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De découvertes en découvertes -Léo- |
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Sujet: De découvertes en découvertes -Léo- Mar 3 Juin - 9:55 |
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Fatigue. C'est de la fatigue que je ressens. Et pourtant, j'ai beau dormir, dormir et dormir encore, je ne me sens pas moins fatiguée. C'est même pire. La fatigue mentale. C'est comme cela que l'on appelle ce phénomène. La dénomination m'importe peu. L'important, c'est ce qui en résulte. Je suis épuisée. C'est comme si j'avais passé des heures et des heures à creuser un tunnel durant la nuit. Peut-être suis-je somnambule ? Mais j'en doute fortement. Une crise de somnambulisme m'a largement suffit. J'ignore pourquoi mais je n'arrive pas à me reposer. Je n'ai parlé à personne de cela. Imaginez la conversation.
« Oh ! T'as une petite mine toi ! Tu es fatiguée ? » « Oui oui je n'arrive pas à me reposer. » « Mais va voir l'infirmière et dis-lui ! Imagine que tu retombes dans une dépression ! Tu ne devrais pas rester comme ça ! »
Voilà un petit résumé de la conversation. Mais allez leur expliquer que ce n'est pas parce que j'ai l'air d'aller mieux que je vais réellement mieux ! Comment voulez-vous faire ? En faisant semblant, je fais un grand pas dans la mesure où je suis moins à l'écart. Mais je ne supporte toujours pas les rires. Et les seuls rires qui ont quittés mon sein étaient du à l'alcool. Au moins je ne passe plus mes journées entières à me morfondre et je suis capable de rester dix minutes sans rien faire sans pour autant me mettre à pleurer et vouloir me jeter de nouveau dans le lac. Un grand progrès. Mais plus le temps passe, plus je m'inquiète. Erès n'est pas venu depuis longtemps. Et je n'ai pas de ses nouvelles. Il m'avait promis de m'écrire un peu, alors je m'inquiète qu'il ne le fasse pas. S'il ne tient pas sa promesse, c'est qu'il lui est arrivé quelque chose. Alors je m'angoisse. Encore une angoisse. Chroniques d'une névrosée.
Assise sur un banc, entourée de gens avec qui je parle de Quidditch, je commence à me lasser. Lorsque la cloche sonne six coups, je prétexte une chose urgente qu'il faut que je fasse et me lève, sans hâte. Je quitte la conversation et le cercle des Quidditcheur disparus, du moins de mon champ de vision. J'aurais bien aimé rendre visite à Gwen. C'est une Gryffy. Je sais qu'elle devait travailler à la bibliothèque en ce magnifique après-midi. La faute des BUSES. Alors je suis allée voir au troisième. Mais pas de Gwen dans les environs. Je n'ai plus qu'à espérer la croiser alors.
Quatrième étage, salle des trophées. Je ne sais pas vraiment pourquoi je suis entrée là. C'est vraiment débile. Je n'ai rien à y faire. Mais d'un côté, je n'y étais jamais allée. Autant passer par là un jour, pas vrai ? La salle des trophées est une pièce pleine de vitrines contenant des trophées divers et variés. Je passe rapidement sur coupes gagnées aux concours de lancer de Bombabouses et de sortilèges. Cependant, je m'attarde sur une coupe étrange. Une parfaite réplique d'une coupe que jamais je n'aurais l'occasion de voir. La coupe du tournoi des trois sorciers. Elle est impressionnante. Même en réplique. Bref. Je découvre enfin le lieu qui « m'intéresse ». Le coin Quidditch. Je m'escrime à déchiffrer les inscriptions parfois effacées par le temps. Il y a un petit paquet de trophées tout de même. Attrapeurs, gardiens, poursuiveurs et batteurs ont tous leurs représentants dans cette petite collection. Parmi tous les trophées, je découvre un nom que je connais. Rémi Meier. C'était un fabuleux poursuiveur. Je parle au passé parce qu'il est décédé lors d'un match de la coup du monde de Quidditch. Tombé de balai dit-on. Mais les rumeurs vont bon train.
Alors que je me rends compte que beaucoup des meilleurs joueurs du monde sont passés à Poudlard, j'entends des bruits de pas derrière moi. Je ne m'en inquiète pas. Mais lorsque les pas se rapproche pour finalement s'arrêter non loin de moi, je sens un regard se fixer sur moi. Je laisse faire l'intrus, attendant d'en savoir plus sur ses intentions. Après tout, si à chaque fois que quelqu'un s'approche de moi je deviens paranoïaque voire agressive, je ne vais pas aller bien loin et je perdrai la vie avant même d'avoir accompli ma mission. Hors de question.
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Leonard Jedusor
6ème année Serpentard
Nombre de messages : 303
Age : 34
Maison : est il utile de le preciser?
Emploi : étudiant et rebel
Humeur : mauvaise
Feuille de personnage Côté coeur: Ma fée verte...Cherches pas, tu arriveras jamais à sa cheville ;o Camp: Le mal Niveau magique: (62/100)
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Sujet: Re: De découvertes en découvertes -Léo- Mar 3 Juin - 17:11 |
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Pourquoi dientre jamais personne ne voulait etre d'accord avec lui lorsqu'il s'agissait de quidditch? c'était lassant quant on y pense. Il savait quant même se qu'il disait en affirmant que sur les 20 dernieres années serpentards avaient remporté la coupe de quidditch une bonne dizaine de fois. Mais non, Elynn n'etait pas d'accord et prétendait qu'en faite les serpentards s'etaient, helas, prit une pâtée monumentale en affichant que 6 victoires et même pas consecutives. Pour verifier tout cela et avoir le bonheur d'exiber sous le nez de son amie les preuves qu'il avait raison, Léo avait decidé de se rendre a la salle des trophées pour conptabiliser tout cela.
En y reflechissant, jamais en 6 ans il n'avait mit les pieds dans cette salle. Pour quoi y faire? Ce n'était qu'un sombre endrois ou s'entassait un tas de souvenirs perimés par le temps et recouvert de poussiere. Des trucs qui un jour auraient le statue de relique. Il avait un jour entendu dire que là bas se trouvait une medaille au nom de "Tom Elvis Jedusor". Mais il n'avait jamais eut ni l'envie ni même l'idée d'aller vérifier cela. Le plus grand explois de son grand pere restait a ses yeux le pouvoir qu'il avait reussi a avoir sur la mort. Il l'avait dominé, du moin pendant un temps. Pour le reste, on aurait sans doute pus lui remettre une medaille pour service rendu au monde de la sorcellerie. Bha oui, c'était quant même grace a lui que y'avait eut autant de sang de bourbe éliminé.
Enfin bref, il entra dans la salle et son regard en fit le tour. Partout des coupes, des medailles et même quelques articles de journaux jaunis par le temps. Le serpentard erra quelques instant parmis les etageres des coupes divers avant de se rendre dans le coin ou les récompenses de quiddicth s'entassait. Il allait s'approcher de la vitrine resumant les victoires lorsqu'il s'arreta net. Une autre personne était là. Une jeune fille apparament. Le vert l'observa un court instant sans dire le moindre mot. Personne ne venait jamais ici a se qu'il sache. Alors que pouvait elle faire seule, un jour de beau temps, au milieu de tout ces souvenirs? Pour une fois, il decida de ranger son ton agressif et froid pour opter pour celui de la conversation.
-De nombreux grands joueurs ont un jour été ici a notre place n'est ce pas?C'est fou de constater que certain laisse leur trace derriere eux tandis que d'autre sombre dans l'oublie. Se dire que dans 20, 30 ans nos propres enfants se tiendront au même endroit que nous et contempleront des reliques portant des noms que nous, nous auront connu.
Le serpentard essuiya la poussiere d'un petit blason."Harry Potter" capitaine des gryffondors. Il hocha la tête comme perdu dans de vastes pensés.
-Et qui sait qui, dans quelques siecles se souviendront encore de tout cela.
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Sujet: Re: De découvertes en découvertes -Léo- Jeu 5 Juin - 1:40 |
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Il n'y a que peu de poussière en ce lieu. C'est assez étonnant. Quoique... Il m'est arrivé de coller, lorsque j'étais encore préfète, quelques élèves. En ce cas, ils allaient directement faire le nettoyage, façon moldue bien sûr, de la salle des trophées. Une explication fort réaliste à la propreté de cet espace. La voix de l'intrus sonne enfin. Il ne semblait pas m'avoir perçue avant. Pourtant, je sens qu'il est là depuis un certain temps. Oh pas des heures non plus. Juste quelques minutes. Quelques minutes avant de se rendre compte de ma présence. Deviendrai-je invisible à tout hasard ? Ce ne serait pas pour me déplaire. Du moins peu. "De nombreux grands joueurs ont un jour été ici a notre place n'est ce pas?C'est fou de constater que certain laisse leur trace derriere eux tandis que d'autre sombre dans l'oublie. Se dire que dans 20, 30 ans nos propres enfants se tiendront au même endroit que nous et contempleront des reliques portant des noms que nous, nous auront connu."
- En effet. Ainsi que de simples élèves, passés par là par erreur, comme moi. Pour ce qui est de la gloire, cela a toujours été ainsi, et ce n'est pas près de changer. Certains sont nés sous une bonne étoile, destinés ainsi à voir leur nom affiché sur un blason ou autre. D'autres naissent ordinaires. Personne hormis leurs enfants ne connaîtront jamais leurs noms. C'est ainsi. Les enfants... Nos propres enfants... Qui sait si nous serons parents un jour ! Qui sait si nous vivrons assez longtemps pour avoir un jour une descendance. Le monde est incertain, quoique l'on puisse en penser.
Un peu pessimiste, certes, mais tellement vrai ! Mon ton est posé et assuré. Je crois en ce que je dis. Malheureusement... La main de l'inconnu s'offre à mon regard pour essuyer, avec un léger mépris. Les mains ne sont pas la première chose que je regarde chez les gens en temps normal. Mais là je n'ai pas le choix. Bien sûr, j'aurais pu me retourner pour voir à qui je m'adresse. Mais ce ne serait pas franchement drôle. Cela ôterait à la situation tout son mystère. Qui plus est, entendre cette voix virile m'a suffit pour déterminer une chose primordiale. Je ne connais pas cet élève. "Et qui sait qui, dans quelques siecles se souviendront encore de tout cela." Je réalise un quart de tour. À présent, je peux distinguer son visage. Je le suppose de mon âge. À une année près.
- Tout le monde aura sûrement oublié. Ces trophées resteront là durant des siècles et des siècles, mais la plupart des gens ignoreront totalement qui étaient les gens dont les noms sont gravés. Je dois avouer que la grande majorité des noms inscrits dans le coin me sont inconnus. Et celui qui mériterait d'avoir son nom dans cette collection n'y figure pas.
Je soupire dans un haussement d'épaules.
- De toute manière, qui se préoccupe réellement de ceux qui ont leur nom ici ? Personne ne passe jamais par là en fait.
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Leonard Jedusor
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Sujet: Re: De découvertes en découvertes -Léo- Jeu 5 Juin - 14:42 |
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Le moral de la jeune fille n'avait pas vraiment l'air au beau fixe. Ses paroles étaient si dur, si pessimistes que cela en était profondement triste. Leo n'était pourtant pas du genre a s'appitoyer et encore moins à accorder de l'importance à toutes ces futilités. Elle n'allait pas bien et alors? En quel honneur devrait il y preter attention à quelqu'un qui n'a pas en elle la force de se battre pour rester a la surface de ce monde de brute? Mais pourtant, il ne put s'empeicher de rester là, de la regarder, du moin de fixer son dos, seul element qu'elle s'emblait vouloir lui offrir a la vue. Elle voyait juste, personne ne pouvait predire de quoi demain serait fait et si seulement il serait encore en vie. Nul ne connaissait sa déstinée en ce monde et d'aucun ne pouvait affirmer qu'il reussirait à jouir du bonheur que pendant toute son enfance il avait construie dans un coin de sa tête. Lui se voyait un jour aussi celebre, puissant et redouté que son grand pere, qui pouvait dire si il y parviendrait?
-Nul ne peut en effet predir de sa destinée. On ne peut que croire, rever, imaginer se que pourrait être notre vie plus tard. Rien n'est jamais certain, tout est toujours en mouvement. Le monde change autour de nous et c'est a nous de changer avec lui. Une éré nouvelle est en train d'amorcer sa monter a chacun de choisir l'endrois ou il veut être quant tout commencera.
Elle a enfin bougé un peu et le Salazard peu percevoir quelques infimes details qui composent son visage. Ses traits son fins, gracieux mais comme marqué par une profonde lassitude. Oui, Léo peu le dire, elle est jolie. Jolie mais triste. La curiosité du serpentard est titillée lorsqu'elle évoque un nom qui celon elle manque à la collection.
-De toutes façon, à quoi servent toutes ses recompenses? Tu realises une chose importante qui change tout le courant de ta vie et la seule chose que tu optiens c'est une tape dans le dos un "merci beaucoup" et une vielle médaille qui finira usée et oubliée dans un coin. Il est des choses que seules certaines mémoires se souviendront, des choses qui se passeront de génération en génération. Mais qui peu dire si la version final de ce souvenir sera toujours égal à celui d'il y a 20 ans? Les choses tandent a être embelis ou au contraire on les rend plus laide .C'est le propre de tout fait historique. Quel nom aimerais tu toi voir affiché ici?
Elle a bien raison, on ecoute des recits historiques de gens sencé avoir revolutionné notre monde, mais jamais on ne cherche vraiment a en savoir d'avantage sur eux. Cette piece est juste une sorte de culte que l'on voue a tout ces gens, mais au fond qui s'en interresse. Il sourit doucement comme pour essayer de detendre l'atmosphere.
-Si, j'ai appris que de nombreux eleves étaient passé ici au cour du temps pour y effectuer des heures de colles.Malheureusement je n'ai pas eu cette chance, moi j'ai eu droit aux toilette de Mimi Geiniarde et aussi le nettoyage des veracrasses. Personne ne se préoccupe de leur noms en faite. C'est juste un tas de heros idiots dont la plupart sont morts. Regarde tout les explois qui ont été récompensé, tu crois vraiment que sa a rendu le monde meilleur? Vaste illusion.
Il secoua la tête en s'avancant vers la jeune fille. Il était rare qu'il ait juste envie de discuter. Mais elle n'était pas comme toutes les autres, non il y avait en elle quelque chose de plus profond. Il esita a dire qui il était par la crainte que tout s'effondre et qu'il ne reste alors plus qu'hostilité.
-Devons nous, comme le voudrait la coutume, nous presenter? Ou resterons nous deux anonymes, echangeant quelques points de vue et qui s'evanouirons ensuite dans la vaste foule d'eleve qui peuple ce chateau?
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Sujet: Re: De découvertes en découvertes -Léo- Jeu 5 Juin - 21:01 |
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[Oo J'étais inspirée je crois xD]
Regard vague. La mémoire humaine est courte et le dialogue entre ces êtres d'une même espèce est quasi inexistant. Passer le relais ? Qui à l'heure actuelle sait encore ce que cela signifie ? Qui applique encore ce principe ? Pour tout ce qui est du savoir et de la connaissance, pas de souci. Mais les anecdotes, les détails, les identités, personne ne les transmet. À quoi bon parler à ses enfants des personnes que l'on n'a côtoyé que sept petites années ! Voyons ! Inutile n'est-ce pas ? Sept ans... C'est pourtant beaucoup. Mais visiblement trop peu pour attirer l'attention. Enfin bon... Que peut-on y faire ? Je l'écoute confirmer l'incertitude de la destinée. Celui qui ne serait pas d'accord avec ce principe serait un fou digne des camisoles de force. Croyance, rêve, imagination. Des termes déchus de mon vocabulaire. En quoi croire ? De quoi rêver? Que pourrait-on imaginer en des temps si obscurs ? Le monde est en continuel évolution, avançant bien plus vite que notre propre espèce. Une histoire d'adaptation selon lui. Il parle d'une ère nouvelle et de la place de chacun. Une histoire de choix selon lui.
- Tout ce qui renvoie à l'imagination est vain. Tu as raison. Le monde bouge. Et nous devons le suivre. En ce moment, nous connaissons des changements importants. Mais ce n'est pas une ère nouvelle. Loin de là. Il s'agit d'un éternel recommencement. Une bataille qui jamais ne cessera. Les vieux démons réapparaissent, fantômes d'un passé regretté par eux. Les batailles qui seront livrées demain, dans un an, ou dans un siècle ne seront guère différentes de celles menées au siècle dernier. Un éternel recommencement. Rien de moins que d'inutiles guerre dont l'issue incertaine reste connue. Cela ne cessera jamais. La punition du genre humain pour sa bêtise. Et pour trouver sa place, encore faut-il que les choses soient relativement stables...
D'ingrates récompenses au regard des efforts fournis occupent la suite de son discours. L'oubli aussi. Finir dans un recoin, recouvert par des années, voire même des siècles de poussière... Ce n'est pas une situation très enviable. Certains s'opposeront à mon avis, certes. Ils diront : 'Mais voyez-vous, cher demoiselle, ces personnes ont connu une vie fort enviable ! Ils ne sont pas passés à la postérité mais peu leur importe puisqu'ils sont morts !' Pauvres faux Achille... Les modifications des versions au cours des temps. Un événement inexorable. De petites histoires mignonnes sont transformées en compte et de vagues détails en avance sur leur temps deviennent d'horribles histoire dont même un troll saurait comprendre la pseudo-morale. Je m'apprête à compléter ses paroles lorsqu'il me pose une question dont la seule cause est la curiosité. Je me stoppe net, coupant même ma respiration. Les lèvres entrouvertes, je réfléchis. Non pas que je ne me souvienne plus de celui qui mériterait d'avoir sa place ici. Loin de là. Comment pourrai-je un jour l'oublier ? Mais je me demande si je peux le dévoiler à un inconnu. Est-ce raisonnable ? Je n'ai rien à cacher d'un côté... Pourtant, je me dois de rester évasive à ce sujet.
- Il serait inutile que je te dévoile l'identité de celui qui manque. Tu ne le connais certainement pas. Mais je peux te dire qu'il était un excellent joueur de Quidditch, et surtout un excellent ami.
Sur le coup, ne voulant pas m'étaler sur le sujet, je ne réponds rien à la dernière tirade de mon interlocuteur. De toute façon, il n'y aurait rien de bien intéressant à rajouter. Alors je l'écoute disserter sur les heures de colle. Je hoche la tête, ne pouvant qu'acquiescer. Une chance ? Nettoyer tous ces objets poussiéreux ? Et bien. Il a une drôle de vision des choses celui-là. C'est du moins ce que je pense, avant bien sûr qu'il ne fasse allusion aux toilettes de Mimi Geignarde ainsi qu'aux Véracrasses. Les deux punitions ont un niveau de sadisme tout aussi élevé. Dans le premier cas, vous êtes attaqués par un fantôme qui ne cesse jamais de se plaindre et de pousser d'agaçants gémissements, et dans le second cas, vous êtes assaillis de blessures diverses et variées et le sommeil tient absolument à vous amener à lui. Sympathique je trouve. Le jeune homme considère les personnes ici nommées comme de stupides héros décédés. Il n'a pas tort. Un match de Quidditch n'a jamais empêcher quelqu'un de mourir, tout comme le concours de lancer de Scroutts à pétard n'a pas conduit à la découverte d'un élixir de jouvence.
- Tu n'as en effet pas eu beaucoup de chance lors de tes retenues. Quoique le nettoyage des toilettes de Mimi ne devait pas être franchement ennuyeux. Enfin bon. Autant éviter ce genre de tâches désagréables, même si parfois, elles peuvent s'avérer plus ou moins divertissantes. Des héros... Je ne partage pas ton opinion. Qu'est-ce qu'un héros ? Pour moi, c'est une personne qui a aidé à faire quelque chose de réellement utile. C'est un être qui a sauvé des vies. Quelqu'un qui a révolutionné le monde, ou au moins un pays quel qu'il soit. Celui qui a permis à sa maison de gagner tous les matchs n'entre pas dans cette catégorie. Il n'y a rien d'héroïque dans le fait d'attraper une petite balle volante ou de lancer un ballon à l'intérieur d'un cerceau. Les évènements primés en ce lieu n'ont eu aucune incidence sur le monde. Absolument aucune. Les seules interactions amenées n'ont été que la présence d'une couleur dans la grande salle plutôt que d'une autre, ou bien le don de quelques points à une maison particulière. Quel influence sur le reste du monde ! Le pire étant quand même que bien des gens estiment que Poudlard est le monde. C'est inquiétant je trouve. Il y a d'autres choses à l'extérieur du château, et ce qui se passe ici ne changera pas la face du monde. Il faudrait que certains comprennent cela.
Mon interlocuteur secoue la tête et se rapproche. Ce faisant, il me demande si nous devons nous présenter ou bien rester de simples inconnus dont les chemins divergents se sont croisés par pur hasard et ne se retrouveront jamais. Excellente question à laquelle je réponds du tac au tac.
- Et bien contentons-nous de nos prénoms, veux-tu ? Je ne voudrais pas que notre conversation cesse prématurément à cause de nos divergences d'opinions sur d'autres points.
Me retournant entièrement cette fois-ci vers celui qui pour l'instant n'est encore qu'un inconnu parmi tant d'autres, je me présente.
- Léane.
Clair et concis. Je préfère cela aux longues présentations sans intérêt aucun.
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Leonard Jedusor
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Sujet: Re: De découvertes en découvertes -Léo- Ven 6 Juin - 17:51 |
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Tant de veritée dans un si petit discourt. L'eternel recommencement, l'affrontement perpetuel du bien et du mal, la recherche inconsiderer d'un equilibre nouveau ou chacun essaie a sa maniere d'y trouver sa propre trace. Chaque actes commis en ce jour donera naissance plus tard a une forme de rebellion, personne jamais ne savoue vaincue pour l'etenité. Les perdant sommeil simplement dans l'ombre, attendant le moment propice pour se relever et pour a nouveau entrer en guerre. Tout cela, il connait depuis sa plus tendre enfance. Qu'importe se que cette jeune demoiselle peut penser, il est une infime partie de gens qui jamais n'auront le choix de decider de leur camp. Certain comme lui ne s'en plaindront pas, d'autre jusqu'a la mort lutteront pour se rebeller.
-Cela ne cessera en effet jamais. Que le bien ou le mal gagne, il restera toujours une infime poignée de personne prete a reprendre le flambeau et a defendre des valeurs auquels ils croivent. Que l'on soit pour l'union des maisons, la protection des moldus ou que l'on soit pour la destruction total de ce monde dans lequel nous vivons, aucun des deux camps n'est a même de detruire la source de l'autre. Un temps il sera capable de l'obliger a se soumettre, mais toujours la revolution couvera jusqu'a eclater le moment propice. Quant a trouver sa place, pour certain d'entre nous c'est la place qui s'offre a nous. Le monde ne cret pas que des individus libre de choix, il cret aussi des individus enchainés a une destinée qu'ils ne peuvent controler. La vie ne nous appartient pas, même pas notre propre vie..
Cette jeune fille semble vouloir preserver ses pensées. D'ordinaire c'etait là une chose que le serpentard n'acceptait pas. Il aimait tout savoir, tout controler même les choses les plus infimmes. Mais pour cette fois, il se contente de hocher la tête. Combien sont ils a ne pas figurer sur cette liste de gens reconnu alors qu'ils le devraient? Tout cela n'est au fond qu'une vaste plaisanterie humaine. Des recompense donner pour servir de faire valoire, des hommes récompensé par d'autre homme, mais qui peut etre certain qu'il y ait toujours eut égalité et impartialité? Il lui sourie serainement, cherchant les mots qui sauront se montré le plus juste.
-Un ami, c'est là un don precieus que l'amitier. A mon humble avie, il devrait exister un texte reconnaissant l'amitier comme étant le plus precieux des tresors. Qu'importe toute les richesses et tout les pouvoir que l'être humain peut avoir si il n'a pas même un ami avec qui les partager? Je comprend que ton ami te manque même si je ne suis pas en mesure de savoir de quel maniere tu l'as perdu. Il y a toujours des être chers qui inscrivent leurs noms dans nos coeurs et dont ni l absence ni le temps ne permet d'attenuer le manque.
En cet instant Leo pense a Scorpius, son seul et veritable ami. Mais il pense également a Elynn, cette jolie princesse au coeur de velour qu'il a un jour perdu a cause de sa propre stupidité. Elle fut son coeur, sans elle, il avait compris que plus jamais il n'en aurait un. Le serpentard comprend alors qu'il c'est mal exprimé. Lorsqu'il parlait de recompenses a des heros, ce n'était pas en dsigant ces seuls coupe de quidditch mais en englobant l'ensemble des reliques de cette piece. Il reprend donc poliment -Je m'escuse, je pense m'être mal exprimé. Ta definition d'un hero est tout a fait juste. Simplement, moi je decignait toutes les recompenses de cette piece et non uniquement les coupes de quidditch. Néenmoin, en y reflechissant, que ce soit une medaille pour service rendu a l'ecole ou une coupe pour service rendu au ministere, il est vrai que cela se cantonne a Poudlard ou a une simple petite partie de ce vaste monde. Ici, tout le monde se pense en sécurité. Combien sont il a croire que le mal s'arrete au porte du chateau? Comme si une barriere invisible empeichait toutes âmes nuisibles de passer. J'ignore si c'est inquietant , pathetique ou tout simplement innocent de leur part, mais ce que je sais c'est que si tout ceux là ne se secouent pas ils seront les premiers a tomber.
Un juste compromie. Peut être son simple prenom suffira t'il a la jeune fille pour avoir des doutes sur tout se qui l'englobe. Apres tout, ceux qui ne le connaissent point de visage le connaissent souvent de nom. Léane, elle s'appelle donc Léane. Elle vient de lui faire face et il peut enfin constater chacun de ses traits. Il ne c'est pas trompé en la jugeant ravissante, mais il y a au fond de ses yeux comme une lueure éteinte ou peut être autre chose qu'il ne sait definir. Il tend vers elle une main franche. Ne pas en savoir plus sur elle lui evite au moins tout prejugé.
-Enchanté Léane, moi c'est Léo.
Le serpy ne voit aucun besoin de lui presiser qu'il ne s'agit là que de son diminutif. Pour ce soir ils seront juste Léane et Leo, deux eleves que le fruit du azard a réunie pour quelques heures et qui ensuite s'evanouiront pour peut être ne plus jamais se revoir.
-Dis moi Léane, crois tu aux azards?
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Sujet: Re: De découvertes en découvertes -Léo- Lun 9 Juin - 22:31 |
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Les valeurs. Qu'est-ce qu'une valeur ? Quelque chose en quoi l'on croit, une chose pour laquelle on se disputerait avec ses meilleurs amis et même avec soi-même. Une valeur... Symbole de discorde puisque différente aux yeux de chacun. Il faut de tout pour faire un monde. Certes. Mais un peu moins de stupidité permettrait au monde de perdurer. En continuant ainsi, ce que l'on connaît va être anéanti. Ridicule n'est-ce pas ? Pourquoi l'humain est-il incapable de vivre en communauté ? Pourquoi ne sait-il pas se supporter lui-même ? Un paradoxe qui mériterait bien une explication. Mais il semblerait qu'il me faille attendre longtemps une réponse qui jamais ne viendra. On ne choisit pas sa place. C'est la place qui nous choisit. Pourquoi pas. Mais pourrait-elle se dépêcher de se montrer ?
- L'espoir est la source de tout. C'est l'espoir d'un monde en paix qui anime les mages blancs et les poussent à combattre le mal. Et c'est l'espoir de gagner en pouvoir qui anime les mages noirs à repousser les forces du bien. 'Tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir' dit-on. À en croire cet adage, tant qu'il y aura des hommes, il y aura de l'espoir. Et tant qu'ils auront un espoir, ils se battront. On ne peut pas en vouloir au genre humain. Si la destinée se charge de tout, nous ne sommes que des pantins sans libre-arbitre aucun. Déprimant, tu ne trouves pas ?
Le garçon me sourit. Je garde mon habituel air sérieux, bien que ce sourire ne me laisse pas franchement indifférente. Il me parle de l'importance de l'amitié. Malheureusement, je ne la connaît que trop bien. Sans amis, on est perdu. Si personne n'est là pour partager nos joies, nos peines, tout en nous faisant partager ses sentiments, la vie n'a plus de sens. Le but de l'existence est de partager les choses. Vivre égoïstement ne présente aucune forme d'intérêt. Du moins pas pour moi, et apparemment pas pour celui qui se tient non loin de moi. Perdu. Pourquoi pense-t-il que j'ai perdu cet ami dont je lui ai parlé ? Ai-je l'air si malheureuse lorsque je parle de lui ? Pourtant il est en vie. Mais il est vrai que je l'ai en quelque sorte perdu... Une mise au point que je dois faire avec le garçon, même si cela ne doit pas franchement l'intéresser.
- Cet ami-là, je ne l'ai pas perdu. Du moins pas vraiment. On va dire que les nouvelles se font attendre. Je suis une éternelle inquiète. Et comme tu le dis, l'amitié est la chose la plus importante au monde. Ce n'est peut-être pas le cas pour tout le monde, mais je doute que l'on puisse être heureux sans connaître la véritable amitié, celle des bons comme des mauvais moments. L'indestructible amitié. Celle qui fait que l'homme ressent, qu'il est vivant. Peut-on se prétendre vivre si l'on ignore tout de ce que signifie 'avoir un ami' ? Mais peut-être qu'une personne qui ignore cela est plus heureuse que ceux qui connaissent cet état. L'amitié est une drogue dont on ne peut se passer. Et le pire, c'est bien quand l'amitié doit survivre à un laps de temps plus ou moins long, sans aucun contact.
L'envoyé du hasard en ce lieu me fait remarquer que j'ai mal interprété ses propos. Autant pour moi. Personne n'est à l'abri d'une mauvaise compréhension des choses après tout. Sa remarque quant aux héros ne s'arrêtait en fait pas aux récompenses sportives. Il parlait de toutes les récompenses. Pourtant, je n'avais pas tort dans ce que je disais. Il pose un problème intéressant. Pour quelles raisons le mal s'arrêterait-il aux portes de Poudlard ? À vrai dire, je n'en vois aucune. Ou presque.
- En effet. Mais c'est bien plus rassurant de penser être à l'abri là où l'on passe le plus clair de nos vies. Je ne crois pas que l'on puisse appeler cela de l'innocence. C'est plutôt de l'auto-protection, un moyen de ne pas devenir paranoïaque. Un moyen de ne pas devenir fou. Imagine le désastre si ceux qui ont encore un cœur à peu près pur se rendent compte de l'idiotie de ce qu'ils ont longtemps cru ! Ils auraient de quoi devenir fous. Regarde la pagaille qu'avait crée la mort de Rusard ! C'était un vrai foutoir. Tout le monde était choqué, paniqué. Comme si une telle chose était totalement inconcevable. Pourtant, rien ne protège réellement Poudlard. Parmi nous se cachent nombre d'infiltrés, pour l'un ou l'autre des camps. La sécurité n'est pas plus grande à Poudlard qu'ailleurs.
Alors que mon regard de nouveau se perd dans le vague, je le vois me tendre la main, en même temps qu'il me donne son prénom. Léo. En latin, c'est le lion. Je serre fermement sa main. Enfin fermement... Nous dirons que la volonté y est mais la force pas vraiment.
- Je suis enchantée de te rencontrer, Léo.
Immédiatement après, Léo me pose une question des plus étranges. Le hasard. Est-ce que je crois au hasard ? Sa question me fait un peu sourire. Une interrogation bien étrange.
- Je crois que non. Pour tout avouer, je pense que notre route est déjà toute tracée. Tout ce qui nous incombe de faire est agir selon le plan du Destin. Un grand objectif qui fait que chacun sur Terre a son rôle à jouer. Sans l'un de nous, le grand projet ne pourrait aboutir. Je ne veux pas dire par là qu'aucune liberté ne nous est laissée. En réalité, tout ce qui importe, c'est que nous jouions ce rôle que l'on nous a attribué, de n'importe quelle manière. Par tous moyens, nous devons atteindre le but fixé par les instances supérieures chargées de cet échiquier géant qu'est notre monde. Le hasard pour moi n'existe pas. Chaque événement a été décidé à l'avance pour une 'bonne raison'. Voilà ce que je pense du hasard. Mais ma vision est sûrement altérée par le fait que j'aie besoin de me raccrocher à quelque chose qui me donne la force de continuer. Comme tout le monde d'ailleurs.
Telles sont mes considérations sur la question. Pleines d'amertume ? Certainement. Désenchantées ? Sans aucun doute. Sincères ? À n'en point douter.
- Et toi Léo ? Que penses-tu du hasard ? Crois-tu aussi que ce n'est qu'une illusion de liberté ?
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Leonard Jedusor
6ème année Serpentard
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Sujet: Re: De découvertes en découvertes -Léo- Ven 13 Juin - 23:22 |
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Pourquoi les êtres humains ne sont ils donc pas capables de s'entendre et de tous s'unir a une même cause? Evidement le monde serait bien terne si d'un seul cou tous le monde se mettait à penser la même chose et a aller dans la même direction, mais il devait bien exister d'autre solution que celle de se battre non? A chaque guerre, un nombre incalculable de gens y laissaient la vie, et au final pour quoi? Pour qu'au bout d'une poignée d'année les choses reviennent exactement au même point. Voila ce qui était pitoyable
-Oui, je trouve en effet que cela est déprimant. Car si nul ne peut mettre un terme a cet engrenage, cela veut dire que tout ceux qui sont morts en essayant sont morts pour rien. L'espoir est au final un jeu de dupe. C'est une chose à laquelle on se raccroche pour ne pas voir que la lutte est vaine. L'espoir c'est dangereux, si l'on s'y fie trop on peut en devenir fou.
Le garçon comprend qu'il c'est fourvoyer. Un instant il avait crue comprendre que l'ami de la jeune fille s'en était allé là ou elle ne pourrait le suivre. Combien d'amitié existe t'il vraiment dans une vie? L'amitié, la vrai celle que ni le temps ni les actes ne peut briser est si rare que cela en explique toute sa valeur. A sa façon d'en parler Léo devine que Léane est très attaché a son ami et qu'il compte pour elle au moins autant qu'un frère le ferait. Il aimerait tant la rassuré et trouver les mots qui lui apaiseront son angoisse. Mais il sait que la tentative sera vaine, rien ne peut apaiser la détresse d'un cœur rongé par le doute.
-J'ignore si l'on peut vivre sans ami, mais se que je sais c'est que quant tout va mal, quant il ne reste plus rien que tu es plus bas encore que le sol même de la terre, la seule chose de vrai qui reste là ce sont les vrais amis, les véritables. Je ne pense pas que sans amis on puisse être heureux. Ce ne serait qu'une illusion. Car avec qui on partagerait les bons moments de notre existence? Qui se réjouirait des bonnes choses qui nous arrivent? Et qui serait là pour nous ramasser quant les aléas de la vie nous propulse vers le bas? C'est normal de t'inquiété pour ton ami Léane. Mais si tu as besoin de savoir si il va bien, si ou qu'il soit lui aussi pense a toi, je ne saurais te dire que d'écouter ton cœur. Fais lui confiance, lui il sait toute ses choses. Si quelque chose de grave était arrivé a cet ami, tu l aurais sut avant même que l on t en informe. Car, au même titre que l amour, l'amitié profonde tisse des liens que nul ne peut vraiment comprendre. Et si tu as besoin de lui faire savoir que tu penses à lui, tu peux essayer ceci. Une nuit, sors et va regarder les étoiles en laissant tes pensées voler vers lui, et dis toi que ou qu'il soit quoi qu'il fasse lui aussi verra ces mêmes étoiles.
Le Salazard s'en veut un peu de s'être ainsi laissé aller à confier à la jeune fille de tels propos. Il craint d'un cou qu'elle ne le considère comme un gamin rêveur, qui croit en des choses totalement puéril. S'il n'était pas immunisé contre ce genre de chose, il rougirait. Mais depuis longtemps il a appris à dominer ses sentiments. C'est assez étrange, pour la première fois, il se sent à l'aise avec une inconnue. A parler de tout et de rien, mais surtout au final du sens même de la vie. Sa réponse est sans nul doute la meilleure que l'on puisse apporter et il hoche la tête en guise d'affirmation. En effet, il partage son point de vue sur la question. Les gens ont besoin de croire en leur sécurité, et peu importe que cela implique de croire en un mensonge.
-Oui, je me rappel bien de sa mort. Tout le monde suspectait tout le monde. Les serpentards étaient regarder comme autant de coupable plausible, les gryffondor étaient passé au crible car nombre d'entre eux avaient juré en l'air d'un jour avoir sa peau. Comment oublier cela? Mais se que tu appel auto protection, n'est ce pas un mensonge? Les gens font semblant de croire que rien ne peux arriver en ce lieu, donc il se mente a eux même. Je trouve cela très triste en un sens, car se mentir a soit même c'est revenir à se prendre soit même pour un idiot. Le mal comme le bien est partout, ici comme ailleurs. Comme tu le dis, Poudlard renferme de nombreux partisans d'un coté comme de l'autre et si l'on devait se méfier de tout le monde on en finirait parano. De toute manière qu'est ce donc que le bien et le mal? Tout cela n'est il pas que valeur subjectives?
Oui, qui pouvait juger que tel acte était bien ou mal? La justice des hommes étaient faites de lois établies par d'autre homme selon leur propre jugement. Mais au final qui pouvait se prétendre assez sage pour être capable de discerner le bien du mal?
La jeune fille sert la main de Leo. Leur prénom se ressemble d'une certaine manière. Peut être faut il y voir la une sorte de signe du destin. Sa question semble l'amuser ou tout au moins la surprendre mais ne l'empêche nullement d'apporter une réponse. Le serpentard semble réfléchir a tout se qu'elle vient de dire et lui sourie amicalement.
-C'est étrange. Jusqu'a aujourd'hui on ne se connait pas, lorsque l'on se séparera on ne pourra nullement prétendre se connaitre vraiment. Et pourtant, nous partageons bien des points de vue sur des sujets aussi vastes et différents que l'amitié ou le hasard. Si je crois moi au hasard? Pas plus que toi Léane. Si tu marches tranquillement et que d'un cou tu te retrouves a terre pour avoir roulé sur une bille qui trainait, peut on dire que c'est le hasard? Non, ce n'est pas le hasard simplement ta maladresse et le fait que tu ne regardes pas ou tu marches. Si tu réussis un examen sans avoir étudié est ce le hasard? Non c'est le fait que même si tu n'as pas étudié tu avais les compétences pour réussir. Rien n'est hasard même si on le dit souvent. La vie est un grand échiquier, on te place sur une case et on te donne la case ou tu dois arriver. Peut importe le chemin que tu prendras, le plus long ou le plus court, seul compte la réussite final. Les rencontres que tu fais, les obstacles que tu traverses, les cous que tu te prends, les amis que tu trouves, les trahisons, les amours tout, tout cela n'est aucunement dut au hasard. Ce sont juste des événements obligatoires que tu dois traverser pour parvenir a la case final. Une chose arrive quant elle doit arriver point final. Prend l'exemple d'une personne qui en aime une autre qui elle se contrefiche de son existence, crois tu que cela soit un hasard si cette dernière ne l'aime pas? Et bien non, c'est simplement que quelque part il est écrit que cela ne doit pas se faire car cela n'apporterait rien pour la réussite final.
Encore une fois il lui sourie
-La vie certain te diront que c'est un jeu de carte, mais c'est bien plus que ça. On a tous besoin de se raccrocher à quelque chose pour avancer. Sans but, on a plus d'existence et sans existence a quoi bon lutter? Un homme qui n'aurait plus de but, serait au final un homme qui n'aurait plus de raison de vivre. Mais une question demeure, sommes nous ou non conscient du but que l'on nous a fixé d'avance ? Et, pouvons nous dire que parce qu'on nous la fixer on arrivera forcement à l'atteindre?
Leo semble réfléchir lui même a ses propres question. Un souvenir d'une nuit avec Elynn en haut de la tour lui traverse l'esprit et soudain il ajoute
-Si je me jetais du haut de la tour, je n'atteindrais jamais mes buts, est ce pour cela que l'on condamne si durement les gens qui choisissent la mort face à la vie devenue trop difficile?
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Sujet: Re: De découvertes en découvertes -Léo- Lun 16 Juin - 23:08 |
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Tous ceux qui sont morts en essayant sont morts pour rien. Une bien cruelle réalité ! Les gens ignorent comment se tolérer les uns les autres, avec leurs ressemblances et leurs différences, avec leurs opinions convergentes et divergentes. Comme le dit Léo, la lutte est vaine. Mais serait-il acceptable de ne pas se battre pour autant ? J'en doute fortement. Quand il y a une bataille possible, l'homme se jette dedans, sans beaucoup réfléchir aux conséquences.
- C'est un équilibre instable. Quelques temps, les deux camps se supportent, incapables de trouver une bonne raison pour se battre, ou tout simplement trop affaiblis par leurs batailles précédentes. Mais l'homme ne peut se complaire en un tel équilibre. Pourtant, lorsque la balance est au même niveau des deux côtés, les pertes sont minimes. L'espoir fou d'un jour voir la balance penchée entièrement de son côté est une dangereuse utopie. Une folie meurtrière. Pourquoi absolument vouloir anéantir l'autre alors que cet équilibre satisfait les deux côtés et épargne des milliers de vie ? Un espoir stupide qui conduit au contraire de ce qui était voulu. C'est bien triste je trouve.
En effet. Bien triste pour le genre humain voué à se détruire lui-même par le fait de ses nombreuses imbécillités. Ne voyez pas là un signe qui montrerait que je me place au-dessus des autres. Loin de là. Je fais partie du genre humain, n'échappant à aucune des règles inhérentes à mon espèce. Mais rien ne m'empêche de soulever la stupidité de mon espèce n'est-ce pas ? De nouvelles considérations quant à l'amitié se font entendre. Écouter mon coeur. Je ne demande que cela. Mais ai-je encore un coeur ? Il en est un qui s'est envolé avec. Loin de moi l'idée de le blâmer. Le ciel étoilé... Il est vrai que c'est une excellente idée. Où qu'il soit, Erès verra les mêmes étoiles que moi. Cela nous rapprochera et éloignera mes incertitudes et mes peurs. DU moins je l'espère.
- Encore une fois, je ne peux qu'acquiescer. Je sais qu'il est en vie. Je le sais au plus profond de moi, au plus profond de mon être. Il est comme mon âme. S'il était parti, je l'aurais ressenti. Mais cela ne m'empêche pas de me faire un sang d'encre. Qui plus est, j'ignore s'il se porte bien, si son mental tient le coup. Et c'est cela qui me rend dingue. Comment un ami fait lorsqu'il n'a plus son ami avec lui ? Si cela lui réussit aussi bien qu'à moi, alors j'ai raison de me faire du souci. Mais ton astuce des étoiles est pas mal ! J'essaierai dès ce soir. Mais je suis sûre que ça marchera. Après tout, l'amitié est une sorte d'amour. On aime un ami. Et l'Amour, avec un grand A n'est qu'une amitié plus intime, plus intense. Qu'en penses-tu ?
La mort de Rusard reste ancrée dans mon esprit. Ce fut un sacré changement dans l'école. Et bien que personne ne l'ait jamais avoué, il devait manquer à plus d'un, non pas pour son antipathique caractère, mais parce que nous ne connaissions pas Poudlard sans lui. C'est vrai ! Ceux qui ont vécus avec des sorciers en avaient entendus parlé très tôt. Pour les autres, il faisait partie intégrante de la vie au château. Sans lui, il manquait quelque chose au château, certes pas son charme, mais tout de même. Sans réellement l'avouer, il nous manque quelque peu. Je me souviens des nuits pendant lesquelles nous jouions au chat et à la souris avec Rusard ,tentant d'échapper à sa surveillance. C'était amusant. La bonne époque comme dirait certains. La bonne époque à mon avis aussi. Insouciance et innocence se mêlait dans tous les regards. Mais aujourd'hui, retour en arrière. Tout le monde est suspicieux envers tout le monde. D'ici peu, les gens finiront même par suspecter leurs propres familles.
- Ce système de protection n'est effectivement qu'une illusion, un doudou pour adultes. Rien de plus. Les « grands » se moquent des enfants parce qu'ils ont souvent besoin de quelque chose en permanence avec eux pour les rassurer. Mais les moqueurs sont dans le même cas! La seule différence, c'est que les enfants se raccrochent à du concret, alors que les autres s'attachent à de l'abstrait. C'est tout simplement pathétique. Et le bien et le mal ne sont que des concepts. Dans d'autres pays, dans d'autres cultures que la notre, ce qui peut paraître absolument immoral ici est au contraire une excellente chose. Tout est relatif. Alors que pour certains, sacrifier une vie pour en sauver mille est un scandale, pour d'autres c'est un sacrifice largement acceptable. À chacun sa vision des choses.
Léo me sourit. J'aime voir les gens sourire. Enfin bref. Son allusion à la maladresse m'arrache un hoquet de rire. Typiquement moi ça. Coïncidence ? Peut-être pas.
- Ce grand dessein nous est inconnu, ce qui n'est pas plus mal en somme. Le seul ennui, c'est l'effet papillon. Nos actes, si insignifiants soient-ils peuvent avoir de graves conséquences. Pour d'autres personnes. Tout ce qui importe, c'est la destination finale. Et celle-là, nous la connaissons. La destination finale est la mort. Tout simplement. Il y a diverses façons de mourir, divers âges. Et c'est assez dur à accepter. Mais lorsque quelqu'un s'en va, c'est parce que c'est écrit. Il n'a plus rien à faire sur terre. Un point c'est tout. Je ne me lancerai pas sur le sujet d'une vie après la mort. C'est bin trop épineux pour être abordé en ce lieu de cette façon. Ce qui est certain, c'est que chacun de nous en ce monde a un rôle qu'il doit tenir, coûte que coûte. Cruel pour la personne aimante mais pas aimée, mais pourtant nécessaire.
Je cesse de parler. Je ne suis pas adepte des longues tirades. Je préfère dire l'essentiel pour compléter ensuite si besoin est. C'est plus pratique. Beaucoup plus pratique même. J'écoute ce que dit le jeune homme sur la vie et les cartes. Encore une fois vrai. Bien que le jeu auquel je rapproche la vie n'est pas le même que le sien.
- Je considère plutôt la vie comme une grande roulette russe. Tu as une balle dans un barillet de dix. Tu tournes ton barillet au pif, charge l'arme, et tire sur ta tempe. Si tu as de la chance, tu tires à blanc. Sinon, c'est fini. La balle représente l'imprévu en quelque sorte. Les interactions qui n'auraient pas du être. Et celles-ci sont létales, voire pire. Cela signifie que nous ne parvenons pas nécessairement au but fixé. Ça nous laisse une petite marge de liberté, toute relative bien sûr.
Sa dernière semble réelle, issue d'un certain vécu. Cela ajouterait un point commun à notre liste.
- Il est possible que l'opinion publique condamne ceux qui osent en finir avant l'heure parce qu'ils ne pourront pas parvenir à la fin décidée. Mais qui nous dit que ce suicide n'était pas voulu ? C'est le Destin. Encore une notion abstraite à laquelle nos pauvres cœurs sont forcés de se raccrocher, afin de ne pas devenir complètement fous. L'humain aime à comprendre. Mais la mort, il ne la comprend qu'à moitié. Et cela l'effraie. Hasard et Destin sont des notions complémentaires. Deux entités qui nous rassurent et donnent un sens à notre vie, que l'on y croit ou non. Aussi étrange que cela puisse paraître, ne pas maîtriser nos vies nous permet d'avoir parfois le courage de continuer alors que tout va mal. Mais en même temps, cela peut mener au contraire.
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Leonard Jedusor
6ème année Serpentard
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Sujet: Re: De découvertes en découvertes -Léo- Ven 20 Juin - 11:35 |
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L’équilibre n’existe pas, nulle part. Pas plus chez les sorciers que chez les moldus, nul n’est capable de maintenir un juste équilibre. La nature, elle sait faire une telle chose, les animaux aussi. Mais il est à croire que tout être pourvu d’une intelligence se réveille en faite bien plus bête que ceux qui n’en on pas. En face de lui, Léane a bien compris aussi que rien, jamais ne permettrait de se garantir un monde sans guerre et sans différent stupides. Les hommes passent leur temps à se chamailler pour des peccadilles et au final par se battre sans même savoir vraiment pourquoi.
-Equilibre instable, source d’une sorte de fatalité humaine. L’homme se complet dans ses erreurs et aiment a les reproduire. Pourquoi ? Mais pour le pouvoir ! De tout temps l’homme a cherché à dominer le monde à s’affirmer. Combien se retrouve enrôler dans une guerre dont il ne comprenne pas même la cause ? Il suffit d’un seul homme pour détruire cet équilibre dont nous rêvons tous. Un seul homme, et combien d’imbécile qui se retrouveront à croire en des paroles sans chercher à comprendre ou cela les conduira vraiment ? Dis moi, combien étaient ils ces adorateurs de Voldemort à avoir vraiment compris que même si il l’aidait à atteindre son but, jamais ils ne brilleraient a ses cotés ? Combien avaient réellement conscience de la guerre dans laquelle il s’engageait ? Combien savait que leur signature était un aller simple sans aucune autre issu que servir ou mourir ? Voila pourquoi la balance penche Léane, simplement parce qu’un seul homme s’il a dans sa voix se pouvoir mystérieux qu’est la manipulation, peut entrainer avec lui de pauvres ignorants. Seul, un homme est impuissant mais donne lui une armée d’homme dévoué et complètement hypnotisé par des visions qu’ils veulent utopiques, et alors la balance penchera.
Evidement, Leo ne dira pas que lui-même possède cette voix, et que demain sans doute il se retrouvera à la tête de cette armée d’imbécile. Demain, il sera tyran, mais aujourd’hui il a une réelle envie de comprendre pourquoi l’humanité court a sa propre perte. Une nouvelle question laisse le serpentard songeur. Comment un ami fait quant son ami n’est plus là ? Il tente de survivre et de ne jamais perdre confiance. Loin de se moquer de lui, la jeune fille adopte son idée. Léo ne peut s’empêcher de lui offrir un sourire empli de réconfort. C’est fou comme cette fille lui donne en vie de parler. Lui qui si souvent manque de respect au demoiselle, se retrouve presque a admirer Léane. L’amour, un vaste mot qui désigne tant de chose. On dit qu’une femme est capable d’aimer de bien meilleur façon qu’un homme. Peut être, il veut bien le croire. Une femme est si fragile, si sensible elle sait parler d’amour avec ses yeux, avec ses gestes, avec simplement quelques petites attitudes. Une femme parle d’amour avec son âme et avec son cœur. Un homme, lui a toujours peur de paraitre ridicule. Les hommes aiment, mais le montrer se révèle bien difficile.
-Tes pensées sont les siennes. Tandis qu’ici tu trembles pour lui, lui là bas tremble pour toi. Aucun de vous deux ne sait se que l’autre devient mais pourtant il vous faut continuer à croire. Si l’un de vous cessait d’y croire alors là oui, cela signifierait que la petite lueur d’espoir en vos cœurs est en train de s’éteindre. Quant un ami n’a plus son ami avec lui, la seule chose qu’il puisse faire c’est se battre, oui se battre pour survivre et pouvoir le retrouver. Il est dur de se retrouver sans son ami, car alors on perd son appuis son confident. On se retrouve seul, et plus que tout c’est cela qui est redoutable. La solitude a la fois amie et grande traitresse. Mais pour ne pas se laisser aspirer, pour ne pas tomber il faut encore et toujours garder confiance.
Face a sa dernière question, le serpentard hoche la tète
-L’amitié est une forme d’Amour. On peut aimer divers personne différemment. On aime un ami, on aime sa femme, on aime ses enfants, on aime le vase de grand-mère et dans certain cas, on peut même aimer un dieu ou une icone. On aurait tord de dire que l’amitié n’est pas de l’amour. Apres tout ne peut-on pas connaitre en amitié comme en amour des joies intenses ? Des tromperies ? Des trahisons ? On aime un ami avec son cœur, on aime sa femme ou son compagnon avec son cœur ET son âme. Si on n’aimait pas un ami, pleurions nous face a sa disparition ? Serions-nous mal de savoir qu’il va mal ? Alors oui, Léane, l’amitié est bien une forme de l’amour et ce grand A n’est là que pour en différencié les formes.
Il ne peut qu’approuver sa vision des choses. Les enfants dans leur innocence se raccrochent a se qui leur semble pouvoir les protéger. Les adultes font de même, à leur manière. C’est uniquement pour ne pas sombrer dans la panique que l’homme adulte essaie de trouver une parade qui lui garantira sa sécurité. Mais au fond, il en est sur, nul n’est vraiment dupe. Comme elle, je ne peux concevoir le fait qu’il n’y ait qu’un seul bien et un seul mal. Il existe tant de chose entre les deux.
-L’homme a toujours eut besoin de croire en ses propres illusions. Se croire en sécurité lui permet de conserver une partie de son insouciance d’enfance. Au fond, combien d’adultes aimeraient pouvoir être comme un enfant et ne plus avoir autant de responsabilité sur les épaules ? Combien voudrait l’espace à peine d’une journée jouir de leur insouciance adolescente ? Le bien et le mal ne sont que des concepts. C’est parce que l’homme est doué d’une conscience que ces concept ont été créé. Il ne peut y avoir de bien sans mal et vice versa. Et au final, on en revient à notre problème d’équilibre.
Un léger rire échappe à la jeune fille et Léo plonge son regard dans le sien. Il aime l’entendre rire, l’espace d’un instant il a l’impression de lui avoir ôté pour quelques secondes a peine le poids si lourd qui lui pèse sur la poitrine. Le regard du serpentard un instant se voile. Conséquence, un mot tellement cruel. Chaque acte engendre des conséquences mais de combien somme nous prêt a assumer le prix ?
-L’ennuie avec les conséquences c’est que l’on en connait pas toujours le sens avant de les avoir face a soit. Bien souvent on commet un acte sans réfléchir à ce que cela va engendrer pour nous comme pour d’autre. Un seul acte, une seul décision trop ative ou mal calculer peut suffire à faire souffrir l’ensemble des gens que l’on aime. On pense toujours lorsque l’on fait un choix avoir fait le meilleur pour soit, mais est il le meilleur pour les autres ?
Il recule et s’ado ce a une table en continuant de la regarder
-A quel moment penses tu que l’on puisse arrêter de penser aux autre même a ceux que l’on aime pour ne penser qu’a soit ? Et si on fait cela, somme nous alors des égoïstes ?
La vie, la mort, vaste sujet. La vie est un état séné nous rendre heureux tandis que la mort nous plonge dans la tristesse. On aime la vie, on redoute la mort. A ce demandé pourquoi lorsque l’on considère que cette dernière intervient bien souvent pour nous soulager. Ce n’est pas la mort que l’on redoute au final, c’est l’inconnu. Tout comme certain se raccroche a leur passé de peur d’affronté l’inconnu de leur avenir, on redoute la mort car nul ne sait se qu’il peut y avoir âpres.
-La mort est de toutes les façons toujours difficile à accepter. Pour ma part, ce n’est pas la mienne que je redoute mais celle des gens que j’aime.
Il aime son image. Le revolver, la pile ou face. Piles-tu vie, face tu meurs. Confier sa vie au final à un simple cou du sort. L’imprévu est toujours un grand farceur, il survient là ou on ne l’attend pas et quant on ne l’attend pas. Mais de lui dépend bien des choses et des aboutissements.
-J’aime beaucoup ton image. Celons celle si, nous conservons un brin de pouvoir sur nos vies. C’est agréable de penser que l’on a encore un minimum d’autorité sur soit même. Bien que l’on peut envisager que s’il n’est pas écrit que tu dois mourir, tu puisses tirer 50 fois sans jamais tomber sur la balle. Certain appellerons cela « cou de chance ».
Elle comprend si bien se qu’il peut ressentir que cela l’effraie tout en lui donnant envie de continuer la discutions
-Peut être en effet que si l’on arrivait à se dire que même si c’est un suicide l’autre est mort parce que c’était son heure on arriverait a mieux accepter. Mais voila, si la mort nous effraie si l’inconnu nous fait peur il est une autre chose encore plus difficile. L’incompréhension. Cet eternel « pourquoi » accompagner de ces eternels reproches et de ces eternel remises en question. L’autre n’est plus, mais nous vivant continuons inlassablement a nous demander se que l’on a raté, se que l’on aurait du voir ou se que l’on n’a pas fait. Bien des gens arrivent à tenir en se disant que cela ira mieux demain. Chaque jour ils se répètent la même phrase pour ne pas sombrer. La mort fait peur, et c’est la peur qui en maintien nombre d’entre nous en vie. On a tous besoin de croire qu’on finira par être heureux. Vaste illusion, le bonheur aussi est un mensonge. Toutes joies seront inéluctablement suivies de peines à un moment donner. Et comme tu le dis, c’est uniquement parce que l’on ne maitrise pas nos vies que l’on arrive à faire face même aux plus grands malheurs qui sillonnent le chemin de nos vies.
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Sujet: Re: De découvertes en découvertes -Léo- Ven 4 Juil - 10:17 |
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La fatalité est la plus fidèle alliée du Destin. Elle est tel une épée de Damoclès au-dessus de la tête de l'être humain. Elle n'est que le reflet de nos erreurs, la punition que l'on mérite. La fatalité, c'est la mort. Elle nous touche tous. Dès le jour de notre conception, elle nous suit. Elle reste à nos côtés jusqu'à ce que le Destin en ait fini avec elle. De simple fantôme, elle devient compagne matérielle. Invisible au départ, elle se rend visible. Et lorsqu'elle s'envole, c'est la fin. Le cœur cesse de battre. L'air ne pénètre plus le corps. Les pensées s'évaporent, volutes fragile d'une vie passées, plus ou moins longue. Un homme assez intelligent peut suffire pour détruire le fragile équilibre dans lequel nous vivons. Un simple grain de riz peut faire pencher la balance.
- Le pouvoir... Encore un produit de la vanité humaine. Toujours la même rengaine. Une personne trop ambitieuse veut commander tout le monde et imposer ses vues aux autres, tout ça parce qu'elle est incapable de se débrouiller seule. Il faut forcément embrigader toute une population... Où serait l'intérêt autrement ? Penses-tu vraiment que les guerres ont une cause réelles ? Moi je ne crois pas. L'homme est un menteur par nature. Et il peut se persuader de certaines choses, tout comme il peut convaincre les autres. La manipulation Léo. Elle nous conduira à notre perte. Pour ceux qui est des adorateurs de Voldemort, ils portaient tous en eux l'espoir d'être un jour sur le même pied que lui. Cependant, il ne sont que des outils. De simples outils. Le marteau est mené par le bricoleur, et jamais l'instrument n'agit seul. Il y a toujours une baguette qui lui donne des ordres. Servir ou mourir...Est-ce vraiment un choix ? La manipulation est un don dont les gens devraient faire plus attention. À leur acte, on dirait qu'ils se foutent éperdument des conséquences de leurs mots. Galvaniser les troupes... Quelle alléchante idée pour quelqu'un qui n'a pas une once de confiance en lui... Ainsi que pour celui qui est seul.
J'ignore pourquoi, mais Léo m'offre un sourire reconnaissant, comme s'il voulait me remercier en quelque sorte. Ce serait plutôt à moi de le remercier en fait. Je suis persuadée que regarder les étoiles est une solution merveilleuse aux chagrins d'amitié. En tout cas, cela peut-être un remède passager. Où qu'il soit, il voit les étoiles, les mêmes que moi. Au moins quelque chose qui nous rapproche malgré la distance.
- Se battre n'est pas évident lorsqu'on le fait seul et pour une cause qui ne mobilise personne d'autre que toi. Les regards ne se croisent plus, les émotions ne se transmettent plus de l'un à l'autre, les cœurs sont vides. Bien sûr que l'on garde confiance. Mais confiance en quoi ? En la vie ? Certainement pas. En son ami, sans aucun doute. La vie vous enlève ce qu'elle vous a donné sans aucune forme de procès. La confiance est un terme qui s'applique à certaines choses, mais pas à d'autres.
Mon regard se fait désabusé, mes paroles évasives. Je suis désenchantée, désabusée. Une petite fille trahie par la vie. Une petite sœur oubliée par son grand-frère. Une fille sans père. Une coquille vide. À croire que j'ai été trop longtemps bercée par mes illusions de petite fille, brandissant mon insouciance tel un étendard. Un bébé à qui on a enlevé le doudou.
- Il est des avantages dans chaque état de l'être humain. L'enfant n'a aucune responsabilité mais on décide de tout à sa place, de l'heure des repas jusqu'à l'heure du coucher. L'adulte quant à lui a des responsabilités, mais il est relativement libre. La liberté entraîne des responsabilités. C'est obligatoire. Sinon, ce serait encore plus chaotique que ça ne l'est aujourd'hui.
Alors que je ris, le regard de Léo croise le mien. Les contacts visuels sont de loin les plus sincères. Et ce que je lis à l'heure actuelle dans les yeux de Léo réchauffe mon cœur glacé. Nous enchainons alors sur les conséquences.
- En effet... Trop peu de gens pensent aux conséquences de leurs actes. Mais pardonnerais-tu que ton meilleur ami, ou ta petite amie, fasse un choix qui fait énormément de tort aux autres ? Pour ce qui est d'être égoïste en faisant le meilleur choix pour soi, c'est une grande question à laquelle nul ne peut répondre. Ne penser qu'à soi est loin d'être sain. Tout comme ne penser qu'aux autres ne peut rendre personne heureux.
Léo s'adosse à une table, ne me lâchant pas une seconde du regard. Je lui souris et écoute sa question, tout en m'appuyant sur le mur le plus proche de lui. Quand peut-on parler d'égoïsme ?
- Je ne sais pas... Comment vivre ensuite avec le poids d'un choix qui fait du mal aux personnes que l'on aime ? Le pardon ne se donne pas facilement... Si un choix doit causer plus de catastrophes qu'avant d'avoir été fait, quel est son intérêt ? On remplace simplement un problème par un autre, en général plus ardu.
La mort est effectivement difficile à accepter. Léo avoue que sa propre mort le laisse indifférent. Seule l'importe la mort de ceux qu'il aime.
- Je partage une fois de plus ton opinion. Si j'avais le choix entre mourir pour sauver une personne chère à mon cœur, alors je le ferai sans hésiter. Courage ou lâcheté ? Je te laisse te faire ton opinion. Après tout, si je choisis ma vie, je ne pourrais supporter d'avoir causer une mort. Courage de donner sa vie pour autrui ou lâcheté de quitter la terre pour ne pas avoir à supporter une perte ? C'est au choix.
Alors que je fais allusion au 'jeu' de la roulette russe, Léo m'affirme apprécier ma comparaison car elle signifie une marge de pouvoir sur nos vies. Malgré tout, cette marge reste illusoire puisque si tout est écrit, il peut tout aussi bien être écrit que tu ne dois pas mourir aujourd'hui...
- Chance et malchance sont juste là pour nous faire croire que nous sommes les maîtres de nos destins. Vague illusion une fois de plus. Ceux que certaines appelle 'chance' n'est rien de plus qu'une façon rassurante de qualifier un événement qui était voulu par eux.
C'est la première fois que j'apprécie autant de discuter du sens de la vie avec quelqu'un. En général, j'évite ce genre de conversations. Mais aujourd'hui, c'est différent. Peut-être parce que je discute avec quelqu'un que je connaissais pas il y avait à peine quelques minutes ? Possible. Peut-être Léo a-t-il le don de calmer les gens. Qui sait ?
- Je ne pense pas que l'on puisse l'accepter quoique l'on se dise. C'est comme lorsqu'une personne âgée meurt. On a beau dire : c'était le moment, elle a arrêté de souffrir ! La douleur reste présente malgré tout. Les seuls qui peuvent accepter cela sont ceux qui ne sont pas concernés. Les amis proches de quelqu'un qui a décidé d'en finir ne parviennent jamais à accepter cela. Ils en renieraient la mémoire de leur ami. Pour eux, ce serait pire que tout. En effet, l'incompréhension ne facilite en aucun cas les choses. Les vivants ne peuvent cesser de se questionner sur leurs actes. « Et si j'avais fait ça, il ne serait peut-être pas mort! » « Si je ne l'avais pas laissé seul, il serait toujours avec moi! » On ne peut survivre comme avant à la perte, volontaire ou non, d'un être cher. Comme tu le dis, on ne peut pas s'empêcher de se remettre en question. Ce serait pourtant avant le désastre qu'il faudrait faire cela, réfléchir à ses actes. Pas après. Tout ira mieux... Une fois de plus, je ne peux qu'être d'accord. Cette phrase guide nos vies à tous, ou presque. Elle est comme une formule magique. En disant cela, elle nous donne la force. Croire en de meilleurs lendemains pour continuer à avancer, à survivre. Et oui, le bonheur est une croyance nécessaire, comme les moldus ont besoin de croire en un dieu imaginaire. Mais personnellement, j'ai fait une croix sur cette illusion. Et certains ont du faire comme moi avant même ma venue au monde. On se raccroche à une amitié, une vengeance. Mais cela fait, que restera-t-il ? Que devrons-nous faire ? Que pourrons nous faire ? Pourrons-nous même survivre ? L'incertitude est un fléau à la paix... Tu n'es pas d'accord ?
Toutes les paroles que j'ai prononcé viennent de mon cœur. Tous mes mots ont été choisis par mon cœur avec un soin particulier pour exprimer au mieux mes sentiments sur la vie.
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Leonard Jedusor
6ème année Serpentard
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Maison : est il utile de le preciser?
Emploi : étudiant et rebel
Humeur : mauvaise
Feuille de personnage Côté coeur: Ma fée verte...Cherches pas, tu arriveras jamais à sa cheville ;o Camp: Le mal Niveau magique: (62/100)
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Sujet: Re: De découvertes en découvertes -Léo- Lun 22 Déc - 18:01 |
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C’est étrange, pour la première fois de ma vie je ne me sens pas obligé de remettre cette demoiselle à sa place. Elle ignore qui je suis, tout comme moi je ne saurais dire de quelle maison elle est. Nous somme juste Léane et Leo, et tant qu’a faire autant profiter de cet état de fait. Un jour, surement elle saura qui je suis et je sais déjà que ce jour là elle repensera a notre discutions et qu’elle réalisera que je suis tout ce qu’elle semble détester et rejeter.
J’aime le pouvoir et je fais tout mon possible pour un jour être a la hauteur de se qu’on attend de moi. Seulement, je ne me suis jamais posé la question de savoir si se qu’on attendait était vraiment se que je désire moi. Je ne suis au final qu’un stéréotype humain qui a été programme dés sa naissance.
Léane a raison, le pouvoir c’est la grande faiblesse des hommes. Plus ils en ont et plus ils en veulent, qu’importe alors le prix à payer.
-Non les guerres n’ont pas de causes réelles justes des conséquences qui sont-elles plus que véritable. L’homme est assoiffé de pouvoir, plus il en a et plus il cherche à en acquérir. Peut lui importe le nombre de personnes qui seront dévasté pendant cette course au pouvoir, seul le résultat compte. In n’est pas de guerre sans recherche de domination. Lorsqu’on ne peut cohabiter avec son voisin on cherche naturellement un moyen soit de l’asservir soit de l’éliminer. C’est tellement plus simple comme cela. Tu remarqueras que les chefs des plus grandes armées vont rarement au combat eux même. Ils envoient leur troupe, et lorsque tout danger semble écarter ils apparaissent sur le champ de bataille brandissant le drapeau de la victoire. Une gloire qu’il s’accapare en se mettant bien en avant et en persuadant tout le monde que sans eux tout aurait été vain. Mais pendant que des centaines d’hommes tombent pour combler une soif de pouvoir qui ne leur appartient pas, le véritable responsable lui est toujours assis derrière un bon feu.
Il n’y a pas de choix . Voldemort reste un homme que tant d’autre admire. Servir ou mourir ce n’est pas un véritable choix mais simplement un résultat d’un acte qui a été fait bien avant. Tu as raison sur un point, la manipulation est dangereuse mais elle n’engage jamais que celui qui la pratique. Connais tu un seul tirant qui ait un jour respecté a la lettre se qu’il avait promis a son peuple ? Et une fois que le peuple en question aveuglé par des chimères met sur le trône un homme dont l’ambition secrète est de dominer la terre entière que leur restent-ils ? Ils ne peuvent que constater les faits. Les plus faibles meurent, seuls les plus forts peuvent continuer la batail. On galvanise les troupes pour leur faire croire que la mort n’est qu’un simple détail face a tout se qu’ils auront si la victoire est au bout…Mais au final…tout ça n’est que mensonge.
J’approuve ses paroles pourtant dénué de toute volonté de continuer à croire. Je la sens triste mais je la sens aussi révolté. J’ignore se qui a put conduire cette jeune fille qui semble si innocente à juger la vie avec autant de rueur. Mes sourires sont bien pâles et ne doivent pas vraiment lui réchauffer le cœur. Je n’ai jamais été un très bon consolateur, en règle général je suis plutôt du coté de ceux qui justement font pleurer.
-Aucune bataille n’est vaine tant qu’il reste une seule personne debout pour défendre ses idées. Les cœurs sont peut être vide, les âmes bien lasses, tout peu semblé perdu a jamais. Mais tant que toi tu continueras à te battre alors il demeure l’espoir que les autres croient a nouveau en toi. Rien n’est jamais perdu tant qu’une seule personne continue de se battre. Abaisser les armes reviendrait à capituler, à laisser le monde sombrer dans la décadence…Est-ce que tu pourrais souhaiter pour tes amis ? Ce n’est pas parce qu’eux ont cessé de croire en un monde meilleur que tu n’es pas apte à leur montrer qu’ils se trompent. On garde confiance en soit Léane…c’est ce qui est le plus important. La vie n’est qu’un état passager. On vie en sachant que tous on mourra un jour est ce réconfortant ? Le passage que l’on fait sur terre n’est là que pour nous apprendre que rien ne jamais nous appartient vraiment pas même notre vie. Quant à la confiance…ce n’est qu’une illusion. En qui et en quoi pourrions nous être certains de pouvoir faire confiance lorsque tout autour de nous est à feu et a sang ? En la justice ? En la vérité ? En ces amis ou encore en soit ? La confiance est un bien aussi fragile que le Crystal et comme lui si il vient à se briser jamais il ne peut être réparé. Mais malgré tout, on ne peut jamais être déçu que par les gens que l’on aime…ce qui m’amène à me demander si l’amour quel qu’il soit n’est pas alors notre plus grande faiblesse et notre plus grande force en même temps.
Je vois à ses yeux qu’elle n’est plus une gamine. On a dut tellement jouer avec elle, tellement la confronté a une vérité qui fait mal qu’elle a dut grandir sans le vouloir vraiment. Quelque chose en elle me rappel mon propre état. Je suis souvent seul, même avec mes rares amis je reste seul. C’est étrange. Au final l’être humain serait il donc toujours en état de solitude ? Qui peut prétendre se satisfaire a lui-même ? Qui peut être capable de vivre une vie entière sans jamais rien partager ? Pour moi, une telle personne finirait folle, étouffé par ses propre ressentie. On a besoin de partager, de se sentir soutenu. L’être humain aspire à recevoir un regard d’admiration face a ses actes accomplis.
Je suppose que Léane partage mon opinion. Malgré tout je secoue la tête lorsqu’elle me parle de liberté.
-l’enfant est soumit a des règles que ses parents lui donnent, l’adulte est soumis a des règles établie par la société. Dans un cas comme dans l’autre ces règles sont des limites à ne pas franchir . Pour l’enfant elle représente le garde fou qui l’empêchera de tomber dans la délinquance, pour l’adulte elles sont les garantes d’une vie simple et juste. La liberté Léane, je n’y crois qu’a moitié. Tous nous trainons un boulet à nos pieds qui souvent nous empêche d’avancer. On est jamais libre vraiment, ont doit toujours rendre des compte a quelqu’un. La liberté est aussi illusoire que légalité ou que la notion de pouvoir.
On instaure des règles pour régenter la vie humaine. Des hommes pour diriger d’autres hommes…Au final c’est cela même qui me dérange. On met un homme a la tête d’un peuple et on sous entend qu’il est la voix et les oreilles de ses citoyens…Seulement on oublie que parmis ces citoyens il y en a une infime partie que justement ne pense pas comme lui.
La jeune fille se met à rire tandis que je la regarde. C’est étrange comme je peux soudain me sentir bien. J’en viens à espérer ne jamais savoir à quelle maison elle appartient. Je voudrais ne garder d’elle que le souvenir de cette soirée. Le pardon, voilà une chose que je ne maitrise pas du tout. Je suis une personne qui ne fait jamais que se venger lorsqu’on l’a déçu. Jamais je ne pardonne, pas même lorsque j’ai réussi à mettre l’autre a terre. Cependant il me plait de croire que si je lui dis ça la demoiselle en face pourrait en être offusqué. Mais je ne peux me résoudre à lui mentir. Je suis se que je suis…tant pis si je ne plais qu’a peu de monde.
-Le pardon…ha…Le pardon pourrait être assimilé à un acte courageux et emplie de bonne volonté. On pardonnerait à une personne qui nous a déçus en lui laissant une seconde chance tout en prenant le risque que cela se termine de la même manière. Je crains hélas de ne pas être le genre de personne capable de pardonner.
Mais d’un autre coté..Je crois que non je ne pardonnerais pas que mon amis fasse un choix qui ruine la vie d’un autre…Sauf que là plutôt que de pardon on pourrait parler de tolérance et d’acceptation. Accepter les choix d’un ami même si l’on sait qu’à sa place on aurait pris une autre direction. Qui sommes nous pour être certain que son choix soit le pire de tous ? Chacun doit pouvoir suivre sa voie. Pour grandir il faut commettre des erreurs bien souvent. Si un homme est ton ami, s’il commet des actes qui viennent à te décevoir, s’il prend un chemin ou tu ne peux le suivre, il n’appartient qu’a toi de décider de lui dire se que tu penses et de t’éloigner en espérant qu’un jour il retrouve la bonne direction. Et si se jour là arrive, alors il n’y aura pas de pardon a donné, il suffira juste d’être fier qu’il ait retrouvé la raison. Un ami, un vrai c’est une personne que l’on peut perdre mais que l’on saura toujours retrouvé le moment venu.
L’égoïsme est un acte difficile à accomplir . On ne peut vivre seul, tout comme on ne peut vivre avec les autres sans faire un minimum de conssetion.
Léane a son tour me souris. Une goutte de rosé par un matin de fraicheur. Son visage bien que troublé par une tristesse difficilement localisable rayonne sous l’effet de ce sourire. J’aime les gens qui savent donner un sourire . Pour moi, c’est la preuve qu’ils sont humains.
Le dos contre ma table je réflexionne.
-Malheureusement on ne prend souvent conscience des dégâts causé par un choix qu’une fois celui-ci effectué. Et le pire de tout c’est encore lorsqu’on doit faire un choix qui satisfait une partie de nos proches tout en en décevant une autre . Comment savoir lesquels de tes amis contenter ? Tu les aimes tous de la même façon, mais il est parfois impossible de plaire a tous. On vie souvent en portant sur nos épaules le poids de multiples culpabilité. C’est ainsi.
Je l’admire. En tant que serpentard je serais plutôt du genre à laisser les autres se faire tuer a ma place. Mais en même temps, je ne peux imaginer laisser Elynn se faire tuer pour moi. Au final je prends conscience qu’il existe des personnes pour qui mourir ne me ferait pas peur. Je me mordille la lèvre, je ne voudrais pas paraitre désopilant en lui faisant ma remarque sui va suivre.
-Le problème c’est que si tu choisies de mourir pour sauver la vie d’une autre personne tu laisses cette personne seule face a sa culpabilité. Il n’y a pas de bonne réponse à cette question. Le courage est parfois emprunt de lâcheté. Comme toi je pourrais donner ma vie pour celle que j’aime, mais en même temps suis-je prêt a la voir souffrir de ma mort ? Au final on accomplie un acte de bravoure en se dévouant face a la mort a la place d’un autre mais en même temps notre acte est lâche car se choix n’est dicté que par la peur de vivre sans l’autre.
Tout est écrit, du jour de ta naissance au moment de ta mort. Chacun se voit remettre un but à accomplir et qu’importe le chemin suivie il se doit d’y arriver. Léane à raison, il n’existe pas de chance ou de malchance, simplement la destinée.
-La chance ne réside pas dans le fait d’être encore en vie après un cou dur, elle réside a mon avis dans le fait d’avoir a ses cotés des gens qui nous aiment. Rien n’est jamais acquis, tout est fatalité et destin. Qui peut dire par exemple que notre rencontre ici est dût à l’azard ? Peut être qu’en fait tu as un rôle que je ne connais pas encore à jouer dans ma vie.
Jamais encore je n’ai rencontré quelqu’un avec qui parler semble si facile. Nous partageons bien des opinions, et si d’aucun venait à nous entendre il fuirait sans doute devant cette amas de fatalisme que nous dégageons tous les deux.
-Je crois qu’on en peut continuer à vivre comme avant lorsqu’on perd un être cher. Toujours, partout ou que tu ailles il est un souvenir qui se rappel a ta mémoire. Au début tu penses que c’est normal que le deuil doit se faire mais ensuite tu comprends que le deuil se fera mais que rien jamais ne s’effacera.
Lorsqu’un ami décide d’en finir, on ne peut que contempler le triste spectacle. Personne ne peut comprendre, et ceux qui le juge en pensant haut et fort que l’absent était un égoïste qui n’a pas penser aux chagrin qu’il laisserait derrière lui sont encore plus dans l’ignorance que ceux qui se taisent. Car au final lesquels sont égoïstes ? Celui qui part en nous laissant avec notre chagrin ou ceux qui voudraient le retenir sans prendre en compte sa souffrance ?
Le bonheur n’existe que dans les comptes de fée. C’est une notion qu’on inculque aux enfants pour laisser en eux une trace d’espérance. Chacun tente de se raccrocher en ce qui le motive le plus pour parvenir à vivre, a mettre un pied devant l’autre. Mais une fois que l’ensemble des actes sont accomplie alors que nous reste-t-il ? Rien…juste un vide immense impossible a comblé et un tas de souvenirs sur lesquels bien souvent on pleure.
L’incertitude est ce qui guide nos lendemains. C’est en effet un fléau à la paix. Ne pas savoir se qui découlera de nos actes, ne jamais savoir avant d’y être confronté si nos décisions étaient les bonnes, ne jamais pouvoir être certain que l’homme qui aujourd’hui est a nos coté y sera encore demain…Tout cela se mélange dans nos têtes.
Depuis longtemps je considère la vie comme un cadeau empoisonné autant qu’éphémère. J’ai longtemps espéré que quelque part je trouverais la réponse a toute mes questions, mais plus le temps passe et moins je sais. Mon regard divague un instant avant de se reposer sur la jeune fille à qui je souris.
-t’es tu déjà demandé qui tu étais vraiment et ce pourquoi tu étais faites ?
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Sujet: Re: De découvertes en découvertes -Léo- Lun 29 Déc - 18:24 |
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L'homme, assoiffé de pouvoir... Triste constat. Au final, les plus heureux sur cette Terre sont les hommes de pouvoir. Leur seule préoccupation ? Obtenir plus de pouvoir encore. Toujours plus. Ils ne pensent pas pouvoir perdre quoi que ce soit ! Perdre leur autorité, leur force, leur pouvoir ! Ils n'y pensent pas ! Ils se contentent de vouloir plus de pouvoir. Ils fomentent des plans au prix de vies humaines ! C'est... Cruel ! Comme toutes ces guerres d'ailleurs. L'homme aurait mieux fait de ne jamais voir le jour. La Terre n'aurait été que mieux. Bien mieux même... Sans toutes ces bêtises ! Les guerres n'ont pas de causes réelles... Ces quelques mots confirment ce que je pensais. Pas de cause. Seulement des conséquences. Tragiques. Je me demande si les personnes qui déclenchent les guerres pour des prétextes parfois plus que vaseux ont une raison comme tout être humain. Pire encore... Je me demande s'ils ont un raisonnement. Les enfants ont une raison. Mais ils ne sont souvent pas capables de pousser le raisonnement. Pathétique. Les paroles de Léo sont cinglantes de vérités. Je ne peux qu'acquiescer et soulever les milliers de question sans réponses qui se posent.
- Cohabiter... Il semblerait que ce soit impossible. Et là, je parle des deux camps ! Le premier n'est pas moins têtu que le second ! Il cherche des ennuis là où il n'y en a pas, comme s'il n'était pas foutu de survivre si les choses tournaient autrement. Ce combat est voué à l'échec. Tu penses que quelqu'un comprendra cet état de fait un jour ? Moi je n'y crois pas. Je n'y crois plus. Tout cela se finira mal. Inutile de se voiler la face. Et en effet... Les Grands de ce combat ne pointent jamais leurs nez lorsque les sorts fusent et que le sang jaillit. Ils arrivent une fois que tout le monde est mort ou presque... Pour s'accaparer cette gloire qui n'est pas la leur... Et quelle gloire ! Leur seul mérite est d'avoir su abuser de la confiance des autres. Les tyrans une fois sûrs de leur force font ce dont ils ont envie, peut importe les promesses qui les ont mis là où ils sont. Ne deviennent-ils pas paranoïaques à la fin ? À gruger tant de monde, il est étonnant qu'ils trouvent encore le sommeil. Surtout si la sélection naturelle ne laisse que les plus forts survivre. Mais pensent-ils ? Je ne crois pas. Comment peut-on croire que la guerre amènera la paix ? Et quel intérêt à mourir pour une gloire incertaine ? On ne revient pas du royaume des morts. On y reste. Après tout, si la mort n'est qu'un détail, pourquoi ne pas l'embrasser plus simplement ? Quitte à crever, autant le faire sans se baser sur les visions d'un seul homme !
Au plus les minutes passent, au plus les mots qui s'échappent de ma gorge deviennent violents. C'est étrange. Cela ne m'était jamais arrivé de m'emporter ainsi, surtout devant un inconnu. Pourtant, je ne fais rien pour me calmer. Une véritable bataille a lieu en moi, une bataille pour comprendre la nature humaine, sujet sur lequel des sages se sont cassés les dents. Mon cœur déborde de rancoeur, mon âme hurle à l'injustice. Mon corps veut pleurer, pleurer de colère, pleurer de tristesse aussi. On passe son temps à construire des relations que l'on croit plus solides que tout. Et au final, la mort brise les liens si durement établis. À quoi bon se battre ? Léo prétend qu'aucune bataille n'est vaine tant qu'il reste une personne debout. Il n'a peut-être pas tort. Mai comment continuer seul à frapper le vent ?
- La vie est instable. La confiance est balloté de droite à gauche, puis de gauche à droite. Ce précieux cristal est laissé libre, à la merci de tous les vents, de toutes les tornades et de tous les orages. C'est cela qui le rend aussi important. Mais Léo, pourquoi garder confiance en soi dans un monde en perpétuel changement ? Pourquoi travailler sur soi-même si le résultat sera un échec ? Un grain de sable peu importe sa forme ne peut pas changer le monde. L'espoir est la marche précédant la confiance. Peut-être devrait-on se contenter de cet espoir... Lorsque l'on espère, on sait qu'il y a un risque d'échec, un risque que la chose ne se réalise pas comme on le souhaite. Mais quand on a confiance, quand on place son entière confiance en une personne, on ne réalise pas que la personne pourrait nous trahir ou tout simplement mourir. Pourtant, cela fait partie de ce cycle que l'on appelle la vie. Alors que faire ? Ne plus aimer ? Cela reviendrait à transformer notre monde en lymbes emplies d'âmes sans raison ni songes. Je n'ai pas de réponse à ton interrogation... L'amour est une force en ce qu'il déplace des montagnes. Mais il est aussi une faiblesse car il trouble les esprits et brouillent les idées. Comment agir correctement lorsque l'être que l'on chérit est aux mains d'un ennemi connu pour sa cruauté ?
Ma colère se calme. Ne reste que le sentiment de tristesse et de désespoir en moi. Je peux dire que je me fiche du monde entier, ce n'est pas vrai. Si je m'en fichais réellement, je ne serais pas en proie à ces sentiments désemparant et à ces questions auxquelles la mort elle-même ne saurait répondre. Et puis nous en arrivons à parler des avantages de chacun des moments de la vie. Comme moi, mon interlocuteur ne croit qu'à moitié à la liberté. Elle ne peut être pleine puisqu'elle s'arrête là où celle des autres commence.
- Les règles... S'il n'y en avait pas, nous ne marcherions pas droit. Les hommes avec un grand H étant ce qu'ils sont, on ne pourrait survivre sans elles. Heureusement tout de même qu'elles ne sont pas toujours respectées à la lettre. Sinon, quel intérêt à souffrir sur cette foutue terre ? La démocratie à ce problème de ne pas prendre en compte les opinions de chacun. L'intérêt général prime, même si la poursuite de ce bien-être public risque d'en rendre certains plus malheureux encore. Cependant, nous sommes beaucoup trop dans ce pays pour pouvoir nous exprimer un par un. Vois-tu une solution à cela ? Parce que j'ai du mal à imaginer comment on pourrait prendre en compte l'opinion de la minorité sans léser la majorité. Je trouve que c'est dommage...
Nous échangeons quelques sourires pour ponctuer nos discours. Certains sont tristes, d'autres désespérés, quelques uns joyeux. En tout cas, tous sont sincères. Tous comme nos paroles. Léo ne cache pas qu'il n'est pas du genre à pardonner. Son point de vue se comprend. Pourquoi prendre le risque que les choses se répètent de la même manière ? Pourquoi prendre le risque de souffrir ? Il donne un autre nom à ce que j'appelle 'pardon'. Tolérance et acceptation. Il a une fois de plus raison. Si ce n'est pas notre vie qui est ruinée, nous n'avons rien à pardonner. Et nous n'avons pas à juger. Si nous ne pouvons le suivre, c'est à nous de dire stop et de nous éloigner. « Un ami, un vrai c’est une personne que l’on peut perdre mais que l’on saura toujours retrouvé le moment venu. » C'est tellement vrai !
- Le pardon est divin, dit-on. J'ai tendance à l'accorder trop facilement. C'est probablement pour cela que ce proverbe existe. Je pardonne et j'oublie, ce qui me cause toujours des tas d'ennuis. Pourtant, je n'adhère pas à ta vision pour cette fois. Même si j'ai souffert plus que de raison de mon abusif pardon, je refuse de ne plus pardonner. C'est dans mon caractère. Lequel de nous deux se trompe ? Probablement nous deux. Il est des fois où il faut pardonner car l'erreur est humaine. Mais parfois, il vaut mieux être rancunier. Mais tu as parfaitement raison de parler de tolérance plutôt que de pardon. Les amis ne sont pas là pour se juger mais pour se soutenir. Donner son avis est possible sans porter de jugement. Et suivre un ami sur une voix qui nous semble mauvaise ne pourrait causer qu'une seule chose : la fin d'une amitié. Tu l'as dit, Léo. Le véritable ami est celui que l'on peut perdre mais que l'on saura toujours retrouver. Avec ça, libre à nous de faire ce qu'il faut... Même si souvent le recul nous manque. L'égoïsme est la marque de ceux qui se refusent à faire ces concessions. Il existe un juste milieu. Seulement, il faut le trouver.
Léo m'observe, adossé à sa table. Je lui souris. Nul besoin d'être heureuse pour sourire. De toute manière, le jour où je serai totalement de sourire, il faudra m'achever. C'est un choix dont je saisis parfaitement les conséquences. Si seulement tous les choix pouvaient être faits de la même façon !
- La vie est décidément bien complexe. Avant de faire un choix, surtout lorsqu'il pourrait impliquer des amis ou de la famille, il faut peser le pour ou le contre. Et prendre la solution qui nous paraît la meilleure. Cela peut sembler injuste puisque notre raisonnement est limité par notre connaissance. Mais c'est ainsi que l'on peut faire le meilleur choix compte tenu des données que nous avons. Rien ne nous dit qu'un imprévu ne viendra pas rendre ce choix particulièrement cruel.
Léo se mordille la lèvre. Je trouve ce geste quelque peu amusant et attends avec impatience qu'il se lance. Une fois de plus, la question n'a pas d'issue. C'est comme poser la question « qui de la poule ou de l'oeuf arrive en premier? » C'est assez angoissant et agaçant. Mais la question que je viens de soulever s'applique à mon cas personnel. Dois-je le dire ou me contenter de le laisser supposer ?
- Si tu choisis de sauver l'autre, il y a au moins une chance qu'il continue de se battre et qu'il finisse par être au moins à moitié heureux... Alors que la culpabilité de l'avoir laissé mourir... Je ne sais pas si c'est la même chose. Je suis peut-être trop partiale sur ce sujet là.
La chance, encore un sujet qui partage les opinions. Je n'y croit pas. Je ne crois pas qu'il y ait un Dieu non plus. Je crois simplement qu'il y a une puissance supérieure qu'importe son identité, sa nature ou son but. Quelqu'un fait tourner la Terre. Ce n'est pas plus compliqué que ça. Pour Léo, la chance est simplement ce qui fait que l'on est entouré de gens qu'on aime et qui nous aiment.
- C'est vrai. La chance, c'est d'être entourés. Mais qui nous dit que nous ne sommes pas entourés parce qu'il le faut ? C'est assez tordu comme raisonnement, mais plausible, non ? Et notre rencontre n'est certainement pas due au hasard. Quelle était la probabilité que nous nous retrouvions tous deux ici à cette même heure et que nous engagions une conversation ? À mon avis, elle est très faible. Pourtant, elle est arrivée. Nous interagissons l'un sur l'autre sans vraiment en être conscients. Peut-être que plus tard tes paroles me conduiront à ma perte, peut-être que mes idées te permettront de survivre. Qui sait ? L'effet papillon est assez impressionnant et imprévisible.
Enfin, la discussion s'oriente vers les amis que nous retrouverons de l'autre côté, si tant est qu'il y a un autre côté bien sûr.
- Rien n'est jamais pareil après ce genre d'épreuve. Pourtant, la plupart parviennent à continuer. Même si les souvenirs persistent, comme les regrets. Un instinct de survie sûrement. Dans un cas, on regrette de n'avoir pu donner sa vie pour que l'autre vive, dans l'autre on se maudit de n'avoir pas vu que le moral n'était pas au beau fixe. Dans les deux cas, on reste bête et pleins de questions. C'est injuste. Le bonheur... Le bonheur j'y ai cru l'espace d'un instant. À présent, je refuse d'y croire. Et après tout ce que j'ai vécu, je doute pouvoir un jour y croire et surtout y avoir droit. Cela enlève une grande partie du sens de la vie. Mais pourquoi se leurrer ? Pour être encore plus déçue ? Je préfère encore ne pas espérer quoi que ce soit. On pourrait être heureux, en oubliant le passé. Mais comment tirer partie de ses erreurs ? Le bonheur ne serait alors qu'éphémère. Autant résumer ce choix en une seule phrase : le bonheur n'existe pas. Quant à l'incertitude, elle contribue à détruire cette idée de bonheur à laquelle tant de personnes se raccrochent. Sois heureux aujourd'hui, mais une fois que tu auras goûté à cette joie, tu ne pourras plus continuer à vivre. Quand ce bonheur aura disparu, tu n'auras même plus le courage de mourir.
Alors que Léo laisse son regard, et peut-être ses pensées, voleter autour de nous, je l'observe. Il ramène alors son attention sur moi, un petit sourire sur les lèvres. J'écoute sa question et lui souris en retour. Qui suis-je ? Que fais-je ? Des questions qui ont traversé mon esprit bien des fois.
- Ce qui est bien quand on est enfant, c'est que cette question a une réponse différente tous les jours. Mais une fois plus grand, cette question n'a pas de réponse. Lorsque je me la pose, j'en arrive à une conclusion assez morbide, je te préviens. Je suis Léane, éternelle maladroite et je suis faite pour souffrir. Voilà tout. Toi je t'imagine avec un grand rôle... Je ne sais trop lequel... Tu as une idée ?
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Leonard Jedusor
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Age : 34
Maison : est il utile de le preciser?
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Humeur : mauvaise
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Sujet: Re: De découvertes en découvertes -Léo- Mer 31 Déc - 1:17 |
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Notre discourt s’affine, se précise. Je sens que pour chacun de nous deux la guerre n’est pas en soit la solution. Personne ne voudrait réellement en arriver là, mais tout le monde au final s’acharne a se que les choses se concluent ainsi.
Léane pense que tout finira mal, je ne peux lui dire le contraire. Bien sur que cela finira mal, et le plus triste est encore de pensé que même une fois finis cela ne le sera pas vraiment. Tant que le monde ne regardera pas tous dans la même direction les conflits s’enchaineront les un aux autres, mais, comme la jeune fille face à moi je sais bien que cette communion des pensées n’est qu’un rêve utopique et irréalisable.
Je pense a mon père, a tout se qu’il a accomplie. Je sais parfaitement que jamais il ne c’est préoccupé du prix que ses disciple avaient payé pour qu’il puisse être au sommet de sa gloire. Tout comme les tyrans dont nous parlions avec Léane mon paternel œuvrait dans l’ombre et ne se manifestait jamais que pour remporter la rançon de la gloire. Quelque part, même si j’ai toujours admiré son pouvoir je ne peux pas ne pas me dire qu’il ne mérite pas mon admiration. Si un jour je dois prendre sa place, je veux pouvoir me battre au coté même de ceux qui me serviront. Je veux leur montrer la voie et leur prouver qu’il ne s’agit pas de mourir pour une fois aveugle mais bien de croire en ma puissance.
Aucun camp jamais ne sera capable de cohabiter sans chercher à écraser l’autre. Ce serait comme demander a un mangemorts de vivre au coté d’un Aurore sans chercher à s’entretuer. Impossible. Bien que l’être humain soit doté d’une grande liberté de pensée, on ne peut pas lui demander d’accepter la cause contre laquelle il se doit. Le bien et le mal…Une guerre incessante et vaine puisque jamais aucun ne remportera de gloire définitive.
-Non a dire vrai je ne pense pas que quelqu’un le comprenne, ou du moins pas les personnes consterné. Regarde, nous, nous l’avons bien compris mais que pouvons-nous faire ? Même si l’on faisait un meeting, même si l’on soulevait les foules..Rien ne changerait, au contraire on chercherait à nous faire taire. Je crains Léane qu’en faite les hommes se complaisent à se faire la guerre et que s’ils ne peuvent cohabiter ensemble se n’est pas simplement en raison d’une divergence d’opinion mais bien parce qu’ils sont cupides. Tout les tyrans sont parano, il voit en chacun celui qui un jour pourra sans doute le renverser. Le tyran ne s’entoure jamais que de personne plus faible et plus idiot que lui…Tout ça pour être certain de toujours être maitre de la situation. Non, les tyrans ne pensent pas, ils ne voient que leur but et c’est tout. Leur esprit est étriqué, ils ont soif de pouvoirs et de fortunes. Et s’ils peuvent encore dormir sur leurs deux oreilles malgré tout les crimes commis en leur nom c’est uniquement pour une raison. Ils sont persuadé que leur cause est juste et que grâce à eux viendra enfin un monde meilleur. Mais meilleur pour qui ? Pour ceux qui les aduleront sans aucun doute, mais certainement pas pour ceux qui se refuseront de se plier a leur décision. La mort n’est que le début du voyage. Tu as raison de dire qu’il ne serre à rien de mourir pour une cause perdu d’avance. Mais, pour ceux qui se battent la cause n’est jamais perdue. Ils se bercent inlassablement d’illusion, croyant encore et toujours qu’une force supérieur guidera leur baguette vers une gloire certaine. La fin d’une guerre n’est jamais que le commencement d’un nouveau monde qui sera un jour redétruie par d’autre. Ainsi vont les cercles vicieux. On ne meut jamais pour une gloire incertaine, mais pour la cause que l’on défend. Toute gloire au final est toujours incertaine et cela des deux cotés des clans. Chacun pense pouvoir gagner mais aucun ne peut en être certain. Si l’on doit mourir, moi je serais d’avis de le faire pour soit et non au nom d’un autre. Qui peut prétendre être digne de ton sacrifice ? Qui peut oser se croire suffisamment supérieur a toi pour exiger ta mort ? Personne…Seule toi devrait décider de se qui vaut réellement le cout de ton sacrifice.
Je sens bien que le sujet que nous abordons tient au cœur de Léane. Plus le temps passe et plus nos mots sont brulant, violents. Je nous sens tendu malgré qu’aucun de nous deux ne ressentent la moindre agression. J’ai l’impression que cette jeune fille est emplie de doute. Une part d’elle voudrait encore croire en une véritable victoire tandis qu’une autre part voudrait simplement laisser venir les choses. On la dirait tirailler.
J’aimerais lui apporter de véritable réponse, lui dire qu’aucune bataille n’est jamais vaine et qu’il faut toujours croire en soit. Mais moi-même je ne suis plus vraiment certain de tout cela. Chaque fois que le monde penche d’un coté, il est une force qui parvient à le faire pencher de l’autre. Devons nous passer notre vie à chercher un équilibre qui jamais ne se trouvera ?
-Si tu perds confiance en toi Léane tu te perds tout court. Comment tes amis pourraient encore te faire confiance si toi-même tu n’as plus cette estime de toi ? La vie ne fait de cadeau a personne, On avance, on tombe on se blesse souvent…Mais si on abandonne, alors a quoi bon rester en vie ? Autant mourir de suite non ? Parce que si tu perds toute fois en toi-même tu te condamnes à vivre dans un monde qui ne te plaira pas en gardant a jamais le regret de ne rien avoir tante. C’est triste, je sais mais même quant tout semble perdu, il faut se battre encore et encore jusqu'à être certain que quoi que l’on fasse rien ne changera. Un cœur pur et une âme charitable déplacera toujours plus de foule qu’une âme corrompue. La neutralité n’existe pas Léane, quant une guerre éclate tu ne peux rester là juste au milieu des deux camps sans prendre partie. Que tu le veuilles ou non, à un moment ou a un autre tu te sentiras concerner. Quant sans raison apparente, l’un des camps aura massacré ta famille, lorsque quelqu’un que tu chéries sera tuer..Peu importe le moment, mais la balance bascule toujours. Il ne faut en aucun cas rejeter l’amour. Même si parfois ce sentiment nous fait perdre la tête et agir in considérablement, il est celui qui fait de nous des humains a part entière. Une personne qui n’aimerait personne n’aurait alors peur de rien et se sentirait intouchable. Dit comme cela on pourrait croire que se serait formidable, mais crois moi, rien n’est pire que de ne jamais avoir le droit d’éprouver le moindre sentiment pour personne. Si la personne que tu chéries est aux mains d’un ennemi cruel, quel autre choix as-tu que de te battre pour le récupérer ? Peut être que tes choix seront parfois obscurcie par ton cœur…Mais au final, la réponse est là. Quant un être aimé est aux mains de l’ennemi, peut importe sa puissance, peut importe le risque, la seule chose qui compte est de tout faire pour l’en délivrer. Sais tu pourquoi ? Parce que si l’on est sur que l’autre a notre place en aurait fait de même, on ne peut se résigner à attendre les bras ballant la fin de la guerre pour savoir s’il est toujours en vie.
J’espère lui avoir apporté un peu de lumière dans son obscurité. J’ai la sensation que ses questions ne sont pas sans fondement. J’ignore si elle vit un tel fléau, j’ignore si je peux l’aider autrement que par mes paroles. Je ne sais rien de cette fille si ce n’est que par moment ses yeux se part d’un voile de tristesse. Je lis en elle tellement de colère, de rancune d’amertume et en même temps tellement de désillusion et de tristesse.
Comment fait-elle pour ne pas éclater ? Comment peut-elle rester là, debout devant moi sans avoir envie de balancer tous les objets de cette pièce contre un mur ? Sa force de caractère sans doute et sa volonté de survivre malgré et contre tout. J’admire Léane, sa force son courage et sa dévotion. J’admire sa façon de parler franche et sans détour. Je sais que si elle savait qui j’étais il en serait autrement. Mais cela fait tellement de bien pour une fois, juste une d’être le parfait inconnu.
Je sens un sourire naitre sur mes lèvres lorsqu’elle parle de ne pas respecter les règles. Voilà une chose que je sais faire a merveille.
-Les règles ne sont faites que pour être transgressé non ? Et puis a tu déjà remarquer a quelle vitesse une règle peut soit être pondu soit être retiré selon que cela arrange les gens de notre haut gouvernement ? Je sais bien que l’homme a besoin de limite pour ne pas sombrer du mauvais coté, bien que cela ne les arrête pas tous. Sur terre nous souffrons parfois d’être bridé c’est triste, heureusement qu’il nous reste en nous la possibilité d’œuvré dans l’ombre et de s’offrir les plaisirs si défendu. Non, je ne vois aucune solution. Même en asseyant un représentant de chaque peuple autour d’une même table on n’arriverait pas à satisfaire tout le monde. Se qui en rend heureux ne fait qu’en rendre d’autre malheureux et vice versa. Le plus triste c’est que bien souvent ce sont les plus faibles et les plus démunis qui chaque fois trinquent un peu plus. Encore et toujours une question de pouvoir, celui qui siège pense avant tout a se qui lui permettra de s’en mettre plein les poches et se moque bien de savoir combien de personne il va affamer pour assouvir son désir. Triste, cruel mais hélas, ho combien réel. Et si le petit peuple se soulève que crois tu qu’il se passe ? On l’écrase, on le ruine, on l’emprisonne. Celui qui détient le plus gros gâteau ne le partage jamais avec ceux qui n’ont rien.
Je sais que mon discourt et fataliste. Mais le pire c’est que je suis convaincu que dans le monde Moldu les choses ne sont guère différentes. Je n’aime pas les moldus, mais je dois reconnaitre que pourtant ils ne sont pas si éloigné de notre système.
Léane et moi bavardons à présent comme le ferait deux amis. Nous échangeons nos émotions a travers nos regards, nos sourire et parfois nos gestes tout simple. Contrairement à moi, la jeune fille s’avoue prête à donner son pardon facilement. Elle reconnait pourtant que cela n’a pas toujours eut que de bon résultat. C’est la première fois depuis notre rencontre que nos avis divergent. Je lui dirais bien franc go « celui qui me trahit moi je ne pardonne pas, je tue » mais, je sens que se serait déplacé et que cela jetterait un froid entre nous deux. Il faut parfois savoir mesurer ses paroles. Je lui adresse donc un sourire. L’erreur est sans nul doute humaine, mais personnellement moi quelqu’un qui me trahit me cause forcement du tord. Aussi, il m’est impossible ensuite de faire table rase.
-Le pardon est divin mais la prudence est maitresse. Ceci dit je me refuse à penser que nous avons tout deux tords, je préfère me dire que l’on a tout les deux raisons. Lorsque la trahison est moindre, pourquoi s’obstiner à se montrer rancunier ? Par contre si l’on a été blessé, bafoué, trahit voir même complètement trompé je ne conçois pas le pardon. Même si l’autre ensuite comprend son erreur et me demande pardon. S’il reconnaît son erreur je n’irai pas jusqu'à le châtier, mais je me contenterai de lui enlever ma confiance et de ne plus jamais le voir que comme un pote plutôt qu’un ami. Les amis ne devraient jamais se juger. Un ami c’est celui qui est là a tes cotés dans les bons comme dans les mauvais moments, c’est celui qui te prête son épaule pour pleurer, celui qui trouve les mots pour te consoler. Un ami c’est celui qui te connait par cœur, qui aime tes défauts comme tes qualités. Lorsqu’on est obliger d’abandonné un ami a la croisé d’un chemin parce que le suivre serait nous condamner tout deux, on se révèle sage et généreux. On offre à l’autre la possibilité de faire marche arrière. La vie n’a pas de marche arrière mais l’amitié en a une. On peut rester privé de son amis durant des années et le retrouvé au final comme si jamais rien ne c’était passé. On peut tendre une perche à un ami qui se noie, mais on ne peut l’obliger à s’y accrocher. L’égoïsme appartient a celui qui ne connait rien a l’amitié sincère et qui se complet a croire qu’un ami se doit d’être le reflet de lui-même.
On se dévisage, on se regarde, on partage nos façon de voir les choses. C’est un peu notre façon à nous de refaire le monde. Je parle de l’amitié avec tant de cœur qu’on jurerait que je connais la véritable amitié. Mais ais je vraiment des amis ? Scorpius ? Peut être..Elynn ? Si oui, alors je devrais me frapper moi-même de l’avoir tant fait souffrir. Je suis respecter de la plupart des verts mais au final je me rends compte que je n’ai que peu de véritable amis.
Lorsque l’on est face a un choix, on aimerait souvent en connaitre a l’avance les conséquences. Mais hélas, ce n’est qu’une fois engager sur la voie que l’on mesure la porter de nos actes.
-chaque choix devrait engendrer une grande réflexion. Rien ne devrait jamais être fait sur un cou de tête. Malheureusement, même en se montrant prudent on ne peut jamais envisager tous les cas de figure possible. On choisit en fonction de se que l’on pense être le mieux, si ensuite il s’avère que l’on c’est trompé on ne devrait pas culpabiliser. On aura fait de notre mieux avec se que l’on avait. Nous ne sommes pas devins et il nous faut bien composer avec les mystères de la vie.
Je la sens emprise avec une question qui ne trouve pas de réponse. Elle même se juge trop partial. Je ne veux pas l’enfoncer plus ni la forcer à me faire part de se qui la trouble. Je la fixe simplement avant de lâcher
-Alors écoutes ton cœur, il saura mieux que quiconque te donner ta réponse.
Léane ne veut rien laisser à l’azard. Pour elle chaque chose a une explication rationnelle. Je suis assez d’accord avec elle dans l’ensemble, d’autant qu’au final j’ai moi-même penser qu’un homme seul privé d’amour et de compagnie finirait forcement fou.
-Bravo, j’y songeais pas plus tard que tout a l’heure…Enfin pas exactement en ces termes mais cela revient au même. Tu as raison, nous ne sommes peut être entouré que parce que l’homme ne peut se satisfaire seul. Il a besoin de partager ses émotions, de s’exprimer, de se sentir soutenu et compris. Un homme solitaire finirait sans doute par éclaté ou par devenir fou. L’effet papillon c’est se qui donne toute sa valeur au choix que l’on fait. Peut être un jour cette conversation permettra a l’un ou a l’autre d’agir d’une certaine manière a laquelle il n’aurait pas songé seul. Cette pièce est si peu souvent fréquenté que ce ne peut être le azard qui nous y a conduit juste au même moment. Grace a toi, je vois déjà certaine chose avec plus de recule et je comprends même certaine de mes erreurs. Comme quoi, tu avais bel et bien des choses à me faire partager.
[i]Je termine ma phrase sur une sorte de révérence purement amicale qui ne vise qu’à la faire sourire mais aussi à la remercier. J’aime bien la voir sourire, peut être parce que pendant qu’elle sourie je m’imagine que son cœur est un peu moins lourd.
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Leonard Jedusor
6ème année Serpentard
Nombre de messages : 303
Age : 34
Maison : est il utile de le preciser?
Emploi : étudiant et rebel
Humeur : mauvaise
Feuille de personnage Côté coeur: Ma fée verte...Cherches pas, tu arriveras jamais à sa cheville ;o Camp: Le mal Niveau magique: (62/100)
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Sujet: Re: De découvertes en découvertes -Léo- Mer 31 Déc - 1:18 |
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Nous partageons même un point de vue similaire sur le bonheur et sur l’espoir un jour de retrouver ceux qui nous ont quitté. Mon éducation m’a bien appris qu’après la mort il n’y a rien et que c’est pour sa qu’il faut chercher a tout prie l’immortalité. Mais, malgré tout moi je m’attache à croire que la mort n’est au final que le début d’une grande aventure. La fin d’une vie ne serait que le commencement d’une autre ailleurs, là ou, je l’espère tous les hommes sont égaux et en paix.
-Rien jamais ne nous prépare à l’éventualité de perdre un ami. Même si on le sent pas en forme, il apparait qu’on espère que se qu’on lui apporte suffira à lui faire voir le monde sous un autre jour. Mais certain on si mal, souffre tellement que nos sourire loin d’être une consolation en deviennent de véritables poignard. On vie toujours avec le regret de ne pas avoir sut voir ou sut comprendre…Mais au final pouvons nous être certain que même si on avait interprété les signes on aurait été capable de l’aider ? Non le bonheur n’existe pas. Il n’y a que des petites joies qui parfois viennent égayer nos cœurs. Mais le bonheur le vrai, celui après lequel on cour n’est qu’un mirage. Chaque fois qu’on pense le toucher il disparait en laissant en nous un grand vide. On pourrait alors se jeter une oubliette pour ne pas avoir mal, pour ne pas souffrir, mais comment alors ferions-nous pour apprendre et grandir ? Si être heureux c’est se condamner un jour à souffrir alors pourquoi chercher a tout prix à l’être ? Pourquoi ne pas se satisfaire du simple minimum et laisser les autres a leur croyance ?
Le silence s’installe entre nous avant que je ne le brise avec la grande question existentielle. Je laisse à Léane tout le loisir d’y réfléchir mais je dois avouer que je ne suis pas complètement d’accord avec sa réponse. Elle ne peut pas être juste cela, j’en suis certain. Je pense qu’elle ne se connait pas assez et que sans doute elle se dévalorise.
Lorsqu’elle dit m’imaginer dans un grand rôle mes yeux brillent. Que répondre ? Qu’un jour je succéderai à mon père et que je ne doute pas une seule seconde de la retrouver en face de moi mais cette fois avec une baguette à la main ? Trop brutal comme réponse. Je soupire.
-Moi je pense que tu es bien plus que cela Léane. Je pense qu’un jour viendra ou on te donnera l’occasion de te réaliser et ou, a défaut de bonheur tu trouveras quant même ta propre paix intérieur. Moi…Moi je suis Léo, juste Léo. Enfant je me serais vue pompier, ou dresseur de dragon. Mais on ne m’a pas longtemps laissé me bercé dans mes illusions. Je suis voué a devenir se qu’on attend de moi, a faire se pour quoi j’ai été conçu. On ne me demande pas si c’est là mon choix, on me dicte les directives. Un jour, je serai appelé a prendre la place de mon père a la tête d’une grande institution. Je commanderai des hommes et des femmes. Ais ce là une perspective réjouissante ? Rien n’est moins sur…Car ce jour là je serai aussi voué a perdre tout ce en quoi je crois encore, je serai même voué a laisser derrière moi la seule fille qui détient mon cœur.
Je ne peu lui en dire plus, je n’ai pas envie que notre discutions s’achève et que d’un cou elle découvre en moi le tyran qui sommeil. Mon regard se plonge dans le sien et je lui adresse un faible sourire
-Dans mon cas je préférerais encore ne pas savoir se pour quoi je suis fait. Finalement j’envie ceux qui même à la fin de leurs études ne sont encore sure de rien.
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Sujet: Re: De découvertes en découvertes -Léo- Mer 4 Mar - 10:52 |
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Cette conversation n'est pas pour me déplaire. Les gens n'abordent ce genre de sujet qu'en des occasions bien particulières. En général, il s'agit de notables assis autour d'un thé, le petit doigt en l'air et un cigare de bonne fabrication à la main, ou alors de personnes ayant quelques grammes d'alcool dans le sang et cherchant un moyen de se disputer avec un de leurs pairs. Mais aujourd'hui, ce n'est pas le cas. Ainsi, nous clouons le bec à ceux qui estime que ces conversations sont l'exclusivité d'érudits élevés dans de bonnes écoles privées ou de soulard, je dis qu'il faudrait qu'ils ouvrent un peu leurs esprits. Si tout le monde osait parler sans avoir peur d'être rabroué et de semer la discorde, les choses évolueraient certainement dans un meilleur sens. Nul besoin d'alcool pour délier les langues. Une discussion civilisée sur un thème aussi grave et controversé que celui-là est possible sans fournir trop d'efforts. Il suffit de connaître le sens des mots 'tolérance' et 'partage'. Partager des opinions est particulièrement intéressant. Mais c'est surtout essentiel. Sans ces discours d'échange, la cohabitation est impossible. C'est aussi bête que cela. Les dictateurs font taire leurs opposants. Ils refusent le dialogue. Moi je regrette que peu de gens osent aborder ces thèmes-là. Ne pourraient-ils pas l'espace d'un instant se retrouver pour parler, à l'instar de Léo et moi ? Il me semble être particulièrement utopiste... Les échanges verbaux se terminent souvent par des échanges de claques. Agaçant.
Le discours de Léo semble plus doux que le mien. Cependant, cela ne l'empêche pas de surenchérir mes propos. J'écoute avec une attention non feinte le moindre de ces mots. C'est ça un échange. L'un parle, l'autre écoute. Il semblerait que la civilisation humaine aie perdu toute notion de ce terme primordial. Caressant machinalement mon poignet, je m'apprête à lui répondre.
– Nous ne pouvons rien faire en effet. Au mieux, nous rallierions quelques personnes à notre cause... Pour mieux causer leur perte par la suite. Finalement, il n'est pas si difficile de comprendre le monde dans lequel nous vivons ! C'est un effet de foule, de la manipulation à l'état pur. Et encore une fois, tu as raison. C'est la cupidité qui les pousse à agir de façon aussi égoïste. Je commence à croire que l'idée d'équité n'est rien d'autre qu'un mot lancé comme ça. Pourquoi partager pour que tout le monde soit heureux alors qu'on peut tout accaparer ? Si encore cela apportait le bonheur... Mais le pouvoir n'a jamais causé autre chose que des ennuis. À la limite, mieux vaut crever de froid sous un pont plutôt que de vivre dans le luxe et dans la peur sans penser à autre chose qu'à une nouvelle façon d'asseoir un peu plus son autorité et de conquérir plus encore. L'être humain est vraiment pathétique. Pour un peu plus de pouvoir, ils abandonnent le sommeil. Pour un rien d'autorité en plus, ils torturent. C'est le maintien d'un état permanent de terreur. Et ça me rend complètement folle de voir que de telles choses sont encore possibles. Et lorsque tu parles d'une cause juste, pour qui est-elle juste ? Pas pour ceux qui donnent leur vie pour quelque chose qu'ils croient vrai et noble. Ni pour ceux qui s'opposent à cette cause. Non. Elle n'est juste que pour celui qui y a pensé. Une personne. Ou un petit groupe de personne. Voilà ceux qui bénéficieront de ce monde meilleur. Les autres seront condamnés à mourir ou à subir jusqu'à leur mort... Tous ces sacrifices inutiles... toutes ces vies brisées pour... Pour une incertitude ! Pire encore. Toutes ces vies démolies pour quelque chose qui ne durera pas. Notre monde est trop changeant. Comme la lune, il prend diverses formes. Il tourne en rond. Et c'est inexorable. Et pathétique. Pitoyable aussi. Nous ne tirons pas de leçon des erreurs du passé...
Vivre dans le passé serait gâcher le présent et le futur. Mais se détacher complètement de nos racines reviendrait à refaire éternellement les mêmes erreurs. Ce que nous sommes stupides ! Je m'emporte, partageant mon opinion sans même me soucier des conséquences. Cela fait du bien de pouvoir parler de ça avec quelqu'un qui a un avis sur la chose... et de la conversation aussi. Je brûle tant je me sens concernée mais impuissante. C'est extrêmement frustrant de ne pas savoir ce qu'il adviendra. Le monde n'est qu'une équation constituée uniquement d'inconnues. Le mal, le bien, la gentillesse, la méchanceté, l'altruisme, l'égoïsme. On passe notre temps à guerroyer contre tous ses antonymes. On passe notre temps à courir d'un côté, puis de l'autre. On donne une pièce à un mendiant et on se moque de l'infirmité d'un homme. Logique après que le monde ressemble à nos esprits ! Si nous ne sommes pas foutus de nous décider une bonne fois pour toute pour un côté, comment voulez-vous qu'il existe un équilibre véritable sur terre ? C'est tout bonnement impossible. Léo me parle de confiance. Ce qu'il dit est toujours véridique. Je ne peux pas me montrer digne de la confiance que les gens placent en moi si je n'ai pas un soupçon de confiance en ma propre personne. Mais c'est bien trop difficile d'être confiant lorsque tout va de travers. Ce que nous construisons peut s'écrouler à tout moment. Les liens si précieux que nous tissons peuvent disparaître à tout moment. Certes il faut se battre pour eux. Mais parfois, pour ne pas dire souvent, nos batailles n'ont d'autres conséquences que de brasser de l'air.
– Quand on perd confiance en quelqu'un, il est très dur de lui accorder foi de nouveau. Quand on perd confiance en soi, c'est tout aussi compliqué de se retrouver. La confiance d'amis suffit à tenir le coup. Mais tout a tellement changé ! Je n'ai plus d'attache, plus de repères. Comment rester amarrée lorsque tous les points d'ancrage ont volé en fumée ? J'ai beau chercher et c'est encore une des nombreuses choses qui m'échappe totalement. Se battre est important, mais passé un moment, la force vient à manquer. Il est beaucoup plus facile de se moquer des autres que d'en prendre soin. C'est assez désespérant. Âme charitable et cœur pur sont malheureusement d'une rareté affolante. Et lorsqu'il s'en trouve un ou une, soit il n'a pas les moyens d'agir, soit on l'en empêche. Il est si facile de se retrouver en proie à la colère et à la vengeance ! Impossible en effet d'être neutre. En protégeant un ami, un amant ou un frère, on prend forcément parti. Je déteste cette idée. Pourquoi forcément prendre parti dans un conflit que l'on ne comprend pas forcément ? C'est injuste ! Et cela signifie qu'il n'y aura JAMAIS d'équilibre. Quand la balance penche pour l'un, l'autre se fortifie pour revenir. Et vice versa. Comme si cela ne devait s'arrêter qu'avec notre destruction à tous. L'amour nous pousse dans nos retranchements. Parfois, on tombe amoureux d'une personne qui, sans forcément le vouloir, va vous blesser à tel point que vous en deviendrez fou. Tu as raison, sans amour, nous ne serions pas humains. Simplement, ce serait peut-être moins douloureux... et moins exaltant dirons-nous. Pour ce qui est du droit d'avoir des sentiments, je te crois sur parole. Sans ce sentiment d'amour, ce serait le chaos. Tout simplement. Au lieu d'une bataille plus ou moins organisée, on aurait droit à un néant angoissant. Pour ce qui est de délivrer l'être aimé, il est impossible d'agir autrement. Sinon, cela signifie que nous sommes des monstres, tout simplement. Comment se regarder dans une glace si l'on ne fait rien et qu'il meurt ? Comment croiser le regard de l'autre s'il revient ? Comment vivre en somme ? Surtout si, comme tu le dis, dans la situation inverse, l'autre se serait pattu à corps et à cris pour pouvoir nous récupérer... Et pourtant, tout faire pour sortir l'autre d'un mauvais pas peut parfois faire énormément de mal... sans parler des doutes qui s'installent. Que pensera-t-il de ce que j'ai fait ? Parviendra-t-il à me voir comme avant ? Et le pire de tous les doutes qui soient concerne cette incertitude sur son état... Et si je faisais tout ça pour rien ?
Sans que je ne l'aie voulu, le « on » est devenu « je ». Petit à petit, je me calme. Je crois que je suis un peu lunatique sur les bords. J'espère que Léo ne me prend pas pour une folle à lier tant je change de comportement et enchaîne les émotions sans transition. Nous en arrivons à parler des règles de notre monde. Quelles soient sociales ou juridiques, nationales ou propres à l'école, elles régissent nos vies, bloquant ainsi notre liberté d'action, de pensée, de vie. Mais elles sont nécessaires. Après, selon Léo, les règles sont faites pour être transgressées. C'est vrai. C'est comme les enfants. S'ils n'ont pas le droit d'aller dans un certain endroit, ils iront dès que les adultes auront le dos tourné. Question d'esprit de contradiction. Braver les interdits, c'est plus excitant que rester dans les rangs. Des réflexions amères traversent son discours.
– Il n'y a pas de juste milieu sur cette terre. Les règlements qui veulent nous empêcher d'abuser de nos prérogatives sont trop lourds. Du coup, ils ont l'effet contraire. Agir dans l'ombre... On fait tous ça, à différents degrés. Certains consomment des substances interdites en cachette des autorités de cette école. D'autre assassinent des innocents puisqu'ils n'ont aucun autre moyen d'agir. On ne leur donne pas les moyens d'agir. Et même si il existait une quelconque volonté des gouvernants, je ne sais pas comment ils pourraient faire pour débrider un peu sans causer de désastre. Je crois que seule l'unanimité serait véritablement représentative. Mais il ne faut pas se voiler la face. Il n'y aura jamais de décision prise à l'unanimité puisque les opinions divergent. Un avantage qui peut se faire inconvénient... Tous autour d'une table, ils se taperaient dessus pour une miette du gâteau d'un autre. C'est tellement plus intéressant d'en avoir plus pour soi que d'en donner aux autres ou au moins d'oeuvrer pour que les choses s'arrangent. C'est horrible de devoir se taire pour survivre. C'est à l'image du monde que nous occupons.
Encore et toujours cette rage et ce déterminisme. Comme si rien ne pouvait changer. Inutile de se leurrer. Rien ne changera jamais. Alors qu'il y a quelques heures je n'avais pas même idée de l'existence de ce garçon, je parle à présent avec lui comme si nous avions toujours fait cela. Agréable. La conversation a des tournures de philosophie de comptoir, ce qui ne m'empêche pas de l'apprécier. Lorsque le pardon arrive sur le tapis, je me rends compte que Léo est beaucoup plus tranché que moi sur la question. Si je m'obstine dans tous les cas, lui n'accorde son pardon que dans les situations les moins graves. C'est logique après tout.
– Ta conception du pardon n'est pas pour me déplaire. Elle doit éviter bien des chagrins. Mais comment savoir si ta réaction face à ce que tu considères comme une trahison n'est pas exagérée ? Sur le coup de la colère, on peut dire et faire des choses qu'une fois calmé, avec un peu de recul, on regrette amèrement. Il serait stupide de perdre un ami à cause d'une colère ou d'une réaction démesurée... Surtout que celui qui trahit ne pense pas toujours à mal lorsqu'il le fait... Serais-tu prêt à courir le risque de le blesser à ton tour alors que ses actes ont des chances de n'avoir été que maladresse ? Abandonner un ami est la chose la plus dure qui soit au monde. Affronter le regard, ne serait-ce que quelques instants, de celui que l'on laisse tomber pour essayer de mieux le rattraper, se dire qu'on ne pourra pas être là pour lui s'il en a besoin... l'amitié est au moins aussi compliquée que l'amour. À croire que nous sommes le théâtre d'émotions essentielles à notre existence destinées à nous compliquer la tâche. Un véritable ami n'est pas censé être une copie conforme. L'égoïste qui croit voir son reflet dans un ami ne connaît pas l'amitié vraie, celle qui traverse contre vents et marées toutes les épreuves et qui nous donne la force manquante à certaines entreprises. Je plains cet égoïste de ne connaître cette forme d'amour ni aucune autre. L'être aimé après tout n'est autre qu'un ami particulier.
Je ne renchéris pas sur la question des choix, me contentant d'acquiescer. Quant à cette question étrange qui me torture, Léo m'en donne une réponse, la meilleure qui soit. Écouter mon cœur. Oui... Mais est-ce que ce n'est pas un peu ne penser qu'à moi et à mon bonheur ?
– Inverse la situation. Si tu étais prisonnier de je ne sais trop quel danger et que l'autre, pour te sauver, donnait sa vie... Tu serais malheureux d'avoir causé sa perte. En même temps, si elle ne venait pas te chercher, tu en serais tout aussi malheureux, quoique tu pourrais entretenir une lueur d'espoir jusqu'à ta mort... Ah ! Cette question va finir par me rendre folle. Elle est inutile, Léo, puisque je suis incapable de ne pas agir. Pourtant, je ne peux pas m'empêcher d'y penser.
Arrive le thème du hasard. Il n'a pas ma faveur celui-là. Même si nous ne percevons pas les implications de certaines choses, il y en a forcément. Les êtres humains sont liés par une toile d'araignée entre eux. Certains points d'achoppement sont plus solides que d'autres. Mais tout est lié. De la rencontre d'un chat errant à celle de l'amour de notre vie, rien n'est du au hasard. Triste vision tout de même. Léo affirme que je lui ai fait comprendre certaines de ses erreurs. Je ris légèrement de sa révérence. C'est sans me départir de mon sourire que j'enchaîne sur le sujet.
– Je suis ravie que ma conversation t'apporte quelque chose. Pour être sincère, cet échange avec toi a déjà clarifié certaines choses.
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Sujet: Re: De découvertes en découvertes -Léo- Mer 4 Mar - 10:52 |
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Je souris toujours et rend sa révérence à Léo d'un signe de tête. La suite de la conversation retrouve des accents tristes et vidés de toute illusion.
– La perte d'un être cher est vraiment difficile à surmonter. Et traumatisante aussi. C'est dans ces moments-là que les réminiscence de bonheur sont les plus assassines. Encore un cercle vicieux. On nous intime à être heureux. Le bonheur court dans les livres, dans les films et dans l'imaginaire. Après une petite épreuve de rien du tout, ils sont heureux jusqu'à la fin des temps. Notre lot dans la réalité est nettement moins joyeux. Le bonheur nous fauche un jour pour nous abandonner ensuite. Lorsqu'il pointe de nouveau le bout de son nez, ce n'est que temporaire. Je n'appelle pas ça le bonheur. Ce serait plutôt de la torture à mes yeux. J'ai songé à l'oubliette moi aussi. Je me suis vite ravisée. Oublier ne résous rien. Cela cause encore plus de dégâts. Et si l'on ne peut pas se satisfaire du nécessaire, c'est parce que nos cerveaux sont formatés, tout simplement. Que lit-on aux enfants ? Des contes de fée emplis de joie et de bonheur. Chacun rêve, même inconsciemment, de son « Il était une fois... et ils vécurent heureux jusqu'à la fin des temps. » C'est humain. Trop humain.
Les yeux de Léo brillent lorsque je lui dis l'imaginer avec un grand rôle à jouer dans l'histoire. Certaines personnes ont un avenir important. Je crois qu'il en va ainsi pour lui. Cependant, la réponse que j'ai donné à sa question ne le satisfait pas. Il soupire. Puis il prétend qu'un jour je parviendrai à trouver ma part de paix intérieure. Ce jour-là me semble bien loin... il renchérit sur sa propre situation. Voué à tout perdre, destiné à prendre la place de son père et à laisser son aimée derrière lui. Que du bonheur en somme !
– J'espère que tu as raison pour ce qui est de mon avenir, Léo, même si cet espoir que j'entretiens est bien faible. Pour ce qui est de ton avenir, je ne t'envie pas. Il est injuste que tu sois forcé de prendre une place qui ne te convient pas. Mais je suppose que tu ne peux pas faire autrement... Lorsque l'idée d'abandonner celle que tu aimes vient à l'esprit de quelqu'un, c'est qu'il n'existe aucune échappatoire...
Je me tais, ne voulant pas le pousser à dire plus de choses qu'il ne le veut. Je me contente de constater. Il a l'air de regretter cet état de fait. Et pourtant, je doute qu'un compromis soit possible pour lui. Son regard plonge dans le mien. Un faible sourire anime son visage. Il préfèrerait ne pas savoir plutôt que de connaître sa destinée. Compréhensible puisqu'elle n'est pas du tout appréciable. Je soupire à mon tour et me laisse glisser le long du mur jusque sur le sol froid. Je ne sais pas vraiment quoi dire. Quoique...
– Si tu avais le choix, que ferais-tu ?
Une question large pour ne pas me montrer indiscrète. Je ne voudrais pas non plus remuer le couteau dans la plaie.
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Sujet: Re: De découvertes en découvertes -Léo- |
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De découvertes en découvertes -Léo- |
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