Chapitre 1 : 20 Janvier, Naissance d'un mythe. Le plus jeune tueur d'Italie.

Steeve Carter, remplacer ce nom par Stephen Cattivo et remplacez l'Arkansas par la Sicile et vous avez la plus grand connerie que j'ai faite dans ma vie.

Je regrettes, ce 20 janvier, j'vous jure que j'le regrette. Mais tout n'est pas vraiment de ma faute. A 8 ans, sait-on seulement faire la différence entre ce qui est bien ou mal ? Sait-on différencier un 'jeu'
et la réalité. Moi je ne savais pas. Tout ces élèves de mon école, je les considérais comme des cibles mouvantes. Pour moi c'était comme un jeu. Je regrette.

Enfin sa ne changes rien au fait que j'ai tué à 8 ans. La culpabilité aurait pu me ronger tout ma vie c'est d'ailleurs ce qu'elle fait. Au fond de moi, j'suis détruit. A un point que vous n'imaginez même pas. 2 morts, 11 blessés. Bordel qu'est ce que j'ai fait. Bien sur personne ne m'a jugée coupable. C'est mon père le coupable. On ne laisse pas un gosse de 7 ans jouait avec des armes à feu qu'importe s'il vise bien ou non. Mon père était un inconscient. Mais c'était un homme bon. Il a toujours voulu me faire plaisir. C'est pour ça qu'il me laissait jouer avec ces armes. Je ne lui en veux pas. Il ne pouvait pas imaginer ce que j'en ferrais. Mais malheureusement, quand j'était jeune, mon caractère était bien plus chaud que celui que j'ai aujourd'hui. Soupe au lait comme pas permis, j'prenais la mouche facilement et cette petite avec qui je m'étais embrouillé dans la cours avait dépassé mes limites. Quand on est jeune, on n'imagine pas ce qui peux se passer.

C'était pour elle que j'avais préparé mes armes. Pour moi elle mérité la mort. A 8ans toute punition est abusive. Moi tout ce que je voulais c'est qu'elle est mal. Et tout ceux à quoi le sang était allié signifier douleur pour moi. Ce jours là je voulais faire mal. Et je n'est rien trouvé de mieux que la tuer pour lui faire mal. Je voulais la tuer. Pour qu'elle souffre. Vraiment j'était bête

Seulement j'ai mal calculer mon coup, y'était 9 heure de matin, avec mon amis on était tapis dans les feuilles, même qu'on buvait de l'alcool si j'me souvient bien. De l'alcool... A 8 ans, comment voulez vous savoir ce que vous faite après ça ? A la sonnerie, tout les enfants étaient rentré dans la cours. Et on a commençait à tirer. Enfin j'ai commencer, mon amis lui n'osait pas. Moi si, j'ai tiré, tiré, tiré. Jusqu'à ce que je vide mon chargeur. Toute ces formes qui bougeaient devant moi, tout ces cris me donnaient l'impression d'être surpuissant, j'avais tout, ils avaient rien. J'ai tué la fille, et sa meilleurs amis. Puis j'en est blessé 11 autres, ils n'avaient rien à voir dans l'histoire, je les connaissait même pas. Mais j'étais porté par l'adrénaline et tirer était la seul façon de me calmer sur l'instant. Après tout c'est enchaîné, la police m'a attrapé, les ambulances sont arrivés. Comme dans un jeu. Sauf que cette fois, la fille n'avais pas plusieurs vie à son compteur.

Ce jours là j'ai détruit des vies. Et le pire, c'est que j'en était heureux. Maintenant j'en suis dégoutté. Comment j'ai pu faire ça ? J'me le demande toujours.

Après ça, mon père a été envoyé en prison, il a pris pour moi. J'ai donc été élever par ma mère. On allait voir mon père à chaque fois qu'on le pouvait. Il ne m'en voulait pas mais s'en voulait. M'avoir tout montré alors que je n'avais pas l'age, il s'en voulait. Il m'a fait promettre de ne plus jamais touché à une arme à feu. C'est ce que j'ai fait. Plus les visites au parloirs avançait plus je mûrissait .

A 10 ans, j'ai compris la gravité de mon acte. Depuis ce jours, la culpabilité me ronge. J'ai jamais eu la force d'aller sur la tombe des filles, jamais. Je suis lâche.

Ainsi va la vie