrêta, tendit l'oreille un instant, regarda à droite, à gauche, pour vérifier qu'il n'y avait personne -en effet il était seul - et prononça d'un murmure à peine prononcé « Lumos ». Aussitôt, un rayon de lumière blanche jaillit de l'extrémité de sa baguette, éclairant le couloir sur une distance d'un mètre environ. Fred se mit en route en direction des sous-sols, là où se trouvait son lieu de prédilection ; la cuisine. Il aimait beaucoup s'y rendre la nuit, les elfes de maisons étaient toujours aux petits soins pour lui et il y avait souvent des pâtisseries que les elfes avaient préparés pour le lendemain. La pensé de tout ce qu'il allait pouvoir engloutir durant la nuit réveilla le monstre qui dormait dans son estomac, dégageant un énorme gargouillement. Fred accéléra l'allure.

Un souffle glacial régnait dans le château et il se reprocha de ne pas s'être davantage couvert. Enfin, il venait d'atteindre l'escalier de marbre lorsque soudain, il entendit un bruit, comme si quelqu'un venait de trébucher où de faire tomber quelque chose. Instinctivement, il tourna sa baguette en direction de l'endroit où le bruit avait surgit. Mais il n'y avait rien, personne à par lui, le couloir était vide. Les seules personnes présentes -si on pouvait les appeler ainsi - étaient les occupants des tableaux qui remplissaient les murs. La plupart dormaient -on pouvoir voir leurs poitrines se soulever au rythme de leur respiration - et d'autre - surement réveillé par le bruit et la lumière provenant de la baguette de Fred- le regardaient avec intérêt, comme s'ils espéraient que quelque chose d'extraordinaire se produise.

Mais rien ne se fit, Fred ne voulait pas faire quoique se soit qui risquerait de réveiller tout le château, même s'il aurait bien aimé lancer le sortilège du saucisson à l'aveuglette en espérant que l'auteur du bruit soit un élève de Serpentard. Mais comme plus aucun son ne se manifesta, Fred en déduit qu'il avait du tout imaginer et se contenta de lâcher un « Saleté de Peeves » car s'il y avait eu quelque chose, il aurait été fort probable que l'auteur soit Peeves. Qui d'autre que lui prendrait un malin plaisir à faire du bruit, en risquant de réveiller tout le château. Fred continua donc sa route en direction des cuisines. Il passa à droite de l'escalier de marbre, franchit une petite porte en bois et pénétra à l'intérieur d'un couloir éclair par la faible lumière qu'émanaient les torches accrochées au mur.

C'était très étroit, pas plus de deux personnes ne devaient pouvoir passer côte à côte. Fred marcha quelques minutes, puis arriva en face d'un tableau représentant une coupe de fruit. Il se rapprocha et tendit sa main en direction de la poire qu'il contait chatouiller -le seul moyen pour faire apparaître le passage menant aux cuisines - mais il se figea sur place. La petite porte qu'il avait franchi quelques minutes auparavant venait de claquer brutalement. Cette fois c'était sûr, quelqu'un venait de pénétrer dans le couloir et allait bientôt découvrir qu'un autre élève - en espérant que ce soit un élève et non un professeur - se promenait la nuit dans les couloirs.

Si c'était un Serpentard, celui-ci ne se priverait pas de faire un rapport à son directeur de maison, qui, à coup sûr, enlèverait beaucoup de points à Gryffondor. Aussitôt, Fred éteignit sa baguette, regarda la pénombre en forçant ses yeux de percevoir quelque chose. « Vient là petit malin, murmura-t-il si bas que personne à par lui ne pouvait l'entendre, un sortilège de Levicorpus t'attends ». Après quelque instant, d'une voix plus forte cette fois, il déclara « Qui est là ? »

Onze heures. L’heure ou les préfets rentrent de leur ronde, saute dans leur lit et compte le nombre d’heure qui leur restent à dormir. Onze heures. Cette heure ou le château devient calme et où l’on entend plus que le bruit des glissements des fantômes. Parfois, Peeves ne se privent pas pour venir perturber ce calme ambiant. C’est une question d’habitude. Avec les années on y fait même plus attention.

Chaque préfet se voit remettre une zone à surveiller. Personnelement, je m’estime chanceux. Ma carte des maraudeurs m’évitent bien des efforts. Pas que je sois fainéant mais bon…tant qu’a faire, si je peux éviter de me fatiguer…Nan mais, sérieux…vous iriez vous perdre du temps à fouiller des couloirs si vous les savez déserts ? Nan…bon…et bhin, moi non plus ! Un seul cou d’œil a ma carte et je sais qui je vais trouver et ou. J’avoue, lorsque le nom d’un Serpentard apparait dans ma zone de surveillance, je me fais un malin plaisir à me la jouer sournoise. Parfois, je me demande encore ce qu’il est passé par la tête d’Unless pour m’avoir nommé préfet en chef. Peut être pensait il qu’avec un esprit aussi tordu que le mien, je n’aurais aucune difficulté à prévenir tous les mauvais cous. Remarque….Quant on a l’un des jumeaux Weasley pour oncle, on en connait un rayon sur la chose. Difficile de me surprendre ou même de m’étonner. Mon oncle : C’est le meilleur des farceurs ! Poudlard lui-même n’a jamais oublié le nom de Fred et George Weasley.

Lily m’attend dans la salle commune. Elle a besoin de la carte des maraudeurs pour je ne sais quoi. En toute sincérité, je n’aime pas voir ma petite sœur partir à l’aventure et braver les interdits. Ceci étant : C’est une Potter. Quant bien même je voudrais l’en empêcher, elle prendrait tout de même la tangente avec ou sans la carte. Quant à faire, autant la lui donner. Au moins, le sablier de Gryffondor n’aura pas à souffrir de cette promenade nocturne.

Onze heures, Lily quitte la salle commune. Le tableau se referme derrière elle. Je la suie un instant du regard, tenté de la suivre. J’ai beau essayer de me faire une raison, pour moi, elle sera toujours la petite Lily. Celle sur qui je ne peux m’empêcher de veiller. C’est ma petite sœur et, je connais trop la mentalité des mecs de nos âges. Si je pouvais, je la tiendrais loin de toutes hormones masculine jusqu’à ces 20 ans ! Seulement…même papa n’a pas ce pouvoir…

Onze heures et demie, je monte me coucher. J’ai encore un peu de lecture à finir. Installé dans mon lit, je tourne mollement les pages d’un grimoire traitant d’une potion à laquelle je ne comprends rien. Le lit de William, à mes cotés est vide. Je soupire. 6 ans…On était inséparable, comme deux frangins. On a tout fait ensemble, partager les bons moments et même les pires…tout ça pour quoi ? Je vous le demande…Tout ça pour en arriver là ou l’on en est. A s’éviter, faire comme si on ne se connaissait pas. A se foutre de la gueule de l’autre, s’envoyer des pics et même a se faire des cous vache –enfin c’est surtout moi qui lui en fait- Je n’y peux rien ! Je n’accepte pas ses choix ! Qu’importe l’incompréhension des autres, leurs questions.

Onze heures 45. Cette fois, j’en ai marre de mon livre. Mon ventre grouille et je me souviens qu’au repas, je n’ai pas eu le temps de prendre mon dessert. J’ai faim. Une violente envie de manger. Je fouille dans ma table de nuit, sous mon lit et même dans mon sac à la recherche d’un paquet de gâteau oublié. Rien. Je soupire. Comment ais je pu, moi –gourmant au plus haut point- commettre la bêtise de ne pas renouveler mon stock ? Maintenant, me voilà bien ! Impossible de penser à dormir avec des crampes a l’estomac. De toute façon, rien que de penser « j’ai faim », moi ça me coupe toute possibilité de faire autre chose.

Résigner, je me lève. Passage par la salle de bain pour me délester de mon pyjama et renfiler une tenue un peu plus approprié. Je maudis Lily d’avoir eu besoin de ma carte justement ce soir ! On a beau être préfet en chef, ce n’est pas toujours facile de convaincre les profs et le concierge que : si ! On a une bonne raison d’être hors de son lit à minuit passé ! J’ai éclusé déjà pas mal d’excuse en tout genre. De la plus débile a la plus pensée. Un certain nombre m’ont d’ailleurs valu un détour par la salle de retenue. Que voulez vous…c’est de famille. Je suis une tête brulée ! Il en faut bien plus pour me convaincre de rester dans mon lit avec la faim au ventre.

Ma cape noué autours du cou, je descends les escaliers a pas de loup. La salle commune est silencieuse. Dans mon dortoir, je laisse derrière moi les copains qui dorment comme des souches. L’un deux ronfle légèrement. Je sourie. Salle commune vide, la lumière blafarde filtre à travers la fenêtre. Des ombres se dessinent. La grosse dame, d’un œil plein de sommeil ronchonne au sujet d’élèves indiscipliné et de la jeunesse qui ne respecte plus rien. Elle me laisse finalement passer, elle a toujours eu un faible pour mon large sourire et mon air de chien battu.

Tranquillement, je m’extirpe de nos appartements, me retrouvant ainsi sur le palier du 7eme étage. Pourquoi la cuisine se trouve-t-elle en bas ? ! C’est à croire qu’on a voulu avantager les Serpentards sur ce cou là ! Il faudrait songer à poser une réclamation ! Descendre sans faire de bruit….ou presque. James Potter discret ? Ouai et bien…ce n’est pas demain la veille ! Moi, plus je veux être discret et plus je me comporte comme un hippogriffe dans un magasin de porcelaine. Traitresse de marche d’escalier ! Un pas de trop et c’est la chute. Dans un fracas à réveiller un mort, je me retrouve les fesses sur le bêton froid. Je retiens ma respiration. Le bruit se répercute sur les murs raisonnant à travers le silence. Je jure entre mes dents, des mots à faire pâlir ma mère. Je ne bouge plus, j’attends. Le silence revient. Les miracles existent ! Saint Godric est avec moi. Personne ne semble avoir été tiré de son sommeil –même si ça semble incroyable.

Je ne demande pas mon reste et, reprenant mon équilibre, je file à travers les couloirs. Là bas, il me semble entendre le claquement de chaussures sur les dalles. Le bruit s’estompe, s’évanouie avec la nuit. Cette nuit sera vraisemblablement placé sous le signe de la chance. Je continue en direction de la cuisine. Personne, à part moi, ne semble trainer dans ce coin. Dernière porte, je pousse un ouf…un ouf de trop ! Le battant glisse de mes doigts et se rabat violemment dans un claquement sec. Discrétion égale : Zéro pointé ! « Oupss »…A nouveau, comme tout a l’heure, je me fige. Pas de chance, Saint Godric semble être partie voir ailleurs si j’y suis ! Une voix s’élève. Je ne suis donc plus seul. Au ton, je devine un élève. Ça aurait pu être pire…Quoi que…Si c’est un vert…

Ma main trouve ma baguette tandis que j’hésite à répondre. Je pourrais donner le premier nom qui me vient à l’esprit mais, le couloir est exigu. L’autre me croisera forcement ! Je suis trop connu pour me faire passer pour un autre. Dommage…

-ton pire cauchemar ou bien le père Noël…tout dépend de ta maison !

Mes lèvres s’étirent dans un sourire amusé. J’ai beau être un préfet en chef hors la loi, je suis toujours en mesure d’enlever des points à un resquilleur. D’ailleurs…maintenant que j’y pense…cette voix…Elle me rappel quelqu’un !

-Si tu me balances un Levicorpus, je te fais avaler des œufs de crapaud pourris !

Haha…il croyait quoi le cousin ? Que j’allais pas le reconnaitre ? nan mais ho ! Quant même ! On passe suffisamment de temps ensemble !

-Freddy, Freddy, Freddy…Qu’est ce que tu fiches en dehors du dortoir en pleine nuit hein ? Ralalala…Que dirait Tante Angelina, hein ?

J’avance en sa direction, sortant ainsi de l’ombre –même si j’ose espérer qu’il m’a reconnu ! – un large sourire amusé posé sur mon visage.

Invité

Les quelques secondes qui venaient de s'écouler avaient parus durer une éternité. Fred, debout dans l'obscurité priait pour que la personne qui était en face de lui et qu'il ne pouvait pas voir était un élève et de préférence un élève autre que de Serpentard. Si ça se trouve, c'était un elfe de maison qui rejoignait les cuisines après être allés nettoyer les salles de classes. Oui c'était surement ça. Fred se concentrait sur cette pensée positive en espérant qu'elle se confirme lorsqu'une voix retentit dans l'obscurité, à seulement quelque mettre de lui.

- Ton pire cauchemar ou bien le père Noël…tout dépend de ta maison !

*Très amusante réponse* pensa Fred, mais à son grand désespoir cette voix n'avait rien de celle d'un elfe de maison. Tout n'était pas perdu cependant, car cette voix était celle d'un élève et non celle d'un professeur. Presque aussitôt, l'estomac de Fred se desserra. Mais à peine avait-il eu le temps de trouver à qui cette voix appartenait - en imaginant qu'il la connaisse - que son propriétaire, lui, l'avait déjà reconnu et s'empressait d'ajouter d'un ton jovial.

- Si tu me balances un Levicorpus, je te fais avaler des œufs de crapaud pourris ! Freddy, Freddy, Freddy…Qu’est ce que tu fiches en dehors du dortoir en pleine nuit hein ? Ralalala…Que dirait Tante Angelina, hein ?

Oui, cette voix appartenait à James Potter, son cousin. Fred se sentit comme libéré, pareille que lorsque que son père avait renoncé à faire son horrible Pudding. Si c'était James tout irais bien. Même si celui-ci était préfet, il n'irait pas le dénoncer. Fred et lui étaient plus que cousins, c'était aussi de très bons amis. Ils adoraient faire des blagues aux Serpentard. Et ils avaient passés tellement de temps ensemble dans les couloirs du château la nuit, qu'ils connaissaient toutes les ruses pour échapper au concierge. En effet, un jour, celui-ci les avait coursé du 4ème étage jusqu'au 7ème, où il avait du s'arrêter devant le portrait de la grosse dame, qui refusait de s'ouvrir tant qu'il ne lui donnait pas le mot de passe. Tout ça étaient de très bon souvenirs. Fred sourit et s'adressa à son ami, qu'il était plus que jamais heureux de voir.

- James ! Tu m'as foutu une de ces frayeurs ! J'ai bien crus que mon heure était arrivée et que j'allais encore faire perdre 50 points à Gryffondor. J'en ai déjà fait perdre 20 hier pour avoir fait goutter des pastilles de gerbe à un Serpentard de première année. Et évidemment, son copain qui n'avait pas voulu en prendre s'est empressé d'aller le répéter à son directeur de maison. Qu'est-ce que tu fous là? Un petit creux? Haha ça ne m'étonne pas de toi. Remarque je dis ça, mais je suis venu pour les mêmes raisons que toi je suppose.

Fred se retourna et fini ce qu'il avait entreprit plusieurs minutes auparavant. Il s'avança vers le tableau représentant une coupe de fruit et chatouilla la poire. Tout à coup, une petite poignée apparut, révélant une petite porte, obligeant Fred qui était de très grande taille à se baisser. Sans se retourner, Fred lança par-dessus son épaule;

- J'ai entendu un bouquant pas possible lorsque je descendais l'escalier de marbre, Peeves doit être de sortie, on a intérêt à faire attention lorsqu'on entrera dans la tour. Au fait, où est ta carte du maraudeur?

Fred pénétra dans la cuisine, c'était une très grande pièce, de même dimension que la Grande Salle avec un haut plafond et une grande cheminée en briques à une des extrémités. Des quantités de casseroles et de marmites en cuivre étaient entassées le long des murs. Quatre longues tables étaient placées exactement en dessous des tables de la Grande Salle et de nombreux elfes de maisons s'activaient. A peine Fred avait-il mit un pied dans la salle que déjà un grand nombre d'elfes venait à sa rencontre, le saluant et le priant de lui demander ce qu'il désirait.

- Ma fois je prendrais bien quelques-unes de vos succulentes pâtisseries, qu'en penses-tu James?

La famille, c’est important. Les Weasley étant justement une TRES grande famille, j’ai un certain nombre de cousins et de cousines dont la plupart sont à Poudlard. Sincèrement, c’est un vrai plaisir que de pouvoir les voir chaque jour. On s’amuse comme des petits fous ! Bon c’est sur, certain de mes cousins sont un peu plus sérieux que d’autre…Victoire par exemple ! Mais, en général, le simple fait de nous retrouver tous ensemble, suffit pour faire tomber le coté trop raisonnable de ces derniers. Evidemment, je mentirais si je disais ne pas avoir de préférence. C’est mal, je sais…mais c’est pas ma faute si je m’entends mieux avec certain qu’avec d’autre ! Fred, justement, fait partie de ceux avec qui je me sens super bien. Déjà petit, on faisait des conneries ensembles ! Nos parents , durant les vacances, étaient même obligés de nous mettre dans des chambres a part pour être certain qu’on ne fasse pas exploser la maison durant la nuit.

Retrouver mon cousin devant les portes de la cuisine ne me surprit pas plus que ça. Faut dire ce qui est : la plupart des Weasley sont d’inconditionnels gourmands. D’ailleurs, moi, je suis un Potter mais, coté bouffe j’ai dût hériter du coté de ma mère. Impossible autrement : j’aime trop manger !

A présent que ma crainte de tomber sur un prof ou un Serpy est tombée, j’affiche un large sourire plein de malice.

James ! Tu m'as foutu une de ces frayeurs ! J'ai bien crus que mon heure était arrivée et que j'allais encore faire perdre 50 points à Gryffondor. J'en ai déjà fait perdre 20 hier pour avoir fait goutter des pastilles de gerbe à un Serpentard de première année. Et évidemment, son copain qui n'avait pas voulu en prendre s'est empressé d'aller le répéter à son directeur de maison. Qu'est-ce que tu fous là? Un petit creux? Haha ça ne m'étonne pas de toi. Remarque je dis ça, mais je suis venu pour les mêmes raisons que toi je suppose.

Haha ! Alors comme ça, j’aurais réussi à faire peur à Freddy ?! Rha ! C’est regrettable, je n’ai pas sur moi d’enregistreur pour immortaliser ces mots. Personne ne voudra me croire si je le raconte. Mes yeux brillent d’amusement tandis qu’il me raconte qu’en fait ce n’est pas tant de tomber sur quelqu’un qui le gênait mais plutôt l’idée de se faire enlever des points. J’éclate d’un rire franc à l’évocation des malheurs du serpentard.

-Rha ! Nos amis les verts sont décidément toujours autant dépourvus d’humour. C’est regrettable…Il va nous falloir leur donner quelques cours de rattrapage.

Mon sourire en dit long sur mes pensées. J’ai déjà le cerveau en mode fusion, prêt à trouver une idée pour tourner en ridicule nos adversaires préfères. Je passe un bras autours des épaules de mon cousin et ami pour lui faire une grande confidence.

-t’inquiètes pas pour les points…20, c’est rien. On les rattrapera facilement ! Toute façon, tant qu’on est devant les verts, on est à la bonne place. Par contre, mon cher cousin, tu as encore du chemin à faire pour battre mon record de point perdu en une seule nuit…Le sablier dans le négatif l’année dernière…tu te rappelles ? Et bhin…c’était moi !

Y’a pas de quoi en être fier mais malgré tout, je ne peux pas m’empêcher de repenser a cette fameuse nuit ou Unless me surprit dans les couloirs avec de l’alcool. Etrange rencontre d’ailleurs…Douloureuse pour moi et pour le Sablier des rouges. Ceci étant, j’ai bon espoir d’entrer dans le livre des recors de Poudlard juste a coté des jumeaux Wesley et des Maraudeur.

Si je suis là, devant la porte de la cuisine c’est surement pour combler un petit creux. N’est il pas ? Je ne réponds donc pas à la question purement rhétorique de mon cousin et lui emboite le pas tandis qu’il chatouille la petite poire. Une porte se dessine dans le mur. J’adore Poudlard ! Freddy se baisse et j’en fais de même.

- J'ai entendu un bouquant pas possible lorsque je descendais l'escalier de marbre, Peeves doit être de sortie, on a intérêt à faire attention lorsqu'on entrera dans la tour. Au fait, où est ta carte du maraudeur?

Je pouffe de rire. Peeves…L’esprit frappeur me sauve de ma maladresse. Remarque, si Fred à put croire qu’il s’agissait de lui, peut être que d’autre aussi. J’ai encore du mal à croire qu’il n’y ait eu personne pour entendre le raffut que j’ai fais. Je rie encore tandis que nous entrons dans la cuisine et que la porte se referme derrière nous.

-Oh…oui Peeves…Et bien, sans doute est il très occupé. Avec un peu de chance…Nous ne le croiserons pas. D’ailleurs c’est fou comme ce revenant aime se faire remarquer ! A-t-on déjà vu un fantôme aussi peu soucieux de la discrétion ?

Chargeons Peeves ! A la bonne heure ! Pour une fois que l’on me donne un alibi sur un plateau, ce n’est pas moi qui vais m’en plaindre ! Vive Peeves ! Et…j’espère qu’il ne saura jamais tout cela. Sinon, je doute qu’il apprécie. Les Elfes arrivent à notre rencontre en courant tandis que mon ami me questionne. J’hausse les épaules d’un air entendu

-Bhin nan ! Si je l’avais eu, j’aurais su que tu étais là. Et si je l’avais su….J’aurais pu te préparer une rencontre digne de ce nom.

Sourire lourd de sous entendu. Si j’avais su qu’il se trouvait là, non seulement je n’aurais pas crains une mauvaise rencontre mais en plus, je lui aurais joué un tour a ma façon. Bhin quoi ? Ce n’est pas parce qu’on est de la même famille que l’on ne peut pas se taquiner ! Au contraire ! C’est encore plus amusant de faire des farces entre nous. Après, on y repense avec le sourire et on en rie. Quoi que….Albus n’a jamais su prendre a la rigolade les choses qu’on a pu lui faire…

-Lily en avait besoin…

Je soupire en levant les yeux au ciel

-J’espère qu’elle n’est pas encore en train de se fourrer dans les ennuies !

Sous entendu…j’espère qu’elle n’en avait pas besoin pour aller a un rendez vous secret avec je ne sais quel mec ! Ou pire….pour aller retrouver Malefoy !

Autours de nous, les petites mains des Elfes viennent nous frôler. C’est fou comme ces êtres peuvent aimer combler le moindre de nos désires. Ils sont tellement serviables ! Trop…beaucoup trop pour leur propre bien ! Pas étonnant qu’il se soit fait exploiter durant des siècles ! Heureusement que Tante Mione veille maintenant sur leurs intérêts…

- Ma fois je prendrais bien quelques-unes de vos succulentes pâtisseries, qu'en penses-tu James?

Ce que j’en pense ? Que du bien ! Rien que du bien ! D’ailleurs rien que l’évocation de ces dites Pâtisseries suffit à me mettre l’eau à la bouche. Alors…chocolat ou crème anglaise ? A moins que je ne me laisse tenter par les choux à la crème ? Rha ! Cruel dilemme ! En faite…Je n’ai pas envie de choisir !

-J’en pense que c’est là une merveilleuse idée !

Les elfes virevoltent dans tous les sens avides de combler notre souhait. Pendant ce temps, j’invite mon cousin à s’assoir autour d’une des tables –en prenant garde de ne point nous mettre sur la réplique de celle des verts…Quelle horreur !

Un pichet de chocolat chaud fait son apparition dans mon champ de vision et, je nous en verse à tout deux une tasse fumante. Rien de tel pour passer une agréable soirée.

-Alors Freddy…j’ai l’impression qu’avec les ASPIC, je n’ai pas eu l’occasion de te voir depuis des lustres ! Il faut rattraper cela ! Que dirais tu…de mettre au point un petit tour a notre façon ? J’adorerais fêter mon départ prochain de Poudlard en beauté ! Et…pourquoi ne pas commencer par donner une petite leçon à Malefoy ?

Malefoy…Notre cher ennemi préfère. Ces temps ci, nous l’avons quelques peu ménagé…un peu trop même. Je n’ai toujours pas digéré le fait qu’il se soit permis de sortir avec ma sœur !

-les Serpentards sont tellement marrant a regarder quant ils sombrent dans la fureur. En 7 ans, j’aurais par exemple pensé qu’ils se seraient habitués à voir un de leur chaudron exploser mystérieusement durant presque chaque cours. Mais nan ! Ils affichent toujours ce même air paumé et traumatisé ! C’est désespèrent mais tellement drôle !

Je rie encore en revoyant la tête d’Andrews hier tandis qu’elle c’était retrouvée couverte d’une substance jaunâtre et gluante.