|
|
je crois que je....(Scorpius) |
|
|
Auteur |
Message |
Elisabeth Winster
7ème année Serpentard
Nombre de messages : 1955
Age : 43
Maison : Serpy un jour serpy toujours
Emploi : Elisa de jour...Bella de nuit
Humeur : En manque...='(
Feuille de personnage Côté coeur: Il est mon âme, ma vie, mon tout...Scorp' Camp: Les deux Niveau magique: (73/100)
|
Sujet: je crois que je....(Scorpius) Lun 30 Aoû - 23:43 |
|
|
4 jours, 3 nuits à l’infirmerie. Voilà le bilan pour un simple accident de balai. Sincèrement, je suis plus qu’heureuse d’être enfin libre. D’autant qu’il m’avait été interdit de recevoir la moindre visites ! Repos complet ! Avait jugé la bonne dame en blanc. Géniale…Même si j’ai dormis la plupart du temps, ce fut tout de même très long.
Bref, là j’ai permission de sortir. Je crois qu’elle en a eu assez de m’entendre geindre. Pauvre femme. Ceci étant, j’ai ordre de rester dans ma salle commune. Pas de cours pour moi jusqu’à la fin de la semaine. Je dois rester tranquille. Ordinairement, je lui aurais dit « Ouai..Ouai… » Et 2 heureux plus tard, on aurait pu me voir gambader dans le château. Mais là…là non. J’ai tout de même eu un petit traumatisme crânien. Faut pas jouer au con avec cette chose ! Sait on jamais…on pourrait m’enterrer avant l’heure.
La salle commune des verts et argent est déserte. Calme absolu, silence presque pesant. Tout le monde semble être soit en cours, soit occupé ailleurs. Rare sont les fois ou j’ai pu profiter de l’aspect désert de notre salle. D’ordinaire, mes activités de préfète me contraignent à veiller au grain. Je regrette de ne pas avoir pu aller voir Talus. Il c’est fait tellement de soucies pour moi ces derniers jours. Mais l’infirmière, n’a rien voulu savoir. Implacable, elle n’a pas lâché ! C’était soit rentré dans ma salle commune, soit lui tenir encore un peu compagnie. Autant dire que je n’ai pas vraiment hésité ! Pire encore : Elle a tenue à me faire raccompagné par le préfet des Serdaigle jusque devant ma porte ! Sait on jamais….Elle semble assez bien connaitre les fourberies Serpentesques.
Je soupire. D’ici a ce que quelqu’un rentre, j’ai quelques heures de solitude devant moi. Dormir ? Franchement, non. J’ai assez fait dodo comme cela ces derniers jours. Je regarde autours de moi avec un léger sourire. C’est fou le nombre de souvenirs qui habitent ces lieux. Poudlard traverse les années sans jamais prendre une ride. Si mes parents revenaient ici, je suis certaine qu’ils ne trouveraient rien de changer. C’est la magie des lieux. Il suffit de poser son regard sur une de ces pierres pour revoir dans sa tête telle ou telle scène. Avant, je trouvais ça perturbant. Maintenant, j’aime beaucoup. J’ai appris qu’il faut savoir composer avec son passé. Ne rien regretter, n’avoir aucun remord. Faire avec ce qu’on a. Serpentard est redevenu ma maison, mon chez moi. Tout n’y est certes pas parfait mais, je n’ai plus aucune honte à dire « je suis une verte et argent ». Mon blason a retrouvé sa place sur mes tenues.
J’ignore le pourquoi de ce revirement. Peut être est ce cela grandir. J’ai beaucoup muries, trouvé ma voie. Les querelles enfantines se sont apaisées. S’il est certain qu’il existera toujours un certain nombre de Serpentards avec qui je ne m’entendrai jamais, il en existe d’autre avec qui j’ai pu enterrer la hache de guerre. Scorpius par exemple…Même si ce fut long, difficile…Notre dernière conversation a permis de mettre enfin les choses a plat.
Au souvenir de cette dernière soirée, mon regard se porte sur le canapé. Mon cœur se serre légèrement. J’aurais tellement aimé que tout cela finisse autrement. Si nous avions retrouvé notre complicité, nous nous étions rendu compte qu’il existait un certain nombre d’interdit entre nous. Notre amitié a évolué…trop à dire vrai. Je soupire. Tout est toujours si compliqué. Depuis quelques temps, j’ai cessé de croire en l’amour. Les aventures se succèdent dans ma vie. Aucune n’a jamais eu le pouvoir de me retenir plus que le temps nécessaire. Une soirée, une nuit ou…une semaine. Je n’attache aucune importance à tous ces mecs. C’est une sorte de revanche, une vengeance pour mon passé affectif douloureux. Je tiens Scorpius à distance de moi par simple peur de sombrer de nouveau. Il n’est pas plus fait pour moi que moi pour lui. Chacun de nous deux se prédestine à une carrière bien définie. Il veut être mangemort, tuer des moldus, des innocents, assoir son pouvoir par la douleur et le sang. Et moi, moi je veux être…non ! Je suis une Ombre. Le pouvoir, je n’y crois pas. Le sang, je ne le verse qu’à contre cœur, pour racheter les crimes commis. J’offre la rédemption aux âmes égarées, je sauve des vies. Nous sommes aussi diffèrent que pourrait l’être le jour et la nuit, la pluie et le soleil. Diffèrent et pourtant, tellement complémentaire.
J’ai besoin de m’occuper l’esprit. Penser à autre chose. Ces derniers jours, j’ai si souvent pensé à Scorpius, qu’il en vient à me manquer. Nous n’avons pas eu l’occasion de nous reparler depuis cette nuit là. Peut être est ce mieux ainsi…ou pas. Je crains de ne pas être assez forte pour toujours le tenir loin de moi. J’ai peur de succomber, de commettre le pas de trop. L’avoir pour un soir, une nuit, ne m’intéresse pas. J’aurais bien trop à y perdre.
Aeron, m’a fait comprendre bien des choses. A sa manière. Je lui en suis redevable même si je ne m’y attendais pas. On peut refouler nombreuses choses mais, fatalement, elles finissent par vous revenir en pleine figure.
Je suis là, planté au milieu de la salle commune depuis quelques minutes. Immobile, perdue dans mes pensées. Je reprends pieds dans la réalité et bouge pour aller jusqu’à mon dortoir.
Là haut, je cherche une grosse boite sous mon lit emplie de photos et d’un album. A l’aide d’un sortilège, je la fais léviter devant moi et je redescentes. Après quelques réflexions, je monte dans le dortoir des garçons. Direction : la chambre des 7ième années. Heureusement pour moi, Jedusor ne risque pas de rentrer de sitôt.
Ce dortoir, je le connais par cœur. J’y ai passé tellement de temps avec Jordy. Je sais qui dort ou. Le lit de Jordy, maintenant vide de sa présence est au bot de l’allée juste à coté de celui de Scorpius. Je m’y installe assise en tailleur, la grosse boite ouverte devant moi. Jordy…il me manque ce briguant ! 7 années passées avec lui, autant de souvenirs communs. Elynn, Lindsay, Jordy et moi…Les inséparables, les pilleurs de cuisine en pleine nuit, les terreurs des Elfes de maison (enfin, surtout Lindsay)…Et combien d’autres choses encore. J’ai encore du mal à penser qu’à présent tout cela est fini. Jordy est parti il y a deux semaines maintenant. Pour moi, c’est difficile de me dire qu’il ne va plus franchir cette porte, me découvrir sur son lit et s’écrier « Elisabeth ! Tu n’as pas un lit, quelque part dans ton dortoir ? ». Cela aurait fatalement terminé par une partie de chatouille bien en règle, à cou d’oreiller sur la tête et de fou rire nous donnant des crampes.
Je suis heureuse pour lui. Il a trouvé sa voie, lui qui souvent nous disait que plus tard, il serait glandeur. Ce poste de journaliste, c’était une vraie opportunité ! Faut pas croire, je suis fière de lui ! Seulement…ses blagues, son rire, ses bêtises et ses caleçons délirants me manquent. Il avait reçu une lettre un jour au repas de midi. Toute la journée, il avait été étonnamment silencieux. Discret même. Et le soir, il avait attendu qu’on soit les 4 pour nous annoncer la nouvelle. Elynn et Lindsay avait applaudie, l’avait félicité et moi, j’étais restée muette. Comme souvent, j’avais déjà un cou d’avance. Je comprenais qu’a partir de cet instant, plus rien ne serait comme avant. Oh, bien sur, je savais bien qu’on aurait de toute façon dût se séparer à la fin d’année…Jordy franchissait simplement ses portes avant nous. J’avais eu droit à un câlin dans les règles de l’art, le serrant bien fort pour lui montrer combien j’étais contente pour lui. Contente mais triste de le voir partir.
Assise à présent sur son lit, je feuillette notre album. Cet album, c’est une idée de Serena, la mère d’Elynn. Elle nous en a offert un à tous les 4. Il n’est pas comme les autres, ce n’est pas juste un album banal. Non. C’est bien plus que cela. Il suffit qu’un seul d’entre nous ajoute une photo dedans, dise une formule et, la photo se reproduit à l’identique dans les 3 autres. Nous avons ainsi immortalisé bien des moments phares de ces 7 années.
L’album débute par des photos de classe. Une par année de promotion, plus celle d’Elynn. Revoir les visages de Scorpius, Leonard, Richard et les autres à 11 ans me fait sourire. Finalement, on a pas mal changé. On y trouve aussi quelques photos de groupe, devant la cheminée de Serpentard. Peu d’entre nous ont le sourire, sans doute une preuve de notre masque permanent.
Dans la boite, quelques photos attendent d’être classées. J’en colle une de Jordy et Lindsay en train de faire les pitres dans le lac. De mon sac, je tire une plume pour y ajouter une légende. La magie de l’album répercute aussi nos écritures. Ainsi, de si et de là, on retrouve celle d’Elynn aux rondeurs caractéristiques, celle de Lindsay penchant sur le coté, celle de Jordy dansant sur les lignes et la mienne. Je m’imagine bien, dans quelques années, rouvrant cet album et relisant nos petites notes.
Tout a mon travail, je ne peux m’empêcher de laisser vagabonder mon esprit. Je repense aux circonstances de mon accident de balai. Un évènement est venu me perturber au mauvais moment. Je revois encore la silhouette de Scorpius penché sur cette fille rousse ! Ça m’avait mise hors de moi ! Je me refuse toujours à admettre le pourquoi de cette colère soudaine.
Avant de partir Jordy avait fait une fête avec tous les Verts et quelques autres. Une fiesta bien arrosée au coure de laquelle je m’étais retrouvée à danser avec Scorpius. J’avais apprécié cet instant, sans vouloir le reconnaitre. Plus tard, avant de monter dans le train, Jordy avait eu ses mots pour moi « Tu devrais dire à Scorpius se que tu ressens vraiment pour lui…Sinon, un jour…tu t’en voudras de ne pas l’avoir fait. N’oublies pas Elisa…le temps tourne vite…trop vite ». Jamais Jordy ne s’était mêlé de mes histoires sentimentales. Ce n’était simplement pas son rayon. Non qu’il y soit insensible, mais il n’était pas à l’aise avec ce genre de sujet. Qu’il me parle ainsi, m’avait montré un Jordy plus mature, plus adulte. D’autre part, j’avais pris conscience du fait qu’il avait réussi à voir au-delà des apparences. Il n’avait pas été dupe. Il avait bien compris qu’au-delà de la haine et des faux semblants se cachaient autre chose de bien plus personnel.
Il n’avait sans doute pas tord. Le temps tourne. Implacable, inéluctable. Peut être serait il bon d’être honnête au moins une fois…juste une fois…mais nan…nan, c’est impossible ! Je soupire…Du plat de la main, je colle une photo d’Elynn et moi en train de maquiller Lindsay. Je sourie en me rappelant les circonstances et surtout le résultat. Plus loin, une photo de Scorpius et moi. Quel âge avions nous là-dessus ? 13 ou 14 ans ? C’est probable. Je me surprends à garder le regard rivé sur chacun de ses traits. Ses yeux gris ressortent. Nous étions si mignons à cette époque.
Je reste songeuse. Je dois lui parler ! Faire quelque chose ! Ne pas rester comme ça, sur son départ l’autre soir…Je sors une feuille et commence à écrire… « Cher Scorpius »…nan trop informel ! « Scorp’ »…Ouai ! Bon début ! « J’ai quelque chose à te dire… » Heu…nan…nan…
Quinze minutes plus tard, le sol est jonché de mes nombreux brouillons. Je balance une autre de ces boulettes contre la porte. Je ne trouve pas mes mots…ce n’est décidément pas simple de m’excuser. Je ne sais comment tourner mes mots, lui expliquer le pourquoi de mon attitude.
Je frissonne. Il ne fait plus très chaud dans cette chambre. La pluie a largement refroidie les températures. Je tends la main et attrape une veste. A peine enfilé, je ressens son parfum. Le parfum de Scorpius. Je plonge mon nez dans son col, ferme les yeux et inspire. Je m’enivre de son odeur. Il me manque…J’essaie une nouvelle fois de lui écrire…A nouveau ma feuille fini froissée contre le mur. Au final, j’opte pour la simplicité « Scorpius…tu me manques ».
La feuille reste entre mes mains, je me laisse tomber sur les oreillers. Le sol est couvert de mes brouillons et le lit de photos. Je ferme un instant les yeux et, soudain…la porte grince. Je redresse la tête…il est là…Dans l’encadrement de la porte : Scorpius. Il me lance un regard surpris.
-Heu…Salut !
Dans ses mains, un de mes brouillons…Celui couvert de son prénom sur lequel je me suis amusée à signer de plusieurs façons « Elisabeth Malefoy ». Un jeu puéril, enfantin…je n’avais pas prévu qu’il tombe là-dessus !
Un gros effort pour rester de marbre. Il n’a pas encore lu, il est encore temps de l’en empêcher. Avec ma baguette, je lance un accio…auquel Scorpius, dont je n’avais pas vu la baguette, répond par un protego. Nos regards se rencontrent.
-Scorpius….c’est juste un brouillon….
Ceci n’explique pas ma présence en ces lieux. Ni le bazar qui y règne.
-T’inquiètes pas, je vais ranger tout ce bordel et te laisser la place…je ne pensais pas que tu rentrerais si tôt…
Je commence à faire disparaitre les photos dans la boite. J’ai toujours sa veste sur moi et un cruel désire de la garder jalousement. Je repense à Jordy…A ses mots…Et s’il avait raison ? Je relève la tête, Scorpius m’observe toujours. Alors…
-Excuses moi…
C’est tout…Excuses moi sans plus d’explication.
|
|
|
|
Scorpius Malefoy
|| Serial LoØover ! ♥♥♥
Nombre de messages : 306
Age : 34
Maison : Serpentard
Emploi : Te faire vivre l'Enfer !!
Humeur : Démoniaque !
Feuille de personnage Côté coeur: JE m'aime x) Camp: Le mal Niveau magique: (77/100)
|
Sujet: Re: je crois que je....(Scorpius) Mer 1 Sep - 17:55 |
|
|
Le soleil va-t-il enfin se mettre à briller au dessus du château de Poudlard ? Façon de parler bien sûr. Je sais bien qu'on est pas au pays imaginaire. Plus sérieusement, cela fais plusieurs jours, que l'ambiance au château et plus particulièrement du côté des Serpentards commence à se détendre un peu. Les histoires se règlent enfin, sont misent à plat, et des décisions commencent à être prise ou mûrement réfléchis. Mais surtout, des efforts sont fais. Je vais tenter de ne pas trop me vanter en disant que la personne ayant fais le plus d'effort est moi. Non je l'avoue, les autres aussi. Dont Andrews et... Winster, ou plutôt Elisabeth. Bref, beaucoup d'eau a coulé sous les ponts depuis. Et le moral est plutôt au beau fixe chez certaine personne. Pour une fois, je ne me sentais pas d'humeur maussade. Cela ne signifie pas que j'ai perdu mon sadisme naturel, Ô non, mais que je suis un peu plus tolérant et cool que d'habitude. Même si pas mal de choses encore me trotte encore tête, et que je possède encore pas mal de question sans réponses.
Cela fait quelques jours que je reste quelque peu pensif. Ne cessant de repenser à ma dernière soirée avec Elisabeth, à ses dernières paroles. Elle m'a blessé à ce moment là, je lui en voulais, même si c'est peut-être à moi même que je devais en vouloir. Et puis il y a eut cette discussion avec Van Rain. Je suis contrarié oui. De plus, ça fait quelques jours que je n'ai plus revu Elisabeth ni même parlé. Je dois avouer que je m'inquiète un peu. Bah ça doit bien être pour une raison précise. Mais j'essaye tout de même de me changer les idées, de penser à autre chose même si ce n'est pas simple. Heureusement, je suis tout de même bien entouré et ne manque pas de compagnie.
Les cours ne sont pas encore terminés pour moi, j'entre alors pour mon avant dernière heure de cours de la journée. En route pour un peu d'Histoire de la Magie. Une matière qui pouvait autant me plaire comme m'ennuyer. Tout dépendait vraiment du sujet du jour. Comme souvent, je suis installé dans le fond de la salle de classe en compagnie de mon éternel et fidèle groupe de vipère. A peine rentré dans la salle, deux filles de Serdaigles viennent me voir en gloussant et me passe, toute excitée, un bout de papier sur lequel est dessiné plusieurs coeurs et... un rendez-vous pour cette nuit ? Mes sourcils se soulèvent légèrement, et mon regard se braque sur les deux jeunes femmes. Je me contente de leur lancer un petit clin d'oeil, puis range le papier dans une des poches de mon pantalon. Aujourd'hui, le sujet est "Code de conduite des Loups-Garous de 1637". Mouai... pas terrible. Je voyais déjà le tunnel de l'ennuie droit devant moi.
Finalement, au bout d'une heure je n'eu pas l'occasion de dormir. Le professeur semblait tellement passionné par ce sujet et occupé par les intellos devant qu'il ne fit pas attention à nous. Je n'ai cessé de cracher du venin sur Talus, ou Potter. Les deux plus grosses tâches du château. A mes côtés, mes petits soldats ne cessaient de rire de tous se que je disais ou faisais. Se qui en rajoutait une couche. J'espérais que l'absence d'Elisabeth n'avait rien à voir avec eux... J'avais encore en travers de la gorge la dernière "conversation" que j'ai malheureusement eu avec ce Talus. En faite, je préfère ne même plus y repenser, au risque d'aller l'endoloriser en pleine nuit.
Fin du cours. J'en sors presque le premier, toujours en compagnie de mon petit groupement de Verts. C'est qu'on aimait bien semer la terreur dans les couloirs. Et ça fonctionne à merveille. Et c'est encore pire quand j'ai la joie d'avoir Jédusor, Lone ou Andrews à mes côtés. Je jette un petit coup d'oeil sur mon emploi du temps. J'ai quelques heures devant moi avant le prochain cours de la journée. Pourquoi ne pas aller faire un petit tour au terrain de Quidditch. De toute manière à cette heure il ne doit pas y avoir grand monde dans la salle commune. Une fois arrivé, c'est à coeur joie que je prend mon balais en main, en compagnie de quelques camarades de maison. Nous tombons alors sur un autre groupe de Poufsouffle. Qui tente de nous faire croire qu'ils avaient le terrain avant nous. Quelle ironie ! Comme souvent, cette petite altercation fini en défis. Un petit match improvisé et privé s'improvise. Que demander de mieux ?
Sur mon balai je pétille, j'ai la forme, j'ai envie de les écrabouiller. Aucune raison que mon équipe perde de toute manière. Au bout d'une heure environ, les Verts l'emportent, à quelques points prêt. J'aime ces petits imprévus, ces matchs improvisés, surtout quand on gagne. Ce fut tout de même un bon petit entrainement. Une fois terminé, nous regagnons nos vestiaires. Un peu fatigué par cette petite dose d'adrénaline, je décide tout de même de rentrer à la salle commune. Surtout que le temps semble devenir un peu moins clément.
Quelques petites minutes plus tard, la fraicheur des cachots me fais beaucoup de bien. J'entre dans la salle commune, qui semble déserte à première vue. Mon regard divague un instant sur un des canapés de la pièce. Endroit où s'est déroulé ma dernière conversation avec Elisabeth, me disant qu'elle ne m'aime pas. Mais pourquoi je pense à ça ? Depuis toujours on me dit qu'avoir des sentiments est réservé aux faibles. Je ne suis pas un faible, je devrais arrêter avec tous ça. Mais d'un autre côté non ! Je dois avouer que c'est bien plus fort que moi... Dois-je m'avouer vaincu pour une fois ? Je ne cesse de penser qu'à cette soirée, au contact de son corps contre le mien, à sa chaleur, à son parfum, à nos baisers passionnés et... à elle tout simplement. Oui, elle me hante. Je ne peux plus le nier. De plus, je crains qu'elle est deviné une partie de mes sentiments. J'ai beau savoir me montrer aussi froid que du marbre, mes yeux n'arrivent pas toujours à cacher se que je ressens, enfin surtout devant elle.
Je monte les marches menant au dortoir des garçons, plus précisément celui dans lequel je suis. Avec un peu de chance, je devrais être tranquille. Mais alors que je me trouve juste devant la porte, j'ai comme l'impression d'y ressentir une présence. J'hésite, et ouvre enfin la porte. Et là je l'a vois... Elisabeth, sur mon lit. J'ai beaucoup de mal à cacher ma surprise. Je l'a regarde un instant.
« Salut… »
Le lit est recouvert de photos et le sol de boulettes de papiers chiffonnés. J'en ramasse une à tout hasard et tente d'y jeter un coup d'œil mais au même moment, la belle brunette tente de s'en emparer à l'aide d'un Accio. Aussitôt je l'en empêche. Je lit le mot, sur lequel il est écrit : "Elisabeth Malefoy". Un sourire se fige sur le coin de mes lèvres et mes sourcils se lèvent. Je plonge à nouveau mon regard dans le sien. Ça me plais beaucoup de lire ça, surtout venant d'elle, mais pourquoi a-t-elle marqué cela ? Je n'en dis rien mais n'en pense pas moins. Durant un instant, je ne peux m'empêcher de l'imaginer étant ma... femme. Merlin ! Le bonheur... *gloups* je tourne pas rond en ce moment ! Je ne me préoccupe même pas du bordel qu'il y a dans mon dortoir, ne voyant qu'elle, là, par surprise devant moi. Bon sang, je dois bien avouer qu'elle m'a manqué. Dire que cela faisait plusieurs jours que j'attendais de lui tomber dessus ainsi. Malgré tout, je tente de garder un timbre de voix pas très expressif.
« J'ai une petite pause là avant de subir ma dernière heure de cours... »
Je ne cesse de l'a regarder, comme si je ne pouvais plus retenir mes yeux. Elle porte ma veste, autre surprise. Cette fois je ne peux m'empêcher d'en rire doucement. Situation bien étrange tiens... Sachant que lors de notre dernière discussion, nous avons certes tassées des choses mais elle s'était terminé un peu en froid. Et puis, elle s'excuse. J'entame quelques petits pas vers elle, le regard légèrement intrigué.
« Tu es désolé pour quoi ? »
Au fond de moi je pense savoir pourquoi, mais je préfère l'entendre dire de sa propre bouche. C'est peut-être pas sûr que ce soit à ce sujet en plus... C'est vrai que je reste encore contrarié par ces paroles. Je veux lui parler, même si la vérité peut faire peur ou décevoir. Mais je préfère savoir une bonne fois pour toute. En se qui me concerne j'y ai beaucoup réfléchis, comme je lui ai dis la dernière fois je n'ai plus la force de lui mentir. Je n'ai plus rien à perdre non plus. Alors autant jouer franc jeu. Même si j'ai encore un peu de mal à croire que je suis possédé par ce... sentiment. Je contourne le lit un instant pour déposer mon sac prêt de mon armoire. Je retire mon pull, ayant plus chaud que froid, et enlève ma cravate par la même occasion libérant quelques boutons de ma chemise. Je refais face à Elisabeth. C'est étrange comme chaque jour je ne me lasse pas de sa présence, de son charme et de tous se qui me plais chez elle.
« Ou étais-tu passé depuis... la dernière fois ? »
|
|
|
|
Elisabeth Winster
7ème année Serpentard
Nombre de messages : 1955
Age : 43
Maison : Serpy un jour serpy toujours
Emploi : Elisa de jour...Bella de nuit
Humeur : En manque...='(
Feuille de personnage Côté coeur: Il est mon âme, ma vie, mon tout...Scorp' Camp: Les deux Niveau magique: (73/100)
|
Sujet: Re: je crois que je....(Scorpius) Jeu 2 Sep - 1:47 |
|
|
J’étais là, assise, triant mes photos. Je ne pensais pas rester suffisamment longtemps pour qu’on m’y trouve. Et pourtant…Sur les 3 garçons occupant encore ce dortoir, il fallu que ce soit lui. Un peu comme s’il avait entendu mes pensées. Autour de moi, j’ai semé un peu le bazar. Entre photos souvenirs et boule de papiers, je domine. Je porte sa veste, il ne peut pas ne pas l’avoir remarqué. La froideur de la pièce sert de couverture à une tout autre raison concernant ma tenue. J’avais besoin de sentir son odeur, de me noyer dans sa présence. Je voulais me remémorer les sensations qui me bouleversent lorsqu’il me prend dans ses bras.
De devant la porte, Scorpius me salut. Son visage exprime la surprise de me trouver ici. Par curiosité, il ramasse l’une de mes boulettes. Celle là même sur laquelle je me suis vidée l’esprit en écrivant mainte fois son nom. J’y ai aussi accolé le mien au sien, dans un somptueux mélange Winster-Malefoy. Qu’il tombe là-dessus ne faisait guère partie de mon plan. Mes enfantillages n’ont rien de très cultivés. En vain j’essaie de récupérer mon bien. Aussi habile que moi, plus leste même, il bloque avec aisance mon sortilège d’attraction. Ses yeux s’attardent sur mon écriture. J’attends qu’il éclate de rire, se moque de moi. Il serait aisé pour lui de le faire là, maintenant. Sans doute serait ce de sa part une vengeance pour l’autre soir. Alors j’attends.
Il lève un sourcil, croise mon regard. Ses lèvres se fondent dans un de ses sourires mystique. Je devrais baisser les yeux, prendre une expression coupable. Pourtant, je n’en fais rien. Je plante mes prunelles dans les siennes, le défiant. Quant donc ce jeu finira t’il ? Pourquoi ce besoin de toujours de se provoquer ? Nous avons enterré la hache de guerre l’autre soir, convenus qu’à présent nous étions trop vieux pour ces querelles puériles ! Alors, pourquoi y revenir encore et encore ? Les habitudes ont la vie dure…
Il me fixe encore et encore. D’ordinaire, je ferais front. Trop fière pour capituler. Pas aujourd’hui. Je m’enfonce dans le col de sa veste, détournant les yeux. Je ne suis pas prête à lire les railleries dans le sien. Je n’ai pas honte ! Simplement parfois…je suis un peu lâche. Parfois je fuie. La peur…tout simplement.
Il ne dit mot sur ce qu’il vient de lire. J’en suis la première étonnée. Quant enfin il ouvre la bouche, c’est pour justifier sa présence en ces lieux. Le monde à l’envers ! C’est moi la squatteuse et c’est lui se disculpe.
Une pause entre deux cours. Je relève les yeux et constate qu’il ne m’a pas lâché des siens. Doucement, je secoue la tête. Oui…C’est vrai. Nous avons toujours une pose à cette heure ci. Je souris doucement. Moi aussi, je viens souvent me réfugier dans mon dortoir dans ces moments là. Il a dit « subir ». La journée n’a pas dût être de tout repos à première vue. Je continue à ranger mes photos dans leur boite. Sa présence me rend nerveuse. J’ignore pourquoi. Ou plutôt, je feins de l’ignorer. J’ai toujours une boule dans le ventre. Si je croise son regard je crains de ne plus pouvoir m’en décrocher. Il m’a manqué. Trop…beaucoup trop…
-Fatigué ? T’en fais pas, j’en ai pas pour longtemps à ranger tout ça. Ensuite, je te rends ta place.
Il rit doucement et je relève la tête de mon carton de photo. C’est un rire doux, attendrissant. J’en cherche l’origine sans la trouver. Il avance doucement, pas après pas, comme s’il craignait de m’effaroucher. C’est le moment. Maintenant ou…jamais. Repensant aux paroles de Jordy, je fini par pensé que ses conseils si rares, ne doivent pas être mauvais. Je me lance. Je m’excuse. Comme ça, d’un cou, sans aucune entrée en matière.
Deux mots, trois syllabes. On ne croirait pas, mais c’est très dur de le dire : je m’excuse. Reconnaitre qu’on a eu tord, qu’on c’est mal conduit. Ce n’est pas dans mes habitudes. J’aimerais qu’on en reste là, qu’il prenne mes excuses comme ça. Mais non. Non, ce n’est pas si simple. Impitoyable, il me demande pourquoi. Je soupire. Sous mes doigts, une photo de lui et moi à l’âge de 8 ans devant le manoir Malefoy. Tout était si simple à cette époque !
Je lève l’image vers lui, lui adresse un sourire.
-On avait l’air de deux anges là-dessus. Tu te souviens ? Nan…Depuis le temps tu as du oublier. Normal. Cette photo à été prise le jour ou mon coté gryffondor c’est exprimé. Ce jour là, j’ai posé mes lèvres sur les tiennes pour la toute première fois. Il m’en avait fallu du courage !
Je rie. C’était un baiser enfantin, une simple « bise pop » comme dise les Français. Rien de très folichon. On c’était embrassés soit disant pour tester, faire comme les grands. Une sorte de défie entre nous…Sauf qu’il n’a jamais su toute la vérité. Ce jour là, j’avais réellement envie de faire ce défit avec lui. J’aurais pu prendre n’importe quel autre garçon….Mais non. C’était lui ou personne.
Au final, Scorpius a toujours fait partie de ma vie. Cette boulle dans le ventre, ce besoin d’être a ses cotés, cette envie de me serrer contre lui…Elle ne date pas d’aujourd’hui. Je crois l’avoir toujours eu. Sans doute ais je refouler mes sentiments. Je peux continuer à me mentir ou bien admettre la vérité : Je suis attirée par Scorpius depuis notre enfance. Si l’amour n’était pas aussi tabou pour nous deux, j’oserais même dire en être amoureuse.
Noyer le poisson ne servira à rien. Je connais Scorpius. Il a posé une question et attend une réponse. Il avance encore un peu, scotché à mon regard. Me défiler serait tentant. Avouer ou non ? Prendre le risque d’avoir un jour des remords, voir même, des regrets ? D’un coté comme de l’autre, il existe des risques. J’en ai trop dit ou pas assez. Dans un cas comme dans l’autre, faire demi-tour serait ridicule. S’il rit de mes confidences, je saurai à quoi m’en tenir.
Son regard sur moi est toujours intrigué, insistant. Muettement, il me tend une perche. Je la saisie en haussant les épaules.
-Pour beaucoup de chose à dire vrai…
C’est certain. Y’a pas mal de choses qui ont été de travers entre lui et moi. Commencer par la fin semble le plus simple.
-Pour commencé, je m’excuse d’être là, dans votre dortoir. J’ai toujours aimé son coté « masculin ». Jordy me laissait toujours venir…J’ai du mal à me faire à son départ. Il me manque et j’espérais retrouver ici un peu de lui.
Je remets une mèche de mes cheveux en place. C’est le premier à qui j’avoue combien Jordy me manque. Je plante mes yeux dans les siens.
-Et puis aussi, je m’excuse d’être aussi maladroite avec toi, de ne jamais savoir ce que je veux, d’être courageuse mais pourtant terriblement lâche dés qu’on touche au domaine sentimental. Je suis désolée Scorp’ de pas réussir à faire front, de pas être capable de prendre juste l’essentiel avec toi. Désolée de pouvoir être frivole avec les autres mecs mais d’en être incapable avec toi. Je suis navrée de devoir te mentir pour me protéger. Et enfin, je m’excuse de t’avoir blessé l’autre soir. Ce n’était pas mon intention…Seulement…j’ai eu peur. J’ai fuie. Alors Je m’excuse…
Ça fait beaucoup d’excuse d’un cou. Je ne suis même pas certaine d’avoir tout dit. Je lui jette un regard, espérant connaitre ses réactions d’avances. Je resserre la veste sur moi.
-Ha et aussi…pardon de prendre tes affaires sans ta permission…
De toute façon, il peut courir pour la récupérer ! Je l’aime ! Elle est chaude, douce et elle sent lui. Pas question de la lui céder ! S’il la veut…je mords !
Scorpius continue d’avancer pour arriver jusque de l’autre coté du lit. Il se met à l’aise, libérant son col de cette cravate étouffante. Je suie des yeux chacun de ses gestes. Quelle grâce ! De nouveau, il se retourne. Sa chemise laisse apparaitre la naissance de son torse. Mes yeux bloquent à ce niveau. Il sait se mettre en valeur. J’ai une soudaine envie de me blottir contre lui. Je me fais une raison, luttant contre mes désires. Ses bras sont un appel à la tentation.
Nous nous regardons à présent. Quelques photos attendent encore d’être rangées et l’album est resté vicieusement ouvert. Il a remarqué mon absence. J’en suis surprise et flattée. Ainsi donc, je ne suis pas qu’un meuble dans cette maison. Je distingue une petite note d’inquiétude dans sa voix. Il faut dire que j’ai raté presque 1 semaine de cours. Ce n’est pas mon genre. Mon blason de préfet en atteste.
Cette façon dont il prononce « dernière fois » avec un zest de retenue, montre combien lui aussi ne sait plus quelle conduite tenir avec moi.
-Oh…Je pensais que tu étais au courant. Talus ne t’a rien dit ?
C’est à mon tour d’être agacé. On m’avait pourtant assuré le contraire. Qu’a donc fait Talus ? Tel que je le connais, il n’aura pas su mettre de coté ses griefs contre Malefoy…
-Et bien…J’ai eu un petit accident de…balai.
Dit comme cela, Elisabeth Winster se ramassant la tronche du haut de son balai, y’a de quoi rire ! Pourtant moi, je ne rie pas ! J’ai encore le souvenir de mon mal de tête !
-Entrainement avec Talus, on a voulu se faire des passes avec un cognard et…bham. Moment d’inattention…je lui lance un regard accusateur, j’me le suis pris en plein dans le balai. La suite est prévisible. Chute et rencontre avec le sol douloureuse. Infirmerie durant 4 jours, contusions diverses et traumatisme crânien. Je suis sortie aujourd’hui.
Pour bien montrer qu’à présent ça va mieux, je me redresse, assise bien droite sur son lit. Mon regard accroche encore le sien. J’ai du mal à ressentir ses émotions. Elles sont…complexes.
-Mais moi je t’ai vu depuis notre dernière rencontre…Tu n’étais pas très loin de moi lorsque je suis tombée…occupé à discuter avec une rouquine …Lily si je ne m’abuse.
Quant à faire, autant ne pas lui cacher les choses. Je l’ai vue ! Avec elle ! Ça m’agace et je ne peux pas garder ça pour moi ! Je pousse un peu ma boite, lui fait une place a mes cotés sur le lit.
-Tu t’assois ? Ou tu repars de suite ? A moins que tu ne veuilles que je fiche le camp…c’est ta chambre après tout…
|
|
|
|
Scorpius Malefoy
|| Serial LoØover ! ♥♥♥
Nombre de messages : 306
Age : 34
Maison : Serpentard
Emploi : Te faire vivre l'Enfer !!
Humeur : Démoniaque !
Feuille de personnage Côté coeur: JE m'aime x) Camp: Le mal Niveau magique: (77/100)
|
Sujet: Re: je crois que je....(Scorpius) Jeu 2 Sep - 17:53 |
|
|
Ma surprise est encore présente. Moi qui ne m'attendais pas du tout à retrouver la personne qui m'a tant manqué en si peu de temps, là assise sur mon lit. Cette fille que je n'ai jamais réussis à sortir de ma tête malgré les conquêtes, malgré le mal que l'on s'est fait et malgré toutes sortes de choses. C'est bien la première fois que je ressens autant chose pour une seule et unique personne, et que j'ai l'impression d'avoir une toute autre valeur aux yeux de cette personne. C'est peut-être qui faisait que tout était unique, il n'y a que du nouveau avec elle, de la surprise, du mouvement. Tout se dont j'apprécie en fait. Nous sommes si différent, et pourtant l'idée que nous sommes fait l'un pour l'autre m'a bien plus souvent traversé l'esprit. Elle est comme une sorte d'antidote pour moi. Elle arrive à me faire sourire avec sincérité, à mettre un peu plus de chaleur et de sentiment dans ma voix, et surtout à faire battre mon cœur pourtant si glaciale. Entre elle et moi, c'est incroyablement complexe mais tout simplement unique. Je ne suis pourtant pas schizophrène, mais je me sens toujours différent avec elle. Même de l'intérieur.
Encore épris par l'effet de surprise présent et les remords de la veille, je ne sais pas vraiment comment réagir et reste sur le ton de la neutralité. Mes barrières naturelles sont toujours présentent. Une sorte de boule est à nouveau en train de se former au niveau de mon abdomen. Boule désagréable que je ressens à chaque fois que je me retrouve dans la même pièce qu'elle, ou surtout quand seule avec elle. Mais d'un autre côté, je suis envahis par une petite vague de soulagement. Soulagé qu'elle aille bien, qu'elle soit revenu. Oui il m'arrive d'être parano depuis qu'elle a quitté l'école il y a un certain temps. Et vu notre dernière discussion, j'y ai songé. Mais non, elle est bien là, devant moi. En train de faire je ne sais quoi sur mon lit.
Après avoir visualisé un de ses "brouillons" sur lequel était inscrit un mélange de son nom au mien, je ne peux m'empêcher de graver cette image dans ma tête. J'y ai déjà pensé aussi mais préfère garder ce genre de pensées bien en sécurité dans ma mémoire. Apparemment, elle a l'impression que je ne veux pas d'elle dans mon dortoir. Je souffle. Et ne répond rien à sa remarque. Elle devrait pourtant être la première à savoir que si elle me dérangeais vraiment elle serait déjà en bas des escaliers à coup de baguette magique, depuis la seconde où je l'ai vu sur mon propre lit.
Elle lève ensuite une photo en ma direction. Je l'a prend un instant en main afin de l'a regarder avec intention. Elle et moi devant mon manoir, semblant être assez jeune. Tout en gardant mon regard rivé sur cette photo, je l'écoute d'une oreille. Et puis, je ne peux m'empêcher d'en sourire doucement. Rendant ensuite la photo à la belle brunette, je replonge mon regard d'acier dans le sien.
« Bien sûr que je m'en souviens ! Même que j'avais trouvé ça répugnant... »
Oui, c'est vrai qu'à cette époque comme tous gamin immature qui se respect, le fait de toucher la bouche de quelqu'un d'autre était quelque peu dégoutant et sale.
« Pourtant, si c'était à refaire je n'hésiterai pas. »
Mon regard pétille de malice, mais je le détourne un instant. Ne pouvant décidément pas garder certaines pensées pour moi. Molo mec ! C'est qu'elle a toujours fait preuve de courage face à moi, je m'en suis toujours rendu compte contrairement à se que je laisse paraître. A présent, c'est peut-être enfin à moi de faire preuve de courage envers elle. J'attends juste le bon moment, mais ai bien l'intention de l'être le plus vite possible. Je voulais Elisabeth, et j'y croyais dur comme fer. La seule chose qui pourrait m'en empêcher est le fait qu'elle ne veuille pas de moi.
Elle s'excuse. Je lui demande alors un peu plus de détails à ce propos, car il faut bien l'avouer c'est plutôt vague. Et mon esprit est tourmenté par tellement de choses à la fois que je ne sais que trop quoi penser. Je l'écoute alors, attentivement, tout en observant chacun de ses faits et gestes. Elle me parle de Jordy. C'est vrai que ce bougre me manque aussi, on en a eu des parties de rigolades dans ce dortoir ensemble, avec les autres mecs, mais aussi de bonnes disputes. Mais bon, c'est la vie. Ensuite elle s'excuse pour la dernière fois. Chose que j'attendais d'entendre de sa bouche. Je soupire silencieusement, comme soulagé d'un lourd fardeaux. Alors elle s'en voulait. De toute manière, une fois encore nous sommes semblables dans ce domaine. Enfin, je souris grandement à propos de la veste.
« Tu n'es pas plus lâche que moi si ça peut te rassurer... j'aurai certainement réagis comme toi à ta place. »
C'est que j'aime beaucoup l'a voir avec ma veste. Voyant déjà arrivé de loin ses crocs au cas où j'ai le malheur de le lui arracher, je ne tente rien du tout. De toute manière, ma veste est encore plus chic sur elle.
« Tu peux l'a garder si tu veux... »
Je pars ensuite me dessaper un peu de l'autre côté du lit. Je sens son regard sur moi, c'est agréable, j'aime ça. Ne pouvant effectivement point cacher mon inquiétude à son propos durant la semaine, je lui demande se qui lui est arrivé. Elle me parle de Talus. Ce nom me fais frémir de dégoût. En effet, je me rappelle maintenant qu'il est venu me l'annoncer. Mais très rapidement notre "discussion" avait pris une toute autre tournure. J'ignorais qu'un son séjour à l'infirmerie pouvait être si long. C'est vrai que pour moi, une journée sans Elisabeth c'est déjà long.
« Oh si il m'a dit certaines choses en effet... mais pas seulement à ce propos. »
Je grince des dents. Qu'est-se qui me retiens d'aller l'étriper ? Il en pince pour Elisabeth. Qu'est-se qu'il peut être stupide alors ! Le pauvre, il croit avoir ses chances avec elle et pouvoir rivaliser avec moi. L'espoir fait vivre. Je ne supporte pas de le voir avec elle. Quand je l'entend me dire qu'elle s'entraînait avec lui, mon visage ne peut s'empêcher de se froncer un instant. Je préfère ne plus repenser à notre conversation. Ma langue fourchue ne peut s'empêcher de marmonner quelques mots entre mes lèvres.
« Quel crétin... »
Il n'a même pas su faire attention à elle. Trop pris par l'idée qu'elle est traîné avec lui, je n'aperçois même son regard accusateur. Je capte à nouveau le regard de la belle brunette. Vu sa posture sur le lit, je suis rassuré de voir qu'elle semble n'avoir gardé aucun souvenir de cet accident. Un accident de balai, ça peut être fatale parfois. Elle avoue ensuite m'avoir vu, en compagnie de Lily. Pendant un instant, je bug. Effectivement, je m'en rappelle bien. Je suis tombé sur elle par pur hasard ce jour-là. Elle désirait me voir pour discuter un peu, et mettre certaines choses au clair. Mais je ne savais pas qu'Elisabeth été dans le coin en cet instant. Ou du moins je n'ai pas eu le temps de le voir. Je ne sais quoi répondre à ça. Mon regard défis celui de la brune, je ressens comme un peu de colère ou de la jalousie.
Poussant quelque peu la boite contenant les photos, elle m'invite à m'assoir à côté d'elle. Une fois encore, sa remarque ne m'inspire guère le sourire. Je secoue vaguement la tête. Je déteste quand elle se montre aussi désagréable.
« Arrêtes de dire n'importe quoi ! »
Je l'a fixe un instant, avant de venir m'assoir à ses côtés. Je pivote légèrement de sorte à me retrouver un peu face à elle. Je l'a dévisage doucement. A cet distance, je peux sentir son parfum. Son odeur que j'aime tant. J'inspire profondément, ne voulant pas commencer à me prendre la tête avec elle. Ce n'étais pas mon prochain objectif. Sa main est posée par très loin de la mienne, une envie de l'a lui prendre me prend mais je me retiens. Je tente de capter son regard.
« Je suis rassuré si tu vas mieux. Tu m'as manqué... »
Et j'ai eu très peur aussi pour elle. Mon regard se fait sincère. C'est vrai que son absence, même pas si longue que ça, fut tout de même un sacré vide pour moi. Même si j'ai tous tenté pour me changer les idées je ne pouvais m'empêcher de penser à elle. J'avais besoin de le lui dire...
|
|
|
|
Elisabeth Winster
7ème année Serpentard
Nombre de messages : 1955
Age : 43
Maison : Serpy un jour serpy toujours
Emploi : Elisa de jour...Bella de nuit
Humeur : En manque...='(
Feuille de personnage Côté coeur: Il est mon âme, ma vie, mon tout...Scorp' Camp: Les deux Niveau magique: (73/100)
|
Sujet: Re: je crois que je....(Scorpius) Dim 5 Sep - 0:35 |
|
|
Scorpius et moi nous fixons. Je le connais. Je sais qu’il est surpris de me voir là. Pour autant, je ne détecte aucune once de colère. Si cela avait été le cas, la pièce serait déjà emplie d’électricité. Son absence de réaction devant ma crainte de le gêner vient me rassurer. Il n’attend pas mon départ. Au contraire.
Sa main est venue cueillir un de mes brouillons. Il pose son regard dessus sans faire le moindre commentaire. Elisabeth Malefoy…J’y ai pensé, plus jeune. Lorsque tout était diffèrent. Lorsque nos parents approuvaient notre complicité. J’y ai pensé, un peu comme on pense au conte de fées. Gamine, je voyais en Scorpius mon Prince Charmant. Il était celui qui, toujours, savait me faire rire. Lorsque, par maladresse, je tombais, il me tendait la main pour me remettre debout. Si je m’étais fait mal, il savait quoi dire pour me réconforter. Avec moi, il a toujours été si différent de celui qu’il veut bien montrer aux autres. Ce n’est pas un ange…Mais, contrairement à beaucoup, je n’ai jamais eu à souffrir de ses cous en douces. Ho…bien sur, tout ne fut pas gentillesse ! Mais il a toujours mis un point d’honneur à m’attaquer de front. Pas de mensonges entre nous. Même lorsqu’il c’était mêlé de mon histoire avec Will, même lorsqu’il avait mis au courant mon père pour mes fréquentations, il n’avait pas cherché à me mentir. Je lui avais dit : « c’est toi ? » et avec toute son arrogance, il m’avait simplement répondu « oui ! ». Je lui en ai voulu pour tout ça ! Seulement, contrairement aux autres Serpy, je ne pouvais pas me défouler sur lui en le traitant de traitre ! Ce qu’il avait fait n’était sans doute pas très honnête mais au moins, il ne me l’avait pas fait dans le dos.
Je lève vers lui une photo de nous deux. Dessus, on pose devant son manoir. Deux gamins effrontés, tentant de planquer leurs mauvaises actions. Je me rappel de ce jour là. Nous étions bien loin de toutes ces règles, de tous ces interdits qui, aujourd’hui nous rendent aussi fermés. A cette époque, nous jouions à cap ou pas cap en nous foutant des circonstances de nos actes. Si je l’avais embrassé quelque minute avant que cette photo soit prise, c’était sans aucun arrière pensé. Il n’y avait pas de tabou. On voulait juste jouer à « être grand » et découvrir de nouvelles sensations. C’est moi, la première qui m’était jetée à l’eau. Peut être parce que j’étais la plus téméraire de nous deux ou bien, parce que j’étais celle qui avait le plus envie de savoir. J’ignore si, alors, je fus la première fille à poser mes lèvres sur les siennes mais moi, il fut le premier. C’était un baiser très chaste, bien loin des feux dévorants. Mais je m’en souviens encore. Un peu comme un trésor secret.
Scorpius regarde l’image et sourie. Je ne peux m’empêcher de le trouver beau avec ce petit rictus amusé. Son visage est complètement détendu et ses yeux brillent. A mon tour, je souris. Il se souvient aussi et, j’éclate de rire. Je lève sur lui un regard amusé, faussement vexée
-Quoi ? Insinuerais tu que j’embrassais si mal à l’époque ?
Je sourie encore, heureuse de toujours être capable de le taquiner. Franchement, je ne serai pas de mauvaise fois. Cette première fois, même si j’en garde un tendre souvenir, c’est loin d’avoir été le plus agréable des baisers. Je me rappel même qu’ensuite, nous nous étions regardés avec un air de dire « Quoi ? Tout ça pour ça ? Yeurk ! ». Douce joie de l’enfance ou même les choses les plus tendres peuvent prendre des allures de dégoutante.
Il m’avoue qu’il serait prêt à recommencer. Son regard à lui aussi pétille de malice. Je penche la tête sur le coté pour mieux l’admirer. Je trouve une certaine plénitude intérieur rien qu’en me focalisant sur lui. Scorpius à des vertus apaisantes. Le savoir, là, juste à coté de moi, sentir mon cœur qui s’emballe, mon estomac qui se retourne…Je devrais fuir ces sensations et pourtant, je me surprends à vouloir les garder prisonnières.
-Oui…tout était si simple quant on était gamin…
Tout…Vraiment tout ! Quant j’avais 8 ans, j’étais capable de dire « je t’aime » comme ça, sans problème. Pour moi, c’était un mot comme un autre, une simple preuve d’un attachement. Maintenant, le simple son de ce mot me donne envie de partir en courant. Je refuse d’aimer et, par-dessus tout, je refuse d’être aimée ! Combien sont-ils à avoir essayé ? Combien…Et combien y ont il laissé des plumes ? Je ne les compte plus…Je ne fais pas cela par méchanceté…Au contraire. Je veux juste les préserver de moi car, je n’ai rien à leur apporter.
Je m’excuse alors pour toutes ces choses qui hantes notre parcoure. Je m’ouvre enfin à lui. Juste un peu. Je n’ai pas envie qu’il me déteste pour l’autre soir. J’ai simplement besoin qu’il comprenne. Je suis comme je suis. Complexe, pleine de mystère, imprévisible. Je suis un vrai chaud froid.
Il soupire. Je semble lui avoir enlevé un poids sur les épaules. Du regard, je l’interroge. Notre soirée l’aurait elle blessée plus que je ne le pensais ? Y attachait-il réellement une importance quelconque ? Je n’ose y croire de peur de partir dans un délire psychotique. C’est alors qu’il m’avoue qu’à ma place, il aurait lui aussi pris la fuite. Je lui adresse une petite moue peu convaincue.
-Oui et Non…J’imagine qu’avec une autre, tu aurais pris la fuite. C’est aussi ce que j’aurais fait avec un autre d’ailleurs. Mais avec toi…ça aurait du être diffèrent. Je n’ai pas peur de toi, Scorpius. Je ne crains pas tes jugements. Même si tu n’approuves pas tous mes actes, même si parfois je te répugne, te mets en colère…je sais aussi que tu fais des efforts pour accepter celle que je suis. J’ai confiance en toi Scorpius…Sur de nombreux point, j’ai confiance. Mais pas sur les sentiments…Je n’ai pas confiance en toi et je n’ai pas confiance en moi.
Loin de moi l’idée de le braquer. J’essais juste de lui expliquer avec mes mots combien il m’est difficile d’accepter l’idée qu’il puisse ressentir quelque chose pour moi. Nous sommes tout deux des joueurs ! Je n’ai pas envie une fois de plus de me retrouver échec et mat ! Pas plus que je n’ai envie de l’envoyer au tapis. Nous avons bien trop à y perdre. Voilà la vérité.
Son sourire se fait gourmant tandis qu’il jauge ma silhouette enveloppée dans sa veste. Une fois encore, j’enfonce mon nez dedans pour mieux la respirer. J’aime cette sensation. Il offre de m’en faire cadeau et je lui livre un large sourire. Me revoilà dans la peau de la gamine de 8 ans, découvrant sous le sapin le cadeau qu’elle attendait. Je resserre la veste contre moi puis soudain…je prends conscience d’une horrible chose.
-Elle va perdre ton odeur !
Mon ton est plus qu’ennuyé. C’est presque un ton empli de tristesse, avec un soupçon de désespoir. Une Veste de Scorpius sans l’odeur de Scorpius ce n’est plus la même chose ! D’un coté, je suis heureuse de pouvoir la garder mais d’un autre coté…Rahhh cruel dilemme que voilà ! Tout au prise avec ce dernier, je ne prends conscience qu’avec un temps de retard de la porté de mes mots. Je lève les yeux sur Scorpius, croise son regard et sourie avec un zest d’effronterie. Qu’importe si je viens de me vendre un tout petit peu…j’ai les phéromones très sensible aux parfums. Ce n’est pas ma faute !
Il passe de l’autre coté du lit et se met à l’aise. Dénouant sa cravate. De mon coté, je range les photos dans leur boite. Il s’intéresse au pourquoi de mon absence. Le ton de sa voix me laisse percevoir une certaine inquiétude. Je suis surprise qu’il ne soit pas au courant. A l’infirmerie, on m’avait pourtant affirmé le contraire. Je lui en fais part. Son inquiétude, pourtant, ne me laisse pas de marbre. Je suis touchée qu’il ait non seulement remarqué mon absence mais qu’en plus cela l’ait tourmenté. Remarque…une semaine…c’est long tout de même. La dernière fois qu’il m’est arrivée de disparaitre aussi longtemps (et même plus longtemps) c’est lorsque je suis partie pour la France…
A l’évocation du nom de Talus, je le sens se braquer complètement. Ses nerfs se tendent et son regard se fait sombre. Mauvais signe…Tal’ est un gryffondor, donc pas forcement dans le cœur de Scorpius. De plus, les Serpy ont la mémoire longue. La mésaventure de Leonard avec Talus, n’a pas été rayée de nos mémoires. Si moi je m’en moque, c’est loin d’être le cas pour les Salazards. Mais, je ne sais pas pourquoi…je sens autre chose. Cette façon dont il prononce les mots « pas seulement à ce propos » avec son petit regard perçant et un grincement de dent…il vaudrait mieux tirer tout cela au claire
-Oh…et de quel sujet avez-vous donc débattu pour que cela t’irrite à ce point ?
Ce n’est pas de la curiosité. Je sens un malaise et je refuse de le laisser s’installer. C’est tout. Carte sur table avions nous dit l’autre soir. Et bien continuons donc sur notre lancée.
Je lui explique alors les faits. Mon accident idiot. Ma faute d’inattention. Sans surprise, il ne retient qu’un seul élément : la présence de Talus. Même si le rouge est innocent, même s’il n’a rien fait pour provoquer ma chute, Scorpius immédiatement l’y rattache. Une insulte, murmuré entre ses dents fuse et, je lui envois un regard de mise en garde. Tal’ n’est absolument pas un crétin ! Avisant qu’il est préférable de ne pas entrer dans cette direction, je ne dis mot. Seul mon regard parle. S’il s’avise une fois encore à faire ce genre de commentaire, je ne me priverai pas pour donner mon avis sur les siens d’amis !
Histoire de bien mettre les choses au clair, j’en viens à lui parler de la cause de mon inattention ce jour là. Depuis le ciel, là haut, alors que j’effectuais un retournement en piqué, je l’avais vu avec une fille…une fille rousse qui ne pouvait être que Lily. J’avais alors ressenti beaucoup de haine et de colère. Du cou, je n’étais plus dans le jeu. Voilà comment j’étais tombée. Mon regard se fait accusateur. Je ne supporte pas qu’il puisse se rapprocher de Potter fille. Le simple fait qu’il lui dise bonjour me donne envie de lui bondir dessus toute griffes dehors. Heureusement…je sais me contenir !
Il ne cherche pas à se justifier et, pour moi, c’est comme un aveu. Je sens un pincement au niveau de mon cœur. Une sensation, comme si l’on venait de m’enfoncer une lame chauffée au fer blanc. A nouveau, j’en veux à Scorpius…même si dans le fond, je suis l’unique responsable. Je détourne les yeux pour ne pas lui permettre d’y lire mon trouble. Je reste noble jusqu’au bout, jouant a celle que rien n’atteint jamais.
Je décale ma boite, l’invitant à prendre place sur son lit. Mon ton a perdu de sa chaleur. Il me semble qu’il s’en rend compte. Il me fixe, songeur. Je continue à garder les yeux baissés. Enfin, il prend place. J’hausse les épaules à sa réplique. Je ne dis pas n’importe quoi ! Je suis juste…perdue.
Son parfum monte jusqu’à moi. Je sens sa présence là, juste à mes cotés. Il capte mon regard et je tourne la tête pour le fixer. L’orage qui couve dans ses yeux s’accordent avec la tempête qui fait rage dans les miens. Nous restons quelques minutes silencieuses, immobiles. Et, d’un cou…il m’avoue. Une mise à demi nu qui, venant de lui, me prend par surprise. Je lui ai manqué…moi…Il me faut quelques secondes pour percuter. Je lui adresse alors un sourire. Sa main est là, juste au bout de la mienne. Je l’avance doucement et viens caresser son poignet de mon pouce.
-Toi aussi tu m’as manqué.
C’est vrai ! Pas une seule minute dans cette infirmerie ne c’est écoulé sans que je repense à notre soirée. Il est difficile d’avouer certaine chose…de reconnaitre…Mon cœur bat la chamade dans ma poitrine et tout mon être réclame sa présence.
-Scorpius ? J’aimerais encore pouvoir être une enfant. Parce qu’avant…c’était plus simple de me réfugier dans tes bras lorsque j’étais triste. Avant, je me sentais capable de tout te dire. Le bon comme le mauvais. Maintenant…Tout est complexe. J’ai la sensation de passer mon temps à te dire des semis vérités…
Ou pire…carrément des mensonges ! J’en ai assez de cette relation bancale ! Si Scorpius était juste un ami, pourquoi cette jalousie vis-à-vis de la rousse ? Il est temps pour moi d’arrêter de fermer les yeux !
Mon pouce caresse toujours son poignet. Mes yeux sont toujours dans les siens.
-Est-ce que tu….
Non ! Je ne peux pas lui demander ça comme ça ! Je ne suis pas même certaine d’être prête pour entendre la réponse ! Je me rattrape par un soupire, avant de continuer sur un autre sujet
-Tu as discuté avec Aeron ces dernier temps ?
|
|
|
|
Scorpius Malefoy
|| Serial LoØover ! ♥♥♥
Nombre de messages : 306
Age : 34
Maison : Serpentard
Emploi : Te faire vivre l'Enfer !!
Humeur : Démoniaque !
Feuille de personnage Côté coeur: JE m'aime x) Camp: Le mal Niveau magique: (77/100)
|
Sujet: Re: je crois que je....(Scorpius) Mar 7 Sep - 1:46 |
|
|
C'est dingue à quel point on pourrait imaginer que notre relation est unique. Lors de notre dernière soirée, tout à commencer par de bons fous rires enfantins, un élan de nostalgie, puis le dépassement des limites, et enfin une bonne prise de tête. Et maintenant, voilà le retour de la nostalgie et du rire. Non pas que cela me dérangeait, bien au contraire, c'est peut-être un élément qui fait aussi partie de se que j'aime dans notre relation. Ça me fais bizarre de revoir cette photo. Je ressens aussi la nostalgie. Pourtant ce n'est pas dans mon tempérament, mais ce n'est pas la première fois avec Elisabeth que j'apprends à ressentir certaines émotions. C'est qu'elle m'en apprend des choses...
Tout comme elle, je regarde attentivement la photo puis me souviens de ce moment dans les moindres détails. Elle croit que je ne m'en rappelle pas. Et bien si. C'est bien la première fille que j'ai embrassé. A cette époque je m'amusais déjà à mentir et à me vanter, comme quoi elle était loin d'être la première. Qu'est-se qu'on peut être idiot à cet âge. Pas qu'à cet âge en faite... J'avais donc trouvé ce premier petit bisou, dégoutant, pas à mon gout. Je m'attends à une remarque d'Elisabeth, j'en souris déjà d'avance. Puis j'éclate à mon tour de rire quand elle fait semblant d'être vexé. Elle est bien rentré dans mon jeu, comme toujours. Autant en faire de même...
« Noon non pas du tout ! Je pensais à bien pire en faite... »
Je me contiens durant une petite seconde puis éclate à nouveau de rire, me sentant prêt à accueillir un joli coussin en pleine poire. Je ne peux vraiment pas m'empêcher de l'a taquiner. Ça marche et j'y prend plaisir. J'aime aussi l'a faire sourire, et entendre son rire. Ce rire tout comme cette voix que je pourrai entendre en boucle et qui me manque si j'ai le malheur de ne pas l'entendre au moins une fois en une journée. Je ne devrais pas penser de cette façon, et pourtant, c'est plus fort que moi. Je me refuse de voiler à nouveau se que je ressens. De toute manière c'est inutile, je n'y arrive pas. Si c'était vraiment possible, elle ferait déjà plus partie de ma vie depuis bien des lustres. Mais non. Jamais je ne pourrai, et d'ailleurs je ne veux pas. Je me surprends même à lui faire comprendre que si c'était à refaire, je n'hésiterai pas. Voilà que je commence à dépasser légèrement les bords. J'inspire intérieurement pour ne pas perdre mon sang froid ni la maitrise de moi même. Elle me regarde encore plus intensément, je me laisse agréablement envouté par ses yeux. C'est clair que tout était bien simple quand on était gamin. J'acquiesce doucement la tête en signe d'accord.
Son excuse m'apporte un certain soulagement, soulagement que j'ai un peu de mal à cacher sur le moment. Peut-être ne s'en rend-t-elle pas compte, mais cela fais très longtemps que je ne joue plus avec elle. Que je ne me moque plus d'elle. Même si, par contre, la prise de conscience de mes sentiments pour elle est très récent. Nous mettons sur table notre côté lâche. Je l'écoute, mais ses paroles ne me soulagent pas vraiment. Je ressens comme une petite vague d'inquiétude. Pas n'importe laquelle. Elle n'a pas peur de moi, certes ça je le sais depuis toujours et dans tous les sens du termes, mais elle dit ne pas avoir confiance en moi sentimentalement. Normal d'un côté après se que je lui ai fait, mais devrais-je comprendre que je n'aurai plus du tout droit à une seconde chance ? Maintenant que je me suis enfin réellement remis en question ? Peut-être que je m'emporte un peu trop vite une fois encore. Je reste évasif face à ses paroles.
Je décide ensuite de lui offrir ma veste, ou tout du moins, de lui prêter. Ça m'amuse de voir sa réaction, c'est comme si je l'a revoyais à l'âge de 8 ans. Mon regard pétille de malice rien qu'en l'a regardant. Elle est... craquante. Punaise je ne me reconnais vraiment plus ! Elle me dit alors sur le ton de la catastrophe que ma veste va finir par perdre de mon odeur. Quand au même moment mon regard croise le sien, son petit côté effronté fait tout à coup surface. Devrai-je y comprendre une certaine allusion ? J'ai bien envie d'y croire.
« Et bien ce n'est pas un problème ça... tu me l'as ramèneras à ce moment là et je ferai en sorte qu'elle retrouve toute mon odeur. »
La façon dont elle réclame mon odeur ainsi que ma veste me plait. C'est comme si elle m'envoyait des petits signaux discret me faisant comprendre qu'elle veut de moi à ses côtés. Enfin, ce ne sont que mes impressions rien de plus.
Je ne peux cacher mon inquiétude face à son absence de la semaine. Si je n'étais pas tombé sur elle aujourd'hui, maintenant, je me serais même demandé si le fait qu'elle soit à l'infirmerie ne serait pas un mensonge de la part de Talus pour cacher autre chose. Oui, la psychose me prend vite quand quelque chose d'important me manque. Malheureusement, le sujet tombe donc sur Talus, le Bouffon des Bouffondors. Elisabeth semble vouloir savoir se que nous nous sommes dit. Mais je ne sais pas si c'est une bonne idée qu'on en parle. Rien qu'en repensant à ce moment, j'en reste particulièrement irrité. Finalement c'est plus fort que moi, j'ai besoin d'éjecter le poison qui me ronge de l'intérieure.
« Il m'a fait comprendre comme quoi tu lui avais dis que c'était de ma faute si tu avais eu cet accident. Et qu'il voulait que je te laisse tranquille... »
A cet instant, mon regard se fige sur Elisabeth, et un voile glacial y passe. Je voulais voir sa réaction. Je tente de prendre sur moi sur certaines choses qu'elle fait ou fréquente mais si là je vois qu'elle tente de prendre sa défense au lieu de la mienne, je saurai à quoi m'en tenir. Je sens ma température monter intérieurement. Sans trop le vouloir, mon timbre de voix devient désagréable voir pétillant de haine.
« Normal, ce... type est dingue de toi ! Mais ça, tu dois le savoir j'imagine... »
Ma jalousie prit alors le dessus sans que je puisse y faire quoi que ce soit. C'est comme un volcan qui vit en moi et qui peut exploser à la moindre étincelle. Ce type est une groosse étincelle. Comment peut-il se permettre de l'aimer ! Non, je ne veux pas, il n'a pas le droit. Elle n'est... pas qu'à moi je l'avoue. Cela me met dans une colère pas possible. Mais une fois encore, je fais tous mon possible pour prendre sur moi. Mon regard fuis celui d'Elisabeth. J'ai peur d'y lire ou d'y comprendre, qu'elle aussi.... l'aime. Ça me rend malade ! Pourtant je n'ai pas le droit non plus de me conduire ainsi. Elle ne supporte pas que j'insulte son cher ami ? Eh bien ce n'est pas son regard qui me fera changer d'avis. Je le hais et ça ne changera pas. De plus, elle n'a aucune consigne à me donner étant donné que je vois la même chose dans ses yeux quand Lily est cité. Enfin, j'arrive doucement à me calmer même si la colère est toujours présente au fond de moi. Je sais pourquoi je suis jaloux, et je l'assume à présent. Mais j'ai toujours ce doute qui fais que je ne peux m'ouvrir encore complètement à elle.
Je m'en veux de lui avoir parler ainsi, mais c'est plus fort que moi. Je finis par me calmer, et ose m'ouvrir un peu en lui avouant qu'elle m'a manqué. Ça me rassure de voir que mes paroles lui font de l'effet. Je lui ai aussi manqué ? Une vague agréable me parcours. Et encore une autre lorsque je sens son pouce caresser mon poignet. Mon regard reste noyé dans le sien. J'aime sa présence, sa délicatesse. Mon cœur aussi est loin d'être en bradycardie. Sa remarque m'intrigue quelque peu. Elle me dit cela comme si elle me cachait quelque chose. Pourtant on ne s'est pratiquement jamais mentis l'un envers l'autre jusque là.
« Pourquoi tu dis ça ? On passe notre temps à être franc l'un envers l'autre... »
Ou alors, me cacherait-elle réellement quelque chose ? Mon dos se tend un instant, mon regard ne quittant pas une seule seconde le sien. Elle bute sur une question, puis finit par me demander si j'ai parlé avec Aeron dernièrement. Changement étrange de sujet.
« Oui... et d'après se que j'ai pu comprendre, toi aussi. »
Lui aussi quand je lui ai parlé semblait quelque peu bizarre lorsque j'ai tenté de lui poser des questions sur sa discussion avec Elisabeth. Devrais-je me poser certaines questions ? Comme avec lui, je savais qu'elle finirait par m'en parler directement si elle avait quelque chose à me dire. Doucement, je bouge délicatement ma main de sorte à se qu'elle glisse sur celle de la belle brune. Je croise ses doigts avec les miens, et lui offre également quelques petites caresses à l'aide de mon pouce. J'ai envie de m'ouvrir complètement à elle, aujourd'hui. Mais je sens que ce n'est pas encore tout à fait le moment, trop de brume plane encore au dessus de nos têtes...
|
|
|
|
Elisabeth Winster
7ème année Serpentard
Nombre de messages : 1955
Age : 43
Maison : Serpy un jour serpy toujours
Emploi : Elisa de jour...Bella de nuit
Humeur : En manque...='(
Feuille de personnage Côté coeur: Il est mon âme, ma vie, mon tout...Scorp' Camp: Les deux Niveau magique: (73/100)
|
Sujet: Re: je crois que je....(Scorpius) Jeu 9 Sep - 1:57 |
|
|
J’aime notre complicité. Cette façon bien à nous de toujours être capable de rire ensemble. Qu’importe sa surprise en me voyant là. Elle est vite gommée par son sourire et sa façon à lui de me montrer qu’il est ravi de m’y trouver. Nous trouvons rapidement nos marques, renouons avec d’anciens gestes d’amitié. Avant notre guerre, tout était toujours comme cela. Nous passions un temps infini ensemble à nous chercher querelle. Nous disputer faisait partie du jeu. Quelque part, je nous soupçonne de toujours avoir prie plaisir a nos cous de gueule. Sans doute parce qu’on en connaissait le final, nos réconciliations avaient le don d’être pleine de tendresse. Depuis nos retrouvailles, nous avons eu beaucoup de mal à laisser le naturel reprendre ses droits. Nous avons passé un temps infini à nous épier, à nous méfier avant de réaliser combien nous étions perdants.
Aujourd’hui, j’ai la satisfaction de pouvoir dire : tout est comme avant. A peine vient il de me rejoindre qu’on se retrouve a rire. Les vieilles photos ont ça de bon qu’elles nous rappel tous ces vieux souvenirs. J’aime me plonger dedans, parfois. Me rappeler le temps de notre enfance. Cette époque ou l’insouciance régnait et ou l’on pouvait s’embrasser juste pour faire comme les grands. A son tour, il jette un regard sur l’image et je vois son sourire éclairer son visage. Il a dans les yeux cette petite lueur qui ne me trompe pas. Il est partant pour une de nos parties de fou rire dont nous avons le secret. Insinuant qu’à cette époque j’embrassais mal, je prends mon air offusqué auquel, bien sur, il ne peut s’empêcher de répondre. J’admire sa faculté à rester sérieux…du moins…pas très longtemps. Il éclate de rire. Je mets mes mains sur les hanches dans une parfaite imitation de la poule en colère
-Comment osez- vous !
J’attrape mon coussin et le lui jette à la tête en riant à mon tour. La pièce raisonne de nos deux rires. N’importe qui rentrerait, il en serait étonné. Mon rire comme le sien n’a rien de forcé, d’hypocrite. C’est dans ces moments là que je prends conscience du fait qu’il m’a vraiment manqué. Je donnerais n’importe quoi pour ne plus jamais avoir à le perdre. Le garder jalousement, vieillir a ses cotés. Je ne devrais pas pensé à ça. Je le sais bien. Pourtant, je ne peux m’en empêcher. Tellement de chose me sont sautées aux yeux ces derniers temps. J’ai beau faire, je ne peux plus faire semblant d’être intouchable. Il m’atteint, me touche, me fait perdre la raison. Scorpius à un gout d’interdit qui m’attire irrémédiablement. Ce n’est plus du désir même si j’essaye de le faire croire et de m’en convaincre. A quel moment a-t-il prit cette importance dans ma vie ? Je ne saurais le dire. Peut être l’a-t-il toujours eu…Et William ? Je ne sais plus…Certaine chose demeure flou. Je l’ai aimé…Et pourtant…je ne saurais dire si à cette époque j’avais vraiment effacée Scorpius de me vie. Peut- on aimer deux personnes en même temps ? Sans doute…
L’enfance avait son coté simple. Tout était plus facile. Je me posais moins de question, craignais moins le jugement des autres. Comme moi, il pense à toutes ces choses que l’on pouvait alors faire sans se poser de questions. Je prends mon courage par la main et m’excuse pour toutes ces fois où je me suis comportée de manière lâche avec lui. Il m’observe. Je ressens un mélange de doute, de crainte et de peur venant de lui. J’aimerais être capable de le rassurer, lui dire qu’il peut encore regagner ma confiance s’il le désire. Mais, je n’y arrive pas. Certaine blessures laissent des cicatrices profondes. J’ai peur de me laisser aller, d’aller une fois encore dans le mur. J’attends de lui une réaction, un mot…rien ne vient. Au fond, peut être ait ce moi qui me berce d’illusion. Peut être n’y a-t-il plus entre nous qu’une multitude de souvenirs. Des choses qui nous retiennent, nous font garder intact une histoire qui n’existe plus que dans ma tête.
Je soupire. C’est injuste. Nous aurions pu avoir une belle histoire. Être heureux aussi…à notre façon. Il m’offre sa veste. Geste plein de bonnes attentions qui, pour moi, signifie beaucoup. Je suis heureuse de ce cadeau. J’enfonce une fois encore mon nez dans son col, frotte ma joue contre la douceur du tissu. J’adore ce vêtement ! Seulement…je prends vite conscience d’une chose : je l’adore encore plus lorsqu’elle possède son odeur ! Horreur et damnation ! Je suis comme ces enfants à qui l’on lave leur doudou ! Sacrilège ! Je me refuse à connaitre un tel sort ! Mi boudeuse, mi terrifiée je lui confie mes états d’âme. Son regard croise le mien, il semble amusé de mon attitude. Je fronce le nez. Je ne plaisante pas, moi ! Ne comprend t’il donc pas combien le fait d’avoir son odeur sur cette veste est importante ? vitale ?! Nan…Nan mais en même temps…c’est certain qu’il ne peut pas s’en douter. En même temps, c’est de ma faute ! Je devrais me montrer plus explicite parfois !
Il commence par dire qu’il n’y a pas de problème. J’ouvre la bouche, prête à le couper. Si ! Ne plus avoir son odeur EST un problème pour moi ! Mais il continu, me proposant de la lui rapporter lorsque cela arrivera. Ainsi, il y apposera de nouveau son parfum. Comme une gosse, je lève les yeux vers lui pleine d’espoir et lui offre un large sourire. Il en faut peu pour être heureux ! Si je ne me retenais pas, je me mettrais à battre des mains et à sautiller sur le lit. Comme une gamine à qui l’on vient de promettre un beau cadeau de Noël. Je suis en train de virer Pouffsoufle moi…je me fais peur.
-Oui…oui…OUIIIIIIIIII !!!!
Heureuse vous disais-je ! Je me mords la lèvre, penche la tête avec espièglerie et éclate de rire. Peut être est il temps de lui expliquer pourquoi je tiens autant à son odeur ? Moui…mais il va se moquer ! Je me renfrogne et lui coule un regard perçant.
-Je veux bien te confier quelque chose mais…Si tu rigoles de moi…je te fais la gueule jusqu’à se que les Gryffondors fassent la danse des canards en caleçon sur la table de la grande salle !
Je devrais pas lui donner de pareils idées moi…il serait capable de les mettre en application. Sourire espiègle. J’inspire un bon cou après mettre assuré qu’il prend ma menace au sérieux…enfin, autant que possible…
-Quant on était gosse, lors des soirées, nos parents nous faisaient souvent dormir dans le même lit. Tu te rappels ? Je m’endormais la tête contre sur ton torse ou contre ton épaule. Tu disais toujours que je prenais toute la place. La vérité…c’est que je faisais beaucoup de cauchemars au sujet de mon père…
Je réalise qu’il est parfois difficile de confier, même à un ami, qu’on a eu un jour peur de son paternel. Le mien n’a absolument rien du gentil papa. Je secoue la tête
-Bref, je faisais des cauchemars. Seulement, lorsqu’on dormait ensemble et que je me réfugiais contre toi…J’avais plus peur. C’était fini. Je passais une nuit reposante et pleine de doux rêves. Longtemps, j’ai trainé avec moi ce tee shirt qui t’appartenait. Je l’avais subtilisé un jour de baignade. Tu l’as longtemps cherché et maintenant je peux te l’avouer…c’est moi qui l’avais. Un doudou…Ton odeur agit sur moi comme un réconfort, un refuge…
Tee shirt de son équipe de quidditch favorite, il en avait été malade de l’avoir perdu. J’avoue…Ce n’est pas bien. Mais bon…y’a prescription ! C’était y’a au moins 10 ans…De manière indirect, c’est cela qu’aujourd’hui je lui demande. Son réconfort. Qu’il me rassure, m’aide à retrouver le calme en moi. Qu’il soigne mes blessures d’âme. Je lui en demande trop, sans doute. Et pourtant…je sais qu’il est le seul à pouvoir le faire.
La conversation part sur un sujet beaucoup plus brûlant. Talus. Ce nom pour lui sonne comme Lily pour moi. Je prends ses regards comme des reproches muets. Son ton est froid, cassant, acide. Il m’agresse autant par son regard que par ses mots. Je me place en défensive. Je n’ai rien fait de mal ! Si j’osais, je verrais en son attitude de la jalousie. Mais, ce serait idiot. Pourquoi serait-il jaloux de Talus ? D’un gryffondor ? Une seule idée me traverse l’esprit mais je la repousse car, cela ne se peut pas. J’en suis encore à croire qu’il n’a rien de plus qu’une amitié pour moi. Tal est gryffondor, c’est certainement ce qui lui pose problème. Rien d’autre.
En apprenant leur rencontre, j’avais déjà dans l’idée que cela n’avait pas été placé sous le signe de la joie et de la bonne humeur. Lorsqu’il me rapporta les paroles de Talus, j’ouvrai la bouche de surprise. Tal’ y était allé un peu fort ! J’admets, Scorpius était celui qui m’avait distrait. Seulement, il n’avait même pas conscience de l’avoir fait ! L’accuser était injuste et plein de mauvaise fois ! Je soupirai
-Wha…
Il attendait surement une autre réaction. Tal’ est un peu comme un ange gardien pour moi. Si je devais aller en enfer et choisir un seul gryffondor pour m’y accompagner, ce serait lui. Fidel, il a toujours su faire preuve d’attention vis-à-vis de moi.
-Tal y est allé un peu fort…Je suis désolée Scorpius. Je crois que c’est ma faute. J’avais eu une conversation avec Tal’ à ton sujet juste avant qu’on aille faire cet entrainement. Il savait combien j’étais perturbée. J’imagine qu’il a du réagir à la Gryffondor…Au quart de tour. Ne lui en veux pas…Tal’ est…c’est quelqu’un qui a toujours sut être là pour moi. Lorsque j’allais mal, il m’a aidé à garder la tête hors de l’eau. Lors de mon départ pour la France, il est l’un des seuls à avoir essayé de me retenir. Il tient une place importante dans ma vie. C’est un peu mon ange gardien…Mais je n’ai jamais sous entendu vouloir que tu me laisser tranquille ! Sa peur de me voir souffrir ne devrait pas lui donner le droit de prendre les devants ! Je crains qu’il ne t’aime pas du tout…mais il devrait apprendre à écouter ce que moi, je veux…même s’il ne le comprend pas…
Sa mine renfrognée ne m’annonce rien de bon. Je n’ai pas besoin de mon empathie pour savoir qu’il va exploser. J’ai fait allusion à mon départ en France en levant sur lui un regard de reproche. Tal’ avait essayé de me retenir, il avait été là pour m’accompagner jusqu’à la gare. Et lui ? Qu’avait il fait ? Rien ! Ou était-il ? Avec Lily ! Sur la liste des choses qui font mal, celles-ci arrivaient surement en tête.
Implacable, il lâche un bon cou sa hargne. J’hausse les épaules. Il est irrité par le fait qu’on puisse m’aimer ou bien par le fait qu’un autre gryffondor m’aime ? Je ne sais…
-en effet, je le sais. Nous en avons parlé avec Talus, si tu veux tout savoir ! Nous avons même eu un petit flirt ensemble ! Mais Tal’ sait parfaitement à quoi s’en tenir. J’ai été honnête avec lui. Il sait qu’entre nous, il ne pourra jamais rien y avoir d’autre qu’une grande amitié complice.
Je rêve…je me justifie ?! Mais…pourquoi je fais ça moi ?! Je ne lui dois rien ! On n’est pas ensemble ! Qu’est ce qui me prend à donner des explications sur mes relations ? C’est à mon tour de lever sur lui un regard accusateur.
-Je ne contrôle pas les sentiments des gens, Scorpius ! J’ai eu pas mal d’aventures, avec plein de mecs différents ! C’est un secret pour personne, je ne me suis jamais caché ! Je ne prétends pas en avoir réellement aimé un seul. En vérité, aucun ne comptait pour moi. C’est mal de l’avouer, pas vrai ? Mais c’est la vérité. Si Talus est fou de moi, comme tu dis…Qu’y puis-je ? En plus, t’es gonflé de me reprocher ça ! Un tat de filles est dingue de toi, Scorpius ! Un tat ! Sais-tu le risque qu’encoure une fille lorsque tu lui souries ou lorsqu’on vient a savoir qu’elle a passé un moment complice avec toi ? Non ? Et bien je vais te le dire : Elle est en dangers de se faire lyncher par toutes les autres ! Crois moi…j’ai reçu un tat de lettre d’insulte rien que pour avoir osé te faire la bise un matin ! Alors, il va te falloir faire avec mes Romeo parce que moi, j’ai bien du faire avec tes groupies et avec Miss Potter qui elle n’est pas simplement dingue de toi ! Elle dégouline d’amour et de certitude de te voir lui revenir !
J’aime lorsqu’on remet les choses à leur place. Personnelement, je pense que ses groupies sont beaucoup plus dangereuses que mes Roméo. Jusque là, je n’ai jamais vu deux mecs se battent pour moi. C’aurait pu me plaire mais…ceci est un autre sujet ! Je ne suis pas en colère contre lui. Mon regard est resté calme et, si mes yeux se sont un peu assombrit ce n’est nullement dans un but agressif. Je suis simplement un peu agacé de part sa réaction. Comment veut il que je contrôle les sentiments de Talus ? J’ai déjà du mal avec les miens ! Il fuie mon regard. Tant mieux ! L’évocation de Lily a suffit pour rallumer un brasier en moi ! Ne pas penser à cette fille ! Ne pas penser à cette fille ! ne pas…rha ! Rien à faire, j’ai des envies de meurtre là ! Combien je risquerais en effacent de la terre cette rousse qui m’enquiquine ? Trop…Même si personnellement, je trouve que Scorpius Vale la peine de prendre le risque Askaban….
Je profite du petit instant de calme pour faire taire le volcan. A présent, j’en suis certaine : je crève de jalousie. Je déteste ces filles qui approchent Scorpius et…oh, Merlin ! Je me comporte comme ses groupies ! Ha nan ! Horreur et cauchemar ! Jamais de la vie je ne serai comme elles ! Je refuse !
Pose tendresse. Nous nous sommes manqués à tous les deux. Nos regards se retrouvent et nos lèvres échangent un sourire complice. Ma main cherche son poignet et caresse la veine apparente. Mon cœur danse la salsa. Je souffre de ne pouvoir être complètement honnête avec lui. Je voudrais redevenir une enfant, celle qui lui disait tout sur tout. Ma remarque l’intrigue. Il accroche mon regard, m’oblige à plonger dans le sien. Je perds pied comme à chaque fois ou l’orage de ses yeux fondent en moi.
-Oui…on est franc…Mais, il y a des choses qui ne peuvent être dites et…j’en souffre. C’est étouffant de ne pas pouvoir te dire pourquoi je frémis lorsque tu me touches, pourquoi un seul de tes sourires éclaire ma journée ou encore pourquoi ta présence m’apaise…Parfois, j’ai la sensation de tourner autours du pot pour ne pas braver les interdits et rompre les tabous..
Si je lui dis « je tiens a toi », comment peut il comprendre « je t’aime » ? Si je lui dis « tu comptes pour moi », comment peut-il comprendre « je ne veux pas vivre sans toi » ? Il ne le peut pas ! C’est bien là tout le problème ! S’il le pouvait, alors il saurait. Mais, il ne doit pas savoir…car cela compliquerait les choses ! Toutes vérités n’est pas bonnes a dires…
Ce sujet étant éprouvant pour moi, je lui demande alors s’il a revu Aeron. J’ignore si le vert lui a parlé et ce qu’il a bien put lui dire. Scorpius referme ses doigts sur les miens, et je souris de bien être. Imperceptiblement, je me rapproche de lui.
Il l’a revu. Lorsqu’il me confie savoir pour ma discussion avec Aeron, je ne sais quoi penser. Le Serpentard a-t-il tout dit à son meilleur ami ? Je suis encore plus perdue qu’avant. Soit il sait et s’en fiche, soit il ne sait pas. Mon regard, coupable, fuit le sien. Je baisse la tête. Même s’il ne c’est rien passé de conséquent avec Aeron, j’éprouve une certaine culpabilité à avoir flirté avec son meilleur ami. Comment lui dire « je t’aime » et lui avouer ensuite « mais j’ai flirté avec Aeron, m’en veux pas, hein… » ! Je me sens dans mes petits souliers. Ses caresses me font frémir.
-oui…On c’est retrouvé en retenue ensemble et nous avons…discuté de choses et d’autres…
Je me compose un visage neutre. Moi, menteuse professionnel, je suis en train de perdre tous mes moyens avec Scorpius ! Mentir par omission n’est pas mieux que mentir tout court !
-Vous êtes de bons amis, n’est ce pas ? Je veux dire…il te raconte tout ce qu’il fait et vice versa ?
Je joue nerveusement avec une mèche de mes cheveux.
|
|
|
|
Scorpius Malefoy
|| Serial LoØover ! ♥♥♥
Nombre de messages : 306
Age : 34
Maison : Serpentard
Emploi : Te faire vivre l'Enfer !!
Humeur : Démoniaque !
Feuille de personnage Côté coeur: JE m'aime x) Camp: Le mal Niveau magique: (77/100)
|
Sujet: Re: je crois que je....(Scorpius) Mar 28 Sep - 19:11 |
|
|
Tant de moments peuvent être considérés comme précieux avec Elisabeth. J'ai passé tellement de bons instants auprès d'elle, avec elle, que je ne les compte même plus à vrai dire. Certes, comme pour tout le monde il y en a eu des mauvais mais en prenant du recul la liste des mauvais moments est largement plus petite que celle des bonnes. Car quand on y réfléchit, certain mauvais moments peuvent être agréables à vivre mine de rien. Comme on peut aimer les défauts d'une personne qu'on aime. Même si je ne laisse rien paraître, Elisabeth m'a toujours été indispensable, ne pouvant pas me passer d'elle une seule année. Ne pouvant m'empêcher d'avoir au moins un fou rire en une journée ou semaine avec elle. On pourrait dire qu'elle est comme une sœur pour moi. Sœur que je n'ai jamais eu étant donné que je suis fils unique. Sauf que je l'a considère bien plus que comme une sœur. Inutile de se voiler la face. Quand je la vois, c'est toujours comme si jour après jour je découvre à quel point elle est sublime. Son sourire et son rire qui arrive à faire fondre cette sorte de glace en moi, et la moindre de ses caresses me rappelant que je ne suis pas si froid que cela.
Quand nous nous mettons à jouer, les paroles sont quasis inutiles étant donné que nous arrivons à nous comprendre presque par télépathie. Pour preuve une fois encore, je n'hésite pas à entrer dans son jeu une fois qu'elle le lance et vice versa. Sur le coup, j'ai droit à coussin en pleine figure, se qui me fais d'autant plus rire. Non pas que j'apprécie ça mais le contexte est tellement hilarant. Malgré toute cette complicité indémodable et ces rires provenant tout droit du cœur, beaucoup de mystères attendent encore d'être élucider entre nous. J'ai l'intention de crever l'abcès une bonne fois pour toute aujourd'hui, car je suis persuadé qu'entre nous tout est encore possible. Ou du moins, j'ose espérer. Même si nous risquons de sombrer dans une relation à haut risque, je veux prendre ce risque. Pour une fois que j'ai l'impression d'être sur et certain de mes sentiments et surtout d'en avoir pris connaissance, c'est donc un risque que je suis prêt à prendre. Elisabeth me donne l'impression de ressentir la même chose, mais peut-être que je me trompe. Elle seule en a la réponse.
Ce qui me laisse espérer tant de choses est sa manière de me regarder, d'agir envers moi, de me parler et surtout... la manière dont elle m'a embrassé lors de notre dernière entrevue dans la salle commune. Ce baiser devant la cheminée, je n'ai cessé d'y repenser. Baiser qui m'a brûlé les lèvres et qui a fait battre mon cœur. Je l'ai sentis à ce moment là, j'ai cru lire aussi dans son regard que cela était réciproque. Mais le risque de faire erreur est toujours probable. Je me suis toujours fais confiance jusqu'à aujourd'hui alors pourquoi devrais-je baisser les bras maintenant ? N'ayant de toute façon rien à perdre, je voulais bien prendre ce risque. Risque qui valait la peine d'être pris. Autre signe me laissant penser cela, son besoin d'avoir mon odeur auprès d'elle. Après avoir trouvé une quelconque solution à ce problème, la jeune femme ne perdit pas un instant pour exprimer sa joie. Ce qui me fis d'autant plus sourire d'ailleurs. Heureux de la rendre heureuse. Elle craint ensuite que je me moque d'elle. Chose fort probable effectivement peut-être mais à laquelle elle devait avoir l'habitude de toute manière.
« Cela ne devrait pas trop poser de problèmes... je t'écoute et on verra bien. »
Mon sourire se fait quelque peu mesquin. Il est clair que si cela devait bel et bien arriver, je ne devrais avoir aucun problème pour convaincre quelque Bouffondor à réaliser son souhait. Elle m'explique alors le pourquoi du comment. Elle me rappelle toutes ces belles et douces nuits passées à ses côtés. Chose qui me manque aussi beaucoup. Mais l'affaire du t-shirt ne manque pas de me surprendre par contre. Je lance un faux regard éclair à la belle brune devant moi. Non, je ne lui en voulait plus depuis le temps de m'avoir piqué un de mes t-shirt préféré. Mais me voilà tout de même rassuré de savoir qu'en fait il est chez elle et non dans une benne à ordure. Me voilà même presque attendris par se qu'elle vient de m'avouer. Mon regard se fait doux alors lors d'un instant, me perdant complètement dans le sien...
La conversation bascule alors sur le sujet épineux Talus. Après lui avoir raconté en résumé la charmante discussion que nous avons pu avoir, Elisabeth semble à première vue... surprise. Ce qui est plutôt rassurant. Malgré mes efforts, il m'est impossible de cacher les symptômes de la jalousie. Mais bon, peut-être qu'elle sera capable de comprendre. Ou pas. Peu importe, je n'y peux rien c'est comme ça. Je déteste ce type, comme je déteste savoir qu'un autre mec que moi tourne autour d'Elisabeth. Et ce n'est pas prêt de changer. Après avoir craché une partie de ma rage, je tente de me maitriser le plus possible afin d'écouter sagement mon interlocutrice qui à son tour me parle un peu de lui. Ou plutôt de leur relation. Et je fais bien de l'écouter, car en fin de compte elle me fais comprendre que ce n'est ce qu'elle a dit et qu'elle ne ressent rien pour lui même si maintenant je sais qu'elle a déjà flirté avec lui. Mais bon, c'est du passé ! Et ce n'est qu'un flirt, rien de plus n'est-ce pas ? Cependant, ma mine ne change pas. Désolé, je n'aime pas beaucoup ce sujet de conversation. Et son allusion par rapport à son départ en France ne m'a pas loupé. Je tente donc une fois encore de prendre sur moi à l'aide d'un vague petit soupire. Mais quand je l'entend confirmer qu'il n'y aura jamais rien de plus qu'une bonne amitié entre lui et elle, j'ai presque envie de sourire et d'aller narguer ce pauvre bouffon pour lui clouer le bec une bonne fois pour toute.
Croyant qu'elle est zappé ma jolie petite réaction de jalousie, la voilà revenir au galop à ce propos. Voyant déjà la grosse artillerie venir vers moi, je tente déjà d'intercepter les coups. Le pire dans tout ça, c'est qu'elle a raison. Oui, je suis gonflé, mais fier de l'être ne l'oubliez pas. Bizarrement, un sourire naturellement insolant se loge sur mes lèvres. Dois-je comprendre dans sa façon de parler qu'elle aussi a souvent était jalouse de moi ? Je suis diabolique... elle a mordue à l'hameçon. Je sais très bien qu'elle doit être en train de méditer sur le fait que je sois jaloux d'elle, chose faisant un peu partie de mon plan. Autant se servir de ce sentiment incontrôlable en son avantage quand on le peut. De plus, le fait de la sentir un temps soit peu jalouse aussi me plais.
Un nouveau contact se forme entre nous, celui de nos deux mains qui décidément semblent aussi beaucoup se manquer mutuellement. Nos regard fusionnent, nos mimiques se reflètent. Je frissonne sous l'effet de ses douces caresses au niveau de mon poignet. Je fais mine de ne pas comprendre là où elle veut en venir alors que je pense connaître la réponse. Très vite, ses paroles confirment mes pensées et m'encourage dans ce que j'ai envie d'entreprendre avec elle.
« Je veux bien le croire... »
Alors que je pense pouvoir enfin toucher le bon bout pour m'attaquer au sujet fatidique, voilà le sujet Aeron qui débarque de nul part. Sujet qui commence à m'intriguer de plus en plus je dois dire. Je commence à sentir le regard d'Elisabeth fuyant. Comme le fut celui d'Aeron lors de l'une de nos dernières discussion. Elle baisse la tête, mais je ne l'a lui relève pas pour l'instant gardant un regard fixe et attentif voir presque strict face au sien. Je sens que quelque chose bloque. Même si je n'arrive pas à capter le regard de la belle brune c'est comme si je pouvais le sentir jusque là et lire dans ses pensées malgré tout. Mes doigts continues de caresser délicatement la peau d'Elisabeth. Un doute me vint alors en tête, un doute que je ne pris pas au sérieux. Mais pas très longtemps, surtout quand elle me dit qu'elle s'est retrouvé en retenue avec lui et qu'ils ont discuté de choses et d'autres. C'est là que la faille se trouvait. Que ce soit chez Aeron et Elisabeth, je les imagine très mal discuter de "choses et d'autres" en retenue ou n'importe où d'ailleurs. Elle me ment. Je le sens.
D'un côté, elle semble vouloir me cacher quelque chose mais de l'autre semble chercher quel chemin emprunter pour me l'annoncer. Inconsciemment, je commence à me raidir comme si je m'apprêtais à recevoir un boulet de canon en plein visage. Mon regard ne lâche pas celui d'Elisabeth. Elle n'est pas naturelle, je l'a connais que trop bien. Preuve que ce n'est pas toujours une bonne chose. Ne supportant plus trop ce suspense énervant, je lève un court instant les yeux au plafond avant de lancer :
« Qu'est-ce qui s'est passé entre vous que je ne sais pas encore, Elisabeth ? »
Une minute de silence. Minute qui semble incroyablement lourde. Mon regard fixe intensément mais sévèrement Elisabeth. Je n'aime pas la regarder ainsi mais c'est ce qui arrive quand on réveil mes démons. Un sourire ironique mais surtout nerveux se loge sur mes lèvres, tandis que je secoue légèrement la tête de gauche à droite tout en écartant ma main de la sienne.
« Quoi que... il vaudrait peut-être mieux que je ne sache rien finalement... »
Aeron aurait-il osé se foutre de moi ? Et Elisabeth aussi ? Quoi qu'en fait pour Elisabeth c'est peut-être simplement la confirmation que je me berce d'illusion depuis le début. Ce n'est que ma faute après tout. Je suis un véritable idiot. Mais, je suis tout de même déçu que Aeron ne m'ai rien dit, si chose il y eut entre eux deux...
|
|
|
|
Elisabeth Winster
7ème année Serpentard
Nombre de messages : 1955
Age : 43
Maison : Serpy un jour serpy toujours
Emploi : Elisa de jour...Bella de nuit
Humeur : En manque...='(
Feuille de personnage Côté coeur: Il est mon âme, ma vie, mon tout...Scorp' Camp: Les deux Niveau magique: (73/100)
|
Sujet: Re: je crois que je....(Scorpius) Mer 6 Oct - 0:34 |
|
|
Sourire. Regard chargé de malice, de souvenirs. Un oreiller fuse à travers la pièce. J’éclate de rire tandis qu’il prend son faux aire offusqué. C’est ainsi que nous sommes : complice. Ainsi qu’on aime se retrouver. Tous ces moments que l’on passe ensemble sont pour nous de véritables trésors. Des instants inoubliables, il y en a eu à la pelle. Des rires et des pleurs. Des confidences, des câlins, des bagarres parfois. Tellement de choses qui, aujourd’hui nous servent pour retenir entre nous ce lien qui, une fois déjà, a voulu se laisser mourir.
Qu’a-t-il ressenti en me voyant avec William ? Qu’a-t-il pensé en apercevant sur mon visage toute cette tristesse lié à ma séparation d’avec le rouge ? Juste une fois, j’aurais aimé qu’il soit pour lui comme cela fut pour moi lorsqu’il s’afficha avec Lily. J’aurais voulu pouvoir le haïr, le détester en toute liberté. Etre capable de rejeter tout ce qu’était Scorpius Malefoy. Avec le temps, j’ai fini par comprendre que ces mots n’étaient que poudre aux yeux. Je voulais endormir les autres et m’aveugler moi-même. Ne pas montrer, ne pas admettre l’horrible vérité : celle d’avoir besoin de lui dans ma vie pour être totalement bien. Si j’ai eu a son égard des pensées meurtrière, c’était bien plus qu’une question d’orgueil et de rancune. Savoir Scorpius vivant avec une autre…ça avait fini par me ronger. Je n’ai aucune honte à avouer avoir réellement hais Lily Potter. Je l’ai hais autant qu’à présent je la plains. Son bonheur a éclaté comme une bulle, son nuage rose c’est dissout laissant apparaitre la vérité sous son plus mauvais jour. Non seulement elle n’avait plus aucune chance avec Scorpius mais en plus, nombre de ses amis la méprise pour être sortie avec lui. C’est triste….Même moi, en étant sortie avec nombre de rouge, je n’ai jamais perdu aucun de mes amis qui me soit chers.
J’observe Scorpius qui, à son tour se met à rire. L’oreiller callé dans une main, il fait mine de me le renvoyer avant de m’adresser un de ses sourires tellement craquant. Je joue ma fausse timide, enfonçant mon nez dans sa veste. Ses yeux brillent d’une lueur étrange. Combien sont-ils à un jour avoir pu voir Scorpius sans son masque de froideur ? Peu. Du moins je l’espère. J’aime a croire d’être une privilégié. Certain trait de son visage me rappel le petit garçon qu’il fut. Nous avons tellement partagé…La veille amitié de nos parents a surement contribué à la notre. Toutes ces choses que l’on partage en principe en famille, nous, nous les avions partagés ensemble. Nos premiers pas, notre éducation mondaine, nos cours de danse…tout. J’ai grandi au coté de Scorpius comme s’il était mon frère et, pourtant, je ne peux le nier : ce ne sont pas là qu’aujourd’hui se trouvent mes sentiments a son égard. De liens fraternels il ne saurait être question. Je n’ai plus envie de mentir, faire semblant.
Si je dois écouter les conseils de Jordy au moins une fois dans ma vie, il se semble que ce sera cette fois ci. Je ne peux plus rester là, comme ça, à regarder le temps qui passe en me demandant si la prochaine conquête de l’homme qui occupe toutes mes pensées sera celle qui lui volera son cœur ! Trouver les bons mots, lui faire comprendre en douceur quel genre de sentiment m’anime en sa présence. Oser. Prendre mon courage a deux mains. S’il rit, me jette et bien…Je pourrai toujours écrire à Jordy pour lui dire de ne plus jamais donner de conseils a personne ! De toute façon, je ne risque rien d’autre qu’un « restons amis »…pas vrai ?
Je commence en douceur. Je lui parle de mon gout pour son odeur. Mon besoin de le sentir prés de moi-même lorsqu’il n’y est pas. Je lui conte l’histoire de son tee shirt favoris. Mes Doudous à moi sont tous ces objets sur lesquels il dépose un peu de lui. Il m’offre sa veste, un cadeau qui pour moi signifie beaucoup. Plus besoin de subterfuge et de fausse excuse. Dorénavant, je pourrai enfouir librement mon nez dans le col de ses chemises, m’enrouler dans la couverture de son lit et m’enfoncer dans son oreiller sans qu’il se demande a quoi rime ce rituel. Son regard se fait tendre. Je me sens petite fille, j’aurais presque envie qu’il me prenne dans ses bras et me berce. Il ne se moque pas. Au contraire. Pas même il ne semble hésiter. Entre une bande de Gryffondors dansant sur la grande table et moi, il me choisit. Tant pi pour cette occasion manqué de ridiculiser ses vieux ennemis. Je lui fais confiance, il trouvera bien une autre occasion.
J’ai des rêves de tendresse, des envies de me perdre dans ses bras, de m’ouvrir à lui une bonne fois pour toute. Nos regards se croisent, nos corps se rapprochent, nos doigts se frôlent. Ce serait surement le bon moment pour lui confier le secret de mon cœur. Mais non…Non car d’un cou, nous voilà en train de parler de Talus. Un sujet épineux. Scorpius se met sur la défensive tandis que moi, je prends la défense d’un de mes meilleurs amis. Je peux accepter de Scorp qu’il n’aime pas mes fréquentations. Lindsay et Elynn ne les aiment pas plus. Mais, je me refuse à l’entendre critiquer Tal’. Peut être mon gryffondor c’est il permit plus que nécessaire. Peut être c’est il mêlé d’un sujet qui ne le concernait pas. Peut être…Sans doute ! Mais pour autant, je ne lui en veux pas. Je sais pourquoi il a fait cela. Scorpius n’est pas en mesure de comprendre et, je ne me lancerai pas dans une veine tentative pour lui expliquer. Quoi qu’il en soit, je suis parfaitement claire sur les sentiments profonds mais purement amical qui me lie au rouge. Je n’ai pas le sentiment d’avoir convaincu le Serpy qui garde un regard excédé. Il faut oser venir me défier sur mes conquêtes lorsque lui-même en affiche au moins une nouvelle par semaine ! Je n’arrive pas à comprendre pourquoi il agit de cette façon. Si j’osais, je le dirais….jaloux. Possessif même.
J’ai le sentiment qu’il me faut le rassurer. Mon regard se fait plus tendre et mes doigts caressent son poignet. Je choisis avec soin chacun de mes mots, lui faisant comprendre sans le dire directement combien il compte pour moi. Un instant, nos regards s’accrochent et je laisse le mien déborder de tendresse. Un sourire se dessine sur mes lèvres tandis qu’il me tend une perche discrète. C’est bien de lui ! Je reconnais là son coté prudent, sa hantise de faire un pas de trop. Il attend de moi plus de démonstration, plus d’honnêteté. Ma pudeur m’empêche de franchir ce mur et nous restons là, à nous regarder.
Comment construire une histoire sans mettre au préalable le passé bien à plat ? Comment réussir à chasser les veilles histoires sans avant tout être honnête avec lui ? Son passé sentimental, le mien….Nous risquerions d’y passer la semaine si l’on devait tout se raconter. Pourtant, si je ne veux pas voir de vieux démons surgir, je me dois de lui confier certaine chose. Tâter le terrain. M’assurer qu’aucune rumeur ne viendra cette fois ci tout gâcher.
Aeron…Son meilleur ami. Je me sens mal à l’idée qu’il sache déjà cette histoire. J’avance, je recule. Mes yeux se dérobent à son regard, une sueur coule le long de mon dos. Je retiens ma respiration tandis que je lui demande s’il a eu l’occasion de revoir le Serpentard. Visiblement…oui. J’ignore si Aeron c’est montré bavard. Scorpius sait il ? Peut être qu’il s’en moque…Et si…Si…Si je m’étais trompée ? S’il n’y avait plus aucun espoir entre nous deux ? S’il n’était énervé que par le fait de me voir fréquenté des Gryffondors ? Tous ces questionnements sont en train de me tuer.
Ses mots ne me rassure pas « que je ne sache pas encore ». Autrement dit : il sait déjà des choses…je me ferme comme une huitre. Il sait, il s’en fiche ! Mon cœur se serre. J’ai soudain l’envie de fuir loin de lui, partir me cacher sous ma couette. Quelle cruche, je suis ! Comment ais je pu croire que Scorpius Malefoy puisse en avoir quelque chose à faire de moi ?! Ma conscience profite de ce que j’ai baissé ma garde pour faire une danse de la victoire en chantonnant « je te l’avais dit » dans ma tête. Une boule se forme dans ma gorge et mon ventre se contracte. Ne pas tomber amoureuse…ne pas tomber amoureuse…ne pas…J’avais promis ! Juré de ne pas m’y faire avoir une seconde fois ! Je gline des yeux une fois, deux fois, ravale cette amertume qui me prend à la gorge.
Scorpius m’observe. Je sens son regard accusateur sur moi. Sa main quitte la mienne, il redevient ce morceau de glace, cet être inaccessible. Le silence se fait pesant entre nous. Il attend, attend je ne sais quoi. Enfin, il lâche un soupire et je relève les yeux doucement. Il semble si lointain tandis qu’il m’avoue préférer ne pas savoir. Cette fois, je suis définitivement perdue…il sait ou pas ?! Faudrait savoir ! Il faut clarifier cette situation ! Il préfère ne pas savoir mais moi je sais se qui va se passer si je ne parle pas : il va spéculer ! Imaginer des choses ! Croire des trucs qu’il ne faut pas ! Et ça…ça c’est le pire. D’une part ça risque de jeter un froid entre Aeron et lui et, d’autre part, ça ne risque pas d’arranger nos affaires !
Malgré la distance qu’il vient de nouveau de nous imposer, j’ose me rapprocher de lui et pose une main sur son épaule. Je l’oblige à tourner le regard vers moi et j’affronte de plein fouet son expression de pure déception. Un peu comme celle d’un homme trahit.
-Aeron est ce qu’on appel un intouchable. Le genre de mec qui séduit de par son mystère et son coté beau parleur. Que ce passe t’il quant l’un des mecs les plus convoité de Serpentard rencontre une des filles les plus convoité de serpentard ? Ils jouent ! Ils se cherchent, se provoquent, s’amusent à se séduire mutuellement…c’est se que nous avons fait Aeron et moi.
Je sens le moment ou il va se lever et partir en claquant la porte, aussi j’anticipe.
- Laisses-moi finir !
Je soupire, secoue la tête et lui adresse un sourire
-Scorp’ tu as et j’ai un passé sentimental. C’est comme ça ! Aeron n’était pour moi rien de plus qu’un autre. Si j’avais fini au lit avec lui, il se serait passé se qu’il se passe avec chaque mec avec lequel j’ai passé une nuit. Nous aurions pris beaucoup de plaisir et au petit matin, alors qu’il aurait encore dormis, j’aurais quitté le lit, me serait rhabillé et aurait quitté la pièce sans bruit. En fermant la porte, j’aurais aussitôt oublié le souvenir de cette nuit. Parce qu’elle n’aurait pas compté. Aucune ne compte jamais, qu’importe le plaisir que j’aie pu prendre ! Aucune, Scorpius ! Car aucun mec ne compte. J’ai même oublié le prénom de certain, c’est dire…
Si je soupire, cette fois, c’est d’avantage de résignation devant ce bilant pathétique de mes relations avec les mecs. Je secoue la tête. Je n’ai pas envie qu’il prenne peur, qu’il s’effraie en imaginant n’être qu’un nom de plus sur ma liste.
-Tous ces mecs n’étaient pour moi que des pions…Des éléments dont je me suis servie pour compenser un besoin affectif…Peut être aussi avais je la prétention de croire qu’un d’entre eux me ferait oublier le manque. Peut être que j’espérais pouvoir ensevelir dans ces nuits torrides le prénom qui me hante sans arrêt. Peut être aussi avais je besoin d’exister pour quelqu’un. Je sais pas Scorp ‘…Je ne sais pas pourquoi je joue comme ça, pourquoi je vie des nuits de luxure qui n’ont aucune importance pour moi. Je ne sais pas ! Mais il y a une chose pourtant dont je sois certaine : Après chaque nuit passé dans les bras d’un mec, je me sens encore plus mal. Comme si…Comme si je n’avais plus aucun respect pour moi-même…Comme si chacune des victoires perdaient toutes saveurs
Je me mordille la lèvre inférieure et quitte son regard.
-Je n’ai pas passé la nuit avec Aeron. Nous n’avons rien fait…Du moins rien de « charnel ». Nous avons parlé, nous sommes embrassés, câliné…Mais rien de plus. Aeron….pour la première fois, un mec m’a dit que je valais mieux que « ça ». Je ne peux pas t’expliquer Scorp’…Aeron c’est conduit d’une manière très gentleman avec moi. Si je l’ai séduit, il semble vouloir à son tour me séduire. Mais il n’y arrivera pas…non…parce que si ça arrivait, je serais pour lui qu’un trophée de plus et il ne serait pour moi qu’un nom de plus….Alors non. Il ne c’est rien passé…J’aurais pensé pouvoir oublier ce prénom qui me hante dans les bras d’Aeron parce qu’il est comme cette personne….
« Comme toi » ais je envie de lui dire. Ma main vient caresser sa joue. Aeron, tous les autres…c’est du passé. Nous regardons vers l’avenir.
-Il y a quelque chose que j’aimerais te dire Scorpius…Même si cela doit a nouveau venir semer le trouble dans notre amitié…J’ai besoin de te le dire. Mais…pas ici. Pas dans cette chambre ou n’importe qui peu entrer et venir briser ce moment. Je veux t’emmener quelque part. Là, ou personne n’est encore jamais allé. Un lieu qui m’est cher.
Personne ne connait mon lieu secret. Mon héritage. Cette vaste propriété surplombant la mer ou ma grand-mère aimait passer du moment avec moi. A part moi, seule ma mère jadis y a passé de bons moments.
-Si tu me fais confidence Scorp’, je te propose de venir me retrouver à 18H30 devant le portail de Poudlard. Si tu me fais confiance, je nous ferai transplaner les deux…Ne t’inquiète pas pour l’autorisation de sortie : ta préfète et ta préfète en chef couvriront tes arrières. De toute façon, demain c’est le week end.
Sourire complice. Sa préfète c’est moi. Quant à la chef, ce n’est autre que Lindsay. Autant dire que je ne prends pas beaucoup de risque. Je lui demande beaucoup : me faire confiance. Après tout ce qu’il vient d’apprendre a mon sujet, je ne suis pas certaine qu’il ait envie d’aller ou que ce soit avec moi. J’ai trop joué, trop tenter le diable. Aujourd’hui, il s’agit d’être sérieuse. Lui prouver qu’il n’est pas un de ces mecs dont j’oublierai le nom a l’issue de ce week end. Il n’est pas un pion ni un trophée. Je suis certaine de mes sentiments, certaine de ce que je ressens pour lui. Ma main sur sa joue se fait plus câline. S’il me repousse, plus jamais nous n’en reparlerons. La balle est dans son camp.
Il semble réfléchir, envisager toutes les possibilités.
- Laisses moi une chance…une dernière…S’il te plait. Plus de faux semblant, de fuite, de retour en arrière…plus rien de tout ça, je te promets. Donne-moi juste une chance de t’expliquer pourquoi je suis comme ça avec toi, de répondre à toutes tes questions.
Je penche la tête sur le coté et lui adresse un sourire. Le charmer est tentant bien qu’hors de contexte. Ce n’est ni le lieu ni le moment.
-Si tu acceptes, je te demande simplement deux choses : une goutte de ton sang et la promesse de ne pas tourner les talons une fois que tu sauras. De mon coté, je jure de ne pas te mettre la tête à l’ envers. Parole de sorcière.
Une main sur le cœur, comme lorsqu’on était gosse. Une goutte de son sang pour lancer le sortilège qui lui permettra de voir mon chez moi. Sans ça, il ne verrait qu’une ruine repoussante. Protection oblige. La demeure est incartable, protégé contre les sortilèges, les moldus et contre toutes intrusions. Là bas, sur mon terrain, je me sentirai plus forte. Et puis….il y a quelque chose que j’aimerais lui montrer…
|
|
|
|
Scorpius Malefoy
|| Serial LoØover ! ♥♥♥
Nombre de messages : 306
Age : 34
Maison : Serpentard
Emploi : Te faire vivre l'Enfer !!
Humeur : Démoniaque !
Feuille de personnage Côté coeur: JE m'aime x) Camp: Le mal Niveau magique: (77/100)
|
Sujet: Re: je crois que je....(Scorpius) Mer 20 Oct - 1:47 |
|
|
Elisabeth Winster et moi... tout un roman. Nous pourrions réellement en écrire tout un livre. A mon avis, il en existe pas deux des histoires comme la nôtre et je l'espère bien d'ailleurs. Cette fille a une emprise tellement particulière sur moi. Elle fut la première que j'embrassais, que j'ai pris dans mes bras, pour qui mon coeur battait. La première qui réussit à faire tomber ce masque si lourd que je porte, avec qui je pouvais sincèrement rire voir même pleurer. La seule qui me connait et me comprend comme personne d'autre. La seule que je n'arrive pas à détester ou que je ne veux pas faire souffrir volontairement. Et surtout, la seule et l'unique que je n'ai jamais réussis à effacer de ma mémoire et envers laquelle mes sentiments ne changent pas, malgré tout ce qui a bien pu se passer entre nous. Parfois je me demande si sans elle mon enfance aurait été plus malheureuse ? Ou si j'aurai quand même pu connaître la signification du mot amour. Quoi qu'il en soit, on pourrait presque penser que tout ce qui nous arrive sert à rendre notre lien d'autant plus fort. Depuis cette dernière soirée avec elle jusqu'à aujourd'hui, je n'est pas cessé une seule fois de penser à nous, de me remettre en question, de réfléchir à des choses qui se sont passés...
En fin de compte, j'ai toujours été jaloux. Oui, je dois bien finir par l'avouer. Je suis un grand et éternel jaloux. Je n'ai jamais apprécié de voir Elisabeth parler, embrasser, toucher ou être à côté d'un autre garçon. Mais cela semble ne pas être n'importe quelle jalousie. Je me rappelle des fois où je la voyais aux côtés de William. Combien de fois j'espérais qu'elle ne ressente rien pour lui ou que le lendemain j'apprendrai qu'elle n'est plus avec. Quand ce jour arriva, je fus particulièrement... soulagé. Egoïste certes, mais c'est ce que je suis et je l'assume parfaitement depuis ma naissance. Est-il donc possible que depuis tout ce temps, je me suis voilé la face concernant les sentiments que j'éprouve envers elle ? Je n'en suis pas vraiment sûr ou alors peut-être ai-je peur de me l'avouer. Tout deux avons fais les mêmes erreurs et avons bien profiter de nos talents de séduction.
Quand Elisabeth me fait un compliment je me sens flatté d'une manière bien particulière et non d'une façon à ce que cela ne fasse qu'enfler mes chevilles. Quand elle me regarde, je me sens tout aussi rassuré. Et quand elle réclame ma présence ou... mon parfum, cela ne peut que me faire plus plaisir. Houla... c'est que je suis en train de virer dangereusement au rose ! Mieux vaut tout de même garder les pieds sur terre, sachant que je suis peut-être en train de plonger en plein rêve. A ce qu'on dit, quand on commence à s'aventurer dans ce "sentiment" on en devient aveugle voir même presque paranoïaque. Elle semble beaucoup apprécier mon parfum, autant que moi j'aime le sien. Je sais que lorsqu'on était gamin, je m'amusais parfois à lui voler certain de ses objets comme pour avoir un petit souvenir d'elle secrètement. Maintenant, nous sommes apte à nous demander la permission ou à en parler dignement entre jeunes adultes.
Quoi qu'il en soit, à présent je veux avancer avec Elisabeth. Je ne veux plus de cette guerre froide qui m'épuise et me lasse plus que tout autre chose. C'est vrai quoi, après tout c'est ma dernière année dans cette école et puis je ne suis plus un petit garçon. Je savais que je risquais peut-être de me prendre un mur de la part d'Elisabeth après ce qu'il s'est déjà passé entre nous, mais tant pis je devais y faire face et me dire une bonne fois pour toute si je peux encore espérer quelque chose ou non. Je devais apprendre à combattre ma lâcheté, chose dont ma mère ne m'a jamais accusé mais j'ai bien compris qu'elle a toujours espéré que je le sois... moins que les autres Malefoy de la famille. Elisabeth est la fille qu'il me faut, je le sais, je le savais depuis le début en réalité. Jamais aucune autre fille n'est arrivée à sa hauteur et ne m'a fait autant d'effet. Et aucune autre fille a réussis à me faire savoir que j'ai un semblant de ce qui ressemble à un myocarde.
Malheureusement le sujet vira rapidement au rouge, concernant dans un premier temps Talus. Un imbécile qu'elle ne pouvait s'empêcher de défendre et qui m'insupporte au plus haut point depuis des années et des années. Pas seulement parce qu'il a un penchant pour la belle brune, mais aussi parce que tout est fait pour qu'on se haïsse. Il veut avoir le dernier mot, moi aussi. Il veut commander, moi aussi. Il veut gagner, moi aussi... Et voilà qu'à présent il tente de me retourner contre Elisabeth et surtout tente de rivaliser avec moi pour se la procurer en sachant pertinemment qu'il n'a aucune chance face à moi. Comment ne pas le haïr ? S'il existait une réplique de lui au féminin et de mon côté, il serait fort probable qu'Elisabeth me comprenne un peu plus à ce propos. Seulement ma rage est vite apaisée, sachant déjà à la base qu'elle ne l'aime pas, mais en l'entendant de sa propre bouche c'est encore mieux. Je ne me lasse pas un seul instant du contact de ses doigts sur ma main. Cette tendresse, qui lui est propre, fait comme l'effet d'un calmant sur moi capable de faire cesser chacune de mes tempêtes. Tout comme le son de sa voix d'ailleurs.
L'ambiance devient tout à coup de plus en plus glacial quand la conversation dérive sur Aeron. Je sens venir le danger en pleine face. Je lis dans le regard d'Elisabeth, à mon plus grand malheur. Elle ne sait pas me mentir comme moi je n'y arrive pas envers elle. Je perçois rapidement le problème et malheureusement je sais aussi que c'est bien la vérité. Elisabeth ne perd donc pas un instant pour s'expliquer. En effet, mon visage et mon regard ne peuvent s'empêcher de refléter ce sentiment de trahison, de défaite et de déception. Tout coule à une vitesse fulgurante en moi, je sens mes nerfs se tendre et n'ai qu'une seule envie : fuir de la pièce à grande enjambée et ravaler ma fierté et tous les efforts que j'ai commencé à faire jusqu'à présent. Plusieurs choses arrivent à me retenir, le fait qu'Elisabeth ne me lâche pas pour autant en osant se rapprocher à nouveau de moi, son regard et son envie de se justifier. Si elle voulait réellement se moquer de moi, la connaissant, elle ne se donnerait pas la peine de faire tout cela. J'évite à présent son regard, sentant mes doigts se contracter petit à petit. Aeron... comment a-t-il osé ? Et moi qui pensais lui avoir donné ma confiance. Une fois encore, tout démontre qu'il vaut mieux la garder pour soi la confiance...
Je sens enfin la main d'Elisabeth sur mon épaule. Sur le moment, je tente de l'en dévier mais finalement la laisse. Je veux sortir de cette pièce. Et puis... comme toujours, sa voix m'apaise. Je l'écoute, même si je sais que ce qu'elle va me dire ne fera qu'empirer ma colère contre mon "meilleur ami". Je bois ses paroles avec difficulté. Elle m'a écouté alors je pouvais lui rendre l'appareil. Dans ses paroles, j'ai l'impression d'y comprendre quelques allusions. Devrais-je me sentir viser ? Le moment est mal choisi pour se le demander après tout. Plus je l'écoute, plus ma tension rechute peu à peu. Je ne décolère pas pour autant. Quand je l'entends faire allusion à "ce prénom" j'ose espérer que ce n'est que moi. Elle semble avoir ressentit les mêmes choses avec ses amants que moi avec les miennes. Etrangement, cela me rassure. Dans tout ce qu'elle me dit sur ses ressentiments j'ai l'impression d'y reconnaître beaucoup des miens. Il ne s'est rien passé avec Aeron... paroles que j'attendais d'entendre avec impatience. Malgré tout, cela ne le sauvera pas d'une bonne droite surprise ce soir ou demain. Jusque là, j'ai enregistré ses paroles sans rien dire, c'est mieux ainsi. Préférant prendre le temps d'y repenser plus tard, seul.
Sa main commence à caresser ma joue en douceur, tandis que mon regard affronte à nouveau le sien. Je laisse échapper un long soupire, ravalant mes démons. Elle me parle ensuite d'une chose importante qu'elle voulait me dire, mais qu'elle ne voulait dire qu'ailleurs. Chose qui ne manque pas de m'intriguer. Elle utilise ensuite le mot confiance, mot qui sonne un peu faux à l'heure actuel. Seulement, elle veut que je la rejoigne à 18h30 devant le portail de Poudlard... ce soir-même. J'écoute sa proposition, mon regard se fait de plus en plus vague. Je réfléchis. Mais ce n'est pas rien ce qu'elle tente de me proposer. Au fond de moi, malgré ce que je viens d'avaler, je n'ai aucunement envie de lui répondre non. Je ne veux pas gâcher ce qui était en train de se reconstruire et elle non plus ne semble pas vouloir de ça. Je plonge alors intensément mon regard dans le sien. Elle va presque jusqu'à me le supplier. Une mauvaise voix en moi me dis de ne pas céder, mais moi... je n'en ai pas envie. Elle veut répondre à toutes mes questions ? Qu'à cela ne tienne.
Je continue malgré tout de réfléchir. Puis, je vois son sourire et sa manière de pencher légèrement sa tête sur le côté. Manie contre laquelle je n'ai jamais pu résister. Ah quelle sorcière ! Et puis, elle pose une main sur son cœur. Geste que l'on se faisait souvent quand était gosse quand on devait tenir une promesse. Je suis obligé de la croire. Je n'ai pas envie de perdre cette confiance même si elle est un peu ébranlé pour le moment. Je ne veux pas reculer, non, pas maintenant, pas en si bon chemin...
« Nous verrons bien... »
Malgré tout, ma mine ne se décongèle pas. Pour le moment, je n'ai pas envie de lui faire plaisir ou de la faire sourire. Encore quelque peu dégouté de ce que je viens d'apprendre. Je suis peut-être sadique comme tout le monde sait, mais cela ne manquera pas de lui en faire mordre les doigts. Ou du moins, je l'espère. Et oui... j'ai un sale caractère que voulez-vous. Intérieurement, je ne peux m'empêcher de sourire lorsqu'elle me jure de ne pas me mettre la tête à l'envers. Promesse qu'elle ne peut pas tenir étant donné qu'elle ne cesse de me la faire tourner la tête et ceux, depuis bien des années...
|
|
|
|
Elisabeth Winster
7ème année Serpentard
Nombre de messages : 1955
Age : 43
Maison : Serpy un jour serpy toujours
Emploi : Elisa de jour...Bella de nuit
Humeur : En manque...='(
Feuille de personnage Côté coeur: Il est mon âme, ma vie, mon tout...Scorp' Camp: Les deux Niveau magique: (73/100)
|
Sujet: Re: je crois que je....(Scorpius) Jeu 28 Oct - 13:24 |
|
|
Nos regards se cherchent, s’évitent, se croisent. Nous pourrions être fait l’un pour l’autre et passer nos vies à ne pas vouloir le comprendre. Scorpius et moi…Une histoire qui dure depuis si longtemps qu’il m’est impossible de dire a quel moment elle a réellement commencé. Je ne sais plus quel âge j’avais lorsqu’il est devenu pour moi bien plus qu’un ami. Je ne saurais même pas vous dire comment cela m’est tombé dessus. Je ne pense pas m’être levée un matin en me disant « Waouh ! Je suis amoureuse de Malefoy ». Nan. C’est bien plus subtil. Petit à petit il est devenu l’incontournable, celui dont j’avais besoin pour me sentir bien. A peine était il partit que déjà il me manquait et cela, même si nous venions de passer quinze jours de vacances ensemble. C’est ainsi. Je pourrais fermer les yeux, faire semblant de ne rien ressentir, cela n’empêcherait pas les choses d’être ce qu’elles sont.
Pour l’heure, je suis assise là, à ses cotés. Sa veste enrobe mon corps tandis que son odeur me donne le courage d’affronté la réalité. Ce que j’ai à lui dire n’est pas facile. Ce n’est pas non plus simple pour lui de rester là à m’écouter. M’ouvrir comme jamais, lui confier sans détour tous ces secrets qui dorment au font de moi. Parler de Talus, d’Aeron...des autres…Autant de sujets qui se devraient d’être tabou entre nous. Scorpius aimerait sans doute pouvoir continuer à croire que je suis un ange. Mais voilà…je ne le suis pas ! Tous ces mots qui franchissent mes lèvres mettent à mal notre complicité. Je ressens le besoin de m’expliquer, de me justifier. Une sorte de nécessité qui, jusque là, ne m’est jamais apparu comme importante. J’ignore si le Serpentard a réellement besoin d’entendre mes excuses, de me voir mettre des mots sur mes maux. Pourtant, je n’arrive pas à faire autrement. La raison me souffle la prudence tandis que mon cœur veut encore avoir un peu d’espoir. J’ai le sentiment étrange qu’il me faut maintenant être franc. Fini les faux semblant, les demis mensonges. Je prends le risque de voir Scorpius sourire, rire ou bien se mettre en colère. Le décevoir ? Une autre possibilité. Mais, tant pis…Il faut ce qu’il faut.
Sous mes paroles son corps se tend. Je ne sais toujours pas ce qu’il savait exactement au sujet d’Aeron et moi. A l’heure actuelle, je n’arrive plus suffisamment à prendre du recule pour faire la part des choses. Mes ressentis sont trop important pour me permettre d’être certaine des siens. C’est une vraie tempête d’émotion. Je le vois prêt à se lever, quitter la pièce sans pouvoir dire si c’est de colère ou bien d’autre chose. Mes sens sont en alertes et je trouve en moi la force de le retenir. Je fais front. J’affronte son regard orageux, son visage fermé et son expression désabusée. Il n’est plus temps de faire marche arrière. Pour la première fois depuis longtemps, je sais exactement ce que je veux. Pour aller là ou je le désire il me fallait clarifier les choses. Je n’ai plus envie de prendre de risques, de construire mon futur sur les ruines de mon passé. Je sais avec exactitude ce que je veux lui dire : simplement, il me faut trouver le bon moment.
Ici, ce n’est pas le lieu. Scorpius a tellement de questions et moi, j’ai tellement d’explications à lui fournir. Poudlard est peut être un petit cocon de tranquillité mais, pour l’intimité, ce n’est vraiment pas le lieu. Encore une fois, je prends le risque. La balle est dans son camp. Je l’invite à venir me retrouver ce soir et à me laisser le conduire vers un lieu ou, enfin, il pourra avoir toutes ses réponses. Nos regards se jaugent. En lui, je devine la multitude d’hésitation. Venir à ce rendez vous ou bien restez là ? C’est à lui et a lui seul de faire ce choix. S’il vient, j’accomplirai ma part de marché en lui disant une bonne fois pour tout ce qu’il en est de mes sentiments pour lui. S’il choisit d’en rester là, alors les choses finiront ainsi.
Ma main vient caresser sa joue. Je n’attends pas de lui une réponse immédiate. Un geste souple de ma baguette et je fais apparaitre une aiguille. Avec douceur, je lui pique le doigt et récolte sur un mouchoir une goutte de son sang. Il ne bronche pas. D’un sourire, je le remercie. Je prépare une excursion qui, peut être n’aura pas lieux. Qu’importe…je suis prévoyante. A mon tour, je pique mon doigt et mélange sur le mouchoir nos deux sangs. Sans réfléchir, je porte ma blessure à ma bouche. Ses yeux suivent mon geste et, je ne peux m’empêcher de penser qu’en d’autre occasion cela aurait put être sensuel.
Avec douceur je m’écarte de lui, fais disparaitre le mouchoir dans ma poche. Je me lève, laissant ma main sur son épaule descendre doucement et caresser son bras. Mes yeux se plantent dans les siens tandis qu’il murmure sans aucune chaleur un « nous verrons bien » qui ne me satisfait pas. Je soupire. Je sais combien cela doit être difficile pour lui de me faire confiance après tout ce qui c’est passé. J’adorerais lui dire, là, maintenant, « je crois que je t’aime »…mais c’est au dessus de mes moyens. Ce serait tellement hors de propos…Comment pourrait-il me croire ? Je secoue ma tête
-Je vais te laisser…tu as cours dans 20 minutes…
Il a cours, il le sait. Je ne cherche aucune échappatoire. Je sais simplement qu’il a besoin de réfléchir, d’être seul pour ça. Je me doute bien qu’il risque de ne pas retenir grand-chose de ces 2 heures de cours à venir…Je me penche vers lui et dépose sur sa joue un doux baiser. Il relève la tête et je ne peux m’empêcher d’avoir envie de me blottir dans ses bras. Pourtant, je ne laisse rien paraitre, lui tournant le dos avec résolution. Je m’éloigne. Arrivé à la porte, une main sur la poignée, je me tourne. Son regard est toujours sur moi.
-Scorpius ?
Il me fixe sans un mot,
-Si tu viens au rendez vous, j’honorerai ma promesse. Mais je veux que tu saches que si tu ne viens pas….Je serai déçue mais, je ne t’en voudrai pas. Si tu ne viens pas, je comprendrai. Les choses entre nous seront alors clairs pour moi et, nous resterons amis, complices jusqu’à ce que…nos chemins divergent.
Je lui sourie encore. Depuis longtemps nos chemins divergents et pourtant, nous sommes encore là. Je voudrais pouvoir dire que rien, jamais ne nous séparera. Mais je sais que c’est faux. Sans plus attendre, j’ouvre la porte et disparait dans les escaliers menant à la salle commune. Je repars alors vers ma chambre ayant des choses à préparer…
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
18H20. Je tourne en rond non loin du portail. Va-t-il venir ou bien décider d’en rester là ? Malgré moi, je ne peux m’empêcher d’être anxieuse. J’ai tout préparé pour le cas ou il se présenterait à moi. Une petite valise contenant l’essentiel est posée à mes pieds. Au fond de ma poche, dans une pochette en velours, le mouchoir sur lequel j’ai mélangé nos deux sangs. Juste avant de sortir, j’ai prononcé la formule qui lui permettra d’entrer sur ma propriété. Rien ne manque…Sauf lui. Lindsay c’est engagée à couvrir notre escapade même si elle ne comprend pas trop le pourquoi du comment. Je songe déjà à la discutions qu’il me faudra avoir avec ma meilleure amie si jamais…non…ne pas vendre la peau de l’hippogriffe avant de l’avoir tué.
Une pâquerette sur mon chemin, vient finir sa vie dans ma main. Je l’effeuille au rythme du « viendra, viendra pas, viendra, viendra pas, viendra…. » Qui, pour aujourd’hui, remplace le traditionnel « il m’aime, un peu…. ». La pauvre fleur comment l’erreur de se terminer sur un « viendra pas » qui lui vaut de se retrouver a mes pieds à l’état de cendre. C’est un peu barbare, j’avoue, mais je ne supporte pas d’être contrarié. Je me ronge déjà bien assez les sangs. Je lève les yeux vers le ciel et suie la course d’un nuage.
18H31. Il n’est pas là….1 minute de retard et, pour moi, cela veut tout dire. Mon cœur se serre tandis que je pleurerais volontiers de rage ou de frustration. Seconde chance ? Quel est l’abrutie qui, un jour, m’a dit qu’on y avait tous droit ?! Je vois le temps défiler devant moi, pensant qu’assurément j’ai du rater le coche. Il ne viendra pas ! Quelle stupidité que d’avoir cru le contraire ! Je trépigne, laisse la raison l’emporter et me fais une auto moralisation. Une partie de moi ne peux s’empêcher de jubiler, me murmurant intérieurement « je te l’avais dit ! ». Je la déteste cette petite voix qui veut toujours avoir raison !
18H46. Bon…ça ne sert à rien de rester là, les deux pieds rivés devant le portail. J’ai l’air d’une quiche qui vient de se faire poser un lapin ! Je flanque un cou de pied dans les cendres de feu la marguerite. Intérieurement je suis…en plein dilemme. Partagé entre colère, tristesse, amertume et un je ne sais quoi qui me donne envie d’aller me refugier sous une couette pour ne plus en sortir. Je me prépare à faire ce voyage seule…Au moins, je n’aurai pas à revoir Scorpius…
18H48, je m’éloigne du portail pour aller transplaner un peu plus loin. Quelqu’un derrière moi crie mon prénom et je me retourne pour voir un Scorpius arriver en courant. Il s’excuse pour ce retard et moi, je secoue la tête bien trop heureuse de le voir pour ne serait ce que lui tenir rigueur. Mon cœur fait des bons dans ma poitrine et j’ai une furieuse envie de rire tellement je suis heureuse qu’il soit venu. Béni soit Salazards de nous avoir donné la faculté de cacher nos émotions. Scorpius me fixe et me demande « on y va ? » C’est pour moi le signe du départ. J’acquisse et, m’approchant de lui, je l’enlace. Nos deux corps sont proches, je ferme les yeux autant pour ne pas me déconcentrer que pour visualiser notre point d’atterrissage. Je crois savoir que le serpentard n’aime guère transplaner en étant passager. La sensation est assez désagréable. Surtout qu’alors, on n’a la maitrise de rien. A son oreille, je lui chuchote doucement « ça va aller » et je sens son bras gauche passer ferment dans mon dos.
Un, deux, trois….POP. Nous sommes partie. Atterrissage sans dommage. J’ouvre les yeux juste devant le portail de mon chez moi. Scorpius qui, pour le moment, ne voit que des ruines, hausse un sourcil quelque peu perdu en me fixant. Je pose sur mes lèvres un sourire malin, me dégage-malheureusement- de son étreinte, prends sa main droite et lie mes doigts avec les siens. Ma main droite se pose sur le portail tandis que j’annonce nos deux noms à voix haute. Mon mouchoir teinté de nos deux sangs s’entoure d’un halo doré. Scorpius continu de me fixer sans comprendre jusqu’à ce que, d’un cou, sous ses yeux, se dessine ma propriété. Au diable son éducation, il ne peut retenir un regard d’étonnement. Je pousse la porte et nous fait entrer dans le parc immense. Là bas, tout au fond, on devine la mer. Sur notre droite, un petit foret. Et, au bout du sentier interminable, le manoir Scott. Mon nid. Derrière, Scorpius découvrira plus tard la piscine. Nous ne sommes présentement pas là pour une visite guidée.
-Bienvenue chez moi…
Je romps le silence avec ces simples mots. Il se tourne vers moi et, déjà je devine la tempête de questions. Je ne lui laisse pas le temps d’ouvrir la bouche
-Personne n’est jamais venu ici. Ni Elynn, ni Lindsay, ni…bref, personne. Avant, c’était la demeure de ma grand-mère. A sa mort, j’en ai hérité. Comme tu as pu le constater, on entre ici qu’en montrant patte blanche. Grand-mère Scott-Crewyll était quelqu’un d’assez…prudente. Si tu peux la voir c’est uniquement parce que j’ai mêlé ton sang au mien.
Je rie devant son regard soudainement brillant. Je sais à quoi il pense
-Hey ! Je n’ai jamais dit que j’étais totalement opposée à toute forme de magie noire.
C’est un secret pour personne : un sortilège alliant formule et sang humain n’est pas franchement tout blanc. Même pas du tout. J’ignore s’il mesure le poids de ma révélation. Personne n’est jamais venu ici avec moi. Il est le premier. Un privilégié en quelque sorte. Comme une preuve de l’importance qu’il a pour moi.
Trois Elfes apparaissent soudains devant nous. Je les accueille avec un sourire qui ne manque pas de faire lever les yeux de Scorpius au ciel. Je crois même qu’il va me faire une crise cardiaque lorsque je flatte les oreilles du plus jeune.
*-Mademoiselle ! Vous auriez du nous dire que vous arriviez !*
Le sourcil droit de Scorpius va rejoindre le gauche. L’elfe vient de s’exprimer en Français. J’éclate de rire une fois encore. Je demande au trio de nous préparer une collation pour le repas du soir et de la faire monter dans mes appartements. Et du même cou j’achève Scorpius lorsqu’il m’entend parler Français.
*-Bien, mademoiselle*.
Les Elfes s’éloignent dans un pop. Je me tourne à nouveau vers Scorpius qui semble ne plus savoir trop bien ou donner de la tête.
-Daly, Dargor et Ducky sont mes elfes personnels. J’ai oublié de te préciser qu’on avait quitté l’Angleterre. Ma grand-mère était Française, le domaine de sa famille, ou nous nous trouvons, se trouve dans un coin du sud de ce pays. Ici, les Elfes ne sont pas traités de la même façon, même lorsqu’ils appartiennent à une riche famille au sang pure. Mais ne t’inquiètes pas, Ducky parle très bien l’anglais.
Une fois encore, Scorpius ouvre la bouche mais, je le fais taire en posant un doigt sur ses lèvres.
-Plus tard…je te promets de t’expliquer plus tard toute l’histoire de ma famille et de cette demeure…Si ça t’intéresse vraiment…mais pour l’heure j’ai des choses à te dire…Nous allons commencer par le début. Viens par là…
Toujours sa main dans la mienne, je l’invite à emprunter le petit chemin qui sillonne vers les arbres. En silence nous marchons. Je laisse à Scorpius le temps de digérer tout ce changement de décors. Ses yeux ne cessent de faire le tour du paysage. Je ne l’ai pas emmené ici pour lui en mettre plein les yeux et, j’espère que ce n’est pas là ce qu’il pense.
Enfin, nous voilà arriver vers un gros chêne. Dessus, un cœur est dessiné. Je sors ma baguette et l’appuie dessus pour faire briller les lettres. DM et MC pour la vie entrelacé dans un cœur. Scorpius fixe un moment l’arbre et se tourne vers moi. Je prends une grande inspiration. J’ignore ce qu’il connait de cette histoire. On dit que les pères sont beaucoup plus secret, moins expressif et surtout trop fière pour raconter leur histoire d’amour passé. Ma mère, elle, m’a raconté…De toute façon, ma grand-mère c’est chargé de combler les lacunes et Selena –mère d’Elynn et meilleure amie de ma mère- m’a beaucoup apporté. Je désigne le cœur à Scorpius qui semble ne plus vouloir le lâcher du regard.
-Drago Malefoy et Melissa Crewyll….Je sais…ça fait un choc…ton père et ma mère était très amoureux…Drago venait ici avec ma mère tous les étés. Ils passaient des vacances ensemble à construire leur avenir. Ma mère aimait ton père comme jamais elle n’avait aimé un homme. Ils pensaient même au mariage. A Poudlard, ils étaient toujours ensemble. Même maison, même loisirs, mêmes amis…Complice et inséparable…Mon grand père, Victor Crewyll était plus que satisfait de voir un Malefoy s’intéresser a sa fille. Pour lui, il n’y avait que ça qui comptait : qu’elle fasse un mariage digne des Crewyll avec un homme de bonne famille. Et puis…En 6eme année, tout a basculé. Ton père c’est renfermé sur lui. Il avait des problèmes qu’il ne pouvait pas partager avec elle. Ma mère en a souffert…bien plus encore lorsqu’après la mort du directeur de l’époque, ton père se soit enfuit sans elle…Après cela, ma grand-mère refusa de laisser ma mère revenir a Poudlard. C’était la guerre en Angleterre ! Même si mes grands parents approuvaient certains actes de Voldemort, il ne voulait pas prendre le risque de mettre en danger leur fille. Drago est revenu voir Melissa l’été de sa fuite. Ici même. Ce jour là, ils ont gravé ce cœur…Drago jura a ma mère de revenir la chercher et de l’épouser…
Je soupire, les yeux dans le vague
-Seulement…La guerre ne c’est pas fini comme il le pensait. Ton père et son camp on perdu ! Voldemort est tombé. Après cela, la famille Malefoy du rendre des comptes a la société. Très vite, ils tombèrent en disgrâce. Ma mère, revint faire sa 7eme année juste après la guerre mais elle ne revit pas ton père qui était toujours en conflit avec les Auror pour prouver son innocence. Après cela…il revint la voir…Ils s’aimaient toujours ! Mais, Victor refusa que ma mère épouse un homme dont le nom de famille n’inspirait alors plus que méprit§ peu lui importait que les Malefoy ait été blanchi. Il ne voulait pas unir son nom à celui d’une famille de sorciers en disgrâce. Melissa aurait pu lutter mais…ton père donna raison au mien…
Je serre les doigts de Scorpius contre les miens. Il m’écoute ne semblant pas comprendre pourquoi je lui raconte cela maintenant
-Du cou, ils se sont séparés. Mais ils s’aimaient toujours ! 1 an plus tard, mon grand père organisa le mariage de Melissa avec mon père. Les Winster étaient tout à fait convenable. Un bon partie ! Ma mère n’aimait pas ce Charles mais qu’importe ? On dit qu’aucune mariée n’a jamais eu l’air aussi triste. Tandis qu’elle disait « oui » a cet homme pour qui elle n’éprouvait rien, c’est Drago qu’elle regardait ! Jusqu’au bout, elle a espéré qu’il se lève et vienne l’enlever ! Elle était prête à renoncer a tout pour être avec lui…Seulement ton père lui ne fit rien…Melissa épousa Charles et 1 an et demi plus tard, ton père épousa celle qui deviendrait ta mère.
D’un geste de ma baguette, je mets fin au scintillement des lettres. Elles retombent dans l’anonymat d’un arbre au milieu de tant d’autre. Je tiens toujours la main de Scorpius dans la mienne. Je me tourne pour lui faire face.
-Tu ne savais pas tout ça, n’est ce pas ? Mais maintenant…Tu comprends pourquoi les choses sont si compliquées entre toi et moi. Tu es un Malefoy et moi, je suis une Crewyll-Winster. Si ta famille a su retrouver sa place dans notre société, si ma famille n’a pas non plus à rougir de honte…il n’en va pas de même pour moi. Je suis ce que ton père fut juste après la guerre. Je suis mise au banc des répudiés a cause de mes choix ! Oh ! Bien sur, cela ne m’offusque pas du tout ! Ça ne me toucherait même pas du tout si je n’avais pas pris conscience du gouffre que cela crêt entre nous deux…
Lentement, j’entraine Scorpius un peu plus bas vers la falaise surplombant la mer. Mon regard se perd sur l’horizon tandis que je le laisse réfléchir à tout cela.
-Je ne suis pas ma mère, tu n’es pas ton père…je le sais bien ! Seulement…parfois j’ai peur d’être comme eux…Peur de m’engager et de souffrir. Mon père m’avait déjà choisi un mari. Tu sais ça ? Je n’ai pas même voulu le rencontrer ! Je ne suis pas un oiseau à mettre en cage ! Je ne veux pas d’un mariage sans amour ! Je veux….être heureuse….c’est trop demander tu crois ?
Je penche la tête et me rapproche de lui. Nos épaules se touchent. Je peux entendre sa respiration, sentir la chaleur de son corps. Je porte toujours sa veste. Le vent soulève une mèche de mes cheveux, je la replace et tourne la tête vers lui. Son regard est dans le vague. Je secoue la tête, j’approche du moment où, enfin, je me libérerai du poids qui pèse sur mes épaules….
|
|
|
|
Scorpius Malefoy
|| Serial LoØover ! ♥♥♥
Nombre de messages : 306
Age : 34
Maison : Serpentard
Emploi : Te faire vivre l'Enfer !!
Humeur : Démoniaque !
Feuille de personnage Côté coeur: JE m'aime x) Camp: Le mal Niveau magique: (77/100)
|
Sujet: Re: je crois que je....(Scorpius) Dim 31 Oct - 3:19 |
|
|
Me voilà pris à présent dans un drôle de tourbillon. Qui, j'ai l'impression, n'est pas prêt de se terminer. Cela doit certainement être une des premières fois qu'il m'est arrivé de m'être posé autant de questions en si peu de temps et surtout d'avoir pris une décision qui peut s'avérer être importante pour moi, mais aussi pour une autre personne. Tout à l'heure, je l'ai fait attendre. Je n'ai fait que réfléchir à sa proposition durant toute l'heure de cours. Pas un seul instant j'ai réussi à me concentrer sur ce que disait le professeur ni même sur ce que disait mes camarades. J'étais véritablement dans ma bulle. Une fois encore, Elisabeth aura réussis à me bouleverser, à me faire de l'effet, à me faire faire des choses qui à la base sont contradictoires pour moi, envers ma propre personne. J'ai un peu de difficultés à me reconnaître ces derniers temps, mais d'un autre côté cela est peut-être une bonne chose. Evidemment, cela ne changera en rien ce que je suis depuis toujours seulement, je suis au moins rassuré de savoir aujourd'hui que j'ai peut-être et finalement... un coeur. Enfin n'exagérons rien non plus...
Je dois bien avouer que tout à l'heure, je m'étais presque résolu à ne pas venir au rendez-vous. Non pas seulement à cause de ce qu'elle m'a dévoilé à propos de son petit jeu avec Aeron, mais aussi parce que je savais qu'en me rendant là-haut je me devais aussi de lui avouer certaines choses sur nous, sur ce que je ressens réellement pour elle. Ce choix, suis-je vraiment prêt à l'assumer et en est-il de même pour elle ? Je sais que le chemin que je souhaite prendre n'est pas du tout le même que celui d'Elisabeth. Une partie de moi voulait fuir, pour le bien d'Elisabeth. Sachant d'avance que notre histoire, si histoire il y a, risque de ne pas être de tout repos. Sauf que si je me base sur ce dont j'ai réellement envie, je choisirai de vouloir vivre cette histoire. Oui, j'en ai réellement envie. Je dois également me rendre à l'évidence du fait qu'Elisabeth est véritablement la seule fille qui n'a jamais autant compté pour moi, qui a réussi à faire naître tellement de choses en moi. Choses qu'aucune autre, hormis Lilly peut-être, a réussi à faire.
Pour une fois donc, j'ai fait confiance à ce nouveau "coeur". Organe qui m'est encore très difficile à citer. Me voilà fin prêt à assumer cette décision, ou du moins je l'espère. Arrivant en retard au rendez-vous, j'ai peur qu'Elisabeth soit parti. Fort heureusement non. Nous nous rendons donc sur le lieu tant secret de la jeune femme. Même si le déplacement est loin d'être mon préféré, le voyage en vaut la peine. Rapidement et à chaque seconde, j'en prends plein les yeux. Je pensais que j'avais encore le temps avant de réussir à voir quelque chose de bluffant, finalement non. Me voilà presque bouche bée, devant ce tas de ruine qui devient rapidement une somptueuse demeure, parc, donnant vue sur la mer ou une petite forêt. Pendant un instant, je me crois presque au paradis. Des tas de questions me viennent en tête, mais je n'arrive même pas à prononcer un seul mot. Tout se bouscule en moi. J'arrive tout de même à écouter Elisabeth, mais mes yeux ne cessent de scruter chaque parcelle des alentours. Ressemblant presque à un enfant de 5 ans tombant au beau milieu d'un parc d'attraction.
Alors comme ça, elle se met à utiliser également un peu de magie noire. Evidemment, je ne peux m'empêcher d'en sourire. Je commence à me rendre compte, de plus en plus au fil des secondes, à quel point elle s'ouvre à moi. Tout ce qu'elle est en train de me montrer en cet instant, tout ce qu'elle m'explique n'est pas rien. De plus, elle semble vouloir me faire comprendre que je fais bien partie des uniques personnes à apprendre tout cela d'elle. Mais pourquoi fait-elle ça ? Pourquoi moi ? J'espère avoir la réponse. Trois Elfes de maison viennent aussitôt nous rejoindre. Une fois encore, je ne manque pas d'être surpris quand j'entends Elisabeth leur parler français. Encore combien de surprises vais-je devoir affronter encore ? Je ne peux m'empêcher de lancer une moue de dégoût et de lever les yeux au ciel lorsque je la voie "sourire" aux Elfes. Une chose qui ne faut absolument pas faire selon moi. Chacun sa place et ces bestioles ne méritent pas cela. Une fois encore, je prends sur moi pour ne rien dire même si cela chatouille grandement ma langue fourchue.
Comme depuis déjà plusieurs bonnes minutes, j'écoute Elisabeth sagement. Curieux d'en savoir plus sur ce qu'elle me dévoile, je tente de placer un mot mais impossible. Celle-ci m'empêcher de prendre la parole. Je grogne intérieurement, mais continue de me contenir. Tout se bouscule alors lorsqu'elle m'emmène faire la connaissance d'un arbre à première vue banale, mais qui est loin de l'être en réalité. Mon attention sur son tronc grandit lorsque j'y vois inscrit dessus DM et MC. Posant mon regard sur la belle brune, j'écoute. Je sens toujours ses doigts fortement entrelacés avec les miens. Au fil de ses paroles, tout comme le sien mon regard devient vague, très vague. Beaucoup de choses s'éclaircissent dans ma tête. En effet, mon père ne m'en a jamais parlé de cette histoire, je peux aussi comprendre pourquoi. Cependant, cela me reste encore en travers de la gorge. Histoire qui me surprend énormément concernant mon père. Lui qui m'a toujours nié n'être jamais tombé amoureux. Qui n'a jamais trop accepté le moindre signe de sentiment. Je continue d'écouter Elisabeth, mais tout en pensant, réfléchissant. J'essaye de comprendre certaines choses, trouvant peut-être enfin des réponses à certaines de mes nombreuses questions. Ce n'est pas uniquement sur la famille d'Elisabeth que j'en apprends, mais aussi sur la mienne. Beaucoup de choses à avaler en une journée.
Nous voilà à présent au bord de la falaise surplombant la mer. Je me perds alors un instant dans mes pensées, fixant l'horizon. Comment dois-je prend tout ça ? Que dois-je en penser d'ailleurs ? Suite à ses dernières paroles, j'acquiesce doucement de la tête en signe d'accord avec elle, puis soupire doucement. Je sens son regard sur moi, mais continue de regarder droit devant moi. Enfin, j'ouvre doucement la bouche et prend la parole d'une voix évasive.
« Et dire que j'ignorai totalement que nous avions autant de points communs toi et moi... J'ignorai tout de ce que tu viens de me raconter en fait. Mon père ne m'en a jamais parlé. Et pourtant, j'ai l'impression d'avoir toujours su qu'il me cachait quelque chose. J'ai toujours cru lire dans son regard un sentiment de... contrariété, à chaque fois que j'essayais de le questionner sur le mot "amour". Une sorte d'étincelle que je n'arrive qu'à lire chez lui uniquement lorsque l'on aborde ce genre de sujet... »
Mes yeux s'abaissent lors d'un instant, toujours aussi perdu.
« Je comprends des tas de choses maintenant... »
Doucement, je tourne la tête vers elle, noyant mon regard dans le sien avec intensité. J'ai le cœur serré, mais je le sens bien battre en moi, comme jamais. De mon pouce, je caresse doucement le dos de sa main. Petite caresse qui me permet d'apprécier malgré tout la douceur de sa peau. Je pense la comprendre, et lire entre ses lignes. J'en suis persuadé.
« Moi non plus je ne veux pas d'un mariage sans amour... Tu n'as pas à avoir peur d'être comme eux. A chacun son histoire ! Peut-être qu'eux n'ont pas eu toujours la chance de pouvoir l'écrire, mais cela ne veut pas dire que nous non plus... »
Je pince mes lèvres aussitôt, croyant avoir dit un mot de trop. Mon regard ne perd pas en assurance pour autant. Il est temps d'avancer à présent. Mes yeux parcours un instant le visage de la belle brune, avant de poursuivre.
« Tu as eu beaucoup de courage de me faire venir ici, alors que je suis loin d'être la première personne à qui on peut donner sa confiance. Moi-même j'ignore si j'aurai pu en faire autant... »
Je dresse ma main droite jusqu'à son visage afin de lui remettre quelques petites mèches rebelles derrière son oreille. Une douce brise souffle autour de nous, une brise qui j'ai l'impression aspire une partie de moi qui me pèse me sentant ainsi un peu plus... léger. A présent, mes barrières sont abaissées, ne contrôlant même plus ce que reflète mon regard.
« Je suis désolé... »
Je lis aussitôt dans le regard d'Elisabeth un sentiment d'incompréhension suite à ses paroles, mais je ne perds pas un instant pour l'éclairer.
« Je sais que tu attends ces paroles depuis notre... rupture. Je regrette tellement ce qui s'est passé entre nous. Je n'aurai jamais du agir ainsi et pourtant je l'ai fait en pensant pouvoir t'oublier... Peut-être que tu m'en voudras toujours, mais saches que j'en suis désolé. Je n'ai jamais voulu te faire de mal, je n'accepterai jamais qu'on t'en fasses et jamais je ne pourrai t'en faire... c'est au-dessus de mes forces... »
Mes yeux commencent à piquer, ravalant ma fierté par la même occasion. J'use mes dernières forces pour empêcher la moindre larme de jaillir. Elle s'apprête à parler, mais comme elle me l'a fait précédemment je l'en empêche.
« J'ai été stupide de croire que je pouvais t'effacer de ma vie durant toutes ces années, mais c'est impossible. Ce n'est pas ça que je veux. Ce que je veux c'est... »
Ma gorge se bloque, j'ai l'impression de frissonner. La suite de ma phrase est évidente. C'est bien elle que je veux.
« Tu m'as toujours manqués Elisabeth, je n'ai jamais cessé de penser à toi... »
Je me surpasse, sentant la difficulté des mots que j'essaye de sortir une bonne fois pour toute de ma bouche.
« Peu importe que tu me crois ou non mais... je t'aime. »
Mon cœur fait un bon dans ma poitrine suite à la citation de ces mots. Comme si je venais de me surprendre moi-même, ce qui est le cas d'ailleurs. Me voilà à présent au bord du gouffre, totalement désarmé, n'attendant plus qu'une réaction d'Elisabeth...
|
|
|
|
Elisabeth Winster
7ème année Serpentard
Nombre de messages : 1955
Age : 43
Maison : Serpy un jour serpy toujours
Emploi : Elisa de jour...Bella de nuit
Humeur : En manque...='(
Feuille de personnage Côté coeur: Il est mon âme, ma vie, mon tout...Scorp' Camp: Les deux Niveau magique: (73/100)
|
Sujet: Re: je crois que je....(Scorpius) Jeu 11 Nov - 3:00 |
|
|
Scorpius est venu. Qu’importe ses raisons, il est là. A peine avons-nous transplané que je sens son corps contre le mien. Son parfum m’enivre. Je sais ce qui m’attend. Je me suis engagée à aller jusqu’au bout. Si je me trompe, si je me plante, il me faudra en assumer les conséquences. Il n’est plus temps de reculer, plus temps d’écouter cette petite voix qui, depuis le début, me conseil de fuir en courant. Avec moi, jamais rien ne peut être simple. J’ai tendance à vouloir ce qui risque de me faire du mal. Je me suis si souvent brulé les ailes qu’à présent je ne suis plus certaine d’en avoir encore. Mon cœur n’est plus que cendre, une sorte de résidu qu’il m’a fallu protéger en l’entourant d’une carapace de pierre.
Sa main dans la mienne, mon regard rivé dans le sien, je nous ouvre le portail de ma vaste demeure. Son regard trahit sa surprise. Il ne sait plus où regarder et je vois dans sa tête tout un tat de questions tournoyer. Plus tard…oui, plus tard…je lui expliquerai l’histoire de ce lieu. Plus tard…mais pas maintenant. Pour l’instant, j’ai d’autres choses à lui confier. J’ai toute l’histoire tragique d’un couple qui n’en est plus un depuis longtemps à lui conter. Le Serpentard ne semble pas encore comprendre pourquoi il était si important pour moi qu’il vienne ici. Bien sur, j’aurais pu vouloir faire cela pour lui en mettre plein les yeux, faire étalage de ma fortune et lui prouver ce que je vaux vraiment. Oui….J’aurais pu simplement vouloir lui montrer ce qui se cache derrière une Winster, même lorsqu’elle est en disgrâce vis-à-vis de sa famille. Mais, ce n’est pas mon but. Si nous sommes là, c’est parce que sans qu’il le sache, c’est ici que tout commence. C’est ici qu’il trouvera des réponses aux questions qu’il n’a jamais voulu se poser. Ici, tout prend enfin un sens.
Je ne lui laisse aucune chance de pouvoir faire demi-tour. Il est maintenant embarqué avec moi dans un voyage vers le passé dont nous ne sortirons pas indemne. Je me souviens encore combien je fus bouleversée le jour ou je fis ces découvertes. J’avais alors eu la sensation de prendre une claque en pleine figure, de voir mon petit monde s’ouvrir en deux. Longtemps après, j’avais évité Drago. Incapable de pouvoir le regarder sans le tenir pour responsable du voile de tristesse qui hante le regard de ma mère. Toute mon existence s’en était retrouvée bousculée. Soudain, j’avais compris pourquoi Drago était mon parrain, pourquoi il c’était toujours montré si compréhensif et protecteur avec moi. Le monde des adultes avait pris une dimension néfaste, je m’étais sentie trahit, entouré de menteurs, manipulateurs…j’ignorais en cet instant comment Scorpius allait prendre la chose mais, pourtant, il me semblait impossible d’avancer sans lui parler de ce passé commun.
Je l’entraine sur un chemin, et sans préambule, j’illumine devant ses yeux l’effroyable vérité. Les arbres ont de magique qu’il conserve en eux toutes ces choses qu’on aimerait oublier. Scorpius ouvre grand les yeux, sa tête se tourne vers moi. La gorge nouée, les yeux dans le vague, je lui raconte. Son père, ma mère…Un amour brisé par la force des choses. Une vie gâchée. Dans un passé alternatif, lui et moi serions peut être frère et sœur. Nous aurions grandis différemment, évoluer d’une toute autre manière. Dans ce passé là, ma mère aurait été heureuse et son père…peut être plus souriant. Dans cette vie là, mon cœur ne battrait pas à l’unisson avec le sien, je ne me sentirais pas irrésistiblement attiré par sa présence….Tout aurait put être diffèrent. Pour le meilleur comme, peut être, pour le pire.
Je lui raconte, encore et encore. Parfois, son regard accroche le mien. Il encaisse. Sa main dans la mienne, j’ai pour rôle de lui faire avaler une pilule qu’il m’est déjà difficile a avaler moi-même. Enfin, mes paroles se meurent. Je rends à l’arbre ses secrets. Scorpius soupire. Je l’entraine loin de là, dans un coin ou nous pourrons tout deux noyer nos regards vers l’infini. Assis au pied de la mer, nous restons un instant silencieux. Je lui jette un regard, essaie de savoir comment il s’en sort. Ses yeux ne quittent pas l’horizon tandis qu’il prend la parole. J’ignore s’il me parle ou s’il ressent le besoin d’énoncer les choses à voix haute. Malgré tout, je l’écoute, pressant sa main dans la mienne. Il semble désabusé, comme après une douche froide. C’est à son tour de se sentir trahit. Je ne peux qu’hocher la tête. Pourtant, je me refuse à ce qu’il en veuille à son père. Tout n’est pas toujours simple que cela en a l’air…
-Tu sais…Les rapports d’une fille avec sa mère sont très différents de ceux d’un père avec son fils. Si ma mère m’en a parlé c’est uniquement parce qu’elle sentait qu’il le fallait pour m’éviter de passer par les mêmes chemins qu’elle. De plus, tu sais….Elle ne m’a pas tout dit. J’ai découverts beaucoup de choses par moi-même avec l’aide de Grand-mère mais aussi de Sélèna. J’imagine qu’il n’était pas facile pour eux de nous en parler. Peut être même voulaient ils se persuader qu’ils avaient oublié, que tout cela n’avait plus d’importance ? Parfois…le passé est si lourd a porter qu’on préfère l’occulter…Quant à l’amour…Les Serpentards, encore plus lorsqu’ils sont sang pur, ont bien du mal à en parler.
Ce qui est vrai pour nos parents l’est aussi pour nous. Aucun des verts de ma connaissance n’a l’air naturel lorsqu’il parle de sentiment. Aucun…Peut être est ce là l’origine de la rumeur qui nous présente comme des être insensible et incapable d’aimer. Je penche la tête tandis qu’il semble voir les pièces du puzzle de notre vie reprendre leur place. Ses doigts caressent le haut de ma main, m’apportant le réconfort nécessaire. Il a toujours sut comment me consoler, me donner du courage ou calmer mes peurs. Sa simple présence à mes cotés suffit pour me faire retrouver mon calme ou, au contraire, à attiser ma violence. Scorpius Malefoy…mon Ange…mon Démon.
J’ai envie de croire en ses mots. Envie de me laisser bercer d’illusion, de prendre le risque d’aller au bout de cette histoire. Qu’importe si nos parents se sont plantés…Nous ne sommes pas eux. Je mordille ma lèvre inférieure, les yeux emplie d’un espoir déroutant. Ce « nous » qu’il vient de prononcer est comme une révélation, un aveu. Peut être est ce là la preuve que, lui aussi, il ressent pour moi autre chose qu’une amitié intemporelle. Je lève les yeux, croise son regard et lui sourie doucement. Un soupire s’échappe de mes lèvres…Cœur qui soupire n’à point se qu’il désire….Je voudrais que tout soit aussi simple qu’il veut me le faire croire. Pourtant, je ne dis rien, me perdant dans l’immensité de ses yeux gris. Il me fixe. J’écoute ses paroles et mon regard se teinte d’une légère brillance d’amusement. Ne sait il donc pas que sous mes aires de Gryffondor imprudente je suis et demeure une Serpentarde prévoyante ? Je ne fais rien à la légère. Ma confiance, je ne la donne pas sans assurer mes arrières.
-A l’instant même ou je le déciderai, tu n’auras plus de ce lieu que le souvenir de ce que tu auras vu. Seule l’union de nos sangs te permet en ce moment de voir la propriété. Un sortilège t’en élèvera la possibilité. Tu pourras te tenir alors devant la porte sans pouvoir ni deviner sa présence ni dévoiler son existence à quiconque ni y pénétrer.
Je le fixe, toujours avec douceur. Nos regards semblent vouloir se noyer l’un dans l’autre. S’il pensait me voir baisser toutes mes barrières protectrices, il risque d’être déçu. On ne gomme pas plusieurs années de combat d’un simple cou de baguette. Ma méfiance fait partie de moi. Avec malice, je ne peux m’empêcher de lui citer nos pères respectifs au temps de notre éducation commune
-La confiance est une faiblesse et une perte de temps. Faire confiance c’est donner a l’autre le sortilège qui pourra vous mettre a genoux devant lui. Donner sa confiance a quelqu’un d’autre qu’a soit même c’est comme signer son arrêt de mort.
Je penche la tête tandis que chaque mot s’imprime dans son cerveau avec un arrière gout du souvenir de notre enfance. Pourtant, j’ai la sensation de lui mentir en lui faisant croire qu’il n’ait pas digne de ma confiance. Si je reste sur mes gardes, je l’ai tout de même conduit jusqu’ici, dans mon antre secret. Ce n’est pas rien.
-J’ai confiance en toi Scorpius car je te connais. Tu es peut être malfaisant, roublard, rusé, machiavélique …il y a une chose que je n’oublie pas. Tu peux t’en prendre aux autres sans scrupule, les attaquer par derrière mais…moi…jamais tu ne m’as prise à revers. Chacune de nos guerres ont été mené de face. Nous avons l’un pour l’autre suffisamment de respect pour ne pas brandir la carte de l’hypocrisie. Il n’y a rien de courageux ou d’inconscient dans ce que je viens de faire Scorp’…Peut être n’aurais tu pas pu en faire autant mais parfois, il faut savoir prendre des risques…
La brise vient caresser mes cheveux, faisant voltiger quelques mèches qu’il remet en place avec tendresse. Je ferme les yeux un instant sous la caresse de ce geste. Je voudrais aller blottir ma tête dans sa main, venir cueillir chacun de ses doigts du bout de mes lèvres. Il s’excuse et j’ouvre les yeux de surprise. Je ne comprends pas…Ses yeux expriment tellement en cet instant…Sans un mot, je l’interroge. Pourquoi être désolé ? De quoi s’excuse-t-il ? Il est là…il est venu…Je ne comprends pas.
Comme s’i l lisait en moi, il s’explique. Sa voix se fait roque tandis que mes yeux brillent. Je détourne le regard pour ne pas lire dans les siens toute l’émotion de cet instant. Scorpius ne s’excuse jamais ! Il ne reconnait jamais ses tords. J’ai conscience qu’il s’agit là d’un moment unique, privilégié et je ne veux en aucun cas le gêné. C’est déjà bien assez dur pour lui.
Je relève les yeux tandis qu’il m’avoue combien je lui ai manqué. Soudain, je ne suis plus certaine d’avoir réellement besoin de ses excuses. Je voudrais le faire taire de la plus jolie manière qu’il soit, en posant simplement mes lèvres sur les siennes. Mon cœur palpite. Mon ventre se sert et une douce chaleur se propage dans mon corps. J’ouvre la bouche, ma gorge se serre. Je secoue la tête et soudain…Ces mots. « Je t’aime »…Je referme les yeux sous le choc. J’étais venue là, avec lui, pour lui ouvrir mon cœur et voilà qu’il me prenait de court. Je noie mon regard dans le sien, à l’écoute de chacune de ses émotions. Scorpius est un flambeur, un expert quant il s’agit de mentir…Pourtant…En cet instant je sais qu’il ne fait que dire la vérité. Je peux ressentir son angoisse, sa crainte de se faire repousser. Je peux sentir combien il a dut prendre sur lui pour faire ce premier pas. Je serre sa main un peu plus dans la mienne.
-Je ne t’en veux pas Scorpius…Enfin….je ne t’en veux plus….Je t’en ai voulu mais…Aujourd’hui, j’ai compris. Aussi dur que furent les choses, aussi difficiles que furent les épreuves, elles m’ont permis de m’affirmer, de prendre mes positions. C’est parce que tu ne m’as pas ménagé que j’ai appris à encaisser les cous. La haine que j’ai pu avoir a ton égard m’a permise de grandir, murir et de choisir ma voie. Je ne t’en veux plus Scorp’…parce que tout cela est le passé…rien arrive jamais par hasard et…peut être n’ais je pas été tout à fait comme il l’aurait fallu à l’époque…C’est ainsi…Les expériences que nous avons vécu ont contribué à faire de nous ce que nous sommes aujourd’hui…
Ma sagesse en surprendrait plus d’un. Pourtant, en cet instant, je n’ai jamais été plus honnête. Je lui en ai voulu, énormément. Je les détesté, hais, méprisé et pourtant…Chaque fois tout me ramenait toujours à lui. Je peux me voiler la face autant que je voudrai, les fais sont là : haïr Scorpius m’a permis de toujours le garder à l’œil. Jamais je n’ai pu avoir pour lui l’indifférence qu’il aurait alors fallu que j’aie. Sous cette tonne de haine se cachait une blessure à vif. Je mords ma lèvre, plonge mon regard dans le sien. J’aimerais pouvoir lui renvoyer la réciproque…Je soupire. Plonge une fois encore mon regard dans le sien. J’inspire de peur, la peur de ne pas être à la hauteur, de ne pas savoir saisir l’occasion, de passer à coté de l’essentiel.
-Avant toute chose Scorp’…il faut que tu saches…J’ai voulu te tuer. J’ai souhaité te voir mort….
J’ai conscience du mal que je suis en train de lui infliger. C’est pourquoi, je prends mon courage à deux mains et enchaine sans lui laisser le temps de réagir. Mon ton se fait plus dur, plus coléreux…ce n’est pas contre lui…D’avantage contre les événements…
-C’était plus simple pour Moi, Scorpius ! Si je t’avais tué, si tu étais mort…Je n’aurais pas eu à devoir chaque jour te regarder évoluer devant moi, vivre tes aventures avec toutes ces autres filles ! Lorsque tu as rompu avec Lily et que je l’ai vu aussi malheureuse…je pensais tenir ma victoire ! Mais non ! Je t’en ai voulu encore d’avantage parce que tu l’avais fait souffrir comme tu l’avais fait avec moi ! Je t’en ai voulu de semer le désespoir sur ton chemin…je haïssais Lily pour t’avoir volé à moi et pourtant, je ne pouvais m’empêcher de vouloir m’allier à elle pour te faire payer le prix fort ! C’était plus simple…Plus simple de faire croire que je te haïssais à ce point pour ne pas avoir a montrer combien tu me manquais…Parce que…voilà là vérité Scorp’…Tu me manquais ! Je te détestais car tu semais le trouble dans mon cœur ! J’avais peur de mes propres sentiments à ton égard…Et si j’ai aimé, William…Si j’aurais pu, peut être, t’oublier…je sais aujourd’hui qu’avec lui, rien n’était comme avec toi…L’amour que j’ai eu pour lui est diffèrent de celui qui me lie à toi
Je sais qu’il peut comprendre. Qu’il devine qu’il ne s’agit pas là d’un reproche mais bel et bien d’une déclaration quelque peu voilé. Son regard sonde le mien et je ne peux m’empêcher de sourire en le voyant froncer les sourcils. Lui si habitué à pouvoir entrer dans les esprits, vient de rencontrer mes barrières mentales. J’ai eu le meilleur des professeurs en la matière…Et oui…je suis pleine de surprise…Je rie doucement, et presse sa main dans la mienne
-Occlumencie…
C’est un murmure…un aveu…Je penche la tête sur le coté et l’observe avec intensité. Il me fixe toujours et je me mords la lèvre avant de souffler
-Tu dis ne pas pouvoir me faire de mal Scorp’…et je te crois…Seulement…je ne peux te faire la même promesse. Qu’importe les sentiments qui m’anime lorsque je suis avec toi, qu’importe les battements de mon cœur lorsque tu me frôles…Je sais qui je suis et…je sais aussi ce dont je suis capable. Si tu entres dans ma vie…je ne t’en laisserai pas ressortir Scorpius. Je suis exclusive, jalouse, possessive…Et si, pour te garder, je dois tuer de sang froid toutes mes rivales…je n’hésiterai pas ! De même que si tu viens à me briser le cœur…Je ne suis pas certaine de pouvoir résister à mes pulsions meurtrières. Je ne te ferai jamais de mal volontairement ni gratuitement Scorp’. J’ai trop d’estime pour toi, trop d’amour aussi et, je ne veux pas t’enfermer dans une cage…Mais je ne saurai pas te partager…
Mes propres mots me troublent, me font baisser les yeux. Je sens en moi le Dragon pousser un soupire de soulagement. Enfin…les choses sont dites !
-Moi aussi, Scorpius, je….
Bruit de cavalcade,-venant m’interrompre en plein au mauvais moment- j’entends une petite voix crier mon nom. A peine ais je le temps de me retourner que je reçois dans les bras une masse brune et ondulante qui me serre le cou et plante sur mes deux joues une bise bien sonnante tout en jacassant dans un Français qu’il m’est difficile de suivre. A peine ais je le temps de comprendre qu’elle me demande ce que je fais là, pourquoi je n’ai pas prévenu, pourquoi son père ne lui a rien dit…Qu’elle saute sur une autre conversation pour me faire part de combien je lui ai manqué .
La serrant contre mon de ma main gauche –je tiens toujours celle de Scorpius à droite et, pas question de le lâcher ! – je me mets à rire. Elle lève sa frimousse vers moi et j’aperçois enfin à deux pas de là, droit comme un « i » une petite masse blonde aux yeux sombre qui porte sur Scorpius un regard à la fois curieux et distant. Enfin, la jeune fille brune s’aperçoit de la présence du serpentard et se redresse face à lui. Elle l’observe, la tête légèrement penché. Un sourire balaie ses lèvres et je sais qu’il vient de la conquérir. Le charme de Scorpius vient encore de frapper. Elle le salut alors et, voyant Scorpius totalement perdu, j’explose de rire.
*-Malicia, je te présente Scorpius. Il est Anglais. *
Elle porte sa main à sa bouche, comme prise en faute et exerce une légère révérence d’excuse avant de le saluer en anglais cette fois. Un anglais hésitant au doux accent français. Elle lui demande alors si, lui aussi est a « Pou De Larde ». Et je manque de m’étouffer de rire en voyant l’air scandalisé du jeune homme. Derrière, Lucas, Jumeau de Malicia –aussi blond qu’elle-même est brune- continue de nous observer avec beaucoup de prudence. Je lui adresse un sourire et lui tends la main pour qu’il s’approche. Son regard ne quitte pas Scorpius et, entre les deux, je sens comme une vague de froideur. Lucas, du haut de ses 7 ans, n’a déjà pas son pareil pour juger les gens qui l’entourent.
Bien décider à saluer Scorpius comme il se doit, Malicia s’avance et se penche, prête à déposer sur ses joues la traditionnelle Bise française. Juste a temps, j’arrête son geste et la fait reculer. Une fois encore, mon geste surprend Scorpius. Je cherche son regard et lui murmure
-Les jumeaux ne sont pas des sangs purs…
Je connais Scorp’. Jamais il ne laisse l’impureté le toucher…Enfin du moins…bref ! Des sangs mêlés l’ont déjà approché de (trop) prêt mais dans le cas des jumeaux c’est un peu plus complexe. Ils ont d’avantage de sang Moldus que de sang sorcier…Comme s’il avait compris l’enjeu qui se joue, Lucas plisse les yeux. Je me décide alors à les présenter en règle.
-Scorpius, voici Malicia et Lucas. Ils sont jumeaux et se sont…Enfin Malicia est ma filleule. Leur père est un cousin éloigné.
Malicia qui ne quitte pas Scorpius des yeux, voient enfin nos deux mains jointes et s’exclament avec la naïveté des enfants
-Oh ! Vous êtes amoureux ?
Moi….Elisabeth Winster…Connu pour mon sang froid en toute circonstance…je vire au rouge pivoine en cet instant. Elle se penche alors vers l’oreille de Scorpius et lui murmure –et je fais semblant de ne pas entendre
-tu es beaucoup plus mignon que…Comment c’était son prénom ? L’autre là, sur la photo ! haaa oui ! William ! Tu es plus mignon que William !
Voilà qui devrait faire plaisir a l’orgueil du vert dont je croise le regard. Je ne sais plus si je dois rire ou bien me cacher dans un trou de souris… Se retournant vers moi, Malicia s’exclame
-Oh ! Tante Elisa, tu n’as pas répondu à ma dernière lettre ! Du cou je n’ai pas pu te dire ! J’ai fait de la Mazie !
Elle tape des mains, heureuse. Je l’attrape pour lui faire un câlin, fière d’elle. Lucas se renfrogne et je devine que lui…il n’a pas encore vue l’ombre de ses pouvoirs. Ses yeux sombres contrastent avec le bleu de ceux de sa sœur. Il fixe toujours Scorpius avec une certaine animosité et, je devine qu’il est plein de méfiance vis à vis de cet inconnu. Il daigne enfin faire un pas vers le Serpentard. Malicia me demande si, elle aussi ira à « Pot de Larde » et je laisse les garçons s’apprivoisés. M’en mêler n’arrangerait pas les choses. Je ne fais même pas mine de lever les yeux lorsque Lucas, gravement, annonce à Scorpius qu’il faut prendre soin de moi car sinon, il se fâchera…
Aussi vite qu’ils sont arrivés, les jumeaux repartent, non sans m’avoir arraché la promesse d’aller les revoir avant de repartir. Malicia adresse un large sourire charmeur a Scorpius. Il vient encore de faire une victime…Les deux enfants nous laissent seuls et, un moment, j’observe ces deux chevelures disparaitre à l’horizon. Une brune, une blonde…Comme Scorpius et moi. Je secoue la tête pour ne pas visualiser à travers eux, les enfants qu’un jour, peut être, j’aurai. Je tourne la tête et surprend Scorpius à sourire. Quelque chose me dit que, lui aussi…il est en train de penser à la même chose que moi.
-La mère des jumeaux était Moldus. Elle est morte dans ce qu’on a appelé « attenta » du coté Moldus. Mais, la vérité, c’est qu’elle est tombée dans un traquenard. Une bataille de Mangemort sur le terrain Moldus. Ce jour là, 89 Moldus ont perdu la vie. Elle en faisait partie. Les Jumeaux venaient d’avoir 2 ans. Depuis, ils sont élevé par Marc, mon cousin…un sorcier quelque peu mis au banc des recluse pour avoir épousé une non sorcière. C’est pour cela que je ne voulais pas que Malicia t’embrasse. Elle n’aurait pas comprit ton dégout. Malicia est très proche de moi et, je suis heureuse de savoir qu’elle possède des pouvoirs. Lucas lui, est plus renfermé. Il était avec sa mère le jour ou elle est morte…Depuis, il se méfie de tous les sorciers qu’il voit.
Un voile passe devant mes yeux. Je me rapproche de Scorpius jusqu’à avoir le dos contre sa poitrine et, je me laisse bercer au son des battements de son cœur.
-Scorpius ? Toi qui t’y connais en génétique…es il possible, chez des jumeaux, que l’un soit sorcier et pas l’autre s’ils ont un de leur parent moldus ?
En la matière, Scorpius est plus cultivé que moi. Je n’ai pas de honte à la reconnaitre. Il a toujours mieux suivie les cours de nos parents sur le sang que moi. Ma tête contre sa poitrine, je ferme les yeux et hume son parfum. Un sourire se pose sur mes lèvres tandis que je relève un peu la tête pour le regarder sans pour autant sortir de ses bras.
-Je t’aime aussi, Scorpius…Je t’aime et c’est se qui me fait peur…Mon cœur c’était mis en sommeil et il bat de nouveau. J’ai peur Scorpius…peur de ressentir à nouveau…Peur de t’aimer et d’en perdre la raison. Peur de m’endormir contre toi et de me réveiller seule. J’ai peur Scorpius…peur de l’avenir…De nos vies, de nos choix…Peur de devoir être contre toi alors que tout mon être te réclamera…je t’aime et…je ne peux pas me passer de toi.
Mes yeux deviennent humides, je plonge ma tête au creux de son cou. Cette fois…on y est enfin…les aveux ont été fait….
|
|
|
|
Scorpius Malefoy
|| Serial LoØover ! ♥♥♥
Nombre de messages : 306
Age : 34
Maison : Serpentard
Emploi : Te faire vivre l'Enfer !!
Humeur : Démoniaque !
Feuille de personnage Côté coeur: JE m'aime x) Camp: Le mal Niveau magique: (77/100)
|
Sujet: Re: je crois que je....(Scorpius) Ven 26 Nov - 18:43 |
|
|
Ce serait mentir que de dire que pas un instant j'ai eu peur de regretter mon choix. En effet, j'ai choisi de venir à ce rendez-vous et de suivre Elisabeth de mon plein grès jusqu'à sa demeure secrète. Tout en sachant pertinemment dans quoi je m'engageai ou du moins en une partie. J'ai donc fais ce choix pour à présent l'assumer, même si il me faut encore faire beaucoup d'efforts à faire envers moi-même et surtout mes mauvais démons. Des démons qu'Elisabeth doit aussi être apte à supporter car il me sera impossible de tous les maitriser. Elle comme moi avons beaucoup d'efforts à fournir l'un envers l'autre. Chose que je ne ferai jamais habituellement si cela ne tenait qu'à moi, mais ceci est donc une preuve de l'importance qu'à Elisabeth à mes yeux. Durant les premières minutes, j'ai voulu faire marche arrière mais à présent je n'y pense plus et j'avance, tentant donc de faire basculer petit à petit mes barrières même si cela est loin d'être évident pour moi. A dire vrai, je m'efforce un peu. Car je sens que c'est à moi de faire le premier pas jusqu'à elle et de répondre à la perche qu'elle me tend ce soir. J'ai aussi et surtout besoin de faire un grand ménage de printemps au fond de moi. De plus qu'il est grand temps qu'elle et moi mettons certaines choses au clair même si cette démarche est risqué. Tant pis. Il faut savoir saisir son propre courage au bons moments et là cela semble être le cas. Je fais abstraction de mon égaux et de ma fierté pour enfin vouloir prendre des risques et me jeter à l'eau. Me fichant pas mal des risques d'ailleurs, enfin pas tant que ça j'avoue, mais quelque chose au fond de moi me dis que je fais bien...
Alors qu'Elisabeth m'apprend des tas de choses sur le passé de sa mère et de mon père, de leur ancienne et grande relation amoureuse, je ne cesse de travailler sur moi-même, de réfléchir ou de penser. Ce n'est pas vraiment de la colère que je ressens envers mon père, sur le fait qu'il ne m'est jamais parlé de cette histoire, car dans un certain sens je peux le comprendre et peut-être que j'en aurai fais de même... En réalité j'ai même en effet l'impression de faire la même chose que lui en ce moment. Lui non plus n'est pas au courant de ma vie sentimentale. La seule chose que je ne comprend pas est le fait que depuis ma plus tendre enfance il n'a jamais cessé de renier le sentiment de l'amour, alors qu'en réalité cela lui est déjà arrivé et peut-être que ce sentiment le hante encore même aujourd'hui. Durant un instant, je ne peux m'empêcher d'imaginer ce qu'aurait été la vie de mon père s'il était resté avec Melissa...
Une fois encore, je bois les paroles d'Elisabeth tout en baladant mon regard un peu partout autour de moi pensivement. Je suis bien au courant de la fierté des sangs purs, des Serpentards et de ma propre famille et pourtant, cela m'embête tout de même. J'aurai préféré que mon père m'en parle, estimant être un jeune adulte à présent je suis apte à comprendre plus de choses. Peut-être qu'en réalité, j'en ai tout simplement assez des secrets et des barrières en ce moment. Peut-être que j'ai envie de faire un peu bouger les choses, d'avancer. Me tenant là, toujours proche de la belle brune, le tactile reste au rendez-vous entre nous. Ne pouvant nous empêcher de nous soutenir ou consoler mutuellement malgré nos deux caractères instables et imprévisibles. Mais une chose n'a jamais cessé d'exister entre elle et moi : le fait que nous nous comprenons mutuellement sans nécessairement échanger le moindre mot. Nous comprenons parfaitement notre complexité mutuelle.
Je commence à m'ouvrir petit à petit à elle, tout en sachant évidemment que ce sera pas forcément réciproque de son côté. D'ailleurs en faisant cela je n'attend absolument rien en retour de sa part. Mais pour ma part, j'ai besoin de m'ouvrir et de lui faire enfin comprendre ce qui bouillonne au fond de moi. Après, peu importe la manière dont elle le prend, je lance la balle dans son camp et j'assumerai la suite s'il le faut. Je m'attend même au pire en abaissant mes barrières protectrices. On m'a toujours dit de ne jamais le faire, et bien là dans ce cas je pourrai avoir une raison de ne plus recommencer. Qui ne tente rien à rien et il faut bien un jour que l'un de nous deux se décide à avancer. Je connais mes tords dans cette histoire, tout comme les siens. Parlant de confiance, Elisabeth se met à citer certaines paroles que je ne manquais pas d'entendre en boucle durant toute mon enfance. Oui je connais parfaitement la définition du mot "confiance" et dans tous les sens du terme. Un sourire quelque peu ironiquement se forme aux coins de mes lèvres, ce qu'elle me dit ne m'apprend rien, mon regard reste fixé au sien lui démontrant ainsi le fait que j'assume parfaitement le risque de signer mon arrêt de mort. Enfin... peut-être que je n'en mourrai pas non plus. Je sais, par mon histoire avec Lily et Elisabeth, que certains sentiments peuvent me faire du mal. Mais peut-être pas au point de perdre toute envie de vivre. Le bon côté de la carapace psychologique que j'endurcis depuis mon plus jeune âge. Une chose que mon père m'a enseigné, certainement dans le but de souffrir le moins possible face à cette "maladie" qui tombe du ciel malgré nous.
Elisabeth avoue le fait que je ne lui ai jamais manqué de respect malgré nos nombreuses batailles. Chose qui me plais à entendre de sa propre bouche. "Il faut savoir prendre des risques", n'est-ce pas justement ce que je suis également en train de faire auprès d'elle ? Une fois encore, je cherche le contact en prenant soin de replacer une de ses mèches rebelles derrière son oreille. Je ne peux m'empêcher de la toucher, de me rapprocher d'elle, de trouver une manière de sentir son parfum. Peut-être que c'est une très mauvaise manie mais c'est plus fort que moi. Cette fois-ci je me lance, sentant que c'est maintenant ou jamais. Plus je parle et plus j'ai l'impression d'alléger mon corps. Une voix au fond de moi me propose de tout stopper tant qu'il en est encore temps mais je l'ignore totalement sachant à présent pertinemment ce que je veux. Me voilà alors en train de me surprendre moi-même, plus je parle plus j'ai l'impression que c'est une personne étrange qui prend usage de mes cordes vocales mais aussi de mon regard. Je ne contrôle plus rien, je me vide. Tellement absorbé par la peur de me jeter dans un ravin sans filer, je n'arrive même pas à remarquer toutes les émotions qu'exprime aussi Elisabeth face à mes mots. Par contre, je sens sa main serrer un peu plus la mienne une fois remit de mes émotions.
Je l'écoute, la regarde et tente de lire la moindre émotion passant dans son regard. Elle semble comprendre, et réfléchir à chacune de mes paroles. Je ressens une vague de soulagement et libératrice lorsqu'elle me dit ne plus m'en vouloir. M'a-t-elle réellement enfin pardonné ? Mon regard ne lâche pas un seul instant le sien. J'inspire profondément, de soulagement mais aussi du fait de ne plus sentir ces espèces de chaînes qui me compressaient l'estomac depuis si longtemps. Même si l'envie de la prendre dans mes bras est grande, je me retiens et l'écoute jusqu'au bout. Elle aurait voulu me voir mort. Ces paroles me font un peu comme l'effet d'une onde de choc dans l'instant. Malgré le fait que je suis bien au courant que bon nombre de mes conquêtes ont dû souhaiter ma mort après tout ce que j'ai pu faire. Mais venant d'Elisabeth cela me surprend quelque peu. Durant tout ce temps, elle continuait donc de penser à moi ? De me regarder ? De faire attention à moi ? De me jalouser ? C'est peut-être étrange à dire, mais je suis heureux de l'apprendre. Si elle savait le nombre de fois où je rêvais de tuer les hommes qu'elle fréquentait aussi...
Machinalement je cherche à percevoir dans son regard la moindre émotions qui pourrait la trahir à son tour, mais malheureusement je me rend vite compte que c'est peine perdue. Parfois, l'époque où elle ignorait mon don me manque. Un sourire pétillant arbore aussitôt mes lèvres. Voici à présent, après la jalousie, l'exclusivité. En effet, je sais de quoi elle est capable je n'en ai jamais douté mais ces paroles ne me surprennent pas le moins du monde étant donné que je suis formé de la même façon. Mon regard ne cesse de défier le sien. C'est alors qu'elle débute une phrase manquant presque de bloquer ma circulation sanguine mais au même moment de drôles de bruits venant à nous l'interrompt. Voyant ensuite deux bambins se jeter littéralement sur la belle brunette. Sur le moment, je ne peux m'empêcher de lever les yeux au ciel me demandant ce que c'est encore. Mais apparemment, je dois bien me faire à l'idée que je risque d'être blindé de surprises jusqu'à la fin de mon séjour ici.
Posant mon regard sur les deux gamins, un petit blond et une brune parlant une langue difficilement compréhensible pour moi, du français à première vue. Sentant enfin leur regard se poser sur moi, un sourire quelque peu forcé arbore mes lèvres. Je n'ai pas l'habitude des enfants, des gamins, je ne sais même pas si je les aimes d'ailleurs. Tenant toujours bien fermement la main d'Elisabeth, je prend sur moi et tente de comprendre la situation le plus calmement possible. Un nouveau geste de la brunette me surprend lorsqu'elle les empêches de s'approcher de moi. Je comprend un petit peu mieux lorsqu'elle me dévoile la race de leur sang. Lucas et Malicia, d'un vague signe de tête je tente d'imprimer leur nom dans ma mémoire. Je sens le regard de la petite fille persister sur moi, ce qui me met d'autant plus mal à l'aise que je ne le suis déjà en leur présence. Et rapidement, la gamine demande si nous sommes amoureux. Mes sourcils s'arquent vivement, c'est qu'elle n'a pas la langue dans sa poche la petite. Mais voyant Elisabeth rougir comme une tomate je ne peux m'empêcher d'en sourire grandement. Malicia vient alors me murmurer que je suis plus mignon que William. Chose qui me fais étouffer un rire, mais qui me flatte beaucoup je l'avoue.
« Je l'espère bien... »
Je lance un petit clin d'œil à la gamine avant de jeter un regard en direction d'Elisabeth avec un sourire tout aussi taquin. D'une oreille, j'entends la petite confier à sa marraine qu'elle a enfin fait de la magie. Ah la nostalgie des premières fois... Je capte alors rapidement le regard de Lucas, qui semble à tout point de vue se méfier de moi. Je défie son regard à mon tour attendant que ce dernier capitule. Ce qu'il fit assez rapidement d'ailleurs. Tandis que les deux demoiselles papotent entre elles, le gamin m'annonce gravement que je dois prendre soin d'Elisabeth. Le fait d'entendre un petit blondinet presque aussi insolent que moi-même me donner des conseils me donne presque envie de rire mais étant dans la famille d'Elisabeth je tente de prendre cela avec le sourire. C'est donc naturellement avec la même insolence que je lui répond :
« Tu n'as aucun soucis à te faire... c'est que je n'aimerai pas avoir affaire à ta colère. »
Un sourire légèrement moqueur dessine mes lèvres. Ah ce gamin me fais déjà rire. Rapidement, les deux enfants repartent dans la direction opposée d'où ils sont arrivés et je ne manque pas de voir le sourire charmeur de la petite fille que je lui renvoie aussitôt. Je les regarde alors partir, le sourire aux lèvres. Je dois bien avouer qu'ils sont mignons... de drôles de pensées vont même jusqu'à traverser mon esprit. La voix d'Elisabeth me fait sortir de me pensées, l'écoutant une nouvelle fois avec toute mon attention. Nous revoilà seul à seul. Je tente alors de faire preuve de compréhension à propos du sang Moldus de Malicia et du comportement de Lucas.
Je laisse Elisabeth se rapprocher de moi, laissant son dos prendre légèrement appuie contre ma poitrine et enlaçant mes bras autour de sa taille tout en humant délicatement le parfum de sa chevelure qui ma toujours beaucoup séduit. Je réfléchis un instant à sa question afin de ne pas lui répondre n'importe quoi...
« Tout dépend si ce sont de vrais ou de faux jumeaux... »
Etant donné que Lucas et Malicia sont de faux jumeaux, deux sexes opposés, il y a donc de fortes chances pour que l'un des deux ne soit pas sorcier. Une petite grimace prend forme sur mon visage, faisant ainsi passer le message à la brunette. Tout en l'a berçant légèrement dans mes bras, je capte son regard. Et là, j'entends enfin que j'attendais prendre forme sur ses lèvres. Mon rythme cardiaque augmente, et ma gorge se noue. Sous l'effet de son regard, j'en suis d'autant plus atteint. Elle aussi semble alors s'être débarrassé d'un poids. Alors elle aussi m'aime. Ces paroles ne cessent de se répéter dans ma tête. Je la sers alors un peu plus dans mes bras, tout en fixant l'horizon devant moi. Ma respiration n'a jamais été aussi pure et longue. Mes yeux se ferment un instant, poussant un long soupire de bien-être comme je n'ai plus poussé depuis longtemps. Je cherche à nouveau le regard de la belle brune, usant de main droite pour lui redresser légèrement la tête. « Moi aussi j'ai peur Elisabeth... mais nous sommes deux, nous pouvons combattre nos peurs ensemble... Si tu t'en sens capable, je le serais aussi. »
Je plonge intensément mon regard dans le sien avant de déposer délicatement mes lèvres contre les siennes. L'embrassant comme si c'était la première fois, comme si le temps autour de nous était en train de se figer...
|
|
|
|
Elisabeth Winster
7ème année Serpentard
Nombre de messages : 1955
Age : 43
Maison : Serpy un jour serpy toujours
Emploi : Elisa de jour...Bella de nuit
Humeur : En manque...='(
Feuille de personnage Côté coeur: Il est mon âme, ma vie, mon tout...Scorp' Camp: Les deux Niveau magique: (73/100)
|
Sujet: Re: je crois que je....(Scorpius) Mer 29 Déc - 2:07 |
|
|
Nous sommes là, les deux, ensembles. Nos regards sont portés vers la mer et, en dessous de nous, le bruit des vagues s’écrasant sur les rochers. Une page de notre vie c’est tournée il y a peu. Nous ne sommes plus des enfants depuis longtemps et, maintenant, nous ne sommes plus non plus des ados. S’en est bien fini du temps ou l’on pouvait être insouciant, faire des choses sans avoir à réfléchir, vivre a 100 à l’heure en bouffant la vie par les deux bouts. Terminée cette époque bénie ou l’on pouvait se disputer et se réconcilier en un clin d’œil. A présent, toutes les décisions que l’on prend agissent sur nos vies. Des fossés se creusent, des passerelles se tendent. Les ennemies le deviennent pour la vie et les amitiés se font plus précieuses, plus déterminante. Nous ne pouvons plus juste fermer les yeux et attendre que le monde tourne. Chacun de nous doit s’engager, prendre un chemin…et laisser derrière lui nombreuses personnes.
Je pensais qu’il serait simple de faire cela. Je croyais qu’il me suffirait de vouloir pour pouvoir. Quant on regarde les autres, on croit que tout est facile…mais ce n’est pas vrai ! Oublier Scorpius, le laisser faire sa vie loin de la mienne, le chasser de ma tête…je n’ai pas su le faire. Ais je réellement voulu le faire ? Je ne sais pas…J’ai cru…Mais au final, il me semble bien que le cœur est bien plus fort que la raison. La haine est souvent un refuge, une échappatoire. On hait ce qu’on ne peut avoir, ce qui nous fait mal…Scorpius Malefoy…mon amour…ma tragédie.
Je l’avais entrainé ici pour m’ouvrir une bonne fois pour toute à lui. Mettre un terme à notre guerre froide, lui expliquer le pourquoi du comment de mon attitude passé. Je voulais qu’il comprenne, qu’il sache toutes ces choses cachées qui hantent les placards de nos familles respectives. Si j’avais voulu qu’il vienne, c’était autant pour lui dire la vérité que pour me soulager d’un poids. Qu’importe si alors il me trouvait égoïste. Je lui avais donné une ultime chance et il l’avait saisie.
Être assis là, les yeux dans le vide, nos corps proches l’un de l’autre. Perdus dans nos pensées, lui essayant de digérer tout ce qu’il venait d’apprendre et moi, cherchant les bons mots. Difficiles de construire une histoire sur la ruine de celle de nos parents respectifs. Si l’amour ne les avait pas sauvé eux, je ne voyais pas comment il nous sauverait nous…
Je cherche encore comment libérer ce poids sur mon cœur. Je n’ai pas appris à me jeter à l’eau ; à foncer tête baisser. Je ne sais pas comment affronter le doute, la peur. J’ai en moi cette crainte perpétuelle d’être rejeté. Je ne veux pas tout gâcher. S’il ne partageait pas mes sentiments, s’il m’abandonnait…je serais pour toujours incomplète. J’enfuirais a tout jamais mon cœur sous un armât de glace et plus personne, jamais, ne pourrait m’atteindre. Mes yeux croisent les siens. Il me sourit. Comme lorsqu’on était gamin, il lit dans mes yeux mes hésitations. Il sent à travers ma main, qui tient la sienne, toute ma nervosité. Je me noie dans son regard gris. Je m’accroche à cette petite lueur au fond de ses yeux. Je suis comme une naufragée, qui cherche désespérément une bouée pour survivre. J’inspire profondément et c’est la chute libre. Je tremble. Tout le courage du monde ne suffirait pas à gommer ma lâcheté devant le frissonnement de mon cœur. Scorpius…mon ami d’enfance…mon meilleur ami…mon pire cauchemar…mon meilleur ennemi…Le seul à pouvoir encore allumer un brasier au fond de ma poitrine. Malefoy…mon univers…ma vie…mon tout…Si je plonge vers l’inconnu, je peux tout perdre. Suis-je prête à devoir regarder sa silhouette s’éloigner de moi ? Suis-je prête à ne plus être pour lui qu’une fille parmi les autres ? Non…Assurément…non. Je rêve en enfer….Je voudrais fermer les yeux, plonger vers l’inconnu et faire éclater au grand jour la vérité. L’enfer…N’est ce pas au final la seule chose que je connaisse ? J’inspire encore…Rien ne saurait être pire…je crois…je ne sais plus ! Mon regard accroche encore le sien, je lui hurle en silence « je t’aime » ! Mes prunelles s’enflamment, ma bouche devient sèche…Encore une fuite…je serre encore ses doigts et soudain…ce mot « je t’aime »…ce mot qu’il prononce…ce mot qui manque de me couper le souffle ! Comme a l’époque ou l’on était gamin, il me tend l’échelle pour que je grimpe. Il a deviné combien j’avais besoin de son aide. Sur le chemin de l’inconnu, il a défriché l’horizon pour m’éviter de m’y prendre les pieds. Mon cœur bondit dans ses mains, mes yeux plongent dans les siens. J’y cherche la vérité, l’unique tremplin qui me fera enfin faire le pas qui nous sépare. Immobile, Scorpius attend. Je sens son corps tendu contre le mien. Je devine ses propres doutes, reflet parfait des miens. Je voudrais lui sourire, fondre sur lui et emprisonner ses lèvres contre les miennes. Je ne sais pas parler de l’amour, je ne sais que le vivre. J’ignore comment lui faire comprendre mes sentiments, je ne sais pas les exprimer avec des mots…mais mes yeux parlent pour moi, la chaleur de ma peau traduit le feu brulant qui couve en moi.
Je cherche son, regard, j’ouvre la bouche …et deux silhouette fondent sur nous. Petite brune et petit blondinet…mes deux chérubins, enfants de mon cousin préféré. A les regarder, je prends conscience d’avoir au final prouvé mes sentiments. J’ai conduit Scorp’ ici, je lui ai montré tous ces secrets qui jalonnent nos vies et maintenant…je lui ouvre la porte de ma famille. Je les lui présente avec une certaine fierté, voulant qu’il comprenne enfin pourquoi Elisabeth Winster, sang pur de bonne famille, a autant de respect pour les non sorciers !
Malicia prend vite ses marques, petite fille très libérée elle n’a pas peur de l’inconnu. Lucas, lui, reste sur ses gardes et, je sens qu’il jauge Scorpius afin de savoir jusqu’à quel point il peut avoir confiance en ce sorcier. Je laisse a chacun la possibilité de s’apprivoiser et ne peut m’empêcher de sourire devant la désinvolture de ma filleule. La vérité sort de la bouche des enfants, n’est ce pas ? S’il m’est difficile d’avouer mes sentiments à Scorpius, elle ne s’y est pas laissé prendre et a sut voir au delà des illusions. Flatteuse, elle sait trouver les mots pour marquer des points avec le serpentard qui, déjà, semble l’avoir conquise. Lucas lui, profite d’un court moment ou je reste en tête à tête avec ma filleule pour tenter une approche plus musclé. Du coin de l’œil je surveille les deux mâles se regardé en chien de faillance. Scorpius a se besoin de faire céder les autres sous son regard. Lucas lui tient tête un moment avant de baisser les yeux. L’instinct de protection, ce besoin d’affirmer sa jeune masculinité le pousse à vouloir jouer les protecteurs avec moi. Je réprime un sourire en voyant le serpentard entrer dans le jeu, partagé entre son désir de remettre le jeune impertinent à sa place et sa volonté de ne pas se mettre à dos un membre de ma famille, même si ce dernier est haut comme trois pommes.
Malicia vient de découvrir ses pouvoirs…je suis fière d’elle et la regarde repartir avec son frère avec dans le regard cette petite lueur de bonheur pure. Un instant, je reste rêveuse. En voyant les jumeaux, je sais de nouveau pourquoi et pour qui je me bas. C’est pour eux ! Pour tous ces enfants qui ont encore besoin de croire en une vie faite de rose et de joie ! Je me bas pour qu’ils aient droit à une vie meilleur que la notre, pour qu’il n’ait plus à souffrir de devoir faire des choix, choisir un camp. Je ne veux plus jamais qu’il y ait de petite Melissa et de petit Drago…plus de Scorpius et plus d’Elisa…plus d’amour contrarié par une guerre débile ! A mes cotés, je sens Scorp’ qui me fixe. Je tourne vers lui mon regard qui lui offre un sourire. Je remets une mèche de mes cheveux en place.
-J'ai comme l'impression que Malicia est sous ton charme.
Sourire en coin, regard malicieux. Aussitôt J’entends à nouveau le son du « je t’aime » qu’il m’a dit. Je me réfugie dans ses bras, hanté par le besoin de sentir sa chaleur m’envelopper comme une douce couverture. Contre mon dos, les battements de son cœur me font frémir. Il est le seul à pouvoir me rassurer, le seul à savoir trouver les mots. Souvent, j’ai entendu les mots « tout ira bien »…Qu’importe que ce fut un mensonge ou une réalité…Présentement, j’avais une fois encore besoin de ces mots là : « tout ira bien »…Je voulais croire que rien ne séparerait les jumeaux…Que Lucas saurait faire son deuil…je voulais croire encore en la simplicité de la vie même si, depuis longtemps je connaissais son injustice.
Scorp’ noue ses bras autours de ma taille et j’appuie ma tête contre sa poitrine. Il semble réfléchir à ma question. Probablement aimerait-il pouvoir me rassurer mais il sait que les mensonges finissent toujours par s’écrouler face à la réalité. Je soupire en entendant de sa bouche se que je savais déjà. Sa grimace ne me laisse aucune échappatoire. Malicia sera sorcière mais Lucas…Nul ne saurait le dire.
-Ce n’est pas juste ! Lucas ne peut pas être séparé de Malicia…et comment suis-je sensée expliquer a un petit garçon que la magie peut avoir du bon si elle lui vole sa sœur après lui avoir enlevé sa mère ?! C’est injuste…
Je suis triste…triste de voir combien tout les pouvoirs du monde peuvent être impuissant devant le chagrin d’un enfant. Je me laisse bercer dans ses bras, savourant le plaisir de me faire réconforter. Enfin, je me sens prête. Enfin je libère mon cœur de sa prison, m’ouvra à Scorpius comme jamais encore. « Je t’aime »…2 mots, 7 lettres…et tellement de difficulté pour les dires. Mon regard se fond dans le sien. Je lie en lui tellement de tendresse, d’émotion. Je ne sais plus si c’est son cœur ou le mien que j’entends battre. Je me retrouve en lui, il se mélange en moi. Je me retrouve incapable de gérer mon don d’empathie déjà tellement instable. Je savoure cette saveur à la fois douce, sucré et amer…l’amour…Il se diffuse dans mes veines et se noie dans ses yeux.
Jamais encore je n’ai été aussi sincère. Jamais ces mots n’ont franchit mes lèvres avec autant de passion, de vérité. Avant lui…je réalise que je ne connaissais pas l’amour ! Il soupire d’aise et moi, je sourie. Ses yeux se ferment comme pour savourer cet instant et les miens le dévorent pour ne jamais oublié l’expression de son visage. La plénitude nous gagne. Le monde continue de tourner, la guerre d’avancer et nous, nous sommes comme dans une bulle de bonheur…un monde appart. Ses bras me retiennent contre lui, ses mains se font plus douce sur ma peau. Je respire enfin. L’air s’expulse de mes poumons comme si j’avais retenu ma respiration depuis…longtemps. Je vie ! Je vie de nouveau ! Je sens mon cœur battre dans ma poitrine, mon sang coulé dans mes veines, mes yeux devenir humide et une chaleur intense me dévorer le corps.
Scorpius relève ma tête et, nos regards se soudent l’un à l’autre. Ses yeux brillent et je réalise soudain qu’il n’a plus son masque impénétrable. A mon tour, je baisse mes barrières. Je le laisse s’infiltrer en moi, ne gardant qu’une limite infranchissable : celle séparant Elisabeth d’Isabella. Au fond de moi, je la sens tapie. L’Ombre…cette part de moi qui résiste, refuse d’aimer et qui, surtout, ne peut admettre la présence de Scorpius à mes cotés.
Il m’avoue ses peurs et il ne m’en parait que plus humain. Mes craintes sont les siennes et je peux voir dans son regard toute sa volonté de ne pas y succomber, de faire face. Une fois n’est pas coutume, nous sommes deux Serpentards se refusant d’être lâche et de fuir devant le danger. Avec lui, je me sens capable de tout.
Ses lèvres emprisonnent les miennes. Le temps s’arrête, le monde tourne sans nous. Les minutes deviennent des secondes et je sens mon corps s’élever vers un nuage de tendresse. Notre baiser s’approfondie, devient à la fois sauvage et plein de douceur. J’y mets tout mon amour pour lui, toutes nos promesses d’avenir commun. Je ne sais combien de temps dura se baiser ; il nous laissa hors d’haleine, les yeux brillant et non rassasié l’un de l’autre. Je me tourne encore vers lui pour lui faire face tout en restant dans ses bras. Ma main droite part se perdre dans ses cheveux tandis que l’autre caresse son cou. Je lui adresse un sourire plein de tendresse. Nous sommes ensemble…enfin je crois.
-Et maintenant ?
Une question simple et pourtant lourde de signification. Il est trop tard pour reculer…Nous étions au bord du gouffre…nous avons choisis d’y plonger !
-Je me sens capable de lutter Scorpius…tant que tu seras à mes cotés, tout ne pourra qu’aller bien. Mais…il n’y a pas que nos peurs qu’il faudra affronter, tu le sais bien…
Je romps un instant le contact de nos regards pour fondre mon visage dans son cou. J’inspire profondément son parfum comme si je cherchais à m’en enivrer. Je voudrais garder ce moment intacte, ne pas avoir à penser aux conséquences de nos actes. Pour le moment, nous sommes ici, loin de tout…mais soyons réaliste ! Nous n’allons pas pouvoir jouer les Hermite. Tôt ou tard il faudra revenir vers la réalité.
-Si nous sortons ensemble…qu’est ce que tu vas dire à Leonard ? Tu es un Salazar et même si pour moi, ça ne veut rien dire, je sais que pour toi c’est un honneur que d’en être un. Tu es le modèle des jeunes de notre maison…Comment comptes tu garder leur confiance et leur admiration en t’affichant avec l’opposante des verts ?
De mon coté, je me pose les mêmes questions à mon sujet. Comment vais-je pouvoir concilier mon caractère anti Salazar en ayant des sentiments pour l’un deux ? Nous sommes Scorpius Malefoy et Elisabeth Winster…rien ne peut être simple avec nous…
-Et je ne te parle même pas de la réaction de nos parents lorsqu’ils apprendront ! Ceci étant…je me fiche de se qu’en dira Charles…disons même que j’aurai plaisir à le voir devenir rouge de colère sans qu’il ne puisse rien faire car après tout : tu es un sang pur.
Intérieurement je jubile. Scorp’ sait que la nature de son sang ne m’intéresse aucunement. Il m’a vue trainé avec des Moldus ! Il sait combien je me sens au dessus de toutes ces histoires débiles ! Je n’userais jamais de son statu pour me venger de mon père ! Jamais ! Mais j’avoue que si, pour une fois, je peux allier sentiment et cou de battons a mon père…j’aurai du mal à me retenir. Un sourire plein de malice vient se poser sur mes lèvres et je secoue la tête pour ne pas trop paraitre mutine.
-Scorp’ ? Je t’aime toi…non se que tu es…non se que tu fais…non se que tu veux paraitre ou je ne sais quoi d’autre…Je t’aime toi tout entier. Et même si entre nous les choses n’auront rien de simple…je me sens prête pour vivre cette aventure.
Nous sommes trop vieux pour se poser la question enfantine « veux-tu sortir avec moi ? » D’ailleurs je ne me souviens même pas d’avoir un jour dit ces mots ! Il y a tellement de plus belles manières pour faire comprendre à quelqu’un que vous avez envie de faire un bout de chemin avec lui…
A nouveau, mon regard plonge dans celui de mon vis-à-vis. Je me penche avec douceur et lui mordille tendrement sa lèvre inférieure.
-Tu te souviens ? En venant ici je tai promis de répondre a toutes tes questions…Toutes…Sans exceptions. Alors je crois qu’il est temps de saisir ta chance…je t’écoute.
Et je penche la tête, prête à l’écouter.
|
|
|
|
Scorpius Malefoy
|| Serial LoØover ! ♥♥♥
Nombre de messages : 306
Age : 34
Maison : Serpentard
Emploi : Te faire vivre l'Enfer !!
Humeur : Démoniaque !
Feuille de personnage Côté coeur: JE m'aime x) Camp: Le mal Niveau magique: (77/100)
|
Sujet: Re: je crois que je....(Scorpius) Lun 24 Jan - 3:34 |
|
|
Il y a eu une époque où je craignais beaucoup les surprises, les choses inattendues... encore aujourd'hui peut-être mais beaucoup moins. Il y a même des fois où j'avouerai que j'apprécie ça, comme avec Elisabeth par exemple. Il en faut beaucoup pour me surprendre, et pourtant elle a toujours eu aucun mal à le faire. Aujourd'hui, elle a décidé de s'ouvrir à moi et de prendre plus de risques que d'habitude. Moi-même ignore si je serais un jour capable de m'ouvrir à ce point à elle. Peut-être un peu mais autant ? Je ne sais pas... Pour cela que je m'efforce parfois à me dire que ce genre de décision doit être faite sur le moment. Cette fois-ci donc, je ne suis pas sur mon territoire mais bien sur le sien. A peine quelques minutes sur ce lieu qui semble tout droit sortie d'un rêve, que de nombreuses révélations se font entendre. Tout d'abord cette fameuse relation entre la mère d'Elisabeth et mon père, puis la révélation clair et net de mes sentiments envers elle. Plus les minutes passent après ma déclaration plus je me sens plus... léger. N'ayant absolument aucun regret finalement, même si je crains sur le coup de perdre la belle brune. Je reste malgré tout persuadé qu'il en est de même pour elle. Une espérance risqué, certes, mais qui en vaut la chandelle.
Deux jeunes enfants viennent ensuite nous tenir compagnie. Tout deux se ressemblent tels des jumeaux et pourtant une chose importante les différencies. Je n'hésite pas un seul instant à sourire tout en regardant les enfants repartirent mais surtout suite à sa remarque sur le fait que la gamine soit tomber sous mon charme. Et oui, c'est que je n'ai pas l'habitude du tout de séduire des filles aussi jeunes. Je noue mes bras autour de sa taille et elle laisse sa tête prendre appuie contre ma poitrine. Elle fait alors appelle à mes connaissances en génétique. La réponse à sa question met peu de temps à me venir en tête. Même si j'aimerai beaucoup me contenter de lui dire : " ça va aller " , ce serait lui mentir. Non pas que je n'aime plus mentir, ou du moins plus vraiment, mais disons que sur ce sujet je trouve cela inutile. Autant qu'elle soit fixé et lui également. J'écoute la réaction d'Elisabeth, exaspéré, mais n'en dit rien. Voilà une raison pour laquelle les liens de sang peuvent s'avérer quelque fois... important.
Un moment unique semble être en train de se former tout autour de nous. Le genre de moment que je tiens à ne jamais oublier. J'ai réussi à prononcer ces deux mots : " je t'aime ", pour la toute première fois de ma vie. Et elle, vient d'en faire de même. Ma respiration se détend mais pas mon rythme cardiaque. Jamais je ne me suis sentit aussi bien, aussi soulagé, aussi... heureux ? Une tornade de sentiments que je n'ai jamais ressentis auparavant. C'est beaucoup de choses en une seule minutes. Je devrais peut-être réfléchir à des tas de choses en cet instant, mais pour le moment je n'y arrive pas. Je suis comme sur un nuage. Chaque jour, depuis ma plus tendre enfance, j'avais pour habitude d'entretenir ces barrières qui m'encerclaient et là pour une fois, elles ne sont plus là. Peut-être que c'est pas bien, et peut-être qu'elles reviendront d'ici ce soir ou demain mais peu importe. Je déguste ce moment, j'en profite. Elle doit me voir sous un visage nouveau, chose que je n'apprécie pas dévoiler mais ce qui m'encourage à me laisser aller et qu'elle en fasse de même.
Nous nous laissons aller, nos corps se sont déjà rapprochés, à présent nos lèvres aussi. J'ignore également combien de temps dure notre baiser, mais longtemps. Comme si le temps c'était arrêté. Tout notre amour y passe, comme si c'était notre premier baiser, voir même peut-être en mieux. Alors c'est donc ça... l'amour ? Je pensais l'avoir déjà connu auparavant... Nous voilà donc tous les deux engouffrés dans la même situation. Une situation qu'il nous faudra affronter à deux, et assumer. Nos regards se perdent l'un dans l'autre, je ne m'en lasse pas. J'aime son regard, ses yeux, sa manière de caresser mes cheveux et son timbre de voix. Nous n'en n'oublions pas la réalité pour autant. Je sais parfaitement qu'il n'y aura pas nos peurs qu'il faudra affrontement. Je le sais trop bien. J'accueille sa tête au creux de mon cou, regardant droit devant moi. Tout ce qu'elle dit est réel, mais quelque peu prématuré à mon goût. Sur le moment, j'ai bien envie de lui répondre qu'on a le temps avant de penser à tout ça mais de l'autre autant régler tout ça au plus vite... Je sers un peu plus mon étreinte contre elle.
« Eli' ... tout le monde sait qu'à mes yeux, l'avis des autres a peu d'importance. Ce qui se passe entre toi et moi ne regarde que nous, les autres n'ont rien à dire ! Léonard me connait et respect mes décisions, il me fait confiance et sera donc capable de comprendre la situation. Je suis un membre important voir indispensable chez les Salazards, on ne me blâmera pas pour une telle raison... Car si c'est le cas, il devra forcément rendre des comptes à d'autres personnes encore et ça m'étonnerait qu'il ait envie d'hurler sur tout les toits un tel scoop. Il y a même peut-être des chances pour qu'on change de jugement à ton propos, si on te voit avec moi... tu ne crois pas ? »
Un petit sourire plein de malice se forme aux coins de mes lèvres. Je me sens confiant de la situation, même si rien risque d'être aussi simple je le sais.
« Pour ce qui est de nos familles... c'est une autre histoire. Ils l'apprendront en temps voulu, et... je crains qu'ils n'aient pas trop le choix. »
Je grimace légèrement. Ayant déjà en tête la réaction de ma mère, qui craint déjà le jour où je lui annoncerai que j'appartiens à une autre femme. Enfin appartenir est un bien grand mot... Pour ce qui est de la réaction de mon père, j'en sais trop rien. Je sais qu'il n'a rien contre la famille Winster. De plus c'est une famille de sang pur. Une nouvelle fois, Elisabeth trouve les bons mots pour faire bondir mon muscle cardiaque. Peut-être est-ce aussi le fait que je puisse lire à présent dans ses yeux la moindre émotions accompagnant ses mots. Ses paroles laissent penser à un certain engagement.
« Tu penses bien que je ne t'ai pas dis ça dans le seul but de jouer dans le romantisme... »
On peut dire que c'est ma manière de lui dire que pour moi c'est la même chose. Pourquoi faire compliquer quand on peut faire simple ?? A nouveau, nos regards se croisent et se perdent. Je la laisse me mordre délicatement la lèvre inférieure, une tendance qu'elle a et que j'apprécie tout particulièrement. Qui a même parfois tendance à me laisser en haleine. Elle me rappelle mon droit de lui poser n'importe quelle question. Heureusement qu'elle me le rappelle d'ailleurs, avec tout ce qui est en train de se produire je l'aurai presque oublier. Je lève un instant mon regard, cherchant la question à lui poser. Une parmi tant d'autres pour le moment. Mais une chose après l'autre, sur le moment une me vient en bouche...
« As-tu déjà cessé de m'aimer... ? »
C'est que je m'en voudrai presque de lui poser une telle question maintenant, mais j'ai vraiment envie d'en connaitre la réponse et je sais que c'est peut-être le moment. Mon regard ne lâche pas un seul instant le mien. Je ressens un certain malaise dans son regard suite à cette question, ce qui est normal. C'est que ça pourrait presque ressembler à du sadisme... Je secoue légèrement la tête, me disant que je n'ai même pas le droit de poser cette question. Même si mon envie d'en connaître la réponse est grande.
« Excuses-moi... je ferai peut-être mieux de garder mes questions pour moi... »
|
|
|
|
Elisabeth Winster
7ème année Serpentard
Nombre de messages : 1955
Age : 43
Maison : Serpy un jour serpy toujours
Emploi : Elisa de jour...Bella de nuit
Humeur : En manque...='(
Feuille de personnage Côté coeur: Il est mon âme, ma vie, mon tout...Scorp' Camp: Les deux Niveau magique: (73/100)
|
Sujet: Re: je crois que je....(Scorpius) Sam 19 Fév - 0:07 |
|
|
Etre deux. On oublie parfois a quel point il est agréable d’avoir quelqu’un contre qui se serrer, avec qui parler, a qui l’on puisse tout dire sans aucune retenue. Je ne me souviens plus de la dernière fois ou je me suis sentis aussi bien avec quelqu’un. Ais je seulement une seule fois ressentie ce bien être ? Oui…non…je ne sais plus. Tout me parait si différent maintenant qu’on est adulte. On ne s’aime plus avec la même innocence. Les choses sont forcement plus sérieux, les mots prennent une toute autre valeur. Combien de sorciers épousent ils la personne avec qui ils se sont liés lors de leur dernière année à Poudlard ? J’ignore le nombre exact mais, je sais qu’en termes de pourcentage, nous devons être plutôt élevés.
Scorpius et moi regardons dans la même direction. Sous nos pieds, tout en bas, la mer se balance au rythme des vagues. J’aime le bruit qu’on entend et j’aime encore plus être dans les bras de celui pour qui mon cœur bas. Jamais je n’aurais pensé ressentir autant de plénitude après avoir dit un je t’aime. Jamais je n’aurais pensé qu’il suffisait que Scorp’ m’ouvre ses bras pour que mon cœur se remette à battre. Le sang dans mes veines est brulant et, je me surprends à avoir peur.
Je suis trop entière, je le sais. Incapable de prendre l’amour pour un simple jeu. Chaque fois que j’ai aimé, c’est avec tout mon être et, chaque fois, j’en suis ressortie comme un animal blessé. Mon âme n’est pas revenue indemne de toutes ces fois ou mon cœur c’est brisé en mille morceaux. Je me sens incapable d’appartenir de nouveau à quelqu’un, de vivre par l’autre et pour l’autre. Au fond, c’est peut être justement pour cela que je suis aussi attachée à Scorpius…Parce que je sais qu’il ne me demandera jamais de renoncer à moi. Nous sommes semblables sur bien des choses, moi peut être un peu plus sensible que lui. A nous deux, nous formons un tout.
Dans ses bras, je peux oublier un peu tout ce poids qui depuis le début pèse sur mes épaules. Il est celui qui sait me tenir contre sa poitrine et me bercer tendrement pour calmer mes angoisses. Ses lèvres sont faites pour les miennes et son regard est fait pour que je m’y noie. Tandis qu’il me tien, je peux sentir tout son corps se décontracter. Notre amour est partagé, nous sommes ensemble sur un même bateau.
Tandis que nos regards suivent un instant les silhouettes des deux enfants venus nous saluer, je prends conscience d’être en train de fixer un bout de mon avenir. Les jumeaux sont ce pour quoi je me bas. Scorpius éponge tant bien que mal toute ma colère contre l’injustice aléatoire. Dans un monde idéal, les enfants ne seraient jamais séparés. Ils pourraient aller ensemble à Poudlard, auraient tous des pouvoirs….Dans un monde merveilleux, il n’y aurait plus de guerre ni de frontière entre les moldus et les sorciers. Malheureusement, mon serpentard est là pour me rappeler à la réalité. Les choses ne sont jamais aussi simples. La vie est une suite de frustration, de larmes et de douleur. On aimerait épargner les siens mais, toujours, on se rend à l’évidence qu’aucun de nous ne vivra sans connaitre la tristesse.
Serré contre Scorp’, j’essaie d’oublier un peu ce moment ou il me faudra expliquer à ma filleule qu’elle n’appartient plus au même monde que son jumeau. Vivre au jour le jour, profiter de l’instant présent…A cet instant, je m’évade. Le baiser de Scorpius me transporte, me fait rêver. Mon cœur s’accélère, mon pouls bat contre le sien. Son odeur se diffuse dans chacune des parties de mon corps et, j’ai la sensation étrange de ne plus faire qu’un avec lui. Ce n’est pas qu’un simple baiser sensuel. C’est aussi la preuve de notre amour, comme si l’un et l’autre voulions prouver qu’il n’est rien d’autre que cela. Nous ne jouons plus et nos lèvres scellent entre elles une promesse.
Je voudrais retenir ce moment toute ma vie. Rester là, suspendu au temps, blottis contre son corps et ne plus avoir rien d’autre à pensé. Je suis bien et, pour la première fois depuis longtemps, mon don d’empathie est en harmonie avec mon propre corps. Scorpius n’a plus ses barrières protectrices. Je lis autant dans son regard, devenu expressif pour l’occasion, qu’à travers de ses sentiments. Il se livre à moi comme jamais il ne l’a fait.
Doucement, tendrement, l’instant magique se rompt pour laisser le temps nous rejoindre. La vérité reprend vite ses droits et, même si mes angoisses sont plus discrètes, je ne peux m’empêcher de me plonger dans le futur qui nous attend. Anticiper pour mieux prévoir. Défaut d’éducation peut être ? Sans doute…J’admire le faux calme de Scorpius. Je veux bien faire semblant d’être dupe, mais je ne peux m’empêcher de ressentir ses émotions. S’il est confiant, il n’en a pas moins peur de se qu’il va se passer. Scorp’ me connait trop bien…il sait que je ne supporterai pas une relation caché, il sait qu’à un moment ou à un autre, il devra choisir entre être avec moi publiquement ou me perdre. Je serai intransigeante sur la chose, sans la moindre menace. J’ai autant à perdre que lui dans cette histoire, je me condamne moi-même à être malheureuse s’il choisi de me perdre ! Mais pour autant…Je n’accepterai plus de devoir vivre caché pour vivre heureuse. Etre pudique, réservée, ne pas forcement être démonstrative en public…ça, ok…C’est de toute façon dans ma mentalité.
« Eli »…Je relève la tête te me mets à sourire. De mémoire, Scorp’ à toujours été celui qui avait le plus de mal à ne pas m’appeler Elisabeth. Tous le monde m’appel ainsi, ou Elisa…Mais étrangement, sa façon de prononcer ces mots si souvent entendu me fait frémir. J’aime la tendresse qu’il met en m’appelant ainsi…un simple surnom et tellement d’émotions. Une part de moi ne peut s’empêcher de penser qu’il surestime sans doute l’importance de sa place dans son camp et qu’il sous estime l’influence de Jedusor. Pour autant, je ne lui dirai rien. Je sais combien ce sujet peut vite devenir sensible entre nous. Il serait regrettable de gâcher un si bon moment pour des divergences d’opinion qui, de toute façon, nous ont toujours opposasse. Je prends le partie de m’amuser et de lui adresser un sourire en coin.
-Hum…crois tu que notre cher Jedusor aimerait savoir qu’en privée tu l’appel Leonard ?
Je me retiens de rire. Scorpius n’est pas sans ignorer combien le dit Leonard déteste son prénom. Plus personne à Poudlard n’est assez suicidaire pour commettre l’impaire de l’appeler ainsi. Pour tous, il est « Leo »…ou Jedusor. D’ailleurs, même les profs ne l’appel plus Leonard…ceci étant…cela vaut mieux pour leur santé. Connaissant l’animal, il leur ferait payer l’injure en leur faisant avaler du jus de citrouille empoisonné ! J’aime taquiner Scorpius. Je n’ai jamais compris qu’un mec tel que lui puisse avoir des affinités quelconque avec Jedusor. Remarque…Depuis qu’Elynn est devenu sa petite amie officielle, j’évite de me poser des questions sur ses relations.
Autrefois, j’aurais pus devenir une Salazar. Je trainais avec eux, adoptais leur façon de vivre. Autrefois, j’étais crainte pour quelque chose que je n’étais pas. Redevenant sérieuse, je pose ma tête au creux du cou de Scorpius et ferme les yeux pour écouter son pouls battre contre ma joue. Je soupire.
-Oh Salazar…pourquoi es tu Salazar ? Renie ton camp et abdique ton nom; ou, si tu ne le veux pas, jure de m'aimer, et je ne serai plus une renégate. Ton camp est mon ennemi. Tu n'es pas un Salazar, tu es toi-même. Qu'est-ce qu'un Salazar? Ce n'est ni une main, ni un pied, ni un bras, si un visage, ni rien qui fasse partie d'un homme... Oh! Sois quelque autre nom! Qu'y a-t-il dans un nom? Ce que nous appelons une rose embaumerait autant sous un autre nom. Ainsi, quand Scorpius ne serait plus un Salazar, il conserverait encore les chères perfections qu'il possède... Scorpius, renonce à ton camp; et, à la place de ce camp qui ne fait pas partie de toi, prends-moi tout entière.
Je lève la tête juste à temps pour voir l’air ahurie de mon Salazar. J’éclate de rire. Evidemment…Scorpius n’a pas du beaucoup trainer du coté de la littérature Moldus.
-Romeo et Juliette…Leur histoire nous ressemble un peu. Tu devrais me piquer un peu plus souvent mes livres de lecture mon cher…A moins bien sur que ce ne soit déjà fait ?
Leger regard soupçonneux. Je laisse si souvant mes bouquins en salle commune qu’il ne serait pas étonnant que la curiosité de Scorp’ l’est emporté sur son dégout des choses moldus. Aller savoir…Il est si…imprévisible.
-Et je te défends, de prendre la dernière réplique de ma tirade au sens figuré !
J’éclate à nouveau de rire. Connaissant son esprit aussi tordu que le mien, je prends les devants en me mordillant la lèvre. Une grimace se pose sur mon visage tandis que je lui lance un regard faussement outragé. Lorsque les choses se font trop sérieuses, cela fait un bien fou de s’octroyer un instant pour rire un peu. A nouveau, je plonge mon regard dans le sien. Ma tête se penche sur le coté et je mordille ma lèvre tout en réfléchissant à ce qu’il vient de dire. D’un mouvement, je secoue mes boucles brunes. Un sourire malin est posé sur ses lèvres et, bien qu’il ait raison, je me refuse à l’admettre.
-Oui…et non. En faite, je n’ai pas envie qu’on me voit différemment parce que je sors avec Scorpius Malefoy. Crois moi…être avec toi ne va pas forcement arranger mes affaires. Certain ne comprendront pas et me jugeront traitre d’être avec toi après tout ce que j’ai fait pour me différencier des verts, d’autre me verront comme une opportuniste qui ne cherche qu’à se servir de toi et les derniers…les derniers ne sauront pas quoi penser et prendront des paris débiles sur nos têtes.
Je soupire
-Mais tout cela n’est pas si grave, n’est ce pas ? Je m’en fiche de tout ce qui se dit ou ne se dit pas…Seulement…ne t’attends pas à me voir porter l’emblème des verts avec fierté juste parce que je suis avec toi Scorp’…je ne changerai pas…et je ne sors pas avec le Salazar que tu es…je sors avec toi, juste avec toi…Sans ton blason, tes relations et tout le tralala…Et dis toi que si tu étais un né moldus, pauvre, sans famille et sans avenir, je serais tout aussi amoureuse de toi pour ce que tu es là…
Ma main se posa sur son cœur. Pas sur qu’il apprécie l’idée d’être comparé à un né moldus. Je baisse les yeux vivement en me rendant compte qu’inconsciemment c’est tout le portrait de William que je viens de dresser. Dans le genre, je me suis montrée assez maladroite. Tant pis…Je veux qu’il comprenne que ce que j’aime chez lui, c’est lui et non ce qu’il représente. Je veux nous préparer aux mauvaises langues qui chercheront a détruire ce qui y a de plus beau entre nous…Je veux nous éviter de tomber de haut et nous préparer à faire face à tout ceux qui se mêleront de nos vies sans qu’on ne leur ait rien demandé.
Nos regards se croisent encore. Dans le mien, je fais passer toute la tendresse et la douceur. Dans le sien, j’y lis tout ce qu’une femme voudrait un jour pouvoir voir dans les yeux de celui qu’elle aime. On se comprend malgré nos maladresses, malgré notre manque de confiance en l’amour.
Je mordille sa lèvre inférieure, m’imprégnant de sa douceur et lui laissant choisir le moment ou ses questionnements trouveront enfin une réponse. Je l’invite à ne pas craindre mes réactions, à ne pas avoir peur de faire un pas de trop. Je suis disposée à m’ouvrir à lui…Enfin, son regard accroche le mien et, parmi toutes les questions qu’il doit avoir en réserve, il choisit celle a laquelle je m’attendais le moins. La surprise se peint sur mon visage et je me sens me replier sur moi-même, à la recherche au final, d’une vérité pas si simple à énoncer. Scorp’ à toujours eu la manie de m’amener là ou je me refuse d’aller : au plus profond de moi-même.
Un instant, je reste silencieuse, mon regard se voile et je soupire. Tout contre son corps, je me repasse mon passé. Toutes ces aventures, toutes ces histoires d’un soir…et au milieu de tout cela…William. Je me rends compte qu’il est parfois dur de répondre à une question toute simple. Difficile de renoncer à son passer, à sa nature. Peu ‘importe ce qu’est devenu Will…même si ce qu’il est devenu est moche ! Qu’il soit crétin, ignare et complètement idiot ! Qu’il marche sur la corde raide et ne m’aspire plus que regret et incompréhension ! Tout cela ne change rien…Rien du tout à ce qu’il y a eu, jadis entre nous. Je ne mentirai pas, je ne renierai pas mes sentiments et, surtout, je ne trahirai pas la mémoire de cet amour.
Scorp’ doit sentir mon soudain malaise. Aussitôt, il secoue la tête et se rétracte. Je lève les yeux vers lui et lui sourie.
-Nan…nan, ne dis pas ça. Si nous sommes ensemble, il faut nous apprendre à pouvoir tout dire à l’autre…Tu ne devrais pas avoir peur de mes réactions et je ne devrais pas craindre les tiennes. Je n’ai rien à cacher de mon passé sentimental…Surtout pas à toi. Si j’avais crains tes questions, je ne t’aurais pas proposé ce marché…Seulement…Je ne m’attendais pas à cette question et…Je cherche quoi te répondre car, moi-même, je me suis si souvent mentis au sujet de mes sentiments qu’il est difficile de m’y retrouver.
Nous sommes des Serpy, mentir fait partie de notre lot quotidien. Souvent, nous devenons incapable de nous rappeler ou commence le mensonge et ou se termine la vérité. Nous vivons dans un monde ou tout est faussé, ou nous nous préoccupons d’avantage de paraitre plutôt que d’être. Mais quelle importance ? Cette façon de vivre nous convient, nous permet de nous épanouir dans un monde conforme à notre désire…le reste…Ce n’est que détail…ou presque. Ma main droite passe dans ses cheveux, toujours silencieuse. Pendant quelques minutes, nous n’entendons plus que le bruit des vagues. Etrangement, cela me fait du bien. Inversement, je peux sentir que ce mutisme est en train de peser sur les nerfs de Scorpius. Pour autant, je n’en joue pas. Je cherche juste à être la plus honnête possible avec lui.
Enfin, je pose mon regard dans le sien.
- Peux-tu croire, Scorpius, que l’on peu aimer deux personnes en même temps mais de façon différente ? Peux tu accepter que l’on puisse renoncer à quelqu’un que l’on aime pour être avec une autre que l’on aime aussi mais de façon moins destructrice ? Si tu peux croire cela…Alors, je pense que tu n’as nul besoin d’entendre ma réponse.
Et pourtant, je sais qu’il la désire cette réponse. Je sais qu’il n’aspire pas à me voir me défiler. Il n’est pas homme à accepter une semi réponse, une fuite discrète. On ne se jette pas à moitié à l’eau ! On y va ou on reste sur la berge ! Puisque j’ai choisi de m’y jeter, je me dois de terminer mon action. Aller jusqu’au bout sans lui en vouloir de me poser cette question alors qu’à la base, c’est lui qui à tout détruit entre nous deux.
-Si tu espères m’entendre dire que je n’ai pas aimé, William…Tu risques d’être déçu Scorpius. ..
Ce n’est pas vraiment très diplomate d’annoncer la couleur ainsi, mais je n’ai jamais été capable de faire dans la subtilité ! Après on aime ou pas…C’est ma façon d’être ! Je le regarde avec intensité, pesant le moment de malaise et la pointe d’agacement qui le gagne. Encore une chose avec laquelle il devra composer…je ne renierai jamais mon passé. J’attends qu’il digère avant de continuer
-Tu sais…parfois les choses ne peuvent pas être simples. On voudrait qu’elles le soient mais c’est impossible. Je n’ai jamais cessé de t’aimer Scorp’…Même lorsque je te haïssais, je t’aimais encore. Seulement…un jour tu te réveilles et tu réalises que tu ne vas pas passer ta vie à souffrir pour quelqu’un qui s’en fiche de toi…Et tu ouvres les yeux, tu cherches celui qui saura te faire oublier, te consoler et qui saura t’accepter toute détruite ! Will et moi étions sur la même longueur d’onde…il m’avait remarqué alors que je sortais encore avec toi et moi…moi je mentirais en disant qu’il m’était indifférent. Ce que j’ai vécu avec lui était différent de ce que j’avais connu avec toi. Et je l’aimais…vraiment. J’aurais même pu l’épouser, avoir des enfants avec lui…
Je le sens se tendre contre moi, son cœur rate un battement. Mes yeux fouillent les siens. Pour la première fois depuis longtemps, je laisse tomber mes barrières. Plus de protection, je laisse mon esprit ouvert, comme au temps ou j’étais vulnérable et où Sand Unless ne m’avait pas enseigné l’art de protéger ses pensées. J’ai confiance en Scorpius. Je sais qu’il se domine. Légilimence, certes, mais respectueux…Du moins, avec les personnes qu’il affectionne.
-J’aurais pu avoir tout ça…Mais la vérité, c’est que même si je l’avais eu…tu seras resté a jamais dans mon cœur. Je t’ai toujours aimé, Scorp’…Et je n’imagine pas qu’il puisse un jour en être autrement.
Comme une promesse, je dépose mes lèvres sur les siennes avec douceur. Ma main droite vient caresser sa joue et descend doucement pour venir se loger dans la sienne. Avec un sourire plein de malice, je ne peux m’empêcher de le titiller et venant mordiller la veine saillante de son cou. Mon regard accroche le sien
-Il ne m’appartient pas de te voler ce moment et, je sais que c’est à toi que revient le droit de me poser toutes les questions qui te tarabusquent et non l’inverse mais avant de te laisser continuer, chose que tu feras, je l’espère…permets moi de te demander une chose…M’as-tu haïs pour avoir trahis les Serpentards ?
|
|
|
|
Scorpius Malefoy
|| Serial LoØover ! ♥♥♥
Nombre de messages : 306
Age : 34
Maison : Serpentard
Emploi : Te faire vivre l'Enfer !!
Humeur : Démoniaque !
Feuille de personnage Côté coeur: JE m'aime x) Camp: Le mal Niveau magique: (77/100)
|
Sujet: Re: je crois que je....(Scorpius) Dim 27 Mar - 23:52 |
|
|
Être adulte et responsable, une étape de la vie presque aussi mouvementé que des montagnes comme disent les Moldus. Durant l'enfance et même encore plus tard, nous ne cessons de vivre toute sorte d'évènement bon ou mauvais, marquant ou non. Ce qui différencie les gens ensuite, c'est que chaque individu à sa manière propre de vivre les choses ou de les interpréter. Chose qui fait aussi le charme de chaque personne. Elisabeth est la seule personne sur cette terre que je connais et qui a autant de points communs avec moi que de points qui nous opposent. Nous n'avons pas vécu la même enfance, nous avons eu la même éducation, nous n'avons pas toujours les mêmes points de vues, nous nous comprenons et ne vivons pas notre passage à l'âge adulte de la même façon. Il faut l'avouer, elle semble l'avoir commencé bien plus tôt que moi. Peut-être que moi aussi mais d'une différente façon, car moi je n'étais pas vraiment pressé d'y entrer. Aujourd'hui, tout semble différent, j'ai l'impression d'avoir franchis une étape. D'être enfermé par une espèce de cocon, et de me transformer en quelqu'un d'autre. Quand je dis quelqu'un d'autre, comprenons-nous bien que je ne parle pas de ma personnalité. J'ai toujours refusé l'aide de qui que ce soit dans ma vie, voulant toujours me débrouiller seul et montrer à tout le monde de quoi je suis capable. Même si dans la plupart des cas les résultats n'étaient pas toujours très glorieux. Et aujourd'hui encore, une personne a réussi à contrer cette habitude.
Je sens mon cœur battre, alors que depuis toujours je n'ai cessé de me faire à l'idée que je n'en avais aucun. Ce statut de "sans cœur" ne me déplaisais pas en plus, mais le fait d'avoir à présent la certitude que mon cœur bat pour une seule et unique personne m'apporte encore plus de plaisir. Et qui plus est, pas pour n'importe qui. Pour Elisabeth Winster. Qui l'aurait cru ? Jamais, au grand jamais, je n'aurais imaginé ressentir un jour autant de sentiments pour elle. Et pas n'importe quel sentiment, quelque chose de sérieux. Même si le jour où je le crierai haut et fort n'est pas encore arrivé et est loin d'arriver. A présent que l'abcès est définitivement crevé, je ne peux que me rendre à l'évidence de tout ce que j'aime chez elle et qu'elle a bien plus de qualités que de défauts même si ce n'est pas ça qui manque. Elle est bien la seule à être capable de me faire ressentir autant d'émotions en si peu de temps, en toute une vie. Tout ce que j'espère évidemment, c'est qu'il en est de même pour moi, mais je ne me fais pas trop d'illusion non plus. Je sais que je n'ai pas été le seul dans sa vie. Plein de filles sont passés également avant elle mais presque tout le monde sait que ce n'était pas grand chose d'autre que des hors d'œuvres pour moi, hormis Lily...
Il n'y a rien de plus plaisant que ce genre d'instant, l'avoir dans mes bras dans un décor de rêve et pouvoir la contempler à volonté. Tellement suis-je bercé par tous ces évènements, que je ne fais même plus tout à fait attention aux mots qui sortent de ma bouche. Me rendant même pas compte que je viens d'appeler Jédusor par son prénom. Quand Eli me rappelle mon erreur, je lève les yeux au ciel tout me pinçant les lèvres. Oh et puis tant pis, peu importe, il n'est pas là après tout ! Et même si c'était le cas et bien... tant pis. C'est dis, c'est dis ! Je sais à quel point mon meilleur ami déteste ça mais je sais aussi que j'ai la chance d'être suffisamment apprécié pour ne pas me faire pendre sur le coup. Je vois Eli qui se retiens de rire et qui ne se retiens pas une nouvelle fois pour me taquiner. Chose envers laquelle je commence à être immuniser avec le temps... Du coup, autant jouer le jeu.
« Non... mais il n'est pas là de toute façon ! »
Je hausse les sourcils en même temps que les épaules, faisant apparaitre un air presque angélique sur mon visage. En plus c'est pas comme si je mentais pour une fois. Et c'est là que tout à coup, Elisabeth se met à réciter un drôle de "spitch". Au fur et à mesure de ses paroles, une grimace prend forme sur mon visage. Je ne sais même pas si je dois boire ce qu'elle me raconte ou si je dois me contenter d'écouter. Dans tous les cas, j'opte pour la seconde solution. Lorsqu'elle se met à rire, je comprend alors que ce n'était que du théâtre. *Ouf* me voilà presque rassuré. Roméo et Juliette... évidemment, j'ai déjà entendu parler de cette histoire mais non je ne l'ai jamais lu. Normal d'un côté, ça vient de cervelle Moldus. Selon Eli, cette histoire ressemble à la notre. Je réfléchis un instant et dois bien avouer qu'elle n'a pas tout à fait tord.
« Serais-tu en train d'insinuer que je n'ai aucune culture ? Je lis des tas de livres tu sais... de "vrais" livres ! Et non des livres publiés par des... Moldus. »
Je lui tire délicatement la langue tout en jouant tout naturellement de mon arrogance. Lorsque je repense à la toute dernière phrase de sa tirade, mon esprit quelque peu tordu ne peut bien évidemment pas s'empêcher de divaguer plus loin qu'il ne devrait. Cette fois, j'éclate de rire à mon tour accompagnant celui de la belle brune tout en la regardant un instant avec malice surtout lorsqu'elle se mord les lèvres. Un geste de sa part qui peut attiser particulièrement ma gourmandise. J'aurai presque envie de rire encore plus quand je vois son air faussement outragé, un air qui ne lui va pas du tout, sachant que son esprit n'est pas toujours meilleur que le mien. Revenant ensuite sur le vif du sujet, je réfléchis à ses paroles. Pensant qu'elle n'a pas tord, mais peut-être pas forcement raison non plus. Ni elle, ni moi pouvons prévoir ce qui va se passer par la suite. Et aussi étrangement que cela puisse être, la suite ne m'effraie pas vraiment. Que l'on ensemble ou non, dans tous les cas, jamais il ne cessera d'avoir des rumeurs à Poudlard voir même à l'extérieur. Elisabeth n'a peut-être pas l'habitude de cela mais moi si. J'ai toujours vécu avec des multitudes d'étiquettes et de préjugés sur le dos alors une de plus de changera pas grand chose... Je ne prête pas beaucoup attention au fait qu'elle me compare à un Moldu, pauvre et sans famille sachant que ce n'est qu'une comparaison. Heureusement...
« Il n'a jamais été question que tu changes Eli... je t'ai détestais comme ça, puis j'ai appris à te connaitre ainsi et j'ai commencé à t'aimer tel que tu es. Alors non, je ne t'imagines pas autrement. Mais saches que moi non plus je ne changerai pas... »
Ce n'est pas comme si la personne que je suis me déplaisais, bien au contraire. Depuis toujours, j'assume pleinement ce que je suis tout comme mes choix. Et si un jour j'avais à changer, la décision ne viendrai que de moi, et moi seul. Toujours l'un dans les bras de l'autre, j'ai comme l'impression d'être enraciné sur place mais de manière agréable. Aucune de mes pensées virevoltent ailleurs. Je ne pense qu'à cet instant, apprends à profiter du moment présent pour une fois. Je profite aussi de cet étreinte que j'ai avec Elisabeth, souhaitant que ce moment dure le plus longtemps possible car je ne me leur pas, je suis conscient que toutes les bonnes choses ont une fin.
Mes yeux noyés dans les siens, je réfléchis longuement à la question que je pourrai bien lui poser. Je réfléchis, j'hésite, avance, recule et finalement laisse mes mots s'exprimer. A première vue, cela semble la déstabiliser. Elle ne s'y attendait pas du tout et d'un côté c'est peut-être pas plus mal. Je la fixe avec intensité, sans user d'aucune force mystique. J'attends une réponse de sa part sans dire un mot de plus, je la laisse trouver les mots, même si chaque seconde se fait de plus en plus lourde. Je m'attends déjà à avoir une "indigestion" sachant que si elle réfléchit à la question c'est qu'elle cherche à se justifier et donc à ne peut-être pas me blesser. Tout ce qu'elle me dit avant la réponse, c'est comme si je l'entendais à peine. Jusqu'à ce que j'entende les mots qui me font rater un battement de cœur. Pourtant je connaissais la réponse dans le fond, mais je n'ai jamais voulu l'accepter. Et je ne l'accepte toujours pas d'ailleurs. Inconsciemment, je me raidis légèrement, tentant de respirer profondément afin de dominer mes émotions le plus possible. Un sujet particulièrement sensible, je suis pris d'une petite bouffée de chaleur composé d'un furieux mélange de colère et de jalousie voir même peut-être de dégout. Je détourne un instant la tête sur ma droite, regardant dans la vague tout en tournant ma langue fourchues plusieurs fois dans la bouche. Finalement, je n'aurai peut-être pas du lui poser cette question. Je commence à avoir l'impression qu'elle me parle de ce Bouffon depuis des heures. Si je laissais mes démons prendre le dessus, je serais déjà en train de partir mais je continue de lutter contre moi-même. Je dois assumer après tout, c'est moi qui ai voulu savoir...
La seule chose qui m'aide à supporter cela, c'est ma confiance en Elisabeth. J'ai confiance en elle, je sais que son histoire avec Allen est du passé... ou du moins je l'espère. Par contre, il m'est impossible de digérer cela, il vaut donc mieux tout simplement que je ne le croise jamais. Ne sachant pas toujours de quoi je serais capable, surtout en ce qui concerne Elisabeth. Je m'efforce alors à plonger à nouveau mon regard azuré dans ceux de ma belle brune, qui a la délicieuse idée de m'embrasser. Chose qui ne manque jamais d'apaiser, même si une flamme ne s'éteint jamais aussi facilement. Je frémis légèrement lorsqu'elle part mordiller un point sensible au niveau de mon cou. Je la regarde alors avec une certaine intensité, avant qu'elle ne vienne à changer les rôles exceptionnellement. A dire vrai, je m'attendais à ce qu'elle me pose cette question un jour ou l'autre.
« Oui... oui je t'ai haïs pour avoir trahis les Serpentards. Ce fut d'ailleurs une des raisons pour laquelle je m'en prenais souvent à toi ! Comme à présent tu le sais, tu as toujours beaucoup compté pour moi et te voir changer de baguette d'épaule ne pouvait que me rendre furieux. Je ne comprenais pas, pour moi c'était comme cracher sur notre maison et... sur moi par la même occasion d'ailleurs. Surtout pour ensuite avoir osé fréquenter des Bouffondors ! »
Je soupire un instant, sans lâcher le regard d'Elisabeth. Ma main caressant délicatement la sienne. Mon visage ainsi que mon regard ne s'est toujours pas détendu par rapport à ses dernières paroles à propos d'Allen. Quelque chose ma tracasse, quelque chose ne me plais pas du tout...
« Je n'aime pas savoir que tu as déjà aimé quelqu'un d'autre que moi ! Surtout ce... Allen ! »
Une grimace de dégout, voir de haine se fige sur mon visage. Par respect pour Elisabeth je n'ose citer aucune insulte à son propos même si ce n'est pas l'envie qui manque. Avant qu'elle n'ai le temps de répondre, je reprend aussitôt :
« Est-ce que tu l'aimes toujours ? Que je saches tout de même à qui tu penses quand tu me regardes... »
Je ferme un instant les yeux et me mord à la langue afin de me forcer à me taire. Jaloux et exclusif, deux mots qui me définissent bien. Je sais parfaitement qu'Elisabeth ne m'appartiens pas, mais je ne supporte pas et n'accepterai pas de ne pas avoir l'exclusivité, de savoir qu'un autre est autant aimé par elle. Non je veux être le seul et l'unique, que personne ne m'égale. Égoïste certes, mais c'est ainsi. Seulement là, je me sens partir en vrille. Ma main sert celle d'Elisabeth, tandis que je défie à nouveau son regard. Je dois quand même avoir l'air stupide en réagissant de cette manière, mais c'est plus fort que moi. Je ne partage pas, et encore moins la femme que je désire et aime.
|
|
|
|
Elisabeth Winster
7ème année Serpentard
Nombre de messages : 1955
Age : 43
Maison : Serpy un jour serpy toujours
Emploi : Elisa de jour...Bella de nuit
Humeur : En manque...='(
Feuille de personnage Côté coeur: Il est mon âme, ma vie, mon tout...Scorp' Camp: Les deux Niveau magique: (73/100)
|
Sujet: Re: je crois que je....(Scorpius) Dim 21 Aoû - 2:40 |
|
|
Parfois, le monde continu de tourner sans qu’on ne soit réellement dedans. C’est un peu comme une brèche, une mise sur pause. Un instant dans une vie, une sorte de monde parallèle. C’est un peu comme si la réalité laissait sa place au rêve. Comme si, tout devenait possible et comme si nous n’étions plus des marionnettes entre les mains du destin mais, bel et bien le maitre de notre vie.
J’aime ces instant ou l’on se sent intouchable et ou l’on peu vivre des choses qui, jusque là nous semblaient impossibles. J’aime pouvoir me sentir seul au monde sans aucune angoisse et pouvoir respirer sans avoir à penser aux conséquences de chacune de mes actions. Mieux que personne, je sais combien ces moments sont précieux…Combien il faut prendre le temps de les vivre car…fatalement, la réalité reprend ses droits. Violemment, on se retrouve projette dans le monde ! C’est un peu comme une gifle, comme un rappel à l’ordre. On ne peut vivre indéfiniment a coté du monde. Il faut tourner avec…et accepter de n’avoir aucune emprise sur le temps.
Ce moment avec Scorpius, je veux pouvoir le graver en moi. Jamais je n’aurais pensé qu’on en arriverait là…Entre lui et moi, tellement de choses se sont passées, qu’il m’arrive de me demander si ‘l’on arrivera réellement a tout reprendre à zéro. Avant d’être mon amant, il avait été mon ami…puis, il avait été mon ennemi et maintenant…J’étais de nouveau dans ses bras sans réussir à concevoir ne serait ce que l’idée un jour de pouvoir en sortir. Mon cœur battait à l’unisson avec le sien, mon désire d’être avec lui semblait bien plus fort que le désir de le tuer qui, jadis, m’avait habité. A tord ou a raison, je devais l’admettre : j’étais irrémédiablement amoureuse de ce Serpentard ! Tout nous oppose, nous sommes le jour et la nuit, conçu pour nous battre l’un contre l’autre mais, malgré tout cela : Je l’aime.
Pour être honnête, je ne pensais pas venir un jour ici avec lui. Pour moi, cet endroit est un peu comme ma cachette secrète, le lieu ou j’aime me retrouver. Ici, je me sens en sécurité, coupé du monde et totalement libre. Jusqu’à aujourd’hui, j’étais certaine de ne jamais révéler son existence à personne. Je pensais qu’il n’y aurait jamais personne avec qui je lirais mon sang pour qu’il puisse voir mon petit paradis. Le fait de ne jamais en avoir parlé avec Lindsay, Anna, Elynn ou Richard m’avait convaincu qu’il n’y aurait jamais personne avec qui je partagerais mon secret. Et pourtant…Scorpius est bien là. Nous sommes bel et bien, entrés ensemble ! Ses yeux dévorent le même paysage que moi, son cœur se noie dans le même sentiment de bien être qui m’habite. Pour lui prouver la justesse et la sincérité de mes sentiments, je n’ai pas une seule seconde hésité à lui ouvrir la porte de mon jardin secret. Je lui ai présenté une partie de ma vie encore bien obscure pour les autres. Il vient de rencontrer une part de famille totalement inconnue à mes autres amis. C’est un peu comme si, là, devant lui, je me livrais corps et âme.
Qu’importe si, au départ, je n’étais motivée que par le besoin de partager avec lui un morceau du passé de nos parents réciproques. Je ne suis pas assez dupe pour croire une seule seconde l’avoir conduit jusque là, simplement pour qu’il voit de ses yeux les mensonges de son père ! La déception qui m’habite chaque fois que je pense à Drago n’est pas ce qui m’a décidé à venir ici avec Scorpius. Non…je suis ici car je voulais qu’il sache, je voulais qu’il comprenne…je voulais enfin pouvoir soulager ma conscience et libérer mon cœur des sentiments secrets qui le rongeait chaque fois que mon regard entrait en contact avec un certain regard orageux.
Maintenant…il sait ! Et, si nous sommes encore là, si je suis maintenant dans ses bras c’est parce que lui aussi avait bien des confidences à me faire. L’amour que je croyais en sens unique et au final partagé. Contre vents et marrés, nous venons de décider de nous offrir une ultime chance d’aller au bout d’une histoire commencée il y a bien des années.
Comme a notre habitude, nous nous taquinons avec un zest de perversité. J’aime a lui rappeler qu’il n’est pas tout puissant et qu’il aura beau jouer les grands sorciers, il demeurera toujours dans l’ombre de Jedusor…Tandis qu’avec malice je lui rappel combien ce dernier déteste être appelé Leonard, il prend son air angélique et plaide « non coupable ». Je n’ai pas la force de le charrier d’avantage, craquant sous son petit air de gamin pris en faute. J’éclate de rire, frappe légèrement sa cuisse droite et hausse les épaules à mon tour.
-C’est pas faux…et de toute façon, s’il était là…je serais dans l’obligation de le noyer pour lui faire oublier tout ce qu’il aurait vu et entendu…ce serait dommage, n’est ce pas ?
C’est à mon tour de prendre un faux air d’ange innocent. Scorpius sait très bien que noyer Jedusor serait un véritable fantasme pour moi. C’est fou comme on peut avoir de points commun lui et moi…il rêve de luncher certaine de mes connaissances, tandis que moi, je rêve de noyer certaine des siennes ! Encore heureux qu’ensemble, nous arrivons à trouver un compromis !
J’aime à faire étalage de mes connaissances. Qu’importe qu’elles soient moldus ou sorcière, j’aime pouvoir sortir de mon chapeau l’histoire qui colle à la situation. Pour cette fois, ce sera Roméo et Juliette. L’air ahuri de mon Salazar ne me trompe pas : Il ne sait si ce que je lui sers est du lard ou du cochon ! Je rirais bien de sa mine déconfite si je ne craignais pas de le vexer ! Et puis…j’ai trop de respect pour Shakespeare ! Après l’avoir si justement cité, se serait du gâchis que de me mettre à rire ! Ma tirade en perdrait tout son charme !
Il fait semblant d’être mouché par mon allusion a sa soit disant manque de culture. Avec un geste qui frôle le puéril, il me tire la langue. Je lui fais les gros yeux et, me retournant pour le regarder par en dessous, je brandis un doigt accusateur en sa direction :
-Qu’est ce donc que cette éducation, Monsieur Malefoy ? Je vous prierais de laisser votre langue dans votre bouche si vous ne voulez pas que je m’en occupe personnellement !
Regard lourd de sous entendu, petit air mutin et j’adore ce que je lis sur son visage. Je me dépêche de me retourner pour le laisser sur sa faim. Je m’emparerai de ses lèvres plus tard, lorsqu’il ne s’y attendra pas…C’est tellement plus drôle ainsi. Lui et moi sommes de la même trempe…nous aimons tout les deux jouer avec nos proies. Il est présentement la mienne mais, je ne suis pas dupe, je sais que d’un tout autre coté, je suis aussi la sienne. Jouer, séduire, faire rêver, espérer, se faire désirer…L’un comme l’autre nous sommes des adeptes de ces procédés. Normal, après tout…nous sommes des Serpentard ! J’ai envi de le taquiner encore d’avantage, de pousser encore plus le bouchon. Aussi, je laisse se poser sur mon visage une expression de désespoir et, je secoue la tête avec fatalisme…
-Ha…Scorpius…Non, vraiment…je ne sais pas comment te le dire…
Je fais semblant d’avoir du mal à trouver les mots tandis qu’il pose sur moi un regard presque inquiet. Il doit se demander se qui va encore lui tomber dessus. Je pousse un grand soupire
-J’aurais aimé ne pas faire le sale boulot mais…Quelqu’un doit bien te le dire…Les livres de quidditch et les livres d’image de fille nues ne sont définitivement considéré comme de la culture !
Pas folle la serpy…je prévois le cou qui va me tomber dessus en m’écartant légèrement de lui. Je rigole de son expression déconfite ! J’adore…c’est tellement jouissif que de pouvoir admirer Scorpius Malefoy partager entre son désir de jouer son rôle de sale gosse arrogant et celui d’accepter la boutade en rebondissant dessus. Je sais très bien qu’il est cultivé…la preuve en est : ses notes !
-Tu sais, un moldus a dit « connais ton ennemi encore mieux que tu ne connais tes amis »…En d’autre terme, lire les bouquins moldus me donnerait un avantage si comme toi, je les voyais comme des ennemis….
Quoi qu’il en dise, les non sorciers n’ont pas que des bêtises à écrire. Certain on des théories plus que passionnantes sur les sorciers même s’ils n’ont aucune preuve tangible de notre existence. Je n’aime pas me fermer à l’opportunité d’apprendre d’avantage. Je reste convaincu que, si les moldus on l’excuse de ne pas nous connaitre, nous, nous devrions nous investir d’avantage. De plus en plus, j’ai du mal à accepter de voir des non sorciers galérer avec un truc qu’on pourrait résoudre avec un seul cou de baguette. Je trouve injuste que certain meure encore de maladie qui, pour nous, ne sont plus que des souvenirs grâce aux potions.
Scorpius n’a jamais été sensible que moi aux rumeurs. Normal…Non pas qu’il n’y en ait jamais eu a son sujet mais, leur auteur sont assez malin pour ne pas en promulguer qui le tourne trop au ridicule. J’imagine qu’il leur fait plus peur que moi…Je ne suis guère étonnée de le voir prendre l’idée d’entendre mille chose sur nous avec fatalisme et désinvolte. Quelle importance ? Pour lui, tant qu’on parle de lui c’est qu’il est un sujet intéressant. Pour moi, tant qu’on parle de moi, c’est qu’on empiète sur ma vie privée ! A la place des fouteurs de bordel, je serais bien plus inquiet à l’idée de tomber sur une Elisabeth Winster en colère que sur un Scorpius Malefoy flatté qu’on perde du temps a parlée sur sa tête ! Mon regard se perd un moment vers l’horizon. Je ne m’attendais pas a ce qu’il change…je savais qu’il en serait ainsi. Quelque part, je ne peux m’empêcher de frémir en pensant au jour ou il épousera totalement ses convictions. Je joue avec le feu et, au lieu de me barrer en courant, je reste là. Je sais que c’est mal, je sais aussi qu’aux yeux de certain, m’afficher avec Scorpius sera presque une trahison. Je ne m’attends pas à être comprise…Pour nombre de mes amis, je serai simplement en train de faire une connerie de plus.
-Je ne m’attendais pas à ce qu’il en soit autrement. Quel que soit nos convictions et, bien qu’elles diffèrent, je ne voudrais jamais que tu changes pour moi Scorpius. Si tu dois changer, je veux que cela soit avant tout de ton propre chef. Tu es aussi libre que je le suis et, je ne suis pas manipulatrice…ou du moins, je ne le suis pas avec toi.
J’ajoute la fin avec un petit sourire en coin. Lorsque je le veux vraiment, je sais faire en sorte d’obtenir l’objet de ma convoitise. Disons que je sais être…convaincante. Seulement, dans le cas de Scorpius, je sais qu’on ne peut changer une personne contre sa volonté. Changer le naturel, il revient au gallot.
Un jeu de questions/réponses s’installe entre nous. Si sa première question me prend au dépourvue, je choisie d’y répondre avec tact et précision. J’ai besoin qu’il comprenne certaine chose, besoin qu’il accepte que je puisse moi aussi, avoir un passé sentimental. Je ne m’attendais pas a se qu’il saute de joie, mais son regard fuyant me déstabilise d’avantage. Parler de William me coute autant qu’a lui de devoir m’écouter. Son sang froid est tout a son honneur mais pour l’empathique que je suis, il ne fait nul doute qu’il ne s’agit que d’une façade. Je peux entendre ses dents grincer et sentir tout l’effort qu’il fait pour ne pas exploser de rage. Sa haine est palpable, son désir de possession aussi. Si la raison me souffle de faire marche arrière illico, ma conviction me pousse à aller jusqu’au bout. Je ne veux plus de non dit entre nous, plus de manque de confiance.
A nouveau, il me fixe mais son regard brule encore de sa rage contenu. Se rend t’il compte qu’il est pour moi un livre ouvert en cette instant ? C’est à mon tour de percer l’abcès, d’avoir une réponse franche a cette question qui me hante. De l’amour a la haine et vice versa. Pouvons-nous vraiment reconstruire quelque chose après tout ce qu’on a traversé ? Je l’écoute et je fuie du regard. Je me sens injustement accusé et je crispe les points. Derrière mes dents, ma langue me fait mal. Mon sang bouillonne et, comme a chaque fois ou je me sens attaquer, la présence de Bella se fait sentir. J’essaie d’accuser le cou, de faire preuve de détachement mais, jamais je ne saurai rester passive. Mon regard le fuie et contre le sien, mon corps se tend. Revenir sur une conversation qu’il me semble avoir eu mainte fois avec lui n’est pas une bonne chose…Et pourtant…il ne sera pas dit qu’il pourra avoir le déçu sur moi. Jamais je ne m’abaisserai à me faire injustement accusé ! Jamais je n’accepterai d’être jugé par quelqu’un qui est au moins aussi noir que moi.
-Je ne crachais sur personne, Scorpius ! J’ai simplement choisis d’arrêter de jouer un rôle qui m’allait mal ! La parfaite petite serpy, bien sous tout rapport qui effraies les gens d’un seul regard…ce n’était pas moi ! Cette fille n’existe que dans les rêves de mon père Scorpius…Dans ses rêves et, visiblement dans les tiens ! Alors oui ! J’avoue, peut être que je me suis jouée de vous en laissant croire que j’étais une Salazar digne de ce nom ! Peut être que je vous ai menti, bluffé…Mais au final, vous devriez en être fier ! N’ais je pas fais ce que tout Serpy sait faire à la perfection ? Trompé mon monde ! Quant au blason des Serpentard…techniquement, c’est au pied de Jedusor que j’ai choisi de m’en débarrasser ! Tu sais pourquoi ? Parce que je veux être libre ! Libre de pensée, de mes mouvements, de mes choix ! Je veux pouvoir faire ce que bon me plait sans avoir de compte a rendre a un fils de Lord qui n’aura jamais assez d’envergure pour faire autre chose que construire sa réputation sur celle de son andouille de paternel !
Je suis lâchée et comme a mon habitude, je m’emporte ! Mon coté gryffondor prend le dessus avec un soupçon du serpent qui arrive à mettre autant de venin que possible dans chaque mot. La condamnation final de Scorp’ est la goutte de trop
-Oh, oui bien sur…parce que toi, évidemment, tu n’es jamais sortie avec une bouffondor ? Non, c’est certain…Et, bien évidemment, entre une sang pur de bonne famille et une sang mêlé complètement souillée et au nom de famille aussi traitre que le mien est glorieux, tu n’as jamais choisi la moins que rien ? Non, bien entendu…tu es au dessus de tout ça, pas vrai, Malefoy ?! Jamais, au grand jamais tu n’aurais porté le déshonneur à ta famille en choisissant devant Jedusor en personne de suivre une Potter plutôt que de rester avec ta chère et précieuse petite maison !
Si je reste dans ses bras, on peut sentir combien je suis en colère. L’appeler par son nom de famille est signe qu’il vient de mettre le feu aux poudres. Je l’aime…mais tout ne lui est pas permis pour autant ! Je garde pourtant sa main dans la mienne, je suis réceptive a ses caresses et, malgré ma colère froide, j’y réponds avec tendresse. Son autre condamnation me fait soupirer
-Scorp’…si je dois faire avec l’idée d’avoir du te partager avec une Potter, tu devras composer avec Allen ! Qu’est ce que tu veux que je te dise ? Tu m’avais laissé tombé pour cette Rousse débile, je n’allais pas te pleurer jusqu’à la fin des temps quant même ?! T’étais heureux avec ta bouffonne, j’avais bien le droit d’essayer de l’être de mon coté, non ?! Ça ne me plait pas que tu es aimé, dis je t’aime et que tu te sois pris du bon temps avec cette fille mais, pour autant, je peux rien y faire ! Ça ne me plait pas non plus de voir que tu aimes encore aller lui parler, lui sourire et même rire avec ! Seulement, tu sais quoi ? A part la tuer, je ne vois pas comment je pourrais éviter de la voir te faire son numéro de charme ! Hors, même si cette idée est très tentante, me mettre la famille Potter a dos ne me semble pas une bonne chose !
Non mais des fois ! Il croyait quoi ? Qu’il était le seul à être possessif et jaloux ? Pas de bol, je le suis tout autant ! Et pas de bol non plus, même si je respecte les gryffondors, je ne suis pas disposée à ne pas lui tenir rigueur au sujet de sa propre petite trahison. Ne lui en déplaise, je ne m’appelle pas Jedusor ! A moi, il ne me fera pas avaler qu’il était avec elle juste pour accomplir je ne sais quel plan débile ! Je remarque tout de même que, si lui c’est contenu de donner des petits noms inamicaux à Allen, je ne m’en suis pas privée pour Lily ! Je m’en fiche ! J’assume ! J’ai horreur de repenser à lui et à elle ! Horreur de revoir ces scènes ou ils s’embrassaient langoureusement ! Merlin…ça me fiche la nosée !
Et puis, comme venant d’on ne sait ou…la gifle fatal. L’accusation qui ébranle, qui vous balance un bon cou de point direct et vous laisse au tapis. C’est le mot de trop ! Je me sens humilier dans ma chaire ! Avec violence, je dégage ma main. Mes yeux lancent des éclaires et, je décide de laisser à Bella le soin d’envoyer ce rustre bouffer la poussière ! Son regard défie le mien, fatal erreur ! Avec une souplesse et une rapidité qui n’est pas sans le surprendre, je me retrouve debout a le toiser
- Comment oses-tu ?! Tu m’as humilié devant tout Serpentard en choisissant une sang de bourbe pour être a tes cotés ! Tu m’as trahit en révélant a mon père ma liaison avec William ! Tu m’as blessé pour protéger ce cretin de Jedusor ! Tu m’as fait m’exiler ! Tu m’as mentit, bafouer, trompé, renié, rejeté…et quoi d’autre encore ? ! Et moi, que t’es je fais ? RIEN ! Quant tu prenais du bon temps avec ta rousse, je n’ai rien dit ni a Jedusor, ni a ton père ! Quant Drago m’a demandé pourquoi on ne se parlait plus, je me suis tue ! Quant tu m’as envoyé un oubliette raté, j’ai pris sur moi de faire semblant d’avoir oublier cette soirée dans les couloirs ! Quant j’ai voulu mourir plutôt que de passer ma vie à te haïr, je pensais toujours à te protéger ! Et que me donnes-tu cette fois ci ?! Des accusations, encore des accusations ! Ton manque de confiance en mon amour pour toi est une humiliation de trop, Scorpius !
D’un geste, je sors ma baguette. Je lui fais face et, le voir se tendre et perdre pied est réjouissant. Enfin ! Il semble enfin comprendre les choses ! N’est il pas trop tôt !
-Si, après t’avoir ouvert mon cœur et conduit ici, en ce lieu ou jamais Will n’a mit les pieds ne suffisent pas à te convaincre que mon amour pour toi est plus fort que la compassion que j’éprouve aujourd’hui pour William…Alors, rien d’autre ne le fera. C’est dommage mais c’est comme ça !
D’un cou de poignet souple, je transforme mes sous vêtements en un joli maillot de bain deux pièces. Mes habits tombent à mes pieds et, je lâche mes cheveux. Mon maillot épouse mes formes et sa couleur vert et argent met en valeur mes yeux. Le haut n’est tenu que par deux fines ficelles. Je recule sans quitter Scorpius des yeux
-J’aime toujours William…de cet amour qui fait qu’on a envi de sauver l’autre du merdier dans lequel il c’est mit ! Un amour coupable, redevable ! Un amour qui n’a pas d’égale devant l’amour que j’éprouve pour toi ! Lorsque je t’embrasse, il n’y a que toi dans mes pensées ! Lorsque je suis contre toi, c’est ton cœur qui réchauffe le mien ! Lorsque je suis loin de toi, c’est à toi que je pense ! Lorsque je te sais en danger, c’est pour toi que je tremble ! Seulement…vue le peu de considération que tu as pour moi et vue ta tendance à vouloir me faire passer pour une garce une fille facile…je ne suis pas certaine de pouvoir accepter une humiliation supplémentaire ! L’amour n’est pas une compétition, Scorpius ! Tu oses m’accuser de toujours aimer Will alors que, toi-même, tu en es encore a avoir le cœur qui bat devant cette Lily Pot de Fleur ! Et quoi ? je dois accepter ça, mais toi tu as le droit de piquer une crise vis avis de Will, c’est ça ?!
Et, sans un mot de plus, je lui tourne le dos, prends mon élan et…Saute de la falaise ! Je connais cet endroit par cœur, j’y ai sauté mainte et mainte fois. Je sais ou je dois atterrir exactement pour ne pas m’écraser contre l’un des rochers. Le vent s’engouffre dans mes oreilles et, j’entends une voix semblant venir de très haut hurler mon prénom. Je sourie. Visiblement, Scorpius est au bord de la panique. Je déploie tout mon pouvoir vers lui pour ressentir ce mélange de peur, d’incompréhension et de je ne sais quoi…Visiblement, l’imprévisible vient de le frapper de plein fouet. De là haut, il doit croire que je vais tout simplement m’écraser sur les rochers. D’ailleurs…c’est ce que je ferais si, je ne savais pas comment faire pour les éviter.
Mon corps fend l’eau dans un « plouf » assourdissant qui projette une multitude de paillette mouillé dans les airs. Un moment, je reste sous l’eau, retenant mon souffle pour profiter de cet instant de plénitude. Mes poumons vont explosés, je donne un cou de pied pour remonter vers la surface. L’eau est bonne, bien qu’un peu fraiche. Je me tourne vers le rivage, le rejoins en deux ou trois brasse. Scorpius est là, courant sur le chemin menant à la baie. Son regard accroche le mien tandis que je m’extirpe de l’eau. Mes cheveux dégoulinent et je les rejette en arrière, bombant du même cou la poitrine. J’avance vers le serpentard avec une suffisance qui rendrait jalouse Lindsay si ce n’était pas elle qui me l’avait apprit.
Arrivé a la hauteur du vert, je plante mon regard dans le sien qu’il semble avoir du mal à maitriser.
-Hey bien…Aurais tu eu peur, Scorpius ?
Je plaque une main humide sur sa joue et un sourire se pose sur mes lèvres
-Oui, c’est bien moi…tu ne t’attendais pas à autant de perfection pas vrai ?Je ne suis pas rousse mais, j’ai tout de même certain atout. Enfin…Tu m’excuseras, mais j’ai laissé ma baguette là haut et, j’en aurais bien besoin pour me réchauffer.
Je m’éloigne de lui en roulant des hanches. Une parfaite serpy ! Il pensait vraiment que la serpentard en moi était morte ? Haha ! Et bien, il doit être surpris ! Je sens son regard sur moi et me retourne
-Et bien, tu restes à admirer mes courbes ou tu viens avec moi ? Remarque…peut être devrais tu plonger dans l’eau toi aussi…Elle est très fraiche, peut être que sa suffira à remettre tes idées en place…
Et avec un sourire plus que malsain, couvrant un rire serpentesque j’ajoute dans un clin d’œil
-Ceci dit…y’a pas que tes idées qui devraient se remettre en place…mais rassure toi, l’eau froide agit également a ce niveau là !
Et toc ! Ha haha ! Qu’il est rare de voir une rougeur se poser sur les joues de mon serpy favoris. Je continu de le fixer, penchant un peu la tête et mordillant ma lèvre
-Je vais te faire une confidence, Scorpius…Seul un homme pour qui j’ai de vrai sentiment a le droit de me voir tel que je suis…maintenant, fait de cet aveux ce que tu veux….Je monte me faire doré au soleil !
|
|
|
|
Scorpius Malefoy
|| Serial LoØover ! ♥♥♥
Nombre de messages : 306
Age : 34
Maison : Serpentard
Emploi : Te faire vivre l'Enfer !!
Humeur : Démoniaque !
Feuille de personnage Côté coeur: JE m'aime x) Camp: Le mal Niveau magique: (77/100)
|
Sujet: Re: je crois que je....(Scorpius) Mar 17 Juil - 4:24 |
|
|
On ne peut changer réellement quelqu'un, faire d'une personne autre chose, aller à l'encontre de sa nature. Et pourtant, durant depuis ma plus tendre enfance j'aime jouer avec la personnalité des autres ainsi qu'avec leur esprit. Manipuler des personnes, afin de tester ce qu'ils sont... c'est tellement simple. Bon nombre de mes victimes ont prouvés qu'ils n'avaient absolument aucune personnalité, rares ont été les autres. Hormis Lily et surtout Elisabeth. Les deux seules et unique femmes pour qui j'ai réellement craqué. Deux femmes capables de me tenir tête, de sortir du lot et de réussir à attirer mon attention sur elles. Jamais je n'aurai cru un jour possible de rencontrer ce genre de femme. Peut-être ai-je une trop grande vision de mon égaux, mais c'est comme ça, c'est dans ma nature. Étant du genre à me lasser plutôt vite, à m'ennuyer ou à jouer de mes nombreux caprices. Je ne saurai en aucun cas expliquer comment, mais Elisa' a toujours su s'adapter et éduquer ma nature à la perfection sans jamais avoir tenté de me changer. Contrairement à moi, j'ai déjà essayé de me jouer d'elle, de faire d'elle une de mes nombreuses victimes, mais au final cela n'a fait que me rapprocher d'elle davantage. De plus avec le recule, je n'y prenais réellement aucun plaisir à lui faire du mal, bien au contraire. Et voilà donc où nous en sommes. Je suis devenu stupide, amoureux et maladroit. J'ai développé des symptômes et une maladie incurable et impossible à maîtriser, que je n'ai pas choisis et que je dois pourtant assumer pleinement. Moi qui pensais pourtant être l'homme le plus vacciné contre ça. Notre complicité est unique tout comme nos nombreux points communs, et pourtant ce qui nous oppose ne manque pas non plus. Nos caractères sont particulièrement explosifs, même si elle est peut-être beaucoup plus menaçante que moi dans le fond. Sachant qu'elle doit être plus courageuse que moi. Fort heureusement, je ne suis pas aussi trouillard que mon paternel, mais j'en ai hérité pas mal. Pour le moment, je n'ai jamais ressentis de colère extrême, personne ne m'a encore poussé réellement à bout. Et pourtant, j'ai déjà su effrayer bon nombre de personnes. Quoi qu'il en soit, on peut dire que notre couple est des plus explosifs. J'aime jouer avec elle, faire des sous-entendus, quand elle ose me faire sa vipère. Son petit côté inaccessible me provoque comme une sorte de désir à son égard, en plus de celui que je ressens déjà naturellement pour elle. Jamais je ne me lasserai de cette attraction qu’il y a entre nous. Je l’ai bien compris durant toutes ces années, que nous soyons en conflit ou non, ce ressentis ne change pas.
Si il existe bien un mot pour nous définir tous les deux, c'est bien le mot : imprévisible. Nous pouvons très bien être tendre et particulièrement gentil l'un envers l'autre et se disputer d'une seconde à à l'autre. Ce qui est le cas d'ailleurs actuellement. Il semblerait que j'ai touché un point sensible de la jeune femme. J'ai souvent eu le don de mettre facilement le doigt là où ça fais mal, ou d'énerver une personne à une vitesse fulgurante, même si parfois ce n'est pas du tout dans mon intention. Alors que nous étions l'un contre l'autre, Elisabeth finit par s'écarter de moi folle de rage. J'avoue ne pas avoir été très tendre dans mes mots, mais je ne regrette pas pour autant mes paroles. Elle m'a posé une question, voulant mon opinion, elle l'a eut. N'ayant en aucun cas dis dans mes propos que je suis blanc comme neige. Je sais que mon casier est plein à craquer et que j'ai aussi flirté avec une Gryffondor, mais il me semble que le sujet était tourné sur elle et non sur moi, pour une fois. C'est donc non sans surprise que j'observe le comportement de mon interlocutrice changer du tout au tout, sans un mot et étant bien obligé d'écouter tout ce qu'elle me lance en pleine figure. C'est en quelque sorte dans ce genre de situation que je ne serais pas contre le fait d'être sourd. Je sers les dents et les poings. Elle est en colère, j'arrive à ressentir sa frustration et c'est comme si ses yeux me lançaient des endoloris. Quel caractère, mais surtout... quelle mauvaise foie ! Je recule d'un pas, mes sourcils se haussent et mon visage se crispe un instant. Voilà exactement la raison pour laquelle je n'aime pas me confier aux gens et préfère garder mon opinion pour moi-même qui a faire ma langue de vipère dans le dos d'autrui. J'ai beau avoir des sentiments pour elle, je n'apprécie pas qu'on me parle de la sorte et encore moins une fille. Je sais contenir mon côté macho, mais il y a des limites à ne pas franchir. Je reste figé et me braque. Mon regard s’assombrit et c'est comme si je ne l'écoutais plus. Il y a certaine chose que j'arrive à comprendre, mais son comportement me dépasse par moment. Si elle tient à ce que je fasse des efforts, il faudrait que ce soit dans les deux sens. Même si je l'aime telle qu'elle est, je garde moi aussi mon tempérament qui n'est justement pas du genre à faire le dos rond à chaque haussement de ton de madame. Même si j'ai tord, je suis suffisamment borné et fier pour continuer à tenir tête à quelqu'un. Et Elisa' risque de ne pas être déçu sur ce point de vu là, mais ça elle le sait certainement déjà, me connaissant plus que quiconque. Elle me donne l'impression de se croire plus maligne que moi. J'inspire alors très profondément, fermant presque les yeux lors d'un instant. En temps normal, j'aurai certainement déjà perdu mon sang froid depuis longtemps et lui aurai peut-être déjà lancé un sort hors ce n'est pas le cas. Premièrement parce que c'est Elisabeth qui est en face de moi et deuxièmement je n'ai aucunement envie de gâcher davantage cette journée, censée être particulièrement forte en émotion certes, mais surtout très agréable pour elle comme pour moi.
C'est alors que d'un geste, la brunette sort sa baguette magique tout en continuant de me faire face. Machinalement je me tends, mais ne la quitte pas des yeux pour autant. Lors d'un instant, j'avale difficilement ma salive et ai beaucoup de mal à cacher ma surprise, mais je ne suis pas super effrayé pour autant. Sachant pertinemment qu'Elisabeth ne me fera aucun mal et encore moins à cause d'une prise de tête. Je suis conscient d'avoir peut-être un peu trop exagéré en faisant mine de douter de ses sentiments pour moi, mais je voulais simplement me faire désirer comme bien souvent et l'entendre me dire qu'il n'y a QUE MOI qui occupe son cœur et personne d'autre. Je ne suis pas du genre à partager, mais alors pas du tout et encore moins à ce niveau là. Son histoire avec William est quasi similaire à celle de Lily et moi, donc disons que je suis apte à la comprendre, mais malgré tout si je pouvais effacer ce bouffon de sa mémoire et de son cœur définitivement, je n'hésiterai certainement pas à le faire. Ne supportant même pas qu'elle prononce son nom ni même qu'elle pose le moindre regard sur lui ou sur une photo de ce dernier. Par jalousie, je serais prêt à aller loin, très loin. Tandis que la Serpy continue son monologue, moi je tente de maitriser mes nerfs du mieux que je peux. Même si ma langue fourchue a bien envie de rétorquer aussi et que le venin ne manque pas de bouillonner dans ma bouche. Je continue de la fixer, sans aucune expression sur le visage, hormis de la surprise qui se transforme petit à petit en de l'exaspération voir même presque en de l'arrogance. C'est alors que je la vois se servir de sa baguette pour en faire usage sur ses vêtements, transformant ainsi ses sous-vêtements en un joli maillot de bain deux pièces qui dessine ses formes féminines à la perfection. Puis elle finit enfin par en venir au but et par m'avouer à sa façon que je suis tout de même bien au dessus de William. Même si j'aurai préféré être le seul et l'unique, je suis en position de pouvoir la comprendre. Sans un mot, je la regarde se débarrasser de ses vêtements ainsi que lâcher sa belle chevelure brune. J'avoue qu'aucun mot ne me vient en bouche, n'ayant simplement pas envie de discuter plus longtemps de ce sujet. D'autant plus que le comportement de la brunette n'a pas manqué de me vexer.
Mon regard se détourne d'elle seulement lors d'une seconde, le temps de jeter un petit coup d’œil en direction du manoir tout en passant nerveusement ma langue entre mes lèvres. Puis, j'ai tout juste le temps d'entrevoir Elisabeth me tourner le dos et de se jeter du haut de la falaise. Mes yeux sortent de leurs orbites et mon cœur manque un battement. Sans même avoir le temps de comprendre, je me place tout juste au bord de la falaise et hurle non sans inquiétude :
« ELISABETH !!»
En une seconde, on peut dire qu'elle a réussit à transformer ma colère en une vague de panique qui me fais pâlir encore plus que je ne le suis déjà au naturel. Je me penche légèrement, les yeux rivés en direction des rochers plusieurs mètres plus bas espérant ne pas y voir son cadavre. Je la connaissais folle, mais tout de même pas à ce point ! J'entre aperçois alors un petit chemin sur le côté menant à la baie, espérant l'y retrouver. Mon cœur bat la chamade, je n'arrive décidément plus à me maitriser. A peine descendu au niveau du rivage, c'est une déesse que je vois sortir de l'eau juste là, sous mes yeux. Je dévore alors chaque parcelle de son corps qui m'est accessible de voir, comme si c'était la première fois que je la voyais en si petite tenue. Sa démarche est des plus sensuelles et sa poitrine terriblement alléchante. Mon esprit quelque peu pervers aime imaginer ce qui peut bien se cacher sous ses fins morceaux de tissus. C'est donc non sans difficulté que je dresse le menton, tentant de cacher vainement mon regard vorace. A son tour elle me fixe. Je m'avoue vaincu, mais n'en démontre rien pour autant. Elle joue de ses atouts et tente de me déstabiliser une fois encore, tout en semblant prendre plaisir à m'avoir fais peur. Me voilà de nouveau vexé. Quelque peu touché dans mon orgueil, je tente de détourner mon regard d'elle et de rester de marbre, même si à l'intérieur ça ne se passe pas du tout de la même façon. Lorsqu'elle s'éloigne de moi, je me retourne et l'admire avec gourmandise roulé des hanches. Difficile d'ignorer une œuvre d'art. Là j'ai enfin l'impression de retrouver la Serpy qui sommeil en elle et que je ne manque pas d'apprécier. Un petit rictus prend forme aux coins de mes lèvres, tandis qu'elle me surprend en train de la délecter. Sa première remarque arrive à me faire sourire tandis que la seconde me fait quelque peu rosir des joues. Je m'éclaircis la gorge et lève les yeux au ciel en signe de malaise.
Elle me fixe toujours, ce qui ne m'aide pas davantage. On peut dire que cette journée n'aura vraiment pas manqué d'émotions. J'arrive tout de même à plonger à nouveau mon regard, toujours quelque peu contrarié, dans celui de la belle brunette. Cette manière qu'elle a de se mordiller la lèvre, m'a toujours particulièrement séduit. Tandis qu'elle a l'intention d'aller se faire "dorer la pilule", j'arrive enfin à récupérer mes facultés olfactif. Elle a peut-être réussi à me surprendre, à me séduire, à me vexer et à rabaisser mon caquet pour un instant, mais comme on dit : gagner la bataille n'est pas gagner la guerre. Je n'ai pas l'intention d'en rester là. Progressivement et surtout avec beaucoup de volonté, j'arrive à défier de nouveau son regard et avec une certaine assurance tout comme mon timbre de voix d'ailleurs.
« Ne t'en fais pas... je ferai bon usage de cet aveux. Tout du moins tu peux être sûr que je ne le jetterai pas de cette falaise de la même façon que toi tu l'as fais. D'ailleurs je te félicites... tu as en effet réussi à me surprendre. Mais je ne t'en demandais pas tant pour me prouver à quel point je te suis indispensable... »
J'entame quelques pas en sa direction, sans la quitter une seule seconde des yeux, un sourire serpentesque aux coins des lèvres.
« Pour ce qui est de plonger dans l'eau... peut-être que cela pourrait en effet me rafraîchir, mais vois-tu je préfère encore les douches bien chaude... »
Je prend plaisir à bien insister sur la fin de ma phrase. Et oui, je suis une petite nature que voulez-vous. M'arrêtant à quelques centimètres à peine de la Serpy, sans ciller. Nos regards se défient et je n'hésite pas à jouer davantage de mon arrogance en la détaillant une nouvelle fois des yeux de la tête aux pieds, avant de la contourner et de m'éloigner quelque peu.
« Oh et... ce maillot de bain te va à ravir. »
J’entame quelque pas sur le chemin menant jusqu'au sommet de la falaise, sans me retourner, sachant qu'elle devait aussi faire de même. Une fois en haut, j'inspire profondément admirant un court instant le paysage, le temps qu'Elisa" me rejoigne. Puis je sors à mon tour ma baguette d'une de mes manches.
« Si ça ne t’ennuie pas trop, l'idée de griller un peu ma peau de reptile me tente aussi. Hum... dans tous les cas je ne te laisses pas vraiment le choix en fait... »
Mon regard pétille de malice, tandis que d'un geste gracieux voir même quasi professionnel, je commence à me déshabiller à l'aide de mes mains et non de ma baguette. Comme si je faisais presque exprès de lui offrir un petit streap tease en guise de vengeance personnelle. Après avoir retiré mon haut, je me débarrasse avec agilité de mon pantalon me retrouvant en boxer. Le regard effronté, je la regarde sourire en coin. C'est à ce moment là que j'utilise ma baguette pour changer mon boxer en un caleçon de bain vert et blanc. Elle aime mettre son corps en valeur, alors pourquoi ne pas en faire de même ? D'autant plus que je ne suis pas peu fier de mon physique et l'idée d'en faire un peu profiter ma Serpy favorite me plais d'autant plus. J'aime sentir son regard sur moi et surtout l’appâter tel un vil serpent tentant de séduire sa proie.
« Tu comptes rester là, la bouche grande ouverte ? Ou me montrer... l'endroit le mieux exposé au soleil ? »
Je n'ai pas encore digéré la discussion de tout à l'heure, mais pour le moment je n'ai pas vraiment envie de me prendre la tête plus longtemps avec elle en parlant de sujets qui fâchent.
|
|
|
|
Contenu sponsorisé
|
Sujet: Re: je crois que je....(Scorpius) |
|
|
|
|
|
|
|
je crois que je....(Scorpius) |
|
|
Page 1 sur 1 |
|
|
Permission de ce forum: |
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|
|
|
| |