Retrouvailles dont on se passerait. -Sand =D-

Grand retour en Angleterre après des années de visites, des année... en fait, je suis partie de Londres, il y a quelques années, oui.
J'aime découvrir le monde, voyager, changer de métier, m'installer quelques mois puis changer de vie, j'aime aussi laisser une marque dans la mémoire de quelqu'un. Oui et ça fait très très longtemps que je ne suis pas venu ici... trèèèèès longtemps, en fait, c'etait après une rupture, oui, j'ai fui, quoi ? Nan, je n'était point malheureuse car cette fois-ci c'etait moi la briseuse de coeur, oui, c'est moi qui est quitté ce jeune homme...
Non, ce n'etait pas un jeune homme, c'est ça le problème d'ailleurs, il n'etait pas assez jeune à mon gout, trop d'équart, oui, 6 ou 7 ans ? Sand, redis le moi ...
Je m'embrouille, en fait je viens de capter que je vous ai menti, je suis revenu entre temps, passer de temps à autres dans le quartier, dans mon pays natale mais là, je reviens pour de vrai, pour de bon, pas pour deux semaines, non, je suis une folle, je reviens pour... jusqu'à ce que j'en ai marre.
Sans Sand Unless, je ne serais peut-être pas parti aussi longtemps mais j'etais jeune et folle 19 ans, et à 19 ans, on a besoin de faire le point, je suis parti en Pologne, c'etait un coin pommé comme on en trouve rarement, mais j'aimais bien, c'etait Tchetchneck, oui, c'etait sympa, lorsqu'on me parlait, je ne comprenais pas et je parlait dans ma tête en anglais, le polonais ne pouvais pas troubler mon esprit, je ne le comprenais pas... Ca a marcher un temps, puis j'ai commencer à les comprendre, j'ai changé de pays et ainsi de suite, je suis à présent polyglote !
Oui, comme quoi on peut arriver à tout dans la vie.
Un petit guide du routard, un peu d'argent pour vivre et un peu de temps et on s'habitue à la langue, on arrive même à parler, c'est ça ou tu meurs de faim, de soif, de froid, de chaud, de déshydratation, de pendaison, ou bien plus encore...
Je dois avouer que les bases que j'ai en magie m'ont aussi beaucoup aider.
Enfin bref, tout ça pour vous dire qu'une polyglote magicienne revient dans sa contrée natale !
Et en attendant de me trouver un baraque à Londres, enfin un studio, ou plutot un petit appartement, tout petit vu mes moyens, et ben je claque tout mon fric dans les hotels.
En ce moment, je réside au chaudron baveur, là-bas je retrouve tout plein de souvenirs. Je me balade sur la chemin de traverse, une glace à la main, je fais du leche-vitrine... Ca fait du bien de revenir au pays, l'anglais me parait presque étrangers après quelques mois passé en France, mais ici, je ne suis pas une étrangère, c'est à la fois frustrant, fun, et presque... normale.
Le soleil brille presque entre les nuages opaque courant à Londres, le printemps est bien installé à présent...
Il faudra que jue revoie des personnes, toutes les personnes qui m'ont marqué ici, beaucoup, oui, il faudra toutes que je les revoie, sauf une peut-être, une qui doit me haïr, cette personne, j'ai déjà du vous en parler ... Sand Unless. Je sourie et continue de manger ma glace, je ne sais pas réellement pourquoi je l'ai quitté, la peur d'aller trop loin, on était amoureux, du moins, moi j'étais amoureuse, il était celui que j'aurais voulu épouser, beau, sympas, avec de bons gouts, une étincelle de folie dans le regard, un sourire magnifique lorsqu'on avait le bonheur de le faire sourire, il était fou, il m'acceptait tel que j'etais, c'etait celui que j'aurais pu épouser, oui, et c'est ça le problème, je ne pouvais pas arrêter de vivre, me caser à 19 ans, lui, il avait 25 ou 26 ans, il n'avait plus peur de ça...
Nan, il était trop vieux pour moi, comme j'etais trop jeune pour lui et lui, doit me hair, tant pis, je vais m'en remettre, il ne faut pas que je le vois maintenant... non, je veux tous les revoir sauf lui.
J'ai tout de même eu la franchise de lui dire que je le quittait en face, mais il n'aura pas eu la chance de pouvoir me rattraper car j'ai pris le premier portoloin pour Varsovie, c'est à dire le portauloin qui partait 15 minutes plus tard.
Il doit me hair.
Bon, j'ai fini ma glace, il ne faut plus que je pense à lui, il va encore me pourrir la journée sinon.
Je jette le cornet, j'aime pas manger le cornet aussi maussi que de l'hostie mouillé...
Je rentre chez Fleury & Bott. Cet endroit, c'est le même que j'ai laissé, que j'ai abandonné il y a 3 ans. Je passe dans les rayons en caressant les couvertures de livres, j'adore faire ça et je ne peux pas m'en empêcher.

J'ouvre les livres, je feuillette sans même regarder les pages, juste sentir l'odeur des pages, juste écouter le bruit qu'elles font toutes ensembles.
Rayons histoire, l'histoire c'est interessant malgré tout ce que je peuvent dire les élèves de Poudlard, non, je ne sais pas à quoi ressemble un cours à Poudlard, non, moi, c'etait mes parents qui me faisait ses fichus cours... et le cours d'histoire était l'un de mes préférés, surement pour la promenade qui accompagnait ce cours, c'etait l'un des seuls cours où l'on marchait en apprenant.
Ouais, je parcours les rayons étrangement déserts... nous ne sommes donc pas en période de vacances, nous devons être un jour de semaines, je me souviens d'un temps ou Fleury & Bott était pris d'assaut tout les week-end.
Je souris, j'ai le magasin à moi toute seule... ou presque.

Je me hais.
Sincèrement je me hais.
Où suis-je ? Dans un chambre d'hôtel.
Pourquoi ? Parce que Lizzie m'a quitté.
Et ouais.. Triste sort que le miens. Triste vie que la mienne.
J'vais suicider. Franchement.
En plus, pour rien arranger le ministère m'a collé un abruti au basque pour soi disant surveiller mon travail. Allez bientôt je suis viré aussi.
En faite.. En vérité ça fait deux jours que je suis dans cette chambre. Deux jours que j'ai pas bougé du canapé, deux jours que je regarde fixement le mur devant moi. Allez à ce train là demain je meurt de déshydratation.
GRRRRRRRR
Ta gueule.
GRRRRRRRRrrrRRRRRRRR
Ta gueule j'te dis.
GRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRR !!!
…
Tain. Foutu estomac. La grève de la faim c'est décidément pas pour moi. Il cri à la mort ce sale traitre. Nan mais c'est tout j'suis déprimé. J'vais pas aller manger maintenant.. Allez si le suicide ne serrait que plus rapide. Le yaourt périmé. Rien de plus mortel.
Pathétique. Je suis pathétique.
J'pue le chacal en plus. Deux jours que j'me suis pas laver... Ah j'me dégoute moi même.
Mais allez Sand reprend toi.. Ce n'est qu'une femme !
Ben nan justement T_T.
De toute façon c'est toujours pareil. Ça se finit toujours mal.
Pfff l'amour c'est nul.
Renafoutre. Me met en grève. Fini le sexe, fini les femmes, fini l'amour.
Tout compte fait.. Juste fini l'amour.
Ah mais nan.. Faut pas que je redevienne comme avant nan >_<.
Et puis c'est pas encore fini avec Lizzie j'ai toujours une infime chance qu'elle me reprenne.
T'façon si elle me reprend pas, j'me fini à la vodka et au somnifère. Je sais très lâche comme procédé le chantage.
Ça m'empêchera pas de le faire.
Bon quel heure il est... 03:14 .
Hum. C'est vrai qu'on voit pas le temps passait dans une chambre d'hôtel close.
Je soupire. Allez, dormons un tit peu, j'irais voir Lizzie tout à l'heure.

Et ainsi presque dix heures plus tard je me réveille dans le même fauteuil qu'hier au matin. Nyuh. Pas confortable ce truc n'empêche j'dois avoir une trace rouge sur le visage.. Ah vie de merde. Bon allez hop hop hop on se reprend ! Je me lève. J'vais me faire à manger – par là j'entends que j'appelle un livreur de pizza oui oui .. Quand on a faim et pas envie de cuisinez on est près à manger tout et n'importe quoi à n'importe quel heures. - . J'vais me laver et m'habiller. \o/
Tiens pour m'habiller j'vais choisir des couleurs jovial peut être que ça me remontra le moral !
Veste violette, t-shirt orange, pantalon bleu et chaussure noir et vert fluo. Hum manque quelque chose.
Tac, cheveux avec des reflets bleue.
Oui.
Quand on est déprimait.
On a des idée bizarre.
Bref, mon livreur arrive, j'avale la pizza en quoi ?
1 minute 40 secondes... Chrono ?
J'avais faim hein..
Sur ce bref retours à la salle de bain j'ai pas envie d'avoir une haleine de chacal et y'a ce nouveau dentifrice avec une silice nettoyante XD.
Comme quoi même les gens les plus classe peuvent être pourris par une pub. *PAN*

Il est à peut près 15 heures quand je sors de l'hôtel sous le regard étonné du concierge. Il doit bien se demander qui je suis et ce qu'il reste du pauvre type qui est arrivé y'a deux jours.
C'est marrant hein... Mais plus j'avance, moins j'ai envie d'aller voir Lizzie.
C'est pas que j'ai pas envie en faite. C'est que je sais qu'elle va me refoutre la porte au nez ou m'envoyez un sort dans la gueule ou pire elle est avec son grand père et lui il me kadavrise.
Bref, j'vais me donner du courage avant !
J'vais aller au chemin de traverse \o/.
Héhé... Avec mon look tout le monde me regarde bizarre ou admiratif ou dégoutté ou en se marrant. Tout dépens en fait de la personne et de son sexe.

J'entre chez Fleury & Bott. Et ouais. Même pas un bar ! Fleury & Bott wahoo ! J'ai vraiment décider de me flinguer moi.. J'aime pas lire, j'sais pas pourquoi j'suis entré ici mais v'là j'passe entre les rayons, j'fais sembler d'être intéresser par les livres – ce qui n'est en soit pas du tout le cas - .
Soupire.
Et là. C'est le drame.
L'apocalypse.
La fin du monde.
L'ouragan.
Le jour d'après.
2012.
Je fonce dans quelqu'un.
Et pas n'importe qui...
Helen Trust.
Mais qu'est ce que je t'ai fait dieu ? T-T

Sand || « Oh putain génial ! J'pouvais pas tomber sur mieux ! »

Ouais. Parce que Helen, c'est la seule femme qui m'avait quitté ! La seule ! Et en plus elle était parti de je sais plus qu'elle pays après. Sans doute ronger par les remord è-é' ou pas en faite. Bref, … Pourquoi ? Pourquoi ? POURQUOI ? Il faillait que je tombe sur elle. C'est une sorte de message c'est ça. Elle revient pour me dire. Lizzie va te quitter aussi et ne te reprendra jamaiiiiiiiiiis @_@.T-T.
M'enfin quand même.. D'un coté ça m'rassure de voir qu'elle est encore vivante. Puis de l'autre ça m'emmerde de tomber sur elle maintenant. Dans d'autre circonstance peut être quoique. Nan j'la hais ouais è_é'. Parce que c'est trop une méchante. Mais en même temps je l'aime encore, ouais parce que j'ai pas pu lui briser le cœur è_é'. C'est du travail non fini ça ! Quoique qui sait peut être qui si elle m'avait pas lâché on serrait marié ! Et peut être même en train de divorcer maintenant ! Et ouais.. T'as manqué quelque chose.

Sand || « Alors enfin de retour en Angleterre ? Les vieux te manquaient ? »

Quoi ? Moi j'ai toujours pas avaler la pilule. Ouais. Nan mais voilà, elle m'a quitté et elle est partie. J'avais même pas pu la retenir ! J'étais trop sur le cul qu'elle me quitte. J'ai rien vu arrivé. Quand j'me suis réveille de ce cauchemar. Elle était déjà parti. J'me rappellerais toujours. Un portoloin. Une destination. Sa main dessus. Et d'une seconde à l'autre. Plus d'Helen.
A partir de ce jour. Je me suis mis à la haïr.
Puis t'façon. Elle pourra jamais trouvé mieux que moi d'abord ><'. Parce que d'abord d'après sorcière Hebdo je suis the sexiest man alive. Et ouais et ouais. T'es deg' de m'avoir quitté maintenant hein ?
Enfin bref, malgré tout ces pensées et mes paroles ma foi agressives envers elle, je reste là juste en face d'elle. Je la dépasse toujours de quelques centimètres. Bref, mon venin à présent lancé je m'en voudrais presque. Parce que maintenant c'est sur elle voudra sans doute plus jamais me voir T-T'.
Shit.
Pourquoi j'suis méchant ? T-T'.
« T'es pas méchant... T'es qu'un pauvre con. ».
Merci dieu –'.

Cité magique à travers le monde, endroits à ne pas manquer, le guide du sorciers routards France, le guide du bon voyageur magique. Je suis au réyons bouquin de voyage, un sourire sur les lèvres, un sourire marqué. Je me prendrai bien des vacances encore, encore... Non, non... je ne peux pas voyons... je viens de revenir en Angleterre, j'avance dans les rayons, regardant avec envie un tas de destinatioons et prend un livre sur l'Olympe, la citée des dieux pour les moldus.
Pour nous, l'Olympe est juste le paradis terrestre, la magie y est omniprésente, pas besoin de baguette pour exercer la majorité des sorts, un endroit de rêve, je n'y ai encore jamais mis les pieds, mais pour une fois j'aimerais partir avec quelqu'un, être ébahie accompagnée, sourire à un ami ou à quelqu'un qui représente plus encore pour moi.
Ahem, je referme le livre. Un bruit feutré.
J'avance parmis les rayons, une glace apparait devant moi, je me regarde rapidement, bronzée... je suis bronzée et ce beau bronzage va bientot s'effacer, les nuages de Londres l'effaceront rapidement, un peu trop rapidement. Je détourne le regard avant d'avoir à nouveau des envies de voyages, l'Angleterre eszt mon pays natale, c'est celui où j'y ai fait mes plus belles rencontres... Celui où je n'etais en générale pas seule.
Je marche puis décide de revenir en arrière, de quelque pas, je vais le prendre toàut compte fait ce bouquin sur l'Olympe, ça me servira, j'en suis certaine, un jour ou l'autre, peut-être dans une vingtaine d'année, qui sait ? Mais, il me servira...
Allons dont vers les nouveautés et les best-sellers, c'est en générale là-bas que l'on trouve les plus gros navet de la littérature magique et moldue réunies, mais c'est marrant.

Argh, je suis plaquée sur une étagère de livre, un bourrin m'a foncé dessus, cfomme si j'etais inexistente. Il relève la tête, fluo le mec... il est éblouissant et pas dans le bon sens... Ses cheveux sont bleus, sa veste est violette, son t-shirts est orange, ses chaussures fluos mais quelle hor...
Et je suis sortis avec ce mec.
Je suis tout simplement choquifié, je me dégage de son sous ses bras pour regarder Sand Unless, son visage n'est pas joyeux, ses traits sont tirés mais ses vêtements sont plus que terrifiant ! Il ressemble à un ados attardés, il n'y a aucun doute, c'est bien l'homme qui m'a aimé, c'est en tout cas l'homme qui fait la couverture de Sorcière Hebdo de ce mois-ci... Elles ont sortis le top des hommes les plus sexy des deux mondes réunis, Sand était apparu largement en tête.
Je recule terrifié, je dois paraitre horrible aussi, les yeux rond, tenant mon livre comme un trésor.
Non, non, il y a bien pire que tout ça, bien pire que sa coiffure, que son accoutrement, il y a ses yeux, horrifiés, ses yeux torturés et notre passé, la dernière fois que je l'ai vu en cher et en os... Nan. Ce mec me haie, et il a une baguette dans sa poche.
Je recule encore d'un pas avant de m'arrêter pour soutenir son regard et même lui sourire, malgré tout ça, il m'a manqué... beaucoup... beaucoup trop. Mais il a dérapé, je savais pas qu'il pouvait passer du statut de bel homme stylé à homme à peine pubere fluoré. C'est terrifiant de voir quelqu'un plonger dans la démesure et la stupidité en si peu d'année.

« Oh putain génial ! J'pouvais pas tomber sur mieux ! »

Je souris, pluslargement, il n'a pas l'air heureux de me voir. Et pourtant, je suis là. Je retiens un Saaaaaaaaaaaaaaaaaaand, cri de joie, non, ce cri restera bloqué dans ma gorge aussi longtemps que possible, je ne dois pas être heureuse de le voir, je ne dois pas paraitre heureuse de le voir, je devrais simuler l'ennui, la haine, faire comme si je ne ressentais plus rien pour lui mais je ne peut pas oublier ses yeux, les yeux de Sand, qui malgré toutes les extravagances de sa tenue restent les mêmes. Je recule d'un troisième pas, je ne dois pas avoir l'air de vouloir lui sauter au coup.

- Sand Unless, quelle surprise !

Je souris à nouveau, d'un sourire plus pâle, plus serein, plus sincère, d'un sourire d'amis, sauf que l'amitié c'est un sentiment réciproque et l'homme en face de moi me haie, plus que tout.

« Alors enfin de retour en Angleterre ? Les vieux te manquaient ? »

Je regarde Sand avec des yeux rond... Tout me revient en mémoire. La course, le sourire, ses yeux noirs, presque triste, comme s'il avait ressenti une expression, son air surpri lorsque je lui avais annoncé la nouvelle et la dernière phrase que je lui avait balancer.

"Sand, ne m'en veux pas, ça n'aurait jamais coller entre nous, tu es trop vieux..."

Ouais, une phrase dans le genre, cette phrase. Je déglutis, j'avais agrémenté le tout d'un leger sourire et lui avait même fait un signe de main avant de partir et de claquer la porte. Un quart d'heure plus tard alors que je portais la main au portauloin, je l'avais vu, du coin de l'oeil, comme s'il m'avait suivi. Il m'avait suivi.

Je fixe les mêmes yeux, mon sourire s'efface, j'ai été trop dur, j'etais une gamine, en trois ans on murit, surtout à mon âge.
Bon aller, faut trouver quelque chose à dire, je lâche mon livre sans m'en apercevoir, il fait un bruit sourd en tombant sur le sol et puis merde, il attendra, ce n'est qu'un bouquin, un objet inanimé.
Je m'avance d'un pas cette fois, me mordant à demi la lèvre, je fixe Sand dans les yeux, il à l'air de se souvenir de moi, on a du rester que quelque mois ensemble, 4 mois tout au plus, j'ai été lâche envers lui.
Je m'avance jusqu'à pouvoir lui poser la main sur l'épaule et un nouveau sourire apparait sur mes lèvres, plus frais.

-Sand... Je suis ... vraiment ... désolée

Bon, ça suffira peut-être, nan ? Il s'attend pas à ce que je le supplie à genoux de me pardonner, il est trop vieux pour moi, il était trop vieux pour moi. Je le lache et me retourne pour aller chercher mon livre écrasé au sol, il est trop abîmés pour que je le repose dans le rayon à présent. Les Best sellers et autre navet ne m'attire plus du tout et je repasse devant mon ancien amoureux pour aller vers la caisse.
Sans vraiment comprendre ce que je fais, je lui lance un clin d'oeil, un sourire.

- Viens.

On verra bien comment il réagit, une librairie n'est pas le meilleur endroit pour parler, déliberer, s'engueuler, se retrouver. Et Sand dans une librairie c'est comme Spiderman à L'Ile de Ré, Claude François à castorama... etc. Nan, Sand + librairie = Valeur interdite, stupide et impossible.
Je paye mon livre rapidement, et pense déjà à la suite des évenements, je voudrais connaitre la vie de Sand, savoir s'il s'est remarié, s'il a accedé au titre de Directeur de Poudlard ou s'il a été recalé et dire que je l'ai expulsé de ma vie, deux jours avant qu'il sache s'il était embauché ou pas... J'aimerais lui parler dans un pub, une de nos sortie favorite, j'aimerais lui parler dans LE bar dans lequel nous trainions tout les soirs.
Encore fait-il qu'il me suive...
Je me retourne, suspense...

Elle est surprise de me voir ? Et moi alors é_è'... Ma chère briseuse de coeur.
Helen Trust.
L'un de mes grands amours aussi – ou pas -
Enfin si quand même j'étais resté 4 mois avec elle. Tu rends compte ?
Je sais plus si j'l'avais trompé durant notre relation. Sans doute, mais j'étais assez discret pour qu'elle ne remarque rien. Oui et après j'ose me plaindre qu'elle m'ai laché.
Parce que d'abord c'est même pas pour mon coté volage qu'elle est partie. Nan nan.. A cause de mon âge !
Naméoh.. C'quoi c't'excuse à deux balles ! Si j'étais trop vieux fallait me le dire dès le début hein pas attendre que je m'attache.
N'empêche qu'elle me sourit là. Nyyyyyyyuh... Elle est toujours aussi jolie é_è'. Mais moi je lui lance un regard froid et bien méchant. Ouais ben c'est tout hein.. J'lui en veux même après 3 ans.
C'est la dure loi de la vie certain murissent d'autre non.
Elle continu de me fixer un instant avant que son sourire ne s'efface. Shit, en même temps j'attendais à quoi ? Elle allait pas sourire comme une idiote 130 ans avec moi qui tire la tronche devant.
Et badaboum.
Elle fait tomber son livre.
J'lui fait toujours autant d'effet apparemment Cool

.
Elle s'avance vers moi, en se mordant la lèvre... Oh mon dieu oh mon dieu. Quand elle fait ça... On sait jamais ce qu'il y a derrière. Ça peut être la meilleure des surprise comme le pire des cauchemar.
Elle me fixe, je fais de même. Imprévisible. Elle est complètement imprévisible. J'ai bien peur que d'un coup elle sourisse, me fasse un signe de main et transplane... Là.. Je crois que si elle fait ça. Je la détesterais pour de bon.
Mais non elle continu de s'avancer jusqu'à poser sa main sur mon épaule. Je la regarde un peu pris au dépourvu. Moi qui m'attendais à bien pire.
Et elle sourit à nouveau.
Ah je fond.
Elle m'éneeeeeeeeeerve !
Tu m'auras pas avec tes sourires >.<'. Non non non non non non et non.

Helen || « Sand... Je suis... vraiment... désolée. »

O_o'.
Pardon ?
J'ai mal compris là.. Helen qui s'excuse.. Waaaaah... C'est la news du siècle. Waaah... J'suis choquifié là.
Je rêve.
C'est ça je suis en plein rêve. C'est pas possible autrement.
Ben apparemment si vu qu'ensuite, elle me lâche, ramasse son livre et quand elle passe devant moi, elle me lance un clin d'œil suivie d'un sourire.
*-*.
She's beautiful.
J'viens de me rappeler pourquoi j'étais resté aussi longtemps avec elle. C'était pourtant simple.
Elle était et elle est toujours complètement indomptable et imprévisible.
La preuve encore aujourd'hui.
D'ailleurs après tout ces gestes, elle me sort, enfin m'ordonne presque. - Oui c'est une femme autoritaire, les hommes elle les mènent à la baguette \o/ -

Helen || « Viens. »

Qu'est ce que je fais.. Je la suit ou je la suit pas.. Une partie de moi m'hurle
« VAS Y SUIT LA CA FAIT TELLEMENT DE TEMPS QUE T'AS ENVIE DE LA REVOIR ! SUIT LA è_é' »
Alors que l'autre me dit
« Mais qu'est ce que t'en a à foutre de cette … Immonde garce qui t'a quitté comme une veille chaussette je te le rappelle. Vieille ahaha c'est justement ce qu'elle te reproché =D »
é_è'.
Que faire que faire...
Ben disons que pour l'instant je bouge pas trop, je reste là à la regarder payer son livre à la caisse.
Suivre ou ne pas suivre. Tel est la question.
Bon … Après tout ça me ferra pas de mal de discuter un peu avec elle. Au moins pour savoir ce qu'elle a fait durant ces années.
Et puis aussi j'aimerais bien savoir où elle est partie. Les pays qu'elle a visité et tout ça. Puis tant qu'à faire lui faire regretter de m'avoir quitté comme ça è_é'.
Oui je suis très rancunier. Remarque là j'pourrais lui faire le coup de l'homCme fier qui se barre.
Sauf que... V'là quoi.
Un, pas sur que ça la touche plus que ça.
Deux, j'ai pas la moindre envie de partir sans avoir échangé au moins un mot gentil avec elle.
Trois, y'a pas de trois mais c'est l'principe mettre trois trucs comme ça..
Bref, elle avance avec son nouvelle achat … Et moi comme un bon petit garçon je la suit.
Bah oui, ma première voix intérieur a gagné é_è'.
Quand elle se retourne vers moi pour voir sans doute si je la suis je ne peux pas m'empêcher de lui dire.

Sand || « Comment tu m'énerves... >.<' »

C'est dans ces moments là qu'on remarque à quel point je suis un homme illogique. Elle m'énerve mais j'la suit. Ceci dit je peux toujours dire que je la suit parce qu'elle a de belles fesses =D.
Sauf que ça ferrait quand même un peu – beaucoup – pervers. Okay d'accord je suis pervers mais là j'ai pas vraiment la tête à ça hein ><'.. Donc si je la suit c'est par envie et curiosité.
Oui parce que je considère que c'est elle qui m'invite là sauf que j'ai aucune idée de où elle m'emmène, ni pourquoi.
Tout ce que j'espère c'est qu'elle a des sujets de conversation.
Nous sortons de la librairie. Nous sommes fruuuuuuuuuiiiiiiiiiiiit *_*.
Je suis toujours Helen tranquillement sans rien dire. S'en est presque étonnant puisque d'habitude je raconte toujours ma vie. Genre je suis LE type super important. En même temps c'est pas comme si j'avais besoin de la raconter ma pauvre life. Les journalistes le font pour moi.
Nyuuuh é_è'... J'ai peur. Imaginez il me photographie alors que je suis habillé comme ça é_è'..
Oh shit j'y avais pas pensé à ça en sortant ce matin. Bon tant pis, on le met sur le coup de la déprime.
Déprime qui soit dit en passant c'est envolé depuis que la perspective de passer un peu de temps avec Helen est entré en compte.
M'enfin cela dit. J'lui sors assez sarcastique et peut être même un peu cynique.

Sand || « Dis tu m'emmène où là ?
Si c'est l'hôpital psychiatrique essaye pas ils m'ont déjà refusé. »

Ouais bon.. J'ai jamais dit que j'allais tout de suite être gentil avec elle.
Elle m'a quand même largué ! Alors que moi j'l'aimais é_è'. Puis c'est pas comme si elle m'avais laché au moment où y'avait le calme plat dans ma vie.. Nan nan elle avait attendu le J-2 de quand j'allais savoir si j'étais promu directeur pour se barrer é_è' .
Vil femme. Vil vil vil vil femme.

Je me retourne et je suis simplement foudroyée par le regard de Sand.

- Comment tu m'énerves..

Je ris légerement et agite mon achat. Il me suit, tout est dans la poche, qu'est-ce qui est dans la poche ? Je n'en sais rien.
Le plus bel homme du monde me suit et mloi, je reste devant, ne me retourne quasiment pas, hum ouais, alors que je pourrais le cotempler, pas la peine, je connais déjà tout les traits de son visage par coeur et j'aime être là, à mener, être devant, lui, il me suit, je lui jette des regard furtif pour être sur qu'il reste à mes coté, mais vu le bruits de ses pas contre le pavé, je sais qu'il est derrière moi. Je le sens.
A chaque regard que je lui jette, je suis presque outrée par la tournure qu'à pris sa vie, il en est tombé bien bas, tout chez lui est fluo... , dans le style pré-pubère, on ne fait pas mieux, je dois avouer que ça casse, un petit peu tout le charme du tableau. Il est là, phosphorescent et il me suit, un gosse. Pas l'homme que je connaissais.
Il a mal tourner.
Mais ses yeux sont les mêmes, sa voix est la même, son esprit... ça j'en sais rien, mais il y avait trop de choses à supprimer chez lui que s'il a changé, c'est peut-être mieux. Hum, oui, son coté maccho et liubertin me genait. Il ne respectait rien et c'etait un nihiliste, voilà ces seuls défauts. Il a peut-être changé en devenant directeur, et est redevenu le même cette année en se voyant en gros plan sur les magazines.

- Dis tu m'emmènes où là ?
Si c'est l'hôpital psychiatrique essaye pas ils m'ont déjà refusé.

Il m'en veut mais il me suit, je souris largement, il ne le voit pas. Tant mieux, l'emmener à l'asile, en voilà une bonne idée, j'avais pensé à beaucoup d'autre chose bien mieux pourtant, laser game, paint ball, cinéma, faire la grande roue de Londres... Mais rien de tout ça n'est au programme rien de tout ça n'est de mon programme.
Je me retourne toujours souriante et continue à marcher, ouais, ouais,; à reculons uU.

- Et bien... je pensais que nous pourrions marcher tranquillement mais puisque tu as l'air impatient... Let's go !

Sans attendre sa réaction, je me retourne d'un bond et sprint, une petite course pour aller jusqu'à notre lieu de rencontre et là où l'on a passé beaucoup de temps lorsqu'on était ensemble, un café dans lequel je ne retournerais pour rien au monde sans Sand. Non, son âme, c'etait nous, sans lui, ce n'est plus rien.
Me voilà donc partie, je sprinbt, cours vite, très vite, mais trop lentement pour mon corps, mon métabolisme commence à se transformer. Non, non, ce n'est absolument pas le moment, personne de doit savoir. Un coyote dans les rues de Londres, ce serait louche. Je continue à courir cependant.
Je cours, je cours.
Je disparait.
Paf.
Je transplane à coté de Sand, sans lui donner le temps de comprendre, je lui prend la main droite et la serre, la serre fort.
Destinatioon à présent.
Au Purple.
Une fraction de seconde polus tard, je lâche la main de Sand et lui montre le café de la main.
La première fois que l'on s'est vu, la première fois que l'on s'est parlé.
Je souris largement et m'écarte un peu de Sand.

- Voilà, ça faisait longtemps. J'avais envie !
On entre ?

Je m'avance vers le battant en bois, guettant du coin de l'oeil une quelconque réaction de mon ancien amant.
Tout est allé très vite, je suis encore essouflée de mon sprint sur 500 mètres. J'aiu toujours aimé aller vite, avoir un meltingpot d'émotion dans mon coeur, dans mon cerveau, allégresse, envie, peur, rire, joie, nostalgie, choc. Paf, j'adore !
Sand aime-t-il autant ? That is the question.
Je m'arrête la main sur la poignée de la porte du Purple et lance un regard à Sand.