Tiens, tiens, mais qui voilà?? [Leo' Jedusor]

La journée avait bien mal commencé. L'humeur de Mia était massacrante. Il faisait grand soleil dehors, ce qui n'était pas de très bon augure pour les plans maquiavéliques de Mia. Seulement quelques gros à tuer. Mais ce n'était pas aussi facile quand le soleil radiait à l'extérieur. Les petites ruelles n'étaient plus aussi sombres...

Pendant qu’elle se promenait dans le village de Pré-au-Lard, elle eu soudain envie d’une petite Bièraubeurre. Petit péché mignon qu’elle se refusait un peu trop souvent. La tête de Sanglier était un peu plus basse, sur la rue. Elle ne croyait pas que quelqu’un y verrait un inconvénient. Retarder sa mort de quelques heures ne faisait de mal à personne, habituellement.

L’établissement n’était pas très plein, comme toujours. Quand Poudlard ne débarquait pas, c’était toujours les même que l’on pouvait apercevoir. Certain la reconnaissant, ils lui firent signe de s’approcher, pour venir discuter un peu. Encore son physique qui faisait des siennes. Évidemment. Elle se rendit au bar, où le serveur lui demanda se qu’elle voulait.

-Une Bièraubeurre.

Elle lança le billet qu’elle tenait à la main, mais le serveur le lui tendit :

-L’homme là-bas vous paye votre verre.

Il lui indiquait un vieux trapu dans le fond de la salle. Mia réfuta une envie de dégout. Pourquoi fallait-il que ce soit toujours les plus laids qui lui payent un verre??

-Euh, d'accord, si quelqu'un me cherche, je suis en haut. Et pas n'importe qui, en??, lui dit-elle, en le toisant.

Elle prit son verre, le leva en direction du vieux trapu et se retourna pour monter à l’étage. Elle eu le temps de voir la tristesse dans le regard de l’homme de fond de salle. *Tant mieux pour lui.* pensa-t-elle. Comment pouvait-il oser croire qu’elle pourrait seulement avoir un œil pour lui? Cette idée la dégoutait.

Mia monta l’escalier tant bien que mal. Tout le monde savait qu’il n’était pas très solide, mais peut importait vraiment. Elle se rendit dans le genre de salon. Il était vide. Tant mieux, car celui qui viendrait lui chercher des noises aurait du trouble.

Elle détestait se faire déranger. Alors qu'elle entendit les grincements de l'escalier, elle fit volte face et découvrit le troubleur.

Elle était entrée dans le bar, fidele a mes souvenirs. Cela faisait longtemps que je ne l’avais pas vue trainer dans le coin : Mia Linvingston. Quel âge est ce que j’avais lorsqu’elle venait au manoir, en bonne privilégiée de mon père ? 10 ans..Peut être 12 a tout cassé. Bref, c’était bien loin des 18 que j’abordais fièrement. Mon père avait disparut depuis un peu plus d’un an maintenant, or c’était justement là que l’on pouvait voir ceux qui jusqu’au bout lui avait été fideles. D’un coté, il y avait eut les lâches, ceux qui, une fois sa mort totalement certaine (vue qu’il était quant même revenu deux fois de suite, mieux valait être certain que cette fois était la bonne ), avaient retourné leur veste, juré qu’ils n’avaient pas eut le choix, qu’ils avaient voulu protéger leur familles…Tous des traitres…Ils paieraient un jour, j’en avais la douce certitude. De l’autre coté, il y avait eut ceux qui avaient juste fuie, sans revendiquer ni leur culpabilité, ni leur innocence. Ceux là, seraient juste châtier. Ils n’auraient pas dut avoir peur ! Et enfin, il y avait les derniers, ceux pour qui j’avais une grande fierté. Ceux qui même devant la menace d’Askaban, n’avaient pas cherché a renié leur nature.

Ces derniers étaient ceux qui pour moi avaient le plus de valeur. Chacun de leur coté, ils avaient essayé de survivre en continuant a une échelle plus modeste de suivre les codes de leur ancien maitre. Ils avaient été fideles et je pouvais espérer, alors, qu’ils acceptent de se rallier à moi.

Pour trouver les mangemort, il fallait les chercher. Aujourd’hui, rare était ceux qui répondaient encore a l’appel de la marque. Tous devaient craindre le piège. C’est pourquoi, je mettais autant de temps pour les réunir à nouveau. Aujourd’hui, c’était au tour de Mia.

Sa beauté n’avait pas prie un seul plie. Elle était toujours resplendissante, magnifiquement froide et sans pitié. Je ne pensais pas qu’elle puisse me reconnaitre, moi le gamin que finalement elle n’avait jamais qu’entrevu. Pour la retrouver, j’en avais suivie des pistes. Rien de pire qu’un mangemort qui ne veut pas être trouver. Ces diables là savent y faire en matière de planque. Pourtant, la chance n’avait rien à voir avec le fait que ce jour, nous soyons les deux au même endroit. Je savais qu’elle viendrait. C’était à moi de jouer.

J’avais attendu, patient, dans le bar. Nombreux consommateurs avaient franchis cette porte, mais aucun avec autant de classe qu’elle. J’admirai cette façon qu’elle avait de tous les rendre dingues sans prêter la moindre attention aucune à tous ces regards dégoulinants de pensées impures. Les chiens ! Ils ne savaient pas qu’aucun d’entre eux étaient digne d’une femme comme elle. Il sembla qu’elle eut ses habitudes. Lorsqu’elle disparut par les escaliers branlant, je tournai le regard vers cet homme gras, qui c’était permis de lever les yeux sur elle. D’un regard, d’un seul je le fis frémir. Il se tapie sur sa chaise, tremblant comme une fillette. Je ricanai, pris mon verre et disparue a mon tour dans les escaliers.

Les marches grincèrent, annonçant ainsi mon arrivé. Au sommet, je trouvai Mia, face a moi, la baguette a porté de main. J’eus un vague sourire sans aucun chaleur. Mon regard se riva au sien, avec l’insolence de mon jeune âge. Elle était tout simplement sublime.

-Tu mérites bien mieux que ce verre offert par un homme qui ne devrait pas même avoir le droit de t’admirer.

La flatterie, un art dans lequel j’excel.

-Et bien, Mia..Il semblerait que tu ne me reconnaisses pas…Il faut dire que j’étais tout jeune a cette époque…Mais que toi, tu étais déjà plus que ravissante. Permet moi de te rafraichir la mémoire. Leo Jedusor.

Je prie sa main et avec un geste plein de noblesse, sans la quitté des yeux , je la lui baisai.

-Me feras tu l’honneur d’être mon invité ?

Quand elle découvrit qui venait troubler son silence habituel, Mia fut sidérée. Il était si jeune. Pourquoi était-il venu. Sans avoir aucun doute, il plongea ses yeux dans les siens, avec une insolence toute naturelle. Elle ne baissa pas les yeux pour autant, sachant qu’elle ne flancherait pas la première. Elle ne flanchait jamais. Mia ne l’avait fait que quelques fois, lorsqu’elle s’adressait à lui. Elle LUI devait obéissance, elle l’avait juré, et ce, jusqu’à sa mort. Jamais elle ne trairait celui pour qui elle avait donné sa vie. Le seigneur des Ténèbres. Même encore aujourd’hui, elle faisait les manœuvres qui lui avait été assignées il y a déjà trop longtemps. Quand IL était encore de ce monde.

-Tu mérites bien mieux que ce verre offert par un homme qui ne devrait pas même avoir le droit de t’admirer.

Le jeune homme savait si prendre avec les femmes. Le mieux avec celle-ci était toujours de les flattées sur leur égaux. Mais cela ne fonctionnait guère souvent avec Mia. Elle n’était pas comme les autres femmes. Elle ne serait jamais comme les autres femmes. Mais, toujours, elle ne sait pas qui elle était. Et tant qu’il ne se sera pas présenter, il n’aura aucune parole de sa part.

-Et bien, Mia...Il semblerait que tu ne me reconnaisses pas…Il faut dire que j’étais tout jeune a cette époque…Mais que toi, tu étais déjà plus que ravissante. Permet moi de te rafraichir la mémoire. Leo Jedusor.

Il la connaissait, Comment?? Ils étaient si peu à savoir qui elle était. Plus qu’une poigné d’hommes, et encore. Elle en avait exterminé quelques uns, pour la forme, comme toujours. Il l’avait connu il y a longtemps. Pourtant, elle ne cotoillait pas beaucoup de gamin à l’époque. Sauf un. Elle le voyait, en fait, entrevoyait, quelques fois, lorsqu’elle allait LE voir. Et si? Mais comment aurait-il fait. Elle était introuvable. La chance. Seule explication possible.

-Leo? Mince! Comment as-tu fais??

Elle en était incrédule. Ça ne lui arrivait jamais. La vie était tellement prévisible, habituellement. Depuis le temps, elle ne voyait plus vraiment grand monde qui était avec elle. Chacun était seul, maintenant. Depuis SA mort. Leo prit sa main, et sans pour autant arrêté de la regardée, baisa sa main. Charmeur, comme IL l’était. Il n’en fallait pas vraiment plus, aujourd’hui. Pas plus du tout, pour avoir la confiance de quelqu’un. Mais il ne l’aurait pas facile.

-Me feras tu l’honneur d’être mon invité ?

Il osait l’invité. Elle n’avait pas vraiment le choix. Il était sa progéniture. Elle ne pouvait se résoudre à même oser penser refuser.

-Bien sûr. Avec plaisir, répondit-elle avec aucune politesse apparente, une froideur implacable.

Elle n’en avait pas besoin. Ils étaient du même côté. Il comprendrait. Ou du moins, recommencerait à la charmer.

-Leo? Mince! Comment as-tu fais??

Comment ? Je ne suis pas certain que ce soit réellement important de savoir comment j’ai put le retrouver. Le fait est que je l’ai fait, et c’est tout ce qui importe. La pluparts des mangemort de notre époque, pense a tord que plus rien ne les relie les uns au autres. Et pourtant, je suis la preuve vivante qu’il existe encore un lien. S’ils continuent à perpétuer les traditions de mon père, il est impensable que cela se fasse sans personne pour les félicités. Qui mieux que moi serait à même de leur dire combien mon père aurait apprécié leur fidélité ? Personne. Si un jour je veux pouvoir prendre la tête de tous ces fideles, c’est maintenant que je dois leur prouver que j’en suis digne. Personne ne me suivra simplement pour mon nom. Ils attendent de moi de l’envergure, de l’ambition et surtout des résultats.

Nous gagnerons là ou jadis ils ont échoué. Bientôt, les mangemort n’auront plus a se caché. Ils pourront marcher la tête haute, sous le regard de tous ceux qui pour le moment se croient meilleurs que nous. Mais ils ne sont pas les meilleurs ! NOUS sommes les meilleurs ! Oui, NOUS ! Nous seuls possédons le droit de nous proclamer sorcier, non parce que notre sang est pure, mais parce que nous ne voulons plus nous cacher. Les sorciers se sont depuis trop longtemps terrés sous terre. Nous sommes plus puissants que les moldus, ce n’est pas à nous de nous plier a leur coutumes. C’est à eux de s’habituer à notre présence, a eux de reprendre la place qui leur est destiné. Depuis trop longtemps les sorciers se laissent marcher dessus, les choses doivent et vont changer.

-Oui, en effet, je suis Léo. Les temps changent, le petit enfant qui vous regardait avec des étoiles pleins les yeux, pressé de pouvoir faire souffrir ses premiers moldus a bien grandit, n’est ce pas ? Aujourd’hui, je n’ai plus de raison de vous envier, mes premiers moldus sont tellement loin derrière moi. Oh, bien évidement je suis loin encore d’avaler une personne telle que toi. Tes exploits et ton expérience te précède Mia.

Je lui adresse un sourire en coin, prenant place en face d’elle. Je ne suis pas surpris que son accueil ne soit pas chaleureux. A dire vrai, j’aurais été déçu qu’il en soit autrement. Elle est telle que mon père la décrivait, totalement parfaite.

-Bien que nombreux mangemort pensent que la marque a disparu avec la mort de mon père, ils se trompent. La marque est toujours là, attendant que quelqu’un la face renaitre. Oui, Mia, ta marque est toujours sur ton bras, invisible a l’œil nu. Seul les marques que j’ai moi-même mise en place sont visibles, comme elles le furent au temps de mon père. Tu pourrais voir la tienne, pour peux que tu passe simplement ta baguette dessus. Elle pourrait même redevenir active si j’en décidais ainsi.

Je lève mon verre en sa direction, trinquant ainsi mentalement à nos retrouvailles.

-Cela fait un petit moment que je te surveille du coin de l’œil, Mia. Pour les autres, tellement idiots et naïfs, tu n’es rien d’autre qu’une petite sorcière au milieu des autres. Mais pas pour moi. Je t’observais tandis que tu perpétuais la mémoire de notre seigneur. C’est ainsi que j’ai pus savoir que tu viendrais ici, ce soir.

Mon regard la sonde, cherchant en elle le moindre signe d’hésitation, le moindre clignement des yeux qui m’indiquerait que, sous ses aires totalement sur d’elle, Mia tremble de peur. Mais je ne voie rien, elle est impassible.

-Tu dois te demander pourquoi je voulais te rencontrer, Mia ? Et bien…Simplement parce que je pense que le monde des sorciers est en train de s’endormir. Je crois que l’heure est arrivé de nous affirmer, de faire tomber les masques et de reprendre la place qui nous est dût. Qu’en penses-tu ?

-Oui, en effet, je suis Léo. Les temps changent, le petit enfant qui vous regardait avec des étoiles pleins les yeux, pressé de pouvoir faire souffrir ses premiers moldus a bien grandit, n’est ce pas ? Aujourd’hui, je n’ai plus de raison de vous envier, mes premiers moldus sont tellement loin derrière moi. Oh, bien évidement je suis loin encore d’avaler une personne telle que toi. Tes exploits et ton expérience te précède Mia.

Il lui fit un sourire en coin et se plaça devant elle.

-Le petit enfant est devenu un grand garçon maintenant?

Fit-elle dans un ton sarcastique. Il essayait encore de la charmer, elle détestait ça. Au moins, elle savait qu’elle ne lui ferait aucun mal. C’était déjà ça. Tant qu’il ne tenterait rien, évidemment.

-Bien que nombreux Mangemorts pensent que la marque a disparu avec la mort de mon père, ils se trompent. La marque est toujours là, attendant que quelqu’un la face renaitre. Oui, Mia, ta marque est toujours sur ton bras, invisible a l’œil nu. Seul les marques que j’ai moi-même mise en place sont visibles, comme elles le furent au temps de mon père. Tu pourrais voir la tienne, pour peux que tu passe simplement ta baguette dessus. Elle pourrait même redevenir active si j’en décidais ainsi.

-Je n’en ais jamais douter, figure-toi. Tant qu’il restera une partie de LUI dans nos mémoires, il sera toujours en nous.

Et elle le pensait vraiment. Parce qu’elle savait que la magie du seigneur des ténèbres était une des plus puissantes, et qu’il était un des plus grand sorcier que le monde est jamais connu. À n’en pas douter. Leo leva son verre en direction de Mia.

-Cela fait un petit moment que je te surveille du coin de l’œil, Mia. Pour les autres, tellement idiots et naïfs, tu n’es rien d’autre qu’une petite sorcière au milieu des autres. Mais pas pour moi. Je t’observais tandis que tu perpétuais la mémoire de notre seigneur. C’est ainsi que j’ai pus savoir que tu viendrais ici, ce soir.

Elle savait qu’il ne la lâcherait plus d’une semelle à partir de maintenant. Car il savait qu’elle ne pourrait résister à l’appelle de la concrétisation du vouloir du seigneur. Et qu’il la connaissait trop bien. La preuve, il lui avait dit qu’il savait qu’elle viendrait aujourd’hui. Comment avait-il pu deviner. Parce que c’était dans ses habitudes. Il devait l’avoir observer. Rien de plus. Leo la sondait du regard, cherchant quelque chose qu’il ne sembla pas trouver. Mia ne doutait de rien. Elle ne doutait jamais. Elle était toujours impassible, dans n’importe quel moment, ou presque.

-Tu dois te demander pourquoi je voulais te rencontrer, Mia ? Et bien…Simplement parce que je pense que le monde des sorciers est en train de s’endormir. Je crois que l’heure est arrivé de nous affirmer, de faire tomber les masques et de reprendre la place qui nous est dût. Qu’en penses-tu ?

Elle n’y avait pas vraiment réfléchit. Mia ne s’était même pas demander pourquoi il était là. Juste comment il y était arrivé. Comme elle était idiote, parfois.

-Le monde est en train de changer, de s’endormir, comme tu dis, tu ne te trompe pas. Alors mieux vos passez à l’action, et vite. Ils ne pensent pas que nous allons attaquer de si tôt. Alors vaut mieux les prendre de vitesse. On est supposé être en deuil. N'importe quoi! Comme si on avait des émotions.

Elle n'avait pas pu s'empêcher d'ajouter cette dernière phrase. Parce que ça lui semblait approprier, lui semblait-il.

-Le petit enfant est devenu un grand garçon maintenant?

J’aime les sarcasmes. J’aime encore plus ceux qui ont assez de cran pour en user en me regardant. Je pourrais lui faire remarquer que je n’ai jamais réellement été un enfant, mais je n’en vois pas l’utilité. Un enfant est un être qui évolu dans un monde d’insouciance, qui se conforte avec des idées imaginaires. Un enfant c’est un être que l’on aime plus que tout et a qui on essaie d’inculquer la bonne éducation. La seule chose que je ne puisse pas reproché à mon père c’est mon éducation. Il m’a mit a la page dés mon plus jeune âge. Je n’ai pas vraiment souffert du manque d’affection parce qu’au fond, on ne peut pas dire d’une chose qu’on ne connait pas qu’elle nous a manqué. J’ai été élevé à la dur, mais c’est tant mieux. Aujourd’hui c’est cela qui fait ma force.

-Le petit garçon est surtout devenu plus puissant et plus important. Le monde gravite autours d’un point qu’il n’est pas encore capable d’identifier. Ce point là, c’est moi tout simplement.

Un peu egocentrique peut être ? Et alors ? Certain passe leur temps à se regarder le nombril, moi je passe le mien a manipulé les autres pour qu’ils aillent dans mon sens. Et le pire ? C’est que je ne m’en tire pas trop mal. A condition bien évidement de peser chacun de mes mots et de ne pas parler pour ne rien dire.

Sa dévotion pour mon père serait presque touchante. Du moins, elle le serait si j’étais capable d’éprouver le moindre sentiment se sympathie pour qui que se soit. Hors, c’est loin d’être le cas. La pitié, la compassion, le respect, l’admiration…Autant de chose qui nous affaiblisse. Je n’admire personne, moi. Par contre j’entends bien que l’on m’admire.

Je n’en ais jamais douter, figure-toi. Tant qu’il restera une partie de LUI dans nos mémoires, il sera toujours en nous.

Son nom, toujours tellement crains de ceux qui pourtant le vénère. Mon père est pour eux une sorte de dieu. On ne s’adresse pas à dieu directement, et surtout, ou ne lui donne jamais de nom.

-J’ai bien mieux que cela à te proposer. La mémoire est une chose tellement fragile. En un cou de baguette on peut l’altérer ou même lui faire tout oublier. Ne serait ce pas dommage que par accident tu en oublies celui qui t’a tellement apporté ? C’est pour éviter cela que je suis là. Plus que vos mémoire, je suis une trace vivante de LUI. Je suis sa chaire, son sang…

J’ai été un enfant désiré, je le sais. Mais pas pour les mêmes raisons qui poussent un couple à faire un gamin. Mon père tenait à laisser un héritage derrière lui, quelqu’un qui saurait reprendre le flambeau.[b] Je n’ai jamais connu ma mère, la seule chose dont je sois certain c’est que son sang était pur.

J’admire cette façon que Mia à de trouver les bons mots. Elle ne cherche pas à me séduire ni a me duper. Je peux voir dans ses yeux qu’elle est complètement honnête.

Le monde est en train de changer, de s’endormir, comme tu dis, tu ne te trompe pas. Alors mieux vos passez à l’action, et vite. Ils ne pensent pas que nous allons attaquer de si tôt. Alors vaut mieux les prendre de vitesse. On est supposé être en deuil. N'importe quoi! Comme si on avait des émotions.

Je ne peux saluer ces belles paroles que par un léger sourire.

-Ils pensent surtout que nous avons tous disparus. Personne ne croit en une relève. Pour eux, les mangemort sont tous à Askaban. Quelle naïveté, ne trouves tu pas ? Nous devons agir vite, mais prudemment. Nous devons le faire sans qu’ils puissent voir le cou venir. Une fois à terre, l’ennemi n’est plus en état de lutter. C’est à ce moment là que nous pourrons commencer les négociations.

Par négociations, j’entends bien sur « tout pour nous, rien pour les autres ». Un monde ou les nobles sorciers dériveraient tout.

-Je te félicite pour ses paroles, si juste. Nous ne sommes pas en deuil ! Certes, mon père n’est plus, mais il n’est pas temps de le pleurer. Les larmes sont pour les faibles. Ce n’est pas en se lamentant sur ce qui a été perdu que l’on avance dans la vie. C’est en cherchant à rendre justice à ceux qui ne sont plus. Nous n’avons pas d’émotions ! Nous n’éprouvons ni pitié, ni compassion.

Je la fixe un moment, visage fermé, froid. J’ai un sourire mauvais sur les levres.

-Combien de sang de bourbe as-tu éliminé sous le commandement de mon père ? Combien de moldu, de traitre a leur sang ? Une multitude n’est ce pas…Aussi, c’est pourquoi, je te le demande…A quoi nos ennemis ne s’attendent ils pas ? Ou pourrions nous frapper de manière à tous les surprendre ?

J’ai la réponse à cette question. Je veux juste voir si Mia, comme les autres, comprendra ou je veux en venir. Pour que nos plans réussissent, nous n’avons pas d’autre choix que de revoir nos alliances…être plus proche de nos ennemis que de nos amis…Et puis surtout, faire tomber un a un ceux qui ne sont pas assez fort pour ne pas succomber a la manipulation.

Léo semblait apprécié qu’elle use de sarcasmes en sa compagnie. Tant mieux. Elle aimait en user. C’était une seconde nature chez elle. Elle savait aussi qu’il n’avait jamais été un gamin. Les rares fois où le père parlait du fils, il en disait qu’il ne l’élevait pas de la plus facile des manières. Il voulait que Leonard reprenne le flambeau. C’était compréhensible. Avec tout ce qu’IL avait accompli dans se monde, il ne fallait pas que tout ce termine du jour au lendemain. Et il voulait apparemment que Léo réussisse, car il avait tout mis en œuvre pour. Juste à le regarder aujourd’hui, on voyait qu’il y avait été préparé.

-Le petit garçon est surtout devenu plus puissant et plus important. Le monde gravite autours d’un point qu’il n’est pas encore capable d’identifier. Ce point là, c’est moi tout simplement.

Il semblait le prendre à cœur. Du moins, si les mangemorts étaient sur leur retour, ils auraient quelqu’un de confiant qui les guiderait. Et Mia, comme toujours serait de celle qui ne dirait rien et qui suivrait, pour poursuivre son destin et tuer tout ce qui ne sera pas avec elle, ou du moins, qui se mettra en travers de son chemin. Et Léo le savait, et il ferait tout pour qu’elle le suive, comme l’avait fait son père avant lui. C’était sa mission du jour, Mia le savait, et elle savait aussi qu’elle accepterait, car c’est ce qu’elle devait faire de sa vie.

-J’ai bien mieux que cela à te proposer. La mémoire est une chose tellement fragile. En un cou de baguette on peut l’altérer ou même lui faire tout oublier. Ne serait ce pas dommage que par accident tu en oublies celui qui t’a tellement apporté ? C’est pour éviter cela que je suis là. Plus que vos mémoires, je suis une trace vivante de LUI. Je suis sa chaire, son sang…

-Arrête ton cirque, Léo, j’en aie assez que tu tournes autour du pot. Je sais ce que tu veux, et je sais aussi que tu sais que j’accepterai de te suivre. Alors arrête de jouer avec les mots.

Tant qu’à être honnête, Mia aimait mieux l’être jusqu’au bout. Léo ne s’offusquerait même pas si elle lui disait n’importe quoi. Alors elle préférait être honnête avec lui. C’était probablement plus simple ainsi. Au moins, ils en auraient bientôt fini, et pourrait passer à l’action, enfin.

-Ils pensent surtout que nous avons tous disparus. Personne ne croit en une relève. Pour eux, les mangemorts sont tous à Askaban. Quelle naïveté, ne trouves tu pas ? Nous devons agir vite, mais prudemment. Nous devons le faire sans qu’ils puissent voir le cou venir. Une fois à terre, l’ennemi n’est plus en état de lutter. C’est à ce moment là que nous pourrons commencer les négociations.

Négociations. Mia savait très bien qu’il entendait par tout garder pour eux et ne rien laisser. C’était de coutume. Qui dit que les mangemorts ont un cœur. Léo la fixait, cherchant un assentiment, avec un rictus mauvais et le visage fermé, froid. Mia adorait ça. Il était aussi diabolique qu’elle. Et il le deviendrait probablement plus, au fil du temps. La vie allait l’emmener loin. Et elle serait proche. Elle le suivrait sans condition, comme elle l’avait fait avec son père. Elle adorait être méchante. C’était sa vie.

-Combien de sang de bourbe as-tu éliminé sous le commandement de mon père ? Combien de moldu, de traître a leur sang ? Une multitude n’est ce pas…Aussi, c’est pourquoi, je te le demande…A quoi nos ennemis ne s’attendent ils pas ? Où pourrions nous frapper de manière à tous les surprendre ?

-Tu connais déjà la réponse, et je ne suis pas débile. Alors pourquoi penses-tu que je ne la connais pas aussi bien que toi? Comme le dit si bien le dicton moldu : Vaux mieux être proche de nos amis, mais encore l’être encore plus de nos ennemis…

Ce n’était pas toujours le cas, mais Mia savait qu’ils frapperaient où ça fait mal. Et c'est ce qu'elle voulait. Faire du mal aux plus faibles, et ainsi en faire aux plus forts.

-Arrête ton cirque, Léo, j’en aie assez que tu tournes autour du pot. Je sais ce que tu veux, et je sais aussi que tu sais que j’accepterai de te suivre. Alors arrête de jouer avec les mots.

Elle n’aime pas les mots ? Tant mieux, moi non plus. Elle a bien raison, a quoi bon tourner ainsi autour du pot ? Mes flatteries ne servent plus à rien, puisque visiblement je n’ai plus personne à convaincre. J’apprécie cette façon de nous épargner a tous les deux du temps de perdu pour rien. Sans nul doute, elle a bien mieux à faire. De mon coté, je n’ai pas dans l’intention de m’éterniser. Alors, sautons l’entrée et le plat de résistance pour passer directement au dessert. Peu de personne sont autorisées à me parler avec le ton qu’elle vient de prendre. En règle générale c’est moi qui décide de mettre un terme au festivité. Elle accepte de me suivre, parfait. J’imagine en ce cas qu’elle va m’épargner le plaisir de lui montrer ou en sont exactement mes pouvoirs.

Nous voilà en plein cœur du sujet. Mia semble ne pas trop aimer cette façon que j’ai de laisser croire qu’elle n’est pas capable de penser par elle-même aux bonnes choses.

Tu connais déjà la réponse, et je ne suis pas débile. Alors pourquoi penses-tu que je ne la connais pas aussi bien que toi? Comme le dit si bien le dicton moldus : Vaux mieux être proche de nos amis, mais encore l’être encore plus de nos ennemis…

Elle a tout juste. C’est exactement la réponse que j’attendais d’elle. Ha, Mia, Mia, vil femme, que ta cruauté et ta ruse sont douces à mes yeux. C’est l’une des rares fois ou j’accepterai que l’on me cite quoi que ce soit venant des Moldus. Je leur accorde au moins ça, ils savent jouer avec les mots.

Sans plus rien ajouter, je pose mon sac sur la table et en tire quelque photos. Je fixe un instant Mia, avant de lui présenter le premier cliché.

-Tu voulais voir ou nous en étions de la relève ? Alors, regarde. Voici, William Allen, 17 ans, Gryffondor et sang de bourbe. Point fort ? Il est légilimencie et possède une certaine influence sur ce que j’appellerais « les troubles fêtes ». Il a rejoint nos rangs depuis peu, d’avantage par obligation que par choix. Allen est ce que nous pourrions appeler un pion précieux dans une partie d’échec. Du genre de pion que l’on ne sacrifie qu’a la fin. Je ne me fais aucune illusion, s’il a la possibilité de nous trahir, il le fera sans aucun remord. Ce n’est pas une recrue de premier choix mais elle a son utilité. Ta mission ? Former Allen. Je ne te demande pas d’être sa nounou, simplement de lui montrer sur le terrain se qui l’attend le jour ou il viendra à nous trahir. En d’autre terme, j’attends de toi que tu lui montre en face la domination, la souffrance et…La mort. Je te fournirai toutes informations dont tu pourrais avoir besoin à son sujet. Demande, et tu obtiendras.

Un sourire mauvais se dessine sur mes levres. Je n’ai pas choisi Mia par hasard, je l’ai choisi parce qu’elle était la meilleure. Elle ne va pas dorloter Allen, mieux que ça, je sais qu’elle réussira à faire monter en lui la peur, la crainte. Mon choix sur la personne d’Allen pourrait la surprendre, surtout depuis que je viens de lui dire qu’elle aura à faire avec un sang de bourbe. Mais n’est ce pas là la conclusion de ce que nous disions ? Être plus proche de ses ennemis que de ses amis…

J’avance un second cliché vers elle. Dessus, elle peut observer une jeune fille d’une certaine beauté bien que froide et hautaine.

-Lili Lestrange, fille de notre chère regretté Bellatrix Black. 7eme année, gryffondor également. Ne me demande pas comment une telle ignominie a put se produire, je l’ignore. Mais je compte bien en tirer profit. A l’inverse d’Allen, Lili est totalement fiable. Dévoué a notre cause, elle est mes yeux et mes oreilles chez les rouge et or. Ne sous estimons pas l’ennemis sous prétexte qu’il est jeune. L’ordre du phénix recrute lui aussi dans le rang des élèves. La mission de Lili est d’essayé de savoir qui sont exactement nos ennemis.

Rien à dire de plus sur cette jeune fille. Elle est parfaite dans le rôle que je lui ai confié. Encore une autre photo sur laquelle pose deux personnes qui me sont extrêmement proche.

-Elynn Lone, 5eme année a Serpentard. Une jeune fille pleine de noble qualité qui ne demande qu’à apprendre. Elle est ma compagne, c’est pourquoi je vous demanderez de toujours veiller à la respecter. Quant a lui, c’est Scorpius Malefoy. 6eme année, serpentard. Fils de Drago Malefoy…Un élément difficile a cerné sur lequel je te demanderai de garder un œil. Je ne suis pas certain de sa totale loyauté.

A l’ instant où je lui faisais part du lien particulier entre Elynn et moi, mon regard a accroché le sien. Je ne tolérerai aucun commentaire à ce sujet. Mon père avait choisi d’avancer seul, je n’ai pas l’intention de suivre ses traces. A deux, nous sommes plus forts.

Je sors un autre paquet de photo.

-Et maintenant, passons a nos cibles prioritaires. Encore une fois, je te demanderai de ne pas te fier à leur jeune âge. Ils ont beau être jeunes, ils sont loin d’être inexpérimenté. Au contraire. Ce sont de véritables menaces.

Voici en priorité Lindsay Andrews, serpentard 7eme année. Jeune fille digne de sa maison mais dont l’ambition est quelque peu trop développée. Elle représente un réel danger pour moi, mais aussi pour l’ensemble des mangemort. Andrews sait se défendre, ses pouvoirs sont loin d’être bridés. Elevé au dur, elle a plus d’une baguette dans son sac. Pourquoi est-elle une menace ? Andrews ne rejoindra jamais nos rangs, elle est trop avide de pouvoirs. D’âpres les notes de mon père, elle pourrait être un véritable problème. Je souhaite que tu fasses attention a elle et, si l’occasion venait à se présenter, fait en sorte qu’elle ne soit plus un danger pour nos plans

Je ne souhaite pas en dire plus, bien que j’en sache d’avantage sur la question. Je continue, en passant à une autre photo

-Elisabeth Winster, 7eme année, serpentard. Toute sa famille est dévouée à notre cause. Toute sauf sa sœur, élève à gryffondor mais qui ne présente aucun danger dans l’immédiat et elle. Winster est ce qu’on pourrait appeler un véritable flêot. Elle est a l’origine du mouvement de révolte chez les verts, elle a réussi à en convaincre certain de la suivre contre moi. Son réseau d’amis est impressionnant autant que dangereux. La seule solution revient à l’éliminer. Malheureusement, elle a été élevée a la manière des mangemort. Elle est par conséquent rodée à nos formes de souffrance. Malgré tout, il faut la neutraliser. Pour information, Allen a été le petit ami de Winster, d’où l’importance de le garder en vie. Andrews et Winster sont très liées. En affaiblir une, c’est affaiblir l’autre.

Les émotions, l’amour…n’est ce pas ce qui au final les perdra tous ?

Une dernière photo

-James Potter…Rien à en dire, si ce n’est que c’est un Potter. Pourtant, dans un premier temps, mon but n’est nullement de le tuer. Au contraire, je voudrais l’amener à nous rejoindre…mais le convaincre ne sera pas chose facile. Bien que Gryffondor, je dois dire qu’il présente un caractère assez borné. Allen a été beaucoup plus facile à corrompre. Après tout, ne sont il pas tous faibles ?

Je ricane, la laissant regarder plus attentivement les photos.

-Je dois encore retrouver la trace de Jade Patterson, une mangemor qui n’a plus a faire ses preuves non plus…Mais en attendant…Alors…Qu’en penses tu ?

Léo semblait "heureux" de la tournure de la conversation. C'était vrai, Mia était carrément énervée qu'il prenne la peine de tourner autour du pot. Pour qui la prenait-elle. Une débile à qui nous devons tout expliqué?? Si c'était le cas, il la connaissait mal, plus que mal.

Sans rien ajouter, Leonard déposa un sac sur la table et en tire une pile de photographies. Enfin! Il avait comprit que Mia voulait passer à l'action. Ce n’était pas trop tôt. Léo la fixa quelques secondes, et lui présenta un premier cliché.

-Tu voulais voir où nous en étions de la relève ? Alors, regarde. Voici, William Allen, 17 ans, Gryffondor et sang de bourbe. Point fort ? Il est légilimencie et possède une certaine influence sur ce que j’appellerais « les troubles fêtes ». Il a rejoint nos rangs depuis peu, d’avantage par obligation que par choix. Allen est ce que nous pourrions appeler un pion précieux dans une partie d’échec. Du genre de pion que l’on ne sacrifie qu’a la fin. Je ne me fais aucune illusion, s’il a la possibilité de nous trahir, il le fera sans aucun remord. Ce n’est pas une recrue de premier choix mais elle a son utilité. Ta mission ? Former Allen. Je ne te demande pas d’être sa nounou, simplement de lui montrer sur le terrain se qui l’attend le jour ou il viendra à nous trahir. En d’autre terme, j’attends de toi que tu lui montre en face la domination, la souffrance et…La mort. Je te fournirai toutes informations dont tu pourrais avoir besoin à son sujet. Demande, et tu obtiendras.

Un sourire mauvais s'était formé sur le visage de Léo. Et oui, il avait vraiment l'intension de faire de Mia la "maîtresse d'école" du jeune Allen. Un griffondor et un sang de bourbe à la fois. Beurk! Mia n'était pas très heureuse de la personne qui lui était confier, mais elle allait faire se que Léo lui demandait. Et en plus, ça risquait d'être drôle. Elle allait littéralement le terrifier. Elle n'était pas Mia Livingston pour rien, à ce qu'elle sache. Une des meilleures parmit les meilleurs. Toujours.

-Pourquoi avoir pris Allen a part pour ses talents de légimens? Tu as vraiment dû le faire souffrir.

Un sourire démoniaque étira ses douces lèvres, mais son ton était toujours dénué d'émotions, froid. Elle n'avait aucun sentiment pour ce gamin. Elle n'en avait pas besoin.

Léo lui montra un second cliché. Une jeune fille hautaine et froide y figurait, mais elle était quand même belle, malgré tout.

-Lili Lestrange, fille de notre chère regretté Bellatrix Black. 7eme année, Gryffondor également. Ne me demande pas comment une telle ignominie a put se produire, je l’ignore. Mais je compte bien en tirer profit. A l’inverse d’Allen, Lili est totalement fiable. Dévoué a notre cause, elle est mes yeux et mes oreilles chez les rouge et or. Ne sous estimons pas l’ennemi sous prétexte qu’il est jeune. L’ordre du phénix recrute lui aussi dans le rang des élèves. La mission de Lili est d’essayé de savoir qui sont exactement nos ennemis.

Mia affirma avec un mouvement de tête. Comment cela avait-il put arriver. Une fille de mangemorts chez les Griffondor. Horreur! Mais Léo affirmait qu'elle était avec eux, alors elle le croyait. Mia l'aurait quand même au coin de l'oeil. Au cas où. Mais elle doutait qu'elle pût, en parlant de Lili, se mettre à dos Leonard après un coup pareil, si elle essayait de le fuir. Et ce serait la fin de tout les autres aussi, s'ils essayaient de faire quoi que se soit. Et Mia serait en plein dans la bataille, comme toujours.

Léo sortit un troisième cliché. Il y figurait 2 personnes. Et il semblait compté beaucoup pour Léo. Avait-il des sentiments?? Comment pouvait-il en avoir?? C'était étrange.

-Elynn Lone, 5eme année a Serpentard. Une jeune fille pleine de noble qualité qui ne demande qu’à apprendre. Elle est ma compagne, c’est pourquoi je vous demanderai de toujours veiller à la respecter. Quant à lui, c’est Scorpius Malefoy. 6eme année, serpentard. Fils de Drago Malefoy…Un élément difficile a cerné sur lequel je te demanderai de garder un œil. Je ne suis pas certain de sa totale loyauté.

-Aucun problème.

Sa copine, c'était intéressant. Mia avait levé un sourcil à la présentation de la jeune fille. Léo ne semblait pas du même avis que son père sur le fait d'avoir une compagne. Le seigneur n'avait jamais voulu avoir une compagne à ses côtés. Mia avait essayé de le résonner, une fois, mais ça n'y avait servit à rien. Elle n'aimait pas se souvenir de cette scène. Il lui avait rit au nez. C'était la seule fois, et ça avait été la dernière aussi.

Léo sortit un nouveau paquet de photographie. Il semblait avoir fait une grande récolte, cette fois.

-Et maintenant, passons à nos cibles prioritaires. Encore une fois, je te demanderai de ne pas te fier à leur jeune âge. Ils ont beau être jeunes, ils sont loin d’être inexpérimenté. Au contraire. Ce sont de véritables menaces.

Voici en priorité Lindsay Andrews, serpentard 7eme année. Jeune fille digne de sa maison mais dont l’ambition est quelque peu trop développée. Elle représente un réel danger pour moi, mais aussi pour l’ensemble des mangemorts. Andrews sait se défendre, ses pouvoirs sont loin d’être bridés. Élevé au dur, elle a plus d’une baguette dans son sac. Pourquoi est-elle une menace ? Andrews ne rejoindra jamais nos rangs, elle est trop avide de pouvoirs. D’âpres les notes de mon père, elle pourrait être un véritable problème. Je souhaite que tu fasses attention a elle et, si l’occasion venait à se présenter, fait en sorte qu’elle ne soit plus un danger pour nos plans.

Léo ne sembla pas vouloir en dire plus sur le sujet. Tant pis, Mia ferait avec se qu’elle avait. Il passa à une autre photo.

-Elisabeth Winster, 7eme année, serpentard. Toute sa famille est dévouée à notre cause. Toute sauf sa sœur, élève à Gryffondor mais qui ne présente aucun danger dans l’immédiat et elle. Winster est ce qu’on pourrait appeler un véritable flêot. Elle est a l’origine du mouvement de révolte chez les verts, elle a réussi à en convaincre certain de la suivre contre moi. Son réseau d’amis est impressionnant autant que dangereux. La seule solution revient à l’éliminer. Malheureusement, elle a été élevée a la manière des mangemorts. Elle est par conséquent rodée à nos formes de souffrance. Malgré tout, il faut la neutraliser. Pour information, Allen a été le petit ami de Winster, d’où l’importance de le garder en vie. Andrews et Winster sont très liées. En affaiblir une, c’est affaiblir l’autre.

Les émotions, l’amour…n’est ce pas ce qui au final les perdra tous ?

-Tu as très bien compris, très cher.

Elle aurait été fière s’il avait été son élève. Mais il ne l’était pas. Si, quand elle aurait fini l’instruction et la démolition du jeune Allen, il sortait et avait compris ceci, elle serait confiante de son orientation.

Léo sortit se qui semblait être la dernière photo. Il avait fait une belle chasse.

-James Potter…Rien à en dire, si ce n’est que c’est un Potter. Pourtant, dans un premier temps, mon but n’est nullement de le tuer. Au contraire, je voudrais l’amener à nous rejoindre…mais le convaincre ne sera pas chose facile. Bien que Gryffondor, je dois dire qu’il présente un caractère assez borné. Allen a été beaucoup plus facile à corrompre. Après tout, ne sont il pas tous faibles ?

Il ricana. Léo voulait vraiment avoir un Potter avec lui?? Si c’était se qu’il désirait… Mia prit les photos et les regardas attentivement. Il ne fallait pas qu’elle oublit ces jeunes gens.

-Je dois encore retrouver la trace de Jade Patterson, une mangemor qui n’a plus a faire ses preuves non plus…Mais en attendant…Alors…Qu’en penses tu ?

-Ça ne sera pas facile de retrouver Jade. Mais vu comment tu m’as retrouvé, ça devrait être une potion de débutant pour toi.

Et elle ajouta :

-Tu as fait une bonne chasse.

Je me suis adressé à la bonne personne. Je n’en avais de toute façon, jamais douté. Mia ne pose pas beaucoup de question. C’est une fine observatrice qui se contente de mémoriser les informations indispensable. C’est une femme, et comme toute celle de son espèce, elle est rusée. Mais bien plus que cela, Mia est aussi une véritable machine à tuer.

Je sais, de source sur, qu’aucune de ses proies ne lui a jamais échappé. Lorsqu’il avait besoin de mettre la main sur un infidèle fuyard, c’est à elle que mon père s’en remettait toujours. Elle ne l’a jamais déçu. Je suis certain qu’il en sera de même pour moi.

J’avoue qu’a la regarder si belle, si pleine de prestance et portant si fièrement ses couleurs, on pourrait douter de mon choix. La choisir elle pour faire l’éducation d’Allen, cela pourrait paraitre aberrant pour qui ne saurait que regarder l’emballage. Je connais Mia, je sais ce dont elle est capable. Je connais aussi Allen, et je sais que pour réussir à faire de lui un parfait partisan, il faudra avant tout tuer tout ce qui résulte d’humain chez lui.

Aucun de mes mangemorts ne possède une âme, si ce n’est une dont la noirceur effraierait le diable en personne. Ils ne connaissent pas la pitié, ni la compassion. De l’amour, ils ne connaissent que les limites qui n’entravent en rien leur jugement. Chacun d’eux pourrait tuer la personne la plus cher a leur cœur si celle si venait à se dresser entre eux et leur désir de pouvoir. Pour autant, mes mangemorts restent humain. Ils sont juste plus parfaits que ne le sera jamais aucun autre sorcier.

Mia semble s’intéresser au cas, Allen. Elle voudrait connaitre les motivations qui m’ont conduit à un tel choix. Je la sens quelque peu dégoutté à l’idée de devoir jouer les nounous d’un simple petit sorcier a peine sortie du premier cycle. Elle ne réalise pas encore que, si elle parvient à le transformer, il sera sa plus belle réussite. J’affiche un large sourire empli de sadisme alors qu’elle évoque la souffrance que j’ai dut lui infliger.

-En effet. Allen n’a pas été facile à convaincre, mais j’avais les bons arguments. Un sortilège de retourne genoux accompagné d’une menace de mort planant sur amis, a suffit à le faire réfléchir. Il n’existe aucun être humain, sauf nous, sans talon d’Achille n’est ce pas ?

Oh..Tu me demandes, pourquoi lui ? Et bien, comme tu l’as souligné, c’est un légilimence. Evidement, j’aurais put simplement l’éliminer afin de m’assurer qu’il ne prête pas cette compétence au camp adverse ; mais j’ai pensé que son aide pourrait nous être précieuse. Vois-tu, bien qu’étant un sale gamin plein d’arrogance, Allen est aussi un sorcier qui sait bien s’entourer. Ce n’est pas sa valeur personnelle qui m’intéresse, mais plutôt celle de ceux qui seront prêt a tout pour lui venir en aide.

Les un après les autres, je lui présente nos nouveaux alliés ainsi que nos nouveaux ennemis. Je vois au regard de Mia, qu’elle enregistre chacun de ces visages. Elle ne les oubliera plus, jamais. J’ai la sensation que mon attitude lui plait. Je me révèle aussi méthodique que l’avais été mon père. Mes plans ont été étudiés sous tous les angles. Je ne laisse aucune place pour le hasard.

J’ai dans l’intention de manipuler Allen afin de me rapprocher des autres. Il sera en quelque sorte mon appât. Je connais Winster, dés qu’elle saura le destin tragique que son ex petit ami vient d’épouser, elle se donnera corps et âme pour le secourir. Hors, là ou va Winster, Andrews n’est jamais loin. Quant à Potter, il sera sans doute le plus difficile à faire tomber.

Mia m’assure que je saurai retrouver la trace de Jade Patterson. Oui, sans doute. En tant que mangemort n’ayant jamais arrêté ses actions, il devrait être facile pour moi de remonter jusqu’à elle. Mia et Jade, deux mangemortes dont la réputation n’est plus à faire.

-Sans doute. J’ai déjà quelque piste qui me conduiront jusqu’à elle. Comme toi, Jade à la bougeotte. Mais elle a également laissé sa carte de visite sur son chemin. Enfin…carte de visite pour qui sait reconnaitre son talent. Il est fort probable que Jade prenne la tête des mangemorts. Au moins jusqu’à ce que je sois capable de prendre les choses en main. Pour le moment, le ministère a les yeux rivés sur moi. Je ne peux pas me permettre de compromettre notre acensions. Je dois rester en retrait. Ce qui ne signifie pas..Inactif. Je garde un œil sur chacun de vous, personne n’est en droit de me décevoir. A ma sortie de Poudlard, je pense entreprendre un voyage sur les traces de mon père. A ce moment là, il est possible que je fasse appel à des personnes telles que toi pour m’accompagner. Je suis puissant, Mia, mais je suis aussi réaliste. J’ai encore bien des choses à apprendre et, je suis certain que tu te ferais une joie de m’aider à m’élever.

Mon père n’a pas lésiné sur mon éducation. Comme s’il avait sut d’avance qu’il échouerait, il a fait en sorte de m’inculquer, dés le plus jeune âge, tout son savoir. Je dois à présent le pofiner, dépasser les limites. Je ne peux pas me contenter d’être un parmi les autres, je dois être le meilleur.

Mia semble apprécier ma chasse. Je dois dire que ce que je lui présente là n’est que le début. Bientôt, nous aurons notre nouvelle troupe. Je lève mon verre en signe d’appréciation.

-Dans quelques jours, Poudlard organisera une sortie à prés au Lard. C’est d’un ennuie…Mais j’aimerais que tu te serves de ce prétexte pour entrer en contacte avec Allen. Ton élève doit bien commencer un jour son apprentissage. Je le tiendrai au courant. De ton coté, tu lui enverras une lettre pour lui signifier votre lieu de rencontre. Tu as carte blanche. S’il t’oppose la moindre résistance ou, s’il venait à manquer ce rendez vous, fais le moi savoir. Je saurai faire sortir l’agneau de son étable.

Me penchant légèrement afin de me rapprocher d’elle, je la fixe dans les yeux.

-Ta mission ne sera pas des plus simples. Allen ne se montrera pas des plus coopératifs. Mais je sais que tu sauras trouver les mots…Je te donne la chance, Mia, que bien des mangemort aimerait avoir. Celle de façonner une recrue a ton image.

Je lève mon verre, le faisant tinter contre le sien

-Buvons au pouvoir, à la conspiration et à la souffrance. Et toi, Mia, qu’as-tu a me raconter ? J’imagine que tes voyages ont dut être aussi fructueux que ma petite investigation a Poudlard, je me trompe ?

Personne ne se serait douter qu'un jour Mia Livingston, mangemorte, sadique et cruelle, qui n'a pas froid aux yeux, allait s'entretenir avec Leonard Jedusor, fils du très célèbre Mage Noir. Et bien se jour était enfin arrivé. Plus rien ne pourrait empêcher la destruction des moldus, à présent, Mia en était convaincue.

Ayant toujours été l'une des favorites du père de Leonard, Mia était sûre qu'elle lui plairait, et ça semblait être le cas. C'est vrai qu'aucune de ses proies ne s'étaient jamais sauvé, et elle pouvait en être fière. Ça devait être pour cela que Leonard l'appréciait tant.

Les sentiments que Mia éprouvait en se moment ne pouvait pas être vraiment décrit comme des sentiments. Un mangemort n'avait pas de sentiment. Point barre. Ils étaient des êtres parfaits, sans émotions qui pourrait affecter leur jugement.

Le pouvoir était leur désir suprème, celui qui les menait toujours au bout de se qu'ils faisaient. Le pouvoir dominait amplement leurs sentiments, tellment qu'ils pourraient tué la personne la plus importante pour eux. Et Mia l'avait fait. Elle avait tué sa mère. Enfin, ses mères. Sa mère biologique et sa mère adoptive. Une sans faire exprès, mais ça devait arriver comme ça. C'était le chemin qu'elle devait prendre. Celui de tueuse. Et pas seulement tueuse, tueuse en série. Car elle n'avait pas tuer qu'une ou deux personnes... C'est peut dire de son talent...

-En effet. Allen n’a pas été facile à convaincre, mais j’avais les bons arguments. Un sortilège de retourne genoux accompagné d’une menace de mort planant sur amis, a suffit à le faire réfléchir. Il n’existe aucun être humain, sauf nous, sans talon d’Achille n’est ce pas ?

Oh..Tu me demandes, pourquoi lui ? Et bien, comme tu l’as souligné, c’est un légilimence. Evidement, j’aurais put simplement l’éliminer afin de m’assurer qu’il ne prête pas cette compétence au camp adverse ; mais j’ai pensé que son aide pourrait nous être précieuse. Vois-tu, bien qu’étant un sale gamin plein d’arrogance, Allen est aussi un sorcier qui sait bien s’entourer. Ce n’est pas sa valeur personnelle qui m’intéresse, mais plutôt celle de ceux qui seront prêt a tout pour lui venir en aide.

-Donc, si je cromprend bien, il ne sera pas de tout repos. Génial.

Elle adorati le sarcasme. Et elle détestait Allen. Elle le savait déjà. Mais si tout se déroulait comme il le faut, il serait parfait. Car une personne qui se fait enseigner par une personne parfaite, ne devient-elle pas elle aussi parfaite?? Bref.

-Sans doute. J’ai déjà quelque piste qui me conduiront jusqu’à elle. Comme toi, Jade à la bougeotte. Mais elle a également laissé sa carte de visite sur son chemin. Enfin…carte de visite pour qui sait reconnaitre son talent. Il est fort probable que Jade prenne la tête des mangemorts. Au moins jusqu’à ce que je sois capable de prendre les choses en main. Pour le moment, le ministère a les yeux rivés sur moi. Je ne peux pas me permettre de compromettre notre acensions. Je dois rester en retrait. Ce qui ne signifie pas..Inactif. Je garde un œil sur chacun de vous, personne n’est en droit de me décevoir. A ma sortie de Poudlard, je pense entreprendre un voyage sur les traces de mon père. A ce moment là, il est possible que je fasse appel à des personnes telles que toi pour m’accompagner. Je suis puissant, Mia, mais je suis aussi réaliste. J’ai encore bien des choses à apprendre et, je suis certain que tu te ferais une joie de m’aider à m’élever.

-Ce serait avec plaisir, tu le sait très bien.

C'était évident. Trop, même. Pouvoir éduquer le fils du Mage serait tellement valorisant. Une chance qu'elle n'a plus de preuve à faire depuis longtemps, sinon elle se demanderait vraiment si Leo' avait quelque chose derrière la tête. Il était étrange, parfois.

Levant son verre encore une fois, Leo' repris la parole:

-Dans quelques jours, Poudlard organisera une sortie à prés au Lard. C’est d’un ennuie…Mais j’aimerais que tu te serves de ce prétexte pour entrer en contacte avec Allen. Ton élève doit bien commencer un jour son apprentissage. Je le tiendrai au courant. De ton coté, tu lui enverras une lettre pour lui signifier votre lieu de rencontre. Tu as carte blanche. S’il t’oppose la moindre résistance ou, s’il venait à manquer ce rendez vous, fais le moi savoir. Je saurai faire sortir l’agneau de son étable.

Avec une mous sarcastique, Mia répondit:

-Compte sur moi pour lui faire une petite frousse.

Et elle ajouta pour elle-même:

-S'il ne vient pas...

Qui pourrait aussi signifier, j't'étrangle, petite chose!

Leo', se rapprochant d'elle, et la fixant dans les yeux, lui dit:

-Ta mission ne sera pas des plus simples. Allen ne se montrera pas des plus coopératifs. Mais je sais que tu sauras trouver les mots…Je te donne la chance, Mia, que bien des mangemort aimerait avoir. Celle de façonner une recrue a ton image. Buvons au pouvoir, à la conspiration et à la souffrance. Et toi, Mia, qu’as-tu a me raconter ? J’imagine que tes voyages ont dut être aussi fructueux que ma petite investigation a Poudlard, je me trompe ?

Et il fit tinter son verre sur le sien.

-Alors, au pouvoir, à la conspiration et à la souffrance.Et au succès de ma prochaine carrière...

Elle aimait sa façon de voir les choses. C'était envenimant.

-Mes quelques voyages... Seulement quelques petits ennuies et quelques morts, rien de plus...

Elle restait dans le vague, car il n'y avait rien de vraiment d'interressant à raconter. Les morts s'étaient enchaînés, l'un après l'autre, comme c'était le cas depuis quelques années. Certains avaient été faciles à tuer, et d'autres non. Mais ils étaient tous morts, sans exception, comme toujours.

[La partie suivante est facultative vu que je ne sais pas si tu as encore ou non le collier que tu as séparé avec Elynn dans C'était notre destin, très joli RP en passant (L)

Et en plus, j'y vais de suppositions x)]

Les verres reteintères. Mia, qui était légèrement plus petite que Leonard, remarqua un pendentif au cou de celui-ci. Elle savait qu'elle avait déjà vu un collier comme celui-ci quelque part. Et il dégageait une énergie étrange. Le contact du bien et du mal dans un seul objet. Les yeux émeraudes du serpent étaient vif, comme s'ils vous observait. C'était captivant.

Elle se souvint d'où elle avait vu se type de collier. Dans une boutique magique, un jour. Vous donniez une moitié à celui qui était le plus cher à votre coeur. C'était comme la marque des ténèbres. Non un sens unique, mais qui va dans les deux sens. C'était spécial. L'autre moitié devait appartenir à Elynn, aujourd'hui. Cette fille qui avait su capturer le coeur de Leonard Jedusor. Elle devait être extrêmement forte, celle-là. Mia se demanda qu'est-ce qu'elle avait bien pu faire pour attirer Jedusor à elle. Peut-être l'avait-elle souvé d'un quelconque danger, ou peut-être n'avait-elle rien fait du tout...

Mia ne le demanderait pas à Leo'. C'était indiscret, et en plus, c'était sa vie, et il faisait ce qu'il voulait avec. Elle ne savait pas trop si être à deux pouvait le rendre plus fort, mais l'essenciel, c'était qu'il y croit.

-Donc, si je comprends bien, il ne sera pas de tout repos. Génial.

Je posai un long regard sur elle. Non, bien sur que non, cette mission ne serait pas de tout repos…Mais n’était ce pas, justement, ce pour quoi je la lui donnais ? Quant on veut les meilleurs résultats, on s’adresse aux meilleurs ! Je savais qu’entre ses mains, même les anges finissaient corrompus. Elle avait en elle ce don, celui de montrer aux autres tout ce qu’ils avaient à gagner en la suivant.

-En effet, mais s’il avait été une proie facile, je n’aurais pas eut le mauvais gout de te le remettre.

Faire des compliments directs n’était pas dans mon habitude. Mia figurait dans les mangemorts de tête, je ne pouvais pas lui remettre un apprenti qui ne soit pas à sa hauteur.

-Il a juste besoin d’un peu de discipline…Et aussi besoin d’apprendre que, si l’on est pas avec nous, on est contre nous…Et s’il est contre nous…Alors, tu te chargeras de lui montrer ce qu’il en coute.

Un sourie sadique se posa sur mes lèvres. J’aurais adoré pouvoir librement montrer l’étendu de mes pouvoirs. Avoir droit de vie et de mort sur les autres, me défouler en lançant quelques doloris…ha ! Il n’y a vraiment que ça de vrai ! Malheureusement, le ministère ayant les yeux sur moi, il me fallait bien m’en remettre à des personnes fiables comme Mia pour assurer le meilleur de ce boulot.

-Ce serait avec plaisir, tu le sais très bien.

Oui, je le savais. C’était même un grand honneur que je lui faisais. A mes cotés, je n’accepterais jamais que les plus brillants, les plus forts, les plus dignes ! Je n’aurais pas d’autre reine qu’Elynn, mais je ferais en sorte d’avoir le meilleur des bras droits ! Personne, jamais, n’aurait mon entière confiance.

-Compte sur moi pour lui faire une petite frousse

Pour ça, oui, je n’en avais aucun doute. Elle ferait tout pour ne pas me décevoir…Son élève ne serait sans doute pas des plus simple à dompter, mais j’avais l’intime conviction qu’elle réussirait. D’ailleurs, si par inadvertance Will venait à la faire rater cette mission, il n’aurait probablement pas le loisir de s’en venter. Se soumettre ou bien souffrir, telle serait le choix d’Allen.

Nous portâmes un toast en notre honneur.

Alors, au pouvoir, à la conspiration et à la souffrance. Et au succès de ma prochaine carrière...

-Une carrière faites pour toi, Mia. Une longue carrière, pleine de réussite. Sème la terreur là ou tu passes, et les gens ne t’en seront que plus admiratifs. La peur que tu leurs inspirera cumulé à ton potentiel de séduction, te conduira vers les sommets !

La peur…Une toute petite chose, une minuscule chose qui poussait les gens vers les pires extrêmes.

-Mes quelques voyages... Seulement quelques petits ennuies et quelques morts, rien de plus

J’aimais sa façon de banaliser les choses. « Quelques morts »…Dans ça bouche, cela sonnait comme autant de futilité. On sentait chez elle le plaisir de tuer.

-Alors, il me parait grand temps de te trouver une occupation plus plaisante…Patience, bientôt sonnera l’heure de notre revanche. Mais en attendant…N’as-tu jamais songé à un métier te rapprochant de tes ennemis ?

Être là, où les autres ne l’attendent pas. Être au cœur des choses, porter en permanence un masque. Être la première au courant de tout, avoir sans arrêt un cou d’avance. Tenir nos ennemis dans une tenaille qu’ils sont loin d’imaginer…faire entre le mal par la grande porte, sous leur nez, sans même qu’ils en soient conscient.

Le silence s’installa le temps de boire notre verre. Je suivis, pendant ce temps, le regard de Mia. Je le sentis posé sur mon collier. Elle ne posa aucune question, j’en fus plus que satisfait. Elle savait…Elle savait que parfois, le savoir est un danger. On tue celui qui n’en sait pas assez en raison de son inutilité, mais on tue aussi celui qui en sait trop, pour ne pas prendre de risque.

Je reposai mon verre, saisie le médaillon entre mes doigts pour mieux l’exposer a sa vue.

-C’est fascinant, n’est ce pas ? Un si petit objet, renfermant une si grande magie…

Une façon détournée de lui rappelé que la puissance ne se mesure pas à la taille. Quant elle rencontrerait Elynn, elle comprendrait certainement ce qui m’avait fasciné chez elle. Il n’y avait qu’Elynn, il n’y aurait jamais qu’elle.

-Mon père se refusait d’aimer parce qu’il pensait que c’était là une grande faiblesse. Je ne suis pas de cet avis. L’amour que je porte à Elynn n’est rien comparé à ce qu’elle m’apporte. Avec elle a mes cotés, je suis entier. Celui qui pense qu’elle m’affaibli est un idiot…Et celui qui chercherait à m’atteindre en s’en prenant à elle, n’a aucune idée du monstre qu’il créerait alors.

Si aux yeux des autres je suis déjà un monstre, ce n’est absolument rien comparé à ce que je deviendrais si quelqu’un venait à lui faire du mal. Je la sais de taille à se défendre. Je la sais aussi suffisamment intelligente pour ne pas se laisser berner par de belles paroles.

Il me restait une chose à voir avec la jeune femme.

-Si j’en crois les bruits qui courent, Poudlard est sur le point de faire appel à d’ancien Auror comme professeurs. Que sais-tu exactement à ce sujet ?

La fin de l’année approchait. Unless, venait d’être arrêté par le ministère…Les choses étaient en train de bouger et, j’entendais bien bouger avec elles…

[Dans un soucie de conserver la chronologie, notre Rp se passe a la fin de l’année précédant celle en cours. Sand vient donc seulement de se faire arrêter et, Nathan Unless vient seulement d’arriver x)]