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Enfin...je te trouve! (Mia) |
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Elisabeth Winster
7ème année Serpentard
Nombre de messages : 1955
Age : 43
Maison : Serpy un jour serpy toujours
Emploi : Elisa de jour...Bella de nuit
Humeur : En manque...='(
Feuille de personnage Côté coeur: Il est mon âme, ma vie, mon tout...Scorp' Camp: Les deux Niveau magique: (73/100)
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Sujet: Enfin...je te trouve! (Mia) Jeu 18 Fév - 17:41 |
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Ce soir, l’Ombre est de sortie.
L’histoire est en marche, nous avons reçus les premières informations tangibles. Le monde change.
Ce soir, l’Ombre va faire son travail.
Mettre un visage sur un nom. Localiser une mangemort dont le rôle dans cette histoire semble être crucial.
Ce soir, l’Ombre est prête à tuer.
Une vie pour une vie, un mangemort pour un moldus.
Je n’ai plus peur. Je sais qui je suis. Je ne me sens plus divisé en deux, tiraillé. J’ai accomplis mon premier meurtre, même si je n’en suis pas fière, et je sais que maintenant, plus rien d’innocent ne subsiste en moi.
Je me sens prête pour aller au bout de mes convictions. Pour que le monde devienne meilleur, des sacrifices doivent être opérés. Des têtes tomberont, du sang sera versé. C’est le prix de la liberté.
Je n’ai pas peur. Personne ne pourrait deviner mon secret. Elisabeth Winster, petite serpy qui semble si fragile…Qui pourrait deviner, sous ses apparences, l’ombre de la tueuse ?
Ce soir, l’Ombre est en moi. Je ne suis plus Elisabeth, je suis Bella.
Isabella, la tueuse. Mon coté sombre, ma face démoniaque. Ce n’est plus qu’un nom…juste un nom…Elisabeth et Bella ne font plus qu’une personne. J’ai arrêté de me battre contre moi-même. Je suis entière, je suis plus forte.
Ce soir, l’élève que je suis à revêtue sa cape sombre. La capuche dissimule mon visage, qui n’est de toute façon pas le mien. Du polynectar. Petite merveille en ce monde qui me permet d’œuvrer dans le plus strict anonymat. J’ai un visage emprunté à un mort, mais…Qui le saurait ? Ce n’était qu’un moldus…un pauvre homme, mort sans que je n’ais rien put faire. L’œuvre d’un mangemort qui, je le jure, n’emportera pas ce crime au paradis.
Je sais ou je vais. Chaque homme se définit selon ses choix. J’ai besoin d’information, besoin de trouver celui qui m’indiquera ce qu’il me faut savoir.
Les nuits ne sont plus sure. Personne ne devrait prendre le risque de sortir une fois la nuit tombée. Le mal rode et, les Ombres se tiennent à l’affut. Tapis dans l’obscurité, cachée par un coin de mur, je guette. J’attends.
Je sais que mon attente ne sera pas veine. Ma patience sera récompensée. Je suis immobile, silencieuse, les yeux rivés sur la porte de ce vieux bar. Enfin ! Enfin, j’entends les portes qui s’ouvre, la voix des ivrognes qui s’élèvent. J’entends les premiers jurons, le bruit d’une chute et le son d’un rire bourré qui ne me fait même pas sourire.
Je suis impassible. J’attends le moment ou l’homme sera seul. Le moment où il passera devant moi, sans me voir, titubant sur ses deux jambes. J’attends que son odeur d’alcool putréfie vienne se coller dans mes narines, soulevant mon estomac dans une contraction nauséeuse. La misère de l’être humain dans toute sa splendeur ! L’homme qui boit pour oublier qu’il est pathétique, pitoyable et finalement miséreux.
Le voilà…Sans bruit, je lui emboite le pas. L’alcool embue son esprit au point qu’il ne sent même plus le danger. Je suis là…derrière lui, mes pas dans les siens. Nous avançons ensemble, mais il ne le sait pas. Nous quittons les chemins du village, pénétrons dans les coins désert et, alors qu’il commence à sentir le danger, il est déjà trop tard !
Je suis sur lui, ma baguette dans son dos, mon couteau sous sa gorge. Pas un mot ne filtre de mes lèvres, pas un crie ne filtre des siennes. Il sait ! Il n’y aura pas de somation, pas de mis en garde. Je le pousse dans une ruelle sordide, déserte, silencieuse et sombre.
Il a des informations. Le seul tord de cet homme n’est pas d’être mauvais mais d’avoir de mauvaises fréquentations. Il n’est pas dangereux, mais ses choix le sont. Je n’épargnerai pas sa vie, mais je peux encore lui offrir une mort douce.
-Ou est-elle ?
Il joue les amnésiques, un jeu terriblement dangereux. Je suis patiente ! Mais il ne faut pas non plus abuser…Il joue au pauvre malheureux, dessoûlant sous l’effet de la peur. Il joue les victimes innocentes et moi…je soupire.
-Ou est-elle ?!
-Mais…Qui ?
-Ou est Mia Liverston ?
-Je…je…je ne la connais pas…
-Menteur !
La lame de mon couteau entaille la chaire molle. Je n’aime pas que l’on me mente !
-Si tu parles, je t’épargnerai des souffrances inutiles
-Si je parle, ils me tueront !
-Pas si je te tue en premier…
-Mais si je ne parle pas, j’aurai la vie sauve !
-Non…Si tu ne parles pas, je serai obligé de te torturer pour te faire parler…Ensuite, je te laisserai la vie sauve..Mais alors, ils sauront que tu as parlé et ils viendront te tuer…à petit feu. Tu subiras des jours et des jours de torture ! Tu voudras être mort, tu les supplieras de te tuer ! Mais…ils ne connaissent pas la pitié…moi, je la connais !
S’il parle, sa mort sera rapide, sans douleur. S’il parle, je lui offrirai la rédemption. Je le sens hésiter. Je ne peux pas le sauver ! Il c’est condamner lui-même il y a déjà des années. Aucune fuite, aucune cachette ne saurait le mettre à l’abri de la traque qu’ils livreront pour le retrouver. Il n’y a que la mort pour son salut, que je peux encore lui offrir.
La balle est dans son camp. Qu’importe son choix, j’aurai ce que je suis venue chercher ! De gré ou de force, je lui prendrai l’information. Je suis contre la souffrance gratuite, pas contre celle qui s’avèrerait payante.
Enfin, il se décide. Il sanglote, il pue la peur à plein nez.
-A la cabane hurlante…une fois par mois, le premier jeudi, elle y rencontre Jedusor.
Je respire. D’un geste brusque, je retourne l’homme vers moi. Je sonde son regard. Il ne ment pas. Ses yeux m’implorent, me supplient. Malgré le dégout que j’éprouve devant autant de faiblesse, je mets un terme à son calvaire. Un seul geste, je connais le mouvement par cœur.
L’homme tombe à mes pieds dans une flaque de sang. Je lui ai sectionné la carotide d’un seul cou de lame. Un geste net, sans hésitation.
Je le laisse là, après avoir simplement murmuré « sois en paix ». Toute sa vie n’aura été que misère. Je sais maintenant ou elle est. Je sais ou la trouver.
********************************
Dans l’obscurité, l’Ombre s’avance.
La cabane hurlante est là, devant moi. Je sonde l’air, y cherchant la trace de l’odeur du danger. L’herbe du chemin est froissé, plusieurs personnes sont passées par là. J’attends, j’écoute.
Pas un bruit…Si quelqu’un est encore à l’intérieur, il est seul. Le portail rouillé grince, j’avance. Devant la porte, j’écoute encore. Elle est là…je le sais, je le sens. Elle est là, seule. Elle m’attend.
J’ouvre la porte de la cabane. Il fait sombre, mais je distingue tout de même sa présence là bas, dans le font, vers la fenêtre. J’entre dans la pièce, j’en fais le tour des yeux. Elle est seule…exactement comme je le pensais…
Mon corps est en alerte, mes sens en éveillent. Nos regards se rencontrent…
-Enfin, je te trouve Mia…
Ma quête ne sera pas veine, mes recherches sont enfin terminées.
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Mia Livingston
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Sujet: Re: Enfin...je te trouve! (Mia) Jeu 4 Mar - 17:57 |
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Une fois par mois. La cabane hurlante. C'était pas vraiment l'edroit rêvé, mais celui que j'avais trouvé qui nous donnerais le maximum de discrétion si on devait nous rencontrez. Et même si on en avait pas besoin, pas grave. Fallait que je lui donne quelques infos, sur William. Sur mon job à Poudlard. Qui il devait éviter, même s'il savait déjà tout.
Léonard avait toujours été un être pleins de ressources, comme son père. N'allez pas chercher très loin pourquoi je le suis. Pourquoi il peut compter sur moi. C'est tout simple. Parce que je crois en lui. Comme j'ai crue en son père pendant quelques années.Prce que j'en avais besoin. Donner ma confiance à quelqu'un, je le fais que rarement. Et habituellement, ça subsiste d'une personne à une autre. M'enfin, dans ce qu'à si. Car je ne donne jamais ma confiance. C'est trop dangereux pour ma vie. Pas que j'ai peur de mourrir, ça serait un tel soulagement! Je crois que je donne la mort au gens, que ça leur apporte une certaine paix quand je l'ai tus. La paix que je n'ai jamais eu et que je n'aurai jamais.
Et aussi, j'aime tuer. La souffrance, la peur de mourrir dans le regard de ses gens, c'est comme une bénédiction pour moi. De croire enfin que j'ai donné quelque chose à quelqu'un. Même la mort. J'aime donner \\o/ C'est peut-être dingue à dire. En fait, c'est dingue! Et j'adore ça. Je suis dingue.
J'attend Léonard postée à la fenêtre. Il viendra, aucun doute. Jamais il n'est pas venu sans m'avertir. Soudain, je sens ses yeux me regardant. Il me fait toujours le coup. C'en est presque agaçant. Je n'aime pas les surprises. Je me détourne de la fenêtre et commence à faire mon rapport, comme à chaque fois.
-Bonsoir Léo'
_Mia.
-Pas grand chose en vu, sauf peut-être...
Et blablabla, comme d'habitude quoi. Ça continue comme ça, jusqu'à temps que j'ais pu rien à dire, et qu'il dit ce qu'il a à dire, et que ça finisse comme ça l'avait commencé: comme si rien n'était jamais arrivé. Leur relation pouvait passée pour bizarre, mais elle était tout à fait naturel. Ils avaient partagés, dans un certain sens, une même personne, et maintenant, c'était fini. Mais le lien les reliait toujours.
--- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- Elle était restée après qu'il soit parti. Elle sentait que quelque chose allait arrivé. Que quelque chose devait arrivé. La sentation était étrange. Une certaine pression, vous dictant qu'il vait mieux que vous soyez digne de ce combat qui vous est offert, et une certaine indulgence envers vous même. Bref, la sentation l'avait hantée toute la journée, et elle savait pertinemment que ça allait arrivé ici. Pourquoi?? Où voulez-vous que ça arrive, un lien super peuplé comme Poudlard, où à chaque coin de couloir vous croisiez un gamin plus repoussant que le précédent?? Jamais de la vie. Un endroit reculé comme ici, c'était parfait. Jamais personne ne venait à la cabane hurlante. Si un cadavre était laissé ici, personne ne le retrouvait avant des années! Et elle en avait laissé pourrir ici, des cadavres, elle pourrait vous le confirmer.
Le portail grince. Je sens la personne respiré, humer l'air pour décelé ma présence. Jamais je ne me défilerai. Ce serait beaucoup trop lâche venant de moi. Je n'ai aucune crainte. Jamais personne ne pourra me battre, ou du moins ne pourra créer ma perte. J'entend au loin le portail grincé. La subtilité grandissante de cette personne me fait sourire. Elle sait que je suis seule, que je n'ai rien d'autre à faire que d'attendre qu'elle approche. Ses pas se font lents, résonnent au plus profond de moi sur le chemin qui même ici, à la cabane. J'entends sa respiration lente, sûre qu'elle va réussir à m'abattre. Je ne sais pas si elle ou il sait que je l'entend, mais ça m'ait égal. C'est son problème, après tout...
Je me retourne. Une simple femme est en fasse de moi, tous sens en alerte, comme si elle pouvait m'avoir! Je la regarde dans les yeux. Que me veut-elle?? Ma mort, c'est sûre, mais à part ça?? Je rencontre ses yeux. Banal, mais avec comme une lueur à quelque part. Si je connais cette personne, si cette personne croit me connaître, c'est raté. Mon apparence normal, celle de Mia, est totalement différente de celle de Layla. Celle-ci est une femme bien habiller, avec des cheveux souvent frisés, sinon plat avec ondulation. Les miens sont entièrement plat. Je déteste les cheveux frisés, c'est pourquoi Layla en a, elle.
-Enfin, je te trouve Mia…
Le son de sa voix me laisse indifférente. Elle m'a trouvé, bien. Mais elle ne m'attrapera jamais. D'un habile coup de poignet avec ma baguette, j'envoi:
-Collaporta. Incarcerem. Comme ça, on sera tranquille, très chère, et puis, tu ne pourra pas partir en courant. C'est déjà ça. Que me veux-tu??
Si elle ne répond pas, j'ai toujours une jolie petite bouteille de veritaserum dans ma manche. Ou il y a toujours le doloris, que j'affectionne particulièrement... Je crois que je prendrai celui-là.
[Désolée si je passe de la première à la troisième personne xD Je m'en suis rendue compte après et j'ai pas envie de le changer x)]
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Sujet: Re: Enfin...je te trouve! (Mia) Jeu 4 Mar - 17:57 |
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Le membre 'Mia Livingston' a effectué l'action suivante : Lancer un sortilège
#1 '80' : #1 Résultat :
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#2 '80' : #2 Résultat :
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Elisabeth Winster
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Sujet: Re: Enfin...je te trouve! (Mia) Mer 10 Mar - 17:06 |
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Elle est seule, exactement comme je m’y attendais. Je ne cherche pas à être discrète, à déjouer son attention. Je me tiens là, devant elle. Nous sommes comme deux animaux qui s’apprêtent à combattre. Ce sont déjà nos regards qui s’affrontent, se jaugent. Je ne crains rien, je sais qu’il lui est impossible de savoir qui je suis.
Que dire de cette femme ? Je connaissais son nom avant même qu’on me la désigne comme source d’informations éventuelles. Je l’avais déjà vue, à quelque reprise, venir s’entretenir de chose et d’autre avec mon père. A l’époque, j’étais bien trop jeune et trop naïve pour comprendre ce qu’elle représentait. Mais aujourd’hui, je le sais.
Il y a dans la pièce des relents de magie pure, puissante. Mes sens sont en alerte, mes barrières mentales dressées. Je ressens comme une présence. Quelque chose de fort mais de discontinu. Quelqu’un d’autre était avec elle avant que je n’arrive. Quelqu’un dont je reconnais l’odeur . Jedusor. Je le fréquente trop, même si ce n’est pas volontaire, j’hante ses pas depuis si longtemps qu’il m’est possible de reconnaitre sa trace même ici, au milieu de nulle part. Mais il n’est plus là, je n’étais de toute façon pas venue pour lui. Chaque chose en son temps, j’ai une mission, il me faut la respecter.
En face de moi, elle me fixe avec ce mélange de curiosité et de profonde lassitude. Je reste là, je l’observe sans un mot. J’attends. Mon entrainement d’Ombre m’a appris la patience. N’agir que le moment venu, sans précipitation. Même pour moi, petite tête brulé, cela à fini par devenir une évidence. On n’obtient rien dans la précipitation, au contraire, on y fait même des erreurs. Je la regarde de haut en bas et de bas en haut. C’est assez étrange de constater le nombre de jolies femmes qui s’engagent dans les ténèbres. Dans ses yeux, il y a cette lueur de certitude, cette façon de me regarder comme si je n’étais qu’un moucheron devant elle. Je ne crois pas qu’elle me sous estime, même si d’une certaine façon, elle se sent supérieur à moi.
L’est elle ? Probablement. Sa magie laisse échapper inconsciemment des flux qui viennent jusqu'à moi. Je suis sur mes gardes mais je reste ouverte aux sensations. Je ne maitrise pas encore suffisamment mon pouvoir d’empathie pour le laisser librement s’exprimer mais, malgré tout, je peux ressentir l’absence de sentiment chez celle qui me fait face. Elle n’a pas peur, elle n’est pas inquiète. Tout juste, peut être, puis je déceler une sorte de curiosité vis-à-vis de moi.
J’en sais sur elle plus que j’en ai l’air. Je n’ai pas été envoyé comme ça, sans marche à suivre. Je suis là pour vérifier certain point, en apprendre d’autre si possible et peut être, si l’occasion m’est donnée, pour mettre fin à son existence si misérable.
Sa baguette tourne dans sa main. Je ne suis pas menacée, pas encore. Je reste de marbre, me permettant même un léger sourire lorsque j’entends ses paroles
-Collaporta. Incarcerem. Comme ça, on sera tranquille, très chère, et puis, tu ne pourras pas partir en courant. C'est déjà ça. Que me veux-tu??
Sa voix est calme, posée. Derrière moi j’entends le bruit de la porte qui se verrouille magiquement. Les fenêtres se bloquent, tous les passages se ferment. Il n’y a plus d’issue possible, elle semble y avoir veillé. Je secoue la tête amusée, autant de précaution pour s’assurer que je ne vais pas partit comme ça sans avoir satisfait sa curiosité. Je n’avais pas l’intention de fuir, sinon je ne serais pas venue ici, dans ce lieu si peu fréquenté. Croit-elle réellement m’effrayer ? croit elle que je vais quitter mon calme ? Non…je ne pense pas…je ne crois pas qu’elle est vraiment envie de cela. Elle espère…oui, elle espérer que je serai à la hauteur de sa réputation. Après tout, elle est Mia Livingston pas vrai ?
Je remarque que sa première question n’est pas pour savoir qui je suis. Peut être qu’elle s’en moque. Si moi, j’attache toujours de l’importance à l’identité des gens que je suis amenée à tuer ou à sauver, je ne crois pas qu’elle, elle en est cure. Ce n’est pas là les habitudes des mangemorts. Ils ne s’encombrent pas avec des détails.
-Sage précaution, bien qu’inutile. Je ne pensais pas à fuir, sinon je ne serais pas venu à ta rencontre.
J’aime faire remarquer aux mangemorts combien ils sont stupides dans leur raisonnement.
-Ce que je te veux ? Oh…et bien, loin de moi l’idée de te porter plus d’importance que ce que tu n’en as, mais il m’a été dit que tu pourrais répondre à certaine de mes interrogations.
Je ne m’attends pas à ce qu’elle me dise « Oh, bien sur ! » et à ce que nous nous installions comme deux amies autours d’une table avec du thé. Je suis avec une mangemort, pas avec un ange. Je continue à la regarder, ma baguette sagement blottie dans ma main droite.
-Tu devrais te méfier des gens à qui tu parles, Mia…certain ne sont pas aussi professionnelle que toi. Il ne m’a pas été difficile de trouver un ivrogne pour me confier tes rendez vous secrets avec Jedusor. Enfin…
Je soupire
-Il ne parlera plus maintenant, c’est toujours cela de réglé.
Je ne me réjouie pas de la mort de cet homme. Si je l’ai supprimé, ce n’est surement pas pour rendre service à cette femme !
-Mais, venons-en au fait ! Tes contacts avec le fils prodige, n’ont pas échappé à certaine personne. Ces mêmes personnes sont certaines qu’il à un plan et qu’il est en train d’y travailler activement. Ce qui m’amène ici. Quelles sont ses intentions Mia ? Pourquoi Jedusor laisse t’il Patterson mener la barque ? Et surtout, que compte t’il faire avec les nés Moldus qu’il attire dans son camp ?
Je ne dois pas laisser les sentiments d’Elisa envahir l’espace de l’Ombre. Plus tard, peut être, nous en viendrons à des questions plus précises. Pour le moment, je dois me contenter de lui prouver que j’en sais déjà pas mal.
-Nous ne sommes pas obligé d’en venir aux baguettes, Mia…Mais, si tu décides de faire la forte tête, je n’aurai pas d’autre choix que celui de te montrer qu’il ne faut pas sous estimer tes ennemis.
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Mia Livingston
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Sujet: Re: Enfin...je te trouve! (Mia) Ven 2 Avr - 22:15 |
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Nos regards se croisent souvent, se soudent l’un à l’autre. Je sens qu’elle n’a pas peur, ce qui me rend légèrement perplexe : je dois avouez que c’est assez rare, la plupart partant en courant en me voyant approcher, ou en ne me voyant pas du tout, selon le cas. Sa patience semble sans limite. Elle me regarde comme si elle savait tout de moi, ce qui est totalement impossible. Chacun à ses secrets, non? Layla est le mien, mais un peu trop de personnes commencent à connaître son existence : il est temps que je limite ma divulgation de personnalité.
Je commence à être lasse d’attendre qu’elle face quelque chose. D’un coup de poignet, je verrouille tout, comme ça, elle sera prise au piège, même si c’est vraiment ça qu’elle veut, ce qui serait vraiment mais vraiment étrange. Je la regarde comme si elle n’était rien, ce qu’elle est. Avec son visage normal, elle ne me donne pas confiance, même si je ne lui donnerais pas, c’est évident.
La jeune femme semble aussi confiante que moi, ce qui est vraiment dommage pour elle. Elle doit me sous-estimé, c’est sûre, ou sinon, elle croit vraiment en savoir plus sur moi. La fille secoua la tête avec amusement, pour me signifier que je ne l’impressionnais pas. Certes, ce n’était pas grand-chose, deux petits sorts de rien du tout, mais qui valait son pesant d’or. Elle pourrait m’en apprendre plus sur mes ennemis, ceux qui semblaient me poursuivre.
-Sage précaution, bien qu’inutile. Je ne pensais pas fuir, sinon je ne serais pas venu à ta rencontre.
Hé bien, il semblerait qu’il y ait un être qui soit assez courageux pour m’affronter. Me je n’aurais jamais crue que ça pourrait être une jeune femme très… normale.
-Je voulais seulement vérifier. Habituellement, les gens qui viennent me rencontrer on disons… la frousse. Alors, si je veux les garder avec moi, hé bien, il faut que je les enferme, vous comprenez?
Question purement rhétorique. Bien sûre qu’elle comprenait : elle était bien là, non?
Ce que je te veux ? Oh… et bien, loin de moi l’idée de te porter plus d’importance que ce que tu n’en as, mais il m’a été dit que tu pourrais répondre à certaine de mes interrogations.
Elle continuait à m’observer comme si elle attendait que je me fâche. Indifférente, je regarde mes ongles. Ils sont jolis aujourd’hui, tout droit et bien vernis. J’observe du coin de l’œil sa main droite, sagement posée sur sa baguette. Ah, il semble qu’elle commence à douter, maintenant. C’est bien, c’est bien.
-Tu devrais te méfier des gens à qui tu parles, Mia… certain ne sont pas aussi professionnelle que toi. Il ne m’a pas été difficile de trouver un ivrogne pour me confier tes rendez vous secrets avec Jedusor. Enfin… Il ne parlera plus maintenant, c’est toujours ça de réglé.
Elle soupire. Moi aussi. Encore un qui avait ouvert la bouche. Au moins, il n’était plus, ce qui me dérangeait un peu : j’aurais préféré le tuer moi-même; beaucoup plus amusant.
-Vous m’avez enlevé les mots de la bouche. Mais la prochaine fois, laissez-moi le plaisir de le faire taire à ma manière. J’apprécierais, et je crois que ça vous arrangerait, aussi.
J’espère qu’elle le dira à ses acolytes, j’aime pas me répéter. Vu qu’elle semble siiii bien me connaître, j’espère qu’elle le sait. Ça serait la moindre des choses.
Mais, venons-en au fait ! Tes contacts avec le fils prodige, n’ont pas échappé à certaine personne. Ces mêmes personnes sont certaines qu’il à un plan et qu’il est en train d’y travailler activement. Ce qui m’amène ici. Quelles sont ses intentions Mia ? Pourquoi Jedusor laisse t’il Patterson mener la barque ? Et surtout, que compte t’il faire avec les nés Moldus qu’il attire dans son camp ?
Je la regarde et hausse un sourcil. Elle m’emmerde avec ses centaines de questions. Pourquoi c’est toujours moi qu’ils viennent voir pour les interrogatoires forcés? J’aime pas les interrogatoires! Ça m’ennuie, et ils savent déjà que je ne répondrai pas entièrement, ou correctement, du moins. Et il parle subtilement de Willy en plus! Quelle joie --'
-Vous savez très bien que Leonard fera toujours tout ce qu’il voudra, et que son talent est inestimable. Il suit les traces de son père, simplement, mais il va chercher ce que lui n’a jamais réussi à avoir. Leonard est rusé, ne le sous-estimé pas, et ne me sous-estimé pas non plus. Il n’est pas seul à la tête car il sait des choses que probablement, vous ne vous douteriez même pas. Il sait qu’il est surveillé, alors il prend ses précautions, que pensez-vous! Et dites-moi, que pensez-vous qu’il fera avec les nés Moldus? Que pensez-vous qu’il fera de tout ce pouvoir? Qu’en pensez-vous? J’aimerais savoir votre opinion sur ses activités.
Ça promet! J'ai toujours aimé entendre mes victimes radotées avant leur trépat, c'est fou ce que vous pouvez apprendre! Certes, la jeune femme ne semble pas prête à mourrir, loin de là, mais que voulez-vous que j'y fasse?
-Nous ne sommes pas obligé d’en venir aux baguettes, Mia…Mais, si tu décides de faire la forte tête, je n’aurai pas d’autre choix que celui de te montrer qu’il ne faut pas sous estimer tes ennemis.
-Mais je pourrais pas savoir qui son mes ennemis, avant, si c'est pas trop vous demandez? J'ai toujours voulu savoir qui me suivait sans cesse...
C'est faux. Elle doit bien le savoir, si elle me connait si bien comme elle le prétend. Mais j'ai toujours eu une passion pour raconter ma vie, aussi fausse qu'elle puisse être. Ou sinon, je viens de me découvrir cette passion. Peut-être...
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Elisabeth Winster
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Sujet: Re: Enfin...je te trouve! (Mia) Sam 17 Avr - 19:45 |
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Bruit d’une porte qui se verrouille magiquement. Silence. La nuit nous enveloppe, les ombres se dessinent. On se jauge du regard, se défie, se provoque. Ni l’une ni l’autre nous ne faisons le geste de commencer la bataille. Le jeu du chat et de la souris commence ici, entre deux regards, deux sourires en coin.
Elle est sur d’elle, je suis sur de moi. Ce combat promet d’être intéressant. De là ou je suis, je peux sentir sa puissance magique, son aura malveillant, son gout pour le sang. J’ai étudié son dossier, lue ce que d’autre avait écrit sur elle. Pourtant, je n’ai pas la sensation de pouvoir dire que je la connais. Elle est sur ses gardes, je suis sur les miens. Ni l’une ni l’autre n’avons d’intérêt à relâcher notre attention. Nous sommes sur le qui vive, dans l’attente chacune du mouvement de baguette dit, de trop.
-Je voulais seulement vérifier. Habituellement, les gens qui viennent me rencontrer ont disons… la frousse. Alors, si je veux les garder avec moi, hé bien, il faut que je les enferme, vous comprenez?
Je comprends, oui. Je comprends d’autant plus que j’ai lu dernièrement des choses très instructives à son sujet. Cette femme a en elle le gout du meurtre, de la torture. Son regard froid, dénué de tout sentiment fait surement frémir plus d’une personne. Il n’y a qu’une âme suicidaire qui viendrait l’affronter sans y être préparé. Je ne suis pas de celles là.
Je ricane pour la forme, exposant ainsi mon large sens de l’humour. Elle enferme ses proies pour mieux les éliminer. Cette femme n’est pas une traqueuse, elle prend son temps. A quoi bon courir puisque, fatalement, les autres viendront se jeter dans ses filets ?
Mia, femme fatale. Elle incarne tout se qu’il y a de plus noble et de plus respectueux en ce monde. Elle est la serpentard model, celle qui dégage tout son savoir vivre. Malgré mon dégout pour tout ceux de son espèce, j’ai toujours été fasciné par cette maitrise de soit. Pas un seul faux pas, une seule fausse note. Elle répond à mon tutoiement par un vouvoiement poli, rappelant avec tact tout ce qui nous oppose. Nous n’avons pas gardé les hippogriffes ensembles ! Elle n’est pas du genre à copiner. Elle est la glace, le marbre, la froideur par excellence.
Son regard se pose sur ses ongles, faisant mine de trouver notre conversation ennuyante. Malgré tout, elle continue de m’écouter, se jouant sans doute de la façon dont je suis arrivée à la trouver.
-Vous m’avez enlevé les mots de la bouche. Mais la prochaine fois, laissez-moi le plaisir de le faire taire à ma manière. J’apprécierais, et je crois que ça vous arrangerait, aussi.
Nul doute quant au plaisir qu’elle prendrait à punir un de ses traitres dont je sais me servir. Elle semble bien ne pas encore comprendre, ne pas mesurer notre différence. Elle tue, je tue…Qu’est ce donc alors cette frontière qui semble nous tenir en opposition ? Elle tue pour la plaisir, je le fais par dégout…
-Malheureusement, je crains fort que ta manière ne soit pas en accord avec mes convictions, Mia. Tu détruis les âmes tandis que moi, j’essaie de les sauver. Ta passion pour la torture de tes victimes est à la hauteur de ton irrespect pour le genre humain. Je tue peut être aussi, mais je le fais avec dignité. Nul ne mérite d’avoir à souffrir pour s’être rallié par faiblesse à ceux de ton espèce !
J’ai posé les bases de ce qui nous sépare. Nul doute qu’à présent, nous avons pleinement conscience qu’il serait impossible de simplement faire la conversation. Qu’importe le temps que cela prendra, nous savons qu’inéluctablement, nous finirons par nous affronter.
Nous continuons de nous regarder, cherchant sans doute ce que cache l’autre. Nous ne sommes guère différentes d’un certain point de vue. Je suis certaine qu’elle aussi a dut avoir, dans le passé, une éducation très strict, très puritaine, porté sur le grand principale de la noblesse par le sang. La différence est pourtant là : Elle me considère comme son inferieure.
Parler de Leonard la rend plus bavarde. Il y a chez elle, à l’évocation de ce nom, comme un éclaire de respect. En d’autre circonstance j’aurais put trouver cela risible. Voldemort avait Bellatrix, Leonard a Mia. Je ne comprends pas…j’ai du mal à saisir pourquoi cette femme, cette mangemorte accomplie porte sur le serpentard un regard aussi positif. Qu’a-t-il donc à lui apporter ? Je ne le sous estime pas, loin de là, mais il ne me semble pas que l’on puisse le comparer à son père. Du moins…pour le moment.
-Vous savez très bien que Leonard fera toujours tout ce qu’il voudra, et que son talent est inestimable. Il suit les traces de son père, simplement, mais il va chercher ce que lui n’a jamais réussi à avoir. Leonard est rusé, ne le sous-estimé pas, et ne me sous-estimé pas non plus. Il n’est pas seul à la tête car il sait des choses que probablement, vous ne vous douteriez même pas. Il sait qu’il est surveillé, alors il prend ses précautions, que pensez-vous! Et dites-moi, que pensez-vous qu’il fera avec les nés Moldus? Que pensez-vous qu’il fera de tout ce pouvoir? Qu’en pensez-vous? J’aimerais savoir votre opinion sur ses activités.
Elle prononce « Leonard » avec dans la voix ce ton juste, cette preuve qu’elle lui voue une admiration sans limite. Je secoue la tête, c’est fou. Elle me voie là, devant elle et pourtant, elle pense encore que j’ignore ce qui se trame. Me croirait-elle aveugle ? Je sais très bien la surveillance à laquelle Jedusor est soumis. Une surveillance qui, d’ailleurs, ne me semble guère efficace vue la capacité du serpentard à trouver des gens pour faire les choses à sa place.
-Oh, je vous en prie ! Jedusor est sortie tout droit du chaudron de l’enfer par l’intervention détourné d’une potion probablement périmée ! Je n’ai aucune affinité avec Voldemort et pourtant, je suis la première à reconnaitre qu’il avait du panache ! Votre Leonard n’est même pas une pâle copie de son père. C’est un intriguant, un usurpateur, un perfide empêcheur de tourner en rond ! A 17 ans, il n’arrive même pas à la chaussette de son père au même âge ! Bien évidemment qu’il n’est pas seul à la tête ! Bien évidemment ! Et, je ne pense pas que cela ait avoir avec la surveillance du ministère a son égard !
Quitte à devoir casser du mangemort, j’aimerais bien, pour une fois, que l’on arrête de me présenter Jedusor comme le digne héritier de son père. Si je ne tenais pas temps à mon anonymat, je ferais remarquer à cette femme que, du temps de Voldemort, tous les serpentards n’étaient peut être pas de son coté, mais aucun n’a osé le montrer. On ne peut pas en dire autant de Leonard
Elle me renvois mes questions. Habile manière de voir se que je sais. Qu’importe mon opinion sur la question. Nous ne sommes pas là pour nous lancer dans des débats philosophiques. Son ton est plus arrogant, comme si elle m’attendait au tournant. Nul doute qu’elle se figure que l’intelligence n’est pas de mise dans un camp opposé au sien. Elle me fatigue.
Mon regard se fait plus persan. Je joue avec ma baguette, la faisant rouler entre mes doigts.
-Quoi qu’il veuille faire avec des nés moldus, cela n’augure rien de bon ! Jedusor à des idées de grandeurs. Il veut renverser le pouvoir. Il hait les nés moldus…L’histoire ne fait jamais que se répéter, n’est ce pas ? Pour anéantir une personne, un parti, il faut le connaitre un minimum. Je suppose que cela explique l’intérêt de notre apprenti mage noir pour les nés moldus. Il ne choisit pourtant pas les nés moldus au hasard. Je ne serais même pas surprise d’apprendre qu’il vise à avoir, un jour, un Potter dans ses rangs ! Il se servira d’eux pour anéantir toute une race puis, il les tuera. Voilà ce que je pense….Jedusor n’attache d’importance qu’a la pureté du sang alors que…lui-même est loin d’être pur…
Je sais…les Mangemorts n’aiment pas qu’on leur rappel ce fait. Les Moldus sont en danger, les faits parlent d’eux même. Je lis la gazette, j’écoute aussi tout ce qui se raconte autours de moi. Quelque chose de malsain se trame. Le monde est en train de virer au noir. Si nous n’y prenons garde, les ténèbres risquent de prendre leurs aises dans notre monde. Sand Unless, sur ses derniers jours, n’a fait que m’apporter la preuve du changement qui est en train d’opérer. Si je ne cherchais pas à lutter contre ça, il serait mort en vain. Si je ne m’appliquais pas à ce que notre monde reste du bon coté, alors…j’aurais tout aussi bien put le laisser détruire Poudlard ! Tout cela n’aura pas été fait en vain….
-Mais je pourrais pas savoir qui son mes ennemis, avant, si c'est pas trop vous demandez? J'ai toujours voulu savoir qui me suivait sans cesse...
Je rie. Elle me prend pour une débutante ? Les Ombres ne suivent pas leurs victimes, pas de cette façon du moins. Notre nom « Ombre » suffit pour exprimer ce que nous sommes. Nous sommes des ombres, de simple silhouette dans la nuit. Des êtres qui se glissent dans vos pas, vous épient et qui, parfois, vous tue.
-Je ne pense pas, Mia…je te l’ai dit, je ne te connais peut être pas mais…je sais qui tu es. Les cadavres qui jalonnent ta vie, parlent d’eux même. Tu n’as nul besoin de connaitre le nom de ceux qui tombent sous ta baguette ou qui, parfois, réussissent à te prendre de court et à sauver leurs fesses ! Le seul fait de s’être trouvé sur ton chemin, suffit pour te convaincre qu’il est nécessaire de les faire d’disparaitre. Ais je tords ?
Je penche la tête pour mieux la voir. Je sourie. J’aime prendre mes adversaires au dépourvu. Elle veut savoir qui nous sommes ? D’accord.
D’un léger mouvement du poignet, j’agite ma baguette. Une petite boulle blanche apparait. Encore un mouvement et c’est une noire qui fait surface. Je fais voleter ces deux boulles jusqu'à hauteur de nos yeux.
-La noire, c’est le coté sombre : vous, les mangemorts. La blanche, le coté lumineux : Eux, les Auror et tous les partisans du « bien ». Tu voies, là, ces deux boulles sont en juste équilibre. Mais, dans la réalité, l’une essaye toujours de bouffer l’autre. Inlassablement. Au prix de nombreuses vies ! Des guerres toujours ! Des imbéciles avides de pouvoir, incapable de vivre avec le monde qui les entoure ! La mal tuant tous sur son passage et le bien, tuant le mal…c’est toujours comme ça. Depuis des siècles ! Nous n’évoluons plus ! Nous sommes coincés aux milieux d’idée étriquée des deux camps ! C’est…fatiguant…usant…ennuyant….barbant….
D’un mouvement sec, je fais éclater les deux boulles. Le bruit est amplifié par la résonnance des murs.
-Voilà, qui nous sommes, Mia. Nous sommes ceux qui feront voler en éclat toutes ses choses. Un monde nouveau pour une vie nouvelle ! Nous ne sommes ni le bien, ni le mal…nous sommes l’équilibre. Mais, la liberté à un prix ! Et ce prix…ce sont vos vies…A vous, les mangemorts irascibles qu’ils nous aient incapable de ramener à notre cause. Ceux, qui, comme toi, ont l’âme trop noir et déjà bien trop torturé pour que l’on puisse encore les sauver. Mais aussi à eux, ces gens du dit bien, qui pour se garantir une place au soleil font croire qu’ils agissent pour notre bien à tous alors qu’ils nous emprisonnent !
Le juste équilibre s’obtient par la destruction de tout « absolu ». Nous ne visons pas le pouvoir, juste la liberté.
-Une vie pour une vie…c’est ainsi que nous procédons. Tu voles des vies, je vole la tienne…un juste équilibre, tu ne trouves pas ? Mais, à votre dette, à la tienne Mia, j’ajoute toutes ces âmes innocentes que vous entrainer dans votre folie !
Elle est intelligente, suffisamment pour comprendre que je suis au courant pour son apprentie. Peu importe les infinités qu’elle peut avoir ou non avec lui…Si je la juge elle, je me dois de le juger lui..Pour ça, il me faut encore savoir une chose : a-t-elle ou non déjà abimer son âme ?
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Sujet: Re: Enfin...je te trouve! (Mia) |
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Enfin...je te trouve! (Mia) |
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