Rien qu'une lettre (Alexander)

Invité

J'écris une lettre pour mes parents, je le fais chaque lundi pour donner des nouvelles de mes soeurs comme les miennes. Je sais que ça fait gamine mais nos parents s'inquiètent rapidement donc si j'envois pas une lettre, ils vont croire qu'on est morte où un truc dans le genre. Qu'ils sont dramatiques parfois, je retiens un soupire. Je me trouve dans la Salle commune des Serdaigles pas très peuplées à cette heure de la journée. Tant mieux parce que ces temps-ci, les plus jeunes font trop de bruits pour se concentrer totalement. Je me demande même comment ça se fait que ces élèves soient dans notre maison alors qu'ils seront parfais pour Poufsouffle, le choixpeau devient vraiment vieux. Il va falloir le changer parce que ça ne doit pas continuer. Imaginez qu'un petit griffy aille à serpentard, ça sera une véritable catastrophe. Je continue ma lettre en continuant de rassurer mes parents mais en essayant de leur dire aussi qu'ils ne doivent plus rien craindre car nous ne sommes plus des gamines. Même Potter n'est pas aussi protecteur avec ces enfants que mon père, ce qui devrait être le contraire je trouve. En parlant de Potter, je sais que nos parents sont amis mais je ne l'aime pas. Bien sûre, il a sauvé le monde des sorciers malgré que je n'aime pas ce qu'il est devenu, fuyant avec presque tout le monde. Sauver le monde n'a pas que du bon après tout, on garde des cicatrices durant tout le reste de notre vie, on a perdu des personnes qui nous sont chers, perdu une part de notre enfance trop tôt pour certains. Mes parents ont participé pleinement pour sauver le monde de Voldemort mais comme le reste des personnes, ils ont perdus bien des choses durant la bataille.

*De toute manière, tout ce qu'ils ont faits non servis à presque rien. Je me demande même ce qui serait passé si c'était Voldemort qui avait gagné. On ne serait pas en train de revivre une vague de mangemorts bien plus sadiques que les premiers. Le monde des sorciers n'est vraiment pas prêt à avoir des années de paix bien que Voldemort soit mort.*

Je finis ma lettre et la signe puis je la mets dans une enveloppe et la reforme avec le symbole de notre maison en cire. Je prends mon sac, il ne me quitte jamais et est toujours avec moi, puis sors en gardant la lettre en main. Je marche dans les couloirs direction de la volière sans m'arrêter, je veux au plus vite poster la lettre pour aller profiter de la belle journée. Je descends rapidement les escaliers sans avoir peur de tomber car contrairement à mes parents, je tiens très bien sur mes pieds et je suis très agiles quand je le veux. Personne ne me regarde, ça à du bon de ne pas être connue dans Poudlard. Mes pas m'amènent dehors et je me dirige vers la volière d'un pas neutre en savourant le vent dans mes cheveux lâchés et sur mon visage que ressemble à une caresse. Le parc n'est pas très peuplé ce qui est plus tôt rare à cette heure de la journée surtout avec un si beau temps. Je retire une mèche devant mes yeux à cause du vent et arrive devant la volière. Monte les marches rapidement et entre dans la volière. Je repère facile ma chouette que j'appelle et viens vers moi en me voyant. Elle se pose sur mon épaule et je la caresse doucement en souriant.

« Ça va Lilly? »

Bien sûre, je n'eus aucune réponse juste un huement de sa part. Je la dépose sur la table qui se trouve au milieu de la volière et lui donne des petites graines en la caressant un peu.

« Tu vas pouvoir te dégourdir les ailes ma belle, tu ne l'as pas fait depuis longtemps. J'étais très occupée ces derniers temps, les cours et les devoirs sont de plus en plus nombreux et plus compliqués. »

J'ai l'habitude de parler à Lilly car petite, c'était mon seul animal de compagnie et je croyais qu'elle pouvait tout comprendre et m'aider dans chaque moment de ma vie. Lui donne après quelques minutes ma lettre en souriant un peu.

« Va donner ça à mes parents et ne te perds pas en vole. »

Lilly s'envole après une dernière caresse de ma part direction mes parents, je reste à la regarder puis j'entends un bruit derrière moi. Je me tourne vers un garçon qui devait être là bien avant mon arrivée. Je vois son blason, il est de ma maison. D'après son physique, il doit être soit en 6ème soit en 7ème mais je crois que c'est plus vite un 7ème. Je me sens un peu bête d'avoir parlé à Lilly en sa présence, j'aurais dû faire attention qu'il y aille personne. Je me passe la main dans mes cheveux gênée en détournant légèrement mon regard de l'autre élève de ma maison.

Invité

Comme chaque lundi matin depuis que je suis à Poudlard (ce qui fait déjà pas mal de temps^^), j'envoie une lettre à mes parents et à ma petite soeur. Je ne sais pas vraiment à quoi ça sert, mais je le fais quand même, si ça peut leur faire plaisir. J'aime beaucoup ma famille, en particulier ma petite soeur, elle n'as que huit ans, et elle est pourtant très intelligente et très débrouillarde pour son âge. Depuis qu'elle est toute petite j'ai cet instinct très protecteur sur elle. Si il lui arrivait quelque chose, je ne me le pardonnerait jamais. Je finis d'écrire ma lettre, je sors du dortoir des garçons, et rentre dans la salle commune. Il n'y a presque personne, il ya deux élèves qui discutent à côté de la cheminée, et une fille qui écrit quelque chose sur du parchemin. Je monte à la Volière où j'y retrouve ma merveilleuse petite chouette : Nell. J'ai cette chouette depuis que je suis rentré à Poudlard, et je l'adore. Je sais que ça n'est qu'un animal, mais on a partager tellement de choses ensemble. Vous devez certainement me prendre pour un taré, partager quelque chose avec une chouette...
Mais, je l'aaaaaaime ma chouette, bon je vais arrêter, parce que là, on va vraiment me prendre pour un fou^^. Je m'avance vers Nell, je la caresse elle se pose sur mon bras. C'est une très belle chouette, elle est blanche avec des yeux jaunes. Je prends un bout de ficelle et accroche la lettre à sa patte. Je lui souffle dans l'oreille d'aller l'amener chez mes parents, je la caresse avant de pencher mon bras dehors pour la regarder s'envoler. Je regarde, au loin et ne distingue plus qu'un minuscule point blanc maintenant. J'aime beaucoup la Volière, j'y observe le ciel, c'est sur, ça n'est pas aussi bien que la Tour d'Astronomie mais bon...

Je me retourne, je vois entrer une élève de ma maison. Elle ne m'a apparement pas remarqué, je la regarde parler à sa chouette, je trouve ça mignon =)

Elle se retourne vers moi, elle vient de remarquer ma présence. Elle glisse la main dans ses cheveux, detourne la tête et rougi. Comme je ne sais pas quoi lui dire, je lui balance un truc nul du genre :

« Salut euh...t'est de Serdaigle, non ? Tu viens souvent à la Volière ? »

Invité

Je regarde le garçon en face de moi, il a l'air de pas savoir quoi dire. J'ai peur qu'il sorte une moquerie parce que je parlais à Lilly, ma chouette, même si ce n'est pas le genre d'un serdaigle. Je crois qu'il a remarqué que je ne l'avais pas remarqué et que j'avais un peu honte qu'il assiste à ce genre de scène mais c'est fait, on ne peut revenir en arrière. Enfin si c'est possible mais c'est trop risqué de lancer un des sortilèges du retour dans le temps surtout si on a pas beaucoup de pratique, ce qui est mon cas.

Je l'attends me parler avec maladresse, j'ai la chance de n'être pas tombée sur un autre mec car je suis presque sûre que je ne risque rien avec. Il me demande si je suis à serdaigle, je porte ma robe de sorcier donc il doit bien voir ma maison mais je crois que c'est pour dire quelque chose car l'atmosphère devenait peu à peu lourd. Puis il me demande si je viens souvent à la volière, je retiens un léger soupir non pas contre lui mais parce oui, je viens souvent à la volière. Je ne peux par contre pas retenir un sourire à ta phrase, je viens beaucoup trop.

*Trop tôt pour grandir et devenir adulte pour mes parents, je sais qu'ils font ça pour moi bien mais ils devraient en faire moins. C'est pas comme si j'avais vraiment le choix au contraire des autres élèves qui le font quand ils le désirent.*

Malgré que j'aime mes parents, je trouve qu'ils peuvent arrêter de s'inquiéter pour tout et pour rien. On est grande, Melissa et Viola sont bientôt majeurs et Lysander et moi ne sommes plus des petites filles sans défenses, si on l'a déjà été. J'aimerais vraiment avoir un peu plus de liberté sans m'éloigner de ma famille que j'aime malgré tout. Je sais que ce ne sera pas maintenant que ça arrivera mais j'espère que ça ne tardera pas, le temps passe trop vite et n'importe quoi peut arriver sans prévenir. Comme quoi la vie ne tient qu'à un fil, une mauvaise chute et on peut mourir. D'accord c'est un peu exagéré mais c'est la vérité. Je crois que c'est pour ça que ma mère craint tellement pour ces filles et que mon père demande aux garçons de « notre famille » de nous surveiller. Rien de très fâcheux mais c'est malheureusement la vérité. Le passage de Voldemort a vraiment laissé des séquelles et de la peur pour ceux qui l'ont connu mais ceux qui subissent le plus les répercutions sont les enfants de ces personnes. C'est comme ça et comme mes parents ont participé a côté de Potter dans la guerre, ils ont toujours peur que quelqu'un reprenne le flambeau. Donc ils ont peur que nous risquons notre vie en venant à Poudlard et ainsi de suite. Enfin suite, je me suis un peu égarée.

« Oui, je suis une Serdaigle. Tous les lundi ... Et toi? »

J'avoue que moi aussi, je ne sais pas quoi dire. Surtout qu'il est assez intimidant car malgré qu'il soit un serdaigle, il est vraiment beau. Au moins, tout les beaux mecs ne sont pas à Serpentard et à Gryffondor.

*Mais qu'est-ce que je pense? Tu ne le connais même pas, tu dois te ressaisir parce que c'est plus possible. Quand on pense que tu es une serdaigle.*

Je me retiens de me passer ma main dans mes cheveux car ça fait partie des gestes que les filles font quand elles sont soit stressées, gênées soit en colère. Comme on voit très bien que je suis pas en colère, il reste seulement que je suis mal à l'aise. Ce que je ne veux pas que qu'on fasse. Je regarde une chouette atterrir à mes côtés et je la caresse doucement même si ce n'est pas Lilly. Après quelques minutes, je reporte mon attention sur toi et demande doucement.

« Pourquoi tu viens aussi souvent à la volière? Enfin, si tu veux bien me le dire »

A un petit sourire en te regardant encore quelques minutes puis détourne encore des yeux, je deviens vraiment curieuse ces temps-ci. C'est surement ma soeur jumelle qui déteint sur moi, j'ai l'impression de devenir une gryffondor. Ce qui serait très étrange mais comme on dit, on change tout le temps et ça ne cessera seulement à notre mort ce que j'espère dans très longtemps. La vie est tellement courte qu'il ne faut pas la gâcher mais le plus difficile avant de vivre est de prendre son envol, son premier envol dans notre monde. Puis essayer de ne tomber, continuer de voler en regardant d'en haut notre passé, notre présent et notre futur. Voler comme un oiseau, je ne suis vraiment pas une serdaigle pour rien car notre symbole est l'aigle, le plus majestueux des oiseaux, et que j'adore les oiseaux. Je les trouve vraiment fascinant.

Je continue de caresser la chouette qui se laisse faire et je crois qu'elle apprécie mes caresses malgré qu'on ne sache pas le dire à première vue. Tellement peu d'élèves prennent du temps à consacrer à leur animaux, ce que je trouve dommage mais comme tout le reste, c'est la vie. Je ne sais même pas pourquoi je reste ici, je pourrais très bien partir et laisser l'autre serdaigle seul comme avant mon arrivée mais je reste là. Je continue toujours ma caresse jusqu'à ce que la chouette parte sur un des perchoirs et je la suis distraitement du regard. Puis je repose mon regard sur toi et te souris légèrement.

« En tout cas, on est certain d'être au calme ici. »

C'est un de mes endroits préférés quand je vais mal, il suffit que je vienne « voir » Lilly et que je réfléchisse loin du bruit pour me calmer comme pour prendre le temps de réfléchir loin des opinions des autres et ce qu'ils pensent. Le seul léger inconvénient qui n'en ai pas vraiment un, on doit aimer les chouettes et les hiboux car ceux ci aiment aller en compagnie d'être humain. Ce qui ne me dérange pas du tout.

Invité

« Oui, je suis une Serdaigle. Tous les lundi ... Et toi? »

C'est marrant, je ne me rappelle pas l'avoir déjà croisé, pourtant j'y vais aussi tout les lundi à la Volière.
Que m'arrive t-il, on dirait que sa gène s'empare de moi. Je n'arrive même pas à aligner trois mots correctement. Je crois que je rougis vu que mes joues me brûlent. Comment se fait-il que je devienne tout à coup géné et timide ? Cela n'est pas mon genre d'être mal à l'aise, surtout devant une fille, qui est plus jeune que moi en plus Rien qu'une lettre (Alexander) Icon_rolleyes

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D'habitude je suis plutôt du genre franc [je rappelle que franc ne veut pas dire méchant] celui qui se gène pas quoi, mais là, je perd completement mes moyens je devient comme tout mou, on dirait que mon cerveau est en train de fondre. Je dois certainement être malade [au sens propre du terme^^]. Je la regarde dans les yeux, je la trouve vraiment magnifique. Je baisse la tête, je ne crois pas que la regarder dans les yeux va arranger mon cas, au contraire. Je ne me suis jamais senti aussi mal à l'aise de ma vie sauf peut être le jour ou j'ai surpris mes parents dans leur chambre en train de... enfin bon, ça n'a rien à voir avec le sujet donc je ne vais pas m'attarder la dessus.

« Euuh, moi je... J'y vais tout les lundi matins »

Oh mon dieu, je sais ce que j'ai ! D'après mes symptômes, (rougissement, cerveau qui fond, mains qui tremblent, coeur qui bat à deux cent à l'heure...) je...je suis amoureux ! Oh non, je ne pouvait pas faire attention, quel imbécile je fais ! Je vois ça comme une contrainte, je ne vois pas pourquoi, à vrai dire, ça devrait me rejouir, mais pas la, nan. C'est bientôt les examens et je n'ai pas le temps de me consacrer à ça, surtout si ça n'est pas réciproque !

« Pourquoi tu viens aussi souvent à la volière? Enfin, si tu veux bien me le dire »

Je ne vois pas pourquoi je ne voudrait pas lui dire. Dans un autre sens c'est vrai que c'est pas ses oignons. Mais bon, après tout je n'ai pas à avoir honte de ma famille !

« Je viens ici pour evoyer une lettre à mes parents, et toi ? »

T'en qu'a faire, lui retourner la question, ça tue le temps et ça fait plus poli (ça fait aussi celui qui n'a rien à dire, mais bon...). C'est quand même la honte d'être maintenant en 7ème année et de devoir encore envoyer une lettre à ses parents une fois par semaine pour ne pas qu'ils s'inquiètent. Je suis sur que même les 2ème années ne le font plus --'.

« En tout cas, on est certain d'être au calme ici. »

Que veut-elle insinuer par là ? Je trouve sa phrase un peu déplacée. Cela dépend dans quelle sens on voit la chose, si ça veut dire "On est tout seuls on peut faire ce qu'on veut, et même n'importe quoi..." ou si ça veut dire "Cet endroit est reposant, on oublie tout nos soucis...". Je pense que la deuxième réponse serait la plus probable malgré que j'aimerais mieux que ça soit la première...