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sauvetage imprévu (William) |
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Sujet: sauvetage imprévu (William) Lun 25 Mai - 3:26 |
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C’est pas vrai ! Comment je me débrouille pour me mettre sans arrêt dans des situations pas possibles ?! Et dire que pour une fois, j’avais absolument rien demandé. C’est vrai quoi, j’étais là tranquille, assise sur une marche d’escalier quant cette bande d’abrutie de service de serpentards sont passés vers moi. Est-ce que c’est ma faute s’ils ne savent pas regarder ou ils marchent ?! Non, bien sur que non ! Ils sont tellement stupides, débiles, qu’ils ne sont pas fichus de voir quant y’a un sac posé en travers de leur chemin. Et bien évidement, y’en a eut un pour se rétamer la tronche. Comme j’ai jamais de chance, y’a fallut en plus que sa soit une équipe avec Jedusor en tête. Et alors ? Et bien, alors, je ne voulais pas faire de remarque, ni rien, j’avais le nez dans mon bouquin et j’ai fait genre « je vous ai pas vue, je n’ai pas vue non plus que quelqu’un venait de se peter la tronche a mes pieds, alors cassez vous ». Je pensais que si je ne disais rien, ils foutraient juste le camp. Non, mais c’est vrai quoi, se peter la gueule comme ça devant quelqu’un c’est humiliant, donc tant qu’a faire autant ne pas s’attarder. Enfin ça, c’est ce que toute personne normal ferait. Sauf que là c’était des serpy, par conséquent des gens sans aucunes cervelles. Sans compté que Jedusor, dans le top 10 des « je ne pense pas, j’agis » il doit figurer dans les 3 premiers. Enfin bref, au lieu de garder un minimum de dignité, cette bande de serpents c’est mit joyeusement a m’insulter. Ce n’est pas que je ne sois pas habitué, au bout de 6 ans ça devrait même plus me toucher. Je dois dire d’ailleurs qu’à ce niveau là, les verts ne se recyclent pas beaucoup. Quelqu’un devrait leur dire que « sang de bourbe, ça fait un peu déjà vue et périmé ». Enfin voilà, je n’aime pas être insulté, je n’aime pas qu’on me dérange quant je lie et puis surtout j’ai horreur des petite frappe qui au font ne savent rien de la vraie vie.
Tout aurait put très bien se passer si ces messieurs, car en plus y’avait que des mecs, avaient eut la bonne idée de s’en tenir au insultes et menaces habituel. Sauf que, et bien nan, y’a fallut qu’il y en ait un qui dérape, et voilà pourquoi maintenant je suis enfermée dans cet minuscule salle, tellement minuscule que je vois pas a quoi elle peut servir d’autre qu’a ranger des balais.
Je vous résume la situation. J’étais donc assise, je leur demandais rien, et voilà que y’en a un qui a eut la très mauvaise idée de m’attraper le bras. Il ne faut pas me toucher. Vieux reflexe de ma vie des rues. Je déteste qu’on m’attrape comme ça, qu’on essaie de me faire mal. Je refuse de plier sous la puissance musculaire d’un macaque de vert. Aussitôt mes reflexes se sont réveillés, sauf qu’autrefois j’usais de mes points pour me battre, et que maintenant c’est de ma baguette. Il n’a pas eut le temps de dire ouf le coco, qu’il était a genoux par terre en train de vomir des limaces. Je trouve que j’ai été gentille sur le cou là. Mais avec tout ça j’étais énervée, et du cou et bien, j’ai disons quelque peu égratigné la virilité de monsieur Jedusor. A l’avenir j’y réfléchirai a deux fois avant de lui dire que si son attribut masculin avait la grandeur de son cerveau, il ne devait pas satisfaire grand monde…Oui, je sais c’est franchement minable comme réflexion, et lui il n’a pas vraiment le sens de l’humour. Si j’avais dit ça a un gryffondor je mise 10 galions qu’ils se seraient défroqué au milieu de la carré pour que je constate de moi-même. Mais là ce n’est pas un rouge, c’est un vert et de surcroits un Jedusor en colère.
En tant normal voyez vous, je suis du genre a affronté, sauf que quant y’a une demi douzaine de serpy qui vous menacent de leur baguettes, et bien j’ai fait ce que toute personne sensé, et donc pas suicidaire, aurait fait. J’ai pris la fuite. Je me suis sauvé a toute jambe, j’ai détalé comme un lapin avec a mes trousses une bande de vert en furie. Non, je ne suis pas lâche. Fuir n’est pas un acte de lâcheté lorsqu’on le fait pour assurer sa survie. Et c’est exactement ce que j’ai fais. Au détour d’un couloir j’ai profité de mon avance pour m’enfiler par cette porte qu’on voit à peine, et maintenant, et bien j’attends que ces imbéciles veuillent bien circuler. Je ne crains rien, ma cachette est à peine visible. Faut vraiment savoir que y’a une pièce là pour y entrer. Je me dis qu’au bout d’un moment ils vont bien finir par se lasser non ?
Je suis là depuis une petite dizaine de minutes, l’oreille collée a la porte et j’écoute. J’entends des pas, je suis certaine que c’est eux qui approchent. Je retiens ma respiration. Avec un peu de chance, ils vont passer et ne me voyant pas, ils vont aller chercher ailleurs. J’ai l’oreille tendu, et c’est ce moment là que choisie Hayden pour se manifester
-Encore des problèmes Melissa ? -ne me fais pas la moral, j’y suis pour rien si Jedusor est un crétin et si sa bande est a son image. Pour une fois ce n’est pas de ma faute.-Tu avais besoin de l’insulter et de jeter un sort a l’un deux ? -Mais quoi ? Je devrais me laisser faire selon toi ?! Et puis, chut ! J’essaie d’écouter là tu ne vois pas ? -Si, si, je vois…oh et Melissa, ce n’est pas eux qui arrivent là. Les pas sont dans le sens opposés.
Ce n’est pas eux ? Alors c’est qui ? Il a dit dans le sens opposé ? Bon, alors soit c’est une autre équipe de vert envoyé par la première a ma recherche et qui cherche à me prendre en tenaille, soit c’est quelqu’un qui a rien à voir, et qui va foncer droit sur 6 serpentards fou furieux. Ce n’est vraiment pas de bol pour cette personne.
-Mel ? Tu vas laisser un innocent se faire massacrer ? -…Hayden, tu es vraiment exaspèrent ! Et qui te dis que c’est un innocent ? C’est peut être des autres verts ! Et puis zut a la fin, en quoi je devrais me soucier de cette personne ? -C’est plus la rue ici Mel tu sais…Un peu de solidarité te ferait pas de mal…oh, et…Ce n’est pas un vert, c’est quelqu’un de ta maison.
Et le voilà qui disparait. Génial, merci Hayden ! Dans le genre pro pour me faire culpabilisé, lui il arrive en tête de liste. Donc, y’a quelqu’un de gryffondor qui va foncer tête basse sur une demi douzaine de vert que j’ai mis en colère. Et comme c’est un rouge, c’est lui qui va prendre. Shit ! Dans la rue, j’appliquais un peu le principe du chacun pour soit, sauf que comme me l’a fait remarquer mon jumeau, ici c’est plus la rue. Vais-je laisser quelqu’un de ma maison se faire massacrer a cause des mes conneries ? Bhin, si je disais « oui » sa ferait sans doute un peu serpentard. Donc, on va dire non. Je ne veux rien avoir de commun avec ces créatures ignobles.
Allez, mission sauvetage enclenché. J’écoute les pas qui se rapprochent, encore un peu, oui…là..Sa y’est il passe devant la porte. Je ne lui laisse pas le temps de réagir à mon collègue de maisonnée. J’entrouvre la porte, je le saisie par le bras, je lui fourre ma main devant la bouche, et je l’attire a l’intérieur de la pièce. Ouai, je l’ai bâillonné, je ne voulais pas qu’il se mette à crier. J’espère il ne va pas me mordre, sinon je lui en colle une. Nan, je ne suis pas violente T-T Ou avez-vous été cherché ça ? J’ai refermé la porte sur nous deux. Je tiens toujours fermement mon inconnu, qui n’en est pas vraiment un après analyse.
En deux cous d’œil, j’ai remis un nom sur le gryffondor. William Allen, pensez donc, il est connu comme le loup blanc chez nous. Personnellement, je lui ai jamais beaucoup parlé, m’enfin je parle avec personne, donc ce n’est pas vraiment une référence. Enfin bref, donc je ne lui ai jamais beaucoup parlé, mais par conte qu’est ce que j’ai put entendre parler de lui. Je suis pas du genre a écouter les ragots ni même a les diffuser, mais c’est très difficile de vivre dans la salle commune des gryffondors sans jamais faire attention a ce qui se dit au sujet du jeune homme ici présent. La seule chose que je pense là, c’est que j’ai drôlement bien fait de lui fiche ma main devant la bouche. Nan, parce que si je ne suis pas du genre a écouter ce qui se dit, je suis tout de même capable de vous dire que William Allen a une sacré voix, et qu’en général quant on l’entend, c’est tout simplement parce que le monsieur est un sacré gueulard. Je ne suis d’ailleurs pas certaine qu’on ait déjà passé une seule journée chez les rouges, sans entendre sa douce mélodie. Et pour couronner le tout, il ne fait jamais ça tout seul, non il le fait toujours avec James Potter. Quoi que…Maintenant que j’y pense ça fait quelques jours que je ne l’ai pas entendu. D’ailleurs, je le vois de moins en moins en la compagnie de James. Aurait-il de l’orage dans l’air ? Enfin, je me demande ça mais quelque part ce n’est pas mes affaires. Ho, et puis il est peu être temps que je libère monsieur « je ne parle pas, je hurle », je ne voudrais surtout pas m’attirer ses foudres. Déjà que j’ai eut droit a celle de Jedusor, un a la fois c’est plus que suffisant.
Donc, je lui lâche enfin le bras et doucement je libère sa bouche. Avant que l’idée ne lui vienne de se mettre à me crier dessus et donc d’ameuter tout le château, et par conséquent les verts qui me pourchassent je me lance, sans respirer, dans une explication
-Je suis désolée, je n’avais pas le choix. Si tu voulais bien ne pas me crier dessus pour t’avoir sauté dessus, je t’en serais infiniment reconnaissante. Il se trouve que j’ai eut quelque mots avec des verts, dont Jedusor, et vois tu maintenant ils me courent après. Et le truc c’est que toi là tu leur fonçais dessus. Donc je me suis dis que vue que t’es gryffondor aussi, et bien comme ils sont très énervés, ils auraient certainement trouvé amusant de se passer les nerfs sur toi a défaut de me trouver moi. Donc, je me suis dis que ça serait pas sympa de te laisser affronter ces idiots a cause de moi. D’où la raison pour laquelle je t’ai quelque peu sauté dessus, et d’où la raison aussi pour laquelle ça serait super que tu ne cries pas, du moins pas maintenant, parce que j’ai aucune envie de revoir leur sales têtes de serpents pour le moment.
Je ne suis pas du genre à sourire beaucoup, m’enfin là histoire de paraitre un minimum sociable, je lui fais quant même un petit sourire en coin. J’ose espérer qu’il ne va pas le prendre mal, j’ai jamais voulu dire que face au 6 autres crétins il ne ferait pas le poids, et j’espère il ne va pas interpréter mon geste secourable dans ce sens là. Histoire de briser la glace, j’enchaine
-Au faites, moi c’est Melissa Ashwood. Et toi, tu es William Allen n’est ce pas ? Difficile de ne pas te connaitre, même en portant des caches oreilles, je suis persuadée qu’on entendrait tout de même parler de toi. M’enfin ce n’est pas un reproche, juste une constatation. Après tout , mieux vaut être connu parce qu’on a une forte tête, que l’être parce qu’on a mit la moitié des filles de Poudlard dans son lit, comme Malefoy par exemple. Enfin bref, si tu veux sortir, je te retiens pas contre ton gré, mais si tu veux rester y’a aucun problème non plus. Mais tu allais surement quelque part de précis avant que je t’attire là dedans ? Si t’avais rendez vous avec ta petite amie, je comprendrais qu’il faille que tu sortes rapidement de là.
Bah quoi ? Je vous l’ai dit, je n’écoute pas vraiment les rumeurs, comment voulez vous que je sache s’il a une copine ou pas ? Et mignon comme il est, y’a fort peu de chance pour qu’il pointe au bureau du célibat.
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Sujet: Re: sauvetage imprévu (William) Mer 27 Mai - 17:20 |
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William venait de sortir des cachots. Il avait décidé d'être de bonne humeur aujourd'hui. Pari assez difficile quand on connaissait Will, qu'il s'était lancé avec James suite à la discussion morbide qu'il eut avec le rouge, à la Cabane Hurlante. Et dès ce matin, ce fut difficile de garder sa bonne humeur...
Des serpentards avaient préparés une belle blague. Ceux-ci avaient cachés sa valise tout en haut d'une colonne, dans le Hall. Et le temps de transporter ses affaires des cachots à l'entrée du château, ceux-ci avaient laissés tombés plusieurs objets au passage. William se réveilla donc, ses livres, ses encres, ses plumes et autres, éparpillés entre les cachots et la Hall.
Crétins. M'enfin, on ne pouvait pas en attendre mieux d'un vert.Il avait passé la matinée à rassembler ses affaires, supportant avec une bien grande peine, les sarcasmes de Jedusort qui finit par lui demander, le sourire aux lèvres, s'il avait perdu quelque chose. Crétin. Et c'était de trop, douze secondes. Il avait tenu douze malheureusement secondes à se dire de rester calme, mais après quoi, il avait sortit sortit sa baguette, dans l'espoir de voir la langue fourchue de Jedusort se coller mystérieusement à son palais.
A ce moment précis, par un simple hasard, mais injuste, Jedusort s'était décalé, le sortilège avait touché Malfoy. Bon. C'était déjà pas si mal. Comme aux fléchettes, il avait pas visé dans le mille, mais s'en était rapproché. Enfin, l'exploit était également dans le faite que la surprise était totale. Jedusort n'avait pas eut le temps de lever sa baguette, et c'était bien la première fois que William le devançait.
Bon, après, si, d'accord, il l'avait sortit pour venger son camarade, mais il l'avait rate, Will avait utilisé juste à temps le charme du bouclier, assez puissant, chance ou pas, il s'était globalement bien débrouillé.
Après quoi, il avait vagabondé dans les couloirs, évitant de retourner aux cachots. Tant pis pour sa valise, fraîchement rangée, si cette fois, elle prenait feu, il aurait enfin une bonne excuse pour ne pas faire ses devoirs. D'ailleurs à ce niveau, il état à la traîne, mais ses professeurs, du moins certains restaient indulgents, apprenant sa punition. Déjà trois devoirs qu'il n'avait pas fait, encore un est gryffondor risquait de perdre des points... en plus de ceux perdus par James...
Le voilà donc qui marchait tranquillement les yeux rivés vers ses pieds, ses mains dans ses poches, sans regarder où il allait. Sa cape de rouge avec le blason qui n'allait pas avec... ne manquait plus que l'écharpe des serdaigles et l'uniforme des jaunes et William aurait l'air d'un clown...
Il ne comprit pas vraiment se qui sa passa par la suite, encore trop dans ses pensées. Mais une rouge l'attrapa au passage et le fourra dans un placard à balais.
Il s'apprêta à demander des explications mais elle se justifia la première. Il le va les yeux au plafond lorsqu'elle le pria de ne pas crier. Voyons, comme si William en avait l'habitude, non, non, jamais il ne ferait ça ! Et bizarrement, crier n'était pas la première chose qui lui était venu à l'esprit lorsqu'elle l'avait empoigné.
- Si je veux bien ? Si je veux bien ?!!! Hem... ok, je veux bien. Ah... bin alors t'as bien fait de m'arrêter et moi, bien fait de me tairee. Oh, oui, très amusant, en effet, c'est pour ça que je l'évites depuis ce matin. Moi aussi, je ne suis ne me suis pas montré très compréhensible avec Jedusort. Ouais, ouais, bien sûr. Je Je ne cris pas ! On va sagement attendre qu'ils quittent l'endroit pour sortir, ok ?
La rouge s'essaye un sourire, auquel William répond. Déjà qu'elle le prennait pour une grande gueulle, inutile d'agraver son cas avec son asssociabilitée.
- Eh bien, enchanté. C'est dignue ça, tu connais déjà mon nom et moi pas le tien. Mélissa ? Ah, ok. C'est vrai... Radio Potin s'occupe de ma réputation... j'avais presque oublié...
William se met alors à ricanner. Malfoy devient tellement ridicule vue sous cet angle. Il ricanne aussi de la tête qu'avais le tête, sentant, mystérieursement, sa langue se coller contre son palais.
- Excuses-moi. Non, non, je... vabagondais, sans but précis, tu vois ? Q... quoi ? Ma petite a... tu plaisantes, pas vrai ? T'essayes de me faire marcher, là ? Je n'ai pas de petite amie.... enfin... plus...
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Sujet: Re: sauvetage imprévu (William) Jeu 28 Mai - 2:34 |
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L’espace d’un instant, je crois que j’ai retenu ma respiration. Quant il a commencé à enchainer ses « si je veux bien ?!! » J’ai bien cru qu’il allait tout bonnement me montrer que justement, non il ne voulait pas, et se mettre à faire ce que je lui avais dit de ne pas faire. Mais finalement non, ouf, je pouvais enfin reprendre ma respiration. Il c’était montré assez compréhensif, non pas que je pensais le contraire, mais simplement je sais que moi, a sa place, si quelqu’un m’avait sauté dessus comme ça, j’aurais pas du tout bien réagit. En faite, la personne aurait même pas eut le temps de m’expliquer quoi que se soit, elle se serait retrouver avec ma baguette entre les deux yeux. Fort heureusement, William semble être un tantinet plus diplomate que moi. Comme quoi, savoir parler et résumé rapidement les choses, ça peut sauver une vie.
Je retiens de justesse un ricanement lorsqu’il m’avoue que lui aussi c’est quelque peu laissé aller avec Jedusor. Ce vert est véritablement un cauchemar, pire que ça même. Partout ou il passe, il doit donner envie au gens de se passer leur colère sur lui. La preuve en est, nous voilà déjà deux à l’avoir fait dans la même journée. Ceci étant, dans mon cas, ce n’est pas moi qui ai cherché. Dans le cas de William, je ne peux pas dire. M’enfin, je serais tout de même étonné que quelqu’un ayant une once de bon sens s’amuse à taquiner le vert en question. A moins de vouloir mourir ? Peut être bien que mon collègue de maison est suicidaire ? En faite, j’en sais rien. A part son nom, son prénom et sa mauvaise habitude de crier, je connais pas grand-chose de lui. Oh, évidement, je pourrais me fier à ce que j’ai entendu à son sujet. Mais si je faisais ça, déjà de un je fuirais certainement de ce placard et tant pis si je tombe sur les verts et de deux je ne vaudrais pas mieux que les gens qui ont rien de mieux a faire que de colporter des rumeurs. Et sur ce dernier point, c’est totalement hors de propos.
-Oui, n’est ce pas ? Je me suis dis que ça serait pas sympathique de laisser quelqu’un sensé appartenir a ma seconde famille se faire molester par une bande de serpy, même si la bande en question ne brille que par son absence total de cerveau. Tu te rends compte ? Ils sont 6, et on ne trouve même pas un tout petit neurone dans cette équipe. C’est assez pitoyable. Enfin bref. Oh, ainsi tu avais déjà attisé les feux ce matin ? Pas étonnant alors qu’il soit aussi agressif maintenant. Ceci étant, j’imagine que toi au moins tu n’as pas commis l’acte impardonnable. Disons que j’ai quelque peu égratigné la virilité du maitre des serpentards. On ne peut pas dire que je regrette ce que je lui ai dit, juste que j’aurais dut songer a pas le faire alors qu’il était avec sa meute. Mais peut importe. Non, tu ne crie pas et j’avoue que je t’en remercie, bien que finalement cela soit autant pour toi que pour moi que tu es la bonne idée de ne pas le faire. Sagement ? Alors là, il va falloir vérifier pour voir si y’a pas un dictionnaire qui se ballade dans ce placard, parce que je crains fort de ne pas connaitre le sens de ce mot.
J’éclate de rire, enfin du moins un rire discret. Bien sur que je sais ce que « sage » veut dire, mais c’est juste que ce mot là ne colle pas vraiment a ma personnalité. Je ne suis pas du genre a porter une auréole. D’ordinaire, je me débats régulièrement au milieu d’une marre de problèmes, et plus de la moitié du temps, ce sont des problèmes que je me suis moi-même attiré comme une grande. Ne pas se laisser marcher sur les pieds n’a pas forcement que des avantages. A son tour il me fait un sourire. Un point partout, il n’est visiblement pas plus habitué que moi à ce genre de démonstration.
Je ne suis pas étonnée qu’il ne sache pas mon nom. Déjà nous ne sommes pas dans la même année, et ensuite je suis plus du genre a observé plutôt qu’a être vue. C’est mon coté mystérieux. Le pauvre a l’air blasé de voir que tout le monde le connait. Pourtant, y’a un tat de facteur qui sont à prendre en compte pour expliquer sa célébrité. Mais ceci étant, je dois dire que je n’aime pas trop être assimilé a ce qu’il appel « radio potin »
-ravie également de te connaitre, ou plutôt de pouvoir te parler. Ce n’est pas étonnant que tu saches pas mon nom, bien que j’aie été répartie la même année que toi, je suis en 7 Emme année. Et, on va dire que je ne suis pas très…oui, on peut dire que je ne suis pas très sociable. Oh, ce n’est pas que je n’aie pas d’amis non, mais c’est juste que je suis de nature discrète. Je préfère voir plutôt qu’être vue. Radio Potin ? Et bien, je te mentirai pas en disant que j’ai jamais rien entendu a ton sujet, mais en faite les potins ce n’est pas tellement ma tasse de thé. Tu vois, l’ennuie avec les Potins c’est que faut faire le trie, et moi je n’ai pas tellement de temps à accorder a ce genre d’idiotie. Donc, quant j’entends un truc en faite je m’en fiche…Sauf si c’est un truc de mal sur quelqu’un que j’apprécie. Là, la personne qui répand la rumeur vraie ou fausse, elle a intérêt à courir très vite, parce que je suis sans pitié. Les ragots, les rumeurs, oui comme tout le monde je les écoute, mais après j’en fais pas ma vie. Moi, si je veux connaitre la version des fais je vais directement a la source. Enfin voilà, donc non ce n’est pas vraiment par radio potin que j’ai connu ton nom et que je connais certaine de tes petites manies. Je t’ai tout simplement observé dans notre salle commune. Alors pour commencer tu traines souvent avec James Potter, et lui dans le genre discret on ne peut pas dire qu’il soit champion, ensuite toi-même quant t’as un truc qui va pas tu as tendance à t’exprimer de manière assez explosive et pour finir de la première année a la 7eme, il n’y a pas un élève qui ignore ton nom. Pourquoi ? Mais tout simplement William parce que on l’entend a tout les coins de couloirs…Après sur ce dernier point, ok ça fait partie de « radio Potin », sauf que dans mon cas, je ne retiens pas franchement ce que t’ais sensé avoir fait ou pas, mais par contre je retiens qu’une fois encore on a essayé de me refourguer des indics sur William Allen. C’est aussi simple que ça.
Ça doit pas être marrant d’être le centre d’intérêt de la majorité des commères de ce château. D’ailleurs je me demande bien comment il a fait pour en arriver là. Sans doute que si je les avais écouté un peu plus les rumeurs j’aurais la réponse, mais a dire vrai ce n’est pas tellement mes oignons. Et puis ce n’est pas comme ci là on était réuni volontairement pour papoter joyeusement. Non, on est juste là pour échapper a des crétins, ce n’est pas la même chose. Vraisemblablement, il apprécie ma vision des choses sur la cas Malfoy. Et bien, j’en suis heureuse, parce que je n’aurais pas voulu partager mon placard avec un admirateur de ce bouffon bouffé par ses hormones. Il a l’air surpris que je sache pas qu’il a plus de petite amie…je vois pas ce qui a de surprenant là dedans, je sais même pas qui était sa petite amie…Enfin, si d’après les rumeurs elle s’appelait Winter, mais une fois encore c’est que des rumeurs, et si sa se trouve c’est pas du tout ça.
-Oui, je vois. Tu te baladais dans l’espoir d’être un peu tranquille, et malheureusement tu es tombé sur la seule fille capable de dire des trucs impossible à Jedusor. Et bien non, je ne plaisantais pas vraiment. Je me disais qu’attendu que tu es plutôt agréable a regarder, tu devais forcement avoir quelqu’un dans ta vie…c’est si étonnant que ça de voir que pour une fois quelqu’un ne sait pas ta vie privée ? Je te l’ai dit, je ne me fie jamais a ce que je peux entendre. Ceci étant, je suis navrée d’avoir remué le couteau dans la plaie. Je ne pouvais pas deviner que tu venais de subir une déception amoureuse. C’est elle ou c’est toi ? Bien que cela ne me regarde pas vraiment. Tu sais William, il y a beaucoup de chose que je pourrais savoir de toi si je m’intéressais a ce que les autres dise, mais la différence c’est que moi je préfère les apprendre directement de toi.
Ne jamais se fier aux apparences…heu…tien en parlant d’apparence, il va falloir qu’il m’explique quelque chose là.
-Will ? Tu permets que je t’appel Will ou c’est réservé simplement aux amis ? Ceci étant, me demande pas de t’appeler Allen, mis a part pour les serpy, je trouve idiot de s’appeler par nos nom de famille. Si on nous a donné un prénom, ce n’est pas pour rien tout de même. Oui, donc je disais, Will, tu veux bien m’expliquer une petite chose ? C’est juste que…Et bien je sais que t’essaie de faire en sorte que Jedusor ne te trouve pas, mais permet moi de te dire qu’aborder un blason de serpentard sur ta cape de gryffondor c’est pas franchement du plus discret qu’il soit. Sans compté que c’est complètement immonde et contre nature. C’était un parie avec James ? Non parce que si c’est ça je comprendrais mieux, il passe son temps à faire des paris complètement dingue celui là. Ou alors t’essaie de faire passer un message du genre « vous fiez pas aux apparences, je suis un gryffondor mais j’ai un caractère digne de celui d’un serpentard » ? Sauf que ça, t’a pas besoin de le montrer, je crois que tout le monde le sait déjà non ?
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Sujet: Re: sauvetage imprévu (William) Ven 26 Juin - 13:24 |
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Il y eut un moment de suspens. William allait-il se calmer ? En voilà une bonne, de question. Et enfin, la rouge reprit sa respiration, il était calmé. Après tout, n'importe qui aurait hurlé si quelqu'un l'avait attrapé comme ça... hem... en faite surtout William. Le rouge ricana. Sa camarade allait entrer dans le cercle. Qui sait ? Elle pourrait leur être utile à James et lui, lors de leur prochaine connerie... vu qu'ils ont sacré réputation en tant que fouteur de troubles, une jeune rouge les aiderait peut-être ?
- Haha ha ! 6 pour 1 neuronne !! Rah mais non, moi j'ai rien attisé du tout ! Il l'a cherché, c'est partit tout seul, c'est pas moi, hein ? Vraiment ? Et qu'est-ce que c'est l'impardonnable pour Jedusort ? Non, c'est vrai ? Qu'est-ce que tu lui as fais ? Eh bien... disons plutôt... discrètement, sans faire de bruits.
William l'écouta. Et la discussion n'était du genre à le rendre d'une meilleur humeur. D'après la rouge, il devenait pour certains une bête de foire sur laquelle on pouvait tout balancer. Et ça, le rouge, ne le supportait pas. Il ne s'énerva pas pour autant. Sa camarade n'avait rien fait de mal après tout. Et comme à chaque fois, il prit ceci avec ironie.
- Je vois... Eh bien je suis très heureux que tu ne fasses pas partie de ses personnes dans quel cas je t'aurais déjà pousser vers l'autre crétin, dehors. Mais bon hein, que veux-tu ? Des commères, ça court le château, visiblement... faudra envisager une lois pour limiter leur reproduction...
William ricane de nouveau. Bientôt ce placard sera le souvenir de l'association "Malfoy bouffé par ses hormones" et "Jedusort, roi des crétins". Faudra demander la participation de James aussi, plus on est de fous, plus on rie !
- Mais non mais hem... c'est un peu compliqué. Ah, nan, nan, pas grave, pas grave. C'est... de hein ? Bah c'est elle ! C'est tout ça faute, évidemment, moi j'ai encore rien fait, non, non. Rha mais ça j'en doute pas que certains en savent beaucoup trop à mon sujet.
William était en effet têtu. Nan, pire que ça, il était buté.
- De hein ? Oui, oui, Will. Oui qu'est-ce qu'y a ?
Le rouge baissa les yeux vers son blason. Il avait complètement oublié. Il le décrocha de sa cape, pensif, sans avoir répondu aux questions de sa camarade. Puis, il le jeta dans un coin du placard. Il n'aurait plus qu'à dire l'avoir perdu et voilà... sauf si Miller trouvait un nouveau blason...
- Non. Non, c'est pas ça. Même si t'as raison, James et moi on a l'habitude de faire des paris de cons, mais bon...
William ne répondit pas à l'accusation. Depuis le temps qu'il l'entendait ça, qu'il était rouge et vert, moitié, moitié, il ne trouvait plus rien à répliquer maintenant.
- J'ai été collé. Une semaine. Ouaip, c'est rien une colle, même d'une semaine, mais une colle d'une semaine, chez les verts, dans leur salle commune, à leur table et tout comme eux, jusqu'au blason, bah c'est quelque chose ! Pas rien...
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Sujet: Re: sauvetage imprévu (William) Dim 28 Juin - 23:26 |
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C’est étrange, il y a quelques secondes j’avais peur qu’il ne se mette à hurler et voilà que maintenant nous discutons tranquillement sur les points communs qui nous ont réunis dans ce placard. William me semble très différent de tout ce qui se raconte à son sujet, finalement je suis bien contente de ne pas être ce genre de fille qui croit tout ce qui se dit. Je me retiens de justesse de pouffer de rire lorsqu’il assure ne pas être le responsable de la mauvaise humeur de Jedusor. Au fond, peut être bien qu’il ne l’est pas. Si on y regarde bien, le vert à besoin de personne pour être d’une humeur de Troll, il y arrive très bien tout seul. J’imagine qu’a force de chercher des noises a tout le monde et de récolter les fruits de ce qu’il sème, ce serpentard n’a plus la moindre chance de se lever le matin avec le sourire. C’est triste pour lui mais heureux pour nous tous, au moins on a toujours quelqu’un sur qui déverser sa hargne en cas de besoin.
A défaut de pouvoir rire, vu que je ne veux pas que les autres là dehors nous entendent, je lui livre un grand sourire.
-Haha, mais moi tu sais ce qui m’inquiète dans tout ça ? C’est de savoir a qui ils ont bien put le voler ce neurone, parce qu’on est bien d’accord ça peut absolument pas appartenir a l’un d’entre eux. En même temps, c’est de notoriété que Jedusor cherche toujours les ennuis. C’est son passe temps favoris a ce pauvre type, il jette les étincelles et ensuite il joue l’étonné quand le feu se déchaine. Il croit quoi ? Qu’on est tous ses petits larbins, prés à le servir ? Merlin, qu’est ce qu’il peut m’énervé lui ! L’impardonnable pour Jedusor ? Bah en dehors du fait d’exister, parce que je pense qu’il arrive toujours pas a ce faire à l’idée que des gens comme toi et moi pouvons exister dans le même monde que le sien, l’impardonnable c’est le rabaisser. Ça c’est un truc qu’il aime pas du tout, surtout quant tu le fais devant les autres. Mais ce n’est pas de ma faute, c’est sortie tout seul. Et puis c’est lui qui avait commencé a m’insulté, tout ça parce qu’un de ses copains c’est pris les pieds dans mon sac et c’est écraser le museau a mes pieds. Enfin bref, je lui ai juste dit que « si son attribut masculin avait la grandeur de son cerveau, il ne devait pas satisfaire grand monde ». Je sais, c’est le genre de truc qu’aucun mec a envie d’entendre et encore moins lui…Mais bon j’étais énervé et…Enfin voilà quoi…Je ne suis pas tarée, je te rassure, je suis parfaitement consciente que faut être dingue pour s’attaqué a lui, surtout en étant seule, mais ça a été plus fort que moi…mais passons, on me refera pas, je dis toujours ce que je pense ! Et toi, tu lui avais fait quoi au faite ?
Pour preuve que je ne suis pas comme toutes les autres filles, je n’ai aucune honte à avouer les propos que j’ai tenu à Jedusor. Pourtant William est également un mec et je m’attends pas à le voir réellement apprécié mes paroles. Notre discussion prenait des allures bien étang, et ce devait vraiment être une des rares fois ou je pus voir mon partenaire de parlotte rester calme. Se savoir au cœur de toutes les discutions ne devaient pas tellement le ravir. Parfois, je ne pouvais pas m’empêcher de me dire qu’il avait surement envie juste une journée d’être monsieur tout le monde. Je ne suis pas du genre a m’apitoyer sur les autres, je pars du principe que chacun a ses problèmes et qu’on n’a nullement besoin de porter en plus ceux des autres.
Discrètement, je bouge pour pouvoir le fixer dans les yeux. Son ironie ne m’a pas échappé, et je prends le partie de continuer sur la lancé
-Nan, tenté serait certainement le mot plus approprié a la chose mon cher. Oui, tu as dis « je t’aurais déjà poussé vers l’autre crétin » et moi je dis qu’en faites tu aurais « tenter de me poussé vers l’autre crétin ». Vois tu, je ne sais pas à quoi tu es habitué, mais personnellement je ne suis pas du genre à me laisser faire. Si tu avais essayé de me pousser dehors, j’aurais résisté et il est fort probable que nous aurions tout deux finis dehors. Si moi je ne me fie pas à ce qui se raconte, tu devrais essayer de ne pas te fier aux apparences. J’ai l’air fluette et inoffensive n’est ce pas ? Mais en vérité, je suis terriblement redoutable et je ne parle pas d’un point de vue magique. Oh les commères, je ne pense pas qu’on puisse un jour les arrêter, c’est inscrit dans leur gènes ces choses là. Mais au final une commère n’a de puissance que l’importance que tu donnes a ce qu’elle raconte. Plus tu lutte, plus tu te défends contre ce qu’elle dit et plus les autres sont convaincus qu’elle a raison. Par contre, si tu l’ignores si tu fais comme si rien ne t’atteignait, alors les autres ce pausent des questions. C’est ce qui s’appel joué avec les apparences. Regarde James, on a toujours l’impression qu’il n’a honte de rien. Je le connais pas beaucoup, mais quant je vous regarde dans la salle commune tu sais ce que je vois ? Lui, qui a complètement confidence en lui, qui ne se laisse jamais démonté, qui se rie de tout…Et a coté…Et bien, il y a toi…Et je peux te dire que chaque fois que mon regard c’est attardé sur toi j’ai eut l’impression de voir quelqu’un rongé par un tat de question, quelqu’un de perdu. Je te l’ai dit, William Allen, je suis quelqu’un qui observe beaucoup, même si on ne me voit pas. Tu veux un avis ? Y’a pas que la reproduction des commères qu’il faudrait limiter, celle des serpentards en général aussi.
Le fait que je lui parle avec détachement, sur le ton banal de la conversation prouve que je ne suis en aucun cas en train de porter un jugement sur sa personne. Je lui indique simplement ce que j’ai remarqué, mais je n’exclue pas le fait de pouvoir me tromper. Il y a en lui quelque chose qui me fait penser à moi, quelque chose d’a la fois semblable et différent. C’est peut être cette façon d’être sans arrêt sur ses gardes, ou bien autre chose. Je ne sais pas vraiment. A sa façon de se défendre, je détecte qu’il y a anguille sous roche. Mais je ne suis pas là pour le faire se confesser ou bien pour l’importuner. Je me contente d’hausser les épaules
-A-t-on déjà vue des histoires d’amour simple ? Y’a qu’a regarder Romeo et Juliette ou Tristan et Iseult ou encore Paris et Helene de Troie. Non, vraiment l’amour ça n’a rien de simple. C’est doux et amer à la fois. C’est merveilleux et cruel en même temps. Aussi idiot que va te paraitre ce que je vais te dire, il y a une chose, une seule que j’envie au serpentard. C’est leur capacité a ne jamais aimé personne. Aimé, c’est fatalement souffrir non ? Et vue l’amertume avec laquelle tu affirme que votre rupture est de sa faute, je crois pouvoir dire que tu lui en veux terriblement. Will, les autres tu t’en fiches ! Ils peuvent bien dire ou penser ce qu’ils veulent c’est ta vie non ? Le truc que tu n’as pas compris c’est que les autres PENSENT savoir un tat de chose à ton sujet, mais combien sont vraies ? Les autres ne savent que ce que tu veux bien leur montrer Will, et si tu veux que leur regard se tournent vers quelqu’un d’autre il te suffit de faire en sorte de leur donné un autre os a rongé. Hey, qui a dit que la manipulation était un affaire de serpentard ? Sauf que contrairement a eux, on ne s’en sert certainement pas à mauvais escient, juste en cas d’urgence.
Je lui adresse un clin d’œil complice. Au moment où il m’autorise de l’appeler Will je lui adresse un signe de tête en guise de merci. Appeler quelqu’un par son diminutif le fait entré si ce n’est dans les rangs de vos amis, au moins dans celui de vos connaissances agréables. Il ne me viendrait pas à l’idée d’appeler quelqu’un que je n’apprécie pas plus que ça par son petit nom. Ce serait un peu comme dire « ma chérie » à une fille que l’on déteste. Totalement hypocrite.
Je l’observe baisser son regard vers le blason immonde et l’arraché. Apparemment, il ne le porte pas par jeu, mais par obligation. Pauvre de lui, si j’étais un tantinet plus sentimental j’éprouverais certainement un brin de pitié. D’ailleurs, mon jumeau ne se prive pas de me le rappeler. Il vient d’apparaitre au coté de William, qui bien sur ne peut pas le voir. *-tu pourrais quant même lui dire un mot gentil ! Une semaine chez les verts, tu imagines le calvaire ? -Et pourquoi je devrais être gentille ? Je lui ai déjà évité de rentrer en plein dans Jedusor c’est déjà pas mal non ? -Tu es désespérantes Mel’…*
Je lève les yeux au ciel, comme importuné. Non, je ne suis pas désespérante, oui je suis humaine. Mais est ce que je dois pour autant porter sur mes épaules toutes la misère du monde ?
-Et toi tu es…
Je m’arrête en me rendant compte que je viens de parler à voix haute. Je pince les lèvres
-hahem, désolée..je…heu…je pensais à voix haute…
Les gryffondors mentent mal me soufflent une voix dans ma tête. Bah Ouai, peut être que je mens mal, mais qu’est ce que je pourrais lui dire d’autre comme excuse hein ? Je me vois bien lui dire « oh, je parlais juste a mon jumeau, qui est mort, mais avec qui je communique ». Si j’avais envie qu’il pense que je suis folle, c’est certainement ce que je lui dirais. Mais j’en ai pas envie justement. Je reviens donc à notre sujet de conversation. Je mens certes mal, mais je suis habile pour détourner les choses.
-Une semaine chez les verts ? Waouh, alors ça c’est la punition la plus cruelle que j’ai jamais entendu ! Et tu as fais quoi pour mériter un tel châtiment ? Nan, parce que pour écoper d’un truc comme ça, j’imagine que t’as tué personne mais presque. Je te demande pas comment c’est chez eux, c’est forcement un cauchemar. Surtout pour un né moldu. Même si je n’écoute pas les rumeurs, j’ai remarqué que lorsqu’on parlait de toi, on faisait aussi beaucoup allusion à Winster. La préfète des serpentards. Attendu que je ne suis pas née de la dernière pluie, je suppose que c’est elle la fameuse fille qui a commis l’erreur de sa vie en te laissant tomber. Et par conséquent, ça doit être difficile de cohabiter avec elle. Ce qui m’amène a te posé une question, mais tu n’es pas obligé d’y répondre, pourquoi elle ? Je veux dire, pourquoi es tu sortie avec une serpentard alors que tout le monde sait que comme plus de la moitié des gryffondor tu détestes cette maison ? Et puis surtout pourquoi elle, alors qu’un tat d’autre fille aurait envie d’être avec toi. Bah quoi ? Me regarde pas, comme ça, je sais très bien que tu sais que tu es mignon, alors ne fais pas l’innocent.
Je secoue la tête, je ne veux pas jouer ma curieuse ou quoi que ce soit. Simplement, je me dis que si je veux perdre mon étiquette d’anti social et essayé de me faire un nouvel ami, je dois déjà réussir à le comprendre un minimum.
-ha, et j’approuve James et toi, vous faites vraiment des paris très étranges. Mais parfois c’est marrant. Surtout quant James les raconte d’ailleurs. Bon sang, il fait chaud là dedans ! Attend un seconde, ne bouge pas s’il te plait.
Je me permets un léger rire discret. Je le trouve plutôt sympathique finalement et je suis heureuse de ne pas m’en être tenue à mes premières impressions. Essayant de bouger avec le plus de discrétion possible, prenant appuie sur l’épaule de Will, j’arrive à me défaire de ma cape. Avec ça en moins, j’ai déjà beaucoup moins chaud.
-Voilà, merci. Tu sais qu’en 7 ans je n’avais jamais remarqué ce placard dans lequel on est ? C’est fou non ?
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Sujet: Re: sauvetage imprévu (William) |
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sauvetage imprévu (William) |
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