Comme toujours [ PV]

" Mais c'est pas vraie! ! "

Devoir de sortilège, pourquoi j’ai accepté de prendre sur moi de rédiger ce devoir ? Ha oui, peut être parce que c’était ça ou bien la divination, et comme la divination sa me soule, que j’ai plus d’imagination assez poussé pour raconter des morts de plus en plus atroces, et bien j’ai sauté sur le bouquin de sortilège. Grave erreur, j’aurais dut penser que y’avait 4 pages à rédiger sans parler de la recherche a la bibliothèque. En plus, dehors il a fait beau, et comme je ne sais pas résister au soleil j’ai passé l’aprèm à batifoler et résultat c’est que là j’ai moins d’une heure pour récupérer les bons bouquins et me mettre au boulot. Je sens que je vais encore y passer la nuit, que demain sa va encore être un de ses jours ou faudra rien me dire, même pas bonjour. Fiou, tout ça me gave, et puis là ces temps ci j’ai pas le moral. Je sais pas se que j’ai…j’ai pas le cœur a faire des blagues, pas la motivations pour titiller les verts, même pas l’envie de faire semblant de trouver passionnant mes cours, c’est tout dire. Je suis inquiet, j’ai l’impression qu’Albus est étrange et puis je sais pas ou j’en suis. Dans ma vie, il devrait y avoir Callie sauf que sa fait longtemps qu’on a pas réussi à se voir, trop longtemps qu’on se c’est pas parlé. Il y a des moments ou je repense a William et ou je me dis que c’est peut être lui qui a raison. Et si nous, gryffondor n’étions pas fait pour vivre des histoires compliqués avec ces Serpentardes auxquelles on ne comprend rien ou presque ? Et si à force de chercher à éviter les problèmes on fonçait justement dedans ? Oui, je sais, je ne devrais pas me poser toutes ces questions. Là, je devrais être en marche pour la bibliothèque, alors qu’est ce que je fou dans le hall à épier sans même m’en rendre compte le passage des serpy qui s’engagent dans les cachots ? Faut que je me secoue, j’ai l’air d’une loque là. J’ai encore un an à faire a Poudlard, c’est étrange mais quand j’y pense je suis partager entre l’excitation de la vraie vie et la nostalgie de tout se que je vais laisser derrière moi. Des fois, je m’imagine ce dernier jour, celui ou nous les septièmes années fraichement diplômé nous franchirons pour la dernière fois la grande porte. Sur le tas d’élèves que nous sommes, combien reverront les tours de Poudlard une fois notre scolarité achevée ?

Combien s’entre nous se marieront et auront des enfants qui a leur tour fouleront les dalles de ce lieu ancestral ? Des fois, quant je m’assois dans une salle je peux pas m’empêcher de me dire que des années plus tôt, mon père, ma mère, tante Mione, oncle Ron et tous les autres jusqu'à mamie Moly se sont peut être assis a la même place.

Je deviens un peu trop nostalgique moi, c’est mauvais pour ma santé. Je secoue la tête, le devoir ne va pas se faire tout seul ! Voilà sa y’est je monte les escaliers, 4 étages sans parler de cet escalier qui bouge et qui m’emmène loin de mon point d’arrivé. Je soupire, je suis tellement habitué à tout ça. Mais enfin la bibliothèque est devant moi, la main sur la poignée, je sourie. Je sais pas pourquoi, chaque fois que je viens ici je me retrouve a sourire comme un idiot. Est-ce que c’est parce que j’ai a mon actif un tat de bêtises dans ce lieu ? Ou bien parce que depuis que Léane remplace madame Pince tout est plus convivial ? J’en sais rien, mais du cou je rentre avec sur les lèvres ce sourire imbécile et tout ceux qui sont là me regarde se demandant probablement comment on peut sourire a l’idée de venir bosser.

Je salue un ou deux élèves que je connais et je file sans demander mon reste vers la section qui m’intéresse. Chrono en mains, j’ai plus qu’une demi-heure pour réunir ma documentation. Punaise ! Qui a raflé tous les bouquins intéressent ? Je paris que c’est encore les serpy qui pensent jamais qu’a leur pomme ! Je soupire, j’en ai marre. Et si finalement je renonçais et que je demandais à un pote de me filer son devoir ? Idée a creusé. Bon, juste au cas où je prends quelques livres qui pourraient m’aider.

Je pourrais ressortir de là comme je suis entré, mais au final je me rappel que je dois aussi emprunter un livre d’histoire de la magie. Tant qu’on y est autant s’acquitter de la tâche. Je tourne dans la section m'empare de quelques bons livres et ressort de ce lieux ou vraiment les gens me dépriment enore plus.

Je marche dans le couloir, mes livres rangés dans mon sac, me demandant si je vais ou pas avoir le courage de remonter dans ma salle commune. Et soudain j’entends une voix. " Mais c'est pas vraie! ! " …cette voix, ce timbre, je suis certain de ne pas me tromper…c’est elle, j’en suis certain. J’avance encore et soudain je la voie, elle est là au milieu d’un tat de livre qui semble jouer les rebelles. Toujours aussi jolie même quant elle est frustrée. Je me retourne, je regarde autours de nous : personne. C’est parfait. J’arrive face a elle, je me sens idiot, je sais même pas quoi lui dire. On c’est pas vue depuis tellement longtemps, si je me fais envoyer promener je crois bien que je le supporterai pas. Je sors mon légendaire courage de gryffondor et tout en la regardant je la salue

-Salut Callie Rose…un cou de main ?

Là c’est quitte ou double…je joue mon cœur a la loterie, je me sens pitoyable surtout quand j’ajoute comme ci j’avais peur qu’elle ne se rappel pas de moi

-Sa fait longtemps qu’on ne c’est pas vue et j’aurais aimé te contacter avant mais comme tu quittais peu ta salle commune je ne voulais pas rompre ma promesse.

Cette promesse qui fait que notre relation est du domaine du secret.

-Salut Callie Rose...Un coup de main ?

" Salut James, je ne vais pas dire non ... "

-Sa fait longtemps qu'on ne c'est pas vue et j'aurais aimé te contacter avant mais comme tu quittais peu ta salle commune je ne voulais pas rompre ma promesse.

" Disons que j'ai eu pas mal de choses à régler. "

" Je suis contente de te voir ... Plus j'y pense, plus je me dis que cette promesse était stupide ..."

Elle accepte mon aide, je me penche simplement. Pas un mot n’est dit, je me sens étranger. Chacun de notre coté nous rattroupons ses livres, quelques feuilles volantes aux détours du couloir. Je rassemble en un tat tout se que je peux porter, me demande comment elle voulait emmener tout ça, a elle seule jusqu'à sa salle commune. Il ne nous faut que quelques minutes pour réussir à tout réunir, le couloir est à nouveau propre, toujours désert a part nous.

Sa me semble étrange, quand je pense soudain que ces couloirs d’habitude grouille de gamins de notre âge. C’est pas moi qui vais me plaindre de se moment de répits, de ces quelques minutes volé a l’interdit. J’ai de plus en plus de mal a me contenté de nos bref regard, de nos doux frôlement entre deux portes de classe. Je deviens fou, fou de sa présence, je voudrais m’enivrer de chaque parcelle de son visage. Combien de fois m’a-t-il fallut lutter contre l’envie de l’attirer dans un coin sombre juste pour la serrer, gouter a ses lèvres qui sont comme une drogue pour moi ?
Ma relation avec Callie a fait de moi cette esclave, je me sens différent et pourtant tellement le même. Nous nous, relevons, j’ai peur de la voir repartir, mais son regard m’accroche telle une bouée dans mon délire. Je l’écoute, je hoche la tête. Elle a eu pas mal de chose à régler…oui et moi dans tout ça ? je suis mêler de colère et d’amour, mêler d’envie de lui dire qu’elle a été égoïste et de lui dire que je comprend, qu’on a tous ce genre de passage a vide.
Je la fixe, et comme un idiot je ne trouve a dire que

-Ha…

Un de ces ha, qui veulent dire tout, un de ces ha qui sonne comme un reproche que l’on ne formule pas.
Elle est maintenant juste à coté de moi, son parfum m’enivre me rappel cette première fois. J’ai pas envie de tout gâcher, faut que je sauve la situation si je ne veux pas qu’elle parte sans regarder en arrière.

-c’est pas grave tu sais, j’ai eut moi aussi pas mal de boulot avec les cours et tout

Banale excuses servie juste pour pas qu’elle culpabilise. Je la regarde, je l’observe, elle est toujours si jolie. Elle est contente de me voir, merlin moi je suis pas content, je suis fou de joie. Je lui sourie, cale une partie de ses livres sous mon bras tandis que les autres sont dans les siens. Moitié sérieux, moitié riant mais au final complètement moi, je lui réponds tout simplement

-et moi, je crois que tu penses trop Callie. Mais je suis heureux de te voir là.

Ma main effleure la sienne, caresse ses doigts. Je lui sourie encore, dévore des yeux ses lèvres. Nous ne serions pas le premier couple serpentard/gryffondor, mais j’ai tellement vue la plupart d’entre eux sombrer sous les remarques douloureuses, que je ne peux pas me résignera admettre qu’elle ait eut tord de garder, notre liaison secrète. Au moins, notre histoire est toujours aussi belle, toujours aussi pure[i]

-Elle n’était pas stupide Callie, elle était vitale. Même si de plus en plus de couples de nos deux maisons se forment, on ne peut pas pour autant faire comme ci la paix était vraiment installer entre gryffondor et serpentard. Ne te reproches pas cette promesse, c’est peut être au final grâce a elle que nous avons put passer au dessus des tempêtes.

[i]Je lui sourie encore, et regarde ses livres

-Tu comptais vraiment réussir à trimballer tout ça jusque dans les cachots ?

-Ha…

-c’est pas grave tu sais, j’ai eut moi aussi pas mal de boulot avec les cours et tout

-et moi, je crois que tu penses trop Callie. Mais je suis heureux de te voir là.

-Elle n’était pas stupide Callie, elle était vitale. Même si de plus en plus de couples de nos deux maisons se forment, on ne peut pas pour autant faire comme ci la paix était vraiment installer entre gryffondor et serpentard. Ne te reproches pas cette promesse, c’est peut être au final grâce a elle que nous avons put passer au dessus des tempêtes.

" Mais parfois j'aimerais tant que nos rencontres dans les couloirs ne soient pas que des regards furtif, ou de simple sourire discret.... J'aimerai pouvoir t'aimer comme je le désir et non pas devoir rester éloigner de toi parce que des gens pour qui je n'éprouve rien et qui ne représentent guère de choses pour moi veulent que je pense comme eux.... "

-Tu comptais vraiment réussir à trimballer tout ça jusque dans les cachots ?

"Je pensais que j'y arriverais mais apparemment non! Tu m'aides? A moins que tu n'es peur d'entrer dans l'âtre des serpents! "

Vraiement en retard, excuse-moi! love

Tout ce qu’elle aimerait moi aussi j’en rêve. Seulement j’ai appris à me contenter de se que j’avais. J’ai appris que bien souvent pour vivre heureux il fallait vivre caché. Je sais que c’est dur, je sais que des fois on aimerait crier au monde entier qu’on est amoureux, se balader insouciant main dans la main, seulement je sais aussi que dans notre cas on aurait plus à y perdre qu’a y gagner en s’affichant.

Personnellement, le jugement des autres je m’en fou, c’est pas le problème. Non, le problème il est qu’elle est à serpentard et que dans sa maison il y a des vipères aux intentions douteuses. J’ai pas envie que certain crache sur moi en lui balançant des commérages. J’ai pas envie qu’elle souffre pour des conneries, et qu’elle passe son temps à se demander si je suis bien le mec correcte qu’elle pense ou si je suis le coureur de jupon que l’on décrit. Elle en a bien suffisamment dans la tête, je veux pas devenir un poids involontaire qui peut être la plongera dans l’abime.

Je veux être pour elle son soutien, sa béquille. Je veux être sa moitié, celui a qui elle peut se confier sans crainte. Je veux être beaucoup de chose, mais rien que du positif. Mon regard doux se pose sur elle. Pour une fois qu’elle est là, juste a mes cotés je dois en profiter. Je m’enivre de son odeur, je m’imprègne de sa vision. Mes yeux la dévorent de la tête au pied pour finir par se noyer dans les siens. Je lui sourie, de ce sourire que je veux chaleureux. Je voudrais tellement là faire un truc fou, un truc dingue, un truc qui lui montre combien elle compte pour moi.

Je sais pas pourquoi elle…pourquoi moi….pourquoi nous…je sais pas…J’avais toujours détesté les serpentards, jusqu'à se que mon regard accroche le sien. Alors il y avait eut les serpentards, et puis il y a avait eut elle. Juste elle, sans ses couleurs, sans artifice. Notre amour ne s’encombre pas de futilité. Nous sommes encore deux gamins, mais quelque part au fond de nous, nous avons grandit tellement vite. Je reste le même James, fougueux…Mais quant je suis avec elle, j’oublie tout.

-Je sais Callie. Moi aussi j’aimerais m’assoir a tes cotés en cours, te glisser des mots doux au creux de ton oreille en te croisant, prendre ta main dans la mienne et te serrer dans mes bras chaque fois que j’en ai envie. J’aimerais que notre amour serve de leçon aux autres, qu’ils voient que l’on peut s’aimer malgré toutes ces batailles idiotes que l’on se livre. Je me moque bien de se que les gens disent. Je sais que mes amis accepteraient. Quant à ceux qui ne le feraient pas, alors c’est que sans doute ils ne sont pas de bons amis. Tu es la seule qui compte pour moi, Callie.
Mais, je ne veux pas que tu souffres, je ne veux pas que ton âme soit torturée…Callie, ces gens là sont ta maison, ta famille, tu ne peux pas te battre contre eux.Y'a trop de mauvaise langue partout, trop de choses qui peuvent se raconter..j'ai pas envie que notre histoire finisse comme celle de William et Winster...moi, je veux te garder...j'ai pas envie qu'un jour on se deteste a cause des autres

Je soupire. Non elle ne peut pas se battre contre eux, je ne veux pas qu’elle finisse au même banc que certaine serpentarde, a être sans arrêt obligé de regarder derrière elles pour être certaines que rien ne les suie. Sa main serre la mienne, et je caresse doucement ses doigts. Sa peau est douce, c’est un véritable délice.

Elle reconnaît qu’elle a prit beaucoup de livre, et je me mets à rire. Je sais pas pourquoi, mais la voir là comme ça au milieu de tout ces livres, avec un aire penaud, elle me fait fondre. Je secoue la tête, comme on le ferait avec une enfant qui vient de faire une bêtise, et de mon indexe je lui caresse doucement le bout de son nez.

-Peur ? Moi, avoir peur ? Comme si les gryffondor avaient peur. Non l’âtre des serpents ne m’effraie pas le moins du monde, elle titille plutôt ma curiosité. Imagine un peu la chance que cette pièce à, te voir tous les jours et même dans ton pyjama.

Ses lèvres effleurent les miennes, et je m’empare à mon tour des siennes. Dieu que c’est bon de se sentir vivant ! De ma baguette, je jette un sort de rétrécissement à tous ces bouquins et je les fourre dans mon sac. Voilà une chose de régler. Puis, sans prévenir je passe mes bras autour de la taille de ma jolie verte, la soulève et la fait tournoyer en riant. Mon rire se répercute sur les murs tandis que je lui crie

-Callie Rose, Je t’aimmmmmmmeeeeeee !!!!!!!

Par Godric, pour la discrétion, on repassera. Je m’en fou y’a personne. Je la repose a terre, plonge mon regard dans le sien et l’embrasse tendrement.

-Maintenant que le problème de tes livres est réglé, si tu me montrais le chemin ? Je suis sur que part là, il doit y avoir un petit coin discret ou je pourrais enfin te faire un câlin.

Je lui décroche un grand sourire charmeur juste avant de poser mon front contre le sien.

[c'est pas grâve pour le retard, tu es tout escusée ma déesse verte love

-Je sais Callie. Moi aussi j’aimerais m’assoir a tes cotés en cours, te glisser des mots doux au creux de ton oreille en te croisant, prendre ta main dans la mienne et te serrer dans mes bras chaque fois que j’en ai envie. J’aimerais que notre amour serve de leçon aux autres, qu’ils voient que l’on peut s’aimer malgré toutes ces batailles idiotes que l’on se livre. Je me moque bien de se que les gens disent. Je sais que mes amis accepteraient. Quant à ceux qui ne le feraient pas, alors c’est que sans doute ils ne sont pas de bons amis. Tu es la seule qui compte pour moi, Callie. Mais, je ne veux pas que tu souffres, je ne veux pas que ton âme soit torturée…Callie, ces gens là sont ta maison, ta famille, tu ne peux pas te battre contre eux. Y'a trop de mauvaise langue partout, trop de choses qui peuvent se raconter..j'ai pas envie que notre histoire finisse comme celle de William et Winster...moi, je veux te garder...j'ai pas envie qu'un jour on se déteste a cause des autres.

- Je le sais tout cela... Mais je sais qu'au fond Eli ne déteste pas Allen... Je sais également que Léo n'aura aucun scrupule à m'utiliser contre toi si il savait. et c'est surtout cela qui me fais peur. C'est d'être l'instrument de ta perte. Les Serpentards ne sont pas des gens bien, enfin pour la plupart, nous avons tous un mauvais fond.... Même moi, quoi que tu puisses dire j'éprouverai toujours cette inévitable méprise pour les nées moldus. Je ne cesserais jamais de manipuler les gens... Tout cela est ce que je suis, ou tout du moins la seule façon que je connaisse d'être moi ... En faite je ne sais même pas qui je suis réellement...
Pour l'instant ma seule certitude est que je t'aime et que c'est tout sauf hypocrite. Tu parles de mon âme torturé par notre amour hors c'est la-dedans qu'elle trouve du repos. Je n'ai jamais pu faire confiance à quelqu'un sans qu'elle soit trahi... Tu l'ignores mais tu es le premier que je laisse me regarder comme ça, je ne veux être qu'a toi James, et à toi seule ... Les mauvaises langues ne sont guère importante face à ça...

-Peur ? Moi, avoir peur ? Comme si les gryffondor avaient peur. Non l’âtre des serpents ne m’effraie pas le moins du monde, elle titille plutôt ma curiosité. Imagine un peu la chance que cette pièce à, te voir tous les jours et même dans ton pyjama.

- Je préfères pas que tu me vois le matin, a part si tu veux te retrouver avec un oreiller ou autre chose en pleine figure! Je suis assez irritable le matin! Mais si tu y tiens, un jours peut-être tu auras cet honneur de me voir te balancer quelque chose en pleine tronche. D'après Maxime un ours serait plus délicat! Et puis toi aussi tu devras me montrer ta salle commune! Moi aussi je veux tout savoir de toi!

-Callie Rose, Je t’aimmmmmmmeeeeeee !!!!!!!

Je t'aime aussi James Sirius Potter! Tellement plus que tu ne le crois!

-Maintenant que le problème de tes livres est réglé, si tu me montrais le chemin ? Je suis sur que part là, il doit y avoir un petit coin discret ou je pourrais enfin te faire un câlin.

A vos ordres mon capitaine! Sinon je crois que il y 'a l'impasse qui mènent nul par à l'étage d'en dessous ..... Sinon il y 'a les cachot mais.... Y'a Sand qui s'y ballade tout le temps alors....

- Qu'est-ce que je donnerait pour être toujours avec toi ....

Ha tien, Winster, ne détesterait pas William finalement ? Pour une fois que c’est pas moi qui le dit, ça change. J’ai un bref sourire, il faut dire que l’histoire entre ces deux là n’a rien de secret pour personne, et que personnellement je m’amuse à prendre les paries. Ça me fait pensez, que j’ai pas demander a Callie si elle voulait parier. Un moment je la fixe, puis je me lance

-Dans notre dortoir, on a lancé des paries. D’un coté y’a ceux qui dise que Winster et William s’aiment toujours et qu’on finira par les revoir ensemble, et de l’autre y’a ceux qui disent qu’ils vont finir par s’entretuer…Moi je fais partie des premiers..Et toi t’en penses quoi ? (dédicace spécial Will ^^)

Bon c’est débile comme jeu, sans doute immature, et je sais que si William apprend ça il va me tuer, peut être même que Winster aussi, mais c’est pas de ma faute, je peux pas m’empêcher des fois d’être si…gamin.
Je fronce les sourcils, j’aime pas quant Callie me rappel se que tous les serpentards sont. J’aimerais tellement pouvoir me dire qu’elle, elle est différente. Je sais au fond de moi qu’elle l’est, sinon je ne l’aimerais pas, seulement Callie ne veut pas se sentir autrement que comme ceux de sa maison.

J’aimerais lui faire comprendre que cette façon de pensée est idiote, mais en même temps moi-même j’entretien avec ardeur les querelles entre nos deux maisons. Je l’aime, je peux pas lui demander de changer. Quant on a des sentiments pour quelqu’un c’est pour se qu’il est et non pour se que l’on voudrait qu’il soit pas vrai ? Je crois que là, c’est moi que j’essaie de convaincre.

Je hausse les épaules, je suis fataliste des fois. Je suis bien avec elle, elle m’a appris à respecter un peu plus les filles, a être plus moi et a moins jouer les têtes brulés. Je lui dois beaucoup, même si je reconnais que je ne lui dis pas forcement.

-On est ce que l’on est Callie. Toi tu manipule, moi je joue les braves. Tu détestes les nés moldus et moi je maiprise les sangs nobles qui se croient plus digne que les autres…Nous sommes se que les autres on fait de nous, se que nos parents nous ont appris à être Callie. Je te demande pas de ne plus être une serpentarde, je sais que c’est en toi et que l’on n’y peut rien. Peut être, que un jour tu feras quelque chose qui me décevra, ou je serais pas d’accord..mais sa voudra pas dire que je ne t’aimerai plus. Jedusor n’a de scrupule pour personne, il se sert de son nom pour tous vous pliez a ses volontés ! Tu ne seras jamais l’instrument de ma perte Callie, crois moi, je suis bien assez intelligent pour me protéger.
Mon amour pour toi, est loin d’être une de ces amourettes dont j’ai usé par le passé. Mes sentiments sont tous se qu’il y a des plus pur, d’où la raison pour laquelle je tiens à les protéger.

Je n’accorde pas ma confiance facilement, et sache que tu es la seule qui puisse dire réellement me connaitre.

Elle sourie, elle rie et mon cœur fait des bonds en rythme. Je suis comme un pantin entre ses mains, je suis triste quant elle pleure, heureux quant elle rie, soucieux quant elle a peur et confiant quant elle se montre résigné. Je l’imagine bien le matin, comme un petit ourson, avide de rester sous sa couette, et je ne peux m’empêcher de sourire. Je voudrais l’emmener partout avec moi, même au delà des étoiles si c’était possible.

-Oh tu sais, je ne suis guère plus présentable le matin. Mes cheveux sont en désordres, mon humeur est grognonne, et si tu me lances un coussin, fille ou pas, il faudra t’attendre à subir mon assaut. Une bataille de polochon pourrait s’en suivre, les plumes voleraient partout, et au final il régnerait un joli bordel. Et puis..Peu importe, moi je voudrais pouvoir te voir sous tout tes angles. Mais..qui donc est ce Maxime qui a le plaisir d'admirer ma petite amie a son reveil?Oh, mais ma chère, ma salle commune est a ta disposition. Parions qu’il est plus simple de faire entrer une serpy cher nous qu’un lion chez vous…Nous sommes quelque peu plus civilisé.

Je rie, j’aime la taquiner. Je la fait voler dans mes bras en lui criant mon amour. Lorsqu’elle dit m’aimer, je crois que mon sourire ne peut pas être plus beau. Je suis certain que de là ou elle est, elle doit entendre les battements de mon cœur.

Elle frotte son nez contre le mien, douce chaleur qui se repend dans mon corps. Elle est si belle, on à du mal à imaginer que sous ce visage d’ange se cache une vipère.

La jolie brune a une idée, elle connait un endroit secret. Son sourire me révèle l’étendu de ses pensées

-Moui…nan, pas les cachots. Le directeur, c’est pas que je l’aime pas…En faite si, je l’aime pas il est complètement fou, et quelque fois il me fait peur. Et pis, dans les cachots on risquerait de tomber sur les Salazard ou bien sur Winster qui fait sa ronde…Et je pense pas que sa soit le moment de nous révéler au grand jour.

C’est vrai quoi, si on décide de dire qu’on est ensemble je préférerais choisir le lieu et le moment ! Et, sincèrement pour le lieu, sa serait surement pas les cachots.

J’ai même pas le temps de dire « vif d’or » que me voilà entrainé dans une course folle. Sa main dans la mienne, mes pas dans les siens…Sérieux, comment être plus heureux ? Bha…je crois que je sais…je suis encore plus heureux quant elle arrive vers l’entre secrète et qu’elle se blotti dans mes bras. Que je suis bien. Je sens l’odeur de ses cheveux, j’enfouie mon visage dedans. Je voudrais que cet instant dur des heures.

-Et moi donc…Mais rien n’est jamais simple…Regarde Romeo et Juliette…Quoi que non, regarde pas, eux ils ont très mal fini.

Ouai hein, j’ai pas envie que ma déesse verte se fiche un cou de poignard sur mon corps empoisonné.

Soudain, je me rappel quelque chose. Je me dégage en douceur et farfouille dans mon sac. Par Godric ! Qu’est ce que j’en ai fait ? ha…le voila ! J’extirpe de mon bric à brac une petite boite, emballé.
Je passe une main dans mes cheveux, signe que je suis nerveux

-Heu…Callie…je….Enfin…hem…bon, comme on a pas put se voir pour Noel…j’ai…enfin..Tu vois j’avais prévue un cadeau…et, j’ai pas put te le donner donc…bha voilà…

Je lui adresse un sourire et lui tend mon cadeau. A l’intérieur, un joli médaillon au bout d’une chaine doré. Gravé a la magie, de telle sorte que seule Callie puisse le lire « que notre amour soit toujours le plus fort. James »

Je fixe la verte, je redoute un peu sa réaction, la crainte que cela ne lui plaise pas.

[Maxime est Chace le frère de Callie.... Je me suis trompé de nom! >< ]

-Dans notre dortoir, on a lancé des paries. D’un coté y’a ceux qui dise que Winster et William s’aiment toujours et qu’on finira par les revoir ensemble, et de l’autre y’a ceux qui disent qu’ils vont finir par s’entretuer…Moi je fais partie des premiers..Et toi t’en penses quoi ?

-On est ce que l’on est Callie. Toi tu manipule, moi je joue les braves. Tu détestes les nés moldus et moi je méprise les sangs nobles qui se croient plus digne que les autres…Nous sommes se que les autres on fait de nous, se que nos parents nous ont appris à être Callie. Je te demande pas de ne plus être une serpentarde, je sais que c’est en toi et que l’on n’y peut rien. Peut être, que un jour tu feras quelque chose qui me décevra, ou je serais pas d’accord..mais sa voudra pas dire que je ne t’aimerai plus. Jedusor n’a de scrupule pour personne, il se sert de son nom pour tous vous pliez a ses volontés ! Tu ne seras jamais l’instrument de ma perte Callie, crois moi, je suis bien assez intelligent pour me protéger.
Mon amour pour toi, est loin d’être une de ces amourettes dont j’ai usé par le passé. Mes sentiments sont tous se qu’il y a des plus pur, d’où la raison pour laquelle je tiens à les protéger.
Je n’accorde pas ma confiance facilement, et sache que tu es la seule qui puisse dire réellement me connaitre.

-Mes parents ne m'ont appris qu'a être comme eux, mais moi je ne veux pas... Seulement je ne sais pas comment être différente... Je souhaites tellement que les mangemorts disparaissent parce que sinon... Sinon je ne pourrais jamais passer l'année prochaine avec toi, parce que dés mes 17 ans je posséderais la marque des ténèbres.

- Jedusor manipule les gens par d'autre moyen que par son nom, et en cela je pense que tu peux me croire, n'oublis pas que j'ai passé mon enfance en compagnie de Scorpius et des autres.... Je te demande seulement d'être prudent .... Si tu ne le fais pas pour toi, fais-le pour moi ....

- Si tu veux tout savoir je n'ai jamais aimé personne avant toi... Et pourtant j'en es vu passé des garçons... Je connais ton caractère de coureur de jupon James. Mais je sais aussi, enfin j'espère, que tu es sincères dans ce que tu dis... Tu es quelqu'un de bien.

-Oh tu sais, je ne suis guère plus présentable le matin. Mes cheveux sont en désordres, mon humeur est grognonne, et si tu me lances un coussin, fille ou pas, il faudra t’attendre à subir mon assaut. Une bataille de polochon pourrait s’en suivre, les plumes voleraient partout, et au final il régnerait un joli bordel. Et puis..Peu importe, moi je voudrais pouvoir te voir sous tout tes angles. Mais..qui donc est ce Chace qui a le plaisir d'admirer ma petite amie a son reveil?Oh, mais ma chère, ma salle commune est a ta disposition. Parions qu’il est plus simple de faire entrer une serpy cher nous qu’un lion chez vous…Nous sommes quelque peu plus civilisé.

- Oh mais ne t'en fais pas, la bataille de polochon est un de mes sports préféré. Quant à Chace ne t'en fait pas pour cela il n'est autre que mon grand frère, nous sommes nombreux dans la famille... Tien d'ailleurs tu savais que j'avais deux sœur jumelles et que l'une d'elle est dans ta maison? Jessy si tu la connais...
Les lions civilisé? Ce ne sont pas les Serpentard qui font des fête et des âneries plus grosse qu'eux dés que cela est possible, sois-en assuré! Quand à ta salle commune, la prochaine fois tu m'y emmèneras?

-Heu…Callie…je….Enfin…hem…bon, comme on a pas put se voir pour Noel…j’ai…enfin..Tu vois j’avais prévue un cadeau…et, j’ai pas put te le donner donc…bha voilà…

- merci James..... C'est vraiment magnifique, je... Je sais pas quoi dire.... Je me sens idiote.... Parce que moi je n'ai rien pour toi

Oulalalalala, faut que j'arrête de poster si tard, je fais que des truc nuuul!

C’était marrant en y pensant. Elle disait Allen, je disais William, elle disait Elisabeth et je disais Winster. C’est par ce genre de détails, entre autres, que l’on pouvait se rendre compte que nous étions pas de la même maison. Je sais pas d’où nous vient cette habitude d’appeler les autres par le nom de famille, aussi loin que je me souvienne, sa à toujours été comme ça. Je sais aussi qu’entre eux, certain serpy s’appel de cette façon, nous par contre a gryffondor on évite. Lorsque sa nous arrive, en général c’est qu’on est fâché avec la personne. Enfin bref, je suis pas surpris de l’entendre me dire qu’elle ne veut pas parier. Les verts, ont en eux ce petit quelque chose qui fait que souvent on pense qu’ils ne savent pas s’amuser. Du moins, pas de la même manière que les autres.

Peut être, sans doute oui, qu’elle a raison. Peut être que ces paris sont enfantins, ridicules, limite déplacé. Peut être. Mais en attendant ce sont ce genre de choses qui font que certain d’entre nous essaie d’oublier un peu la dure réalité de la vie. Je suis pas stupide, je suis pas naïf, je sais bien que dehors rien n’est rose. Je sais bien aussi, que même ici, dans ce château, la lutte entre ce que nous appelons communément le bien et le mal, est en œuvre. Oui, je le sais, et oui je suis conscient que sans y prendre garde, je suis déjà engagé dans cette guerre. Seulement, j’essaie de garder un peu en moi cette innocence qui semble vouloir me fuir. J’hausse les épaules.

-Tu as sans doute raison. Peut être que nous ne sommes encore que des gamins coincés entre deux âges. Peut être que nos paris sont stupide, mais peut être aussi qu’on a besoin de faire des trucs idiots pour éviter d’avoir continuellement peur.

La peur de se qui nous attend, celle de perdre les gens qu’on aime, celle de voir le temps qui passe et réaliser au final que le meilleure est déjà derrière nous.

Et puis, il y a cette vérité qui nous rattrape, celle là même que l’on connait mais que l’on ne veut pas écouter. Cette vérité qui dérange et qui vient vous frappez de plein fouet comme une baffe en pleine figure. Je ne suis pas dupe, je sais très bien qui est Callie, qui elle est et d’où elle vient.

Lorsque mon cœur s’est embrasé, je savais que je faisais un pacte avec le diable. J’aurais aimé ne jamais entendre ça, j’aurais aimé continuer à faire semblant de ne pas savoir. Un voile passe devant mes yeux, je voudrais lui dire que ça n’a pas d’importance, mais bien sur que si, cela en a ! Elle a été programmé pour être mangemorts tandis que moi je l’ai été pour lutter contre ces mêmes gens. Un jour ou l’autre nous serons amené à faire des choix qui même si l’on ne le veut pas, influenceront a jamais le cours de nos vies. Je ne veux pas me retrouver un jour face à Callie, je ne veux pas me battre contre elle. Je ne veux pas, mais qui suis-je donc pour en décider ? Rien ne nous appartient vraiment. Il y a ceux qui lutte au péril de leur vie et ceux qui se plient a leur destin. Elle, moi…nous sommes plutôt de ceux là. Mon regard est grave tandis que je lève la tête pour la fixer dans les yeux.

-Nous avons tous le choix Callie. Un jour, tu seras a la croisé des chemins et il n’appartiendra qu’a toi de décider là ou tu veux être. N’espère pas des choses que nous savons tout deux impossible. Mon père est un Auror, tu le sais, et je peux te dire que le mal est toujours bien présent. Jedusor lui-même est la preuve d’une relève imminente. Crois tu qu’il ne fera rien ? Penses tu qu’une fois sortie d’ici il ne ralliera pas ceux qui dans l’ombre ont attendu son heure ? Quelque part, tu as déjà choisi je crois. Tu le dis toi-même, dans un an tu ne pourras plus être avec moi ! Ta décision est déjà prise, même si tu te refuses à l’admettre. C’est ainsi, tu as été élevé celons les principes de magie noir et moi on m’a élevé pour faire le bien. Tu ne peux décevoir ta famille sans prendre le risque de mourir…Mais et moi ? ET si moi je choisissais d’être avec toi ? Si je choisissais pour toi de tendre mon bras, de devenir comme vous ? Si je reniais se que je suis ?

Je mesure l’impacte de mes paroles. Je mesure aussi le fait que là, sans vraiment le dire j’émets l’hypothèse d’accepter de me faire marquer au fer rouge, d’obéir a des principes qui ne seront jamais les miens, de plier la tête devant Jedusor.

Je suis prudent, je passe ma vie à l’être et des fois j’en ai assez. Je sais bien de quoi chacun des Salazards est capable, je sais que nul n’est à l’ abri et que le vert en plus de son nom possède multiple artifice qui pourrait en aveugler plus d’un. Mais pas moi, non ! Moi je suis un Potter ! On ne séduit pas un Potter !

-Je sais tout ça, amour. Je sais que ton enfance a dut être terrible parmi eux, je sais qu’ils ne savent pas se que c’est que les sentiments. Mais si cela peut te rassurer, je serai prudent…mais s’ils te font le moindre mal, je ne réponds plus de rien.

Je suis quelqu’un de bien….oui…enfin je l’espère. Je n’avais jamais prêté attention au fait que ma verte puisse connaitre si bien mon passé. Rien de bien glorieux. L’insouciance, l’envie de vivre à cent à l’heure, de courir et de ne jamais s’arrêter. Jusqu'à ce que mon regard rencontre le sien, jusqu'à se que mon cœur s’attache au sien.

-Je suis sincère Callie. Jamais, non jamais je ne te ferais le moindre mal. Je refuse d’être celui qui te briserais le cœur, je refuse de voir tes yeux s’emplir d’eau a cause de moi…J’ai changé…pour toi.

J’aime quant elle est dans mes bras et que nous nous taquinons gentiment. J’aime sentir son odeur, la douceur de sa peau contre la mienne. J’aime sourire pour elle. Je ne sais que peu de chose de sa famille. Oui je savais qu’elle avait une sœur, mais j’ignorais qu’elle en avait une seconde et dans ma propre maison. Je me mords la lèvre et plisse les yeux en signe de concentration, j’essaie de me rappeler dans ma tête la vision d’une rouge ressemblant a ma beauté. Comment ais je fais pour ne pas remarquer ? Son nom me dit vaguement quelque chose.

-Tant mieux alors, c’est le mien aussi. Chace est ton frère ? Jamais vue. Quoi ? Tu as une sœur jumelle dans ma maison ? Mais comment c’est possible ça ? Jessy…oui je vois qui c’est, elle est dans ma classe…enfin logique tu me diras ! Franchement, j’ai du mal à croire que deux jumelles puissent être de caractères aussi différent. Je connaissais déjà des verte ayant une sœur ou un frère dans ma maison, mais des jumelles là c’est bien la première fois.
Hey, j’ai dit que nous étions civilisé, pas que nous étions mature et intelligent. Quant à la fête, on n’a qu’une seule vie ! Vous les verts vous êtes bien trop sérieux. Mais mon cœur, je t’y conduis quant tu veux.

Nous voilà isolé, seuls au monde. Je dois dire que cela fait du bien. Pouvoir être avec elle, sans craindre a tout moment que quelqu’un nous surprenne.

Je lui offre son cadeau de noël que je gardais en attendant le bon moment. Son visage se ferme tandis qu’elle l’ouvre. Son regard se pose sur moi, froid. Je sens l’angoisse me gagner, peut être que j’aurais mieux fait de lui offrir un truc moins intime ? Peut être que c’était trop tôt ? Peut être qu’après une si longue séparation, elle me trouve culotté de lui offrir cela…Si j’étais un vert, je crois que je me serais enfuie sans attendre, mais heureusement je suis un rouge. J’allais ouvrir la bouche pour lui dire que si cela ne lui plait pas, je peux le changer, lui dire qu’elle n’est pas obligé de le porter. SI elle veut, elle peut juste le garder dans sa boite…J’ai soudain peur qu’elle pense que je cherche a l’attaché a moi avec ce cadeau. Peur que mes intentions soient mal interprétées.

Et puis, d’un cou la voilà qui me saute au cou. Et tous mes doutes s’envolent comme feuilles au vent. Je la serre dans mes bras, je suis un peu ému. Elle se sent idiote..Merlin, ne sait elle donc pas que mon plus beau cadeau c’est de pouvoir être là avec elle ? Je n’ai besoin de rien d’autre.

-Alors, ne dis rien…je n’ai besoin de rien Callie, juste de toi…Si tu tiens à m’offrir quelque chose, offre moi ton sourire et un baiser …Alors, je serai le plus heureux des hommes.

Je voudrais que cela soit toujours ainsi entre nous. J’attrape ses lèvres et lui donne un long baiser langoureux tout en laissant mes mains lui caresser le dos. Elle est si belle, si douce.

-Je voudrais que rien, jamais ne puisse nous séparer.

-Nous avons tous le choix Callie. Un jour, tu seras a la croisé des chemins et il n’appartiendra qu’a toi de décider là ou tu veux être. N’espère pas des choses que nous savons tout deux impossible. Mon père est un Auror, tu le sais, et je peux te dire que le mal est toujours bien présent. Jedusor lui-même est la preuve d’une relève imminente. Crois tu qu’il ne fera rien ? Penses tu qu’une fois sortie d’ici il ne ralliera pas ceux qui dans l’ombre ont attendu son heure ? Quelque part, tu as déjà choisi je crois. Tu le dis toi-même, dans un an tu ne pourras plus être avec moi ! Ta décision est déjà prise, même si tu te refuses à l’admettre. C’est ainsi, tu as été élevé celons les principes de magie noir et moi on m’a élevé pour faire le bien. Tu ne peux décevoir ta famille sans prendre le risque de mourir…Mais et moi ? ET si moi je choisissais d’être avec toi ? Si je choisissais pour toi de tendre mon bras, de devenir comme vous ? Si je reniais se que je suis ?

Callie resta sous le choc de sa déclaration, elle savait au fond qu'elle avait déjà choisit, mais en fin de compte que faire d'autre? Choisir un camp qui ne sera jamais entièrement le sien et dans lequel sa place ne sera accepté entièrement que part James, un camp qui la ferra combattre contre les siens? Même si elle ne portait pas la plupart des membres de sa famille dans son cœur il lui restait ses frères et sœurs qu'elle aimait malgré tout. Mais choisir le mal était choisir de renoncer à James, et cela elle ne pouvait s'y résoudre, cela serait aussi combattre Jessy qui étant quelqu'un de bien elle aussi choisirait très certainement le bon camp...

Mais ce qui perturba le plus Callie se fut le faite qu'il émettent l'hypothèse de se soumettre à Jedusor, sans trop comprendre pourquoi ce qui fit place à l'étonnement fût la colère...

- JAMAIS ! Je te jure que si tu reparles une seule fois de rejoindre les mangemorts je te quitte sur le champ! Je refuse de te voir plier pour moi, je refuse de voir sur le visage de Léo le plaisir de t'avoir soumis! Tu n'as toujours pas compris que tu représentes ma seule chance de salut? Ce ne sont pas nos parents qui choisirons l'issue de ce qui se prépare, c'est nous qui devons agir... Moi j'ai les mains lié, mais toi tu peux faire balancer les choses...

Elle n'avait jamais aussi peu retenue une colère, elle répugnait l'idée même que James trahisses ce qu'il était pour elle.... De plus elle se doutait bien que James prendrait très vite part à ce qui se passerai prochainement à Poudlard, et que si ils parvenaient à renverser le Salazard alors beaucoup des leurs n'auraient pas à choisir..... Il était son issue de secours en quelques sortes...

-Je sais tout ça, amour. Je sais que ton enfance a dut être terrible parmi eux, je sais qu’ils ne savent pas se que c’est que les sentiments. Mais si cela peut te rassurer, je serai prudent…mais s’ils te font le moindre mal, je ne réponds plus de rien.

Cela l'étonnerait beaucoup que Léo ou un autre des Salazards lui fasse du mal. Elle avait été une grande amie de Benjamin qui était aujourd'hui partie, bien qu'elle ne connaissait que peu Jade elle n'avait à son gout rien à craindre d'elle. Quand à Léo et Scorpius.... Elle connaissait aussi Scorpius pour lui avoir déjà parler mainte fois, sans pour autant qu'il se considèrent comme amis elle s'entendait bien avec lui .... Quand à Léo... elle ne lui avait réellement parlé seule à seule qu'une fois et il s'était montré fort courtois elle doit dire... Mais désormais les choses avait changé...

- Tant qu'ils ne savent rien de mes doutes ni de ce que tu représentes pour moi je ne risque rien... Léo ne me fera pas de mal tant qu'il ne sait rien, n'oublie pas que je suis une demoiselle de sa maison et que même si nous ne le montrons pas la fraternité existe entre nous, même si elle est assez spécial je dois dire... Quant à mon enfance, c'est vraie qu'elle ne fut pas des plus yeuse mais elle n'a pas été de spires non plus....

Mise à part les Dolorus paternel s'entend....

-Je suis sincère Callie. Jamais, non jamais je ne te ferais le moindre mal. Je refuse d’être celui qui te briserais le cœur, je refuse de voir tes yeux s’emplir d’eau a cause de moi…J’ai changé…pour toi.

Elle le savait tout cela, elle savait qu'il avait arrêté de courir après les filles... D'ailleurs cela avait bien piailler dans sa maison à cause de ça, certaines moqueries était tombés mais Callie n'y avait jamais pris part....

- Je sais que tu es sincères James, je le sais... De nous deux celui qui à le plus changer au fond c'est moi, c'est toi qui m'as changé James... C'est toi qui m'a donné la définition du mot amour, c'est toi qui ma rendue plus humaine en quelque sorte alors non... Non tu ne me briseras pas le cœur... Et si tu le faisais je viendrais te chercher et te ferais plier jusqu'à ce que tu m'aimes.... J'ai tout sauf l'intention de te perdre....

Elle cherche le regard de James et le trouve, ne le lâchant plus...
Puis vint de moments plus doux, des moments d'allégresse qui font pour le couple des moments de bonheurs....

-Tant mieux alors, c’est le mien aussi. Chace est ton frère ? Jamais vue. Quoi ? Tu as une sœur jumelle dans ma maison ? Mais comment c’est possible ça ? Jessy…oui je vois qui c’est, elle est dans ma classe…enfin logique tu me diras ! Franchement, j’ai du mal à croire que deux jumelles puissent être de caractères aussi différent. Je connaissais déjà des verte ayant une sœur ou un frère dans ma maison, mais des jumelles là c’est bien la première fois.
Hey, j’ai dit que nous étions civilisé, pas que nous étions mature et intelligent. Quant à la fête, on n’a qu’une seule vie ! Vous les verts vous êtes bien trop sérieux. Mais mon cœur, je t’y conduis quant tu veux.

Elle lui sourie, avant de reparler la joie au coeur... Chace était surtout connu par les 7eme année à vraie dire... Au dire de mônsieur les autres n'était que des gamins.... Elle lui en mettra des gamins elle! ><

- Si tu veux tout savoir j'ai deux grand frères jumeaux en 7eme année, Chace qui est dans ma maison et Maxime qui se retrouve être à Serdaigle, j'ai également deux jumelle, Alexia et Jessy que je ne connais que depuis peu de temps. Alexia la première est également à Serpentard.... Ça en fait de la famille nan?
Ne nous confond pas avec les serdaigles s'il-te-plait.... Nous aussi on fait la fête, mais ce mot n'a pas la même signification que pour vous....

Bas oui quoi, ils faisaient leur fêtes aux autres maison.... -_-

Puis nous nous retrouvons seul tous les deux.... Dieu qu'elle l'aime, il la rend tellement heureuse... Callie aimerait tant lui donner quelque chose qui le rendrait autant heureux... Ce n'est même pas le cadeau qui faisait plaisir à Callie mais le fait qu'il est pensée à elle, qu'il soit juste là....

-Alors, ne dis rien…je n’ai besoin de rien Callie, juste de toi…Si tu tiens à m’offrir quelque chose, offre moi ton sourire et un baiser …Alors, je serai le plus heureux des hommes.

Elle lui offre son souhait et l'embrasse amoureusement, elle sent ses mains dans son dos et ne peut retenir un frisson... Elle aime tellement son contact, sa façon de la tenir doucement. Elle passe un bras autour de son cou et caresse de son autre main les traits de son visage.

- Demande-moi ce que tu veux James, tout ce que tu veux et je te le donnerais...

Elle lui souffla ses quelques mots...

-Je voudrais que rien, jamais ne puisse nous séparer.

Elle aussi le désirais temps, elle le souhaitai tellement....

- Si seulement c'était si simple, si seulement il suffisait de s'aimer....

tant de chose qui ne dépendait pas d'eux...

JE ne mettais pas souvent Callie en colère, mais lorsque cela avait lieu, il me suffisait de regarder son regard pour voir combien elle était furieuse. Je comprends sa réaction, elle sait très bien que je ne suis pas en accord avec ces idéaux. Elle sait mieux que personne qui je suis, et elle ne peut pas me regarder me faire marquer simplement pour ne pas la quitter. On m’a toujours appris à ne plier devant personne, on m’aussi appris à garder la tête haute et a œuvré pour les causes juste…mais, je ne me souviens pas que l’on m’ait un jour appris comment vivre avec une épée de Damoclès au dessus de la tête. Cette épée, c’est l’idée de pouvoir perdre Callie, de la voir chaque jours s’éloigner de moi pour se rapprocher d’un groupe auquel je ne peux faire partir.

J’ai toujours sut qu’un jour viendrais ou il me faudrait choisir. En me faisant des amis un peu partout, j’ai pris le risque de devoir un jour les perdre. Nous ne défendons pas tous la même cause. Je peux aujourd’hui décider de me retrouver face a ma famille ou bien face a la seule fille qui ait un jour vraiment compté pour moi. Je n’ai pas envie de choisir, je n’ai pas envie non plus que d’autre choisissent a ma place…je veux vivre de part mes propres choix, même si peut être certain ne comprendront pas. Je n’ai jamais aimé les Serpentards, je n’ai jamais put supporter les Salazards, mais si, au fond tout cela n’était dut qu’a mon éducation ? On a passé toute une partie de ma vie à me dicter des codes de conduite. A me dire, ça c’est bien, ça c’est mal. Par moment je me sens brimer, je me sens comme face à une frontière que je n’ai pas le droit de franchir sans vraiment savoir avec précision se qu’il se passerait si justement je décidais de passer de l’autre coté.

J’ai lut bien des histoires, je connais par cœur ce monde là. Je sais que si une fois, une seule on s’engage dans la voie il n’est plus d’autre issue possible si ce n’est la mort. Il n’y a pas de retour en arrière, ce n’est pas le genre de choix que l’on fait en se disant que si on se plante on aura une seconde chance.
Je regarde Callie, je soutien ce regard qui brule de tant de choses qu’elle se retient de me dire

-Et si c’était mon choix ? Si j’en avais marre de toujours être dans le chemin que l’on me dit être le meilleur pour moi ? Après tout qui me dit que la cause que je défends est meilleure que la tienne ? Alors, sous prétexte que vous, vous utilisez la magie noire pour attaquer et que nous controns les choses avec notre magie blanche nous serions meilleur ? Au final, peut être que nous sommes surtout idiots ! Peut être que la magie noire n’est pas forcement mauvaise ! Rien n’est mauvais, tout dépend de l’usage que tu en fais non ? Je me fou du visage de Jedusor, je me fou de son triomphe ! Je veux exister Callie ! Je veux faire mes choix ! Pour moi, pour nous ! Ce n’est pas mes parents qui choisissent là c’est moi ! Juste moi ! Je suis ton salut ? Mais que veux-tu donc que je fasse ? Que je prenne ma baguette pour œuvrer contre les serpentards ?Si je suie cette voie, je te perd mais si je ne la suie pas je te perd aussi...Que dois je faire alors pour te garder ? Mes mains sont au moins autant lié que les tiennes ! Quoi que je fasse, j’aurai un jour un visage que j’ai connu, que j’ai aimé qui se retrouvera contre moi…

Je lui dis tout haut se que sans doute elle pense elle aussi tout bas. Je sais même plus ou j’en suis, hier encore si l’on m’avait dit que je tiendrais de tels propos j’en aurais rie..Mais aujourd’hui…Aujourd’hui tout est différent.
Elle essaie de me rassurer…Je ne crois pas, je n’ai jamais cru en la fraternité des verts. Ils sont bien tous trop axé sur leur propre petite personne

-Et nous cacher encore et toujours n’est ce pas ? Nous cacher pour ne pas qu’il t’atteigne a travers moi, pour ne pas qu’il m’atteigne a travers toi..Et après ? Oui et après ? Quant il sera a la tête de son royaume, quant tu seras une des siennes, que nous restera t’il ? Je n’ai jamais cru en la fraternité des vert Callie, tu devrais le savoir. Pourtant, je ne veux pas pour autant que tu deviennes comme Winster…Tant qu’il te croira fidele, je suis au moins certain qu’il ne te cherchera pas de querelle..Tant qu’il pensera que tu es digne de lui, tout ira bien. Je sais que ce n’est pas facile pour toi, je sais que tu dois te sentir prise entre deux feux.

Je la serre contre moi, comme si mon corps pouvait lui faire un rempart. Elle dit que c’est elle qui a le plus changé, oui certainement. Mes changements à moi sont plus comportementaux. Je n’ai pas changé ma façon de pensé, ni ma façon de voir les choses. Elle, pour moi, elle a dut remettre en question toute son éducation.

-Je sais mon ange, je connais chacun des sacrifices que tu as dut faire pour réussir à m’aimer. Je ne te briserai jamais le cœur, car si je venais à te perdre, c’est toute mon humanité que je perdrais. Tu es celle qui chaque jour m’apporte un peu de soleil, tu es celle qui me rappel sans arrêt que la vie n’est pas qu’un vaste terrain de jeu. A tes cotés, j’ai grandi.

Vaste famille, je lui réponds en riant

-Whaou, moi j’ai juste Albus et Lily. Mais bon, vous êtes loin d’égaler la famille Weasley. Hey, t’imagines si un jour on avait des enfants ? Comme chez moi y’a des jumeaux et chez toi aussi, sa multiplie les chances d’en avoir nous même.comment sa se fait que tu n'es pas été élevé avec Jessy?

J’ai besoin de dire des conneries pour me détendre, pour que ce moment tendre ne ce noie pas dans des discutions morbides.

_Ouai, c’est sur que pour vous « faire la fête » n’a pas vraiment le même sens. Nous on s’amuse tous ensemble tandis que vous, vous être plus du genre a vous amusez des autres. Aucun ne risque que je vous confonde avec les Serdaigle ma puce, car si je faisais cela se serait reconnaitre que les serpentard sont intelligents. Hors, a part toi, je n’en aucun qui le soit.

Le moment qui suie est tendre, doux plein de promesses murmurées. Notre amour est de ceux que l’on classe trop facilement dans les interdit, dans les hors normes. Je l’embrasse, je la caresse, je la sens frémir. Je ne me sens jamais autant vivant que dans ses bras. La caresse de sa main enflamme ma peau…Tout se que je veux…Tout…je lève les yeux vers elle

-Fuyions Callie…Partons, loin…loin de tout cela…Partons le jour même ou tu auras 17 ans…Partons rien que nous deux…On pourrait aller en France, en Australie, a l’autre bout du monde !

Je suis complètement fou, complètement rêveur. Je sais que c’est impossible, mais j’ai envie d’y croire. Envie de croire que notre amour sera plus fort que tout.

-On dit que l’amour déplace des montagnes…Pourquoi alors notre amour ne pourrait pas nous sauver ?Pourquoi nous condamne t'il?

Je passe une main dans ses cheveux et la serre un peu plus fort. Mes lèvres effleurent son cou. Elle sent divinement bon. Je l’aime, mon cœur s’emballe.

- Que puis-je faire ? Que puis-je faire pour que jamais tes lèvres ne perdent ce sourire ?

-Et si c’était mon choix ? Si j’en avais marre de toujours être dans le chemin que l’on me dit être le meilleur pour moi ? Après tout qui me dit que la cause que je défends est meilleure que la tienne ? Alors, sous prétexte que vous, vous utilisez la magie noire pour attaquer et que nous controns les choses avec notre magie blanche nous serions meilleur ? Au final, peut être que nous sommes surtout idiots ! Peut être que la magie noire n’est pas forcement mauvaise ! Rien n’est mauvais, tout dépend de l’usage que tu en fais non ? Je me fou du visage de Jedusor, je me fou de son triomphe ! Je veux exister Callie ! Je veux faire mes choix ! Pour moi, pour nous ! Ce n’est pas mes parents qui choisissent là c’est moi ! Juste moi ! Je suis ton salut ? Mais que veux-tu donc que je fasse ? Que je prenne ma baguette pour œuvrer contre les serpentards ?Si je suie cette voie, je te perd mais si je ne la suie pas je te perd aussi...Que dois je faire alors pour te garder ? Mes mains sont au moins autant lié que les tiennes ! Quoi que je fasse, j’aurai un jour un visage que j’ai connu, que j’ai aimé qui se retrouvera contre moi…

Elle sait déjà tout cela mais ne veut, ne désire pas l'admettre..... Pourquoi ce monde était-il si injuste avec eux? Pourquoi ne leur laissait-on pas un peu de répits?
Elle réussit à reprendre quelque peu le contrôle de sa colère naissante. Ainsi elle parla d'un voix plus posé mais ou tristesse, révolte et colère résonnait toujours.

- Si tu nous rejoins alors ta façon d'utiliser la magie sera mauvaise.... Si tu rejoins les mangemorts James, tu seras obligé de tuer, de tuer jusqu'à venir à bout de ta propre famille. La magie noire pervertie même les cœurs les plus pur. Et crois-moi sur se sujet-là j'ai matière à parler.... Et tu existes James, tu existes je le sais! Si tu n'existai pas qu'est-ce que je serais devenue moi? Qui serais-je en ce moment? Tu existe ne serait-ce que par tes choix, par tes erreurs, par ta façon d'être! Si tu n'existais pas penserais-tu sincèrement que je t'aimerais? Ce en sont pas tes parents qui dictent tes choix, c'est toi! Excuse-moi si je suis dur mais.... Il ne me reste que quelques mois James! J'ai bientôt 17 ans, et dés que je les aurais je serais marqué! Il n'y a rien à faire.... plus rien à faire, sinon attendre....

Elle regarda James d'une façon infiniment triste, non elle ne voulait pas devenir une mangemorte. Mais elle ne voulait pas trahir les siens non plus... Elle ne savait, elle ne savait plus ce qu'elle devait faire. D'un côté il y avait James et les promesses d'un monde ou l'amour était possible.... De l'autre sa famille, sa famille qui comptait quand même beaucoup pour, ceux qui l'avait vu grandir, mais ce monde qu'ils représentaient n'était pas ce que voulait Callie Rose... Elle elle voulait... Non elle ne savait pas, elle ne savait pas qui choisir... Elle ne savait pas quoi faire....

-Et nous cacher encore et toujours n’est ce pas ? Nous cacher pour ne pas qu’il t’atteigne a travers moi, pour ne pas qu’il m’atteigne a travers toi..Et après ? Oui et après ? Quant il sera a la tête de son royaume, quant tu seras une des siennes, que nous restera t’il ? Je n’ai jamais cru en la fraternité des vert Callie, tu devrais le savoir. Pourtant, je ne veux pas pour autant que tu deviennes comme Winster…Tant qu’il te croira fidèle, je suis au moins certain qu’il ne te cherchera pas de querelle..Tant qu’il pensera que tu es digne de lui, tout ira bien. Je sais que ce n’est pas facile pour toi, je sais que tu dois te sentir prise entre deux feux.

Il la serre plus fort, et Callie ne résiste aucunement. Elle voudrait temps resté à tout jamais dans ses bras qui il lui semble en ce moment lui offre une protection à tous ses malheurs... Plus elle y pense plus ça lui fait une grosse boule au fond de l'estomac... Boule qui omniprésente grandit de jours en jours...

- Je ne sais rien du après.... Je n'en sais rien du tout.... j'aimerai tant qu'il ne dépende que de nous mais ça me parait tellement improbable, tellement impossible! Quand à Elisabeth.... Je pense que c'est quelqu'un de bien... Je sais que tu ne la portes pas dans ton cœur mais sache qu'elle n'est pas mauvaise.... Si tu savais se que c'est de ne pas pouvoir réagir quand on parle de toi dans la salle commune, de devoir prendre part à toutes ces mascarades envers les autres alors que je ne le veux plus... J'aimerai tellement agir comme je le souhaites et l'entend mais cela me parait tellement impossible, tellement interdit.....

Elle lui parle de ses changement, de la façon dont il lui à montrer le monde, son monde en quelque sorte... Rien que pour cela elle lui sera éternellement reconnaissante...

-Je sais mon ange, je connais chacun des sacrifices que tu as dut faire pour réussir à m’aimer. Je ne te briserai jamais le cœur, car si je venais à te perdre, c’est toute mon humanité que je perdrais. Tu es celle qui chaque jour m’apporte un peu de soleil, tu es celle qui me rappel sans arrêt que la vie n’est pas qu’un vaste terrain de jeu. A tes cotés, j’ai grandi.

S'en est trop pour la jeune serpentarde qui éclate en sanglot dans les bras de James... Il faut savoir que Callie n'a vraiment pleurer qu'une seule fois dans sa vie, et seule Alexia avait été présente. Jamais au grand jamais elle n'avait pleurer devant quelqu'un d'autre... Elle avait essayé de retenir ces larmes qui avait embuées ses yeux mais n'avait pas put. Elle aurait voulut montrer à James uniquement son côté fort mais n'avais pas pu...
Elle avait éclaté en sanglots pour diverses raison, la première était indéniablement l'amour que lui portait James et qui la touchait le plus haut point, ce qu'il venait de lui dire avait toucher la corde sensible de la jeune fille... La deuxième étant qu'elle retenait ses larmes depuis si longtemps qu'elles étaient apparues sans prévenir... La troisième était l'énorme confiance qu'elle avait en lui, si cette confiance n'était pas là jamais elle ne se serait vraiment montré sous son vraie jour....

- Mes sacrifices? Non tu ne les connais pas! Tu n'as jamais vu ton double, ta jumelle ou tes frères souffrir d'un dolorus, tu n'as jamais souffert d'un dolorus donné par tes propres parents!
Pourquoi, pourquoi on a pas le droit de s'aimer? Moi je ne veux que pouvoir être avec toi mais même cela m'est interdit... Personne n'a autant compté que toi dans ma vie et je n'ai pas le droit d'être heureuse avec toi... Et puis j'ai peur... Peur de ce qu'on va devenir, peur de se qui arrivera... Avant j'ai toujours crut que mon futur serait immuable, que rien ne me ferai douter de mes choix... Mais là je sais plus, je ne sais plus quoi faire, ni quoi penser... Je suis perdue et ça me terrorise ...

Callie qui n'avouait jamais ses sentiments les plus profond, elle qui dont la fierté l'obligeait à ce taire avait pour la première fois vraiment ouvert son cœur... Elle qui n'avait jamais avoué avoir peur de quelque chose parlait de sa terreur à James...

Puis il en virent à parler de leurs familles respective.

-Whaou, moi j’ai juste Albus et Lily. Mais bon, vous êtes loin d’égaler la famille Weasley. Hey, t’imagines si un jour on avait des enfants ? Comme chez moi y’a des jumeaux et chez toi aussi, sa multiplie les chances d’en avoir nous même.comment sa se fait que tu n'es pas été élevé avec Jessy?

Ralalala, Jessy... Ce fut une longue histoire...

- Des enfants? Pas pour tout de suite hein? C'est pas que j'ai pas envie de me retrouver avec un bande de bébés braillards dans les bras dés mes 18 ou 19 ans mais je préfères attendre les 22! Après c'est tout à fait envisageable!
POur ce qui est de Jessy, il semblerait qu'elle est disparue à notre naissance et qu'on ne l'est jamais retrouvée, ses parents adoptifs sont morts il y a peu et je ne l'a connait que depuis peu de temps.... Pour ses parents je crains que ce ne soit l'œuvre de mon père...

Famille de dingue je l'avoue.... Mais voulez-vous on ne chois pas sa famille!

_Ouai, c’est sur que pour vous « faire la fête » n’a pas vraiment le même sens. Nous on s’amuse tous ensemble tandis que vous, vous être plus du genre a vous amusez des autres. Aucun ne risque que je vous confonde avec les Serdaigle ma puce, car si je faisais cela se serait reconnaitre que les serpentard sont intelligents. Hors, a part toi, je n’en aucun qui le soit.

Elle apprécia moyennement sa phrase sur les serpentards...

- Oui mais nous on réfléchi avant d'agir... je ne dirais pas autant de certains Gryffondor... Sauf toi bien sûr, quoique sortir avec moi n'était peut-être pas la meilleure chose à faire.... Nan j'ai rien dit s'était la meilleur chose à faire!

Elle se tue un moment avant de reprendre...

- Si tu savais comme j'ai envie de tout claquer pour rejoindre les rangs des tiens... Je ne sais pas moi... en jouant un double jeu ou ne sais-je encore!

Puis vint des moments rêveurs et si interdits. Ce qui les rends encore plus beaux et plus tendres. Elle sent ses caresses et en redemande, du moins le pense très fort...

-Fuyions Callie…Partons, loin…loin de tout cela…Partons le jour même ou tu auras 17 ans…Partons rien que nous deux…On pourrait aller en France, en Australie, a l’autre bout du monde !

C'est tellement utopique et impossible que Callie veut pouvoir croire à ses paroles... Elle ne trouve cependant rien à répondre, profitant simplement de l'instant présent..

-On dit que l’amour déplace des montagnes…Pourquoi alors notre amour ne pourrait pas nous sauver ?Pourquoi nous condamne t'il?

Elle regarda James dans les yeux avant de répondre.

- Il ne nous condamne pas au contraire... Moi je n'avais jamais eu de raison de faire tels ou tel chose, aujourd'hui j'en es... On ne sait pas ce qui va se passer, mais je ne sais qu'une chose... je ne te lâcherai pas quelque en soit les conséquences! Je veux être avec toi et ce n'est pas Léo ou quelqu'un d'autre qui m'en empêchera... Quant à nous enfuir, je ne sais pas... Léo nous retrouveras alors autant rester...

Puis il passe une main dans ses cheveux, elle aime son contact et rend sa chevelure plus douce encore. Comme quoi ça sert d'avoir des dons de métamorphoses! Puis il pose ses lèvres sur son cou... Elle sent le cœur de James qui s'emballe, d'ailleurs le sien n'est guère mieux.. Il s'affole au contact du gryffondor...

- Que puis-je faire ? Que puis-je faire pour que jamais tes lèvres ne perdent ce sourire ?

Elle regarde James, ne le lâchant plus des yeux...

- Tu en fais déjà tant... Rien que d'être là avec toi ça me rend heureuse... Continue de m'aimer et tu me verras toujours te sourire! Je n'ai jamais souris ainsi à personne, et je ne veux que te sourire à toi...

Elle se hissa sur la pointe des pieds et déposa un doux baisé sur la machoire de James, puis passe ses bras autour de son cou en profitant pour l'embrasser langoureusement.

- Et toi mon cœur? Que puis-je faire pour te rendre heureux?

Bonne façon, mauvaise façon…mais au final existe-t-il une façon d’utiliser la magie ? Je ne sais plus, je ne veux plus savoir. On passe notre temps à s’en servir les un pour attaquer, les autres pour se défendre, et au final on dénombre autant de mort d’un coté que de l’autre. Si je les rejoins, je serai obligé de tuer mais si je ne les rejoins pas, je serai obligé de me défendre. Triste réalité qui ne fait que me ramener au même point, d’un coté é comme de l’autre j’utiliserai la magie sur des gens qui compte pour moi. Alors..Ma famille ou mon amour ? C’est donc là le choix que je dois faire ? Je ne dois même pas réellement choisir de quel coté je veux me battre, non…moi je dois choisir pour qui je veux me battre. Qui mérite le plus que je sois a ses cotés, qui mérite le plus que je sacrifie une partie de ma vie ? Mais je m’en fiche, oui je m’en fiche moi de tout leurs idéaux aux un comme aux autres ! Je m’en fiche de me battre pour une cause dont je ne suis pas même certain de connaitre l’enjeu ! Qu’on me foute la paix et qu’on me laisse vivre ma vie, c’est pourtant pas si compliqué que cela si ? Je sens que Callie est furieuse, mais je sens en moi ma propre colère monté. Une colère sourde, une colère contre les injustices, contre ce monde ou jamais personne ne peut totalement être libre.

-Et alors ? Oui et alors ? Je dois choisir c’est ça ? Choisir entre tenir ma baguette contre ma famille ou bien contre toi et la tienne ? Si je ne rejoins pas les mangemorts Callie, c’est pas ma famille que je vais être appelé a faire disparaitre, c’est toi, toi et tout ce monde dans lequel tu évolues ! La magie noire pervertie peut être les cœurs mais que fait la magie blanche dit moi ? Elle nous traite comme des pantins du destin tu crois que c’est mieux ? Tu crois que c’est une vie que de passer son temps à se défendre encore et toujours, essayé de protéger sa peau sans jamais pouvoir réellement mettre un terme a se qui la menace ? Tu crois vraiment que la solution réside a balancer des experliamus pour contrer des avada ? Oui, les mangemorts tuent ! Et nous que faisons nous ? Les mangemorts, ont passent notre temps à leur reprocher de défendre un idéal idiot, mauvais et dépassé, mais que faisons nous, nous de notre coté ? Nous essayions tout autant d’imposer un idéal qui nous semble plus juste car moins sélectif…Non c’est vrai, on ne tue pas…mais y a-t-il une seule guerre sans meurtre ? J’existe ? Ha vraiment ? Alors pourquoi si j’existe je ne suis pas capable de te protéger ? Pourquoi je suis impuissant face aux événements ? Pourquoi je ne suis que le spectateur de ma propre vie ? Oui, peut être que d’une certaine façon j’existe, mais peut être pas de la bonne façon alors !
Attendre ? Attendre et ne rien faire c’est bien ça ? Mais je refuse Callie ! Je refuse de rester les bras ballant ! Alors c’est ça, je dois juste prendre le bonheur comme il vient, profiter de l’instant présent, t’aimer a en crever et accepter que dans quelque mois tout parte en fumée ? C’est ça que je dois faire ? Mais par Godric, Callie ! Comment tu peux me demander ça ? Comment tu peux accepter et être résigner ? Je reconnais bien là le caractère des serpentard tien, toujours convaincu que se battre est vain ! C’est tellement facile de se résigner, d’accepter sa condition…tellement plus simple !

Je suis en colère, et contrairement a ma verte on ne m’a jamais appris à me contenir. Mes mots peuvent paraitre violent et pourtant se n’est pas a Callie que j’en veux, c’est a la vie. A la vie qui nous a fait ennemi depuis notre naissance mais qui pourtant ne nous a pas empêcher de nous rapprocher. J’en veux à la vie, au destin…j’en veux à tous ceux qui écrivent notre histoire sans nous laisser la moindre chance de pouvoir la corriger ! Je serre Callie très fort dans mes bras, je veux pas qu’elle pense que je l’aime tout en détestant une part d’elle…

Je ne sais pas quoi lui dire, est ce que finalement dans cette guerre nous avons le droit de parole ? On nous bassine depuis notre enfance avec l’importance de faire des choix, mais au final avons-nous réellement cette possibilité ? Les choix existentiel de nos vies ne sont ils pas tous programmés en nous ? Quant je regarde l’histoire, je me dis que mon père lui aurait put choisir de servir Voldemort, il aurait put le faire…mais non..Non, il ne pouvait pas faire ça au nom des choix que ses propres parents avaient fait…Et moi alors ? Étais-je compris dans cette équation ? Le bien le mal, tellement de notion extrême…Mais qui a-t-il donc juste a la frontière de ces deux mondes ? N’existe-t-il vraiment pas de terrain neutre ?

-Mais si cela ne dépend pas de nous, de qui alors ? Qui est a la tête de nos destins ? Si tout est écrit d’avance, alors a quoi bon lutter, a quoi bon nous avoir fait nous rencontrer ? Quelle leçon dois je tirer de tout cela, que tout se qui nous tue pas nous rend plus fort ? Non, je ne pense pas que Winster soit quelqu’un de mauvais Callie, justement. Je ne veux pas que tu sois comme elle, simplement parce qu’être comme elle c’est ne plus avoir un seul coin ou te poser sans craindre que l’on te tombe dessus. Elisabeth est a la fois détester des serpentard, parce qu’elle a voulu être libre et par les gryffondor parce qu’elle est tout de même une verte.
Si je ne l’aime pas c’est…ce n’est pas a cause de se qu’elle est ou n’est pas, c’est surtout a cause du mal qu’elle a fait a William. Crois tu que c’est plus simple pour moi ? Non, ça ne l’est pas…tu crois que cela ne me fait pas grincer des dents lorsque dans ma salle commune certain jugent les serpentard en les mettant tous dans le même panier ? Tu crois que cela me plait de ne pas pouvoir faire des plaisanteries au verts qui le méritent sans que forcement tu t’en retrouves touché ? L’interdit Callie n’existe pas ! L’interdit ce sont les propres limites que tu te fixes. Tu voudrais agir différemment mais tu es poings et pieds liés, tu voudrais être libre mais tu es en cage…Rien n’est impossible, simplement certaine choses demandent des sacrifices que l’on n’est pas toujours prêt a faire.

Pour la première fois depuis que je la connais, le masque de froideur et d’indifférence tombe. Callie s’effondre dans mes bras en larmes. Je resserre mon étreinte autour de son corps, j’embrasse doucement ses cheveux et la berce comme une enfant. A cette instant elle n’est plus la femme forte, la serpentarde sur d’elle…Non, là elle n’est plus qu’une ado fragile que la vie a obligé a grandir trop vite. Je murmure doucement à son oreille quelques mots doux, quelques mots rassurant. Je lui dis que tout ira bien , je lui dis que je serai toujours là, que je la protégerai…tellement de promesse que je ne suis pas certain de pouvoir tenir, mais que là, pour elle je me sens obligé de faire.

J’ai mal pour elle, mal pour cette vie qu’elle a eut, pour toute cette souffrance qu’elle a enduré. Et mon regard se fait dur, se fait noir, tandis que je sens la haine monter en moi. La haine de ce monde cruel, de ces gens qui jadis se sont servit de l’enfant qu’elle était pour diluer dans ses veines le poison de la violence. Je voudrais tous les tuer, un à un, et lui rendre cette innocence qui depuis bien longtemps l’a quitté.
Je la serre, je caresse son dos et je baise ses cheveux.

-Non, je n’ai pas connu cela Callie ! Non parce que mes parents ne sont pas comme les tiens. Je ne connais pas cette souffrance, je ne connais rien de cette impuissance qui a dut animer ton regard devant chaque sortilège interdit lancer contre tes frères et sœurs…Mais je sais que tout cela est ignoble et injuste, et qu’un jour ils paieront !
Moi aussi j’ai peur mon ange, peur de demain, peur qu’un jour nos mains ne savent plus se trouver, que nos lèvres se sachent plus se caresser. J’ai peur de ce monde qui chaque jour nous éloigne d’avantage, peur de devoir te perdre pour te retrouver comme ennemie. Je sais pas Callie, je sais pas pourquoi…je ne sais pas au nom de quoi notre amour est interdit…peut être au nom de toutes ces différences, de tous ces idéaux, de ces vielles histoires qui ne devraient plus être aujourd’hui ! Si, tu as le droit d’être heureuse avec moi…Simplement, tu ne peux savoir combien de temps ce droit te sera accordé.
Tu compte plus que tout pour moi, plus que ma vie même…Et là, comme toi, je ne sais plus se que je dois faire. Rien jamais n’est immuable, le futur sera se que nous en feront.

Je rie, mais pas de se rire joyeux qui m’habite habituellement. C’est un rire triste, le rire de quelqu’un qui sait, qui sait qu’un jour elle ne sera plus là. Combien de page du livre de ma vie me reste-t-il à tourner avec elle ? Combien avant qu’une page blanche s’installe et qu’il ne reste plus que douleur ?

-Non, pas tout de suite t’inquiète pas. Avant de faire des enfants, on doit se marier, et on fera un tour du monde…On vivra libre sans penser a demain…libre d’être ensemble, libre de s’aimer.
C’est triste pour ta sœur..Triste d’un coté et au finale tellement mieux pour elle…Au moins, elle n’aura subit de tes parents que cette cruauté qui les a poussé à tuer ses parents adoptifs. J’imagine que cela ne doit pas être facile ni pour elle ni pour toi de se découvrir une sœur tellement différente…

Un point pour elle, c’est vrai que nous les rouges on ne réfléchit pas toujours avant d’agir…et les résultats sont assez comique à voir parfois. Contrairement a Callie, moi je ne m’offusque pas de sa vision qu’elle a de nous, les lions.

-Ha que veux tu, nous sommes de grands impulsifs. Sortir avec toi a été la première chose intelligente que j’aie faites mon ange…ce fut pour moi le plus beau jour de ma vie, ce moment ou balançant par-dessus bord mes préjugés je t’ai avoué mon amour. Qu’importe les obstacles, qu’importent les douleurs, jamais je ne regretterai d’être avec toi.

Comme je la comprends, elle aussi est a la recherche de cette même frontière…Je me détache d’elle pour baisser les yeux vers son regard ^^, je ne sais que lui répondre. C’est si dangereux, es je le droit de la laissé prendre ce risque pour moi, pour nous ?

-Je le sais…oui je le sais car moi-même je suis comme toi…moi aussi j’aimerais être avec toi…Je voudrais trouver ma place, une place qui me permette de te protéger et de vivre notre amour sans contrainte…Jouer un double jeu est terriblement dangereux Callie, si jamais Jedusor venait a s’en rendre compte, tu mourrais dans la minute même…je peux apprendre a vivre séparé de toi si j’ai l’espoir de te retrouver un jour…Mais si tu venais a mourir, alors a quoi cela servirait il que moi, je reste en vie ?

Je la reprends contre moi, caressant son dos, ses bras, son visage. J’embrasse ses lèvres, descendant vers son cou. Elle est divine, elle est féline.

Léo, la source de tous nos problèmes, de tout nos ennuies. Si seulement quelqu’un le maitrisait, si seulement quelqu’un pouvait écraser dans l’œuf sa soif de pouvoir. Il est le maitre incontesté, il est celui que les un admirent, que les autres redoute et que moi, je déteste. Je sais qu’elle a raison, que notre amour nous donne des ailes, qu’il nous fait vivre. Mon regard se soude au sien, j’ai l’impression de me noyer dedans

-Moi non plus je ne te lâcherai pas mon ange, et si pour être avec toi il me faut affronter les enfers, alors je serai là. Jedusor, encore et toujours lui…on ne laissera pas ce serpent diriger notre amour, nous serons plus fort que lui, car lui jamais ne connaitra ce sentiment. Oui…ou que nous allions, il nous retrouverait sans doute, et certainement que cela serait pire encore….

Mes mains caressent ses cheveux, je sens leur texture se modifier et je sourie. J’ai toujours aimé voir Callie utiliser son don, cela me fascine.

-Mon amour tu le possède déjà, Mon cœur est a toi …Et rien jamais ne me fera te le reprendre. Alors sourie amour, car chacun de tes sourires me rappel la chaleur du soleil.

Son baiser est langoureux, et je le lui rends. Par merlin, tout mes sens s’affolent. Je suis certain d’avoir laissé un léger gémissement s’échapper de mes lèvres. Je continue à caresser son dos, effleurant de mes doigts la peau de son cou. Elle est si douce, si tendre. Je lui souris

-Je suis déjà le plus heureux des hommes, il me suffit d’être avec toi a tes coté pour que je sois heureux. Ne m’abandonne jamais et alors je connaitrai le bonheur pour toute la vie.

Je passe mes mains sur ses hanches, resserre mon étreinte doucement et la soulève de terre avec précaution. Je pars à la conquête de ses lèvres, les dévorant avec passion. Chacun de mes baisers est un je t’aime informulé. Comme quoi c’est bien vrai, l’amour est une grande magie.

_ Je n'en sais rien James!!! Je n'en sais RIEN du tout! Tu me demandes ce que j'ignore! Alors peut-être la magie blanche n'est-elle pas merveilleuse mais elle au moins ne tue pas le gens directement! Si tu veux d'autres questions sans réponses en voilà! Pourquoi je n'est jamais eu le droit à l'innocence? Pourquoi je n'est jamais été enfant !? Pourquoi tu m'aimes? Tu me fais bien rire avec tes belles paroles mais au final tu es comme les autres, un pantin qui ne peut rien faire! La vérité c'est que tu ne connais que l'amour! Ne dis pas le contraire c'est faux! Tu as été choyé et aimé par ta famille et la tu te retrouve devant un choix et tu ne sais quoi faire. Mais bon sang ouvre les yeux et grandis! Si tu es infichu de faire un choix pour nous deux, moi je le prendrais. Mais ne vient pas pleurer si cela ne te plait pas... La seule chose 'positive' que je n'es jamais apprise dans ma vie est que la chance ne se présente jamais deux fois! Tu dis n'être qu'un pantin mais franchement quelle pauvre petit pantin tu es.... Obligé de rester entouré de gens qui t'aime, ouah c'est dingue ce que tu dois être malheureux!

_ Tu n'as pas à me dire ce que je dois faire.

_ Je t'aime James, je t'aime d'être là, je t'aime d'être toi ... Mais pourtant l'avenir me fais si peur ....

_ Même si ce n'est pas pour tout de suite, cela le sera quand même dans le futur?

_ Pourtant j'aurais aimé qu'elle soit là...C'est égoïste je sais ....

_ Je dirais de grand malade oui.... Je dis pas que sortir avec moi n'était pas intelligent, ah non non non! Juste que j'essaye même pas d'imaginer ton état si j'avais dis non!! Moi aussi j'aime ce jours, parce qu'il est unique. En faite tu as rendue unique mes journées!

_ Je ne suis pas une poupée de porcelaine merci! j'ai le même age que toi, enfin presque, j'ai eu les même cours et je suis bien meilleur comédienne que toi! Me crois-tu suffisamment idiote pour me faire tuer?

_ A part si il meurt ...

_ Je voulais te demander, cet été.... Je pourrais venir chez toi? Je n'ai pas du tout envie de rentrée chez mes parents. Mais si c'est pas possible je comprend hein!

_ Dis moi que tu m'aimes.

Eloïse perd à son tour ce sang froid qui la caractérise. Elle est serpy, avec un caractère de vert. Ses mots sont blessants et je dois me faire violence pour ne pas me laisser toucher par eux. Je sais qu’elle ne pense pas se qu’elle dit, ou plutôt..Je préfère me dire qu’elle ne le pense pas. C’est difficile car moi aussi je sens mon sang qui bouillonne dans mes veines. La violence appel la violence a se que l’on dit, cela doit être vrai aussi pour les mots durs. Elle se montre injuste avec moi, injuste et tellement dure. Je vois déjà dans ma tête le moment ou à bout je vais tourner les talons et la planter là, comme ça sans un mot. Je m’imagine déjà regagner ma salle commune, flinguer de ma mauvaise humeur touts les gens qui essaieront de me parler et au final entendre William me dire « je t’avais prévenu ». Oui, il m’avait prévenu, oui il m’avait dit que sortir avec une serpy engendrait de grandes difficultés. Mais quant il me l’avait dit, il était loin de se douter que je sortais moi-même avec l’une d’elle. Seulement je pensais que nous étions différent, elle, moi, nous.

Elle pense tout savoir, et je suis obligé de serrer mon point tandis qu’elle me rejette. Elle est si sur d’elle, tellement persuadé qu’être né du bon coté rend la vie plus simple. Je trouve ça tellement bas de me juger sur mon nom, mon éducation. Peut être que je ne sais rien de se que les enfants de mangemorts doivent endurés, peut être bien que si les verts sont nés avec une cuillère en argent dans la bouche, nous les enfants du soit disant « bien » sommes nés avec un trop plains d’amour que l’on se croit obliger de dispersé au quatre coin. Elle est violente dans ses mots, je suis violent dans mon regard. J’affronte ses yeux qui ont virés au noirs, je ne baisserai pas le regard. Jamais. Elle est en train d’essayer de détruire notre histoire, notre amour sans même s’en rendre compte. Mais je ne la laisserai pas faire, je ne lui donnerai pas la satisfaction de se dire que s’il on a rompu c’est de ma faute. Je nous regarde là, et je prends peur. Sait elle qu’en cet instant il n’y a plus grand-chose qui nous différencie de William et Winster ? Nous en sommes arrivé à nous insulter, a nous blesser, pire encore a essayé de convaincre l’autre que tout est de sa faute. Je sens dans ses mots la sourde menace, je connais ce point de nom retour. Sans qu’elle dise les mots, j’entends très bien ce que pourrait être son choix. Elle est verte jusque dans ses actes, tellement prévisible au fond. Devant l’adversité nous, les gryffondor, nous faisons front, eux, les verts, ne savent jamais que prendre la fuite.

-Arrêtes de me hurler dessus ! Tu crois vraiment tout savoir de ma vie pour te permettre de dire que tout a été simple pour moi ?! Tu crois que juste parce que je suis né du bon coté, alors tout a été rose ?! N’inversons pas les rôles Eloïse, ceux qui naissent avec une cuillère en argent dans la bouche et qui obtiennent tout par leurs grandes influences ce n’est pas nous, mais bien vous les serpentards ! L’innocence…tu penses que moi j’y ai eut droit ? Nous vivons dans un monde ou il n’y a pas de place pour l’innocence ! On se lève un matin on est encore un gosse et le jour d’après nous voilà plongé dans un monde d’adulte auquel on ne comprend rien ! Personne n’est jamais préparé à vivre ça ! Oui, je ne peux rien faire ! mais et toi, toi qui n’as pas de belle parole, toi qui préfère te dire a l’avance que de toute façon, rien ne peut être fait, tu crois que c’est mieux ?Je préfère encore ne connaitre que l’amour plutôt que d’être affuter d’une langue de vipère qui ne sait jamais que blesser les autres ! Parce que c’est à moi de faire les choix Eloïse, c’est à moi de décider ? Mais vas y donc, fais le ce choix qui te brule les lèvres ! Serpentard un jour, serpentard toujours n’est ce pas ? Parce que tu crois qu’être entouré de gens qui nous aime suffit pour être heureux ? Décidément tu ne comprends vraiment rien à l’amour en effet !

Elle a été dure, je le suis tout autant. Elle vient de me menacer de me quitter, ou du moins c’est se que j’ai lut entre les lignes, et ça j’ai beaucoup de mal a le digérer. J’ai comme une boule dans l’estomac qui remonte vers ma gorge. Je ne peux pas pleurer, je suis un homme et un homme ne se laisse pas aller à de telles effusions. Je recule malgré moi, le mur m’arête dans mon mouvement. J’ai trop vue de gens se séparer pour avoir envi de rester là les bras ballant. J’ai peur des mots qu’elle pourrait prononcer. Je voudrais me boucher les oreilles. Je n’ai jamais eut pour prétention de lui dire se qu’elle avait à faire, je voulais juste l’aider, lui montrer que notre histoire pouvait avoir un sens. Je n’ai pas choisis d’aimer Eloïse pour ses simples bons cotés, le jour ou je suis allé la voir, je savais que tôt ou tard on en arriverait a ce genre de confrontation. Mon regard bleu vert doit être ombragé, humide de ces larmes que je ne veux pas laisser couler.

-Et ce n’est pas mon intention ! Je n’ai jamais retenu personne qui voulait partir.

Son ton était sec, le mien est tout aussi tranchant. « Ne donne pas la baguette pour te faire torturer » dit le proverbe. Mais je suis un Potter, et comme eux j’ai ce tempérament brulant. Je sais ou sont mes sentiments, je sais que je vais crever de douleur si elle me plante là, mais je ne peux pas agir contre sa volonté. Je ne suis pas tortionnaire

Et puis, soudain, elle est là, dans mes bras. Aussi brulante que fut ma colère, je me sens maladroit devant les larmes qu’à présent elle verse. Elle tremble et je resserre mes bras autour de son corps. Je ne veux pas la perdre, elle est se qu’il m’est arrivé de mieux depuis bien longtemps. Je la soutiens en la serrant fort dans mes bras. Je caresse son dos, embrasse ses cheveux. Je voudrais tant trouver ces mots qui consolent, ces mots qui effacent la dure réalité des choses. Moi aussi j’ai peur de l’avenir, de se qui va nous arriver demain, de ce jour ou nous serons a la croisé des chemins. J’ai peur de nos choix, de tout se qui pourrait nous séparer. Mais je ne dois pas lui montrer, à quoi je servirais si je ne savais que la conforter dans ses craintes ?

-Moi aussi je t’aime Eloïse. Je t’aime pour tout se que tu es, pour tes bons comme tes mauvais cotés. Je t’aime et c’est tout. Ne me demande pas pourquoi toi, c’est comme ça, il n’y a pas de réponse. Pourquoi penser a demain ? Et si tout simplement on essayait de vivre au jour le jour et de prendre le meilleur de chacune de ces journées qui nous offre un moment rien qu’a nous deux.

Je n’ai jamais aimé mentir, d’ailleurs je ne sais pas le faire. Mon visage est enfoui dans ses cheveux dont je respire le parfum. Je sens que plus que jamais elle a besoin de mes mensonges, elle a besoin de m’entendre dire qu’un jour nous serons enfin libre de nous aimer.

-Bien sur. Je ne suis pas pressé, je sais de toute façon que c’est avec toi que je veux finir mes jours.

Une semi vérité, c’est peut être en effet avec elle que je finirai mes jours, mais pas de la manière qui nous plairait à croire. J’ai envie là de l’aimer, simplement de l’aimer. Je comprends sa solitude, même si moi je ne la vie pas. Toute la famille est a gryffondor, nous sommes tous unis les un aux autres, nous ne connaissons de la solitude que les rares moments ou nous la recherchons.

-Non ce n’est pas égoïste. On se sent toujours tellement plus fort avec ses frères et sœurs a ses cotés.

Elle sourit et mon cœur s’enflamme. C’est fou comme un simple sourire peut changer un état d’âme. Je rie à sa réflexion. Moi non plus je n’imagine pas si elle m’avait dit non…

-Et bien si tu m’avais dit non…je suppose que tu m’aurais balancé un sortilège, j’aurais eut le cœur brisé…mais comme je ne m’appel pas James Sirius pour rien, et bien je serais sans arrêt revenus a la charge, jusqu'à se qu’un jour tu en es marre de me voir surgir partout et que soit tu m’achèves, sois tu me dises « oui ».

J’éclate de rire. C’est vrai que je suis tenace. Même ma sœur parfois en a marre de mon coté têtu. Je me suis détaché d’elle pour mieux la regarder gravement. Comme je m’y attendais elle n’aime pas mon coté protecteur, mais en même tant comment puis-je ne pas trembler en sachant qu’a chaque instant elle risque sa vie ?

-Parce que tu crois que tout les gens qui se sont fait tué pendant les deux dernières guerres étaient des imbéciles ? Excuses moi, mais je ne pense pas que mes grands parents l’étaient et ce n’est pas se qui les a aidé à survivre. Je n’ai pas dans l’idée de te prendre pour quelqu’un de fragile Eloïse, je sais que mieux que moi sans doute tu connais les moyens de te défendre. Simplement, nous ne parlons pas d’un enfant de cœur là, nous parlons de Léonard…Et avec lui, je ne suis pas certain que le mensonge soit d’un grand secoure. Je ne cherche pas à te protéger Elo, je cherche simplement à te faire comprendre que je ne veux pas te perdre.

J’hoche la tête lorsqu’elle me dit que la solution serait qu’il disparaisse. Mais qui pourrait réussir cet exploit ? Je la reprends contre moi, incapable de me passer plus longtemps de la chaleur de sa peau. Je commence a l’embrassé dans le cou jusqu’au moment ou elle me fait une demande qui me prend de surprise. J’y avais souvent pensé, mais jamais je n’avais osé lui en parler. J’avais peur qu’elle me dise que c’était trop tôt ou bien qu’elle ne voulait pas prendre de risque. Je me sens ému, je sais c’est idiot, mais présenter ma petite amie a mes parents c’est pas rien quant même. Voilà que ma douce folie me reprend et que je saisie à nouveau Elo par les hanches pour la faire tournoyer dans les airs en riant comme un gamin. J’ai même pas remarqué au passage que j’ai quelque larme qui s’échappe. Un trop plain d’émotion sans doute

-Si je veux ? SI JE VEUX ??? Mais Eloïse, je ne rêve que de ça !!!Ma maison est la tienne, mon ange. Mes parents seront fous de joie que je leur présente ma petite amie. Il n’y a rien d’impossible, et puis tu sais, tu seras pas obligé de mentir ou de cacher ton apparence, mes parents sont des gens très ouvert. Oh, bien sur je suppose que mon frère et ma sœur seront assez surpris d’apprendre que tu es a serpentard, mais bon, de toute façon ils sont adorable.

Elle a ses jambes autour de mes hanches et je la fais encore tournoyer un cou. Je sens un baiser qui effleure mon torse et je sourie. Mes lèvres partent à la recherche des siennes. Je crois que j’ai déjà été heureux, mais a ce point je ne suis pas sure. Je l’aime. Je l’embrasse, je rie, je suis complètement fou.

-Oh que non tu n’es pas lourde. Tu es aussi légère qu’un petit papillon.

Sa tête est au creux de mon épaule. Je peux sentir son parfum

-Je t’aime !! Oui…JE T’AIME !!!!!

Heureusement qu’elle a mit un sortilège anti bruit sinon tout le château aurait été témoin de mes effusions. Je la regarde et je murmure à son oreille

-Pour la vie Eloïse…tu entends comment mon cœur bat ? Et bien c’est pour toi qu’il le fait.

-passage au 'je' -

Je n'était pas forcement en colère contre lui, en faite c'était moi que je voulais blesser. Quoique je dise je resterais pour toujours une simple serpentarde qui n'a rien put faire que de voire son petit ami la quitté parce qu'elle n'avait pas sut garder ses mots pour elle. Ces mots je ne les dirigeais nullement vers James, Je lui disais tout cela mais je n'en pensais mots, je pense que d'un côté je suis jalouse de lui. Lui qui a toujours été aimé et qui a une famille, lui qui a de vraies amis, lui qui me sert de modèle, lui qui m'aide à surmonter mes peurs et mes obstacles.

Il me dit d'arrêter de hurler, sait-il seulement que mon cœur trop longtemps enchainé à pour la première accès à ma bouche? Sait-il que jamais je n'avais dis tout cela à quelqu'un? Certes nous obtenons les privilèges, mais nous ne sommes pas nous. Nous ne sommes que des pantins utilisés pour être des monstres. L'innocence il la regrette, pas moi. Je ne l'es jamais eut de toute façon.... C'est vraie quoi il a vraiment de quoi se plaindre.... Après tout une vie de famille, une maison ou l'on peut être sois, des amis, des histoires futiles .... Vraiment de quoi se plaindre.... C'est sûr que elle qui n'a jamais été aimé et désire, qui ne peut être elle-même et qui doit penser au faite que sa vie est foutue n'a aucune raison d'en vouloir au monde. Ces belles paroles? Justement elle n'y a jamais eut voix au chapitre de sa vie! Il lui dit qu'il pense que je ne suis qu'une langue de vipère qui ne sait que dire des horreurs, coup bas de l'homme que je croyais aimer.... Sur le coup les larmes me viennent, pourtant je lutte, je ne veux pas lui donner satisfaction, non il ne me fera pas pleurer! Il me dit que je ne comprend rien à l'amour, normal je n'ai jamais été aimé. Je pensais que lui m'aimait mais finalement non, il est comme les autres .... Puis il recule vers le mur, mon cœur se sert, ses yeux bleus sont embués, les miens son sec. Et il me parle d'un ton tranchant qui fait mal ... Mais plutôt mourir que de li avouer!

- Pauvre petit garçon que tu es .... C'est vrai quoi tu es vraiment malheureux, tu as une famille qui te porte un minimum d'intérêt, on ne t'oblige pas à cacher qui tu es, as-tu jamais été vraiment malheureux! Le choix qui me brûlent les lèvres? Celui de te quitter peut-être? Tu me dis que je ne connais pas le sens du mot aimé et c'est vraie, on ne m'a jamais aimé, je n'était pas l'enfant désiré de la famille. Si tu veux tout savoir en ce moment j'en peux vraiment plus! je te hais, je te déteste!

Oui je le hais, je le hais tellement que je l'aime. Je ne sais plus quoi faire.... Mes yeux qui auparavant étaient sec et limpide se trouvent désormais humide et ma vue brouiller. Je sens une des larmes retenue glisser le long de ma joue, même si elle n'alla pas loin vue que jeu tôt fait de l'essuyer. Il était ors de question que je pleure devant lui. Comment en étions venue là déjà? Je ne sais même plus mais j'ai mal, mal de ses mots que j'ai dit, mal des mots qu'il dira ...

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Il ne croit pas ce qu'il dit je le sais.... Cela se voit, pourtant il me console, me dit qu'il m'aime pour tout ce que je suis. Moi mes pleures se tarissent peu à peu et je finis lessivé dans ses bras. résultat des courses j'ai totalement trempé le polo de mon rouge. Je reste dans ses bras pourtant, je reste contre l'être aimé et chéri. Il me dit vouloir finir ça vit avec moi et j'y croie.

_ Dis-moi ce que tu ressent, ce que tu pense en ce moment...

Cela n'a pas, au premier abord grand chose à voire avec ce qui se passait mais pour moi c'était important. Je voulais connaitre James totalement, je voulais tout savoir. Et aussi c'était un bon moyen pour me changer les idées. Mais je voulais qu'il soit sincère envers moi.

_ Pourtant j'ai pas envie qu'elle rencontre notre père ....

Puis il rie, je rie aussi .

_ J'ose même pas imaginé combien tu m'aurais embêter pour que je dise oui.... Je pense que de tout façon je n'aurais pas eu le temps de dire ouf que tu serais revenue encore et encore à la charge... Pour que au final je te dise oui! Et tu sais je ne regrettes rien, je suis tellement heureuse de t'avoir dit oui. De t'aimer!

Enfin un choix qui fut judicieux et qui m'a rendu heureuse. Plus qu'heureuse même. Il s'écarte de moi, je soutients son regard avec douceur.

_ Ce ne sont pas des imbéciles, je n'ai jamais dit ça! Tu ne me perdras pas sois-en certain, j'ai quand même plus d'instinct de survie que tu ne penses. Seulement Léo ne se doute de rien, enfin j'espère parce que sinon je suis morte. De toute façon ma famille est un famille qu'il respect pour sa noblesse de sang, il n'y a aucune raison pour qu'il se doute de quoi que se soit, et si je m'écarte de son chemin c'est sûr qu'il remarquera quelque chose, de toute façon à ses yeux mieux vaut que je reste une des siens....

Il me reprend dans ses bras, je préfère. Je sais qu'il a peur pour moi, moi aussi. Mais j'aimerai lui dire que tout ira bien mais ce n'est pas vraie, j'aimerais lui dire que je ne risque rien mais je ne peux pas.

_ Tu es sûr que tes parents seront d'accord ... et ravis? Parce que je veux pas déranger.... Je peux comprendre si ils ne veulent pas de moi ....

Il me fait tournoyer,je rigoles, il me dit que je suis légère je ries encore plus. Il me hurle qu'il m'aime je lui rend mes sentiments par un baisé. Posant ma tête contre son cœur je l'entend battre à tout rompre. Remarque le mien en vaut pas mieux ....

_ Le mien aussi ne bat que pour toi.

Puis je lui chuchote à l'oreille d'une voix hésitante, pas sûr qu'il accepte mon idée.

_ J'ai pas envie de te quitter se soir ... Je peux rester avec toi?

Et les mots sortent, blessant, humiliant, comme autant de couteau qui me transperce le cœur. Je sais que je ne dois pas répondre, que le mal appel le mal. Je dois mettre une fin à ce cercle vicieux avant d’arriver vers ce point de non retour. Qui puis je moi si je suis né Potter et pas autre chose ? Qui puis-je si mes parents m’ont voulu, aimer, choyé ? On ne choisi pas sa famille, on vit avec. Les mots d’Eloïse me blesse, me crève le cœur. Ses yeux son secs, aussi sec que doit l’être son cœur pour me dire de pareil choses. Elle dit ne pas connaitre le sens du mot aimer, alors que fait elle avec moi ? Dois je comprendre que derrière chacun de ses je t’aime se cachait au final le masque de l’hypocrisie ? Elle n’en peut plus et moi non plus. Je suis accolé contre ce mur qui certainement me sourit. S’il n’était pas là, probablement que je serais a terre, vaincue par la force de ses mots. Mes yeux sont embués, ma lèvre tremble. J’ai mal, terriblement mal, une douleur a en crevé. Je vais mourir là, j’en suis certain. Et puis tombe le couperait, ce « je te hais » qui claque et raisonne dans cet endroit ou l’on aurait put faire notre petit nid d’amour. Je me rappel de Winster et de William. Les mêmes mots, les mêmes blessures. J’ai le cœur qui vient d’éclater en morceau, tandis que je ne remarque même pas que des larmes brouillent ma vue. Ça ne peut pas se finir ainsi, pas là, pas comme ça. Elle ne peut pas me quitter, pas de cette manière là. Je sais qu’elle a raison, que je ne vivrai jamais les tourments qu’elle connait. Mais elle avait tord de dire que je ne sais pas ce que c’est d’être malheureux, car là, je le suis. Adieu mon sourire de tous les jours, je me sens mal, comme attiré par le font. Et je sombre. Longue est la chute, je n’ai plus rien pour me retenir. Elle me déteste, elle me hait…Et malgré tout moi, je l’aime a en mourir. Je ne peux pas la laisser s’échapper, il faut que je la retienne, que je trouve quelque chose à lui dire. Je sens mon sang qui bouillonne dans mes veines, je vais éclater, là devant elle. Je voudrais fuir, ne pas lui montrer a quel point je suis détruis. Mais mes jambes refusent de m’obéir. Alors je me tourne vers ce mur qui me soutenait, et je lui balance un grand cou de poing dedans. J’y mets toute ma rage, toute ma colère, toute ma douleur. Et je recommence jusqu'à m’éclater les doigts. Je voudrais que cette douleur efface celle qui me brule les entrailles, mais elle est toujours là, en moi.

-Je t’aimerai pour deux Eloïse ! Je te montrerai ce que c’est que le bonheur ! Je te ferai gouter au plaisir d’avoir été désiré attendu. Moi, je t’aime Elo !! Ne me quitte pas…

Et ce dernier mot murmuré dans un sanglot que je n’ai put contenir. Je suis faible, oui peut être mais je m’en fiche. A quoi bon être fort si l’on n’est pas même capable de garder auprès de soit la fille que l’on aime. Je ferme les yeux, plus rien n’a d’importance…

Et puis, là voilà a nouveau dans mes bras épanchant à son tout ce trop plein de douleur. Je sens ses larmes qui coulent dans mon cou pour finir sur mon polo. Je la câline du mieux que je peux, je l’étouffe de mon trop plein d’amour. Elle est là, elle ne me quitte pas…Et je suis à nouveau le plus heureux des hommes. Elle veut connaitre mes pensées, mes ressenties. J’hoche la tête désireus
de lui rendre le sourire

-Et bien…je pense que mon polo doit visiblement être un excellant mouchoir. Tu es la deuxième a le mouillé de larmes…Je vais finir par croire que c’est un polo maléfique.

Sourire en coin, clin d’œil malicieux. La première à avoir pleuré dessus n’est autre que Lily, ma jeune sœur. Je sais qu’Eloïse attend autre chose de moi que mes blagues vaseuses. Je reprends donc mon sérieux

-Tu veux savoir ce que je ressens ? Un feu brulant…Un véritable brasier. Je suis partagé entre le bonheur de te tenir dans mes bras et la douleur d’avoir pensé que je pouvais te perdre. Je me sens tellement bien là avec toi, je voudrais que cela dure tout le temps. Je sais que rien jamais ne sera facile, du moins pas tant qu’il y en aura pour mettre en péril notre histoire. Mais pour tout l’or du monde je n’échangerais pas ces moments volés en ta compagnie. L’amour qui grandit dans les obstacles ne peut qu’en ressortir plus fort…ce fut si dur de t’entendre me dire que tu me détestais Elo…j’ai compris que sans toi, je n’avais plus aucune envie de me battre. Je me moque bien de mon nom, de tout ce qui fait de moi ce que je suis …la seule chose qui compte a mes yeux c’est de te savoir a mes cotés. Voilà ce a quoi je pense nous concernant. Après…je pense aussi a Lily, ma sœur pour qui je m’inquiète toujours un peu, je pense aussi a William parce qu’il est mon meilleur ami… et pour finir, je pense a comment je vais devoir annoncer a mes parents que j’ai eut un D en potion…Déjà qu’ils ont eut beaucoup de mal avec tout les points que j’ai fait perdre a ma maison ce trimestre alors là…je t’explique même pas.

Long soupire. Je suis capable de penser a plein de chose en même temps, simplement dans ma tête out et rangé par ordre de priorité. Je la comprends un peu, sachant ce qu’elle a vécu, elle ne peut que vouloir préserver sa sœur de ce milieu là.

-Quoi de plus normal Elo ? On a beau être prés ou éloigné de nos frères et sœurs, une part de nous ne peut s’empêcher de souhaiter qu’ils ne connaissent pas les mêmes douleurs.

Eloïse se met à rire avec moi. Le son de son rire est une douce musique. Doucement il chasse le souvenir des pleurs amers et douloureux. Elle a parfaitement raison, je suis têtu. Si elle m’avait résisté je n’aurais eut de cesse de lui courir après, de l’exaspérer jusqu'à ce que au final elle accepte de sortir avec moi.

-c’est tout à fait ça. Je suis quelqu’un de très têtu moi, mademoiselle Owned. Si tu m’avais refusé alors je t’aurais poursuivie, je serais devenu un vrai sale gosse infernal. Tu aurais été obligé de me jette des sorts pour me tenir éloigné, mais je serais de toute façon revenu a la charge. Et moi, je suis tellement heureux de t’avoir. D’être celui qui t’a fait découvrir ce que pouvait être l’amour.

L’amour sentiment aigre doux. Il vous fait passer du rire au larme et des larmes au rire sans prévenir. Eloïse soutient mon regard et je la dévore des yeux. J’ai peur pour elle, peur de ce qu’il pourrait lui arriver. J’ai l’impression que nous vivons avec cette espèce d’épée de Damoclès au dessus de nos têtes. C’est si difficile de la voir joué son rôle au coté de Léonard sans jamais savoir s’il la croit ou pas.

-J’ai confiance en toi, c’est en lui que je n’ai aucune confiance. Jedusor est tellement faux qu’on ne pet savoir a quoi il pense. Je ne pense pas qu’il puisse se douter de quoi que ce soit. Si c’était le cas, il aurait déjà agit. Il suffit de voir la rapidité avec laquelle il a déployé son pouvoir sur Winster lorsqu’elle c’est écarté du lot. Je sais que Jedusor ne fait confiance a personne, simplement il estime plus certain que d’autre. Il a besoin des autres pour assouvir sa soif de pouvoir…Et tant que cela sera vrai, il fera en sorte de conserver les serpentards aussi soudé que possible. J’ignore quels sont tes rapports avec Winster, mais méfies toi bien. Jedusor voit en chacune des personnes proches d’elle une menace potentielle.

J’aimerais pouvoir lui dire que personne ne découvrira jamais le pot au rose, qu’elle sera toujours bien à l’abri. Seulement je ne suis pas dupe, un jour ou l’autre, on aura forcement envi de vivre notre histoire a ciel ouvert. Elo est quelqu’un de prévenant, qui ne veut pas s’imposer. Je lui fais un large sourire

-Si je suis sur ? Non, j’en suis certain même. Mes parents sont des gens très cool et ils sont toujours ravis d’accueillir les amis de leurs enfants. Elo…mes parents, Lily et Albus ne sont pas…enfin ils ne sont pas comme moi…Tu connais mes aprioris sur les gens de ta maison, nous en avons déjà longuement parlé…Et bien eux sont différents. Ils ne sont pas anti verts, bien au contraire. Personne n’aura idée de te rejette là bas pour être simplement toi. Ils vont t’adorer…oh, bien sure je suppose que Lily te taquinera un peu, mais tu verras c’est une jeune fille pleine de vie. Quant a mes parents, ils sont plutôt discret, ils ne te poseront certainement aucune question dérangeante. La maison est immense, tu ne dérangeras pas. Tout ce qui est a moi est a toi Eloïse…Alors laisse moi partager mon bonheur avec toi.

Je la soulève et la fait tournoyer. Elle rie et ça me rend encore plus heureux. Nos deux cœurs battent comme a l’unisson. Nous sommes bien, nous sommes amoureux. J’entends sa petite voix hésitant au creux de mon oreille et je l’embrasse au creux de son cou

-Bien sur que tu peux rester ! Je peux t’emmener dans mon dortoir ou bien on peut aller dans la salle sur demande…ou bien là ou tu auras envie. Je n’ai aucune envie de te quitter Elo, alors si cette nuit peut être la notre, ne la laissons surtout pas fuir.

Mes lèvres partent a la recherchent des siennes. Je l’embrasse doucement avant de glisser à son oreille

-Et si tu en as besoin je te prêterai même un de mes tee shirt et un de mes caleçons en guise de pyjama.

Sourire espiègle, je la colle doucement contre le mur, ses jambes noués autour de ma taille et lui donne un baiser empli de promesse.

- Arrête !!!

_ Tu ne veux pas que je parte, mais je te rend malheureuse...

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_ La deuxième personne?

_ Je m'en veux tellement de t'avoir dit ça.... J'ai été injuste envers toi, injuste et cruel alors que toi tu as toujours été là... Je suis désolé, je sais que tout les pardons du monde monde n'effaceront pas ses mots mais je m'en veux tellement .... Pourquoi ta sœur t'inquiète t'elle? Pour ta note en potion .... Tu n'auras qu'as te mettre à coter de moi au prochain cours tu diras que c'est un paris avec William, vous êtes doués pour ça non? Les points que tu as perdus? Tu parles de ta rencontre avec Unless? tiens d'ailleurs moi je l'es vu en pyjama dans les cuisines!

_ Donc en gros valait mieux pour moi que je cèdes à la tentation tout de suite. j'en prend note monsieur Potter pour la prochaine fois que tu voudras quelques chose de moi! Cet amour que tu m'as fait découvrir est si beau mon cœur!

- Bas ma famille est riche et influente, un bon parti pour lui. Si je ne montre aucun signe de trahison il n'a rien à me dire.... Quant à Elisa.... bas c'est une bonne amie de toute façon il le sait mais il ne peut rien dire sans condamner Elynn qui est sa petite amie...

_ Oui enfin bon je viens quand même d'une famille de mangemort... En parlant d'eux il va falloir que je trouve une combine pour qu'il me laisse aller chez toi, l'ennui c'est que je n'es pas de vraies amies.... Je pourrais peut-être demander à Elisa de me servir de prétexte mais il faudrait que je lui dise tout.... Quant à ta famille, malgré tes paroles j'ai peur qu'il ne m'accepte pas comme étant ta petite amie, comme étant moi ....

_ dans la salle sur demande? C'est pas que j'ai pas envie d'aller chez les lions mais l'ennui avec ton dortoir c'est qu'il va falloir se lever avant les autres ...

_ Merci!

_ bas de bêtise monsieur le rouge....

Je sens sa main qui essaie de retenir mon poing, j’entends sa v voix qui cherche à me freiner. Mais pourquoi ? Pourquoi ne pas simplement me laisser là, me laisser me détruire petit bout par petit bout jusqu'à ce qu’enfin je puisse mourir en paix ? Si vivre sans elle c’est ressentir a jamais cette douleur qui me laboure le ventre, si c’est ressentir ce vide, cette envie de hurlé, si c’est me sentir complètement divisé, alors…Je préférerais encore ne plus vivre du tout ! Je suis lâche en cet instant, moi le grand moralisateur de tous les jours, moi qui passe mon temps à dire aux autres que la vie vaut d’être vécue, je suis lâche et je m’en fiche. Pour la première fois de ma vie j’accepte de n’écouter que mon cœur, de flanquer la raison a la poubelle, et j’accepte de ne plus retenir mes émotions. Mes entrailles me brulent, ma main me brule, mon cœur est aussi serré que si on l’avait fait prisonnier d’un étau. Elle veut que j’arrête, mais que j’arrête quoi ? D’exprimer ma douleur, de laisser parler ma colère ou juste de l’aimer ? Si c’est le dernier point, elle peut toujours attendre. Je l’ai aimé, je l’aime et je l’aimerai ! Tant pis si ses mots sont durs, tant pis si elle me déteste, si elle me hait, moi je l’aime et rien de ce qu’elle dira changera cet état de fait.

J’ai mal terriblement mal. Sa main a fait prisonnière mon poing et je n’ose pas bouger de peur de lui faire mal. Le mur est devenu mon fidèle ami, celui qui me soutien, celui sur qui je cogne et celui qui une fois encore m’accorde de pouvoir me reposer dessus. Mes yeux sont fermés, j’ai si peur de sentir sa main quitter la mienne, de sentir son parfum s’éloigner, d’ouvrir les yeux et de voir qu’elle n’est plus là. On dit que la peur n’évite pas le danger, mais le danger d’être seul, je n’ai pas envie de devoir l’affronter. Soudain, je sens ses lèvres sur mes joues humides. Le baiser d’adieux ? Je retiens ma respiration, je serre un peu plus ses doigts, je ne veux pas qu’elle parte. Nous sommes arrivés tout les deux a ce moment ou nos cœur s’ouvre, ou le trop plein se déverse avec parfois un peu de violence. Je lui dis que je l’aime, et comme dans un murmure de supplication je l’implore de ne pas me quitter. J’ouvre les yeux, elle est toujours là. Sa main est dans la mienne, ma joue est encore pleine de son baiser. A travers mon regard embué je distingue une trace de larme sur sa joue à elle. Je ne veux pas qu’elle pleure, je ne veux pas être celui qui sans le vouloir lui fait déjà du mal. Lentement, doucement, du bout de mon doigt j’efface la trace d’une larme sur sa joue. J’essaie de lui sourire, un bien pâme rictus. Elle croit qu’elle me rend malheureux, merlin, n’a-t-elle donc pas compris que justement je ne suis jamais aussi heureux que lorsqu’elle est là ?

-je ne veux pas que tu partes, je suis heureux avec toi Eloïse. Quant bien même notre amour ne serait pas le plus parfait des amours, il n’en changerait pas que je t’aime…c’est quant tu fais mine de partir, quant j’ai peur de te perdre que je suis malheureux…En dehors de ça, il n’y a pas plus heureux des hommes que moi, de te savoir au prés de moi.

Je la fixe, j’espère que cette foi, elle aura compris.

Je vois dans son regard cette petite lueur de méfiance. Je ne peux m’empêcher de sourire. On dit que la jalousie est une preuve d’amour. Je lui souris tendrement

-Oui la deuxième personne…Mais tu n’as pas à t’inquiété pour la première, il se trouve que c’était ma petite sœur Lily…Aucun danger en vue.

Je lui fais un de mes clins d’œil malicieux. Je pose un doigt sur ses lèvres et murmure un « chut ». Je ne veux pas qu’elle s’excuse, je ne veux pas qu’elle me demande pardon. Elle était à bout, comment pourrais-je lui en vouloir ?

-Chut…On a qu’a dire que tout ça est fini, terminé, c’est derrière nous maintenant Elo. Tu n’as pas à t’en vouloir d’avoir été humaine. Chacun peu craqué a un moment ou a un autre. Parfois nos mots dépassent notre pensé. Je ne t’en veux pas. J’ai toujours été là et je le serai toujours. Qu’importe les tempêtes que l’ont doivent traverser, je resterai a tes cotés…Lily m’inquiète parce qu’elle ne va pas très bien depuis que Malefoy est parti sans même avoir la désancre de lui laisser ne serait ce qu’une lettre de rupture. Elle pleure beaucoup, elle se laisse dépérir dans l’attente de son éventuel retour…Par moment, elle dit que même si il revenait elle n’en voudrait plus, et dans d’autre moment son regard parle de lui-même. J’ai peur Elo, peur qu’il ne revienne et qu’elle souffre encore. Malfoy est un manipulateur né…Rien ne semble pouvoir l’arrêter. Oui, en effet nous sommes assez doués avec Will pour nous lancer des défis aussi débiles qu’étranges. Je suppose qu’il ne dira rien et qu’il couvrira mes arrières. Ce sera là une des plus belles heures de potions que j’ai jamais eut…mais, pourquoi les serpentards sont toujours meilleurs que nous en potion ? C’est quoi votre secret ? Oui, je parle de cette fameuse rencontre. En pyjama ? Et bien tu en as de la chance, moi quant je l’ai vue il était couvert de sang avec une oreille quasiment arraché. Parfois cet homme me file des sueurs froides, il est complètement dingue.

Je lui fais un grand sourire. Je ne vois pas se que je pourrais vouloir de plus que ce que je n’ai là maintenant. Nous sommes tout les deux, je l’aime, elle m’aime…En bref tous les ingrédients pour une histoire d’amour réussi.

-Et bien je sais qu’on a tendance à dire que les filles aiment se faire désiré, mais je ne suis pas certain que tu aurais supporté de ma part une coure effréné. Humm, mais ma douce c’est dangereux se que tu me dis là..Très dangereux même, qui sait se que je pourrais vouloir de toi là maintenant ? Un baiser peut être ?

Petit clin d’œil plein de malice et grand sourire de l’homme heureux. Par les chaussettes de Merlin, elle me dit que Winster est une amie a elle…bon, a noté quelque part de surtout pas dire ça a Will. Il est vrai que Jedusor a étrangement choisi sa petite amie…m’enfin pendant qu’il s’occupe d’elle au moins il nous oublie

-Je suppose que tu sais mieux que moi ce genre de chose. Jedusor ne prendra surement pas le risque de perdre sa petite amie en effet. Je ne me fais pas trop de soucie pour ça Elo, tu es plutôt assez habile a porter les masques, jamais il ne pourra se douter de ton double jeu.

Ha, en effet, si elle vient chez moi il va falloir trouver une excuse pour ses parents. Forcément dire qu’elle va faire du camping chez les Potter son risque légèrement de faire mauvais genre dans la famille. Je me passe une main dans les cheveux tandis qu’elle me propose Winster

-oui, c’est sur que je te vois mal leur dire que tu viens chez moi. A mon avis je ne suis pas trop le genre de petit ami qu’ils auraient choisis, d’ailleurs je pense que je n’aurai jamais l’occasion de prendre le thé avec beau papa…Winster ? Enfin…Elisabeth ? hum..bah…D’un coté vue sa situation est ses pensées au sujet des verts, je doute qu’elle irait te balancer. Ensuite, c’est vrai que je l’aime pas, mais si y’a bien une serpentarde qui peut comprendre notre relation c’est bien elle. Elisabeth ne jugera jamais notre amour du fait de notre différence de maison. Donc si tu lui fais confiance, il n’y a pas de problème pour moi, je suis d’accord pour que tu le lui dises. Tu verras ma famille sont des gens très ouvert, ils t’accepteront tel que tu es Eloïse. Le fait que tes parents soient mangemorts ne fait pas de toi quelque ‘un de mauvais. Ma famille adopte tout le monde, nous ne jugeons pas les gens sur leurs actes mais sur leur choix…Oh et…tout de même il faut que je te dise qu’il y aura peut William qui viendra passer quelques jours a la maison. Comme il a plus de parents, qu’il doit vivre avec des moldus, que sa se passe pas toujours très bien…bah voilà quoi…Donc en gros si t’as pas pour idée d’inviter Elisabeth chez moi en même temps que Will, on devrait passer des vacances plutôt calmes.

J’éclate de rire, ce n’est qu’une petite taquinerie. Enfin ceci dit c’est pas tout à fait faux. Eloïse semble être partante pour la salle sur demande, j’approuve de la tête

-Ok, sa me va. Ouai c’est sur que mon dortoir c’est pas l’endroit de rêve. En plus y’a un bordel monstrueux, entre Will et moi, c’est difficile de dire lequel perd le plus de truc dans ce dortoir. Hum moui, pi j’ai pas envie de me lever tôt, je veux profiter de ma chérie jusqu’au petit matin moi.

Je l’embrasse tendrement tandis qu’elle me remercie. De quoi ? Je l’ignore mais je ne lui demande pas, je suis trop occupé a l’embrassé a nouveau. Avec douceur je lui mets le dos au mur. Je sens son petit cœur s’accélérer tandis que mes lèvres dévorent les siennes.

-Des bêtises ? Je ne sais même pas ce que ce mot peut bien vouloir dire…Non, moi j’ai juste envie de pouvoir m’endormir avec ma petite amie blottie dans mes bras, la tête sur mon épaule. Et oui madame la verte, je sais être raisonnable et sage aussi.

Il ouvre ses yeux et me regarde sous son regard embué. J'ai honte, j'ai envie de baisser les yeux... Mais je ne peux pas, je ne peux que regarder ses yeux qui ont mal, ses yeux qui appartiennent à l'homme de ma vie... j'ai encore dans ma tête ses mots, cette voix, sa voix qui me dit qu'elle m'aime, qui me supplie de ne pas le quitter. A moi qui est été si affreuse il me dit qu'il me fera gouter le plaisir d'être désirée, d'être aimé. Il ne veut que mon bonheur, ce bonheur que je ne peux m'empêcher d'entacher avec mes phrases pleines de mensonges. Je lui ai dit le détester, le haïr. Je lui est montrée cette face de serpent qui est mienne, j'ai été abominable avec ce gryffondor que j'aime. Et pourtant lui n'a pas cessé de m'aimer. En moi se trouve la bataille de l'incompréhension et de la colère. Cette colère contre le monde qui nous entoure et que ne s'éteindra jamais, cette incompréhension de se sentir aimée. Et il y a cette peur, cette peur d'aimé, cette peur de tout ce qui est. J'aimerais tant pouvoir dire tout cela à mon lion. Mais j'ai aussi peur de trop lui incomber avec mes faiblesses démesurées.

Je l'ai senti ce raidir sous mes lèvre lorsque celles-ci ont rencontré ses joues et une de ses larmes. Oh James, que je m'en veux de te faire ainsi souffrir, si tu savais comme j'ai honte. je ne te mérite pas ! Il me dit m'aimer, me supplie de ne pas partir, de ne pas le quitté. J'en suis incapable de toute façon. James tu es tout ce que j'ai, te quitter me serais insupportable. Mais si un jours je venais à représenter pour toi un quelconque danger alors je partirai. J'ai tellement peur de te blesser, par me origines, par mes gestes ou par mes mots même si cela est déjà le cas. Je garde dans ma main son point encore douloureux. je ne peux retenir mes larmes, si tu savais combien j'ai mal. J'ai mal de ne pas pouvoir t'aimer comme je le désir sans ce risque permanent de te perdre ... Je sens le bout du doigt de James essuyer une des traces de ces larmes coupables, je le sens doux et lent, je le sens bienveillant, rendant ma culpabilité encore plus grande, mais jamais autant que mon amour.

Il me dit être heureux avec moi, que m'aime si notre amour n'est pas sans accroche il ne cesse de m'aimer. Que lorsqu'il a peur que je parte il est malheureux. Il me dit qu'il est le plus heureux des hommes quand je suis avec lui. James continue de me fixer. Je dois me faire violence pour ne pas sombrer dans le regard de mon rouge.

_ Pardon ... Pardon pour tout ce que je t'ai dit ... Ces mots ils ne t'étaient pas adressés ... Je n'aurais jamais dut te balancer ça, c'était ignoble de ma part ... Tu as toujours été là et moi ... Je m'en veux tellement parce que... Parce que je t'aime et que malgré tout je te fais de la peine ....

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IL sourit devant ma jalousie. Tsss je voudrait bien l'y voir moi si je lui disais la même chose!

_ Le danger aurait été pour toi très cher ... Je suis du genre rancunière et trèèèèèèèèèèès jalouse!

Il me met son doigt devant ma bouche, pour m'empêcher de parler. En bonne petite serpy je me tais. Enfin disons que j'aime son petit clin d'œil! J'écoute ce qu'il dit en silence. Il ne m'en veut pas. Parois ce type me sidère.... Toujours si compréhensif et gentil avec moi ... Puis les ennuis avec sa soeur.... Humpfrr j'en connais un avec qui ej vais avoir une discussion moi! Je m'entend assez bien avec Malefoy, on a en quelque sorte passé des enfances similaires et la famille étant on s'est déjà vu plusieurs fois étant môme... Mais il n'a jamais été désagréable envers moi. sas doute à cause de notre maison et de ma famille de sang pur ... Puis il parle de Will.... 'tendez là ... Pour qu'il couvre nos arrières faudrait qu'il soit au courant non?

_ Tu me sidères tu sais? Quant à Malefoy ... Je le connais assez, famille et maison aidant, je vais voir si je peux pas l'écarter de Lily et garder un œil sur lui ... Hum, dis-moi .... Will il est au courant hein? Pour ce qui est des potions ... Que veux-tu moi je veux devenir Médicomage alors forcement ça booste la motivation ! Bah, Unless était notre dirlo avant alors ils nous aimaient bien ... D'ailleurs on a mangé des cookie quand je l'ai vu ... Pouvait pas être méchant, il n'aurait guère été crédible ... Et puis mon silence je crois qu'il la acheté par des cookies ... TT Il baignait dans le sang quand tu la vu? Bon c'est vrai qu'il est dingue, mais moi je l'aime bien!

Il me fait un sourire que je lui rend. Raaaaaaaaaaaaaah j'ai jamais été aussi heureuse. Enfin si, lors de notre tout premier 'rendez-vous' ... On avait été dans le parc u soir où il n'y avait personne. Je me souviens que j'avais été trèèèèèèèèèèèèès anxieuse ! J'avais eu peur qu'il se moque de moi avec ses belles paroles, de n'être qu'une histoire sans avenir... Mais non il avait été parfait, comme maintenant, comme toujours avec moi. Je ne pouvais m'empêcher de penser que la tache dans le tableau c'était moi ...

_ Je ne doute pas que j'aurais au final craqué et te dire que je voulais bien de toi, remarque je n'en ai aucun regret!! Oh, pour un baiser je ne résisterais même pas! Et puis je n'ai pas peur du danger, je te donnerais tout ce que tu veux ... Enfin presque ! Compte même sur moi pour faire de la cuisine! >.<

Et bien sur je l'embrasse! Moi une fille facile? Mais nooooooooooon! Juste amoureuse jusqu'au fond!

_ Tu supposes juste .. Et puis Jedusor aime la grandeur des grandes famille comme la mienne. Enfin grande ... Disons les nobles familles de sangs purs .. Tu sais, parfois j'aimerais ne pas à avoir à porter ce masque ...

L'idée de passé des vacances me réjouit tellement, ce serait tellement génial! *-*

_Mouaif, j'préfères pas que tu prennes le thé ... Toute façon plus associal que mon père tu meurs .. A côté Sand est un père merveilleux, remarque il l'est peut-être, mais en tout cas ils t'aimeraient surement pas, maman peut-être mais pas père ... Ouai, enfin bon à part moi tu n'aimes pas non plus les Serpy, ni les enfants de mangemorts ... Et tes parents sont encore plus prompt à ne pas les aimer... Mais si tu me dis qu'ils ne sont pas remplis de préjuger alors je veux bien te croire ! De toute façon cela ne pourra pas être pire que chez moi. Même si ça m'étonnerais que Lily && Albus ne m'apprécie tellement ... Elisan je pense que je peux lui faire confiance, remarque dans ma maison c'est bien l'une des seules ... Lindsay aussi peut-être mais je ne la connais pas trop... Bas que William viennes quelques jours ça me pose aucun problème à moi ... Ne t'inquiètes pas je ne suis pas suicidaire je dirais pas à Elisa de venir! Quoique se sera peut-être réglé entre eux avant cet été!

Je suis tellement heureuse à l'idée de passer la nuit avec mon rouge que je ne peux m'empêcher de lui déposer un baiser au coin de sa mâchoire. Il a de la chance que je ne sois pas vampire sinon le pauvre Uu"

_ Chez nous c'est mieux rangé, mais Elisa pourrais rentrer dans le dortoir lorsqu'elle aura finit sa ronde .. Pas envie de tout lui expliquer ce soir ... Tu sais faudrait qu'on puisse se voir plus souvent ... J'en ai marre de pas pouvoir être avec mon copain ... M'en fous si je dois piquer un uniforme à quelqu'un et changer d'apparence je veux être avec toi! Même si c'est à 2h du mat' et qu'on à cours le lendemain!

Puis il m'accole doucement au mur en m'embrassant, je ne peux que me serrer contre son corps, mon cœur s'affolant peu à peu. Je passe mes bras autour de ses épaules, souriante comme jamais. Si tu savais combien tu me rends heureuse James !

_ Mais bien sûr, et moi je suis un angelot sortit d'un kinder surprise ? Mais je te fais confiance ! Si tu savais combien j'ai rêvé de pouvoir un jours dormir comme ça avec toi! Et puis tu vas avoir l'occasion de me voir de bonne humeur le matin! Tu va voir je suis un amour le matin!!

Douce ironie... Quand tu nous tiens!

Elle s’excuse. Je ne veux pas qu’el le s’excuse. Avant même que son pardon ne franchisse ses lèvres, je l’avais déjà pardonné. Je ne veux pas voir dans ses yeux l’ombre de la culpabilité. Je veux pas lire en elle, le regret de ne pas être parfaite. Je l’aime comme elle est, ne l’a-t-elle donc pas encore comprit ? Si pour certain je dois avoir des airs de grands masochistes, pour d’autre je dois forcement avoir des airs de grands amoureux. Oui, je l’aime, et peu importe que cet amour doive parfois me bruler. Je ne veux que son bonheur à elle, le mien est secondaire. De toute façon c’est lorsqu’elle est là prés de moi que je suis heureux. L’amour se contente parfois de peu, ses baisers sont sans nul doute pour moi bien plus précieux que tout l’or que pourrait contenir Gringotte.
Je la serre contre moi, de peur qu’elle ne s’enfuie. Je lui murmure des je t’aime, de peur qu’elle ne l’oublie. Nos baisers ont un gout un peu salé, un gout de nos larmes. Je sais qu’elle ne pensait pas se qu’elle a dit. Je le sais parce que je la connais. Pour elle aussi tout cela doit être terriblement dur à vivre, peut être même mille fois plus dur que pour moi. Elle ne peut avoir de confiance en personne, elle est impitoyablement seule devant notre relation. Je suis son seul soutient et je comprends que parfois cela puisse donner envies de peter les plombs. Je ne sens presque plus la douleur de ma main, elle est secondaire. Il n’y a plus qu’elle qui compte. Elle et son regard dans lequel je me noie.
Je ne veux plus que l’on reparle de ce moment de folie, je ne veux plus que l’on prononce les mots « séparations ». Pour nous deux, je ne veux plus que le silence. Et quelle plus belle manière que de l’établir si ce n’est celle de le faire en faisant taire sa bouche gourmande par mes tendres baisers ?

Je l’embrasse pour que ses mots se meurent sur ses lèvres. Je veux l’hypnotiser par ma tendresse, lui faire oublier ce qu’il vient de se passer. Elle à raison, je serai toujours là pour elle-même si pour ça je dois affronter un tat d’épreuves.

-C’est fini Eloïse. On oublié..Fini..Oublié…tout ça est déjà derrière nous..Ne compte plus que cet instant présent…Et je serai toujours là pour toi, je te le promets. Qu’importe ce qu’il peut se passer, si tu as besoin de moi, tu n’auras qu’à m’appeler et je serai là. Je ne t’abandonnerai jamais Elo. Jamais.

Mes derniers mots sont dits dans un souffle. Emporté par un de mes baisers. On, peut aimer quelqu’un au delà du possible, l’aimer plus fort que tout et pourtant lui faire du mal. Il n’y a pas de mode d’emploi à l’amour. Parfois, on aime mais on le fait mal. Eloïse pense qu’elle m’aime mal parce qu’elle me blesse, mais a-t-elle pensé que peut être moi aussi je l’aime mal simplement parce que je suis égoïste ? Je la voudrais tout a moi, rien qu’a moi.

Elle me dit qu’elle est jalouse et je ne peux m’empêcher de rire. Je ne devrais pourtant pas, je sais combien les verts peuvent se montrer rancuniers. A ma décharge, j’ai un long passé de coureur, une liste interminable de filles que j’ai séduites mais a qui, contrairement a elle, je n’ai jamais rien promis. L’infidélité n’est pas une maladie incurable. Lorsqu’on a trouvé la fille, la bonne, on a plus envie d’aller batifoler ailleurs. Je m’attache à croire que c’est parce qu’Elo est la bonne que ma vision sur les autres demoiselles a changé. Avant, j’avais très peu d’amies fille, aujourd’hui j’en compte une multitude. Je suis devenu un tantinet moins macho, tout simplement.

-Les dangers n’effraient pas les gryffondors. Tu es très jalouse ? Ça tombe bien parce que je suis aussi très jaloux. Qu’un regard vienne a s’attardé trop longtemps sur toi, et dans la minute qui suis le mien devient aussi noir que la nuit. Mais tu n’as rien à craindre, je ne prendrais jamais le risque de te perdre pour une histoire sans lendemain. Tu as bien trop de valeur à mes yeux et si je compte quelque fille dans mon entourage, elles ne seront jamais plus que de simples amies pour moi. J’ai passé l’âge des amitiés arrangés ou des flirts de passage. Je n’ai peut être pas toujours été un model de respect pour les demoiselles, mais tout a changé le jour ou je t’ai rencontré.

Elle me dit que je la sidère. Je ne sais pas si c’est positif ou non, mais j’opte pour un oui. Je ne peux retenir ce large sourire que je sens venir sur mes lèvres. Je soupire. Par moment, j’oublie que les serpentards ont aussi des relations, et que la plupart des familles de sang pur se connaissent les un les autres. Autant me faire a cette idée, Eloïse a dans son entourage des gens que je ne fréquenterais pas pour tout l’or du monde. Mais peut importe, j’ai appris a mes dépend qu’il faut souvent être plus proche de ses ennemis que de ses amis. Si Elo peut garder un œil sur Malfoy, au moins on sera assurez qu’il ne sera plus en mesure de nuire a qui que ce soit. Nous en venons à parler de Will, puis d’Unless. C’est fou comme les avis divergent sur ce dernier selon que vous êtes rouge ou vert. Cet homme est un dingue, je l’ai vu faire des choses complètement hallucinantes pour un directeur. Cela dit, l’histoire nous a prouvé que c’était bien souvent grâce a des dingues comme lui que l’on réussissait à sauver le monde. A la différence prés que Dumbledor était un fou oui, mais un fou dans le genre calme et réfléchit. Unless lui serait plutôt un fou du genre excité.

-Je crois bien que j’aime assez te sidérer. Le peu que je connaisse de Malfoy ne me donne pas envies de le connaître d’avantage. Je veux bien que tu gardes un œil sur lui, cela me rassurerait. Lily a besoin de calme pour se remettre et ce n’est pas en voyant sa tête de fouine que cela va l’aider. Mais même si c’est une connaissance de longue date, méfies toi de lui. Les Malfoy sont assez connus pour leurs actes de traitrises. Si pour sauver sa peau il devait vendre la tienne, il n’hésiterait pas une seule minute. Non, Will n’est pas encore au courant. Mais c’est vrai que je pense de plus en plus à le mettre dans ma confidence. Il est mon meilleur ami et j’ai beaucoup de mal a lui mentir, même si c’est un mensonge pas omission. Cela dit, je ne sais pas comment il prendra la chose. A l’époque ou il sortait avec Elisabeth, je ne me suis pas montré d’un très grand soutient. Je crains fort qu’il ne me fasse la moral et me sorte le fameux « mon histoire ne t’a-t-elle pas servie de leçon ? »..Will est très remonté contre ceux de ta maison…En faites il réagit à l’ opposé d’Elisabeth qui, elle, continu à voir du bon chez les gryffondors. Mais malgré tout, je pense que le lui dire serait une bonne chose. En cas de besoin, il pourrait se révéler d’une aide très précieuse. Ha oui, évidemment vue sous cet angle, tu as des motivations en béton. Moi, je ne sais pas trop vers quoi je vais m’orienter. Plusieurs portes s’ouvrent à moi. Je peux opter pour une carrière de joueur de quidditch professionnel, ou me lancer dans le journalisme ou bien alors suivre la voie des Potter et devenir Auror. Je sais pas trop. Alors comme ça tu te laisses acheter avec des cookies ? Hum…Intéressant ça =D Et bien moi, en tout les cas si Unless m’offrait un gâteau je vérifierais à deux fois s’il n’est pas empoisonné.

Je peux pas m’empêcher de rire en l’entendant me dire qu’elle serait même prête à me faire la cuisine. Ca tombe bien parce que moi, avec les casseroles, je suis loin d’être un chef. De toute façon, la seule chose que je veux d’elle, je l’ai déjà. C’est sa présence, tout simplement. Même dans ces moments là, je ne peux pas m’empêcher de la taquiner avec malice. Ce n’est pas méchant, j’aime juste voir s’allumer dans ses yeux cette petite lueur de défie.

-Ho, vraiment ? Alors comme ça le danger ne te fait pas peur ? Mais on dirait bien que je déteins sur toi. Ça alors !!!

J’ai du mal à finir ma tirade parce que je rie en même temps. Le courage est au gryffondors ce que l’intelligence est aux serpentards. On dit souvent que les verts ne sont pas courageux, mais je crois que c’est faux. Ils ne sont simplement pas téméraires, c’est totalement différent.
Ma main vient doucement caresser sa joue. Nous portons tous des masques, c’est une façon de nous protéger. Le monde n’est pas suffisamment sur pour que l’on se montre a tout va à visage découvert. On se doit d’être méfiant, c’est un peu comme une seconde nature en fait. Moi aussi j’aimerais parfois pouvoir être juste moi, mais je sais que je ne peux pas. Tellement de personne imagine des choses sur moi, juste parce que je suis un Potter. Quelque fois tout ça me fait peur, parce que quelque part je redoute de les décevoir. Je ne suis pas parfait, je ne suis pas mon père. Je ne sauverai aucunement le monde des sorciers de la menace qui le guette. Je suis juste moi, James Potter, un adolescent à peu prés comme les autres.

-Jedusor aime surtout se savoir entourer des gens qui peuvent présenter pour lui une menace quelconque. Et je crois que tu en fais partie. S’il se mettait a dos ta famille, il aurait plus à y perdre qu’a y gagné. Je le déteste, mais je dois reconnaître que c’est un fin stratège. Je sais ma douce, je sais. Parfois, moi aussi j’aimerais pouvoir être simplement moi. Seulement, il ya toujours ce risque de décevoir certaine personne qu’on aime ou bien dans ton cas, de se faire tuer. Les masques sont notre seul garantie à ce jour. Même si c’est dur de les porter en permanence, je ne vois pas ce que l’on pourrait faire d’autre.

J’hoche la tête, en signe que je comprends ce qu’elle peut ressentir. Cela doit lui sembler étrange de se retrouver plongé dans un monde totalement en opposition avec celui dans lequel elle vie habituellement. Mais je n’ai pas d’inquiétude, je sais que mes parents ont confiance en mes jugements. Pour ma part, je n’irais jamais boire le thé avec son père de toute façon. Pas plus que je ne le ferais avec Unless.

- Je ne pense pas que beaucoup de famille de mangemorts aime la descendance Potter ou Weasley tu sais. Moui…Enfin..je sais pas..c’est vrai qu’a part toi je n’aime pas beaucoup les verts, mais ils me le rendent assez bien je crois. Quant aux enfants de mangemorts, c’est un peu comme vous pour les enfants d’Aurors. C’est ainsi Elo, on nous a appris à être sur nos gardes. Nous sommes nombreux à avoir perdu quelqu’un de notre famille, tué par des mangemorts, dans ces conditions là je pense qu’il est légitime que l’on ait du mal à accorder notre confiance. Non, mes parents ont moins de préjugés que ce que l’on peut croire. Bien sur ils détestent tous ceux qui portent la marque, enfin du moins ils détestent surtout ceux qui la porte et qui en sont fiers. Mais ils ont un regard nouveau sur les enfants des mangemorts. Ils savent que nombreux d’entre vous n’ont pas d’autre choix que de la porter cette marque. Ils savent que pour vous, la vie n’est pas forcement aussi simple qu’on veut le faire croire. Maman te dirait « ce n’est pas parce qu’un arbre a des branches pourris qu’il faut le condamner ». En d’autre terme, ce n’est pas parce que tes parents sont mangemorts que toi tu suis la même voie. Pire, je sais pas…En tout cas chez nous c’est souvent animé l’été. Il y a les cousins et cousines qui viennent en vacances, les amis des un et des autres..Bref, on fait souvent du camping chez les Potter pendant les grandes vacances. Honnêtement..je ne sais pas…Lily a eut une histoire avec Scorpius, elle ne peut pas te juger sur le fait que tu sois une serpy. Quant à Albus, il est assez proche d’Elisabeth. Je crois que les deux sont plutôt observateurs. Les premiers jours ils te parleront peu, et ensuite s’ils voient que tu ne veux que mon bonheur, ils auront confiance. Ceci étant, pour Albus, ne te formalises pas s’il te parle peu. Mon frère est assez discret. Quant a Lily, elle n’a pas de porte de derrière. Elle te dira toujours ce qu’elle pense. Je pense aussi que tu peux faire confiance à Elisabeth. Quelque soit mon différent avec elle, il ne concerne aucunement sa fiabilité. Je connais moins Lindsay, mais Elisabeth et elles sont comme deux sœurs siamoises. Si Elisabeth te compte parmi ses amies, alors Lindsay ne cherchera pas à te nuire. Tu sais dans le fond, j’espère que cela va s’arranger entre Elisabeth et William. Pare que sincèrement c’est lassant de les voir se disputer sans arrêt. Et le pire c’est que je suis sur qu’ils souffrent tous les deux de cette situation. D’ailleurs, finalement ça me donnerait presque envie de les réunir les deux chez moi…Je crois que tu viens de me donner une idée Elo.

J’ai mon sourire qui en dit long, ce sourire qui n’a rien a envié à celui d’un serpentards. En matière d’idées, je suis rarement à court. Je soupire sous son baiser et lui en vole un dans le cou. Elle a la peau si tendre que j’ai envies de la mordiller.

-Moui, personnellement je préférerais aussi attendre pour les explications avec Elisabeth. Moi aussi je voudrais que l’on puisse être ensemble plus souvent…Pour l’uniforme ça devrait pas être difficile, suffit que j’en pique un a Lily. Elle n’y verra rien, de toute façon elle est aussi bordélique que moi. Oh, mais moi je veux être en ta compagnie jusqu’au bout de la nuit, chérie…Et si on a cours demain…Et bien tant pis…on se dira victime du stress des examens…De toute façon qu’est ce qu’une note contre un moment dans tes bras hein ?

Une note, c’est rien du tout. De toute façon j’ai jamais été un model du parfait petit élève. Serdaigle n’aurait pas été pour moi, ça c’est certain. Je sens son cœur qui s’affole tandis que je la colle contre moi. J’aime cette sensation, ce pouvoir que j’ai d’enflammer son rythme cardiaque rien qu’en frôlant sa peau. Je picore de baiser son cou, son visage, tout en écoutant ce qu’elle me dit.

-Un kinder ? Hum….tu sais ce qu’il y a de formidable dans les kinders ? C’est qu’il faut enlever le papier, puis manger le chocolat pour découvrir la surprise. Aussi, je crois bien que si je veux découvrir cet angelot que tu es, il va me falloir ôter de ma vue tout l’emballage. Les rêves sont faits pour être réalisé non ? Tu es un amour tout le temps mon ange…Et ce n’est pas un peu de mauvaise humeur de ta part qui va changer cette vision que j’ai de toi..T’en fais pas, pendant que tu grogneras demain matin, moi j’imprimerai dans ma tête chacune des parcelles de ton corps si divin.

Si elle est un ange, alors je serai le diablotin.