Comme sur un air de Rêveries [Elyne Lone]

Finalement décider à ne rien glander de sa journée, Talus, après avoir fait une petite balade en extérieur se rendit aux cuisines, histoire de récupérer un morceau de brioche et du chocolat. Enfin devrait-on plutôt dire, deux ou trois brioches et quatre bonnes tablettes de chocolat. La gourmandise, un défaut qui le perdra, mais on dit autant profiter de la vie tant que l’on est là. Apres avoir soigneusement emballé les brioches et le chocolat dans un torchons il mit le tout dans son sac de façon à ce que le moins de miette puisse envahir son sac.

Talus sortit des cuisine en direction du grand escalier il n’eut que le choix de sa destinations, salles de classe vide, salle commune mais instinctivement, tout en rêvassant, il grimpa les escaliers, ne manquant pas de percuter d’autre élèves, mais étant a sa grande habitude il « revint sur terre » tout juste au bon moment pour éviter la catastrophe. Finalement il se retrouva devant l’escalier menant au toit de la Tour Est. Il regarda la porte.

* Bah, pourquoi pas *

Il ouvrit la porte puis monta sur le toit. Il se calla contre un pan de mur entre l’ombre et le soleil. Une fois confortablement installer il sortit le torchon dans laquelle était ranger les brioches et le chocolat, puis les posa a coter de lui dans l’ombre du pan de mur. Malencontreusement une des brioches se fit la malle et roula, pour tomber du toit. Talus ne put s’empêcher d’exprimer son mécontentement et ralla un bon coup.

Rah !!! Zut une de moins, et pas par ma faute, j’en mange une avant qu’elle ne se sauve toute.

A ses propre mot il en saisit une et par morceau il mangea, enfin se goinfra. Puis il se mit à regarder, scruter l’horizon comme les marins d’époques a la recherche de nouvelle terre pour accoster, mais là il ne cherchait pas à accoster, il était tout simplement perdu dans ses rêvasserie habituelle. Ses paupières se ferma progressivement puis Talus s’assoupis, un moment…

Un moment pour lui mais il cela fit bientôt deux bonne heure qu’il dormait a point fermer, quand la porte du toit claqua. Cela le fit sursauter.

Mince j’ai dut oublier de fermer cette satané porte.

Le temps était de ceux que l’on trouvait après un orage particulièrement violent. Humide, peu lumineux mais assez chaud tout de même car le jour restait estival.
De la bibliothèque, on pouvait observer le parc à l’herbe aux reflets vif et confortables. Elynn ne pouvait s’empêcher de regarder par la fenêtre avec une envie grandissante. Une envie de fuir ces livres si peu intéressants pour marcher doucement sur l’herbe grasse et si verte, se rapprocher de la nature et sentir la réelle magie qui s’échappait aux alentours de la forêt interdite.

- Eli' arrête de rêver, et dit moi plutôt ce qu’est l’Organisation de la Sorcellerie Collective de Développement, et quand elle a été crée.

Elynn lança un regard ennuyé à garçon aux cheveux noirs coiffé en arrière qui lui faisait face et la regardait d’un air qui se voulait faussement réprobateur.

- J’en sais rien Jordy, sûrement encore une invention de ces maniaques de Gobelins.
- Mais nan ! Tu ne réussiras jamais tes B.U.S.Es à ce rythme là !
- C’est pas parce que j’aurais T en histoire de la magie que je vais rater ma vie.
- Y a pas de matière plus ou moins importantes que d’autres tu sais.
- Facile à dire monsieur j’ai que des E sans rien glander.
- Je bosse aussi !
- J’en ai marre t’façon, j’vais me balader.
- EL…

Mais la jeune fille était déjà sur le pas de la porte, et elle entendit la voix stridente de madame pince entrain de punir son ami jusqu’au bout du couloir.
Le désir primaire d’aller dans le parc reprend rapidement le dessus sur les sentiments de la jeune fille. Et puis, pense t-elle, à quoi bon réviser ces matières inintéressantes alors que Léo lui apprenait les sorts réellement importants pour qui voulait utiliser la magie à desseins importants.

Elynn descendit quatre à quatre les étages pour finir légèrement essoufflée dans un des couloirs extérieurs bordé d’une rangé d’arc de pierre de plusieurs mètres de hauts qui délimitait la cour intérieure des couloirs protégés du château.
Elle traversa d’un pas rapide la cour pour se rendre dans le parc. Mais dès son troisième pas dans l’herbe fraiche la jeune fille sentit un objet non identifié la frapper au visage.

- Aïe !

Portant la main à sa tête elle se courba vers l’avant avant de chercher des yeux l’objet du blasphème à sa personne.
Une brioche au chocolat.
Pas un petit pain, non, une sacrée brioche géante ! Au moins trente centimètres de long pour dix de large et dix de haut. Avec un air d’incompréhension Elynn regarda l’objet puis leva les yeux vers le haut du château, car il était évident que l’objet était tombé d’une hauteur non négligeable pour avoir heurté son crane avec cette violence. Elle se trouvait devant la plus haute tour du château. Qui que ce soit la personne qui balançais des petits pains allait regretter de jouer avec la nourriture, qui plus est pour ennuyer un membre des Salazards.

Elynn regarda un instant autour d’elle en cherchant le moyen le plus rapide de trouver son agresseur puis eut la solution qu’elle cherchait :

- Accio Balais.

N’importe lequel ferrait l’affaire, elle avait juste besoin d’un moyen de locomotion. Quelques minutes plus tard, un des balais de l’école vint se nicher dans le creux de sa main. La jeune fille dégagea une de ses jambes de sa robe de sorcière d’un geste ample et enfourcha le balai. Un grand coup de pied au sol précéda l’érection vers le haut de la tour.

Elynn tournait autour du monument de pierre en regardant chaque fenêtre mais finalement l’agresseur inconnu se trouva être au sommet de la plus haute des tours de Poudlard.
La Serpentarde lança un regard noir au jeune homme alors que la porte qu’il avait laissé ouverte se ferma à cause d’un coup de vent.

- Mince j’ai dû oublier de fermer cette satanée porte.
- Toujours aussi perspicace à ce que je vois. J’aurai dû me douter que je te trouverai ici, y a qu’un bouffondor qui soit assez immature et idiot pour s’amuser à balancer de la bouffe du haut d’une tour…

Je venais à peine de me faire réveiller par cette porte, qui par mon inattention ne fut pas refermer après mon passage, qu’une visiteuse viens me rendre visite. Elyne Lone, la fameuse Elyne Lone, on a eu bien nombre de différents ensembles. Ce n’est pas comme si j’avais failli tuer son chère et tendre Leo. Du coup elle a une petite dent contre moi.

Salut Elyne, tu profites de ce superbe soleil pour faire une balade ?

Je tentais de rester poli est respectueux, mais c’est plus fort que moi quand je parle avec un Serpentard, je ne m’empêcher de tourner mes phrase a l’ironie voir à la dérision, enfin presque tous les Serpentard. Je pris une brioche et la tendis vers Elyne.

Voudrais-tu une brioche Elyne ?

Cette fois si, je fus bien sérieux, j’en ai un peu marre de toujours jouer le baroudeur, d’être le premier a foncée dans le tas lors d’une bagarre. Je voudrais bien que toute c’est histoire de maison se finissent. Au fond on est tous les même. On a tous de la compassion, de l’humanité mais on met plus ou moins de temps pour la découvrir. On peut bien prendre comme exemple Elisa, qui a réussi à se lier d’amitié avec certain Griffy, elle a réussi à aller au-delà de toutes les choses dites ou faite envers les différentes maisons.

Devrais-je rappeler pourquoi Elyne m’en veux… Sans doute pas, mais ça viendra forcement

Elyne je sais que tu m’en veux pour ce que j’ai fait à Leo, mais il ne m’avait pas vraiment laissé le choix. Je déteste au plus au point que l’on différencie les sangs mêlée des autres sorciers, il on autant de capacité que les sangs purs.

Parler de sang pur me donnant un pincement dans la gorges, je ne pus donc m’empêcher que faire signe que je mettais cette expression entre guillemets

Pour ne pas retourner le couteau dans la peau, on peut dire que Leo s’est pris une dérouiller par un sang de bourbe

Et c’est repartit pour un tour, moi qui voulais enterrer la hache de guerre, je la saisi de pleine main, en faisant ce petit sourire en coin pour ponctuer ma phrase. C’est tous moi ça, joueur la carte de l’amitié et de la paix pour attaquer au plus profond, en y pensant j’aurais pu devenir une personne très méchante, si ne m’en prenais pas à ceux qui sont déjà méchant.
Par simple précaution je vérifiais que ma baguette était non loin de ma main, juste au cas où une envie de duel de sort venait à passer dans la tête d’Elyne.

La jeune fille passa en amazone sur son balai, restant parfaitement statique. Son poste de gardienne dans l’équipe de quidditch de sa maison lui avait permis d’acquérir une parfaite stabilité et un très bon sens de l’équilibre en vol. Elle lâcha le manche et croisa jambes et bras en fusillant Talus du regard, pour la forme.
Nullement gêné, le garçon la salua et engagea la conversation comme s’ils étaient bon amis, en lui proposant même une brioche. Ce qui aux yeux de la jeune fille ne pouvait être que de l’ironie a laquelle elle se sentait bien obligé de répondre.

- Ah non pas du tout je suis parti à la chasse aux cons, et je dois dire que je suis particulièrement chanceuse d’être tombé sur du premier choix. La seule utilité que je trouverai à ta brioche serait de te la balancer à la tête mais dans ce cas je me rabaisserais au même niveau de médiocrité que toi… donc non merci.

Elle lui adressa un grand sourire, sensé montrer de la politesse forcée.

-Elyne je sais que tu m’en veux pour ce que j’ai fait à Leo, mais il ne m’avait pas vraiment laissé le choix. Je déteste au plus au point que l’on différencie les sangs mêlée des autres sorciers, il on autant de capacité que les sangs purs.

Elynn laissa la surprise se peindre sur son visage. Il était sérieux là ? Léo était capable de se défendre tout seul, parfaitement capable de faire face a un être aussi insignifiant qu’un idiot de Griffondor. Ce n’était pas parce qu’il s’était confronté à Léo qu’elle ne l’aimait pas, nan c’est juste parce qu’il était un être complètement inutile pour ce monde.
Comme les sangs de bourbe d’ailleurs.

- Toujours irrécupérable mon pauvre Belcryo, tout comme ta vision des choses.

- Pour ne pas retourner le couteau dans la peau, on peut dire que Leo s’est pris une dérouiller par un sang de bourbe

Elynn serra les dents et fronça les sourcils. Talus voulait qu’elle s’énerve, elle le savait très bien. Mais qui s’engage à une joute verbale avec elle l’affronte jusqu’au bout.

- Une dérouillée ?

Elynn pouffa.
Ce souvenir dans le parc elle ne l’aimait pas. Tous le monde y avait été tellement stupide, sauf Elisa et Léane. Scorpius sortait avec bébé potter qui est d’une connerie a battre des records, Jag’ jouait son bourrin stupide et borné, Talus … c’est la première fois qu’elle le voyait et bon y a rien à dire sur lui en gros. Et même Léo avait agit avec immaturité.

- De mon point de vu t’as perdu ton sang froid et t’as attaqué Léo par derrière, pas très courageux mais bon t’es à griffondor … et puis tu t’es fais stupefixié bêtement par cette cruche de bébé Potter sensée être de ton côté. Et puis bon après t’as même pas eu le cran de me répondre, donc franchement la dérouillé j’ai envie de dire que vous l’avez subis tous les deux, enfin quoi que toi t’as perdu ta dignité en plus, enfin si t’en avais une avant, je ne sais pas trop j’avais la joie de pas te connaître avant.

Elynn arqua un sourcil. Tu veux essayer de te justifier mon gros ?
C’était elle qui avait eu le dernier mot ce jour là.

- En plus t’as besoin de parler de Léo pour essayer de m’atteindre je trouve ça assez pitoyable.

Elyne Lone, toujours à l’aise sur son Ballai, bien que je sois un excellent batteur, durant aucun match je n’ai réussi à la désarçonner. On peut dire qu’elle s’installa confortablement sur son balai, enfin si on peut qualifier un balai de confortable, ça reste une question de point de vu, mais dans le principe on peut dire que ç’est censé être inconfortable.
Elle était la a me fusiller des regards comme si je lui avais jeté quelque chose à la figure

- A ce que je vois tu as toujours la même estime des Griffondor, le temps avance et les idées change pas.

Lorsque je lui parlai de Leo, et ce qu’il s’était passé, il y a déjà un petit bout de temps, serais-ce en début d’année, sans doute, il m’en arrive tellement que je ne me souviens plus de tout.
Lorsque je lui reparlais de sa je vis de la surprise sur visage, de la surprise mélanger a un peu de haine, mais faut dire cet après-midi la fut un tant soit peu sanglant. Cette Haine furtive était sans doute due au faite que j’énoncée les sangs mêlée. Car Elyne les détestait et ça c’était un fait.

- Certes je suis irrécupérable, mais ma vision des choses est propre à moi, et je ne cherche nullement à te l’imposer, je dis juste que vous autres Serpentard vous l’affirmez parfois un peu trop fort. Et c’est ce qu’il s’était passez ce jour-là.

Lorsque je narguai Elyne en lui disant que sont très chère Leo c’était pris une dérouiller. Elle ne put s’empêcher de souligner ma phrase et de faire un joli discours, sur le fait que j’ai été lâche d’avoir attaqué Leo par derrière. Mais elle n’a pas tout à fait tort.

- Euh ….. Si je me souviens bien c’est Leo qui a attaqué Elisa par derrière, en traitre, alors qu’ils sont de la même maison. Moi je n’ai fait que répliquer au nom de Elisa, qui n’était plus vraiment en capacité de répondre quoi que ce soit, et là je dois dire je suis tout à fait d’accord avec toi, on a perdu tous les deux notre sang froid, et on a tous les deux prit une dérouillé.

Je marquai une pause, comme si mon petit discours m’avait essoufflé, puis je repris, plus posé et calme.

Mais pour ce qui est de la dignité, ce serait plutôt Leo, qu’il l’aurait perdu, en s’attaquant à Elisa, qui n’avait rien fait d’autre que d’affirmer son point de vue. Et ça n’a pas plus a Leo si je me souviens bien.

Je senti que le fait de parler de Leo elle le prenait pour elle, pourtant ce n’était pas le cas, enfin pas consciemment.

Je ne tente pas de te blesser en parlant de Leo, je tenter d’ouvrir la conversation, et à ce que je vois ça a bien fonctionné.

Mais je fais quoi là, je sors une phrase pas du tout ironique, sur un ton totalement ironique, je sens que cette conversation vas encore finir n’importe comment.
Tempi, je fini par avoir l’habitude