Your eyes are like my heart, non-existent. [Tim]

Le soleil se levait tranquillement à l’horizon. Sa vue montante me donna mal au cœur. Quelqu’un de normal aurait probablement qualifié ce spectacle de beau, et c’était exactement ce qui me dérangeait. La neige tombait en doux flocons sur mon visage nu, démarquant encore plus le contraste entre ma peau translucide et mes cheveux sombres. La vue du lac me déplaisait énormément, aujourd’hui. Je n’étais d’humeur à rien, et vu l’heure peu avancée, la journée allait être extrêmement longue. Je n’avais que deux cours à donner dans la journée, mais c’étaut déjà assez pour déclarer que celle-ci allait être ennuyante à mourir. Je ne savais déjà plus pourquoi j’avais accepté ce poste merdique d’enseignante d’histoire de la Magie. J’essayais de me convaincre moi-même que c’était parce que Poudlard me manquait. Ce n’était pas totalement faux, mais c’était plus pour assouvir mon désir de manipulation et de pouvoir sur des êtres inférieurs à moi, ce qui était la très grande majorité des malheureux petits imbéciles qui étudiaient à Poudlard.

J’ai pu remarquer, depuis le peu de temps que je suis ici, que très peu de gens savent ma véritable identité : ma fausse personne de Layla Kũstah avait marché à la perfection. Je n’avais eu qu’à donner quelques fausses informations, et Vlam!, Poudlard m’avait ouvert ses portes. Ça avait été presque trop facile. Mais bon.

Le lac resplendissait devant moi, miroitant les rayons du soleil sur sa grande étendue. Soudain, j’entendis du mouvement derrière moi, à encore quelques mètres. Je me retournai, attrapant ma baguette qui traînait à côté de moi, et fit volte-face au bruit. Avançant à tâtons sur l’étendu glacée qui servait de chemin vers le lac, Tim Fawkes semblait avoir besoin d’aide pour avancer correctement. Je l’avertis d’ambler :

-Mr. Fawkes, si vous comptez sur moi pour vous aider, oubliez cela immédiatement.

Je le vis tressaillir au son de ma voix aiguisé, mais il ne sembla pas surpris du tout pour mon ton froid. Je ne l’avais vu que dans mes cours, et cela m’avait été plus que suffisant. Découvrant cet aveugle dépourvu devant moi, je ne regrettai pas mon attitude envers lui. S’il voulait être comme les autres, alors il serait servi! Jamais je ne l’aiderai en rien. Sauf s’il me prouve que j’ai tort, ce qui est carrément impossible!

Invité

Il est tôt, encore très tôt alors que je referme ma veste et m'avance à pas régulier et assuré vers la grande porte. J'attrape la poignée, tourne, dehors, je suis dehors.
Il ne me faut pas beaucoup de temps pour m'apercevoir que la nuit est toujours belle et bien présente ou du moins que le soleil n'est pas encore tout à fait levé, l'aube. Et en plus il neige. Vous savez l'avantage avec les aveugles, c'est qu'on peut aussi bien se diriger dans un noir opaque que dans plus resplendissante lumière de midi.
Vous parlez d'un avantage merdique !
Okay, ça résout le premier problème, le second est plus embêtant.
La neige, un cauchemar pour moi. La neige ne fait aucun son lorsqu'elle tombe et pire, elle agit comme des boules quies pour moi. La neige feutre tous les sons, ils apparaissent presque inaudibles aux oreilles de tous et si je peut toujours les entendre, c'est bien moins fort et sans réel idée de l'emplacement. Lorsque le parc est recouvert de neige, c'est dans ses moments-là que je me sens réellement aveugle.
La plupart des élèves ne sont pas encore levé ce qui explique que le parc soit désert, croyez-moi dans deux heures, j'entendrai des sons et beaucoup. Ce que j'aime viser à l'aveugle pendant les batailles de boules de neige et vous seriez surpris de voir à quel point je tombe souvent juste, j'en deviendrai peut-être meilleur que d'autre. Enfin, je vous parle de ça comme si j'en faisait tout les jours, mais vous savez... j'ai du le faire deux fois de toute mon existence.
Quoi qu'il en soit, le dernier problème de la neige c'est que je glisse, comme tout un chacun vous me direz. Je n'ai pas de problème d'oreille interne mais je déteste perdre le contrôle de mes mouvements et c'est pourtant ainsi que j'avance doucement et bien maladroitement vers le lac me représentant plusieurs personnes dans ma tête.
Il y a quelqu'un près du lac, là, où je me dirige.
Je soupire et dire que je souhaitai être seul. Je glisse à nouveau, me rattrape de justesse, met la main dans ma poche et en tire un morceau de bois, le morceau de la honte, celui qui en une fraction de seconde devient une canne d'aveugle. Je déteste devenir ainsi handicapé. Je le remet dans ma poche et attrape mes lunettes de soleil. Il parait que la neige éblouie. Une bonne raison de cacher mon regard de non-voyant.

J'avance doucement alors qu'une voix retentit dans le silence. La personne vers le lac, c'est cette prof, professeur Kustãh... Ouais, je la reconnais. Sa voix est froide, comme à l'usure.

- Mr. Fawkes, si vous comptez sur moi pour vous aider, oubliez cela immédiatement.

Je tourne la tête dans sa direction alors qu'un sourire apparait sur mes lèvres.
Sans le savoir, elle vient de me donner une approximation du décor. C'est fou comme les son peuvent se répercuter. Elle m'a ainsi renseigner sur la position des arbres que je ne risque pas de prendre.

- Je n'ai besoin de l'aide personne professeur et si c'était le cas, soyez sans craintes ! Je n'aurais certainement pas pensé à vous en premier lieu.

Mon sourire sans s'effacer, ne dévoile plus mes dents, je suis totalement conscient de sourire à un mur. Du moins... à ce que j'ai pu collecter comme renseignement sur elle. Elle ne m'a jamais aidé, s'est montré froide avec tous mes camarades même les serpentards. Elle n'a surement pas le coeur sur la main. Et du moins, à ce que je ressens, elle n'a le coeur à rien, aujourd'hui.

Tim avait remarqué ma présence avant même que je me déclare. Il est trop fort. Non franchement --'. Ça devait être un truc d'aveugle. Tsé les trucs qu'eux seuls sont capables de faire parce qu'ils ont les sens plus développés, ou quelque chose dans le genre. Signalant ma présence, il ne sembla pas super heureux de me trouver ici. Tant mieux! J'aimais emmerder mes quelques élèves! Car je pouvais les punir ensuite s'ils étaient insolents . ÈÉ C'est ça la vie de Super Star. Ou pas. Il tourne la tête vers moi, hey oui!, je me trouve ici! Le jeune homme a un sourire accroché aux lèvres. Il est fou celui-là, ou quoi? Je crois pas que je vais avoir la paix de sitôt avec celui-là dans le coin. Et il montre ses dents en plus =O Suicidaire, suicidaire! Comme la petite Moon x) Ils doivent se connaître, en fait, vu qu'ils sont les deux à Serdaigle. Faudrait que je me renseigne...

- Je n'ai besoin de l'aide personne professeur et si c'était le cas, soyez sans craintes ! Je n'aurais certainement pas pensé à vous en premier lieu.

Ouais, c'est ça, petit malin! Tu n'aura plus ton petit sourire satisfait quand j'aurai trouvé une raison pour te coller une retenue Attend encore deux petites minutes, le grand, et je te la jette en plein dans la figure! ÈÉ

-Et dites-moi, mon cher, à qui penseriez-vous pour cette tâche ardue et simple à la fois??

Question piège x) S'il répond personne en particulier, c'est qu'il n'a pas d'amis. S'il répond un nom X, il fait un certain favoritisme, et par le fait même, me donne un nom sur qui je vais pouvoir défouler mon humeur massacrante. Aussi, s'il me donne un nom de prof', et qui n'est pas le mien, il va avoir des problèmes, car il aura été impoli envers moi. ÈÉ Je suis trop en feu aujourd'hui! Ou pas. Faudrait vraiment que je me calme un peu. Poudlard ne me fait vraiment pas. Et les cours non plus. Et les petits morveux non plus. Et les collègues non plus. Je crois que le ciel est contre moi! C'est déjà ça, je préfère aller en enfer

-Mr. Fawkes, dite-moi, que faites vous sitôt à l'extérieur. Ne nécessité pas un peu d'aide pour pouvoir vous déplacez??

Je me demande comment il va réagir à celle-là.. C'est vraiment trop un coup bas de ma part. Mais au moins, je vais être fixer sur ses quelques pauvres capacités.

Soudain, un vent froid venu des profondeurs du lac me glaça le sang. J'ai déjà dis que je n'aimais pas l'hiver? C'est froid, et tout est blanc. Je préfère le noir. Resserant ma cape sur mon frêle corps, je me dis que ce mouvement va donner une joix certaine à ce nigaud de Fawkes. Car, comme j'ai pu le remarquer, il entend chacun de mes mouvements, ce qui est agaçant, à la longue. Tu bouges d'un millimètre, et boum, il sait où tu est rendu. Qu'il soit maudit, ce gamin --' Comme Willy. Mon très cher William. Il était tellement heureux de me voir là, devant la classe d'Histoire de la Magie, la première classe en revenant des vacances. Comme il devait regretter le pauvre Mr. Binns, aussi ennuyant qu'il pouvait être. Car oui, il y était dans mon temps. Disons que ça fait pas si longtemps que ça, après tout! Ça fait combien de temps, au fait? Ah, et puis, je m'en fiche, ce temps là est révolu. L'heure de l'attaque du diable à sonner. Mwahahaha! Aherm.

[Désolée =S ~~Ou pas Fallait bien mettre une phrase à la Mia xD~~]

Invité

Je tourne ma tête vers le lac, tentant de l'imaginer. Je l'imagine éblouissant, gigantesque, scintillant mais incolore, si les formes peuvent être net dans ma tête, je ne verrai jamais qu'un monde en noir et blanc. Ça donne un petit coté vintage, c'est ce qu'on m'a dit, moi, j'ai sourit, ne comprenant pas réellement.
La prof n'en a pas finit avec moi, je le sens, elle a envie de me torturer psychiquement ou physiquement, elle y réfléchit, elle réfléchit avant de passer à l'acte.

- Et dites-moi, mon cher, à qui penseriez-vous pour cette tâche ardue et simple à la fois??

Je souris légèrement, elle pense me poser une colle.

- Bien, je dirais dans un premier temps que je n'ai besoin d'aucune aide, je n'ai pas besoin de plus d'aide que vous. Ensuite, mettons que j'ai besoin d'une quelconque aide comme chaque humain pourrait le faire. Je pense que je prendrait dans un premier temps quelqu'un d'assez proche de moi autant sur le plan émotionnel que sur le plan pratique, c'est à dire quelqu'un qui se trouve là rapidement et ensuite un volontaire car personne ne m'aidera contre son gré.

Je tourne la tête dans la direction de ma fameuse prof, un léger sourire aux lèvres, à moitié content de ma réponse.

- Mr. Fawkes, dite-moi, que faites vous sitôt à l'extérieur. Ne nécessité pas un peu d'aide pour pouvoir vous déplacez??

Je tourne à nouveau la tête vers le lac et sourit largement, je prend le petit baton dans ma poche et le tapote contre mon jean, instantanément il s'allonge d'un mètre vingt. Je déteste ce morceau de bois.
Je le montre néanmoins.

- Je le répète je n'ai besoin de l'aide de personne.

Le bâtonnet se rétracte et je le remet dans ma poche.
J'ai envie de rire, de lui demander si elle a entendu parlé du comic book Dardeville. On ne lui demande pas s'il a besoin d'aide, il ressent, tout comme moi je peut le faire, je ressent chaque geste, je les imagine même avant que les personnes ne les fassent.
Elle referme un peu sa veste, je réprime un sourire, elle a froid, pas moi. C'est moi qui suis faible ?

- En générale, le matin, à cet heure-ci, on ne croise personne et je croit que j'aime ça.

Je replace mes lunettes de soleil sur mon nez. Un oiseau s'envole d'un arbre, sans bouger la tête je suis son parcours, presque envieux.

Il sourit. Flûte! Il a découvert la colle. Décidément, c'est évident, je l'aime pas, ce gamin. Mais c'est sûr que je déteste plus Willy' --' Mais bon, avec ses sens surdéveloppés, Tim ne m'aide en rien à l'emmerder. C'est injuste! Toute ma vie est injuste! Être prise à travailler avec des gamins est injuste! Devoir éduquer William est injuste. Surtout ce dernier point est injuste. J'ai une vie de bouse, que voulez-vous. Mais au moins, je peux me faire un fun débile à créer des meurtres abominables Cool

Ou pas. Ça dépend pour qui... Mais je m'en fiche, alors xD

- Bien, je dirais dans un premier temps que je n'ai besoin d'aucune aide, je n'ai pas besoin de plus d'aide que vous. Ensuite, mettons que j'ai besoin d'une quelconque aide comme chaque humain pourrait le faire. Je pense que je prendrait dans un premier temps quelqu'un d'assez proche de moi autant sur le plan émotionnel que sur le plan pratique, c'est à dire quelqu'un qui se trouve là rapidement et ensuite un volontaire car personne ne m'aidera contre son gré.

Est-ce qu'il est en train de me dire qu'il a des amis? Est-ce que c'est ce qu'il essaie de me dire? Beurk! Qui voudrait être copain avec un aveugle? Et Serdy en plus? J'espère qu'il ressent le mépris que j'ai pour lui en ce moment! Je crois qu'il serait supposé, vu sa capacité à détecter tout ce qui l'entoure. Sincèrement, je ne le comprend pas...

Et puis, pourquoi n'arrête-t-il pas de sourire? J'aime pas les gens qui sourissent, ça me donne de l'urticaire. Sortant un genre de petit bâton de sa poche, il le tapoche sur sa jambe, et pouf!, il devient plus long. J'aurais dû y penser. Re frappant son bâton, celui-ci se rétracte, et Fawkes le remets dans sa poche.

-En générale, le matin, à cet heure-ci, on ne croise personne et je croit que j'aime ça.

-J'avais crue remarquer... Mais dites-moi, Mr Fawkes, est-ce que je vous dérangerais dans votre promenade matinale?

Peut importe ce que tu me dis, gamin, je reste avec toi juste pour t'emmerder! J'aime bien agacer les gens, t'avais pas remarquer, en? J'aime aussi les martyriser, mais je crois que Poudlard le détecterait, et ce serait pas bon pour mon job. Imagine: je perd mon job, et qui y reste pour te traité comme je le fais? Personne! Tu serais vraiment vraiment triste, non? Ça aurait trop intéressant de lui sortir ça d'une traite, comme je le fais avec William. J'aime bien faire peur à William! Le plus drôle, c'est lorsque j'ai fait passé le drame du meurtre de ma "mère" dans ma tête, comment scrupuleux avait été mon meurtre. Je crois qu'il a compris que c'était pas super super de regarder dans ma tête...

[C'est pourri et minuscule... Désolée =S]

Invité

Je reste là, à regarder le néant et à entendre le parc, à regarder dans le vide et à comprendre Poudlard. Tout m'apparait joyeux et fugace, coloré, ils me disent, coloré et moi, je sourit et acquiesce sans réellement savoir quoi dire, oui, c'est sans doute... coloré, quoi que j'ai vite compris que le parc de Poudlard apparaissait comme une étendue verte à la plupart des élèves, oui, elle apparait comme une étendue verte à presque tous, sauf à moi. Pour moi, c'est un parc psychédéliquement coloré, chaque oiseau passant laisse une trace infinie derrière, trace qui ne s'efface que lorsque je commence à l'oublier et croyez-moi, j'ai une bonne mémoire.
Je me souviens de tous ce que Kustah a pu me raconter, de tous ce qu'elle a pu faire à certains élèves, des Poufsouffles, des Gryffondors et moi, le Serdaigle aveugle. Quelle classe ! Je fais parti de ce qu'elle déteste et c'est donc étrange lorsqu'elle me demande si elle me dérangerait durant ma promenade, j'ai toujours plus l'impression que je la dérange, plus qu'elle ne me dérange mais si elle a envie de me faire une crasse, je suis persuadé de m'en tirer sans trop de dommage.
C'est pourquoi j'acquiesce sans savoir réellement à quoi, j'acquiesce et je recommence à marcher, entendant mes pas et les siens, sachant exactement à quelle distance elle se trouve de moi.
Je ressent aussi son aura négative, pas parce qu'elle est mauvaise, non, non, loin de là mais parce qu'elle est de mauvaise humeur, humeur qui s'est néanmoins un peu arranger depuis que je viens d'arriver, étrange comme si elle se focalisait sur moi plus que sur ses propres problèmes,; comme si elle m'avait filé un peu de sa mauvaise humeur. Quel aimable présent, je ne lui en serait jamais assez reconnaissant !

Baissant la tête je souris la tête et continue à marcher légèrement, entendant le lac, l'imaginant. Un jour, j'ai lu un article comme quoi les aveugles n'auraient aucune imagination, mais qu'il est faux de penser ainsi, nous sommes ceux qui ont définitivement le plus d'imagination.

- J'ai une question pour vous, Professeur.

Remettant mes lunettes correctement sur mon nez, je me tourne vers cette femme que je n'arrive pas à cerner malgré son évidente mauvaise humeur améliorée.

- Pourquoi êtes vous enseignante si vous nous détestez tous ?

Je souris légèrement puis mon sourire s'efface, attendant une réaction, un changement d'humeur, un mouvement fugace, une parole quelconque. Par "nous", j'entend bien sur les élèves, elle nous déteste, elle ne déteste pas que moi, elle nous déteste tous, je ne vois pas d'exception, ou peut-être une ou deux, pas assez pour donner à quelqu'un envie d'enseigner... et puis, c'est pas comme si elle avait un don évident pour le tutorat.

Je regarde encore un peu le parc. Ce que j'y vois me laisse encore plus indifférente que tout à l'heure. On pourrait presque dire que la mère Nature se livre contre moi pour me mettre de mauvaise humeur, en envoyant le soleil levant rayonné, les oiseaux gazouillés des chants sans fondements et ce cher Mr. Fawkes, un mystère sans yeux. Pas sans yeux au sens propre, mais figuré. Bref, celui-ci semble assez heureux de gâcher la siene, comme il l'a signifié d'un hochement de tête à la question que je lui avais posée.

Sentant le besoin de bouger, j'avance un peu plus vers le lac. J'y vois les arbres qui s'y reflètent, comme de grandes racines sous terre. Je me retourne encore vers Tim, sentant qu'il me regarde sans le faire. C'est assez étrange de sentir son regard vide passé constamment sur moi, qui semble essayer de foormer une image concrète de qui je suis, ou de qui je ne suis pas, dans ce cas-ci. Cette fois, ce n'est pas pareil comme avec les autres, je dois faire plus attention: l'apparence extérieure ne me sauvera pas, cette fois-ci.

- J'ai une question pour vous, Professeur.

Ah oui? Que veux-tu savoir, Serdy? Je suis toute à toi Cool

-Allez-y, Mr. Fawkes. J'y répondrai au mieux de mes connaissances.

Ou pas. Personnelement, j'aime pas les êtres qui posent trop de questions, tu demanderas à Willy' x')

-Pourquoi êtes vous enseignante si vous nous détestez tous ?

Qu'il est drôle! Sa question m'amuse un tantinet. Pourquoi je les déteste tous? Huuuuum. Laissez-moi y réfléchir, Mr. Fawkes! Premièrement, parce que vous êtes tous une gang de gamins sans cervelle, qui posent toujours des centaines de questions. Deuxièmement, pour ce que vous êtes: des sangs impurs, et les pires de tous, les nés-moldus. Troisièmement, pour ce que vous pourriez être ou devenir: des Aurors, ou nouvellement parlant, des Ombres. Voilà pourquoi je vous déteste tous, mais ce n'est certainement pas la réponse que je vais te donner, petit malin. Ça ferait bien trop de dégats. À la place, je lui répond d'une voix posée:

-Par tous, j'imagne que vous parlez majoritairement des élèves, Mr. Fawkes. Je pourrais vous répondre que ce n'est vraiment pas mon genre d'apprécier les gens, ce qui est le cas. Je vous dirais plutôt ceci: parfois, dans la vie, il faut faire des choix qui vont contre ce que vous êtes, vos principes si vous préférez, mais qui vous apporteront plus dans le futur.

Dans un mouvement gracieux, je me retourne vers le soleil, qui vient danser sur ma peau bronze ccréée pour ma grande mascarade de prof.