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 How Many Times, How Many Lies (Richard)

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Auteur Message
Elisabeth Winster
7ème année Serpentard
Elisabeth Winster

Féminin
Nombre de messages : 1955
Age : 43
Maison : Serpy un jour serpy toujours
Emploi : Elisa de jour...Bella de nuit
Humeur : En manque...='(

Feuille de personnage
Côté coeur: Il est mon âme, ma vie, mon tout...Scorp'
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MessageSujet: How Many Times, How Many Lies (Richard)   How Many Times, How Many Lies (Richard) EmptyLun 13 Juil - 23:32

Le soleil fatigué parvenait à peine à percer la couche de nuages gris qui obstruait le ciel. Il avait plu toute la nuit passée ainsi que durant la matinée laissant un air humide s’installer et recouvrir le château et ses environs. Mais ce n’avait pas été une pluie drue et continue, non, juste de petites gouttes fines, comme des nappes de brumes trop lourdes, qui tombaient par intervalles plus ou moins régulières. Un temps de mars maussade, pour des heures de cours maussades.
Ce n’était qu’une fois midi passé que le ciel avait arrêté de déverser ses larmes et laisser place à une nature rutilante et revigorée. Ah, le printemps et ses belles couleurs vertes et chaudes ! Les arbres retrouvaient leur belle parure de feuilles et de fleurs, les oiseaux sortaient de leurs nids douillets pour chanter le jour qui se lève. Cela aurait pu être une belle et douce journée de mars si la pluie anglaise ne s’était pas invitée. Car en soi, il ne faisait pas si froid que ça, la température commençait à remonter lentement mais surement. Bientôt, ils pourraient quitter les capes chaudes et ne plus afficher que l’uniforme réglementaire. Un temps qu’Elisa attendait de plus en plus. Le soleil lui manquait, les moments où elle pouvait se prélasser dans l’herbe fraiche sous l’œil moqueur d’un arbre en fleur lui manquaient. Elle rêvait de laisser sa peau prendre quelques couleurs et sentir le doux picotement des rayons la réchauffer.

Mais pour l’instant, le temps n’était pas à de tels plaisirs. Non, le soleil somnolant derrière l’épaisse couche de nuage ne parvenait pas non plus à filtrer à travers les branches massives de la forêt, laissant celle-ci dans une semi-obscurité inquiétante.


La cloche de fin des cours avait sonné depuis maintenant une bonne demi-heure et les élèves vaquaient en ce vendredi après-midi, à leurs occupations de jeunes sorciers. La serpentardeprofitait des dernières heures de liberté autorisées pour faire la seule chose qui lui permettait de ne pas devenir folle ces trois derniers mois, la confection de potions plus ou moins difficile. Quand tout semble peu à peu se chambouler dans les esprits et dans le monde, mieux vaut se rattacher à des choses concrètes et aux choses sûres. Or, vous ne le savez peut-être pas, car peu le savent, mais la verte voue une passion inconsidérée pour les potions. Un art selon elle, qui mérite toute son attention et une concentration de tous les instants. Imaginez, en laissant une minute de trop s’écouler avant de rajouter un ventricule de cœur de dragon dans une potion, vous pouvez transformer votre potion contre le mal de gorge en poison dangereux qui vous donnera la langue verte. C’est une affaire de précision et de perfection.

Mais surtout, cela lui permettait, pour quelques heures, de penser à autre chose, de mobiliser son esprit vers un but concret, palpable et non sur des pensées incertaines, sur des doutes et des peurs. Rien de mieux pour garder la tête claire que de réfléchir de manière posée et calculer. Vous trouvez cela fou ? Peut-être, mais pour la sorcière, cela était essentiel, vital. Elle avait besoin de cet échappatoire où se réfugier et décompresser, même si compter chaque grains de sable roux n’est pas forcément jugé comme le meilleur moyen de se relaxer…

C’était pour cette raison que la sorcière marchait silencieusement entre les arbres de la forêt interdite. Forêt dont il n’était pas difficile de comprendre pourquoi elle était interdite mais passons. Elisa ne se trouvait pas suffisamment enfoncée dans les profondeurs de celle-ci pour craindre rencontrer un être quelconque, centaure ou pire. Il aurait fallut pour cela qu’elle quitta la simple lisière et la vue rassurante du château à plusieurs mètres de là. Cependant, le contexte faisait que lasorcière tenait quand même fermement sa baguette magique dans sa main droite et gardait tous ses sens en éveil, prête à se défendre.



Et pourtant, elle avait tout fait pour ne pas avoir à venir ici. Si seulement Potter, James Potter évidemment, n’avait pas trouvé amusant de balancer dans son chaudron un pétard qui avait tout fait exploser. Comme de bien entendu, il y en avait eut partout. La salle avait été maculée d’une substance verdâtre forte peu ragoutante. De plus Lindsay qui se tenait à coté d’elle avait eut la malchance d’en recevoir dans les cheveux. Résultat, son amie avait pris une couleur de cheveux rouge pétant qui jurait sur sa peau devenu doré. Si ce n’avait pas été Lin, cela aurait put être sujet a rigolade. Mais Lin se retrouver aux couleurs des gryffondors, c’était presque une déclaration de guerre. Elle c’était levé furieuse, et il avait fallut toute la dextérité d’Elisa pour empêcher Lindsay de se ruer sur Potter. Elle ne parlait pas, non elle hurlait, et si dans le château il est encore une personne a ne pas l’avoir entendu crier « Potter, je vais te faire la peau »C’est que cette personne doit être sourde. Enfin, a force de persuasion et peut être aussi grâce a l’intervention d’Unless, Lindsay avait été conduite a l’infirmerie. Mais la conclusion restait tout de même évidente : la potion était bonne pour être recommencé. Etant en plus d’un devoir noter, il était hors de question de faire l’impasse dessus. Le directeur de serpentards avait été conciliant, lui accordant un délai, mais il ne faudrait pas abuser de sa clémence.


Certes, elle aimait bien faire des potions, elle adorait cela même, mais devoir en recommencer une du début alors qu’on était presque à la fin de sa préparation, c’est quand même légèrement frustrant non ? Sans compter que la verte avait épuisé ses fleurs de lune. Heureusement cependant qu’il en poussait en grande quantité dans la forêt. Enfin, heureusement, tout est relatif. Reste à savoir si la forêt interdite est une chance ou non…

Elisa fouillait à la lisière des arbres depuis maintenant une bonne demi-heure sans n’avoir encore rien trouvé et commençait peu à peu à désespérer de devoir remettre cela au lendemain. Non, il fallait qu’elle la trouve maintenant, même si l’ombre s’agrandissait au couvert des arbres et qu’un sentiment étrange faisait battre son cœur de manière irrégulière. Après tout, n’avaient-ils pas dit que cette forêt était emplie de danger ? Enfin, quant bien même cela soit vrai, et elle n’en doutait pas, Elisa n’était pas du genre à se défiler. Elle imaginait que si proche du château, bien peu de chose pouvait lui tomber dessus.

Soudain, la délicieuse couleur rosé de la fleur apparut dans son champ de vision. Obligée de s’enfoncer un peu plus dans la profondeur des arbres pour l’atteindre, elle quitta le chemin et se dirigea vers le bosquet, nerveuse de devoir s’éloigner ainsi du parc. Sous la coupole des branches massives, les bruits prenaient une tout autre importance dans l’espace, comme si l’air les étouffait et les rendaient plus mystérieux. Comme si, toujours, quelque chose cherchait à se dissimuler, à se cacher, à avancer à peu feutrés. Inquiétant, c’était le mot pour décrire l’atmosphère qui régnait dans cette forêt.


Avec précaution, prenant sa baguette de la main gauche, elle coupa quelques fleurs qu’elle glissa ensuite dans son sac. Mais, à peine avait-elle refermé ce dernier qu’un bruit arrêta son geste et lui coupa le souffle. Plus proche, plus fort, plus brutal que tous les autres. Un bruit sec. Non, pas un bruit, des bruits. Impossible de s’y méprendre, elle n’était pas seule, elle n’était plus seule.
Après avoir eu un raté, son cœur se mit à battre sourdement à ses oreilles et ses mains devinrent moites.

Elisa jeta un rapide coup d’œil alentour, personne en vu, pas encore, mais il ou elle, pouvait être caché par les arbres. Heureusement pour elle, sa position accroupi jouait à son avantage, on ne l’avait surement pas vu non plus…Elle avait la surprise de son côté, au moins un point positif.
Avec la plus grande délicatesse, elle reprit sa baguette de la bonne main et se plaça en direction de la personne qui avançait toujours dans sa direction. Soudain, elle aperçut un mouvement entre deux troncs d’arbre, son cœur reparti de plus belle et ses pensées s’enflammèrent.


L’adrénaline monta d’un cran et, n’écoutant que son audace, parce que le courage n’était pas vraiment son fort, elle se releva, droite, baguette en main, prête à attaquer. Une silhouette imposante se dessinait dans l’ombre, prêt d’un arbre, à quelques mètre d’elle, tout prêt, mais pas assez pour qu’elle puisse le voir distinctement. A en juger par sa corpulence, il s’agissait d’un homme, qui lui tournait pratiquement le dos. Peut-être c’était-il arrêté lui aussi en entendant le bruit que la jeune femme avait fait en se relevant et cherchait à présent l’origine de celui-ci. Quoi qu’il en soit, Elisa ne voulait pas prendre un risque quelconque, elle n’avait que quelques secondes pour réagir. On avait entendu de drôle de choses ces derniers temps sur ce qui se passait à l’extérieur de l’école. Entre les mouvements de mangemorts et celui de ce groupe encore inconnu, il y avait de quoi se tenir sur ses gardes. De plus, elle était certaine que pas un élève ne trainait dans ce coin là de la foret. La preuve, le sentier était envahi d’herbe folle, comme s’il n’avait pas vue le passage d’un homme depuis fort longtemps. Qui que soit cet homme, elle se devait d'être prudente. Avoir un cou d’avance, c’est le genre de chose qui peu changer une vie. C’est pourquoi, sans hésiter, Elisabeth leva sa baguette et lança

-Expelliarmus !

Un sortilège de défense, fort peu serpentards. Mais Elisa était ainsi, à moins que sa vie soit menacer, elle ne prenait jamais de grandes mesures. Si l’homme ne la connaissait pas, il la prendrait certainement pour une gryffondors. Peu lui importait. Elisa de toute façon ne portait pas son uniforme. Son sortilege frappa sa cible, et une baguette vola dans les aires. Elisa se baissa pour la ramasser.



Dernière édition par Elisabeth Winster le Mar 14 Juil - 1:05, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: How Many Times, How Many Lies (Richard)   How Many Times, How Many Lies (Richard) EmptyLun 13 Juil - 23:32

Le membre 'Elisabeth Winster' a effectué l'action suivante : Lancer un sortilège

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Richard Drack
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MessageSujet: Re: How Many Times, How Many Lies (Richard)   How Many Times, How Many Lies (Richard) EmptyVen 14 Aoû - 1:44

Vendredi matin, trois heures de potions le matins et trois heures de Défense contre les forces du Mal. La dernier journée de cours avant le week-end était la plus dur physiquement et mentalement. Mais aujourd'hui les cours s'était passer sans encombre, sauf à la fin, mais Richard n'en avait eut que faire sur le coup, il était extrêmement concentré et se fut surpris à la fin du cours quand il remarqua sa robe et ses cheveux taché de la potion d'Elisa. Quand il apprit toute l'histoire, il ne s'étonna pas que se fut James Potter qui avait fait cette gaminerie. Les blagues du Gryffondor était d'une puérilité, Richard pensait que le jeune homme n'avait aucun goût en matière de blagues. Lui au moins mettait son ingéniosité à rude d'épreuve et ne se faisait pas prendre.

Comparé au cours de potion, les cours de défense fut un vrai repos. La plus part des élèves détestait les cours théoriques qui introduisaient une nouvelle notion, mais aujourd'hui se fut une bénédiction. Affalé sur la table, au deuxième rang à gauche, Richard écrivait sa leçon en fermant les yeux. Le ton du professeur calme et paisible ne le fatiguait pas et au contraire à la sortie du cours le serpentard se sentait reposait.
Se fut dans un léger brouhaha que le cours se finit Richard rangea ses affaires d'un coup de baguette discret le sourire au lèvre devant les autres élèves qui s'empressaient de sortir du cour. Rentrant dans la salle commune, il monta directement dans le dortoir de son année et alla poser son sac sur son lit.
Allongé sur son lit les yeux fermés, il essaya de se remémorais ce que disais le cours de défense, c'était sa manière à lui de faire travailler ses méninges. Plongés dans ses pensés, il ne sentit pas tout de suite que quelques choses grimpait sur son bras, arrivé à l'épaule Richard l'entendit plus qu'il ne sentit. C'était un bruissement de papier reconnaissable, le prenant délicatement il vit que c'était en faites une araignée en papier enchanté. La dépliant soigneusement il vit une note faites par sa main.

Ne pas oublier de trouver les ingrédients pour les potions revigorantes et de sommeil.

Richard se leva en vitesse et se tapa le front de sa main. C'est vrai qu'il avait prévu de faire ces deux potions au cas où il ne s'endormait pas. Se levant il regarda rapidement dans ses notes pour voir quels ingrédients lui manquait, et il prit son sac qui fut vider de son contenue rapidement sur son lit.
Sortant en trombe de la Salle Commune, il prit la direction du Parc pour arriver enfin devant la lisière. Le couvre-feu ne se fera pas avant quatre bonnes heures, il avait donc tout son temps, même s'il ne fallait mieux pas trainer dans la Forêt Interdite.
Alors qu'il empruntait nonchalamment le sentier la baguette qu'il faisait tournait dans ses mains il entendit une voix et tout de suite après un choc violent le projeta vers l'avant.

Un voile rouge devant les yeux de Richard, quelques choses qui menaçait d'exploser, un sentiment de colère tellement énorme que Richard en perdait la raison. Il sentait que son cœur allait exploser, il fallait qu'il face payer cette injuste. C'était comme la fois où son frère l'avait taper par derrière. Cela lui avait fait mal mais à ce moment là il ne ressentait plus la douleur, tout c'était obscurcit d'une voile rouge et en se tournant il ne voyait plus que son vrai, l'objet de son injustice. Sans y penser Richard courut et sauta comme un bête sauvage sur son frère. Il allait l'étriper, lui arracher ce sourire moqueur qui peignait ces lèvres. Il allait le faire souffrir...
Mais avant qu'il ne puisse toucher son frère un main s'abattit sur sa nuque l'attrapant par ce même endroit et le projeta en arrière dans une injonction.


_RICHARD ! Tonna la voix grave de son père.

Son père avait vu la scène est avait empêcher un fratricide en tout cas c'est ce qu'il croyait à ce moment là. Son père lui disait que c'était lui qui avait commencé et que c'était donc un juste retour des choses.
Le jeune homme âgé de 13 ans reprenait petit à petit conscience du monde qui l'entourait et se rappelant enfin que c'était lui qui avait taper en premier son frère derrière la nuque pour le taquiner.
Depuis ce jour il s'était juré de ne plus se mettre en colère au point de perdre la raison.
Mais aujourd'hui sa bonne résolution s'était bien affaiblit, il n'avait qu'une chose en tête anéantir celui qui lui avait fait ça. Ne se relevant pas tout de suite, il prit discrètement dans sa poche un objet, c'était un couteau avec un cran de sureté qu'il utilisait pour prendre les plantes dont il avait besoin. Une lame faite en argent avec de petite rune inscrite sur celle ci. Se levant d'un mouvement fluide et rapide, il se tourna cherchant des yeux sa cible. Si quelqu'un l'aurait vu ainsi, on l'aurait qualifier d'être une bête. Ses yeux rougeoyaient de colère, ses yeux d'un vert clair s'était à présent assombrit comme deux puits profond où ne luisait que colère et désir de vengeance.
Elle était quelques mètres plus loin, un corps menue presque chétive qui tenait deux baguettes... Sa baguettes qui personnes depuis le vendeur ne l'avait touché.
Sans s'en rendre compte il s'élança sur sa proie le couteau bien en main, il se fautait de qui ce la pouvait bien être fille ou garçon Serdaigle ou Gryffondor, un frère ou une mère. Il allait lui faire payer.
Un crie de colère sortit de la gorge de Richard à trois mètres de la personne il sauta, ses cheveux lui cacher toujours le visage de sa cible, mais il s'en foutait. Le bond qu'il fit fruit d'année d'entrainement sportive au Quidditch était magnifique, plein d'une grâce bestiale qui ressemblait étrangement à un félin.
Sa cible était plaqué sur le sol, un gémissement de douleur suite à la chut se fit entendre. Le sien celui de la cible ? Il n'en savait rien, levant son couteau bien pour lui infliger le coup de grâce , il vit clairement les yeux de sa cible. Des yeux sur un visage étrangement reconnaissable. Un beau visage féminin encadré par des cheveux légèrement ondulé.

*Elisabeth*


Un nom... Un souvenir... Une histoire.
Richard commençait à reprendre peu à peu conscience de soit, du monde qui l'entourait. Un léger vent soufflait faisant entendre des bruissement de feuilles qui ressemblait à un chuchotement. Les oiseaux qui chantaient ou crier selon l'espèce. Un rayon du soleil qui faisait étincelé sa lame d'argent au dessus de sa tête.
Combien de temps est il resté ainsi à cheval sur sa cible, ou plus tôt sur Elisabeth ? Lâchant son couteau qui se planta dans le sol meuble de la forêt, Richard se releva et recula doucement pour faire face à son ami Elisabeth.

Qu'avait il faillit commettre. Un meurtre de passion sur le coup de la colère... Une envie de vomir le prit mais il la réprima pour s'adosser sur un arbre, se tenant les mains sur la tête en la secouant. Encore une fois sa colère avait prit le pas sur la raison, il avait été moins qu'une bête l'espace d'un instant qui lui avait parut duré une éternité. N'osant même pas regarder Elisabeth, ses yeux qui avaient repris leurs éclats habituelles regarder fixement par terre.
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Elisabeth Winster
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MessageSujet: Re: How Many Times, How Many Lies (Richard)   How Many Times, How Many Lies (Richard) EmptySam 15 Aoû - 18:49

Je n’avais pas vue venir le cou. Parce que j’étais une idiote incapable de se souvenir de son éducation, j’allais à présent en payer le prix. Combien de fois mon père, lors des entrainements, ne m’avait il pas répéter « Elisa, désarmer un adversaire c’est le rendre innactif, pas impuissant »…Il était bientôt tant que je me souvienne de cela, maintenant que mon adversaire venait de me bondir dessus ! A la manière dont il me plaça au sol, je sus que j’avais à faire a quelqu’un qui, comme moi, avait dut dans le passé avoir de longs entrainements.

Je ne pouvais pas voir de qui il s’agissait, il faisait trop sombre et dans ma chute, j’avais laissé tomber les baguettes. Dire que j’allais probablement mourir là, sans même connaitre l’identité de celui qui m’aurait vaincue, cela avait un petit quelque chose de vraiment frustrant. J’avais toujours pensée que, si je devais mourir, ce serait en regardant la mort en face. Comme quoi, on ne peut jamais être certain de rien.

J’ignore combien de temps dura la chose. Il m’avait sauté dessus, oui je dis ‘il » parce que vue sa force j’étais certaine que c’était un homme, et maintenant j’étais immobilisé sous lui. Dans notre chute, il y avait eut un craquement sinistre. Mon dos me faisait mal, ma poitrine était en feu et pour couronner la chose, j’étais certaine de m’être blesser un poignet en tombant. Mais quelle importance ? Il semblait naïf de penser a toutes ces bêtises alors que de toute façon d’ici peu tout serait fini.

Je n’avais pas peur. Je pouvais entendre à la respiration de mon adversaire que sa décision était prise. Il ne me pardonnerait ni de l’avoir désarmé, ni de l’avoir sous estimé. J’avais agie avec inconscience, de manière irréfléchie, une preuve de plus que jamais je ne serais à la hauteur de ma famille. Je pouvais sentir sur ma peau le contact glacé d’une lame de couteau. La main de l’homme se leva, prête à m’infliger le cou fatal.

Durant tout ce temps, ni lui ni moi n’avions laissé filtrer le moindre mot. Nous étions comme face à une réalité qu’aucun de nous deux n’avait envie de reconsidérer. Pour moi, j’allais mourir. Pour lui, il allait me tuer. Savait il qui j’étais ou bien étais je simplement une victime qui c’était posé là, au mauvais endroit au mauvais moment ? Savait il que nombreuse personne louerait son geste, regrettant de ne pouvoir mettre un nom sur son auteur ? A moins que si…Que tout ais été prévu d’avance. Cet homme pouvait être n’importe qui. Homme de main de mon père, homme a tout faire de Jedusor ou bien un simple assassin en mal de sang. Je n’essayais pas de me défendre, a quoi bon ? Il était le plus fort et me débattre aurait put avoir pour effet d’éveiller d’autres instinct criminel en lui. Quitte a mourir, je preferais le faire de manière digne, sans que nul ne vienne toucher d’avantage encore mon âme.

Je m’étais préparé à sentir la lame me percer le corps. Mes yeux étaient grand ouverts, cachant sous un masque de froideur un effroi total. Je n’avais pas peur de mourir, mais je craignais, je crois, que ma mort ne soit trop lente a mon gout. J’aurais aimé entrevoir son visage, mais il était caché par l’ombre et pas ses cheveux retombant devant ses yeux. Je vie la lame prête à frapper, je sentie son regard accrocher le mien…je retins mon souffle..Et puis soudain…plus rien.

Je ne saurais dire combien de temps mon agresseur était ainsi resté assis sur moi, ni ce qui l’avait fait reculer au dernier moment. Non, je ne saurais pas l’expliquer, mais le fait fut qu’il lâcha son arme et s’écarta de moi.

D’un cou d’œil, je vis le couteau planté dans le sol, à quelque centimètre de mon visage. Une belle arme, si tant soit peu que l’on puisse admirer ainsi ce qui a faillit vous ôtez la vie. Je restai un moment immobile, écoutant chaque bruit de la forêt. J’avais un peu mal partout, mais cette douleur me rappelait au final que j’étais bel et bien en vie. Je pris une profonde inspiration, et lentement me mit en position assise. Je retrouvai sous ma main, une des deux baguettes. Ce n’était pas la mienne, mais peut importe. Un Lumos se chargea d’éclairer d’une lumière vive l’endroit ou nous étions. Relevant la tête, je cherchai mon agresseur. Il était là, appuyer contre un arbre, semblant complètement désespéré par ce qu’il avait faillit faire.

Il ne me fallu que peu de temps pour le reconnaitre. Une nuit, une tour, un saut…Richard. J’avoue que je ne comprenais plus rien. Richard si inoffensif d’ordinaire…Ma voix telle un murmure perça le silence

-Richard ?

Il semblait gêné de ce qui venait de se passer, fixant le sol comme s’il craignait de ne devoir affronter mon regard.

-Richard ? Ça va ?

Comble de l’ironie, c’est lui qui manque de me tuer et c’est moi qui lui demande si tout va bien.

-Je vais bien, tu sais. Même si je ne comprends pas ce qui t’as prie de me sauter dessus. Jolie attaque cela dit, tu m’as rappelé que je ferais bien de me remettre a l’entrainement parce que si cela avait été quelqu’un d’autre, je ne serais plus de ce monde.

De ma main droite, je me masse le poignet gauche en grimaçant.

- Richard, regarde-moi s’il te plait. Je te rappel que c’est moi qui ai attaqué en premier. Donc techniquement tu as juste essayé de te défendre. Alors ce n’est pas la peine de t’en vouloir pour ça…

Je continue de le fixer avec attention, des fois qu’une crise de folie ne le reprenne.

-Rich’, arrêtes de fixer le sol comme ça ! Je te dis que y’a rien de grave. Après tout, ça fera jamais que la seconde fois que je frôle la mort en ta compagnie. Alors, si tu venais m’aider a me remettre debout au lieu de te torturer les esprits ?
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Richard Drack
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MessageSujet: Re: How Many Times, How Many Lies (Richard)   How Many Times, How Many Lies (Richard) EmptyDim 23 Aoû - 21:26

La voix d'Elisabeth, c'était bien elle. Il n'avait pas révé, il avait faillit tué une amie, une de ces plus chère. Le tremblement de sa main s'accentua, une question vint : Pourquoi avait il faillit la tuer ?
Une multitude suivirent, mais Richard y coupa court, ce n'était pas le moment d'y penser. Et quand bien même cela le serait, il préférait éviter ce sujet épineux. Respirant de manière calme, le coeur de Richard réussit à avoir un battement de cœur à peu prêt normal. L'adrénaline refluait et une certaine lassitude commença à s'emparer de lui. Secouant la tête pour se reprendre, le jeune Serpentard se releva. Son pas avait repris de l'assurance, même si sur son visage un expression différente se lisait. Lui qui d'habitude avait un sourire pour chaque circonstance avec ces amis, qu'il soit moqueur, sarcastique, ironique, ou même malicieux, cette fois ci, seul ses lèvres souriaient. Ses yeux étaient d'un vert bleuté assez clair, mais on pouvait voir qu'il était plus brillant que d'habitude, une lueur de tristesse se tapissait dans ses yeux, donnant à son sourire un étrange sentiment de tristesse.
Arrivant devant Elisabeth, il fut surpris de trouver sa bras et sa voix assurés.


_Je vais bien merci. Et toi ?

Le Serpentard l'aida à se relever, et vit qu'elle n'allait pas si bien qu'elle le disait, la manière dans son bras pendait, comme si elle ne voulait absolument pas l'utiliser montré qu'il y avait un problème. Le jeune homme alla ramasser son couteau et la baguette d'Elisabeth qu'il lui tendit et ensuite seulement il reprit la sienne. Il lui fit signe de s'assoir sur un tronc d'arbre et voulut examiner la blessure. Il lui palpa doucement le bras, puis le poignet et enfin la main, heureusement ce n'était qu'une entorse du poignet. Richard réfléchit pendant quelques instants, qu'avait il apprit pendant ces dix ans de magicscout... Ah oui il devait aller chercher deux plantes simples à trouver, il devait seulement s'en rappeler les noms. La première, était une plante antalgique et la seconde accéléré la guérison. Même si Elisabeth ne voulait pas le montrer, elle devait avoir mal, c'est pourquoi la première plante était aussi importante que la seconde.
L'Harpagophytum ferait surement l'affaire, mais le problème est qu'elle ne pousse pas en Angleterre et encore moins dans l'hémisphère Nord. Non il fallait trouver autre chose...
Mais bien sur ! Il y avait sa cousine du Nord qui en plus d'être antalgique était aussi anti-inflammatoire ! Le nom était s'il s'en rappelait bien Linerpagophys, elle avait d'autre propriété dans très utiles dans les potions qui calmer la douleur. Cependant, Richard n'avait ni le temps, ni le chaudron nécessaire pour le faire. Le deuxième plante vint naturellement : Linerpagophys et Ruthylia. La première ressemblait à de la mauvaise herbe avec une pointe violette sur la fin de la tige, la seconde était une fleur, mais seul la racine était importante.
Regardant droit dans les yeux Elisabeth, il réfléchit rapidement, devra-t-il la laisser seul ici ou bien lui dire de l'accompagner ? Ne préférant pas la laisser tout seul et ne voulant pas lui même aller seul il lui dit de l'accompagner.


_Tu peux marcher Elisabeth ?

Celle ci lui fit signe que oui, et Richard l'aida à se relever, en l'époussetant. Ses cheveux ondulés étaient légèrement emmêlés, et Richard prit soins de lui enlever les feuilles mortes.

_Bien j'ai encore mes plantes à prendre et je vais essayer de te... rafistoler. Non ne dis rien... S'il te plait.

Le jeune n'avait pas envie de parler, cela se voyait à son visage fermer et impassible. Marchant devant avec sa baguette levait haute pour qu'elle puisse bien l'éclairé, il trouva rapidement les plantes dont il avait besoin pour ses potions de sommeil et revigorante. Les mettant dans sa sacoche, ils s'enfoncèrent un peu plus dans la forêt. On entendait les bruissement des fougères, comme si des animaux s'enfuyaient à leurs passage. Richard avait l'habitude de ces petits craquement, et n'y prêtait pas grande attention. Non ces bruits là n'étaient pas de ceux qui alerté le danger. Il pouvait encore marcher tranquillement pendant quelques temps encore.
Arriver enfin devant une petite clairière, Richard s'arrêta et renifla subitement l'air...

_Oui...

Cette flagrance, c'était bien la Ruthylia, une odeur presque piquante. Le jeune homme baissa sa baguette pour éclairer le sol. Là près presque caché par une fougère la Ruthylia se tenait presque fièrement. Le Serpentard se baissa et déterra sans ménagement la plante. Il prit seulement la racine et jeta le reste par terre. L'autre plante était proche de la Ruthylia. La Linerpagophys se tenait presque en retrait de la Ruthylia, seul les yeux observateur de Richard lui avait permit de la repérer. Le jeune homme prit une bonne touffe de ce qu'il semblait être de la mauvaise herbe avec à la pointe une légère touche de violet.
S'asseyant par terre, Richard nettoyait les racines de Ruthylia et les touffes d'herbes de Linerpagophys. Quand ce fut fait, le jeune homme mit les deux plantes dans sa bouche et il commença à les mâcher. Il avait l'air d'un ruminant mais Richard s'en fichait, il n'avait ni de pilon ni de mortier pour pilonner les plantes et les mettre en bouillit. Le bouche de Richard était en feu, l'anti-inflammatoire enflammé la bouche de celui ci (x_X), et l'antalgique anesthésier presque la mâchoire du jeune homme.

Quand tout fut mis en bouillit, Richard enleva sa veste puis sa chemise, le Serpentard coupa avec son couteau un long morceau de sa chemise. Étalant la mixture sur le long bout de tissu , il prit son couteau et s'écorcha légèrement le doigt. Quelques gouttes de sang perlèrent, et le jeune homme les fit goutter sur la mixture étalé. Il commença à murmuré une incantation assez étrange, parfois son ton était chantant, d'autre fois il était gutturale ce qui était assez effrayant.

_Eleh yashfy il maride. Entel shafy uma'l marid.

Richard répéta cinq fois l'incantation avant d'apposer la baguette sur le bandage. Une lueur orangé luisait pendant un instant sur la mixture qui se trouvait sur le bout de tissu. Le septième année prit délicatement le poignet blessé, et enroula étroitement le morceau de tissu. Il prit enfin la parole et expliqua ce qu'il venait de faire.

_Ce bandage calmera la douleur et accéléra la guérison. D'ici une demi heure , une heure, il sera comme neuf.

Le jeune homme reparti dans son mutisme et prit le chemin du retour. Il remit sa veste qui se trouvait par terre. La chemise en lambeau était tenue par sa main gauche, le corps fin mais étonnamment musclé se laissa entrevoir légèrement, ont pouvait discerner dans l'obscurité ambiante trois traces de cicatrices bien parallèle, des coups de griffes venant d'un animal énorme. Mais Richard reboutonna rapidement sa veste, moins par pudeur que par froid.

_Bah alors tu viens ?


Dernière édition par Richard Drack le Sam 29 Aoû - 0:42, édité 1 fois
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Elisabeth Winster
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MessageSujet: Re: How Many Times, How Many Lies (Richard)   How Many Times, How Many Lies (Richard) EmptyVen 28 Aoû - 23:23

Je ne reconnaissais pas les traits habituels de Richard dans le garçon qui me faisait face. Lui, si souvent rieur, un brin j’en foutiste et ordinairement plein de vie, semblait d’un cou comme vide. Le Richard qui se tenait là n’était rien d’autre qu’une coquille vide. Dans ses yeux, nuls lueurs, aucune chaleur. Il me regardait simplement, comme coupable de ses gestes. Il se releva, sembla reprendre un peu plus de confiance en lui et m’apporta son soutien pour qu’a mon tour je puisse me relever.

Je prie sa main sans un mot, m’en servant d’appuie pour me remettre sur mes deux pieds. Si j’avais eut peur quelques minutes plus tôt, je n’en laissais rien paraitre. Tout avait été si vite... Je ne pouvais pas lui en vouloir. Je ne pouvais pas et je ne voulais pas. A quoi bon ? Pour quoi faire ? Je savais bien que Rich’ n’avait agie que par impulsion. Oui, il aurait put me tuer, mais si cela avait été, le plus ennuyé des deux n’auraient surement pas été moi. A quoi bon le culpabilisé ? Ce n’est pas là mon genre. Il me redemande si je vais bien. Je lui assure que oui. J’ai dans le bras des espèces de décharge qui me rappel que je dois me l’être abimé. Je n’ai jamais appris à montrer mes douleurs. Je reste de marbre, essayant de ne pas y penser.

Pourtant, Richard n’est pas dupe. En penchant son regard jusqu’à mon bras, il perçoit de suite le problème. Je n’ai pas envie de l’ennuyer avec ça. J’ai connu bien pire. Pour moi c’est juste une bagatelle. Je crois qu’il se sent responsable de cette blessure.

Je le suie du regard tandis qu’il va ramasser ma baguette un peu plus loin. J’affiche un léger sourire tandis qu’il me la tend avant de reprendre la sienne. N’importe quel autre Serpentard n’aurait jamais agie de la sorte. Mais Rich’ n’est pas n’importe quel vert. Il me connait, il sait que je n’ai pas dans l’intention de l’attaquer.

Avec douceur il m’invite à m’assoir sur un tronc d’arbre. J’avoue qu’autant d’attention m’agace. Ce n’est qu’un bras abimé, pas de quoi fouetté un chat. Malgré tout, il préfère regarder de lui-même l’ampleur des dégâts. Je serre les dents tandis qu’il palpe la zone blessé. Rien de cassé apparemment. En tout les cas c’est ce que je déduis de son examen. En effet, la douleur n’est pas permanente, ni grandissante. Elle est simplement localisée au niveau du poignet. A l’avenir, il faudra que je pense à m’entrainer a bien tomber. Là, je crois que je me suis fracassé le museau comme un sac à patate. Sans aucune grâce, ni aucune souplesse. Franchement lamentable.

J’ignore à quoi Richard peut bien penser. Il est comme absorbé par sa tache. Je ne sais pas pourquoi, son sérieux me rend silencieuse. J’attends tranquillement qu’il revienne sur terre. Lorsqu’il me demande si je peux marcher, je pousse un léger soupire. J’ai presque envie de lui rappeler que c’est au bras que j’ai mal et non aux jambes. Mais je me retiens, lui adressant juste un oui de la tête. Bien sur que je peux marcher. Mais ou veut il qu’on aille ? J’ai rien contre une ballade, simplement, je pense que ce n’est pas le meilleure endroit pour ça ni vraiment le moment. Avec ma douleur, je risque de pas apprécié a sa juste valeur une promenade en sa compagnie.

Très vite, Richard m’explique ce qu’il a dans la tête. Alors qu’il parle de me rafistoler, je commence à ouvrir la bouche pour protester. Je suis pas en sucre, ce n’est pas un léger bobo qui va me tuer ! Et puis, je ne suis pas un jouet cassé non plus, le rafistolage c’est peut être pas une très bonne idée. Y’a une infirmière très compétente a Poudlard, on pourrait attendre qu’elle fasse son boulot et éviter de jouer les apprentis médecin non ? Apparemment non…D’ailleurs, je n’ai même pas l’occasion de protester vue qu’il me demande de me taire. Formidable. Souffre en silence Elisa !

J’ai bien compris que Richard ne voulait pas entendre mes protestations. Il n’avait pas non plus envie de devoir supporter mes mensonges. Comment avait il deviné que si je l’avais pus, je lui aurais dit que ce n’était pas grave ? Que je n’avais pas vraiment mal, que c’était juste une petite blessure de rien ? Comment avait il sut que je chercherais à le déculpabiliser ? Suis-je donc pour lui un livre ouvert ?

J’en étais à ses réflexions lorsque nous nous mirent en route. Je ne savais pas ou on allait, je lui faisais confiance pour pas nous perdre. Je n’étais encore jamais venue seule dans cette partie de la forêt. Pour moi, chaque sentier se ressemblait. Richard avançait d’un pas sur, nous éclairant les deux de sa baguette. Je tenais toujours la mienne dans ma main non accidenté, mais je la gardais en réserve. Si jamais quelque chose de suspect venait à apparaitre, je saurais faire fasse. Je n’avais pas réellement peur même si, je dois reconnaitre que la noirceur de la forêt ajouté aux bruits étranges, ne me plongeaient pas dans un état de sérénité.

Richard regardait le sol, moi je regardais devant moi. Soudain, il s’arrêta et se pencha pour cueillir je ne sais trop quoi. Je suis douée en potion, je connais un tat de plantes utiles, mais là, comme ça, j’étais bien incapable de faire la différence entre un pissenlit et une marguerite. Je ne comprenais pas ou il voulait en, venir. Quant bien même nous trouverions des plantes pour me soulager, comment ferions nous une potion ? Nous n’avions rien sous la main pour ça...

Pendant quelques minutes, nous restâmes immobiles, toujours sans dire un mot. J’observais Richard avec grande attention, me demandant de plus ou plus ou il voulait en venir. Lorsqu’il mit des plantes dans sa bouche, j’ouvrai des yeux ronds. Sincèrement…Comme si c’était le moment de penser a grignoté... Et, puis, je ne sais pas moi... Est-ce qu’au moins il savait ce qu’il était en train de manger ? Vraiment, drôle d’individu que Richard.

Il recracha sa mixture. Ha !! Je l’avais bien dit que ce n’était surement pas comestible ! S’il ne m’avait pas prié de me taire, je lui en aurais d’ailleurs fait la remarque. Pourtant, je restai sagement à observer. A présent, il se mit torse nu et arracha un morceau de sa chemise. Je comprenais de moins en moins, alors que lui semblait sure de chacun de ses gestes. Vraiment très déroutant. Lorsqu’il s’empara de son couteau pour s’entailler le doigt, j’eus un léger soubresaut. Le sang entacha la mixture. Il prononça un truc incompréhensible. Pas du latin en tout les cas…De la magie noire ? Possible.. . Mais alors pas de celle que moi je connaissais.

Pour être honnête, je n’étais plus si rassuré que cela. Et je le fut encore moins lorsqu’une lueur orange enveloppa la mixture. Richard s’approcha de mon poignet. Je dus me faire violence pour ne pas reculer et lui envoyer un regard noir. Il dut le sentir, en tout les cas, c’est ce que je pensai lorsqu’il m’expliqua ce qu’il venait de faire.

En gros, il avait créé un bôme anti douleur et guérisseur pour mon poignet. Il l’appliqua d’ailleurs dessus avec douceur.

-Waouh…c’est…Stupéfiant..

Ce fut là les seuls mots qui me vinrent à l’esprit. Richard était toujours torse nu devant moi. Je levai les yeux et, machinalement, accroché du regard ses abdos. Il se retourna, me livrant ainsi la vision de son dos musclé. Je dus rester quelques seconde en pleine admiration, en tout cas, c’est se que je déduisis lorsque je l’entendis me demander si on y allait. Je secouai la tête, reprenant mes esprits. Il c’était alors rhabillé, se qui m’aida considérablement à ne pas partir dans des fantasmes inconscient.

-hein ? ha..Bha oui, on y va. Bien sur.

Je lui emboitai le pas. Il était à nouveau enfermé dans son mutisme. Personnelement, je déteste ne pas parler. Ça me rend nerveuse. Aussi, je lui demandai

-Richard ? Qu’est ce qui t’est arrivé ? Je veux dire... Ton torse, y’a des griffes dessus.

Tout en marchant je le fixais. Plus ça venait et plus je trouvais que le serpentard c’était renfermé. Je ne dirais pas que je le connaissais bien, mais je l’avais surtout beaucoup observé.

-Il y a quelque chose de différent en toi. Quelque chose qui n’était pas là lorsque je t’ai rencontré la première fois. Je ne sais pas c’est quoi, mais c’est comme si tu essayais de porter un masque.

Je me mordillai un instant la lèvre inferieur. Soudain, je constatai que dans notre aventure, j’en avais oublié mes fleurs de Lune. Et zut, pas question de rentrer sans.

-Merci pour le pansement...Mais tu vas devoir rentrer seul au château. Dans notre..Enfin, quant je suis tombée, j’ai laissé en plan mon sac. Or, dedans y’a des fleurs dont j’ai absolument besoin. T’inquiètes pas, je devrais retrouver l’endroit de notre rencontre, c’est surement pas si loin que ça.

Je lui décrochai un large sourire alors qu’on arrivait à un embranchement. Droite ? Gauche ? Aucune idée..Au petit bonheur la chance ? Au point ou j’en étais..Je ne vois pas ce qui pouvait m’arriver de pire.
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Richard Drack
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MessageSujet: Re: How Many Times, How Many Lies (Richard)   How Many Times, How Many Lies (Richard) EmptyMar 27 Oct - 1:35

Richard était à une dizaine de minutes de la sortie de la Forêt Interdite quand Elisabeth commença à poser des questions assez gênantes sur lui. Richard qui était d'un naturel discret en ce qui concernait sa personne n'aimait s'épancher sur ses sentiments personnels. Au contraire il préférai retourné la question à la personne pour qu'elle le laisse tranquille. Mais ce soir c'était différent, il ne répondait pas tout de suite parce qu'il ne savait pas par quoi commençait. Le croirai-t-elle s'il disait qu'il avait été griffé par un gryzzly lors de son apprentissage avec un druide sur diverse choses ? Non il ne pensait pas. Peut être avait il seulement peur qu'elle divulgue ses secrets à quelqu'un ? Ce n'était pas aussi la bonne réponse, Richard le sentait.

Richard trouva la réponse bien vite, il avait peur de se mettre à nu, que quelqu'un connaisse la plus grande part obscure de lui même. Il se rappelait encore il y a quelques années, le masque qu'il portait, un masque d'indifférence glacé, une sorte de coque protectrice qui disait à quiconque qui l'approchait :  « Ne t'approche pas de moi où tu le regrettera, tu ne m'intéresses pas » .

Se sentant à présent plus sur il avait enlevé ce masque au profit d'un autre plus facile à porter, celui d'un garçon joyeux, un peu mystérieux et surtout d'une nonchalance à tout épreuve. Mais là encore c'était un masque qui était tomber peu à peu avec les amitiés naissantes. C'était surtout en compagnie d'Elisabeth qu'il se sentait bien, c'était le même sentiment de calme, de sécurité et même de plénitude qu'être chez soi. Elisabeth était pour Richard la même chose qu'un chez soi pour un voyageur vagabond. Au tout début, il pensait qu'il en pinçait simplement pour elle, les sentiments qu'il éprouvait à son encontre étaient parfois étranges, l'envie protectrice qui le prenait lui faisait parfois peur. Ce dire qu'on tenait à quelqu'un au point de vouloir la protéger contre le mal avait de quoi désarçonné notre cher Richard qui depuis son plus jeune âge avait appris à réprimer ce genre de sentiments. Non en faites il savait qu'il n'était pas ce genre de sentiments, la preuve quand il la voyait en présence d'autre garçon, il n'éprouvait aucune jalousie, non il espérait seulement que son petit ami ne le ferai pas souffrir, sinon il en pâtirait, foie de Richard Drack. C'était le même sentiment qu'avec ses frères mais en plus profonds, il la considérait comme sa sœur mais ne lui avait pas dit cela. On ne sait jamais, elle pourrait mal réagir, ou bien dans le pire des cas tomber amoureuse de lui, ce qui serait pour Richard très douloureux. Peut être un jour, il lui expliquerait pourquoi il était comme cela avec elle, pourquoi elle était la première avec qui Richard avait enlever son masque de nonchalance. Mais le moment n'était pas encore venue, en tout cas Richard ne le croyait pas. Après sa tentative de meurtre, il n'y avait pas d'autres mots, le jeune Serpentard pensait qu'Elisabeth lui ne voulait un petit peu malgré ce qu'elle disait, et le jeune homme ne voulait pas s'aventurer dans ces pensées avec ces pouvoirs de légimens.

Elisabeth lui dit qu'elle devait retourner dans la forêt pour reprendre sa sacoche, et lui demanda de rentrer sans lui. Richard n'eut pas le cœur de protester et la regarda partir, alors qu'il allait se retourner vers le château, il remarqua quelques choses. La Serpentarde n'avait pas prit la bonne direction, et s'il avait bien compris elle se dirigeait plus tôt vers le sentier des acromentulas vénéneuses. Un sentier que Richard avait découvert lors l'une de ces incursions pour avoir des produits pour ses potions lors des blagues qu'il a effectué.
Oubliant tout les questions existentielles qui polluaient l'esprit de Richard, avec une clarté terrifiante Richard se dit que tout de seul Elisabeth risquait de mourir. S'élançant à tout vitesse il tenta de la rattraper, mais elle avait déjà prit trop d'avances. Bientôt elle arrivera devant le repaire et remarquera son erreur, mais il sera déjà trop tard. Allant de plus de plus vite, il décida de se transformer en léopard grâce à Cette potion. Même s'il rechignait à le faire, la situation l'exigeait, ses sens encore plus affutés que d'habitude entendirent des bruits qui ressemblait à des cris. Richard s'approcha par les fourrés pour voir ce qu'il en était, tapis dans l'ombre près à sauter quand le bon moment viendra.


Dernière édition par Richard Drack le Jeu 10 Déc - 19:31, édité 2 fois
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Elisabeth Winster
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MessageSujet: Re: How Many Times, How Many Lies (Richard)   How Many Times, How Many Lies (Richard) EmptySam 31 Oct - 20:08

Je ne sais pas à quoi je m’attendais. Richard et moi ne nous connaissions pas vraiment. Nous étions amis, sans pour autant réellement savoir qui était l’autre. Pendant longtemps, nous n’avions fait que nous dire bonjour, bonsoir, salut, ça va. On se croisait dans notre salle commune, on échangeait quelques mots autours de la table, parfois on se donnait quelques trucs pour un cours ou un autre…mais ça en restait là. Notre amitié, la vraie, avait vraiment commencé que le jour ou nous avions fait ce saut ensemble de la grande Tour. Sauter dans le vide, sans aucune garantie de survie, je crois que ça créait des liens. Des suites à notre bêtises, il y en avait eut. Nous avions été obligés de rendre des comptes, de faire pas mal d’heure de retenue. Dans le fond, je ne m’en plains pas. C’était grâce à cela que lui et moi nous étions passablement rapprochés.

J’appréciais le coté mystérieux de Richard. Il ne parlait jamais pour ne rien dire et ne s’occupait pas vraiment de la vie des autres. Avec lui, les silences avait un coté réconfortant. Avec le temps, j’avais découvert chez lui une multitude de facette. Tantôt il pouvait être ce mec froid, distant qui n’éprouve rien à votre égard et d’autre fois, il était celui qui, après une sale journée, trouvait les mots pour vous faire sourire. Pour moi, Rich’ était un peu a l’image d’un grand frère. Il faisait toujours en sorte que les choses tournent au désavantage de celui qui aurait osé me faire du mal. Ce n’est pas quelqu’un qui s’explique, qui se justifie. Jamais il ne m’a laissé entendre qu’il pouvait avoir des sentiments à mon égard. La seule chose dont je sois certaine c’est qu’il n’aimait pas me voir malheureuse à cause de quelqu’un. Rich’ était celui qui faisait taire les rumeurs sur moi, qui s’arrangeait toujours pour que les mots blessant ne m’atteignent pas. Si je n’avais pas été une verte, j’aurais surement pensé qu’il était chou…Sauf que lorsqu’on est serpy on ne pense pas ces choses là. Et puis, je ne crois pas que Richard ait envie d’être « chou » ou « gentil » ou quoi que ce soit d’autre. Richard était un ami sur lequel je savais pouvoir conter, et cela me suffisait.

Nous marchions en silence. Très vite, Richard nous conduisit vers la sortie du foret. Je ne savais pas ce qu’il avait dans la tête. Plusieurs fois, son regard avait croisé le mien, comme y cherchant quelque chose. J’aurais aimé pouvoir lui dire que je ne lui en voulais pas, que tout ça n’était qu’un stupide accident. Mais aucuns mots ne vinrent. Il y avait quelque chose qui me retenait, un peu comme si je savais qu’il n’avait pas envie d’entendre ce genre de chose. Mon bras me faisait bien moins mal. Malgré les quelques questions que je lui posai, il resta silencieux. A nouveau, richard venait de s’enfermer dans sa coquille. Lorsqu’il était dans cet état, je savais qu’il ne servait à rien de vouloir lui parler. Rich’ sans être têtu, était quelqu’un de très difficile à faire changer d’avis. Je me contentai donc de son silence, sachant que plus tard, il reviendrait et que nous ferions alors comme si rien ne c’était passé. C’était peut ça aussi le secret de notre amitié. Nous ne reparlions jamais des mauvaises choses.

Arrivé au bout du chemin, je me souvins que je n’étais pas venue là pour le simple plaisir de la ballade. J’étais venue avec une mission. Celle de récolter un ingrédient important pour ma potion. Il était hors de question que je rentre au château les mains vide. Adressant un sourire à Richard, je le remerciai une dernière fois pour ses bons soins et lui demandai de rentrer seul au château. Avais je envie, alors, qu’il me dise que non, qu’il préférait venir avec moi ? Je crois bien que oui. Je trouvais ça difficile de se quitter comme ça, comme ci l’incident devait revêtir une quelconque valeur a nos yeux. Mais, lorsqu’il m’adressa juste un signe de tête et commença à se détourner vers le château, je le laissai partir. J’aurais put certainement le retenir, lui dire que je n’étais pas sur du chemin qu’il me fallait prendre. Peut être même que j’aurais put lui confier mes angoisses fasse a cette forêt immense, mais une voix en moi me disait de le laisser partir. Il semblait avoir besoin d’un peu de solitude.

Je levai une main, machinalement, en sa direction, lui adressant un léger signe d’au revoir. Ensuite, certaine que c’était là la meilleure des choses à faire, je tournai les talons et pris le premier chemin qui se présentait à moi. Fière de l’idée que, de toutes les façons, « tous les chemins mènent à Rome », j’étais certaine de retomber tôt ou tard sur l’endroit ou j’avais laissé mon ingrédient. Il est probable que Rome soit plus facilement trouvable qu’une clairière au milieu d’un bois bien épais. Plus j’avançais et plus j’avais la sensation de m’éloigner de mon but. A plusieurs reprises, j’avais tourné à droite à des croisements, puis ensuite à gauche. Plus je m’enfonçais et moins je savais ou j’étais. Dans cette forêt, le silence devenait oppressant. Chaque bruissement de feuille, de pépiement des oiseaux ou bien de grognement d’un animal sauvage, suffisait à me faire sursauter. Mes nerfs étaient mis à rude épreuve. Rapidement, j’en vains a regretter de ne pas avoir suivie Richard.

Alors que je marchais depuis plusieurs minutes, je commençais a perde espoir. Parfois les bois semblaient moins feuillus pour ensuite se parer à nouveau de leur sombre menace. Enfin, là bas, devant moi, la foret me sembla se dégager. Ce n’était nullement la clairière que je cherchais. Juste une sorte de trou que je n’identifiai pas. Je restai immobile un instant, faisant le tour de l’endroit avec mon regard. Je frissonnai lorsque mes yeux entrèrent en contact avec une toile d’araignée d’une taille bien trop surdimensionné pour pouvoir être celle d’une toute petite bête. Moi qui n’avais jamais aimé ces bêtes, je ne voulais surtout pas songer à la taille de celle là. Entre un bruissement de feuille et le bruit lointain d’une quelconque petite rivière, je perçu une sorte de cliquetis. Aussitôt, la foret se fit silencieuse. Moi-même, je retenais ma respiration. Le bruit se rapprochait. Il était de plus en plus fort. Au départ, cela sembla venir de ma droite, puis de ma gauche, puis de derrière moi et enfin de devant moi. Je ne savais plus où donner de la tête. Bientôt, je compris qu’il n’y avait pas un bruit mais des bruits. Des claquements menaçants. Le silence de la foret me faisait penser a une de ces scènes de film d’horreur dont nous avait bassiné le prof d’étude des moldus. D’ordinaire dans ces films, c’est à ce moment là que survient une musique angoissante vous prévenant qu’un drame va se jouer. En guise de fond sonore, moi j’avais le claquement de mes dents. Ma raison me disait de fuir tandis que mes jambes s’y refusaient. Et puis, fuir ou ? Le bruit venait de partout ! Ou que j’aille, je risquais de tomber sur un je ne sais quoi que je n’avais pas du tout envie de rencontrer !

Rester immobile n’était peut être pas la bonne idée. Pas plus que de fermer les yeux en priant Salazards de faire en sorte que ces choses passent a mes cotés sans me voir. J’étais encerclée je n’avais pour me défendre que ma baguette. Je serrais d’ailleurs cette dernière de toutes mes forces dans ma main. Mon bras gauche était encore trop endolori pour m’être utile. Et soudain…Elles furent là, devant moi. Des énormes bêtes poilues avec des pattes immenses et des yeux énormes. Des araignées telles que, même dans mes cauchemars, je ne me serais pas permis d’imaginer. Des grosses bêtes noires avec, au bout des pattes une paire de pince qui claquait dans le vide. Je fus tétanisée par cette vision. Autour de moi, j’entendais une sorte de murmure. Ces bêtes parlaient entre elles ! Je préférais ne pas savoir ce qu’elles se disaient, me doutant que ce n’étais surement pas à mon avantage. Je regrettai de ne pas avoir suivie le cours de soin aux créatures magiques avec plus de sérieux. Je ne me rappelais plus la race de ces immondices mais je me souvenais d’une chose : c’était des tueuses qui se nourrissaient de chaire humaine. En d’autre terme, elles allaient me bouffer !

J’ouvrai la bouche sur un cri muet. L’angoisse, la peur me clouait sur place. Une boule énorme était en train de remonter dans ma gorge, m’étouffant à moitié. Je sentie des larmes couler sur mes joues. Les larmes de la terreur. Elles étaient trop nombreuses, je ne pouvais rien faire. En tuer une ne changerait rien à mon sinistre destin. Ce n’était pourtant pas l’heure de mourir, ce n’étais pas non plus la manière.

Une des araignées se mouva jusque vers moi. J’entendais maintenant un peu mieux ce qu’elles se disaient. « Manger, manger » …j’aurais préféré finalement ne rien entendre ! Enfin, cette boulle qui obstruait ma gorge trouva un passage et je pus hurler

-HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Le son de ma voix se multipliant, faisant écho sur les arbres environnant. Je savais que cela ne servait a rien, que j’étais seule. Seule contre une armée de monstre.

-CLIC CLIC CLIC CLIC

Le bruit infernal des pinces qui se rapprochent. Une morsure, une seule et je n’aurais pas même le temps de souffrir. Poison rapide…Enfin, il me semble. Avec un peu de chance, elles me tueraient même avant de m’injecter leur venin. L’araignée en face de moi s’adressa à moi. Je ne voulais pas la regarder, je ne voulais pas qu’elle me parle ! Je ne voulais pas faire la conversation ! Je voulais, je voulais…je voulais une échappatoire !

-Aucun humain n’est jamais ressorti d’ici vivant. Nous avons faim, nous manquons cruellement de proies…Adieu petite humaine.

Adieu, merci et a jamais ? C’est à ça que se résumerait ma fin ? Je repensai d’un cou au léger signe de la main que j’avais fait a Richard, a ce dernier sourire que j’avais eut pour lui avant de le quitter. Alors c’était ça ? C’était ça que l’on ressentait devant l’idée qu’on allait mourir sans avoir pris le temps de dire aux gens ce qu’on pensait vraiment ? Je lui avais dit au revoir, pas adieu ! Je lui avais dit ce genre d’au revoir qui sous entend qu’on se reverra, alors que non, on ne se reverrait pas ! Mais j’avais encore tellement de chose à lui dire…tellement de chose à apprendre de lui…Et jamais je ne saurais rien ? C’était encore bien plus frustrant que la fois ou il m’avait embrassé juste avant de sauter dans le vide !

Une patte velue effleura un de mes mollets. Par reflexe je fis un bond sur le coté.

-Arrière, sal bête !

Quitte a mourir, je ne pouvais pas desquament le faire sans me battre ! Les clics amplifiaient mon angoisse, chaque fois qu’une nouvelle bestiole apparaissait je manquais de vomir mon déjeuné. Je sentais en moi mes tripes se retourner. J’avais des sueurs froides qui me faisaient trembler de la tête au pied.

-Plus tu résisteras et plus ta mort sera lente et douloureuse.

-Allez au diable !

J’avais sifflé ça entre mes dents. De l’enfer, elles en venaient probablement .De ma baguette, je pouvais faire apparaitre des serpents, mon don de fourchelang me permettrait de les contrôler. Mais combien pouvait venir à bout de cette meute de patte velu ?

Je reculais inconsciemment vers les arbres. Une toile d’araignée se pris dans mes cheveux me faisant une fois de plus hurler

-HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !!!

Je manquais de sang froid. Ça grouillait autours de moi. J’avais la désagréable sensation d’être un jeu pour ces bestioles. L’une d’elle passa si prés de moi que je pus voir ses yeux. Je brandis ma baguette devant moi pour me défendre

-ARAGNA EXIME !!!

Une lueur blanche, vive et intense éclaira la clairière. Je touchai l’araignée la plus proche de moi qui fit alors un joli vol plané en arrière. Elle retomba sur le dos, les pattes recroquevillées. Mortes ? Probablement pas. Simplement abasourdis pour le moment. J’en avais mit une hors d’état de nuire et il en restait…trop pour que je puisse les compter. Mon sortilège eut le don de les énerver encore d’avantage.

- ATTRAPEZ-LA ! NE LA LAISSER PAS S’ECHAPPER !

Ne laissez pas se sauver le déjeuné aurait été certainement la phrase la plus juste. Le cercle d’araignée avançait vers moi, ne me laissant ainsi que bien peu de chance de pouvoir fuir. Courir n’aurait servit a rien. Elle devait aller bien plus vite que moi. La peur…ce sentiment qui perturbe vos facultés de réflexion. Sans réfléchir, je levai à nouveau ma baguette. Un sort de dernier recourt, le truc que jamais je n’aurais pensé à utiliser un jour

-AVADA KEDAVRA !

Je n’avais pas la puissance requise pour un tel sort. Au lieu d’un éclaire vert, j’obtins une sorte de fumée verte qui toucha l’une des bestioles. A défaut de mourir, elle fut violement projeté en arrière. Elle retomba sur ses pattes dans une sorte de cliquetis qui me fit grimacer

-tu n’es pas assez puissante. ATTRAPEZ-LA !

Non, non, non et

-NON !!

Quelque chose griffa mon bras gauche réveillant la douleur. Du sang commença a coulé le long d’une blessure. Les branches d’arbres bas ne cessaient pas de me griffer de partout pendant que j’essayais en vain de reculer. J’étais magiquement épuisé, éprouvé. Je n’avais jamais pensé utiliser de la magie noire, encore moins les sortilèges interdit. Mais puisque de toute façon j’allais mourir, que cette vérité bien que peu plaisante semblait inéluctable…

-ENDOLORIS !!! ENDOLORIS !!!! ENDOLORIS !!!!

Les éclaires fusaient, faisant sauter les bestioles en l’air. Les plus proches de moi était ainsi renvoyer au loin. La souffrance ne semblait pas les vaincre mais tout au moins être réelle. Dans mes oreilles ce n’était plus que des clics, des grincements, des ordres jetés. Un long gémissement surhumain s’échappa de l’une des bêtes frappé par l’un de mes sorts. Je ne tiendrais surement plus très longtemps.

-PROTEGO HORIBILIS !!!

Cette forêt ne devait plus avoir entendu autant de magie noire depuis bien longtemps. Moi-même, j’étais passablement dégouté de devoir y avoir recourt. Je n’avais pas pitié de ces bestioles, juste pitié pour mon âme que je devais être en train de corrompre. Mon dernier sort échoua, je n’avais visiblement plus assez de puissance pour créer un périmètre sécurisé pendant plus de deux minutes. Je m’étais bien défendu, mais il faut savoir reconnaitre sa défaite. Bravement, je levai les yeux vers les monstres.

-C’est fini. Tu as perdu !

Je pris une profonde inspiration, j’eus une pensée pour Richard et pour tous ceux que je ne reverrais jamais. Mon bras blessé tomba le long de mon corps. Je terminai mon parcoure le dos contre un arbre. J’étais coincée. Ma baguette était toujours dressée devant moi. Elles s’approchaient de moi de partout. Je sentais du sang s’écouler de plusieurs blessures.

-Je n’ai pas peur de la mort

-Tu devrais

-La mort n’est qu’une aventure de plus !

-Probablement la dernière qu’il te sera donner de jouer.

S’en était fini…L’heure de la mort était proche. Une pince effleura mon mollet, provoquant une sorte de décharge. A mon tour je poussai un hurlement de douleur, manquant de m’évanouir…La mort était probablement là, derrière un de ses arbres. Je sentais sa présence…tout était fini, plus jamais je ne reverrais ceux que j’aimais.
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Richard Drack
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MessageSujet: Re: How Many Times, How Many Lies (Richard)   How Many Times, How Many Lies (Richard) EmptyDim 13 Déc - 4:16

[Hs: Me suis fait plaisir pour ce Rp. Cool Désoler pour l'attente.^^]

Six mois plus tôt :

Dans un des cachots de Poudlard, une silhouette sombre semblait faire les cents pas à la lueur des flammes rougeâtres. La personne semblait plus pensive que soucieuse, après s'être arrêté quelques secondes à regarder le tableau remplit d'inscription dont lui seul connaissait le sens, il s'approcha pour effacer quelques choses et commença à réécrire une formule assez complexe. Faisant quelques pas en arrière pour voir le résultat, il eut enfin un sourire satisfait et s'approcha d'une armoire qui se trouvait vers sa gauche. Sortant différents ingrédients, il en jaugea quelques uns avant d'en remettre d'autres dans l'armoire.
Un carnet usagé était posé sur une table à côté du jeune homme, le Serpentard le prit et commença à la feuilleter avant d'y trouver ce qu'il voulait. Hochant la tête d'un air entendu, il s'approcha des trois chaudrons mis sur un feu doux. Une mixture d'un aspect douteux était en train de mijoté dans chacun d'eux, des veloutes de fumées jaunâtre s'élever vers le plafond. Richard commença à mettre le premier ingrédient qui n'était autre qu'un foie de coyote dans la mixture, il commença à mélanger le tout selon un procédé et un rythme qu'il avait apprit par cœur . Quand la mixture prit une couleur verte pomme, il prit une mèche de cheveux reposant sur le rebord de la table qui se trouvait être la sienne. Là encore il mélangea le tout avec un air consciencieux, et la potion prit rapidement une couleur orange. Regardant le carnet pour être sûr, le jeune homme eut un hochement de tête insatisfait.

_Evanesco

Le Serpentard soupira puis passa à l'autre chaudron où la même mixture mijoté, prenant une plume d'un oiseau qui pouvait être un aigle ou un faucon (difficile de distingué dans ce sombre cachot), il effectua le même procédé. Comme la fois précédente, il attendit que la mixture prennent une teinte verte pomme avant de jeter une de ses mèches de cheveux. Richard touilla avec dextérité avant de voir que la potion prenait la même teinte que la précédente. Un soupir de mécontentement monta avant que le contenu de la potion disparaisse avec un autre sort. Passant au troisième et dernier chaudron, le jeune sorcier refit la même expérience avec toujours autant d'assiduité. Respectant à la lettre les consignes, la potion prit rapidement la belle couleur verte pomme néanmoins quand arriva le moment de mélanger le tout avec une mèche de ses cheveux sombre, le résultat fut le même que les fois d'avant et la couleur orange vif teinta la potion. Avec un mouvement de baguette rageur la potion disparut et laissa le chaudron pratiquement vide.

_Pff... Encore une soirée de perdu.

Le jeune homme mit sa cape d'un geste fluide, et d'un mouvement de baguette vers la cheminé, éteint le feu et les torches alentours avant de sortir du cachot et de fermer la porte soigneusement avec un sort en prime.

*On est jamais trop prudent*



Le temps passa et les saisons avec, l'automne laissa place un hiver persistant et glaciale, mais bien heureusement c'était toujours pendant l'hiver que Richard avait de la chance. Cela mit du temps de trouver enfin le bon composant de l'animal en question, le plus dur ne fut pas la préparation de la potion. Après l'avoir et refait de nombreuses fois, Richard pouvait réciter la formule les yeux fermés. Non le plus difficile de trouver un composants pour chaque animale testé. Pour certains animaux, c'était plus facile que d'autre, mais il y avait certains animaux protéger dont il était très dur de se procurer ne serai-ce qu'un composant.
Mais bon Richard avait eut de la chance et surtout beaucoup de flair, il a commencé à chercher une « famille » d'animal avec laquelle il avait le plus d'affinité. Ses recherches se dirigèrent vers les mammifères terrestres. Il était assez déçu de ne pas pouvoir faire aussi la même potion pour un animal des airs comme un le corbeau ou le faucon, ni d'un mammifère marin comme le dauphin. Richard dirigea son étude vers les canidés, mais voyant qu'il n'avait toujours aucune affinité avec eux il se pencha ensuite vers une autre famille de prédateur que sont les félins qui le correspondaient après tout plus que les canidés. Le chat fut rapidement écarté, puis vint le tour, du lynx, puis du lion ( encore heureux pour un Serpentard ), du guépard, du tigre ( dommage il l'aurai adoré ), le puma et ainsi de suite.
L'argent durement acquis par toute une vie ( bon d'accords trois ans d'économie en faites ) d'économie avait disparut chez les apothicaires. Certains éléments du félins mettait plus de temps que d'autres à lui arriver, cependant un soir humide de février, deux des derniers composant arrivèrent dans la journée. Richard avait attendu avec impatience la fin des cours avant de foncé illico dans son antre. Il n'avait pas encore préparé la potion car il croyait que les deux derniers composants allaient arriver un peu plus tard dans la semaine. La préparation lui prit deux heures, ce jour là il fit plus attention que d'habitude, c'était les deux derniers sorte de félins qu'il n'avait pas encore tester en dehors de toute les sortes chats( il fera ça quand tout les autres félins ne seront pas compatibles).

Sortant de l'enveloppe une dent d'un félin qui portait le nom de Serval, il la posa délicatement juste au dessus du chaudron pour ne pas qu'il soit éclaboussé. Il commença à mélanger selon un rythme défini plus ou moins lent selon le temps d'avancé de la potion. Comme c'était une dent le mélange prit plus de temps, tellement de temps que le jeune homme commençait à avoir mal au bras, heureusement ou plutôt malheureusement pour lui, la potion prit une teinte orange avait qu'il n'ait une crampe au bras. Un énième soupire de déception sortit de ces lèvres, et se fut avec un mouvement rageur qu'il fit disparaître le contenue de la potion. Se tournant vers la pendule qu'il avait accroché au dessus de la cheminé pour ne pas perdre la notion du temps, il vit qu'il était déjà vingt-trois heures. Maugréant tout bas sur le manque de temps, il s'avança vers le dernier chaudron et sortit quelques touffes de poils qui appartenaient à un Léopard d'Afrique, reconnaissable à la couleur fauve et tacheté. Le jeune homme jeta quelques poils du dit Léopard et commença sa besogne. Une exclamation étouffée, la potion prenait une teinte bordeaux après qu'il y mit un mèche de ses propres cheveux, n'y croyant pas Richard se précipita vers son cahier de note pour relire les effets que donnerai le composant après qu'il est mit un de ses cheveux.

« La potion prendra alors une teinte bordeaux, et une veloute de fumé verte s'élèvera après quelques minutes de repos »

Pshhhht

La fumé verte venait de sortir sur un son de cocote minute, Richard se retint de poser un cri de joie, d'une part parce qu'il avait la gorge trop sèche pour le faire et d'autre part parce s'il se faisait prendre à cette heure dans ce lieu, il aurait de grave ennuis. Le jeune homme s'assit sur le fauteuils à moitié défoncé en face du feu, il prit du jus de citrouille et but à même le pichet. Poussant un soupir de contentement, il se releva après quelques minutes d'auto-satisfaction. Le travail ne faisait à présent que de commencer, il n'allait sans doute pas dormir la nuit, ni celle qui vont suivre surement...


Quelques minutes avant la prise de la potion :

Le jeune homme était en train de se rendre compte que la route qu'avait prit Elisabeth n'était pas la bonne. En soit cela constituer déjà une mauvaise nouvelle, mais elle avait prit en plus de cela le chemin qui menait vers les acromutles vénéneuses. Le Serpentard était pratiquement à la lisière quand ce détail lui sauta aux yeux. Tout agitait par l'acte qu'il avait faillit commettre il n'avait pas noté tout de suite cet élément, lui qui se targuait d'être quelqu'un de minutieux. Richard retourna en courant vers le lieux de leur séparation et s'arrêta. Elle devait être maintenant pratiquement arrivé. Il arriverai surement trop tard dans ses conditions. Le jeune homme s'arrêta un instant pour réfléchir, il fallait qu'il se calme et qu'il est l'esprit clair. Fouillant dans son sac un quelques choses qui pourraient lui être utiles il trouva la potion dont il travaillait dessus depuis plus de six mois. Il se contorsionna mentalement, le temps lui était compté.

Le jeune sorcier c'était décidé, il n'avait que très peu de temps. Il se déshabilla avant de se retrouvé dans le plus simple appareil et les déposa sur une branche d'un arbre proche. Prenant son couteau il fini d'achever sa chemine en découpant un long bout de tissu. Le Serpentard avait une idée en tête, il rechignait de se séparer de sa baguette, et il attacha la baguette au bout de tissu. S'enroulant du bout de de tissus en question autour du torse, il regarda son travail. Enfin satisfait de voir sa baguette fermement attaché, il éternua.
Richard sortit rapidement la potion de son sac, c'était une fiole en cristal qui ne contenait que quelques gorgets. Le jeune homme prit une inspiration avant d'enlever le bouchon qui l'a fermé, et la portant à ses yeux pour voir la texture, il la huma comme s'il humait un vin particulièrement gouteux. Pour lui renforcer cette conviction, le breuvage magique avait la couleur du vin. Il l'a but enfin cul sec.
La transformation pouvait commençait, c'était moins douloureux que d'habitude ( il avait trouvé une anti-douleur qui ne faisait pas foiré la potion ) mais quand même assez pour qu'il pousse des grognement étouffé. Sa tête qui s'allongeait, son corps qui commençait à se métamorphoser, se tordant de douleur il commençait à changer petit à petit puis de plus en plus rapidement. En une minute il y avait maintenant un léopard à la place d'un jeune homme, le félin se tenait prostré encore touché par quelques soubresaut mais cela se calma rapidement. Se remettant sur ces quatre pattes il commença à humer l'odeur d'Elisabeth avant de se jeter sur ses traces.

La potion que Richard avait prit n'était qu'un prototype. Il l'avait déjà utilisé sur soit même dans un environnement stable. La première fois, sa transformation ne fut que partiel et encore si on pouvait appelait ça une transformation partiel. Il avait le corps recouvert d'un pelage fauve tacheté, et c'est tout. Il n'avait alors aucune autre caractéristique du léopard, c'était comme de porter un costume moldu.
A ce moment là, Richard fut insatisfait du résultat, et il n'eut de cesse d'améliorer sa potion jusqu'à qu'il fut assez convenable pour être appeler prototype. Il connaissait bien sur les effets de la potion, elle ne le transformait que pendant une demi-heure en léopard. Les effets qu'il avait noté et dont il s'en souvenait, étaient que pendant une vingtaine de minutes seulement il pouvait garder sa conscience sous contrôle mais passer le cape de ceci, il devenait parfaitement sauvage comme n'importe quel autre léopard.

Grreowr

L'odeur qu'il sentait ne lui plaisait pas, son instinct lui disait de passer son chemin et d'aller chasser autre part. Plus profondément dans la forêt, il y avait des odeurs alléchantes, du cervidé s'il ne se trompait pas. Et ce n'était pas un troupeau; seulement une biche avec son faon, un festin en perspective. Un semblant de sourire commença à se dessiner sur la gueule du léopard, un sourire carnassier. Il commença à dévier de son chemin et à sortir du sentier qui menait vers l'antre des acromentules vénéneuses.

*Rrgh Non je dois aller sauver Elisabeth, les cris c'était elle*

Elisabeth mais qui était Elisabeth déjà ? Des souvenirs flottant dans le coins de la tête du léopard, il n'avait pas l'habitude de cela. Il ne vivait que dans l'instant présent, le passer c'était avoir manger et avoir dormir, le présent c'était chassé et le futur était de dormir. Voilà en quoi devait ce résumé sa vie, toute autre chose était superflue et dont il ne servait à rien de penser.

*Tu... Je ne suis pas un léopard*


Ce déchirement intérieur le fit pousser un rugissement. Secouant sa tête féline, le léopard continua sa course vers Elisabeth, la suivant à l'odeur. Le léopard c'était résigné à abandonné une cible aussi savoureuse qu'une biche ou un faon et partait à la recherche des acromentules qui poursuivaient Elisabeth. Le léopard s'arrêta comme s'il avait entendu quelques choses, les sens en alerte il tourna la tête du côté où venait le son et il repartit de plus belle avec le pas feutré qui était le sien. Le camps des araignées géantes fut bien heureusement éviter. L'odeur qui y flottait n'était pas des plus appétissante, c'était un mélange de renfermé, de pourritures et d'une autre odeur indéfinissable. Le cocktail de tout ceci était totalement déplaisant aux sens aiguisés du léopard et ce n'était qu'à contrecœur qu'il longea le lieu pour aller s'enfoncer plus loin dans la forêt. Les toiles d'araignées se faisaient de moins en moins nombreuses, mais pourtant, les sens acérés du léopard pouvaient deviner qu'il y avait une dizaine de ces créatures velues.

Des flashs de lumières, les cris et les bruits étaient plus proche et le léopard n'allait pas tarder à rentré dans la bataille. Il s'arrêta quelques instant pour vérifier si personne ne l'avait suivit et quand il fut assuré de cela, il repris sa route à toute allure. Les cris c'étaient arrêtés, de même que les flashs de lumières, le léopard avait un sentiment étrange qui l'étreignait. C'était un sentiment qu'il connaissait et pourtant qui lui était totalement étranger. Le léopard éprouvait de l'inquiétude, de l'inquiétude pour cette personne qui se faisait attaquer.
Sortant des fourrées, il poussa un rugissement tonitruant qui stoppa tout mouvement. Surpris les bêtes arachnéennes se retournèrent vers lui. L'acromontule qui allait donner le coup de grâce à la sorcière arrêta son dard vénéneux à quelques centimètres seulement de l'abdomen de la jeune humaine. Un autre rugissement retentit, la phase que chaque prédateur connaissait : l'Intimidation. Le Léopard avait la tête relevait, la queue bien visible dresser, son poitrail robuste et puissant qui arborait trois cicatrices visible était bombé. On pouvait remarquer le bout de tissu qui était attaché à soi poitrail.
Les yeux vert bleuté du félin brillait de sauvagerie, mais les acromontules ne se laissèrent pas démonter. Elles étaient en nombre bien plus important, et la sorcière n'était plus considéré comme une menace. L'acromontule qui était la plus proche d'Elisabeth commença elle aussi son processus d'intimidation. Elle se souleva sur ses quatre pattes bougeant ces mandibules de façon agressive et répugnante. Dès que la grosse araignée s'était relevait que sur quatre pattes, le Léopard saisit cette occasion pour déséquilibrer la bête en s'élançant à toute vitesse sur elle. Les autres acromentules commencèrent à former un cercle autour des deux combattants et attaquer par derrière le léopard. Il donna un coup de patte puissant sertis de griffe sur la tête du plus proche et essaya de mordre un second à la base de ce qui devait être son cou. Le léopard ne put assurer sa prise et se rata, arachnoïde en profita pour lui pincer avec une des mandibules sa pattes avant gauche. Par réflexe sa patte droite alla le cueillir aux visages, et le félin creva les yeux du monstre. La bête poussa un hurlement strident qui vrilla les tympans de l'animal qu'était Richard et il ne put continuer plus son assaut.
Un poids inattendu s'abattit sur lui , et le Léopard se retourna pour mordre sa cible, il ne vit qu'au dernier moment le dard fonçait vers lui. Le léopard réussit à se contorsionnait et le dard alla se planter sur le sol de la forêt. Saisissant cette occasion, il griffa l'abdomen de la grosse bestiole et enchaina avec une morsure. Se dépêtrant avec celle-ci il vit du coin de l'œil l'humaine agiter un bout de boit qui lançait des éclairs en faisant fuir les quatre autres araignées.
Il y avait quatre araignées qui finissaient d'agoniser sous les coups du léopard, deux qui ne bougeait plus grâce à la femelle et le reste de la troupe s'étaient enfuies trouvant que ces deux bestioles n'en valaient pas la peine.

Le léopard réussit enfin à se dépêtrer de l'araignée qui se trouvait sur lui et alla près d'un arbre en boitillant. On pouvait voir grâce à la lueur de la baguette qu'avait allumé la femelle une trainée de sang qui coulait le long de l'épaule gauche. Une plaie y était ouverte suite à la morsure de la mandibules de l'araignée géante. Le félin laissa le sang coulait tout en surveillant l'humaine, après un grognement de menace à l'adresse de la jeune humaine, il commença à lécher sa plaie et à nettoyer sa blessure comme tout bon félin.
Il ne voulait pas que l'humaine l'approche, il ne lui voulait aucun mal, seulement qu'on le laisse tranquille. L'humaine fit un geste dans sa direction, des sons sortaient de sa gorge mais le Léopard ne la comprenait pas. Un autre grognement, le léopard sentait qu'elle ne lui voulait pas de mal, mais il ne voulait pas, elle pourrai ensuite l'attaquer pendant qu'il baisserai ça garde avec son bout de bois. Quelques choses changea, petit à petit une autre douleur plus diffuse prenait place, elle se précisait doucement, il sentait que son corps commençait à changement. La douleur était à présent plus prononcé, quand elle fut intolérable, le Léopard poussa un cri, un cri qui était entre l'humain et la bête, il voyait sa fourrure régressait avant d'avoir la même peau que la femelle en face de lui. Sa puissante gueule était remplaçait par une mâchoire, ses pattes munies de griffes acérées étaient substitués par des bras et des pieds trop longs à son goût munies de doigts faibles et malingre avec des ongles au lieux de ses griffes meurtrières.
La conscience de Richard commençait à refaire surface pendant qu'il haletait par terre en proie à des spasmes de moins en moins violentes. La gorge sèche à force d'avoir crier, le Serpentard essayait de reprendre sa respiration, en s'adossant à un arbre. Il voyait pour la première fois le carnage, il resta silencieux pendant quelques minutes avant de remarquer que sa blessure au niveau de son épaule gauche avait arrêté de saigner grâce à l'effet de la salive du félin. De plus il servait aussi de désinfectant, il avait instinctivement sût qu'il fallait d'abords laisser couler un peu de sang puis lécher la plaie. S'il n'avait pas agis inconsciemment ainsi, la blessure aurait put s'infecter et y avoir risque de gangrène surtout une blessure de cette taille. Le jeune homme nu regarda enfin Elisabeth pour la première fois depuis qu'il s'était quitté près de la lisière. Pour essayer d'adoucir l'atmosphère pesant il fit un sourire à son amie et dit d'une vois malicieuse quoiqu'un peu faible ceci :

_Je savais bien que les filles n'avaient pas le sens de l'orientation.
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Elisabeth Winster
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MessageSujet: Re: How Many Times, How Many Lies (Richard)   How Many Times, How Many Lies (Richard) EmptyMar 15 Déc - 19:24

[Pas grave pour l’attente, je l’ai adoré =D]

La peur.

Ce sentiment étrange qui va et vient sans prévenir.

La Mort.

Cette étrangère qui nous guète, attendant son heure.

Je pensais être immunisée contre tout ça. J’étais certaine que, le jour où elle viendrait, j’accueillerais la mort avec un certain détachement. Je pensais voir en elle une amie, un réconfort.

C’est fou ce nombre de chose que l’on fini par prendre pour certitude alors qu’elles ne sont qu’illusion. Je n’avais pas eu peur de la mort le jour ou j’avais sauté de la Tour. Je n’en avais pas eu peur car je la désirais, je l’attendais. Ce n’était pas elle qui venait à moi, c’est moi qui allais à elle. Depuis trop longtemps, je pense avoir le pouvoir de décision sur les choses qui m’entoure. Mais on ne choisit pas l’heure de sa mort, pas plus qu’on en choisit la manière.

Le dos contre mon arbre, je sens la sueur qui me coule dans le dos. Ce n’est pas la chaleur, ce n’est pas l’effort. Sur mes joues, je sens le sillage de mes larmes salées. Ce n’est pas la douleur, ce n’est pas la tristesse.

Tout cela, c’est la peur. Je garde les yeux fermés. Contre ma peau, je sens le passage des pinces de mes ennemis. Elles sont là, monstrueuses, prêtes à se livrer ma chair en pâture. Je peux sentir leur présence, entendre le bruit de leurs pinces, renifler leur odeur putréfiant. Je n’ai plus aucune issue. Prier lorsqu’on à arrêter de croire depuis longtemps, ne me mènerait à rien. Il n’y a personne, je suis seule. C’est étrange tout ce que l’on peut ressentir juste avant de mourir. Idiot toute ces pensées qui vous traversent l’esprit à cet instant.

Je vais finir déchiqueté dans quelques minutes et moi, je ne cesse de penser à tous ceux à qui je n’ai pas dit adieux. Je songe au fait que plus jamais je n’aurai l’occasion de m’excuser pour toutes ces fois ou j’ai eut tord. Je revois Richard dans ma tête et ce dernier petit signe de la main. Plus jamais je n’aurai l’occasion de réfléchir à ces étranges sentiments que je ressens lorsqu’il est prés de moi. C’est a l’heure de ma mort qu’il m’apparait clairement une chose : « ne remets jamais à demain ce que tu peux faire aujourd’hui ». Combien cette phrase prend tout son sens là, maintenant.

La peur.

Ce sentiment qui vous glace le sang, qui vous rand si vulnérable.

Je baisse les bras, j’abandonne. Je sais reconnaitre une défaite lorsqu’elle me tend les bras.

C’est fou, j’ai la sensation de revoir ma vie défiler au ralenti.

C’est un peu comme un flash back, un retour sur moi-même. Tout semble allez si doucement alors qu’en faites, tout va tellement vite.

Derrière mes paupières clauses, c’est l’image de moi, de ces moments de rires, de ces moments de bonheur. C’est moi et mes pleures, moi et mes angoisses. C’est moi, encore et toujours. Moi et puis aussi eux, toutes ces personnes qui ont toujours été là mais à qui peut être, je n’ai pas assez dit combien je les aimais. Etrangement, il n’y à aucune place pour tous ceux que j’ai hais. Aucune pensée pour ceux qui se sont employés à faire de ma vie un enfer.

Je me souviens d’une conversation avec Anna. Ce jour là je lui avais demandé ce qu’elle aurait envie de faire s’il ne lui restait qu’une journée à vivre. Moi, il ne me reste que quelques secondes, il n’y a plus rien que je puisse encore faire. Retrouveront ont quelque chose de moi, lorsqu’elles en auront fini ?

Le temps reprend ses droits. Ma baguette est toujours dans ma main. Je suis immobile, résigné. Je voudrais lui hurler de le faire, là, maintenant ! Ce n’est pas la souffrance le plus dure, c’est cette attente interminable. La souffrance me rappel que je suis en vie. L’attente, elle, me signifie que cet état ne durera plus très longtemps. J’entends un Clic Clic plus dense, plus proche. Quelque chose effleure mon abdomen. J’entrouvre les yeux sur une vision d’horreur. Un Dard est dressé, prêt à pénétrer dans ma chaire.

C’est la fin. Je reste immobile.

J’attends…Pourquoi ne m’achève t’elle donc pas ? Ne lui a-t-on jamais appris qu’il ne faut pas jouer avec la nourriture ? Ces bestioles semblent avoir la victoire bien orgueilleuse pour la savourer ainsi.

Au milieu des raclements, des sifflements, je crois entendre une sorte de grognement. Je perçois le bruit d’un choc, à nouveau la colère s’empare des rangs de mes ennemis.

J’ouvre les yeux sur une étrange vision. Un animal. Un somptueux animal, est en train de livrer batail contre mes assaillantes. Je reconnais la souplesse du félin. Ce n’est pas un chat, c’est un Léopard. Je n’en ai jamais vue autrement que dans les livres. Celui là est majestueux, emplis de grâce. Sous mon masque de terreur, je ne peux m’empêcher de l’admirer.

Je suis toujours immobile. Les yeux du félin croisent les miens. Je ne savais quoi penser. Volait il à mon secoure ou bien livrait il batail pour prendre possession d’une proie facile ? Quoi qu’il en soit, je ne pouvais rester là sans rien faire. L’animal livrait un combat majestueux. Il encaissait autant qu’il donnait de cous. Tour à tour, je vis ses griffes fendre l’air, ses dents déchirer de la chaire putréfiant. Il ne reculait devant rien, bondissant dans l’air avec une souplesse dont seuls les félins possèdent le secret.

La peur.

L’ennemi de tous vos combats. Cette chose qui vous cloue sur place, vous empêche de raisonner, de réfléchir, d’agir.

Il fallait que je combatte cette peur, que je la refoule.

La fuite.

La solution de lâcheté, qui vous pousse à abandonner derrière vous, tout être encore présent dans la batail.

Il fallait que je renonce, que je tienne loin de moi cette solution. Je devais lutter contre mon instinct premier.

Mes yeux suivaient l’évolution de l’animal. Je devais lui apporter mon soutien. Ma baguette se leva presque mécaniquement. Je ne réfléchissais plus, j’agissais. Les sors se posaient naturellement sur mes lèvres. Les éclaires fusaient en direction des araignées. Je prenais garde à ne pas blesser le Léopard. Le combat tournait à notre avantage. Se battre ou mourir, le choix est vite fait.

L’air devient plus lourd. Mon bras me fait souffrir, ma cuisse saigne encore. J’ai sur le corps plusieurs égratignures qui témoignent de la violence de cette rencontre. Bientôt, ce n’est plus une odeur de terre qui prédomine, mais celle du sang.

Les araignées s’échappaient. Le Léopard avait réussi à en mettre plusieurs à terre, je m’étais chargée d’en finir avec elles. Les autres n’avaient pas demandé leur reste. Tout redevint calme. Le Léopard s’immobilise. Mon regard se rive sur lui. Pour la première fois, je constate chez lui un détail pour le moins surprenant. Une baguette est attachée sous son poitrail. Mes lèvres s’entrouvrent sur une exclamation muette. Qu’est ce donc que ce sortilège ? A quoi ais je donc affaire ? L’animal se dirige vers moi, je ne le quitte pas des yeux.

Son attitude n’est pas agressive. Il ne semble pas vouloir me faire de mal. Il saigne. De ma baguette, je lance un lumos pour mieux évaluer l’ampleur de sa blessure. Une longue trainée de sang immaculé son épaule. Doucement, je me baisse pour être à sa hauteur. Ses yeux se rivent aux miens. Un grondement sourd s’échappe de sa gorge tandis que j’essaie de le rassurer. Ma voix est douce. Je voudrais lui porter secoure, il s’y oppose. Sans être agressif, son attitude est déterminée. Il se refuse à ce que je l’approche. Il lèche sa plaie tout en me gardant dans son champ de vision. Je reste immobile, l’admirant en silence.

Soudain, l’animal tombe au sol. La douleur semble le terrasser. Je ne sais comment réagir. Si je m’approche, je crains qu’il ne prenne cela pour une attaque. L’animal se recroqueville sur lui-même. Non ! Il ne va tout de même pas mourir là ! Pas maintenant, pas comme cela ! Je dois la vie à cet animal ! Le poison de l’araignée responsable de sa blessure doit être en train d’œuvrer. J’avance une main vers lui. Des spasmes parcours tout son corps. Soudain, à la place de ses pattes se dessine des bras. Petit à petit mon Léopard reprend forme humaine.

Sous le choc, je me relève. Un animagus ! Une nouvelle fois une expression de stupeur se meure sur mes lèvres. A la place de l’animal se tien maintenant un homme. J’ouvre des yeux stupéfait devant la forme qui se redresse. Richard ! Mon ami retrouve petit à petit son souffle. Le dos contre un arbre, il me fixe. Je n’arrive pas à mettre assez d’ordre dans mes idées pour parler. Je suis en état de choc.

La peur de mourir d’abord, le combat ensuite, l’étrange apparition du serpentard sous sa forme animale puis sa transformation, tout cela fait un peu beaucoup à digérer d’un cou. Des larmes coulent encore en silence sur mes joues. Richard me sourie avant d’ouvrir la bouche. C’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase.

-RICH…ard !

Je me précipite vers lui, me refugiant dans ses bras, le corps secoué de spasme nerveux.

L’angoisse.

Ma peur refoulée refait surface. J’aurais put mourir. Je mets quelques minutes à me calmer. Soudain, je prends conscience de l’étrangeté de la situation. Sous mes mains, je sens la chaleur de la peau nue de Richard. Les joues en feu, je me recule comme si je m’étais brulée.

Un instant, je reste bloquée sur ce corps. Je secoue la tête pour me reprendre. D’un geste, je me débarrasse de ma cape et la lui tends. Par pudeur, je baisse les yeux.

-Et moi, je savais bien que les garçons ne reculaient jamais devant rien pour qu’on les admire.

Une fois assurée qu’il est plus présentable, je relève les yeux.

-je ne sais pas quoi penser de ce que je viens de voir…c’est tellement…un Léopard ! Sans toi, je ne serais plus là. Merci.

Je lui adresse un léger sourire. Nous sommes tous les deux blessés. J’avance jusqu’à lui.

-C’est une vilaine blessure dont tu as été victime. Es tu certain qu’il n’y a plus aucun risque ?

D’un geste doux, j’essuie le sang qui c’est échappé de cette blessure. Etrangement, elle semble propre, comme ayant été soignée. Je suis heureuse de le revoir. Une vague de chaleur se propage dans tout mon corps. Je lève la tête pour croiser son regard. Je ne sais pas comment réagir. Tout est arrivé si vite. Je pose mon regard sur sa baguette.

-Un Léopard avec une baguette…J’aurais du penser que ce ne pouvait être qu’une forme d’animagus…Ces bestioles sont vraiment monstrueuses, j’ai vraiment eut peur, tu sais. Pour moi, mais aussi pour le…enfin, pour toi.

Dans ma tête, il est encore difficile d’admettre que le Léopard et Richard ne sont qu’une seule et même personne. C’est la première fois que je reconnais devant quelqu’un avoir eut peur. On n’avoue pas facilement ses faiblesses. Le fait d’avoir eut peur pour lui est un sentiment vraiment perturbant. Nos regards sont toujours soudés tandis que je lui demande

-Pourquoi ? Tu aurais put y rester…Alors, pourquoi avoir prit se risque ? Pourquoi être revenu pour me sauver ?
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Richard Drack
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MessageSujet: Re: How Many Times, How Many Lies (Richard)   How Many Times, How Many Lies (Richard) EmptyVen 5 Fév - 12:58

Richard accepta avec reconnaissance la cape que lui tendait Elisabeth et la mit autour de la taille. Rester torse nu était une moindre chose que d’être entièrement nu. Il fit un sourire à la jeune femme de Serpentard, mais le jeune homme était encore trop fatigué pour parler. Toute son énergie était consacré au fait de mettre un pied devant l’autre. Richard ressentait une étrange sensation, enfin l’absence de sensation au niveau du bras droit. Il savait qu’il y avait une douleur, mais elle était diffuse. L’apprenti sorcier constata cela avec une étrange indifférence, comme s’il regardait un groupe de fourmis avançait en colonne, un désintéressement académique. Oui c’est ainsi qu’il la qualifia en pensé.
Le jeune homme trébucha et sentit la cape glissait pour faire apparaître sa nudité, pendant qu’il tombait il réfléchit calmement s’il fallait empêcher la cape de glisser, ou bien de mettre les deux mains en avant pour se rattraper. Alors qu’il opta pour un compromis (une main en avant et l’autre pour empêcher la cape de glisser), il sentit une main fraiche le rattraper par son bras droit moite.
Il vit avec une étrange acuité une chenille avançait à une branche jusqu’à une feuille de saule. Richard secoua la tête et compris enfin qu’Elisa lui avait parlé.

_Hum… Je commence à délirer. Je ferai tout pour t’aider si tu as un problème Elisa.

Richard avait dit ça d’un ton extrêmement détaché comme s’il ne parlait pas vraiment de lui. Un vertige le prit soudainement, il avait l’impression que la terre tanguait, le ciel et les arbres était étrangement penché.

_Ah non, c’est moi qui suis penché.

Le jeune homme posa une épaule contre un arbre, le contact rugueux de l’écorce était étrangement frais. Le jeune homme fronça les sourcils, un mal de tête commençait à poindre. Non c’était faux, il avait déjà mal à la tête depuis un bon moment, il venait seulement de se rendre compte qu’il avait aussi mal à la tête.
Il tourna des yeux fiévreux vers la jeune femme à la silhouette trouble, avant d’essayer de l’attraper par le bras. Ses yeux d’un vert brillant d’une lueur de démence cherchèrent le regard d’Elisabeth. Quand son regard se stabilisa il prit enfin la parole.

_Elisabeth tu vas bien ? Tu es sauf maintenant, il n’y a plus d’araignées, on est loin de leur repaire.
Elisabeth va bien maintenant
, murmura-t-il en serrant un peu plus fort le bras de la sorcière comme s’il voulait s’assurer de sa tangibilité.

Le regard de Richard s’éclaira pendant un court moment, il semblait reprendre un peu de sa lucidité, mais il débitait des mots à toute vitesse, sans réels suites.

_Fièvre et délire. Corps trop affaiblit par la première transformation, nettoyage de… plaie inefficace… deuxième transformation.


La lueur de délire reprit la place à lucidité et avec la main qui tenait la cape, il l’agita devant ces yeux comme s’il essayait de chasser des mouches devant lui. Il répétait inlassablement ces quelques mots, « Elisa blessé » ou « ma faute », et parfois « Elisa sauve maintenant ». L’acte qu’il avait commis précédemment le torturé encore, et était exacerbé par la fièvre. Il se releva, s’arracha à l’étreinte d’Elisa avec une force insoupçonné pour ce corps affaiblit et traina des pieds. Il marchait vers le lieu où il avait laissé ses affaires, qui se trouvait près de la lisière.
Richard regardait autour de lui comme s’il était perdu, et marchait comme un ivrogne, en zigzag mais vers un but. Quand il trouva enfin se qu’il cherchait, il s’arrêtait. Richard avisa qu’Elisabeth était derrière lui et le suivait, il répéta encore une fois « Elisa est sauve ».
La fiole avec laquelle il s’était transformé se trouvait par terre, il imagina l’étiquette où était inscrit un signe de danger, et « Transformation Léopard ». Elisabeth la ramassa, s’il aurait été en meilleur état il aurait surement était gêné que son secret soit ainsi découvert, mais à présent il s’en foutait comme d’un guigne. Non ce qui est importait était son sac et le petit carnet qui contenait toute ses études, des découvertes en potions ou en magie.
Le jeune homme semblait enfin soulager, ses découvertes ne seront pas trouvées. Le jeune homme enfila la robe d’école, et mit ses chaussures. Il n’avait pas jugé utile de mettre ses sous-vêtements, d’une part, le seul fait de se penchait pour les mettre, Richard en avait la nausée rien que d’y penser. Et il fallait faire vite de rentrer dans sa salle au cachot où il pourrait faire descendre la fièvre. Il se tourna tout un coup vers Elisabeth, et lui dit.

_Pas à l’infirmerie. Pas à l’infirmerie, l’infirmière découvrira que je me suis fait attaquer par des êtres de la forêt… Pas l’infirmerie, pas de problèmes… Pas d’infirmière compris ?
Aide-moi, nous devons partir aux cachots pendant qu’il est encore temps. Et même si je perds connaissance, on va aux cachots ! Aux cachots vite…


Après cette tirade, il n’eut plus d’énergie pour marchait sans aide, Elisabeth l’aidait et il put mettre son bras autour de ces épaules. Elle lui parlait mais il ne comprenait pas tout, il avait l’impression entre le temps où ses lèvres bougeaient, et le temps où il recevait les sons était décalé. Richard était en pleine confusion, la terre avait elle échangé sa place avec le ciel ? Il ne savait plus, tout ce qu'il savait c'était qu'Elisa allait bien et qu'il fallait allait aux cachots pendant qu'il était encore temps. Mais temps de quoi ? Il ne savait plus, mais il savait qu'il fallait arriver rapidement aux cachots.

_Aux cachots, répéta-t-il. Aux cachots avant qu’il ne soit trop tard.

Le jeune homme semblait confus, il se tournait parfois vers Elisabeth, et lui demandait si elle lui pardonnera un jour, puis il reprenait son délire sur le fait qu’il ne fallait pas aller à l’infirmerie sinon ils auront des problèmes.

[color=yellowgreen]_Avant que les élèves finissent les cours ! Aux cachots avant que les élèves et les profs ne sortent des salles ! était rappelé pourquoi il fallait faire vite, pour que les curieux ne le voient pas en salle état et décide de l'envoyé à l'infirmerie où ils auraient des ennuis. Il fallait atteindre rapidement les cachots où il pourrait se remettre...

[color=yellowgreen]_Il ne faut pas que les gens se doutent de quelques choses...
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Elisabeth Winster
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MessageSujet: Re: How Many Times, How Many Lies (Richard)   How Many Times, How Many Lies (Richard) EmptyDim 14 Fév - 0:45

Il est un peu déboussolé. J’ai la sensation qu’il ne va pas si bien qu’il le prétend. Son regard est terne, triste, un peu dans le vague. Son pas manque d’assurance, sa voix plus cassé que d’ordinaire. Nous avançons en semi silence, nous éloignant du lieu de tous les dangers. Il trébuche, je le rattrape. Il me semble être là sans y être vraiment. Il me dit qu’il délire, ce n’est pas pour me rassurer. J’ai sur lui un regard inquiet, comme si je m’attendais à ce qu’il tombe d’un instant à l’autre. Il sera toujours là pour moi, c’est ce qu’il affirme. Si l’instant n’était pas si sombre, je le serrais peut être dans mes bras pour qu’il sache combien ses mots me font du bien.

J’ai un ami. Un nouvel ami. Non pas que j’en manque, mais les amis, les vrais, sont rares. Je sais qu’avec lui, je n’ai rien à craindre. Il m’aidera toujours et moi, je serai toujours là s’il a besoin. Nous avançons, je n’ose lui parler, trop concentrer sur le moindre de ses mouvements. Je voudrais voir se dessiner le château devant nous, je sens plus que je ne sais, que l’heure est grave. Richard va de plus en plus mal, son pas n’est plus aussi alerte. Il zigzag, il s’arrête, il cherche un équilibre qui semble le fuir. Son visage devient de plus en plus pâle comme si le sang refluait petit à petit. J’ai peur. Je conserve mon sang froid, je ne laisse rien transparaitre mais, dans ma poitrine mon cœur s’emballe.

Sa main se pose sur mon bras, elle est glaciale. Je cherche son regard, je voudrais tant y voir sa petite étincelle de vie.

-Je vais bien, ne t’en fais pas.

Oui, je vais bien. Qu’importe les bleus, les griffures, mon bras blessé. Qu’importe ma fatigue. Tout ça n’est rien comparé à son expression. J’ai en moi la désagréable impression qu’il est comme dans un rêve, ne sachant plus si les choses sont réelles ou non.

Son dialogue est sans sens pour moi. Il divague, il délire, il semble bloqué sur une partie de l’histoire comme s’il n’arrivait pas à en voir le bout. Je vais bien ! Oui, je vais bien ! Je ne veux pas qu’il se mette à penser à ce qui aurait put arriver ! Je vais bien ! Il m’a sauvé, point final. Sa main sur mon bras s’arrache à ma chaleur comme si elle l’avait brulé. Il à un regard de fou…Il traine les pieds, comme accablé de fatigue. Prêt de l’endroit ou ses habits l’attendent, j’avise une fiole.

Tandis que je me baisse pour la ramasser, il renfile ses habits. Je tourne l’objet dans mes mains, avise une inscription : « transformation léopard ». Mes yeux se posent sur Richard, s’agrandisse. Une potion ! C’était une potion ! J’ouvre la fiole pour la porter à mon nez. Son odeur est acre, elle me soulève le cœur. Malgré mes connaissances, je suis incapable de dire si cette potion comporte un risque pour un humain ou non.

C’est à mon tour de culpabilisé. C’est ma faute…tout ça est ma faute ! A moi et à mon stupide manque d’orientation ! Je secoue la tête, il n’est plus temps d’avoir des remords. Je suis inquiète. La voix de Rich’ me tire de mes pensées.

Il veut aller au cachot, éviter l’infirmerie. Il divague ! Il n’est pas en état d’aller dans les cachots ! Il est malade, en danger peut être ! Bien que son ton soit sans appel, je me refuse à prendre en considération les divagations d’un homme dont le cerveau est obscurci par l’effet d’une potion !

Il vient à moi, faiblement. Je le soutiens, un bras autour de ses épaules. Nous avançons car je suis d’accord, il est urgent de rentrer. Mais pas pour les cachots, pour l’infirmerie ! Il évoque la possibilité de perdre connaissance. De ma main resté libre, j’attrape ma baguette. S’il tombe dans les vapes, il me faudra avoir recourt à un sortilège pour le porter. J’essaie de le distraire en lui parlant. Mes propres sujets de conversations semblent ne pas trouver le chemin de ma langue. Je suis trop stressé, trop inquiète. Sans arrêt, je lui demande pourquoi il a fait ça ! Pourquoi il a testé sur lui une potion dont il ignore, visiblement, les effets ! Je lui demande comment et ou il c’est procuré une telle chose ! S’il est vraiment inconscient ou juste tête brulée !

Aucune de mes questions ne trouvent réponses mais moi, ça me soulage d’entendre ma propre voix. Si je ne parle pas, j’angoisse. J’ai ce besoin, sans doute agaçant, d’extériorisé ma nervosité.

Au cachot, au cachot, répète-t-il comme une obsession. Dans son délire, son angoisse face à l’idée que je ne puisse pas comprendre –d’ailleurs, JE ne comprends pas- l’importance d’aller au cachot et non ailleurs, rend ses demandes plus appuyé. Je ne sais pas quoi faire…Sa semble si vitale pour lui…

Au cachot ! répète-t-il une dernière fois, avant d’ajouter pourquoi il faut se presser. Richard semble vouloir garder tout ça secret, au péril de sa propre vie, peut être.

Sa voix se meure, s’éteint. Je sens sur mon bras son corps devenir plus lourd. Il vient de perdre connaissance. Aussi vite que possible, je dépose son corps a terre avant de lui jeter un « locomortis ! » Richard flotte maintenant devant moi, je n’ai plus qu’à avancer le plus rapidement possible tout en le dirigeant de ma baguette.

Les cachots…Il faut aller au cachot ! vite…très vite…c’était sa volonté, je suis toujours dans le doute…Et si je faisais le mauvais choix ?

Le château se dessine enfin devant nous. Il ne me faut guerre de temps avant de gagner les grandes portes. Le hall est désert, vide. Me déplacer sans attirer l’attention n’est pas difficile. J’avance en silence, poussant ce corps inerte devant moi. Mon cœur bat à tout rompre. Et s’il était déjà trop tard ? Je suis serpy, les poisons j’en connais un rayon. S’il s’agit d’un poison à action rapide, Richard n’aurait même pas put regagner la clairière. Mais s’il s’agit d’un poison à action lente…tout n’est peut être plus question que de minute…

Les cachots…Sans plus y réfléchir, je gagne la froideur, le silence et l’humidité de notre lieux d’habitation. Les cachots…oui…Mais ou ? C’est vaste les cachots…Si vaste…Je secoue la tête. La salle commune ? S’il s’agit de garder le secret, c’est le dernier lieu où il me faut aller. Alors…OU ?

J’avise un cachot désert, abandonné. Je dois tirer Richard de son inconscience, si tant soit peut qu’il en soit encore temps. Je dépose son corps sur le sol. Ma main, tremblante, cherche son pouls. Il respire encore…Je tente un aguamenti, avant d’opter pour une manière plus... forte.

Deux claques viennent percuter ses joues.

-Richard ! Richard !

Je le secoue…

-J’ai besoin que tu m’aides à t’aider ! Quel cachot ? Qu’est ce que je dois faire ?

Si l’angoisse pouvait se mesurer sur une échelle de 100, je serais surement très prêt du 99,99. L’infirmerie est trop loin maintenant ! Ais je perdu un temps précieux en suivant les consignes d’un homme semi conscient ?

-Aller, Rich’, ce n’est pas l’heure ni le lieu de mourir ! T’as encore plein de chose à faire !

Je le secoue encore jusqu’à ce qu’enfin…il ouvre les yeux….
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