Cours de vol n°1, toutes années confondues.

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:De retour chez les miens... Tant de choses ont changé depuis que je suis arrivée dans cette école ! La petite enfance tranquille a disparu, tout comme mon accent français qui ne transparaît que très peu à présent. J'ai découvert qui j'étais et j'ai pris des tas de chemins, coupant à travers bois pour ne pas affronter certaines choses. Bilan des courses ? Je suis enfin heureuse. Je me sens complète. J'ai voyagé à travers le monde en balai, j'ai appris à parler certaines langues baltes, j'ai surmonté des douleurs physiques et morales terribles qui me font encore frissonner. Et aujourd'hui, je suis celle que j'aurai du être depuis toujours. Il me manquait mes amis lorsque j'étais chez Owen. Ou plutôt chez Charles. Raaaaaaa ! Je ne m'y fais pas. Enfin tout cela pour dire qu'aujourd'hui, je rentre à Poudlard avec celui que j'aime. Amour, amis, famille, tout y est. Unless est « d'accord » même s'il n'a pas vraiment le choix. Le ministre est un sacré bonhomme même s'il me terrifie et qu'il n'a aucun problème à lire dans ma tête. Mais pour les êtres humains normaux, mon esprit est tout à fait impénétrable. Je résiste même à celui que j'aime si je veux ! Je vous le dis, ça fait vraiment du bien d'être toute seule dans sa tête ! Enfin passons...

Ce matin, je suis passée voir Unless avec un projet en béton armé dans la tête. Il n'a pas été super heureux de me voir. Je ne sais pas trop ce que « Charles » lui a raconté, mais il sait que je joue un rôle dans tout ça. Logique d'un côté vu l'énorme bague qui trône fièrement à mon annulaire. Étrangement, je n'ai pas eu de réflexions désobligeantes... Enfin tant mieux. Du coup, j'ai pu lui parler de mon projet sans problèmes et il a... accepté ! Décidément, il ne me refuse rien ce directeur ! Encore une fois, tant mieux. Quoiqu'il n'avait pas l'air d'être dans son assiette. Bref. Me voilà professeur de vol intérimaire. D'un côté, il ne pouvait pas me refuser ça, même si je n'ai aucune véritable qualification, si ce n'est mon expérience personnelle. Après tout, j'ai quand même appris à voler en quelques semaines (et avec beaucoup d'aide) et je me suis vite retrouvée poursuiveuse chez les Poufsouffle. J'ai même été capitaine de l'équipe de Quidditch. Et je me suis débrouillée comme un chef. Qui plus est, le poste de professeur de vol est maudit. C'est du moins ce qu'il paraît vu qu'aucun n'est resté plus de quelques mois. Le professeur de Lioncourt, Erès et les autres n'ont pas eu le temps d'enseigner vraiment. Résultat, le seul moyen de voler, c'est de faire partie des équipes de Quidditch. Évidemment, ce n'est qu'une petite minorité qui parvient à entrer dans l'équipe. Alors je me lance ! Enseignons, enseignons ! Le professeur Ruiz me soutient. «Owen aussi. Ça arrange Unless également, au moins le ministre ne sera pas sur son dos parce qu'il n'y a pas de professeur de vol. Et les élèves seront sûrement ravis de me retrouver dans les professeurs. J'espère ne pas avoir trop d'absents !

Pour le coup, j'ai couru dans tous les sens ce matin. Je crois que j'ai agacé mon cher et tendre d'ailleurs. J'ai nettoyé mon balai même s'il était propre, et j'ai cherché une tenue adéquate pendant plus d'une heure, en vidant donc le contenu de mon immense dressing. Finalement, j'ai opté pour ma « vieille » tenue de Quidditch, en souvenir d'une époque révolue. Avant d'arriver sur le terrain, je suis allée prendre quelques vieux balais dans le placard de l'école, pour ceux qui n'en ont pas. Une note a été écrite dans toutes les salles communes, annonçant un cours de vol aujourd'hui, à neuf heures du matin. Il n'y aura pas de fiche à remplir, je connais déjà la plupart des élèves. En revanche, j'ai besoin de voir un peu le niveau de tout le monde. Alors nous ne resterons que peu de temps sur le terrain de Quidditch. Je n'ai pas envie de faire un cours conventionnel. J'ai envie de m'éclater en même temps qu'eux. J'attends les élèves, assise en amazone sur mon balai immobile à un mètre du sol. Espérons que l'administration n'ait pas foiré et qu'il n'y aura pas de retards ! Déjà, des silhouettes apparaissent au loin. Je mets mes lunettes de soleil sur mes yeux et cale une mèche de mes cheveux derrière mon oreille droite en attendant les premiers étudiants. James ? Silice ? Ou bien Lindsay, ou d'autres peut-être. Je ne sais pas. Patience, Lènn ! Patience !

Loupé !!!
C’est pas James.
C’est pas Silice.
C’est pas Lindsay.
Wuarf.
Son balais volant coincé derrière sa nuque et sous ses coudes Elynn se dirigeait vers les pelouses. Ca faisait si longtemps qu’il n’y avait plus de cours de vol, que personne n’y croyait plus.
Et puis il y avait deux jours, surpriiise !
Tous les élèves de chaque maison avait pu apprendre dans la joie et la bonne humeur que leurs heures de vol qui s’étaient transformé en heure de permanence, ou heure de glandouille pour que ce soit plus parlant, seraient à nouveau permuté en heure de cour.
Evidement chez les Serpentard c’était la fête, vous imaginez bien les Serpentard sont d’un naturel tellement joyeuse, insouciant, travailleurs… C’est presque un pléonasme.
Franchement, plus festif tu meurs !

Elynn ne se souvenait même plus qui l’avait prévenue, mais contrairement à la majorité des élèves elle avait été ravie de cette nouvelle. D’un car elle aimait voler, et puis aussi parce que les profs de vol c’est souvent des fous, des cas, ou alors des gens géniaux. Bref quelqu’un avec qui on ne s’ennuie pas.
Et en effet, quelques heures plus tard quelqu’un lui précisa que le fou en question c’était une certaine Léane Bélaqua.
Raison supplémentaire pour vouloir aller en cour de vol !
Il y eut quelques petits verts téméraires qui osèrent critiquer, insulter la nouvelle prof en fonction de ce qu’il savait déjà sur elle, mais grâce à son nouveau pouvoir *_* Elynn put leur faire regretter leurs paroles et tout ça rien que grâce à la force des mots ( et puis la force de sa réputation aussi … et surtout celle de Léo).

Elynn devait d’ailleurs reprendre un peu plus part à la vie dans le château.
Il y a eu un passage à vide il faut l’avouer, mais il ne faudrait pas qu’il soit trop long non plus.
Et puis comme elle ambitionnait d’être un peu plus que les sorciers moyens il fallait peut-être s’y mettre tout de suite, puisqu’elle ne supportait pas l’idée de se reposer sur la réputation et les acquis de Léo.
Bref, mais tout ça pour le moment en s’en fou, parce que dans l’immédiat ce qui nous intéresse c’est une certaine blonde assise sur un balais.

Elynn marchait à côté de Jordan, avec qui elle passait le plus clair de son temps en cour, elle n’aimait pas vraiment suivre les cours avec Léo, vu qu’elle passait pas mal de temps avec lui à l’extérieure. Et puis de toute manière Léo n’était pas ce que l’on peut appeler un élève très assidu, surtout que les trois quart des connaissance offert en cour il les possédait déjà, alors a quoi bon ?

- C’est elle la Bélaqua ? On va s’amuser, paraît que c’est miss catastrophe…
- Si tu savais…
- Tu la connais ?

Regard en biais, sourire vagues, les souvenir de l’expédition qui ressurgissent… les bons souvenirs :

- On peut dire ça.

Ils étaient arrivé au niveau de la grande blonde qui souriait, au moins elle n’avait pas perdu cette agréable habitude. Elynn décoinça son bras droit de sous son balais pour le faire basculer de l’autre côté et le maintenir de sa main gauche, après quoi elle baissa légèrement la tête et dit avec une pointe d’amusement :

- Bonjour professeur !

Puis relevant la tête et en souriant :

- Ca faisait longtemps que je ne vous avez plus vu entre ces enceintes.

Peut-être parce que Elynn ne va jamais à la bibliothèque ? Uu’.
Jordan haussa les sourcils mais ne fit pas de commentaires :

- Bonjour madame.

( désolé j'ai plus l'habitude d'rp avec Elynn Uu' )

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