Home Sweet Home ~~ Lawena Miller

Invité

Cela faisait maintenant plusieurs jours qu’il était là et la routine commençait à s’installer peu à peu. Il en était heureux. Fini les mauvaises surprises du quotidien, finit le stress et l’oppression, enfin une vie de pantouflard. Bon, pourtant ce n’était pas de tout repos, les classes étaient pleines de merdeux qui voulaient crier plus fort que les autres. Est-ce qu’il c’était déjà énerver ? Non, par contre il avait fait peur à un élève de troisième année le menaçant de l’éviscérer s’il ne la fermait pas. Rien de bien méchant quoi. Par contre, il ce montrerait de moins en moins patient avec le temps. Surtout que la patience n’était pas du tout son point fort. Avec les élèves, il commençait à s’y faire. Avec les profs toutefois, c’était plus dur.
Il n’avait pas la fibre pédagogique. Il ne savait pas s’y prendre avec les élèves et son programme de cours était déplorable et puis, la rumeur comme quoi il taquinait un peu trop la bibine avait fait son chemin, bref, aux yeux des professeurs ce n’était qu’un charlatan qui nuisait à la bonne réputation de l’établissement. Enfin pour la plupart, surtout ceux qui ont une méthode d’enseignement ancestrale. Les plus jeunes étaient plus cool. Logique en même temps. Mais bon, le courant ne passait pas super bien.
D’ailleurs, ce soir, comme beaucoup d’autre soir, il c’était mit à une extrémité de la table et avait mangé seul en lisant l’édition du soir de la Gazette. La solitude ? Pas de soucis, il gère. Il a vécu pire, Poudlard est à ses yeux une thalasso, un lieu ou pendant il va reprendre du poil de la bête, du mâle, du fauve qui est en lui ! Il finit donc son repas et regagna sa chambre. Sa chambre toute neuve ! Qu’il venait d’avoir. Bon elle était plus petite que son appartement à Londres, mais c’était nettement mieux, c’était toujours propre, normal, les elfes de maison y veillaient, toujours bien rangé. Son appartement à Londres n’était qu’un taudis qu’il revendrait à un bon prix à des étudiants lorsqu’il aurait cinq minutes pour s’en occuper. Une nouvelle chambre donc, mais il s’y ennuyait dans cette chambre, tout seul. Il n’avait pas de copie à corriger puisqu’il donnait très peu de devoirs pour justement être tranquille. Feignant ? Non, conservateur ! Il lisait donc les livres de la réserve, magie noire, blanche, défense contre les forces du mal, sa vrai passion quoi ! Qu’est-ce qu’il aurait donné pour être prof de DCFM ! Il faisait aussi des partis d’échec version sorcier, souvent avec des elfes de maison et il c’était aperçut qu’ils ceux défendaient ces bougres. Sinon, il promenait beaucoup. Par contre ce train de vie menait à la paresse et vu qu’il buvait beaucoup il devait faire attention à lui. Garder la forme. Il ce mit donc en tête de faire un peu d’exercice tout les soirs, quelques pompes/abdos et un peu de footing autours du lac et ce sera bon.
Ce soir donc, musculation ! Il s’aménagea un petit espace et commença les efforts. Après quelques pompes il s’aperçut qu’en effet, il était temps de ce remettre en forme. Il avait toujours un beau corps, mais ça n’allait pas tarder à changer s’il ne faisait rien. SOS anabolisant j’écoute ! Il n’en était quand même pas là. Il fit donc tout ses exercices et il en sortit épuiser. Il était content de lui, par contre une douche s’imposait. Il alla donc patauger joyeusement pendant quelques minutes avant de ressortit en homme neuf et propre. C’est alors que quelqu’un tapa à la porte. Tiens ? Qui cela pouvait bien t-il être ? Ses voisins ? A gauche il n’y avait personne et à droite Miss Miller. Peut-être un élève ? Nan… C’était sûrement Unless qui passait voir si tout allait bien pour son nouveau job. C’était sûrement ça. Il cria un « J’arrive ». Il mit sa serviette autours de la taille et alla ouvrir.
Ce n’était pas Unless, c’était bien plus jolie, Miss Miller. Il resta quelques secondes surpris de la voir devant sa porte.

-Ho, excuse moi, attends, je vais enfiler un truc, rentre, fais comme chez toi.

Il l’avait tutoyé, il savait qu’elle ne lui en tiendrait, ils avaient à peu prés le même âge sûrement. Mais il était surpris qu’elle vienne le voir, il avait une image d’elle assez négative, celle de la prof super sévère qui ne sourit jamais, enfin, c’est Miss Winster qui lui avait raconté ça. Et dans le peu qu’il est parlé, il n’avait pas pu en tirer ses propres conclusions. Enfin bref, il ce devait tout de même de la recevoir. Il enfila un tee-shirt et un survêtement et retourna dans le séjour/chambre.

-Que me vaut le plaisir de cet visite?

Il y a des visages qu’on oublie difficilement. Des têtes qui restent gravées dans nos mémoires comme pour nous rappeler qu’elles ont un jour existé.

Lorsqu’Unless, entendons par là, Nathan Unless, nous avait présenté le nouveau prof de divination, j’avoue que je n’avais pas prêté attention. La divination…Tss…Une matière qui selon moi ne devrait même plus faire partie de cette école. De la pure perte de temps, sans parler des montagnes de fadaises qui en sortait. Enfin, bref, quoi que j’en pense on lisait toujours dans les boules de crystal à notre époque. Et pour ce faire, il fallait un prof.

Unless nous avait informé qu’il en avait trouvé un. Sortie d’on ne sait ou, mais qui ferait l’affaire. Puisqu’il le disait, c’est que cela devait être vrai. Personnelement, la seule chose que je demandais à tous ces devins de pacotille était de ne pas flinguer mon propre cours avec leurs bêtises. Qu’ils lisent l’avenir dans les étoiles si ça les chante mais qu’il laisse en paix mes précieuses constellations !

Unless nous le présenta un soir, a la grande table. Par politesse, je n’avais pas plongé mon nez dans mon assiette, mais il faut bien dire que j’avais hâte que cela prenne fin. Qu’on nous donne un nom et qu’on passe à table nom de Salazar ! Je n’avais pas que ça à faire, moi !

Et enfin…Unless donna le nom. Johan Svensson. Si j’avais été en train de boire, je crois que j’aurais surement tout recraché. D’accord cela n’aurait pas été très kitch, mais j’aurais eut pour excuse que la surprise m’avait pris de cours. Johan Svensson, élève de gryffondor, de ma promotion ! Elève brillant bien que totalement indiscipliné. Il avait ensuite poursuivie une carrière d’Auror, d’où la raison pour laquelle je n’avais jamais oublié ce visage.

Tout nous opposait, mais alors vraiment tout. A l’école, nous n’avions jamais échangé que des banalités. Et puis en suite…Comme tout bon Auror il avait commencé sa chasse aux mangemort. Plus d’une fois j’avais croisé son chemin sans qu’il ne se doute que cela fusse moi. Johann Svensson avait été durant un temps « l’homme à abattre ». L’un des rares qui avait bien faillit me pincer un soir, juste après une tuerie sanglante. A cette époque là, j’avoue que je m’étais demandé comment je pourrais persuader quelqu’un de ma bonne fois. Je portais la marque, j’agissais comme une fidele…Et pourtant, les apparences sont parfois trompeuses. Mais enfin, bref. Le fait était que j’étais pour lui ce qu’on pourrait appeler une indésirable et qu’il m était pour moi ce que j’appellerais un fâcheux incident. Je ne connaissais rien de sa vie, rien de ce qu’il avait put faire pour atterrir ici. La seule chose dont j’étais certaine, c’est que si je voulais que nos rapports soient aussi bons que possible, il me faudrait faire en sorte qu’il ne connaisse jamais ma véritable nature. J’assume pleinement ce que je suis. Peut importe les raisons qui m’ont poussé à faire ce que j’ai fait, même si dans ma tête il est clair que rien n’aurait put finir autrement.

Les mangemorts avaient détruit tout ce qui me maintenait en vie. Mes parents, ma sœur, mon fiancé, ma meilleure amie…tous ! Un a un, ils avaient été emportés par la folie meurtrière de ces hommes sans visage. Alors, je n’avais pas eut d’autre choix que de devenir une des leur. Non pour sauver ma peau, mais pour venger l’âme de ceux que j’avais aimés. J’avais commis des crimes, peut être même éliminé des innocents…Mais a l’époque, je pensais que c’était là le prix à payer pour assouvir mon, besoin de justice.

Enfin, pour en revenir à nos moutons, Johan était donc un nouvel arrivant. Oh, je suppose que j’aurais put l’éviter, faire comme ci son existence a Poudlard ne m’intéressait pas plus que cela. Mais je dois dire que la curiosité était assez forte. Je ne pensais pas qu’il se souvienne de moi…J’étais si banale a l’époque. Une ado mal dans sa peau et totalement dévoué a sa maison.

J’étais dans ma chambre en train de repenser a tout cela, lorsque l’idée d’aller le voir me traversa l’esprit. Je ne savais pas ce que j’allais lui dire, mais j’improviserais bien. Je pris donc une douche, enfiler une jupe et un petit haut tout simple, mit une touche de maquillage et pris la direction de son appartement.

Avant de frapper, j’eux une légère hésitation. Je me trouvais stupide là, dans ce couloir, a me demander « frappera ou frappera pas ? » Alors, et bien j’ai frappé. Je crois qu’intérieurement je devais espérer que personne ne réponde, qu’il soit absent. Mais hélas, mon vœu ne fut pas exaucé. Il ouvrit la porte…En serviette de bain ! Merlin tout puissant, j’ai sentit mon sang chauffer d’un cou rien qu’a cette vision. Heureusement que je sais garder contenance ! J’ai affiché mon plus joli sourire tandis que je me rendais compte que ce n’était surement pas à ma visite qu’il s’attendait. Il me proposa d’entrée et disparu pour mettre une tenue plus adapté. Dommage…C’était un vrai plaisir pour les yeux même si, il faut bien le reconnaitre, ce n’était pas très correct Je l’excusai.

-Mais je t’en pris, c’est a moi de m’excuser de débarquer ainsi sans avoir prévenu. Et puis..Il n’y a pas là mort d’homme

Il m’avait tutoyé…Devais je penser qu’il savait qui j’étais ? Qu’il avait fait le lien avec la jeune fille pas très sure d’elle mais pleine d’arrogance qui avait été sa voisine de devant en potion lors de notre dernière année ? Il me faudrait éclaircir cela. Durant sa courte absence, je fis le tour du propriétaire du regard. Sympa chez lui. Sobre mais sympa.

Lorsqu’il réapparut, il avait passé une tenu décontracte qui lui allait à merveille.

-C’est plutôt sympa chez toi. J’aime beaucoup cette vue que tu es sur le lac. Personnellement, ma chambre donne sur la foret interdite.

Puisqu’il m’avait tutoyé, je me voyais mal le vouvoyer. Cela aurait semblé un peu trop pompeux je crois. Même si nous n’avions pas élevé les hippogriffes ensemble, je n’allais pas commencer à faire ma fine bouche, mon emmerdeuse de service, ma madame « pas de familiarité, très cher ! » Que diable, j’avais grandit ! L’époque de la guéguerre entre vert et rouge était un peu dépassée pour nous. Du mois, je crois.

Il me questionna sur le motif de ma visite. Visiblement, il n’avait pas dut avoir beaucoup de rencontre de collègue dans ses appartements.

-Simple visite de courtoisie. Pure politesse. Attendu que tu es nouveau et que je suis ta voisine, je me suis dis que cela pourrait être sympathique de passer te voir. Histoire de voir si tu trouves tes marques.

Une femme de mon rang ne s’assoit pas sans y avoir été invité. Aussi, je restai debout devant lui, le fixant dans les yeux.

-J’ai jeté un œil sur ta liste d’élèves, tu n’auras pas les plus faciles à gérer. Si je puis te donner un conseil, fais en sorte que Winster et Allen soit le plus loin possible l’un de l’autre. Sinon, ton cours va virer au champ de foire. Ha…Et garde aussi un œil sur Potter, on ne sait jamais a quoi s’attendre avec lui…Enfin, cela dit, vue que tu vas enseigner la divination, j’imagine que tu sauras prévoir ce genre de chose. N’est ce pas à cela que sert cette matière ? A anticipé les événements ?

J’avoue, je me laisse aller a un brin de sarcasme pas très méchant. Le fixant toujours, je finis par lui dire

- Johan Svensson…Je ne m’attendais vraiment pas à te retrouver ici en tant que prof ! A l’époque, on ne pouvait pas dire que tu étais du genre élève modèle. Oh…je manque à tous mes devoirs. Je ne sais pas si tu as retenu mon nom lorsqu’Unless nous a présenté : Lawena Miller, j’enseigne l’astronomie…J’ai suivis de loin ton parcourt professionnel après Poudlard, il faut dire que ton nom à été plus d’une fois dans la gazette. Tu as été classé parmi les Auror les plus doué de ta génération..Mais j’imagine que si tu es ici, c’est que tout cela est derrière toi...Enfin, bref…je ne pense pas non plus que tu es gardé souvenir des visages que tu as put croiser ici alors que tu étais encore étudiant…

En même tant…j’avais tellement changé, je pouvais comprendre qu’il ne m’ais pas reconnu.

Invité

- Oui, je m'y retrouve, Poudlard ça a toujours était une seconde demeure pour moi.

- Ma classe ? T’en fais pas pour moi. J’ai connu bien pire. C’est pas une bande de morveux qui m’aura. Et puis, j’ai pas besoin d’une boule en verre pour savoir quoi faire avec mes élèves. J’étais un cancre avant eux.

- Tu veux boire quelque chose ? J’ai du Whisky et heu…. Du Whisky.

- Alors tu as suivis ma carrière ? C’est assez cool à entendre. Même si comme tu l’as dis, c’est du passé. Mais comme tu l’as dis aussi, j’étais doué. Et je n’ai pas oublié.

- Et toi, t’as fais quoi après Poudlard ? Je me rappel que t’étais une fille discrète. Et on ne sait jamais entendu. On était plus jeune et stupide. Ca a changé depuis je pense.

[HRP: Désolé pour le temps de réponse et la taille du Rp =/ ]

C’est étrange. Etrange comme la plupart des gryffondor vous disent la même chose. Pour eux, Poudlard est comme une seconde maison, une seconde famille. Je ne sais pas si, pour nous, les serpentard, c’est vraiment la même chose. Oh, bien sur, nous nous sentons bien dans notre maison. Nous y évoluons, nous y grandissons. Mais contrairement aux autres, il demeurait entre nous une sorte de jeu compétitif. C’est a celui qui sortira première de sa promotion, a celui qui, le premier saura montrer l’étendu de ses pouvoirs. Si chez nous il y a de vraies amitiés, elles sont légèrement mises en retrait devant le besoin de s’affirmer.

Pour autant, je ne peux pas dire que je n’ais ressenti aucune nostalgie en revenant ici. J’adresse à mon interlocuteur un sourire de circonstance. Oui, je vois de quoi il parle. Moi aussi j’ai rapidement retrouvé mes marques ici. D’ailleurs c’est un peu étrange. Lorsqu’on revient, des années plus tard sur l’endroit ou l’on a passé sa jeunesse, on pense que l’on va découvrir quelque chose de nouveau, de changé. Et pourtant….Pourtant, Poudlard est toujours le même.

-Les années passent mais Poudlard ne vieillit pas. Parfois, je me dis que si ces murs pouvaient parler ils seraient meilleurs professeur que n’importe quel prof d’histoire de la magie. C’est un peu comme un lieu mythique. Lorsqu’on entre ici, on s’y sent comme entouré d’une douce chaleur. En faites, tu a raison…c’est un peu comme de rentrer a la maison.

Je n’ai jamais réellement eut de chez moi. Oh, bien sur comme toutes les petites filles uniques issues d’un milieu aisé, il y a quelque part dans Londres un Manoir qui porte pompeusement le nom de « Villa Miller ». Elle est à moi depuis la mort de toute ma famille. Pourtant, je n’y ai pas remit les pieds depuis que tout est arrivé, depuis que je suis devenue a mon tour un monstre. Aussi, je pense que l’on peut dire que Poudlard est bel et bien mon foyer.

De toute évidence, il pense que les élèves sont comme Poudlard et n’ont pas changé depuis l’âge on nous même nous étions assis sur les bancs. Raison ou tord ? Ni l’un ni l’autre. Certaine chose ont changé, mais il demeure le font. Alors qu’il se décrit lui-même comme un cancre, je ne peux m’empêcher de rire. Voilà une chose qu’il ferait bien de ne pas révéler à ses élèves s’il veut conserver un tant soit peu d’autorité sur eux.

-A t’entendre parler, ça serait presque pour eux que je m’inquiéterais. Ta matière étant une option, tu as de la chance. Tu n’auras que les élèves de plus de 13 ans à t’occuper. Avant cet âge là, ils sont..Comment dire ? Et bien ils sont un peu comme des enfants dans un magasin de bonbons. Cela dit, après cet âge là, ils deviennent arrogant. Oh, je ne dirais pas que tu étais un cancre. Je dirais plutôt que tu voulais faire croire que tu en étais un. Tu adorais rendre dingue les profs, pour autant ce n’est pas cela qui t’a empêcher de décrocher tes ASPIC avec brio.

Il m’invita à prendre place dans son canapé tandis que lui-même s’installait dans un fauteuil. Je m’assis donc à mon tour, face a lui. J’acquiesçai tandis qu’il me proposait à boire. Le choix quant au contenu de mon verre ne se posa pas bien longtemps. Entre whisky et whisky, je choisis whisky. Je ne savais ce qu’il fallait penser d’une personne n’ayant rien d’autre que du whisky a sa disposition. Johann avait il été happé par les démons de l’alcool ? Je ne voulais pas porter de jugement attife, mais tout cela y ressemblait bien.

Je pris mon verre sans cérémonie. Je n’étais plus effrayé depuis bien longtemps par les boissons fortes.

-Du whisky fera totalement l’affaire pour célébrer ta nomination en tant que prof et pour boire a la santé des vieux souvenirs.

Nous commençâmes à parler de lui, de sa carrière. Il ne parut pas surpris outre mesure que j’aie suivie de loin son parcoure. Sans doute qu’à la longue on s’habitue à ce genre de popularité. Je savais d’expérience que, lorsque un Auror trace ainsi une croix sur sa carrière c’est qu’il c’est passé quelque chose de grave. J’ignorais ce qui avait motivé Johann à se refugier a Poudlard plutôt qu’a continuer de traquer les adeptes de magie noire, mais je savais qu’il avait dut se passer une chose irréversible.

A sa façon de me signifier qu’il n’avait pas oublié, je me mis légèrement sur mes gardes. Que ce soit ses reflexes ou bien des vielles histoires, il n’est jamais bon pour quelqu’un comme moi que l’on se souvienne trop.

-Oui, je l’ai suivie. De loin, dans les journaux. Un peu par le ministère aussi. Père ayant été une personne très proche du ministre de l’époque et travaillant lui-même au sein du ministère, j’ai toujours eut mes entrés là bas. Je pense en effet que même lorsque l’on fuie ce que l’on est, il est difficile d’oublier qui l’on est vraiment. Même si on décide de tracer un trait sur son passé, il nous rattrape toujours au moment ou l’on s’y attend le moins. Tu étais très doué, très humain et surtout très tenace. Ton ambition faisait ta force a l’époque…Néanmoins, tu n’as jamais put te faire a l’idée que parfois, tu ne puisses pas tout maitriser.

Lorsque l’on veut connaitre son ennemi, on étudie avec soin son caractère. C’est ce que j’avais fait à l’époque avec lui. Nombreux mangemorts avaient été arrêté par ses soins, je savais donc combien il pouvait représenter un danger pour moi. Comme la plupart des Aurors, j’avais toujours été persuadé que Johann ne verrais aucune différence entre moi et un autre mangemort. Je portais la marque, je tuais…J’agissais comme eux…Si ce n’est que mes principales victimes se trouvaient être soit des mangemorts, soit des personnes apportant leur soutient au seigneur des ténèbres.

Je bus une gorgée de mon whisky afin de réfléchir à la mayeur des façons de répondre à sa question. Il me semblait hors propos de lui dévoiler toute la vérité sur mes activées âpres Poudlard. A son tour, il sembla se souvenir de moi, de celle que j’étais lors de notre scolarité. J’eux un sourire en l’entendant dire que l’on ne s’entendait pas, mais que nous avions certainement changé…

-Oh, et bien, évidement que l’on ne s’entendait pas. Tu étais un gryffondor arrogant qui ne pensait qu’à t’amuser en cours et a faire multiple bêtises. Sans parler du fait que tu savais jouer de tes charmes qui plaisaient aux filles. Tu étais quelqu’un qu’on remarquait, tellement sur de toi…A l’inverse, j’étais une serpentard hautaine qui ne pensais qu’a réussir mieux que les autres. J’étais assez solitaire et discrète. Par conséquent, il n’y a rien d’étonnant a ce qu’on ne ce soit pas entendu. Rien que le fait que l’on soit dans des maisons rivales suffisait pour nous faire la guerre. A notre époque, il ne serait pas venu a l’idée d’un rouge de s’afficher avec une verte, n’est ce pas ?

Mais oui, nous étions stupides. La jeunesse est caractéristique de ce genre de chose. Toutefois, les choses n’ont pas tellement évolué sur ce point là…A la différence que nous, nous sommes à présent adultes. Même si l’on appartiendra toujours à gryffondor pour toi et a serpentard pour moi, nous avons passé l’âge des querelles de maison.

A 25 ans, je me considérais comme adulte, pas comme vieille. Nous avions murie depuis, acquis certaines compétence. Il n’était plus temps de se quereller pour savoir qui des verts ou des rouges étaient les meilleurs, nous avions un modèle à donner. J’en revins alors au sujet principal, mes activités après l’école.

-quant à moi, après Poudlard, j’ai voyagé. Comme tu le sais certainement, j’ai perdu mes parents au cours de notre 6eme année. Je devais me marié a ma sortie de Poudlard…ça n’a jamais pus se faire…Alors, J’ai terminé mes études et ensuite, j’ai profité de la fortune parentale pour découvrir d’autre chose. Me vider la tête. Je pense pouvoir dire sans rougir que j’ai usé de toute les opportunités que m’offraient mon sang noble pour tester chacun des 7 pêchers capitaux…Et puis au bout d’un an, j’en ai eu assez de cette vie. Je suis revenue ici dans l’espoir de trouver des réponses…Je n’y ai trouvé que le désir de vengeance, la colère, la douleur…Pendant quelques années, j’ai accomplis une part de mon destin. Puis, ensuite, j’ai ressentis le besoin de me pauser. Alors, je suis venue à Poudlard, ou l’on m’a accepté comme prof d’Astronomie. Depuis, j’enseigne ici. J’enseigne les cours et j’essaie de faire en sorte que mes élèves s’en sorte mieux que moi. Parfois j’y arrive, d’autre fois non…Le jeune William Allen est sans doute mon plus grand échec depuis que j’enseigne. Plus j’ai essayé de le tirer vers le haut et plus il c’est perdu sur le chemin des enfers. A l’inverse, la jeune Elisabeth Winster est une jeune fille pleine de surprise. Ils sont les deux dans ta classe, tu auras l’occasion de te faire ton propre jugement.

Je pense avoir assez bien résumé mon chemin sans pour autant entrer dans des détails dangereux. Je bois à nouveau une gorgé de mon verre.

-Excellent choix de Whisky. Et toi, pourquoi avoir choisis de devenir prof ? Bien que tu n’es pas encore rencontrer ta classe, je suppose que tu as déjà put te faire quelques impressions, non ? En règle générale, on rencontre les préfets et les préfets en chefs en premier…tu les as déjà vus ?

Invité

Que pensait d'une femme qui en sait tant sur vous? Lui, il ne savait d'elle que ce qu'elle montrait et sa biographie, mais, il ne connaissait pas son caractère, ses gouts... En revanche elle, elle l'avait caractérisé par des traits de caractère, chaque caractéristique étant exactes bien-sûr. L'inconvénient quand on monte vite au sein d'une organisation comme celle des Aurors, la vie privée devient vite publique et vous êtes jeté en pâture au média, de ce fait, les gens en savent plus que nécessaire sur votre personnalité. Mais, Lawena en sait quand même trop, de façon trop précise. C'était-elle intéressé à lui durant leur scolarité? Ca aurait expliqué comme elle en savait autant sur lui, car pour connaître autant de détail sur une personne, c'est qu'il faut s'y intéresser à cette personne.
Il était suspicieux, mais son visage ne révela rien de sa surprise.

De plus, lorsqu'elle décrivit son après-Poudlard, elle restait tellement floue qu'il n'en savait pas plus qu'au départ. Façon habile de camoufler la vérité, mais il n'était pas dupe. Il savait par exemple qu'au début de grand conflit mangemort/auror, elle avait disparut quelques temps, pour une destination inconnue, puis finalement elle était revenue et selon ses anciennes sources, ce n'était pas du côté des Aurors qu'elle ce battait. Mais c'était le passé.
Il savait cependant que ce qu'il savait d'elle et ce qu'elle avait dit d'elle était assez incohérent quand elle dit qu'elle a voyagé. Qu'elle lui mente le rendait soupçonneux. Et si elle était bien une mangemort?
Il y avait une façon très simple de vérifier cela. Il avala une gorgée de Whisky et il dit en rigolant.

- Bien-sûr Miss Miller, je ne bois que du Whisky de qualité.

Miss Winster tu dis? Une préfète il me semble, une fille très sympathique, j'ai déjà eu l'occasion de la rencontrer.
Quant à mes raisons d'être ici, disons que j'ai eu quelques déboires dans ma vie privée, ça m'a affectée et j'ai pas pût m'en relever.
Bref, un mauvais moment de ma vie.
Aujourd'hui je repars à neuf, tranquillement. Je serais jamais un bon prof, mais tant pis, je passerais le temps qu'il me faudra ici.

Il ne savait pas combien de temps il resterait. Il n'avait pas de projet d'avenir, rien à protéger, personne à aimer, il vivait simplement, sans autre soucie que faire des cours.

En tout cas ça me fais plaisir que tu sois passé. Je pensais que ce serait le directeur qui allait passer voir si tout me convenait. C'est pour ça que j'étais en tenue décontracté dirons-nous. Mais finalement t'étais une visiteuse inattendue et plus charmante que Unless je t'avouerais.

Il lui fit un sourire amicale pour lui faire comprendre qu'il plaisantait, même s'il la trouvait réellement charmante.

Un homme blessé. J’avais affaire à un homme pour qui la vie semblait ne pas avoir été tendre. Du moins, c’est ce qu’il me racontait. L’idée qu’il puisse me mentir m’effleura un instant. Les hommes savent généralement jouer du coté sentimentaliste des femmes. Mais je n’étais pas une femme comme les autres. Je n’étais pas banale.

La compassion, la pitié, le coté émotion, tout cela était bien loin de moi. Qu’il ait ou non eut un passage à vide dans sa vie ne m’affligeait pas le moins du monde. La vie ne fait jamais de cadeau à personne. Rien n’est plus juste et injuste que la vie elle-même. Face à elle, nous sommes tous égaux .certain savent y faire, d’autre non. Ce n’est pas la vie qu’il faut tenir pour responsable de nos déboires, mais nous même. Chacun de nous creuse sa propre tombe, certain plus que d’autre.

Un verre a la main, j’observais mon vis-à-vis. J’essayais de voir s’il était autant sur le qui vive que moi. Sous nos allures tous sourire, je sentais beaucoup de méfiance. Cette rencontre n’avais rien de joyeux, c’était plus une sorte de formalité a laquelle nous nous prêtions. Je n’arrivais pas à savoir si derrière le masque de cordialité qu’il c’était forgé, se cachait une sorte d’hypocrisie.

A mon tour, je bus une gorgée de whisky tout en l’écoutant me raconter ses premiers pas dans le cor professoral. Sa description de Winster me fit sourire. A tout âge, le Serpent peut séduire le Lion. Il semblait vouloir croire que l’on peut tout reprendre de zéro. Un peu comme si l’on pouvait tracer un trait sur son passé et devenir quelqu’un d’autre. J’admirais en silence ces belles croyances. J’aurais aimé pouvoir faire de même. Mais je savais que, ou qu’on aille, quoi que l’on fasse, quoi que l’on devienne, le passé nous suit toujours. On peut changer, devenir quelqu’un d’autre…Mais cela ne remet jamais les compteurs à zéro. Même lorsque l’on devient quelqu’un de bien après des années de débauche en tout genre, on ne rachète jamais complètement sa dette. J’en savais quelque chose.

-C’est là une preuve de raffinement. Dis-je avec un léger sourire en coin.

Oui, miss Winster. Je ne suis guère surprise de ton jugement à son égare. Miss Winster possède toute la grâce et la Noblesse de ceux de sa maison, mais elle possède également la petite touche de gryffondor qui fait toute la différence. Je serais toi, je prendrais garde. De nos jours, les jeunes filles n’attendent plus d’être des femmes pour user de leur charme.

La vie ne fait de cadeau à personne. Je suis heureuse de constater que, malgré tout, tu sembles encore prêt à croire en une seconde chance. Poudlard est parfois le cou de pouce dont nous avons besoin pour se ressourcer et prendre les bonnes décisions. Certain finisse par y rester, d’autre au contraire reparte.

Pour ma part, je n’avais pas encore pris de décision. J’étais là depuis quelques années mais je n’étais pas encore certaine du chemin que je voulais suivre. J’étais convaincue d’être guérie de mon ancienne vie mais, le monde extérieur me faisait encore très peur. Les vieux démons ne sont jamais loin. Ils guettent, attendent…Au moindre relâchement, ils sont disposés à reprendre leurs droits.

Sa remarque me fit rire. J’imaginais bien Nathan Unless venir faire sa visite de courtoisie à son nouveau professeur et le découvrir dans une tenue pour le moins dénudé. Je gageais que cela n’aurait pas été pour déplaire au directeur. Vraissemblablement Johann ne connaissait pas les penchant de son employeur pour la gente masculine. Précisément pour celle présentant un corps aussi bien fait, d’ailleurs.

-Vil flatteur.

Lui fis-je remarquer avec un léger sourire complice.

-Nathan Unless est un directeur plein de mystère. Je le connais très peu, sa nomination à ce poste ne datant que de quelques mois. Sand Unless était lui aussi entouré d’une aura de mystère. C’était un homme de poigne, un de ceux qui dirigeait son école d’une main de fer. Son jumeau est plus souple. Toutefois, je crois bon de te souligner qu’il aurait certainement été flatté si tu l’avais accueillis dans une tenue aussi avantageuse.

J’avais dans la voix un soupçon de taquinerie même si, il fallait bien le dire, je ne faisais qu’annoncer des vérités. Je pris une nouvelle gorgée de whisky avant de lui sourire.

-J’aime faire des choses inattendu. L’imprévisible a bien souvent un petit coté aventurier, non ? D’autant que cela permet parfois de découvrir les personnes sous un angle différent…dans une posture ou nous n’aurions jamais pensé les voir. Preuve en est : Sans cette imprévision, je n’aurais jamais eut le loisir de pouvoir constater combien tu avais sut garder la forme. Tes abdos n’ont rien à envier à ceux des joueurs de quidditch.

Invité

Les gens avaient toujours l'habitude de parler du passé lors des retrouvailles... Pourquoi... Ressortir les vieux dossiers, ce n'étaient pas pour lui plaire. Surtout quand ils en tirent des conclusions, stop. C'était sa vie pensait-il! Il en n'avait marre de ce genre de conversation depuis qu'il était en poste comme professeur. Parfois, les collègues sont collants. Toutefois, on ne pouvait pas qualifier Miller de collantes. Mais elle le mettait mal à l'aise. Il n'aimait pas quand les gens sortaient des trucs comme ça, il avait toujours l'impression d'être un livre ouvert, car souvent, ça tombait juste.
Il ce contenta de répondre d'un hochement de tête, comme il avait fait lorsqu'elle avait parlé de Miss Winster. Il ne voulait pas s'attarder sur ce sujet là aussi. Surtout après de tel mise en garde... Il c'était contenté d'un hochement d'épaule je m'en foutiste.
Il trouva enfin un créneau exploitable dans la conversation lorsque Lawena rigola. Visiblement, sa remarque à propos du directeur avait quelque chose de risible, il n'aurait sût dire quoi.
La réponse vint assez rapidement.
...
S'il aurait été au courant... Il n'accueillerait jamais le directeur dans sa chambre, encore moins en serviette. C'était une promesse qu'il c'était faîte à lui-même une fois connu la révélation de Lawena. Il n'avait rien contre les homos, mais bon.... S'il pouvait éviter d'en faire venir un dans sa chambre c'était pas plus mal, tout quiproquo serait ainsi évité!

Merci pour l'information, je sais à quoi m'en tenir.

Il fit un clin d'oeil complice à Lawena tandis qu'il avalait une nouvelle gorgée de whisky.
Ainsi elle aimait bien faire des choses inattendues, avec le peu qu'il savait d'elle, cela ne le surprenait guère, ce qui le surpris en revanche fût le fait qu'elle le complimente sur ses abdos... Tss... voyeuse...

Content que ça t'ai plût... Je pourrais en dire autant de toi, t'as sut améliorer tes formes!

Et pour souligner sa phrase, il jeta un coup d'oeil sur la poitrine avantageuse de la prof. Il ce disait qu'avec de si belle proportions, les élèves, les garçons, devaient avoir du mal à ce concentrer.
Il avala une nouvelle gorgée de Whisky.

Je conservai mon sourire. Chez les sorciers, l’homosexualité n’avait rien de tabou. Sans pour autant en faire étalage à tous les coins de rues, nous n’avions aucun préjugé a cet égard. C’est étrange, quant on y pense. Nous étions disposés à accepter les différences sexuelles, mais nous nous faisions la guerre pour une histoire de pureté du sang. Enfin bref, il faut bien que l’on trouve un motif pour se sentir supérieur aux autres. Personnelement, je n’avais rien à redire sur l’idée qu’un sang pure soit forcement meilleur.

Connaissant un peu Unless, j’étais certaine qu’il trouverait plaisante la situation. Si l’on en croyait les bruits de couloir, il savait jouer de ses charmes à la perfection.

-Tu connais certainement le proverbe moldus « il ne faut pas dire, fontaine, je ne boirai pas de ton eau » ?

Une manière détourné et pour le moins plaisante, de lui signifier que l’on ne pouvait jamais être certain de rien. Oh, bien entendu, maintenant qu’il était au courant des gouts du directeur, il pourrait toujours faire en sorte d’éviter toute situation tendancieuse. Mais, j’étais certaine qu’Unless ne s’arrêterait pas pour si peu. Il est des hommes tenaces. Des hommes pour qui échouer n’est pas pensable. Si le jumeau de notre ancien directeur avait ne serait ce que la moitié du caractère de ce dernier, je pouvais alors garantir que Nathan Unless, arrivait toujours à ses fins.

J’aurais tout le loisir de vérifier cette théorie au cours de notre année scolaire à venir.

Je continuai de boire mon verre avec aux lèvres, ce léger sourire amusé. Finalement, cette rencontre au départ totalement formelle, s’avérait des plus agréables. Johann était d’assez bonne compagnie. Il prenait garde à ce qu’il disait. Je pouvais sentir chez lui une sorte de retenu. Il ne semblait pas être du genre à parler sans réfléchir.

-Il faudrait être difficile pour ne pas aimer une chose aussi agréable à regarder. Après tout, si l’on m’a donné des yeux, c’est pour m’en servir.

Et pour m’en servir, soyons certain que je n’hésitais pas.

Son compliment, a peine masqué, sur l’évolution positive de mon physique, me fit lever les yeux vers lui. J’accrochai son regard.

-Hey, que veux tu…Il est un temps pour chaque chose. Un temps pour l’adolescence, un temps pour la femme. Autrefois, je n’aimais pas être mise sur le devant de la scène. Aussi, je prenais garde à ne pas trop me mettre en valeur. Maintenant, les choses sont différentes. Séduire est un atout dans bien des domaines.

Son regard ne m’échappa pas. Visiblement, mon vis-à-vis semblait apprécier la vue. Pour ma part, j’en fus flattée. Si je n’aimais pas être détaillé tel un morceau dans viande chez un boucher, j’appréciais les regards flatteurs.

-Il ne faut pas croire, être agréable à regarder ne rend pas le jugement de mes élèves plus sympathique à mon égard. Je suis leur bête noire. Probablement la prof la moins aimé de tout Poudlard. Mais ça me convient ! Au moins, ils ont matières à parler de moi. Même si c’est en mal.

Je n’avais jamais cherché à être amie avec nos chères têtes blondes. Bien au contraire. J’essayais de leur faire prendre conscience, le plus tôt possible, du fait que la vie n’était pas seulement un vaste terrain de jeu. Plus vite on les responsabilisait et plus vite ils grandissaient.

-Alors dis-moi, m’accorderais-tu le privilège de visiter les lieux ?

Nous disposions tous, d’un petit appartement individuel. Rien de luxueux, juste ce qu’il fallait. Outre la pièce à vivre dans laquelle nous nous tenions, il y avait 2 autres pièces, sans compter la salle de bain. On dit souvent que pour connaitre les gens il faut voir comment ils vivent. Pourquoi pas ?

Invité

Oui... je connais, mais je peux t'assurer que non, le premier qui pose la main sur moi, il risque de lui arriver des soucis. J'aime bien trop les femmes.

Sûrement. Pendant nos années Poudlard, je n'ai jamais vraiment fais attention à toi, si, lorsqu'on préparait un sale tour au Serpentard. Je suis peut-être le coupable de quelques incidents dont tu as été la victime. Mais maintenant, c'est passé, tu ne m'en voudras pas n'est-ce pas?

Tu veux faire le tour du propriétaire? Te gêne pas hein, à mon avis tu as à peu prés le même. J'aurais préféré une baignoire à la place de la douche mais bon.

J’haussai les épaules. Ce sujet de conversation n’avait pas lieu d’être. Il pouvait bien faire ce que bon lui semblait de son corps. Je n’étais pas là pour juger, ni pour le convaincre qu’il faut gouter à tout dans la vie. Après tout, à chacun ses penchants sexuel. Ceux d’Unless n’étaient pas plus à critiquer qu’à approuver. Dans mon fort intérieur, je pensais qu’il pouvait être intéressent, voir même divertissant, d’assister à une scène de charme de notre directeur envers son professeur de divination. Johan avait beau être dégouté et formel, il n’en restait pas moins que, pour sauvegarder son emploi, il lui faudrait repousser les avances de son employeur de manière courtoise plutôt que par la force.

Il n’y avait pas à polémiquer sur la question, aussi, je n’ajoutai rien.

Les Serpentard ont certainement une plus grande mémoire. Personnelement, je n’avais pas oublié les plus grandes humiliations provoquées par cette bande d’immatures de gryffondor. La rancune, je l’avais sévère. Mais, il n’était pas temps de régler mes comptes. J’avais été une élève discrète, une élève n’attirant pas l’attention et, pourtant, je n’avais pas été épargné par les cous foireux. Rien d’étonnant à ce que cela m’ait rendu amer, ni à ce qu’en septième année, je me sois rebellée. Je lui adressai un sourire de circonstance. Mieux valait ne pas discuter sur les sujets qui fâchent.

-Probablement. Mais ceux de ma maison n’avait pas pour habitude de vous laisser vous en tirer a si bon compte. Chaque cou a toujours été rendu avec les intérêts. Pour ma part, j’ai eut ma petite vengeance personnelle lors de ma dernière année. Voir toute votre bande monter, en caleçon, sur la table de gryffondor pour chanter un hymne au Serpentard, fut tout simplement un moment de pur bonheur. Mais, comme tu l’as si bien souligné, c’est sans rancune, pas vrai ? Tout cela, est derrière nous. Nous sommes maintenant sensé représenter les modèles pour nos élèves.

Une simple petite potion versée dans le jus de citrouille de la maison ennemie avait été à l’origine de ce petit divertissement. A l’époque, tout le monde c’était demandé qui en était l’auteur. Bien entendu, personne, hormis ceux de ma maison, ne me soupçonna jamais. Mon triomphe fut total. Je suis ce qu’on appel une adversaire redoutable.

Bien entendu, aujourd’hui, je ne pouvais me laisser aller à ces vieux griefs. En tant que professeur, je n’avais pas de préférence pour aucune des maisons. J’étais intègre, juste…et parfois sévère. Pour avoir été, durant ma scolarité, sincèrement ennuyé par ces batailles entre maison, j’essayais de faire régner ordre et discipline dans mes classes. Les rares élèves osant défier mon autorité, avaient pour la plupart, le gout amer de mes punitions dans la bouche.

Il m’invita, ou plutôt il répondit favorablement à ma requête, à visiter son appartement. Je fis le tour, mes yeux relevant le moindre détail. En effet, c’était assez similaire au mien. Peut être plus éclairé.

-Oui, c’est assez similaire. Pour ma part, j’ai une baignoire et, mon appartement est de couleur plus sombre.

Simple constatation. La salle de bain reflétait son coté masculin. Pas trop de désordre mais pas non plus un rangement outre mesure. Je laisse glisser mon regard sur le moindre détail. C’est fou ces vieux reflexes qui vous reviennent. J’enregistre la présence d’un bracelet sur la tablette de son lavabo. Un objet féminin dans ce contexte est, pour le moins, surprenant. Je ne fais aucun commentaire, me contentant de le regarder avec un léger sourire et de lui dire

-Tu devrais ranger cela.

Souvenirs d’une ancienne conquête, peut être…ou pas. Le reste est à son image. Simple. De vieux souvenirs. Du bout d’un doigt, j’effleure le blason de gryffondor.

-Gryffondor un jour, gryffondor toujours à ce que je vois.

Aucune trace d’ironie ou de sarcasme dans ma voix. Sur la photo, je reconnais quelques anciens visages, tous des gryffondor. Les coupes attirent mon attention.

-Trophée de quidditch ?

Possible. Ou, quelconque récompense pour son ancien boulot. S’en est fini de la visite. Nous nous en retournons dans le séjour. Mon regard accroche le sien. Si je le désirais, je pourrais mettre à nu ses souvenirs. J’ignore s’il est capable de protéger son esprit.

-Tu te méfies de moi, n’est ce pas ?

Je le ressens. C’est assez difficile à expliquer. C’est un peu comme une lueur au fond de son regard.

Invité

Elle ne s’attarda pas plus sur le sujet. S’il y avait quelque chose dont il n’aimait pas parler, c’était de lui, de ses convictions, et encore moins de sa sexualité. Surtout avec un collègue de travail et encore moins avec Miss Miller.
Une chose qu’il avait oublié. Les Serpentards étaient très rancuniers. Pour lui, le passé, c’est passé. C avait été une rivalité bonne enfant, parfois, un peu plus musclé que d’habitude, mais ce n’était ques des querelles de collégien. Même si par moment il y était aller fort, les Serpentard avaient toujours étaient des adversaires rusés. Mais pour lui c’était finit. Il ne se doutait pas que Lawena l’avait encore de travers.

- Oui, on pouvait toujours compter sur vous pour en remettre une couche. Si vous n’aviez jamais répliquer, par contre, ça aurait été moins amusant. C’est des bonnes années. Danser en caleçon devant tout Poudlard ne m’a nullement dérangé, enfin, pas trop. Vous aviez fait fort j’avoue. Mais nous, nous avons réussit à mettre votre salle commune aux couleurs des Gryffondor. Bon, ok, nous nous étions fait attraper par le concierge aussitôt, mais ça avait été mythique. Dommage que nous n’ayons jamais pût voir votre tête quand vous vous en êtes rendu compte au retour des cours. Je les regrettent ces années là.

Aujourd’hui, il était neutre, même s’il soutenait les Gryffondor pour les rencontres inter-maison etc… En tant que prof, il serait intransigeant toutefois.
Miss Miller avait une baignoire… Tcheu la chance! Elle avait un regard scrutateur. Toutefois, il n’avait rien de bien important. Enfin à ce qu’il croyait. Lorsqu’elle lui parla du bracelet, il ne comprit pas, il jeta un coup d’œil et son cœur fit un bond dans la poitrine. Le bracelet d’Elisabeth. Mince… Elle l’avait oublié. Il fit un demi-sourire à Miller.

- T’as raisons.

Il n’en dit pas plus. Il voulait faire oublier ça à Lawena s’il le pouvait. Il ce doutait que si elle était au courant, il ne lui arriverait rien de bon. Elle s’attarda ensuite sur ses trophées scolaire.

- Oui, Gryffondor, ma maison. Ca changera jamais ça. Oui, trophée de Quidditch et un trophée de duel aussi. Je me défendais bien déjà, à Poudlard.

Ils retournèrent dans le salon. Lawena capta son regard. Il soutien le sien, attendant de savoir ce qu’elle voulait. Il ce méfier? Oui. Mais devait-il lui expliquer pourquoi? Ce n’était pas spécialement indispensable.

- Je ne fais confiance à personne. Quant à ta question, est-ce que je me mefie de toi? Je dirais que je t’appréhende. Mais, selon toi, est-ce que je dois me méfier de toi?

Il ne l’avait pas lâcher du regard. La conversation avait prit une nouvelle tournure.

Je n’étais pas tout à fait en accord avec l’expression utilisée. Selon moi, les Serpentard ne « remettait pas une couche », non, il ne faisait que répondre au cou par des cous. Irais-je jusqu'à dire que, si les gryffondor n’avaient pas commencé cette guerre, nous ne l’aurions pas livré ? J’en doute…Mais, si cela avait été nous qui l’avions commencé, les choses auraient été bien plus subtiles !

Il était fière d’avoir été un boulet…Bien, bien…Après tout, il faut bien être fière de quelque chose, n’est ce pas ? Je me gardai également de lui signifiai que, pour moi, ce qui aurait été encore bien plus amusant, aurait été de réussir à tous les faires renvoyer ! M’enfin…laissons donc cela de coté. Nous n’étions pas là pour refaire le passé ni pour remettre en questions les agissements des uns ou des autres.

L’évocation de leur prodigieux coup, car il faut bien reconnaitre les choses a leur juste valeurs, ne fit que m’agacer. Repenser à notre pauvre salle commune repeinte au couleur hideuse de gryffondor me fit légèrement grimacé. Ha ça, oui ! Ce cou là avait été mythique ! Mythique pour eux, tragédie pour nous ! Rentrer des cours épuisé et découvrir cette horreur avait eut pour effet de déclencher une vraie crise de nerfs chez certain Serpentard. Non, vraiment, le rouge ne nous allait pas ! Penser que des gryffondor avaient put s’introduire chez nous, nous avaient rendu malade ! Des Sangs de bourbes avaient touchés nos affaires…pouah ! Nous avions été forcés de demandé à ce que les Elfes désinfectent les lieux ! Encore aujourd’hui, je ne prenais pas l’action des rouges comme de l’audace mais comme un véritable viol de notre domaine. Je tachai pourtant de garder contenance en faisant mine de trouver ce souvenir plaisant…quoi que…Peut être pas autant que je l’aurais souhaité…

-Oh, à vrai dire, il faut bien remettre les choses à leur place. Nous ne répliquions pas dans le but d’entrer dans votre jeu, non. Nous si nous répliquions, c’était avec l’espoir de réussir à vous pousser à la faute et, ainsi de débarrasser le château d’une bande de nuisible…Enfin, je veux dire…de ce que nous considérions alors, comme des nuisibles ! Ralala, jeunesse insouciante ! Je dois avouer que c’était là un cou de maitre…Quoi que, pas tout à fait…le fait de vous être fait prendre montre bien combien vous étiez alors désorganisé. Notre tête ? Hum…En faite, il est heureux pour vous de ne point vous être trouvé là alors que nous découvrions votre méfait. Si cela avait été le cas, je crains fort que ce ne soit dans des petites boites que l’on ait dût ranger ce qui aurait resté de vous. Nous n’avions guère trouvé cela plaisant, je dois dire. C’était même un véritable viol de notre vie privée. Imaginez que des Gryffondors, surtout des Gryffondors ! Aient put entrer chez nous, cela en a rendu malade plus d’un. D’ailleurs quelques un d’entre nous ont même été contraint de passer la nuit a l’infirmerie tellement la vision de tout ce rouge et or dans le domaine de Salazar avait ébranlé leur nerfs…Enfin au final, ce sont les elfes qui vous ont le plus maudit…Devoir tout nettoyer et en plus passer du temps avec nous, ne les a pas vraiment enthousiasmer…cela dit, nous non plus ! Je regrette aussi ces années là…Mais pas pour les mêmes raisons.

Il fallait bien l’avouer, je n’étais toujours pas prête à agiter le drapeau blanc. Il pouvait penser ce que bon lui semblait, il ne serait jamais proche de la vérité. Si aujourd’hui j’en voulais autant aux Gryffondors, ce n’était pas à cause de toutes ces bêtises idiotes ! Non, c’était parce que j’en avais aimé un, mais aimé plus que la raison même, et que pour ça, j’avais terminé en enfer ! Alors maintenant, je voulais bien obligé les gamins de ces deux maisons à s’entendre, à faire la paix, à se connaitre…Mais, je ne trouverais jamais ma paix intérieure. J’étais neutre avec mes élèves, impartial même…mais une fois la fin des cours, je redevenais moi, juste moi, avec mes blessures qui ne se refermerait jamais.

Ma visite des lieux m’appris au moins une chose : Johan avait aussi ses secrets. L’incident du bracelet sembla le troubler plus que de mesure, assez en tout les cas pour m’amener à me poser des questions. Il y avait là-dessous quelque chose de pas net, quelque chose assurément sur laquelle il préférait ne pas s’étendre.

Je lui adressai un léger sourire de connivence tandis qu’il m’en disait d’avantage au sujet de ses trophées. « Se défendre »…encore une chose très Gryffondor. Les rouges se défendent, les verts attaquent. Je n’avais jamais eut grand besoin d’être doué en défense…mes attaques faisant de rares survivants. Cette observation me fit d’ailleurs réfléchir à toute l’ironie de la situation : Lui, sauvant des vies et moi, semant la mort sur mon passage. Mon passé avait beau être comme le sien, révolu, je n’étais pas certaine que l’on change réellement.

-Difficile à dire…j’ai toujours pensé que, si l’on repassait des gens sous le choixpeau a la fin de l’adolescence, certain ne serait pas forcément envoyé dans la même maison qu’à leur 11 ans. Oui, je me souviens vaguement que tu étais l’un des meilleurs élèves du club de Duel. Pour ma part, la défense ne faisait pas partie de mes priorités. On ne se défend jamais que contre les gens qui nous attaquent, n’est ce pas ?

Comme tous les Serpentards, passé, présent et probablement futur, je n’avais jamais aimé laissé le cours des choses décider pour moi. Je provoquais les évènements, je faisais en sorte que les choses aillent dans mon sens…Savoir, c’est pouvoir ! Savoir ou l’on frappe, c’est pouvoir avoir un cou d’avance face à la défensive.

Nos regards se lièrent, se défièrent même. Il ne baissa pas les yeux, je ne cherchai pas non plus à rompre le contact. Je restai en surface de ses souvenirs, sans chercher à creuser d’avantage. Les yeux sont le reflet de l’âme…les siens m’en apprenaient pas mal. J’y trouvais cette petite lueur de fatigue, cette profonde lassitude. Il avait dût en voir pas mal, assez en tout les cas pour en être marqué.

Il ne faisait confiance à personne, comme moi. Lorsqu’il affirma m’appréhender, je poussai un soupire. Pourquoi donc m’appréhender ? Jusque là, je n’avais nullement cherché à le piéger…Devait il se méfier de moi ? Pas plus que d’un autre…

-Que crains tu donc ? Que je ne cherche à me venger du passé en te causant du tord ? Ce n’est pas dans mes intentions. Quant à savoir si tu dois ou non te méfier de moi, je n’ai aucune réponse. Si tu ne cherches pas les ennuies, si tu fais en sorte de ne pas mettre ton nez dans mes affaires et si tu ne cherches pas à en savoir plus que nécessaire sur ma personne, il n’y a aucune raison pour que j’en vienne à te causer des ennuies.

Mon regard s’intensifia dans le sien.

-Ne cherche pas à comprendre les choses, ni à savoir si je suis ou non du bon coté. Tu n’auras aucune réponse. Fais ton boulot, n’empiètes pas sur mon territoire, ne joue pas avec mes jouets et surtout, tiens tes distances avec la maison des Serpentards. Si tu fais cela, il n’y aura aucun problème entre nous. Par contre, si tu t’entêtes, je n’hésiterai pas une seule seconde à te nuire. Crois moi, je trouverai toujours ce qu’il me faut pour le faire.

Le ton de la conversation à bien changé…je suis redoutable, je l’ai toujours été. Johan est séduisant, c’est en cela que je me méfie. En cela aussi, que j’impose ses distances avec les Serpentardes…Les autres, je n’en ai cure, mais les vertes….ce sont mes protégées.

Invité

- Les Serpentards ont toujours étaient fort en menace. Une de vos plus grosse erreur est de vous croire supérieur au Gryffondor. C'est le problème de chaque Serpentard, ou la plupart du moins. Et ça n'est pas prés de s'arranger.
Mais laissons ces vieilles querelles de côter.

- Mouais... personnellement je suis pas sûr. Il y en a qui correspondent tout à fait à leurs maisons.
Quant à ce qui est de défendre, c'est un trait de caractère qu'on retrouve chez les Serpentard. Vous préférez fuir que vous défendre. Et les Gryffondor sont diplomate.
Ne crois pas pour autant que je ne sais pas attaquer!

- J'ose espérer que tu as passé le cap de l'adolescence, sinon, tu as clairement ta place à Poudlard. Mais pas en tant que prof.
Seconde chose. Je ne te crains pas. Je crains ce que je ne connais pas. En revanche j'en sais suffisamment sur toi.
Tertio, tes affaires, je m'en tape. Ce ne m'intéresse plus.
Les Serpentards sont des élèves. Je serais sur leurs dos, autant qu'aux autres. Crois pas que je vais m'en prendre à eux car ce sont des vert. Peut-être que tu n'es pas au dessus de ça, mais moi oui!
Après, ton territoire c'est les étoiles. Je te les laisses. Quant à tes jouets... Je ne comprends pas ce que tu veux dire par là. Mais si ça nui, je chercherais à en savoir plus. Tout comme le fais que tu sois ou non du bon côté.
N'oublie pas ce que tu sais de moi, car moi je n'oublie pas. Ne me prend pas pour un amateur Miss Miller.
Alors, reste dans tes droits. Et je n'enfreindrais pas les miens.

Il avait raison et tord à la fois. Les Serpentards ne se croyaient pas supérieur aux Gryffondors. Ils étaient supérieurs. Nuance de taille. Malgré tout, le lui rappeler ne servirait pas à grand-chose. Je gardai donc la remarque pour moi.

Pour lui, les choses n’avaient pas changé. Oui et non…La guerre entre maisons était toujours d’actualité chez nos élèves, mais il serait surpris de voir la violence qu’elle pouvait prendre par moment. A notre époque, même s’il m’en coutait de le dire, cela restait bon enfant. En dehors d’une blessure à l’amour propre et, quelque fois, d’un court séjour à l’infirmerie, il n’y avait jamais eut de cas bien grave. Aujourd’hui, notamment depuis l’arrivé de Jedusor chez les Serpentard et des Potter Weasley chez les Gryffondors, les chosent pouvaient prendre des proportions énormes. Il valait mieux qu’il ne sous estime pas la violence de ses élèves, sinon, il serait bien surpris.

J’étais d’accord avec lui, il valait mieux laisser ce sujet de coté. Quant bien même nous aurions grandit, nous en resterions toujours fidèles à l’image de notre maison.
-A chaque maison ses caractéristiques. Serpentard menace, Gryffondor exécute, Serdaigle planifie et Pouffsoufle temporise. C’est ainsi depuis la nuit des temps…Oh, je crois que tu seras surpris de l’évolution des Serpentards actuels, ainsi que des Gryffondors d’ailleurs. Si, hier nous pouvions dire lesquels étaient les bons et lesquels les mauvais, cela temps légèrement à devenir plus compliqué de nos jours.

Des Gryffondors avec des caractères de vert, des Serpentards avec des caractères de rouge…Il fallait bien avouer que la génération actuelle était pleine de surprise.

C’était sans aucune surprise que je le vis tiquer sur mon opinion. Des clichés, oui, bien sur, il y en avait dans toutes les maisons. Il n’y avait qu’à voir Potter ou Jedusor. Les ainés comme les enfants, d’ailleurs. Ceux là, on pourrait bien les passer 100 fois sous le choixpeau, on obtiendrait le même résultat.

Et nous y voilà…Les Serpentards, fuient ! Oui ! Bien entendu que les Serpentards fuyaient ! Mais pourquoi fallait il toujours que l’on considère ce trait de caractère comme de la lâcheté ? Quant au gryffondor diplomate, là cette fois, je ne pus retenir un léger rire. Sincèrement ? Non. Que les rouges aient des qualités, je voulais bien. Mais qu’ils soient considéré comme diplomates, là, y’avait de l’abus.
-Je ne dis pas le contraire. Il y a des élèves clichés dans toutes les maisons. Quoi de plus normal ? Après tout, Helga, Rowena, Salazar et Godric eux-mêmes n’auraient jamais trouvé leur place dans la maison d’un des trois autres.
Que de préjugés, Johan ! Oui, les Serpentards fuient ! Et alors ? Est-ce donc un crime que de préférer sauver sa peau plutôt que de mourir pour des gens qui n’en valent pas la peine ?! Diplomates ? Ce n’est pas le mot que j’utiliserais pour les décrire.
Sois sans crainte, je n’avais pas dans l’intention de te sous estimer.

Je ne sous estime jamais personne. Je sais qu’il est une règle à ne jamais déroger.

Notre discussion prend une tournure bien moins agréable. Adieu rencontre chaleureuse, bonjour échange glacial. Nos regards se défient. Il se méfie, il reste sur ses gardes. Comme tant d’autre avant lui, il pense avoir tout compris. Nous sommes aussi différents que pourraient l’être le jour et la nuit. L’eau et le feu. Il incarne la droiture, la justice, le bon coté des évènements.

Je ne détourne pas les yeux. C’est un jeu tellement amusant…

Mes droits…tout dépend le sens du terme. Si l’on considère que la liberté des un s’arrête la ou commence celle des autres, il faudrait que j’apprenne ou sont les limites.
-Parfois, entre ce que l’on croit savoir et ce qui est vraiment, il existe tout un monde. Je ne parlais pas de favoritisme envers tel ou tel maison. Je suis au dessus de tout ça, autant que toi ! Mais, je sais que, si tu te mets les verts à dos, ils n’hésiteront pas à le faire payer aux Gryffondors. Les rouges ne m’aiment pas, les verts ne t’aimeront pas plus ! Nous avons beau être au déçu de ça, comme tu dis si bien, pour nos élèves nous représentons tout de même notre maison.
Tout le monde dans ce château à ce que l’on appel communément, des boucs émissaires. Des élèves types, généralement turbulent, a qui on se doit d’apprendre à ne pas jouer avec le feu. Pour ma part, j’en ai deux. L’une à serpentard, l’autre à gryffondor. Je ne nuis pas ! Je cherche à rendre ce château moins brouillant ! Tu verras, quant tu auras passé un moi à les entendre se disputer, toi aussi tu chercheras des moyens draconiens !
Je te l’ai déjà dit, je ne te sous estime pas, Johan. Cherches, cherches autant que tu veux. Tu ne trouveras rien. Le coté auquel j’appartiens ne regarde que moi. Quant bien même tu penserais effleurer la vérité, ce ne serait jamais qu’une illusion.
Mes droits, comme tu le dis, sont ceux que je m’accorde. Je suis ici pour enseigner et pour donner à ces jeunes, une vision du monde qui les attend dehors. Tu le sais aussi bien que moi, Poudlard est un cocon ! Nous les préservons trop.

Ma méthode d’enseignement ne lui plairait peut être pas. Libre à lui de se conforter aux règlements. J’étais entrée à Poudlard dans un but bien précis. Je n’étais pas assez dupe pour penser que la paix durerait éternellement. Bientôt, chacun devrait à nouveau rejoindre son camp…nous avions sans doute passé l’âge des enfantillages, mais nous en restions passablement ennemis. Ça, je ne l’oubliais pas.

Invité

Le ton de la conversation n'était pas au goût de Johan. Loin de là.
C'est pour cela qu'il la stoppa.

- Et si on parlait d'autre chose? Nous auront beaucoup d'autre occasion de nous tenir tête.

Il avala une gorgée de son verre et dirigea la conversation vers des sujets plus léger.

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[ A FERMER]