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 Bonnes Résolutions... à Noël ? -Jedusort-

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Auteur Message
Leonard Jedusor
6ème année Serpentard
Leonard Jedusor

Masculin
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Maison : est il utile de le preciser?
Emploi : étudiant et rebel
Humeur : mauvaise

Feuille de personnage
Côté coeur: Ma fée verte...Cherches pas, tu arriveras jamais à sa cheville ;o
Camp: Le mal
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Bonnes Résolutions... à Noël ? -Jedusort- - Page 2 Vide
MessageSujet: Re: Bonnes Résolutions... à Noël ? -Jedusort-   Bonnes Résolutions... à Noël ? -Jedusort- - Page 2 EmptySam 17 Oct - 22:44

Allen ne comprend pas. Allen ne sait pas. Allen est encore trop naïf. Allen veut cultiver cette impression qu’il contrôle toujours la situation. Il a besoin de se rassurer. Besoin de croire qu’il existe encore une alternative. Il a besoin de se rattacher à la minuscule possibilité que le monde ne soit pas seulement divisé en deux. Il voudrait continuer à croire que dans le monde ou nous vivons, la notion de neutralité existe encore. Il voudrait bien se persuader que ne pas être du coté du ministère ne le plonge pas forcement de mon coté.

Pour lui, venir à mes cotés représenterait une aide. Encore une chose dont il voudrait bien se convaincre. Comme tous ceux qui me redoutent, il aimerait être certain que, seul, je ne suis pas un danger. J’amorce un début de sourire sans aucune chaleur. Je ne sais pas ce que peux être « un film ». Je grimace devant ce simple mot. Lorsque je ne connais pas un terme, c’est qu’il vient a cou sur du monde des moldus. C’est comme s’il venait de polluer l’air pur de ma chambre avec ses propos. Comme s’il venait de salir mon territoire. J’ai en horreur les gens qui utilisent des mots appartenant à un peuple sous développé. Je déteste que l’on puisse suggérer que moi, Jedusor, je puisse avoir une quelconque ressemblance avec ces misérables insectes.

-Peut être que oui, peut être que non, Allen. Ou peut être bien que ton destin ne t’appartient plus. Peut être bien que contrairement aux autres, tu n’auras pas la douce sensation d’avoir vraiment put choisir ton camp. Peut être que c’est celui-ci qui te choisira. Et alors, peut être bien que cette fois, Allen, on pourrait croire que c’est toi qui te rattache a des chimères…Tu sais que nul ne pourra jamais mieux te comprendre que moi, Allen. Le ministère ferait de toi un animal de laboratoire, une marionnette qu’ils utiliseraient pour assouvir leur propre tranquillité. C’est pour cette raison que tu ne veux pas les rejoindre…pour cette raison aussi que tu viendras à moi…Parce que tu sais que seul moi te donnerai la possibilité d’être naturel, d’être toi.

Tous le monde vous le dira, ce qui fait la force d’un dictateur ce n’est pas le nombre d’homme qu’il a à son service, c’est sa capacité à convaincre. J’ai beau ne pas laisser les sentiments diriger ma vie, je connais le cœur des hommes. J’ai le discourt flatteur pour ceux qui ont besoin de briller, le discourt rassurant pour ceux qui crève de trouille devant ce qui les attend, le discourt motivant pour ceux qui se cherche encore. Je sais atteindre les cœurs des hommes. Je suis ce qu’on appel un bon orateur. Pour preuve, je viens de mettre Allen à nu. Son regard qui me fuie vaut tous les aveux. Je sens qu’un coté de lui m’admire quant son autre coté me redoute.

Allen a une grande capacité. Il suffira de lui donner un bon professeur pour qu’il mesure le pouvoir qu’il possède en lui. Je connais déjà le nom de celle qui sera parfaite dans ce rôle.

L’amour, encore. Ce sentiment est décidément un véritable poison. Comment peut il penser qu’on ne choisit pas qui aimer ? Bien sur que si on peut choisir ! De toutes les manières, la question n’est pas de savoir si l’on peut ou non choisir, la question est plutôt de savoir si aimer n’est pas tout simplement une erreur, une faiblesse. Oh, bien sur, on avancera que moi, j’aime Elynn. Bien sur que je l’aime ! Mais pas de cet amour irrationnel ou fusionnel. Elynn mène sa barque, je mène la mienne. Elle ne sacrifierait aucun de ses amis pour moi, je le sais. C’est précisément le fait de savoir cela qui là rend si unique à mes yeux. Elynn est à mon image, elle ne place pas l’amour en premier.

Je m’amuse à le voir me résister. Un petit duel de légilimencie me tenterait bien là…Mais non…Si je veux l’amener à me rejoindre, je dois pour le moment respecter certaine chose. Il sera bien temps, lorsque je lui aurai fait perdre de son humanité, de lui faire livrer ses secrets de lui-même.

-Bien sur que si, tu peux choisir Allen ! Ce n’est jamais que la peur de la douleur, la peur de la souffrance qui te fait aller vers la personne que ton cœur te choisit. Si tu lutte contre cette peur, si tu ne laisses pas ton cœur guider tes sentiments, alors tu deviens un homme libre ! Tout le monde sait qu’on ne meurt pas d’amour mais que l’on peut mourir PAR amour. Ne vois tu pas la nuance ? Ne comprends-tu donc pas qu’au final, tu as le choix face aux sentiments ? Et que, parallèlement, si tu laisse ton cœur te guider, alors tu deviens faible ? Avec ou sans Winster, tu aurais finis par attirer mon regard, Allen. Cela était fatal. Maintenant, la question serait surtout de savoir ce qu’il en est aujourd’hui de tes sentiments vis-à-vis de notre préfète…Oh, non, je ne te demande pas de me répondre… Rien, non, rien ne peut m’être interdit. Je fais ce que bon me semble. Bien sur que si, j’y arriverais ! Oh, évidement, tu lutterais, tu serais même probablement l’un des premiers à me donner du fil a retorde. Mais au final, je gagnerais, parce que c’est ainsi que finissent toujours les choses. Tu es sans doute doué, Allen, mais pas encore assez pour tenir un duel face a moi. Tu en ressortirais épuisé magiquement, voir, mort….

Mais pourtant, je ne fais aucun geste pour amorcer les hostilités. Mon regard reste braqué sur lui, limpide. Je ne cherche pas à me fondre en lui, je me contente de l’observer. C’est une vraie lutte intérieure qui se livre en lui. Une lutte que je peux percevoir dans son regard. Allen ne possède pas encore de masque pour cacher son effroi, ses ressenties. Je vois luire en lui la lourde angoisse qu’il puisse vraiment être ce que je dis. Une part de lui préfère ce mentir a elle-même, c’est cette même part qui éprouve le besoin d’entendre William me dire que non, il n’est pas comme ça.

Je pose sur lui mon regard calme, limpide. S’il a vraiment besoin de se mentir, alors soit. Je ne vais pas l’en priver pour le moment. Tôt ou tard, sa véritable nature se révélera, il n’aura plus aucun endroits ou se cacher. Je connais ce regard chargé d’angoisse sourde, ce combat entre deux parties de lui-même. Je connais cette voix, emplie de crainte. Oui, William Allen est en plein doute. Il ne sait plus ce qu’il est. Une victime ou un bourreau ? Et moi, je m’amuse à le voir se débattre, connaissant d’avance le résultat de cette bataille.

Je balaie d’un simple geste de la main ses protestations. Je n’ai que faire de sa peur d’être démasqué. Je peux lui donner la marche à suivre mais c’est à lui seul de se donner les moyens d’apprendre. Je lui montre le chemin, a lui de trouver la direction.

-Voyons, William, tu l’as dit toi-même, tu es intelligent. Tu sauras faire en sorte de ne pas être découvert. Je crains que tu n’aies pas compris, ce n’est pas une option que je te donne. C’est une obligation. Tu te doute bien que je ne peux me fier uniquement à ta bonne fois. Seule ma marque fera de toi l’un des miens. Mais si, mais si…Tu verras c’est une habitude à prendre. Il te suffira de porter des manches dans un premier temps. Si tu ne te montre pas dénudé en public, il n’y a aucun danger à ce que la marque soit vue. Après quelque temps, elle se fondra en toi, sera moins visible. Même bras nu, personne ne pourra la voir, sauf ceux qui la connaissent bien sur. Pour le reste…Je n’ai aucune crainte. Tu apprends vite, William. Quelques leçons suffiront pour t’apprendre à mentir, a garder un visage fermé et même….a garder ton calme.

Je lui adresse un sourire lourd de sous entendu. Je veux bien sur par là souligner par là ses nombreuses disputes avec Winster. En tant que porteur de la marque, il serait a son avantage d’apprendre a ne plus se laisser aller a certaine effusion.

Il n’apprendra pas par moi le nom de la mystérieuse gryffondor dévoué à ma cause. Il ne saura rien de plus que ce que je lui ai déjà dit.

-Oh, mais je te comprends. La différence vois tu, c’est que moi, lorsque je veux quelque chose, je suis en mesure de l’ordonné. Alors que toi, pour le moment, tu ne peux qu’user de patience et me prouver ta loyauté afin d’être mis dans le secret.

Un simple rappel des règles. Je suis en quelque sorte le roi et il est mon serviteur. A mes yeux, c’est déjà un très grand honneur que je lui fais. D’autre non même pas cette chance.

Je voie qu’il comprend vite. En effet, il n’a pas le choix. Il ne l’a jamais eut. En entrant ici, il a scellé de lui-même son destin. Je ne suis au final que le prolongement du bras de la destinée. D’une main ferme, je le redresse de manière a ce qu’il soit debout face a moi. Même en cette position, je reste supérieur à lui. Je suis le maitre, j’ai le pouvoir. Avec autorité et sans le quitté des yeux, je relève la manche de son bras gauche.

-Tu comprends vite, Allen…Et maintenant, serres les dents ! Je n’ai jamais aimé que le bruit des cries de douleurs autrement que ceux de mes victimes.

En d’autre terme, je ne tolère pas l’expression de la douleur chez mes mangemorts. Ils doivent me prouver leur force en restant impassible tandis que ma baguette leur brule la peau. Allen est le premier que je marque moi-même. Jusque là, c’est toujours à mon père que revenait cette tache.

Ma baguette décrit un cercle dans l’air avant de toucher le bras d’Allen. La peau devient rouge, une odeur de chair brulé se propage dans la pièce. Je dessine avec précision les contours de la marque, appuyant de manière a ce qu’elle s’imprime dans la chaire. La magie noire est puissante.

Enfin, au bout de quelques minutes de supplice pour Allen, de jouissance pour moi, la marque est en place. Elle est là, brillante d’un noir prononcé sous les yeux de son porteur. On dirait qu’elle le nargue. Et oui, Allen…te voilà devenu l’un des miens…pour toujours et à jamais.

Mo n regard se lève jusqu’à son visage qui reflète alors bien des expressions. Sans un mot de plus, je rabaisse la manche sur la marque.

-Tu peux utiliser un sortilège de glace pour atténuer l’effet de chaleur. Et maintenant allons nous coucher! Il se trouve que j’ai sommeil et nous aurons tout le temps demain pour commencer ta nouvelle vie.

Sans plus de cérémonie, je me recul dans mon lit, remettant mon oreiller en place. Allen est toujours immobile, comme interdit devant ce qui vient de se passer. Il faudra du temps avant que son cerveau ne réussisse à assimiler la nouvelle.

-N’oublie pas Allen…Dorénavant, tu es l’un des nôtres…Nos ennemis sont les tiens. Ne me déçois pas !

Une dernière menace qui claque comme une mise en garde. Derrière lui, on entend un clac, synonyme que la porte est a nouveau ouverte. Le piège libère sa proie…Mais celle-ci ne s’en sort pas indemne.

Sans attendre de savoir ce qu’Allen va faire, je m’allonge dans mon lit. Je n’ai pas la crainte qu’il m’attaque…il est encore bien trop sous le choc. Doucement, je sombre dans le sommeil. Demain est un autre jour, n’est ce pas ?
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Bonnes Résolutions... à Noël ? -Jedusort- - Page 2 Vide
MessageSujet: Re: Bonnes Résolutions... à Noël ? -Jedusort-   Bonnes Résolutions... à Noël ? -Jedusort- - Page 2 EmptyMar 27 Oct - 18:12

    Parfois les choses vous échappent. A vous, votre logique ou à n'importe lequel de vos sens. Vous avez beau avoir le bras bien tendu, vous ne refermer pas votre main, et vous laissez tout vous filez entre les doigts, sans vraiment savoir pourquoi.

    C'était exactement ce qu'il arrivait à William. Tout lui échappait, et il ne réagissait pas, sans connaître la raison de ce mutisme. Tout allait beaucoup trop vite. Lui qui avait toujours eut une longueur d'avance, ce n'était plus la même chose avec Jedusort. Imprévisible, inexpressif, simplement froid. Il n'y avait rien à lire en lui, tout à apprendre.

    En effet, son destin était peut-être déjà joué. Mais il William croyait encore pouvoir y échapper. Il ne partagea pas ses pensées et préféra laisser croire au vert qu'il avait abandonné tous espoirs.

    - C'est faux. On ne se comprendra jamais. On est... trop... beaucoup trop différent, trop opposé. Quand bien même, je ne cherche pas à te comprendre, alors ne te fatigue pas de ton côté.

    Il ne répliqua pas à la suite du discours du Serpentard. Car pour la énième fois, le vert avait raison, et le rouge avait tord. Le ministère se servait des autres, et ça William y avait toujours crut. Il avait toujours eut cette image négative des lois, de la justice.

    William aimait trop sa liberté. Le faite de faire ce qu'il voulait, quand il le souhaitait. Et ce n'était pas en travaillant au ministère qu'il allait obéir à ses principes. Ce qui faisait d'autant plus scintiller la proposition de Léonard. Ce type n'était pas un homme. C'était un manipulateur, sans regrets, sans sentiments. Rien.

    - Tu racontes n'importe quoi ! Tais-toi !! Ce... ça ne te regarde pas ! Jamais, tu entends, jamais tu le sauras ! Tu gagneras rien du tout, ou du moins un bonne migraine, parce que je te battrais, Jedusort ! Je battrais !

    Le rouge venait de prononcer ces derniers mots sur un ton de défi total, confiant de sa personne , de ses capacités. Il n'avait pas peur de se débattre, par l'esprit, face au vert. Il attendait ce jour, car il savait qu'il allait bientôt arriver, et qu'à ce moment, rien n'empêcherait Jedusort d'accomplir ses souhaits. William attendait également le résultat, voir au final, qui des deux valait mieux que l'autre.

    Le Serpentard gardait toujours les yeux rivés sur lui. C'était presque déroutant à la fin. William s'efforce de ne pas soutenir ce regard, à chaque fois qu'il le croise.

    - Évidemment ! Mais quand même, tu as dis que je ne savais pas mentir et tu sais quoi ? Tu n'es pas le seul. Alors pour moi porter la marque reviendrais à me balader avec un écriteau "je suis mangemort !"... ce qui serait pas très discret...

    Mais le rouge comprends vite qu'aucunes contestations n'est possible. Il ne saura donc jamais ce fichu nom. Il s'énerve. Quand William pose une question, il veut sa réponse vite et clairement. Sa loyauté ? Qu'est-ce cela peut bien signifier dans la bouche du vert ? ça n'a pas de sens...

    Sans avoir le temps de poser la moindre question, ni opposer le moindre arguments de plus, le voilà debout, de nouveau. Jedusort relève sa manche gauche. William se paralyse d'angoisse. Tout lui échappe. Il ne sens plus la force de se battre encore. Le vert le fixe encore droit dans les yeux, William perd la face.

    Dans un geste rapide, fendant l'air, le vert vient appuyer sa baguette sur son bras. William perd son équilibre, se raccroche d'une main tremblante à son lit. Chaque ligne tracé le brûle d'autant le vert semble y allez avec lenteur mais précision.

    Enfin, il relève sa baguette. Dans un geste douloureux, le rouge se masse son avant bras endoloris. Même si la douleur devient moins vive, elle n'en disparaît pas pour autant. Léonard lui prodigue deux trois conseils, dont un sort de glace. William n'est nullement touché par ce geste. Il ne s'intéresse déjà plus à la douleur. Il aimerait rejouer cette soirée, recommencer pour trouver une alternative, mais il a beau y penser à part ne pas dormir, il n'y en avait pas d'autre...

    Jedusort regagne alors son lit et un nouveau bruit vient signifier l'ouverture de la porte. Le rouge s'y précipite, l'ouvre, la claque. Il lui faut prendre l'air, se changer les idées. Une bouffée de chaleur, sans doute dû à la douleur, le prend, il se sent bouillir de chaque côté.

    Marchant et courant à la fois, il dévale les escaliers des cachots, rejoint la salle commune des Serpentards. Sur son chemin, il croise Elisabeth. Son regard croisa le sien un court instant, puis il détourna la tête, quittant avec hâte la pièce. William dormira ailleurs, cette nuit. Une nouvelle fois.
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