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Pour un moment de solitude Pv Lind' |
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Sujet: Pour un moment de solitude Pv Lind' Dim 22 Mar - 0:14 |
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Un né Moldu... à Serpentard ? Qui l’aurait crut ? Enfin c’était surtout depuis que Miss Miller avait décidé de s’occuper de leur cas que tout devenait possible à Poudlard. Bienvenue dans le joyeux Bordel, école de sorcellerie renommé. Ironique, William eut un maigre sourire.
Il n’avait pas dormit de la nuit, il était resté assis contre son oreiller pendant plus d’une quinzaine d’heures maintenant. Tous les verts avaient dus descendre manger, ou même aller en cours, mais lui était trop déprimé pour se lever. Il espérait simplement qu’Elisabeth ne prendrait pas à sa place. Depuis le début de leur relation, il avait lui causé bien plus d’ennuis qu’il n’était possible pour une seule personne, mais depuis longtemps, tout devenait possible au château.
Ses affaires avaient toutes étaient déposées autour de son lit, mais il n’y avait même pas touché. Il portait toujours sa chemise blanche et son pantalon noir, sa cape verte avait été abandonnée dans un coin de la pièce, mais où il se fichait vraiment de le savoir. Un coup d’un vert, peut-être ? Tant mieux, porter les couleurs d’Elisabeth le dégoûtait plus que tout.
Prit par une soudaine envie, il ouvrit à la volée sa valise et dérangea dans tous les sens son contenu pour trouver son paquet de cigarettes. C’était le moment. Il descendit la fumer dans la salle commune. Mieux valait ici que dormir dans une pièce qui empeste le tabac. Comment allait-il tenir une semaine sans ? C’était une question de vie ou de mort, où il avait bien put le mettre ? Il fallait être fou, et vouloir sa mort pour le coller à Serpentard... un né Moldu... c’était bien la première fois.
Il en porta une à ses lèvres, l’allumant d’un coup de baguette, c’était parfois plus pratique que le vieux briquet de son père. Il inspira à pleins poumons son contenu. Puis souffla, de la fumée sortit de sa bouche. L’odeur familière et déstressante du tabac le calma. Il tapa son oreiller pour avoir meilleure place.
C’est pas vrai, tu vas pas t’y remettre ? Ce truc là te bouffe tes poumons !
*Une seule et j’arrêtes...*
Il inspira puis souffla plusieurs fois pour après tendre la main et en prendre une seconde pour l’allumer.
Tu sais te tenir à tes promesses ? Arrêtes ça tout de suite !
*Je vais crever chez les verts, laisse-moi au moins finir mon dernier paquet avant de mourir...*
Tu me fais quoi là ? Une dépression ? T’as un sérieux problème, faut que tu dormes, tu sais même plus aligner deux mots sans dire d’idioties
Il toussa bruyamment, un morceau lui passait sur les bronches. Il se redressa pour reprendre sa respiration. Il venait à peine de commencer sa troisième, se serait du gâchis que de ne pas la finir.
C’est ça oui !! Tu vas crever mais tu sais de quoi ?! Et ce sera pas de la faute des verts mais de tes cigarettes de Moldus !
Il s’aperçut qu’à présent la pièce était parfumée au tabac. Toussotant encore, il se releva. Puis zut, leur salle co' n’avait aucune fenêtre pour aérer et il ne connaissait aucun sort qui puisse l’aider. Il se contenta de fourrer son paquet dans sa valise en vrac, qu’il fit glisser sous son lit d’un coup de pied qui lui fallut sans doute un bleu.
Il avait oublié que les sorciers aimaient rarement cette odeur. Lui avait déjà été initié avec les cigares de son père mais, c’était sans doute top Moldu pour eux. Quant bien même, il ne savait pas si c’était permis de fumer à Poudlard. Pour toutes les fois où il avait dû copier le règlement, il n’avait jamais eut d’article interdisant de fumer. Bien sûr, chez les Moldus c’était interdit dans les lieux publics, mais les sorciers avaient d’autres règles à inventer.
Au final, il s’en contre fichait. Ses camarades allaient sans doute lui faire remarquer que leur salle co' était non-fumeur, peut-être même aller plus loin qu’une simple remarque, mais il était simplement heureux d’avoir put s’en enfiler plusieurs à la suite. Et puis, polluer le coin de Salazar l’amusait, bien au contraire...
Dernière édition par William Allen le Jeu 25 Juin - 20:44, édité 1 fois
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Sujet: Re: Pour un moment de solitude Pv Lind' Dim 22 Mar - 1:51 |
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Lindsay en avait marre, plus que marre. C'était quoi ce bordel ? Elle avait appris qu'un Gryffondor devait passer un moment parmi les Serpentards. Elle le plaignait, était énervée et s'imaginait à sa place. Elle s'imaginait forcée à aller vivre parmi les Gryffondors pendant une semaine... Oh elle préférait ne pas y penser, c'était une chose trop horrible pour être vraie. Imaginez donc cette jeune fille, celle qui haït les Gryffondors parce qu'ils haïssent les Serpentards, celle qui aime maltraiter les gens, mais pas juste les Gryffondors... Lindsay s'attaquerait même aux Serpentards s'il n'y avait pas quelqu'un pour la retenir à chaque fois. Une fois elle avait failli sauter au cou de Léo histoire de lui arracher les veines à mains nues, à l'aide de ses ongles. Mais Elisa l'avait retenue, Elisa qui a toujours su lui rammener les idées au clair. Sans elle Lindsay serait morte, assassinée par un Salazard. Si elle avait fait du mal à un autre Serpentard, elle aurait souffert à cause des autres, c'est pour ça qu'elle ne s'en prenait qu'aux élèves des autres maisons. Elle trouvait ça plutôt triste, elle aimait bien faire des conneries, dire des conneries, penser des conneries. Lindsay ne s'imaginait pas parmi les Gryffondors, si elle se retrouvait parmi eux, elle ne voyait que deux options possibles. La première était de faire bombe suicidaire, d'achever un maximum de Gryffondors. La deuxième étant de se tirer une balle -ou de se jetter un Avada Kedavra- Elle n'y pensait même pas ! Qu'on l'enferme, qu'on la condamne, tout sauf ça ! Les Gryffondors ne tenteraient pas de l'approcher, ni de la ridiculiser, elle leur jetterait un sort. Plus ils étaient nombreux à s'allier contre elle, plus elle en était comblée de plaisir ! Lindsay n'aimait pas les gens, elle était de très mauvaise humeur ce jour là, elle s'était levée du mauvais pied. Evidemment l'un de ces imbéciles d'elfes de maison s'était cassé la figure dans le dortoir pendant la nuit et avait fait tomber une photo de la table de nuit à Lindsay. Cette créature indigne se prit une pétarade d'engueulades à la figure, il avait cassé le cadre cet idiot, un cadre ayant une valeur sentimentale inestimable. De toute façon, mis à part Elisa et peut-être Anna et Alicia, Lindsay n'aimait personne, en même temps, elle avait autre chose à faire que de se chercher des amis. Elle n'avait pas envie d'avoir des amis. Parce qu'au moment où on ne s'y attend pas, ils vous enfoncent un couteau dans le dos. Les amis c'est bien mais par petite dose. La confiance de Lindsay était difficile a avoir, il fallait faire le parcours du combattant pour en gagner les fruits. Breffons, elle s'était levée ce matin là, ce fut un réveil assez difficile, elle était encore plus fatiguée que d'habitude, elle avait mal à la tête et souffrait de maux de ventre -non pas à cause des règles é_è- Lindsay n'était pas tout à fait comme les autres, on peut même dire qu'elle était complètement différente des autres. Sa vie n'était qu'une succession d'évènements tristes, bien plus que tristes même... De toute façon, dans la vie, tout trompait, tout mentait, tout faisait souffrir et pleurer. Où trouver un peu de repos et de joie ? Dans une autre existence sans doute. Quand l'âme était délivrée de l'épreuve de la terre. L'âme ! Lindsay se mit à rêver sur cet insondable mystère, se jetant brusquement en des convictions poétiques que d'autres hypothèses non moins vagues renversaient immédiatement. Où donc était maintenant l'âme de sa mère ? L'âme de cette personne qu'elle avait chérit. Tout se concentrait autour d'elle. Elle était morte, partie il y a déjà un bon moment, mais elle était trop loin, trop loin de sa fille qui ne se rappelait même plus d'elle. Où était donc cette âme ? Très loin peut-être. Quelque part dans l'espace ? Mais où ?! Evaporée comme un invisible oiseau échappé de sa cage ? Rappelée à Dieu ? Ou éparpillée au hasard des créations nouvelles, mêlée aux germes près d'éclore ? Très proche peut-être ? Dans ce dortoir ! Et brusquement, Lindsay crut sentir un souffle l'effleurer, comme le contact d'un esprit. L'oeuvre de son imagination surtout, elle rêvassait trop souvent, beaucoup trop souvent. Lindsay était restée dans le dortoir, elle n'avait pas du tout l'envie d'aller manger dans la grande salle avec tous les autres. Elle préférait manger quelques chocolats plutôt que d'avoir à affronter tous ces regards. En même temps, elle n'allait pas jetter un Levicorpus à un élève alors qu'il y avait des professeurs présents dans la grande salle, c'était inimaginable. Elle s'ennuyait, pensait à les choses positives et négatives de la vie. Elle pensait aux petites choses de la vie, et les obstacles qu'il fallait surmonter. Elle n'en avait que trois énormes dans sa vie. Le premier étant la disparition de ses parents, le deuxième était la mort de sa mère et pour le troisième, il s'agissait du départ d'Elisabeth. Les deux derniers s'étaient déroulés l'un à la suite de l'autre, avec un intervalle trop minime pour qu'elle puisse s'en sortir sans répercussions. Elle en avait été chamboulée la pauvre Lindsay, elle n'avait aucune idée de ce qu'elle devenait, elle avait reconstruit son bouclier, son mur et remit en place son barbelé. Elle avait fait de sa personnalité un être associable. Elle s'était exclue toute seule, n'avait montré aucun intérêt à ce qu'il se passait autour d'elle. Tout le monde avait pu le remarquer. Heureusement qu'Elisabeth était revenue, parce que sans sa meilleure amie, Lindsay n'était plus rien. Elle avait un trou dans son torse, un vide. Le coeur c'est comme une planche de bois, chaque personne qui vous est chère y enfonce son clou, et lorsque celle-ci part, il ne reste plus qu'un trou. C'était pour celà que Lindsay ne voulait pas se lier d'amitié, elle ne voulait pas devenir un gruyère. Sa vie n'avait pas toujours été simple, mais elle voulait la simplifier au maximum. Et maintenant elle était là, seule dans son dortoir, elle avait sortit sa boite de chocolats pendant ses réflexions nombreuses. Elle aimait bien ce dortoir, Elisa et elle y étaient seules. Elles avait fait fuir tous les autres élèves, et ça tombait bien. Elle préférait comme ça, parce qu'elles pouvaient tout se dire sans que personne ne les écoute. Lindsay savait tout sur Elisabeth, ses amours, ses ennemis, ses amis. Elle savait qui elle avait le droit de faire souffrir, et qui elle n'avait pas le droit de souffrir. S'il en dépendait de Lindsay, Jédusor serait mort depuis belle lurette. Elle l'aurait assassiné. Mais il ne valait même pas qu'on pense à lui. Il ne valait pas la haine, parce que la haine, c'est une passion. Lorsqu'elle se sortit enfin de ses rêveries, Lindsay se leva de la chaise où elle était assise pour aller faire sa toilette. Elle prit une bonne douche, passa aux watters -Ben comme tout humain hein ! Faut bien- et se plaça devant son miroir. Elle allait maintenant passer à une tâche plus difficile : les vêtements. Après mûre réflexion, elle opta pour un Jean noir avec un chemisier blanc. Elle mit également des converses noires à ses pieds, elle aimait ces chaussures, simples et sportives. Pour finir sa tenue, elle y ajouta un sauttoir avec une chaîne en argent et quelques perles noires. Le look noir et blanc, c'était ce qu'elle préférait mettre. Elle se sécha les cheveux, se fit un brushing, et se maquilla. Pour le maquillage elle opta simple, de l'eye-liner au dessus des yeux et du crayon en dessous. Elle ne faisait jamais compliqué... Sa vie l'était déjà assez. Après ces préparatifs, Lindsay descendit vers la salle commune. C'est là qu'elle tomba nez à nez avec William qui fumait des cigarettes moldues. Qu'est-ce qu'il foutait là lui ? Lindsay s'apprêtait à le chasser à coups de pied, mais elle était de trop bonne humeur pour faire celà. Elle réalisa qu'il avait été mis ici par Miller, qu'est ce que les gens pensaient dans cette école ? Comment se faisait-il qu'un Bouffondor se retrouvait dans la maison la plus pure de Poudlard ?! Le monde tournait au délire.
Lindsay : « La salle commune des Serpentards est le lieu le plus pur de cette école. Pas de ces saloperies »
Lindsay lui arracha son paquet de cigarettes des mains et les jetta au feu. En plus c'était l'une de ces créations moldues qui ne valaient vraiment rien. Vraiment les moldus, c'étaient une race inférieure aux yeux de Lindsay. Elle ne les aimait pas, ils ne servaient à rien, juste qu'à inventer des choses que les sorciers améliorent avec un peu de magie.
Lindsay : « Estimes-toi donc heureux que je ne te les fais pas avaler, ou que je fasse autre chose... J'en aurais été parfaitement capable. »
Heureusement pour William, Lindsay était de plutôt bonne humeur ce matin là. Elle s'installa dans un des fauteuils qui se situait la bas, s'assit de travers dessus, en passant les jambes sur l'accoudoir et posa la boite de chocolats sur ses genoux. Elle en prit un et le savoura, elle le faisait fondre sur sa langue, c'était délicieux. Elle ne perdait pas William des yeux, après tout on ne sait jamais, c'était et ça restait un Gryffondor.
Lindsay : « Tu empestes tu sais ? »
Les deux premières choses qu'elle lui avait dit furent dites sur un ton froid et très sec. Là elle reprit un air plus neutre, en même temps avec ces chocolats et sa bonne humeur, elle ne pouvait rien faire d'autre. Lindsay aimait beaucoup la magie, et s'en servait dès qu'elle pouvait. En ce moment même elle envoyait ses chocolats valser dans les airs et dessiner de jolies formes, puis elle les remit dans la boite. Ensuite elle jouait avec des crayons qu'un élève avait laissés sur la table, elle aurait pu les envoyer tous dans le cou de William qui mourrait quelques secondes plus tard, mais Elisa lui en voudrait. Il lui valait mieux ne pas l'embêter de trop, sinon il réagirait sa mauvaise humeur sur Elisa, il l'avait déjà giflée devant tout le monde. S'il continuait Elisa serait d'humeur insupportable et Lindsay devrait encore intervenir. Elle servait en quelque sorte d'ange gardien, mais cela ne la dérangeait pas. Elle renvoya les crayons avec lesquels elle jouait sur la table et fit voler une truffe à sa bouche.
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Sujet: Re: Pour un moment de solitude Pv Lind' Mer 8 Avr - 18:10 |
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A son arrivé, la Serpentard le fixa les yeux ronds, de cette façon "mais tu fiches quoi toi ici ?". Bah... hem... rien. De toute façon où pouvait-il aller ? Ailleur où ? Tout ces quartiers lui étaient interdit, à savor, sa tour. Finalement, et seulement maintenant qu'il s'en rendait compte, William passait beaucoup de temps dans sa salle commune.
Merlin, ils avaient tous eut, face à lui, cet air inquiet, souspicieux. Comme ci William allait mettre feu à la salle commune, non, il ne ferait jamais ça, il n'oserait pas. C'était trop... léger... mieux fallait une autre idée. Il avait pensé lancer un sortilège pour transformer en rouge tous ce qui était ici en vert... mais il ne savait pas encore si son sortilège marcherait. Et même tien, sur son uniforme, à moins que Miller n'ait jeté de contre-sort... qui ne tente rien, n'a rien...
Alors c'était elle ? Lindsay Andrews ? La meilleure amie de Winster ? Eh bah... quelle chance ! Tiens d'ailleurs, si Andrews était là, Winster ne devait être bien loin. Il jeta à coup d'oeil aux environs, toujours personne ? Normal, il était sensé être en cours désormais, mais il se fichait bien de l'Histoire de la magie, tiens d'ailleurs, le cours était maintenant enseigné par un autre professeur. Enfin, bon... il n'aurait qu'à ressortir ça vieille excuse... "je me suis perdu dans les cachots"... ça marchait très bien, ses autres professeurs se montraient très compréhensifs, pour une fois...
Voilà qu'elle lui ressort le même discours qui confont Serpentard avec un ange, non, au contraitre, ces deux termes son antitétiques, tout le monde est d'accord là dessus. Ces saloperies ? Elle était bien bonne ! Mauvaise réponse, encore une fois. Eh ! Elle venait de faire quoi ? Lui arracher le paquet des mains ? Non, ça allait pas se passer comme ça ! William se leva aussitôt et à la minute ou il allait les rattraper, elle le jeta dans le feu. Hein ? Elle venait de faire quoi là ? Et ça allait encore lui tomber dessus... fichu, le paquet était complètement carbonnisé... et qu'est qu'il allait dire ?
- Mais t'es débile ou quoi ?!!! Je vais faire comment moi ?!!! Ouais, bah il nettement moins pure depuis que vous l'avez colonisé !! Des saloperies ? Tu veux rire ? C paquet appartenait à ton amie là... comment elle s'appelle, ouais, Winster ! Maintenant je vais faire quoi ? Parce que j'étais pas senssé les avoir et tu les a carbonnisées mintenant !!!
Y'en avait pas un pour rattraper l'autre ! Je vous jure, les verts, eux et leur folie des grandeurs, de sang pur et de magie noire ! Pathétiques. Et maintenant ? Qu'est-c qu'elle faisait ? Des menaces ? Depuis quand un vert menace ? Non, un vert ça prévient pas, ça attaque !
- ça s'avale pas, idiote, ça se fume. Et tu me fais quoi ? Des menaces c'est ça ? Si, si, c'est ça. Tu me fais pas peur Andrews. Tu me fais pas peur du tout. T'es pareil que Winster, tu te donne de grands air, mais en réalité t'es faible, très faible même si t'es vraiment comme elle... d'ailleurs, elle a dut t'en raconter des belles sur moi, alors c'est à mon tour, Winster est une ordure...
Lindsay avait beau être de bonne humeur, lui n'avait pas dormit de la nuit, William était donc d'une humeur plus massacrante qu'ordinaire, quoi que, c'était peut-être son humeur naturelle... Il empestait ? Visiblement Andrews n'était pas capable d'appprécier les odeurs moldues. Après tout, peut de sorciers aimaient, encore moins les Serpentards qui venaient tous de familles pures. Il répondit sur un ton plutôt calme.
- C'est pas donné à tout le monde d'apprécier les bonnes choses...
Dernière édition par William Allen le Lun 3 Aoû - 23:14, édité 2 fois
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Sujet: Re: Pour un moment de solitude Pv Lind' Jeu 9 Avr - 14:54 |
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Débile ? Lindsay ? Il ne savait vraiment pas à qui il s’adressait ce Bouffondor ! En tout cas, Lindsay n’aimait pas qu’on lui parle sur ce ton. Cet imbécile avait intérêt à s’excuser ou à se rattraper d’une quelconque manière. Elle lui jeta un regard noir. Elle ne supportait pas ce genre d’abruti qui se croit tout permis. En plus, cet abruti là, en plus d’être un Bouffondor, c’est un Sang-de-bourbe ! Et bien qu’il aille se faire voir. Lindsay pensait à de nombreuses façons de lui infliger des souffrances. Elle s’en fichait de ce qu’il racontait ce sale Bouffondor . Il lui tapait déjà sur le système, il avait fait vite celui-ci. Peut-être qu’à la moldue ce serait amusant ? Une corde et un arbre et le tour est joué ! Non, ce serait trop rapide et pas assez amusant… Peut-être qu’en lui cassant tous les os de son corps ce serait drôle ? Non plus, trop direct. Un Endoloris peut-être ? De toute manière, Pour Lindsay ça ne changerait pas grand chose, elle était déjà seule et n’avait nulle part où aller. Azkaban ou le manoir, elle y serait seule de toute manière. Elle avait bien envie de tester ce sort sur ce Bouffondor. Mais il ne valait pas ça. Il n’en valait pas la peine. C’était un misérable, un ingrat, une ordure.
Comment il allait faire ? Et bien, de cela Lindsay n’en avait encore moins à faire. Elle s’en fichait totalement, qu’il se pende, qu’il se jette d’une tour ou qu’il provoque Jédusor, ce serait plus qu’agréable. Lindsay eut un petit sourire en l’imaginant, cet abruti de Bouffondor à provoquer le Salazard. Ce serait une comédie, si amusante. Enfin bon, de toute manière tous le Gryffondors sont suicidaires. Ils se disent être courageux, mais ils ne le sont pas, ils sont téméraires, idiots mais tout de même, suicidaires. Par contre, sans les Gryffondors ils faudrait trouver un autre moyen de s’amuser… Sans les Bouffondors il faudrait trouver une autre activité pour passer le temps, ce qui serait bien dommage, car martyriser des Bouffons c’est la chose la plus amusante à faire !
Le lieu le plus pur, colonisé ? Alors là, William il se faisait des films dans sa tête. Dommage qu’Elisa n’était pas là, elle aurait pu rire elle aussi. Jamais là quand il faut hein ! La salle commune des Serpentards est pure rien qu’au fait que des personnes de sang pur s’y trouvent. C’est lui, cet ingrat, qui en enlève toute la pureté. Lindsay ne supportait pas la façon dont il s’exprimait, ce suicidaire. S’il voulait se débarrasser de sa vie, il lui suffisait de le dire, ce ne serait pas si dure, Lindsay l’aiderait volontiers !
Le paquet appartenait à Elisabeth ? Cet idiot venait d’avouer qu’il avait pénétré dans leur dortoir, à Lindsay et Elisabeth. Il le regretterait, lui qui avait peur qu’elle mette un quelconque poison dans un truck qu’elle lui remettrait ! Le pauvre, il n’allait pas s’en remettre…
Lindsay : « Premièrement, je ne suis pas débile. À ta place je m’excuserait. Deuxièmement, je me fiche de ce que tu pourrais bien faire. Troisièmement, c’est toi qui empeste je te signale. Et finalement, tu viens d’admettre là que tu as mis les pieds dans notre dortoir… En parlant des cigarettes d’Elisabeth, hier soir elle manigançait quelque chose avec son paquet, je crois que dans moins de deux heures ton sang s’écoulera par tous tes orifices. »
Il traite Lindsay d’idiote ce crétin ? Il risque de le regretter, pauvre garçon. Comme si elle ne savait pas à quoi servaient des cigarettes. La seule chose qu’elle relève dans ce que dit ce Bouffondor, c’est qu’il l’appelle par son nom de famille. Pathétique, il est pathétique. Oui, la jeune fille lui faisait des menaces, ce qui n’était pas dans ses habitudes. D’habitude elle le faisait sans prévenir, mais elle voulait lui laisser une chance, William lui faisait de la peine, seul dans la salle commune, entouré de Serpentard. Elle le plaignait, le pauvre devait se faire attaquer de tous les côtés, il ne se sentait sûrement pas en sécurité en ce lieu. En même temps, ce n’était pas très étonnant. Aucun Serpentard n’aimait les Sang-de-bourbe. Aucun sauf une personne, mais elle était pardonnée. C’était cette fille là la plus gentille de tous les Serpentard, que William s’adresse à elle comme cela c’était idiot.
Lindsay : « À ta place, je changerais de ton. Ne me prends pas pour une idiote. Tu n’as pas peur ? Tu devrais pourtant. Je ne suis pas comme Elisabeth, je suis totalement différente. Dans tous les domaines. Ne t’avises pas à dire du mal d’elle. Je ne suis pas faible, elle non plus. Mais c’est la Serpentard la plus gentille que je connaisse, alors tu peux en déduire par toi même ce que nous sommes nous autres. »
Il disait de Lindsay qu’elle était faible ? Elle semblait peut-être faible, mais elle ne l’était pas du tout. Au contraire même. C’était une des personnes les plus fortes qu’abritait cette maison. Il avait aussi dit qu’Elisabeth avait du me dire du mal de lui, à vrai dire ce n’était pas vraiment vrai. M’enfin, ça il ne le savait pas. En réalité, il ne savait pas grand chose. Mais il n’avait pas à compter sur Lindsay. Après tout, personne ne pouvait compter sur Lindsay. Lindsay était trop froide, sadique, machiavélique, maléfique et fourbe. Elle était associable par dessus le marché ! Mais ça, tout le monde le savait. Elle jouait encore avec sa baguette, les sorts inprononcés c’était son point fort.
Lindsay : « Les odeurs moldues, c’est ignoble. Ce qui sent bon, ce sont ces chocolats divins. »
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Sujet: Re: Pour un moment de solitude Pv Lind' Mar 21 Avr - 1:20 |
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Elle espérait quoi ? Des excuses ? Mais elle rêve ? Quand on supprime un paquet de cigarette qu'on a, en plus volé à quelqu'un d'autre, qu'elle ne demande pas d'excuses. Maintenant c'est sur lui que tout allait retomber... à cause d'elle, qui avait jeté son pardon, le paquet aux flammes ! Non, mais ! Elisabeth avait de ses amies...
- Ah ouais ? Bah tu t'appelles pourtant Andrews, je me suis pas trompé de personne ! Et de plus t'es une amie à Winster, alors là, tu dois être doublement débile ! A ma place ? Mais t'y es pas, alors parle pas de ce que tu connais pas. M'excuser ? Et puis quoi encore ? Que je te fasses tes devoirs ? Dans tes rêves !!! Moi j'empeste ? Ah, oausi, tu vas me ressortir le truc du sang pur ou pas ? Non, ou alors c'est que t'aime pas le tabac, ma pauvre fille ? Bah tu vois, je bien content de pas aimer les choses que toi... ouais, mais j'ai pas de honte à le dire... je suis entré, oui, quand tout le monde était partit. De quoi ? Tu te fiches de moi là ?
Et pourtant ça paraissait plausible. Il jeta un coup d'œil à la cheminée d'où brulais encore le paquet volé et d'où une étrange fumée s'échappa. C'était quoi ? Un poison ? Tant mieux. Il contait sur James pour accuser Elisa. C'était bien ça, de pourvoir compter sur quelqu'un.
- Et bien... ravie de t'avoir connu... laisse-moi mourir en paix...
Pourtant il ne sentait toujours pas les effets du paquet. ça devait être un poison lent, peut-être, qui ressemblait exactement au genre de poison que la préfète utiliserait pour lui.
- Bah t'es forcé idiote pour côtoyer Winster... raisonnement logique. Et heureusement ! Une comme elle, ça me suffit, mais deux... Ah mais je dis ce que je veux sur elle, comme elle a dit de belles conneries sur moi. ça reste à prouver que tu n'es pas faible, parce qu'Elisa, j'ai déjà fait le test... et elle était nulle. Vraiment ? Ah bah ça explique tout ! Si c'est elle , soit-disant, la plus gentille, bah le reste doit pas voler bien haut...
Il devenait de plus en plus langue de vipère lorsqu'il fumait. Peut-être que les cigarette étaient intoxiqué au venin de la préfète. ça expliquais sa mauvaise humeur. Il hausse un sourcil, Andrews joue avec la nourriture. Du chocolat. De vrai mange-tout.
- Ouais bah ils sont moins divins maintenant que t'y as touché...
Il se dirige vers le feu, essaye de récupérer deux trois morceaux. Il arrive à sauver une cigarette du feu, bien qu'à moitié carbonisé, il se fiche bien d'être malade ou du quelconque poison de Winster.
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Sujet: Re: Pour un moment de solitude Pv Lind' Jeu 7 Mai - 19:40 |
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William || « Ah ouais ? Bah tu t'appelles pourtant Andrews, je me suis pas trompé de personne ! Et de plus t'es une amie à Winster, alors là, tu dois être doublement débile ! A ma place ? Mais t'y es pas, alors parle pas de ce que tu connais pas. M'excuser ? Et puis quoi encore ? Que je te fasses tes devoirs ? Dans tes rêves !!! Moi j'empeste ? Ah, ouais, tu vas me ressortir le truc du sang pur ou pas ? Non, ou alors c'est que t'aime pas le tabac, ma pauvre fille ? Bah tu vois, je bien content de pas aimer les choses que toi... ouais, mais j'ai pas de honte à le dire... je suis entré, oui, quand tout le monde était partit. De quoi ? Tu te fiches de moi là ? »
Evidemment qu'il ne se trompe pas de personne, tout le monde sait que c'est moi Lindsay Andrews. Et puis après tout, il n'est tout de même pas con à ce point là ! Enfin... J'espères pour lui ! Sinon il serait vraiment, mais alors vraiment fini. Il n'aurait plus aucun espoir ! Déjà qu'il n'a pas beaucoup d'espoir maintenant mais alors là... Je suis une amie de Winster depuis qu'elle est à Poudlard presque. Mais ce n'est pas cela qui me rend débile. Parce qu'Elisa elle est bien plus digne que cet abruti rouge ici présent. Ce que je ne connais pas ? Et bien je suis bien heureuse de ne pas être à sa place, il est pathétique, mais vraiment pathétique. Il est arrogant en plus ? Il refuse de m'écouter ? S'il s'excusait je suis sûre que je serais capable de lui pardonner. Non mais vraiment là, Elisabeth, il faut vraiment qu'elle arrête ! Elle prend vraiment n'importe qui. Un abruti de rouge, un traître vert et en plus elle reste amoureuse du plus con des rouges qui puissen exister... Non mais vraiment, je me demandes ce qui lui prend parfois à Elisa, mais je l'aime quand même. Même si elle aime les rouges et les crétins, je l'aime parce qu'elle a la classe. Elle se rattrappe bien parce que je suis son amie. Et oui parce que moi je suis parfaite. Que dites vous ? Personne est parfait ? Je suis personne ! J'ai envie d'exploser de rire, il a cru à mon mensonge... C'est amusant, de parler de poisons à effets lents.
Lindsay || « Oui, effectivement tu es très perspicace. Je m'appelles Lindsay Andrews en effet. Quel sens de l'observation ! Chapeau ! Ah, si en plus tu pouvais faire mes devoirs ça m'arrangerait oui. Bien que je ne sois pas sûre que tes compétences atteignent les miennes. Désolée... Oui, combien de fois est-ce que je vais devoir te le dire Allen, tu empestes ! Les histoires de sang pur tu ne peux rien y connaître, non mais c'est vrai. Qu'est-ce que t'en sais ?! Après tout, tous les sangs pur ne sentent pas bon, il y a un exemple concret chez les garçons... Le tabac, c'est moldu. Ce qui est moldu c'est le mal ! Figures-toi que moi de mon côté je suis ravie que tu n'aimes pas les même choses que moi. Tu es entré ? Oh ne t'inquiètes pas tu le regretteras bien vite. En tout cas, je peux t'assurer que tu sentiras la souffrance ! »
Non mais vraiment je peux être assez idiote moi aussi quand je m'y mets... Mais ça m'amuse et puis c'est tout. Il est en train de regarder les cigarettes qui sont au feu, enfin, il était en train de les regarder. Non mais il y croit vraiment ? Après tout, c'est un rouge hein. Et puis les rouges sont tous idiots. Je suis une verte il me croit sur parole. Je n'ai pas juré ne pas mentir, parce qu'un Serpentard ne ment qu'aux Gryffondors ! Parce que les rouge et or ne valent pas la peine d'être écoutés. D'ailleurs, les cours je les déteste par le simple fait que cette bande de suicidaires s'y rend aussi. M'enfin passons. Qui plus est, je ne supporte pas les gens qui aiment les pratiques moldues, ça me rappelle les Weas-moches. Les Weas-quoi ?! Ben les Weasley si vous préférez Uu'. Ben, les Weas-laid, les Weas-moches. Vous faite le rapprochement ? Bravooo ! Non mais vraiment ils ont laid comme pas permis ! Avec leur chevelure orange flamboyante, leur passion pour les choses moldues, leur ami Potter. Non mais ces deux familles là sont bien les plus indignes qui puissent exister. Ils ont le sang souillé. Vraiment, il y en a de moins en moins des sorciers de sang pur comme le mien. Même Jédusor n'a pas un sang aussi pur que le mien.
William || « Et bien... ravie de t'avoir connu... laisse-moi mourir en paix... »
Il est ravi de m'avoir connu ? C'est que je fais bonne impression. Il veut que je le laisse mourir en paix ? Là, il a cru. Je le ferais souffrir jusqu'à la fin de ses jours, sadique comme je suis. Et j'ajouterais un petit peu de souffrance à chaque minute. J'ai envie de lui refiler de la mort aux rats, lui qui aime les choses moldues...
Lindsay || « Et bien là, désolée de te décevoir, mais je ne te laisserais pas périr en paix. J'aimerais te voir mourir, voir ton sang et tes boyaux s'échapper de tes orifices, je suis sadique oui je le sais. »
Et puis je souris, je souris insouciante, il ne le sait pas de toute manière. Et il ne le saura pas parce que je prends garde à ne pas penser à ça. Je pense à tout sauf à ça. Et je penses aussi à tout sauf à cette soirée avec cet homme... Je sais qu'il est Légilimens, Elisabeth me l'a révélé quand ils sont sortis ensemble. Je me demandes encore comment elle l'a fait... M'enfin bref, passons là dessus ce n'est qu'un détail accessoire.
William || « Bah t'es forcé idiote pour côtoyer Winster... raisonnement logique. Et heureusement ! Une comme elle, ça me suffit, mais deux... Ah mais je dis ce que je veux sur elle, comme elle a dit de belles conneries sur moi. ça reste à prouver que tu n'es pas faible, parce qu'Elisa, j'ai déjà fait le test... et elle était nulle. Vraiment ? Ah bah ça explique tout ! Si c'est elle , soit-disant, la plus gentille, bah le reste doit pas voler bien haut... »
Je crois que c'est lui qui est idiot. Parce qu'il ne sait pas de quoi il parle. Il n'a pas connu Elisa avant, il ne savait pas comment elle était au tout début. Je suis certaine qu'il n'était au courant de rien, mais alors rien du tout. Je suis comme Elisa ? Et bien là, il se trompes mais à un point ! On ne se ressemble en aucun point, on est complètement différentes, mais alors complètement ! Il pense qu'elle a dit des conneries sur lui.. Non mais n'importe quoi ! Elisabeth est la plus gentille des Serpentard qui puisse exister, et lui ne le voit pas. Ce qui fait de lui un tel crétin... M'enfin, il est abruti et je le savais déjà avant...
Lindsay || « Bon. Allons-y tout de suite. Je ne suis pas comme Elisabeth, je suis l'opposé d'elle. Je ne sais pas si on te l'a déjà dit, mais elle ne m'a jamais dit de conneries à ton sujet. Si tu crois les imbéciles qui crient ça sur tous les toits, c'est que tu n'est pas bien plus intelligent que ceux qui l'ont crié. Du genre... Jédusor par exemple ! Si Elisabeth avait dit des choses comme ça, j'aurais été la première à le savoir. Mais ce n'est pas le cas. Je t'en laisse déduire que... »
Non mais vraiment, je sais très bien qu'Elisabeth l'aime encore, elle n'a jamais rien dit à son sujet. Elle était anéantie lorsqu'il l'a laissée tomber. La réflexion que William fit par la suite m'aurait énervée d'ordinaire, mais je suis de bien trop bonne humeur...
William || « Ouais bah ils sont moins divins maintenant que t'y as touché... »
Le jeune rouge se lève ensuite, marche vers la cheminée et en tire une cigarette... Quel abruti ! Oh, j'ai envie de lui faire encore une petite blague...
Lindsay || « Je t'assures, ils sont délicieux. Tu veux en goûter un ? »
Exagérons un peu encore... C'est si amusant !
Lindsay || « Oh non ! Sacrilège ! Je viens de me rendre compte que ceux-ci étaient sur la table de nuit d'Elisabeth ! Jédusor les a déposées là, il y a mis un filtre d'amour... Jédusor, oh mon Jédusor je t'aimes ! Où es-tu ?! »
Je ris intérieurement, en ouvrant les yeux ronds et affichant un air rêveur. Va-t-il me croire cette fois-ci ? Il va sûrement y croire à ça. Il va penser que j'ai trafiqué les chocolats, or j'ai trafiqué son verre. Parce que oui, depuis le début il y a un verre sur la table, son verre, ainsi que le mien. Je n'ai pas touché au mien, mais quand il est parti pendant quelques secondes, qu'il m'a tourné le dos pour récupérer les cigarettes que j'ai jetté, j'ai mis un filtre d'amour dans son verre. Normalement il tombera amoureux d'Elisa, si je ne me suis pas trompée. Je ne sais plus si je n'ai pas fait tomber l'un de mes cheveux à moi dans la potion, je ne parviens pas à m'en rappeler. En effet, j'ai fait deux potions. Un filtre d'amour pour moi, et un pour Elisa. Mais lequel ai-je mis dans le verre de William ? Je n'en sais que trop rien. J'espère qu'il ne tombera pas amoureux de moi, Elisabeth m'en voudrait. En tout cas, j'ai réussi ma potion. L'effet ne durera qu'un jour je pense. Enfin, c'est 24 heures minimum, 48 heures maximum. S'il boit de son verre, je vais rire, rire aux éclats. Et s'il boit du mien aussi, je prends mon verre et fais mine de le boire, puis le repose. En effet, dans mon verre à moi aussi il y a un peu du filtre. Bois William, bois. Tu as soif, je le vois dans tes yeux.
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Sujet: Re: Pour un moment de solitude Pv Lind' Jeu 25 Juin - 20:43 |
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William n'était pas du genre à être parano. Il n'était même pas du genre a être prudent alors super prudent à en devenir malade, il risquait pas de l'être. Et pourtant, maintenant il en était à ne plus boire de peur du contenu de son verre... oui, c'est ça ! Il était devenu malade. Il se redressa, pour répondre.
- Rha mais QUI a bien pu te dire que je n'étais perspicace ? Tous les rouges sont perspicaces ! Ah non, désolé les rouges n'obéissent jamais aux verts. La ferme, Andrews ! La ferme !! Il y a pire que les moldus ! Les moldus sont peut-être parfois idiots, mais ils ne sont pas mauvais, ils ne font rien de mal !
Il fronça les sourcils, puis se rassit confortablement. Les yeux regardant de nouveau la cheminée. Il devenait parano ou Andrews lui fait une mauvaise blague. Difficile à deviner avec un pareil sourire aux lèvres. Soit elle est contente de son geste, soit se moque de lui, qui est tombé dans son piège.
Qu'est-ce qu'y lui a prit de dire une telle idioties ? Laisse-moi mourir en paix ? Mais il rêve, oui ! Jamais Andrews ne le laissera en paix. Jamais personne, même pas James et ses conneries... Mais elle parle de quoi là ? Cette fille est une sadique... une horrible sadique. Essaynt de garder un visage neutre, William, sans aucune patience, lui répliqua.
- Va te pendre, Lind... Andrews. Ouais, c'est ça, va te pendre et laisse-moi tranquille !
William détourne aussitôt la tête, espérant dissimuler son erreur. Si, si, il a faillit l'appeler Lind, si. C'est encore la faute d'Elisa... à l'entendre parler il a fini par le retenir, le nom de son amie.
Allons-y tout de suite ? Allons quoi ? Alors comme ça Lindsay ne serait pas le double d'Elisa ? Étrange. Pourtant elles sont toujours ensemble, ou presque, c'est à dire, pas en ce moment. William tira sur sa cigarette pour lui lancer, une fois avoir écouter les explications de la verte.
- Alors c'est Jedusort ? Déduire que ? Déduire que quoi ? Que Jedusort est un crétin ? Mais ça, tu sais, je le savais très bien ! Qui ne sait pas d'ailleurs que Jedusort est crétin ? Je me le demande, bien...
William se leva, tourna le dos à la préfète, le temps de sauver une dernière cigarette. C'est alors qu'Andrews insiste pour lui faire avaler un de ses chocolat. Mais qu'est-ce qu'elle lui veut, à la fin ? Ce ne serait tout de même pas parce que... oh non...
- Mais pourquoi tu tiens tant à ce que j'en mange un ?!! T'as mis un truc dedans c'est ça ?! C'est vrai, dis le !! Je suis sur que t'as mis un truc dedans !! Mange-le d'abord ! Et alors on saura s'il est empoisonné ou non !
En effet. William était devenu parano. Complètement malade aussi. Il se tenait toujours debout, entre le canapé et la cheminée, fixant Andrews. C'est sûr, les chocolats sont empoisonnés, c'est certains. Mais le verre non. Ah ha ! Elle va se faire bien rouler cette fois, la verte ! William est le plus, il a déjoué les pièges de l'abomina...
L'eau avait un gout étrange. Et a y réfléchir, elle était bien trop bleue pour être naturelle. Eh... attendez... depuis quand Will a des vus sur Andrews ?!
*Espèce de crétin ! C'est un philtre d'amour !* Espèce de... hein ? Un philtre d'a...
- Lind...
*Ne bouge surtout pas Will, ne dit rien !*
- Je n'avais jamais remarqué à quel point...
William perdit ses mots, s'avançant vers la Serpentard. Il se sentit soudainement beaucoup plus vivant, et ne se rendit compte que son unique raison de vivre, c'était elle. C'était Lindsay.
Il osa enfin passer sa main dans ses cheveux, il pourrait reconnaitre les siens entre milles, jamais aucune personne n'aura d'aussi beaux cheveux. Il pourrait rester des heures, là, simplement, la regarder...
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Lindsay Andrews
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Sujet: Re: Pour un moment de solitude Pv Lind' Sam 4 Juil - 14:09 |
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William || « Rha mais QUI a bien pu te dire que je n'étais perspicace ? Tous les rouges sont perspicaces ! Ah non, désolé les rouges n'obéissent jamais aux verts. La ferme, Andrews ! La ferme !! Il y a pire que les moldus ! Les moldus sont peut-être parfois idiots, mais ils ne sont pas mauvais, ils ne font rien de mal ! »
C'est qu'il va finir par me faire rire ce rouge. Rouge en effet, il en parle de ces ordures aussi. Les rouges n'obéissent pas aux verts ? Et bien dans ce cas, je vais changer cette tradition là. Non, les rouges n'obéissent pas aux verts. Mais les rouges m'obéiront à moi. Je leur en ferais voir de toute les couleurs, je le jure. Ils vont m'obéir. M'obéir ou souffrir. Ouais voilà la nouvelle devise. William va être le premier. Il m'énerve à parler pour ne rien dire, à pourir l'atmosphère, à tout foutre en l'air. Ouais, voilà ce qu'il fait. Il gâche tout, il encombre l'air, il infecte l'oxygène que j'inspire, l'oxygène que nous inspirons tous. Il y a pire que les moldus ? Bien sûr que non, il n'y a pas pire que les moldus. Ah si .. J'allais oublier les sorciers de sang impur, les sang-de-bourbe. Ouais, eux sont pire que les moldus. Ce sont des gens impurs, des gens indignes. Ce n'est pas de leur faute ? Soit. Moi je m'en fiche. Et là, je ris. Un rire ironique certainement oui. Mais cet imbécile de William pensait donc vraiment que les moldus sont des gens innoffensifs ? Il peut toujours rêver. Les moldus sont des gens ignobles, des personnes immondes. William est-il vraiment si naïf ? La criminalité est omniprésente dans notre monde. Et surtout dans le monde des moldus. Les gens sont cruels, tous. Surtout dans certains pays.
Lindsay || « Allen .. Tu sera le premier rouge à obéir à une verte. Le premier tu m'entends ? Crois moi. Allen ? Tu crois vraiment aux âneries que tu me baratines ? Tu y crois vraiment ?! Et bien moi non. Je n'y crois pas. Les moldus sont cruels. Qui a instauré la peine de mort ? C'étaient des moldus. C'était leur façon de punir de façon juste non ? Et bien moi je n'y vois pas la justice. Je sais, les sorciers aussi tuent. Sauf qu'eux n'établissent pas de loi accordant cela. Il y a aussi les détraqueurs, mais ça, c'est une toute autre histoire. Tu veux des chiffres ? Et bien de 1950 à 2009 il y a eu 2103 personnes exécutées par l'Etat des Etats Unis d'Amérique. Et là bas, il y a essentiellement des moldus. Les sorciers sont majoritairement en Europe non ? Et bien moi je dis. Tu es un abruti. Ne crois pas en ce monde magnifique où tout est beau. Les moldus ne valent pas mieux que nous, ils ne valent pas mieux que toi, ils ne valent pas mieux que moi. »
Oui en effet, j'ai retenu cela. Je ne suis pas entièrement stupide. Mais la peine de mort, je trouve cela horrible. Même pour Allen. Je ne lui souhaiterais pas cela. Même si quelqu'un tuait Elisabeth, je ne lui souhaiterait pas de mourir exécuté par l'Etat. Non, je m'en chargerais moi-même. Je lui couperais la tête ou je le kedavriserais. Mais je ne le livrerais pas aux détraqueurs. Décidément, c'est que je commence à avoir un coeur moi .. Oh non, il n'en est pas question ! Je reste insensible, je reste cet être inhumain encore un peu. Honnêtement, la peine de mort je trouve ça injuste. En effet oui, j'ai lu quelque part que les gens étaient exécutés pour n'importe quelle raison. Et puis, certains étaient même accusés à tort et se retrouvaient frit sur la chaise, pendu à une corde, fusillé ou même par injection létale. Non ce n'est pas moi qui pense cela si ? Moi ? Lindsay Andrews ? En effet oui, tout ça à cause d'un truc que j'ai vu à la télé. Oui, je m'ennuyais pendant des vacances du coup j'ai décidé de regarder une série télévisée. Et cette série m'a appris bien des choses. Des choses que j'ignorais, des choses que tout le monde ignorait.
William || « Va te pendre, Lind... Andrews. Ouais, c'est ça, va te pendre et laisse-moi tranquille ! »
Oh mais c'est mignon. Il a failli m'appeler par mon prénom. C'est chou de ta part William sauf que venant de toi, c'est une injure. Il me propose de me pendre ... C'est que j'arrive à l'énerver juste comme il le faut. Je suis sadique envers lui, je le lui accorde, mais ce n'est pas une raison de vouloir ma mort si ? ;o Moi qui parlais de justice ! Héhé William William William, mon cher Allen ne comprends tu pas que tout espoir s'est envolé ? Tu vas périr, tu vas souffrir, tu vas en voir de toutes les couleurs mon petiot !
Lindsay || « C'est que tu as failli m'appeler par mon prénom ! Tu progresses mon petit, tu progresses .. Tu veux que je me pende c'est cela ? Et bien d'accord, mais d'abord je veux que tu saches qu'Elisabeth t'en voudra, le directeur t'en voudra, Anna t'en voudra, mes amis t'en voudront, tes parents t'en voudront. Ah mais non ! Ils ne peuvent plus t'en vouloir. Ils sont morts si je ne me trompes ? Oh ! Pauvre petit garçon. Il vit seul, seul sans son papa et sa maman. En plus tout à l'heure tu as voulu me donner un petit surnom. Vu qu'on est si intimes, je vais t'appeler mon petit sucre d'orge. Sauf si bien sûr ça te dérange, parce que je peux aussi continuer de t'appeller espèce de sale sang de bourbe. Tu préfères quoi ? »
De toute manière, Allen sait très bien que je le cherches, je le provoques. Je ne me pendrais pas, jamais. Et surtout pas pour lui faire plaisir au garçon ! Il doit aussi savoir que de toute manière, je choisirais l'opposé de ce qu'il désire. Et je doute qu'un des deux surnoms ne lui plaise. Parce que mon petit sucre d'orge c'est vraiment ridicule, et ça le ferait paraître .. Comment dire ? Et bien, on le verrait comme un soumis plus qu'autre chose. Et sang de bourbe ce n'est pas très valorisant et ça ne plait à aucun né moldu .. Les pauvres. N'empêche que moi, je n'aimerais pas. De quoi est-ce que je parles ? Et bien, je n'aimerais pas que mes parents soient moldus. Je ne peux pas être moldue parce que dans ma famille on est de sang pur depuis des générations, les Andrews ont toujours été purs. Sauf que ce n'étaient pas des mangemorts. Ils étaient ... Comment dire ? Libres de tout. Il n'étaient dépendants de personne. C'est d'ailleurs tout ce qu'ils cherchaient à éviter, la dépendance. Ils n'en voulaient pas de cela, c'était justement ce qu'ils haïssaient le plus, être dépendant de quelqu'un pour leurs actions. Ils ne se seraient jamais plié devant le seigneur des ténèbres. Ni devant Harry Potter. Ils sont sûrement comme moi. Moi je veux être avec des égaux ou avoir le pouvoir moi même.
William || « Alors c'est Jedusort ? Déduire que ? Déduire que quoi ? Que Jedusort est un crétin ? Mais ça, tu sais, je le savais très bien ! Qui ne sait pas d'ailleurs que Jedusort est crétin ? Je me le demande, bien... »
Bravo Allen, tu es passé à l'étape deux ! Tu as compris qui était le crétin ! Maintenant vas-y, dis moi qui est le deuxième crétin, vas-y petit petit ! Vas-y, dis le moi, prononce ces mots : "Le crétin c'est moi". Aller, dis le Allen que tu es un crétin ! On le sait bien. Assume ce que tu es Allen. Assume le. Il a du mal à parler ou c'est moi qui déconnes ? Oh, ça doit être lui. C'est toujours lui après tout non ? Ce n'est jamais moi, ce sont toujours les autres. En effet oui, je remets tout sur les autres. Je suis lâche parfois. Le courage, ça n'existe pas, seule la témérité existe. William se pense courageux ? Il ne l'est pas, il est téméraire.
Lindsay || « Au moins tu as compris ça. Jédusor est un crétin, un énorme crétin. Il a dit des âneries, et ce n'est pas à moi de les racheter, c'est à lui de payer. Tu dis savoir que c'est un crétin ? Et bien dans ce cas tu es bien pire. Pourquoi ? Parce que tu crois aux conneries qu'il raconte. En effet Allen, ton cerveau n'est pas bien plus développé que le sien. Tu pourrais même lui être inférieur. »
Mon ton a du paraître agressif sur la fin, je me suis légèrement laissée emporter. Il a cru aux conneries qu'a raconté Jédusor il y a cru. Allen ne vaut pas mieux que lui, il est une ordure, identique à Jédusor. Voilà. Je n'ai rien d'autre à dire là dessus, il me répugne cet Allen. Presque autant que Jédusor. Les deux, ces deux ordures ont fait souffrir Elisabeth. Les deux ne valent pas trois noises ! Ce sont des abrutis. J'aimerais bien les faire souffrir tous les deux, pour venger Elisa. Et je vais commencer par Allen, maintenant qu'il est là ..
William || « Mais pourquoi tu tiens tant à ce que j'en mange un ?!! T'as mis un truc dedans c'est ça ?! C'est vrai, dis le !! Je suis sur que t'as mis un truc dedans !! Mange-le d'abord ! Et alors on saura s'il est empoisonné ou non ! »
Mon plan marche à perfection, il pense que j'ai mis quelque chose dans les chocolats. Je lui adresse un sourire en coin et lui tend la boite, je l'agite sous son nez. Quand je vois qu'il n'y touchera vraiment pas, je la récupère sur mes genoux. Je prends un chocolat, et joue avec entre mes doigts. Comme ça il va vraiment croire qu'il y a quelque chose dedans.. Il n'est pas si bête au final. Pourquoi je penses cela ? Parce qu'il a compris que je comptais l'empoisonner. Sauf qu'il ne sait pas que ce ne sont pas les chocolats.. Il porte le verre à sa bouche. Vas-y William, tombes donc amoureux de moi, je n'attends que ça. Tu as brisé le coeur d'Elisa, je briserais le tien. Il n'a pas bu tout son verre, peut-être arriverais-je à le convaincre de boire l'intégralité ? L'effet sera d'au moins vingt-quatre heures, il a bu plus de la moitié ..
William || « Lind... »
Et voilà, j'ai réussi. Tout fonctionne à perfection. Il doit être en train de lutter pour éviter de paraître trop ... Trop torchon.
William || « Je n'avais jamais remarqué à quel point... » Lindsay || « À quel point quoi ? »
Je crois que c'est même un peu trop efficace. Stop. Il fait quoi là ? .. Il s'approche de moi. Qu'est-ce qu'il va faire ? Il va me faire regretter de lui avoir fait avaler ça hein ? Tant pis, moi je comptes jouer le jeu, je vais jouer avec ses émotions, le faire languir. Il passe sa main dans mes cheveux. C'est qu'il va finir par les rendre gras. Encore heureux il ne m'a pas fait de bisou ! Je m'écartes de lui et vais m'assoeir sur la table qui est à 2 mètres de là, il n'a pas encore bougé lui.
Lindsay || « Et pourquoi te laisserais-je m'approcher ? Pourquoi t'autoriserais-je à me toucher alors que pendant tout ce temps tu n'as fait que me haïr ? »
J'affiche cet air de chien batu, cette mine triste. Tombes dans le panneau William. Excuse-toi. Je sais que tu en es capable ..
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Sujet: Re: Pour un moment de solitude Pv Lind' Lun 3 Aoû - 23:14 |
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Andrews est quelque peu... surprenante. William a d’ailleurs un peu de mal à la suivre. On se demande vraiment comment Elisabeth choisit ses amis...
- Q... Quoi ? Et... et pourquoi je t’obéirais ? Eh... eh... eh bien peut-être que les Etats-Unis sont peuplés de crétins, je n’en sais rien, moi ! Je n’ai pas dis que les moldus étaient mieux, simplement qu’il ne faisaient rien qui puisse gêner notre monde alors je ne vois pas en quoi des personnes comme TOI, leurs en veulent ! Et puis pourquoi je perd mon temps à t’expliquer mon point de vue, tu ne comprendras pas.
Comme souvent, William bute sur les mots et il ne sort pas tout ce qu’il voulait. Dans le cas présent, c’est assez ridicule. Quoique... Andrews aussi est ridicule.
- Tu m’excuseras, c’est une grave erreur de ma part. Elisabeth ? Elisabeth ? Mais... elle m’en veut déjà. Le directeur m’en veut déjà également de parler chaque jour dans son cours, d’être fouteur de trouble et d’avoir un pote qui c’est remarquablement bien foutu de sa gueule. Tes amis ? Sans blague tu en as d’autre ? Je croyais que Winster était ta seule amie. Quoi mes parents m’en voudront ? Pourquoi il m’en voudrait d’avoir supprimer une crétine sur Terre ?
William prend sa respiration. Il serait temps que les verts changent de disque. Ce sarcasme ne marche plus.
- Ecoute, si tu veux jouer à celui qui aura le dernier mot, parfait, j’adore y jouer, mais ne vient pas répéter les même conneries, ok ? Bien sûr, mes parents sont mort, mais je ne reste pas dans cette idée à me repentir ou me souvenir de je-ne-sais-quoi sur eux... je... je m’y suis fait ! Ça fait 3 ans après tout. Ni l’un ni l’autre. Par contre moi, je te demanderais pas, je vais t’appeler vipère ! Ah nan... pardon, désolé de te décevoir mais Winster s’appelle déjà comme ça... faudrait pas que vous aillez le même nom, on risquerait de vous confondre... ça serait dommage.
En effet c’est Jedusort. Jedusort qui a tout fait pour détruire sa relation avec Elisabeth. William était au courant. Mais il l’avait crut. Il l’avait malheureusement crut. Et il n’en était pas fier.
- Tu es là pour me faire la morale, c’est ça ? Qu’est-ce que tu veux que je te dise ? Ok, je n’ais pas crut Winster. Ok, je suis d’accord, j’aurais dû l’écouter. Mais tout ça c’est de l’histoire ancienne, Winster n’est plus ma copine, alors ça servirait à quoi que je m’excuse ?
On entend très bien que Andrews lui en veux. Elle vient juste d’adopter un ton tellement agressif que même William se demande si elle va pas partir en vrille, comme lui-même à l’habitude de faire.
C’est étrange. Qu’est-ce que Lind a bien pu mettre ? Du poison ? Si, forcément. Mais quel type de poison ? William se décide de prendre un verre. Et à ce moment, il n’a pas idée de se qui va lui arriver.
Il a beau entendre sa conscience hurler, il en abstraction. Lindsay. Les plus belles lettres de l’alphabet pour le plus beau nom au monde pour une personne tout aussi parfaite.
- A quel point tes cheveux étaient si doux, si fins. Je ne connais personne avec les mêmes cheveux. Les tiens sont uniques. J’en reconnaîtrait un parmi des milliers...
William ne comprend pas. La voilà soudain qui s’éloigne. Qu’est-ce qu’il ne va pas ? Elle a l’air froide, glaciale même. Qu’aurait-il fait pour la froisser autant ?
- De... je... pourquoi ? Mais parce que je t’aime. Personne ne peux t’aimer autant que moi. Parce qu’au fond de toi, toi aussi tu sais que nous sommes fait l’un pour l’autre. Parce que je suis celui qu’il te faut. Il n’y a qu’à toi que je peux penser et que même quand je ferme les yeux, c’est ton visage que je vois.
En effet, William ne pense plus à rien d’autre. Rien d’autre que Lind, que son visage, sa façon de marcher, de s’asseoir, l’intonation de sa voix, un rien l’obsède.
- J’ai besoin d’être à tes côtés, et toi également dans le fond tu le sais également. Et si je te donnais l’impression de te haïr, ce n’était pas la vérité. J’attendais tellement ce moment, je rêvais sans cesse de toi, tu m’obsédais et j’étais furieux que tu ne te rendes pas compte de mon amour envers toi, j’étais furieux de ne pas t’avoir plus souvent avec moi, maintenant, je sais que je ne veux plus te quitter...
Il n’arrivait plus à détourner les yeux. Que personne ne vienne interrompre ce moment, lui qui en avait si souvent rêvé. Il se mit à genoux, se pliant sous le poids des regrets, juste devant elle.
- Mes excuses sont-elles seulement assez plates ? Et que devrais-je faire d’autre pour m’excuser et enfin de te donner ce baiser auquel j’ai si longtemps rêver ?
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Lindsay Andrews
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Sujet: Re: Pour un moment de solitude Pv Lind' Mer 26 Aoû - 22:44 |
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Ce Allen il est vraiment pathétique. Cet abruti de rouge est vraiment le pire des cons sur terre. Je le déteste. Vous m'entendez ? JE LE DETESTE ! J'aimerais qu'il meure, qu'on l'enterre bien profond sous terre et qu'on ne le déterre jamais ! Qu'il crève ! Et le pire dans toute cette histoire, c'est que cet espèce de débile critique ces sous merdes s'appellant des moldus. - Je leur en veux parce qu'ils font de ce monde une poubelle. Tu as vu ce qu'ils en font ? D'accord, les sorciers n'améliorent pas les choses non plus, mais NOUS on peut faire une différence, on peut tout changer ! Les mangemorts sont les pires des abrutis qu'on puisse trouver, on peut les comparer aux moldus au fond. Regarde ce Jédusor, ce crétin, il ne veut que le pouvoir, détruire des vies, détruire des familles. Les moldus n'ont pas besoin des sorciers pour faire des meurtres, ils en font autant, même plus. Regarde sur notre planète, on a une prison de sorciers, et c'est Azkaban. Et là, il n'y a pas tant que ça de prisonniers. Il y en a beaucoup plus du côté moldu. Tu ne vois pas pourquoi je leur en veux ? Et bien moi je ne vois pas pourquoi tu les défends ! Je dis vraiment n'importe quoi parfois. Mais ce n'est pas grave, non parce que moi je n'ai pas l'air aussi ridicule que qu'Allen. Lui il est même ridicule quand il ne dit rien. Son visage me répugne, chaque fois que je le vois j'ai envie de prendre une batte de Quidditch et de le frapper tellement fort sur le derrière de sa tête que ses yeux sortent de ses orbites. - Je te dirais bien que je ne t'en veux pas, tu fais tellement d'erreurs ! Ah oui, ton amis. Vous êtes pathétiques tous les deux. Et toi .. Tu devrais avoir de meilleures fréquentations. Oh et oui, désolée de te décevoir mais j'en ai des amis. Bien que tu pensais le contraire. Mais j'ai encore une petite place pour toi mon sucre d'orge, ne t'inquiète surtout pas pour ça. Elisa n'est pas ma seule amie, mais c'est une des plus importante à mes yeux et c'est peut-être pour ça que je t'en veux tant. Une crétine ? Tu n'as pas plus insultant que ça ? Je lui jette un regard noir. J'arrive à garder mon calme, je suis quelqu'un de pacifiste mais il y a des moments où je m'énerve tellement qu'il vaut mieux ne pas être dans les parages, simple mesure de sécurité. - Oh tu sais, être confondue avec ma meilleure amie ça ne me dérange pour rien au monde. Par contre être confondu avec une espèce de déchet qui ne mérite pas d'avoir l'attention qu'on lui accorde, là, ça me dérangerait. Appelle moi comme tu veux, je sais que ça vient du coeur et tu sais, rien que ça, ça me fait plaisir. Je suis sûre que tu feras le bon choix, que tu trouveras le bon surnom et que j'en aurais même une larme à l'oeil ! Jédusor .. Oh mon dieu encore ce sujet. Pourquoi on en est venus à parler de ça ? C'est justement cette histoire là qui m'énerve mais à un point .. Je ne supportes pas cet abruti et pourquoi ? Parce qu'il a fait ça à ma meilleure amie, il a été raconter des idioties pour qu'Allen lui en veuille et la rejette, or cet espèce de .. Face d'hypogriffe écrasée par un camion sur l'autoroute savait très bien que c'était faux ! Pourquoi il l'a cru hein ? Pourquoi est-ce qu'il a écouté Jédusor ? Pourquoi est-ce qu'il a fait du mal à mon amie ? J'ai envie de le tuer, de le découper en rondelles, de .. De ... Oh et puis je n'en sais rien moi ! - Et bien tu sais quoi ? Si tu t'excusais t'aurais au moins fait une chose intelligente dans ta vie de morveux ! Réfléchis ! Tu DOIS t'excuser pour le mal que tu lui as fait ! Tu dois le faire ! Tu ne veux pas, mais il le faut. Elle ne t'a jamais rien fait de mal Elisa ! Et tu le sais très bien ! Vous pourriez au moins en parler pour enterrer la hache de guerre, parce que vos engueulade j'en ai plus qu'assez ! J'ai employé un ton très agressif, je hurlais presque par moments et j'ai même eu envie de me jetter sur lui, de porter les mains à son cou et de l'étrangler tout en le secouant dans tous les sans pour qu'il reprenne ses esprits, qu'il réflechisse. Sauf que là, il faut que je me calme, et je risque de réussir ça parce que ma soirée va s'égayer, je vais enfin pouvoir rire, me détendre un peu. Pourquoi ? Parce que maintenant il m'aime. Non, franchement, il est fou de moi. Vive les filtres d'amour ! - Je n'ai rien d'exceptionnel, je suis juste une blonde aux cheveux plus clairs que la normale, et ne dis pas d'âneries tu sais très bien que mes cheveux sont si fins que tu ne les trouverais pas parmi des milliers d'autres. Il faut que je me détende, que je paraisse mon froide et distante, que je m'amuse un peu, que je profite de cet instant. pour cela, il faut que je m'écarte trente seconde. Et c'est ce que je fais, je m'éloigne de lui et ça n'a pas l'air de lui plaire .. Oh j'aime quand on m'accorde cette attention là ! - Ce que tu dis me touche, mais et encore ? Comment puis-je savoir si ton amour est sincère ? Qu'est-ce qui te fait dire que nous sommes faits l'un pour l'autre ? Tu vois mon visage en fermant les yeux ? Mais mon chou, regarde, même en ouvrant les yeux tu vois mon visage, et en tendant tes bras tu peux même le toucher mon visage ! Il te plaît ? C'est drôle et à la fois répugnant cette attention qu'il me porte. Drôlement efficace ce filtre d'amour... En plus, il risque de durer jusqu'au petit matin, j'aurais le temps d'aller me coucher et de dormir avant qu'il ne se rende compte de ce que j'ai fait. Parce que quand les effets se dissiperont, il risque d'être furieux ... - Et bien pourquoi tu ne me l'as pas dit plus tout que tu m'aimais ? Pourquoi restais tu si loin de moi ? Tu as bâti ce mur entre toi et moi et là tu prétends m'aimer ?! J'ai du mal à y croire ... Tu as besoin d'être à mes côtés ? Et bien pourquoi est-ce que tu restes aussi loin de moi ? Tu ne veux pas me quitter ? Et bien dans ce cas .. Ne me quittes pas. C'est vraiment amusant, ça change à la conversation que nous avions en début de soirée ça ... Et c'est bien mieux, parce que lui il ne se rend compte de rien ! Il vient se mettre à genoux devant moi .. Et ça ferait presque peur. Bientôt il va demander ma main. Oups ... Il réclamme un baiser .. Et je risque d'être dégoûtée à vie, mais ensuite je pourrais l'emmerder avec ça, lui dire que c'est lui qui m'a embrassée et non l'inverse. - Je te pardonnes, pour cette fois. Je prends sa main pour l'aider à se relever, une fois qu'il est à ma hauteur -bien qu'il soit plus grand que moi- je lui adresse un sourire. Il n'a pas lâché ma main ... - Tu n'as rien d'autre à faire .. Strictement rien. Je lui fais un clin d'oeil, et là il ne résistera pas =')
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Sujet: Re: Pour un moment de solitude Pv Lind' Sam 21 Nov - 22:36 |
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William commençait à fatiguer. Lind cessait de relancer le sujet. Le rouge avait du mal à associer ses mots, il ne cherchait plus à répondre.
- Oui, oui, tu as sans doute raison, puisque que c'est ce que tu veux entendre. Les moldus sont tous des criminels, que tout le monde soit au courant. Mais pourquoi tu t'énerves comme ça sur moi, je ne t'ai rien fais, fous-moi la paix !
Lindsay paraît agacé au plus haut point et William ignorait pourquoi. Il n'avait rien fait pour s'attirer ses foudres, à sa connaissance. Jamais il ne lui avait jeté de sort. Si on excepte le jour où elle avait transformé James en chèvre, mais ça, ça ne comptait pas, puisque ce n'était que du pur renvoi d'ascenseur.
- Pathétique ? Mais tu n'as que ce mot à la bouche ou quoi ? Je ne fréquente que des gens bien, des gens normaux, moi. Que des Gryffondors ! Arrête !! Ne m'appelle pas comme ça ! Non merci pour la place, garde-la pour le prochain crétin que tu croiseras. De... QUOI ? Tu... tu m'en veux parce que je suis sortis avec elle ?! Mais... mais c'est complètement débile !
La verte maniait bien mieux l'ironie que lui. Ne trouvant rien à ajouter, William se tut, espérant que, lassée de médiocre compagnie, elle lui fiche la paix. Mais le ton monte et ils finiront bientôt par réveiller ceux qui dorment.
- Tu n'as pas à me dire ça !! Tu ne sais rien de moi,ne me juge pas ! Je n'ai fais aucun mal ! Mais au contraire, arrêtez tous de croire qu'elle est la victime et moi le coupable ! Moi aussi quelque part, j'ai été victime ! Le seul coupable c'est Jedusort, c'est tout, il ne faut pas chercher plus loin !
William se tait. Comme beaucoup d'autre, Lind doit supporter ces disputes incessantes entre lui et Elisabeth. William n'y avait jamais pensé, au contraire, il croyait qu'elle l'encourageait la préfète à lui envoyer le plus beaux des sarcasmes. Mais ce devait être un peu comme lui et James, elle devait l'aider à surmonter ses disputes, mais ne l'encourageait pas pour autant. Au contraire, il y a longtemps que James lui avait clairement dit qu'il en avait marre. Un jour, il créerait peut-être un groupe de lutte "anti-sarcasmes" ensemble. Mais toutes ces préoccupations intéressent déjà plus le rouge, qui se sens soudainement confiant, plus rien ne l'importe qu'elle. Elle, Lindsay Andrews.
- Comment peux-tu te croire aussi banale ? Tu es unique, comment fais-tu pour ne pas t'en rendre compte ? Mais ce que je dis est vrai. Tout est si beau, si unique chez toi que je saurais toujours reconnaître le magnifique parmi tant d'insignifiance.
Elle agit comme une drogue. Une très forte drogue. William ne peut s'arrêter de penser elle, de même qu'il ne supporte pas cet éloignement. Elle fit trois pas en arrière. Instinctivement, et sans quitter des yeux son regard, le rouge fit trois pas en avant.
- Ne le vois-tu pas ? Je pourrais rester l'éternité, à te regarder, simplement, ça me suffirait. Je ferais n'importe quoi pour toi ! Je le sais, au fond de moi, ça n'a pas d'explications, mon amour pour toi est si grand qu'il me consume chaque jour où je ne te vois pas, ne ressens-tu pas la même chose pour moi ?
William lui adresse un sourire. Sans doute le premier des plus sincères. Portant sa main, sans réfléchir, aux joues de sa verte.
- Bien sûr qu'il me plaît. Le visage le plus parfait au monde...
Un nouveau sourire se dessine sur le visage de William tandis qu'il caressa la joue de sa verte.
- C'est tellement difficile de le dire... tu es tellement parfaite qu'à côté j'ai peur d'être trop maladroit... je m'excuse de m'être montré si peu attentif, si lointain à ta personne, j'aimerais sincèrement que tu me pardonne...
Ne me quitte pas. Jamais. William n'imagine plus une seconde faire sa vie sans elle. Il fait abstraction de tout, même de sa conscience pour se concentrer tout cet amour irréel sur sa verte.
- Tu es si généreuse, je ne manquerais plus à mes devoirs, je ne te décevrais plus.
William sens son cœur faire un bon lorsqu'elle lui prit la main, son contact suffit, il ne veut plus la lâcher. Echangeant avec elle un sourire, William sent alors que c'est le bon moment. Posant doucement ses lèvres sur les siennes, il va enfin lui donner ce baiser.
[Je teins à dire que je n'ai pas coutume d'écrire des textes aussi.... mielleux... mais les circonstances l'obligent.]
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Lindsay Andrews
Sensless Bitch.
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Age : 30
Maison : Ex-Serpentard
Emploi : Ombre à plein temps.
Humeur : Machiavélique, dévastatrice.
Feuille de personnage Côté coeur: Encore une question du genre et je t'arraches le coeur de mes propres dents, compris? Camp: Les deux Niveau magique: (78/100)
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Sujet: Re: Pour un moment de solitude Pv Lind' Dim 22 Nov - 1:45 |
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Je crois que là, ça va bientôt faire une heure qu'avec William on se prend le chou. On s'énerve l'un sur l'autre, on se hurle des saloperies à la figure. Est-ce que je les pense toutes ? Est-ce que je le hais vraiment ? Non mais quelle horreur ! Je ne devrais même pas me poser la question. Je le haïrais peut-être moins si un jour il rendait heureuse Elisa à ne plus la faire souffrir, à s'engueuler avec elle à chaque fois qu'il la voit. Je le hait parce qu'il est rouge, parce qu'il est né moldu et parce qu'il a fait du mal à ma meilleure amie. Je lui en veux parce que ce n'est qu'une espèce de petit con qui ne pense qu'à sa gueule. Je sais que c'est vulgaire mais c'est comme ça. C'est un égoïste, il cherche à faire la victime, c'est toujours les autres le problème. Je ne répond même plus à ce qu'il dit. J'en ai marre de l'entendre. Il prétend ne rien m'avoir fait, là, il se trompe. Parce qu'il a fait du mal à Elisa qui fait partie de moi. Il a fait du mal à ma meilleure amie, il m'a donc fait du mal à moi. Parce que je suis Elisa et Elisa c'est moi. On est toutes les deux complices d'une manière surhumaine. Ce serait presque effrayant. Enfin, je ne peux pas vraiment expliquer comment est notre amitié, moi non plus je ne comprends pas toujours et il n'y a pas vraiment de mots pour expliquer ça. Sauf que bien sûr, ce n'est pas tout. Monsieur Allen n'a pas que ça à dire, il dit qu'il fréquente des gens normaux. Je ris à cette réflexion, c'est tout ce que je trouve à faire : rire. C'est qu'il peut être drôle le petit Willou ! Franchement, les Gryffondors des gens normaux ? Pour lui peut-être, pour moi sûrement pas. Les Gryffondors sont des abrutis écervelés, suicidaires et téméraires, en quoi c'est être normal ça hein ? Qu'on me le dise, moi je ne sais pas. En tout cas, une chose est sûre : Allen n'est pas une personne normale. Il est même loin de l'être. J'aime bien lui donner des petits surnoms débiles, rien que parce que ça l'énerve. Et c'est bien pour ça que je vais continuer, je ne vais pas arrêter, non ça jamais. Et ça rien que pour la pure et simple raison que ce serait faire ce qu'il veut. Sauf que jamais, JAMAIS je ne ferais ce qu'il veut que je fasse. Du moins, pas volontairement. Ce serait une honte. Je le hais ce Allen ! Cet espèce de bouffondor arrogant. Il m'énerve. Dès que je vois sa tête j'ai envie de le prendre par les oreilles et de lui écraser le nez contre le mur. Sauf que non, je ne vais pas faire ça, j'évite même de le toucher. Il me répugne cet imbécile. Je ne lui ai pas répondu, aucune de ces fois. Il n'en vaut pas la peine, je me suis contentée de lui rire à la figure. Pourquoi ? Je n'en sais rien, peut-être qu'il me désespérait, enfin ça c'est sûr maintenant. Moi, je me dis que j'en ai marre. J'en ai marre de toutes ces disputes entre lui et Elisa. Ils sont fatiguants tous les deux à toujours se prendre la tête. Et puis, c'est tellement lassant d'avoir à recoller les morceaux à chaque fois. J'aime Elisa, plus que tout et je ne cesserais jamais de la soutenir, de l'aider à se relever, même si ça m'ennuie d'avoir toujours à dire la même chose au même sujet : Allen. Un jour je vais m'allier avec Potter pour éviter ça, on fera grève de consolement ensemble, on va devenir super potes et puis ... STOP. PAUSE. REWIND. Nan ! Jamais ! Jamais ! JAMAIIIIS ! Jamais je ne serais amie avec Potter. Beurk, immonde, dégoûtant ! Comment ai-je pu penser une chose pareille ? Non mais qu'est-ce qui m'arrive moi ? Je commence à perdre la tête .. Ce n'est pas bon pour le cerveau de fréquenter des personnes comme Allen, pas bien du tout. Je devrais arrêter tout de suite. Franchement, j'ai peur là ... Et voilà, Allen a pris le filtre d'amour. Maintenant .. Il est fou de moi. Je crois que je vais enfin pouvoir respirer, après l'orage le beau temps ? -ou pas- Je n'aurais pas à m'énerver sur lui, ça va être amusant ... - Comment peux-tu te croire aussi banale ? Tu es unique, comment fais-tu pour ne pas t'en rendre compte ? Mais ce que je dis est vrai. Tout est si beau, si unique chez toi que je saurais toujours reconnaître le magnifique parmi tant d'insignifiance. - Tu me dis ça juste pour me faire plaisir ! Tu n'es même pas sincère ... Ce serait presque mignon ce qu'il dit =') Sauf que non, moi je fais comme si j'étais triste et vexée, comme si j'étais tellement modeste. C'est amusant en fait ... Sauf que dès que je fais trois pas en arrière, lui, instinctivement, fait trois pas en avant. Décidément, il ne va pas me lâcher .. J'espère qu'il n'ira pas trop loin, je l'espère vraiment. Je ne voudrais pas me retrouver dans ses bras à l'embrasser. Quelle horreur, rien que d'y penser j'ai envie de vomir ! Je me demande franchement comment elle fait Elisa pour supporter d'embrasser ces créatures; Brr, j'en ai des frissons dans le dos. - Ne le vois-tu pas ? Je pourrais rester l'éternité, à te regarder, simplement, ça me suffirait. Je ferais n'importe quoi pour toi ! Je le sais, au fond de moi, ça n'a pas d'explications, mon amour pour toi est si grand qu'il me consume chaque jour où je ne te vois pas, ne ressens-tu pas la même chose pour moi ? - N'importe quoi ? T'en es sûr ? Vraiment sûr ? Tu veux vraiment savoir si je ressens la même chose pour toi ? Je ne pourrais pas te le dire .. Tu sais ... Euh .. Je ne suis pas comme toi. Je ne peux pas ... Dire ça comme ça. Je ne trouve pas mes mots. J'ai envie de rire, d'exploser de rire même. Sauf que je me retiens, il ne faut pas que je perde mon sérieux. Parce que si je le fais ... Je ne saurais pas jusqu'où il est capable d'aller. Et je meurs d'envie de savoir ça, pour pouvoir le charier avec ça plus tard ... - Bien sûr qu'il me plaît. Le visage le plus parfait au monde... Il a porté ses mains sur mes joues. Et moi je rougis. Pourquoi ? Parce que j'ai envie d'exploser de rire, sauf que dans sa tête, il ne le prendra pas comme ça. Je me mords la lèvre inférieure pour ne pas exploser de rire. - Il ne peut pas être parfait .. Regarde mon nez ! Il est de travers, et mes yeux ! Ils ne sont pas symétriques et mes lobs d'oreilles sont trop longs ! Je suis bourrée de défauts. Je fais la moue, ma mine boudeuse favorite. J'ai vraiment l'air d'une petite gamine moi ! xD J'ai la tête baissée et je fais la moue tout en regardant mes pieds, j'ai croisé mes jambes. - C'est tellement difficile de le dire... tu es tellement parfaite qu'à côté j'ai peur d'être trop maladroit... je m'excuse de m'être montré si peu attentif, si lointain à ta personne, j'aimerais sincèrement que tu me pardonne... Au secours .. Allen me carresse la joue, quelle horeur, je vais hurler, pouffer de rire, me rouler au sol... Je ne tiens plus ... - Je crois que pour cette fois, pour une fois je pourrais peut-être te pardonner .. Peut-être ... C'est vraiment intenable ... Je ne vais pas tenir. Franchement, il faut que ça s'arrête. Je ne l'ai jamais vu comme ça, et ça change ! - Tu es si généreuse, je ne manquerais plus à mes devoirs, je ne te décevrais plus. - Tu m'as déçue tant de fois .. J'ai pris mon air le plus sérieux mais j'ai fini par l'aider à se relever en lui prenant la main, chose que je n'aurais pas du faire ... Pourquoi ça ? Parce qu'à ce moment là ... Allen m'embrasse ... J'ouvre les yeux ronds, je ne réponds pas à son baiser mais je ne parviens même pas à le repousser alors que c'est tout ce que je désire, lui hurler dessus, lui dire que ce n'est qu'une espèce d'abruti, qu'il a dépassé les bornes que ... Qu'il a été BEAUCOUP trop loin. Sauf que non, je suis paralysée, choquée. Je n'y aurais jamais cru. Lorsqu'il rompt le contact je parviens enfin à respirer et m'écarte, loin de lui, de l'autre côté de la pièce. Il s'apprête à s'avancer quand je l'interpelle. - STOP. Arrête toi tout de suite. Laisse moi respirer ! J'ai repris un ton agressif, mais il est fou lui ? Il m'a embrassée ... WILLIAM ALLEN M'A EMBRASSEE ! AU SECOURS ! BEURK BEURK BEURK BEURK. POUAH C'EST IMMONDE ! Un Rouge ... Un bouffon ... OH MON DIEU que va dire Elisa ? Qu'est-ce qu'elle va penser ?! Je ne veux pas ! Je ne veux pas. Je m'avance vers Allen et le gifle. C'était plus fort que moi =x - Goujat ! De quel droit as-tu fait ça ? Hein ? TU M'EXPLIQUES ?! T'as pas le droit ! Ok ? PAS LE DROIT ! Je suis choquée... Je retourne devant la cheminée et me laisse tomber dans un fauteuil. Je regarde droit devant moi, les yeux grand ouverts -tel un hibou- Je suis kécho ma race. O______o
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Sujet: Re: Pour un moment de solitude Pv Lind' |
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Pour un moment de solitude Pv Lind' |
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