Des n'étoiiiiles ! o [LIIIIIBRE ! \o/]

Il fait nuit, nuit noire. Et comment je sais ça, moi qui suis sensée être dans mon dortoir en train de dormir ? Pourquoi est-ce que je suis encore dehors alors que je ne devrais pas ? Pourquoi est-ce que j'aime tant sortir la nuit ? Pourquoi est-ce que j'aime tant être seule dans le noir et dans le froid ? Pourquoi est-ce que je me pose tant de questions ? Je crois que ça fait déjà quelques heures que je suis là... Logiquement, si j'ai bien compté, ça fait deux heures que je suis là et il est deux heures du matin là, étant donné du fait que je suis sortie du dortoir à minuit. Pourquoi suis-je dehors? Parce que j'aime être dehors, seule dans le noir et dans le froid. J'aime tellement m'allonger dans l'herbe fraîche et humide. J'aime tellement m'extasier devant un ciel rempli d'étoile et observer le reflet de la lune dans le lac. J'aime tellement ça ! Je pourrais rester des nuits entières à faire ça, seule ou pas, dans le silence ou pas. Bien que je préfère la solitude et le silence, une bonne présence ne me dérangerait pour rien au monde. Si par exemple Anna, Elisa, Elynn, Jordy ou un autre de mes amis venait me déranger, ça ne m'embêterait pas, au contraire, ça me ferait même plaisir.

Je m'allonge dans l'herbe pour regarder les étoiles en pensant à ce que j'ai fait aujourd'hui. Ce matin, comme tous les matins, je me suis réveillée la première et j'avais fini de me préparer avant que quiconque ne soit levé et je suis allée aux cuisines pour prendre le petit déjeuner de mes amies qui partagent mon dortoir. Ensuite, je suis remontée et je leur ai tout donné sur un plateau que j'ai posé sur leurs tables de nuit. Et oui, mademoiselle Andrews arrive à être serviable parfois. Ensuite, je suis descendue lire dans la salle commune, je me suis instruit sur la magie noire, c'est un sujet assez intéressant -pour moi-. Et puis, j'ai vu quelques première année qui sont descendus en pyjama, mais ils sont remontés dès qu'ils m'ont vue, je me demande pourquoi -ou pas- En fait, les petits ont peur de moi dès que je leur jete un regard noir en ayant ma baguette à la main, c'est surprenant non ? M'enfin, il y a aussi cette peste de Valentine qui est passée par là. Franchement cette fille, je me demande pourquoi elle est sur cette terre. Cette espèce de garce qui ne mérite même pas qu'on la regarde. Non mais franchement cette fille je la déteste ! Enfin bref, ne parlons pas de cette tarée, sinon je vais m'énerver. En fait, à part ça, ma journée n'a pas été très passionnante. On est déjà vendredi, enfin, techniquement on est samedi déjà. Aujourd'hui, on n'a pas cours. Hier si. Mis à part avoir mis les pieds dans les salles de classes où je devais aller, manger, boire et parler, je n'ai pas fait grand chose. Enfin si, j'ai aussi été dans la salle de bain des préfets, j'aime beaucoup me baigner dans cette énorme baignoire, ça détend ! Je n'y vais pas souvent dans cette pièce, parce qu'une fois j'y suis entrée et il y avait quelqu'un, un garçon... Je crois que c'était un élève qui n'était pas sensé y être, un élève banal, qui n'avait pas l'autorisation de mettre ses pieds dans cette pièce, il était nu ... J'ai eu une vision horrible de son derrière tandis qu'il se penchait pour allumer un robinet, quand il s'est retourné ça a été encore pire, et sadique comme je suis, je l'ai foutu dehors en hurlant et il a du traverser tout le château pour rejoindre sa salle commune, c'était plutôt amusant.

Bref, après cette journée banale, je suis allée dans le dortoir et j'ai attendu que tout le monde s'endorme avant de sortir. Vêtue de ma robe noire avec mon collant troué et mes bottines à talons je suis sortie. J'avais deux plaids avec moi, ainsi que quelques bierraubeures et du chocolat, beaucoup de chocolat ! J'ai tout mis dans un sac, et j'ai pris ma baguette à la main. Mon sac sur l'épaule gauche et ma baguette dans ma main droite je suis sortie de la salle commune. J'ai croisé deux élèves de troisème année qui s'embrassaient dans les cachots, j'ai jeté un crache limace au garçon et leur ai dit de retourner dans leurs dortoirs en ricanant. J'ai beaucoup aimé la tête de la fille quand elle a remarqué ce que j'avais fait. Enfin bref, dans les couloirs il y avait deux cinquième année, je leur ai ordonné de retourner dans leurs dortoirs en leur incendiant les fesses, saletés de Pouffsoufles ! Ensuite il n'y a plus eu personne, dehors il faisait bon, si bon ! J'ai beaucoup apprécié le changement de température, m'enfin on est quand même en hiver, donc ma robe et mon collant troué ça fait un petit peu froid... Du coup, j'ai courru jusqu'au parc pour me réchauffer, et arrivée là-bas, j'ai jeté mon sac au sol, j'ai étalé un plaid sur le sol, me suis enroulée dans le deuxième et je me suis mise à tourner sur moi-même. Au bout d'un moment, je me suis laissée tomber sur le plaid et j'ai regardé les étoiles qui tournoyaient au dessus de ma tête tout en riant. Il est rares de me voir de bonne humeur comme ça. Et voilà, je suis là, dans la nuit, seule, dans le froid. J'aime beaucoup être comme ça. Je m'ouvre une bièraubeurre et prends un morceau de chocolat dans lequel je croque. Je prends une gorgée de ma délicieuse boisson, ça réchauffe tout ça ! Et puis je regarde le reflet de la lune sur le lac, tout en rêvassant. Est-ce que quelqu'un viendra ce soir ? Aucune idée.

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[Elisabeth Winster dans le role d'Alex Johnson]

Il fait nuit. J’ai toujours aimé la nuit. Que ce soit maintenant ou bien enfant, je n’ai jamais connu la peur du noir. Pendant 6 ans, j’ai arpenté les couloirs de Durmstrang. 6 ans passé dans un château ou l’on nous apprenait que la magie noire n’était pas juste une branche obscure de la magie. 6 ans que je ne regrette pas. Là bas, je m’étais fait des amis, j’y avais mes habitudes. Je ne rentrais à la maison que lors des grandes vacances. Je ne peux pas dire que j’ai souffert même si, parfois, j’ai l’impression que certaine chose m’échappe. Il m’arrive de faire des rêves étranges. Des rêves dans lesquels je vois une petite fille qui pleure et qui me demande de ne pas l’abandonner. Ces rêves sont si réels, que chaque fois que je me réveille, j’en suis tout chamboulé.

En grandissant, le sentiment étrange n’a fait que grandir. J’ai la sensation de savoir quelque chose sans me rappeler quoi. A la maison, on ne cessa de me dire de ne pas me prendre la tête à ce sujet et, pourtant, j’ai la sensation étrange que l’on veut me dissimuler des choses. J’en étais arrivé à cette conclusion lorsque, a la fin de ma 6eme année, mes parents sont venus me trouver. Ils n’avaient pas l’air sur d’eux, ils semblaient chercher les bons mots. Je crois que c’est leur attitude qui m’a alerté. C’est aussi ce qui a fait, qu’au lieu de m’énervé, je les ai juste écouté. Selon eux, il était temps que je retrouve mes racines. Je n’avais jamais ignoré que j’étais un enfant adopté. Mes parents adoptifs n’avaient pas essayé de me dissimuler une telle chose. Je n’étais pas leur vrai fils mais, pour moi, c’était tout comme. Ils avaient toujours été très aimant, attentif, à mon écoute. De mon coté, je n’avais pas posé plus de question que nécessaire. Savoir que mes parents biologique étaient mort, que je n’avais plus aucune famille suffisait à me faire comprendre pourquoi j’avais été adopté. Bref, selon mes parents adoptifs, ils étaient temps que je sache d’où je venais. Sous le couvert de mon nom d’emprunt, personne ne viendrait à faire le rapprochement. Depuis le temps que j’utilisais cette identité, il n’y avait aucun risque que ma langue vienne à fourcher. Alex Andrews était mort aux yeux du monde. Qui viendrait le chercher derrière Alex Johnson ? C’est donc sur ces bonnes idées, que nous étions revenus en Angleterre. C’est étrange. J’ai beau savoir que c’est ici que sont mes racines, je n’y ai aucun repère. Mes parents ont fait en sorte que je puisse finir mes études dans l’école ou j’aurais dut aller. C’est ainsi que je déboulai en 7eme année à Poudlard. Que dire ? Cette école est si différente de celle ou j’ai passé mon adolescence. Les groupes étant fait depuis des années, il n’est pas simple de s’y introduire. Pour eux, je suis l’intrus, celui qui fascine, celui qu’on dévisage.

Je me moque de tout ça. Je ne suis pas là pour me faire des nouveaux amis. Je suis là pour comprendre qui je suis vraiment. Alors que tous les autres ont été répartis à l’âge de 11 ans, moi je viens seulement d’y être. Je ne ferai qu’un an dans ce château et, à vrai dire, je ne m’attends pas à y apprendre grand-chose. Ici tout est dressé selon un drôle d’idéal. Le bien d’un coté, le mal de l’autre. C’est un peu comme s’il y avait une frontière entre ces deux mondes. Chacun est soit dans l’un soit dans l’autre. Les deux partis se détestant au plus au point.

Depuis un mois que je suis ici, je ne sais pas ce que je cherche. J’ai l’impression que mes rêves sont de plus en plus fréquents.

Cette nuit, c’est encore l’un deux qui m’a sortie de mon lit. Impossible de me rendormir. Je n’y arrive jamais. J’ai toujours le son de cette voix d’enfant qui résonne dans ma tête. Je ne suis pas là depuis assez longtemps pour m’être fait des amis a qui je pourrais confier mes états d’âmes. Les autres de mon dortoir dorment à point fermé. Je m’extirpe de mon lit, me glisse jusqu'à la salle de bain. Il fait nuit noir dehors, nous sommes en plein milieu de la nuit et moi, je prends une douche. L’eau chaude me délasse, me procure une sensation de bien être. Je reste la dessous pendant un bon quart d’heure. Ensuite, je sors, me seiche, enfile une tenue décontracté, passe une cape chaude, noue une écharpe autours de mon cou. J’ai besoin d’aller prendre l’aire, d’aller regarder les étoiles de plus près.

Je parcoure les couloirs du château avec précaution. Ici, nous n’avons pas le droit de quitter nos dortoirs en pleine nuit. Encore moins d’aller se balader dehors. J’évite le concierge, Peeves et les autres fantômes susceptibles de mettre à découvert mon excursion. Les grandes portes grincent alors que je les ouvre. L’air froid s’infiltre dans mes poumons. Je n’ai pas froid, je suis habituée à des températures bien plus basses. Je referme les portes avec soin. Ou aller ? Je ne connais pas encore assez les alentours pour me permettre de vagabondé selon l’humeur du soir. Je lève la tête. La nuit est claire, les étoiles sont parfaitement dessinées. Je connais bien l’astronomie, je sais qu’avec elles, je ne risque pas de me perdre. Suivre l’étoile du berger et voir ou elle me mènera. Je me mets en marche, prenant la direction du lac. J’aime beaucoup le silence, le bruit de mes pas dans les graviers.

Non loin du lac, je distingue une silhouette. Visiblement, je ne suis pas le seul à aimer la nuit. Je la regarde sans me manifester. Que fait-elle ? Elle semble tourner sur elle-même puis s’effondre au sol. Le son d’un rire arrive jusqu'à moi. Visiblement cette personne parait être enjouée comme si la nuit la libérait au lieu de l’oppresser. Je ne sais pas si je dois m’avancer. Au vue de ce que j’ai appris, on ne trouve pas ici que des gens qui se réjouissent d’une présence. Je devrais la laisser là, tranquille. Pourtant, je n’arrive pas à détacher mon regard de sa silhouette maintenant au sol. J’avance un peu, juste assez pour enfin la distinguer. C’est une jeune fille, une de celle que j’ai déjà vue à la table des verts et argent. J’hausse les épaules, je ne suis pas là pour la provoquer.

J’avance encore un peu, juste assez pour qu’elle sente ma présence. Va-t-elle se lever et partir ? Peut être…Mon regard la quitte, se pose sur le lac. La lune est si belle dans les reflets de l’eau. Une odeur de parfum monte jusqu'à moi. Son parfum, le sien, a elle. C’est une odeur à la fois sucré et envoutante. Une partie de mon cerveau se sent comme endormie, sous le charme tandis que l’autre partie résiste. Cette fille a un je ne sais quoi d’envoutant. C’est déroutant. Pourtant, malgré tout, je ne succombe pas.

Est-elle encore là ? Je me retourne, je sens son regard sur moi. Je la fixe. Elle tient dans ses mains du chocolat et un verre de je ne sais quoi. On dirait bien qu’elle est parée pour un véritable pic nic. Enfin, je desserre mes levres. Je ne peux résolument pas rester là à la fixer sans le moindre mot.

-Bonsoir. Belle nuit pour un pic nic pas vrai ? Evidement, toi tu dois tellement connaitre ce parc par cœur que son charme ne doit plus te surprendre. Pour moi, c’est un peu différent.

Je ne connais pas son nom. Probable qu’on me l’ait dit mais j’ai encore du mal a tous les retenir. Je suppose qu’elle, elle doit avoir retenu le mien. Ce n’est pas si souvent que Poudlard accueil dans ses murs un élève en fin de scolarité.

-Tu es a Serpentard n’est ce pas ?Je suis sure de ce que j’avance…Elle a tout d’une verte.

[je te laisse choisir sa maison. Je visais Pouffsoufle ou Serdaigle. Si tu préféres vraiment Serpentard, ça me va aussi x) C'est ton frére c'est toi qui choise =D]

J'aime tellement ce parc quand il fait nuit, je ne trouverais jamais les bons mots pour décrire la façon dont ce parc m'envoûte. Dans l'obscurité, à la lueur de la lune, mes yeux s'adaptent et je vois les choses dans une autre perspective. C'est étrange mais très agréable. Et puis, avec un peu d'alcool, du chocolat et un plaid, tout n'en devient que plus agréable. Je sors souvent dans le parc, plus souvent de nuit que de jour. Parfois je cours en rond sans jamais m’arrêter, ou je m’allonge sur le dos pour contempler la beauté des cieux et simplement réfléchir. Parfois, Elisa me reproche de trop réfléchir. Je cherche toujours une explication aux faits et gestes des gens ; Ça ne m’est d’aucune utilité et je ne sais même pas pourquoi je le fais. C’est tout moi ça. Enfin, tout ça pour dire que ce parc, je le connais mieux que quiconque. J’ai tellement l’habitude de m’y balader. De jour, c’est cet endroit que je choisis pour mon footing journalier, et quand je veux voir le soleil se lever ou se coucher, c’est cet endroit que je choisis, exactement là où je suis allongée en ce moment même. C’est étonnant quand même, l’herbe est presque aplatie en cet endroit-ci, tellement j’y ai posé mon derrière de Serpentard. C’est vraiment magique cet endroit… Enfin, on emploierait sûrement ce mot chez les moldus, je n’en sais rien et je m’en fiches complètement à vrai dire. De toute manière, cet endroit –mon endroit- est indescriptible. Les mots ne seront jamais assez beaux, ce n’est pas la peine de chercher. J’aime rester là, à rêver en regardant les étoiles, la lune. L’étoile du berger, l’étoile polaire, la grande ourse, la petite ourse … Elles sont toutes là pour veiller sur moi et pour me guider si j’en ai besoin. Si ce n’est pas magnifique ça ! Elles sont là, avec la lune, pour moi.

Enfin bref, cessons de rêvasser, je suis là, rayonnante de bonheur, sous les étoiles, dans la lumière de la lune, sous mon plaid, bien au chaud. En fait, à part contempler les étoiles, j’aime aussi manger. Et c’est d’ailleurs pour ça que j’ai avec moi tout plein de bonbons chocolatés et ce soir, je sens que je serais même capable de les partager avec un Gryffondor mes bonbons… Enfin, peut-être pas non plus, il ne faut pas aller trop loin, faut pas pousser mémé dans les orties hein ! N’exagérons surtout pas. Tandis que je prends une gorgée de bière-au-beurre, je songe au château endormi, à la salle commune déserte, au dortoir paisible où dorment mes amis. Jordy qui doit ennuyer Jédusor et Malefoy avec ses ronflements (L’hiver arrive, il est sûrement déjà enrhumé). Elisa qui dort tranquillement à poings fermés. Eloïse et Elynn qui doivent être en train de faire de beaux rêves tandis que moi, mademoiselle Lindsay Andrews, je suis dans un parc en train de croquer dans un bout de chocolat tout en contemplant les étoiles. Ce n’est qu’après quelques minutes que je ressens quelque chose … C’est comme une présence qui me semble si familière mais à la fois si étrangère. C’est bizarre … Vraiment très bizarre. Il y a sûrement quelqu’un, sinon mon pouvoir n’agirait pas automatiquement. Et oui, ce pouvoir agit encore tout seul quand je ne le contrôle pas. Quand je le laisse faire, il met à découvert les présences masculines. Au fond de moi, j’espère que ce soir, pour une fois, je pourrai avoir une conversation avec quelqu’un. Ce n’est qu’au bout de quelques minutes de plus que mes yeux aperçoivent eux aussi la personne qui se trouve en ma présence ce soir, dans mon parc.

-Bonsoir. Belle nuit pour un pic nic pas vrai ? Evidement, toi tu dois tellement connaitre ce parc par cœur que son charme ne doit plus te surprendre. Pour moi, c’est un peu différent.

Il a raison, c’est vraiment une belle nuit, magnifique même. Mais à mes yeux, toutes les nuits sont magnifiques. Moi, je suis de ces personnes qui préfère vivre la nuit, je ne sais pas pourquoi, c’est curieux. Je préfère la lueur de la lune à l’éclat du soleil. Et il y a encore une chose sur laquelle il ne se trompe pas ; je connais en effet ce parc comme ma poche ! Sauf que son charme me surprend et me surprendra toujours. J’aimerais toujours autant traîner ici, allongée dans l’herbe fraîche à contempler les étoiles. Je croque un bout de chocolat et lève les yeux vers le ciel. Tout le monde ne comprend pas la beauté de la nuit qui me fascine moi. J’aime vraiment ça et je ne le dirais jamais assez. Je n’ai jamais contemplé le ciel en compagnie de quelqu’un, j’ai toujours été seule à regarder les étoiles, jamais accompagnée. Mais après tout, il y a une première fois à tout non ? Et puis, il a l’air plutôt sympathique et ce n’est pas un Gryffondor …

- Bonsoir. En effet, la nuit est magnifique aujourd'hui .. Ce parc n'a plus de secrets pour moi, mais il ne cessera de me surprendre, cet endroit est plein de surprises !

Je me rappelle alors que ce garçon, je sais qui c’est. C’est Alex Johnson, il est arrivé seulement cette année, il vient de Durmstrang. Plutôt beau garçon aussi ce Pouffsoufle si je puis dire. Tout le monde le connaît, tout le monde sait d’où il vient. Certains disent qu’il est bizarre, d’autres disent qu’il n’a pas sa place ici. Moi, il m’intrigue, son visage me semble si familier mais pourtant je ne l’ai jamais vu et je ne le connais pas. Peut-être que j’ai rêvé de lui une fois, et que j’ai l’impression que c’est un souvenir réel, ces choses là arrivent parfois. Mais j’en doute. Enfin, je ne saurais peut-être jamais d’où je sors l’image de son visage. Mais ça n’a que très peu d’importance, ce n’est pas comme si ça allait changer ma vie du jour au lendemain. Il ne pourrait pas la changer, il n’y arriverait pas.

- Tu es a Serpentard n’est ce pas ?

Il ne semble pas me connaître. Pourtant moi, tout le monde sait qui je suis, on ne peut pas me louper. Lindsay Andrews la diabolique Serpentard que tout le monde veut à tout prix éviter. La magnifique blonde qui vole les cœurs de tous les garçons sans même le vouloir. C’est étrange parce que...Il devrait avoir au moins entendu parler de moi, il devrait avoir entendu parler de Lindsay quelque part. Enfin bon, quelque par c’est agréable qu’il n’ait pas forcément retenu mon identité, ça fait au moins un garçon qui n’est pas omnibulé par ma personne. Les trois quarts des garçons sont fous de moi, ils m’envoient des fleurs, des chocolats, des lettres d’amour, des elfes qui me chantent des chansons. Enfin, j’ai le droit à tout et c’est vraiment horrible. Vraiment, ça m’énerve parfois. Alex au moins, il n’est sûrement pas de ceux là.

- En effet oui... Serpentard ! Tu dois être à Pouffsoufle toi non ?

Il est encore à distance, moi ça ne me dérange pas. En fait, ce soir, j’ai envie d’être gentille. Je ne suis pas souvent gentille, on pourrait presque même dire que je ne le suis jamais, du moins pas avec des personnes autres que mes amis : Jordy, Elynn, Eloïse, Mike, et Elisa. Les autres gens, tous autant qu’ils sont, je suis méchante voir tyrannique avec eux. Mais ils doivent être habitués, les pauvres sinon. De toute façon, ce n’est pas comme si je les plaignais parce qu’en réalité je n’en ai vraiment rien à faire d’eux, mais ça tout le monde le sait, enfin … Pas tout le monde. La preuve : le jeune homme ici présent n’en savait rien, rien du tout. Ou alors il prétendait ne pas savoir pour me permettre de faire un nouveau départ si ça me chantait …Tant mieux d’un côté, ça m’évitera de le haïr dès notre premier échange, si c’est vraiment le premier. M’enfin, je ne vois pas quand j’aurais pu lui parler sinon. En cours, je dors la plupart du temps, il n’y a qu’en potions que j’ai les meilleures notes. Elisa et moi on est les premières de la classe, on a un talent pour les potions, c’est inné chez nous, voilà tout. J’ai décroché un Optimal aux BUSE et je compte obtenir la même note aux ASPICS.

- Tu sais, tu peux venir t'assoeir à mes côtés, je ne te ferais pas de mal. Du moins, pas ce soir. Je suis même prête à te servir une bière-au-beurre et un morceau de chocolat !

Il devrait profiter, je ne suis pas aimable à ce point tous les jours. C’est une grande première je dirais même ! Les étoiles me changent les idées, elles font de moi une toute autre personne. C’est tout de même surprenant, j’ai l’impression d’être extérieure à tout, de ne pas pouvoir réfléchir comme d’habitude. Mon cerveau est quelque peu brouillé, mais en fait, le truc c’est que je m’en fiche parce que ça fait du bien de ne pas avoir à réfléchir trop, à envoyer balader le Pouffsoufle, à sortir ma baguette pour le torturer, que ce soit mentalement ou physiquement. Je lève les yeux vers Alex Johnson et lui adresse un sourire. Je me suis décalée pour lui faire une place sur le plaid qui est étalé au sol. Je me demande s’il va s’asseoir à côté de moi ou pas. En fait, je me surprends à vouloir parler à ce Pouffsoufle. En temps normal je ne l’aurais même pas regardé. Je l’aurais insulté, je l’aurais chassé, je l’aurais haï pour la simple et bonne raison qu’il n’est pas à Serpentard. Mais après tout, Erès Dÿn était un Pouffsoufle aussi non ? Et c’est à présent mon meilleur ami… Comme quoi tout est possible dans la vie.

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Bonsoir. En effet, la nuit est magnifique aujourd’hui.. Ce parc n'a plus de secrets pour moi, mais il ne cessera de me surprendre, cet endroit est plein de surprises !

Plein de surprise comme quoi ? Comme moi, qui est actuellement dedans ? Ou bien comme cette façon dont les étoiles se reflètent mystérieusement dans l’eau du lac ? Peut être bien les deux. La jeune fille m’arrache un sourire. J’aime bien sourire, même quant il ne semble pas y avoir de raison a cela. Je sourie quant je suis content mais aussi quant j’ai envie de garder pour moi mes pensées. Ce parc est un mystère, cette jeune fille en est surement un aussi. Je sens qu’il émane d’elle une magie étrange. Quelque chose, d’envoutant. Je ne m’explique pas pourquoi je ressens cette chose étrange, cette envie d’être là, à ses cotés. Je ne suis pas attiré par elle, du moins pas physiquement. Elle est jolie, très jolie même, mais je n’ai pas a son égard ce genre de sentiments. Non, moi ce que j’éprouve est quelque chose de plus profond, comme si, d’une manière ou d’une autre, tout avait été fait pour que l’on se retrouve là les deux. Je n’ai jamais crue aux coïncidences, aux hasards. D’ailleurs, il n’y a guère de chose auxquelles je crois.

Je l’observe à la dérobé, sans trop d’insistance. Mon regard va d’elle au lac et fait le chemin inverse. Je ne veux pas qu’elle puisse croire que je suis sous son charme. Elle est là, je suis là, j’imagine que cela ne peut être que pour accomplir quelque chose d’important. Je respire l’air pur à plein poumon. J’aime la sensation du froid sur mes joues, cette impression étrange que mes poumons vont volés en éclat sous l’effet de l’air glacial. Je ne suis pas masochiste, j’aime simplement ressentir que je suis vivant.

-Tout comme l’est Poudlard dans son ensemble. Le château est empli de mystère, les profs sont plein de surprises. Quant aux élèves, ils sont insaisissables. Difficile de déterminer avec certitude qu’elles sont les bons et qu’elles sont les mauvais. Chacun d’eux est capable du pire comme du meilleur, on ne sait jamais à l’avance qu’elle sera leur réactions.

J’ai beau ne pas être là depuis longtemps, j’ai déjà put tester qu’ici, l’humeur des gens est comme la lune : changeante. Un jour on vous dit bonjour et le lendemain, on vous évite. Je n’ai pas encore compris comment chacun d’eux se classifiait. Du moins, en dehors de leur maison.

Elle est à Serpentard. J’en étais certain ! Tout en est traduit cette maison. Son port de tête est haut, sa façon de me toiser est sans équivoque. Sans en avoir l’air, je sais qu’elle me jauge du regard. Je n’ai qu’à faire un seul faux pas, un seul…Et je suis certain de passer de la catégorie insignifiante à celle des imbéciles que l’on méprise. Etrangement, cela ne me met pas la pression. Cela pourrait le faire, mais non. Je me connais bien, je sais que je ne commettrai pas d’erreur. Je suis de ceux qui réfléchissent avant de parler et qui n’agit pas à la légère.

-Et bien, oui, je suis à Pouffsoufle. Je dois dire que cette décision à beaucoup surpris mes parents. Avec mon passé, eux comme moi d’ailleurs, pensions que j’irais dans ta maison. Mais finalement, non. Je ne suis pas déçu, au contraire. Pouffsoufle est une maison vraiment chaleureuse, bien loin de l’ambiance que j’ai connu jusqu’à aujourd’hui.

Etrange…Oui, étrange la facilité avec laquelle je lui parle de moi comme si l’on se connaissait depuis longtemps. Oh, bien entendu, je ne me livre pas à cœur ouvert, non. Ce que je lui raconte, n’importe qui dans ce château aurait put lui dire. Je ne fais pas de mon passé un secret d’état. Tout élève un tant soit peu intelligent , ce qu’elle est certainement, aura vite fait de deviner qu’à Durmstrang je n’ai pas appris à me battre à cou de bouquet de fleure. Une des choses que j’affectionne ici, c’est précisément la manière dont on nous enseigne. On ne cherche pas à nous cacher l’existence d’une branche de magie obscure, simplement on évite de nous en apprendre la pratique. Sage précaution, je trouve.

- Tu sais, tu peux venir t'asseoir à mes côtés, je ne te ferais pas de mal. Du moins, pas ce soir. Je suis même prête à te servir une bière-au-beurre et un morceau de chocolat !

J’avance un peu, juste assez pour pouvoir mieux la discerner. La jeune fille n’a pas bougé d’un pouce, elle est toujours assise sur sa couverture, une autre la protégeant du froid. Je ne peux qu’admirer la manière dont elle a, vraisemblablement, préparé sa petite excursion. Elle m’invite à la rejoindre, je ne connais pas encore son nom. Qui est-elle ? Que fait-elle là ? Pourquoi son regard sur moi me procure t’il cette délicieuse sensation de chaleur dans le cœur ? Je ne l’ai jamais vu, alors comment expliquer cette impression de déjà vue ? Mon inconnue n’est pas quelconque, ce n’est pas le genre de fille que l’on peu aisément comparer à une autre. Je lui sourie légèrement, de ce sourire un brin séduisant, un brin ironique. Je n’imagine pas une seule seconde que cette fille, aussi fluette, puisse me faire le moindre mal. J’ai du mal à penser qu’une bouche aussi sensuel puisse s’abaisser à profaner des insanités. Qu’elle puisse être désagréable, ça oui, je peux le croire. Mais mauvaise, non.

-Je ne suis pas certain que tu sois en mesure de me faire le moindre mal. Oh, je ne doute pas de tes connaissances, pas plus que je ne mets en doute le savoir de ceux de ta maison. Seulement, vue de là ou je viens, je pense être largement à la hauteur pour me défendre. Le serpent est peut être perfide, mais je ne pense pas que tu prendrais la peine de me prévenir si tu voulais réellement me faire du mal dans le futur.

Ma voix est clame, douce. Non, je n’ai pas peur. Je sais pourquoi j’ai été envoyé à Pouffsoufle. Malgré mes connaissances, je suis d’une nature posée. J’ai bien plus de plaisir à fraterniser avec les gens qu’à les attaquer. Je pèse mentalement sa proposition. Aller la rejoindre sur sa couverture. Pourquoi pas ? J’avance encore un peu, puis, arrivant devant elle, je me laisse tomber à ses cotés. La couverture est douce, chaude. Ainsi, je sens encore d’avantage l’odeur de son parfum. J’ai en moi une irrésistible envie de loger ma tête dans son cou et de la respirer. Malgré ce trouble, je reste sagement à ma place. Quant le diable en moi m’invite à la débauche, l’ange en appel à la prudence. Je ne sais rien de cette fille. Je regarde le chocolat et la bierreaubeurre qu’elle me tend. 6 années à Durmstrang suffisent à rendre n’importe qui méfiant. Je ne sais que trop ce que l’on peu dissimuler dans un breuvage ou une friandise. Afin de ne pas la vexer, j’accepte ce qu’elle m’offre mais ne le porte pas encore à ma bouche.

Mes yeux se lève vers les étoiles. Le ciel est magnifique.

-Merci. Tu viens souvent ici, seule, pour observer l’immensité du ciel ?

Je pose sur elle mon regard électrique. Un regard qui en a envouté plus d’une. Je ne sais pas à qui je dois cette couleur si particulière de mes yeux, je sais juste que ma mère adoptive me disait souvent qu’il n’existait pas, de part le monde, un autre regard comme le mien.

-Alors, dis moi, belle inconnue, puis je connaitre ton nom ?

-Tout comme l’est Poudlard dans son ensemble. Le château est empli de mystère, les profs sont plein de surprises. Quant aux élèves, ils sont insaisissables. Difficile de déterminer avec certitude qu’elles sont les bons et qu’elles sont les mauvais. Chacun d’eux est capable du pire comme du meilleur, on ne sait jamais à l’avance qu’elle sera leur réactions.

Il a raison, Poudlard est vraiment empli de mystère ... Tout est bourré de surprises, que ce soit les profs ou les élèves. Personnellement, je ne comprends pas toujours tout, et c'est bien ça qui est effrayant. Que ce soit un vert, un bleu, un jaune ou même un rouge. Chacun d'entre eux, nous sommes tous insaisissables. On ne sait jamais qui est du mauvais côté et qui est du bon côté. On ne peut encore moins se fier aux apparences .. Il n'y a qu'à voir Elisa, elle est attirée par les rouges, ce n'est pas la serpy par excellence et pourtant, ça je sais que c'est faux. Elle peut être la serpy par excellence et ça je le sais bien moi. Elisabeth, tout le monde la sous-estime. Personne ne connaît son véritable potentiel, personne mis à part ses amis les plus proches, et ses ennemis. Il n'y a qu'à voir comment elle se comporte avec eux. Elle a tout d'une serpy ma Elisa, mais elle a aussi une partie de gryffy en elle .. Mais cette partie là, je l'ai acceptée. Parce que ça fait partie d'elle. C'est étrange comment je me sens proche de ce garçon ...

Je ne l'ai pourtant jamais vu avant, je ne lui ai jamais parlé et je n'ai même pas vu de photo de lui, pourquoi est-ce que j'ai ce sentiment étrange ? Je n'en sais rien, mais c'est un sentiment plutôt agréable. J'ai envie de m'approcher de lui et de le serrer dans mes bras, chose que je ne fais jamais et que je ne comptes jamais faire ... Je ne fais pas ça aux gens que je ne connais pas, et je le fais à peine aux gens que je connais. Il n'y a qu'Elisa, Elynn et Jordy que j'ai pris un jour dans mes bras, ils sont vraiment privilégiés =') Enfin bref, j'observe le garçon dont le regard semble m'éviter, pourquoi ? Pourquoi est-ce que son regard va de moi au lac, et du lac à moi ? Il essaie de me cacher quelque chose ? Il essaie de ... De cacher quelque chose ? Je n'en sais rien, peut-être qu'il ne me le dira jamais pourquoi il me regarde comme ça. Il a l'air légèrement gêné aussi ... Mais ça, ce n'est qu'un détail, et je suis sûre que ça passera, qu'il s'habituera à mon pouvoir qui le maintient comme une marionette. Il est sous mon emprise, je pourrais contrôler ses émotions facilement, mais j'évite.

- C'est vrai, tout ici est empli de surprises, que ce soient des lieux ou des personnes. Je dois admettre que tu as raison sur ce point. Il faut toujours faire attention à ce que tu fais, mais aussi à ce que tu dis. Et surtout, surveiller ses arrières. Certains sont lâches et pourraient t'attaquer par derrière, crois moi ..

Je ne savais pas qu'un jour je dirais ça à quelqu'un, que je conseillerais un Pouffsoufle .. Je ne pensait pas pouvoir les apprécier ces gens là. En tout cas, je me sens proche de lui, mais proche d'une manière familière, et ça me perturbe, depuis qu'il est là je suis perturbée... Je ne sais même plus quoi faire ... C'est vraiment, vraiment trop perturbant. D'un côté je n'aime pas vraiment ça, mais d'un autre côté, ça me plaît. J'aime beaucoup ce sentiment de complicité, il me parle comme si .. Comme s'il me connaissait. Mais pourtant, il ne peut pas me connaître, sinon je le connaîtrais aussi ... M'enfin, il vaut mieux que je ne m'attardes pas trop là dessus, ça risquerait de me perturber, voir même de m'énerver ... Quand je ne comprends pas quelque chose, je suis capable de m'énerver assez vite et dans ces cas là il vaut mieux ne pas être dans les parages. Lindsay Andrews n'y va pas doucement. Bien que je puisse avoir l'air sage, adorable, mignonne et bien élevée, ce n'est qu'un masque, un masque que je porte. Est-ce qu'il en est conscient ? Est-ce qu'il sait comment je suis dans la vie de tous les jours ? Mystère .. Lui seul pourra me le dire. Il a du entendre parler de moi quand même ... Un minimum ...

-Et bien, oui, je suis à Pouffsoufle. Je dois dire que cette décision à beaucoup surpris mes parents. Avec mon passé, eux comme moi d’ailleurs, pensions que j’irais dans ta maison. Mais finalement, non. Je ne suis pas déçu, au contraire. Pouffsoufle est une maison vraiment chaleureuse, bien loin de l’ambiance que j’ai connu jusqu’à aujourd’hui.

S'il avait été à Serpentard, nous aurions déjà eu une conversation plus tôt, et pas forcément dans les bonnes circonstances. Je suis sûre que Léo l'aurait immédiatement recruté dans son "armée" pathétique. Il aurait tout fait pour recruter un ancien Durmstrang. Cette école prestigieuse réputée pour la magie noire. C'est vraiment étrange, comment il se jette sur tous les nouveaux venant. Et je dois avouer qu'en plus, il n'a pas l'air faible, pas du tout même. Je suis sûre qu'il connaît plus de choses que moi, qu'il est plus puissant, plus expérimenté. En même temps, moi, je ne me suis entraînée en duel qu'avec Elisa, et les autres élèves ont tellement peur de moi depuis que j'ai laminé Valentine qu'ils ne m'approchent plus. Cette fille là, je l'ai tellement écrasée en Duel qu'elle devrait s'en passer et réaliser qu'elle est nule .. Mais en fait non, elle semble apprécier le fait que je l'explose encore et encore. Peut-être qu'elle est masochiste et que ça lui fait plaisir .. Hum ... Dans ce cas il faudrait que j'arrête ... Mais non, ça me fait tellement plaisir de l'écraser, de lui faire réaliser que c'est une sous merde.

- Tu n'aurais pas retrouvé cette ambiance chaleur à Serpentard en tout cas... Dans ma maison, c'est différent. Il existe même des tensions entre nous. Je ne sais pas si tu es au courant pour cette histoire entre moi, Jédusor et Malefoy ... M'enfin bon, ce n'est rien, j'en fais de la pâtée de ces deux là.

Je lui adresse un sourire. Et ensuite, je l'invite à s'installer à mes côtés, j'ai vraiment envie d'apprendre à le connaître un peu mieux ...

-Je ne suis pas certain que tu sois en mesure de me faire le moindre mal. Oh, je ne doute pas de tes connaissances, pas plus que je ne mets en doute le savoir de ceux de ta maison. Seulement, vue de là ou je viens, je pense être largement à la hauteur pour me défendre. Le serpent est peut être perfide, mais je ne pense pas que tu prendrais la peine de me prévenir si tu voulais réellement me faire du mal dans le futur.

Je ne pourrais pas lui faire du mal ? Il le pense réellement ? Il est sûr de lui là ? En tout cas, il en a l'air. Mais il doit se tromper pas mal aussi. Je pourrais lui faire du mal, sauf que lui, il pourrait m'en faire encore plus. Et ça, j'en suis consciente. Je le lis dans son regard, sur les traits tracés de son corps -qui est plutôt pas mal en passant-

- Moi je sais que je pourrais te faire du mal, mais tu pourrais certainement te défendre à merveille et m'en faire encore plus ensuite .. Et non, tu as raison, je ne suis pas vraiment du genre à prendre la peine de prévenir..

Je lui adresse mon sourire joueur et à la fois ravageur.
Il s'installe à mes côtés.
Il sent bon .. *-*

-Merci. Tu viens souvent ici, seule, pour observer l’immensité du ciel ?
- Plutôt oui ... Toi ?

Il n'a même pas touché au chocolat ... Ni à la bière d'ailleurs. Moi j'en prends encore une gorgée et laisse le liquide couler le long de ma trachée, réchauffant progressivement mon corps. C'est tellement agréable comme sensation, j'aime tellement ça ... Je le regarde dans les yeux, il a un beau regard ... Si beau ... J'ai envie de poser ma tête sur mon épaule et de m'endormir. Je n'ai jamais eu autant confiance en un inconnu. Qu'a-t-il de plus que les autres ? Pourquoi est-ce que je l'apprécie déjà ? Je ne devrais pas ...

-Alors, dis moi, belle inconnue, puis je connaitre ton nom ?
- Moi, j'ai le plus beau non qui puisse exister. Je suis Andrews, Lindsay Andrews. Je suis étonnée que tu n'ai pas entendu parler de moi dans le château, dison que les débats sont animés à mon sujet ... Toi c'est Alex si je ne me trompes ?

Je lui adresse mon plus beau sourire et lève les yeux vers le ciel tandis que je croques un bout de chocolat. J'aime le chocolat.
I looooooove chocolate *o*
J'aime les étoiles.
J'aime la nuit.
J'aime la lune.

[Hrp : Désolée, il est très nul mon rp ..]

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- C'est vrai, tout ici est empli de surprises, que ce soient des lieux ou des personnes. Je dois admettre que tu as raison sur ce point. Il faut toujours faire attention à ce que tu fais, mais aussi à ce que tu dis. Et surtout, surveiller ses arrières. Certains sont lâches et pourraient t'attaquer par derrière, crois moi ..

Confiance.

Doute.

Folie ?

Optimiste de la vie.

Non, je ne suis rien de tout cela.

Non, je ne pense pas que les élèves sont différents des autres.

Oui, je sais qu’il faut se méfier de tout le monde. N’offrir sa confiance à personne, même si cela ne revient pas à se méfier de tous.

Je me refuse à croire qu’il n’existe pas de gens bien. Au milieu de tout ces lâches, il doit forcement y avoir au moins une personne pour vous attaquer de face.

Ne pas tourner le dos aux gens, ne pas leur offrir une cible à découvert. Laisser croire que l’on est sans défense pour mieux se retourner. Si l’on m’attaque dans le dos, je riposterai de face. Si l’on me plante un couteau dans le dos, je saurai me l’extraire et le retourner a son propriétaire.

Ne rien dire.

Se taire.

Donner à la loi du silence toute sa signification profonde.

Etre attentif à chaque mot, savoir ne pas parler pour ne rien dire et surtout ne rien dire pour parler.

Ne pas être non plus trop mystérieux, car les mystères attirent les aventuriers. Se fondre dans la masse, ne pas sembler trop ou bien pas assez. Etre juste ce qu’il faut, juste assez pour contenter la curiosité maladive des autres.

Cette fille est étrange. J’ai des papillons dans le ventre.

Je me sens à la fois heureux, triste, ému et débordant d’énergie. Si je m’écoutais, je lui déballerais ma vie sans qu’elle n’ait rien à demander.

J’ai envie d’être a ses cotés.

Envie de lui dire qu’elle est ravissante. Envie de sentir l’odeur de ses cheveux, de plonger mes mains dans sa chevelure. Envie de noyer mon regard dans le sien, de river son image dans ma tête.

Cette fille me fait perdre la raison. Je ne sais rien d’elle et pourtant, j’ai la sensation de toujours l’avoir connu. Cou de foudre ? Mise en scène diabolique ? Je perds chacun de mes repères.

La salive qui se fait rare, la langue qui devient pâteuse. Je sourie comme un imbécile, incapable de me contrôler. C’est une diablesse ! Une de celle pour qui je damerais mon âme.

-Je crois en la bonté humaine, mais je ne suis pas assez fou pour penser qu’il existe des gens en qui je puisse avoir toute confiance. La loi du silence est de loin la seule à nous permettre de garder intacte tous nos secrets. Le secret est ton esclave si tu le gardes, tu deviens le sien s'il t'échappe. Ne jamais tourner le dos a personne. Ami ou ennemi. Déjà parce que ce n’est pas poli, ensuite parce que pour surveiller ses arrières il faut ne pas avoir ses avants à garder a l’œil. Tu parles de prudence et des autres qui, parfois, sont lâches. Mais savais tu qu’il y a aussi de la lâcheté dans un excès de prudence ?

Je lui sourie. Je ne suis pas agressif, je ne suis pas provoquant. Je suis juste un grand idéaliste, un homme qui aime se repaitre des grandes phrases des autres.

Elle m’invite.

J’hésite.

Je m’interroge.

Tout en elle m’envoute, me met sur la défensive.

Je suis calme mais j’ai l’esprit en alerte.

Elle est belle, non ! Ravissante ! Elle est une sorte d’hymne à la nature.

J’ai besoin de savoir, de comprendre. Je me laisse tomber à ses cotés, la fixant de mon regard limpide.

- Tu n'aurais pas retrouvé cette ambiance chaleur à Serpentard en tout cas... Dans ma maison, c'est différent. Il existe même des tensions entre nous. Je ne sais pas si tu es au courant pour cette histoire entre moi, Jedusor et Malefoy ... M'enfin bon, ce n'est rien, j'en fais de la pâtée de ces deux là.

Je suis le petit nouveau, celui qui ne connait rien des bons ou des mauvais.

Sa façon de parler de sa maison me rappel mon ancienne école. Là bas, tout n’était que défie, confrontation. Nous voulions tous être le meilleur, être celui qui attirerait l’attention des profs.

Sa puissance.

Je sens sa magie m’effleurer, me faire frissonner.

C’est une femme de caractère, une femme de tête. Rien ne semble lui faire peur, pas même l’évocation de ces deux noms, qui, je l’ai déjà remarqué, sont souvent évoqué à voix basse.

-J’ai observé votre table. Vous semblez tous si froid, si fermé. On a presque l’impression que vous ne savez pas sourire. Lorsqu’on entend votre rire, ce n’est jamais un son joyeux, agréable. Non, je ne suis pas au courant de cette histoire qui semble d’opposé aux deux plus grands noms de ta maison. Par contre, j’ai déjà entendu ces noms. Malefoy et Jedusor sont en général soit admiré, soit craint. Pour ma part, je n’ai pas encore assez étudié la question. Jedusor semble être un homme suffisamment mystérieux pour donner envie à tous d’en savoir d’avantage. Ets il prudent de ta part de laisser ainsi éclater au grand jour toute ton animosité pour deux personnes de ta maison ? Soit plus proche de tes ennemis que de tes amis, non ?

Je ne me permets pas de la juger.

Je ne veux pas l’importuner, l’agacer.

C’est elle qui mène la barque, un seul mot de sa part et je prends congé.

Moi je sais que je pourrais te faire du mal, mais tu pourrais certainement te défendre à merveille et m'en faire encore plus ensuite.. Et non, tu as raison, je ne suis pas vraiment du genre à prendre la peine de prévenir..

Elle ne me connait pas, mais son intuition est juste.

Je ne la connais pas, mais je devine des choses en elle.

Elle est forte, elle est puissante. C’est une sorcière déterminée.

J’ai pour elle un léger rire. J’aime les personnes qui ne cherchent pas à se cacher.

Cette fille a un je ne sais quoi qui me donne envie de la prendre contre moi.

C’est une fée, un ange.

Plutôt oui ... Toi ?

Moi….moi….moi….sa voix, son sourire, son regard. Elle m’envoute, elle me transporte. Non, je ne tombe pas amoureux, non, je ne suis pas séduit.

Je l’admire. Sa peau est de porcelaine, ses cheveux sont d’or.

-à Durmstrang, j’aurais passé chacune de mes nuits dehors si je l’avais pus. J’aime les bruits nocturnes, le parfum de la nuit. Quant je regarde le ciel, j’ai l’impression de n’être qu’un grain de sable dans l’univers. J’ai parfois la sensation que seule la nuit est en mesure de nous livrer des secrets.

Elle boit. Ses lèvres parfaites se trempent dans son verre.

Je lui adresse un sourire. Mon verre à mon tour trouve le chemin de mes levres.

Mourir. Je peux bien prendre le risque maintenant qu’il m’a été donné de contemplé une des plus belles merveilles de l’univers.

Mon regard est plongé dans le sien.

- Moi, j'ai le plus beau non qui puisse exister. Je suis Andrews, Lindsay Andrews. Je suis étonnée que tu n’as pas entendu parler de moi dans le château, disons que les débats sont animés à mon sujet ... Toi c'est Alex si je ne me trompe ?

Lindsay. Un prénom si doux. Maintenant qu’elle le dit, oui, j’ai déjà entendu ce nom.

Lindsay, un ange noir. Un corps d’ange, une âme de démon. Je me souviens encore des paroles de mon voisin de table alors que mon regard c’était posé sur la blonde.

Andrews. Ce nom résonne en moi comme un souvenir. Pourquoi ais je la sensation que cela devrait me rappeler quelqu’un ?

Son nom me provoque un léger frisson. Andrews, je connais ce nom.

-je te mentirais en affirmant que jamais ce nom n’a été prononcé devant moi. En effet, j’ai entendu parler de toi. Seulement, je ne prête aucune attention aux rumeurs, aux bruits de couloirs. Je préfère me rendre compte des choses de par moi-même. L’opinion des autres est souvent obscurcie par leur sentiments, qu’ils soient bons au mauvais d’ailleurs. Non, tu ne te trompes pas. Alex Johnson, encore inconnu des commères de ce château. Enfin, je crois.

Un sourire amusé se pose sur mes levres.

Lindsay Andrews, la jeune fille attise les langues des mégères avides de sensations.

Je passe une main dans mes cheveux. C’est fou comme je me sens léger a ses cotés. Je voudrais que cet instant dur encore et encore.

Nos regards se soudent. Son regard reflète la beauté du ciel.

Andrews…Andrews…mon cœur s’emballe, ma mémoire essaie de se souvenir.

Andrews, Andrews…

-Tu as toujours vécu ici ? Andrews est un nom fort peu commun…pourtant, il me semble avoir déjà eut l’occasion de l’entendre par le passé.

-Je crois en la bonté humaine, mais je ne suis pas assez fou pour penser qu’il existe des gens en qui je puisse avoir toute confiance. La loi du silence est de loin la seule à nous permettre de garder intacte tous nos secrets. Le secret est ton esclave si tu le gardes, tu deviens le sien s'il t'échappe. Ne jamais tourner le dos a personne. Ami ou ennemi. Déjà parce que ce n’est pas poli, ensuite parce que pour surveiller ses arrières il faut ne pas avoir ses avants à garder a l’œil. Tu parles de prudence et des autres qui, parfois, sont lâches. Mais savais tu qu’il y a aussi de la lâcheté dans un excès de prudence ?

Ce qu'il dit là n'est pas faut ... Je dirais même que c'est vrai m'nefin. La bonté humaine, est-ce qu'elle existe vraiment ? Je n'ai vu que des humains mauvais, cruels, vils. Et puis au fond je suis pas mal moi aussi dans le genre. Comme si moi j'étais toujours adorable, gentille, dévouée, serviable. Non, je ne le suis jamais. Je ne peux pas l'être et je crois que je n'y arriverais jamais. La loi du silence .. N'est-ce pas égoïste de tout garder pour soi ? De ne rien partager avec les autres ? Moi je parle aux autres, mais les informations les plus importantes je les garde pour moi. Seule Elisabeth est au courant de l'histoire en sa totalité. Personne d'autre ne sait tout ce qui m'est arrivé ces derniers temps. Enfin si, Anna connaît une partie de l'histoire et je crois qu'Elynn aussi en a entendu une partie. Mais je les connais, je leur fais un minimum confiance. Elles savent tenir leur langue. Tant que Jédusor n'est pas au courant de tout ça, ça m'arrange. Enfin, il n'est pas normal de toute manière ce garçon, parfois j'ai l'impression qu'il va me bouffer vivante. En même temps, je sais qu'il veut me tuer, quoi que je fasse il voudra me tuer. Je pourrais me déguiser en lapine, devenir hippie, aimer les fleurs. Il me tuerait quand même. Enfin, il essaierait au moins. Il n'y arrivera jamais, je ne le laisserais pas faire.
De la lâcheté dans un excès de prudence .. Hum .. Il n'a pas tord là dessus. M'enfin de toute manière, tout ce qui est en excès ce n'est pas bien. Trop c'est le mal. Quand on aime trop quelqu'un ça finit mal. Quand on aime trop quelque chose ça finit mal. Quand on a trop mal quelque part ce n'est pas bon. Quand on a trop hâte à un évènement le temps passe si lentement. Enfin, dans tous les cas dans le vieil anglais, trop ce n'était pas bien, trop c'était utilisé à connotation péjorative. De nos jours ce n'est pas pareil, on dit toujours trop ceci, trop cela. On a déformé notre langue entièrement, il n'en reste plus grand chose. Mais moi ça m'est égal. Les générations à suivre vont tout changer aussi de toute manière. A quoi bon se casser la tête ? On n'a pas besoin de s'attarder sur ça. Il y a des choses bien plus importantes sur lesquelles il faut absolument se concentrer, et je sais de quoi je parle.

- Moi non, je ne garde pas tout pour moi. Si on le fait, comment est-ce que les autres peuvent nous aider ? Comment est-ce qu'on peut faire aller les choses ? On ne peut pas. Je l'ai compris il y a quelques années, que j'étais incapable de vivre seule toujours. Enfin, si j'en suis capable. J'ai vécu seule pendant des années dans un manoir énorme mais je veux parler de la sociabilisation. C'est important aussi... De la lâcheté il y en a partout alors ? Selon ton point de vue ...

Je lui souris. J'ai bien envie de rester là pendant toute une soirée et de lui parler jusqu'à ce que le soleil se lève, j'ai bien envie de le découvrir et de le laisser me comprendre.
Qu'est-ce qui me fait cet effet ? Pourquoi est-ce que j'ai absolument envie d'être en sa compagnie ? Pourquoi est-ce que je veux qu'il ne parte pas ? Pourquoi ?
Je ne le sais pas pour l'instant, et je ne sais pas si je le saurais un jour. Il y a tellement de questions auxquelles je n'ai jamais de réponse. Est-ce que celle-ci sera de ceux là ? On verra bien. Le temps me l'apprendra.

-J’ai observé votre table. Vous semblez tous si froid, si fermé. On a presque l’impression que vous ne savez pas sourire. Lorsqu’on entend votre rire, ce n’est jamais un son joyeux, agréable. Non, je ne suis pas au courant de cette histoire qui semble d’opposé aux deux plus grands noms de ta maison. Par contre, j’ai déjà entendu ces noms. Malefoy et Jedusor sont en général soit admiré, soit craint. Pour ma part, je n’ai pas encore assez étudié la question. Jedusor semble être un homme suffisamment mystérieux pour donner envie à tous d’en savoir d’avantage. Ets il prudent de ta part de laisser ainsi éclater au grand jour toute ton animosité pour deux personnes de ta maison ? Soit plus proche de tes ennemis que de tes amis, non ?

Hum ... Il a observé l'extérieur, mais n'a pas fait attention à autre chose. Il n'a pas cherché l'explication. Après tout, ce n'est pas notre signature à nous Serpentards ? On est tous froids, sadiques, tyranniques. C'est comme ça qu'on est, et c'est bien pour ça qu'on est envoyé à Serpentard. Et les sourires ... Si on s'ouvre au public, si on leur montre nos véritables natures, on montre aussi nos faiblesses. Et c'est la chose à ne pas faire. J'ai remarqué ça, les points faibles de Jédusor on ne les trouvera jamais parce qu'il ne s'ouvre pas à nous. Ceux d'Elisa je les connais à peu près, et je suis justement là pour la protéger. En fait, je suis toujours là pour elle tout court. Je l'aime trop pour l'abandonner, c'est ça.
Quand il me parle de cette "animosité" qui existe entre moi Jédusor et Malefoy, j'ai envie de rire. Pourquoi est-ce que je cacherais ça ? Je n'en ai pas envie. Je ne le ferais jamais d'ailleurs. Ils méritent d'être brûlés vifs et que tout Poudlard leur crache à la figure. Ce sont des ingrats. Et puis, je ne resterais jamais proche d'eux, jamais ! Etre proche de ses ennemis ... C'est quoi cette connerie ?
Mes ennemis : Léonard Jédusor, Scorpius Malefoy, Haley Valentine, James Potter, William Allen, tous les autres rouges et ceux dont j'ai oublié le nom parce qu'ils ne sont pas importants ; et bien ces gens là je ne veux pas être près d'eux. Plus on est loin, mieux c'est. Tant qu'ils ne seront pas tous morts, je n'aurais pas de vie tranquille. Surtout Jédusor .. Cette foutue prophétie ne me simplifie pas la vie ...

- C'est vrai, mais n'est on pas envoyé à Serpentard pour ça ? On est tous un peu pareils à ce niveau ... On est tous forgés de la même façon on va dire. On a tous le même caractère mais des façons de réagir différentes. Dans la grande salle, tous ensemble, on porte un masque. Mais quand on est séparés, on n'est pas du tout pareil. Et encore, ce n'est qu'entre nous. Bon d'accord, des fois ça barde même entre amis mais ça arrive à tout le monde non ? Enfin, nos rires ne sont pas tout le temps sadique ... Moi je dis que pour la plupart, c'est du faux. Revenons en à mes chers ennemis ... Moi j'ai envie de dire que je ne veux pas me donner des airs, faire comme si j'appréciais tout le monde parce que ce n'est pas le cas. Jédusor et Malefoy on fait des choses ignobles, ce sont des ingrats, ils ne méritent pas de vivre. Rien que d'imaginer qu'ils sont encore vivants ça me donne envie de ... D'aller mettre fin à leurs vies, pour que nous vivions tous dans un monde meilleur.

Mon ton a viré à l'agressif ... Je les déteste vraiment. Je commence à avoir mal à la tête tellement je m'énerve. C'est mauvais signe ... Il faut que je me calme.
J'inspire un coup puis me laisse tomber en arrière.

- Désolée d'avoir été aussi agressive ...

Je me suis excusée..
Oh la vache ...
Une verte qui s'excuse ...
Nan encore mieux : Lindsay Andrews qui s'excuse tout en étant sincère.

-à Durmstrang, j’aurais passé chacune de mes nuits dehors si je l’avais pus. J’aime les bruits nocturnes, le parfum de la nuit. Quant je regarde le ciel, j’ai l’impression de n’être qu’un grain de sable dans l’univers. J’ai parfois la sensation que seule la nuit est en mesure de nous livrer des secrets.

Il est un peu comme moi ... On se ressemble. Il a raison. J'approuve tout ce qu'il dit en buvant un peu de ma délicieuse boisson qui me réchauffe tout le corps.
La façon dont il trouve ses mots, ça me rend heureuse. Il est comme moi ... On se ressemble.

- Moi, c'est l'immensité des cieux qui me fascine, et le fait que nous sommes tous insignifiants et petits. Regarde, si on va ensemble dans une mongolfière là maintenant et qu'on s'élève assez haut et que tous les élèves sortent. Il arrivera un moment où on sera assez haut et tous les élèves ainsi que les professeurs ne seront plus que des petits points. On ne saura plus si le petit point c'est le directeur ou notre meilleur ami. On ne pourra pas le savoir non plus. C'est ça qui est drôle. Personne n'est petit, personne n'est grand. Personne n'est gros, personne n'est maigre. Personne n'est beau, personne n'est moche. Personne n'est riche, personne n'est pauvre. Tu n'y as jamais songé toi à ça ? C'est tellement vrai .. Notre planète n'a pas besoin de nous pour tourner. Elle le fait déjà toute seule. C'est fascinant ... Enfin, après ce n'est que mon point de vue.

J'ai le dos collé au sol et j'observe le ciel, cette immensité qui s'étale devant moi et je souris. J'aime être en cet endroit. C'est vraiment beau ... Magnifique même ! J'aime tellement regarder le ciel, je me sens libre, libre mais toute petite, insignifiante. Et ici, je deviens la petite fille innocente que j'ai été pendant si longtemps.
Je tourne la tête vers Alex et me redresse un peu pour m'appuyer sur mes coudes et ne pas être complètement affalée. Je lui adresse un sourire. Sa présence me fait plaisir et je ne peux même pas expliquer pourquoi il me fait cet effet ...

-je te mentirais en affirmant que jamais ce nom n’a été prononcé devant moi. En effet, j’ai entendu parler de toi. Seulement, je ne prête aucune attention aux rumeurs, aux bruits de couloirs. Je préfère me rendre compte des choses de par moi-même. L’opinion des autres est souvent obscurcie par leur sentiments, qu’ils soient bons au mauvais d’ailleurs. Non, tu ne te trompes pas. Alex Johnson, encore inconnu des commères de ce château. Enfin, je crois.

Il a déjà entendu parler de moi .. En tout cas je suis ravie qu'il n'écoute pas les conneries que déblates les autres. Personne ne m'aime dans ce château en fait, c'est assez marrant.

- Je suis bien contente que tu ne prêtes pas oreille à ce qu'ils racontent ! Parce que dans ce château il n'y a pas grand monde qui m'apprécie ! Donc ils ne déblatent que du négatif sur moi. En tout cas, moi quelque part ça m'arrange parce que les gens ne viennent pas me parler. Si ce n'est pas génial ça ... Ton nom je l'ai déjà entendu, tout le monde sait d'où tu viens, et les filles ... Enfin, pas toutes bien sûr, mais j'en ai entendu glousser en murmurant ton prénom. Tu dois avoir du succès dans ta maison. Toutes les Pouffsoufle sont les mêmes ...

J'ai un petit sourire joueur sur les lèvres. Oui, les pouffsoufle sont toutes pareilles. Il n'y a qu'à voir Tara, vraiment étrange cette fille .. Je ne peux pas la voir et je ne sais même pas pourquoi !

-Tu as toujours vécu ici ? Andrews est un nom fort peu commun…pourtant, il me semble avoir déjà eut l’occasion de l’entendre par le passé.

Hum ... D'où il peut connaître mon prénom ?? Je me demande ... Ses parents étaient liés d'amitié avec les miens ? Possible ... Mais peu probable.

- Euh .. Oui, j'ai toujours vécut ici je crois. J'habite encore dans le manoir de mes parents. Ils sont morts tu sais .. Depuis longtemps. Je vis seule depuis des années, mais ça ne me dérange plus tant que ça. Neuf ans que je vis seule, j'ai l'habitude maintenant... Je ne sais pas où tu as pu entendre leur nom ...

Je suis intriguée .. Très intriguée. Qui est-ce ?

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- Moi non, je ne garde pas tout pour moi. Si on le fait, comment est-ce que les autres peuvent nous aider ? Comment est-ce qu'on peut faire aller les choses ? On ne peut pas. Je l'ai compris il y a quelques années, que j'étais incapable de vivre seule toujours. Enfin, si j'en suis capable. J'ai vécu seule pendant des années dans un manoir énorme mais je veux parler de la sociabilisassions. C'est important aussi... De la lâcheté il y en a partout alors ? Selon ton point de vue ...

L’homme n’est pas fait pour vivre seul.

Sans attache, sans point de repère, un homme fini par devenir fou.

Ce n’est pas moi qui le dis, ce sont des études très poussées sur le sujet.

Je l’observe. D’un coté, elle semble si indépendante et d’un autre, encore tellement rattaché aux autres. Elle est un tout, un ensemble. Elle semble avoir comprit les principes de base, le comment vivre pour le mieux. De l’aide…Elle attend de l’aide. De qui, pourquoi ? Je ne saurais répondre. J’admire, je crois, sa fois en les autres. Elle demeure réceptive tout en défendant farouchement son besoin d’indépendance.

Elle dit avoir vécue seule…Seule, c’est une notion tellement relative. On peut se sentir seul au milieu d’une foule et, inversement, se sentir oppressé dans une pièce déserte.

Elle me parle de sociabilisassions et moi, j’hoche la tête. Elle joue avec les grands mots. Elle est cultivée, elle m’impressionne. Elle est intéressante, je pourrais discuter avec elle durant des heures. J’aime sa compagnie. Je ne la connais pas, pas vraiment, et pourtant, j’ai au fond de moi cette drôle de sensation. C’est un peu comme de retrouver une amie après des années de séparation…

-Aider les gens est une chose si difficile. Sais tu que, pour accepter d’être aider il faut avant tout être doté d’une très grande humilité ? Un caractère fort, ne supportera jamais l’aide de qui que ce soit. On ne réalise pas toujours, mais dans bien des cas, la personne à qui l’on apporte de l’aide fini par nous détester, nous haïr. Peu de personne aime montrer leur faiblesse, au lieu de nous être reconnaissantes pour notre aide, ces personnes finissent par devenir jalouses. Aider quelqu’un c’est se montrer plus fort dans un domaine ou l’autre est faible. Un caractère fort n’aimera pas se sentir inférieur. Toutes les personnes ayant besoin d’aide ne sont pas à même d’accepter de recevoir cette aide. L’homme n’est pas fait pour vivre seul. Il a besoin de ses semblables pour s’imposer dans la société. Je ne sais pas si l’on peut parler de sociabilisassions. Certaine personne, bien qu’incapable de vivre seul, ne sont pas non plus capable de vivre avec les autres. Pour moi, oui, la lâcheté est partout. L’homme qui t’affirmer que, jamais, il ne sera un lâche est un menteur. La lâcheté fait partie de l’être humain. Celui qui, de son vivant, n’a jamais succombé a la lâcheté, ne peut pour autant pas affirmer ne pas être lâche. Il est plus aisé d’imaginer comment on réagirait, que de réagir telle que lorsque l’on se retrouve face à la chose. Après, je ne dis pas…tous les hommes ne sont pas égaux devant la lâcheté. Un homme qui laisse derrière lui un ami pour sauver sa peau est certainement plus lâche qu’un homme qui garde secret une partie de sa vie par peur de la réaction des autres.

Chez moi, tout se mesure, se calcul.

Au cours d’une vie, il nous est donné de rencontrer des gens tellement différents. Elle me sourie, et c’est un peu comme un petit rayon de soleil. Elle m’attire, elle alerte mes sens. Tout mon corps est tendu, alors que ma raison m’ordonne la prudence. Je suis comme un enfant devant l’inconnu. Totalement pétrifié, mais aussi complètement grisé. Je pourrais rester là des heures, rien qu’à le contempler. Je voudrais gagner son amitié, apprendre à la connaitre. J’ai envie de la protéger…je dois devenir fou.

- C'est vrai, mais n'est on pas envoyé à Serpentard pour ça ? On est tous un peu pareils à ce niveau ... On est tous forgés de la même façon on va dire. On a tous le même caractère mais des façons de réagir différentes. Dans la grande salle, tous ensembles, on porte un masque. Mais quand on est séparés, on n'est pas du tout pareil. Et encore, ce n'est qu'entre nous. Bon d'accord, des fois ça barde même entre amis mais ça arrive à tout le monde non ? Enfin, nos rires ne sont pas tout le temps sadique ... Moi je dis que pour la plupart, c'est du faux. Revenons en à mes chers ennemis ... Moi j'ai envie de dire que je ne veux pas me donner des airs, faire comme si j'appréciais tout le monde parce que ce n'est pas le cas. Jedusor et Malefoy on fait des choses ignobles, ce sont des ingrats, ils ne méritent pas de vivre. Rien que d'imaginer qu'ils sont encore vivants ça me donne envie de ... D'aller mettre fin à leurs vies, pour que nous vivions tous dans un monde meilleur.

Je ne sais pas. Je ne connais pas assez les maisons pour me faire une idée. Quant je regarde les autres Pouffsoufle, je n’ai pas l’impression que l’on se ressemble tous. Je suis pour la diversité, pour la notion d’unique.

Elle n’est pas hypocrite. Elle ne joue pas les faux semblants. Sa haine est palpable, sa colère se ressent. Cette fille a en elle un feu. Elle est un volcan qui ne demande qu’à entrer en éruption.

L’utopie. Elle rêve d’utopie. D’un monde meilleur, ou tous, nous serions heureux. Je lui sourie, tout en la regardant dans les yeux. Existe-t-il des crimes excusables ? Faut-il, pour être heureux, nécessairement faire disparaitre des gens ? Rien est moins sur.

-Honnêtement, je l’ignore. Contrairement à moi, vous avez tous été répartie lors de votre première année. A Durmstrang, il n’existe pas ce système. Je n’arrive pas à penser, que l’on puisse juger le caractère d’un homme en fonction de ce qu’il est au tout début de son adolescence. A 11 ans, j’étais si différent de ce que je suis aujourd’hui…Je ne crois pas en cette notion de « tous les mêmes », pour moi, chaque cas est unique. Tu le dis toi-même, vous n’êtes conforme à votre maison qu’en public. Vous vous forgez un masque pour ne laisser personne deviner ce que vous êtes vraiment…c’est a la fois, très rusé et diablement triste. Ne sois pas attife de te prodiguer ainsi le droit de vie et de mort sur les autres…Nombreux sont ceux qui, bien que méritant la mort sont toujours en vie alors que d’autre, méritant de vivre, sont morts. Chacun ici bas a un rôle à jouer. Tu juges Malefoy et Jedusor sur leurs actes, non sur leurs personnes…Et pourtant, si j’en crois l’opinion des autres, ils sont le plus beau modèle de ce que devrait être un véritable Serpentard. Un monde meilleur n’existe pas…Ce qui, pour toi, est meilleur, peut pour d’autres être le pire.

Quel serait donc ce monde meilleur à ses yeux ? Bien qu’ayant grandi au milieu de la magie noire, je n’ai pas de préjugé envers les nés moldus. Chacun a sa place et une place pour chacun. Je veux bien convenir que, jamais, ils ne pourront être nos égaux, mais a part cela, ils ne me dérangent pas.

- Désolée d'avoir été aussi agressive ...

-Ne t’excuse pas. Il n’y a aucune honte à défendre son point de vue de manière énergétique.

Je lui adresse un clin d’œil, conscient qu’elle ne doit pas être habituée à s’excuser. Moi-même, je ne le fais jamais. Je peux avoir tord, me tromper…je peux reconnaitre mes erreurs, mais, jamais je ne demande pardon. Question d’éducation, je suppose.

- Moi, c'est l'immensité des cieux qui me fascine, et le fait que nous sommes tous insignifiants et petits. Regarde, si on va ensemble dans une montgolfière là maintenant et qu'on s'élève assez haut et que tous les élèves sortent. Il arrivera un moment où on sera assez haut et tous les élèves ainsi que les professeurs ne seront plus que des petits points. On ne saura plus si le petit point c'est le directeur ou notre meilleur ami. On ne pourra pas le savoir non plus. C'est ça qui est drôle. Personne n'est petit, personne n'est grand. Personne n'est gros, personne n'est maigre. Personne n'est beau, personne n'est moche. Personne n'est riche, personne n'est pauvre. Tu n'y as jamais songé toi à ça ? C'est tellement vrai... Notre planète n'a pas besoin de nous pour tourner. Elle le fait déjà toute seule. C'est fascinant ... Enfin, après ce n'est que mon point de vue.

Je l’écoute, sa voix m’envoute. Elle me transporte, je vie un rêve éveillé. Je suis là haut, dans le ciel, avec elle. Je suis dans cette montgolfière, même si je ne sais pas du tout ce que cela peut être. J’imagine un truc comme un balai, un truc qui pourrait nous emmener plus haut, encore. C’est beau ce qu’elle me raconte.

J’ai le nez rivé vers ce ciel, ce morceau de ciel qui, a lui seul, pourrait réduire nos différences à l’état de rien. Ses pensées sont comme les miennes. Elle sent ce que je sens, elle est comme moi. Nous sommes deux, nous sommes un…c’est un peu comme une fusion, comme une bulle d’osmose.

-Tous égaux devant le ciel…oui, j’y ai déjà songé. Nous ne sommes rien…juste des Pions. Nous cherchons à gouverner le monde, à diriger la planète mais, au final…tôt ou tard, elle reprendra ses droits. C’est dans l’ordre des choses.

Elle se redresse et je baisse les yeux pour la regarder. Chez elle, tout semble si gracieux.

- Je suis bien contente que tu ne prêtes pas oreille à ce qu'ils racontent ! Parce que dans ce château il n'y a pas grand monde qui m'apprécie ! Donc ils ne déblatent que du négatif sur moi. En tout cas, moi quelque part ça m'arrange parce que les gens ne viennent pas me parler. Si ce n'est pas génial ça ... Ton nom je l'ai déjà entendu, tout le monde sait d'où tu viens, et les filles ... Enfin, pas toutes bien sûr, mais j'en ai entendu glousser en murmurant ton prénom. Tu dois avoir du succès dans ta maison. Toutes les Pouffsoufle sont les mêmes ...

Je secoue la tête. Comment peut-on se complaire dans l’idée de ne pas plaire aux autres ? Comment peut-on apprécier d’être jugé sur ce que l’on dégage plutôt que sur ce que l’on est ? Quelque chose m’échappe…Je ne m’explique pas comment, mais je suis certain qu’elle n’est pas comme les autres le disent.

-La question serait plutôt de savoir si toi, tu aimerais que l’on t’apprécie…Les gens ne décrivent que ce qu’ils voient. C’est fou de constater combien d’une personne à l’autre, on peut être diffèrent. Pour ma part, je me moque des apparences. Oh…et bien, en faite, je ne sais pas. A dire vrai, j’aime les filles, bien sure, mais pour le moment, je ne suis pas attiré par l’idée d’une relation. Pour tout te dire, je n’aime pas les glousseuses, je les trouve trop pathétique à mon gout. Je préfère le mystère. Je ne dirais pas que toutes les Pouffsoufles sont les mêmes, sinon, cela voudrait dire que toutes les Serpentardes sont les mêmes. Hors, ce n’est pas le cas, pas vrai ?

Je lui sourie de mon air taquin. Quelque chose me dit qu’elle n’est pas le genre de fille à aimer être mise dans le même panier que les autres.

C’est fou comme je me sens détendu…fou aussi comment je me laisse aller à la discussion, moi si peu bavard d’habitude. Plus le temps passe, et plus je suis bien.

Son nom, son nom m’est familier. Un peu comme un souvenir.

- Euh... Oui, j'ai toujours vécut ici je crois. J'habite encore dans le manoir de mes parents. Ils sont morts tu sais... Depuis longtemps. Je vis seule depuis des années, mais ça ne me dérange plus tant que ça. Neuf ans que je vis seule, j'ai l'habitude maintenant... Je ne sais pas où tu as pu entendre leur nom ...

C’est triste. Son histoire est triste. Perdre ses parents si jeune…vivre seule…d’un cou, je me porte la main à mon front. Des images violentes s’imposent en moi. La porte de mes souvenirs s’entrouvre. Je suis sonné…Andrews…Andrews…parents morts…Disparitions…2 enfants séparés….Je me rappel ! Je me souviens ! Mon corps est secoué d’un tremblement tandis que je la regarde comme si elle était une apparition. C’est impossible ! Et pourtant…

Je dois attendre…attendre d’être certain. Je ne peux pas lui dire « Lindsay, je suis ton frère »…Elle me prendrait pour un dingue ! Ma sœur…Ma sœur, une serpentarde. Etrange ? Pas tant que ça…J’ai envie de la serrer contre moi, de lui dire qu’elle ne sera plus jamais seule…Mais je ne peux pas ! Pas comme ça ! Je dois me reprendre, cacher mon émotion.

-Je ne sais pas…Peut être que je l’ai lu quelque part…Ou alors, je l’ai entendu à Durmstrang…Les familles de sang pures se connaissent toutes plus ou moins, n’est ce pas ?

Mentir.

Mentir pour sauver les apparences.

Mentir pour ne pas dire une vérité, une sordide vérité. Je ne peux pas lui dire « Lindsay, nous sommes de la même famille »…Elle ne voudrait peut être pas de moi ! Je suis son frère, et alors ? Nous sommes comme deux inconnus, elle a sa vie, j’ai eut la mienne …

-Je suis désolé pour tes parents. Ta vie n’a pas dut être simple.

La culpabilité du survivant…J’ai eut une famille, pas elle…j’ai été sauvé, pas elle…j’ai été dans une bonne école…pas…enfin, si elle aussi, même si Poudlard n’est pas l’école la mieux coté dans les nobles familles. Allons, Alex ! Reprends-toi ! Sois un homme ! Je la fixe, c’est une merveille. Elle est belle, intelligente, pleine de vie, de rage aussi.

- Dis-moi, Lindsay…Oh, bien sur, j’imagine bien qu’une aussi jolie fille telle que toi, doit déjà avoir un cavalier… Et même si ce n’était pas le cas, un Pouffsoufle serait il à la hauteur ? Enfin…Il ne sera pas dit, que je n’aurai pas tenté ma chance : Voudrais-tu être ma cavalière au bal de Noël ?

J’espère qu’elle ne va pas mal interpréter la chose. J’ai juste besoin de passer du temps avec elle…besoin aussi d’écrire à mes parents, avant de prendre une décision. Elle a le droit de savoir…mais suis-je prêt a être celui qui lui révélera la vérité ?

-Je ne t’en voudrais pas, si tu refuses…Après tout, tu ne sais rien de moi…

Douloureuse vérité…

-Aider les
gens est une chose si difficile. Sais tu que, pour accepter d’être
aider il faut avant tout être doté d’une très grande humilité ? Un
caractère fort, ne supportera jamais l’aide de qui que ce soit. On ne
réalise pas toujours, mais dans bien des cas, la personne à qui l’on
apporte de l’aide fini par nous détester, nous haïr. Peu de personne
aime montrer leur faiblesse, au lieu de nous être reconnaissantes pour
notre aide, ces personnes finissent par devenir jalouses. Aider
quelqu’un c’est se montrer plus fort dans un domaine ou l’autre est
faible. Un caractère fort n’aimera pas se sentir inférieur. Toutes les
personnes ayant besoin d’aide ne sont pas à même d’accepter de recevoir
cette aide. L’homme n’est pas fait pour vivre seul. Il a besoin de ses
semblables pour s’imposer dans la société. Je ne sais pas si l’on peut
parler de sociabilisassions. Certaine personne, bien qu’incapable de
vivre seul, ne sont pas non plus capable de vivre avec les autres. Pour
moi, oui, la lâcheté est partout. L’homme qui t’affirmer que, jamais,
il ne sera un lâche est un menteur. La lâcheté fait partie de l’être
humain. Celui qui, de son vivant, n’a jamais succombé a la lâcheté, ne
peut pour autant pas affirmer ne pas être lâche. Il est plus aisé
d’imaginer comment on réagirait, que de réagir telle que lorsque l’on
se retrouve face à la chose. Après, je ne dis pas…tous les hommes ne
sont pas égaux devant la lâcheté. Un homme qui laisse derrière lui un
ami pour sauver sa peau est certainement plus lâche qu’un homme qui
garde secret une partie de sa vie par peur de la réaction des autres.

L'aide .. L'aide .. En fait moi, je n'en ai rien à faire. Je n’en ai pas besoin de l’aide des autres. Et je préfère me débrouiller toute seule. Je ne sais pas trop pourquoi. Je refuse c’est tout. Si je laisse les autres m’aider, alors ça me rend faible. Or, je ne veux pas être faible. Je ne le suis pas. Peut-être suis-je un de ces forts caractères qui refuse toute aide.
Par contre, je veux bien aider les autres. Et encore, tout dépend de la personne. J’aiderais volontiers Elynn, Jordan, Elisa, Anna ou même Eloïse. Mais ... Les autres, je préfère éviter de les aider. Pourquoi ? Ne me le demandez pas, je ne le sais même pas moi-même.
Il y a tant de choses que j’ignore, tant de choses que je ne saurais pas expliquer. Si on me le demande tout de même, je ne répondrais même pas. Ou je contournerais la question en elle-même pour en venir autre part. Pourquoi ? Parce que je ne sais pas. Et lorsque je ne sais pas, je me sens bête, inutile.
Je n’aime pas être ignorante, je préfère être au courant de tout. Bien que parfois, c’est la vérité qui fait mal. C’est triste à dire, mais c’est vraiment comme ça. Il y a une expression que j’ai souvent entendue : “Il n’y a que la vérité qui blesse”. Cette expression est vraie, mais pas toujours. Il n’y a pas que ça qui blesse. Bon d’accord, quand j’ai appris toute la vérité sur mon passé, j’ai été blessée. Mais si un ragot entièrement faux se répand dans tout le château, ça peut être tout aussi blessant.
L’homme n’est pas fait pour vivre seul .. Pourtant pendant trois ans j’étais seule, toute seule. Bon d’accord, Emmett venait une fois de temps en temps. Mais encore, il ne venait pas si souvent que ça. Peut-être une fois par semaine ..? J’en sais rien, mais au moins il a été là parfois. C’est l’essentiel non ?
La lâcheté .. Un gros débat. Un énorme débat. Tout le monde a été lâche, tout le monde le sera encore. Que peut-on y faire ? Rien.

-Honnêtement, je l’ignore. Contrairement à moi, vous avez tous été répartie lors de votre première année. A Durmstrang, il n’existe pas ce système. Je n’arrive pas à penser, que l’on puisse juger le caractère d’un homme en fonction de ce qu’il est au tout début de son adolescence. A 11 ans, j’étais si différent de ce que je suis aujourd’hui…Je ne crois pas en cette notion de « tous les mêmes », pour moi, chaque cas est unique. Tu le dis toi-même, vous n’êtes conforme à votre maison qu’en public. Vous vous forgez un masque pour ne laisser personne deviner ce que vous êtes vraiment…c’est a la fois, très rusé et diablement triste. Ne sois pas attife de te prodiguer ainsi le droit de vie et de mort sur les autres…Nombreux sont ceux qui, bien que méritant la mort sont toujours en vie alors que d’autre, méritant de vivre, sont morts. Chacun ici bas a un rôle à jouer. Tu juges Malefoy et Jedusor sur leurs actes, non sur leurs personnes…Et pourtant, si j’en crois l’opinion des autres, ils sont le plus beau modèle de ce que devrait être un véritable Serpentard. Un monde meilleur n’existe pas…Ce qui, pour toi, est meilleur, peut pour d’autres être le pire.

On parle beaucoup, bien que ce qu’on raconte est très intéressant, j’aimerais parler un peu plus de lui, en savoir plus sur sa personne. Je ne sais pas pourquoi je ressens le besoin de le connaître, de lui parler, de le découvrir. Qui pourra me l’expliquer ? Je ne sais pas.
Est-ce qu’il m’apprécie ? Ma présence ne le dérange pas ? Vraiment pas ..? Est-il lui aussi sous l’emprise de mon pouvoir ? Je dois avouer que depuis le début, mon pouvoir n’en fait qu’à sa tête. A très petite dose, il répand uniquement les parfums préférés d’Alex. Mais est-ce que c’est assez pour l’envoûter ? Impossible, je n’y crois pas ...
Il n’a pas tort .. Comment peut-on savoir qui on est, et ce qu’on va devenir alors qu’on n’a qu’onze ans? Il n’est pas bête ce garçon. Je dirais même qu’il est très intelligent. On ne peut pas nous répartir à onze ans .. C’est une pratique stupide. J’ai envie de dire qu’à ce niveau là, Durmstrang est beaucoup mieux.
Tous les même .. C’est si vrai mais à la fois si faux. Pourquoi la vie est-elle si compliquée hein ? On ne peut pas faire simple pour une fois ?
Hum .. Le droit de vie ou de mort. C’est vrai, mes parents avaient le droit de vivre. Mes beaux parents aussi. Et je suis sûre que c’est Jédusor qui a mis un terme à leurs vies. Je ne sais pas pourquoi, mais j’en ai la certitude. Il est au courant de l’existence de cette prophétie depuis bien plus longtemps que moi. Il a déjà réfléchi à tellement de choses. Peut-être qu’il a déjà décidé de ma date de mort, qui sait ?
Leurs actes ... Je ne les juge pas seulement sur leurs actes. Pas seulement ...

- Hum .. La vie c'est tellement compliqué. Jédusor et Malefoy ne sont pas forcément les parfaits Serpentard. Bon d'accord, Jédusor si, mais Malefoy non. Et il y a tellement de gens qui disent de moi que je suis la parfaite Serpentarde. Tu le dirais toi, en me voyant là ..? Non, je ne pense pas. Et pourquoi ? Parce que ce soir, je me comporte différemment. Je ne suis pas la même Lindsay qui d'habitude ... Qui d'habitude est si différente.

C'est vrai, on a souvent dit de moi que je suis la parfaite Serpentarde, que je suis ... Ben comme les autres quoi.
Mais moi je m'en fiche.
De l'être ou de ne pas l'être, qu'est-ce que ça changera dans ma vie hein ?
Qu'est-ce que ça m'apportera ?
Pas des amis en tout cas ...

-Ne t’excuse pas. Il n’y a aucune honte à défendre son point de vue de manière énergétique.

Mon point de vue, je ne fais pas que le défendre. Parfois j'en viens presque à l'imposer aux autres. C'est si frustrant quand on est seul, seul devant le monde, seul devant ces gens, seul devant la misère. C'est une bien mauvaise manie, tout le monde ne peut penser comme moi. Si tout le monde pensait comme moi... ça irait mal, très mal.
J'ai une façon de penser très particulière, je ne suis pas quelqu'un de normal. Qu'est-ce que c'est mon problème hein? Qu'est-ce qu'il m'arrive toujours? Je n'arrive pas à me concentrer sur une chose, je ne sais plus qui je suis parfois. Il n'y à qu'à me regarder là; je suis gentille avec un Pouffsouffle alors que d'habitude je leur fais la misère, à eux ainsi qu'à tous les autres.
Rien que le fait que je sois gentille, c'est sacrément étonnant. Je ne le suis que très rarement, voire quasiment jamais. J'ai l'impression que la vraie Lindsay a quitté mon corps aujourd'hui, ou même que je suis replongée dans l'enfance. Parce qu'avant, j'étais mignonne, adorable, serviable et tellement gentille. Mais tout à changé quand j'ai du affronter la vie seule. Suis-je en ce moment la petite Lindsay de quatre ans? La Lindsay insouciante? Non, je ne peux l'être, cette jeune fille est morte, depuis longtemps, elle a disparu et ne reviendra jamais.
Une autre Lindsay a remplacé cette Lindsay là. Une Lindsay invulnérable, une Lindsay pire que sadique. J'ai l'impression de passer un cap, d'être dans un autre monde. Ce Alex est vraiment... Intriguant. Je me demande ce qui peut bien le rendre si attirant, si intéressant. Je le saurais bien à un moment où un autre non?

- Tu sais, parfois j'impose mon point de vue, parfois ça devient trop... Parfois je vais trop loin. Je dépasse les limites, je m'éloigne encore et encore et je ne recules jamais.

Je ne recule jamais.. Même pas devant un danger non. J'avance toujours tête levée. Je fonce droit vers le danger sans avoir peur, sans rien ressentir. Est-ce bien, N'est-ce pas dangereux? N'est-ce pas risquer sa vie? Je n'en sais que trop rien, et je m'en fiche un peu.
C'est ma façon de faire... Et beaucoup la critiquent. Je suis un danger ambulant. Personne ne peut s'approcher de moi sans s'approcher du danger. J'attire tous les dangers. Il n'y a qu'à regarder Jédusor, il veut ma mort aussi. Fichue prophétie.
Enfin bref, quoi que je fasse, il y a toujours des conséquences négatives. Que je fasse le bon ou le mauvais choix devant un ultimatum, ça finit toujours mal. Alors je m'amuse à faire des expériences dans ma vie... C'est dangereux, ça pourrait très mal finir mais et alors ?!

-Tous égaux devant le ciel…oui, j’y ai déjà songé. Nous ne sommes rien…juste des Pions. Nous cherchons à gouverner le monde, à diriger la planète mais, au final…tôt ou tard, elle reprendra ses droits. C’est dans l’ordre des choses.
- Le monde ne nous appartient pas. C'est à lui de faire de nous ce qui lui plaît. Nous, nous n'avons qu'à subir.

Le monde ne nous appartient pas... Nous ne sommes pas en droit de décider de tout ce qui se passe sur cette terre. Nous ne gouvernerons jamais le monde. On peut essayer, mais il n'y aura jamais quelqu'un qui aura emprise sur le peuple entier. Il y aura toujours des anarchiste, des anti-conformistes, des ce que vous voulez à désobéir.
ANARCHIE ! REVOLUTION !
Personne n'est en mesure de diriger tout le monde, PERSONNE! Alors à quoi bon essayer? La prophétie dit que je suis en mesure de prendre la place de Jédusor, et que je suis la seule à être en mesure de le faire. Pourtant, est-ce que j'essaie de le détrôner? Non... Il n'a pas compris que je ne veux pas prendre sa place, que je ne veux pas diriger. Je laisserais les autres diriger à ma place.
A quoi bon prendre des responsabilités? Je hais être responsable des autres, je pense que je ne peux qu'avoir confiance en moi même. Parce que je suis la seule en mesure de faire les choses que j'exige. Personne n'a jamais été à la hauteur, et je ne fais confiance à personne à ce sujet.
Comme le dit le proverbe : on n'est jamais mieux servi que par soi-même.
Et bien c'est vrai. Je préfère passer une semaine à travailler intensément, plutôt que de confier la moitié du travail à quelqu'un d'autre. Pourquoi? Parce que ce n'est jamais bon de reposer sur les autres. Je suis quelqu'un d'indépendant, je ne veux pas dépendre des autres, parce que c'est inutile.

-La question serait plutôt de savoir si toi, tu aimerais que l’on t’apprécie…Les gens ne décrivent que ce qu’ils voient. C’est fou de constater combien d’une personne à l’autre, on peut être diffèrent. Pour ma part, je me moque des apparences. Oh…et bien, en faite, je ne sais pas. A dire vrai, j’aime les filles, bien sure, mais pour le moment, je ne suis pas attiré par l’idée d’une relation. Pour tout te dire, je n’aime pas les glousseuses, je les trouve trop pathétique à mon gout. Je préfère le mystère. Je ne dirais pas que toutes les Pouffsoufles sont les mêmes, sinon, cela voudrait dire que toutes les Serpentardes sont les mêmes. Hors, ce n’est pas le cas, pas vrai ?
- Qu'on m'apprécie ou non, je n'en ai pas vraiment quelque chose à faire à vrai dire... Des relations j'en ai eu beaucoup, mais ce n'était jamais sérieux. Après tout, vu la personne que je suis, les personnes ne m'apprécient jamais pour ce que je suis. Je suis d'accord avec toi, les glousseuses sont pathétiques. Le mystère... Le mystère.. J'avoue que ça a un côté excitant.

Le mystère, le danger. C'est tout ce que j'aime. Moi même je suis un mystère. Alex ne sait pas que je suis une vélane, que j'ai été adoptée par les Andrews, que je suis en fait une Patterson et que Sand a tué mes parents biologiques et que mes parents adoptifs sont malades. Il ne sait pas que mon frère est mort sans même que je ne me souvienne de lui et que je visite souvent sa tombe.
Il ne sait pas qui je suis, personne ne sait qui je suis. Personne mis à part Elisa. Et encore, elle ne comprend pas toujours ce que je fais, je suis tellement imprévisible et incompréhensible que je comprends le fait que personne n'arrive à me cerner. Je ne suis pas normale, je n'ai rien de normal.
Qu'est-ce qui fait de moi la personne que je suis? Je n'en sais strictement rien. Pourquoi est-ce que c'est moi qui suis en mesure de détrôner Jédusor? Aucune idée. Mais il est au courant de l'existence de cette prophétie, par conséquent, il veut tout faire pour se débarrasser de moi. Je dois faire attention à moi si je tiens à la vie, il serait capable de me tuer sans que je ne fasse attention.
Mais le destin décidera quand je serais prête à mourir, je n'ai pas le choix après tout. Que pourrais-je faire de plus qu'attendre? Rien, je ne peux qu'attendre de savoir comment les choses vont se dérouler pour moi.

-Je ne sais pas…Peut être que je l’ai lu quelque part…Ou alors, je l’ai entendu à Durmstrang…Les familles de sang pures se connaissent toutes plus ou moins, n’est ce pas ?
- Il est possible que tu l'ai vu, entendu ou lu quelque part, je ne saurais le dire. Si je me souviens bien, j'ai fait la une des journaux, que ce soit côté moldu ou sorcier. J'étais célèbre à sept ans...

Et oui, je me souviens encore de ce journal, cet exemplaire où on voit une jeune fille pleurer, seule en regardant autour d'elle affolée. Oui, j'avais peur. Je me souviens encore de ce que j'ai ressenti ce jour là. Quand tous ces gens sont venus vers moi. C'était horrible, il y avait des flashs partout.
Heureusement que les gros bras d'Emmett m'ont soulevée pour m'emmener au chaud, dans le manoir, dans ma chambre. Le reste, je ne m'en souviens pas.
Je ne me souviens de quasiment rien, c'est frustrant.

-Je suis désolé pour tes parents. Ta vie n’a pas dut être simple.
- Ne t'excuse pas, je m'en suis sortie comme tu le vois.

Je n'aime pas faire pitié aux gens, je déteste d'ailleurs. Mais je ne peux leur le dire, les forcer à arrêter, leur demander de me laisser. C'est par politesse qu'ils sont comme ça.

- Dis-moi, Lindsay…Oh, bien sur, j’imagine bien qu’une aussi jolie fille telle que toi, doit déjà avoir un cavalier… Et même si ce n’était pas le cas, un Pouffsoufle serait il à la hauteur ? Enfin…Il ne sera pas dit, que je n’aurai pas tenté ma chance : Voudrais-tu être ma cavalière au bal de Noël ?

... Je le regarde de travers, j'ai rêvé ou il m'a vraiment invitée au bal de Noël? J'avale ma salive, compte jusqu'à dix, puis me remets à respirer (Fallait pas que j'oublie)
Je n'en reviens pas. C'est plutôt étonnant, plutôt surprenant. Mais non, je n'ai pas de cavalier. Au début je pensais y aller seule, je ne pensais pas avoir besoin de quelqu'un pour m'accompagner. Après tout, Elisabeth irait sûrement seule aussi... Mais il m'a invitée.
Alex m'a invitée...

-Je ne t’en voudrais pas, si tu refuses…Après tout, tu ne sais rien de moi…

Il m'a vraiment invitée..
Je ne rêve pas..
Enfin si je rêve...
Mais c'est la réalité..
Je dis oui...
Je dis non ?
Je ne sais pas..
JE VEUX !

- Non...

Quoi ?! Qu'est-ce que j'ai dit? J'ai refusé?! Nan c'est pas vrai, rattrappe toi Lindsay!

- Je veux dire, personne ne m'a invitée...

Je regarde mes pieds en me tournant les pouces, je ne sais plus comment m'exprimer, mais bon dieu qu'est-ce qu'il m'arrive?! Pourquoi est-ce qu'il me rend comme ça?!

- Je n'avais pas de cavalier non, jusqu'à ce soir. Et puis, je m'en fiche de ne pas te connaître assez, j'ai l'impression que ça ne saura tarder. Et puis oui! Oui je veux aller au bal avec toi! ça me ferait plaisir.

Je deviens comme ces glousseuses, il faut que je me reprennes...
Je regarde Alex puis me lève et tends ma main vers lui.

- On va se baigner?

Le lac n'est pas loin, et l'eau.. L'eau c'est mon élément. J'aime l'eau. J'ai envie de sentir mon corps plongé dans ce liquide.
Bon d'accord il y a des créatures dans ce lac, et on est en plein hiver, mais je suis folle! Je n'ai jamais froid, et puis les créatures ne m'ont jamais rien fait, et la nuit elles ne remontent pas vers la surface. Au pire, j'ai ma baguette...

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On parle de tout, de la pluie comme du beau temps. A son attitude, je vois bien qu’elle n’est pas convaincue par mes idées sur le bénéfice de l’entraide. Peut être est ce là ses limites, peut être ne veut elle pas se retrouvé lié a quelqu’un. Etre dépendant d’une personne, c’est si bon et si néfaste à la fois. Il faut être capable de discipliner son esprit, accepté que l’autre puisse prendre le dessus. Il faut être capable de ne plus se limiter a sa petite personne et bien vouloir qu’une personne nous apporte quelque chose de bénéfique.

Lorsque j’étais à Durmstrang, j’avais peut d’amis. Je ne voulais pas avoir à jouer un rôle avec des personnes qui se serait révélé importante pour moi. Mentir, je l’ai fait bien trop souvent parce que mentir, c’est ce qui s’avère parfois le plus simple. Autre fois, j’ai apporté mon aide à des gens qui peut être, ne le méritait pas. Je leur ai tendu une main secourable alors qu’ils allaient se noyer. Je les ai apporté mon soutien, tiré hors de l’eau. Je les ai aidé à repartir dans la vie et…Au final…Que me reste t’il d’eux ? Pas grand-chose…Non, résolument, l’espèce humaine n’est pas faite pour être aidé. L’homme est bien trop fier, bien trop imbue de lui-même pour tolérer dans son entourage une personne qui serait a même de raconter comment il fut par le passé. C’est ainsi…L’homme est tourné vers l’avenir et peut lui importe de devoir donner des cous de haches dans son passé. Seul se qui est ou qui sera compte…ce qu’il fut, il ne tolère pas que l’on puisse le lui rappeler.

Lindsay fait surement partie de ces gens là. Lequel de nous deux est dans le vrai ? Difficile à dire.

Nous continuons pourtant de parlé, comme si nous ne nous étions pas rendu compte de notre divergence d’opinions. Je l’écoute. Sa voix est si fraiche, si posé. J’aime voir son regard se poser sur moi lorsque, d’un cou, elle relève la tête comme si elle attendait une quelconque intervention de ma part. Nous sommes bien loin de l’image de froideur qu’elle dégage d’ordinaire.

- Hum.. La vie c'est tellement compliqué. Jédusor et Malefoy ne sont pas forcément les parfaits Serpentard. Bon d'accord, Jédusor si, mais Malefoy non. Et il y a tellement de gens qui disent de moi que je suis la parfaite Serpentarde. Tu le dirais toi, en me voyant là ..? Non, je ne pense pas. Et pourquoi ? Parce que ce soir, je me comporte différemment. Je ne suis pas la même Lindsay qui d'habitude ... Qui d'habitude est si différente.

La vie est compliquée, le monde l’est tout autant. Mais cela ne devrait pas être ainsi. Je suis persuadé que les choses pourraient être autrement si l’homme changeait sa baguette de main. Tranquillement, je pose mon regard sur elle. Nos yeux se croisent. C’est fou…Elle a exactement la même petite lueur que moi dans le regard. Elle semble si détendue à mes cotés. Je n’ai pas envie de connaitre cette autre Lindsay dont elle me parle, je ne veux connaitre que la vrai, celle là qui se tient devant moi.

-Ce que les gens disent, ce qu’ils pensent, ce qu’ils croient savoir…Qu’importe au fond ? Je sais ce que je suis, tu sais ce que tu es…n’est ce pas le plus important ? Certain ne savent pas même qui ils sont réellement au fond d’eux. Ce sont ceux là qu’il nous faut plaindre. Je ne crois pas que j’envie Jedusor d’être aussi parfait que ce que l’on prétend. Non…Vraiment pas. Quant à Malefoy et bien, j’imagine que la pomme ne tombe jamais bien loin de l’arbre.

Je lui adresse un léger sourire, reportant mon regard sur le paysage qui nous entoure. Ma main droite vient taquiner un morceau d’herbe tandis que, coupable j’hausse les épaules.

-J’ai lu l’histoire de Poudlard ainsi que l’ouvrage d’Hilga Toképi sur les « familles Nobles d’Angleterre ». La famille Malefoy y tient tout un chapitre…Tu sais Lindsay, ce n’est pas parce que tu as une discutions civilisé avec moi, un simple Pouffsoufle, que je me permettrais de croire que tu n’es pas une Serpentarde digne de ce nom. Les apparences sont trompeuses, idiot serait celui qui s’y fie. Crois-moi…

Oui, les apparences ne sont jamais ce qu’elles ont l’air d’être. Les gentils ne sont pas toujours là ou on les cherche. Idem pour les méchants. Celui qui veut savoir, doit prendre l’habitude de regarder le monde avec les yeux fermé. Je sais, cela peut paraitre contradictoire comme principe. Depuis que je suis là, j’ai eut le temps d’observer les gens autours de moi. Le blason est loin de correspondre aux clichés. Tous les Gryffondors ne sont pas aimables, tous les bleus ne sont pas arrogants. Nan…un même individu peut être un mélange des 4 maisons, pour peut que l’on prenne le temps de creuser sa personnalité.

- Tu sais, parfois j'impose mon point de vue, parfois ça devient trop... Parfois je vais trop loin. Je dépasse les limites, je m'éloigne encore et encore et je ne recule jamais

Elle est déterminée. C’est une fonceuse, une enfonceuse de porte ouverte. Elle est belle dans son assurance. Belle avec ses yeux qui brillent, belle avec son petit air plein de supériorité. Je la trouve belle et noble. C’est le genre de personne avec qui je pourrais danser une valse sous un ciel d’étoile. Tout en elle respire la fragilité intérieure des femmes de haut rang. Sa peau est délicate, son regard doux. Je pourrais rester des heures à la contempler sans savoir pourquoi. Je n’ai pas envie que des yeux vicieux, salaces viennent se poser sur elle…Suis-je jaloux ? Nan…nan ! Ce serait idiot ! Je ne la connais même pas ! Alors quoi ? Comment expliquer ce petit fourmillement dans mon ventre, cette envie que cette nuit ne se finisse pas ?

-C’est parfois tentant de jeter des Allohomora sur les portes ouvertes…

Doucement, je rie. C’est une expression de ma mère..Enfin non, pas de ma mère mais de cette femme qui m’a élevé. De cette femme qui, pour moi, sera toujours ma mère.

-C’est pour dire que, souvent, on a en face de soit des gens sans répondant, des gens qui n’ont aucune défense et qui accepteront toujours de prendre pour eux ton point de vue si cela peut leur permettre d’éviter l’affrontement. Le problème c’est qu’ensuite on ne connait plus ses limites. Pire encore…on refuse de s’en poser.

C’est assez marrant dans le fond, même si je vais éviter de lui dire. Son attitude est si…gryffondienne. Foncer droit dans le danger, ne pas reculer, avancer toujours même lorsque les limites se posent, défier le bon sens…n’est ce pas là ce que l’on appel un comportement de gryffondor ? Mais, je doute qu’elle soit encline à m’entendre dire cela. Elle le prendrait pour insulte, ce qui n’est aucunement le cas.

Nos deux regards se tournent vers le ciel. Chacun de notre coté nous y cherchons peut être les réponses à nos questions les plus enfouis. Sa vison du monde est si proche de la mienne..

- Le monde ne nous appartient pas. C'est à lui de faire de nous ce qui lui plaît. Nous, nous n'avons qu'à subir.

Nous subissons, nous marchons sur les traces de milliers d’hommes avant nous. Chacun pense être celui qui fera bouger les choses, qui rendra le monde meilleur ou pire…Mais en réalité, personne ne fera aller le monde là ou il ne veut aller. Tour à tour le bien et le mal ont pris le pouvoir. Tour à tour, ils ont essayé de forcer le monde à voir les choses de leur point de vue. Mais ils ont échoué. Le mal existe toujours, le bien aussi. Aucun des deux n’a jamais put éradiquer l’autre et, c’est pour cela que, toujours, il y aura des guerres. La soif de pouvoir est si forte. Celui qui possède un brin de pouvoir rêve d’en avoir d’avantage. Offrez le monde à un homme et il rêvera de l’univers.

La cupidité de l’homme est ce qui le perdra. Tandis qu’elle regarde encore le ciel, je baisse les yeux pour la regarder. Son corps et là mais son esprit est ailleurs. Quels nobles secrets caches-tu Lindsay Andrews ? Qui a-t-il sous ce masque de froideur, sous cet air hautain des gens sans cœur ? Je peux percevoir en elle plus d’humanité qu’aucun autre jamais ne verra. Elle est forte malgré son apparente fragilité. Ses yeux de glace décourageraient toutes personnes voulant la frôler de trop prêt.

- Qu'on m'apprécie ou non, je n'en ai pas vraiment quelque chose à faire à vrai dire... Des relations j'en ai eu beaucoup, mais ce n'était jamais sérieux. Après tout, vu la personne que je suis, les personnes ne m'apprécient jamais pour ce que je suis. Je suis d'accord avec toi, les glousseuses sont pathétiques. Le mystère... Le mystère.. J'avoue que ça a un côté excitant.

Elle ne veut pas qu’on l’aime. Elle ne veut pas aimer…Lindsay, beauté intouchable qui ne se laisse regarder que de loin. Combien sont ils a s’y être bruler les ailes ? Combien de cœurs se sont consumer rien que pour un simple regard de sa part ? Le vent soulève ses cheveux doucement et je peux en humer leur parfum. Inconsciemment, je ferme les yeux quelques secondes, m’imprégnant de cette odeur. C’est à la fois sucré comme une fraise sous le soleil d’été et piquant comme le citron.

C’est une odeur qui me transporte vers un autre monde, qui éveille en moi mes sombres instincts animal. Je sens ma bouche devenir sèche, mon cœur s’accélérer. Je pourrais me perdre dans cette odeur…mourir là, baigner dans sa présence. J’ouvre à nouveau les yeux, la vison de cette fille me fait perdre les sens. Elle a comme un gout d’interdit, un je ne sais quoi qui m’oblige à rester un minimum lucide.

-Peut être qu’elles ont tord…Ou peut être est ce moi qui ai tord de vouloir un jour connaitre le véritable amour. Les relations sérieuses sont si…difficiles. A Durmstrang, de toute façon, il n’y a guère de place pour l’amour. J’ai vue tellement de personne se perdre par amour…se détruire, se consumer…Et toi, Lindsay, en as-tu vue aussi de ces gens ? Ces gens dont on ne comprend pas la souffrance à moins un jour d’avoir soit même aimé à en perdre la raison…

Je me plonge dans mes souvenirs. L’amour n’apporte pas que des bonnes choses. On m’a souvent dit « il vaut mieux avoir aimé et souffert que de ne jamais avoir aimé »…Possible, mais les douleurs de l’amour sont si violentes que l’on préfère souvent ne pas avoir à y gouter.

Elle aime le mystère. Ce gout de danger qui l’attire. Lindsay n’est pas une verte pour rien. Les choses sombres l’attirent. Je ne connais pas son histoire et pourtant, je sais que déjà, je pourrais rester là des heures à l’écouter me la conter. Mais elle n’en fera rien, trop soucieuse de garder sa propre part de mystère. Craint-elle d’être juger ? Pas par moi…je suis la dernière personne qui pourrait venir lui faire la moral, la juger sur ses actes, sur ses pensées. Je suis la dernière personne à pouvoir lui reprocher de ne pas être elle tout le temps, de ne pas se livrer à nue…Oui, je suis la dernière personne à pouvoir le faire car, moi-même, j’ai dans mon existence une grande part d’ombre.

- Il est possible que tu l’aies vu, entendu ou lu quelque part, je ne saurais le dire. Si je me souviens bien, j'ai fait la une des journaux, que ce soit côté moldus ou sorcier. J'étais célèbre à sept ans...

7 ans…7 ans…l’âge que j’avais lorsqu’on m’a arraché à ma famille. L’âge que j’avais lorsqu’on à enfouie en moi tous mes souvenirs d’avant. J’avais 7 ans lorsque l’on m’a donné un nouveau nom, une nouvelle vie, une nouvelle existence. 7 ans lorsqu’on a usé sur moi d’un sortilège pour bloquer toute trace de ce que j’avais été. J’avais 7 ans…j’en ai 18 et depuis un an maintenant, le sortilège ne fait plus effet sur moi. Depuis un an, mon passé me revient à la face par vague successive. Souvent, c’est dans les rêves que j’aperçoive des images de mon passé. Ce que j’étais…J’ai toujours sut que j’avais été adopté mais rien de plus. Au départ, je prenais ses rêves pour ce qu’ils étaient : des songes. Mais a force de revenir, de se faire plus précis, j’ai fini par douter.

Ma mère adoptive m’a expliqué certaine choses. Mais, je ne sais pas qui je suis vraiment, qui est cette petite fille dans mes rêves dont le visage m’échappe tout le temps. Ce passé, j’essaie de le reconstruire par bride. C’est pour cela que je suis ici, pour trouver des réponses.

-La célébrité ne fait pas que de bonnes choses…les gens pensent nous connaitre parce qu’ils ont vu notre photo, lu notre histoire mais au final…ils ne savent rien. Je n’envie pas ta place même si quelque part, tu as eut de la chance…

Je suis amer. Amer dans mes souvenirs. J’avais son âge lorsqu’on m’a volé mon passé. Elle avait mon âge lorsqu’on lui a volé sa vie. Lequel de nous deux est le plus à plaindre ? Peut être elle…peut être moi…Aurais je été différent si l’on m’avait laissé mes souvenirs et simplement éloigné de ma vie ? Possible, mais je ne le saurai jamais. Ne rien savoir d’autre que le peux d’information qui m’a été donné par ma mère adoptive ne me permet pas d’avoir de la haine ou de la colère contre mes vrais parents…Ils sont morts ! Ça, au moins, on a bien voulu me le dire. Je suis ici pour reconstruire une image d’une vie qui, plus jamais ne pourra être. J’ai été depuis tellement longtemps un Johnson qu’il m’est impossible de vouloir être autre chose. Mes parents adoptifs m’ont apporté tout l’amour dont j’avais besoin. Ils n’ont pas toujours été tendres mais jamais ils n’ont été injustes.

Sa vie n’a pas dût être facile. Je comprends mieux son amour pour la solitude. A-t-elle seulement connu autre chose ?

- Ne t'excuse pas, je m'en suis sortie comme tu le vois.

J’approuve d’un léger signe de tête. Oui, elle s’en est sortie. Elle est en vie, elle semble même ne pas vraiment être affectée par tout cela. Elle a fait son deuil, elle a avancé. Finalement, si, je l’envie. Elle a peut être vécue un cauchemar mais au moins, aujourd’hui, les choses sont à leur place. Moi, je n’ai put faire mon deuil. Comment le faire lorsque l’on ne sait pas même de quoi on doit le faire ?

Elle est si forte, si belle. Je ne me lasse pas de l’admirer, de respirer le doux parfum émanant d’elle. Je voudrais la connaitre, je voudrais juste être prêt d’elle, voir au delà des apparences. Je l’invite au bal dans une semis conscience. Je ne sais pas pourquoi…enfin si, je sais pourquoi ! J’ai réellement envie d’y aller en sa compagnie ! Seulement d’ordinaire, je ne suis pas si directe. Son regard se pose sur moi. Elle désapprouve ! Evidemment ! Elle est serpentard, je ne suis que Pouffsoufle. A ses yeux, je ne dois pas être mieux qu’un vulgaire cafard ! Je paie mon audace au travers de son regard noir. J’hésite…va-t-elle me gifler pour cette demande incongru ? Se lever et partir dégouté ?

J’essaie de me rattraper, de lui montrer que je ne suis pas un de ces prétendants pendus a ses lèvres. Mes intentions son Nobles et…étrangement, elles sont chastes aussi. J’avoue que moi-même je m’y perds…Lindsay est belle à en couper le souffle, je suis attirée par elle, je suis subjugué par son parfum, sa grâce…Et pourtant, je n’ai aucun autre désir que celui d’apprendre à la connaitre. Je ne me comprends plus…

Non...

Bien sur ! Bien sur que c’est Non ! Nan, mais que m’a-t-il prit a moi ?! J’ai gâché ce moment avec cette invitation ! Evidemment ! Comment ais je pus croire qu’une fille comme elle veuille se montrer avec un mec comme moi ?! Bon..Je suis pas moche, hein…mais là n’est pas le sujet !

Je veux dire, personne ne m'a invitée...

QUOI ?! Mais…mais…Mais ils sont tous aveugles dans ce château ?! Elle est là, elle est magnifique et…personne ne l’invite ? Hum…ça ne peut être que parce qu’elle les intimide ! Je me refuse à croire autre chose. En attendant, je suis pendu à ses lèvres. Elle semble gênée. Elle est choute quant elle fait sa timide…j’ai presque envie de la consoler là alors que…c’est moi qui vais me prendre un râteau !

- Je n'avais pas de cavalier non, jusqu'à ce soir. Et puis, je m'en fiche de ne pas te connaître assez, j'ai l'impression que ça ne saura tarder. Et puis oui! Oui je veux aller au bal avec toi! Ça me ferait plaisir.

Je soupire, non mais je comprends qu’elle ne veuille pas d’un jaune et noir pour ce bal..Non mais, je m’en remettrai…nan mais c’est vrai hein, ce n’est pas la fin du..Hein ? Hey ! Mais…Elle….Elle….Elle a dit OUI ?! Heureusement que nous sommes assis par terre, sinon, j’y aurais de toute façon terminé ma course. Je ne m’y attendais pas. Mon regard la scrute comme si je m’attendais à ce qu’elle s’écrie « Whahahah c’était une blague ! Pauvre tache ! » Mais nan…Rien ne vient…Elle a dit oui….Elle veut ! Je lui décroche un large sourire.

-Bien…Alors, retrouvons nous à 20 heures devant les grandes Portes. Ça t’ira ? Je porterai l’uniforme de Durmstrang, tu ne devrais pas avoir trop de mal à me reconnaitre.

Enfin je crois…Est-ce qu’elle sait comment est l’uniforme de là bas ? Bah…De toute façon, on finira forcément par se retrouver. Aucune fille ne lui arrive à la cheville a l’état normal alors déguisé…je n’imagine même pas !

Elle semble aussi vouloir apprendre me connaitre. Pour une raison que j’ignore, cela me fait chaut a l’intérieur.

Elle se lève. Fin de cette soirée ? Dommage…Non, elle me tend la main

- On va se baigner?

J’attrape sa main et me remet debout à mon tour. Il fait froid…le lac doit être gelé et elle, elle veut se baigner ? Personnelement cela ne me dérange pas. Qu’importe la température, il fait bien plus froid de là ou je viens. Ici, c’est bagatelle ! D’ailleurs je m’éclate à les voir s’enrouler dans des mentaux d’hivers tandis que moi, je sors dehors en pull.

-Pourquoi pas ?

Je ne sais pas elle, mais moi…je n’ai pas de mayo. Pas grave, mon boxer fera l’affaire

-Tu as ta tenue de bain ?

Lui demandais-je en me débarrassant sans pudeur de mon haut.

Encore vêtu de mon bas de pantalon, mais sans chaussure, j’attrape sa main pour courir vers le lac. Si quelqu’un nous voit, nous sommes bons pour Sainte Mangouste…

-Allez Lindsay, le dernier à l’eau est un poulpe géant !

Hum…hum…Là, je deviens gamin…m’enfin on s’en fou ! J’suis un Pouffsoufle, je n’ai pas d’honneur à sauver, moi. J’envois valser mon bas tandis que Lindsay fini sa séance de déshabillage. Nous entrons dans l’eau dans une synchro parfaite. Elle est glacée ! Là, y’a mon corps qui proteste énergiquement, va falloir bouger pour réchauffer tout cela ! J’ai callé ma baguette dans l’élastique de mon boxer tandis que Lindsay, dans un geste plein de pudeur c’est retourné pour caller la sienne je ne sais ou…je miserais bien pour son soutien gorge …hahem…Elle plonge avant moi, vaillante courageuse au sang froid ! (après tout, les serpents n’ont pas le sang chaud !) Elle remonte, ses cheveux mouillé encadre son visage…c’est un ange.

Je me penche vers elle pour lui murmurer une bêtise et…c’est là que je la voie…Cette tache de naissance…minuscule, en forme de petit papillon, juste là, logé dans son cou…La même tache qui m’est apparue en rêve sur cette petite fille…la même tache que moi…

J’ai du mal à comprendre…je ne crois pas au hasard. Pour cacher mon trouble, je plonge sous l’eau. Lorsque je remonte, j’ai à nouveau le sourire, comme si de rien était. Mais dans ma tête, sa bouillonne. Qui est réellement Lindsay Andrews ?

-Alors Lindsay, racontes moi…pourquoi les Gryffondors sont ils aussi mal vu par les verts ?

C’est la seule question qui me vient à l’esprit tandis que nous barbotons. Je n’ai jamais vue Lindsay avec un rouge…D’ailleurs, je n’ai jamais vue aucun Serpentard avec un rouge…Il doit bien y avoir une raison, non ?

Des n'étoiiiiles ! *o* [LIIIIIBRE ! \o/]

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Des n'étoiiiiles ! o [LIIIIIBRE ! \o/]

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