Blessure et invitation [PV Joy]

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Le portrait de l'alchimiste s'ouvrit sur une jeune femme soutenant un jeune homme visiblement ammoché. Elle le laissa tomber sans ménagement sur le canapé, un air exaspérer sur son visage.

-C'est si dur que ça d'aider quelqu'un de sa propre maison, lança Peter, sur un ton excessivement sarcastique. T'étais pas obliger, tu sais? Si ça demandait un tel effort de ta part t'avais qu'à me laisser me débrouiller mais, merci quand même...

Le Serpentard tentait de se redresser convenablement sans agraver la douleur insoutenable que lui causait sa blessure. Il regarda les pans de sa robe d'uniforme avec un profond dédain. Il n'était absoluement pas question de rester dans cet état. Il leva sa baguette et se lança, à plusieur reprise, des sortilèges de réparation, faisant disparaître toutes traces de brûlures. Un fois que ce fut fait, il rangea sa baguette dans sa manche et commença à déblaterer.

-Comment ce peut-il qu'un détraqué comme l'Ombre Sans Visage ait pu venir me voir sur le terrain de l'école pour me proposer de tuer des gens en toute légalité, selon lui, et ensuite me cribbler de sorts!? Comment ce fait-il qu'il n'y ait pas de sortilèges actif pour nous protégé de ce genre de malades!? Comme si j'étais assez timbré pour me joindre à son association de deumeurés!?!?

Il venait d'exploser. C'est comme s'il avait garder tout ça en lui depuis qu'il était entré dans le hall.

-Comme si on en avait pas assez avec tout ce qui se passe! Il fallait en plus plus que... arg...

Le fait de crier avait raviver son mal au point de lui clouer le bec. Son visage fut une fois de plus violacé par la douleur et il se prit le ventre à deux mains.

*Faudrait peut-être que j'attende d'être rétabli avant de piquer de telles crise...*

Invité

Après avoir escorté Mirtoldan jusqu’au canapé le plus proche, Joy avait retiré son bras de son dos. Oups. Apparemment, il était encore plus amoché qu’il n’y paraissait car il tomba sur le divan. Bas, ca aurait pu être pire : il aurait pu tomber sur le carrelage. Mais non, Peter Mirtoldan semblait avoir un problème avec la politesse. Tout comme elle avait un problème avec les contacts mais ceci n’est pas la même histoire. Le laissant volsirer tout seul, elle ne s’attarda même pas sur ses mots. Non, en réalité, elle était trop préoccupée à se laisser tomber elle-aussi sur le canapé après avoir retiré les coussins dessus. Enfin tomber… disons plutôt s’asseoir. Sortant sa baguette de la poche de son uniforme, elle fit venir à elle son livre d’Histoire de la Magie. Autant être honnête, elle n’avait pas écouté grand-chose durant le dernier cours. Mais bien entendu, un Serpentard n’est honnête qu’envers sa propre réflexion et encore… seulement si le tout allait dans la même direction. La mauvaise foi, vous connaissez ?
A ses côtés, Mirtoldan semblait tenter de réparer ses habits et d’améliorer son apparence. De toute façon, les elfes de maisons auraient bien repiqué tout ceci et les élèves au complet devaient avoir fait circuler la rumeur des fenêtres cassés et d’un élève de Serpentard étendu sur le sol dans un mauvais état. Il ne restait plus qu’à Peter l’espoir qu’on ne connaisse pas son nom identité mais en faisant parti de l’équipe de Quidditch… Autant avouer qu’il y avait peu de chance.

Néanmoins, il fallait avouer que la conversation qui s’en suivit était plus intéressante. Bien que Joy ne comprenait pas pourquoi il le lui expliqué à elle. Bah, cela lui éviterait des hypothèses surement fausses car il fallait s’avouer que Joy n’aurait jamais pensé à… l’Ombre-sans-Visage. Surtout que pour elle, il s’agissait plus d’une espèce de mythe amplifiée. Certes, on en parlait dans les journaux et autres mais quelle véritable preuve y avait-il ? Tout reposait sur la foi seulement. Enfin, plus maintenant.
Alors comme cela l’Ombre proposait de tuer des personnes en toute légalité ? Quelle douce musique irréalisable. Après tout, dans un monde comme celui d’aujourd’hui, la légalité perd de son sens. La métaphore de la bombe, vous connaissez ? Mirtoldan nous la faisait en exclusivité. Alors qu’il allait continuer, il s’arrêta net. Tournant la tête dans sa direction, elle remarqua qu’il n’était toujours pas guéri. Têtu avec cela. Avant qu’il ne reprenne son petit discours, il valait mieux prendre quelques précautions.

|Joy| « Leughton ! Sand veut te voir au cinquième étage. »

Continuant à lire, Joy n’entendit pas pour autant le raclement de chaise tant espéré. Les Serpentards étaient-ils devenus sourds et obstinés en une seule journée ?

|Joy| « Maintenant ! »

Raclement hâtif de chaise. Il est toujours plus facile d’impressionner les jeunes années. Au final, le portrait finit par claquer lui aussi, indiquant que pour l’instant, les élèves étaient surement plus préoccupés par l’attraction du jour que leurs devoirs.

|Joy| « As-tu une idée de pourquoi il est venu te voir toi, ou alors comment est-il entré dans l’enceinte du château ?»

Les yeux fixés sur les lignes de son livre, on ne pouvait pas pour autant dire que Joy était concentrée dessus. Après tout, ce n’était pas tous les jours que quelque chose de tel arrivé. Ou du moins qu’on en parlait à haute voix. Des conversations qui changeaient du tout au tout. Léger silence et réflexion.

|Joy| « Pourquoi as-tu refusé de le rejoindre ? »

Des questions évasives qui semblaient n’avoir pas plus d’importance dans l’intonation de la sixième année que de demander le temps qu’il faisait dehors. Après tout, rien d’étonnant lorsqu’on connaît le phénomène…

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Manifestement, Joy se foutait éperduement de ses remerciement ou encore de ses reproches vis-à-vis de son attitude. Elle semblait même l'ignorer. Lorsqu'elle affirma au deuxième année qui se trouvait là que le directeur voulait le voir, il ne put s'empêcher de sourire. On aurait dit qu'elle avait lu ses pensées en demandant indirectement à celui qui s'incrustait de quitter la salle promptement. Elle semblait beaucoup plus intéressée pas l'Ombre-Sans-Visage que par le récit du jeune homme mais celui-ci semblait ne pas s'en rendre compte. Il songeait vraiment au fait qu'il aurait dû accepté les soins de l'infirmière au lieu de jouer les héros. Des éclats de vitres n'ont jamais tuer de sorcier. Pourquoi s'en était-il autant fait pour les élèves alors qu'il y avait eu plus de peur que de mal? La question de son interlocutrice le prit au dépourvu. C'était vrai. Pourquoi lui et pas quelqu'un d'autre? Il n'était certainement pas le premier élève qu'il venait recruter.

- J'en sais rien moi... répondit-il, d'un air agacé, il est apparu devant moi en retirant son enchantement de Désilusion...

À la deuxième question de la part de la Serpentard, le brun fut choqué. Pourquoi avoir refuser? Pourquoi avoir REFUSER?! Comme si la question se posait. La question la plus plausible aurait plutôt été: pourquoi aurit-il accepté. Voyant qu'elle posait ses questions sans même relever les yeux de sur les lignes complexes de son livre d'Histoire de la Magie, il se dit qu'elle avait peut-être mal posé sa question; mal formuler sa pensée. En tout cas, il semblait ne pas saisir la façon dont il aurait dû répondre à cette question et c'est pourquoi il préféra s'enfermer dans ses réflexions tordues sur la minère de faire soufffrir ce malde plutôt que de risquer une réponse incohérentes ou déplacée.

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Mirtoldan semblait un peu… exaspéré par les questions de Joy. Son ton le trahissait. Mais bon, c’était lui qui était parti sur cette conversation. Il ne pouvait sans prendre qu’à lui. Joy avait beau ne pas se mêler au commun des mortels et autres, elle n’en était pas moins curieuse. Beaucoup de réponses pouvaient venir d’elle-même mais on apprend rapidement que tous ne peuvent penser comme vous. Ainsi chacun possède ses opinions et sa vision. En réalité, Joy s’intéressait au deux car dans le cas présent, l’Ombre et Mirtoldan étaient inséparables du récit. Pour comprendre un bout de l’histoire, on ne pouvait omettre le reste. Ca marche comme pour les cours.

|Joy| « Si tu veux mordre, va passer tes crocs ailleurs… »

En clair, « ne passe pas tes nerfs sur moi » ! Après tout, elle n’avait rien à voir avec l’Ombre, les Ombres et tous ses malades qui courraient les rues dans des buts plus qu’imprécis car inexplicables. En effet, personne ne savait pourquoi ils existaient sauf si l’on vous met dans la confidence.

Un soupir. Pourquoi donc était-elle dans les parages quand une tête de mule comme cela pointait le bout de son nez avec un besoin évident d’aide ? Bon, il était vrai que Joy avait tenté de partir discrètement par la suite… sans penser qu’elle serait rejointe. Mais tout ceci appartenait déjà au passé. Mais observant discrètement les gestes de Mirtoldan tout en posant ses yeux sur les lignes incompréhensibles vu quelles n’étaient pas lu en profondeur, Joy ne pût s’empêcher de lever les yeux au ciel.

|Joy| « T’aurai dû accepter l’aide de l’infirmière ou alors au moins de te rendre là-bas. Cela t’aurait coûté quoi mise à part une petite tâche à l’orgueil ?...» Silence « A moins que tu ne désires qu’on te remplace dans l’équipe… »

Bien entendu, Joy ne pensait aucun des derniers mots. C’était plus une façon de compenser une semi-inquiétude. Après tout, au fond, Joy s’inquiétait pour tous les joueurs et quelques autres. Mais Mère Nature la fierté peut parfois avoir un fort potentiel sur les personnes. Trop fort. Enième soupir. Etrange, n’est-ce pas comme ses phrases ne retranscrivent par réellement la réalité. Des années de pratique que cela… Surtout que c’était elle la première qui fuyait à grands pas de géant l’infirmerie. Ironie du sort quand tu tiens entre tes griffes plusieurs personnes…

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Peter se ravisa. Il était vrai qu'il n'avait pas le droit de passer ses nerfs sur la personne qui venait de l'aider. En fait, il n'éprouvait de la colère que pour lui-même. Il ne prennait pas le fait qu'il se soit fait aussi facilement remettre à sa place par l'Ombre-Sans-Visage. Comment se fait-il qu'il lui ait été aussi facile de le mettre hors combat alors qu'il faisait partie des élèves les plus douer de Poudalrd? Le visage du Serpentard passa de l'agacement à l'accablement. Il se voyait maintenant investi d'une mission: Éliminer ce fou furieux. Il esquissa un léger sourire, gêné, forcé.

-Désolé, Joy...

Venait-il vraiment de l'appeler par son prénom? Venait-il vraiment de faire preuve de respect envers un égal alors qu'on ne lui avait rien demander? Elle avait eu raison. C'est lui qui avait amener la conversation sur le terrain de ce qui venait d'arriver. Alors, quoi de plus normal pour la Serpentard que d'exprimer une quelconque curiosité. Les évènements avaient de quoi attirer l'attention; ce n'était pas tous les jours qu'on voyait l'école de sorcellerie attaqué par quelqu'un qui venait, à la base, pour recruter un élève. Il passa lentement sa main dans ses cheveux puis dans sa nuque, passant ses doigt sur le croissant de lune orangé. Les propos qui suivirent l'attaquèrent comme des coups de poignanrds. Ce n'était pas par excès de fierté qu'il avait refusé l'aide de l'infirmière mais, bien par noblesse d'âme, par sacrifice. Il préférait qu'Orphée soigne les gens blessés dans la Grande Salle plutôt qu'elle ne perde son temps sur son cas. Évidement, il ne l'avouerait jamais en présence d'un élève de l'école.

-Quoi?

L'interrogation venait de prendre le pas sur l'accablement. Comment Joy pouvait en arrivé à la conclusion qu'il voudrait quitter l'équipe? Le Quidditch avait toujours ét une source de plaisir et de satisfaction pour lui. Pourquoi irait-il tout gâcher en laissant tomber l'équipe? De toute façon, le jeune homme savait qu'il n'avait pas son pareil comme Poursuiveur. La deuxième question que lui avait posée son interlocutrice après être entrée dans la Salle Commune lui trotait toujours dans la tête.

*|Joy| « Pourquoi as-tu refusé de le rejoindre ? »*

Il tentait de trouver une réponse à lui donner qui parraîtrait bien mais, et il avait beau se creuser la tête, il n'en trouvait pas. Selon l'image qu'il avait toujours voulu donner, il aurait dû être une brute assez folle pour accepter une telle offre. Ses lèvres s'entrouvrirent mais, aucun son n'en sortit. Il resta muet, cherchant toujours comment formuler son explication. Il avait certe une très bonne raison: la raison. Comment pourrait-on accepter de travailler pour un tueur en série et prétendre à la sanité mentale.

-En fait j'ai refusé parce que...

Enfin, il avait à recouvrer l'usage des mots. Cependant, il s'avéra incapable de compléter sa phrase. Il semblait réfléchir, trop réfléchir. Il se gratta de nouveau la nuque en fixant les dalles de marbres qui composaient le sol de la pièce.

-Parce que ça ne m'interressait pas et... je comprends pas comment ça peut interresser quelqu'un...

Voilà, il l'avait dit. Il semblait un peu soulagé mais, aussi gêné. Il apréhendait grandement la réaction de la jeune femme. Pourquoi? Seul Merlin le sait.

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L'histoire des Rigantes pouvait paraitre assez intéressante lorsqu'on s'y penchait réellement. Mais voilà, ce n'était pas vraiment le cas de McFendders. Le récit, bien que court et incomplet, de Mirtoldan, Joy se mit à repenser aux dernières actualités sorcières. Celà faisait dix-neuf ans que l'ancien mage noir était tombé et d'autres puissances étaient revenus. On les avait appelé les Ombres. Personne ne savait ce qu'ils voulaient réellement mais plusieurs personnes étaient déjà mortes par leurs fautes. Le retour d'un nouvelle menace? On l'avait cru et on le croyait encore. L'Ombre-sans-visage se disait être leur chef. Mais quoi de plus? On disait qu'ils étaient différents des mangemorts, mais en quoi?
Néanmoins, Joy se fit coupée dans sa réflexion par une excuse. Etrange d'entendre son prénom dans la bouche d'un membre hors de la famille. La seule chose que Joy répondit ne fut qu'un murmure...

|Joy| "Tiens, un deuxième Peverell..."

Quoique non, en réalité, tout celà n'avait rien à voir avec l'ancien Serpentard. Non, Joy n'avait pas tapé Mirtoldan pour l'instant. Mais passons.

Apparemment, Joy ne semblait pas la seule à grogner par moment. La question aggressive amusa plus intérieurement la Serpentarde qu'elle ne s'en offusqua. Mais on doit toujours préserver les apparences. Au final, il semblerait que la conversation ne se termine. En effet, le silence règnait pour une fois dans la salle commune. Les morpions devaient avoir cours ou alors ils devaient tous se terrer de peur dans leurs coins. Retournée dans son approfondissement de reconnaissance des Rigantes lors du XIIIè siècle, le temps passa.
L'incompréhension. C'était pour celà que Mirtoldan n'avait pas accepté l'offre. A dire vrai, Joy ne pensait aucunement qu'il n'alait répondre à la question. Pourquoi l'aurait-il fait? Il n'était pas là pour satifaire ses curiosités. Quelques secondes de réflexion où ses yeux se bloquèrent au-dessus de son livre. De longues secondes où Joy ne savait que répondre. Après tout, elle ne s'était jamais mêlée de la vie d'autrui et n'en avait aucune intention. Alors pourquoi poser des questions à Mirtoldan?

|Joy| "Il n'y a pas de mal à refuser pour incompréhension. Si tu es certain que c'est ce que tu veux au fond de toi... car tu t'es quand même trouvé de puissants ennemis. La Grande Salle le montre bien."

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Peter s'était surpris lui-même en appelant sa compatriote par son prénom. En plus, il était tellement concentrer à essayer de dire la vériter qu'il n'a même pas entendu ce que Joy lui avait dit. Il la ragardait alors qu'elle semblait analyser ses raisons. Elle finit par répondre mais, Peter resta muet, analysant, à son tour, ses dires.

|Joy| "Il n'y a pas de mal à refuser pour incompréhension. Si tu es certain que c'est ce que tu veux au fond de toi... car tu t'es quand même trouvé de puissants ennemis. La Grande Salle le montre bien."

*Refuser par incompréhension?*

Il n'y avait rien que le Serpentard n'ait pas saisi dans la proposition. Ce qu'il ne saisissait pas était les motivations qui pouvait pousser les gens à commettre de tels actes.

-Oui, j'en suis sûr.

Il n'y avait plus de doute ou d'hésitation dans sa voix mais, il parlait tout bas pour éviter que la douleur de son ventre ne se ravive.

-T'as raison... mais je suis pas dans la merde autant que tu penses... La prochaine fois, le combat sera plus rude et je serai pas le seul à en sortir blessé. Comptes sur moi!

Décidément, la blessure n'avait aucunement endommagé sa fierté ni sa confiance en soi. Il se releva, tentant de se dirriger vers la porte menant au dortoir des garçon. Manifestement, il avait sous-estimer sa blessure.

-Au fait... commença-t-il, le plus nonchalament du monde, je voulais te... arg...

C'est lorsqu'il étira le bras pour ouvrir la porte, comptant faire volte-face vers Joy, qu'il perdit pied, tombant à genou, incapable de se relver. Il placa sa main gauche sur son ventre, pressant pour faire partir l'élancement douloureux. Ses genoux aussi commençaient à lui brûler à force de tomber de la sorte.

-Merde! Fait chier!

Le fait de crier ne l'aida pas dutout, ravivant la douleur de plus belle.

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Un combat plus rude ? Ne pas être le seul à en ressortir blessé ? Compter sur lui ? Nyé, c’était quoi tout ceci ?! A croire qu’il l’incluait elle avec cette affaire avec les Ombres. Les deux étaient pourtant dissociables puisqu’ils n’avaient rien en commun. Après tout, pourquoi les Ombres viendraient la voir, elle ?! Aucune raison. Quoique maintenant, elle savait qu’il valait mieux jouer de diplomatie si un jour elle croisait celui que l’on surnomme plus communément « OSV ». Une âme avertie en vaut deux. Cependant, Joy n’émit aucun commentaire sur tout ceci. Que Mirtoldan pense ce qu’il souhaite penser, elle n’allait pas s’embringuer dans une série de débat d’opinions liées aux compétences. Finalement, ce dernier repartit en direction des dortoirs, la laissant avec son chapitre à réviser.

Apparemment, Mirtoldan ne devait pas en avoir fini avec elle puisqu’il reprit la parole en sa direction. Cependant, Joy ne sût pas ce qu’elle aurait dû savoir car Peter tomba littéralement parlant au sol. En réalité, se fut le juron de ce dernier qui fit lever les yeux de cette dernière. Bizarrement, on aurait dit qu’il souffrait. Pourquoi fallait-elle donc qu’il n’y est personne d’autres sur le coup dans la salle commune ? D’un côté, elle ne pouvait s’en prendre qu’à elle-même mais Joy préféra plutôt s’en prendre à Mère Nature. Après tout, la faute passe mieux quand elle se retrouve sur d’autres. Fermant son livre en un claquement, Joy l’abandonna sur le canapé en le laissant tomber et partir en direction du dortoir des garçons. Avant de monter les marches, elle laissa ses mains sur la rambarde et passa une tête dans le corridor montant afin de voir l’état de son compatriote. Après tout, qui ne lui disait pas qu’il s’agissait d’une mauvaise blague ou alors qu’il était parti par la suite. Un genou au sol, finalement tout ceci ne ressemblait pas à une mauvaise blague. Soupir non dissimulé.

* Mais pourquoi faut-il être si têtu… *

Rouvrant les yeux tout en montant les quelques marches, Joy finit par arriver à la hauteur de Mirtoldan. Un bras sous le sien, elle le força à se relever tout en tâchant d’ignorer toute protestation. La douleur passerait bien et il n’allait pas rester au sol durant toute la soirée de toute façon. Surtout un être qui semblait aussi sûr et fier de lui. Imaginez les premières années rentrant en voyant leur aîné ainsi… Un bras sous le sien, Joy le soutient comme elle le pouvait avec un seul objectif : amener ce fier idiot entre les mains de l’infirmière Colman.
Remarquant une légère réticence, Joy préféra prendre les devants.

|Joy| « Epargnes-moi les âneries de tout à l’heure où je serai tentée de te couper la langue. Un tour à l’infirmerie n’a jamais tué personne… ni même un fort orgueil… »

Descendant toutes les marches de l’escalier, Joy fit quand même une pause en bas de ceux-ci. Hey, elle ne s’appelait pas Hercules non plus. Cependant, pourquoi avait-elle la désagréable sensation de parler pour elle ? Après tout, l’infirmerie… cela ne devait être le fort de personne.

Invité

Peter tenta de se déprendre de l'emprise de sa compatriote. Pour lui, il était clair qu'il n'irait pas à l'infirmerie. Il n'était pas question de perdre son temps ni de faire perdre son temps à Mrs Coleman. Il y avait des cas plus graves que le sien et de cela, il en était persuadé.

-Il n'est pas question qu'on aille prendre le temps de Mrs Coleman pour une équimose alors qu'il y a je sais pas combien de personnes blessée par les débrits de verre...

Il se défit enfinfin de l'étreinte de Joy, reculant de quelques pas. La douleur était in soutenable mais, il se tenait tout de même droit. Son visage trahissait cependant son malaise. Le visage violassé, le regard du Serpentard dévia. La petite escarmouche, avait découvert le bras de la Préfete, révélant la coupure qu'elle lui avait dissimulée. Un sourire agacé se dessina sur le minois du je homme. Décidément, Tous les Serpentard avait le même problèeme: une fierté à ne pas froisser.

-On dirait que je suis pas le seul à devoir aller voir l'infirmière... ironisa-t-il, levant un sourcil.

Normalement, il aurait simplement sortit sa baguette pour panser la plaie mais, pour l'instant, il était trop concentré à se tenir debout pour penser à le faire. Son avant bras gauche exerçcait toujours une pression sur son ventre pour lui faire oublier la douleur. Naturellement, cela n'avait pour effet que de l'aggraver. Le discours qu'il allait tenir avait d'être coupé par l'élancement douloureux lui était complèetement sortit de la tête. Le bal arrivait à grand pas mais, l'invitation pouvait attendre à ce qu'on pouvait voir. Il allait s'en mordre les doigts quand il ne resterait plus qu'une journée. Il fit un autre pas en arrièere, craignant que Joy ne persiste à vouloir l'emmener chez l'infirmière. Il perdit pied et tomba, assis, sur le sièege qui se trouvait derrièere lui.