Le bal de Noël [Tout ceux de Poudlard]

Lundi 14 décembre, encore une journée monotone pour les élèves de l'école de Poudlard. Les jeunes sorciers comptaient avec avidité les jours qui les séparaient des vacances de Noël. Le plupart allaient rentrer chez eux, ou du moins le croyaient-ils...
Le porridge de ce matin avait un meilleur goût pour un seul élève, alors qu'il regardait avec indifférence les hiboux voletaient et ramener le courrier pour ceux qui en avaient, Richard essayait de protéger son petit déjeuner des plumes des hiboux. Cela avait un petit côté folklorique mais ce n'était pas très hygiénique d'avoir une plume dans son jus de citrouille. Donnant un coup du plat de la main à une chouette particulièrement vindicative qui voulait un bout de son toast, il esquiva adroitement le coup de bec rageur de celle ci.

*Au moins les entrainements au Quidditch n'ont pas été vint*, pensa-t-il en soupirant.

Regarda sa montre, les cours n'allait pas tardé à commencer dans une petite vingtaine de minutes, certains élèves ( pour la plupart des levé tôt ) sortirent de la grande salle. A huit heures précise exactement le Serpentard se leva de table et prit la direction des grandes portes pour aller en cours. La salle commençait à se vider petit à petit, et Richard suivit le mouvement, c'est à ce moment là qu'un hibou de la Poste sorcière de Pré-au-lard arriva. Il était très remarqué car c'était il était à présent seul dans la Grande Salle, il se dirigea vers le coin des professeur et se posa sur la chaise haute du directeur.
Nathan Unless quelques peu surpris pris la lettre et commença à la lire. Un sourire se dessina peu à peu sur ces lèves avant qu'il ne relève la tête et ne commence à s'exprimer.

_Votre attention s'il vous plaît.

L'attention des élèves étaient tout acquis depuis qu'ils avaient vu le vol du hibou. De plus Unless numéro deux (comme l'appelait parfois les élèves quand il n'était pas là ) avait acquis rapidement un certain respect de la part des élèves ( comment ne me le demandait pas suivait simplement les discussions des tableaux, surtout celui du troisième étage près de la fenêtre qui donne au terrain de Quidditch. La dame au prune adore les commérages pour peu que vous lui donniez un secret en échange des siens.) Hemm nous nous éloignons du sujet

_Je viens de recevoir une lettre fort intéressante, dont je vais vous faire part.

Le bal de Noël [Tout ceux de Poudlard] Parche12

Le bal de Noël [Tout ceux de Poudlard] Parche12

Le jeune Serpentard sourit quand le directeur commença à lire la lettre. Le sourire du directeur montrait qu'il avait compris le trait d'esprit un peu subtile. Certain se demandait si l'auteur de la lettre avait fait une erreur. Les temps n'étaient pourtant pas troubles habituellement, mas ce n'était qu'un moyen de réduire ses agitations et d'essayer de retrouver un peu de joie.

_Hé bien ce fou de Poudlard, me semble très sain d'esprit qu'en dites vous chers collègues ?

Les professeurs hochèrent la tête d'un petit air entendu, même la professeur d'Astronomie qui ne souriait que rarement laissa exprimer sa joie ( sans doute petit plissement des yeux, une légère commissure de la lèvres vers la gauche qui donnait cette fausse impression ? )

_Je déclare qu'il y aura un bal de Noël masqué le soir du jeudi 23 décembre. Une sortie à Pré-au-lard aura lieu le mardi 22 décembre.

Les élèves laissèrent éclaté leur joie et le directeur les laissa faire pendant quelques minutes. Quand il reprit la parole le silence se fit instantanément.

_Ah oui j'oubliais pour ceux qui rentre chez eux veiller aller prévenir vos directeurs de maisons respectifs. Merci.

Cela marqua la fin du discours, et les professeurs se levèrent pour rejoindre leur salle de classe respectives. Le brouhaha s'éleva rapidement dans la grande Salle, ceux qui n'avaient pas été prévenu furent rapidement mis au courant et les couples de cavaliers commençaient déjà à se former.
La journée d'aujourd'hui n'était pas si monotone que ça, les professeurs avaient été un peu plus coulant que d'habitude. Le professeur de Soins et Créatures magiques avait décidé de faire quelques travaux pratiques pour laisser la classe un peu plus libre que d'habitude. Les petits mots volaient un peu partout pour des demandes, mais certaines personnes ne se déciderait qu'au derniers moment (comme d'habitude).
A la fin de la journée Richard avait reçut cinq invitations pour être le cavalier, il avait aimablement refuser pour ne pas blesser la personne et avoir quelques choses dans son jus de citrouille le lendemain matin (un philtre d'amour par exemple). Les décorations commençaient déjà, et il fallait d'abord récurer le château de fond en comble (bon seulement le rez de chaussé, mais c'était déjà beaucoup de travail comparait à la crasse qui c'était accumulé au fil des ans.) Les armures furent récuré puis huilés (plus de grincement surprenant, les armures montrèrent leur joie en dansant quelques pas de hip hop... Ah non c'était le professeur d'enchantement qui vérifié que tout était bien huilé.)
Le garde chasse commençait la dur tache de ramené de sapins pour les décorations. Mais le professeur de botanique lui fit remarqué qu'avec les connaissances dont il disposait il pouvait donner une belle taille au sapins d'ici la semaine prochaine. Heureux de cette aubaine pour glander, il remercia chaleureusement le professeur on lui proposant un verre après les cours aux Trois Balais.
La vieille du jour du bal ( le mercredi 23 ) les sapins avait à présent une belle taille, ils touchaient presque le plafond magique de la grande salle. Le professeur d'Enchantement qui avait fait ses études à Beauxbâtons avait enchanté de la classe pour qu'elle ne fonde pas, et leurs avaient donné une sculpture. Les bougies qui éclairaient sur le socle donnaient un nouvel éclat aux statues.
Le parc n'était pas en reste, les professeurs ainsi que quelques élèves de septième année (il n'y a pas de temps perdu pour le travail ) avait plaçait des bancs et avait créé un petit labyrinthe glacé pour donné du charme.

Nathan Unless attendait devant les Grandes portes attendant 20 heures précisément pour les ouvrir. Le sorcier était élégamment habillé et un masque de haute facture lui couvrait la tête, quelques élèves parmi la gente féminine rougirent et gloussèrent en le voyant.

_Bien je rappelle que l'alcool mis à part la bièreabeurre est interdit et en en petite surprise l'école à réussit à inviter un groupe de musique ( au prochain d'inventer le nom du groupe ^^ ). Les masques doivent tombé à minuit.
Bien que le bal commence...

Le directeur ouvrit les portes d'un geste et entra dans la Grande salle. Les grandes tables avaient été enlevé pour laissé place à de petite plus conviviales. La salle paraissait plus grande encore qu'elle ne l'était d'habitude (encore un coup du professeur d'enchantement ?) et une piste de dense était aménagé pour ceux qui voulaient danser.

Les petites tables avaient chacune un menu avec les boissons ou des mets que l'école ne préparait pas d'habitude. Il suffisait de lire à haute voix ce que l'on voulait pour qu'il apparaisse comme par mage (sérieux oO ?) .

Un bal pour noël. C’est une forte bonne idée ça, rien de mieux pour mettre tout le monde ( ou presque ) de bonne humeur. Elynn avait une petite idée assez certaine de qui était le fou de Poudlard. Sûrement pas ce vieux Peeves en tout cas. D’ailleurs ça faisait longtemps qu’elle s’était pas prit un liquide aussi pâteux qu’ignoble dans les cheveux… Le bon vieux esprit frappeur devait pas être au mieux de sa forme.

Evidement le directeur accepta l’ « offre » avec entrain, il était assez probable que lui-même ai voulu organiser quelque chose, mais recevoir une idée comme ça sur un plateau ne pouvait que l’enchanter ( et ravir sa fainéantise sans bornes ) .
Quoi qu’il en fût, la date fût arrêté, en même temps il n’y avait pas énormément de choix, et une excursion à pré-au-lard organisé dans le feu de l’action pour le lendemain. Tout cela annonçait une semaine agréable.
Il y avait aussi eut une fête de noël l’année passé, mais la seule chose dont Elynn se souvenait vraiment c’est que Léo avait dansé avec Keira… Les bons souvenirs. C’est année allait probablement être meilleure.

L’avantage d’un bal masqué c’est que Elynn ne reconnaîtrait pas le cavalier d’Elisabeth que ce soit l’un de ses stupides prétendants rouge et or, ou quelqu’un d’autre.
Et puis qui disait bal masqué disait tenue adapté et Elynn sentait qu’elle allait se faire plaisir pour confectionner la sienne. *_*

La veille de la fête que ce soit pendant les cours, les repas, les temps libres ou que sais-je, les demande fusaient dans tous les sens, personne n’avait envie d’aller seul au bal, et l’annonce de celui-ci avait été faite relativement tard ce qui expliquait l’empressement générale.
Pour Elynn ce genre de stresse ne faisait pas vraiment partie du jeu, quoi qu’elle avait hésité à faire une demande à quelqu’un de complètement improbable, mais s’était finalement dit qu’il y avait de forte chance que le garçon refuse de peur de recevoir les foudres de l’héritier de Salazard en guise de châtiment, et ils auraient probablement raison …
C’est que ça lui donnerait presque envie d’inviter Talus ça. Quoi que de un : le jour où Elynn demandera quelque chose à Talus, le suicide ne serait pas loin, et de deux, Léonard n’avait pas besoin de ça pour détester comme il se doit le plus crétin des élèves de l’école... ex-aequo avec Potter.

La journée du 24 avait été mise à profit par la plupart des élèves de l’école pour se préparer. Le principe d’un bal masqué c’était aussi de ne pas reconnaître les autres, c’était justement ça qui était amusant.
Pour une fois Elynn aurait l’occasion d’utiliser autrement que pour déco le masque vénitien que Jimmy lui avait rapporté de ses vacances. Adoré cousin.
En réalité c’était un loup plutôt qu’un masque, avec des plumes sur le côté et des fioritures qui ne faisaient que l’embellir. La robe noir, dorée et verte avec des touche de turquoise qui allait avec et c’était magnifique.

Une fois prête la jeune fille descendit rejoindre Léonard dans la salle commune pour qu’ils se rendent ensemble à la grande salle.

Le jour est enfin arrivé ! Le grand jour .. Noël approche et j'ai acheté des cadeaux à tout le monde. J'aime offrir des cadeaux à mes amis, leur montrer que je les aime beaucoup =3 Bon d'accord, cette année j'y vais seule au bal de Noël mais je n'en ai rien à faire. Je suis très bien toute seule ! Je peux me passer d'une présence masculine. Et puis, le fait d'être seule me permet de danser avec qui je veux. Si ce n'est pas formidable ça, je demande qu'on me dise ce qui l'est alors.
Revenons en à cette joyeuse fête ! J'ai acheté une magnifique parure à Elynn, ça lui ira à ravir ! Et pour Jordan, c'est une collection super rare de sous-vêtements originaux, j'ai été obligée de voyager dans plusieurs pays et acheter des sous-vêtements les plus débiles qui soient. Enfin, j'espère au moins qu'il les portera ! J'en ai même confectionné un moi même alors, faut pas qu'il critique mon cadeau débile ! Pour Eloïse, j'ai opté pour une bague, une jolie bague avec un saphir à l'intérieur, un vrai de vrai ! En tout cas, moi je la trouve belle la bague. En plus, c'est une bague magique, elle s'adapte à la taille du doigt. Elle irait à tout le monde ! Et en plus, elle passe sur tous les doigts. Pour Anna c'était plus compliqué, on a déjà nos bracelets, mais dans un magasin loin d'ici j'ai trouvé un collier. Un collier exactement identique aux bracelets qu'on a trouvé ensemble. Enfin, théoriquement ce sont deux colliers, un pour elle et un pour moi. Elisabeth elle a le droit à plusieurs cadeaux, rien n'était assez beau, je n'arrivais pas à me décider. J'ai finalement acheté un bracelet avec mon portrait dessus. Ce bracelet a un pouvoir aussi, il change de couleur selon l'endroit où je me trouve. Les couleurs deviennent de plus en plus vives quand je suis près de celui qui porte le bracelet. Mais il ne fonctionne qu'avec les personnes qui m'aiment vraiment. Du moins, c'est ce que m'a dit le vendeur. Le portrait est très ressemblant, je dois l'avouer .. Enfin bref, elle a aussi un T-shirt fun, il change de couleur constamment, je l'aime bien celui-là moi ! Je me suis d'ailleurs acheté le même ... =x Pour Jade, c'était plus dur ... En parlant de Jade, je l'ai invitée à venir au bal ! De toute façon, je suis sûre que personne ne la reconnaîtra. En tout cas, elle n'est pas très aimée, ça je peux me permettre de le dire =x Elle fait peur aux rouges, comme moi ! On se ressemble beaucoup en fait elle et moi ! On a la classe c'est tout. Enfin bref, son cadeau ... Je lui ai fait un cadre énorme avec une photo de moi, elle pourra décorer le manoir Patterson comme ça ! J'ai acheté encore plusieurs autres cadeaux, pour tous mes amis (Bon d'accord j'en ai pas beaucoup)

Quand j'ai appris que c'était un bal masqué, j'étais assez contente, sauf qu'il a fallu que je confectionne ma propre robe. Bon d'accord, je sais coudre deux morceaux de tissus, mais je ne suis pas une pro. Heureusement que je connaissais quelqu'un qui voulait bien m'aider à faire ma robe. Et le résultat était vraiment magnifique, personne ne sera aussi belle que moi à ce bal =')
Ma robe, elle est noire et il y a quelques paillettes, bon j'avoue qu'il y a un bon décolleté mais ça c'est pas de ma faute, la couturière à dit que c'était "in" et que ça me rendrait encore plus sexy. Après tout, c'était elle l'expèrte hein ... Il n'y a pas de manches, et heureusement que j'ai dégotté des longs gants comme ceux qu'ont les princesses. La robe n'est pas très longue, elle s'arrête un peu au dessus de mes genoux. Donc j'ai enfilé un collant et mis mes chaussures à talons, pour me grandir un peu. Et puis, mon masque est magnifique, il est noir et blanc et il y a beaucoup de plumes. Il est tout simplement magnifique. Il ne couvre que mes yeux et tient tout seul. Comme ça je n'aurais pas à danser en tenant un baton. Parce que ça, je l'ai déjà fait une fois, et ce n'est vraiment pas pratique. Je ne compte pas l'enlever de la soirée. Jamais ! Héhé.
En fait, je n'avais pas trop envie qu'on me reconnaisse .. Du coup j'ai longuement réfléchi mais personne à Poudlard n'a les cheveux aussi blonds que moi ... Du coup je les ai teinds en blanc éclatant d'un coup de baguette ! C'était rapide et le résultat était pas mal ... J'aime bien mes cheveux en blanc, ça fait joli. Mais ce n'est pas quelque chose que je ferais tous les jours.

Bref, je suis changée, je suis prête. Je suis même maquillée sous mon masque, ce qui ne sert strictement à rien parce que je ne compte pas l'enlever. Je ne sais pas si quelqu'un me reconnaîtra. Si personne ne me reconnaît, moi j'aurais déjà reconnu tout le monde, enfin presque. Je sais comment Elynn y va, et la personne qui l'accompagne c'est forcément Jédusor.
Elisa je saurais toujours la reconnaître par contre pour les autres ... Je n'en ai aucune idée. On va y aller au tacotac. En tout cas, j'aurais l'air ridicule toute seule. J'espère au moins danser pendant la soirée. Les bals, c'est pas vraiment mon truc. D'une, je suis une fille très jalouse alors si un garçon qui me plaît va au bal, alors je serais en rogne s'il danse avec une autre fille. J'aurais bien aimé demander à un garçon de m'accompagner mais qui ?
Jordy je ne lui aurais jamais demandé. Il va sûrement choisir une fille au hasard, une jolie fille bien foutue, il va faire le malin et il finira forcément par obtenir ce qu'il voulait. C'est toujours comme ça. Sinon il y avait Mike, mon ex petit ami .. Si ce n'est pas génial ça. Sauf que non, je ne voulais pas. En fait, les trois quarts des garçons de Serpentard sont déjà pris ou alors ... Ou alors ils ne m'intéressent pas du tout.
Sauf que pendant que je réfléchissais à qui inviter, pendant que je me motivais à aller demander à quelqu'un, j'ai rencontré Alex Johnson, et il m'a invitée. D'ailleurs, il faut qu'il sache en quoi je suis déguisée ...

Je marche dans les couloirs, tout est décoré, le château entier. Et puis, le meilleur c'est quand même que j'y ai participé. J'ai aidé à décorer le château avec Elisabeth et tous les autres septième année. C'est féérique cet endroit, on se croirait dans un film.
Mais non, tout ceci est bien réel. Je me rends vraiment à un bal ... Pourtant je n'aime pas les bals. Pourquoi est-ce que j'y vais ? J'ai envie de passer une bonne soirée après tout .. J'ai envie de .. De marquer l'évènement, de m'amuser avec les autres. Bon d'accord, je n'ai pas envie de m'amuser avec tout le monde mais et alors ?
Je marche dans les couloirs, mais pas en direction de la grande salle, mais en direction de la volière. J'envoie un hibou à Alex qui doit venir me rejoindre pour que nous entrions ensemble dans la salle de bal. Je lui ai dit en quoi j'étais déguisée, et je lui ai expliqué que je ne voulais pas qu'on me reconnaisse, d'où le déguisement élaboré. Une fois le hibou envoyé, je redescends lentement. Je retraverse tous les étages mais m'arrête devant les toilettes de Mimi Geignarde où j'ai donné rendez-vous à Alex. Bon d'accord, ce n'est pas l'endroit idéal mais bon, il n'y a pas d'autres gens à attendre ici ! Donc pourquoi pas hein ? Lorsqu'il arrive je suis enchantée .. Il est vraiment magnifique ...

- Tu es .. Magnifique !

Après lui avoir adressé un petit sourire timide, on se met en marche. On marche côte à côte jusqu'au rez-de-chaussée en silence. Mais une fois arrivés non loin de la porte de la grande salle, je prends Alex par la main, ou plutôt par le bras et me colle un peu à lui. Je me sens proche de lui, j'ai l'impression qu'on se connaît depuis toujours. On entre ensemble dans la salle où va se dérouler le bal .. J'espère au moins qu'on va s'amuser ...

Un bal de Noel.

Pourquoi pas. Cela peut être distrayant.

Depuis l’annonce de la nouvelle, le château c’était agité dans tous les sens. Partout, ça jacassait, ça gloussait, ça ne parlait que de ce bal, de la tenue à porter et bien sur de la ou du cavalier. Pour ma part, ma cavalière ne saurait être une autre que ma fée Verte. Elynn avait accepté d’y aller avec moi. De toute façon, si un autre avait eut l’audace de l’y inviter, c’est avec regret –ou pas- qu’il m’aurait fallu écourter la misérable existence de celui-ci.

C’est Elynn qui m’a expliqué ce que l’on entendait par « bal masqué ». Jusque là, je n’avais jamais participé qu’à des bals « mondains », dans lesquels la tenue se limitait à une robe de soirée sorcier. Je ne comprenais pas l’intérêt de porter un masque. D’ailleurs, cette idée de masque me mettait mal à l’aise. Si je ne pouvais pas savoir qui se cachait derrière le masque, comment saurais-je certain de ne pas adresser la parole à des Sang de Bourbe ? Enfin…je n’aurais qu’à parler encore moins que d’habitude.

La sortie a prés au Lard me permis d’une part, de trouver un costume, mais aussi d’acheter le cadeau d’Elynn.

Pour le cadeau, ce serait une très belle chaine en argent. Elle irait à merveille avec le médaillon que je lui avais offert. Pour le costume, cela avait été un petit peu plus compliqué. Je refusais de porter un truc ridicule, mais je ne pouvais pas non plus simplement opter pour quelque chose de trop simple. J’aurais put choisir de me déguiser en mangemort. Après, tout, ce costume incluait un masque, pas vrai ? Mais, je n’étais pas certain de m’attirer les approbations d’Elynn. C’est pourquoi, sur les conseils d’un vendeur, je m’étais retrouvé habillé d’un costume datant du XVII ème siècle. Il semblerait qu’à l’époque, cela fut très noble. Moui… Je n’étais pas convaincu, mais il faudrait faire avec. Pour ce qui était du visage, un simple loup- d’ailleurs pourquoi appelez ça un loup ?-cacherait mes yeux.

Le temps de préparation avait été limité. Mais, dans l’ensemble, nous nous en tirions pas si mal. Tous ceux voulant être présent au bal c’était enfermé dans leur salle commune.

Enfin habillé, je descandis de mon dortoire. Dans la salle commune, c’était étrange de ne plus savoir qui était qui. J’avais promis à Elynn de mettre de coté mon coté hautain, trop reconnaissable. Elle était là, m’attendant, magnifique.

Je tenais dans les mains la traditionnelle fleure à passer au poignet de ma cavalière. J’arrivai à sa hauteur, lui fis un sourire, pris sa main et la baisé. Après tout, ce soir, n’étais je pas un noble du XVII eme ?

-Tu es ravissante.

Je passai la main à son poignet puis lui proposai mon bras.

-On y va ?

Nous prîmes donc la direction de la grande salle. Tout le château était magnifique.

Un bal de Noel…

Unless, heureux comme pas deux –de toute façon, il est toujours heureux- nous avait annoncé cela à la fin d’un repas. Apparemment, c’était un fou qui lui en avait soufflé l’idée. Un fou…Un fou dont je ne connaissais pas l’identité mais qui, en une soirée, c’était attiré la reconnaissance des uns et les soupires des autres. Pour ma part, je me rangeais dans la seconde catégorie. J’aimais les bals, mais plus ceux de Poudlard . Devoir supporter tout au long de l’année scolaire ceux avec qui je n’avais plus aucune affinité était amplement suffisent. Il n’était pas utile de m’infliger en plus, leur présence durant les vacances ! Enfin…Le seul coté positif de la chose, était de pouvoir passer une bonne soirée en compagnie de mes amis.

Alors…un bal de Noel…J’y vais ou j’y vais pas ? Le temps de la réflexion était malheureusement très court. Impossible de se retourner les méninges durant de longues heures, de changer d’avis 100 fois pour finalement se ranger à la première décision. Une sortie à Pré au Lard était prévue, c’était donc maintenant ou jamais. La réaction de mes amis, lorsque j’avais avancé l’idée de ne pas y aller, avait été sans équivoque. Pour eux, si je passais cette soirée de Noël seule dans notre salle commune, je serais définitivement considéré comme un cas désespéré. Charmant…Je n’étais pas désespéré ! Je n’avais peut être pas de cavalier en vue, mais il n’était pas encore dit que je n’en aurais pas un. Et puis…Même si je n’en avais pas, ce ne serait pas la fin du monde.

Bref, en vertu de tous ces nobles arguments, je fini par me décider à y aller. Un Bal masqué …ça c’était une idée originale et marrante. Pour une fois, je pourrais faire ce que je voulais sans exaspérer personne. Quant bien même je viendrais à danser avec James Potter –ce qui n’était pas prêt d’arriver- même Elynn ne pourrait pas secouer la tête avec fatalisme. Elynn, elle, y allait avec Leonard. Jordy y allait avec…avec je ne sais qui…j’avais oublié de le lui demander, mais le connaissant, il c’était certainement trouvé une cavalière de premier choix. Eloïse en était encore à se demander si elle y irait ou pas avec James et Lindsay, elle, avait préféré y aller seule plutôt que d’y être mal accompagnée.

A prés au Lard, j’avais fais mes emplettes de Noël. J’y avais aussi trouvé un costume dont, l’histoire m’avait beaucoup fait rire.

C’est dans notre dortoir, ou régnait une ambiance de bonne humeur, que je l’avais revêtu. Le costume de Cendrillon lors de son Bal. Le vendeur m’avait alors raconté l’histoire de cette princesse de compte de fée moldus. Je portais donc, ce soir, une robe vaporeuse d’un bleu azuré, brillant de mille étoiles, des pantoufles de verre rendu incassable et pour compléter la chose, un Loup de velours argenté. Le vendeur m’avait même fait rire en me disant « prenez garde aux 12 cous de minuit, n’allez pas perdre votre pantoufle ». J’avais relevé mes cheveux en un chignon bouclé. J’avais cherché en vain mon bracelet favori. Impossible de retrouver ce souvenir qui, pour moi, était de grande valeur. Je pensai l’avoir oublié dans les vestiaires de quidditch, il me faudrait plus tard, aller vérifié cela.

Lorsque je descendis dans la salle commune, tout le monde portait déjà son déguisement. C’était étrange de ne plus reconnaitre personne. Je fis un léger signe à Elynn, dont je connaissais le costume et lever le pouce pour lui signifier qu’elle était splendide. Leonard la rejoignit et, je pris la direction de la grande salle.

Tout le long du chemin, je croisai des visages cachés par un masque. C’était à la fois étrange et enivrant. Je jouais à « qui est qui » sans jamais être certaine de ce que j’avançais. Le château était magnifique. Comme toutes les 7 eme années, j’avais participé à la décoration. Mais le résultat était tout simplement bluffant. C’était magnifique !

Lorsque les portes de la grande salle s’ouvrir, je restai un instant sous le choc. Il n’y avait aucun mot pour décrire combien tout cela était euphorique. Un vrai décore de conte de fée. Nous entrâmes par petit groupe, tandis que la musique était lancée. Ce soir, il n’y avait plus les 4 grandes tables traditionnelles. On s’asseyait là ou le cœur nous disait. Je jetai un regard vers la table des professeurs. Unless c’était prêté au jeu de bonne grâce.

Maintenant que j’étais dans la place…il ne me restait plus qu’a trouver quelqu’un pour me tenir compagnie…

Généralement j’aime les bals masqués. Tout le monde se déguise, on abat les frontière sociales mais aussi de l’âge si on sait s’y prendre. Bon il est vrai qu’on peut quand même réussir à différencier un premier année du professeur de divination (surtout dans la démarche vous me direz ), mais très franchement la plupart des professeur pourront aisément se mêler dans la foule. Ce qui veut dire que mon choix ne se restreindra peut être pas à : Lawena et ses formes trop excessives pour me plaire réellement, Lizzie qui me déteste à juste titre, l’infirmière qui ne me considère visiblement pas comme un homme (je me demande bien pourquoi d’ailleurs) et la professeur de botanique qui doit bien avoir le quintuple de mon âge.

Sauf que tout cela c’était sans prendre en compte le fait qu’en tant que directeur j’ouvre les portes de la grande salle, et que par conséquent toutes les personnes à l’heure connaîtront mon costume et donc mon identité.
Je me sens en légère position d’infériorité là.
Et j’aime pas ça.
Je vais ruser.
…
Enfin étant donnée que ma ruse est a peu près similaire à celle d’une poule ça ne va pas être très élaboré. Je ne serais jamais atterri à Serpentard si j’avais étudié à Poudlard. Heureusement simplement que je suis bon en magie.

Huit heures moins deux, j’attends devant les portes avec un masque tape à l’œil tout en restant beau et classe.
Il y a déjà pas mal de monde dans le hall, qu’ils soient déguiser ou pas ne change pas grand-chose pour moi, vu que je les connais encore très mal, même si eux visiblement m’ont déjà attribué quelques surnoms, et exploits plus ou moins péjoratifs… M’enfin ça fait partit du jeu, j’ai l’habitude. Je dois pourtant admettre qu’ils sont plus subtils que les élèves Bulgare… eux ça tournait carrément dans le trash w_w.

Bref j’ouvre la porte et m’efface pour laisser entrer les élèves impatients.
Encore à côté de la porte j’enlève mon masque, remercie mentalement mon ancienne professeur de métamorphose et le transforme complètement, le rendant plus classique et passe partout.
Ca suffira à berner à peu près… 80% des personnes présentes j’en suis sûr… minimum !
D’un coup de baguette je change aussi les quelques tissus coloré de mon costume majoritairement noir pour aller avec mon nouveau masque.

J’entre dans la salle en me mêlant à la foule. Il doit y avoir une bonne vingtaine d’élèves plus grand que moi, et une vingtaine d’autre plus épais, si ce n’est plus, donc niveau discrétion c’est tout bon. Et puis je suis quelqu’un qui vieillit bien. Avantage souvent intéressant, en particulier pour ce genre d’occasion.

La musique commence.
Je suis là, je ne connais pas grand monde, autant en profiter.
Je regarde quelques minutes autour de moi alors que des couple d’engagent déjà sur la piste de danse. Le groupe est bon, et sait jouer de tout ( de ce que j’ai comprit ), ils sont assez nombreux, donc pleins d’instruments, pour ce qui est du nom je suis plus sûr … Wiz’Freaks ? Oz’Freaks ? A moins que c’était les premiers qui ont finalement été retenus … the Breaked-pots quelque chose comme ça, j’ai souvenir d’une histoire d’expression anglaise et française, face the music, payer les pots cassés… Bref, c’est pas directement moi qui m’en suis occupé, même si je devais donner mon approbation.

Finalement mon regard s’arrête sur l’une des personnes présentes, qui visiblement ne semble pas avoir de cavalier.
Je ne la connais pas, ce qui est assez logique, quoi que peut-être que si, je la connais, mais je ne la reconnais pas, c’est le but vous allez me dire.

Je m’approche d’elle et une fois en face d’elle lui tend la main et lui propose en la regardant dans les yeux tout en souriant :

- Mademoiselle, m’accorderez vous cette danse ?

[ Information : ladite personne que je ne connais pas, c’est toi Elisa =] ]

Invité

Nombre de messages : 27

Spoiler:

Premièrement, c’est un bal, et je n’ai pas encore de véritables amis.

Deuxièmement, c’est un bal masqué, et je n’ai pas de costume.

Troisièmement, je dois y aller avec Lindsay Andrews, ma sœur, qui ne sait même pas qu’elle est ma sœur, et qui doit être l’une des plus jolies filles de tout le château.

Et dernièrement…bah, c’est déjà pas mal, non ?

Je n’avais rien prévu pour ces vacances, jusqu’à ce que le directeur nous fasse part de la brillante idée du Fou de Poudlard. Personne n’avait semblé étonné…Le Fou doit être soit connu, soit inconnu mais terriblement admiré.

En arrivant à Poudlard, je ne m’attendais pas à y retrouver mon ancien directeur. J’avais quitté Unless, Nathan Unless, en partant de Durmstrang, et je le retrouvais ici. Je n’en étais pas mécontent, loin de là. Quoi que l’on puisse dire ou penser, Unless n’avait pas été un si mauvais directeur là bas. D’ailleurs, sa présence avait rassuré mes parents quant à la continuité de mon éducation. Il faut bien reconnaitre qu’entre Poudlard et Durmstrang, il y a tout un monde...mais bon, ce n’était que pour un an.

J’avais atterri chez les jaunes. Une maison sympathique, mal jugé dans laquelle je me plaisais assez. En arrivant ici, j’avais misé sur Serpentard. Venant de Durmstrang, c’était pour moi, la logique des choses. Mais finalement, non, mon caractère, selon le Choixpeau, était d’avantage celui d’un Pouffsoufle que d’un Serpentard. J’étais là pour retrouver mes racines, renouer avec mon passé. C’était d’ailleurs ce que j’avais fait, sans le vouloir, en rencontrant un soir Lindsay.

Lindsay, ma sœur…Celle que j’avais invité à ce bal…Houlà, d’ailleurs, en parlant de Bal, il était grand temps que je me prépare !

Tout avait été décidé à la dernière minute. Je ne vous explique même pas le bazar que cela à été à Prés au Lard. Tout le monde se bousculait aux portes des magasins ! En plus, pour moi, le nouveau, l’arriviste qui ne connaissais pas du tout le village, je ne vous dis même pas comment que ça à été galère ! Encore heureux que je suis organisé ! D’ailleurs, je n’avais qu’un masque à acheté. Un masque, et aussi quelques cadeaux pour mes parents et mes amis de mon ancienne école…Enfin amis…c’est vite dit...bref ! Pourquoi pas de costume ? Mais parce que j’en ai un bien sur ! Et Ouai, mon uniforme de Durmstrang sera parfait comme costume ! Bon…Là, j’avoue une chose : Quant j’ai dit ça à Tara, une jeune élève de ma maison, elle m’a regardé et m’a demandé « Dis…c’est quel mot que t’as pas compris dans Bal Masqué ? ». Heu…D’accord, d’accord, je vous vois venir ! Tout Poudlard sachant d’où je viens, si je mets ce costume, ce n’est même pas la peine d’essayé de jouer les anonymes ! Sauf que, je n’ai jamais dit vouloir ne pas être reconnu…Et puis, d’ailleurs, je m’en fiche. Je ne connais presque personne ici, alors, je ne vois pas qui viendrait s’attarder sur moi…Et puis, ça rappellera des souvenirs au directeur !

Enfin voilà, c’est donc dans mon dortoir que j’avais entamé mes préparatifs. J’étais d’ailleurs en train de sortir mon ancien uniforme de mon sac, lorsque la préfète de ma maison est venue frapper à ma porte. Me demander pas son nom…je ne sais pas…je sais qu’elle est préfète car elle a un insigne sur sa cape. Bref, elle est donc venue frapper a ma porte, car, semblait il, un hibou pas du tout domestiqué, avait une lettre à me remettre. Un hibou pas domestiqué ? Alors là…Elle m’expliqua alors, que, pour me rendre service, des élèves avaient essayé de réceptionner ma lettre mais que, le volatil, c’était farouchement défendu. Du cou, il m’a fallu descendre. La jeune fille n’avait de toute les façons, pas que cela à faire ! Dans ma salle commune, je trouvai l’animal. Un bel animal, cela dit en passant…mais complètement inconnu ! J’allais lever un sourcil, lorsqu’il est venu vers moi et m’a simplement lâché sa lettre sur la tête. Sympa…A son air de me regarder, on aurait presque dit que c’était un déshonneur que de devoir venir dans MA salle commune…

Je remontai dans mon dortoir, la lettre à la main. Il apparu alors qu’elle venait de Lindsay. La serpentarde me fournissait quelques informations, je n’avais pas en effet songé à lui demander comment serait son costume. Heureusement, elle était moins tête en l’aire que moi !

Je terminai mes préparatif, et sortis vêtu de mon ancien uniforme et d’un masque très simple. J’avais toujours les cheveux très courts, symbole de mon passage à Durmstrang, mais pour la forme, je les avais légèrement teintés. Une fois assuré que tout était en ordre, je sortie a la recherche de ma cavalière. Elle m’a donné rendez vous dans des toilettes pour filles…Je dois avouer, ma sœur a des idées pour le moins original…J’espère au moins qu’il n’y aura pas là bas toute une ord de Serpentarde en train de se repoudrer le nez…

Je pousse la porte, soulagé de constaté qu’il n’y a qu’elle. Je lui sourie, tandis qu’elle me complimente.

-Et toi, tu es tout simplement radieuse !

C’est vrai qu’elle est belle…On dirait une princesse...non ! Une reine ! Nous sortons de là, silencieux. Je ne suis pas à l’aise avec les grandes discutions mais, apparemment cela ne semble pas lui déplaire. Arrivé au niveau des portes, je lui propose mon bras. Aussitôt, elle s’y accroche. Nous sommes si proche, je peux sentir son parfum…Elle a teinté ses cheveux, cela ne m’a pas échappé.

-Je crois deviner ton désire de garder le plus longtemps possible ton identité secrète, pas vrai ?

Je lui sourie encore, tandis que les grandes Portes s’ouvrent. C’est Unless qui a donné le signal du départ. Nous entrons dans une pièce féerique. C’est splendide, même les grands se laisseraient presque emporté par cette magie de Noël…Très vite, les couples gagnent la piste de danse. Je me tourne vers ma cavalière, à l’écoute de ses moindres désires.

- Veux-tu danser ? A moins que tu ne préfères d’abord te restaurer ?

Invité

Poudlard *-*
Ça faisait des siècles qu'elle n'y était pas venu! Si on peut considéré quelques années comme des siècles. Elle avait fait ses bagages le jour même, car elle n'avait rien d'autre à faire. Peut-être aurait-elle pu commencer à préparer son premier cours. Mais à quoi cela lui aurait-il servit?? À rien du tout, car elle était sûre que les élèves allaient lui faire un trouble monstre. C'était bien connu: un nouveau prof' en milieu d'année, et voilà que la pagaille était sonnée. Ça promettait. Mia avait eu se poste assez bizarrement, si on regardait son cas: le professeur Binns était mort, ok, elle l'avait tué, mais ce n'était qu'un détail, et Poudlard cherchait un remplaçant. Mia avait sauté sur l'occasion: quoi de mieux que de retourné à Poudlard?? Et en plus, le dirlo' lui avait laissé le choix de la date de son arrivé! Merci Unless. Elle ne le connaissait pas, ne l'avait même pas rencontrer, aller savoir pourquoi, mais avait senti qu'elle pourrait probablement l'exploité à fond *-*. Mais bon, elle avait choisi la veille de Noël. Et surprise, elle avait appris dans la Gazette que les élèves allaient avoir un bal cette journée-là. Ça serait magnifique, Mia pourrait faire une entrée super remarquée. Mais problème, c'était un bal masqué, alors pas moyen de passé aperçue --'. Sauf avec une robe super éblouissante! Elle en avait justement une rangée quelque part. Elle la trouva dans le fond d'une malle, à l'autre bout de la maison. Ben quoi! Il fallait bien qu'elle la range quelque part. Et son dressing était plein, alors... Ok, la robe avait souffert du temps, mais n'était-elle pas une sorcière?? Un petit coup de baguette, et hop, la robe était tout simplement éblouissante =).

Décidant qu'il fallait bien qu'elle parte un jour ou l'autre, Mia décida de partir maintenant. Elle n'aurait qu'à s'enfermer dans son appartement à Poudlard pour passer inaperçue. Arrivant à Poudlard, elle ne rencontra pas beaucoup d'étudiants. Ils devaient être tous dans leurs dortoirs pour mieux parfaire leurs parures. Tant mieux, elle ne serait que moins reconnue. Entrant dans son appartement, elle fut surprise de constater qu'il avait été déjà placé. Il y avait des meubles et tout pleins de trucs partout. Quelques personnes seulement savaient sa venu à Poudlard. Peut-être Jade avait-elle décidé de consacrer quelques petites heures à sa cause. Ne sait-on jamais. Et de toute façon, Mia savait que dans quelques jours presque plus rien de ce qui était ici ne serait encore là. Mais bon, il fallait qu'elle se prépare pour le bal.

Enfilant sa robe, une magnifique robe rouge assez simple, elle trouva que celle-ci n'était pas assez grandiose. Utilisant un sort de métamorphose, elle ajouta quelques frous-frous et dentelles ici et là, pour donne un effet magique à sa robe. Elle était magnifique maintenant. Et si elle passait inaperçue, elle allait piquer une crise. Se rappelant qu'il lui fallait un masque, elle alla le chercher. Elle l'avait trouvé à la dernière minute, juste avant de partir pour Poudlard. Elle s'était souvenue qu'il y avait un masque, accroché quelque part dans l'aile sud de sa maison, qui pourrait peut-être lui servir. Elle avait constaté avec joix que celui-ci était rouge, avec des plumes et des plumes sur le côté droit qui irait à merveille avec sa robe. Elle enfila de jolis escarpins et constata avec surprise qu'il était rendu 20h15. Elle était en retard! Zut x). Ou pas. Elle ferait une entrée remarquée, après que tout le monde soit entré dans la Grande Salle.

Se rappelant une des excursions qu'elle avait eu dans sa jeunesse dans Poudlard, elle constata que la passage secret qu'elle savait caché là était encore présent. L'empruntant, elle arriva presque directement à la Grande Salle. S'avançant avec grâce, elle entra avec délicatesse dans la Grande Salle, pour constater que celle-ci était encore plus belle que dans son souvenir. Ça promettait...

J’adore la Grande Salle à l’heure des repas. Malgré le mélange cacophonique des discussions animées, le bruit suraigu des couverts sur les assiettes cherchant les derniers restes de nourriture et le bruit des chaises raclant sur le sol, cette salle me fascine. J’aime regarder le plafond étoilé, écouter les personnes qui me parlent d’une oreille et laisser vaquer mon esprit. Je n’ai pas fait attention à ce qu’il y a dans mon assiette ce matin. J’ai beau avaler des brioches et des pancakes, je n’arrive pas à en distinguer la saveur. J’ai l’impression de manger une substance dénuée de goût. J’ai le regard plongé dans le vaste ciel étoilé quand Unless bis nous demande le silence et notre attention. Je résiste à une envie soudaine de me lever et de sortir de table. Résignée en voyant les autres fixer le dirlo comme si il tenait entre ses mains le destin du monde, je m’accoude à la table en attendant la sentence qui ne se fit pas attendre. Un bal. Un dénommé « fou » de Poudlard venait de proposer un bal masqué de Noël. A ce moment précis, je savais d’ores et déjà que je n’allais pas aller à ce bal. La morosité qui m’anime depuis quelques jours déjà en est la principale raison. J’ai pas envie d’y aller donc je n’irais pas. Dommage. Moi qui adore les bals d’habitude…

Ma mélancolie disparut en cours de potions. Pour la première fois depuis des semaines, je réussis ma potion de premier coup. Une potion de paix. Je souris. Qui sait peut être qu’elle pourrait m’aider à retrouver ma paix intérieure, perdue depuis trop longtemps déjà ? Malgré ma toute nouvelle bonne humeur, je campais sur mes positions. Je n’irais pas à ce bal. Je reçus quelques invitations que je refusais poliment. Je n’avais pas le cœur à un bal. Et les tentatives les plus farfelues soit elles ne réussirent pas à me faire changer d’avis. Le reste de la journée se passa sans problème. Les dernières semaines de cours également.

Sans l’intervention d’un certain serpentard je n’y serais très certainement pas allée. Le fait que Richard et moi soyons plus proche a très certainement fait pencher la balance. Et puis il m’a invitée. Le 23 décembre. *Hum …. Oui. La bal est demain.* Je dus courir jusqu'à Pré-au-lard pour me chercher une robe et un masque. Je choisis à la va-vite une robe qui, fort heureusement, m’allait bien. Je pris un masque vénitien et achetai le tout. Pour la première fois depuis pas mal de temps, j’avais de la chance.

Moui. Enfin pas pour longtemps. Aujourd’hui, comme d’habitude, je suis en retard. Mais pour une fois ce n’est pas tout à fait ma faute. Qu’est ce que j’y peux moi si les Serdys prennent des heures pour se doucher ?! Je pris donc ma douche et en sortant, la 2^ème douche. Froide. Très froide. Il est 19h45. Il me reste moins de 15 minutes pour m’habiller, mettre mes bijoux, mes chaussures, mes fringues, mon masque. Autour de moi, les filles en sont aux finitions. J’enfile la robe que j’ai acheté hier. Une robe bustier bleu nuit que je trouve plutôt pas mal. J’enfile mes chaussures à petits talons, bleues elles aussi en vitesse. Je me maquille sans magie (superstition ou non, on est jamais mieux servie que par soi même). J’utilise par contre la magie pour mes cheveux. En un tour de main et de baguette, de longues boucles noires tombent dans mon dos. J’enfile mes bijoux tout en sortant comme un boulet de canon du dortoir.

Je me demande pourquoi est ce qu’il fallait que je sois la seule Serdy non ponctuelle et pourquoi est ce qu’il fallait que la tour des Serdaigles soit aussi loin de la Grande Salle. Je cours. Il est 19h55. 5 minutes pour arriver. Vers moins 2 j’arrive dans le dernier escalier, et je m’autorise une pause avant de descendre. Je descends les escalier et cherche des têtes connues. Je vois Lindsay et lui fais un signepour lui faire comprendre qu’elle est , comme d’habitude. Je fais de même pour Elisa, dont la robe argentée brille de milles feux. Je cherche Rich mais n’arrive pas à le trouver. Je parle avec d’autres serdaigles tout en les complimentant. Et là les portes s’ouvrent. La grande salle est magnifique. Je rentre avec la masse d’élèves et admire le résultat. J’aurais eu tort de ne pas être venue. Je souris comme une idiote alors que quelqu’un me touche le bras. Rich’ =). Enfin je crois ? Avec tous ces masque je m’y perds !

Je n’ai pas eut envie de prendre place à une table. Je préfère rester là, ni trop au milieu ni trop en retrait. De ce lieu, je peux voir ceux qui entre, ceux qui s’engage sur la piste de danse et ceux qui s’installe à une table tout en discutant avec leur voisin. C’est étrange. J’ai beau savoir que derrière chaque masque se cache une personne que je connais de vue ou même plus…j’ai la sensation de ne plus rien savoir. Là bas, vers les grandes portes, j’aperçois Lindsay. Oh, bien entendu, je ne suis pas dupe. Je sais qu’ici, je dois être une des rares a l’avoir reconnu. Cela dit…les gens ne sont pas observateur. S’ils prenaient le temps, ils se rendraient compte du petit coté parfait du costume de mon amie. Elle l’a choisit avec soin. Car telle est Lindsay : Une jeune fille qui ne saurait se contenter de la peu prêt. Avec elle, c’est la perfection ou rien ! Sans doute une des raisons pour laquelle elle est si pointilleuse même dans le choix de ses compagnons.

Par delà la foule, je lui adresse un léger sourire. Je me rends compte qu’elle est accompagnée, enfin du moins, elle est au bras d’une personne. J’avoue ma curiosité. Elle ne m’en a rien dit. Soit cela c’est défini à la dernière minute, soit son cavalier est une de ces personnes dont il vaut mieux ne rien savoir.

Un peu plus loin, j’aperçois Elynn au bras de Leo. Elynn et Leo…se couple avait beau ne plus surprendre personne, moi je pouvais encore à les regarder d’un air pensif. Aujourd’hui, plus que jamais, j’avais la sensation que ces deux là étaient en fusion. Le costume de Leo faisait si noble…celui d’Elynn si grande dame…En faite, je crois bien que, s’il n’avait s’agit de Leo, je les aurais volontiers admiré.

Des couples s’avançaient sur la piste. Je les regardais évoluer avec un petit air nostalgique. J’aurais bien aimé être à leur place. Contrairement aux apparences, cette solitude en plein bal de Noel ne me pesait pas. En réalité, elle était même reposante. Pour la première fois depuis des années, je n’allais pas attirer l’attention sur moi. J’allais pouvoir me fondre dans la masse, profité de mon anonymat pour parler avec n’importe qui. En résumé, un bal masqué, c’était en quelque sorte la clé d’une certaine liberté.

Un léger sourire se dessina sur mes lèvres tandis qu’une personne m’adresse un signe. Non sans mal, je reconnus Anna. Les masques ont beaux nous cacher, je crois qu’ils sont impuissants devant la force de l’amitié. Ma Serdy est ravissante. Elle semble attendre quelqu’un, sans doute un cavalier. Décidément…il n’y a donc que moi qui, cette année, serai venue au bal toute seule ! D’ordinaire, j’aurais trouvé ça déprimant…mais là, j’étais juste contente pour Elynn, Lindsay et Anna. A mon tour, j’adresse un petit signe de la main à mon amie.

Alors que j’allais me décider à m’assoir –il faut dire qu’a être planté là, je n’étais pas des plus discrète- je vois une main se diriger vers moi.

Une main galante, tout comme l’est la proposition qui suie. Venant m’arracher à ma solitude un prince se propose de me faire danser. Mes yeux se lèvent vers l’inconnu dont je n’ai pas reconnu le timbre de voix. Serai-je assez aventurière pour aller valser avec un inconnu ? Oui…oui, parce que sa demande fut faite avec grâce. Qui qu’il soit, je suis garantie qu’il ne s’agit pas, pour une fois, d’une de ces personnes dont on se désole à me voir fréquenter.

-Avec grand plaisir, monsieur.

Ma main se pose dans la sienne. Nous prenons la direction de la piste de danse. Cette situation m’amuse. Ne pas savoir qui joue le rôle de mon chevalier, à un petit coté plaisant. Qui qu’il soit, je lui suis reconnaissante de m’avoir évité l’ennuie d’une part, mais aussi de m’avoir évité de grignoter a tout va. Au moment de prendre position, j’aperçois une silhouette pour le moins tape à l’œil. Le reflet de la lumière sur sa cape n’est pas très discret.

Mon cavalier étant plus grand que moi, je remercie celui qui inventa les talons. Ma main droite se lève, pour se poser dans sa main gauche tandis que ma gauche se pose sur son épaule. Je croise son regard, tandis que nous nous mettons en mouvement.

-Monseigneur voudra bien m’excuser d’avance si, d’advertance, je venais à lui écraser les pieds. Il se pourrait que, par maladresse, je fasse un faux pas qui nous serait alors fatal.

C’est amusant, finalement, de jouer les princesses. Cela dit, je crois qu’il va me falloir me concentrer sur nos pas de danse. Une chute serait, pour les moins, forts peu agréable.

-Ce bal est plutôt réussi. Je ne pensais guère voir autant de personne se prêter au jeu.

[Hs: Aller le bal n'est pas fini =D ]

Bien que la proposition du bal vienne de Richard, celui-ci n’avait pas prévu que cela serait un bal masqué. Haussant les épaules d’un air nonchalant, il prit le masque qu’il avait spécialement acheté pour l’occasion. Il y avait beaucoup de raisons pour lesquelles il se devait de venir, mais la plus importante à présent était de faire honneur à sa cavalière.
Sortant enfin des sombres cachots après tout le monde, il devait surement être le dernier à ne pas être encore présent au bal, et celui-ci avait commencé depuis quelques minutes. Arrivant enfin devant les portes de la Grande Salle, il essayant d’entré discrètement dans la fête pour que son retard ne soit pas remarqué.

C’était magnifique, il n’avait jamais vu autant de couleur dans une salle, habitué au noir habituelle des robes d’écoles. Le Serpentard marchait doucement dans la salle d’un air émerveillé caché sous son masque. S’il n’était pas si en retard que cela, il aurait fait le tour de la salle pour en voir plus de ce foisonnement de couleur et de style vestimentaire. Il y avait parfois quelques anachronismes qui donnaient un certain style à la salle.
Alors que le jeune homme tournait la tête encore une fois, il repéra enfin sa cavalière qui l’attendait. Il n’eut pas de mal à la reconnaitre. Certains signes particuliers qui faisaient d’Anna et bien Anna. Il n’aurait pas put la confondre même de dos, même les yeux fermés, en tout cas c’est ce qu’il pensait à ce moment là.
S’approchant doucement vers elle, il lui toucha le bras pour qu’elle se retourne, quand ce fut fait, il put admirer cette fois-ci la tenue de la belle Serdaigle. La jeune fille resplendissait dans sa robe, elle n’avait rien à envier aux autres, bien au contraire. Et le masque vénitien lui donnait un air mystérieux qui ne déplaisait pas à notre Serpentard.

Richard soupira intérieurement, on dirait que leur couple allait être le plus hétéroclite, c’était comme de voir une chauve-souris avec une fée. Secouant la tête de ces mauvaises pensées, le jeune homme prit la main de la Serdaigle et faisait comme s’il l'a baisé malgré le masque noir qui lui cachait entièrement le visage. Quand il releva la tête c’était pour river ces yeux d’un vert bleuté assez troublant vers les magnifiques yeux bleus d’Anna. C’était pour l’instant la seule chose qu’il pouvait partager puisque son masque recouvrait entièrement son visage ne laissant que deux fentes pour les yeux. De plus la tenue de Richard n’était pas des plus originales mais était assez élégante du moins c’était ce qu’il pensait. Elle se composait d’une chemise blanche, et noué autour du col une sorte de nœud papillons fait avec un tissu fin attaché par une broche en forme de crâne humain. Une veste d’une couleur vert émeraude assez cintré était posée au dessus de sa chemise, et un élégant pantalon noir avec de belles chaussures vernis d'une couleur noir aussi. Il avait hésité à mettre les gants blancs qui allaient avec le costume, mais s’était décidé pour des mitaines de couleur sombre (peut être du cuir d'un de ces dragons aux écailles noirs) qui couvraient avec finesse ses mains. Il s’était permis de portés une cape à haut col qui lui auréolait sombrement la tête, elle était attachée par une broche en argent en formes de serpents. On pouvait voir à la place des yeux deux petites émeraudes qui brillaient de leurs éclats verts. Cela devait être cela qui lui faisait l’impression d’être une chauve-souris. Richard pensait à ce moment là qu’il n’aurait peut être pas dû la mettre.

_Ma Dame.

Face à elle, il se sentait un peu déplacé et était toujours aussi surpris qu’elle ait accepté son invitation de dernière minute. Après quelques secondes de flottement, le jeune homme fit une légère révérence plein de grâce et enleva son chapeau en la faisant. C’était un chapeau noir qui semblait être haut de forme, bien qu'il soit plus petit et moins rigide. Il y avait une longue plume noir de corbeau assez ancienne qui était accroché par un ruban de soie grisâtre. C’est à ce moment là qu’il laissa apparaitre son masque dans son intégralité. C’était un masque de forme ovale, d’une couleur totalement noir, il y avait des yeux rieurs, et un sourire moqueur pour expression, le tout donné une impression décalé.

Se relevant enfin, il sortit de son chapeau un hibiscus rouge, et la présenta à Anna pour qu’elle l’accepte. Les gestes de Richard furent rapides et précis quand il mit la fleur sur les cheveux d’Anna, de manière à ce qu’elle ne tombe pas. Le Serpentard savait bien que c’était la fleur préféré d’Anna, il recula un instant pour admiré encore une fois la jeune femme.

_Anna, cette fleur rehausse votre beauté… Vous m’accorderiez bien cette danse ?

[Voilà enfin la réponse =) Désolé c'est pas très long]

La salle est magnifique. Les 7^ème année se sont surpassés pour lui donner un tout autre aspect. Quand le directeur a ouvert la porte, j’ai eu l’impression de rentrer dans une de ces salles de bal de contes de fée. Toute illuminée, pleine de couleurs, chaleureuse. Méconnaissable serait un mot plus approprié. Je regarde les gens autour de moi pour essayer de les reconnaître. Je reconnais quelques visages malgré les masques. Elisa (qui s’éloigne au bras d’un homme que je ne reconnais pas), Linds’ (elle aussi avec un inconnu), plein de profs... Mais mes connaissances restent limitées. Je souris sous mon masque. C’est marrant de ne pas savoir qui se cache sous quel masque. Peut être que la personne qui vient de passer à côté de toi est ton voisin en cours. Et cette fille au buffet est peut être ta pire ennemie. Mystère ! Je tourne sur moi-même. Seul le plafond n’a pas changé. Les étoiles brillent toujours autant. J’adore les bals de Noël. En plus, pour une fois je n’y vais pas avec Kay pour danser comme une débile sur les tables avec elle (joke =p).

J’attends Rich’ qui se fait désirer. A moins qu’il ait décidé
de m’abandonner, seule au milieu de toute cette foule de couples ? Hum… Je l’aurais mauvaise s’il faisait ça. Mais le connaissant, je sais qu’il ne le fera pas. Je commence à m’impatienter au moment ou quelqu’un me touche le bras. Je me retourne et vois enfin Rich’. Ca ne peut être que lui. Je reconnais ses yeux bleu-verts malgré le masque noir qui cache son visage. Sa tenue est très classe : une veste vert émeraude, assortie d’une chemise noire et d’un pantalon noir. Waouw. Je le regarde et le détaille tout en remarquant que ma conduite est légèrement indécente. Heureusement qu’il y a mon masque pour cacher mes joues en feu. Je lui souris pendant quelques secondes et vois qu’il sort quelque chose de sa poche. Un hibiscus. Hiii ! Il accroche ma fleur
préférée dans mes cheveux et me regarde. Je pique un nouveau fard.

_Anna, cette fleur rehausse votre beauté… Vous m’accorderiez bien cette danse ?

Je fais une révérence discrète tout en le remerciant avant de prendre son bras, signe d’acquiescement pour sa dernière question. Je n’avais jamais remarqué à quel point Rich’ était grand. Avec des talons, je suis toujours plus petite que lui. Marrant. Enfin marrant… Voilà quoi uU’’Quand nous arrivons sur la piste de danse (le daaaaaaaaancefloooor hum hum … ) , une musique de slow retentit. Moui. Commencer par un slow n’est peut être pas si mal après tout. Ça me rappelle que j’ai encore jamais dansé avec Rich’. J’espère juste que je ne vais pas lui écraser les pieds ou quelque chose du genre oO. J’enroule mes bras derrière son cou. C’est …. Bizarre. J’entends… Ressortir avec son ex. Ca m’étais pas encore arrivé. Non pas que ça me déplaise bien sur. Et il ne m’aime pas ? Et si ça fini comme la dernière fois ? Qui sait ce qui se passe dans sa tête… Je secoue la tête pour chasser ces idées noires de mon esprit. Rich baisse les yeux vers moi. Je souris.

- J’avais jamais eu l’occasion de danser avec toi.

Gloups ! Autant lui dire tout de suite ce que je pensais. Heureusement qu’il n’a pas accès à mes pensées sinon…Je préfère même pas y penser.

Je n’arrive pas à me sortir notre rupture de la tête. C’était tellement… soudain. Malgré ce qui s’est passé hier. Je doute. Je l’aime. Oui. Mais en est-il de même pour lui ? J’ai toujours besoin de preuves. Rien n’est jamais acquis. Pfff. Je réfléchis trop. Trop d’idées qui se bousculent. Je perds même parfois le contrôle des esprits qui tentent une cohabitation pacifique dans mon esprit. Vous verrez, un jour je me mettrais à parler à l’ange et au démon qui sont posés sur mes épaules. Je relève les yeux vers Rich’ qui me regarde toujours. Je rougis encore. Grr quand est ce que je vais enfin pouvoir être gênée sans ressembler à une tomate trop mûre ? Rich doit me prendre pour une cinglée et dans un sens je crois qu’il n’aurait pas tout à fait tort…

La musique commença, et les premiers pas de danses vinrent avec. Le slow n’était pas la danse la plus difficile à exécuter, bien heureusement, il suffisait de faire attention au mouvement de sa partenaire et de ne pas lui écraser les pieds. Le jeune homme sentit qu’Anna était quelques peu fébriles, quelque chose devait surement la préoccuper. Le jeune homme voulut la rassuré, mais ne savait pas quoi dire. Il aurait put entrer dans l’esprit de la jeune femme et savoir ce qui la tracassé, mais Richard n’était pas de ce genre d’homme. Quand ils se collèrent l’un à l’autre, il entendit Anna parlait.

- J’avais jamais eu l’occasion de danser avec toi.

Le Serpentard n’étant pas dupe, il comprit ce qui tracassé Anna, alors qu’elle posait sa tête sur son épaule, il se pencha un peu pour lui murmurai ces quelque mots à l’oreille.

_Anna, faut pas te sentir gêné. Dis-toi que si tu n’es pas la cavalière de ton petit ami, tu es au moins la cavalière d’un ami.

Le jeune homme lui fit un clin d’œil, et lui faire comprendre par là que même si elle ne voulait pas renouer une relation plus intimes, ils seraient tout de même amis. C’était un des côtés de Richard, avec ses amis, ou bien des gens à qui il portait de l’affection, il ne les pressait pas et leur laisser du temps pour prendre une décision quand c’était possible.
Richard savait que les bals de sorciers commençaient par un slow ou une danse plus ou moins classique. Le Serpentard profitait de ces quelques instants de calme avant que la vraie fête ne commence. Pour un jeune homme peut habituer par les soirées mondaines, Richard dansait assez bien. Il repensait en souriant au cours de danse que sa mère l’avait obligé à prendre, quand il avait sut cela il avait piqué une crise, lui se ridiculiser en prenant des cours de danses ? Mais c’était une chose de fille, de fille moldu qui plus est. Sa mère lui fit un sourire, elle savait bien que crier ne servirai pas à calmer le petit garçon turbulent. Elle lui expliqua doucement que c’était obligatoire, ici, que même son père et ses grands frère avaient dût eux aussi passé par là.

_Même Lloyd ?

Même Lloyd lui avait répondu sa mère avec un petit sourire. Le jeune rit à cela, Lloyd, grand et bien battit, l’imaginer danser avec quelqu’un fit rire le petit Richard. Il n’avait pas compris pourquoi c’était obligatoire, jusqu’à ce qu’il atteigne l’âge de 10 ans. Son père et sa mère avait été invité à une soirée au ministère, comme personne n’était là pour surveiller le petit Richard, Lloyd faisaient sa quatrième année à Poudlard et Michaël était de service. Quand ils arrivèrent au ministère vers vingtaine une heure, la soirée allait commençait, et comme toujours chez les sorciers, on commençait par faire une danse comme lui avait gentiment expliqué sa mère, après cette courte explication, elle fit ensuite promettre à Richard de ne pas sortir se balader au ministère, ni de faire de bêtises. Après s’être empressé de promettre, dès que ces parents furent hors de vue, Richard s’empressa de fausser compagnie à tous ces vieux barbons et sortie de la salle sans permission. Il se rappelait encore de la rouste qu’il s’était prit, ce n’est pas parce qu’il avait désobéit qu’il s’est fait punir, mais parce qu’il avait manqué à sa promesse. Mais ça encore c’était une autre histoire.
Revenant à l’instant présent, Richard venait de s’apercevoir que la musique avait changé pour une valse. Une danse qu’il aimait bien, la dernière fois qu’il avait dansé ça c’était il y a deux ans avec sa mère pendant les vacances d’été, qu’est ce qu’ils avaient rigolé ce jour là, le plus marrant a été de voir Mickaël dansait avec un Lloyd habillé et maquillé en fille. Il avait encore la photo qui lui servait parfois de chantage auprès de son frère quand il avait besoin de quelques choses.
Il remercia silencieusement sa mère de l’avoir obligé à prendre ces cours de danse au dépends des week-end passé avec ses frères pour faire du Quidditch. Il ne sera pas dans une situation embarrassante et n’écrasera pas les pieds de cavalière. Richard écoutait avec attention le tempo et se laissa envahir par les souvenirs de ses leçons, trois temps, 115 battements. Une valse viennoise. Tant mieux, c’était la plus facile, et même pour ceux qui n’avait pas prit de cours de danse, elle pouvait être dansé par la plus part si on n’avait pas deux pieds gauches. Du moment que le groupe ne leur fasse pas danser du Tango, il n’y aura personne de blesser ce soir.
Quelques danses plus tard, pendant que le groupe se reposé quelques instants, Richard entraina Anna à une table où il pouvait se désaltérer. En bon gentleman il tira la chaise d’Anna pour qu’elle puisse s’assoir et amena de la bierreabeurre bien fraiche pour pouvoir se désaltérer.

_Je t’ai déjà dis que tu étais sublime ?

Richard lui sourit en disant cela, et s’installa en face d’elle. Il avisa enfin la bierreabeurre, et enleva la partie du bas de son masque. C’est aussi ce qui avait motivé son achat, le fait que ce masque avait la partie basse qui était escamotable. Le jeune homme pouvait ainsi boire sans enlever pour autant son masque. Après que la soif soit partit il put enfin se concentrer sur ce qu’il voyait. Il vit Elynn qui parlait à Léo et le Directeur qui se trouvait momentanément seul avec Elisabeth.

_Tiens regarde ça, notre Elisabeth national vise haut pour cette soirée.

Un sourire moqueur filtra sur son visage, le jeune Serpentard émit un petit rire joyeux avant de se lever et de prendre Anna par les bras.

_Et si on allait jouer les troubles fêtes ? J’ai ma petite idée pour une petite drôlerie.

Alors qu’ils étaient assez prêts pour se faire remarquer par les deux personnes, Richard lâcha Anna et s’avança vers eux en remettant le bas de son masque, ou un sourire moqueur était esquissé. Le vert et argent fit une révérence impeccable et un gracieuse avant de se relever pour affecter une posture élégante et étudié. Il fit un clin d’œil à Elisa avant de parler. Le clin d’œil discret que seul Elisa aurait put voir annoncer quelques choses… mais quoi ?

_Bonsoir à vous charmants compagnons de fêtes, je vous dérange peut être ? Bah tant mieux l’imprévu fait partie de ce genre de fête petits bambocheurs ou peut être grand amateur de bacchanale.

Le jeune homme hocha la tête comme s’il cela mettait du poids à ce qu’il disait, il sentait le regard d’Anna plein d’incompréhension qui se demandait surement où il voulait en venir. L’apprenti sorcier se tourna pour admirer la salle comme le ferai celui qui l’avait préparé, en un sens ce n’était pas faux. Du coin de l’œil, il vit le groupe reprendre sa place et se retourna rapidement vers ses compagnons. Prenant une expression et un ton affecté, il se tourna vers Elisabeth avant de reprendre la parole.

_Ma mie, ma douce amie à la beauté ineffable, me pardonneriez vous un jour que je prenne ce soir votre aimable cavalier ? Et vous puissant Seigneur et Maître de ce grand château, m’accorderiez vous la joie d’avoir dansé avec vous ?

- Tu es magnifique !

Je dois vraiment apprendre à connaître les élèves de mon école. Mon école … ça fait du bien à l’égo ça, sauf quand il est un peu trop surdimensionné ce qui n’est absolument pas mon cas évidement.
La jeune inconnue accepte mon invitation. Je n’arrive pas à déterminer sa maison, quoi qu’on s’en fiche éperdument, mais c’est symptomatique ici de vouloir savoir a quel ‘groupe’ on appartient, il y a trop d’affrontement, aimez donc les autres amis Serpentard vous découvririez tellement de choses !

J’admire la tenue de ma cavalière alors qu’elle se tourne pour me faire face. Je pose une main sur sa hanche alors que je l’aperçois tourner la tête vers quelque chose qui semble avoir attiré son attention.
Poussée par la vilaine qualité qu’est la curiosité je pivote légèrement, mon regard n’à pas à chercher bien longtemps pour tomber sur le clown sans complexe qui se fraye un chemin dans la foule qui s’écarte même sur son passage afin de l’admirer de haut en bas.
Je retiens un rire.
Yeah ! C’est le retour du disco ! Claude François est de retour ! Kitchissime… ah mon vieux, je ne sais pas qui tu es mais je sens que tu vas te faire descendre dans le journal de l’école. Heureusement que ça existe des types comme ça ! Le pire c’est qu’il a l’air d’y croire sérieusement à sa tenue bling-bling version Lady gaga ratée … déjà que l’originale…

Ma cavalière se désintéresse bien vite de l’imbécile tout en argenté qui brille. Le temps de capter ses pupilles noisette et nous commençons la danse sur la musique dont les premières notes se perdent entre les danseurs avant de s’élever vers le plafond étoilé.

Au deuxième pas que nous synchronisons assez joliment qui plus est, la jeune femme, avec un langage précieux qui se prête au contexte dans lequel nous plonge nos tenues d’un autre temps, s’excuse par avance si l’inadvertance la prenait et venait à amener quelques faux pas douloureux.
Enfin je ne pense pas que ça m’achevera, les pogos des concerts de métals de ma jeunesse faisait plus souffrir mon organisme fragile. Qu’importe, je décide de jouer le jeu. Pour passer une bonne soirée il faut toujours s’adapter aux autres et à l’ambiance.

- Que mademoiselle ne s’inquiète. Je suis certain que cela ne viendra pas agrémenter notre danse…

Parce que je suis un excellent meneur, héhé.

- … et quand bien même le risque se concrétiserait j’en passerai outre.

Cela à l’air de l’amuser que j’entre dans son jeu.
Elle reprend en commentant le bal en lui-même.

- Il semblerait que le fou de Poudlard ai su lire avec justesse les désirs de la grande majorité de ses camarades.

Nos pas s’enchaînaient sans accro sur le rythme de la musique dont la rapidité moyenne atténuait le danger d’actions contradictoires entre les danseurs, sauf pour les personnes vraiment pas douées, mais là on n’y peut plus grand-chose.
Peu avant la fin du morceau, un jeune homme s’interpose subtilement, obligeant ma cavalière et moi à s’écarter pour lui faire face.

Je le regarde d’un sourire légèrement marqué, visible puisque mon masque ne couvre que mes yeux, alors que celui de notre nouvel interlocuteur dissimule tout son visage.
Je ne cherche même pas à savoir si je le connais, puisque je connais personne ici, ou presque. Cela dit je ne suis pas sensé être facilement reconnaissable, même si je me doute que mon physique étant assez largement médiatisé depuis pas mal de temps, les plus perspicaces ne se laisseront pas abuser par un médiocre déguisement pour qui se prétend sorcier. Cela dit le but de la soirée n’est pas d’être méconnaissable, juste masqué.

L’inconnu personnage prend la parole et montre ainsi l’aisance avec laquelle il se glisse dans la peau du personnage qui l’habille. Les mots qu’il utilise accentuent mon sourire. J’l’aime bien lui, il parle bien.

- Eh bien, je vous suis reconnaissant d’avoir permis de rompre la monotonie de cette soirée qui commence à peine.

Nan je suis pas ironique, du tout. Grand sourire Colgate.
En plus il vient probablement me demander l’autorisation de me voler ma cavalière. Tant mieux, le morceau est finis je vais pouvoir chercher une autre jeune fille pour danser. Rien de mieux que la diversité ! Repartons à la chasse aux jolies filles bien habillées et qui savent probablement bien danser et plus si affinité.
Je l’entend parler à la jeune femme à mes côtés alors que j’aperçois déjà quelques future proies potentielles. Joli compliment, je vais le plagiater pour la prochaine je cr… hein ? qu’est ce qu’il raconte ?
Je me tourne vivement vers le jeune homme affichant un étonnement non contenu, couplé d’une grimace qui rappelle un peu le dégout, mais celle-ci est plus un réflexe que l’expression de ma pensée profonde ( qui est fort peu de ce bord là d’ailleurs ). En plus, vu le niveau de langue qu’il utilise, je me demande l’interprétation que je dois accorder au mot ‘aimable’.
Mon visage change rapidement, pour afficher un nouveau type de sourire qui m’est plus familier, joueur et défiant.
L’appellation qu’il utilise pour me nommer par la suite me montre que mon identité de lui est pas inconnu, j’en déduis aussi que c’est sur l’argument de ma position hiérarchique qu’il m’a choisit pour cavalier espéré.
Défis ? Désir ? Les deux ?
Mon sourire s’agrandis. Mon grand tu ne sais pas dans quoi tu risques de t’engager, joue donc le jeu jusqu’au bout si tu l’oses.

- J’en serais ravi, téméraire inconnu.

Je lui propose ma main droite, qu’il prend, m’accordant l’autorisation de m’approcher un peu plus pour poser ma main libre sur sa hanche. L’homme, c’est moi.

- Je vous présent bon danseur, au vu de la qualité de vos gestes, est-ce le cas ?

Je ne vais pas du tout avoir les mêmes attentes envers toi qu’envers une quelconque cavalière féminine. Tu demandes le meilleur, soit en digne Cool

Le sourire de Richard s’élargit, il avait craint pendant un instant d’essuyer un refus public, mais il avait bien jugé le directeur, et il avait accepté assez facilement. Jouer le rôle de la femme ne le gêné pas… pour l’instant tout du moins. Le directeur allait voir que Richard était plutôt quelqu’un à mener la danse.
Le jeune homme attendit quelques secondes le temps de s’accorder au tempo, avant de se lancer enfin, laissant le directeur le guider. Le jeune homme prenait enfin conscience du tempo, un, deux, trois et quatre. Le sourire du jeune homme s’élargit un peu plus. C’était un tango. Danse que le Serpentard aurait beaucoup aimé danser avec sa cavalière officielle.

_J’espère que vous savez danser le tango messire, sinon il se pourrait bien que je mène la danse.

C’est à ce moment là que la danse commença enfin. Il y avait bien peu de personne dans la Grande Salle qui savait danser le tango, si bien qu’au fur et à mesure, un cercle se forma pour laisser les deux hommes danser à leur guise. Richard n’accordait aucun regard à la salle, totalement concentré sur les pas de son cavalier et le tempo. Le Serpentard ne quittait pas des yeux le Directeur, le tango n’était pas sa danse de prédilection, et il fallait dire qu’il n’avait jamais pris le rôle de la femme pour cette danse, bien qu’il savait ce qu’il fallait faire à force de l’avoir fait avec le sexe opposé.
Richard suivait le directeur dans une direction puis dans l’autre, il avait l’impression qu’il voulait lui faire visiter la salle. Comme le tango argentin comportait aussi une phase d’improvisation, cette danse convenait assez bien à son cavalier. Le jeune homme suivait de son mieux son cavalier, le directeur n’allait pas être déçu au change à vrai dire.
Comme dans toute chose, tout était une question d’équilibre. Richard suivait les pas de son cavalier à la perfection, et celui-ci le guider assez facilement, la marque d’un bon danseur. Bien qu’il fût un peu rouiller, le Serpentard prenait plaisir à cette danse.
Alors que le directeur le lâcha pour faire une pirouette, Richard saisit l’opportunité de mener la danse.

_ Je me permets.

Le septième année fit un signe de la tête et continua à danser avec le directeur en dirigeant la danse de manière souple mais néanmoins assez ferme pour dicter la direction. La danse se termina sur les dernières notes de la musique, et Richard fit une révérence impeccable à la foule qui les avait entourées. Le jeune homme se leva après une troisième révérence et applaudit en direction du directeur.
Plusieurs élèves reprirent les applaudissements jusqu’à ce que tout ceux qui les avaient vu danser et même certains qui ne les avaient pas vu, applaudissaient en direction des deux personnes. Après quelques dizaines de secondes, la foule se dilua un peu et Richard réussit à rejoindre le groupe que formaient Elisabeth et Anna.

_ J’espère que cela vous a plût.

Le Serpentard parlait autant au directeur qu’aux deux jeunes femmes, il prit de quoi se désaltérer et tandis un verre au Directeur qui l’accepta. Richard but et remit son masque en place avant de se tourner vers le directeur.

« _ Professeur vous êtes peut être habitué par ce genre de proposition… », le ton de Richard vibrait de malices. « _ Mais je dois vous avouer pour ma part que cela sera la dernière fois, j’espère que vous avez agréablement profité de l’occasion, comme ce fut mon cas. »

Richard laissa un doux rire s’échapper, il était véritablement heureux de la soirée, et regardait avec fierté les décorations que les élèves avaient faites. Le jeune homme se tourna vers Elisabeth et le directeur, et fit une légère révérence.

_ Je vais à présent vous laisser, ma cavalière doit surement se sentir délaissée, et je n’ai envie pour rien au monde de voir son courroux s’abattre sur moi…

Anna si tu veux bien m’accompagner dans le Parc pour une petite ballade ? A moins que tu préfères danser ? Le choix t’appartient, tu es ma Dame.

Je n’ai parvenu à me détendre qu’au moment ou nous avons commencé à danser. J’avoue être un peu étonnée. Je croyais que tous les garçons étaient de piètres danseurs, qui passaient leur temps à danser comme des robots désarticulés, raides comme des bouts de bois ou à marcher sur les pieds de leurs pauvres cavalières. Ma surprise expliquera certainement le fait que pour une fois je ne me mets pas à déblatérer un flot ininterrompu de paroles ayant peu de sens comme toutes les fois où je suis gênée. Richard est le premier garçon avec qui je danse qui sait danser. Et il danse même très bien. Il a du prendre des cours. Je me sens toute légère. Je me mets même à rire. Mes petits pieds ne souffriront pas ce soir ! Ah c’était sans compter sur mes talons. Ok d’accord. Les filles souffriront toujours à un bal. Les femmes seront-elles toujours vouées à souffrir ?

Toutes ces illuminations, tous ces gens qui dansent et qui s’amusent. J’avais presque oublié l’ambiance des bals de noël. On devrait en faire plus. Un bal de Pâques, un bal de l’ascension, un bal de la fête nationale, un bal de début de vacances, un bal de fin de vacances, un bal .... comment ça on est dans une école est on est là pour bosser ? Mais que voulez vous ? Les petites filles rêvent toutes de bals, de robes magnifiques, de cavaliers merveilleux. Un monde où tout est rose. Dommage pour elles, en grandissant, elles comprennent à leurs dépends que tout ne se passe pas toujours comme on le souhaite. Et que souvent la vie est plus grise, ou rouge sang que rose. Alors il leur faut bien une journée, ou plutôt une soirée par an ou elles peuvent accomplir leur rêve. Alors que je suis plongée dans mes pensées, Rich’ me sort de ma rêverie.

_Je t’ais déjà dis que tu étais sublime ?

- Merci. Je ne peux que te retourner le compliment. Si je te dis que tu es plus que sublime tu me croiras ?

Un immense sourire apparaît sur mes lèvres. Rich’ avait prévu le coup en mettant un masque qu’on pouvait séparer en 2. Pas très maline ma petite Anna. Je vais finir en Serdaigle déchue si ça continue. Je décroche donc les rubans qui maintiennent mon masque collé à mon visage. Il commençait à faire chaud là-dessous. Mes yeux sont attirés par ceux de Rich’. Un savant mélange de vert et de bleu.

Je sirote ma bièraubeurre tout en détaillant la salle. J’aperçois Linds avec un cavalier inconnu. Je souris. Elle s’amuse. Ca fait tellement de bien de la voir comme ça. Après ce qui s’est passé avec Sand j’ai senti qu’elle était au trente sixième dessous. Mais elle est là. Toujours plus jolie. Je me retourne un peu plus et aperçois Elisa’. Elle est magnifique dans sa robe qui la fait ressembler à une princesse de conte de fée. A Cendrillon plus précisément. Mon cavalier interrompt une énième séance de discussion intérieure pour me proposer d’aller voir Elisa. Il me promet que ça va être amusant pendant que je remets mon masque. Je n’ai toujours pas deviné qui se cachait sous celui du cavalier de notre Cendrillon version Poudlard. En nous approchant, je comprends que cette personne n’est pas un élève. Quelques pas de plus et je ne peux plus contenir mon étonnement. Mes mâchoires se desserrent voire se décrochent légèrement. LE DIRLO ??? Mais c’est pas vrai les filles !!! D’abord Linds’ avec Sand et maintenant Elisa avec Nathan Unless ???? Je suis à 2 doigts de l’infarctus quand Rich’ prend la parole. Il invite le dirlo à danser pendant qu’Elisa m’adresse un sourire radieux… IL QUOI ? Heureusement que j’ai un masque couvrant totalement mon visage sinon toute la salle aurait pu voir ma tête de poisson sorti de l’eau. Rich ? Et Nathan ? Danser ensemble ? Je ne peux me retenir plus longtemps. Je me mets à pouffer de rire derrière mon masque pendant que Rich’ et le dirlo s’en vont danser le tango. Oh mon dieu !

Je vais pas tarder à avoir une crise et finir à l’hosto. Parfois Rich’ est vraiment … imprévisible. Je discute avec Elisa en attendant que ces 2 messieurs se décident à quitter le dancefloor qu’ils occupent seuls. On les regarde. On les applaudit. Et moi je n’ai toujours pas fini de rire et je suis à 2 doigts de m’étouffer avec mon reste de bièraubeurre. Elisa est obligée de me taper dans le dos en me suppliant de rester en vie. Je me mis à rire de plus belle, secouée par un mélange de rire et de toux. Heureusement, j’ai ma Elisa pour m’aider à reprendre mes esprits avant que nos cavaliers ne reviennent.

_ J’espère que cela vous a plût.

- Effectivement. Mais pas autant qu’a vous apparemment !

Pendant que Rich’ et Unless se font quelques politesses, je regarde encore une fois les magnifiques décorations faites par les septièmes années. Toute cette lumière c’est … apaisant. De quoi calmer les âmes les plus troublées. L’ambiance de fête doit également y être pour beaucoup. Voilà pourquoi j’aime les bals. Ils vous permettent de vous vider la tête de toutes les pensées négatives pour laisser entrer le positif. On ne parle pas de moment. Seul compte le moment présent. Carpe Diem. J’ai jamais fais de latin mais Carpe Diem est universel. Profite de l’instant présent. Et je rajouterais derrière : pasque l’instant d’après craindra \o/.

_ Je vais à présent vous laisser, ma cavalière doit surement se sentir délaissée, et je n’ai envie pour rien au monde de voir son courroux s’abattre sur moi…
Anna si tu veux bien m’accompagner dans le Parc pour une petite ballade ? A moins que tu préfères danser ? Le choix t’appartient, tu es ma Dame.

Hein ? quoi ? On parle de moi ? Le temps que l’information arrive au cerveau, je me tourne vers mon cavalier.

- Ta Dame ? Il va falloir que je sois à la hauteur vu la démonstration de ton talent dont tu as fait preuve.

Je marque une courte pause avant de poursuivre :

- Très cher une balade dans le parc sera la bienvenue. Ayez pitié de mes pauvres pieds !

Après une courte révérence à destination de Nathan et Elisa, j’attrape le bras de Rich’ et me dirige vers la sortie de la salle. Les gens sont partout autour de nous et l’accès à la porte ne fut pas des plus simples. Il a fallut jouer des coudes mais là n’était pas le problème : vu la carrure de Rich’ les petits 3^ème année ne faisaient pas le poids. Une fois sortis, nous pouvons enfin respirer l’air frais et grisant de l’hiver. Je frisonne légèrement suite au changement brutal de température mais le froid ne m’atteint pas. Heureusement pour nous, il n’y a pas excessivement de neige. Une couche de 3 cm d’épaisseur tapisse le sol. Je lance un impervius sur nos chaussures avant d’avancer dans la neige. Je me demande bien pourquoi Rich’ a voulu sortir.[i]

Le bal battait son plein à l’intérieur du château et Richard était vraiment fier de son œuvre. Bien sur il ne niait que sans l’aide des autres élèves, cela n’aurait pas aussi bien marché, mais voir le projet du bal aboutir lui donnait un sentiment de satisfaction extrême.
Alors qu’ils avançaient entre les tables vers la sortie pour aller au Parc, Richard regardait avec étonnement certaines personnes. Avec un masque quelques élèves se sont retrouvés désinhibés. Le jeune homme les voyait trainer, danser et s’amuser avec des personnes de l’autre maison sans aucune gêne. Mais Richard n’était pas dupe, il savait que dès que la fête était fini, les hostilités reprendront dès le lendemain.
Il avait étudié quand il était encore à l’école moldu qu’il y avait une guerre mondiale, si ces souvenirs étaient bons, elle opposait les français et leurs alliés contre les allemands et leurs alliés. Au cours de Noël, une trêve fut signée et les deux camps ont passé Noël en commun.
La même chose semblait se produire ce soir, l’esprit de Noël avait autant d’effet chez les moldus que chez les sorciers.

Le couple arriva enfin dehors, Richard vit Anna frissonner et en bon gentleman le jeune homme défit sa cape et la posa délicatement sur les épaules de sa cavalière. Le silence s’installa progressivement, Richard n’était pas mal à l’aise bien au contraire, il préférait les longs silences aux discussions qui brassaient du vent pour rien.
Richard détailla une nouvelle fois la belle jeune femme qu’il avait en face de lui. Dire qu’il l’a trouvé belle aurait été un euphémisme. En y réfléchissant bien, il avait de la chance de l’avoir pour cavalière, la plupart des autres maisons n’aimaient pas les Serpentards et à raisons… Les Serpentards n’étaient pas une valeur sûre.

Pour la première fois de la soirée, Richard enleva le masque et révéla son visage aux lumières des étoiles et la lune. Il voulait sentir le vent caresser et refroidir son visage car pour une raison il éprouvait une chaleur étrange. Des sculptures faites sur glace étaient éclairées par des chandelles qui se trouvaient aux pieds des statues. Cela donnait ainsi une sorte de lumière intérieure qui faisait passer la glace pour une pierre précieuse, du diamant pour être plus précis.
Richard prit conscience pour la première fois des bruits nocturnes, du coin de l’œil il vit un hibou voletait avec une musaraigne entre les serres qui continuait à gigoter. La nuit était véritablement magnifique, mais le plus impressionnant restait la lune. Le cycle lunaire avait fait en sorte que ces derniers jours, la lune paraissait plus grosse que d’habitude, la distance qui l’a séparé de la terre devait être très courte ces derniers temps. Il se rappelait d’un cours d’astronomie sur les cycles de la lune et ses révolutions synodique comme anomalistique. Le Serpentard secoua la tête pour sortir de ses souvenirs de cours, et se passa la main sur ses cheveux mi-longs pour remettre ses mèches à l’arrière.
Cela donnait un aspect irréel au paysage qui les entourait. Richard regarda pendant quelques instants avant de se tourner complètement vers Anna, ils se retrouvèrent ainsi face à face et Richard pris dans ses mains les mains de la belle Serdaigle. Plongeant c’est yeux bleu-vert dans les yeux d’un bleu azur d’Anna, Richard resta un long moment ainsi. Ses yeux reflétaient la lueur de la lune et l’éclat scintillant des étoiles. S’il y avait une chose dans sa personne que Richard, c’était bien ses yeux, et l’éclat envoutant dont brillaient ses yeux aujourd’hui avait de quoi troubler certaines personnes. On pouvait lire dans les yeux de Richard de l’émotion autre que la colère ou la tristesse, un sentiment qui allait au-delà du contentement. Il était tout simplement comblé.

Au début de l’année il ne savait pas encore que l’on pouvait éprouver un panel de sentiments aussi immense. Mais cette année a été la meilleure de sa courte vie. Pour la première fois de vie, il éprouvait la satisfaction d’être en vie. L’objectif qu’il avait prit été là pour combler le vide qui l’habitait, mais il ne s’était jamais sentie comme une personne, comme une être humain à part entière. Ce soir, il se sentait véritablement entier. Richard décida de briser enfin le silence, sa voix était rauque et chaude.

_ Je t’aime Anna. Mais ce mot ne suffit pas exprimer les sentiments qui m’habitent à ton encontre. Peut être qu’à force de l’entendre dire, il a perdu de sa valeur, mais par Merlin je t’aime plus que tout au monde. J’espère que tu m’aimes moitié moins que je ne t’aime mais cependant moitié plus que je ne m’aime.

Les yeux de Richard brillait plus que de coutumes, on avait l’impression que ces yeux était mouillés et pourtant aucune larmes ne perlaient. Le jeune ne put retourner un éclat de rire à la fin de sa tirade, ce fut la dernière phrase surtout qui en fut la cause. Après s’être calmé, Richard reprit enfin un expression sérieuse.

_ Je me demandais ce que tu en pensais sur l’hypothétique cas où l’on se remettait ensemble… ?

Le jeune homme n’ajouta pas « comme avant » car il ne voulait absolument pas que cela se termine comme la fois d’avant. Le ton qu’il avait prit était léger comme s’il parlait de quel cours il allait avoir, et ses yeux regardaient vers la lune. Le jeune sorcier que peu de choses gênés était vraisemblablement embarrassé, il tentait de ne rien faire transparaître mais cette fois-ci c’était raté.

Le bal de Noël et Noël tout court à vrai dire doivent être les seules choses qui me font apprécier l’hiver. En hiver tout est gris, on a pas envie de sortir, on reste à l’intérieur à engloutir des choco-grenouilles à tout bout de champs et les seuls voyages qu’on effectue c’est pour se déplacer de la salle de potion à la salle de métamorphose pour ensuite se rendre à la tour d’astronomie etc etc … Le seul truc un petit peu grisant c’est d’aller à Pré-au-Lard. Et au bout d’un moment, eh bah … On se lasse. Mais heureusement qu’il y a des vacances de Noël ! On mange on mange et on mange pour changer. Bref… Cessons de discuter de la dinde de Noël. Miam. C’est bon j’arrête.

Nous arrivons enfin devant l’immense porte d’entrée du hall. Elle est fermée mais pas à clef ce qui permet d’aller faire un tour dans le parc avant de retourner fêter. La chaleur de l’intérieur du château contraste avec le froid hivernal du parc. Je frissonne et Rich’ pose doucement sa veste sur mes épaules. Heureusement pour moi, j’ai toujours mon masque vénitien sur le visage et Rich’ ne peut pas me voir rougir comme une tomate. Je devrais toujours porter un masque. C’est quand même bien pratique de pouvoir se planquer quand on veut. J’ai une autre technique : je peux prendre ma forme d’animagi et m’enfuir à toute jambes (ou plutôt à toute pattes). Hum… Non tout compte fait mieux vaut que personne ne soit au courant. C’est mon identité secrète Cool

. Le félin masqué yeaaah ok je me tais.

En même temps j’y peux rien si l’ambiance du bal me rend euphorique ! Voir Rich’ danser avec le dirlo en public… On voit pas ça tous les jours ! Et en même temps je suis horriblement stressée. Je n’ose pas ouvrir la bouche de peur de dire quelque chose de mal. Ce qui m’arrive rarement en plus. Restons calme. Mouai. Enfin le cœur qui bat à 10000 battements/min ça fait pas très calme. Je me décide enfin à enlever mon masque qui me tient horriblement chaud au visage. Je joue avec les rubans histoire d’occuper mon esprit qui bourdonne.

Après tout, je suis contente d’être sortie. Il fait frais et ça refroidit mon cerveau en ébullition. Je repasse ces 2 dernières soirées au rétroprojecteur dans ma tête. Hier soir dans la salle de classe abandonnée. Rich’ pose ma tête contre sa poitrine. J’entends son cœur battre inégalement. Nous arrivons à aujourd’hui. Je ne vois que ses yeux qui semblent me scanner derrière le masque. On avance dans la soirée. Il me dit que je suis sublime. Il m’appelle sa Dame. Beaucoup de petites choses mais qui savent faire monter l’électrocardiogramme bien plus haut que la normale. En plus, je n’ai jamais été douée pour cacher mes sentiments ou ressentiments aux autres. On peut lire en moi plus facilement que dans un livre ouvert.

Rich’ enlève également son masque. Je ne peux pas m’empêcher de le regarder presque fascinée. Eh oui quand je vous disais que je ne peux rien cacher ? C’est en partie aussi parce que je passe mon temps à analyser les gens. Une vieille habitude : je les détaille et je me demande ce qu’ils ont dans la tête. Je regarde Rich’ : il a toujours la même expression indescriptible entre la joie et la perplexité. Mais mon analyse ne peut être qu’inexacte. Rich’ est une énigme à lui tout seul. Je n’ai jamais réussi à savoir ce qu’il a dans la tête et ce n’est certainement pas lui qui va m’aider. Tout en examinant ses traits, je m’attarde sur ses yeux. Je m’attarde toujours sur les yeux. Sans la lumière du jour, ceux de Rich’ sont plutôt verts mais au soleil plutôt bleus. Wow…

Alors que je suis en pleine réflexion sur ses yeux, Rich’ s’arrête et se tourne vers moi. Il prend mes mains dans les siennes. Les miennes sont glaciales tandis que les siennes sont tièdes. La chaleur qu’il dégage est terriblement agréable et je me sens attirée vers lui *-*. En relevant les yeux, je le vois qui me fixe. Et pourtant il doit savoir que je ne vais pas tarder à virer au rose puis au rouge. Ca y est - -‘. Je n’aime pas quand on me regarde aussi intensément ! J’ai toujours l’impression d’être analysée. En plus, après je me mets limite à bafouiller (surtout si c’est lui) et je vire carrément au rouge tomate. Je devrais prendre des cours : gérer votre émotivité.

Je relève les yeux vers Rich’ et m’y attarde un moment. Pour une fois j’arrive à obtenir quelque chose. Il semble… terriblement heureux. Inconsciemment, j’espère que je suis, même rien qu’en partie, responsable de cela. Et il continue de me regarder dans les yeux. Comme s’il cherchait quelque chose. Un sourire perce sur mes lèvres alors que je romps le contact en baissant les yeux. Trop de tensions dans nos 2 regards il fallait bien qu’un des deux lâche prise.

_ Je t’aime Anna. Mais ce mot ne suffit pas exprimer les sentiments qui m’habitent à ton encontre. Peut être qu’à force de l’entendre dire, il a perdu de sa valeur, mais par Merlin je t’aime plus que tout au monde. J’espère que tu m’aimes moitié que je t’aime mais cependant moitié plus que je ne m’aime.

Wow. Si je m’attendais à ça… Ma première réaction fut d’ouvrir grand les yeux du genre : il a dit quoi lui ? Deuxième réaction : la béatitude. Un immense sourire se pose sur mes lèvres. Une déclaration pareille de sa part vaut de l’or je le sais. Je peux officiellement dire que je suis la fille la plus heureuse du monde à ce moment précis. Il m’a coupé la voix. Je ne peux rien dire qui soit à la hauteur. Rien ! J’ai envie de lui hurler que je l’aime à mourir mais aucun mot ne sort. J’ai juste un immense sourire aux lèvres et des syllabes solitaires se perdent.

Il rit apparemment de lui-même mais probablement aussi de moi. Je cligne des yeux plusieurs fois. Il ajoute avant que j’aie le temps de dire quelque chose :

_ Je me demandais ce que tu en pensais sur l’hypothétique cas où l’on se remettait ensemble… ?

Je sens mon cœur accélérer. Il semble gêné probablement de mon silence. Il regarde la lune. Je me mets sur la pointe des pieds histoire de me trouver au niveau de ses yeux.

- Après ce que tu viens de me dire, le cas n’est plus hypothétique. Je t’aime probablement beaucoup plus que n’importe qui sur cette terre et pourtant dieu sait que j’aime beaucoup de gens. Mais jamais comme toi. Tu disais que tu voudrais que je t’aime moitié moins que tu m’aimes. Mais je t’aime bien plus, infiniment plus que ça.

Nos visages sont tout proches maintenant. Mes bras s’enroulent sans son cou. Emportée par un soudain élan de courage (venu de Dieu sait ou), je presse mes lèvres contre les siennes. Je sens le battement de mon cœur dans mes tempes. J’ai l’impression qu’il va exploser. Si tu savais Rich’ à quel point je t’aime. Ca dépasse l’imaginable.