If I was you [Elwina Moon =)]

Les ruelles étaient sombres, comme a leur habitude. La chasse était ouverte. Il n’était pas bon de se promener dans les ruelles, même si le bien était supposé régner partout dans le monde. Foutaise. Il y avait toujours un être louche dans les environs. Dans ce cas si, ce n’était pas un type, mais bien une magnifique jeune femme. Et oui, Mia avait encore des comptes à régler. Comme toujours. Cette fois, elle cherchait l’homme qui lui avait payé un verre à la tête de Sanglier. Oui oui, la même fois qu’elle avait rencontré Leo Jedusor. Il, l’homme, n’aurait jamais du faire ça. Il allait payer. Comme tout les autres. Leo avait eu raison. Il n’avait pas le droit de poser le regard sur elle. Tandis qu’elle le cherchait dans ses sombres ruelles, elle se remémora comment tous ces hommes posaient le regard sur elle. Ils avaient toujours se regard pervers, celui avec lequel vous regardez une femme que vous voulez et que vous pensez avoir dans votre lit à la fin d’une soirée. Si elle répondrait à tous ces regards, Mia serait une sacrée p**e. Mais elle ne l’était pas. Et elle ne le serait jamais. Elle ne faisait pas confiance aux hommes. Elle l’avait fais une fois, et qu’est-ce qui était advenu de lui?? Il était mort. À cause de Potter. Il allait lui aussi payer. Et tous les autres aussi.

Les ruelles s’éternisaient. Il y en avait un tel dédale dans le chemin de traverse. Tandis qu’elle fonçait droit devant, elle arriva dans un cul de sac. Une jeune fille s’y trouvait. Elle n’avait pas l’air vraiment bien. Mais aucune pitié ne régnait dans le corps de Mia. Elle se demandait seulement pourquoi elle faisait ça. Elle était en train de prendre de la drogue. Il y avait tellement de moyen de se combler, maintenant. S’en était désolant. Mia la regarda faire, avec un air indéchiffrable sur le visage. Elle aurait pu rire, même elle n’en avait pas vraiment le goût. De toute façon, elle pourrait la tuer seulement parce qu’elle s’était trouver sur son chemin. Mais un petit duel ne faisait jamais de mal à personne. Sauf à celle qui perdait. Et ce ne serait pas son cas, comme toujours.

L’été était accablant. Non seulement la chaleur qui régnait sur Londres était insupportable, mais comment voulez-vous profiter des vacances quand votre père adoptif est en prison ? C’est comme cela que j’avais voulu me changer les idées. Tout du moins, me reposer dans un autre endroit, différent de celui qui me ramène à tous mes souvenirs. J’en ai besoin. Je me suis réservée une semaine dans une auberge sur le Chemin de Traverse, seule. Dans le but de me couper moi-même. Peut-être allongerai-je mon séjour. A voir. J’ai prévenu mes amis de cette absence. Albus et Elisabeth en priorité. Christian, je lui ai rendu une petite visite avant mon exil. J’avais besoin de sentir sa présence contre moi. Je sais qu’il ressent ma peine, et ne je veux pas l’accabler plus. Il n’a pas le droit de souffrir à ma place. Et je m’en veux déjà assez de lui faire partager mes rafales de sentiments qui me submergent ces derniers temps.

C’est ainsi que je me retrouve, allongée sur un lit grinçant, à regarder Dillinger, le cardinal rouge que m’a offert Sand, virevolter dans la chambre miteuse, en piaillant. Par la fenêtre, je vois la nuit s’étirer, emprunter au jour son manteau noir parsemé des étoiles du passé. Dill’ vient se pose à mes côtés et me regarde. Je sais qu’il souhaite que je sorte. Comme Sand, il est aussi protecteur que lui. Il est vrai que je n’ai pas quitté ma chambre du jour. L’oiseau pousse un cri plus aigue. Je me relève, les ressorts du lit couinant sous le mouvement. Je vais remettre le cardinal dans sa cage alors que j’enfile rapidement ma veste.

Les ruelles. Je sais qu’à cette heure là, je ne devrai pas y aller. Mal famé. J’entends presque la voix de Sand me réprimander sur mes actes. Mais c’est le seul endroit où j’ai réellement envie de marcher. Dans le prétendu calme des rues grises. Où finalement le Diable est toujours derrière nous. Je marche, encore. Et finis par m’adosser à un mur. Immédiatement, ma main se dirige vers ma poche et je ressors mon ecstasy. Mon cœur bat plus fort. Je me hais moi-même car je ne sais m’arrêter. J’ai besoin de cette drogue pour calmer le chagrin qui me ronge et la haine qui coule dans mes veines. Je ferme un instant les yeux et ravale mes larmes. Je hais le monde. Aujourd’hui, j’aimerai mieux mourir plutôt que de devoir affronter un nouveau jour.

Je sursaute. Légèrement. Une respiration. Unique souffle qui vient perturber ma retraite tranquille. Ou peut-être quelque chose qui me changera les idées. Ma tête pivote vers la source sonore. Une jeune femme. Au premier coup d’œil, je comprends qu’elle fait partit des gens à éviter, des personnes qui prônent le mal. Sand me l’a appris. J’attrape ma baguette, rangeant ma drogue dans ma veste.

- Qui es-tu ? Et que fais-tu ici ?

Mon corps s’est raidi. Je fais un pas vers l’inconnue. A vrai dire, j’espère provoquer un duel. Un sourire barre mon visage alors que je brandis ma baguette en avant.

- Mon père m’a appris à reconnaître les sal*pards. Je pense que tu fais partit de ce groupe de personne. Désoler de te le dire…Une adepte d’un mage disparu ? Une fanatique d’un groupe qui est séduit par le mal ? Présentes toi ma chère. Je n’attends que ça. A moins que tu ne veuilles me tuer. Mais pour cela, il faudra d’abord me défier.

Nouveau pas vers la jeune femme.

- A moins que tu ai la trouille de te battre avec une gamine de 16 ans.

La jeune fille sursauta. Elle ne semblait pas très heureuse de ce faire dérangée. C'était à elle de ne pas se retrouver là, après tout. La fille se retourne, regardant Mia comme si elle était quelque chose, pas quelqu'un. C'était dérangeant. Mais pas insuportable. Elle sert sa drogue, elle devait penser que Mia était une mauvaise personne. Et c'était vrai. Mais elle n'avait pas besoin de le savoir. Ce n'était pas de ses affaires, et c'était l'affaire de personne, à part la sienne, son affaire, à Mia. La jeune fille, part le fait même, sort sa baguette. Elle voudrait tout de même pas attaquée?! C'était carrément du suicide!C'était peut-être se qu'elle voulait après tout, se suicider?! Bah, c'était pas une des affaires les plus dramatique qu'elle est vue, notre chère Mia.

- Qui es-tu ? Et que fais-tu ici ?

Elle se raidit. La même question pourrait se poser dans l'autre sens, mais Mia n'a pas envie de jouer à ce petit jeu avec elle. Ce n'est qu'une gamine, après tout. Et puis, elle pourrait toujours utiliser sa fausse identité, ça pourrait être drôle. Une autre idée de Nick, merci Nicholas! En parlant de Nick, ça faisait un moment qu'elle ne l'avait pas vu. Elle lui rendrait une petite visite de courtoisie pas courtouse un de ses quatres, comme elle en avait l'habitude. Débarquée dans son salon comme elle le faisait toujours, il détestait ça, mais elle adorait.

- Mon père m’a appris à reconnaître les sal*pards. Je pense que tu fais partit de ce groupe de personne. Désoler de te le dire…Une adepte d’un mage disparu ? Une fanatique d’un groupe qui est séduit par le mal ? Présentes toi ma chère. Je n’attends que ça. A moins que tu ne veuilles me tuer. Mais pour cela, il faudra d’abord me défier.

-Je vois que tu juge vite ceux que tu ne connais pas. Laisse-moi au moins me présentée! Layla Kustah. Enchantée. Dis-moi, ça ne serait pas impolie de te demander qui es-tu, et comment s'appelle ton cher père. Il semble t'avoir appris pleins de belles choses.

Un petit emprunt du nom de ce cher Nicholas. Arrogant, en turc. Comme c'était drôle! Mia semblait vraiment prendre la jeune fille pour une cruche. Celle-ci se raidissait à vu d'oeil. Elle semblait vraiment vouloir se battre, celle-là. Une suicidaire, probablement. Elle s'approche de plus en plus, la baguette devant elle. Un sourire étire ses lèvres. Suicidaire!

- A moins que tu ai la trouille de te battre avec une gamine de 16 ans.

Mia avanca un peu vers elle. Elle sortit sa baguette et la tien dans sa main, alongée contre son corps. Cette gamine commençait vraiment à l'énerver. Pourquoi fallait-il qu'elle tombe toujours sur des junkies lorsqu'elle allait dans les ruelles??

-Une question, avant que tu me sautes à la gorge car je semble être une terrible criminelle, d'après toi. Est-ce que tu ne serais pas une suicidaire, par hasard??

Si ça se trouvait, elle allait vraiment ce jeter à son coup. Un, deux, trois, go!

[Désolée de te prendre pour une cruche, je trouvais ça drôle xD]