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destin entrecroisé (William) |
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Sujet: Re: destin entrecroisé (William) Mer 4 Mar - 0:22 |
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Il voulait mettre terme à cette retenue. C’était trop long, il ne pouvais pas rester autant de temps avec elle dans une même pièce, à la fin ça pouvais devenir dangereux que se soit pour lui, sa conscience, Miller ou simplement la verte.
- Ton estime ne pas valoir beaucoup alors si je n’en fais pas partie... ou alors c’est que ma grandeur ne vaux pas ta personne !
William jouait le côté égoïste et narcissique profond, pour une fois. Il savait très bien que ces paroles allaient énerver d’autant plus Elisabeth.
- Non, tu n’as pas raison, Elisabeth, tu rêves plutôt ! Juste pour que je la ferme, c’est malin mais pas encore assez pour que je me taise ! Comment ça on le dis dans mon dos ? Personne ne dit rien dans mon dos depuis que j’ai envoyé le dernier à St-Mangouste ! Compris ? Enfin pardon, c’était pas moi... tragique accident...
Il se contenta de lui lancer un regard noir. Elle pouvait aller se faire voir si elle attendait qu’il se répète. Jamais William ne s’abaisserais à dire ça.
- Je n’ai pas pleuré !! Comme si... si je tenais tant à cœur ta malheureuse personne... pour pleurer. T’espérais peut-être ? Dans tes rêves, Winster !
Il afficha une mine réjouie face à l’analyse que la verte essayais de lui faire. En effet, il était le plus fort, il aurait gagné à tous les coups, oui, oui.
- Hem... y’a toujours une troisième solution... fuir... enfin bon, tu devrais connaître... les Serpentards sauvent toujours leur peau à celle des autres... ? Enfin c’est toi qui est chez les verts, tu devrais savoir, non ?
Très... pas drôle. Si en faite, William souria face à la réplique de la préfète.
- Attention, je vais sortir quelque chose de très important : je suis d’accord avec toi. Faut voir grand. Enfin, je parlais pour moi, n’essayes pas d’appliquer cette morale à ton cas, ou tu risques de rater plusieurs choses dans ta vie... Hem, si je devais être Monsieur tout le monde, je serais tout le monde donc toi aussi et rien que pour ça... ça sera non, merci...
Evidemment, Elisabeth ne pouvait pas vivre sans sa baguette. Il fallut qu’elle s’en saisisse aussitôt. Ce n’était plus du jeu, elle avait triché. Toujours prêt pour un défi, William souria. Elle voulait le voir ? Elle allait s’en prendre plein la figure.
*Fais, ça pour moi, je t’en pris...* En quel honneur ? C’est toi qui triche là... *Et je te fiche la paix ?* Je vais voir ce que je peux faire, je te promets rien...
Merlin, qu’elle était modeste. On aurait sa baguette à l’autre bout du monde, sa conscience l’aurait tout de même récupéré par la magie. Il ricana, imaginant deux secondes la tête que ferait Elisabeth. Il se leva, plaça le plus loin possible sa baguette et retourna s’asseoir, un sourire aux lèvres.
- On vas voire ça...
William n’eut même pas besoin de fermer les yeux, il tendit la main vers sa baguette et entendit sa conscience travailler sa magie. En moins d’une seconde, sans éclater aucunes vitres, sa baguette atterrit dans sa main, aussi rapidement qu’un accio. Il ricana une nouvelle fois.
- On parie combien que j’y arrive, en mettant ma baguette dans ma salle commune, plusieurs étages au-dessus ? Hein ? Qu’est-ce que tu as à frotter comme ça dessus ? Oh, j’ai touché ta baguette, c’est en effet très grave... je penses même que tu devrais la donner au service de désinfection
Il ne réagit pas face à cette remarque. Une première. Il ne se sentait plus autant d’attaque, là c’était la retenue qui devait lassante. Heureusement, il eut son tour de chance, en utilisant une réplique basse, sans doute, mais c’était pas interdit.
- Calmes-toi. J’ai pas l’intention de le répéter à qui veut l’entendre... je suis pas aussi idiot que tu le penses ! Je veux simplement que t’arrêtes, alors j’utilises ce qui marche...
Elle lui proposait quoi ? C’était de la magie noire ça ! Pure et dure ! Il répondit de suite.
- La ferme, toi !! Tu ne vaux pas mieux que moi ! Arrêtes de te faire de l’espoir ! HEY !! Tu changes de ton ! Tu la fermes, oui toi là, la vipère avide de magie noire ! Fais le toute seule ton pacte débile ! Fais-le avec Jedusort, je suis sûr qu’il en sera très fier !! Non, parce que vu comment tu me parles, je sais pas si je résister à t’attaquer, une fois sortie, dans quel cas... ton pacte ne marchera pas sur moi...
Elisabeth ne réagit pas au changement qui se faisait dans la pièce. Quoi ? Pour une fois, elle ne réagissait pas ? Ce n’était pas juste ça ! Qu’est-ce qui se passait pour que personne sauf lui ne s’énerve ? Il se calma légèrement, voyant qui était le seul à hurler comme un malade.
- Tu sais quoi ? Pour une fois, je suis d’accord avec toi. On ne se déteste pas, on se hais, non, mais continue, je corrigeais... Là par contre je suis plus d’accord. Si, elle est mangemorte, elle l’a été du moins, et ça ne pardonnera pas se qu’elle à bien put faire ! Que si, très divertissant, je ferais même payer les entrées, et tu verras, je récolterais pas mal de Galions ! Mais pour toi, Elisabeth, mon esprit machiavélique n’a pas de limites... je ne les ais pas franchies mais rien ne m’arriverais si je le fais, parce que contrairement à toi, mon esprit est plus discipliné que le tien ! Le sujet est clos, je suis le fort, c’est tout !
Terriblement narcissique. William parlait rarement de cette manière, mais dans une dispute Allen/Winster, personne ne savait jusqu’où ça pouvait aller, eux même non plus, d’ailleurs. Parfait exemple... la verte venait d’empiler les répliques, une montagne énorme que William devait maintenant encaisser... ce qui ne se passa pas comme ça...
Sa conscience sentit sa colère venir et prit aussitôt contrôle sur lui. Ce qui n’empêcha pas William de s’exclamer furieux.
- Tu n’es pas mieux, alors ferme-la ! Qui t’as dis ça ?! QUI T’AS DIS CA ?! Je n’en ais pas peur ! Pigé ?! Et dis au crétin qui t’as raconté ces idioties que je lui montrer où est vraiment l’infirmerie !
D’un côté la préfète avait raison, d’un autre, William ne voulait pas l’avouer.
- Le Choixpeau m’a aussitôt envoyé à Gryffondor lorsque je l’ais enfilé ! Je sais le sais peut-être mieux que toi, vu que c’est de moi qu’on parle ! Et ça reste à prouver que tu ferais meilleure Gryffondor que moi, parce que j’y crois pas une seconde
William ne se contenta de hocher simplement de la tête. C’était vrai, ils se fichaient complètement des ce qui les avaient unis, ils se cherchaient la guerre et avec un tel comportement, c’était tout ce qu’ils auraient.
Elisabeth devait cacher d’autres secrets comme celui-ci. Elle s’énerva de suite, jugeant inutile de raconter ses erreurs, peut-être pour ne pas donner à William encore plus de raison de se détester ? Ou jugeait-elle dégradant de compter ses souvenirs en face du rouge ? Il n’en savait rien, il ne voulait rien savoir. Le dossier ˝parents˝ avait été classé depuis longtemps, et il ne voulait pas le faire ressortir. C’était réciproque, oui, tant mieux.
- Tu as raison, je suis de nouveau d’accord avec toi. J’aurais dû te laisser bouillir comme ça tout le monde serais content, moi parce que je ne t’aurais plus là, en train de me crier dessus, Miller, parce qu’elle ne nous aurait à la garde et tout le château parce qu’on aurait jamais plus eut à se disputer !
Leur professeur partit, elle les laissa livrés à eux-mêmes, face à un détraqueur et un épouvantard. La verte s’essaya aussitôt, main droite puis main gauche, à son patronus. William n’avait jamais vraiment réussit à en faire un assez puissant pour repousser un détraqueur. Les siennes repousseraient sans doute des gnomes mais pas grand-chose d’autre. - Ok, alors...
Il se mit face à l’armoire qui bougeait dans tout les sens, l’épouvantard n’allait pas tarder à en sortir.
Laisses-moi essayer... rien qu’une fois...
Il renonça et laissa sa conscience prendre possession de son bras droit. L’épouvantard qui en sortir ne sut en quoi se transformer. La grande peur de William ou sa conscience ? Bonne question, il prit tour à tour diverses formes, sous le rire du rouge, son bras tendu par sa conscience qui parvenait à jeter des ridiculus informulés.
C’était maintenant de sa main gauche qu’il devait jeter le sort. L’épouvantard allait trouver forme fixe et William n’avait absolument pas envie que Miller et Elisabeth voit ça. Il avait le droit aussi de garder son épouvantard secret non ? C’était personnel, voilà tout...
Finalement, je regrettes d’être tombé sur quelqu’un comme toi, je suis sûr que ça doit être plus intéressant de vivre dans la tête d’Elisabeth
*Et tu sais quoi ? Vas-y ! Rien ne te retiens !*
Un peu quand même, je risque de te faire mourir...
*Et alors ? Au moins ça m’éviteras tes leçons morales pour les prochaines décennies*
Tu dis ça parce que tu es énervé...
*Et tu l’es pas toi ? ça te fais rien de te dire que finalement moi aussi je regrettes ? J’aurais préféré quelqu’un de plus... enfin vivant quoi...*
Parce que je ne suis pas vivante ? Et t’es qui pour dire ça ? Je t’es sauvé la mise plus d’une foi, alors respecte hein !
*Rien à faire, tu n’es qu’un esprit minable qui se ballade sans corps réel, en faite t’as beau être intelligente ou savoir plus de choses que moi, tu n’es rien finalement par rapport à moi...*
On va voir qui est le plus intelligent de nous deux, tu vas en baver Allen !
Sa conscience ne résista pas, elle dépassa les limites que William lui avait imposées dans son esprit. Celui-ci, toujours pas sur ses gardes, ne put pas se défendre et se retrouva de nouveau cloué au sol par son esprit second.
Elle prenait possession de tous ses membres, de sa respiration qui devint trop lente, même penser devint difficile tellement la douleur était intense. Il aurait dû, il aurait dû être sur ses gardes et à se moment tout ce qui lui revint en tête fut de savoir que Miller ne l’aiderait pas.
Il ne se sentait même plus, il n’était plus qu’une partie superficielle de son corps, trop faible. Sa conscience ne lui laissa pas le temps de s’en remettre qu’elle se leva. La douleur fut d’autant plus insupportable, il retomba au sol. Il n’était pas si faible finalement, oui. Il ne pourrait pas rester comme ça indéfiniment, mais il résistait déjà longtemps, assez longtemps pour que sa conscience comprenne qu’il fallait mieux se retirer.
Il sentit de nouveau son dos lui faire mal, le carrelage froid le soulageant à peine. Il n’ouvrit pas les yeux, trop fatigué de cette résistance. Il ne voulait plus rien savoir, rien n’entendre, il se sentait très mal, trop faible, ses membres fouillaient comme s’il l’avait quitté trop longtemps. Et par-dessus tout, il avait de violent maux de tête dès qu’il songeait à faire un mouvement.
C’était ça finalement la solution ! Se faire mourir. Il quitterait ainsi la salle de retenue pour l’infirmerie, sans avoir attaqué son épouvantard, sans l’avoir vu par Elisabeth. Mais ça avait un prix, et ça faisait très mal.
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Lawena Miller
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Feuille de personnage Côté coeur: elle a aimé, elle a été trahit...elle cherche la vengence et ne la trouvera que dans le sang Camp: Aucuns des deux Niveau magique: (89/100)
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Sujet: Re: destin entrecroisé (William) Mer 4 Mar - 2:24 |
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J’étais revenue dans mon bureau, paisible et contente de moi. Les cris de mes élèves avaient glissé sur moi comme de rien et je ne m’étais pas attarder pour leur répondre. Se qui allait se passer maintenant ? Je m’en fichais royalement, depuis le temps que Winster et Allen semaient le vent, ils récoltaient la tempête. Avais-je des remords ? Non aucun, dans le sens au finalement je n’avais rien fait de répréhensible a part créer un monde illusoire transpirant de magie noire. Je n’étais pas dupe, Si Winter n’avait pas dit mot c’est qu’elle devait connaitre la marche à suivre. Je n’avais pas songé que ses parents l’avaient déjà formé. Visiblement, si. Elle en savait beaucoup dans la matière, alors qu’Allen n’était qu’un débutant. Mais les deux avaient besoin d’une leçon, et moi…Ha tien, une petite séance de manucure me ferait du bien.
Je n’interviendrais plus dans cette salle, fini, terminée, j’avais essayé de les ramener a la raison, ils avaient catégoriquement refusé. A présent quant bien même ils en viendraient à s’entretuer, je ne volerais pas a leur aide. Oh bien sur, si tel était le cas on me demanderait des comptes, mais je n’aurais qu’à dire que je n’avais rien put faire pour empêcher cela. Et puis, ce n’était pas comme ci c’était le premier élève à mourir ici.
Winster avait dit que je n’étais pas une mangemorts, futée la petite verte. Non, je n’en étais pas une et je ne l’avais jamais été. J’avais cette marque pour des raisons bien précises qui ne regardait que moi, et j’avais pitié de l’étroitesse d’esprit d’Allen pour ne même pas avoir envisagé cela. La vérité c’est que comme lui mes parents avaient été tué, puis ensuite l’amour de ma vie m’avait quitté…Et alors je n’étais plus que haine, je ne désirais plus que vengence. Les méthodes des Aurors ne m’intéressaient pas, moi je voulais le sang pour le sang. Je voulais retrouver les mangemorts qui m’avaient enlevé mes parents, je voulais faire payer au Sa**p qui m’avait abandonné pour défendre selon lui des idéaux plus grands que les miens. Je portais la marque, parce que j’avais choisis de tuer de l’intérieur. Je n’étais ni pire ni meilleure que les mangemorts, a ceci prés que moi, les morts que j’avais laissé derrière moi n’avais jamais été que des victimes ! Ceux que je tuais était des mangemorts, des violeurs de femmes, des mecs sans scrupules qui abandonnaient femme et enfant pour se vautrer dans le lit d’une blonde tellement plus aguicheuse que leur pauvre épouse défigurer par le poids des grossesses. Je m’en fichais que l’on ne retienne de moi que cette marque, Lawena Miller n’existait même pas pour l’état civile. J’avais prit ce nom après avoir tué la mangemorts qui le portait. Elle avait tué ma mère, je lui prenais son nom, ce n’était que juste état des choses. Mon vrai nom ? Perdu, oublié, loin derrière moi, enterré avec mon passé.
En arrivant a Poudlard, je ne pouvais pas penser que mon passé allait me revenir en pleine figure a cause de deux gamins ! Lui gryffondor, elle serpentard…Exactement comme Lucas et moi. Un amour voué a la haine, un amour destructeur. J’avais essayé de faire en sorte que ces mômes s’en tire mieux que moi, mais c’est tellement con un ado, sa croit tellement tout savoir mieux que nous les adultes ! Alors, tout finirait là. On échappe jamais a son destin, et je savais qu’Allen se soir allait perdre bien plus qu’il ne le croyait. Si la mort se refusait à lui, c’est que Winster aurait saisie la balle au bond. Je lui avais dit, je l’avais mis en garde et il n’avait rien écouté.
Mon regard dériva vers la salle, magnifique patronus de Winster, joli maitrise. L’épouventard d’Allen semblait avoir quelques ratés, j’eus un rire. Il ne comprendrait donc jamais ! Par deux fois, je venais de le surprendre à se servir de cette part de lui qu’il ne connaissait même pas vraiment…Il allait payer pour son audace, mais cela n’aura pas été faute de lui dire et répéter de prendre garde.
Encore une minute, et nous y voilà. Allen est à terre, se tordant de douleur. Je fixe un moment Winster, si elle ne bouge pas, il mourra. Mais aura-t-elle le cran de le faire ? Aura-t-elle assez de haine ? Aura-t-elle seulement l’idée que c’est l’unique chose à faire ? Je sais qu’elle ne maitrise pas la légilimencie, mais elle connait le sortilège qui permet d’en faire usage. Contrairement a Allen ou a moi, les personnes comme Elisa ont besoin de leur baguette, mais encore faut il qu’elle le veuille. Je les observe, les yeux rivé sur la trotteuse de l’horloge. Dans quelques minutes, il n’y aura plus qu’une vie dans cette pièce. Je secoue la tête, la justice toujours, mais a quel prix.
C’est le moment qu’Aaron choisi pour se manifester
-Etais tu différents a leurs âge ? -Oui ! J’étais moins borné ! J’avais compris que je devais te libéré si je ne voulais pas que tu me tues. J’avais compris que nous serions éternellement deux, mais que je devais te fermer mon esprit ! - Dois-je te rappeler que j’ai failli te tuer ? -Je sais, mais tu n’as pas eut le temps de le faire. J’étais prête moi, contrairement a Allen, et surtout je ne te faisais pas confiance ! C’est ça le problème de ce rouge, il fait confiance a quelque chose qu’il ne voit pas ! -et maintenant ? -maintenant, rien ! Il meurt ou elle le sauve ! Je ne ferai rien pour lui Aaron ! Que les choses soient bien claires ! Il a eut le choix ! -Et Winster ? -tu connais son destin tout comme moi…C’est a elle de décider. Si elle le laisse mourir, dans un an elle rejoindra Jedusor, non par conviction mais pour se punir et pour se venger ! Si elle le sauve, il lui en voudra et il la blessera encore plus. Mais dans ce cas là, elle gardera la tête haute et je ne serais pas surprise de la voir d’ici quelques années enseigner les défenses contre les forces du mal. -Law’ tu joues leur vie a pile ou face…tu ne leur as même pas expliqué, tu ne leur donnes aucune chance …Cette pièce, cette bataille…Tu sais que ce n’est pas TON combat ! C’est le leur est c’est a eux que doit revenir le choix ! Tu n’es pas dieu Law’, à un moment il te faudra bien renoncer à ce désir de toujours vouloir rétablir une justice. Allen n’est pas un de ces criminels ! Tu vas sacrifier sa vie ! Pourquoi ?! -Parce que c’est comme ça Aaron, parce que tout se paye, parce que Winster et Allen n’ont eut de cesse d’attiser le feu de la violence serpy griffy, parce qu’ils sont coupables les deux !
Je vois Aaron qui secoue la tête. Là bas Winster ne bouge toujours pas.
-Elle le condamne… -Si c’est son choix … -Law’ la conscience d’Allen n’est pas mauvaise, elle veut juste vivre, comme moi a l’époque -Il est trop têtu, il ne comprendra jamais -Et toi, tu deviens cruelle de jour en jour.
Nos voix se taise, tandis que tout deux nous regardons la fin d’Allen. Un remord, ou peut être l’envie de tenter une dernière chose
-Aaron, peux tu entrer en Elisabeth ? -…Elle a un esprit assez facile, je pense que oui pourquoi ? -Alors fais le…fais le et dit lui comment elle peut le sauver…Ensuite je veux que tu entres dans la tête d’Allen et que tu calmes son autre lui...Mais n’intervient pas d’avantage, je veux que tout se termine comme cela doit être.
Je vois Aaron sourire, bon ok j’avais dit que je ne les aiderais pas, et je ne le fais pas d’ailleurs…Aaron s’éloigne, je sens mon esprit plus léger. C’est étrange quant il s’éloigne, je me sens rapidement seule. Je porte à nouveau mon regard vers la salle de retenue. Elisa ne peut le voir, mais je le vois qui s’approche et murmure a son oreille. Puis, doucement, je le vois qui se penche vers Allen …et puis plus rien, il vient d’entrer dans le jeune homme. L’attente, longue..Courte, je ne sais plus. Enfin Aaron me revient.
-Winster a écouté, mais je ne crois pas qu’elle le sauvera. Je ne sais pas Law’, il lui a fait trop de mal. -Et…Allen ? -Il est en piteux état, mais il résiste. Il n’a aucune chance, l’autre est bien plus fort. Il va perdre Law’, William Allen va mourir ce soir sous nos yeux, et nous ne savons même pas quel démon en lui va se libérer.
Mes mains sont moites, je suis angoissée. Aaron a raison, si la partie de l’âme de William Allen meurt, son corps appartiendra à sa conscience. Pour des gens comme moi, Allen sera mort. Pour les autres, ils verront simplement quelqu’un de changer…Et c’est ça qui est terrifiant. Dernier espoir, je ne quitte plus la serpentarde des yeux.
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Elisabeth Winster
7ème année Serpentard
Nombre de messages : 1955
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Sujet: Re: destin entrecroisé (William) Ven 6 Mar - 1:06 |
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Des baffes, elle avait envie de lui donner des baffes. Mais pas le genre de baffes qu’on donne juste pour ramener l’autre a la raison, non le genre de baffes qui assomment, qui tuent. Elle sentait monter en elle le besoin irrépressible de lui faire mal, et pourquoi ne pas lui arracher la peau avec les ongles aussi ? Sa serait follement amusant. Elle soupira, hélas rien de tel n’était faisable
-Merlin, que j’aime ta grande modestie. Ta grandeur, Mais quelle grandeur ? Si tu parles de celle de ta connerie, alors effectivement y’a pas assez de place dans mon estime pour toute la loger. Figure toi Allen que mon estime vaut surement plus que la tienne et tu sais pourquoi ? Simplement parce que ma tolérance est grande en la matière et pas étriqué comme la tienne qui ne tolère dedans que des gens de ton espèce.
Garder son calme, surtout garder son calme, inspiré..Expirer…ne pas perdre patience et…exploser ! Tant pis, le calme serait pour demain, pour un autre jour et surtout pour une autre personne !
-oh ça c’est sur que ce n’est pas assez pour te faire taire ! Mais vas-y Allen continue donc à l’ouvrir et a t’enfoncer ! Le ridicule ne tue pas fort heureusement pour toi sinon tu serais mort au moins depuis…depuis le jour même de ta naissance quant j’y pense bien ! Bien évidemment que j’ai raison, et le pire c’est que tu le sais, mais tu es tellement borné, tellement imbu de toi-même, tellement fière d’être con que forcement tu préfères te foutre des œillères et faire comme ci rien n’existait ! Oh que si on parle dans ton dos ! Tu crois que tu effraies les gens Allen ? Tout juste ils sont obligés de se forcer à trembler devant toi parce qu’ils ont pitié de te voir essayé sans résultat de te montrer terrifiant. Tu es un être abjecte Allen, de ceux dans le dos desquelles on parle parce qu’on a juste pitié, tellement faible qu’on n’a plus qu’une seule peur, celle de te voir t’effondrer si l’on te disait de face se que l’on pense de toi. Ils en ont tous arrivé à être hypocrite avec toi, a faire semblant de te respecter par crainte, mais la vérité Allen c’est que oui ils ont peur, mais pas de ton fichu caractère, plutôt de ta folie, ils ont peur qu’elle ne soit contagieuse ! Toi envoyer quelqu’un a sainte mangouste ? Sa oui je veux bien croire que sa fut un accident, tu ne serais même pas capable d’aider une grand-mère à traverser une rue, alors envoyer quelqu’un àl’hôpital volontairement, j’ai de gros doutes.
Elle savait qu’il ne se répéterait pas, elle se mit à rire, un rire nerveux, un rire de serpentard, de celui qui s’approche plus du ricanement que du reste
-Si ma personne est malheureuse, la tienne est quoi ? Affligeante ? T’inquiètes Allen je n’aurais pas voulu que tu pleures pour moi, après j’aurais été obligé de m’en vouloir de t’avoir peiné et ça, je ne suis pas certaine que j’en aurais été capable. Il aurait encore fallut que je fasse semblant d’être peiner de t’avoir brisé le cœur, alors que là au moins je suis tranquille.
C’était faux, les serpentards ne fuyaient pas toujours. Bon d’accord, on ne pouvait pas dire qu’ils brillaient par leur présence dans les différentes guerres enfin sauf du mauvais coté et on ne pouvait pas non plus dire qu’ils étaient du genre à faire front. Mais depuis quelques temps, les verts s’amélioraient non ? Si..Si forcément, sinon Elisa ne serait pas sans arrêt en conflit avec William.
-Les serpentards ont un instinct de survie différent de celui des gryffondor et alors ? En quoi sa serait mal de vouloir s’offrir une chance de vivre ? Si tu appelles fuir la façon que nous avons de ne pas prendre part a des conflits qui ne nous concernent pas, la façon que nous avons de ne pas aller au devant des problèmes alors, oui on peut dire que les serpy fuient ! Seulement tu vois, je crois que t’es mal placé pour me juger, parce que niveau égoïsme le tien est au moins égal a celui de ceux que tu n’aimes pas ! Et non, on ne fuit pas toujours, la preuve si vraiment on le faisait toujours je ne serais pas sans arrêt emmerdé par un certain rouge qui se colle toujours dans mes pattes !
Il faisait dans l’humour maintenant ? Holà, vite un docteur !!
-Très fin…Ma vie contrairement a la tienne risque bien moins de mal se finir, a mon avis il y a plus de chance de me voir en haut de l’échelle que de te voir toi ne serais ce qu’au pied de cette échelle. Se qui me fait rire Allen, c’est que dans tes illusions de conquêt du monde tu oublies une chose : aucun mort n’a jamais conquerrez quoi que se soit, hors toi, la mort, c’est se qui t’attend en sortant d’ici. Tu as une bien trop grande gueule pour réussir à survivre dans ce monde ou le silence fait lois. Tu me fais rire Allen, tu ne voudrais pas être moi ? Et justement je ne connais personne qui soit si proche de se que je ne suis pas que toi ! Tu peux fanfaronner autant que tu veux, tu peux te pavaner dans ton uniforme rouge et or, il n’en reste pas moins que tu dégages cette odeur si caractéristique que dégage les gens trop imbu d’eux même, trop certain d’être meilleur et qui au final finisse par s’écraser au sol après que la vérité les ait rattrapée.
Il ne put s’empêcher de montrer qu’il était au moins aussi bon qu’elle. La verte afficha un sourire. Il n’y avait rien de drôle, non William venait de prouver qu’il était à ce jeu plus doué qu’elle. Alors pourtant, pourquoi ce sourire ? Il ne put s’empêcher de se faire mousser en affirmant que même à l’autre bout du château sa baguette lui reviendrait, fidele comme un toutou bien dressé. Elle calla sa baguette sous son bras et applaudie. Dans la pièce le son de ses mains l’une contre l’autre raisonne comme une sourde menace. Elle cesse son geste pour fixer Allen
-Alors là, j’avoue que je t’avais sous estimé. Vraiment, j’ignorais que le grand Allen, celui qui se dit meilleur que les autres, le donneur de leçon avait en cachette des lectures indécente. Mais j’avoue que je suis soufflée de voir que tout seul tu as réussi à maitriser ce sort. Un sortilège figurant dans un livre de magie noire. Savais-tu Allen que nul ne peut appeler sa baguette avec un sort basique comme un accio pratiqué sans baguette ? Et oui, c’est en effet très grave que tu es touché ma baguette…non pas parce que ton sang est impure…non simplement parce que tout se qui te touche de prés ou de loin me répugne Allen, alors te voir toucher ma baguette sa me donne juste envie de vomir.
Pour la verte, c’était trop tard. Elisa avait se qu’on pouvait appeler un code de conduite, elle ne donnait jamais de seconde chance. Elle le foudroya du regard
-Se qui marche ? C’est simplement dégelasse se que tu as dit Allen, pas la peine d’essayer de te rattraper ! Mais délecte toi, vas y…Comme je t’ai dit tu n’en auras pas l’occasion bien longtemps.
Et nous y revoilà, un Allen dénué du moindre savoir magique. Se que sa pouvait être drôle. D’un coté l’imbécile utilisait de la magie noire sans savoir qu’il le faisait et de l’autre, il voyait de la magie noire là ou il n’y en avait pas. Elle grinça des dents, il voulait elle lui parle autrement ? Oh et bien il allait être servit
-Oh et boucle là, oui toi là le lion mité et complètement desséché ! Je vaux suffisamment plus que toi en ce qui concerne le monde magie en tout cas. Si je devais fonder le moindre espoir ça ne serait surement pas a ton sujet Allen, encore une fois ne te prend pas pour le centre du monde ! Au final, je te croyais un grand lion, mais non tu n’es qu’un tout petit lionceau pré pubère a peine plus redoutable qu’un chaton. Changer de ton ? Mais pourquoi ? Juste parce qu’une saloperie de Lionceau a peur que son faible rugissement ne soit pas entendue ? Mais boucle là toi-même Allen ! La vérité Allen ce n’est pas que tu crois que c’est de la magie noire, non ! La vérité c’est que tu crèves de trouille ! Le tout petit bébé Allen est en train de pisser dans son pantalon a l’idée de se faire une toute petite entaille, si ce n’est pas ironique ça ! Ceci monsieur l’inculte est de la magie ancienne, rien à voir avec de la magie noire ! Je te parle comme tu le mérites Allen, et crois moi si je pouvais conclure un pacte avec Jedusor dont la close serait ton meurtre je le signerais les yeux fermer ! Mais je note que tu parles souvent de lui, c’est a se demandé si dans ton pauvre petit esprit il n’en serait pas devenu un vrai model pour toi ! Et tu comptes m’attaquer une fois sortie ? Alors sa Allen, j’en doute fort ! Comme tu l’as si bien souligné un gryffondor n’attaque pas dans le dos, et si tu prends le risque de le faire de face, tu iras sans doute dire bonjour à tes parents plus vite que prévue !
La pièce changea, Elisa resta de marbre et pour une fois son manque de réaction calma quelque peu Allen. Elle haussa les épaules
-Plus que de la haine, c’est même du mépris. Encore une fois tu me fais pitié à t’accrocher a un monde ou tout se résume a être ou blanc ou noire. Tu ne sais pas lire entre les lignes, tu te contente du minimum et tu composes avec sans chercher à voir plus loin que le bous de ton nez ! Tu ne sais rien de Miller, alors ne me parles pas de se que tu ne connais pas ! Whaa, veinard que tu es, grâce a moi tu vas finir riche, c’est cool ça, vue que par toi-même tu en es incapable encore heureux que je sois là. Oh que si ton esprit machiavélique a des limites mon cher Allen, parce que si vraiment tu n’en avais pas, tu serais a serpentard et comme tu te plais si bien a le geuler,c’est pas le cas ! Vraiment ? Tu crois que tu es le plus fort ? Laisse-moi rire, ton esprit est pas plus discipliné que le mien, juste moins cultivé ! Oh mais jte prend quant tu veux tu sais, et de ton pied vestale là, tu vas te peter la tronche ! Monsieur le grand modeste ! T’es pas le fort, juste le con de l’histoire, mais y’en faut bien un…c’est un peu comme dans certaine histoire d’amour, quant sa se fini mal, faut toujours un coupable ou un cocu.
Sous entendu ? Possible ! Inutile de demander quoi que ce soit à Elisa, là elle était énervée et la seule chose qu’elle avait envie c’était de frapper Allen. La violence verbale fini souvent en violence physique, mais là l’ambiance de la pièce joua en la faveur du rouge. La serpy était trop concentrer pour partir dans des dépenses énergétiques inutiles. Elle explosa de rire littéralement et ricana
-Oh, et bien je suppose que l’infirmière sait ou se trouve sa propre infirmerie, Mais pour se qui est de la personne qui me l’a dit, je ne dévoile jamais mes sources. Question de solidarité, encore un mot qui t’échappe Allen.
Et oui, l’ennuie avec Elisa c’était qu’elle avait des ami(e)s partout, dans toutes les maisons, dans tout les coins. Du cou, déjà que son poste de préfète lui permettait de savoir beaucoup de chose mais en plus ses contactes lui apportait le reste. Pas pour rien qu’Elynn disait en riant qu’elle aurait put devenir une véritable journaliste dans la rubrique « bruit de couloir ». Elle leva les yeux au ciel et les posa sur le choixpeau
-oh mais si tu es si sure de toi, vas y je t’en prie mets donc le choixpeau sur ta tête et écoutons se qu’il a à nous apprendre. Mais non, bien sur que tu le feras pas vue que tu as des choses à cacher et que tu es un gros dégonflé. Tu peux croire se que tu veux Allen, moi je crois se que je vois, et jusque là je vois que tu fais le déshonneur de ta maison.
Elle ricana
-Voilà la différence entre toi et moi. Je n’ai jamais ni remord, ni regret. Peut être parce que je réfléchie avant d’agir, moi !
Elle ne lui laissa pas le temps de contester que déjà elle avait entreprit le détraqueur. Une fois sa tache finie avec brio, elle reposa son regard sur lui.
Elle observa l’épouventard, il avait une drôle de réaction, comme s’il ne savait en quoi se transformer. Allen avait il donc autant de peur que ça ? A la façon qu’avait l’ennemi de reculer, elle pensa que Will utilisait des ridikulus informulé. Il s’en tira plutôt pas mal avec sa main droite. Il devait à présent changer de main. Elle continuait d’observer encore pensive quant au phénomène unique qu’elle venait de voir se dérouler sous ses yeux. Des recherches à la bibliothèque se révéleraient indispensable plus tard.
Et soudain, elle ne comprit plus rien. Allen se retrouva au sol en pleine convulsion, c’était comme s’il luttait contre un amas de doloris invisible. Elle vit ses couleurs se retirer de sa peau, elle le vit se relever et tomber par deux fois. Elle le vit s’immobiliser au sol, la respiration haletante, entrecoupé d’un sifflement roque. Aucun épouventard ne pouvait avoir fait cela. Elisabeth resta là, les bras ballant à observer la scène, sans réellement réfléchir. Il y avait tant de haine en elle, tellement de colère qu’elle se surprenait à voir son ennemi briser.
Un effleurement, une voix, la verte se retourna. Personne. Un murmure, une présence. Elisa savait que parfois les illusions de magie noire pouvaient offrir des hallucinations. Elle secoua la tête mais la voix était toujours là.
Aaron: Ne cherche pas, je ne suis pas visible, Elisabeth *vraiment ? Et vous êtes qui ?* Aaron: Peu importe…Je suis venu simplement te prévenir qu’il allait mourir *Vraiment ? Et alors ? De toute façon pourquoi je vous croirais ? Je ne fais pas confiance a une chose que je ne peux voir* Aaron: Très sage réflexion, mais il ne s’agit pas de toi Elisa, il s’agit de lui. Si tu ne fais rien, il va mourir *Et je suis censée le sauver ? Navré mais si vous me connaissez vous savez que je ne ferai rien ! Pas après tout se qu’il m’a fait, pas après tout se qu’il m’a dit. Et de toute façon que voulez vous que je fasse ? Que j’abrège chez ses souffrances ? Oh non, c’est bien trop délectant de le voir souffrir* Aaron: Tu ne le pense pas *Oh que si* Aaron: Non, tu dis ça uniquement parce que tu l’aimes toujours et qu’il t’a blessé. Mais est ce suffisant pour le laisser mourir ?
Dernière édition par Elisabeth Winster le Ven 6 Mar - 1:27, édité 3 fois
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Elisabeth Winster
7ème année Serpentard
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Sujet: Re: destin entrecroisé (William) Ven 6 Mar - 1:20 |
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*moi je trouve que oui ! Puisqu’il est si grand, si fort et bien qu’il se débrouille tout seul ! De toute façon je ne sais même pas se qui ne va pas avec lui !* Aaron : Possession Elisa, c’est tout se que tu as à savoir *et bien, encore une fois en quoi cela me concerne t’il ?* Aaron: Je vois…Bon et bien, peut être es tu plus serpentarde que ce que je pensais, peut être n’y a-t-il que cette issue, que ce destin…Au cas où tu changes d’avis, un doloris et un légélimence te seront utiles. Le doloris pour que celui qui le possède se voie infliger une douleur au moins égale a celle qu’elle inflige à William et un légélimence pour l’obliger à reculer. *mais je…*
Elle sentie sans trop savoir comment que la présence était partie. Elle n’avait même pas eut le temps de lui dire qu’elle n’était pas légilimencie. Oh, elle savait jeter le sort, mais a quoi bon quant on ne sait pas s’en servir ? Elle s’approcha d’Allen à pas prudent et le fixa. Elle avait dans la bouche un gout de sang qui lui levait le cœur. Il était là, même pas réellement immobile, on aurait put penser qu’il était à moitié mort. Le bruit d’une trotteuse d’horloge raisonna dans la pièce. Tic…tac….Tic…tac…comme autant de signes qu’un conteur venait de se mettre en route, une sorte de bombe. Elle continuait de fixer Allen, un sourire se figea sur ses lèvres. Elle avait l’air terrifiante
-Alors Allen, on fait moins le malin là hein ? Je croyais que tu étais plus fort que tout ? Mais on dirait bien que tu as trouvé ton maitre !
Elle aurait voulu jouir d’avantage de se spectacle et lui flanquer au passage quelque bon cou de pieds dans les cotes, juste histoire de se venger, juste histoire qu’il paie l’addition de cette blessure qui chez elle ne se refermerait jamais. Si quelqu’un comptait sur elle pour le sauver il avait tord…ou pas.
Elle le fixa encore, quelque chose en lui était en train de changer, comme ci son corps se muait d’une volonté propre. Elle toucha son corps du bout du pied, se retenant pour ne pas mettre de la puissance dans ce cou. Elle le haïssait, elle jubilait qu’il meure là a ses pieds. Peut lui importait de ne pas être celle qui tenait sa vie au bout de sa baguette, bien que quelque part, elle la tenait quant même.
N’y tenant plus, elle lui flanqua carrément un grand cou de pied en plein dans les côtes.
-ça c’est parce que tu n’es qu’un sale con Un autre -ça c’est parce que tu n’as pas arrêté de me faire du mal, et qu’en plus tu y as pris plaisir Un autre encore -ça c’est parce que des fois j’ai l’impression qu’on est de la même terre mais pas du même monde, qu’entre nous aucune discussion n’est possible qu’il y aura toujours des préjugés, des codes ou des barrières. Et que tu ne m’as jamais donné aucune chance, pas même un concours de circonstance. Un dernier -et celui là c’est parce que tu es un putain de mec qu’on n’arrive pas à oublier comme ça !
Elle s’éloigna de lui avant de l’achever à cou de pieds, non sans avoir planté, accidentellement, son talon dans une de ses mains. Un mur accueillit son dos. Elle écoutait le bruit de la respiration roque de William. Combien de temps lui restait-il ? C’était donc ça qu’on ressentait en voyant mourir quelqu’un ? Finalement, c’était plus difficile que ce qu’elle avait crû. Outre le vide qu’elle ressentait, elle n’arrivait pas à sortir de sa tête se qu’on lui avait dit. Elle soupira. Elle ne l’aimait pas ! Si ? Non ! Elle le haïssait ! Oui ? Oui ! Non ? Si ! Oui ? Merde ! Elle le haïssait pour tout se qu’il lui avait fait et pour lui avoir brisé le cœur. De toute façon, elle était certaine que si les rôles avaient été inversés ils l’auraient laissé crevée sans bouger le petit doigt.. Non ? Si ! Quoi que, est ce qu’un gryffon ferait ça ? Nan ! Oui mais Allen était pas un vrai gryffon et il la détestait…mais n’empêche que…Fiou que c’était compliqué ! Tic tac, Tic tac, zut, elle galope cette trotteuse !…Allait elle le laisser mourir pour assouvir une vengeance ?
Et avec qui tu te disputeras après ?
*c’est bien le moment de me dire des trucs pareils*
]La vérité c’est que tu ne le supportes pas mais que tu crèverais à petit feu s’il venait à mourir
*toi, boucles là*
Echange avec sa bonne conscience, celle qui avait toujours raison. Elisa soupira et sortie sa baguette. Elle se rapprocha de Will, l’ange avait raison, s’il crevait elle ne s’en remettrait pas. Saleté d’Allen ! Elle ne pouvait pas vivre avec, mais pas non plus sans ! C’est dingue ce que certain s’incruste dans vos vies comme ça sans qu’on ait rien demandé. Elle se pencha
-William, je ne sais pas si tu m’entends mais si c’est le cas, sache que si je fais ça ce n’est pas de guetté de cœur, alors si tu t’en sors j’aimerais que tu évites ensuite de me le foutre dans les dents !
Elle respira, oh Salazard, si on lui avait dit qu’un jour elle utiliserait ce sort…une minute et si celui qui lui avait dit ça cherchait juste à la manipuler ? Et si c’était Jedusor qui était entré dans sa tête ? Après tout Allen avait bien dit qu’on y entrait comme dans un moulin…Bon elle avait le choix entre le tuer en voulant l’aider ou bien le laisser mourir sans rien faire. Bordel, pourquoi Miller venait pas les aider ? C’était quoi cette prof ! Elle pesa le pour et le contre, et finalement se lança.
-Jte demande pardon William, mais c’est ça ou bien te laisser mourir. Mais si jamais je venais à te tuer, essaie de pas me maudire jusqu'à la fin de mes jours.
Elle s’éloigna, convaincue que de toute façon il ne pouvait pas entendre. Elle prépara sa baguette
-une dernière chose, juste au cas où tu y passes, je t’aime au moins autant que je te hais.
Elle ferma les yeux et se laissa gagner par tous les mauvais souvenirs. La rupture, la blonde, une dispute, un acte de lâcheté, une brune, un échange de mots peu glorieux, la baffe, les sarcasmes…Elle revivait tout au rythme des tic tacs, elle se laissait gagner par la haine. Il fallait vouloir la souffrance, la désirer, vouloir faire mal. Elle avait du mal à se faire à cette idée, mais il n’y avait aucune autre issue. Elle pointa sa baguette sur William, elle prit une grande inspiration, imagina son père et cria
-ENDOLORIS !
Dans sa main sa baguette sursauta. Le gout de sang revint dans sa bouche. Le sort toucha Will de plein fouet. Elle le vit se tordre de douleur, preuve que son sort était suffisamment puissant, même si elle sanitait bien qu'il n'était rien comparé à ceux de son père. Elle ne devait pas réfléchir, pas compatire, elle savait que si sa haine retombait son sort volerait en fumée.Déjà qu'il était d'une amplitide insignifiante, il était inutil d'en rajouter Elle garda le sort en place jusqu'à se que William soit complètement recroquevillé sur lui, puis sans réfléchir, se sentant vidé de toute énergie, comme par mécanisme elle lança
-Légélimence !
Elle sentit comme une présence l’épauler, elle sentit qu’elle n’était pas seule
Aaron: Tu as fais le bon choix Elisabeth *j’espère ! Mais sa ne servira a rien, je ne suis pas légilimencienne, si vous m’aviez laissé le temps de..* Aaron : Peu importe, le sort est jeté, je m’occupe du reste. Toi reste juste concentré sur l’esprit de William
Elle fit se qu’on lui demandait. Elle vit défiler devant ses yeux un tas de souvenir qui n’était pas les siens sans prendre le temps de les analyser. Elle se vit apparaitre dans les bras de Will…tien, lui aussi avait donc conservé quelques souvenirs de leur histoire. Elle eut un sourire, elle sentait la fatigue la gagner.
Aaron: tu peux lâcher
Elle leva sa baguette. La salle redevint calme. Le voile de magie noire se dissipa. Elisabeth épuisée se laissa tomber au sol, les jambes ramenées sous elle. Will semblait reprendre des couleurs, avait elle réussi ? Un mot apparu sur le tableau
« Il s’en sortira. Quant il reprendra conscience, dit lui juste qu’il avait tord de croire qu’elle ne lui ferait jamais de mal. Et conduit le a l’infirmerie, il en aura besoin. Si jamais il résiste, tu peux utiliser un maléfice du saucisson et le faire léviter jusque là, je l’attendrai. »
Son regard se porte à nouveau sur Will…Elle se rendit seulement compte qu’elle avait eut réellement peur pour lui.Elle avait mal a la tête, et elle sentit que ses joues étaient humide. Elle n'avait même pas réalisé qu'elle avait pleuré. La jeune fille avait du mal à se faire à l'idée qu'elle avait utlisé un sortilege interdit. Elle venait probablement de lui sauver la vie et le pire c'est qu'elle était certaine que jamais il ne voudrait le reconnaitre mais qu'en plus il lui en voudrait encore. Elle murmura sans le quitter des yeux
-Faut vraiment on arrête nos conneries !
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Sujet: Re: destin entrecroisé (William) Ven 6 Mar - 18:04 |
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William pouvait se montrer modeste avec certaines personnes, uniquement. Alors bien sûr, Elisabeth ne faisait pas partie de ces personnes. Elle était rangée dans celles avec lesquelles il n'hésitait pas à dévoiler toutes ses facettes, même les plus noires, juste dans le but de montrer qu'aussi insignifiant qu'il peut paraître, il est tout de même quelqu'un.
- Ne t'en fais pas Elisa, la jalousie, ça se soigne...
On opère aussi pour les chevilles enflées ?
Il savait bien que la préfète était prête à exploser, ce qui ne le poussait pas à arrêter.
- Exactement, dans ce cas, Jedusort t'aurait tué depuis longtemps, à mon grand désespoir... quand bien même des crétins résisteraient encore, je ne crois pas que ce soit réellement pour ça qu'ils ne le font pas devant moi. Comme chacun, ils ont prit goût aux ragots et colportent des histories fausses au sujet de tout le monde ! Je peux savoir ce qui te glousser comme ça ?!
Bon, ce n'était pas vraiment le bon mot... mais dans sa colère, il n'était sortit que ça. On fait des sarcasmes avec les moyens du bord...
- Content de l'apprendre... et je te retourne la remarque
Ça marchait dans les deux sens. Enfin quelque chose vrai pour l’un et pour l’autre. Ça faisait longtemps.
- Et pas que ça… vous venez carrément d’un autre monde… un certain rouge ? Et là tu vas me dire quoi ? Que tu ne me visais toujours pas, c’est ça ? Ce n’est pas moi qui t’ai cherché, on a été collés tous les deux ici, sans notre avis, alors arrête de tout retourner à ma faute !
Son exploit… enfin plutôt celui de sa conscience, lui valut les applaudissements de la verte qui souriait. Merlin, ça alors, elle le reconnaissait aussi facilement ? Ce n’était plus si drôle finalement…
- Je ne vois pas en quoi la magie noire est indécente si elle utilisé à bonne escient… mais de rien… je suis tellement heureux que tu reconnaisses ma grandeur
Répondre à ses répliques sur sa baguette ne l’aiderait pas. En venir à ce sujet, juste pour avoir demandé ce qu’il y avait dedans était un peu fort, mais c’était toujours pareil avec eux, la discussion tournait toujours aux extrêmes.
- Lion mité ? Je ne te permets pas de dire ça ! Faux !! Tu ne racontes n’importe quoi ! Je n’ai pas peur !! Je ne veux pas faire ce fichu pacte parce que je sais que je ne vais pas pouvoir m’empêcher de te croiser… et mourir par ta faute n’est pas la mort que j’espérais ! En effet regarde, il n’y a que lui, sans me compter, pour te mettre en rage ! Tous les coups sont permis entre rouge et verts…ne parles pas comme ça de mes parents !!![ /b]
Le con de l’histoire ? Non, il ne répondit pas à cette insulte. De un parce que ce n’était pas vrai, et de deux, il fallait l’avouer… elle lui avait cloué le bec. Pareil pour la solidarité, ça ne lui échappait pas mais c’était qu’il n’arrivait pas à faire confiance, chose qu’Elisabeth avait bien comprit, inutile donc de lui rappeler.
[b]- Tu veux vraiment que je te dise ? Ouais, à la place de ce morceau de tissu ! Évidemment que j’ai honte ! Honte d’avoir faillit faire partit de ta putain de maison ! Ça te fait plaisir de l’entendre ? Ça y est, je l’ai dis ! Alors ne relances plus ce sujet !
Ça servait plus à rien de le nier. Il avait perdu, il fallait le reconnaître. Il murmura un "sans doute" après son autre ricanement, restant toujours à distance du Choixpeaux.
Prit encore une fois de colère excessive, se fut cette fois sa conscience qui ne le supportait plus. Il se retrouva en moins d’une seconde, temps record, à terre. Il ignorait se qui se passait dans la pièce, il était d’ailleurs trop occupé à résister pour le savoir. Savoir que la Serpentard ne bougeait, ni que Miller. La situation était pathétique.
Il entendait la préfète lui adresser quelques mots, bien qu’il n’eut pas tout comprit, il sentit que le ton n’était pas des plus respectueux. Il sentait presque qu’il allait recracher sa personne lui-même, son corps ne pouvant le supporter d’avantage, mais il résistait, tant bien que mal. Si personne n’intervenait, alors il allait s’en sortir tout seul, et là sa conscience réfléchirait à deux fois avant de recommencer. C’était la seule chose à laquelle il pensait.
Il eut à peine retrouvée la parole, qu’elle lui brisa complètement les côtes, enfin, façon de parler…
- T’as pas le droit de faire ça !! T’as pas le droit !!
Ceci ne changea pas la Serpentard, elle enchaîna les coups de pieds. Certaines fois c’était sa conscience qui se les prenait, d’autre lui. Ce qui le fit à moitié sourire car sa conscience commençait à avoir Elisabeth en horreur, elle gênait tout ses plans, elle lui attrapa la cheville, du bras droit et la fit tomber à terre. Sans le savoir, Elisabeth faisait un brillant travail, elle lui jeta même un Doloris qui calma assurément sa conscience, lui aussi, par la même occasion, en un peu plus faible. Lorsqu’il sentit quelqu’un entrer en lui. Vraiment, c’était pas le moment, déjà qu’il luttait contre sa conscience, voilà que quelqu’un d’autre lui cherchait des noises, sans savoir qui c’était… il fut impossible de retenir ses propres souvenirs, il était trop faiblit.
Il se sentit revenir, enfin. La salle était calme, il la crut même vide. Il se redressa péniblement, contre un mur, voyant qu'un mot venait de s'inscrire au tableau, mais sa vue était encore trop faible pour lire.
Il entendit la voix d’Elisabeth. Oui, il serait temps d’arrêter, sage décision. Il avait faillit mourir, et avec une grimace certaine, il se rendit compte qu’il devait maintenant quelque chose à la préfète. Ne manquait plus que ça ! Oh, Merlin, que cette journée avait été ennuyeuse...
- Faut d’abord que j’arrête les miennes, c’était pas de ta faute…
Il ne s’excusa pas. Pas encore, parce que se serait s’abaisser encore plus. Déjà qu’il était encore en train de trembler, manquerait plus qu’il lui demande pardon et il passerait pour quelqu’un qui aurait subit un lavage de cerveau. En effet, fallait qu’il se calme. Vraiment.
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Elisabeth Winster
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Sujet: Re: destin entrecroisé (William) Ven 6 Mar - 20:10 |
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Là quelque chose lui avait sans doute échappé, Elisa avait beaucoup de défaut, la jalousie en faisait partie, mais pas dans le contexte que semblait avancer William. Elle leva un sourcil interrogatif, balayant les questions d’un geste de la main
-Et je devrais être jalouse de quoi d’après toi ? De ta personne ? Non parce que si c’est ça y’a aucune chance que cela arrive vue que, sans fausse modestie, je suis mieux que toi dans tous les domaines…Sauf bien sur dans celui de la bêtise ou tu gardes la médailles d’or.
Le rouge perdait de la répartie, peut être était ce dut a la fatigue qui les gagnait doucement. Elle ne voyait pas se que Jedusor venait faire dans l’histoire, en faite elle avait un mal de tête qui pointait le bout de son nez, elle est répondit sèchement
-les gens colportent des choses fausses quant sa t’arrange hein ! bien sur quant il parle de toi sa ne peut qu’être faux mais quant ils parlent de moi, alors là tout ne peut qu’être vrai ! Et franchement tu crois que Jedusor serait assez stupide pour tuer quelqu’un de sa maison ? Quant bien même il ne m’aime pas, il sait ou se trouve ses intérêts et à choisir entre te faire disparaitre et me faire disparaitre a mon avis la question ne se posera même pas !
Glousser ? La prendrait il pour une dinde ?
-Oh mais, je ne glousse pas Allen, ma condition de serpentard ne me laisse pas le loisir de m’abonner a ce genre de distraction auxquelles tes jouvencelles t’habituent. Je leur laisse donc volontiers le gloussage dindonesque, moi je préfère de loin les rires sarcastiques qui n’ont pour effet que de se foutre de ta tête.
En gros, « je glousse parce que je me fou de ta gueule » mais dit comme ça, cela n’avait plus aucun charme. Elle le gratifia d’un grand sourire
-parfait comme ça au moins nous sommes d’accord.
Elle commenta dans un soupire fataliste
-Oh hélas non, nous ne venons pas d’un autre monde. Nous venons bien du même que vous pour notre plus grand malheur, cela nous oblige à côtoyer au quotidien votre médiocrité affligeante. Hey, non là précisément je te visais, mais c’est bien tu t’es reconnu au premier cou d’œil, bravo. Je retourne les choses comme sa me convient, je te rappel que ça a pas à te plaire ! Et même si dans ce cas là, il s’agit d’un affreux concours de circonstance, tu dois bien admettre que ton gout pour attirer les problèmes te colle systématiquement sur mon chemin ! Et si tu te contentais de passer, sans ouvrir ta grande bouche, nous ne finirions pas sans arrêt en retenue !
Allen ou l’art de faire dans la mauvaise fois. La magie noire ne revêtait que des bons cotés lorsque ça l’arrangeait, mais bien sur quant c’était elle qui en faisait usage, elle n’était qu’un monstre sanguinaire. Pathétique
-Ha parce que maintenant la magie noire peut être utilisé pour faire le bien ? Et sa vient de sortir ça n’est ce pas ? Dit plutôt que tu ne savais pas que c’était de la magie noire et que dans ton besoin d’avoir le dernier mot tu t’accroches à la moindre excuse minable. Te méprend pas Allen, je t’admire pas, loin de là. Ce sort est a la porté de n’importe quel deuxième année entrainé, j’ai juste été surprise que tu le maitrises aussi bien, c’est tout.
Elisa mit ses deux mains sur ses hanches et prie William de haut
-Ne me dicte pas se que je dois ou pas dire ! Si t’as un problème avec le mot mité, on peu aussi dire Lion pathétique, hystérique ou égocentrique ! Tu vois, tu le reconnais toi-même que faut que tu traines toujours dans mes pattes ! Oh mais mourir de ma main tu devrais considérer ça comme un honneur, moi au moins je respecterai ta personne en prenant tout le temps qu’il faut pour te faire souffrir. Je ne te ferai pas le déshonneur d’abréger tes souffrances. Non, il n’y a pas que vous deux, je connais deux ou trois autres personnes qui peuvent prétendre au titre, mais c’est vrai que ceux là n’ont pas comme vous deux un niveau intellectuel proche de celui d’un mouton. Parfaitement, tous les cous sont permis, même les plus bas et quand on joue à ce jeu avec un cretin de ton espèce on ne peut pas espérer que sa vole bien haut ! Je parle de tes parents comme je veux, d’autant que pour une fois je n’ai rien dit de mal a leur sujet, juste que t’irais surement les revoir plus vite qu’ils ne le pensaient !
Enfin, enfin il admettait que le choixpeau avait faillit le mettre a serpentard. Elle afficha le sourire de la victoire.[Là bas le compteur continuait de compter les points sans qu'aucun des deux n'y attache la moindre importance
-Oui sa me fait très plaisir de l’entendre Allen ! Savoir que tu es autant langue de vipère que moi, sa me fait plaisir. Du cou j’ai moins l’impression de perdre mon temps avec un lion minable. Et je te serais gré de pas employer le mot « putain » pour désigner la maison qui regroupe le plus de sang noble !
La querelle prit fin lorsque les deux se préparaient à leur tache respective. Du coté d’Elisa se ne fut que banalité, mais du coté de William les choses tournèrent au vinaigre. Sans qu’elle comprenne se qui lui arrivait Will se retrouva au sol, convulsionné avec sur le visage le masque même de la mort.
Il allait mourir devant elle, sans que personne ne réagisse. Elisa dans une sorte de haine convulsive se retrouva, lâchement il fallait le dire, à flanquer des coups de pieds a William
-oh que si j’ai tout les droits ! Tu t’es inquiéter toi de savoir si tu avais ou pas le droit de me faire autant de mal ?
Et elle ponctua la chose d’un autre cou de pied. Elle se retrouva projetée à terre par une main malicieuse. Elle sentit en tombant un léger craquement qui lui arracha une grimace. Mais elle n’avait pas le temps de s’inquiéter de se bruit suspect. Elle avait bien en tête les paroles de cet inconnu, et elle savait que si elle voulait faire quelque chose c’était maintenant. Elle jeta un doloris suivit d’un légilimencie avant de s’effondrer dos au mur, complètement vidé. Elle sentait la panique monter en elle, tandis qu’elle suivait chacun des gestes de Will. La respiration du jeune homme se fit plus régulière, et soudain il remua. Elle ne dit mot jusqu'à se qu’il soit lui aussi appuyer contre ce même mur, non loin d’elle. Lorsqu’elle l’entendit parler, elle put laisser aller sa tête contre le mur, fermer les yeux et pousser un soupire de soulagement. Quitte à voir la mort en face, elle préférait que cela ne soit pas maintenant.
Elle rouvrit les yeux, et tourna la tête pour le regarder. A première vue, même si on ne pouvait pas dire qu’il était en forme, la situation aurait put être pire. Il ne dit mot sur son intervention, pas un mot non plus sur les cous de pieds, se contentant simplement de commenter son avis. Elle hocha la tête.
-On coupe la poire en deux, c’est autant ta faute que la mienne, je suggère que nous arrêtions nos conneries chacun de notre coté. Cette fois ci, on a vraiment été trop loin…J’ai vraiment crue que…
Que quoi ? Qu’elle allait le laisser crevé ? Qu’il allait y rester ? Qu’elle était devenue lâche et sans cœur ? Au final, elle ne termina pas sa phrase lui laissant le loisir de la finir comme bon lui semblerait. Elle regarda sa cheville, visiblement elle ne c’était pas rendu compte qu’elle était foulée
-Et merde…C’est quoi déjà la formule pour faire un bandage ? ferula, ferima, fermissa ? lui demanda-t-elle.
Puis soudain, comme réalisant qu’il y avait plus urgent, elle lui posa la question sans doute stupide, mais qui trouvait sa place
-ça va aller ? Miller veut que je te conduise à l’infirmerie…mais, on peut attendre que tu reprennes un peu, sauf si vraiment tu te sens mal.
Elle évita de lui parler du fait qu’elle lui avait sauvé la vie, elle évita de parler du doloris et quelque part, elle espérait retarder ce moment ou forcement, ils devraient en parler. Elle vit qu’il tremblait, mollement elle leva sa baguette et jeta un « accio cape » en la direction de l’habit du rouge et or. Lui tendant sans le regarder
-Tu devrais mettre ça sur toi, parfois après un…enfin bref disons que c’est normal si tu as l’impression d’avoir froid.
Elle n’était pas sympathique, elle n’était pas au petit soin, mais attendu qu’elle avait choisis de lui sauver la vie, elle ne pouvait faire autrement que continuer sur sa lancer.
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Sujet: Re: destin entrecroisé (William) Sam 7 Mar - 17:31 |
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Merlin, ce que c'était difficile d'avoir une conversation claire avec elle ! Elle partait toujours dans de grands sujets alors que William ne voulait jamais en venir là.
- Mais jaloux de ma grandeur... je sais qu'il y beaucoup de choses en lesquelles tu peux être jalouse, mais ça me semblait pourtant claire...
Nan, c'était pas difficile, c'était plus que ça. Ils se comprenaient, pas, étaient fatigués et de mauvaise humeur se qui les poussaient à s'énerver. Alors ça finissait toujours mal.
- Mais tu comprends rien ou quoi ?!! Oh.. puis laisses tomber... c'est pas si important... ouais, non, tu glousses pas...
Sûr, ils étaient d'accord là-dessus. Mais il restaient encore quelques sujets épineux.
- Quoi "ma grande bouche" ? C'est de ma faute alors ?! C'est ça que tu penses ?!! Faux, archi-faux !! J'ai rien demandé moi ! Oh et arrêtes, j'ai du talent, je maitrise mieux ton sort que toi, alors c'est bon, ça sert à rien ce que tu dis, là c'est toi qui te répète pour avoir le dernier mot...
Et voilà que ça recommençais, ça s'arrêtait jamais, y'avait toujours quelqu'un qui rebondissait sur la réplique de l'autre, la prenant, mal, de travers...
- Hé ho ! Ferme-la !! J'ai sans aucun doute plus de QI que toi, rappelles-toi j'ai du talent... Oh mais t'as pas besoin de dire quoi que se soit, rien que le fait de les nommer les déshonorent par ta voix !! Tout ce qui sort de bouche, Elisa, est vil et cruel !
William était plus qu'en rage, il aurait finalement dû nier encore le fait d'avoir faillit tomber à Serpentard. Il se leva brusque ment et donna un méchant coup de pied au Choixpeaux qui s'envola par la fenêtre... enfin dégringola plutôt...
- Je ne suis pas comme toi ! Ok ? Sinon j'aurais été direct chez les verts !! J'me fiches bien de comment j'appelle ta maison de crétins, c'est pas la mienne, alors rien à faire !!
C'étant retrouvé rué de coups par la préfète, il lui était échappé un plainte légère, presque sans voix. La Serpentard y répondit illico, avec cette même haine qui la manipulait. Sa conscience la fit tomber à la renverse, et peut-être que ce fut le geste qui la calma. Lorsqu'après tout était calme.
Ok, ouais, chacun de leur faute, ils reconnaissaient enfin. Il avait fallut que l'un des deux manque de mourir pour qu'ils comprennent. Crut que quoi ? Il s'en fichait royalement, pour une fois... avoir le dernier mot n'était plus de leur préoccupation, pour la première fois, sans doute.
La formule pour le bandage ? Aucune idée, pourquoi elle était blessée ? Sa conscience aurait put l'aider... si elle ne c'était pas prit un Doloris en pleine figure... il haussa légèrement les épaules.
Comment ça Miller veut ? Elle lui avait demandé ? Ah ! Bonne nouvelle, elle était au moins intervenue, sans doute ça l'écriture au tableau...
- Attends... hé... depuis quand t'écoutes Miller ? Ouais, non, on va éviter l'infirmerie... si on doit expliquer ce qui nous ais arrivé... bref... je vais très bien... pleine forme...ouais...
Il fut surprit du geste d'Elisabeth et ne prit cependant pas la cape qu'elle venait de lui rendre.
- Hé... attends... on va terminer comme ça, non... hein ? Je suis Allen, le putain de mec, tu te rappelles ? Celui qui a la médaille d'or de la bêtise, qui a une grande bouche, le lion mité, pathétique, hystérique ou égocentrique... t'as déjà oublié ? Arrêtes un peu, j'peux me lever tout seul, même avec un niveau intellectuel proche de celui d’un mouton...
Ce n'était pas forcément méchant, il n'en avait pas la voix. Simplement ironique, bien que ça sonnait faux vu l'état dans lequel il était.
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Elisabeth Winster
7ème année Serpentard
Nombre de messages : 1955
Age : 43
Maison : Serpy un jour serpy toujours
Emploi : Elisa de jour...Bella de nuit
Humeur : En manque...='(
Feuille de personnage Côté coeur: Il est mon âme, ma vie, mon tout...Scorp' Camp: Les deux Niveau magique: (73/100)
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Sujet: Re: destin entrecroisé (William) Sam 7 Mar - 20:28 |
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Il arrive un moment ou la fatigue l’emporte, ou renchérir sur l’autre n’est plus un jeu. Un de ses moments où l’on a envie de se créer une sorte de marque de fabrique. Elisa repense a son livre d’histoire qui raconte qu’Harry Potter était connu pour être celui qui utilisait le plus l’experliamus, elle se demande si elle ne finira par être connu pour le nombre de baffe qu’elle a distribué. Devant Allen là, la seule chose qu’elle a envie c’est d’inscrire ses dix doigts sur sa joue, la lui faire chauffer jusqu'à ce que peut être il finisse enfin par se taire.
A quoi bon lui dire qu’elle ne pouvait être jalouse de sa grandeur attendu que pour elle, seul les serpentard avaient la noblesse dans le sang et pouvait donc s’affirmer comme étant grand ? A quoi bon lui dire que sa grandeur il ne l’avait que dans sa tête et qu’au final, il en venait à lui faire pitié ? Dire qu’il croyait lui-même a ses propres conneries, sa dépassait toutes paroles. Elle lui fit un regard emplie de cette pitié que l’on donne au gens qui parfois se retrouve dans la rue à faire la manche.
Elle était énervée comme jamais et elle savait que si elle ouvrait encore la bouche sa serait pour lui dire des choses qu’elle penserait sur le cou mais qu’ensuite elle regretterait probablement. Non, a cette heure ci, elle ne comprenait plus rien et elle ne voulait plus rien comprendre d’ailleurs. Il avait raison sur un point, il ne servait plus a rien de surenchérir car au final on retombait dans les même cercles vicieux. Tout juste elle leva les épaules
-ce n’est pas parce que tu maitrises une chose mieux que moi qu’il faut la ramener, vue que sa sera jamais la seule chose au sujet de laquelle tu pourras te venter de m’être supérieur. Et oui, c’est se que je pense ! C’est de ta faute, attendu que c’est toujours toi qui donne le signal pour que les hostilités s’ouvrent entre nous. Encore une fois je te le redis, ferme ta grande bouche quant tu me croises et on ne s’en portera que mieux tous les deux.
Elle ricana, en la matière si se qui sortait de sa bouche était vil et cruel, peut être devrait elle l’enregistrer alors pour qu’il puisse s’entendre ? -Ouai t’as surtout du talent pour te foutre dans les emmerdes sa c’est certain ! Je te rappel que QI veut dire Quotient intellectuel et non Quel Idiot. C’est vrai que si sa voulait dire ça on comprendrait mieux comment Allen et QI pourrait être associé, mais comme ce n’est pas le cas, voir ses deux mots côte a côte on a l’impression de faire une complète contradiction. Tu sais Allen, si se qui sort de ma bouche est vil et cruel, tu devrais t’écouter de temps en temps, je suis certaine que sa serait très instructif. Niveau cruauté gratuite tu te poses largement en avant dans la compétition.
Il n’était pas comme elle ? Ça en effet, elle pouvait le lui accordé, il était mille fois pires qu’elle. Elle regarda le pauvre choixpeau s’envoler et se pensa que la jeunesse n’avait plus de respect pour rien. Sans compter que le geste d’Allen envers le bout de tissus n’était que preuve suffisante de sa rage envers le choixpeau. Il en voulait après lui parce qu’il avait eut l’audace de lui dire en premier qu’il aurait sa place a serpentard.
-te venger sur le choixpeau ne changera surement pas son point de vue. Et non, Allen, fort heureusement tu n’es pas comme moi…En faite, tu es pire que moi Nous savons tous pourquoi tu ne pouvais pas entrer chez les serpentards et ça n’a rien à voir avec ton caractère ! De toute façon, tu ne te respecte même pas toi, alors je ne vois pas comment tu ferais pour respecter ma maison et moi par la même occasion.
Fin de l’histoire. Elle n’avait plus rien à lui dire.
Après qu’elle lui ait sauvé la vie, ils restèrent un moment assis contre le mur. Elisa constata que sa cheville était foulée mais Will ne put la renseigner ou ne voulu pas la renseigner, elle ne savait pas trop, sur le comment se faire un bandage. Elle soupira, bon et bien ce n’était pas la fin du monde. Elle bougea le pied et grimaça légèrement, sa ne pouvait pas être pire qu’un doloris. Tien en parlant de ça, aucun des deux n’avaient fait allusion a se qui venait de se passer.
Se fut son tour de hausser les épaules, elle désigna le tableau d’un geste de la tête
-Miller écrit là-dessus que je dois te dire qu’elle t’avait prévenu et te rappeler que tu avais eut tord de croire qu’elle ne te ferait jamais de mal. Ceci étant, je dois préciser qu’elle a bien écrit « elle » et que donc ça ne désigne pas Miller. Et sinon, elle dit aussi que je dois t’emmener à l’infirmerie de gré ou de force.
Elle avait dit ça d’un ton neutre, se contentant de rapporter le message. Elle ajouta d’un ton beaucoup plus froid
-J’en ai rien à foutre de Miller, si elle veut t’emmener a l’infirmerie, elle viendra t’y mener elle-même ! Je crois pas que Pompom posera des questions, elle en pause jamais. Tant mieux alors si t’es en pleine forme, ou tant pis c’est au choix !
Elle lui avait tendu sa cape, mais la réflexion du rouge lui fit regretter son geste. Elle lui balança l’habit en pleine tronche et prenant appuie sur le mur se remis debout. Sa cheville lui faisait mal, mais c’était supportable. Une petite visite a l’infirmerie et il n’y aurait plus rien
-Tu m’excuseras Allen, moi je n’ai pas peur des blouses blanches, alors je vais aller me faire soigner cette cheville que tu m’as gentiment abimé alors que j’essayais de te sauver la vie.
Sa c’était a moitié vrai vue que la cheville c’était a cause des cous de pieds. Mais elle ne lui donna pas le temps de répliquer, et gagna la porte en boitant. Si Miller lui avait commandé de mener Allen a l’infirmerie c’est que cette foutue porte devait s’ouvrir maintenant. Juste au moment ou elle avait la main sur la poigné elle le regarda encore
-T’as raison Allen, sa va pas se finir comme ça. Rassure toi je n’oublie pas que t’es le plus grand C*****d que cette terre ait porté, mais si tu étais finalement aussi intelligent que tu le dis, tu te demanderais peut être pourquoi je t’ai pas laissé crevé. Tu vois Allen, au terme c’est moi qui ai eut ta vie au bout de ma baguette, et contrairement a se que toi tu disais vouloir faire de la mienne si cela t’arrivais, moi j’ai choisi de te sauver. Alors, maintenant tu sais quoi ? Démerde toi tout seul, de toute façon tu n’as pas besoin de moi pas vrai ? C'est pas comme si tu m'avais laisser la moindre chance que les choses se passent autrement.
Elle enclencha la poignée qui fonctionna et elle ajouta en se détournant
-je te demandais même pas un merci, a dire vrai je te demandais même pas qu’on parle de ça ! Mais comme tu l’as dit, on ne va pas terminée cette histoire en s’attendrissant après tout se qu’on c’est balancé a la gueule. Après tout je ne suis que la serpentarde, vil, cruelle, idiote, fourbe, sarcastique, mauvaise, lâche, vipère, irrespectueuse qui ne sait que rependre le mal et qui déshonore les choses pures…t’as pas oublié non plus ? Donc, tu verras aucun inconvénient a se que je te laisse là seul à ruminer toute cette histoire.
La porte s’ouvra et Elisa s’engouffra dans le couloir
-J’aurais pas classé ton intelligence proche de celle d’un mouton Allen si juste une fois tu t’étais abstenu de dire des conneries et que tu m’avais laissé t’aider à te relever. En plus, je ne suis pas si sadique que ça, je t’aurais même pas conduit a l’infirmerie si vraiment t’avais pas voulu y aller. Sur ce, tchao.
Et le seul bruit que l’on put entendre fut celui d’une porte qui se referme et les pas clopinant d’Elisa qui s’éloignait. Elle termina sa course au coin du couloir ou elle se laissa tomber contre le mur. Elle était épuisée, les images des dernières heures s’imposèrent dans sa tête…Souvenir d’un baiser qui garderait a jamais un gout amer..
elle met des peurs à s'en remettre, plus que des bruits, des kilomètres, elle égare un peu ce qu'il reste d'elle, au milieu de ce qu'il reste de lui, elle égare un peu ce qu'il reste d'elle au milieu de ce qu'il reste de lui. elle se déteste à s'accrocher à ça mais son coeur reste un peu à lui
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Sujet: Re: destin entrecroisé (William) Dim 30 Aoû - 19:35 |
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Sujet: Re: destin entrecroisé (William) |
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destin entrecroisé (William) |
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