Ou qu'il est Richard? Ha...Le voilà!!! (Rich')

Invité

J’aime la nuit. Le calme de Poudlard, cette impression que le château est vide alors que partout des regards sont rivés sur vous. J’ai beau savoir qu’il est interdit de se balader en dehors des heures réglementaire, moi ça fait 6 ans que je m’amuse a me fiche la trouille en prenant le risque de me faire pincer dehors.

En réalité, je ne sors pas toutes les nuits non plus. Juste celles ou le sommeil me fait défaut. Comme ce soir par exemple. Il fait bien trop chaud dans nos dortoirs. Je déteste cette odeur de moiteur, de transpiration qui s’imprègne dans l’air. Mes amies dorment depuis longtemps et je m’amuse même à regarder l’une d’elle, dormir dans une étrange position. Mes couvertures sont au pied du lit, je ne me suis même pas mise en pyjama. Je crois que je savais en montant ici que je ne finirais pas redescendre. J’ai juste prie une douche bien fraiche et passer un short et un débardeur blanc.

J’aimerais bien que le ciel orageux se mette à déverser un peu de pluie. Alors là, je pourrais sentir l’odeur de la terre remonter jusqu'à notre fenêtre. Je suis fan de ce genre d’odeur. En plus, nous aurions peut être enfin un peu de fraicheur.

Sans bruit, je me lève et quitte notre dortoir. La salle commune est déserte, complètement calme. Sur un pouf, un gros chat blanc sommeil avec paresse. Soudain, je sursaute en sentant quelque chose de doux me frôler les jambes. Je baisse mon regard pour constater que ce n’est que Leïla, une jolie petite minette noire que nous connaissons tous ici. Elle est adorable, elle connait tout le monde. C’est le genre de chat qui repère sans problème les gens qui l’aime et qui, ensuite vient tout le temps faire des câlins. Leïla était déjà là lorsque je suis arrivée à Poudlard. Nul ne sait à qui elle est vraiment. Elle fait juste partie de notre famille. En plus d’être douce et câline, Leïla est aussi très joueuse et maligne. Il faut faire attention, car régulièrement elle essaie de partir a la découverte du château. Il n’est pas rare de voir des élèves lui courir après ou même de la découvrir le soir, en rentrant de cours, assise devant le portrait de la grosse dame à attendre que quelqu’un lui ouvre.

Avec un sourire, je me baisse pour la caresser. Elle miaule doucement.

-qu’est ce qui a ma belle ? Toi aussi tu as trop chaud ?

Elle se caresser encore un peu dans mes jambes avant de bondir sur un des canapés usés de notre salle commune. Assise bien droite, elle sembla attendre. J’hausse les épaules, je sais pertinemment qu’elle a déjà eut à manger. D’ailleurs s si on l’écoutait, elle serait énorme. Elle essaie de persuader tous le monde de lui ramener une ration à chaque repas.

Je laisse mon regard courir autours de notre salle commune dont je connais le moindre recoin. Ici aussi il fait très lourd. J’ai bien envie d’une petite ballade. Un regard a ma montre, je pense que les préfets doivent avoir fini leur ronde. De toute manière, je n’ai pas réellement peur de me faire prendre. Si je perds des points, je sais que j’en gagnerai de nouveau le lendemain. Alors à quoi bon s’en faire.

Sans hésitation, je prends la direction du portrait. La porte pivote et…c’est là que je vois une petite fusée me passer entre les jambes ! Non ce n’est pas une fusée bomba boum, c’est simplement Leïla qui, profitant de mon inattention vient de s’offrir aussi la poudre d’escampette. J’ai beau murmurer son nom, car il est évident que je ne peux crier, elle ne se retourne pas. Ou plutôt si, elle se retourne, mais c’est pour mieux m’envoyer un de ses regards malicieux avant de reprendre sa course.

Je n’ai pas le choix, me voilà obligé de lui courir après. Heureusement, je suis sportive et discrète. Personne ne doit entendre le bruit de mes pas dans les escaliers. Le chat est roublard, elle a vite fait de disparaitre au milieu des marches malicieuse. Rapidement, nous dévalons les 7 étages. Une fois dans l’entrée, j’imagine qu’elle va s’arrêter.

-Viens ici !

Comme si elle allait m’écouter alors qu’elle a le loisir de se dégourdir les pattes. Aucun danger là-dessus. Heureusement que la porte menant sur le parc est fermée ! Heureusement…ou pas…parce que du cou, elle s’engage dans la voix menant aux cachots. Oh non…Pas les cachots ! Ce n’est pas que j’aie peur de l’endroit, c’est juste que là bas c’est un peu le domaine des verts. Si l’un deux s’offre une promenade nocturne, il y a de grande chance pour qu’il se trouve par là. Je sais de source sur que les préfets et la préfète en chef y font des rondes bien après l’heure du coucher.

Je soupire. Vilaine Leïla…je ne peux pourtant pas la laisser se promener là bas toute seule. Elle pourrait se perdre. Alors, je m’engouffre à mon tour dans les escaliers qui m’entrainent vers les profondeurs. Là-dessous, l’air est beaucoup plus frais. Cela dit, ce n’est pas vraiment plus agréable car il y règne une odeur d’humidité assez acre. En plus, tout est sombre. Les torches sont espacées les une des autres, créant une atmosphère d’ombre angoissante.

J’ai perdu le chat des yeux. Je suis obligée de l’appeler…mais ici, le moindre murmure se transforme en écho qui se répercute sur les murs. Finalement, je comprends de moins en moins les serpentards. C’est assez flippant chez eux. Pour ma part, le fait d’avoir vécu dans la rue me permet de ne pas frémir devant le paysage digne d’un film d’horreur.

Je passe devant plusieurs cachots, en fouille les recoins grâce au lumos que je viens de créer avec ma baguette. Avec cette lueur, les ombres sont encore plus dominantes. On dirait qu’un tat de gens sont en train de m’observer. Heureusement que je ne suis pas quelqu’un qui me laisse facilement impressionné, sinon, je serais déjà remonté et planquer sous ma couette. Je me demande bien ou peut être ma petite boule de poile.

Soudain, je tends mon oreille. On dirait des pas. Je me stop net sur place. Hayden, mon jumeau en profite pour me souffler

-Et voilà..Pourquoi ça ce fini toujours de cette façon hein ?

J’hausse les épaules. Comme si j’avais choisis de venir là. Non mais vraiment, hein…

-Et tu fais quoi si c’est un serpentard ? Tu lui dis « oh salut, tu n’as pas vue un chat » ?

J’adore les sarcasmes de mon frère, son grand optimiste aussi ! Pourquoi toute suite il pense que c’est un vert ? Pourquoi il ne peut pas comme moi, se dire que c’est peut être un autre élève d’une autre maison qui c’est lui aussi égaré ? Mais non…Avec Hayden c’est toujours pareil…Je décide donc de l’ignorer. Je sais qu’il déteste ça et que du cou, il va bouder.

C’est en effet ce qu’il fait. De mon coté, je reste immobile écoutant le bruit des pas qui se rapproche. Visiblement, on dirait bien que contrairement à moi, l’individu est un habitué des lieux. Mentalement, je me mets à souhaiter de ne pas tomber nez à nez avec Jedusor. N’importe qui, mais pas lui…Sinon, je vais encore être obligé d’essuyer les insultes de monsieur et, me connaissant, on va finir par en venir aux baguettes.

Je me colle contre le mur. Je ne suis pas dupe, pour que l’autre me voit pas, faudrait vraiment qu’il soit à coté de ses pompes. On est en plein dans un couloir étroit, sans parler que je ne peux pas faire demis tour vue que je sais plus si je suis venue de la droite ou de la gauche. Oui, je sais…moi et mon grand sens de l’orientation…sa fait peur T-T. A ma décharge, tout ce ressemble ici. Essayez donc de retrouver une pomme au milieu de tout un tat d’autres pommes. Vous verrez si c’est simple.

J’ai ma baguette en main, je prononce un « nox » à tout hasard, histoire de remettre l’endroit dans son obscurité naturelle . Ça ne sert pas à grand-chose cela dit, si ce n’est que maintenant, je vois même plus l’ombre de celui qui s’avance. Et soudain, voilà que mon ombre disparait…ha bha…elle est forte celle là ! Ou qu’il est passé ? Y’a qu’un couloir, y’a pas de porte et pourtant, y’a plus personne.

Je reste un moment quelque peu stupéfié. Je sais qu’on est dans le monde de la magie, mais tout de même ça disparait pas come ça un être humain. A moins que celui là sache se rendre invisible ? Non…c’est idiot, même invisible j’entendrais forcement le bruit de ses pas sur ces dalles. Je me décolle du mur et me poste au milieu du couloir. J’ai un sourcil levé, symbole que j’ai le cerveau qui essaie de résoudre un mystère. Il était là et maintenant…il est plus là ! Auris je rêvé ?

Je secoue la tête. Bah, peu importe…Après tout je ne suis pas là pour lui, je suis là pour le chat de gryffondor. D’ailleurs, ou peut elle bien être ? Une seconde…Si un humain peut disparaitre aussi facilement qu’on dit quidditch, dans ces cachots, le chat aurait il put lui aussi s’évaporer ? J’espère bien que non…Qu’est ce que je vais dire aux autres moi, sinon ? Alors du cou, avec un geste de désespoir, au milieu du couloir, je me mets à l’appeler

-Leïla ? Ou tu es ? Viens ici…Allez viens…Ne fais pas ta mauvaise tête, vilaine fille…Allez viens…S’il te plait ?

Mais ça marche pas…Le chat résiste même a mes s’il te plait. Ce chat est dur en affaire, moi je vous le dis. Du cou, je me mets à écouter le moindre bruit, totalement immobile, me posant un tat de question…Et c’est alors….

[Cette rencontre a lieu en fin de 6 année ]

La salle commune était presque vide, presque le jeune homme voyait quelques septième année en train de réviser des sorts, travailler un cours, ou réviser une leçon. Le jeune homme qui lisait un petit livre sur l'Histoire de Poudlard avait presque fini. Six ans pour lire le livre de l'histoire de Poudlard, il le savait c'était un peu long, mais qui se targuait de l'avoir lu en entier dans leur Salle commune ? Bien peu de personne. Il n'était que minuit et demi et le jeune homme avait finalement fini son bouquin. Se levant de son siège, le jeune homme s'étira, pas par fatigue au contraire il avait encore de l'énergie à revendre. Peut être une nuit blanche en perspective. S'il ne se faisait pas prendre par un préfet et surtout par le concierge.

_Tu vas où là Drack ?

_Une petite ballade, tu veux m'accompagner ? Oh comme c'est mignon ça sera ton premier rencard...

_Ferme là ou je vais...

_Terminer de réviser ta leçon, aller bonne nuit grand fou.

Et c'est ainsi que le jeune homme sortit sous le regard hostile de Jack Frust, un personnage qui ne mérite même pas de connaître la postérité dans cet écrit.
Comme à chaque fois, le jeune homme avait un petit creux, et comme à chaque fois il se dirigeait vers la cuisine. La cuisine était cependant assez loin des Cachots et il aurait du mal à expliquer ce qu'il faisait la bas à cette heure de la nuit. D'un haussement d'épaules, le jeune homme balaya cette pensée et poursuivit tranquillement son chemin.
Tapotant sur une pierre avec sa baguette, le jeune homme vit un pan du mur se décaler silencieusement, ce passage lui permettrait d'éviter l'escalier le plus glissant des Cachots, et en plus d'éviter les préfets.
Le jeune homme marchait tranquillement en sifflotant un petit air assez gai, il retapota un pan précis du mur et celui ci s'ouvrit aussi. Deux yeux luisant le regarder, des yeux félins, à n'en pas douté ce d'un chat. Richard fut presque surpris par ce chat, presque, il avait déjà vu des choses plus surprenantes qu'un chat qui le regardait.
Le Serpentard s'approcha doucement pour ne pas l'effrayer et tendit sa main pour le caresser. Celui ci se laissa faire au début indifférent, mais bien vite il ronronna de plaisir pour se traitement de faveur. Alors que le jeune homme lui grattait l'arrière des oreilles, il remarqua accrochait au coup l'écusson des gryffondors.

_Hé bien tu vas pas te faire de vieux os ici.

En disant cela le jeune homme prit le chat qui s'avérait être une chatte dans ces bras et continua sa route dans le noir. Richard allumer rarement sa baguette dans les cachots, d'une part le noir ne le dérangeait pas outre mesure, d'autre part une baguette qui luisée était rapidement repéré par les préfets.
En parlant de baguette qui éclairée, en voilà une après le virage qui était allumé. La lumière du lumos était reconnaissable, et c'était sans demandé son reste qu'il prit le petit passage étroit entre une gargouille et le mur qu'on aurait put prendre pour une ombre si l'œil n'était pas avertit.

Richard avait esquivait le préfet facilement, malgré qu'il tenait le chat qui fut particulièrement silencieux, heureusement pour lui. Sortant du passage et se trouvant à un virage derrière le préfet, le jeune à sa grande surprise, vit que la préfet avait éteint sa baguette.

*Étrange, ils ne font jamais ça d'habitude...*

Un accès de curiosité soudain le fit se retourné pour voir ou se tenait le préfet. Alors qu'il regardait cachait par le mur, comme s'il espionnait quelqu'un, il vit légèrement une personne qui tentait de se cacher contre le mur, regardant à l'opposé de Richard, à sa respiration, le jeune homme disait sans se trompé que c'était une fille.

*Et non, tu regardes dans le mauvais sens...*

Un sourire au lèvre le jeune homme regardait la personne se cachait de lui, alors qu'il pensait que c'était un préfet. Cocasse non ?
Tiens donc mais pourquoi se cachait elle ? Elle devait savoir que les préfet ici se baladé toujours la baguette allumé pourtant. Tout les serpentards le savaient.
L'idée vint qu'après tout cette fille n'était pas une Serpentarde, le sourire au lèvre il pensait qu'elle attendait son prince charmant de Serpentard mais que celui ci lui avait posé un lapin. A cette idée Richard se retint de pouffer de rire, et alors qu'il s'apprêtait à continué son chemin, c'est à ce moment là que cette idiote de chatte avait décidé de miaulé.
Le Serpentard resta un moment interdit, et se retourna en attendant silencieusement la venue de la jeune femme.

*Moi qui penser les chats étaient discrets...*

Invité

Je suis là et j’attends. Je ne sais pas ce que j’attends cela dit, mais j’attends. En réalité, j’en suis toujours en train de me demander comment l’individu a put disparaitre et surtout, ou. J’attends aussi que Leïla me donne signe de vie, que je sache au moins ou la chercher. Il fait sombre ici, c’est lugubre et pas accueillant du tout. Je n’ai pas peur, mais ça ne m’empêche pas d’avoir envi de me casser ailleurs. En plus, je crains tout de même de me retrouver face à un préfet de serpentard. Je sais qu’ils ne sont pas franchement du genre très compréhensif. Si je leur déballe mon histoire de chat, y’a de grande chance pour que tout ce que j’obtienne soit des sarcasmes et des moqueries. Vraiment pas la joie quoi. Plus les minutes passent et plus je me dis que notre chatte est une imbécile. Pourquoi a t’elle choisit de venir justement ici hein ? Y’a plein d’endroit dans ce château et elle, il a fallut elle choisisse précisément celui ou j’avais le moins envie de venir !

J'ai les oreilles grandes ouvertes, je guette le moindre son. Je sais que y’a quelque part quelqu’un qui rode dans les parages et je ne suis pas certaine d’avoir envie de faire sa connaissance. Je ne pense pas que mis a part les verts, il y ait beaucoup de gens à trouver cool le fait de se balader dans les cachots en pleine nuit.

J’appel Leïla une fois encore. Il n’y a rien d’autre que l’écho de ma voix qui me répond. Je n’ose pas avancer plus loin déjà parce que je ne connais pas assez les lieux et ensuite parce que je n’ai pas envie que l’inconnu surgisse devant moi sans que j’y sois préparé. Alors j’écoute en me faisant le plus silencieuse possible. A mes oreilles le bruit sourd des battements de mon cœur résonne. Même le bruit de ma respiration semble s’amplifier. Plus je veux être discrète et plus j’ai l’impression qu’on doit m’en tendre a des kilomètres a la ronde.

MIAOUUUUU !!!! Un miaulement qui me tire de mon attente. Je reconnaitrais la voix de notre chatte entre mille. Je sais que ce ne peut être que Leïla. Elle doit être là, tout prés de moi. Je me retourne, cherchant à percer l’obscurité. Je n’ose allumer ma baguette. Un autre miaulement plus faible m’aide à me diriger. J’avance de quelque pas, je contourne un mur et soudain…Je me retrouve nez a nez avec, probablement, l’inconnu qui avait disparut un peu plus tôt. Je reste à distance raisonnable de lui. Il tien dans ses bras l’animal que j’ai mis tant de temps à rechercher. Leïla ne semble pas effrayer, bien au contraire. Pour elle c’est comme si tout était normal.

Je n’ai besoin d’aucune lumière pour deviner que ce garçon doit être un serpentard. Seul un vert connait suffisamment ces lieux pour être capable de disparaitre et de réapparaitre à l’ opposé. Je le fixe un instant sans dire un mot, le dévisageant avec prudence. Je suis en territoire ennemi et je ne suis pas sans savoir que les Serpy n’aiment pas qu’on empiète sur leur domaine. Pour autant, je n’ai pas peur. Jamais je n’ouvrirais les hostilités, mais en cas de besoin, je saurai me défendre.

Je ne sais quelle attitude adopter. Il me semble que le saluer serait une pas trop mauvaise idée

-Salut…

Je ne sais quoi ajouter d’autre. Pour moi, il est clair que ma présence doit le surprendre. Malgré le fait que je suis certaine qu’il n’en a que faire, je crois bon de me justifier

- Je ne cherche pas les ennuies. En faite, je cherchais cette chatte que tu tiens dans les bras. Elle appartient à gryffondor, tout comme moi. Si tu voulais bien me la rendre, je pourrais sortir d’ici.

Je tends les mains vers Leïla qui me fixe comme si elle trouvait cela très drôle. Il n’y a bien qu’elle pour trouver la situation amusante. J’ignore quel genre de serpentard peut bien être mon inconnu. Dans la faible lueur des cachots, je reconnais tout juste l’un de ceux qui assiste au même cours de potion que moi. Ainsi, il doit être de mon année. Bien que tout porte à croire que nous ayons dut passer ses 6 dernières années à nous croiser en cours, je suis bien incapable de mettre un nom sur son visage. Je dois dire que je ne suis pas très attentive à ce genre de chose. Ajoutons que je n’ai pas toujours des rapports faciles avec les serpy. En réalité, c’est surtout avec Jedusor et sa bande que j’ai le plus de problèmes. Mis à part cela, je n’ai rien contre eux. C’est juste que vue qu’ils ne nous aiment pas, nous les rouge, je ne vois pas pourquoi je devrais prendre la peine de m’intéresser a eux.

Je ne suis pas très a l’aise, là, devant lui.

-écoutes, je suppose que tu dois mourir d’envie de prévenir un préfet de mon intrusion sur votre domaine, mais je ne pense pas que cela soit nécessaire. Je ne suis pas venue là de mon plein gré tu sais…c’est cette demoiselle là qui a décidé de venir vous rendre visite ! Je ne pouvais pas la laisser toute seule dans les cachots. Elle aurait put se perdre…

Sage remarque, surtout quant on sait qu’au final, c’est moi qui me suis perdue. Je ne sais même pas comment je vais pouvoir sortir de là. Mais peut importe. Je continue de le fixer tandis que la chatte ronronne sous ses caresses. Leïla pourtant si méfiante d’ordinaire…là j’avoue que je suis stupéfaite

-Et bien..Elle a l’aire de bien t’aimer…C’est quoi ton secret ? Non parce que d’ordinaire les serpentards ne sont pas aussi affectueux avec les animaux…Oui, je sais que tu es serpy. En faite on est dans la même classe en potion, mais je doute que tu ais fait attention a moi. Melissa Ashwood.

Terminais-je, histoire qu’il sache tout de même a qui il avait affaire. Cela dit, je me mordis aussitôt la langue. Dévoiler ainsi mon identité, voilà qui n’était pas très sage. Maintenant, s’il voulait me dénoncer, il n’aurait plus aucun mal…

Richard ne pensait pas que les Gryffondors étaient des idiots, rectifications, Il ne pensait pas que les Gryffondors étaient tous des idiots, mais celle-ci battait des records. Le Serpentard connaissait les penchant téméraires des lions, mais à ce stade ce n'était plus courage mais belle et bien du suicide. S'approchant d'un pas léger vers la jeune femme, il la fixa étrangement avec ces yeux bleu-vert qui brillaient d'un éclat félin. Quand elle dit qu'elle ne cherchait pas les ennuis Richard faillit éclater de rire, mais il se contint. Lui aussi il ne cherchait pas les ennuies, enfin parfois, mais les ennuis avaient une net tendance à le chercher lui. Le Serpentard voulait bien lui laisser le bénéfice du doute, surtout que cela concordait avec la présence de la chatte que Richard continuait à lui prodiguer ses soins.

_Je veux bien te croire pour ce qui est de ne pas chercher les ennuis, mais je pense que notre amie aurait put s'en sortir sans ton aide. C'est une chatte après tout, ils savent retomber sur leur pattes.

Richard allait continuait en disant que : « Ce qui n'est surement pas ton cas », mais il se retint. À quoi bon être désagréable, Richard était au dessus de ces gamineries de guerre des maisons. Il avait après tout un de ses frères qui avait fait ces études à gryffondor avec qui il s'entendait très bien.
Quand il repensa à ce que venait de dire la Gryffondor concernant le fait qu'il mourrait d'envie de prévenir un préfet, il se dit qu'elle ne devait pas être très bonne aux échecs. Il fallait voir plus loin que le premier coup, c'est vrai qu'un Serpentard lambda aurait eu cette envie mais il aurait réfléchis au fait que lui aussi n'avait rien à faire en dehors de son dortoir maintenant. Secouant la tête d'un air nonchalant il entreprit la dur tache de répondre à la gryffondor.

_Ne t'inquiète pas sur le fait que je te dénoncerai sur le fait de prévenir un préfet.

Et puis non il ne lui expliquera pas pourquoi il ne la dénoncerai pas, elle était bien assez intelligente pour s'en rendre compte d'elle même d'après ce qu'il avait remarqué. Le fait qu'elle se trouvait chez les Serpentards avait altéraient sa capacité de jugement ? Peut être.
Sur ces quelques paroles énigmatique, le jeune homme tourna les talons et marcha vers une destination qu'il était lui seul à connaître. Un cachot abandonné qui ne l'était pas vraiment par laquelle les préfets ne passaient jamais lors de leur ronde. Sourd des protestations de la jeune femme, il continua sa route tout en caressant la chatte. Arrivé à une porte, il l'ouvrit et trouva comme d'habitude trouva un feu allumé et une chandelle posait sur une table.
Richard ne savait pas pourquoi les elfes de maisons préparaient cette salle, mais ce mystère qui demeurait irrésolus ne l'empêchait pas pour autant de dormir. Après tout la salle lui servait quand il voulait restait seul, et peu de personne connaissait le chemin. En plus le fait de montré sa petit coin personnelle ne le dérangé pas outre mesure. Surtout qu'il avait emprunté de nombreux détours et raccourcis, il était sur qu'elle ne retrouverai jamais la salle.

_C'est plus facile pour discuter, et au moins ici on ne se fera pas prendre par les préfets. Pour répondre à ta question Melissa, j'ai toujours eu de bonne relation avec les animaux, surtout avec les félins. Je suppose que tu ne connais pas mon nom ? Je suis Richard Drack mais appelle moi Richard je t'en prie. Puis-je savoir le nom de la chatte ?

Invité

Il tenait toujours la chatte contre lui. Cela ne semblait pas lui poser de problème de continuer à tenir l’animal en otage alors que j’étais là pour la reprendre. Le pire…je crois que c’était encore d’entendre Leïla ronronner sous ses caresses. Qui, après ça, réussira encore à me faire croire en la fidélité des chats ? Je secouai la tête, haussant légèrement les sourcilles. Le jeune homme affirmait qu’il était prés à croire en mon innocence. A la bonne heure ! Ce n’est pas tous les jours que l’on entend un vert dire à un rouge qu’il veut bien la croire. En faite, d’ordinaire, lorsqu’un serpy et un griffon se rencontrent, ça finis a cou de baguette. C’est inéluctable. Un peu comme une tradition. Une stupide tradition, mais une tradition quant même. Personnelement, je n’ai jamais suivie cette tradition. Moi, je fonctionne d’avantage au « me cherche pas et tout ira bien ». Je n’attaque pas les gens pour le plaisir et, quant je me défends, c’est uniquement lorsque je sens que la situation devient périlleuse. Je ne suis pas tellement le genre à répondre du tac au tac aux insultes.

Je sourie légèrement tandis qu’il me rappel qu’un chat retombe toujours sur ces pattes. Il n’a pas tord, Leila aurait probablement retrouvé son chemin même sans moi. Alors, pourquoi ais je tenue à venir la chercher dans l’entre du serpent ? Probablement parce que je sais quelque chose que le serpentard ignore encore. Notre gentille petite minette est dans une phase ou elle a besoin de beaucoup d’attention.

-Oui, tu as probablement raison. Elle aurait retrouvé son chemin toute seule. Seulement, sans vouloir t’insulter toi ou ta maison, je ne voyais pas d’un bon œil le fait que cette petite chatte portant le médaillon de ma maison, se livre à une mission découverte dans les cachots. Son histoire est assez longue et t’ennuierait probablement. La seule chose importante à savoir c’est qu’elle attend des petits, enfin du moins c’est ce que nous pensons au vue de son petit ventre rebondit, et ne devrait pas sortir de notre salle commune. Elle ne sort jamais d’ordinaire. Elle ne connait pas les autres élèves en dehors de ceux de ma tour.

Nous ne l’avons jamais tenue prisonnière. C’est elle qui a choisis de rester dans notre Tour. Parfois, elle sortait dans le parc la nuit. Jamais je ne l’ai vue aller vers quelqu’un d’autre qu’un gryffondor. Jamais, jusqu'à ce soir…

Je relevai la tête pour croiser son regard lorsqu’il m’affirma qu’il ne me dénoncerait pas. Pourquoi agissait-il ainsi ? Il n’avait rien à y perdre ni a y gagner. Contrairement aux préfets des autres maisons, ceux de serpentard étaient connus pour leur flexibilité. Si je me faisais prendre, je le paierais certainement plus cher que si, lui se faisait prendre. Un vert n’en puni jamais un autre…Du moins c’est ce que j’avais put observer.

Je n’avais pas envie de chercher plus loin. Il ne souhaitait pas me dénoncer, tant mieux. Il ne servait à rien de chercher la petite bête, de discuter durant des heures sur le pourquoi du comment. Lorsqu’une situation joue en votre faveur, prenez ce qu’on vous donne, ne cherchez pas a comprendre. Sage conseil d’Annie.

Alors que je m’apprêtais a lui dire « tant mieux » et a lui demander poliment de me remettre ma petite fugueuse, le voilà qui me tourne le dos et s’éloigne. Ha nan mais ! Ou qu’il va avec elle ? Pourquoi tous les verts se croient ils obligés de toujours faire des choses auxquelles on ne s’attend pas ? A présent, deux choix s’offre a moi. Partir en espérant retrouver mon chemin, abandonnant du même cou Leila à mon inconnu ou bien le suivre et le prier de me la rendre. J’optai pour la seconde solution. D’une part parce que je me refusais à laisser Leila derrière moi et d’autre part parce que, étant dans un coin que je ne connaissais pas, je risquais de tomber sur une vraie patrouille de préfet en tournant en rond.

Je protestai un peu, essayant de le faire s’arrêter mais rien n’y fit. J’étais condamné à m’enfoncer encore d’avantage dans ce labyrinthe. Enfin, il s’arrêta. Je le vie entrer dans un cachot. Après avoir observé l’endroit, je me décidé a un entrer. C’était un cachot quelque peu étrange. Un cachot qui semblait attendre son propriétaire. Un feu brulait dans la cheminé donnant un coté lugubre aux ombres. Le jeune homme me fixa. Dans ses yeux, je vie la faible lueur des flemmes se refléter.

Richard. Il s’appelait Richard. Richard Drack.

-En faite, je crois que j’ai déjà entendu ton nom. Nous avons probablement quelques cours en communs. Ou, du moins nous en avons forcement eut durant les 5 dernières années. Tu es en 7eme année aussi, non ? C’est assez rare de voir un serpentard qui préfère être appelé par son prénom plutôt que par son nom. C’est rare, mais c’est sympathique. D’ordinaire, j’appel rarement les verts autrement que part leur nom. Oh, non, ce n’est pas du tout dans le but d’afficher nos différences, non. Moi si je le fais c’est parce que j’ai été élevé dans l’idée qu’en Angleterre, la noblesse aime être appelé par son nom. La plupart des verts étant des sangs purs, je crois que l’on peut reconnaitre qu’ils représentent la noblesse chez les sorciers.

Avançant, je me poste juste en face de lui. Je ne suis pas en train de dire que les serpy sont supérieurs, loin de là ! Je reconnais juste les choses a leur justes valeurs S’il est bien en 7eme, nous avons donc fait 5 ans ensemble. Etant arrivé seulement a 12 ans à Poudlard, je n’ai pas fait de première année. Tandis que Richard se présente comme l’ami des félins, je lève vers lui un regard surpris.

-Mais puisque tu me le demandes, je serai ravie de t’appeler Richard. Des Félins ? Vraiment ? Tu es proche des Félins ? Voilà qui est marrant lorsqu’on pense que le Lion est précisément un félin. C’est original pour un vert. J’aime les gens qui sortent du commun. Oh…Et bien, elle s’appel Leïla. Elle n’a pas de maitre attitré c’est juste le chat de gryffondor. C’est une chatte qui nous étonnes tout le temps…Elle ressent les choses.

Leila avait en effet un don pour sentir la tristesse ou l’angoisse. Lorsque quelqu’un de la tour était malheureux, elle venait toujours vers lui. Parfois, en croisant son regard, j’avais presque l’impression qu’elle devinait ce que je pensais. Me rappelant soudain du lieu incongru ou nous étions, je l’interrogeai.

-En 6 ans, je n’avais jamais vue ce cachot. Bon, pour être honnête, en dehors des heures de cours de potion et de quelques retenus, je n’ai jamais passé beaucoup de temps dans les sous sols de Poudlard. J’imagine que toi, par contre, tu dois les connaitre par cœur. Je me suis toujours demandé …Comment c’est votre salle commune ? Je veux dire…ça doit être froid, non ?

Ce ne sont pas des questions curieuses ni des préjugés. Je me suis posés les mêmes questions sur la salle commune de Pouffsoufle et de Serdaigle. Je ne m’attends pas à ce qu’il me livre des secrets, juste à ce qu’il me donne son point de vue.

Les réponses ne tardèrent pas arriver, et le jeune homme qu'était Richard écouta avec attention. Son expression suspicieuse se mua en un sourire plus ouvert. Ainsi la chatte, Leïla comme on l'a nommé attendait des petits ? Le jeune homme caressa avec plus de douceur la chatte et la posa sous un pouf complètement défoncés mais très confortable en face du feu de cheminé.
Le Serpentard se retourna vers la Gryffondor et s'étira... comme un chat. Poussant un soupir d'aise, il lança à la jeune fille un petit sourire dont il avait le secret, et c'est d'un ton plus aimable qu'il reprit la conversation à son départ.

_Qui sait ce qui se passe dans la tête d'une mère ? Peut être avait elle envie de mettre bas en paix ? Enfanter devant des spectateurs n'a jamais été très agréable, du moins c'est ce que je pense. Et où pourrait-on trouver un meilleur endroit que les cachots ? Du silence à perte de vue, Richard arrêta de parler et tendit l'oreille, on pouvait entendre quelques pas feutrés et de petits couinement. Et de la nourriture à foison.

Le jeune homme alla s'installer sur un fauteuil, près du feu, le fauteuil était installé de manière à ce que les flammes donnent sur le dossier de celui-ci. En un signe de baguette un autre fauteuil sortit des ombres et se mit à quelques mètres de celui de Richard. Avec une lenteur calculée, il posa ses pieds sur la table basse et regarda la jeune femme sans bouger. Plongeait dans ses pensés, il ne dit rien pendant deux longues minutes, seul le crépitement des flammes se faisaient entendre, Leïla dormait à présent paisiblement et surtout bien au chaud. Voyant enfin que la jeune femme était encore debout ne sachant qu'elle attitude prendre, il lui fit signe de s'assoir sur le siège d'à côté.
Le sorcier encore apprenti réfléchissait à ce qu'avait dit la Gryffondor, où plus tôt Melissa.
Pour lui toute ces traditions, ces conneries de pureté de sang, il n'en avait vraiment, mais vraiment rien à foutre.

_Bah de toute manière que ce soit le fils de la Reine d'Angleterre ou bien la fille cadette de l'autre Seigneur Noir, j'appellerai qui je veux par son prénom. Je n'aime pas ceux qui se cache derrière le nom de leur famille ou le sang de leur arrière-grand-père. Pour moi le sang comme les mots n'ont aucune valeur. Sinon tu te trompes, cela ne fait seulement que deux ans que nous sommes dans la même classe et cette année sera la troisième.

Le jeune homme se tut pour laisser Melissa le temps d'assimiler toute les informations qu'il venait de dire. Jouant distraitement avec sa baguette, des étincelles or et argent s'y échapper de temps en temps. Se levant soudainement il se frappa le front de sa main gauche.

_Zut j'ai oublié Sly !

Le jeune homme commença à farfouiller le bureau qui était en face de lui, ouvrant méthodiquement tout les casiers, il passa ensuite au chaudron, tout en murmurant Sly à tout va. Entendant enfin un sifflement caractéristique, il s'approcha de l'étagère et l'ouvrit. Ne voyant rien du tout, il se baissa pour voir en dessous. Toujours rien, mais pourtant le sifflement provenait bien de l'étagère...
Se décidant enfin à regarder en haut, une lueur de soulagement brilla dans son regard, on ne voyait pas ce que Richard faisait, mais on pouvait remarquer qu'il mettait quelques choses autour de son bras droit. Revenant enfin vers la Gryffondor, celle-ci put remarquer que c'était un serpent émeraude qui se tenait autour de son bras droit, il devait mesuré une cinquantaine de centimètres.

_Je te présente Slythrin, mais il préfère que je l'appelle Sly si j'ai bien compris. Ne t'inquiète pas il n’est pas dangereux pour la chatte, pas venimeux non plus. Heu... Si tu pouvais garder le silence, on n’a pas trop le droit d'avoir un Serpent comme animal de compagnie dans le règlement, seul les chats, les hiboux et les crapauds le sont. Et ne le touche pas, il peut être très dangereux quand il a peur.

Ne voulant pas l'affoler, le jeune homme se tut un moment et tenta de faire un sourire à Melissa. Il se passa sa main sur ses cheveux signes de nervosité et d'intense réflexion chez lui. Et regarda autour de lui.

*Avec un peu de chance elle n’assiste pas au cours de Soins et Créatures Magiques*

Le jeune homme croisait les doigts pour que cela soit vrai, car comme ça elle ne reconnaitrait pas le serpent qu'elle avait en face d'elle. Un serpent magique bien entendu, pas dangereux pour les moldus et les autres animaux, mais dangereux pour les êtres magiques comme les sorciers. Une morsure et s'en était fini de vous, ce n'était pas votre vie qui finissait, mais plutôt vos pouvoirs magiques. De nombreux mages étaient devenus cracmols à cause d'avoir fait peur à un de ces serpents, et c'était bien entendu irréversible.
Pour changer de sujet il décida de répondre à la question de Melissa, mais le serpent l'en empêchait trop heureux de voir enfin une autre personne que le Serpentard.

_Oui c'est vrai que j'aime bien les félins, mais j'apprécie aussi les reptiles, plus particulièrement les serpents. Une coïncidence si on remarque l'écusson de ma maison brodé sur ma robe.
Sinon, je ne connais pas Poudlard par cœur, personne ne doit la connaître par cœur je pense. Le château change tout les jours, tu vois parfois une salle un jour et l'autre jour tu la retrouves pas. Ou bien encore un escalier t'emmène à un palier que tu ne connais même pas. Certains passages changent, d'autre apparaissent et disparaissent à leur grès, une statue bouge devant toi, et la fois d'après reste hermétiquement immobile.
Je ne m'ennuie jamais en sommes, parfois la nuit je fais quelques escapades et le lendemain après les cours j'essaye de retrouver les passages secrets. Mais bon ça m'a valut de nombreuses heures de colles, donc j'ai arrêté il y a...

Son visage changea de couleur subitement, il devint un peu plus faible, on pouvait voir le serpent brillait d'une lueur étrange. Puis cela cessa tout d'un coup. Étrangement affaiblit le jeune homme s'affala sur son fauteuil. N'ayant pas assez de force pour parler il regarda le serpent et sourit malgré lui.

*Hé bien mon p'tit Sly t'avais faim ce soir, mais t'aurai put me prévenir*

_Dommage que je te comprenne pas et que je ne parle pas le fourchelang...

Le jeune homme poussa un soupir mélancolique, que n'aurait-il pas donné pour deviser avec ces créatures à langues fourchus. Dommage que le fourchelang ne coulait pas dans son sang. De toute manière rien ne coulait dans son sang, et c'est pourquoi il détestait ceux qui se cachait derrière leur sang et leur nom.
D'une voix plus faible il reprit la parole.

_Notre salle commune ? On s'y habitue, ça a son charme tu sais, c'est vrai que c'est pas très bien isolé mais les dortoirs sont passables. Bon par contre c'est pas du tout comme à Gryffondor, vous c'est plus des tableaux accrochés aux murs, chez nous c'est plus tôt des sculptures. Faut aimer le vert par contre, c'est comme le rouge chez vous. Cela m'avait mal aux yeux la première fois que j'y suis entré...

Un petit sourire flotta sur le visage du jeune homme. Mentait-il en disant qu'il était déjà venu chez les Gryffondors ou était ce vrai ? Qui sait en tout cas il avait donné une bonne description de la pièce. Pour qui connaissait vraiment son histoire cela pouvait aussi être son frère qui lui avait dit cela quand il était encore à Poudlard, après tout il était chez les Gryffondors dans sa jeunesse.

Invité

Je sourie faiblement à sa réplique. « Qui sait ce qui se passe dans la tête d’une mère ? ». J’aurais bien aimé savoir ce qu’il était passé dans celle de la mienne. Parfois, je me demande si elle se souvient qu’elle a eut une fille, si elle se rappel qu’elle a eut une vie bien avant celle là. Je ne connais pas grand-chose à ce que doit être ou peut être l’instinct d’une mère.

Mon regard se pose sur l’animal. Le serpy vient de l’installer sur un fauteuil. Elle semble heureuse de se traitement. Le jeune homme a sans doute raison, elle devait chercher un peu de tranquillité. Il faut bien reconnaitre une chose : la maison des gryffondor n’est pas connue pour sa tranquillité. De jour comme de nuit, il y a des passages dans notre salle commune. Nous sommes une des maisons la plus bruyante, la plus enjoués et surement la plus indiscipliné. Peut être que Leïla, a quelque jour de mettre bas, c’est soudain senti trop oppressé dans notre salle commune.

Oui...tu as sans doute raison…Après tout, peut être avait elle besoin d’un peu de solitude. Il est probable que, dans notre désire de pouvoir être a ses petits soins, nous avons fini par l’étouffer. Après tout, l’animal est surement comme l’homme : Il n’aime pas être surprotégé.

Le jeune homme s’installa confortablement. Pendant quelques minutes, durant lesquelles je me demandai s’il fallait que je prenne congé, il sembla perdu dans ses pensées. Leïla profitait du feu pour somnoler sur son doux coussin.

Semblant se rappeler de ma présence, Richard m’invita à prendre place a ses cotés. Je lui adressai un léger sourire avant de m’avancer jusqu’au siège ou je m’assis. Il avait raison : tout était si calme ici. Loin d’être un silence oppresse, c’était cette forme de silence qui incite à l’écoute et a la réflexion.

Il ne semblait pas être comme tous ceux de sa maison. A dire vrai, sans vouloir avoir des préjugés, il me semblait bien plus sympathique qu’un serpy ordinaire. Rien que ses mots faisaient de lui un vert a part. Je restai un moment silencieuse, l’écoutant simplement.

Jamais, jusque là, je ne m’étais penché sur la valeur des un ou des autres. Je n’étais pas suffisamment étroite d’esprit pour aller penser que seuls les verts étaient attachés aux anciennes valeurs. En réalité, les choses étaient bien plus complexes qu’il ne paraissait. Si les verts ne juraient que par les « sangs purs » médisant les « sangs de bourbe », j’avais put constater que nombreuses personnes des autres maisons reprochaient aux verts leur « sang pur ». Je n’avais, personnellement, rien contre les sangs purs. Mais, je ne pouvais nier, en tant que pseudo né moldus, avoir un jour pensé que sans eux, les choses seraient bien plus simple a Poudlard.

-Je ne sais pas…si le sang n’a aucun valeur, j’en attache pas mal aux mots. On peut faire tellement de chose avec un simple mot. Les mots peuvent réconforter, soulager, faire rire…Mais ils peuvent aussi rendre triste, malheureux et faire pleurer…Personnelement, je ne peux attacher de vrai valeur au sang ou à un nom…Peut être parce que je sais mieux que personne que, parfois, les apparences sont trompeuses. Un nom ne défini pas une personne…Quant au sang, il est tellement facile d’omettre volontairement une branche même éloigné de sa famille pour ne pas avoir à avouer que l’on n’est pas aussi pur que cela. Selon les moldus, tous les hommes sont égaux. Ceci étant même chez eux, cette phrase n’a de valeur que la forme.

Vraiment ? Tu as donc raté une année ?

Il jouait avec sa baguette. Les étincelles qui s’en échappaient captivèrent un instant mon regard. C’était joli à regarder, une sorte de mélange de nos deux maisons.

Soudain, il se leva brusquement, me faisant sursauter. Il se frappa le front, affirmant avoir oublié un certain Sly. Avant de pouvoir lui demander qui était Sly, il se mit à fouiller dans le bureau. J’avais sur lui un regard à la fois surpris et incompréhensif. J’avais imaginé que Sly puisse être un élève de sa maison, le surnom d’un copain…Mais je ne comprenais pas sa soudaine agitation.

J’allais lui proposer mon aide, mais ignorant l’objet de ses recherches cela me semblait difficile. Je fus donc contrainte à le regarder remuer toute la pièce pour finir surement par trouver ce qu’il cherchait puisqu’il revint vers moi avec un léger sourire.

Mon regard accrocha son poignet autours duquel était à présent enroulé un serpent. Ma bouche s’ouvrit sur un « o » muet tandis que mon regard restait hypnotisé par le rampant. L’explication du jeune homme me fit hocher la tête en signe que j’avais bien compris. Effectivement, le règlement ne faisait pas mention de serpent comme animal de compagnie. Ceci dit, un serpent pour un Serpy, ça ne me semblait pas vraiment anormal.

Je continuai d’observer l’animal, sans faire de geste brusque, tandis que Richard reprenait place à mes cotés. Ce serpent me disait vaguement quelque chose…sa couleur était significative, de même que la forme de ses yeux. J’essayai de me rappeler le cours sur les serpents tout en écoutant Richard.

Si j’étais intrigué par l’animal, l’animal sembla au moins autant intrigué par ma présence. Sans perdre l’animal du regard, suivant tous ces gestes je répondis à mon vis-à-vis.

-En faites, j’ai toujours pensé qu’un serpy ne pouvait pas craindre les serpents…peut être est ce une idée préconçue, tu me diras.

Moui, c’est pas faux. Ce château change sans arrêt. Parfois je me dis que ce château est joueur. Moi aussi j’ai fais pas mal de ballades nocturne dans cette bâtisse, surtout durant mes deux premières années. J’étais tellement curieuse d’en savoir d’avantage sur le monde magique. Mais, comme toi, certainement, j’ai livré de belles cavalcades avec le concierge ou les préfets.

Je ne sus jamais à quel moment il avait arrêté ses promenades interdites. Soudain, il sembla comme prit d’un malaise. Je ne cédai pas à la panique, sautant sur mes deux pieds. Je ne connaissais peut être pas grand-chose en tant que soin magique mais, je m’y connaissais pas mal en soin de première urgence moldus. J’avais insisté auprès d’Annie l’été dernier pour prendre des cours. S’il perdait connaissance, je savais quoi faire…par contre, je ne savais pas comment je ferais pour prévenir l’infirmière.

Rapidement, il sembla aller mieux.

-ça va, Richard ?

J’allais poser ma main sur la sienne pour prendre son pouls lorsque mon geste s’arrêta net. Je venais de me rappeler de la présence de Sly. Un regard sur lui, plus les paroles de Richard et soudain je me rappelai de mes cours.

-Sly est de la race des serpents qui se nourrit de la magie de son porteur n’est ce pas ? C’est un serpent rare, connu pour avoir une très mauvaise réputation dans le monde magique. Les sorciers les craignent et ont tendance à les exterminés.

Je n’ai pas dit ça sur le ton de la surprise ni même sur celui de la moralisatrice. Je me suis pas mise à hurler de terreur ni à traiter Richard d’inconscient. En réalité, je suis d’un calme qui en surprendrait plus d’un face a la même situation. J’attends qu’il me confirme ou me réfute.

-Je comprends pourquoi il vaut mieux garder Sly secret…Personne dans ta maison ne parle le fourchelang ?

Le serpent à maintenant un regard brillant. On le dirait repus. Sa petite langue sort de sa gueule laissant entendre un léger sifflement. Je penche la tête, écoutant ce bruit. C’est a la fois un son léger et aigu, un son qui n’a rien de menacent. Je sourie.

Richard semble mieux aller, je reprends place dans mon siège tandis qu’il reprend la parole. Je fus surprise de voir avec quel précision le vert et argent pouvait décrire notre salle commune. Quant il affirma y être entré, ce fut comme si j’avais pris quelque chose sur la tête.

Il me fallu quelques seconde pour réussir enfin à lui répliquer

-Tu es entré chez nous ? Mais…je croyais qu’il était impossible d’entrer dans une salle commune autre que la sienne ? D’ailleurs…pour pouvoir entrer dans une autre salle commune, il faut pouvoir la situer. Comment tu as réussi à te faufiler chez les rouges sans qu’aucun gryffondor ne remarque ta présence ?

Je ne feints pas mon étonnement : je suis réellement sous le cou de l’étonnement.

-Quant au rouge…oui c’est sur que la premier fois, sa surprend…Mais c’est une couleur qui va bien avec le coté chaleureux de ceux de cette maison. Est-ce que tu as une idée de ce sur quoi le choixpeau c’est attardé chez toi avant de t’envoyer chez les serpentards ?

Je levais les yeux vers lui. Je m’étais souvent posé cette question de savoir comment le choixpeau réussissait à déterminer la place de chacun de nous.

Le jeune sorcier regardait avec attention la jeune femme, son regard avait une réelle intensité. Ses yeux bleu-vert brillaient d’un éclat brillant comme s’il voulait regarder à travers l’âme de son interlocutrice. Bien qu’il paraissait fatigué quelques minutes plus tôt, toute trace de fatigue avait déserté de son visage. Pour la première fois de sa vie, il se força à ne pas utiliser ses talents de légimens. Cela serai si facile de fouiller les tréfonds de son esprit et de savoir ce qu’elle pensait… Oui si facile et pourtant les causes seraient désastreux. Mais cette fille l’intriguait un petit peu il devait le dire. L’instant de tension disparut brusquement, et l’éclat de ses yeux baissa en intensité pour ne devenir que des braises qui n’attendaient qu’un peu de vent et de combustible pour s’enflammer. Richard hocha doucement la tête comme si pendant ce hochement il continuait à réfléchir à ce qu’avait dit Melissa.

_Le sang, les mots et le nom. N’est ce pas étrange que ces trois là ce retrouvent au cours d’une conversation ? Ils sont pourtant si différents mais étrangement entrelacés. Le sang donne du poids au nom et le nom donne du poids aux mots. Alors que le sang n’est pas aussi important que le nom et que les mots sont moins important que les actes. Futilité. Comme une tradition ancienne… Cela n’est pas important en soit même et pourtant les gens lui en donnent plus qu’ils ne devraient.

Le Serpentard hocha la tête d’un air dégoûté. Puis il fit un sourire à son interlocutrice.

_Oui vous avez raisons, les mots ont un poids certains. Mais ils ne pèsent plus rien face aux actes. De toute manière si j’ai bien appris une chose dans ma courte vie c’est bien cette leçon, non plutôt ce principe : Rappelle toi ce que les gens font, et pas seulement ce qu'ils disent, car les actes trahiront un mensonge…

Le jeune homme éclata de rire, toujours des conversations sérieuse, grave, importante. Alors que lui-même était une personne malicieuse, nonchalante à l‘humeur aussi changeante que l’eau ou le vent.

_Ah… Oui c’est vrai j’ai redoublé ma cinquième année, mes notes étaient si catastrophiques que le Conseil professoral à décider que je me retape une année. Tant mieux, tant mieux je dirai… J’ai eu de la chance, j’aurai put finir par devenir un de ces vieux séniles qui errent dans les rues moldues en proférant des insanités.

Un sourire moqueur étira ses lèvres pendant qu’il parlait, il s’étira encore plus quand il allait répondre à Melissa au sujet de Sly.

_Dix points pour gryffondor, excellent Miss Ashwood, je vois que je ne suis pas le seul à écouter en cours de soins et créatures magiques. Encore un funeste exemple que la peur conduit à la haine...

Fourchelang ? Hum surement Léonard Jedusor mais tu vois ce n’est pas à lui que je penserai pour faire ami-ami avec un serpent. Je pense qu’il est plus du genre à les asservir, donc pas prudence je ne lui présenterai pas Sly. Sinon…

Richard releva une mèche de cheveux et la remis vers l’arrière, signe chez lui qu’il réfléchissait.

_Sinon je sais pas trop, après tout c’est pas quelques choses qu’on demande souvent. Tiens salut, tu s’rai pas fourchelang ? La personne ne te dira sûrement pas la vérité, ceux qui sont fourchelang ont tendance à cacher ce talent.

Richard faisait mine de changer de sujet quand il comprit enfin que Melissa ne lâcherai pas le morceau pour ce qui est du fait qu’il soit partit dans leur salle commune.

_Bon... C’est pas difficile de trouver la salle commune des gryffondors ou des serdaigles, suffit de demander gentiment à un tableau ou de suivre discrètement un élève de cette même maison. Pour la salle commune de Serpentard, c’est un peu plus dur vu que les tableaux sont pas particulièrement nombreux, ni particulièrement bavard, peut être à cause de l’humidité qui sait ? Sinon j’ai laissé trainer mes oreilles et j’ai entendu « par hasard » votre mot de passe. Je suis désoler de te le dire mais vous êtes pas une maison particulièrement discrète… Après suffisait de passer la nuit quand tout le monde dormait, j’ai eu un mal fou pour réveiller le tableau de la grosse dame, elle a vraiment le sommeil lourd celle là.

Le jeune homme rit à ce souvenir, il avait mit une cape et un capuchon qui cachait son écusson, après quelques cajoleries et persuasion il avait fini par entrer. Pour aller directement dans la salle de bain des garçons et traficoter un peu la tuyauterie…

_Tu poses vraiment des questions indiscrètes, je sais pas peut être que le choixpeau c’est attardé sur mon côté maléfique ?

Le jeune homme ouvrit grand les yeux sur un expression menaçante assez convaincante avant de partir dans un grand éclat de rire.

_Peut être que je le voulais tout simplement… Ou peut être est ce mon amour pour les serpents qui était plus fort à celui que je portais aux félins ?

En disant cela il caressa avec douceur le serpent mauve qui s’était enroulé autour de son avant bras, celui-ci émit des sifflements qui semblait être de plaisir, et ferma paresseusement les yeux dans que la douce chaleur de Richard lui conférait. Richard reprit la parole avec un grand sourire qui n’annonçait rien de bon à Melissa.

_Ah mon tour de te poser des questions ! Pourquoi n’être arrivé qu’à partir de la deuxième ou troisième année ? T’en connais beaucoup des fourchelangs toi ? Ah oui pour finir pourquoi tu t’es retrouvé à gryffondor d’après le choixpeau ?
Héhé, c’est pas drôle si c’est toujours les même qui pose des questions indiscrètes !