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 Cascadeuse professionnelle ? Jamais ! - William -

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Cascadeuse professionnelle ? Jamais ! - William - Vide
MessageSujet: Cascadeuse professionnelle ? Jamais ! - William -   Cascadeuse professionnelle ? Jamais ! - William - EmptyDim 7 Sep - 23:31

« Réveil matin quinze heure j'me réveille comme une fleur » Ouais c'est exactement ça... Nous sommes dimanche, et j'ai passé ma soirée de samedi en mission. Je ne me souviens pas de ce que j'ai fait, et je ne le veux pas. C'est l'avantage de la potion d'oubli que j'ingurgite dès que j'ai quitté ma sinistre tenue. La seule chose qui me rappelle la nuit précédente en général est la lancinante douleur qui s'empare de moi dès que je m'éveille. Ma marque n'est plus visible de personne depuis cette fameuse nuit dans cette forêt... En effet, là où se trouvait auparavant un morceau de peau nécrosé par la marque des ténèbres se trouve à présent de profondes griffures qui jamais ne cicatriseront puisqu'elles se rouvrent dès lors que la Marque est activée. Cette sensation est terrible, comme une malediction que je me serai jetée à moi-même. Elle me rappelle mon côté humain et celui que j'ai tué, à sa demande. Elles ont au moins un avantage : celui de cacher ce tatouage sur mon avant-bras. Elles font même plus que le cacher. Elles le remplacent. Et c'est mieux ainsi. Plus douloureux, certes, mais mieux.
Malgré tout, je ne m'habitue pas à cette douleur qui arrive par vague, comme si elle essayait de me noyer. Mais je garde la tête hors de l'eau. Je suis forte n'est-ce pas ? Lorsque je commence à douter, je regarde la fine et magnifique chaîne qui enserre mon poignet gauche. « Always With you »... Merci...

Enfin tout cela ne vous regarde pas vraiment n'est-ce pas... Pour l'heure, maintenant que j'ai retrouvé mon courage, j'ai envie d'aller m'occuper de la bibliothèque. Au plus vite j'aurai fini l'inventaire, au plus vite je pourrai me lancer dans des recherches sur tout et rien et envisager certaines acquisitions. Alors je fonce, sans même prendre la peine d'aller grignoter quelque chose. Je n'ai pas faim de toute façon, et je me mets au boulot. Au bout de deux heures, je me retrouve, essoufflée, en haut d'une grande échelle, à porter une dizaine de livres plus anciens que moi d'une main tout en en cherchant d'autres de l'autre. Ma robe bleue claire est un peu poussiéreuse, quelle idée aussi d'infliger de telles souffrances à une si jolie robe ! Enfin bref.

Tout à coup, une vague de douleur, plus forte que les autres, se fait sentir dans mon bras. Je pousse un cri de surprise lorsque les livres que je tenais à la main glissent et me déséquilibrent, me forçant ainsi à me contorsionner pour les rattraper. Au final, sans que j'aie eu le temps de comprendre quoique ce soit, je me retrouve quatre mètres plus bas, couchée sur le sol, ou plutôt vautrée sur le sol. Outch... Pendant quelques secondes, le temps semble avoir cessé d'avancer. J'ai les yeux fermés, craignant trop de découvrir que je suis morte aussi bêtement. Et d'un coup, c'est parti. Une douleur particulièrement vive s'empare de moi, allant jusqu'à me donner la nausée. Je tente de me retourner. Erreur fatale, vient le temps des regrets, comme dirait un certain chanteur. Je pousse un cri, que j'étouffe en mordant mon bras. Bordel c'est encore pire que la douleur qui m'a envoyé à terre... Wahou... Va quand même falloir que je me lève... En plus il n'y a personne à la bibliothèque pour venir me secourir... un peu de courage Léane !

Ragaillardie par la pensée que personne ne pourrait m'aider, je m'appuie sur mon bras droit pour me lever. Encore une erreur. Aie... Tu m'étonnes que j'ai mal... j'ai du essayer de me rattraper avec le bras... En tout cas, mon poignet est bleu... Génial... J'essaie de me lever en m'aidant de l'échelle. J'y arrive tant bien que mal. Alors je passe dans un coin de la bibliothèque dans lequel figure un miroir. Ne me demandez pas ce qu'il fiche ici, mais pour une fois, il va me servir. Je regarde mon état. Pas fameux du tout... J'ai une griffure sur le bras droit, le poignet bleu, et je peux deviner que je me suis planté un des nombreux livres quelque part au niveau de mon omoplate du fait non seulement de la douleur mais aussi du fin filet rouge qui commence à imprégner le tissu de ma robe. Et merde ! Je ne vais pas échapper à l'infirmerie... Bon sang qu'est-ce que ça peut faire mal !
J'ai l'impression d'avoir une aiguille plantée dans le dos, un rocher qui compresse mon poignet et je sais pas quoi qui appuie sur mon bras, sans oublier bien sûr la douleur aigue qui m'a mise K.O... Vive la vie ! Bref... Va falloir que je prenne mon courage à deux mains pour pouvoir arriver jusqu'à l'infirmerie... Trois étages plus haut... mais pourquoi ne peut-on pas transplaner dans Poudlard, hein ? Ce serait trop simple non ? Punaise !

Trois étages plus haut, épuisée comme jamais, à six heures du soir, je frappe à la porte de l'infirmerie. Est-il utile de préciser que la main qui a heurté le bois lourd de la porte est celle qui est amochée ? Oui oui ma maladive maladresse n'a pas guéri depuis mon départ... Ce serait encore me faciliter trop les choses... Bon sang réfléchis Léane un peu !
C'est donc en pestant que je pénètre dans l'infirmerie, sous les yeux ébahis de l'infirmière. « Ben alors Léane ? Tu reviens d'où comme ça ? C'est ton balai qui s'est attaqué à toi ? »
Merci madame je vous aime aussi... Colérique, je réponds que j'ai dégringolé d'une échelle. Elle m'assoit donc sur un lit avant d'aller chercher quelque chose, en me demandant de baisser les bretelles de ma robe, pour bien voir mes blessures. J'essaie de m'exécuter mais l'une des bretelles me résiste. Je décide d'attendre que l'infirmière revienne, maudissant ma malchance...
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MessageSujet: Re: Cascadeuse professionnelle ? Jamais ! - William -   Cascadeuse professionnelle ? Jamais ! - William - EmptyLun 3 Nov - 19:47

[T'inquiète, moi aussi je me sens très inspiré ^^]

Jamais, jamais, il n'eut de pire journées. Jamais.

William, qui venait de deux heures de cours des plus barbants, sans avoir utiliser de magie, ni être sortit de la journée, avait complètement perdu contrôle de son bras.

Il fallait dire, ce c'était aujourd'hui la Pleine Lune, alors ses ennuis avaient commencés. Il avait un mal de crâne atroce et ne pouvait plus utiliser son bras droit, bon ok, il était gaucher, mais le problème n'était pas là, même un bras, pour son quotidien, ne suffisait pas.

C'était son professeur qui s'en était aperçu, pendant qu'il grattait sur son parchemin, son autre bras inerte, sur la table.

    - Tout va bien M. Scott ? Avait-il interrogé
    - O... oui, avait-il répondu surprit
    - Que vous est-il arrivé ?
    - R...rien, non non non, je vais bien ! Assura-t-il alors que son professeur s'approchait
    - M. Rugh, emmenez-le à l'infirmerie


William c'était levé brusquement. Il avait une peur bleue des infirmiers et autre médecins. De plus, il avait toujours peur qu'ils découvre l'existence de sa conscience.

    - Merci, monsieur, mais je vais bien.
    - C'est ce que vous appeller bien ? Perdre usage de votre bras ?
    - No... oui..., avait-il bafouillé
    - Je ne vous donne pas le choix, M. Rugh ?
    - Hors de questions ! S'était-il exclamer, se débattant afin de ne pas se faire prendre
    - Très bien, alors je vais vous y emmener...


Il n'avait rien pu faire, ils étaient à deux contre un, en plus, il n'avait qu'un bras. William avait du se laisser traîner. En arrivant devant l'infirmerie, le professeur, le jeta sur un lit et appela l'infirmière.

- Oui, ce jeune homme semble avoir perdu l'usage de son bras, hem... oui, faite attention, il est nerveux... venez M. Rugh, nous avons un cours à terminer...

Arrivé ici, il n'eut qu'une envie : Sortir ! William se précipita sur la porte et tourna violemment la poignée. Son idiot de prof l'avait fermer. A cette instant, l'infirmière revint, les bras chargés. Elle posa ses potions sur la table de chevet d'une autre femme, la bibliothécaire. William se demanda se qu'elle fichait ici.

- S'il vous plaît, M. Scott, je vous priais d'arrêter vos idioties, vous dérangez mes patients et risquez d'enfoncer ma porte, et oui, dans ce cas, vous mettriez plus de temps à sortir d'ici, répliqua-t-elle d'un ton cassant

Elle aida alors la bibliothécaire à appliquer ses baumes. William s'asseya sur le lit contre lequel son professeur l'avait jeté. Il prit alors sa tête dans ses mains, redoutant le moment, ù, elle s'occuperais de lui.
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MessageSujet: Re: Cascadeuse professionnelle ? Jamais ! - William -   Cascadeuse professionnelle ? Jamais ! - William - EmptyVen 14 Nov - 11:49

Voyons le bon côté des choses... Il n'y a personne d'autre à l'infirmerie. Heureusement, sinon cela tuerait ma fragile réputation. Ben ouais je suis bibliothécaire et dans un sale état. Comment voulez-vous être respecté par les élèves si vous êtes à moitié agonisante sur un lit d'infirmerie? Bon je n'attends pas non plus le respect le plus profond ! Ce serait vraiment stupide de ma part puisque les plus vieux ont un an de moins que moi seulement. C'est vraiment désespérant. Et cette fichue bretelle qui m'agace... M'énerve ça aussi ! Franchement ! La prochaine fois je mets un pull. Ce sera plus simple.
La porte de l'infirmerie s'ouvre de nouveau. Oh non... Quelqu'un d'autre. Damned. C'est vraiment pas mon jour... Dès que je sors de cet endroit maudit dans lequel j'ai passé plus de temps que de raison, ben je vais immédiatement me coucher. Pas manger, pas boire, pas doucher. Coucher. Le reste sera pour demain. Ras-le-bol. Je vais avoir l'air de quoi moi maintenant ? Par réflexe, je porte ma main, blessées bien sûr, vers ma tête pour discipliner la mèche qui ne cesse de venir devant mes yeux. Evidemment, j'ai trop mal pour y parvenir. Appelez-moi "Calamity Lènn" je vous prie ! Du coup qu'est-ce qui lui arrive à jeune homme ? Ouais je sais c'est pas bien d'écouter aux portes... Mais là, la porte est derrière la conversation. Alors je peux bien me permettre de jeter une oreille attentive ! "Perdu l'usage de son bras" et "nerveux" sont les seuls mots qui attirent mon attention. Surtout "nerveux" en fait. J'ai même pas ma baguette au cas où... Je regarde le nouveau 'patient' et constate qu'il n'y a aucun danger. Je respire un grand coup. Alors que l'infirmière s'en va chercher je ne sais trop quoi, lui se précipite vers la porte. Fermée bien évidemment. Sont pas couillons les profs non plus. Du coup, l'infirmière revient vers moi avec une armée de potions et d'onguents. La moitié pour moi, la moitié pour lui. Ah ? Non ... Tout ça pour moi ?
En tout cas, avant que je n'ai eu le temps de rétorquer quoi que ce soit, l'infirmière réprimande le jeune homme. Ouais il serait effectivement bête de défoncer la porte... Il pourrait se blesser et passer encore plus de temps à l'infirmerie, ce qu'il a l'air de ne pas vouloir. Toute décision a ses conséquences. Et en l'espèce, les conséquences pourraient s'avérer contraires à celles escomptées. Pour finir, l'infirmière commence à ouvrir deux bouteilles à la couleur étrange et à mélanger le contenu sur son guéridon.


- Heu... Ce n'est qu'un bleu et une égratinure ! Pas la peine de tout ça !
- Léane Belaqua... Je ne t'ai pas demandé ton avis. Je suis l'infirmière et tu es blessée alors laisse-moi faire sinon je vais devoir te détendre avec le sortilège habituel. Mais je ne suis pas sûre que tu apprécies que je fasses cela devant un élève maintenant que tu es passée de l'autre côté de la ligne.

Oh la sale peste ! Je la hais ! Et puis comme par hasard le garçon est revenu vers nous et me prête attention. J'essaie de faire abstraction de l'autre patient. l'infirmière s'approche de moi avec son mélange et fait glisser ma bretelle le long de mon épaule. C'est vraiment injuste... Alors, elle jauge la blessure de mon omoplate. Elle frôle ma peau et je ne peux retenir un hurlement.

- Merde ! Faites attention ! Ca fait mal !

Elle hoche la tête et continue à 'masser' ma blessure avec son onguent bizarre pendant que je mord ma lèvre inférieure jusqu'au sang tant j'ai mal. Elle finit par appliquer un bandage. Ensuite, elle bande mon bras griffé. Elle connaît ces griffures. Elle connaît ma malediction. Et elle sait aussi qu'elle ne peut rien faire contre les fins saignements. Alors elle se contente de bander mon avant-bras pâle alors que j'essaie de le cacher au garçon près de moi. Pour finir, elle regarde précautionneusement mon poignée endolori.

- Pour ton poignet, tu vas te faire un cataplasme. D'ici un quart d'heure ce sera fini. Mais tu auras toujours mal... Puisque tu es allergique à mon onguent miracle... Applique ça dessus et ne touche plus. Je reviens, je vais chercher de quoi vous soigner jeune homme !

J'acquiesce, résignée. De toute manière, si je me laisse faire et que j'obéis ça ira plus vite. En tout cas, pourquoi elle me tutoie moi ? Peut-être parce que je suis là au moins une fois par semaine depuis huit ou neuf ans... Ouais... Mais c'est pas une raison ! ! !
Tout en appliquant docilement l'espèce d'argile, je regarde le jeune homme. Il n'a pas l'air bien du tout. La tête entre les mains, un bras qui tient l'autre, il m'a l'air assez angoissé.


- Wahou... Moi qui croyais être la personne qui déteste le plus l'infirmerie, je suis dépassée, et de loin. Quelque chose de particulier t'angoisse ?
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MessageSujet: Re: Cascadeuse professionnelle ? Jamais ! - William -   Cascadeuse professionnelle ? Jamais ! - William - EmptySam 15 Nov - 20:31

Il fut un peu plus rassuré de constater que l'infirmière et la bibliothécaire devait se connaître, elles s'appelaient par son nom. De son lit, il les observait sans bruits, essayant de ne pas rappeler à l'infirmière qu'il existait.

La jeune femme semblait, et il était curieux de savoir comment, blessée l'omoplate, un bleu ou quelque chose comme ça, elle avait dû ce prendre un coup, c'était sur ça.

Bill, dégages de là ! Files j'te dis !

*J'aimerais bien, mais à part la fenêtre... hem...*

Il détourna le regard pas la longue fenêtre. Se leva, et d'un pas traînant s'y dirigea. Il jeta un coup d'œil à travers la vitre, c'était beaucoup trop haut pour sauter d'ici. Il sursauta lorsque l'infirmière jura. Avec une grimace, il se força d'oublier mais l'infirmière brisa alors toutes tentative :

- Je reviens, je vais chercher de quoi vous soigner jeune homme !

Il s'accrocha au murs pour revenir. C'était maintenant ou jamais. Son cerveau bouillonnait, il comprenait à peine que l'infirmière venait de lui adresser la parole :

- Wahou... Moi qui croyais être la personne qui déteste le plus l'infirmerie, je suis dépassée, et de loin. Quelque chose de particulier t'angoisse ?

Restant debout, il fixa la porte, souhaitant de toutes ses forces être transplaner derrière elle, mais il resta au même endroit et resta immobile. Sa baguette, quel sort pouvait-il utiliser contre le verrouillage de la porte, son professeur avait sûrement utilisé un sortilège puissant que le Alomora ne saurait dérouiller.

- Qu'est-ce... Qu'est-ce qui te fais croire que je suis angoissé ? J'ai juste autre cho..., commença-t-il à mentir

L'infirmière lui attrapa le bras, William fut trahit par son second sursaut. En une dernière tentative, il dégaina sa baguette en un éclair et la pointa sur la lourde porte :

- Opardum ! Cria-t-il

Le puissant sortilège vit voler un battant de la porte. Il n'arriva pas cependant à se libérer de l'emprise de l'infirmière.

- Ah ! Lâchez-moi ! Lutta-t-il

Il s'agrippa à la poignée de la porte. Il fut alors surprit de son geste. Il s'y était accroché avec son bras qui était censé être "hors d'usage". Il se tira avec difficulté vers la porte.

- Regardez ! Regardez ! Je n'ai plus rien ! Je n'ai plus rien je vous dis ! Laissez-moi partir !

William se doutait bien que l'infirmière ne mettrait pas longtemps avant d'elle aussi sortir sa baguette. Mais il ne répliqua rien, continuant de se tirer vers la sortie.
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MessageSujet: Re: Cascadeuse professionnelle ? Jamais ! - William -   Cascadeuse professionnelle ? Jamais ! - William - EmptyMer 19 Nov - 19:23

Bon... C'est ce qu'on appelle une journée pourrie, avec situation pourrie à la clé. J'ai les mains dans une espèce d'argile bien gluante, et j'essaie de repartir la terre autour de mon piano douloureux. Vu le résultat, je crois que j'aurais mieux fait de plonger tout bêtement la main dans la bassine. Je serai arrivée exactement à la même chose. Quoique non. Cela aurait été bien mieux. Seule la main touchée aurait été grise. L'autre serait immaculée. Et puis vive l'état de ma robe ! Elle est de toutes les couleurs maintenant. Rouge, gris, … Non mais comment j'vais la faire revenir ? Et puis zut. Voilà que mon pif me gratte maintenant. De mieux en mieux. Ça m'énerve ! Règle n°1 : Tout corps plongé dans un liquide ou tout autre substance invasive aura le nez qui gratte. Bon... Essayons d'arranger ça avec l'avant-bras... Pas très efficace ! Bon tant pis... Avec la main. Maintenant j'ai juste de la terre sur le nez. JE DETESTE CE GENRE DE JOURNEE !
Le garçon s'est levé, est allé regarder par la fenêtre, avant de faire une espèce de grimace. Ouais s'il comptait s'échapper par là c'est râpé. On appellerait ça du suicide. Certes il se raterai mais il passerait encore plus de temps ici.
C'est bizarre quand même... Il semble de plus en plus nerveux, et de plus en plus pâle. Peut-être que s'il se tenait tranquille il irait mieux. Enfin, il s'adresse à moi. Quel mauvais menteur ! Je lance un timide sourire. Trop mal pour faire mieux qu'une ébauche. Pas grave. L'infirmière le coupe dans sa tentative de mensonge. Oh oh... Il a pas l'air bien du tout là ! Mais pourquoi suis-je encore au milieu hein ? Qui peut m'expliquer pourquoi je suis partout où il y a de la bagarre ?
ET tout à coup, ce qui devait arriver arriva. Il fait exploser la porte. Génial ! Mais qu'est-ce qui lui prend ? Je reste quelques secondes hébétée, incapable d'assimiler l'information. C'est le bordel. Le pur le vrai. Il lutte contre l'infirmière. Interloquée, je me lève et envoie mon poignet gauche directement à l'endroit où devrais se trouver ma baguette, c'est à dire au niveau de mon mollet, retenue par une espèce de sangle spéciale. En toute logique, je ne parviens qu'à une seule et unique chose : me fait encore plus mal. Ce gosse je vais lui faire bouffer l'argile s'il n'arrête pas son cinéma immédiatement !


- Hé ! Calme-toi !

C'est marrant, j'ignorai que je pouvais avoir la voix autoritaire. À croire que je suis énervée. Pour en revenir à l'aliéné de service, il se tient à la poignée de la porte. Enfin du restant de porte. Bizarre... Je croyais qu'il avait perdu l'usage d'un bras. En tout cas il a l'air aussi étonné que moi. Il continue à se traîner, tant bien que mal vers la sortie, criant qu'il n'a plus rien et veut partir.


- Ca suffit jeune homme ! Si vous ne vous calmez pas, je vais devoir non seulement vous jeter un sort mais en plus il va falloir que je vous mène directement chez le directeur. Alors ON SE CALME.

Ouf... Elle est en colère là... Tu m'étonnes ! Jamais vu un gamin aussi nerveux ! Faudrait qu'il respire un peu là... Et puis l'infirmière c'est fou mais elle a moins de patience qu'avec moi hein ! J'ai jamais eu le temps d'en arriver à faire exploser une porte pour être soudainement aussi zen qu'un hippie qui a passé sa journée enfermé dans sa camionnette à fleurs multicolore pour fumer. Pendant qu'elle le menace et tente de le calmer, je prends la place du restant de porte. Avec un regard assez noir, je mets mes mains de part et d'autre de l'interstice. Pas le temps de penser à la douleur. J'approche mes lèvres de son oreille et murmure.

- Tu devrais te laisser faire. Parce que à moins de fuir le château à jamais, tu n'échapperas pas à l'infirmerie. Alors essaie de te calmer bon sang ! C'est vraiment ridicule !

À mesure que je parle, je pâlis. Tu m'étonnes. Mon poignet, déjà douloureux lorsque ma main fait le prolongement de mon avant-bras, est plié. Qui plus est, je me crispe sur les rebords pour ne pas tomber. Et l'argile ne m'aide pas à tenir la pose.
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MessageSujet: Re: Cascadeuse professionnelle ? Jamais ! - William -   Cascadeuse professionnelle ? Jamais ! - William - EmptyMer 11 Fév - 19:46

    Il a fallut que la bibliothécaire s'en mêle x) voilà comment il aurait résumé la situation. Alors qu'il était à deux doigts d'échapper à l'infirmière... Celle-ci lui demanda de se calmer, mais pas en un conseil ni gentillement, plutôt autoritaire... comme lorsque ses professeurs lui demandait de se taire mais qu'il n'écoutais pas...

    Ouais, voilà comme ça, du genre "sinon-tu-vas-te-faire-coller"

    *J'espère pas non plus, juste parece que j'ai essayé de sortir de l'infirmerie...*

    Juste ? Mias t'as carrément explosé les portes là !

    A la demande de la bibliothécaire, reprise par l'infirmière, il relâcha la poignée de la porte et reprit contenance. Mieux valait se tenir tranquille, s'il voulait resortir plus vite, qui sait ? Et là comme un sursaut, elle lui donna raison de se calmer. Elle pâlit, qu'est-ce qu'elle a put attraper ? Sans doute pas juste un livre à la figure...


    Il avait bien envie de lui répliquer, le sarcasmes lui brûlait la langue. Ce serait-ce que pour se venger de la fois où elle l'avait virer de la bibliothéque alors qu'il avait un devoir très important à terminer... il avait finit par s'énerver et crier... dans le parfait silence de la pièce alors on l'avait mit dehors lui et pas les autres... injustice...


    "Ca suffit jeune homme ! Si vous ne vous calmez pas, je vais devoir non seulement vous jeter un sort mais en plus il va falloir que je vous mène directement chez le directeur. Alors ON SE CALME" lui fit l'infirmière

    - Ecoutez, je... j'ai un cours là... et hem... je ne voudrais pas le râter donc je m'en vais...

    Il comprit aussitôt de cette excuses ne marchait pas avec l'infirmière. Et il recula de suite, évitant sa prise.

    - Mais... hé ! De quoi vous voulez me soigner ? Je vais très bien regardez, j'ai mes deux bras !


Dernière édition par William Allen le Mer 11 Fév - 19:48, édité 1 fois (Raison : Format)
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MessageSujet: Re: Cascadeuse professionnelle ? Jamais ! - William -   Cascadeuse professionnelle ? Jamais ! - William - EmptyMer 15 Avr - 16:15

On se demande parfois ce qu'il se passe dans le crâne de certaines personnes. Est-ce le vide intersidéral ? Ou bien est-ce qu'en fait tous les neurones s'agitent dans tous les sens en émettant des idées qui au final se mélangent et s'avèrent foireuses ? Silence ou brouhaha ? Finalement, je préfère croire que dans le cas de William c'est le brouhaha. Ce serait rassurant. D'ailleurs, c'est ce qu'il confirme par ses tentatives d'échappatoire. Il a l'air complètement désespéré. D'abord il a un cours, ensuite il n'a plus rien du tout. Une question me taraude. Serait-il idiot par hasard ? Ce qu'il dit, c'est qu'il a perdu le contrôle de son bras mais que, comme il a récupéré le plein usage de son membre, il n'y a plus de raison pour qu'il reste ici. Si on raisonne par analogie, ça revient à dire que celui qui s'est évanoui pour une raison inconnue n'a pas besoin de se faire soigner pour quoique ce soit. Logique, voyons ! Surtout que perdre l'usage de son bras, c'est pas franchement anodin ! Ça m'énerve ! En plus il argue qu'il va bien en secouant les bras. Bon. Du calme Léane.

- Si tu vas à merveille, pourquoi diable refuses-tu de te livrer à un examen de routine ? On ne va pas te trépaner ou t'ouvrir le cœur tu sais.

Ouais... Pour le calme absolu on repassera. Quand j'ai mal, je grogne. Quand je m'énerve, je crie. Alors quand j'ai mal ET que je m'énerve, ça donne une espèce d'hybride qui doit sûrement effrayer les moins téméraires. Enfin c'est déjà ça.
Mais quand même... Sans le vouloir, j'ai mis le doigt sur quelque chose. William refuse de se faire examiner. C'est louche. Alors soit il a déjà eu ce genre de chose et il sait que ça finit toujours par passer, soit il a un secret... Et puis fi de la psychologie. Je réfléchis trop en ce moment. Et réfléchir, ça ne me va pas du tout. Surtout pas une fois contrariée par une chute idiote. Comme il refuse de coopérer, je passe au niveau supérieur.

- Bon sang William ! Tu nous fais perdre à tous notre temps ! Et tu gaspilles aussi le temps. Si tu ne veux pas rater ton cours, arrête ton cinéma ! Si tu n'avais pas traîné, ce serait certainement déjà fini. Alors va poser tes fesses sur ce fichu lit et n'en bouge pas tant que l'infirmière ne te l'aura pas permis !

Cela dit, j'empoigne fermement son poignet de ma main valide. Ras-le-bol. Comme si je n'avais que ça à faire ! Non mais franchement ! Je murmure une fois de plus, de façon à ce que lui seul puisse m'entendre.

- Je ne sais pas ce que tu caches, mais tu t'y prends vraiment comme un manche. Laisse-toi faire si tu ne veux pas subir un interrogatoire poussé. Ta réticence est trop louche pour passer inaperçue.

Espérons qu'il entende raison cette fois-ci. Non parce que là, j'en ai assez !
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MessageSujet: Re: Cascadeuse professionnelle ? Jamais ! - William -   Cascadeuse professionnelle ? Jamais ! - William - EmptyDim 30 Aoû - 19:39

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MessageSujet: Re: Cascadeuse professionnelle ? Jamais ! - William -   Cascadeuse professionnelle ? Jamais ! - William - Empty

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