Rencontre au bout de la nuit -Eli-

Jane, Josh, Ethan et mes deux parents.
Un brin de nostalgie sur le visage, je monte les escalier menant à la tour Est, j'aime cette tour, tout le monde l'aime car il n'y a jamais personne... j'ai jamais compris, tout le monde y va sans jamais trouver quelqu'un, c'est super bien fait, à moins qu'il y ai un sort pour nous empecher de rencontrer quelqu'un sur la plus haute tour du chateau... hum, nan, décidément je deviens parano.
Il vaut peut-etre mieux que je sois parano plutot que je pense à mon ancienne famille, quoi ? Non, il ne sont pas morts, mais c'est tout comme... pourquoi je repense à eux maintenant ? Surement parce que j'ai trop de mémoire et que ça va faire exactement 3 ans que j'ai réçut le dernier mot de ma mère et chaque année, je repense à eux un jour par an, à cette date, jour bien triste où je m'enferme dans mes pensées... Comme s'ils se souvenaient de la date à laquelle ils avaient écris un mot à leur ancien fils pour la dernière fois, ma petite soeur voudra-t-elle me reparler lorsqu'elle aura vingt ans ? Lorsqu'elle aura murit ? Elle voudra peut-être revoir son frère ainé, quoi que... non, elle finira caissière au mamouth, nan même pas, RMIste. Moi, le joyeux luron pourquoi je fais la gueule à cause d'eux.
J'ouvre la porte devant moi en haussant les épaule, je suis décidément carrément stupide au moins un jour par an, d'ailleurs Val' m'a regardé bizarre ce matin, du genre "Pourquoi tu fais pas encore une réflexion sur ma tête d'anti-social du matin ?", je lui ai rapidement souris... Laissant tombé.
Demain ça ira mieux, et puis on est bientôt demain, dans une heure trente on est demain... j'aime me dire ça, mes problèmes, mes souvenirs s'évanouiront peut-être tous d'un coup, qui sait ? Ce pourrait être beau, comme par enchantement, ne sommes-nous pas dans une école enchantée ?
Je souris rapidement, je souris tout seul, la fin de la journée approche, demain m'apparaitra comme une journée encore plus belle que celle de d'habitude même les visages de Sil et de Val' me paraitront réjouis... J'ai beau dire tout ce que je veux sur eux, ils me font bien rire, j'les aime bien.
Je monte rapidement à califourchon sur le parapet, mon vertige n'est plus qu'un vieux souvenir, comme quoi, on peut combattre ses peur, à force de persévérance. Je m'étire, sentant le vide en dessous de moi, sensation enivrant, je souris aux étoiles et j'apprécie le vent frais qui bat mon visage doucement.
Par réflex je passe ma main dans mes cheveux blonds et me frotte le ventre, légèrement faim, ou serait-ce de la soif ? Pas grave... J'aime être ici.
Je lève ma baguette et d'un mouvement souple du poignet l'abaisse.
Une minute plus tard, un panier arrive, j'aime Poudlard, c'est vraiment un endroit géniale, il faut juste savoir s'y prendre avec les chose, la nuit est belle, le souvenir de mes parents ne me hante plus comme avant, je souris en passant à mes amis et à la séance de quidditch qui m'attend demain.

Je me sers rapidement un verre de cidre, pas besoin de boire à en être saoul, juste boire pour enivrer ses sens et faire de ce moment un moment plus parfait encore, que font Silice et Valentin ? Que font mes frères et sœurs ? Que font...
Mes vieux souvenirs s'envolent vers la grande ourse et croquant dans une pomme, je contemple la grande ourse allongé sur le parapet, faut juste pas que je bouge ou que d'un coté... Moi, fou ? inconscient ? Jamais... quoi que... Je laisse mon sourire sur mon visage me souvenant que lorsque je serais vieux, j'aurais le visage que j'arborais le plus souvent étant jeune, j'aurais donc un visage accueillant et souriant, n'est-ce pas ce que j'ai toujours voulu être ?
Je souris aux étoiles, quoi de plus normal ? Dormir dans un lit ? Pas faux... mais non, pas aujourd'hui, je me sens de mieux en mieux, quelle heure est-il ? Il doit être vingt-trois heures, et je suis là à savourer le passage d'un jour à un autre, seule sur la plus haute tour de Poudlard, avec le vide pour seul ami... Une autre compagnie ne me ferait sans doute pas de mal...

« Elisabeth, il faut qu’on parle »…Combien de fois encore devrait elle entendre cette phrase ? A peine 6 mots, mais qui devaient a son avis être frappé d’un maléfice puissant. Chaque fois que quelqu’un la lui avait dite, cela avait fini par des larmes, de la colère ou encore par une perte.

Ce soir là c’était Elynn qui la lui avait dite. Elle l’avait regardé, avait soupiré et avait entrainé son amie dans le parc pour discuter tranquillement.

Et pour parler, sa oui elles avaient parlé. Elynn lui avait annoncé que Leo lui avait offert une place dans son super groupe hypra génialissime encore nommé « Salazards ». Et tout ce qu’Elisa avait réussi à dire a Elynn avait été un « ha… ». Que dire de plus ? Il n’y avait rien à ajouter. Elynn ne lui demandait pas son avis, ni se qu’elle en pensait, non elle lui annonçait simplement les faits. Autant dire que quoi que la préfète ait put trouver à répondre n’aurait rien changé.

Depuis quelque temps, Elisa n’attendait plus grand-chose de bien dans sa vie à Poudlard. Elle voyait ses amies s’éloigner de plus en plus, sa maison devenir un véritable champ de bataille et pour couronner le tout son cœur était toujours aussi vide.

Au final la verte avait simplement pris Elynn dans ses bras, lui avait fait jurer d’être prudente et l’avait laissé dans le parc en prétextant un rendez vous important. La vérité, c’est que le gout amer qu’elle avait dans la bouche lui empêchait de rester avec elle. Elisa ne voulait pas que ses pensées brouillées par un sentiment de tristesse et d’amertume viennent à s’exprimer a travers de mots que plus tard elle regretterait.

« Il faut qu’on parle », « je préfère qu’on reste ami »…Autant de phrases qu’elle espérait bien ne plus jamais avoir à entendre.

Pendant un moment la serpy avait déhembulé dans le château, sans but précis. Elle n’avait pas envie de retourner en salle commune là ou tous les autres seraient surement en train de s’amuser. Elle voulait être seule, seule avec son chagrin.

La nuit s’installa doucement et la verte errait toujours. Mille pensées se bousculaient dans son esprit, autant de souvenirs de jours plus heureux.
Machinalement sans s’en rendre compte elle arriva au pied de la tour est du château. Un sourire se dessina sur ses lèvres. La dernière fois qu’elle y était montée elle était également dans un mauvais jour. Sans réfléchir elle s’engagea dans l’escalier.

Personne ne venait jamais là haut, c’était l’endroit idéal pour broyer du noir et se satisfaire de sa propre compagnie.

Parvenant au sommet l’air frais de la nuit l’enveloppa complètement. Elle frissonna. Au dessus de sa tête les étoiles brillaient et là bas derrière un gros nuage la lune bien pleine semblait jouer à cache cache.

La serpentard respira à plein poumon. A bien y réfléchir c’était étonnant que personne jamais ne mette les pieds ici. C’était un endroit pourtant superbe, on avait l’impression de dominer le monde t de se confondre avec la nuit. Elle pensa que sans doute nombreux élèves avaient déjà pensé y venir mais que le règlement les en avait empêché. Elle haussa les épaules. Au diable ce stupide bout de papier, il n’y avait pas de mal a avoir envie de broyer du noir sans en incommoder toute une maison.

S’approchant du bord du parapet, elle senti soudain en elle une impression étrange. Comme si quelqu’un l’observait. Se reculant, elle tourna la tête de droite et de gauche, et c’est là qu’elle la vie. Une ombre, le dessin d’une présence. Elle se retint de pousser un crie de surprise. La personne était dangereusement installer au bord du vide. Un suicidaire ? Manquait plus que cela.

Surtout ne pas sombrer dans la panique. Pas le temps de prévenir le directeur ou un prof, si celui qui était là avait l’intention de sauter il n’attendrait surement pas qu’elle revienne gentiment avec quelqu’un.
S’approchant doucement sans un bruit, elle put enfin percevoir qu’il s’agissait d’un jeune homme. Enfin, elle ouvrit la bouche.

-Salut, Escuse moi…quoi que puisse être ton problème je suis convaincue qu’il y a une meilleure solution que de sauter en bas de cette tour.

Parler….oui très bonne idée, tant qu’elle lui parlerait au moins il penserait à autre chose qu’à faire le saut de l’ange.

-Je suis Elisabeth Winster de serpentard…Et..Heu…Enfin ma journée a été très mauvaise, ma soirée n’a pas été mieux..Alors si tu pouvais éviter de ternir ma nuit en sautant dans le vide je t’en serais éternellement reconnaissante. On pourrait plutôt..heu…je ne sais pas moi..faire connaissance, se boire un verre..Manger un truc…enfin tout se qui te fera plaisir mais qui exclue de tester les lois d’apesanteur avec ta personne. Après tout, je suis certaine que tu dois être très sympathique. Et même si tu préfères rester seul…je t’y laisserai volontiers une fois que tu seras descendu de là.

Bon, en même temps de là ou elle était elle avait du mal a déterminé qui il était et de quelle maison il faisait partie. Mais peu lui importait. Elle ne pouvait se résoudre à laisser une âme en peine toute seule sur le parapet d’une tour.
Elle qui quelque minutes plus tôt c’était laissé a penser que personne ne venait jamais ici, et bien elle était servie. En plus, son vertige la dissuadait de venir le rejoindre même si la vue devait valoir le cou de là ou il était.

La nuit est belle, le vent légèrement frais et alors, il faut savourer le vent, y aurait-il de la pluie que je rierai même, oui car lorsqu'il pleut, tout nos sens sont en éveil. Je soupire d'aise, dans une heure je ne penserais plus du tout à ma famille... dans une heure, mes liens avec ses moldus seront rompus pour encore une année, je le sais et c'est surement parce que j'y crois que ça marche, tout ses noms n'hanteront plus ma tête, je n'éprouverait plus la besoin d'écrire à cette famille qui n'est plus la mienne, non, dans une heure, la paix sera revenu dans mon esprit, ses dernières 23 heures ont été trop longues mais j'ai fait le pire.
Je prend ma bouteille de cidre et en bois une longue gorgée, j'ai toujours adoré la pomme, c'est mon fruit préféré sans aucun doute, quoi que pas le plus gouteux, j'en aime toute ses formes, tout ses desserts le composants, tout ses liquide aussi allant jusqu'au mélange à base de pomme comme la vodka pomme. Oui, je suis un inconditionnel de la pomme et ce soir, j'ai envie de boire du cidre, laisser moi faire ça, je n'ai pas envie de boire des boissons à 50° de non plus, d'autant que je perdrai la raison et que j'aurais beaucoup de chances de tomber du mauvais coté de se ce fichu parapet qui est pour tout vous dire pas très confortable.
Alors que je repose ma bouteille, la porte s'ouvre, l'égeremment en contre-bas, oui, la porte s'ouvre sur quelqu'un... qui vient surement chercher la solitude et ben loupeeeeeeeeer je suis là, je la suis des yeux car c'est une fille, à moins que ce soit un homme avec des cheveux longs très effémine avec de la poitrine, non c'est une fille... je ne la reconnait pas dans la pénombre, tant pis, elle cherche surement la solitude, je ne vais pas aller l'embêter, elle se dirige de l'autre coté de la tour, sans doute ne m'a-t-elle pas encore aperçu, pas encore... D'un coup, j'ai envie de l'aider en disparaissant, elle recherche la solitude, qu'est-ce que je fais là moi ? Mes malheurs n'en sont pas des vrais, et je mérite surement dix fois moins cette tour en paix que cette jeune fille.
Trop tard elle m'aperçoit et sans que j'ai vraiment le temps de penser à réagir, elle se dirige vers moi avec des yeux rond.

-Salut, Escuse moi…quoi que puisse être ton problème je suis convaincue qu’il y a une meilleure solution que de sauter en bas de cette tour.

Je fronce les sourcils même si elle ne doit pas s'en apercevoir, tout va trop vite, qu'est-ce qu'elle crois, je croque dans une pomme et l'écoute à nouveau... une pensée jaillissant dans mon cerveau, me prendrait-elle pour un suicidaire ?

-Je suis Elisabeth Winster de serpentard…Et..Heu…Enfin ma journée a été très mauvaise, ma soirée n’a pas été mieux..Alors si tu pouvais éviter de ternir ma nuit en sautant dans le vide je t’en serais éternellement reconnaissante. On pourrait plutôt..heu…je ne sais pas moi..faire connaissance, se boire un verre..Manger un truc…enfin tout se qui te fera plaisir mais qui exclue de tester les lois d’apesanteur avec ta personne. Après tout, je suis certaine que tu dois être très sympathique. Et même si tu préfères rester seul…je t’y laisserai volontiers une fois que tu seras descendu de là.

J'ai envie de la couper en explosant de rire mais je l'écoute, écoute sa voix, belle soit dit en passant et j'écoute pour recueillir le maximum d'information, je dois l'effrayé, elle ne veut pas que je gache plus sa journée, elle pense que je suis peut-être sympathique mais au fond elle s'en fiche, elle ne veut pas que je bousille un peu plus sa journée. Je ne peu la faire attendre plus longtemps et dés qu'elle fini de parler, j'explose de rire, non pas pour la vexer mais parce que je ne peut me retenir et que en générale, la tension tombe lorsque je rie. Je me relève quelque peu, aggrippe mon sac et descend d'un bon, les yeux pétillants.

-Bien enchantée mademoiselle Winster de serpentard, je suis Sebastien Ledder de Gryffondor, pour vous servir ! Et je suis ravie de savoir que vous me serez éternellement reconnaissante car je n'ai pas du tout envi de sauter, ou du moins pas pour mourir... Ma vie me plait, mais j'étais juste plus près des étoiles pour savourer mon cidre ! Je suis vraiment désolée que ta journée ai été mauvaise... et je n'ai pas du tout envie que tu me laisses seul, même si je suis descendu de ce parapet... à moins que tu es un énorme besoin de solitude, la solitude n'aide pas forcément.

Je respire, la regarde dans les yeux, elle est assez belle, je ne sais pas de quelle année elle est... hum, de toute façons c'est une serpentard et je suis un né-moldu même si elle me sera éternellement reconnaissante... je ne pense pas qu'elle veuille passer plus longtemps avec moi, quoi que... si je ne lui dis pas que toute ma famille est moldue...

-Un peu de cidre peut-être ?

Je fais apparaitre deux verres au bout de ma main gauche et les rempli de liquide pétillant.

-Tu avais l'air vraiment inquiète tu sais, quand j'étais là-haut...Tu veux monter ? Le vide est assez impressionnant mais pas autant que la vue !

Et là, aillant poser la bouteille de cidre, je passe ma main dans mes cheveux plus par reflex que par frime ou que par love-attitude. Et je lui souris, car même si c'est une méchante serpy, elle ressemble pas à la méchante serpy et qu'elle s'est soucier de la vie de quelqu'un qu'elle ne connaissait ni d'Ève, ni d'Adam, donc, c'est surement une fille bien, mon sourire est sincère, comme la plupart du temps, j'espère la rassurer, lui égayer sa journée assez mauvaise apparemment.

Ouf, il attrape son sac et redescend prestement de son perchoir. La serpy qui jusque là, sans s’en rendre compte avait retenue sa respiration se permet alors de souffler un grand cou.

Avec beaucoup de politesse, le jeune homme se présente. Sébastien Ledder. Inconnu au bataillon. A priori il n’est pas en 6eme année, sinon elle l’aurait aperçu au moins durant les cours. Il annonce dans la foulé sa maison tout comme elle-même l’avait fait. Un gryffondor, manquait plus que ça.

Elisa n’est pas vraiment du genre à perpétuer les guerres entre leurs deux maisons. Elle à même quelques amis chez les rouges. Pourtant, elle reste quant même sur le qui vive, il n’y a pas forcement que les serpentard qui sont pourvu de ruse et de malhonnêteté. D’ailleurs Elisa en connait un de gryffondor qui n’est pas en reste.

Elle l’observe tout en l’écoutant. Il éclate de rire et la demoiselle ouvre des yeux ronds. Qui a-t-il donc de si marrant ? Très vite elle comprend, elle pensait qu’il avait dans l’intention de sauter mais visiblement la verte c’est fourvoyer.

Situation fort embarrassante. En d’autre situation la serpentarde aurait cafouillé et se serait illico sauver pour ne pas paraitre plus ridicule encore. Mais le rire de Sébastien semble communicatif et elle aussi se met à rire. Au fond c’est rassurant de savoir qu’il aime la vie et qu’il ne voulait que profiter des étoiles en s’en rapprochant un peu plus.

Il semble être du genre ouvert et plutôt amical. Lorsqu’il évoque son cidre, elle pouffe encore un peu plus. Ce n’est nullement qu’elle se moque bien au contraire mais elle a pour habitude de rencontrer des gryffondor ayant un penchant pour les alcools qui décoiffent. Apparemment celui-ci n’a pas encore eut l’honneur de visiter les caves de Silice…Dommage pour lui...quoi que non...sa en fait plus pour les deux filles.

Seb parle de la solitude comme s’il la considérait comme un fleot. Elle hoche la tête se demandant s’il cherche juste à être poli ou s’il est réellement intéresser par son sort. Après tout ils ne se connaissent pas, pourquoi diantre aurait-il envie de la distraire ? Par gentillesse ? Elle a du mal à y croire. La verte soupire, pourquoi fallait il toujours qu’elle voit le mal partout ? Ne pouvait-elle donc pas juste une fois essayé de croire en la bonté humaine ? Mouai…Pas vraiment convaincue quant même la fille…bref…Elle adresse un sourire a Sébastien. Il convient tout de même de lui rendre la politesse.

-Enchanté Sébastien de gryffondor. Tu me vois ravie de m’être tromper. Sincèrement je préfère être face a un joyeux plaisantin qui croque la vie a pleine dents plutôt qu’a une âme suicidaire…Enfin pas que si sa avait été le cas je t’aurais pas apprécié hein..Mais bon…Je ne suis pas vraiment très doué pour remonter le moral des gens et j’aurais eut peur en essayant de te donner encore plus l’envie de sauter
.
Non…je n’ai pas vraiment envie d’être seule en faite. Si sa te dis de rester avec quelqu’un qui a rien de bien joyeux alors je serais ravie de passer un peu de temps en ta compagnie. Je crois a dire vrai que j’ai été trop seule ces derniers temps et que partager un moment avec quelqu’un qui me semble sympathique me fera le plus grand bien.

Oulla, Elisabeth se demande bien pourquoi elle lui raconte sa vie à lui..Elle ne le connait même pas…Mais il y a en lui une telle ora de bienveillance qu’elle ne peut résister à l’envie de papoter avec lui.

D’un geste il fait apparaitre deux verres et lui propose aimablement de boire ensemble. Elle retient un sourire. Un vague souvenir remonte d’une autre fois ou en ce même lieu elle avait déjà partagé un verre avec un gryffi…Sauf que là ils avaient tellement but qu’elle n’était pas sur de se souvenir de la fin de l’histoire…Bref…

-Avec joie…J’aime beaucoup le cidre, sa piquotte sous la langue, sa rappel un peu le champagne et sa laisse dans la bouche un agréable gout de pomme. Nous pourrions boire à notre rencontre ?

Elle s’empare d’un des verres et le lève en leur honneur. Sa a toujours été un geste qu’elle aimait faire ça. Trinquer, au nom de l’amitié, d’une rencontre, d’une joie..Et parfois même au nom de la bêtise humaine.
Seb lui semble complètement détendu. Il n’a pas l’air de réaliser qu’il est en compagnie d’une serpentarde. Ou peut être qu’il s’en fiche ? Elle l’observe a la dérobé. Après tout il n’a rien à craindre, elle n’a jamais fait de mal a personne..Ou presque…

Soudain, le gryffi lui propose de venir faire son baptême du vide sur le parapet. Bien que l’idée soit alléchante Elisa ne peut s’empêcher de lui couler un regard suspicieux. Aurait-il dans l’intention de la pousser dans le vide pour débarrasser le château d’une serpy ? Rhooo sa parano était en train de la reprendre.

C’était tout Elisa ça, elle se contredisait sans arrêt elle-même. Un cou elle jugeait la personne sympathique et la minute après il devenait un vrai assassin en herbe.
Tachant de faire bonne mesure, inutile qu’il se rende compte qu’elle venait d’avoir de mauvaise pensée, elle lui adressa un sourire de remercîment.

-J’aurais été ravie de sauter..Heu de monter je veux dire…mais j’ai un peu le vertige..

Super le labsuce. Si avec sa il n’avait pas des doutes sur se qu’elle avait imaginée c’est qu’au moins il n’était pas du genre à considérer les serpentards comme une bande de serpent complètement idiots.

-Désolée..Donc je disais que je serais volontiers monté pour admirer la vue mais j’ai le vertige. Pourtant étrange paradoxe je ne me sens jamais autant a l’aise que sur un balai. Mais ce n’est pas pareil.
Ceci étant je suppose que si je monte là haut tu feras en sorte que ma maladresse ne m’entraine pas du coté du vide pas vrai ?

Elle posait la question bien qu’elle en connaissait intérieurement la réponse. Tout en elle lui donnait envie de croire en lui.
Elle trouva plus que charmant ce geste qu’il fit pour remettre ses cheveux en ordre, ou plutôt en désordre. Il fallait reconnaitre que Sébastien, tout gryffondor qu’il était dégageait un charisme des plus puissant. Son sourire a quelque chose de magique. Rien qu’en le regardant on se sent comme transporté, on a le cœur qui se réchauffe.
A son tour elle lui adresse un grand sourire avant de commenter.

-T’as ton déjà dit que tu avais un sourire magique ?

-Enchanté Sébastien de gryffondor. Tu me vois ravie de m’être tromper. Sincèrement je préfère être face a un joyeux plaisantin qui croque la vie a pleine dents plutôt qu’a une âme suicidaire…Enfin pas que si sa avait été le cas je t’aurais pas apprécié hein..Mais bon…Je ne suis pas vraiment très doué pour remonter le moral des gens et j’aurais eut peur en essayant de te donner encore plus l’envie de sauter
.
Non…je n’ai pas vraiment envie d’être seule en faite. Si sa te dis de rester avec quelqu’un qui a rien de bien joyeux alors je serais ravie de passer un peu de temps en ta compagnie. Je crois a dire vrai que j’ai été trop seule ces derniers temps et que partager un moment avec quelqu’un qui me semble sympathique me fera le plus grand bien.

Déjà, elle ne rejette pas la compagnie d'une personne qui n'a pas les mêmes soucis qu'elle. Ca lui fera même du bien, je souris, plus grandement encore si c'est possible, qu'est-ce que je pourrais bien faire pour réchauffer un cœur, le jeune femme a l'air troublée, par ses tourments... Je ne vais surement pas lui demander de me raconter sa vie car en générale, on préfère rester flous quoi que si elle veut que je lui serve de psy, il n'y a aucun problème... Je ne pense pas qu'elle se confiera à ce point à un rouge, j'ai surement out de différent avec elle mais elle n'a quasiment pas tiquer en entendant le nom de ma maison, elle a même souri à moins que ne soit un effet de mon imagination.
Hum lorsque je montre ma bouteille de cidre, avec une certaine fierté à vrai dire, le producteur de cidre connaissait très bien mes parents et s'il m'a encouragé lorsque je faisait des compétitions de tennis et été très déçus lorsque j'ai arrêter pour entrer dans une "école de langue très réputé", contrairement à mes parents, il me parle toujours et m'offre même régulièrement des bouteilles des pommes, Elle sourie ou fait un sorte rictus, se moque-t-elle de ma boisson préféré et légère en alcool ? J'aime le cidre et je l'avoue, à un prix réduit on arrive même à faire sauter le bouchons comme avec du champagne. Le rictus s'efface aussitôt, c'est con pour elle, je suis très observateur...

-Avec joie…J’aime beaucoup le cidre, sa piquotte sous la langue, sa rappel un peu le champagne et sa laisse dans la bouche un agréable gout de pomme. Nous pourrions boire à notre rencontre ?

Si elle aime le cidre, j'oublierais avec plaisir ce léger rictus qui a du lui échapper et sa description de ce fameux breuvage me fait sourire une fois de plus.

-Boire à notre rencontre ? Très bonne idée, je suis sur que cette déjà fameuse rencontre embellira notre nuit.

Et je suis sincère, après tout je ne pense déjà plus à mes parents... erf mais qu'est-ce que je fais là, je fixe un bref instant les étoiles, histoires de vérifié si la grande ourse est toujours à sa place et regarde à nouveau la jeune Serpentard. Je lui montre le parapet où j'etais perché quelques instant plus tôt et le trouve perplexe à l'idée de monter dessus, son regard passe de mon visage au parapet... Elle sourie rapidement... Que fait-elle, réfléchit-elle ? Pas besoin de se poser autant de questions...

-J’aurais été ravie de sauter..Heu de monter je veux dire…mais j’ai un peu le vertige..

Un léger rire m'échappe suite à son lapsus, elle a l'air gênée de sa propre erreur, pas besoin de l'être pourtant. Le vertige... Je la comprend. J'acquiesce rapidement, le vertige et moi, une longue histoire, puisque entêté comme j'étais à 10 ans, j'ai voulu le combattre pour continuer à faire du sport, devant arrêter le tennis, j'ai voulu monté sur un balais et j'ai combattu cette horrible peur pendant 6 mois jusqu'à être parfaitement à l'aise sur un balais, , depuis l'escalade m'ai encore plus aisée qu'avant et je peut m'allonger sur un parapet à des centaines de mètres de hauteurs sans éprouver la moindre peur... à en devenir téméraire.

-Désolée..Donc je disais que je serais volontiers monté pour admirer la vue mais j’ai le vertige. Pourtant étrange paradoxe je ne me sens jamais autant a l’aise que sur un balai. Mais ce n’est pas pareil.
Ceci étant je suppose que si je monte là haut tu feras en sorte que ma maladresse ne m’entraine pas du coté du vide pas vrai ?

-Si je suis à moins de deux mètres de toi, disons ... un mètre pour être sûre et certains, tu ne peux pas tomber, je te retiendrais et je t'avouerais même que je connais plus le vertige que tu ne le pense, mais cette peur n'est pour moi qu'un vieux souvenirs. Tu fais quidditch ? Tu fais partie de l'équipe des serpentards ?

J'adresse un immense sourire à la jeune femme, histoire de la metre en confiance et bois un gorgée de jus de pomme alcoolisé =P en tendant ma main vers la jolie brune. Elle va monté et petit à petit, elle n'aura plus ce vertige.

-Je t'assures que la vue est magnifique..., bien plus qu'elle n'est ici ! Tu verras tu as le monde à tes pieds !

Je lui prend la main, souriant à nouveau, elle me sourit en retour, elle doit avoir moins l'habitude de sourire que moi mais ça n'enlève rien à sa beauté. Sans attendre de réponse, je l'amène vers le muret en lui souriant pour la laisser à l'aise, c'est alors qu'elle me dit :

-T’as ton déjà dit que tu avais un sourire magique ?

Je ris légèrement et en la regardant dans les yeux lui réponds.

-Peut-être que ça va te surprendre, mais on me l'a jamais dit... surement tout le monde a peur que je ne prenne un peu plus la grosse tête et que je devienne encore plus prétentieux que je ne le suis déjà.
Alors, la vue n'en valait-elle pas la peine ?

On était sur le muret, un vers de cidre dans les mains, un ciel étoilé au dessus de nos têtes. C'est surement ça le bonheur, plein de moment comme ça, le bonheur n'est pas un seul moment à croquer mais plein de petits moments... Il faut juste savoir en profiter, car je ne sais plus qui disais mais le bonheur ça se trouve pas en lingot mais en ptite monnaie, on un truc du genre... J'ai toujours été d'accord avec ça.

-Alors buvons à notre rencontre inespérée !

« Embellir notre nuit ». A dire vrai, elle ne doutait pas un seul instant de ce fait. Déjà pour commencer, elle qui depuis des jours ressentait le poids de la solitude avait enfin trouvé quelqu’un pour parler et ensuite, alors que de tout les cotés elle n’en finissait pas de recevoir des regards noirs et des plaisanteries douteuse, lui il lui offrait un sourire.

En considérant ces deux cas, on pouvait effectivement se dire que cette nuit se révélerait plus belle et plus sympathique. De plus, il lui offrait de partager son cidre. Comment dans ces conditions ne pas s’imaginer être en présence d’une personne sympathique et dépourvue de préjugé ? C’est vrai, elle lui avait dit être de serpentard, mais à aucun moment il n’avait tiqué et son sourire était resté le même. Elle ne sentait aucune hypocrisie en lui. Diantre, que cela faisait du bien d’être avec quelqu’un d’entier.
Il approuva son idée de trinquer à leur rencontre et elle toqua son verre contre le sien. Ce faisant elle avait, comme le voulait la coutume rivé son regard dans le sien.

-A le tienne. Moi, je dirais que ma soirée est déjà embellie. Me retrouver avec une personne qui ne s’arrête pas a ma maison et qui m’offre en plus d’un verre de cidre son plus beau sourire, je ne vois pas se qui pourrait être mieux.

Il ne démord pas de son idée et tient plus que tout à lui montrer le monde depuis le parapet. Elle surprend son regard qui s’égare dans le ciel et machinalement se tourne aussi pour fixer les étoiles.

Le gryffondor semble promettre qu’il ne la lâchera pas et qu’il restera là, juste a ses cotés prêt a intervenir si jamais le vertige vient à la faire basculer du mauvais coté. Il avoue même lui aussi avoir connu le vertige. Secrètement elle l’admire. Il l’a connu mais vraisemblablement aujourd’hui il se montre capable de dominer sa peur. Il ne déroge pas à l’image de sa maison, il semble bien empli de courage et de volonté.
Malgré tout, elle n’a pas du tout cette confiance en elle, elle redoute le vide et tache de repousser un peu le moment ou, lui cédant elle mettra ses pieds sur ce petit bout de mur.

Comme pour lui laisser tout le temps de trouver en elle la force de le faire il engage la conversation sur le quidditch. Avançant a petit pas vers lui, elle répond en tachant de garder une respiration normale

-Oui, je joue dans l’équipe depuis ma seconde année. Avant j’étais poursuiteuse mais depuis deux ans je suis batteuse. Je préfère ce poste, au moins sa me donne une vrai raison de pouvoir taper sur quelque chose sans risquer de me prendre une punition. Il faut dire que j’ai de l’entrainement, chez moi on joue souvent a ce sport avec mon frère ainé et ma sœur. Et toi tu joues aussi ?

Il lui tend la main, elle hésite encore. Son observation la fait rire, comment une serpentarde pourrait résister a voir le monde a ses pieds ? Avec humour elle ne peut s’empêcher tout en saisissant sa main de commenter

-Le monde a mes pieds ? Ha là je sens que tu cherches à me prendre par les sentiments mon cher Sébastien. Quel vert saurait résister a l’envie de se voir dominer le monde ne serait ce que pour un soir ? Impossible de ne pas succomber, j’arrive.

Elle franchit le parapet tout en serrant sa main dans la sienne et en riant. Bon, c’est vrai que les verts sont bien connus pour leur rêve de grandeur. Mais la jeune fille n’est pas vraiment comme ça, et c’est bien plus pour la curiosité de découvrir la beauté du paysage que pour se sentir supérieur qu’elle a accepté de franchir la limite.

Il n’arrête pas de sourire et, a croire que c’est communicatif elle ne peut s’empêcher d’en faire autant.

Elle à garder sa main dans la sienne, cela l’aide à avoir moins peur. Au début, elle tache de ne regarder nulle part d’autre que devant elle. Puis doucement la présence de Sébastien a ses cotés l’aide à se montrer plus téméraire. Elle étant son regard vers l’horizon, la lève vers les étoiles et, enfin avec beaucoup de précaution le baisse pour admirer à ses pieds tout Poudlard qui semble minuscule. Il avait bien raison, on a l’impression d’ici de tout dominer. Le ciel ou même la terre. On se sent plus grand, plus fort, plus important. Mais, on se sent aussi un peu en danger, enfin du moins c’est comme ça que elle, elle se sent.

Quant Sébastien lui répond a sa question elle se tourne lentement vers lui. Quoi ? Personne ne lui a jamais dit ? Ha mais c’est malheureux ça ! Vraiment ! Enfin heureusement grâce à elle, l’erreur est réparée et maintenant il pourra sourire en sachant qu’il dégage une vrai Hora magique.

Il se décrit lui-même comme prétentieux. Voilà quelque chose d’étrange. EN règle général les rouge ne sont pas connus pour ce défaut, c’est plutôt ceux de sa maison qui en sont doté. En plus, elle a bien du mal à imaginer Sébastien comme une personne prétentieuse. Son regard se fait interrogatif, elle semble réfléchir. Elle ne voudrait pas le vexer, peut être bien que lui aime être prétentieux.

En plus, on ne peut pas dire qu’ils se connaissent, ils viennent à peine de se rencontrer. Elle continue à observer le paysage qui s’offre à elle. Il avait bien raison, elle aurait perdu a refuser de s’engager sur la voie du danger.
D’ici tout parait si différent, plus simple peut être. Elle sent sa présence à ses cotés et sa main qu’elle a gardé dans la sienne lui donne l’innocente illusion d’être en sécurité. Enfin, décidant que même la plus douce des nuits ne peut se contenter du silence, elle se décide à lui répondre

-Prétentieux toi ? Quant on te regarde on imaginerait pas du tout. C’est fou se que les verts peuvent déteindre sur les rouges ces derniers temps, et vice versa d’ailleurs. Mais moi, je ne trouve pas que la prétention soit un défaut, en particulier quant elle est porté par quelqu’un d’aussi charmant.

Elle lui adresse un petit clin d’œil complice avant de reprendre possession de son verre et d’en gouter le délicieux breuvage.

-Excellent, je n’ai jamais but de cidre aussi bon. Quant a ta question, je dirais que oui cela aurait été un vrai gâchis que de ne pas admirer cette vue magnifique. Tout semble si petit là bas et tout parait tellement plus accessible de là ou nous sommes.

La verte porte encore une fois son verre a ses lèvres. Elle ne peut s’empêcher de rire devant les termes de Sébastien « rencontre inespérée », on peut en effet dire cela. Tout deux devaient être venu ici pour y chercher la paix et au final ils avaient trouvé une compagnie agréable.

-Oui, buvons à cette rencontre. M’enfin j’imagine que tu aurais préféré un griffy plutôt qu’une serpy pour te tenir compagnie. Moi, en tout cas je suis bien contente de ne pas être tombé sur quelqu’un de ma maison.

Sa pouvait être étrange mais c’était vrai.

-En plus, non seulement tu as un sourire magique mais tu as même réussi à me faire voir le monde un peu plus beau. Mais ça c’est normal, jamais sans toi je serrais venue me percher si haut. Alors dis-moi Sébastien de Gryffondor, pourquoi être ici ? Quant on vous regarde a votre table, on a toujours l’impression que dans votre maison tout le monde est heureux et tellement proche les un des autres.

Une étoile filante passe juste au dessus de leur tête. Elisa la montre rapidement du doigt a Sébastien. Ce faisant elle fait un faut mouvement lui causant une légère frayeur qui la fait resserrer ses doigts sur ceux de son compagnon.

-magnifique !! On fait un vœu ?

Innocente, peut être un peu naïve…Mais au final c’était si bon de se laisser aller l’espace d’une seule soirée.

-Oui, je joue aussi au quidditch, j'me disais bien que je t'avais vu quelque part, je suis batteur et meilleur ami du capitaine de l'équipe des rouges s'il te plait !

Sur ce j'explose de rire et reprend une longue gorgée de cidre. Elisabeth se montree d'excellente compagnie. Je l'aime déjà bien cette fille, je m'ébourriffe les cheveux et l'aide à monter sur le parapet le plus dangereux de Grande-Bretagne, okay j'exagère le plus dangereux d'Angleterre =P.
Je comprend à merveille ce que peut ressentir Elisabeth, malaise, peur, adrénaline, envie d'arriver à surmonter tout ça, envie de vivre, avec moi à coté tout lui sera plus simple et ça je le sais.
Je la laisse rêver quelques instant, respirer l'air frais de la nuit pendant un instant, vivre pleinement, faire un tout avec la nature, oui, respirer comme on ne peut respurer qu'ici, car de l'autre coté du murret, sur la tour, on étouffe, ici, on vi, on est libérer.
Je me souviens, oui, souvenir furtif, de la première fois que j'avais combattu ma peur, oui, j'etais seul ce jour-là, où j'etais venu à cette endroit précis, de ce coté du mur pour voir la forêt interdite de haut, poiur me sentir le roi, j'étais venu seul, Elisa, elle m'a, ça doit faciliter les choses.
Bien sur, ce n'etait pas la première fois que j'affrontait le vide puisque je l'avait déjà copmbattu de nombreuses fois sur mon balais ou sur les falaises proches de pré-au-lard à faire de l'escalade, mais c'est ici qu'on a le plus peur, sur la tour Est du chateau, car ici, on ne pense qu'au vide, on ne pense pas à un quelconque cognard ou à la prochaine prise qui nous sera accessible, on pense à la foret en dessous de nous, au lac que l'on domine, au ciel qui est notre égal.
C'est ici, il y a 5 ou 6 ans que j'ai jeter la dernière pierre, la pierre fatale, au vertige.
Je lance un sourire rassurant à Elisabeth, maintenant l'adrénline n'est qu'une drogue, plus aucune peur réelle autour de moi.

Elisabeth suspend sa contemplation du paysage pour me fixer, moi. Elle a tiquer à l'une de mes paroles, en effet, elle ne me vois pas prétentieux, sur sa phrase, j'explose tout simplement de rire, rien de méchant par là. Rien de moqueur, non, c'est juste qu'on m'a fait quelquepart par là un compliment et pour cacher toute gêne, j'ai cette technique imparable qui est d'exploser de rire.

-Crois moi, j'ai toujours été un imbécile prétentieux, surtout avant... avant d'aller à Poudlard, je n'etais qu'un imbécile prétentieux àqui il fallait jeter la pierre, pour le coup, je croyais réellement le monde à mes pieds en ce temps là, découvrir la société magique m'a calmé un grand coup, mais je suis toujours le même imbécile, j'essaye de me montrer modeste, mais qui sait ce que je pense intérieurement.

Elisabeth est conquise par le paysage, elle retrouve le sourire, ça fait plaisir à voir. Rendre quelqu'un heureux, reviendra-t-elle de ce coté de la barrière toute seule ? Je l'espère, celà voudrait surement dire qu'elle aurait combattu toutes ses peurs. Ou du moins celle du vide... ne soyons pas trop ambitieux tout de même.

-Le cidre est excellent, je connais la ferme ! J'ai même des prix.

Et je commence à rire à nouveau, rire pour les chouette, pour les renard, pour Elisabeth, pour les étoiles et même pour cette fichue Lune.
La jolie verte porte son jugement non-seulement sur mon sourire, ce n'est plus un jugement c'est une éloge d'ailleurs soit dit-en passant, elle porte aussi son jugement sur moi et sur ma maison, Gryffondor.
Je m'asseois plus confortablement sur le parapet et rebois une longue gorgée de cidre avant de répondre.
Je m'étend largement manquant de peu de basculer dans le vide, une lourde décharge d'adrénaline envahissant mon corp.

-Les Gryffondors sont en majorité des personnes sociales et on aime bien l'amitié mais... c'est aussi une façade, vous, les verts, vous paraissez tous morose et froid de loin et pourtant, si tu avais été ainsi, je ne suis pas sure que tu serais en train de partager ce cidre avec moi en regardant les étoiles... Il y a beaucoup de Gryffondors qui ne sont pas aussi expensifs et exhubérants que moi, j'en connais même qui ont du mal à accepté leur statut de rouge... Bref... on est comme tout le monde ça dépend, mes meilleurs amis ne sont pas des personnes qui paraissent emplies de joie de vivre... Il faut faire du cas par cas comme partout. Moi, je peux simplement disserter sur ma petite personne et t'avouer qu'il y a quelques années, j'ai découvert pourquoi j'étais venu au monde et je pense que, ou du moins j'espère... que mon but dans la vie est de rendre les autres heureux. Ce soir, j'ai l'impression d'avoir réussi...

Je laisse échapper un rire léger après ma tirade, j'ai beaucoup dévoiler de moi en quelques mots, plus qu'il n'y parait.
Elisabeth me sert un peu plus la main pour relever l'autre et me montrer du doigt une étoile filante.
Elle me lance un sourire lumineux et me demande de faire un voeu.
Je le souris en retour et place mon doigt devant ma bouche pour lui dire que je ne peux exprimer à voix haute mon voeu, il ne se réaliserait jamais dans ce cas.
Mon voeu pourtant je l'ai dit à voix heutes quelques secondes auparavant, je souhaite de tout mon coeur pour voir faire sourire les autres toutes ma vie.
Let's put a smile on that face.

Nous sommes au beau milieu de la nuit pourtant aucun de nous n'a l'air d'avoir sommeil, et bien talkons talkons talkons !

-Tu fais une éloge de ma maison, la tienne ne te convient pas ?

Je lui lance un sourire, dans le genre, tu peux tout me dire, j'suis un super psy et je dirait jamais rien à personne...

Un batteur, oui maintenant qu’elle y réfléchissait elle le revoyait bien sur le terrain. L’équipe de gryffondor avait deux excellents batteurs, redoutables et la verte avait eut bien souvent du mal à s’aligner sur leur compétence. Oh évidemment l’équipe des serpy n’était pas vraiment connu pour son impartialité et pour son respect des règles, mais Elisa essayait tout de même de ne pas entacher la réputation de ce sport. « Meilleur ami du capitaine » la verte afficha un léger sourire. Mis a part pendant les matches, elle n’avait jamais approché Valentin de prés…Quelque part, il ne semblait pas du genre à s’approcher des gens, et cet air qu’il affichait en permanence ne lui avait guère donné envie d’aller voir si sa conversation était bonne. Mais il n’était pas temps de dire des choses antipathique sur ce garçon surtout s’il était le meilleur ami de Sébastien. Elisa n’aurait pas aimé qu’on lui dise du mal de Lindsay ou d’Elynn..Par conséquent elle se laissait à penser que pour Sébastien c’était la même chose.

-Le capitaine de l’équipe des gryffondor c’est Valhentin non ? J’ai jamais eut l’occasion de converser avec lui, et…en faite je crois qu’il n’aime pas trop les serpentards…ou du moins c’est l’impression qu’il me donne quant je le vois nous regarder avec cet air froid. Remarque, notre capitaine à nous ne doit pas non plus être très chaleureuse avec vous. La capitaine des serpentard est plus une connaissance qu’une amie pour moi, mais jouer au bowling avec les boules de Crystal pendant le cours de divination, sa rapproche les gens .

Elle partie dans un éclat de rire a ce souvenir. Elisa est maintenant grimpé sur ce parapet qui semble surplomber le monde –bon peut être pas le monde- mais au moins Poudlard c’est déjà pas mal. Jamais elle n’aurait pensé se retrouver un jour là haut, elle qui jusque là détestait le vide. Pourtant avec Sébastien a ses cotés, c’est un peu comme si elle ne craignait rien. Elle sait que si le vertige la rattrape, il sera toujours là pour lui porter secoure. Etrange Elisa qui remet ainsi sa vie entre les mains d’un gryffondor.

Elle est monté si souvent en haut de cette tour, sans jamais osé en franchir le parapet que là c’est un peu comme une victoire. Elle sent que petit à petit le démon du vide s’éloigne vaincue par sa détermination. Demain, un jour peut être, elle pourra revenir ici toute seule et se mettre face à face avec sa peur. Sans l’aide de personne elle pourra enjamber le garde fou et regarder en bas sans la moindre appréhension. Finalement, que c’est bon de se sentir triomphante sur quelque chose, même sur une chose aussi ridicule que celle là. Seb lui semble un peu dans son élément et elle admire sa façon d’être paisible, de garder le sourire et finalement de faire comme ci c’était la chose la plus naturelle au monde que de ce taper la discutions a quelque centimètre seulement d’un vide qui pourrait être meurtrier. Il a quelque chose de rassurant, comme si quelque part a travers son sourire il cherchait à lui insuffler un brin de ce courage qui fait souvent défaut au serpentards.

Elle ne ferme pas les yeux, bien au contraire. Elle admire, elle bouffe du regard tout ce vaste paysage, écoutant Sébastien lui parler d’un temps qui aujourd’hui semble révolu pour lui.

La verte ne sais pas se que cela fait de se découvrir sorcier du jour au lendemain, elle, elle l’a sut dés sa naissance. Elle a vécu dans la magie comme d’autre vive parmi des blocs en béton, la magie faisait partie d’elle et au final elle se rend compte que l’apparition de ses premiers pouvoirs ne l’avait pas fait bondir de joie ni surprise. Elle c’était simplement senti plus forte ce jour là, digne de ses parents . Elle hoche la tête tandis que Seb lui rigole encore un peu. C’est assez impressionnant de voir combien son simple rire agit sur la jeune fille comme une sorte de calmant.

-Tu sais quant on est élevée par des parents ne jurant que par Salazard, quant ensuite on vit entourer de vert…qu’en plus on est soit même une verte…bah le mot modestie je crois qu’on sait plus trop se qu’il peu bien vouloir dire. Quelque part c’est normal que la découverte de tes pouvoir ait quelque peu agit sur ta façon de vivre. Avant tu étais dans un milieu que tu connaissais, rien ne pouvait vraiment te surprendre. Et du jour au lendemain te voilà propulser dans un monde auquel tu dois tout apprendre. Je suppose que c’est se genre de chose qui apprend a certain l’art de la modestie.
Nous sommes tous des imbéciles, alors ce n’est pas moi qui te jetterais la première pierre. Techniquement je dirais que tu as trouvé la bonne méthode, penser tout bas se qu’on ne peut dire tout haut…un truc que les serpy ferait bien d’apprendre. Je t’assure que moi-même je devrais prendre des cours, sa m’éviterait par exemple de perdre mon temps à prouver que ce n’est pas le blason qui fait le sorcier.

Elle se met à rire en pensant à Silice. Se doit être une caractéristique propre au gryffon que d’avoir de bonnes entrées pour les bonnes choses…c’est marrant quant on y pense, en montant ici Elisa cherchait un lieux pour broyer du noire et voilà qu’elle se retrouvait finalement a rire et a trouver que la vie, c’est pas si moche que ça. Vraisemblablement Seb doit avoir un bon flux pour que ça arrive jusqu’à elle.

-C’est marrant, moi je connais une personne qui a la meilleure vodka qu’on puisse trouver dans toute l’Angleterre…mais me demande pas qui, je vendrais jamais une amie. En tout cas pour ton cidre, tu devrais songer à en faire commerces tu ferais fureur. J’en connais plus d’un qui en ont marre du jus de citrouille de la grande salle…Quoi que…quant on connait le bon plan…le jus de citrouille sa peut être pas mal.

Il rie à nouveau, et c’est comme si une douce musique c’était rependu dans ses oreilles. Ce n’est pas un rire, c’est une mélodie, un chant en hommage à la vie. Elle hoche la tête…Elle n’avait jamais réalisé que les serpentards pouvaient donner cette image d’eux même…Au fond sa leur paraissait tellement naturel que de porter des masques, que même pour Elisa s’en était devenu une habitude. Peut être qu’il a raison, que chaque maison est composé de gens a la fois semblable et tellement différent…Il y a tellement de chose qu’Elisa n’aurait probablement jamais fait si elle avait été une serpy digne de ce nom, tellement de choses qu’elle ne regrette pourtant pas. La verte aime être différente, être au final comme une pièce d’un puzzle qui ne ferait pas partie de la bonne image. Elle connait pas mal de gryffondor, d’ailleurs elle doit bien être la seule verte à apporter un véritable intérêt aux gens de cette maison.

-je suppose que nous devons notre froideur a notre éducation. Nombre de vert ne sont pas forcement heureux de leur condition, mais nombre aussi on fini par s’y habitué et a vivre les choses comme si c’était une fatalité…Bien peut apprenne à se chercher…et même dans ceux qui le font, peu arrive finalement a se trouver. Moi je ne sais pas…parfois vivre en décalage avec les gens de ta maison n’est pas toujours simple…les jugements sont toujours très difficiles a entendre, sans compté ceux que sa dérange et qui font tout pour te remettre dans les rangs.
Je connais peu de gryffondor qui n’affiche pas leur joie de vivre…En faite j’en connais qu’une seule…Oui, je pense que dans toutes les maisons il y a des gens différents.. Moi j’aimerais bien le connaitre mon but dans la vie…remarque je sais déjà se que je ne veux absolument pas devenir c’est peut être un bon début nan ? J’ignore si oui ou non tu as réussi à me rendre heureuse…mais de sure tu as déjà réussi à chasser mes idées noires, ce n’est pas si mal.

Ils observent un moment les étoiles, et Elisa désigne une étoile filante à Seb. Ils rient ensemble et le garçon lui fait comprendre que son vœu doit rester secret ; Elisa lui adresse un clin d’œil. Son vœu a elle ? Pouvoir être libre…rien que ça. Ils n’ont pas l’air pressé de se quitté..Pas l’air de penser que la nuit est faite pour dormir et qu’ils n’ont aucun droit d’être ici. A les regarder, on les sent loin de tous les règlements, animé par le simple désir de passer un moment agréable.

Elisa de son coté n’a aucune envie de retrouvé la froid des cachots , de devoir retourner a sa solitude. Elle tourne la tête vers Sébastien et secoue la tête. Difficile d’expliquer à quelqu’un que ce n’est pas la maison qu’on n’aime pas..Juste les gens..Juste les traditions…juste se qu’être serpy veux dire.

-Si, j’aime ma maison… sauf que déjà ce n’est pas là que le choixpeau avait pensé me mettre…Seulement quant j’avais 11 ans, je me voyais nulle part ailleurs…j’étais si certaine d’être une verte..Si certaine de pouvoir perpétuer la tradition familial…Oh, bien sur pendant mes 3 premières années, j’ai dut être une des serpy les plus redoutées. Tellement cruche, tellement persuadée que c’était ça la bonne voie…Tellement naïve aussi, prête a tout pour plaire aux chefs de files. Seulement, ensuite…j’ai rencontré quelqu’un et j’ai changé..Pour le pire ou le meilleur ça je ne sais pas trop, tout dépend de là ou tu te places. Mais comme nombre de chose dans ma vie, j’ai fini par perdre la personne qui m’avait changé..Sauf que c’était trop tard pour redevenir comme avant ! Je n’en avais déjà pas l’envie mais j’avais aussi ouvert les yeux…
Alors aujourd’hui..Oui j’aime ma maison…Sauf que ma maison elle se passerait volontiers de ma présence..Pis je l’aime, mais j’ai réussi à me faire de grands ennemis à l’intérieur même..Et pas n’importe qui non…y’a fallut que se soit les plus dangereux que je me colle a dos. Heureusement que j’y ai tout de même mes deux meilleures amies, sinon je ne sais pas comment j’aurais survécue…quoi que en faite je crois que je serais tout bonnement partie de Poudlard sans elles. En conclusion, les serpy ne m’aiment pas car je suis différente et les autres ne m’acceptent pas car je suis une serpy…Difficile dans ses conditions de savoir où est ma place.

Elle lui adresse un pâle sourire. Parfois, elle aimerait justement ne plus être différente, pouvoir être elle, simplement elle.

-Sauf que si j’étais une vraie serpy, je ne serais surement pas là à parler avec un né moldu…voilà justement se qu’on me reproche.

Ça, et bien d’autre chose sur lesquelles il valait mieux ne pas s’attarder. Curieuse, Elisa demanda alors

-Et toi…qu'est ce qui t’as le plus surpris quant tu as débarqué dans ce monde nouveau ?Tes pouvoirs se sont manifestés comment ? Plus discrètement que les miens j’espère… J’imagine que tu n’avais pas de maison qui te plaisait plus qu’une autre si ?

Elle lui fait un sourire…c’est ça aussi Elisa…la curiosité de comprendre l’envers de chacun des décors.