Laissons-nous imbiber par les chants de Noël... -Elynn-

Le chateau, il est là, celui qui a changé ma vie en quelque sorte.
Je le fixe, il me surplombe, il me surplombe comme il l'a toujours fait car avouons-le, ce chateau écrase tout le monde, même les professeurs, mêmes les ministre, même le directeur. NOus sommes tous écrasé par cette entité.
Je suis en haut de cette falaise qui il n'y a pas si longtemps a failli me couter la vie à cause d'une débilité de Silice, une, encore une, mais grace encore à Silice, elle ne m'a pas couté la vie.
Nous sommes samedi.
J'avais proposé à Silice que l'on se rejoigne à Poudlard pour parler autour d'un wisky ou simplement d'une bièraubeurre. Ouais comme au bon vieux temps, en trois mois en commerce, je me suis fait des amis des connaissances, mais Valentin et Silice, c'était pas pareil, surtout Valentin, mais cette année, il parait qu'il n'a pas une minute à lui en médecine, et les quelques minutes qu'il a ne me sont pas consacrés.
Silice, elle, s'est retrouyvé des amis, Jagged Harrington, un type toujours d'une humeurmassacrante est revenu au bercail après un an où tout le monde l'a cru mort et Silice passe le plus clair de son temps lui et Alexey.
Moi, je me retrouve comme un blaireau à mener de front des études de commerce moldus et des études "de sorcier" dans le même domaine.
Tout ça pour dire que ce matin, j'ai reçu un hiboux de la part de Silice Young s'excusant de ne pas pouvoir venir à Poudlard, son excuse ? Un entrainement de quidditch.
En parlant de quidditch, j'en fait toujours, équipe des commerciaux représente, on pourrait tout aussi bien nous faire sponsorisé par Freedent !
Je jette un dernier coup d'oeil au chateau puis redescend vers Pré-au-lard par un chemin que je connait par coeur, en pente douce, slalommant entre les arbres, autant de conifères que de "feuillus" à cette altitude là.
Suite au hiboux de Silice, j'ai décidé de venir tout de même au seul village entièrement peuplé de sorciers de Grande Bretagne pour la déco de Noël, les vieux chants pourris qui restent dans notre tête pendant une durée indéterminée dépassant généralement les 72 heures.
Je souris en shootant dans la neige, avec un peu de chance, je vais voir des amis. En tout cas, des connaissances.
Je m'agenouille dans la neige, mon jean s'imbibant lentement d'eau à 0°C, je prend de la poudreuse dans mes mains et souffle dessus, c'est mignon tout plein, mais c'est ainsi que je vois Noël.
Je me relève et fais les derniers 800 mètres en courant dans la neiges, je pourrais joué dans un téléfilm mielleux sans aucun problème.
J'arrive par la gare, marche sur les rail, assiste à un envol de hiboux en souriant.
En m'approchant de centre-ville, je sens les chansons de Noël s'incruster dans mon cerveau.
Est-ce un jour de sortie d'élèves de Poudlard, je le saurais dans quelques minutes.

L’index et le pouce tendu, les trois autres doigts repliés elle tendit le bras, ferma un œil pour viser et fit mine d’abattre l’un des ignobles angelots qui volaient sereinement dans le château.
Elle aurait bien échangé son royaume pour un fusil à cet instant précis.
L’idée de départ devait sûrement partir d’une bonne intention, elle ignorait qui était le prof qui avait été chargé de décorer le château mais certaines de ses idées étaient niaises à en mourir, comme ces anges miniatures qui chantaient des refrains populaires de noël à longueur de journée. Jusque là pas de quoi en faire tout en chaudron c’est vrai, mais si on ajoute à cela la découverte de certains élèves de Serdaigle d’un sortilège permettant d’assigner un des anges à coller un élève sans répit cela devenait rapidement un enfer pour la victime.
Rappelle toi Elynn, il n’est jamais bon de se faire des ennemis à Serdaigle.

La jeune fille avait essayé tous les sortilèges qu’elle connaissait pour se débarrasser de cette plaie énervante. Mais rien à faire, le seul moyen de s’en débarrasser c’était de quitter le château puisque ces sortes de faux ectoplasmes n’avaient pas l’autorisation d’errer en dehors du château.
Heureusement ce jour là était un de ceux de sortie à Pré-au-lard et bien qu’Elynn n’avait pas prévu d’y aller, elle se joignit au groupe discrètement demandant gentiment au prof de vol qui l’appréciait s’il pouvait pas rajouter son nom sur la feuille des inscrits.

Sauf que dans l’impulsion du moment, ce a quoi Elynn n’avait pas réfléchis, c’était qu’aucun de ses amis n’avaient décidé de se joindre au groupe d’expédition ce jour là, préférant laisser les autres élèves croupir entre eux dans leur impureté de non Serpentard.
Les seuls serpentard à être présents étaient les premières ou deuxièmes années dont l’esprit vif et curieux les poussaient à être membre de chaque sorties de ce genre, ou encore quelques autres élèves qui avaient besoin de sortir du cadre étouffant du château a la veille des examens de fin d’année civile.
L’équipe des accompagnateurs était idéale : Young, Miller et Walker. Le trio rêvé pour qui ne voulait pas rester des les sentiers battus du chemin type de l’élève de Poudlard en vadrouille à Pré-au-lard, à savoir : Zonko, Honeyduck, Les Trois Balais, et on rentre. Le groupe d’adulte profita du chemin de l’allée pour exposer brièvement diverses règles, plus pour avoir bonne conscience et pouvoir affirmer au directeur qu’ils l’avaient fait, que parce qu’ils en avaient réellement quelque chose à faire de la sécurité des élèves. Normal.

Une fois les porte de la ville passé, les plans basique distribué chacun pu remarquer que le groupe d’adulte se dirigeait vers un nouveau pub qui venait d’ouvrir dans le village et qui portait le nom évocateur de « The Mad Hatter », la vitrine indiquait qu’ils étaient plutôt spécialisé dans le thé en tout genre mais quelque chose dans le nom laissait à supposer que ce n’était pas les seules choses qu’on pouvait y trouver.
Mais Elynn n’irait pas vérifier cela ce jour là, seul c’aurait été plus déprimant qu’autre chose.
La masse compacte des élèves se dirigea vers les magasins aux devantures colorés, distançant rapidement Elynn qui n’attendait que ça.

Le centre ville était coloré de rouge, d’or et d’argent. Boules de noël et guirlandes décorait les maisons en bois qui dataient d’une autre époque mais avait gardé ce charme si particulier qui les rendait indémodable.
Elynn se vit offrir un tract qui faisait de la pub pour le magasin de Talus.
Elle regarda le papier trois seconde éberluée et le fit disparaitre avalé par des flammes vertes tout en le maudissant, puisse le bon dieu faire en sorte qu’il fasse faillite.
Apaisé par cet acte de faible mais expressive violence la jeune fille continua son chemin sans savoir où aller, cherchant dans la foule éparse des visages familier.

Evidement elle finit par tomber sur l’un d’eux.
Sur la place un violoniste entama un chant de noël. Il jouait fort bien d’ailleurs.
Elynn regarda quelques instants Sébastien Ledder.
Que ce que pouvait avoir trouvé à faire cet imbécile cette année pour occuper ses journée ? Elle ne voyait pas d’autre possibilité d’avenir pour lui qu’affiche publicitaire humaine, ou directeur d’un club de rire, ou alors gourou d’une secte prônant le plaisir permanant.
Il devait venir tout droit d’URSS le pauvre, là ou être de mauvaise humeur était considéré comme affichage ostentatoire d’une opinion politique contraire à celle du partie au pouvoir.
…
Mais aussi touchante est cette explication elle ne parvint pas à faire naître un sentiment d’amabilité à son égard pour la demoiselle.
Et puis voir la tête de Ledder lui rappelait celle de Leonhard l’aîné, et avec cela la manière dont il lui parle à chaque fois qu’elle se rend à l’hôpital et qu’ils se croisent.
Imbécile.
Deux béciles même.
Mériterait presque qu’elle se venge sur lui. Tant qu’à faire, ils sont tellement potes que ça reviendrait au même.
Elynn prit de la neige fraiche sur un rebord en pierre qu’elle tassa entre ses mains. Se tourna vers Sébastien tout en se rappelant des gestes du matin lorsque l’angelot l’em…nuyait et lança la boule de neige.
Après un magnifique arc de cercle aérien celle-ci s’écrasa sur la tête blonde qui avait oublié de se protéger d’un bonnet. En plein dans le mile !
Satisfaite Elynn se retourna faisant mine d’admirer les carte postales mouvante d’une boutique de souvenirs.
En théorie il ne pouvait pas devenir que c’était elle, mais très franchement, de tous les gens amassé ici aucun n’était moins susceptible qu’elle d’avoir agit ainsi.

Le bruit m'indique rapidement qu'il y avait une sortie à pré-au-lard ce samedi là, Silice aurait très bien pu se liberer donc, sachant qu'elle est peut-etre captine ou capitaine adjoint de l'équipe, il n'y avait aucun soucis. Bon, okay. Merci.
Je marche dans l'allée de Poudlard rencontrant un flot de poudlariens marchant dans l'autre sens. Je souris, me laissant entrainer dans l'euphorie générale lié au fêtes, les élèvese de Poudlard sont en vacances dans une semaine, c'est donc aujourd'hui qu'ils font une masse de cadeaux. Ils sont heureux, plus qu'une semaine de cours, je les comprend.
Mon portable vibre, à 18 ans, je me suis enfin mis au téléphone portable, ouais, quelle régression ! Même les sorciers se sentent obligé d'en avoir, à la base, c'était pour ne pas éveillé les soupçons chez mes camarades moldus, ensuite, je me suis aperçus que même mes amis sorciers en avait.

"Seb, fête ce soir au Ginger, John a 20 ans ! Reponds-moi si tu viens. Slevin"

Je souris, à nouveau, ouais bien sur que j'irais au Ginger, mais questions que je paye ma tournée vu le prix exorbitants des conso.
Je regarde autour de moi, personne n'a même capter que j'avais un portable.
All is well.
Je souris et regarde le violoniste se trouvant à coté d'un vendeur de marrons chauds. Il joue bien, presque aussi bien que moi ... presque, ouais, il joue aussi bien que moi, sachant que je ne joue plus. En l'écoutant, j'aurais presque envie de m'y remettre, mon violon a cramé... faudrait que je m'en rachète un et pour ça, il faudrait que je bosse, sur Londres, depuis la crise de 2008, même dix ans après, les jobs étudiants sont rares.
Tant pis, je ne rejouerais pas de violon tout de...

Un glaçons me tombe sur la tignasse, ou plutot une boule de neige qui font doucement pour coulé le long de ma nuque. Diantre ! Que c'est froid !
D'un revers de la main, je chasse le reste d'eau solide surplombant mon crâne. Un long frisson me parcours et je regarde autour de moi, à la recherche du coupable. Il a forcément plus de 14 ans... il doit me connaitre, ça m'étonnerai que ce soit un Gryffondor de deuxième ou troisième année, il me reconnaissent surement mais même s'ils sont courageux, ils sont impressionés par leurs ainés comme n'importe quel élèves des première, deuxième et troisième année.
Il n'y presque aucun "vieux", aucun élèves suceptibles de m'avoir envoyé ce projectil glacial. Presque aucun, pas aucun.
Il y en a bien une tiens, je souris à nouveau.
Je ne suis pas sure que ce soit elle, de dos, elle ressemble à beaucoup d'autre élèves, mais j'ai comme le présentiment qu'il s'agit d'une amie de Silice.
Quelle amie ! Elle n'accepte même pas de venir à nos rendez-vous et en plus elle m'envoie des connaissances qui n'ont rien de mieux à faire de me balancer des noules de neiges à la figure.
Oui, je suis presque certain que le fille de dos, en face de moi, est Elynn Lone.

Je me met à genoux, mon jean étant déjà trempé. Je ramasse un peu de neige et me relève d'un bond.
Je prend ma baguette et me sert d'un de mes sort favoris. Je l'ai découvert cette année, il sert à changer la voix, à la muter, comme le polynectar sauf que ce n'est qu'un sort et qu'il ne change que la voix, en gros, pas comme le polynectar, mais vous voyez le genre. Pas besoin de mèche de cheveux, ni rien, il suffit de se souvcenir d'une voix. Je prend la plus utile, je vais surement avoir l'air ridicule mais, ça, j'ai l'habitude, vous voyez.
Aller, pour trente secondes, j'ai la voix de Silice, je dois vous avouer que ce sort est très pratique au téléphone, mais pas vraiment dans la vraie vie, c'est un ami de la fac qui me l'a filé, j'adore.

- Elyyyyyyyyyynn !

Je souris largement lorsque ma victime se retourne.
VENGEANCE. J'ai ma vendetta.
Un fois, la boule de neige envoyé je souris et ris, reprenant peu à peu ma voix et quittant celle de Silice.
Et oui, je suis un mec droit, il fallait que je m'assure que ce soit Elynn avant de frapper, bon il y a toujours la possibilité -très mince- que ce ne soit pas elle qui m'est agressé pour la première fois. Dans ce cas, connaissant le caractère de la demoiselle, je risque de prendre cher.

Paf, dans ses dents le vilain pas beau.
Elynn ignorait s'il méritait vraiment ça mais qu'importe, ça défoule de faire du mal aux gens que l'on n'aime pas, voila. Inutil d'exiger une autre explication.

- Elyyyyyyn ?

Çà c'est la voix de Silice.
Silice qui est une bonne amie.
Silice qui ne mérite pas qu'on lui foute des vents.
Silice qui n'était pas là quand Miller avait fait l'appel...
Mais la réflexion d'Elynn n'eut pas le temps d'aller jusque là. Réflexe bête et humain, une personne apprécié vous appelle vous vous retournez pour lui faire face. La question de savoir ce que Silice pouvait lui vouloir surplomba donc dans son esprit à celle de savoir comment Silice pouvait bien être ici alors qu'elle n'étais pas présente dans le petit groupe descendant à Pré-au-lard.

Tout ça pour en venir au fait qu'Elynn se retourna, pour voir une boule de neige arriver vers elle a grande vitesse ( Après le TGV, le BNGV \o/ )
Pas le temps d'esquiver en entier, juste le reflex de tourner sur le côté pour que la boule s'écrase sur la joue et l'oreille de la jeune fille plutôt qu'entre ses deux yeux.
Damn'.
C'est froid.
Et maintenant elle avait plein de neige dans l'oreille, ce qui entraina un déséquilibre avec son autre oreille propre, ce qui se trouvait être fort désagréable.

Sébastien avait supposé que c'était elle. Et il avait bien supposé, mais il était pas sensé savoir qu'il avait bien supposé. Cela pouvait aussi être une vil personne qui aurait fuit à l'anglaise.

A ce niveau là, Elynn avait plusieurs solutions. Soit elle admettait avoir lancé la première boule de neige sans raison et dans ce cas soit la bataille continuait soit elle déciderait pacifiquement de mettre un terme au jeu, dans les deux cas elle serait ridicule. Soit elle n'admettait pas avoir lancé la boule de neige et snoberait l'imbécile en face, ou lui pardonnerait sans faire suite, ou en profiterait pour se défouler un bon coup.
La rire stupide de Sébastien couvrant le violoniste lui permit s'arrêter bien vite sa décision.

Elynn s'approcha du blondinet l'air pas contente du tout tout en chassant la neige qui couvrait encore ses cheveux et son oreille. Puis se permis d'engueuler le jeune homme :

- Non mais ça va pas nan ?! T'as cru que ...

Puis faisant mine de reconnaitre l'homme en face d'elle, elle reprit avec sarcasme, baissant la voix d'un ton pour ne pas s'abimer les cordes vocales :

- Ah ... Ledder, évidement, toujours aussi demeuré pour balancer des boules de neige sur les gens dans la rue avec un sourire idiot, t'as vraiment que ça a foutre de tes journées ?

Les sourcils froncés elle prit discrètement sa baguette magique en main... on ne sait jamais.

Elle a marché et moi, j'me marre, bon déjà que d'habitude je rigole pour rien mais voir ses mèches trempés autant que mes cheveux, la voir parcouru d'un long frisson, ça bounce, j'ai eu ma revanche. Le hic, c'est que je sais ce qu'il va arriver, je n'aimais pas la divination plus que les autres matière mais là, sans être devin, on gère une situation comme celle-ci.
Elynn est une serpentard.
-> Elynn est fourbe, qu'elle m'ait ou qu'elle ne m'ait pas jeté cette boule de neige, elle niera qu'elle l'a fait.
Pourquoi ? Parce qu'elle ne veut pas paraitre pour une soumise ou un autre truc dans le genre, j'ai du mal à savoir pourquoi les serpentard agissent ainsi mais je sais comment ils agissent. Il suffit d'observer.
Silice m'a toujours dit qu'Elynn était différente, j'ai du mal à y croire.
A moins que ce soit mon visage qui ne lui revienne pas. Ou mon origine.
Beaucoup de Serpentard ne pouvait pas me voir pour mes origines moldus et mon sourire.
Mais voius savez quoi bande d'aigris ? Un bon fou rire ne fait de mal à personne, je vais vivre aussi longtemps que Dumbledore ! Que Nicolas Flamel, je ne fume pas et je me prend des fou rire toute les cinq minutes, un fou rire faisant gagner en moyenne cinq minutes de vie... ben, j'vous laisse compter, je ne vais jamais mourir Cool

, ouais bref, ou pas, c'est pas forcément mon but dans la vie.
Et ce qui m'intéresse en ce moment, c'est de voir Elynn s'approcher vers moi, faisant "comme si" elle ne me reconnaissait pas, quelle grand travail d'acteur Elynn, je suis impressionné.

- Non mais ça va pas nan ?! T'as cru que ...

Aller arrête ton délire, là, j'vais plus pouvoir m'arrêter de rire à ce rythme là !

- Ah ... Ledder, évidement, toujours aussi demeuré pour balancer des boules de neige sur les gens dans la rue avec un sourire idiot, t'as vraiment que ça a foutre de tes journées ?

Ca, c'est gentil. Elle se souviens de mon prénom, enfin, nan, elle se souvient de mon nom.
Je lui la,nce un grand sourire devant son air revêche, les serpentard ont toujours cette expression de supériorité qui me fait rire.
Je regarde autour de nous, nous ne sommes pas seuls, loin de là, elle ne peut pas me faire de mal et je crois que même au beau milieu de la forêt interdite, elle ne me ferait pas grand mal, elle est folle, c'est une amie à Silice, mais j'imagine que les amis à Silice ne torture pas et ne tue pas les gens pour rien... j'imagine. Quoi que la rouge connait Sand ...
Bref, si je regarde autour de nous, c'est surtout pour voir si la jolie Serpy aurait des amis.

- Ouais, j'ai que ça à faire ! C'est triste, j'crois que je suis comme toi... sans amis !

Je souris largement, m'attandant à une baffe, ou une remarque cinglante me faisant remarquer que c'est normal que je n'ai aucun amis et blah et blah et blah. I'm waiting, dear Elynn, mais j'crois que je vais pas attendre longtemps vu son air.

Le truc le plus énervant au monde c'est vraiment voir quelqu'un rire quand vous même n'en avez aucune envie.
Quoi que ce serait mal résumer la situation, disons plutôt qu'Elynn voyait bien assez bien l'explicite manière qu'il avait de rire d'elle.
Sébastien riait tout le temps, ce qui en exaspérait plus d'un, mais son rire n'était pas toujours le même, et là c'était un rire moqueur, simplement moqueur sans méchanceté mais terriblement humiliant.

Elynn le regarda sans rien dire attendant patiemment que l'esclaffement de Ledder décroît en sonorité.
Celui ci en profita pour regarder rapidement autour de lui, sûrement pour voir si l'une ou l'une personne présente était susceptible de venir ajouter son grain de sel dans leur conversation.
Visiblement la conclusion de cette rapide observation devait être qu'il semblait n'y avait ni danger extérieur, ni espoir de renfort car il ajouta :

- Ouais, j'ai que ça à faire ! C'est triste, j'crois que je suis comme toi... sans amis !

C'est ça Ledder, continue, moque toi de la petite Serpentarde. Inutile de retrancher sur l'inexistence confirmé des amis de Ledder, un type comme lui avait meme réussit à se faire accepter par certains Serpentard lors de ses années à Poudlard, et avec sa sociabilité légendaire il devait probablement connaître la moitié du village.

- Désolé de casser tes espoirs Ledder, mais nous avons absolument aucun point commun toi et moi...

Elle le regardait sans broncher, sans savoir comment elle voulait que cette conversation continue.
Finalement elle se détendis un peu tout en se disant qu'elle privilégiait le cynisme et le sarcasme.

- D'ailleurs tu devrais pas être en train de faire quelque chose de tes dix doigts ou tes 34 dents pour éviter d'être un fardeau pour le ministère au lieu de faire le clodo pendant la semaine ?

Hum, le décollage est difficile, ça ne vole pas très haut, mais que voulez vous il faut un temps d'échauffement à tout.

Elynn me regarde avec cet air exaspéré que je connais par coeur, l'air exaspéré des personnes qui ne peuvent me supporter, mais désolé les gens, je ne vais pas faire la gueule juste pour vous faire plaisir. Je suis une pub de dentifrice et de chewing-gum sur place, okay et qu'est-ce que ça peut vous faire ? J'ai vu sourire plus niais que le mien, le mien est joyeux...
Ce qui est effrayant, c'est la différence entre certaines personnes.
Certains idiots pensent que tout le monde est pareil.
Niet !
Je suis une expérience sur patte et je peux vous dire que tout le monde est différent, tout le monde réagit différemment face à moi, il y a deux groupes particulier, ce qui me sourient en réponse à mon sourire et ceux qui me font la gueule. Elynn fait parti de la deuxième catégorie, malheuresement pour elle, je préfèrerait à la rigueur qu'elle sourit ne serait-ce que pour se foutre de moi.
Passons. L'adolescente me regarde dans les yeux, prête à me répondre. Moi, je me tiens prêt, prêt à dégainer mon sourire.

- Désolé de casser tes espoirs Ledder, mais nous avons absolument aucun point commun toi et moi...

En une fraction de seconde, mon sourire réapparait sur mon visage légèrement halé.
Elle n'a pas fini, je le sens, elle va me relancer une pique, c'est ma fonction de savoir ce que les gens vont faire, de me tenir prêt, un commercial doit être prêt à tout éventualité et contrairement à mes camarades, j'apprend à faire la gueule en cours, alors qu'ils apprennent à sourire, pour être parfait aux yeux des consommateurs.
Malheuresement pour Elynn, je ne tiens pas compte des remarques de mes profs et continue à sourire, idiot dirons certains, je préfère un autre mot qui veut dire sensiblement la même chose, à savoir "naturel".

- D'ailleurs tu devrais pas être en train de faire quelque chose de tes dix doigts ou tes 34 dents pour éviter d'être un fardeau pour le ministère au lieu de faire le clodo pendant la semaine ?

Je souris et ferme la bouches pour passer ma langue sur mes dents, je sais que je dois avoir l'air con mais je sais pas si j'ai 34 dents, va falloir que je recompte plus tard car mes amis, il n'y a pas question plus cruciale que celle-ci.

- Pendant la semaine, va falloir se mettre à l'heure... On est le week-end, sinon tu ne serais pas là, ou du moins pas légalement là.

J'attend une fraction de seconde en regardant, émerveillé, de gros flocons de neige recommencer à tomber.

- Et a vrai dire, je pense moins être un fardeau pour le ministère, que la bande de glandus, à laquelle tu appartiens, qu'abrite ce chateau sous les ordres de jumeau Unless...

Je dis ça avec un léger sourire, essayant d'être légèrement moins détestable qu'avec mon sourire 34 dents -rah faudra que je vérifie-. Elynn s'étant légèrement détendue et se prenant au jeu du "c'est qui le plus con" auquel j'adore participer. Normal.

Mais c'est qu'il vérifie en plus cet imbécile ?
A tous les coups il n'en a probablement plus 34 des dents. Ce serait vraiment un miracle s'il avait réussit pendant toutes ces années à éviter une baston qui lui aurait fait perdre quelques unes de ses précieuses quenottes.
Quoi que on ne sait jamais, peut-être que Ledder avait un don caché qui consistait à protéger sa cavité buccale contre vents et marées ? Charmante métaphore j'en conviens.

- Pendant la semaine, va falloir se mettre à l'heure... On est le week-end, sinon tu ne serais pas là, ou du moins pas légalement là.

Elynn le regarda toujours avec cet air exaspéré comme s'il était complètement demeuré :

- Je te parle de la semaine en tant que telle comprenant 7 jours, chacun de 24h, en gros je mentionne là toute la durée de ton inutile vie sur un plan économique... Tu coûtes toute autant aux braves gens qui travaillent le lundi que le dimanche.

Il recommence à neige, comme pour inciter les deux "amis" à recommencer une bataille de boule de neige, une bataille de neige, voir une bataille tout cour.
Un gros flocon s'écrasa sur le nez d'Elynn avant de fondre doucement. Accélérant le procéder la jeune fille essuya l'eau gelée de son nez déjà bien assez rouge.

- Et a vrai dire, je pense moins être un fardeau pour le ministère, que la bande de glandus, à laquelle tu appartiens, qu'abrite ce chateau sous les ordres de jumeau Unless...
- Et a laquelle tu as aussi appartenu a ce que je sache.

N'insultons pas nos belles institution voyons ! En plus poudlard est réputé. Certes les "glandus" en question ne rapportent pas grand chose, mais c'est dans la perspectives que plus tard ils rembourseront cette 'dette'

- Et la majorité des gens là bas sont loin d'être un fardeau vu qu'eux feront quelque chose de productif de leur vie une fois un diplôme acquit... Tu appartiens à une minorité de gens inutile Ledder, ne nous met pas tous dans le même sac.

[ HRP : j'ai mis Elynn en personnage inactif, donc tu peux te passer de répondre à ce sujet s'il ne te motive pas ^^]

- Je te parle de la semaine en tant que telle comprenant 7 jours, chacun de 24h, en gros je mentionne là toute la durée de ton inutile vie sur un plan économique... Tu coûtes toute autant aux braves gens qui travaillent le lundi que le dimanche.

Je hausse les sourcils en la laissant causer, un jour, elle comprendra que dans le monde du travail, la semaine s'étend du lundi au vendredi ou parfois du mardi au samedi, pour les commerçant, les gens comme moi. ET le reste, c'est le week-end, le repos bien mérité, bien entendu, l'année dernière je ne comprenais pas ce qu'était le repos bien mérité, maintenant avec les jobs pour payer les études et les fêtes étudiantes tous les jeudi soirs, je comprend mieux.
Et puis à quoi ça sert de parler de semaines lorsque c'est pour qualifié tous les jours de l'année ? Dans le genre inutile, je crois qu'on peut pas faire mieux.
Je préfère me taire, sachant qu'au fond, elle va s'enfoncer un peu plus et moi aussi si on continue cette conversation pour le moins foireuse.

- Et la majorité des gens là bas sont loin d'être un fardeau vu qu'eux feront quelque chose de productif de leur vie une fois un diplôme acquit... Tu appartiens à une minorité de gens inutile Ledder, ne nous met pas tous dans le même sac.

Mon sourire disparait. Je me passe la main sur le visage.
Les Serpentard ont toujours eu pour but de m'énerver. C'est leur jeu. En générale, il insultaient mes parents, mon sang. Je m'en fichais, j'ai coupé les ponts avec ma famille depuis un certain temps déjà et même si les entendre être insulter ne me fait du bien ça ne m'a pas dérangé.
Si Elynn savait juste à quel point je ne suis pas inutile.

- Oh tu sais quoi ? Fuck !

Je le regarde et me baisse pour former une boule de neige en quatrième vitesse.

- Je paye des impots et doublement, moldus et sorciers !

Bon, ça c'est du à mon statut de né moldu et parce que je veux rester sur les liste moldus, rien que pour voter et pour avoir une identité au cas où.

- Et je bosse aussi.

Je ne devrais pas me justifier mais bon, merde.
Je balance deux boules de neige. L'une touche ma cible, l'autre atterris sur les cheveux d'un homme. C'est un adulte, un des seuls. Su on me compte comme un adulte. Il y a ... deux adultes.
L'homme se retourne et j'oublie complètement miss Elynn Lone pour le regarder. Monsieur le directeur de Poudlard. Je souris largement.

- Désolé monsieur Unless !

Autant être poli, il s'agit là d'un des grand ponte d'Angleterre, il pourrait envoyer un hiboux au doyen de ma fac pour me renvoyer comme ça, tac. Bon, le doyen de la fac m'aime bien et il est cool, ça m'étonnerait qu'il l'écoute mais bon, tout de même.