Moi ridicule? jamais (Silice =) )

Si je me fais prendre, ça va mal aller pour moi. Si je me fais chopper, je vais grossir le gouffre que j’ai commencé à creuser dans le sablier des gryffondors. Et, oui mais comme avec des « si » on mettrait Poudlard en bouteille, et bien je ne me suis pas préoccupé de toute ces choses. Comprenez bien, moi James Potter, je n’arrive pas a dormir. Le dortoir commençait à me faire devenir claustrophobe, et peu m’importait qu’il soit quasi 1 heure du mat. J‘avais envie de sortir, alors c’est ce que j’ai fait. J’ai enfilé ma cape sur mon pyjama, et ensuite lorsque la grosse dame c’est offert un petit somme, j’en ai profité pour me faufiler dans les couloirs. Avec la carte des maraudeurs, se balader la nuit ne présente même plus un défie en soit. Je sais qui est ou, et surtout je connais des passages secrets que bien peu de gens emprunte.

Comme je ne savais pas quoi faire, je suis allé à la cuisine. Je ne vais pas dire que les elfes m’ont bien accueilli. Faut les comprendre les pauvres, déjà pour la fête on les a dévalisé, ensuite ils arrêtent pas d’être molesté par les serpentards et pour finir de jour comme de nuit y’a des abrutis, comme moi, pour venir leur casser les pieds. A leur place, je crois bien que j’aurais explosé depuis bien longtemps. Encore heureux qu’ils sont plein de bonne volonté. Avec un sourire, on obtient tout, n’arrête pas de me répéter ma mère. J’ai testé. Sur les elfes, sa marche du tonnerre, par contre sur les filles je crois que la technique est quelque peu à approfondir. De mon petit détour au pays de la bouffe, j’en suis ressortie avec quelques gâteaux et une bouteille de vodka. Si Unless me tombe dessus, je peux tout aussi bien aller faire de suite mes bagages. Mais bon, quitte a vivre, autant le faire dangereusement sinon je vois pas le plaisir qu’on peut en éprouver. Et là, je sens que vous êtes tous en train de vous demandez ce que je fiche en dehors de ma salle commune, en plein milieu de la nuit avec en plus une bouteille. Et bien…c’est pas dur à expliquer. Ces derniers temps, j’en ai plein la tête, trop de questions sans réponses. On arrête pas de me demandé ce que je vais faire de mon avenir –comme si moi, je savais ce que j’allais faire dans un an-, Eloïse est emplie de doute a notre sujet, Lily est pas franchement contente après moi a cause de mes cachoteries, Albus me fait la tronche, Will est en train de virer dépressif et pour terminer j’éprouve même plus de plaisir à embêter les serpy. Ça c’est le comble. Enfin voilà, j’ai besoin de m’octroyer un petit moment à moi pour réfléchir.

J’avise une salle de cours vide, alors ça c’est génial. Une salle de classe en plein jour sa me désespère mais en pleine nuit, ça me remonte le moral. Cherchez pas à comprendre. Je balance mon sac sur une table, et je repense à ma dernière conversation avec Eloïse. Elle veut que je l’accompagne à une soirée mondaine. Moi ! En plein milieu de gens légèrement louche sur les bords. Oh, bien sur, Eloïse, elle ira sous un autre visage que le sien. En plus c’est un truc déguisé donc bon, avec de la chance personne ne verra qu’il y a un Potter dans la salle. D’ailleurs j’ai décidé que si j’y allais sa serait en pirate…ou en super héro…Ouai…Super Potter ! Waouh ça en jette Cool

Enfin bref, le truc c’est pas que sa me dérange de l’accompagné, non, le truc c’est que c’est mondain. Donc va falloir valser. Nan, mais regardez mes pieds, vous pensez sérieusement qu’on peut valsez avec des péniches pareils ? Sérieux on m’à jamais apprit à danser la valse. Le rock, a la limite, le tango aussi, vive tante Mione TT. Mais la valse, ça non jamais. Enfin, bon j’ai déjà vue des gens faire, je connais le principe et tout, mais de là a en danser une, y’a de la marge.

J’enlève ma cape. Me voilà en pyjama au milieu de ma salle vide. Je ferme les yeux, j’imagine une piste de danse, une musique du style « les valses de Vienne » et surtout j’imagine Eloïse dans sa robe vaporeuse. Je place mes mains comme ci j’avais ma cavalière dans mes bras, une au creux de son dos, l’autre en l’air mes doigts enlaçant ceux d’Eloïse et me voilà partie. Dans ma tête, je me répète « un, deux, trois, un, deux, trois » et je déplace mes pieds en rythme… « Un, deux… » Oups, là je lui aurais marché sur les pieds, on reprend « un, deux, trois ». Voilà ça y’est j’ai le rythme je tournois délicatement sur moi-même et… « VLAM ! » C’est quoi ce bruit ? Non c’est pas moi qui me suis rétamé par terre mais j’aurais préféré. Je garde les yeux fermés, j’ai bien compris que y’a quelqu’un qui vient d’entrer. Et ce quelqu’un vient de me surprendre en train de valser tout seul, en pyjama. C’est franchement la honte, même si j’ai connu pire. Si j’ose pas ouvrir les yeux c’est parce que j’attends. Je me dis que si c’est un serpy, alors je le saurai bien assez tôt. Oui, parce que si c’est un vert pas besoin d’ouvrir les yeux, j’entendrai bien ses sarcasmes. Mais comme rien ne vient, je finis tout de même par les ouvrir.

J’ai le dos tourné à la porte, je dois donc faire demi-tour pour voir qui vient de me surprendre dans cette position quelque peu surprenante. J’opère donc mon demi-tour et tombe nez à nez avec une élève de ma maison. Et pas n’importe laquelle, Silice Young. Pour la petite histoire, Silice a été pendant quelque temps ma cousine. Mais on ne c’est jamais beaucoup fréquenté, sans doute parce qu’oncle Percy venait pas beaucoup a la maison et aussi parce que Silice bien que du même âge que moi, a bien d’autre amis. Je lui délivre un grand sourire. Le ridicule ne tue pas, autant prendre la chose avec détachement.

-Silice ? Bordel, pendant quelque minute j’ai eu peur que ça soit un serpentard ou pire Unless. Heu…hem, oui tu dois te dire que je suis complètement dingue n’est ce pas ? D’autant que j’ai même pas commencé à boire. Mais j’étais en train de…valser…oui…enfin je suppose que t’avais remarqué. Bref, c’est pas grave, j’ai connu des situations plus gênantes que celle-ci. Alors dis-moi, qu’est ce qui fait que tu sois là et pas dans ton dortoir ?

Sous entendu, pourquoi cette entrée fracassante ? Je lui fais un nouveau sourire tandis que je vérifie que la porte est bien fermée. Pas de problème, elle l’est. Je sors de mon sac ma bouteille, et nous serre deux verres. J’en donne un à Silice

-Je sais pas si tu as soif, mais en tout cas tu es rouge comme si t’avais couru dans les couloirs. Laisse-moi deviné..T’as dut échapper a une ronde des préfets de serpentards ? Ils sont redoutables ceux là, de vrais empêcheur de tourner en rond. Aller, rien ne vaut un petit verre pour se requinquer et…pour oublier que je suis en pyjama devant une demoiselle.

J’éclate de rire. C’est tout moi ça. Impossible de pas dire au moins une connerie a la minute. J’adresse un clin d’œil à Silice et je lève mon verre.

J'entre dans la salle en trombe et referme la porte violemment derrière moi, on a djà vu mieux niveau discrétion, beaucoup, beaucoup mieux mais bon...
Je me cale contre la porte et ferme les yeux une demi-seconde avant de les relever, en effet, je le sais, je sais que je ne suis pas seule.
Je regarde droit devant moi et là, je vois James Potter en personne, et pas n'importe comment s'il vous plait, en effet mon camarde est dans son plus beau pyjama en train de valser. Je me pince, mon imagination peut dériver très très loin parfois. Aujourd'hui ce n'est cependant pas mon cerveau qui déraille mais bel et bien James qui valsait avec une fille imaginaire, il était à fond, et il vient de se stopper, fallait pas se gener pour moi !
Je reprend mon souffle et fixe le dos de James, il est bloqué, figé, il a du m'entendre, comment aurait-il pu en être autrement ? J'ai été bruyante. Cette pensée seule m'horrifie, alors que je pourrais être traumatisée par bien d'autre choses, mais non, j'ai été bruyante, ça fait si longtemps que je n'est pas fait un aussi énorme vacarme, rien ne va plus, la vie elle-même part en vrille.
James effectue une superbe rotation et me regarde, il a l'air rassuré le gryffondor. Tu m'étonnes, il serait déjà mort s'il avait trouvé quelqu'un d'autre à ma place.
Et là il commence à parler.

-Silice ? Bordel, pendant quelque minute j’ai eu peur que ça soit un serpentard ou pire Unless. Heu…hem, oui tu dois te dire que je suis complètement dingue n’est ce pas ? D’autant que j’ai même pas commencé à boire. Mais j’étais en train de…valser…oui…enfin je suppose que t’avais remarqué.
Bref, c’est pas grave, j’ai connu des situations plus gênantes que celle-ci. Alors dis-moi, qu’est ce qui fait que tu sois là et pas dans ton dortoir ? Je sais pas si tu as soif, mais en tout cas tu es rouge comme si t’avais couru dans les couloirs. Laisse-moi deviné..T’as dut échapper a une ronde des préfets de serpentards ? Ils sont redoutables ceux là, de vrais empêcheur de tourner en rond. Aller, rien ne vaut un petit verre pour se requinquer et…pour oublier que je suis en pyjama devant une demoiselle.

J'accepte le verre sans broncher et avec un large sourire, c'est qu'il en débitte des paroles inutiles à la secondes lui. Je me décolle de la porte et m'asseois sur une table, silencieusement, tel un chat. Je me souris intérieurement, le vacarme est passé, place au calme.
Pourquoi je suis ici ? Et pourquoi je ressembles à une tomate ?
Longue histoire.
Je bois une petite gorgée qui m'arrache l'interieur de l'oesophage et fixe James.

- Etant donner que je t'ai vu valser, et que tu m'offres gentiement à boire, je me sens dans l'obligation de te narrer mes exploits si tu m'explique pourquoi tu tentais -désolée mais sans succès- de valser avec le vent.

Je lui lance un clin d'oeil et estimant déjà le pacte approuvé, je rouvre le bouche.

- Je ne suis pas sure que tu vas me croire, mais à cette heure là, je ne pense même pas que tu chercheras à comprendre ce que je dis. Il y a, disons, une petite heure, j'etais dans la forêt interdite lorsque je me suis fait poursuivre par une demi-douzaine de Scrouts à Pétard, quand je te dis que tu ne vas pas me croire.
J'ai vite retrouver mon chemin, Jupiter est ton ami lorsque tu te perds et ahem... je suis arrivé au chateau. Dans le hall, il y avait le préfet de Serpentard, comme tu l'as deviné, au débuit il m'a laissé passer, il pensait que j'etais de Poufsouffle et au bout de quelques secondes il a compris que j'etais une amie à Sebastien, enfin bref, le bordel et ça fait 40 minutes que j'essaye de le semer entre les étages, les esacliers, les passages secrets et j'en passe. Je crois qu'il est en train de suffoquer dans un coin...

Je souris légèrement, s'il ne voulait pas mourir, le beau prefet n'avait pas à essayer de me suivre, me poursuivre c'est comme la mort, si tu tiens à ta proie, tu vas soit en mourir de la laisser filer, soit mourir de fatigue. Je passe mes journée à courir, il passe ses journée en salle de cours, je lui ai pris sa baguette, il ne pouvait rien contre moi. Je pose la baguette du serpentard à coté de moi en lançant un clin d'oeil à James. Je poserais l'objet "trouvé" chez mon frère demain à la premier heure en croisant les doigts pour ne pas croiser le "magnifique" Steven Young.
Ce que je faisais dans la foret, à cette heure tardive, je lui dirait peut-être après, après avoir bu, les langue se dénouent toutes seules et l'on en dit souvent trop.
Je souris et finis mon verre d'un trait, je suis une habituée, un peu trop habituée, un jour je vais finir aux alcooliques anonymes, mais pas aujourd'hui, pas ce soir.

- Au fait James... Pour la valse, je crois que t'es mal barré, enfin... je dis ça, je dis rien, c'est pas facile d'apprendre tout seul et tu ne suivais même pas ton rythme... imaginaire...

Visiblement Silice n’est pas plus surprise que ça de me découvrir en pyjama, en train de danser tout seul. Je lui suis reconnaissant de ne pas être partie dans un fou rire. Elle accepte mon verre sans un mot, et se contente de me fixer. Il faut dire que c’est pas tout les jours qu’on a l’occasion de voir ce spectacle.

Silice\\- etant donner que je t'ai vu valser, et que tu m'offres gentiment à boire, je me sens dans l'obligation de te narrer mes exploits si tu m'explique pourquoi tu tentais -désolée mais sans succès- de valser avec le vent.

Bon, ok j’ai compris. Visiblement ma petite démonstration de danse était tout simplement lamentable. Je vois pas comment je vais pouvoir me sortir de cette histoire ; si je lui dis la vérité, elle va surement ce demander quel genre de copine j’ai pour être obligé d’aller a des soirées mondaines. Mais d’un autre coté, si je ne lui dis pas ça, j’ai aucune autre explication valable. Elle boit un cou et je fais de même. La vodka me brule la gorge et me laisse dans la bouche une sorte de gout amer. A cou sur c’est encore une de ces vodka acheté au rabais. Rien à voir avec celle que Silice nous avait fournit pour la fête. Avant que je puisse lui répondre, elle m’adresse un clin d’œil complice.

Voilà, on vient de passer une sorte de pacte muet. Elle me raconte comment elle en est arrivé là et moi en échange je dois lui expliquer pourquoi je valsais comme un idiot dans une salle vide. Honneur aux femmes, je la laisse commencer

Silice\\Je ne suis pas sure que tu vas me croire, mais à cette heure là, je ne pense même pas que tu chercheras à comprendre ce que je dis. Il y a, disons, une petite heure, j'étais dans la forêt interdite lorsque je me suis fait poursuivre par une demi-douzaine de Scrouts à Pétard, quand je te dis que tu ne vas pas me croire.
J'ai vite retrouvé mon chemin, Jupiter est ton ami lorsque tu te perds et ahem... je suis arrivé au château. Dans le hall, il y avait le préfet de Serpentard, comme tu l'as deviné, au début il m'a laissé passer, il pensait que j'étais de Pouffsoufle et au bout de quelques secondes il a compris que j'étais une amie à Sébastien, enfin bref, le bordel et ça fait 40 minutes que j'essaye de le semer entre les étages, les escaliers, les passages secrets et j'en passe. Je crois qu'il est en train de suffoquer dans un coin...

Je ne peux pas m’empêcher j’éclate de rire. Non, je suis pas en train de me moquer d’elle, et c’est pas l’histoire des scroutt a Pétard qui me fait rire, c’est plutôt d’imaginer le préfet des serpy en train de courir derrière Silice. Je le vois bien, baguette en main essayer de l’arrêter, jusqu’au moment ou sans qu’il comprenne, elle a tout simplement disparue de son champ de vision. Vive les passages secret, j’ai toujours dit que nous étions plus malin que les verts.

Pour ce qui est de son histoire de Scouts, aussi fou que cela puisse paraitre, je la crois sur parole. C’est exactement le genre de truc dingue qui pourrait m’arriver à moi. Et puis, tout le monde sait que la foret interdite n’a d’interdit que le nom. Personne ne devrait y aller, mais au final tout le monde y va. C’est un peu notre petite dose d’adrénaline. On adore sentir l’effroi courir le long de notre épine dorsal. Entrer dans les bois sans jamais savoir à l’ avance ce que l’on va y découvrir. Chaque fois est une nouvelle fois, aucune jamais ne se ressemble.

-ho, si je te crois. C’est dingue ce qu’on peut trouver dans cette foret. Et bien quelle aventure, une demi douzaine de scrout a pétard, Waouh ! Ça c’est fort, t’as eut de la chance qu’aucun d’entre eux ne t’explose a la figure. Moi je dis, rien ne vaut une petite virée nocturne dans la foret pour faire le plein d’adrénaline. En tout les cas, tu me bas, moi la seule chose qui m’ait poursuivie dans cette foret une fois, c’était justement le préfet des serpentards. Même que la fois là, je l’ai tellement fait tourner en rond qu’il a fini par ce perdre. J’avais déjà regagné mon lit que lui se demandait encore ou était la sortie. Hey, je savais pas que t’étais une pro des étoiles, mais en tout cas chapeau bas, tu t’en es sortie comme une chef.
Nan ? Il t’a vraiment prise pour une pouffy ? Mais quel crétin celui là franchement. Ha bah Ouai, quant il a capté que tu étais amie avec Sébastien, forcément ça a dut lui mettre la puce a l’oreille. Tout ça parce que Seb est un né moldu, ils sont d’un pathétisme affligeant ces serpentards. N’empêche rien que pour voir sa tête quant il c’est rendu compte qu’il te retrouverait pas, j’aurais bien voulu être dans les parages. Haha, et bien qu’il suffoque, ça lui fera les pieds. Peut être qu’après ça il finira enfin par se faire à l’idée que nous sommes plus malins qu’eux. Enfin, dans ton malheur tu as eut de la chance, c’est sur le préfet que t’es tombée. Si ça avait été la préfète, les choses auraient sans doute été différentes. J’en sais quelque chose, moi qui ai eut un jour affaire a elle. La seule chose que je peux te dire, c’est qu’elle a un certain don pour la métamorphose humaine.

Ça oui, je pourrais lui en dire deux mots à ce sujet là. Je crois pas que j’oublierai de ci tôt ma mésaventure. Silice semble reprendre progressivement son souffle. Elle pose sa baguette a ses cotés et me jette un clin d’œil. Machinalement, je porte un regard sur l’icône, et là mes yeux s’ouvrent en grand. Nan, c’est pas possible, c’est quant même pas ce que je crois que c’est ? Enfin si c’est pas ça, alors ça y ressemble bigrement. D’un cou je prends conscience du fait que Silice avait vraiment sa place dans la famille. Je doute fort qu’oncle Percy l’ait adopté pour ce genre de raison, mais en tout cas y’a pas a dire, là, maintenant, en la regardant, je voyais en Silice une vraie âme de maraudeuse.

-c’est…NAN !!! Sil’ comment t’as réussi un cou de maitre comme celui là ? Je veux bien bouffer mon chapeau si cette baguette n’est pas celle du préfet des serpentards !

Bon, j’avoue je me suis peut être emporté un peu vite. Si jamais j’avais vue faut, je pense qu’avec un peu de sauce salade ou de ketchup dessus mon chapeau pourrait devenir à peu prés comestible. Ceci étant Sil me laisse pas m’endormir sur mes lauriers et a tôt fait de me rappeler que si, elle c’est une vraie pro, moi je suis un coullion en pyjama qu’elle a surpris en train de valser tout seul.

- Au fait James... Pour la valse, je crois que t'es mal barré, enfin... je dis ça, je dis rien, c'est pas facile d'apprendre tout seul et tu ne suivais même pas ton rythme... imaginaire...

Bon, ok, non seulement elle m’avait vue, mais en plus je suis une quiche en valse. Il va falloir que je me fasse une raison, des cours particuliers seraient sans doute d’une meilleure utilité. Je soupire tout en vidant mon verre. A jeun, je suis nul, peut être qu’avec un peu d’alcool dans le sang j’arriverai mieux a coordonné mes pas…ou pas…ou alors sa sera pire et je vais m’emmêler les pieds. J’avise le verre vide de Silice. Verre vide, je te plains, du cou je lui en resserre un. Verre plein je te vide. Je me rappel qu’elle et moi avons un marché

-Ouai, je sais, je suis nul en valse. Mais le truc tu vois, c’est que j’ai eut la bonne idée de me laisser embarquer par ma petite amie. Elle m’a demandé de l’accompagné a une soirée mondaine. Le genre de bal masqué, huppé, ou y’a que des gens biens. Et j’ai pas put lui refuser, tu comprends je voulais pas la décevoir. Sauf que pas de bol, je sais absolument pas comment on danse toutes ces danses de salon. Conclusion, je voulais pas la décevoir, mais là c’est pire je vais carrément lui foutre la honte. Je suis vraiment dans de sales draps. Alors, comme j’arrivais pas à dormir je suis descendu, je me disais qu’avec un peu d’entrainement, peut être que…Sauf que bhin, comme t’as put le remarqué, c’est pas gagné.

Je soupire tout en prenant une nouvelle gorgée d’alcool. Je vois plus qu’une solution, me faire porter malade. Du style j’envoie un hibou à Eloïse et je lui dis que j’ai attrapé la dragonel, ou un truc du style. Quelque chose de suffisamment vilain pour justifier que je puisse pas sortir de chez moi.

-Sincèrement, quant je valse, j’ai quasi l’impression d’être un Troll qui se dandine sur la danse des canards. C’est dire le ridicule de la chose. Enfin bref, tu sais valser toi ?

-ho, si je te crois. C’est dingue ce qu’on peut trouver dans cette foret. Et bien quelle aventure, une demi douzaine de scrout a pétard, Waouh ! Ça c’est fort, t’as eut de la chance qu’aucun d’entre eux ne t’explose a la figure. Moi je dis, rien ne vaut une petite virée nocturne dans la foret pour faire le plein d’adrénaline. En tout les cas, tu me bas, moi la seule chose qui m’ait poursuivie dans cette foret une fois, c’était justement le préfet des serpentards. Même que la fois là, je l’ai tellement fait tourner en rond qu’il a fini par ce perdre. J’avais déjà regagné mon lit que lui se demandait encore ou était la sortie. Hey, je savais pas que t’étais une pro des étoiles, mais en tout cas chapeau bas, tu t’en es sortie comme une chef.
Nan ? Il t’a vraiment prise pour une pouffy ? Mais quel crétin celui là franchement. Ha bah Ouai, quant il a capté que tu étais amie avec Sébastien, forcément ça a dut lui mettre la puce a l’oreille. Tout ça parce que Seb est un né moldu, ils sont d’un pathétisme affligeant ces serpentards. N’empêche rien que pour voir sa tête quant il c’est rendu compte qu’il te retrouverait pas, j’aurais bien voulu être dans les parages. Haha, et bien qu’il suffoque, ça lui fera les pieds. Peut être qu’après ça il finira enfin par se faire à l’idée que nous sommes plus malins qu’eux. Enfin, dans ton malheur tu as eut de la chance, c’est sur le préfet que t’es tombée. Si ça avait été la préfète, les choses auraient sans doute été différentes. J’en sais quelque chose, moi qui ai eut un jour affaire a elle. La seule chose que je peux te dire, c’est qu’elle a un certain don pour la métamorphose humaine.

Je souris largement, au moins mon histoire a donné le sourire à James quoi que c'est pas le mec qui se laisse déprimé tout seul, je ne l'ai jamais réellement vu triste ou de mauvaise humeure, un peu comme Sebastien, je suis sure que ces deux-là s'entenderait à merveille, quoi que trop de joie tue la joie... enfin nan, Sebastien s'entend très -trop- bien avec Leah, donc, il supporte d'être avec quelqu'un d'aussi souriant que lui. Enfin, même si c'est difficile à croire, James me croit, je lui en suis reconnaissante quoi que, en fait, je m'en fiche un peu, il pense ce qu'il veut... Il a l'air de peter la forme tout de même le Gryffondor malgré son accoutrement et sa situation...Il est bien James, il a peur de rien et surtout pas de la honte, rien que pour ça, il a mon entier respect.

- Oui, pour une Poufsouffle, t'y crois, toi ? Il m'a prise pour une pouffy, enfin, why not... mlais je crois que c'est l'un des élèves avec qui s'était battu Sebastien, du coup, il ne m'a pas lâché... mais il est pas très andurant le serpy ! Tant pis pour lui !

Je pose alors la baguette du serpentard sous les yeux ébahi de mon cousin, il cligne des yeux mais oui, elle est bien là, la baguette du méchant préfet, je ne sais même pas le nom de cette élève et ne sait pas comment il va retrouver sa baguette, c'est son problème, il n'avait qu'à pas me poursuivre comme un dératé, car il a beau suffoquer au bout d'une demi-heure, il courre vite... très vite... Il va continuer à me chercher jusqu'à la fin de sa ronde, j'en suis certaine, mais il a de très faibles chances de trouver sa proie, tant pis pour lui.

-c’est…NAN !!! Sil’ comment t’as réussi un cou de maitre comme celui là ? Je veux bien bouffer mon chapeau si cette baguette n’est pas celle du préfet des serpentards !

Je souris largement.

- Tu ne mangeras pas de chapeau cette nuit, malheuresement, j'aurais bien aimer te voir ingurgiter ça... une autre fois peut-être. Je ne t'avais jamais dit que j'avais eu une formation de pick-poket avec que Perce tente de me civiliser et de m'éduquer ?

Je souris. En fait si je ne lui avait pas discretement piquer sa baguette, je ne crois pas que je serais là... non, je serais surement attachée, baillonnée, rouée de coup ou tout simplement face au directeur de ma maison, ou mieux de Sand, dans ce cas, je ne craindrais rien... Si je tombais face à Steven... Je ne sais pas comment il me regarderait, ni comment il réagirait mais il veut que je l'aime, en fait, c'est pas mal d'avoir des connaissances haut placé, de connaitre des gens de Haut Rang. Oui, il ne peut presque rien m'arriver... bien sur et ça certains le savent, pas grand monde, mais il suffit qu'un des préfets le sachent pour qu'ils me donnent sa propre punition... J'ai une fois échapper à ça, plus grace au mains qu'à la magie mais le résultat est le même, certaines choses ne sont pas trop légales au chateau et c'est aussi ça qui en fait le charme.
James me regarde faussement vexé après ma remarque et commence à m'expliquer.

-Ouai, je sais, je suis nul en valse. Mais le truc tu vois, c’est que j’ai eut la bonne idée de me laisser embarquer par ma petite amie. Elle m’a demandé de l’accompagné a une soirée mondaine. Le genre de bal masqué, huppé, ou y’a que des gens biens. Et j’ai pas put lui refuser, tu comprends je voulais pas la décevoir. Sauf que pas de bol, je sais absolument pas comment on danse toutes ces danses de salon. Conclusion, je voulais pas la décevoir, mais là c’est pire je vais carrément lui foutre la honte. Je suis vraiment dans de sales draps. Alors, comme j’arrivais pas à dormir je suis descendu, je me disais qu’avec un peu d’entrainement, peut être que…Sauf que bhin, comme t’as put le remarqué, c’est pas gagné.

Je ris légèrement, pas beau de se moquer mais c'est vrai que James a parfaitement raison sur un point, c'est pas gagner, pas du tout gagner. Donc sa mystérieuse petite amie l'embarque dans une super soirée... muahaha, fun, et ben, il en a de la chance. Je ne sais pas qui est sa petite amie... et en fait, je m'en fiche, ou du moins, ceci ne me regarde pas donc, je vais me faire discrète et pas de question gênante pour mon cousin, il est bien assez grande pour exposer sa relation a tout le monde s'il le veut, or il s'est montré discret, donc, j'en déduis qu'il ne veut pas que ça se sache... Un flash me revient devant les yeux, il était accompagné à la soirée à la cabane, ce doit être elle à moins qu'il s'en soit trouvé une autre entre temps, c'est probable aussi, il a autant de succès qu'Etienne et Sebastien, j'en suis certaine. Enfin pour se laisser emmener dans un tel endroit, il faut vraiment aimer la personne d'un coté...

-En effet, c'est pas gagner.

Aller, je peux me permettre de me moquer, c'est bien mon cousin, si on peut pas se foutre un peu de son cousin parfois. Je ne considère pas du tout Percy comme un père, et je ne l'ai jamais considéré comme ça, mais Lily et moi nous sommes rapprocher grace à ça et c'est ainsi que j'ai mieux connu James même si "onnaitre" est un peu exagéré puisque je ne sais pas grand chose de sa vie en fait...
Je prend mon verre de vodka et en reboit avec un grimace, elle n'est pas douce, pas gouteuse, c'est le genre à délayé avec du jus de fruit Wink

mais bon, on fait avec.

-Sincèrement, quant je valse, j’ai quasi l’impression d’être un Troll qui se dandine sur la danse des canards. C’est dire le ridicule de la chose. Enfin bref, tu sais valser toi ?

Je me lève souplement et me place face à James.

-Un troll qui se dandine sur la danse des canards ? Je n'aurais pu trouver meilleure comparaison !

Je souris, reprend un peu de vodka et reprend.

-Moi, je sais à peu près danser, enfin la valse, plus simple tu meurs... Déjà, il faut savoir que les filles ne doivent rien faire, donc... si tu n'es pas à l'aise, votre couple ne va ressemblez à rien. C'est l'homme qui guide ! Et il y a trois temps dans la valse... c'est tout ce qu'il y a à savoir, tu bouge tes pieds sur trois temps... si tu veux pas faire un truc compliqué, c'est tout... Ah et aussi, j'allais oublier, tu sais où placer tes mains ?

Je regarde James avec un leger sourire, la situation est commune, le playboy des Gryffondor est face à moi, l'une des filles les plus spéciales du lycée uU et il est en pyjama, presque en train de me demander de l'aide. Je commence à rire et m'arrête vite, mais la situation est vraiment hilarante, suffirait que le préfet dépouillé de sa baguette nous retrouve pour que le tableau soit complet.

- Oui, pour une Pouffsoufle, t'y crois, toi ? Il m'a prise pour une pouffy, enfin, why not... mais je crois que c'est l'un des élèves avec qui s'était battu Sébastien, du coup, il ne m'a pas lâché... mais il est pas très endurant le serpy ! Tant pis pour lui !

Non, j’ai du mal à y croire en faite. Silice a pas franchement la tête d’une pouffy, m’enfin vue que l’autre c’était un serpy, y’a rien qui m’étonne. J’ai toujours dit qu’en plus d’être stupide, les verts savaient pas voir les choses quant ils les ont sous le nez. Depuis 6 ans que Silice est dans ce château, j’aurais tout de même cru que tous les préfets étaient capables de dire dans quelle maison elle est…Mais apparemment nan. Bon, ok, c’est vrai aussi que Silice n’a pas souvent son uniforme sur le dos et qu’elle va pas tellement en cours, mais quant même. Ne pas connaitre Silice Young, c’est franchement être inculte. Vue leur résultat au quidditch j’ai aucun mal à croire que son poursuivant ait manqué d’endurance. C’est pas difficile, chez les serpentards de toute façon y’a rien de bon, tout est à jeter.

-Et bhin, nan. Sincèrement, je sais pas comment il a put croire une seule seconde que tu fasses parties de la maison des jaunes. Déjà, rien que le fait de te trouver en dehors de ton dortoir à une heure pareil ça aurait dut lui mettre la puce à l’oreille. Sébastien c’est battu avec un serpentard ? Sans blague ? J’imaginais pas apprendre un jour que Seb avait perdu son calme légendaire. En même temps, s’il avait une once d’intelligence notre non ami le serpy, au lieu de courir bêtement derrière toi, il aurait été directe t’attendre devant notre salle commune. Non, parce que c’est évident qu’à un moment ou a un autre tu passeras par là. Enfin…c’est ce que moi j’aurais fait a sa place, donc c’est certain qu’il va pas y penser.

Elle pose alors la baguette du vert sur la table. Alors là, elle a mon respect et mon admiration la plus totale. J’ai fait beaucoup de farce aux verts, j’en ai défié plus d’un en duel, mais jamais, non jamais je ne suis revenu avec une baguette en guise de trophée. Alors ça…on devrait la garder et la mettre sous verre dans notre salle commune. Juste pour montrer a la nouvelle génération l’exemple à suivre. Silice sourit plus que largement, en même temps, elle a bien le droit de le faire. A sa place moi aussi je serais fière de mes exploits

Tu ne mangeras pas de chapeau cette nuit, malheureusement, j'aurais bien aimé te voir ingurgiter ça... une autre fois peut-être. Je ne t'avais jamais dit que j'avais eu une formation de pickpocket avec que Perce tente de me civiliser et de m'éduquer ?

Un jour, il faudra que je songe à mettre un terme à mes défis idiots. Si j’avais mal vue, a l’heure actuelle je serais en train de bouffer mon chapeau. Et c’est là que d’un cou je me rends compte que j’ai une cousine dont je ne connais rien de son passé. Déjà que de son présent je sais pas grand-chose, mais alors de son passé c’est encore pire. Je la regarde avec stupeur. Je me souviens juste que quelqu’un m’avait dit qu’elle avait pas eut une vie facile, mais sa s’arrête a peut prés là. Enfin toujours est il que ce soir y’aura un serpentard de moins dangereux dans le château. Et tout ça, grâce à Silice.

-Oui, peut être une autre fois. Mais cette fois je ferai en sorte de prévoir la salière et la poivrière, juste histoire que cela soit moins sec. Et bien, en faite non, je me rends compte que je sais pas vraiment comment c’était ta vie avant qu’oncle Perce t’adopte…De même que je ne sais pas vraiment ce qu’elle en est maintenant qu’il n’est plus là. Il a vraiment tenté de t’éduquer ? Ha, c’est tout lui ça. Maman dit toujours que Percy avait la folie des grandeurs et qu’il aimait se fixer des défies impossible. Elle dit qu’il avait un don pour essayer de rendre les gens comme lui voulait qu’ils soient. Ça doit être à la fois terrible et ennuyant d’essayer d’être ce qu’on est pas…Je trouve que l’orsqu’on aime quelqu’un on doit l’aimer pour ce qu’il est et pas pour ce que l’on voudrait qu’il soit.

Ça peut paraitre un peu philosophique ce que je nous raconte là, mais c’est ce que je pense. J’ai un tat d’amis qui ont plein de défauts, mais c’est pas pour ça que j’essaie de les corriger. Pickpocket, dans le fond ça doit être drôlement utile. Enfin, en cas d’extrême urgence, bien sur. Je me vois mal dévaliser les gens comme ça juste pour le plaisir. Mais en cas de crise ça peut servir. L’avantage, c’est que Silice a même plus besoin de sa baguette pour désarmer les autres. Si jamais un conflit éclate c’est là LE grand atout. En plus, elle est féline, je suis certain qu’elle passerait au milieu de tout un groupe d’ennemis sans même qu’ils la remarquent. J’imagine que je devrais m’intéresser plus a elle, essayer d’en savoir un peu plus sur sa vie. Par exemple lui demander si elle a réussi à rétablir des liens avec son frère. Mais quelque part, je sais pas. Je crois que tout ça aurait pas l’air très naturel.

Elle se moque gentiment de moi. Je m’en offusque pas, j’ai totalement conscience que là, en dansant j’ai plus des allures de troll des montagnes au milieu d’un magasin de porcelaine que d’une danseuse étoile.

En effet, c'est pas gagner.

Je soupire, si même d’un point de vue extérieur les choses sont aussi lamentables que je le pensais, j’ai plus qu’a raccroché mes chaussons de danse. Autant boire un cou et espérer un miracle. Ce que j’aime chez la majorité des rouges c’est que nous sommes ironiques. Je sais pas si on le fait exprès ou pas, non en faite je crois que c’est juste une habitude en faite. Je dirais pas que Silice est ironique, mais a sa façon de me regarder et de me dire que je suis bien loin du résultat que je recherche, on sent qu’elle se fiche de moi. Mais c’est pas grave, je lui en veux pas. Après tout, elle est de la famille, elle à bien le droit de penser que je suis un gros navet qui sait même pas danser une valse.

-C’est pas beau de se moquer jeune fille. Rho et puis zut, après tout on dit bien que l’important c’est pas de gagner mais de participer non ? Alors ma fois, c’est ce que je vais faire. Et si jamais ma partenaire s’offusque que je lui marche trop sur les pieds, et bien je lui dirai qu’elle n’avait qu’a mettre des chaussures de sécurité.

Oh oui, c’est certain qu’avec une robe du style princesse, des chaussures de sécu c’est tout ce qu’il y a de plus kitch. Ne suis-je pas un tantinet de mauvaise fois là ? Probablement que si, mais avec un peu de chance Silice n’y verra rien. Elle a l’aire de bien aimé ma comparaison. En tout cas ça la fait rire. Faut dire qu’imaginer un troll se dandiner sur la danse des canards, y’a de quoi rire. Même moi je me fais rire tout seul. L’avantage c’est que si vraiment je ressemble à ça, je vais être l’attraction culminante de cette soirée. Dommage pour moi, c’est justement ce que je veux pas. Que tous les regards soient rivés sur moi.

Silice entend mon crie muet de supplication. Pour peu et je lui sauterais au cou. Je suis comme un élève studieux, je bois ses explications…Au passage y’a pas que ça que je bois.

-Moi, je sais à peu près danser, enfin la valse, plus simple tu meurs... Déjà, il faut savoir que les filles ne doivent rien faire, donc... si tu n'es pas à l'aise, votre couple ne va ressemblez à rien. C'est l'homme qui guide ! Et il y a trois temps dans la valse... c'est tout ce qu'il y a à savoir, tu bouge tes pieds sur trois temps... si tu veux pas faire un truc compliqué, c'est tout... Ah et aussi, j'allais oublier, tu sais où placer tes mains ?

Par Godric, la voilà qui me dit que c’est moi qui vais devoir mener la danse et elle ose prétendre que y’a pas plus simple ? Nan, mais elle réalise là que c’est une total catastrophe ? Comment veut elle que je conduise ma cavalière alors que je suis déjà même pas fichu de me conduire moi-même ? Si c’est ça, en effet, autant signer de suite mon arrêt de mort, ça ira tout aussi vite. Je manque de rire lorsqu’elle fait allusion au fait que notre couple ne va ressemblez à rien si je fais pas en sorte de plus avoir deux pieds gauches. Hahem, loin de moi l’idée de la contrarié mais de toute façon notre couple est déjà très étrange sans que j’aie besoin d’y ajouter quoi que se soit. Une verte avec un rouge, une futur mangemorts avec un Potter c’est clair qu’on peut pas mieux faire niveau originalité. Enfin bref, c’est pas là le plus important. Donc reprenons : trois temps, ok ça j’ai compris. « Un, deux, trois, un, deux, trois » jusque là rien de compliqué. Non, elle a raison, on va pas s’embarquer dans les trucs trop complexe restons focaliser sur les trois pas.

Elle est maintenant face à moi. Lorsqu’elle me parle de mes mains, je les lève pour les regarder. Si je sais ou je dois les mettre ? Bah…heu…

-Comment veux tu que je sois a l’aise alors que rien que cette soirée en elle-même me rend nerveux ? Bordel, c’était bien la peine que les femmes nous fassent toute un speech sur l’égalité des sexes si c’est pour nous laisser les conduire durant les valses. Nan, mais je te jure hein, celui qui a inventé un truc pareil, il aurait mieux fait de se casser les deux jambes. De toute façon, déguisé ou bien habillé en pingouin, je vais ressembler à rien sur la piste de danse. Enfin bref, trois pas ? Ça c’est bon jusque là, je te suie. « Un, deux, trois ». Non pas de trucs complexe pour le moment, on verra ça plus tard. Mes mains ? heu..Ouai, je crois. Attend, je te montre.

Pauvre Silice qui avait rien demandé. Je m’approche d’elle de façon a ce que nous soyons face a face, j’attrape délicatement sa main gauche dans ma main droite et je les soulève a peu prés a la hauteur de son épaule. Maintenant, ma main gauche a moi. Là, je suis un peu plus gêné, c’est ma cousine tout de même. C’est assez délicat. M’enfin en même temps c’est bien elle qui voulait savoir si je savais ou mettre mes mains non ? Par conséquent, je l’attire doucement vers moi, respectant la distance réglementaire et je pose ma main gauche à peu prés sur sa fesse droite…Enfin juste au dessus tout de même, pas complètement en plein sur sa fesse. Je voudrais pas elle pense que je suis en train de …oui, enfin vous m’avez suivie. Je lui fais un grand sourire en la fixant dans les yeux

-Voilà, comme ça c’est bon ? Et ensuite on fait un, deux, trois comme tu as dis.

Il faut avouer que dans le genre situation incongrue, celle là arrive en tête. Silice se marre et du cou je me marre aussi. J’imagine bien la tête d’un des amis de Silice ou bien d’un des miens s’il nous voyait là les deux. D’ordinaire, je suis un mec plein d’assurance, du style effronté, tête brulé et complètement arrogant, mais là d’un cou, je sais pas…je crois que danser c’est pas ma tasse de thé…D’ailleurs le thé, c’est pas mon truc non plus, surtout quant en plus on me demande de lire dans les feuilles.

- Et bhin, nan. Sincèrement, je sais pas comment il a put croire une seule seconde que tu fasses parties de la maison des jaunes. Déjà, rien que le fait de te trouver en dehors de ton dortoir à une heure pareil ça aurait dut lui mettre la puce à l’oreille. Sébastien c’est battu avec un serpentard ? Sans blague ? J’imaginais pas apprendre un jour que Seb avait perdu son calme légendaire. En même temps, s’il avait une once d’intelligence notre non ami le serpy, au lieu de courir bêtement derrière toi, il aurait été directe t’attendre devant notre salle commune. Non, parce que c’est évident qu’à un moment ou a un autre tu passeras par là. Enfin…c’est ce que moi j’aurais fait a sa place, donc c’est certain qu’il va pas y penser.

- T'as pas tort, enfin... d'un coté... peut-être que je n'y serais pas retourner avant l'aube, dans la salle commune, qui sait, et puis c'est un imbécile... Quant à Sebastien... il s'est battu, si, une fois, les serpy le traient sans relâche de sangs de bourbes et lui disaient qu'il n'avait rien à faire dans cette école... et bien d'autre pire encore, et même s'il est très calme, il a fini par en avoir marre, d'ailleurs depuis, les Serpentards l'ignorent, ce qui l'arrange totalement !

Je souris et ma passe la main dans les cheveux, il fait drolement chaud, la vodka, la course-poursuite, la somme de tout ça... et bien, ça donne un gr os coup de chaud, je sors ma baguette et ouvre les fenetre sans bouger d'un pouce, oui, parfois, je remercie Merlin d'être née avec des pouvoirs. Je m'attache les cheveux en écoutant James.

- Oui, peut être une autre fois. Mais cette fois je ferai en sorte de prévoir la salière et la poivrière, juste histoire que cela soit moins sec. Et bien, en faite non, je me rends compte que je sais pas vraiment comment c’était ta vie avant qu’oncle Perce t’adopte…De même que je ne sais pas vraiment ce qu’elle en est maintenant qu’il n’est plus là. Il a vraiment tenté de t’éduquer ? Ha, c’est tout lui ça. Maman dit toujours que Percy avait la folie des grandeurs et qu’il aimait se fixer des défies impossible. Elle dit qu’il avait un don pour essayer de rendre les gens comme lui voulait qu’ils soient. Ça doit être à la fois terrible et ennuyant d’essayer d’être ce qu’on est pas…Je trouve que l’orsqu’on aime quelqu’un on doit l’aimer pour ce qu’il est et pas pour ce que l’on voudrait qu’il soit.

- Pas grave James, on a toute la vie pour se connaitre mutuellement, je connais pas grand chose sur toi et c'est vrai que Percy a essayé de me changer, mais ne t'inquiete pas pour moi, il n'a pas du tout réussi à me métamorphoser, mais je lui en veux toujours... En oncle, il était peut-être sympas, mais j'en pouvais plus, il était toujours là à marchander, à parier, à m'interdire de sortir ou de boire *je lève mon verre et en bois une gorgée pour montrer que je ne me suis pas plié au bon vouloir de mon tuteur* et il me faisait du chantage, "si tu fais ça tu seras dans l'ordre plus tard...". Bref, je ne sais pas pourquoi je te racontes tout ça !

J'explose de rire, oui, c'etait son chantage sur l'ordre qui m'avait le plus énervée et le plus déçue en même temps et maintenant, j'y suis dans l'ordre et encore mieux, je le co-préside avec Sand, comment ça l'ordre est mal barré avec nous deux au pouvoir ? C'est quoi ces conneries ? Non, on va le relever et exterminer le mal de cette fichue planête, je vous rassure -ou pas-, on peut le faire et on y croit.
On en revient à James, ce qui me rassure quelque part, je n'aime pas vraiment parler de moi, enfin, si, enfin nan... Je ne sais pas, quel dilemme. Bref, la manière de danser de James est un sujet de conversation beaucoup plus leger, d'ailleurs j'en ris.

-C’est pas beau de se moquer jeune fille. Rho et puis zut, après tout on dit bien que l’important c’est pas de gagner mais de participer non ? Alors ma fois, c’est ce que je vais faire. Et si jamais ma partenaire s’offusque que je lui marche trop sur les pieds, et bien je lui dirai qu’elle n’avait qu’a mettre des chaussures de sécurité.

- Hum... j'adore ta vision de voir la vie James, mais navrée... je ne pense pas que ta petite amie quelqu'elle soit, va porter des rangers pour toi à cette soirée, ce n'est pas très sayant avec une robe...

Je souris, en effet, imaginer une jeune femme avec une robe de soirée et des rangers, c'est pas mal... surtout à une soirée U-P comme me dit James.

- Comment veux tu que je sois a l’aise alors que rien que cette soirée en elle-même me rend nerveux ? Bordel, c’était bien la peine que les femmes nous fassent toute un speech sur l’égalité des sexes si c’est pour nous laisser les conduire durant les valses. Nan, mais je te jure hein, celui qui a inventé un truc pareil, il aurait mieux fait de se casser les deux jambes. De toute façon, déguisé ou bien habillé en pingouin, je vais ressembler à rien sur la piste de danse. Enfin bref, trois pas ? Ça c’est bon jusque là, je te suie. « Un, deux, trois ». Non pas de trucs complexe pour le moment, on verra ça plus tard. Mes mains ? heu..Ouai, je crois. Attend, je te montre.

J'ouvre des yeux grand comme des soucoupes et ne bouge plus, je me fige, m'attendant au pire mais la situation est en fait hilarant, James est bien entendu toujours revêtu de son magnifique pyjama et moi, et bien, pas tout à fait habillé pour danser nonplus, puisque vêtu d'un vieux jeans et d'une chemise.
James me prend la main gauche et la lève, pour l'instant c'est ça, mais c'est pas ce que je craignais le plus, oh non...
Il pause sa main gauche sur ma taille, ouais, c'est à peu près là.

- Plus haut la main gauche, James...

Je souris largement, bon sinon, il a à peu près le style le garçon.

- Voilà, comme ça c’est bon ? Et ensuite on fait un, deux, trois comme tu as dis.

Je lève et les sourcils, me mord la lèvres inférieur et nj'en peux plus. Il faut que ça sorte, j'explose de rire. La situation est tellement comique, James commence à bouger alors que je n'ai pas encore soulever mon bras droit pour le mettre sur son épaule. Mon rire est contagieux j'imagine puisque James commence à sourire puis à rire... Sympas le couple de danseurs que nous formons, en fait James ne se débrouille pas si mal, il lui fallait juste quelqu'un avec qui danser.

- Toi en costume de pingouin, j'aimerais bien voir, tu feras une photo, hein ? Tu dois vraiment l'aimer cette fille pour t'acharner autant à apprendre à danser.

Je souris largement et attrape mon verra de vodka au passage.

- D'ailleurs tu te débrouilles pas si mal que ça quand tu veux, enfin... il faudrait voir à respecter le tempo.

Je souris.

- Ecoute et essaye de rester en rythme, j'te fais BIP quand tu bug ! Okay ? allez, Un, deux, trois, un, deux... BIIIIIIIP trop rapide... Un, deux, trois, un, deux, trois Biiiiiiip, trop lent.

J'explose de rire et reprend, si on est aussi bruyant le fameux serpentard ne va pas tarder à débarquer pour reprendre sa baguette, ce prefet ou un autre.

T'as pas tort, enfin... d'un coté... peut-être que je n'y serais pas retourné avant l'aube, dans la salle commune, qui sait, et puis c'est un imbécile... Quant à Sébastien... il s'est battu, si, une fois, les serpy le traient sans relâche de sangs de bourbes et lui disaient qu'il n'avait rien à faire dans cette école... et bien d'autre pire encore, et même s'il est très calme, il a fini par en avoir marre, d'ailleurs depuis, les Serpentards l'ignorent, ce qui l'arrange totalement

Je soupire. Toujours les mêmes vielles insultes qui reviennent sans arrêt. Mais quant donc arrêteront ils de vouloir répéter indéfiniment l’histoire ? Les serpentards sont capables de pousser tout le monde et n’importe qui à bout. C’est leur façon d’être. Mais je crois que le pire, c’est de les voir afficher leur grand sourire narquois lorsqu’a l’issu d’une dispute on en vient à se faire prendre par un prof. Avec eux, c’est jamais leur faute.

-Et c’est ce qui fera toujours la différence entre nous, et eux. Nous, on est intelligent et on sait faire preuve de patience quand les circonstances nous y obligent. Eux, ils sont idiots et baissent les bras au moindre obstacle. Oh, bien sur j’imagine que ça veut pas dire qu’il te laissera en paix, il faut plutôt s’attendre a ce qu’il essaie de te tomber dessus au moment ou tu y penseras plus. Mais le truc c’est que leur façon de faire est tellement prévisible qu’elle n’en a plus rien de surprenante. Je comprends. C’est toujours le même refrain avec eux, toujours les mêmes insultes. Et au final, je crois qu’on a beau se dire que ça nous touche pas, il arrive toujours un moment dans la vie ou, on en a juste marre. Marre d’être la bonne poire. Il m’arrive de me demander si être gentil ça paie vraiment.

Silice a ouvert les fenêtres et machinalement je me tourne pour regarder la lune. C’est fou comme c’est agréable ce calme, cette tranquillité. J’ai toujours adoré la nuit. Je reviens sur ma cousine, elle c’est attachée les cheveux et ainsi, on arrive a mieux voir son visage. Silice est plutôt jolie, et surtout elle est totalement naturelle. Sa vie avec Percy n’a pas du être facile. Je me mets à rire, de ce rire sarcastique qu’on les gens a qui on vient de dire quelque chose d’ironique sans en avoir conscience. Percy en oncle parfait ? On était bien loin de la réalité. Dans un monde parallèle, oui peut être bien qu’il l’avait été, mais dans ce monde qui était le notre je ne pensais pas qu’on puisse lui attribuer ce genre de qualificatif.

- Pas grave James, on a toute la vie pour se connaitre mutuellement, je connais pas grand chose sur toi et c'est vrai que Percy a essayé de me changer, mais ne t'inquiète pas pour moi, il n'a pas du tout réussi à me métamorphoser, mais je lui en veux toujours... En oncle, il était peut-être sympas, mais j'en pouvais plus, il était toujours là à marchander, à parier, à m'interdire de sortir ou de boire *je lève mon verre et en bois une gorgée pour montrer que je ne me suis pas plié au bon vouloir de mon tuteur* et il me faisait du chantage, "si tu fais ça tu seras dans l'ordre plus tard...". Bref, je ne sais pas pourquoi je te raconte tout ça !

-C’est vrai. Même si quelque fois, j’ai un peu peur de ce qui pourrait nous attendre dehors. Tout parait si simple ici, entre ces murs. On a l’impression d’être en sécurité, mais on sait tous que ce n’est qu’une illusion. Il y a des moments ou je me surprends a me demandé si on aura une vie longue et belle ou bien si notre vie sera menacé a chaque pas qu’on fera. J’ai fini par adopter le grand principe du « ne remets jamais les choses a demain » , enfin du moins sauf quant ça concerne les devoirs. Percy n’était pas vraiment mon oncle préféré. Les rares fois ou il venait a la maison, c’était pour me rappeler combien je ressemble a mon père. Il aurait aimé que comment disait il déjà ? Ha oui « pour le bien être de notre famille, et surtout le respect des noms que tu portes, je te demande d’avoir une attitude responsable ! »Je crains fort que son discourt n’ait pas eut plus d’effet sur moi que sur toi. Percy aurait fait un très mauvais médiateur, il donnait d’avantage l’envie de faire ce qu’il ne fallait pas plutôt que l’inverse. ..Il avait tors, on ne rentre pas dans l’ordre parce qu’on est quelqu’un d’irréprochable….je crois qu’il n’avait pas du tout compris. Il suffit de regarder l’histoire, je ne pense pas qu’on puisse dire que mon grand père, Sirius, Mondigus ou même Maugrey était des gens sans reproches.

Je n’ai pas encore réfléchie a la place que moi je voudrais tenir. A l’heure actuelle, tout est encore confus, et mes décisions ne sont pas si faciles à prendre. Depuis tout petit, je rêve d’entrer dans l’ordre, mais depuis quelques mois tout est différent. Malgré le chantage de Percy, Silice semble prendre les choses avec détachement. C’est assez agréable à voir. J’ignore ou elle puise sa force, mais ce qui est certain c’est qu’elle n’est pas du genre à aimer d’étendre sur sa personne. Sil’ est un jardin secret a elle seule, ce n’est pas du tout son genre de s’apitoyer sur elle-même.

Nous buvons tranquillement nos verres tout en commentant ma façon de danser. Je cours a la catastrophe, nous en sommes parfaitement conscient tous les deux ;

Hum... j'adore ta vision de voir la vie James, mais navrée... je ne pense pas que ta petite amie quelqu'elle soit, va porter des rangers pour toi à cette soirée, ce n'est pas très seyant avec une robe...

-C’est bien dommage. Mais peut être pourrait elle tenter de lancer une nouvelle mode ? Dans le fond, je ne suis pas mécontent d’être un garçon. On en demande toujours trop aux filles…C’est vrai quoi, il faut toujours elles soient parfaites. Surtout en plus a ce genre de soirée…Le moindre écart et c’est toute leur réputation qui s’effondre. Ceci dit, c’est pas à moi que cela arriverait. Pour que ma réputation se casse la figure, il faudrait déjà que j’en ais une.

Sur cet état de fait j’éclate de rire. C’est un fait, ma réputation a dut être réduit a l’état de rien a peu prés le jour de mes 11 ans. Mais j’en suis pas attristé, au contraire. Passer pour un fouteur de trouble, et bien ça à un petit quelque chose de plaisant.

Sans lui avoir demandé son avis, j’embarque Silice dans ma démonstration de danse. Je ne saurais dire si elle est mal à l’aise ou bien si en faite elle trouve la situation suffisamment excentrique pour mériter d’être prise avec beaucoup d’humour.

- Plus haut la main gauche, James

Ha, plus haut. D’accord. Je remonte ma main droite dans le creux de son dos avec un sourire. Elle explose de rire, je lui en veux pas. Moi en plein apprentissage de la valse, faut bien dire ce qui est ça doit être un spectacle comique. Je suis bon joueur, je regrette presque qu’il y ait pas là un miroir pour voir mon allure. Il n’empêche que moi aussi ça me fait rire. Valser c’est déjà pas simple, mais si en plus on se met à rire les deux, on est pas prés d’avoir fini. Silice se met aussi en position, et cette fois, il n’y a plus qu’à trouver le rythme

- Toi en costume de pingouin, j'aimerais bien voir, tu feras une photo, hein ? Tu dois vraiment l'aimer cette fille pour t'acharner autant à apprendre à danser.

« Un, deux trois, un, deux… » J’interromps mon compte pour fixer ma cousine. Serait-elle en train de se moquer de moi ? Ça m’en a tout l’aire. Malgré moi, la dernière partie de sa phrase me fait tiquer. Je la lâche quelque seconde, le temps de me passer la main dans les cheveux. Un tic nerveux, comme si ma tignasse était pas assez en pétard comme ça. Je me remets en position et lui adresse un nouveau sourire.

-houlà, une photo ? Nan, nan, imagine si jamais quelqu’un la trouve. Ce pourrait être là un objet de chantage de grand choix. Et de toute façon, aucun appareil photo ne pourrait refléter mon élégance naturel.

J’éclate de rire. Bien peu de chose sont a même de me faire honte, alors ce n’est pas une photo qui y arrivera…Du moins je l’espère. Je reprends, plus sérieux en réponse a sa constatation

-Oui, on peut en effet dire que je l’aime. Même si des fois c’est pas simple, même si souvent je continue à me comporter comme un idiot et même si il m’arrive de plus très bien savoir ce que je veux. C’est une fille extra, mais c’est aussi une fille avec laquelle personne ne m’aurait imaginé. Parfois la vie nous joue de drôle de tour.

Je soupire comme résigné. C’est vrai que le peu de personne qui savent que je suis avec une serpy pensent que je fais une erreur, quant a ceux qui ne savent pas qui elle est, ils pensent juste que tant de mystère autour d’une fille ne peut être normal. Silice a profité de notre petit temps d’arrêt pour boire un peu, et je la rejoins.

- D'ailleurs tu te débrouilles pas si mal que ça quand tu veux, enfin... il faudrait voir à respecter le tempo.

Je lui fais ma petite moue boudeuse

-Respecter ? Par Godric, il faut bannir ce mot là de ton vocabulaire Sil’. Tu sais bien que les gryffondors en général, et moi en particulier sommes incapable de respecter quoi que se soit.

Je lui fais un clin d’œil complice, tandis qu’elle essaie de me motiver.

- Ecoute et essaye de rester en rythme, j'te fais BIP quand tu bug ! Okay ? allez, Un, deux, trois, un, deux... BIIIIIIIP trop rapide... Un, deux, trois, un, deux, trois Biiiiiiip, trop lent.

Nous voilà partie à danser. C’est pas tout à fait au point, mais ses BIP m’aident à me calquer sur une sorte de rythme. Elle qui avait dit que c’était simple. Un cou trop vite, un cou trop lent…Dur de trouver un juste milieu, surtout quant en plus les deux danseurs se prennent de fou rire.

-un, deux…Merlin, j’espère bien que je vais pas être pris d’un fou rire en plein milieu de la fête. Un, deux…ha zut ! Je me suis perdu dans mes comptes, je reprends. Un, deux trois..Oui, je sais trop rapide…un, deux trois…là c’est beaucoup mieux. Un, deux..Oups désolé pour tes pieds, ça va je t’ai pas fait mal ? Bon..je crois qu’une pose s’impose avant que tu m’expliques les choses plus compliqué qu’on peu trouver dans une valse.

J’arrête de tourner. Finalement, je m’en sors pas si mal que ça. Tant que je reste concentré, ça va.

-Qui t’a appris à valser comme ça Sil ? Tu te débrouilles vraiment bien. Je commence à comprendre pourquoi Lily dit tout le temps qu’a Silice rien d’impossible.

Je nous resserre à chacun un verre, je pense qu’on l’a largement mérité. Je n’ai pas envie d’être indiscret, mais j’avoue que depuis la soirée fête de la cabane, il y a une question qui me tara busque

-Sil…Sans vouloir être indiscret ou quoi que ce soit…Et surtout sans vouloir te mettre mal a l’aise…Personne ne nous a jamais expliqué pourquoi Percy t’avait adopté. Je veux dire…Qu’est ce qui est arrivé à tes parents ?

C’est peut être un sujet tabou, et peut être même que je devrais vite changer de sujet. Mais je laisse à Sil tout le loisir de décider si elle a envie d’en parler ou non. Quelque soit son choix, je respecterai, de toutes façon, il y a un tat d’autre sujet de conversations.

Je souris la nuit est fraiche lorsqu'on ouvre les fenêtres, j'aime autant, j'ai cette fraicheur ennivrante et je découvre une chose. Je découvre James Potter, mon cousin, de la même année que moi et pourtant, non, on ne s'est jamais réellement parler, juste parfois, quelques rires échanger rien de plus philosophique que ça. Mais on a des points commun et l'ainé de la famille Potter m'impressionne sure certains points, beaucoup le considère comme le blason de Gryffondor, de par sa haine envers les verts, mais aussi son envie de jouer les casse-cou et une légère pointe de prétention, pourtant bien peu de Gryffondors sont calquer sur ce modèle. James est celui que tout le monde imagine, je m'en rend compte, il hais incontestablement les verts.

- Et c’est ce qui fera toujours la différence entre nous, et eux. Nous, on est intelligent et on sait faire preuve de patience quand les circonstances nous y obligent. Eux, ils sont idiots et baissent les bras au moindre obstacle. Oh, bien sur j’imagine que ça veut pas dire qu’il te laissera en paix, il faut plutôt s’attendre a ce qu’il essaie de te tomber dessus au moment ou tu y penseras plus. Mais le truc c’est que leur façon de faire est tellement prévisible qu’elle n’en a plus rien de surprenante. Je comprends. C’est toujours le même refrain avec eux, toujours les mêmes insultes. Et au final, je crois qu’on a beau se dire que ça nous touche pas, il arrive toujours un moment dans la vie ou, on en a juste marre. Marre d’être la bonne poire. Il m’arrive de me demander si être gentil ça paie vraiment.

J'aquiesce sans vraiment rajouter quelque chose, il ne faut pas chercher à être récompenser, c'est ça la bonté au fond, ne rien dmander en échange et c'est là qu'on voit les vrais sains, c'est ceux qui agissent dans l'ombre, ceux qui ne pètent jamais de cables alors que tout le monde auraient craquer avant eux, ceux que personne ne remarquer car justement, ils ne se font pas remarqué. Et des gens comme ça, croyez-moi, il y en a peu, tout le monde a besoin d'un petit signe de remerciement, sinon on s'effondre, si personne ne nous juge à notre propre valeur.
James a une bonne conversation, il affirme ses positions. On aurait vraiment du parler plus tôt. Mais nopus commes jeunes, on peut encore en faire beaucoup des conversations sur la philosophie et l'injustice de la vie.

- C’est vrai. Même si quelque fois, j’ai un peu peur de ce qui pourrait nous attendre dehors. Tout parait si simple ici, entre ces murs. On a l’impression d’être en sécurité, mais on sait tous que ce n’est qu’une illusion. Il y a des moments ou je me surprends a me demandé si on aura une vie longue et belle ou bien si notre vie sera menacé a chaque pas qu’on fera. J’ai fini par adopter le grand principe du « ne remets jamais les choses a demain » , enfin du moins sauf quant ça concerne les devoirs. Percy n’était pas vraiment mon oncle préféré. Les rares fois ou il venait a la maison, c’était pour me rappeler combien je ressemble a mon père. Il aurait aimé que comment disait il déjà ? Ha oui « pour le bien être de notre famille, et surtout le respect des noms que tu portes, je te demande d’avoir une attitude responsable ! »Je crains fort que son discourt n’ait pas eut plus d’effet sur moi que sur toi. Percy aurait fait un très mauvais médiateur, il donnait d’avantage l’envie de faire ce qu’il ne fallait pas plutôt que l’inverse. ..Il avait tors, on ne rentre pas dans l’ordre parce qu’on est quelqu’un d’irréprochable….je crois qu’il n’avait pas du tout compris. Il suffit de regarder l’histoire, je ne pense pas qu’on puisse dire que mon grand père, Sirius, Mondigus ou même Maugrey était des gens sans reproches.

Je souris et hoche à nouveau la tête... Personne n'est sans reproche, Percy le savait plus que tout les autres, et c'est pourquoi il voulait changer le monde, mais arrêtons d'être des rêveurs, il y a certains moment où chanter "Imagine" de John Lennon ne sert plus à rien. Personne n'est parfait et encore moins irréprochable.

- Personne n'est irréprochable, James... personne.

Bon arretons ces conversations si ... politiquement correct... si sérieuse pour le moment, nous sommes au bon milieu de la nuit, un préfet me coure toujours après et il pourra peut-être nous trouver avant la fin de la nuit, alors quitte à frôder autant rire.

- C’est bien dommage. Mais peut être pourrait elle tenter de lancer une nouvelle mode ? Dans le fond, je ne suis pas mécontent d’être un garçon. On en demande toujours trop aux filles…C’est vrai quoi, il faut toujours elles soient parfaites. Surtout en plus a ce genre de soirée…Le moindre écart et c’est toute leur réputation qui s’effondre. Ceci dit, c’est pas à moi que cela arriverait. Pour que ma réputation se casse la figure, il faudrait déjà que j’en ais une.

Je joins mon rire à celui déjà bien sonor de James.

- La vie d'une fille est bien plus complexe que celle d'un homme, c'est vrai, vous n'avez pas besoin de vous peignez, ni rien de tout celà et lors des soirée, un costard vous suffit, imagine le temps que va mettre ta petite amie à choisir sa robe, Tu devrais la plaindre, ou l'accompagner une heure ou deux, rien que pour comprendre ! Et James... je t'assures que tu as une réputation, pas forcément une bonne... Mais tu en as une et tu devrais être heureux, tout les serpentards du château connaisse ton nom et pas seulement grâce à ton père, non, grâve à toi ! Tu as ta propre identité !

Je ris à nouveau... oui, il a le bonheur d'avoir des Serpy sur son dos chaque jours de l'année scolaire, si c'est pas géniale.
Nous nous plaçons sur la "piste de danse", on a l'air ridicule, absolument ridicule et dire qu'il est on ne sait quelle heure ! Je m'en fiche, je ne comptait pas aller en course demain mais James ressembleras à un zombie, le pauvre. Quoi que je pense que ce ne serait pas la première fois qu'il louperait un jour ou deux de cours pour une nuit blanche.

- houlà, une photo ? Nan, nan, imagine si jamais quelqu’un la trouve. Ce pourrait être là un objet de chantage de grand choix. Et de toute façon, aucun appareil photo ne pourrait refléter mon élégance naturel.

- ton élégance naturel... Et bien tu chasses ton naturel si souvent que j'ai du mal à te voir élégant.

Je montres du dois rapidement son accoutrement qui a beau être un magnifique pyjama, reste un pyajama.

- Oui, on peut en effet dire que je l’aime. Même si des fois c’est pas simple, même si souvent je continue à me comporter comme un idiot et même si il m’arrive de plus très bien savoir ce que je veux. C’est une fille extra, mais c’est aussi une fille avec laquelle personne ne m’aurait imaginé. Parfois la vie nous joue de drôle de tour.

Je hoche la tête et acquiesce.

- Et bien, je ne sais pas si je vais te rassurer ou te desesperer entièrement James, mais elle doit t'aimer car une fille qui ne t'aimerai pas ne prendrai pour rien au monde le risque de t'emmener dans une soirée Uppée.

Aller let's dance James.
Un
Deux
Trois
Un
Deux
Trois
Un
Deux
Trois

- un, deux…Merlin, j’espère bien que je vais pas être pris d’un fou rire en plein milieu de la fête. Un, deux…ha zut ! Je me suis perdu dans mes comptes, je reprends. Un, deux trois..Oui, je sais trop rapide…un, deux trois…là c’est beaucoup mieux. Un, deux..Oups désolé pour tes pieds, ça va je t’ai pas fait mal ? Bon..je crois qu’une pose s’impose avant que tu m’expliques les choses plus compliqué qu’on peu trouver dans une valse.

- C'est bien James ! Tu y arrives !

Je souris et me resserts un peu d'alcool pour détendre le corps, les muscles, se sentir à l'aise, rire un peu plus de cette situation déjà hillarante.

- Pause !

Je tire la langue, il n'y avait rien de fatigant dans ce que nous venons de faire mais prendre des pause, j'aime. Je me dirige vers la porte l'entrouvre en faisant bien attention à ne surtout pas la faire grincer. Where is that green prefect ? Il n'est pas là.
All is well, je referme la porte aussi doucement que je l'avais fermer et saute sur la première table.

- Qui t’a appris à valser comme ça Sil ? Tu te débrouilles vraiment bien. Je commence à comprendre pourquoi Lily dit tout le temps qu’a Silice rien d’impossible.

- Impossible is nothing ! J'ai appris à valser... je ne sais vraiment plus où... mais je me suis entrainer l'été dernier en Russie. C'etait fun ! J'y allais pour voir leur technique de distillation de vodka ! C'etait un séjour très interessant.

Ouais si interessant que j'y suis retourner, si interessant que je n'arriverais jamais à l'oublier, ce séjour et Alexey. Je fixe le tableau le regard vide en repensant à mon séjour avant de reprendre mes esprits.

- Sil…Sans vouloir être indiscret ou quoi que ce soit… Et surtout sans vouloir te mettre mal a l’aise…Personne ne nous a jamais expliqué pourquoi Percy t’avait adopté. Je veux dire…Qu’est ce qui est arrivé à tes parents ?

Je souris largement, personne ne le sais, enfin si, peu de personne, ceux avec qui j'ai bu assez pour parler, ceux qui ont oser me demander, ceux à qui je l'ai dit instinctivement. Mes amis sont au courant, pas beaucoup d'autres.

- Ouh tu es prêt à entendre mon histoire ? Sûre ?
Je suis né en Australie, mes parents étaient tout les deux anglais mais mon père travaillait là-bas à l'époque. C'etait bien, j'adorait mon frère. On a déménagé en Angleterre à coté de Bristol lorsque j'avais quatre ans, je crois. Vers mes 6-7 ans, mon frère nous a abandonné, il est partie faire son école en Australie, pas à Poudlard, je ne l'ai revu qu'il y a quelques mois... c'est un peu pour ça que nous sommes en froid. Six mois après son départ, alors que ma vie redémarrait à peine, mon père a disparut, je ne sais pas à l'heure actuel s'il est mort ou s'il a juste fui la maison. Oui, en fait pour moi, il est un peu comme vivant ailleurs, mais je m'en fiche. C'etait son choix de partir, j'en suis persuadée. Ma mère n'as pas bien vécu tout ces... départs précipités ! Et elle en ai devenu folle, je suis devenu la "femme de la maison" à à peine 8 ans, je pense... C'etait y a longtemps pour moi tout ça... J'étais libre dans ce temps là, on habitait un endroit désert, plein d'arbre et de falaise, j'ai appri l'escalade seule là-bas, c'etait extra. Revenons à ma mère, lorsque je suis allée à Poudlard, elle ne tenait plus seule et c'est fait internée. A l'heure actuelle, elle ne me reconnait plus... Mais tout, je t'assure, c'est loin, il y a de nombreux coté positif à cette histoire... Ce que je n'aime pas lorsque je la raconte c'est que l'on a l'impression que j'ai vécu une enfance horrible, mais non, j'ai appri beaucoup de chose seule et j'ai surtout découvert une chose que peu de gens connaissent, la liberté. Enfin tout ça c'est fini depuis un bout de temps, ils m'on abandonné, ils ne sont plus là et je dois avoué qu'ils ne font plus du tout parti de ma vie.

Je souris largement, finis ma vodka d'un coup.

- Mais, James, je t'en pris, une faveur, ne me plains surtout pas, j'ai une belle vie !

Je me relève d'un coup, me tient à la table après l'alcool ingurgité, ce n'etait pas une bonne idée. J'addresse un large sourire à mon ami et me tient à lui.

- Bon, on a pas fini, nous ! Donc, tu vois, lorsque l'on valsait, on est resté sur environ... trois metres carré, on va tenter d'élargir le périmetre. On va même commencer très dur, tu voir les tables, imagine que ce sont d'autre couples, tu vas essayer de nous faire slalommer entre toutes ses tables, si tu y arrives, je les mets en mouvement pour faire comme si tu te trouvais dans un vrais bal. Amenons un bal Upper à Poudlard !

Il fait bon dans cette pièce. Tout à l’heure je trouvais qu’il y faisait un peu lourd, mais a présent grâce a la perspicacité de Silice qui a ouvert les fenêtres, nous sommes caressés par une légère brise. C’est vraiment agréable, tout comme l’est notre rencontre. Je ne connaissais pas vraiment Silice avant ce soir et je suppose qu’il serait présomptueux de ma part de dire à l’issue de cette conversation que je la connais mieux. Simplement j’aurai appris qu’elle est à la fois capable de rire et d’être sérieuse. Elle me semble bien équilibré, posé. Je suis certain que malgré son vécu, elle sait parfaitement ou elle va et comment elle y va. Voilà au moins un point qui l’avantage sur moi.

Personne n'est irréprochable, James... personne

J’acquiesce de la tête. Elle a raison, nous avons tous nos propres démons. Qu’importe la sagesse de certain, qu’importe leur apparence si érudite, la vérité est souvent ailleurs que dans ce que l’on montre aux autres. Nous avons tous un talon d’Achille, des choses dont nous ne sommes pas fiers. Et même si la vie nous donne l’occasion de nous racheté, elle n’efface pas pour autant nos actions. Ce qui a été fait le demeure même si l’on c’est excusé, même si tout le monde nous a pardonné. Souvent ceux qu’on aime passe l’éponge, oublient nos mauvaises actions. Mais dans le plus profond de nos cœurs, nous ne les oublions jamais.

Nous nous mettons à rire devant ma vision de ce que pourrait représenter une nouvelle mode.

La vie d'une fille est bien plus complexe que celle d'un homme, c'est vrai, vous n'avez pas besoin de vous peignez, ni rien de tout cela et lors des soirées, un costard vous suffit, imagine le temps que va mettre ta petite amie à choisir sa robe, Tu devrais la plaindre, ou l'accompagner une heure ou deux, rien que pour comprendre ! Et James... je t’assure que tu as une réputation, pas forcément une bonne... Mais tu en as une et tu devrais être heureux, tout les serpentards du château connaisse ton nom et pas seulement grâce à ton père, non, grâce à toi ! Tu as ta propre identité !

Je lui adresse un sourire reconnaissant. C’est très rare le nombre de personnes qui ont sut gommer en moi cette impression de n’être vue des autres que parce que j’étais un Potter. Longtemps j’ai eut l’impression de vivre dans l’ombre de mon père. Oh, bien sur que j’en étais fier de mon père là n’est pas le problème, simplement j’avais toujours peur que les autres veulent être mon ami parce que j’étais le fils d’Harry Potter et non pour moi.

-Quoi qu’elle porte, elle sera toujours la plus ravissante à mes yeux. Elle est de celle qui n’a besoin d’aucun artifice pour être sublime. J’aime a penser que lorsque une fille met autant de temps pour se préparer, choisis avec autant de soin sa tenue, sa coiffure c’est a la fois pour elle mais aussi pour nous séduire un peu plus. Nous tombons sous vos charmes, nous sommes comme envouté. Les femmes ont peut être une vie complexe, mais nous les hommes sommes presque vos esclaves. Un sourire de vous et notre cœur fait des bons, si vos yeux versent une larme on a l’impression que c’est tout le bonheur du monde qui a quitté notre corps. Il y a des tentations en chaque femme, mais il n’y a de perfection qu’en celle que notre cœur choisit. Je t’assure que j’accompagnerais volontiers ma petite amie dans ses séances de shopping, mais de un je ne suis pas certain de tenir le choc et de deux, je crains fort qu’il nous faille attendre encore un peu avant de nous exposer en public.

Mouia, tu as certainement raison, ma réputation ne doit pas voler très haut. Je dois être l’un des plus grands fouteurs de trouble de notre génération, je dois détenir le record de perte de point en une seule nuit et je dois surement être le seul à avoir tellement poussé a bout une serpentard qu’elle m’a transformé en chèvre. Oh, mais je suis heureux que tous les serpy connaissent mon noms, sauf que par moment c’est un peu lourd. Enfin, toute médaille a son revers, et je devrais m’estimé heureux que l’on me connaisse comme James et non comme Potter.

Nous sommes à présent les deux sur la piste de danse. Silice m’apprend les prémices de ce qu’il y a à savoir pour ne pas ressembler à un pachyderme dans un magasin de porcelaine. Je dois paraitre un peu lourdot, mais je fais des efforts. Nous sommes partagés entre fou rire et sérieux. Je me dis que si le serpy qui court après Silice venait à apparaitre là, maintenant, nous n’aurions surement aucun scrupule à lui faire oublier la scène qu’il aurait entrevu.

- ton élégance naturelle... Et bien tu chasses ton naturel si souvent que j'ai du mal à te voir élégant.

Je regarde mon pyjama en pouffant de rire. On a la classe ou on ne la pas. En ce qui me consterne c’est évident que je ne l’ai pas.

-Ha mais ça c’est parce que je ne veux pas ressembler a un serpentard. Ils mettent toujours en avant leur élégance naturelle, alors tu comprends, j’ai pitié d’eux. Je me dis que si je laissais parler la mienne de classe naturelle ils seraient tous dans l’ombre. Alors bon, déjà qu’ils n’ont pas grand-chose pour eux, il faut bien que je leur laisse ça. Et puis quoi, il n’est pas sexy mon

A nouveau me voilà pris d’un fou rire. Sexy n’est pas le mot que l’om emploierait pour décrire ce qui me sert de pyjama. Encore heureux que je ne porte plus ceux avec les deux gros ours sur les fesses.

- Et bien, je ne sais pas si je vais te rassurer ou te désespérer entièrement James, mais elle doit t'aimer car une fille qui ne t'aimerai pas ne prendrai pour rien au monde le risque de t'emmener dans une soirée Uppée.

Elle a tout a fait raison, personne de saint d’esprit ne m’embarquerait dans une soirée ou tout le haut gratin sera présent. Personne de saint d’esprit ou alors personne n’ayant pour moi les sentiments que mon Elo me porte.

-L’amour rend aveugle Silice, elle n’a surement pas remarqué que je tenais plus du balourd qui fait toujours des gaffes que du mec qui sait se tenir en public. Ceci étant, il est hors de question que je lui fasse honte.

Voilà tout à fait c’est hors de question. Et d’ailleurs c’est pour ça que je suis à présent en train de compter mes pas tout en faisant tournoyer ma complice. Un, deux trois…Un, deux, trois,…un, deux, trois, on tourne…un deux trois…on tourne

- C'est bien James ! Tu y arrives !

Un deux trois, je sourie comme un idiot en me resservant un verre. Silice m’encourage et je me sens d’un cou bien plus doué que ce que je ne pensais. Je sais plus si je rie parce que la situation est comique ou bien si c’est parce que je suis un peu pompette. Enfin, peu importe…un, deux, trois…

Pause !

Youpi hou, le mot magique. Je me laisse tomber sur une chaise tandis que Silice vérifie que nous n’auront pas droit à une visite impromptue. Visiblement le bouffon vert n’est pas sur ses traces, on est encore loin du fin limier hein..Heureusement pour nous…

- Impossible is nothing ! J'ai appris à valser... je ne sais vraiment plus où... mais je me suis entrainer l'été dernier en Russie. C'était fun ! J'y allais pour voir leur technique de distillation de vodka ! C'était un séjour très intéressant.

Je manque de recraché ce que j’ai dans la bouche. Pour le coté garçon bien élevé il faudra que je repasse un autre jour. Heureusement j’arrive à avaler, m’étouffant a moitié. Maintenant je tousse comme un malade et j’ai la gorge qui brule, mais ce n’est pas grave.

-En Russie ? Par Godric mais qu’est ce que t’es allé fiche en Russie ? Haha, distillation, vodka…Silice, ma chère cousine, nous n’avons peut être pas les mêmes valeurs en matière de dance mais il est manifeste que nous parlons le même langage. Je commence à comprendre comment une petite rouge aux allures innocentes peut détenir la meilleure des recettes en matière de Vodka.

Je lui adresse un clin d’œil complice. Qui un jour a goutté a la boisson des Dieux que Silice garde en réservé trouvera a tout jamais toute autre vodka soit fade soit tout simplement imbuvable, comme celle que nous sommes en train de boire d’ailleurs. Silice semble de remémorer son voyage, a voir l’éclat dans ses yeux je devine que c’est pour elle un souvenir intense.

L’alcool a-t-il le pouvoir de délier les langues ? C’est fort probable. Je redeviens sérieux et attentif tandis que Silice me raconte sa vie. Je la laisse parler, je ne l’interrompe pas. J’ai comme l’impression que ce n’est pas une chose dont elle parle facilement. D’une certaine manière je reconnais en Silice un peu de la vie de mon père. Même si leur enfance n’a pas été rose, ils ont tout de même grandit et sont devenus des gens bien.

- Mais, James, je t'en pris, une faveur, ne me plains surtout pas, j'ai une belle vie !

J’acquiesce de la tête. Non, je ne vais pas lui faire le cou du jeune homme compatissant et emplie de pitié à son égard. Elle à l’air de bien vivre les choses, d’être heureuse a sa manière, n’est ce pas le plus important finalement ?

-Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort ? Je crois que c’est la phrase qui te conviendrait le mieux. Tes débuts dans la vie n’ont pas été simple c’est le moins qu’on puisse dire mais je t’ai observé Silice. Qu’importe si tu n’as pas eut de famille parce que tu as sut t’entourer de gens qui t’aiment comme tu es et qui te suivront partout ou tu iras. Tu as des amis fidèles, et je crois que c’est là la plus belle des familles que l’ont puisse avoir. Finalement Sil’ on ne saura jamais si ce que tu as vécu est un mal pour un bien, mais ce qui est certain c’est que ce sont toutes ces épreuves qui ont fait de toi ce que tu es aujourd’hui. Et je crois que tu peux être fière de toi.

Je lui adresse un large sourire. Oui, elle peut être fière parce qu’a sa place nombreux sont ceux qui auraient put mal tourner. Voldemort en est un très bon exemple. Je ne connais pas bien le frère de Silice, encore un sujet que l’on aborde peu a la maison. Mais je respecte son jardin secret, j’estime avoir déjà bien assez mit mon nez dedans pour la soirée.

La gryffondor ne perd pas le nord et ne me laisse pas me reposer sur mes lauriers. Là voilà a nouveau debout, prête à me prodiguer son expérience.

- Bon, on n’a pas fini, nous ! Donc, tu vois, lorsque l'on valsait, on est resté sur environ... trois mètres carré, on va tenter d'élargir le périmètre. On va même commencer très dur, tu voir les tables, imagine que ce sont d'autre couples, tu vas essayer de nous faire slalomer entre toutes ses tables, si tu y arrives, je les mets en mouvement pour faire comme si tu te trouvais dans un vrais bal. Amenons un bal Upper à Poudlard !

J’explose de rire. Je sens que ça va être un carnage, mais en même temps il fait bien en passé par là. Je me remets donc en position et commence à slalomer entre les tables. Un deux trois, un deux trois, un deux…Aie, je viens de me cogner dans une

-Oh pardon madame, je suis confus par autant de maladresse.

C’est en ses termes que je m’adresse le plus sérieusement du monde à cette pauvre table. Et bien quoi ? Il faut bien que j’apprenne aussi à avoir un langage châtié si je veux pouvoir me fondre dans la masse.

-Tu réalises, un deux trois, que si, un deux trois, tu mets les tables en mouvements le risque que je t’envois, un deux trois, a l’infirmerie sera multiplié par deux ?Et dans ce cas,même si tu auras une bonne escuse pour ne pas aller en cours, je me refuse a devoir subir l'air éffaré de l'infirmiere quant on lui dira comment tu es arrivé là.

Tout en lui parlant j’ai réussi à conserver le rythme. Waouh je m’épate moi-même. Sans compté que je rie a nouveau.